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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Ecole Nationale des TravauxPublics

Projet de fin d’étude pour l’Obtention du Diplôme


d’Ingénieur d’Etat en Travaux Publics

Proposé par :
Etudié par :
Encadré par : ZARGOU Messaoud
Melle KERROUCHE Guermia BETTACHE Mestapha

Promotion 2007/2008
Nous remercions avant tout le dieu de nous avoir gardé
en bonne santé afin de mener à bien ce projet de fin d’étude.
Nous tenons à remercier également nos familles pour les
sacrifices qu’elles ont fait pour que nous terminions nos études.

Nous exprimons toutes notre profonde reconnaissance à


notre encadreur : Melle KERROUCHE GUERMIA et sa
collègue, pour tous les efforts qu’ils ont fourni.

Nous adressons de chaleureux remerciements à tous les


enseignants de l’ENTP

Zargou & Bettache


Table des Matières
Introduction : ..........................................................................................................................1
Chapitre 1 : La conception

1.1- Généralité.............................................................................................................................2
1.2- La reconnaissance du site....................................................................................................2
1.2.1- Implantation et caractéristiques d’ensemble de l’ouvrage....................................2
1.3.2- Recueil de données naturelles...............................................................................2
1.4.3- Recueil de données fonctionnelles........................................................................4
1.3-Choix du type d’ouvrage......................................................................................................5
1.3.1- Les tabliers............................................................................................................5
1.3.1.1 - Ponts à poutres indépendantes en béton précontraintes par post-
tension.....................................................................................................6
1.3.1.2 - ponts bipoutre mixtes Acier-Béton...................................................7
1.3.1.3 - Ponts construits en encorbellement (en voussoirs préfabriqués) .........8
1.3.2- Les appuis ............................................................................................................9
1.3.3 - Les fondations....................................................................................................11
1.4- Analyse multicritère pour le choix du tablier....................................................................12
1.5- Conclusion.........................................................................................................................12

Chapitre 2 : Prédimensionnement

2.1 - Prédimensionnement du tablier........................................................................................13


2.2 - Prédimensionnement de la culée......................................................................................21
2.3 - Prédimensionnement de la pile ........................................................................................23
2.4 - Prédimensionnement de la semelle de liaison..................................................................24
2.5 - Plot parasismique..............................................................................................................24

Chapitre 3 : Etude de la variante retenue

3.1- Etude de tablier..................................................................................................................25


3.1.1- Caractéristique mécanique des matériaux...........................................................25
3.1.2- Logiciel de calcul ..............................................................................................................................................28
3.1.3- Calcul des charges ………………....................................................................................................................29
3.1.4- Calcul des surcharges …………..........................................................................................31
3.1.5- Combinaisons des charges…..............................................................................35
3.1.6- Calcul des efforts longitudinaux.........................................................................36
3.1.7- La répartition transversale des efforts ...............................................................48
3.1.8- Etude de la précontrainte....................................................................................50
3.1.9- Ferraillage passif de la poutre.............................................................................74
3.1.10- Etude de l’hourdis ...........................................................................................83
3.1.11- Etude de déformation........................................................................................87
3.1.12- Les équipements................................................................................................91
3.2- Etude de l’infrastructure..................................................................................................101
3.2.1- Etude de la pile..................................................................................................101
3.2.2- Etude de la culée...............................................................................................115
Conclusion : ………………………….........................................................................................................137
Bibliographie : ………………………...........................................................................................................138
INTRODUCTION :

D’une façon générale, un pont se définit comme un ouvrage permettant de franchir


un obstacle naturel ou une voie de circulation terrestre, fluviale ou maritime.

Pour répondre aux besoins de transport routier, il a été proposé de réaliser un pont
routier reliant la ville de Ziraoua (Kadiria – wilaya de Bouira) à Alger, il est cependant
nécessaire que tout investissement doit satisfaire à des conditions de rentabilité au niveau
économique, pour cela il faut connaître toutes les contraintes à respecter et les types
d’ouvrages correspondants qui peuvent être envisagés. Dans le cadre du stage de fin d’étude
d’une durée de 12 semaines environ qui est un moyen à l’élève ingénieur de 5émeannée pour
approfondir ses connaissances théoriques, L’entreprise nationale de grands ouvrages d’arts
ENGOA nous a confié, la tache de conception et l’étude du pont en question franchissant
l’oued Isser (Ziraoua – Kadiria – wilaya de Bouira) qui assure la liaison avec Alger.

A rappeler que c’est un projet très important pour mettre fin à l’isolement de la région
de Ziraoua

-1-
Chapitre 1 la conception

1.1-GENERALITES

Le concepteur des ponts a pour but de rechercher la solution la plus économique en


respectant l’ensemble des contraintes naturelles et fonctionnelles imposées suivant une
démarche itérative, tout en intégrant un certain nombre d’exigence de durabilité et de qualité
architecturale.

1.2-LA RECONNAISSANCE DU SITE :

L’étude d’un pont ne peut être entreprise que lorsque l’on dispose de l’ensemble des
données de franchissement. Les informations indispensables pour engager cette étude dans de
bonnes conditions sont détaillées ci-après.

1.2.1-Implantation et caractéristique d’ensemble de l’ouvrage :

L’implantation d’un ouvrage d’art est souvent fixée par le projet routier qui l’englobe. S’il
s’agit de franchir une grande brèche ou un fleuve, cette implantation doit être examinée avec
soin. La situation la favorable se présente lorsqu’une collaboration efficace s’instaure entre le
spécialiste de la route et celui des ouvrages d’art.

