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en partenariat avec
l'Ecole de Musique de la Communauté d'Agglomération
Arles
du 18 au 21 février 2010
Bilan
http://association-sarabande.over-blog.fr/
à Arles,
du 18 au 21 février 2010
Le projet
Contexte matériel
L’Ecole de musique d’Arles a été mise à la disposition à de
l’Association Sarabande pendant ces journées.
Grâce à la contribution de Jean Bascou, facteur de clavecins à
Simiane La Rotonde (84), à quelques stagiaires et aux
professeurs, nous avons pu y rassembler : 2 clavecins italiens,
1 clavecin flamand, un clavicorde, un virginal, un piano forte
et 1 orgue positif (grâce à l’Ecole intercommunale de
musique)
Pour explorer toutes les nuances du toucher et du son, nous avons jugé nécessaire de réunir
autant de types d'instruments que possible : clavecins, épinette, clavicorde, orgue positif et
pianoforte...
Cette exceptionnelle collection d'instruments n'aurait pu être constituée sans la contribution de
Jean Bascou, facteur de clavecins, à Simiane-La-Rotonde qui met ces instruments à notre
disposition.
Les acquis musicaux des journées
Le travail sur les différents claviers complémentaires (clavecins, clavicorde et orgue positif) a
été très enrichissant pour les clavecinistes. Le but de ces journées était moins le progrès
technique que le développement de la sensibilité du toucher des claviers, sensibilité
qu’autorise, seule, la possibilité de passage d’un instrument à l’autre.
Les concerts
Ce concert, en entrée libre, visait à faire connaître des maîtres allemands du 17e siècles, qui
sont aujourd’hui un peu méconnus : Johann Melchior Gletle, Vincenz Jelich, Samuel
Capricornus, Nicolas A. Kempis , Johann Vierdanck , Matthias Weckmann.
Ce concert a également permis d’entendre, pour la première fois en public, le très bel orgue
positif que vient d’acquérir l’Ecole intercommunale de musique.
Enfin, la présence de Catherine Escure a permis au public d’entendre, chose assez rare, la
sonorité du cornet à bouquin dans une musique qui lui est destiné, mais que lui ravit
régulièrement la flûte à bec.
La conférence
Une conférence publique ont été donnée pendant les journées, le 22 février.
Elle a été faite par Catherine Escure, cornettiste, qui nous a présenté le cornet à bouquin, son
histoire et son répertoire. Catherine a interprété quelques pièces et a invité les flûtistes du
stage à faire sonner l’instrument.
Comme lors des précédentes éditions, les journées se sont déroulées dans un climat très
chaleureux et convivial. Des relations de cordialité se sont
tissées entre des personnes d’âges et de milieux très divers.
La prise en commun des repas et l’hébergement laissé à
l’hospitalité des arlésiens confirment cet aspect très positif
de l’organisation.
Qu’il s’agisse de la pratique musicale, des concerts, de la conférence, des liens qui se sont
tissés entre les acteurs de cette initiative (musiciens, mais aussi organisateurs), ces journées de
claviers anciens confirment leur intérêt.
L’apport de l’encadrement en chant a été très apprécié et à permis, comme souhaité, un réel
travail commun entre chanteurs et instrumentistes.
Pour la troisième édition, nous prévoyons de nous attacher le concours d’un professeur
supplémentaire dont la mission consistera à encadrer la mise en place des pupitres
(déchiffrage, points clés de la partition, passages remarquables à travailler prioritairement), ce
qui, outre les acquis individuels dans la méthode de travail, améliorera les conditions de mise
en place des ensembles.
Les partenaires des journées
On ne trouve point de sang froid le langage des passions, et c'est une vérité rebattue
qu'il faut être ému soi-même pour émouvoir les autres. Rien ne peut donc suppléer,
dans la recherche de l’accent pathétique, à ce génie qui réveille à volonté tous les
sentiments ; et il n'y a d'autre art en cette partie que d'allumer en son propre cœur le
feu qu'on veut porter dans celui des autres.