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Exposé sur

L’apesanteur

Bachtobji Mohtadi
1ère S 1
2019-2020

I. Définition :
Sur notre planète, on sent son propre poids car le sol exerce
une poussée sous nos pieds. On ressent son poids quand on tombe
grâce aux frottements de l’air. Dans la Station spatiale, cette
sensation de poids (la pesanteur) disparaît car il n’y a pas de sol
sous les pieds des passagers ni de frottements de l’air à l’intérieur
de l’habitacle. Ils ont l’illusion de flotter : c’est l’apesanteur.
Physiquement, l’apesanteur
est l’annulation des effets de la
force exercée par la terre ou
pesanteur.

II. Dangers de l’apesanteur :


L’Homme éprouve des difficultés à s’adapter à la vie spatiale. Ces
difficultés sont principalement dues à l'absence de pesanteur, avec
laquelle le corps humain s'est développé .Ainsi, elle  a de nombreux
effets néfastes sur le corps humain. Il faut également un temps
d’adaptation, l’impesanteur nécessite un temps d’adaptation
sensorielle et motrice, l’adaptation est extrêmement difficile, tant sur
le plan psychologique que physique.
1 Le mal de l’espace :
L'apesanteur est l'élément le plus important à prendre en compte
lors d'un vol spatial. Elle a d'abord un effet important sur le sens de
l'équilibre.
Pour l’être humain, c'est l'oreille interne grâce aux otolithes et aux
canaux semi-circulaires, qui nous permet de positionner la verticale et
de ressentir les mouvements de notre corps.
En apesanteur, l'oreille interne ne fonctionne plus correctement.
Les signaux qui proviennent des yeux et des canaux semi-circulaires
indiquent au cerveau que la tête vient de tourner. Mais les otolithes ne
donnent pas confirmation, car leurs actions dépendent de la gravité.
Les astronautes ressentent alors différents symptômes : cela va du mal
de tête au vomissement avec nausées, en passant par une étrange et
désagréable sensation de désorientation. C'est le fameux mal de
l'espace.
Les symptômes commencent par s'intensifier au bout de quelques
heures pour disparaître généralement en deux jours. De plus, au bout
de plusieurs vols de longue durée, le mal de l'espace a tendance à
diminuer d'intensité. Mais les scientifiques ont mentionnés des cas ou
il réapparaît pendant une mission de longue durée. Enfin, le mal de
l'espace ne semble toucher que la moitié environ des astronautes. Les
effets sur terre semblent être proportionnels à la durée de la mission.

2 La fragilisation des os :


L'un des effets les plus problématiques de l'apesanteur concerne
les os. Sous gravité zéro, la colonne vertébrale s’allonge. Le calcium
et certains sels minéraux comme le phosphore quittent les os et ceux ci
se fragilisent considérablement est en particulier les os qui portent le
poids du corps. Par exemple, la quantité de calcium présente dans
l'urine des astronautes qui ont participé à la mission Skylab avait
augmenté de 60 à 100 %. Les niveaux élevés d'acide urique, de
calcium, de phosphore et de potassium dans l'urine comme cela
peuvent conduire à l'apparition de calculs rénaux, extrêmement
douloureux, qui peuvent rapidement devenir incapacitants.
Dans l’espace, le corps est en apesanteur, le
calcium présent dans les os quitte ces derniers
pour se rendre dans le sang, puis quitte le corps par
l’urine, les os manquent de minéraux, ils deviennent
très fragiles: ce phénomène est appelé
l’ostéoporose, les astronautes perdent en moyenne
100 grammes de calcium par jour, alors que le
corps possède une réserve d’environ 1kg.
Os sain Os ostéoporotique