Les caractéristiques géométriques doivent être déterminées avec soin. Elle dépendent
essentiellement de la nature de la voie portée, mais peuvent être légèrement modifiées, afin de
simplifier le projet de pont, améliorer son fonctionnement mécanique.

Les questions de biais doivent être examinées avec attention. En règle générale, les grands
ouvrages doivent, dans toute la mesure du possible, être projetés droits : un biais, même
modéré complique l’exécution, mais rare sont les ouvrages de petit ou moyenne importance
qui ne présentent pas de biais, surtout lorsqu’ils sont implantés sur les chemins secondaires.
Les valeurs de biais extrêmes doivent être évitées car le coût des ponts croit considérablement
et de plus en plus vite avec le biais1. Si, pour un ouvrage courant, un biais très accusé ne peut
être évité, il y a intérêt à en choisi une valeur proche de certaines valeurs (biais normalisé)
pour lesquelles le modèle mathématique, mis au point par le SETRA et servant de base au
calcul se rapproche le plus de la réalité.

1.3.2-Recueil de données naturelles :

La visite des lieux par l’ingénieur chargé d’un projet est plus qu’une simple formalité :
c’est une étape essentielle de ce projet. Les principaux renseignements à recueillir sur place
sont rappelés ci-après.

1.3.2.1 La topographie :
Il convient de disposer d’un relevé topographique aussi précis que possible avec
l’indication de repères de niveau. La vue en plan du site doit indiquer les possibilité d’accès
ainsi les aires disponible pour les installations du chantier, les stockages.

La piste ou la voie située au coté aval qui mène vers Ziraoua dispose un angle assez aigu
avec l’axe de l’oued.

1
Le biais est défini par l’angle entre l’axe de la voie portée et la direction des lignes d’appuis du pont

-2-
Chapitre 1 la conception

Du point de vue forme, le profil en travers de l’endroit traversé par l’ouvrage se


caractérise par une brèche de l’oued qui présente deux rives d’inégales hauteurs avec une
dénivelée de 0.94 m et des dénivelées de 3.96 m pour la rive droite et 3.02 m pour la rive
gauche par rapport au point le plus bas du lit de l’oued. La brèche de l’oued fait à peu prés
120 m

1.3.2.2 l’hydrologie :
Dans le cas du franchissement d’un cours d’eau, il est indispensable d’en connaître
parfaitement l’importance des crues, débit, charriage éventuel de corps flottants susceptible de
heurter les piles, mais le plus grand danger réside dans les affouillements, qui furent par le
passé la cause la plus fréquente d’effondrement de pont en cours d’eau, les techniques
modernes de fondation permettent d’éviter ce type d’accident.

D’une manière générale, on cherchera, bien sur à limiter autant que possible le nombre
d’appuis en tel site, pour d’évidentes raisons économiques.

1.3.2.3 la reconnaissance géotechnique :


Les résultats de la reconnaissance géotechnique sont interprétés par un expert en
mécanique des sols, qui recommande un mode de fondation, un niveau à atteindre et un
niveau de sollicitation du sol à ne pas dépasser.

Vu la nature affouillable de la terrasse et des marnes esquilleuses2 en superficie. La


formation qui offre des possibilités de fondation se trouve donc à des profondeurs allant au-
delà de 11.50 m. Cette formation est constituée par des marnes schistoïdes grises noirâtres
avec passage de marnes argileuses altérées. A une telle profondeur on ne peut plus parler de
fondations superficielles. Donc on passera automatiquement à un mode de fondation sur pieux
forés.

Nous allons opter pour des pieux de 25 m de profondeur et d’un diamètre de 1.20 m
d’après le rapport de Laboratoire Central des Travaux Publics (LCTP-Antenne de Bouira).
Les semelles de reprise seront ancrées de façon à éviter le phénomène des affouillements :
Vu toute la couche d’alluvion3 est affouillable, un système de protection des semelles, a
été envisagé, du genre palplanches ancrées dans la couche porteuse.

1.3.2.4 les actions naturelles susceptibles de solliciter un pont :


En plus de l’action d’un cours d’eau, les actions naturelles susceptibles de solliciter un
pont sont les suivantes :

Ø Le vent : Les efforts engendrés sur les structures par le vent, sont fixés par le
règlement de charge (fascicule 61, Titre II) (2 KN/m2).

Ø La température : Les effets de température sont bien évidemment pris en compte


dans le calcul des constructions, elle a son effet au niveau des joints de chaussée et des
appareils d’appui (±10°C).

2
Le terme esquille désigne en générale des fragment d’un os cassé
3
Alluvion = dépôt, sédiment c’est la couche de la terrasse

-3-
Chapitre 1 la conception

Ø La neige : Les effets de la neige ne sont pas pris en considération dans le calcul
des ponts, mais ils peuvent se produire dans certains cas particuliers (ouvrage en phase
de construction).

Ø Le séisme : Un séisme est une succession de déplacements rapides imposés aux


fondations d’un ouvrage.

En général, le séisme est caractérisé par un spectre de réponse que ce soit des
déplacements, vitesses ou des accélérations.

Sur un ouvrage rigide, les efforts sont identiques à ceux d’une accélération uniforme
présentant une composante horizontale de direction quelconque et une composante verticale
La région de Bouira est classée comme une zone de forte sismicité selon le règlement
parasismique algérien.

1.4.3-Recueil de données fonctionnelles :

Afin de ne rien négliger, il convient de dresser à l’avance la liste des données


indispensables pour commencer l’étude ; cette liste comprend :

Ø Tracé en plan : l’axe du pont est biais d’angle (80 gr), il se finit par une courbe
de rayon (R= 40 m).

Ø Profil en travers : tenant compte éventuellement d’élargissements ultérieurs


(cependant, il est souvent inutile de tenir compte à l’avance de cette possibilité, pour
des raisons économiques).

