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Elle utilise comme support des lignes électriques sur lesquelles transite un courant analogue
aux signaux sonores.
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1.2 Evolution de la téléphonie
1922 : Le PTT24
Dans les années 1920, apparaît le téléphone àcadran tournant à10 chiffres (de 0 à9) pour
composer le numéro d’un correspondant.
1943 : L’U43
Ce poste Universel 1943 (U43), fabriqué en bakélite (plastique très dur), a contribué à la
démocratisation du téléphone en France.
1975 : Le T75
Le poste Télic 1975, ou T75, est le premier poste téléphonique "électronique" français. Il est
conçu et fabriqué à Strasbourg, dans l'une des unités qui deviendra plus tard Alcatel. Ses
innovations sont un design particulièrement proche des tendances de son époque (formes
arrondies, couleur orange), la numérotation par clavier électronique.
Le téléphone posséder un clavier à touches numériques qui remplace le cadran. C'est une
invention due àJohn Karlin des Bell Labs.
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Années 1990, les téléphones sans fil
Le réseau Radiocom 2000 (1G) est lancé, en France, en 1986 et remplace progressivement le
réseau analogique.
Depuis le début des années 1990, ces téléphones utilisent la norme DECT (Digital Enhanced
Cordless Telephone - Téléphone sans-fil numérique amélioré). C’est une norme de téléphonie
sans-fil numérique destinée aux particuliers comme aux entreprises sur la gamme de
fréquence 1 880 à1 900 MHz. Cette norme, même si elle a étéconçue pour une gamme large
d'utilisations, est aujourd'hui principalement utilisée pour des communications vocales
L’iPhone 4S est un téléphone portable nouvelle génération : un Smartphone. Il a étéconçu et
commercialisé par Apple. Cet appareil tactile permet de prendre des photos, d’écouter de la
musique, de naviguer sur Internet, d’envoyer des messages (SMS ou MMS), de télécharger
des applications (jeux ou logiciels)
Le réseau téléphonique commuté (RTC) met en relation deux postes d’abonné • Le protocole
pour établir, maintenir et rompre la relation s’appelle la signalisation • Les 3 étages du réseau.
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- Une communication interne traitée par un autocommutateur privé.
A l’origine les "demoiselles du téléphone" connectaient manuellement la ligne de l’appelant à
celle de l’appelé.
Les commutateurs ont évolué, ils ont passé par de l’électrotechnique aux technologies
électronique puis maintenant informatique.
Chaque poste téléphonique est rattaché à une seule armoire de répartition connectée à un
commutateur local (local switch) dont la distance peut aller de quelques centaines de mètres
jusqu’à quelques kilomètres réduisant d’autant la bande passante des signaux transmis du fait
de l'augmentation de l'atténuation
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1.4.1 Commutation de circuits
La commutation de circuits est utilisée principalement sur les réseaux téléphoniques. Pour des
communications grandes distances, la liaison est établie par une série de commutateurs
hiérarchisés et situés dans les différents centres de transit (centres locaux, centres interurbains,
centres nationaux).
Dans la commutation de circuits, un lien physique est établi par juxtaposition de différents
supports physiques afin de constituer une liaison de bout en bout entre une source et une
destination. La mise en relation physique est réalisée par les commutateurs avant tout échange
de données et est maintenue tant que les entités communicantes ne la libèrent pas
expressément
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Les câbles de distributions relient les points de concentration au sous répartiteurs. Ces
câbles peuvent être soit aériens, soit poséen plein terre (moins onéreux mais vulnérables) soit
en canalisations souterraines.
Le point de concentration PC n'est rien d'autre qu'un mini répartiteur de petite capacitéd'une
àquelques dizaines de paires.
Les sous répartiteurs SR sont des "casiers" placés sur les trottoirs. Ils permettent de la même
façon qu'un PC de regrouper les câbles de distribution vers les câbles de transport qui sont
plus volumineux. Un SR peut connecter jusqu'à1500 paires.
Les câbles de transport sont similaires aux câbles de distribution avec des capacités plus
élevée, 112 à2688 paires. Ces câbles sont posés dans des conduites souterraines.
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Ils permettent de connecter les réseaux de deux pays sont appelé centres de transit
internationaux.
