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Exemple de situation : l’inondation des marchés camerounais par les produits manufacturés
étrangers.
Justification : cette leçon doit implanter les ressources afin de promouvoir la consommation
prioritaire des produits camerounais vendus dans des circuits formels.
INTRODUCTION
Par échanges, on entend l’ensemble des opérations qui consistent à l’achat et à la vente
des marchandises. Comment se déroulent-ils au Cameroun ? Pour répondre à cette question, il
sera question dans ce cours d’analyser l’organisation du commerce intérieur et d’examiner les
opérations de commerce extérieur.
Il s’agit dans cette partie de mettre en lumière les circuits de distribution et les types de
marchés.
- Le circuit informel ou peu formalisé qui distribue les produits locaux. Les acteurs
impliqués dans ce circuit sont pour la plupart des acheteurs-revendeurs appelés
« Bayam sellam ». ils se rapprochent des producteurs de vivres et des produits
d’élevage de l’arrière pays pour acheter leur production afin de les revendre dans les
centres urbains.
- Le circuit formel ou organisé est un secteur moderne composé de plusieurs classes
de commerçants : vendeurs en gros, en demi-gros et en détail. Les acteurs ici disposent
de grands moyens et parfois d’installations commerciales modernes : on parle de
supermarché (FOKOU, DOVV, NIKI, SOCROPOLE, CASINO, MAHIMA, SANTA
LUCIA, NYANGONO, etc.) qui font dans la grande distribution. A ceux-ci s’ajoutent
de petites épiceries et boutiques du quartier qui font dans la vente en détail.
2) Les types de marchés
Les échanges économiques intérieurs ont lieu dans divers types de marchés (lieu de
rencontre entre les clients et les vendeurs qui offrent une gamme variée de marchandises) :
Les marchés hebdomadaires : ils se tiennent une fois par semaine. On les retrouve
dans les villages et certains arrondissements. Sur ces marchés, sont vendus : les
produits agricoles, les produits de l’élevage, de l’artisanat et les produits
manufacturés.
Les marchés réguliers : se tiennent tous les jours dans tous les chefs lieux de régions,
dans certains départements et arrondissements. On y trouve les mêmes produits que
dans les marchés hebdomadaires.
Les marchés périodiques : ils sont initiés par l’Etat, les communes et se tiennent
pendant un temps définis par le promoteur. Le ministère du commerce à travers la
MIRAP (mission de régulation des approvisionnements des produits de grande
consommation) organise des marchés périodiques depuis 2011 dans les grandes villes
du pays.
II- LE COMMERCE EXTERIEUR
Parmi les problèmes qui minent les échanges extérieurs au Cameroun, nous pouvons
citer :
La détérioration des termes de l’échange (les prix des matières premières brutes
sont fixés par les bourses de valeur étrangères tout comme les prix des produits
manufacturés issus de la transformation des ces matières premières. Exemple : au
même moment que les Européens fixent les prix du cacao, ils fixent également les prix
de vente du chocolat. Par conséquent le cacaoculteur Cameroun vend son cacao à bas
prix mais achète cher les produits issus de sa transformation.
La concurrence déloyale : les produits camerounais sont abusivement concurrencés
par les produits américains et européens dont les agriculteurs sont subventionnés
contrairement aux prescriptions de l’OMC. Ainsi, les produits camerounais coutent
plus chers que les produits étrangers.
La balance commerciale déficitaire : la valeur des exportations est inférieure à la
valeur des importations ; ce qui peut entrainer une pénurie de devises.
L’extraversion de l’économie : les Camerounais préfèrent consommer les produits
étrangers que de consommer les produits locaux. De plus le pays produit ce qu’il ne
consomme pas et consomme ce qu’il ne produit pas.
La faible compétitivité des entreprises locales face aux multinationales étrangères
CONCLUSION
Les échanges intérieurs au Cameroun sont animés par les circuits de distribution
formels et informels. Quant aux échanges extérieurs, ils sont entretenus par l’import-export
entre le Cameroun et ses partenaires commerciaux.
Document 1 : Echanges entre le Cameroun et les pays de la CEMAC
Justification : cette leçon doit installer les ressources afin de valoriser le potentiel touristique
du Cameroun et faire du pays une destination touristique prisée.
INTRODUCTION
1) La zone côtière
Dans cette région, plusieurs sites attirent les touristes : les industries, les ponts sur le
Wouri, les plages de Kribi et de Limbé, les chutes de la Lobé, les centrales hydroélectriques,
les grandes plantations modernes (hévéa, thé, poivre), les palmeraies et les bananeraies de la
CDC (Cameroon Development Corporation), les lacs Barombi, le parc national de Korup, le
mont Cameroun, l’estuaire du Wouri.
Cette zone possède comme attraits touristiques les grands édifices (immeuble
émergence, …), les monuments de l’indépendance et de la réunification, le Fort de Doumé,
les campements pygmées et bororos, le site écotouristique d’Ebogo, les mont Febe et
Eloumdem, le musée national.
3) L’Ouest touristique
On y rencontre plusieurs paysages magnifiques parmi les quels : une grande étendue
de montagnes, les massifs rocheux fantastiques, les lacs volcaniques, les chefferies Bamiléké,
le palais royal Bamoun et son musée, les cavalier de bronze. Cette région est célèbre pour son
art et ses danses traditionnelles.
4) Le Nord touristique
L’enclavement
Le déficit de promotion de la destination
Le braconnage
L’insuffisance des infrastructures d’hébergement
Le faible aménagement des sites touristiques
L’insécurité (Boko haram, crise en région anglophone, …)
Les tracasseries policières et douanières
La malhonnêteté et la faible formation des guides touristiques
Les risques sanitaires (pandémie de COVID-19)
2) Perspectives
Pour tirer pleinement profit de ce secteur d’activité, des efforts sont à déployer en
terme de :
CONCLUSION
Le Cameroun dispose d’un énorme potentiel touristique qui reste sous exploité. Il est donc
nécessaire d’investir dans ce secteur afin d’offrir à cette activité une place de choix dans
l’économie du Cameroun.
Ce travail tient de devoir à restituer dans un délai de 72 heures après sa mise en ligne.