Pour la chaussée, il est important de définir la largeur des trottoirs (s’ils existent) et la
largeur roulable, avant l’établissement de l’avant projet détaillé. Dans l’étude d’avant projet, il
est indispensable de savoir tout ce qui est relatif à la chaussée

Le profil en travers de notre chaussée est défini par :


- Largeur roulable Lr = 5 m
- Nombre de voies de circulations =2 voies.
- Largeur du trottoir =1.25 m.
- La pente du versant : 2.5 %
- La pente longitudinale : 0.05 %

v Gabarit :
Il s’agit d’espace libre à réserver sous le tablier lors du franchissement d’une voie de
circulation terrestre ou autre.

Le gabarit à réserver dépend de la nature franchie (une voie routière, chemin de fer, canal,
rivière navigable, autre)
L’ouvrage franchissant l’oued Isser.

Le gabarit respecté :
• gabarit vertical pour la RN5 : 5,5 m.

-4-
Chapitre 1 la conception

1.3-CHOIX DU TYPE D’OUVRAGE :

L’objectif est de déterminer le type d’ouvrage le plus économique capable de satisfaire le


mieux possible à toutes les conditions imposées. Il faut pour cela connaître à la fois
l’ensemble des contraintes à respecter et l’ensemble des types d’ouvrages qui peuvent être
envisagés.

L’examen de ces deux ensembles permet de retenir la solution ou les solutions qui
apparaissent en première vue comme les meilleures et qui feront ensuite l’objet d’études plus
approfondies.

D’après ce qui vient d’être dit et vu les caractéristiques géométriques de l’ouvrage, on a


exclut dés le début ;
Les variantes de franchissement avec faibles portées (tablier en béton armé) car elles
augmenteraient le coût de l’ouvrage par la multiplication du nombre d’appuis et par
conséquent le nombre des pieux.

Le pont en béton précontraint à poutres continues du fait des contraintes d’exécution et sa


sensibilité au tassement différentiel des appuis.

Le pont haubané est plus coûteux alors il est logique d’envisager ce type de
pont pour les grandes portées, supérieures à 200 m, car il nécessite une plus grande
quantité d’acier, son exécution est compliquée et demande une main d’œuvre
qualifiée et un matériel spécial,

1.3.1-Les tabliers :
Les différents types de tabliers peuvent se classifier selon le schéma statique (isostatique,
hyperstatique), le matériau dont ils sont constitués et/ou les éléments porteurs (les poutres, les
arcs).

Pour franchir une brèche donnée, le concepteur recherche normalement la solution la plus
économique respectant les contraintes imposées dont la nature peut être très diverse. Pour
aboutir au meilleur choix, il doit d’une part bien connaître l’éventail des solutions possibles,
avec leurs contraintes, leurs limites et leur coût, et d’autre part être en mesure de recenser et
d’évaluer les contraintes avec la plus grande précision possible, afin de limiter au maximum
les risques pendant l’exécution.

Dans ce cas, trois variantes sont envisagées :


1 - pont à poutre en béton précontraint par post-tension.
2 - pont mixte.
3 - pont construit par encorbellement (voussoirs préfabriqués).

-5-
Chapitre 1 la conception

1er variante : Pont à poutres indépendantes en béton précontraint par post-tension

Figure 1.3.1.1 Section transversale

Ils sont souvent utilisés depuis 1947, se sont largement développés. Quelquefois le
pont comporte une seule travée, le plus souvent il est constitué d’une suite de travées
indépendantes, à poutres presque toujours préfabriquées.

Avantages : Les avantages que offre ce type d’ouvrage sont liés pratiquement à la
préfabrication :

Ø Tout d’abord, le béton coulé en atelier ou sur le chantier à poste fixe est en général de
meilleure qualité que celui qui est mis en place sur échafaudage, les conditions de
contrôle sont beaucoup plus faciles. Dans le cas exceptionnel où la valeur souhaitée de
la résistance de béton à 28 jours n’est pas atteinte, il est facile de rejeter l’élément
préfabriqué, alors qu’une structure coulée en place exigerait une démolition ou
renforcement coûteux.
Ø En seconde lieu, les coffrages peuvent être utilisés un grand nombre de fois, et sont
donc mieux amortis, l’on également disposer d’un équipement fixe de vibration,
Ø De plus, la préfabrication permet d’éviter l’encombrement des échafaudages, gênant
souvent le fonctionnement du chantier, et de raccourcir notablement le délai de
réalisation de l’ouvrage
Ø Il sont souvent très économiques, pour des portées allant jusqu’à une 30 m en
précontrainte par pré-tension,et pour des portées comprises entre 30et 50 m en
précontrainte par poste tension
Ø Une durabilité certaine, confirmée par les statistiques de cas pathologiques enregistrés
sur les ponts. Les désordres sont très rares dans les ouvrages de ce type, d’après ce qui
constaté, ils étaient le plus souvent dus à des défauts d’exécution plutôt qu’à une
mauvaise conception.
Ø Le fonctionnement isostatique de ce type de structure, la rend insensible aux
tassements différentiels des appuis et aux effets du gradient thermique.

Inconvénients :

Ø Le principal inconvénient des suites de travées indépendantes provient de la présence


d’un joint de chaussée au dessus de chaque appui (inconfort, risques de dégradations,
pénétration d’eau, etc...).
Ø Surcoût de transport des poutres préfabriquées si le chantier est loin du site de
fabrication.
Ø La hauteur des poutres et leurs poids qui augmentent au fur et à mesure que leur portée
augmente.
Ø La pille intermédiaire se trouve dans le lit d’oued.