De multiples circuits relient les commutateurs. L'ensemble des circuits passant par un même
chemin s'appelle un faisceau. Le multiplexage permet de faire passer plusieurs centaines de
circuits sur un même support. Le réseau téléphonique de l’opérateur historique Algérie
Télécom a une organisation hiérarchique àtrois niveaux (Fig. 1. 5). Il est structuréen zones,
chaque zone correspond àun niveau de concentration et en principe de taxation. On distingue :
- Zone à Autonomie d’Acheminement (ZAA), cette zone, qui se trouve au bas de la
hiérarchie, comporte un ou plusieurs Commutateurs à Autonomie d’Acheminement (CAA)
qui eux-mêmes desservent des Commutateurs Locaux (CL). Ces derniers ne sont que de
simples concentrateurs de trafic et font transiter toutes les communications par le CAA.
- Zone de Transit Secondaire (ZTS), cette zone comporte des Commutateurs de Transit
Secondaires (CTS). Il n’y a pas d’abonnés reliés directement aux CTS (Commutateurs de
Transit Secondaires). Ces derniers peuvent donc écouler un trafic normal entre CAA non
reliés et un trafic de débordement lorsque les faisceaux reliant les CAA sont saturés.
- Zone de Transit Principal (ZTP), cette zone qui comprend un Commutateur de Transit
Principal (CTP), assure la commutation des liaisons longues distances. Au moins un
Commutateur de Transit Principal (CTP) est reliéàun Commutateur de Transit International
(CTI).
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nécessaire àl'alimentation des postes téléphoniques des abonnés, adaptent la transmission aux
caractéristiques électriques, détectent le décrochéet le raccrochéd'un poste. Sur instruction de
l'organe de commande, elles génèrent une sonnerie vers un poste et exécutent des tests des
lignes d'abonnés. De la même manière, des joncteurs permettent une transmission adaptée
vers les autres commutateurs. Le nombre de liaisons entre l'URA et le réseau de connexion est
inférieur au nombre d'abonnés raccordés àl'URA.
La mise en relation de deux abonnés répond àun protocole qui organise le dialogue entre les
terminaux d’usager (signalisation Usager/Réseau). Elle comporte deux ensembles de
mécanisme.
La figure illustre les différentes étapes de la mise en relation de deux abonnés, celles-ci au
nombre de cinq sont détaillées ci-dessous
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Fig.1.6 Diagramme d’une communication téléphonique
. Nous considérerons un utilisateur A relié à un commutateur CA1 qui veut appeler un abonné B relié
à un commutateur CA2 différent
L'abonné A compose alors le numéro du demandé. Ceci provoque des impulsions par
coupures successives de la ligne ou l'émission de tonalités suivant le type de téléphone utilisé.
L'enregistreur du commutateur CA1 est capable de décoder cette signalisation et de stocker
les numéros correspondants : c'est l'enregistrement. Au fur et àmesure qu'il reçoit les chiffres,
l'organe de commande les analyse pour déterminer si le numéro est complet. Dès que c'est le
cas, il détermine la destination de l'appel. Les premiers chiffres du numéro composédonnent
en général le numéro du commutateur appelé. L'organe de commande peut déterminer grâce à
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ses tables de routage vers quel commutateur il faut acheminer l'appel et quels sont les
joncteurs concernés l'étape de traduction est terminée.
Le commutateur CA1 doit réserver un joncteur libre vers le commutateur CT1 afin d’atteindre
le commutateur CA1 et être capable d'établir une connexion entre l'abonnéA et le joncteur : il
y a donc sélection conjuguée d'un joncteur et d'une connexion. Les joncteurs et les circuits
entre commutateurs doivent être dimensionnés pour pouvoir écouler suffisamment de
communication àl'heure de pointe. S'il n'y a pas de joncteur libre, l'appel échoue et n'est pas
mis en attente : c'est un système à perte. Le commutateur CA1 transmet la signalisation
nécessaire àl'établissement de l'appel, c'est-à-dire principalement le numéro du demandévers
le commutateur CA2. Celui-ci analyse le numéro transmis et détecte que l'appel est destinéà
l'abonnéB.
Dans les deux derniers cas, le commutateur CA2 renvoie une signalisation indiquant
l'impossibilitéd'établir l'appel au commutateur CA1. Ce dernier génère alors une signalisation
indiquant l'occupation, et libère le joncteur (et par conséquent le circuit) réservéauparavant.