3 L’atrophie musculaire :
Le corps humain possède 639 muscles, 60% de ces muscles luttent
en permanence contre la gravité. Dans l’espace ces muscles ne sont
pas utilisés puisque la gravité est quasi-nulle. Or quand un muscle
n’est pas sollicité, il perd de sa masse et rétrécit, ceci s’appelle
l’atrophie musculaire.
De plus, nous savons que l'apesanteur est aussi la cause d'atrophie
musculaire. Sur Terre, les muscles maintiennent leur fonction motrice
et leur masse ainsi que leur force en s'opposant en permanence à la
gravité terrestre. En apesanteur, certains muscles ne servent plus à
rien, n'ayant plus rien à supporter, et commencent à s'atrophier.
L'atrophie musculaire réduit l'habilité, la force, la locomotion et le
maintien d'une posture correcte. C'est également la source de douleurs
musculaires et ligamentaires. Les effets peuvent persister plusieurs
semaines ou même quelques mois après le retour sur Terre. Le
principal problème avec l'atrophie musculaire concerne le retour sur
Terre, on observe une incapacité des astronautes à rester dans la
position debout. Les muscles des jambes, qui normalement
contribuent à la circulation du flux sanguin vers la tête, n'ont plus
assez de force pour jouer leur rôle.

4 Effets sur la circulation sanguine :


Sur Terre, la gravité force le sang à s'accumuler dans la partie
inférieure du corps. Les battements du cœur, la contraction de certains
muscles des jambes et les valvules situées au niveau des veines
permettent la mobilité du sang. En apesanteur, ces mécanismes
disparaissent, et on observe alors une redistribution de la masse
sanguine. Une importante quantité de sang quitte alors les membres
inférieurs pour s'accumuler au niveau de la partie supérieure du corps.
Cela s'accompagne d'une congestion du nez et des sinus, les veines
du cou et du visage se gonflent, les yeux rougissent, et les jambes sont
plus minces, le sang ne parvenant dans cette zone uniquement grâce
au cœur, alors qu'il y passe naturellement en situation de pesanteur.

5 La diminution de nombre des globules rouges :


La diminution du volume sanguin en apesanteur est également
accompagnée par une diminution du nombre de globules rouges, une
sorte d'anémie spatiale. Plus la personne reste en apesanteur, plus
nombre de globules rouges diminue. Après le retour sur Terre, il faut
de 6 à 8 semaines pour retrouver une situation normale. Ce type
d'anémie ne compromet pas la santé ou les performances d'un
équipage. Mais associée à une diminution du volume sanguin, cette
situation présente des risques dans le cas de blessures ou
d'hémorragie.
6 L’affaiblissement du système immunitaire :
La diminution du volume sanguin en apesanteur est également
accompagnée par une diminution du nombre de globules rouges, une
sorte d'anémie spatiale. Plus la personne reste en apesanteur, plus
nombre de globules rouges diminue. Après le retour sur Terre, il faut
de 6 à 8 semaines pour retrouver une situation normale. Ce type
d'anémie ne compromet pas la santé ou les performances d'un
équipage. Mais associée à une diminution du volume sanguin, cette
situation présente des risques dans le cas de blessures ou d'hémorragie
pendant le vol.

7 L’action sur le système respiratoire :


Sur Terre, lors d'une inspiration, le volume d’air qui pénètre dans
la partie supérieure du poumon est deux fois plus élevé que celui qui
pénètre dans la partie inférieure alors qu'en apesanteur, on observe que
la respiration est homogène. C'est la même chose pour la quantité de
sang capillaire qui irrigue les poumons donc le volume pulmonaire
diminue et le mécanisme respiratoire fait intervenir de manière plus
importante l'abdomen.
8 La maladie des caissons :
D’autre part, on peut observer la maladie des caissons, qui résulte
d'une exposition rapide de l'organisme à une diminution significative
de la pression atmosphérique. Des malaises peuvent survenir lorsque
l'azote, normalement présent dans le sang et les tissus de l'organisme,
forme des bulles à la suite d'une diminution rapide de la pression, un
peu comme lorsque l'on ouvre une canette de boisson gazeuse et que
le « gaz carbonique » forme instantanément des bulles en réaction à la
baisse soudaine de pression à l'intérieur de la canette. La présence de
minuscules bulles d'azote dans le sang et les tissus peut provoquer
divers malaises allant d'une sensation d'engourdissement ou de
picotement, à la douleur articulaire et même la mort.

BACHTOBJI Mohtadi
1ère S 1

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