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Chapitre 1 la conception

2er variante : Ponts bipoutre mixtes Acier-Béton :

Figure 1.3.1.2 Section transversale

Un tablier mixte est constitué par l’association d’un squelette métallique et d’une
dalle en béton armé par l’intermédiaire de connecteur empêchant le glissement et le
soulèvement de la dalle par rapport au squelette.
La gamme usuelle des portées de ce mode de construction se situe
entre 30 et 110 m pour des travées continues, et de 25 à 90 m pour les travées
indépendantes.

Le tablier mixte présente des avantages et des inconvénients.


Comme des avantages on cite :

• La possibilité de franchir des portées assez importante.


• La légèreté, donc la diminution du nombre des pieux.

Les inconvénients:

Ø Le problème majeur des ponts mixtes est la maintenance contre la corrosion et


le phénomène de fatigue dans les assemblages.
Ø La résistance et la stabilité de la structure en place doivent être vérifiée à tous
les stades importants du montage, ainsi qu’un contrôle strict sur le chantier.
Ø Demande des mains d’oeuvre qualifiées (surtout les soudeurs).
Ø Le risque de voilement.
Ø L’exigence de la surveillance avec des visites périodiques.
Ø Le coût est plus élevé.
Ø Manque de documentation.

-7-
Chapitre 1 la conception

3emeVariante:Pont construit par encorbellement (préfabriquée en voussoirs)


préfabriqués :

L’emploie très fréquent de la méthode de construction en encorbellement témoigne


des nombreux avantages de ce mode d’exécution. Dans les cas les plus courants, elle
consiste à construire un tablier de pont par tronçons à partir des piles ; après
l’exécution d’un tronçon (ou voussoir), les câbles de précontrainte achèvent en son
extrémité sont mis en tension. Le tronçon devient alors autoporteur et permet de mettre
en œuvre les moyens nécessaire à la confection des tronçons suivants
Il a pratiquement le monopole pour les portées allant de 50 à 200m.

Figure 1.3.1.3 Section transversale.

Ce procédé est donc particulièrement adapté aux conditions locales suivantes :

Ø Ouvrages comportant des piles très hautes (construction est devenue


économique grâce aux coffrages glissants) et franchissant des vallées larges et
profondes (cintre onéreux).
Ø Rivières à crues violentes et soudaines (cintre dangereux).
Ø Nécessité de dégager sur la voie franchie un gabarit de circulation ou de
navigation pendant la construction (cintre gênant).

La technique de l’encorbellement présente également d’autres avantages :

Ø Le principal avantage de la construction par encorbellement est la suppression


des cintres et échafaudages, libérant ainsi l’espace situé au dessous de
l’ouvrage.
Ø Réduction et meilleure utilisation des coffrages, limités à la longueur d’un
voussoir.
Ø Augmentation du rendement de la main d’œuvre, dû à la mécanisation des
tâches à l’intérieur d’un cycle répétitif.
Ø Souplesse d’exécution liée à la possibilité d’accélérer la construction en
multipliant le nombre des bases de départ.
Ø Rapidité de construction dans le cas des ouvrages à voussoirs préfabriqués dont
la vitesse d’avancement atteint une dizaine de mètres de tablier par jour (le
délai d’exécution).

-8-
Chapitre 1 la conception

1.3.2-Les appuis :

Ø La culée :

Les culées sont particulièrement sensibles à une mauvaise conception : en cas de


comportement défectueux, les remèdes sont rares et coûteux. C’est pourquoi, on
s’oriente toujours vers un dimensionnement raisonnable surabondant et des formes
aussi simples que possible.
Nous ne nous intéressons qu’aux ouvrages décomposables. Sont donc exclues des
constructions comme les massifs d’appui des arcs ou des béquilles de pont à béquilles
Une culée bien conçue doit satisfaire à toutes les exigences de la fonction culée,
fonction qui comprend une fonction mécanique et une fonction technique.

Les caractéristiques de la fonction mécanique sont :


-une bonne transmission au sol de fondation ;
-la limitation des déplacements horizontaux en tête, de façon à ne pas gêner le
fonctionnement des appareils d’appui ;
-la limitation des déplacements verticaux (tassements).

La fonction technique d’une culée se caractérise par le fait que :


-l’on accède souvent par elle à l’intérieur de l’ouvrage ;
-l’on peut être amené à lui associer une chambre à l’intérieur de laquelle on peut
entreposer divers matériels.

En dehors des culées contrepoids, réservées à des ouvrages de conception très


particulière, les culées en terre armée sont d’un emploi rare. Dés le stade des premières
études, le projeteur doit chercher à s’orienter vers des culées enterrées, qui sont plus
économiques, les plus faciles à exécuter et les plus sures. Par ailleurs Il pourra
envisager des culées remblayées à condition que leur hauteur totale ne dépasse pas 10
m pour ne pas aboutir à des dimensionnements monstrueux, et que le sol de fondation
soit de très bonne qualité. On a opté pour des culées remblayées parce qu’ils sont plus
robustes.
En ce qui concerne les murs latéraux, le choix se situe entre des murs en aile et des
murs en retour. Les murs en aile, du fait qu’ils ne peuvent offrir un effet stabilisateur à
la culée comme les murs en retour. Ces derniers sont donc, dans la majorité des cas,
préférable.

Ø La pile :

La conception des piles, plus encore que celle des culées, et lié du type et du mode
de construction du tablier, du type et du mode d’exécution des fondations, et de
certaines contraintes naturelles ou fonctionnelles liées au site. Par ailleurs, les piles
peuvent jouer un rôle plus ou moins important dans le fonctionnement mécanique du
tablier selon que ce dernier est simplement appuyé sur elles, ou bien partiellement ou
totalement encastré. Il en résulte que leur implantation ne peut résulter que d’une étude
globale de la structure assurant le franchissement.