Dans le cas oùl'abonnéB est libre, le commutateur CA2 renvoie un message de signalisation
vers le commutateur CA1 indiquant la progression de l'appel, réserve une connexion entre le
joncteur concernéet le poste B et active la sonnerie du poste B. Le commutateur CA2 génère
une tonalitéde sonnerie vers le commutateur CA1.
La communication peut être rompue sur action de l'appelant ou de l'appelémais dans tous les
cas, c'est le commutateur de l'appelant (commutateur CA1 dans cet exemple) qui prend la
décision de libérer les connexions. Si B raccroche le premier, le commutateur CA2 envoie une
signalisation de raccrochévers CA1. Ce dernier lance alors une temporisation. Si B décroche
à nouveau avant l'expiration de celle-ci, la communication est maintenue. Dans le cas
contraire, CA1 arrête la taxation, transmet un message de libération vers CA2, libère la
connexion établie et le joncteur utilisé; CA2 libère àson tour la connexion. Dans le cas où
l'abonnéA raccroche le premier, seule cette phase apparaît (la libération est donc immédiate).
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Lorsque les abonnés ne sont pas sur des centraux directement reliés, l'établissement d'appel
s'effectue pas à pas comme décrit précédemment en passant par un ou plusieurs centraux
intermédiaires. C'est le cas notamment de l'appel international où entrent enjeu des CTI,
Commutateurs de Transit Internationaux.
Le schéma du poste téléphonique classique est donnédans la figure 1. 8. Celui-ci est composé
d'un dispositif de sonnerie branché en parallèle avec le dispositif microphone-écouteur.
Lorsque le poste est raccroché, un inverseur commute la ligne d'abonné sur le dispositif de
sonnerie. Par l'introduction d'une capacité montée en série dans le dispositif de sonnerie,
celui-ci a une impédance élevée pour le courant continu et faible pour le courant alternatif. En
revanche, l'ensemble micro-écouteur possède une impédance faible (àtoutes les
fréquences).
Au repos, le central fournit une tension continue d'environ -48 V aux bornes de la ligne :
Quand le combinéest raccroché, K1 ouverts, seule la sonnerie est reliée àla ligne, La capacité
C empêche le courant continue de circuler dans la ligne àtravers la sonnerie. L'interrupteur K
est fermé au repos, c'est lui qui permettra de composer le numéro, par l'ouverture et la
fermeture de la ligne au rythme du retour du cadran.
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Fig1. 8 Schéma synoptique du téléphone analogique
Le poste àcadran possède un disque mobile contenant 10 trous également espacés numérotés
de 0 à 9. Pour composer un chiffre, on arme le cadran à partir du chiffre qu'on désire
composer jusqu'àla butée puis on le relâche, le disque revient alors àsa position de repos sous
l'action d'un ressort de rappel. C'est durant le retour que sera généré le train d'impulsion
correspondant au chiffre composé. Cela par l'ouverture et la fermeture de la ligne par
l'intermédiaire de l'interrupteur K un nombre de fois égal au chiffre composé.
Un cadran est caractérisépar sa vitesse de retour donc par le nombre d'impulsions générées
par seconde et par le rapport de la durée d'ouverture BD sur la durée de fermeture MD.
L'ordre de grandeur est de 10 impulsions par seconde avec un rapport BD/MD=2. Toute
fermeture (I = I0) nettement supérieure à33 ms est considérée comme une séparation entre
deux chiffres ou à une fin ou abandon de numérotation. Toute ouverture (I = 0) nettement
supérieure à66 ms est considérée comme un raccrochage (Fig. 1. 10).
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1.12 Poste téléphonique àclavier
Dans le poste à fréquence vocale, la composition des numéros provoque en général une
émission de tonalités appelées DTMF (Dual Tone Mode Frequency). Chaque numéro
correspond àdeux fréquences superposées suivant la figure ci-dessous.
C'est un système qui consiste à envoyer la numérotation sous forme de signaux à deux
harmoniques (tones) dans la plage de fréquence vocale [300 Hz, 3400 Hz]. D’où la notion de
signaux de numérotation « dans bande ». A chaque fois qu'une touche est actionnée, deux
signaux de fréquence f et F sont générés. La somme de ces deux signaux produit le signal
DTMF désiré. Le système DTMF ne fonctionne que si le commutateur de rattachement est
équipédu système de détection et de reconnaissance de ces signaux.
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