-9-
Chapitre 1 la conception

Nous nous attachons à décrire les principaux types de piles des ouvrages les plus
fréquemment rencontrés ; sont donc exclut les piles et pylône des pont suspendus ou à
haubans.

On peut classer les piles des ouvrages courants en deux familles : les piles de type
voile et les piles de types poteau.

Vu les caractéristiques naturelles de la voie franchie le choix de type de pile subit le


critère de la forme qui peut diminuer les risques d’affouillement4. On sait que l’importance
d’affouillement dépend de nombreux paramètres, dont les principaux sont la vitesse de l’eau,
la nature du sol, la forme des piles et leur direction par rapport au courant

En plus, pour éviter le risque de torsion on a tendance à envisager une pile palée, Cette
solution permet de gagner du poids et de matière et de poser les poutres sur le chevêtre qui
transmet les efforts au sol par les fûts puis la semelle.

Ø Implantation de piles :
Il est claire que le choix d’une implantation des appuis, d’une façon générale, exige que le
projeteur soit expérimenté et qu’il connaisse bien les domaines d’emploie des différents types
de structures.
De nombreux paramètres influent sur fixation des points appuis. On cite Particulièrement
les paramètres suivants:

• La topographie du site.
• La géologie/géomorphologie/géotechnique.
• Les réseaux, l’urbanisation, les services divers.
• L’analyse technico-économique.
• L’évolution à terme des caractéristiques des voies franchies.
Il convient d’insister sur le fait qu’un projet ne début pas par l’étude de détail du tablier.
Dans la plupart des cas, on commence par implanter les appuis extrêmes, c'est-à-dire les
culées. Une fois ces culées implantées, on connaît la longueur totale de la brèche à franchir
et on peut élaborer une première esquisse de solution.

1er variante : Pont à poutres indépendantes en béton précontraint par post-tension

L’implantation des piles en élévation

Figure 1.3.2.1 4 travées identiques de 30 m

4
L’affouillement : ce terme désigne les entonnoirs qui se creusent dans le sol, à la base des piles sous l’effet du
mouvement tourbillonnaire de l’eau.

- 10 -
Chapitre 1 la conception

2er variante : Ponts mixtes Acier-Béton :

L’implantation des piles

Figure 1.3.2.2 3 travées identiques de 40 m

3emeVariante:Pont construit par encorbellement (préfabriquée en voussoirs)


préfabriqués :

Figure 1.3.2.3 Deux travées de 60 m

Ø Schéma statique

Généralement, les conditions d’appui sont dictées par les effets des dilatations
thermiques du tablier. Néanmoins, en zone sismique, les appuis peuvent être fortement
sollicités et il se pose alors la question de savoir si les schémas d’appui classiques sont
toujours adéquats.

Dans un pont : il existe toujours , au moins, un appui fixe qui n’autorise que
des rotations et qui est destiné à transmettre les efforts horizontaux ,tous les autres appuis
peuvent être mobiles et permettent les déplacements horizontaux ( on prévoit des joints
aux extrémités du tablier).

1.3.3- Les fondations :

Les fondations, sont celles qui permettent de transmettre les charges qu’elles supportent
au sol. Lorsque la capacité du sol de surface est trop faible, les tassements prévus sont
préjudiciables à la construction, on fait appel alors à des fondations profondes (des pieux
forées).Dont le diamètre est fixé à Ø =1,2m

Ø L’entraxe des pieux :


Un espacement trop grand entre pieux à une forte incidence sur le volume de la
semelle de répartition. Et par conséquent sur son coût, En revanche, un espacement trop faible
présente des inconvénients majeurs à l’exécution (remontée ou rupture de pieux voisins
au battage), c’est pourquoi, il est communément admis que l’entraxe égale à 3Ø constitue
une bonne de départ pour le dimensionnement d’une fondation

Ø Nombre des pieux :


Le nombre de pieux est fixé à 6 d’après le rapport de sol.

- 11 -
Chapitre 1 la conception

1.4- ANALYSE MULTICRITERE POUR LE CHOIX DU TABLIER :

Justification du choix de la variante :


L’analyse comparative des trois variantes supposées se résume en quatre aspects majeurs :

Types Pont à poutres Pont construit par Pont à tablier


Critères précontraintes. encorbellement successif. mixte.
Economie. + - -
Entretient. + + -
Esthétique. - + -
Exécution. + - +
+ : Favorable.
- : peu favorable.

Commentaires :
Pont en béton précontraint construit par encorbellement successif : Les deux points
défavorables pour cette variante sont l’économie et l’exécution. Pour l’économie, le projet à
réaliser exige une unité de préfabrication in situ. D’autre part l’exécution sollicite de disposer
du personnel qualifié et du matériel adéquat. Ainsi cette méthode devient intéressante pour
des brèches profondes.

Pont à tablier mixte :


L’économie et l’entretient sont les deux points sensibles de cette variante. Pour
l’économie, l’utilisation des poutres métalliques pressente un aspect financier défavorable
comparativement aux poutres précontraintes ainsi leurs transport. En outre, la nature de la
voie franchie qui est un oued présente un milieu favorable pour la corrosion de l’acier, alors
ça nécessite un entretient périodique qui n’est pas facile en tel site.

Pont à poutres précontraintes :


On constate que ce type de pont présente un aspect esthétique peu favorable, ce qui est
négligeable en ras compagne. D’une part,
D’autre part, les ponts à poutres préfabriquées en béton précontraint peuvent, à prix égal, être
préférés à d’autres types d’ouvrages hyperstatiques, puisqu’ils présentent un moindre risque
technique.

1.5- CONCLUSION :

En fait il n’y a aucune variante qui répond à toutes les sujétions mais on a tendance à opter
pour Le pont à poutres en béton précontraint par post-tension à travées indépendantes qui
nous semble celui qui peut satisfaire le mieux les conditions imposées et qui fera l’objet de
notre étude.

- 12 -
Chapitre 2 le prédimensionnement

Tout prédimensionnement des éléments constituant l’ouvrage se fait à l’aide du


document (S.E.T.R.A)

2.1- PREDIMENSIONNEMENT DU TABLIER1 :

Les éléments constituant le tablier sont :


• Les poutres
• La dalle
• La superstructure

Pré dimensionnement de la poutre :


Une poutre est un milieu continu tridimensionnel dont deux dimensions sont petites
par rapport à la troisième; ou d’une autre façon, la poutre est une Pièce de forme allongée en
bois, en métal, en béton armé, en béton précontraint servant de supporter un plancher
(dalle de pont) avec les charges d’exploitations.

La hauteur de la poutre :
La hauteur des poutres est un paramètre très important; car si la hauteur des poutres
préfabriquée est trop grande, risque de présenter une trop grande prise au vent; dans le cas
contraire où la réduction de la hauteur conduit rapidement à une augmentation
considérable des quantités d’acier de précontrainte, et même des sections de béton.
C’est pourquoi, on considère généralement que l’élancement optimal L/h, égal au
rapport de la portée d’une travée à la hauteur des poutres, se situe entre 15 et 20

Elancement de la poutre : L/20≤ ht < L/15 .On fixe : ht=1.5 m

La largeur de la table de compression : 0.5 h t ≤ b ≤ 0.7 h t .On prend : b= 1.03 m

Epaisseur de la table de compression : 10 ≤ e ≤ 15 cm .On fixe : e= 11 cm

Largeur de talon : 40 ≤ Lt ≤ 60 cm .On fixe : Lt = 47 cm.

Epaisseur du talon et : On fixe et = 15 cm

Epaisseur de l’âme :-à l’about (b0) b0= 47 cm


-à mi-travée: b0 = 21 cm
-à l’intermédiaire : b0= 35 cm

Goussets :
- Gousset du talon :- à mi-travée : α3 = 57° e3= 20cm
-à l’intermédiaire : e3= 9cm
- Gousset de la table de compression : -à mi-travée: α 1 = 11° e1= 6cm, α2 = 45° e2= 10 cm
-à l’intermédiaire: α1 = 11° e1= 6cm, α2 = 45° e2= 3 cm
1
On a exclut d’utiliser les dallettes du tablier, car les poutres sont très rapprochées (la porté libre entre les
poutres ne dépasse pas 1 mètre)
Ainsi que les entretoises, car il est constaté lors du séisme de 2003 une fracture au niveau des entretoises qui
sont difficiles à confortées par contre un déplacement seulement du tablier non entretoisé qui peut être
actuellement empêché par des plots parasismiques

- 13 -
Chapitre 2 le prédimensionnement

• Définition de la dalle : (l’hourdis)


L’hourdis est une dalle en béton armé ou en béton précontraint, qui sert de couverture
pour le pont, en effet, elle est destinée à recevoir la couche de roulement (revêtement,
chape d’étanchéité) et les surcharges (civil et militaires, exceptionnelles) d’un pont, et à
transmettre ces derniers aux poutres.
Pour un tablier à hourdis général, la dalle est habituellement coulée sur des coffrages
perdus, ces coffrages se présentent sous la forme de dallettes en mortier de fibres ou en béton
armé.

Hourdis (la dalle) h0: 20 ≤ h0 ≤30 .On fixe : h0 = 25 cm

• L’espacement entre axe des poutres :


L’espacement des poutres en section transversale résulte d’une optimisation entre les
poutres plutôt légères et rapprochées; nécessitant de nombreuses manutentions, et des
poutres plus lourdes mais plus espacées. Alors il y a une forte relation entre le nombre des
poutres et leur espacement

λ : est l’entraxe des poutres


1,5 ≤ λ ≤ 2,5m
Donc on prend: λ=1,5m
La : est l’entraxe entre les poutres des rives égale à 6
Nombre de poutres : il est déterminée par le rapport entre la largeur La et l’espacement λ
N = (La / λ) +1

Donc : N = 5 poutre

• Les trottoirs :
Le rôle des trottoirs est de protéger les piétons en les isolant, en générale par simple
surélévation, de la circulation automobile; le site du pont et son importance impose, un
simple passage de service, dont la largeur ne dépasse pas 1,25m qui longe les bords du tablier
encadré par une glissière de sécurité et un garde-corps.
Donc : LT = 1 m

• Les corniches :
Les corniches ont essentiellement un rôle esthétique; situées à la partie haute
des tabliers, elles sont toujours bien éclairées et dessinent donc la ligne de l’ouvrage; en plus
de ce rôle esthétique intrinsèque, la corniche doit également servir de larmier afin d’éviter le
ruissellement de l’eau de pluie sur les parements de la structure porteuse; en Algérie on utilise
souvent les corniches en béton arme préfabriqué.

• Les glissières de sécurité :


Le rôle des glissières est de sécuriser les piétons sur les trottoirs en les protégeant des
véhicules qui roulent sur les voies du pont; généralement c’est les glissières souples qui
sont employés dont leurs dimensions sont normalisées.

- 14 -
Chapitre 2 le prédimensionnement

1- Caractéristiques de la poutre :

Z : position du c.d.g. de la section (i) par rapport à l’axe ∆ situé à la base de la poutre
(∆) : l’axe pris au niveau de la fibre inférieur extrême.
I/∆ : Moment d’inertie par rapport à ∆ telle que I/∆ (nette) = I/∆ (brute) – 10% I/∆ (brute)
IG : moment d’inertie de la poutre par rapport à son centre de gravite

I0 : Moment d’inertie par rapport au centre de gravité


Pour une section triangulaire : I0=
bh3/36. Pour une section rectangulaire :
I0= bh3/12.
B : c’est la section (i) de la poutre telle que : (B nette) = B (brute) - 5%B (brute)
µΔ: Moment statique telle que µΔ (nette) = µΔ (brute) -5% µΔ (brute)
V = µΔ /B : distance du centre de gravité à la fibre inférieure
V’ = µΔ /B : distance du centre de gravité à fibre supérieure
i : rayon de giration
i2= IG/B
ρ: coefficient de rendement géométrique ρ = i2/ν. ν'

- 15 -
Chapitre 2 le prédimensionnement

150
103

25
4
11 1
2
6

28

150
133 3

47

Figure 2.1.1 SECTION D’ABOUT DE LA POUTRE

- 16 -
Chapitre 2 le prédimensionnement

Désignation dimension B (cm2) Z (cm) µΔ=B x z I0(cm4) IΔ =I0+BxZ2


bxh
1 (28x11) x2 616 144,5 89012 6211.33 12868445.33
2 28x (6/2)x2 168 137 23016 336 3153528
3 47x150 7050 75 528750 13218750 52875000
Poutre préfabriquée 7834 ––––– 640778 ––––––– 68896973.33
B brute 7834
B nette 7442.3
µΔ brute 640778
µΔ nette 608739.1
IΔ brute 68896973.33
IΔ nette 62007275.997
4 25x150 3750 162.5 609375 195312.5 99218750
Section complète 11584 –––– 1250153 ––––––– 168115723.33
B brute 11584
B nette 11004.8
µΔ brute 1250153
µΔ nette 1187645.35
IΔ brute 168115723.33
IΔ nette 151304150.997

Tableau (2.1.1)

Unités Poutre préfabriquée Section complète


Section : B cm2 7442.3 11004.8
Cdg = µΔ /B=v cm 81.79 107.92
V’ =h-V cm 68.21 67.08
IG =IΔ –Bv2 cm4 12221235,40 23134256,310
IG /v cm3 149422.12 214364.866
IG /v’ cm3 179170.73 344875.616
ρ=i2/(vv’)=( IG /B)/(vv’) ––––– 2,94 x 10-1 2,90 x 10-1

Tableau (2.1.2) donnant les caractéristiques géométriques de la section d’about

- 17 -
Chapitre 2 le prédimensionnement

150

103

8 25
1
11
2
6 4
3
3

3 31

150
106 5

9
6
15 7

6 35 6
47

47
Figure 2.1.2 SECTION INTERMEDIAIRE DE LA POUTRE

- 18 -
Chapitre 2 le prédimensionnement

Désignation dimension B (cm2) Z (cm) µΔ=B x z I0(cm4) IΔ =I0+BxZ2


bxh
1 (34x11) x2 748 144,5 108086 7542,33 15625969,33
2 (6/2) x31x2 186 137 25482 372 3491406
3 (3/2) x3x2 9 132 1188 4,5 156820,5
4 (6x3) x2 36 136 4896 108 665964
5 35x150 5250 75 393750 9843750 39375000
6 (9/2) x6x2 54 18 972 243 17739
7 (15x6) x2 180 7,5 1350 3375 13500
Poutre préfabriquée 6463 ––––– 535724 –––––––– 59346398,83
B brute 6463
B nette 6139.85
µΔ brute 535724
µΔ nette 508937.8
IΔ brute 59346398,83
IΔ nette 53411758.95
8 25x150 3750 162.5 609375 195312.5 99218750
Section complète 10213 –––– 1145099 ––––––– 158565148.83
B brute 10213
B nette 9702.35
µΔ brute 1145099
µΔ nette 1087844.05
IΔ brute 158565148.83
IΔ nette 142708633.95

Tableau (2.1.3)

Unités Poutre préfabriquée Section complète


Section : B cm2 6139.85 9702.35
Cdg = µΔ /B=v cm 82.89 112.12
V’ =h-V cm 67.11 62.88
IG =IΔ –Bv2 cm4 11226371.67 20741416.67
IG /v cm3 135436.1 184993.01
IG /v’ cm3 167283.14 329857.14
ρ=i2/(vv’)=( IG /B)/(vv’) ––––– 3.29x10-1 3.03x10-1

Tableau (2.1.4) donnant les caractéristiques géométriques de la section intermédiaire

- 19 -
150

103

8 25
11 1
6 2
4
10 3

10 31

150
88 5

20
6
15 7

13 21 13
47

47
Figure 2.1.3 SECTION MEDIANE DE LA POUTRE

-19-
Désignation dimension B (cm2) Z (cm) µΔ=B x z I0(cm4) IΔ =I0+BxZ2
bxh
1 (41 x 11) x2 902 144.5 130339 9095.17 18843080.67
2 (31/2) x6x2 186 137 25482 372 3491406
3 (10/2) x10x2 100 129.67 12967 555.56 1681986.45
4 (6x10) x2 120 136 16320 360 2219880
5 21x150 3150 75 236250 5906250 23625000
6 (13/2) x20x2 260 21.67 5634.2 5777.78 127870.894
7 (13x15) x2 390 7.5 2925 7312.5 29250
Poutre préfabriquée 5108 –––– 429917.2 –––––– 50018474.01

B brute 5108
B nette 4852.6
µΔ brute 429917.2
µΔ nette 408421.34
IΔ brute 50018474.01
IΔ nette 45016626.61
8 25x150 3750 162.5 609375 195312. 99218750
5
Section complète 8858 –––– 1039292.2 ––––––– 149237224.01
B brute 8858
B nette 8415.1
µΔ brute 1039292.2
µΔ nette 987327.59
IΔ brute 149237224.01
IΔ nette 134313501.61

Tableau (2.1.5)

Unités Poutre préfabriquée Section complète


2
Section : B cm 4852.6 8415.1
Cdg = µΔ /B=v cm 84.17 117.33
V’ =h-V cm 65.83 57.67
2 4
IG =IΔ –Bv cm 10637950.51 18468466.67
3
IG /v cm 126382.92 157406.18
3
IG /v’ cm 161597.3 320243.92
ρ=i2/(vv’)=( IG /B)/(vv’)
-1
––––– 3.96x10 3.24x10-1

Tableau (2.1.6) donnant les caractéristiques géométriques de la section médiane

-20-
2.2- PREDIMENSIONNEMENT DE LA CULEE :

La hauteur de la culée est évaluée par la formule suivante:


H culée = côte projet – côte fondation.
L’ensemble des cotes définissants la position des culées est mentionné dans le tableau
suivant :

Désignation Culée1 Culée2


Côte projet (m) 105.05 105.05
Côte TN (m) 100.55 102.01
Côte de la fondation (m) 100.1 101.3
Hauteur de la culée (m) 4.96 4.25

Tableau (2.2.7) relatif à l’implantation des culées

La culée est un élément fondamental de la structure de l’ouvrage, le rôle d’une culée est
d’assurer la liaison entre le tablier du pont et le milieu environnant ; une culée assure donc à
la fois les fonctions d’appui du tablier et de mur de soutènement. En tant qu’appui de tablier
une culée est soumise aux mêmes efforts que les piles. En tant que mur de soutènement, elle
subit la poussée des terres et des surcharges de remblais.

La culée comporte les éléments constitutifs suivants :


- Un mur frontal sur lequel s’appuie le tablier.
- Deux murs en retours qui ont pour rôle d’assurer le soutènement des terres de remblai.
- Un mur de garde grève destiné à protéger l’about du tablier en retenant les terres et
assurer la fixation du joint de chaussée.
- Corbeau arrière sur lequel s’appui la dalle de transition qui limite les déformations de la
chaussée dues au tassement du remblai.
- Dalle de transition.

Mur garde grève :


-La hauteur du mur garde grève est :
h = hauteur de la poutre+ la dalle+ hauteur de l’appareil d’appui + dé d’appui
h = 1.5 +0.25+0.20 = 1.95 m

-Epaisseur du mur (E): Il est fixé à 0.30 m

Dalle de transition :
La dalle de transition présente la même dimension transversale que le mur garde
grève.
Sa longueur est dimensionnée selon l’inégalité suivante : 3≤ L<5
On prend : L = 3.5 m
Généralement elle a une épaisseur e = 30 cm.

Mur frontal :
Hauteur de mur frontale : hculée1 = 3 m,
L’épaisseur courante varie de 0.80m à 1.20m. On prend l’épaisseur e mf = 1.20 m.

-21-
Sommier d’appui :
Le sommier d’appui est un élément sur lequel repose l’about du tablier, il est intégré
au mur frontal .Sa surface doit être aménagée de façon à permettre l’implantation des
appareils d’appui et la mise en place des vérins pour changer ces derniers.
La longueur du sommier L = largeur du pont = 8 m.
L’épaisseur du sommier c’est l’épaisseur du mur de front es = 1,20 m
Les dés et les appareils d’appui ne doivent pas être implantés trop prés du bord extérieur du
sommier, on laisse au moins 20cm.
Le débord entre l’about du tablier et le centre d’appareil d’appui
Il est couramment de 50 à 60 cm, donc on prend 50 cm.

Murs en retours :
Epaisseur du mur en retour : e mr = 40 cm.
Longueur L = 4.5 m

Les dimensions de la culée1 sont représentes dans les schémas suivants :

1,2 0.30 4.5


Mur Garde grève

1,0
Dalle de transition
0,3
1.96

0.3
Mur en
retour 3,96

Mur 0,55
Frontal
3

0,60

2.2 1,2 2.0 0.6

Semelle
1,8

6
Figure 2.2.1 La culée

-22-
2.3- PREDIMENSIONNEMENT DE LA PILE :

Les hauteur H des piles sont définies par :


H pile = côte projet – côte fondation– (h appareil + dé appui + h tablier).
h appareil + dé appui = 0,25m.
h tablier = 1,80m.

Désignation 1 2 3
Côte projet (m) 105.13 105.13 105.13
Côte TN (m) 98.99 97.88 99.42
Côte de la fondation (m) 97.49 95.30 96.92
Hauteur de la pile (m) 4.1 6.3 4.7

Tableau (2.3.8) relatif à l’implantation des piles

Chevêtre :
C’est l'élément sur lequel reposent les poutres, le chevêtre est défini par les dimensions
suivantes :
-Longueur : L = 2 x 3 x 1 + 1+2 x 0.25 ⇒ L =7.50 m ⇒ La longueur en bais L = 7.89m
-Largeur : La = 2.1 m
Epaisseur E : E = 1.5 m

Fûts :
Ils ont pour objectif de transmettre les efforts à la semelle, Ils Sont de formes
cylindriques de diamètre D fixée à 1 m

Chevêtre
7.89x2.1x1.5

3m
Fût Ø1000
H=6.3 m.

Semelle
6x9.6x1.8
3.6 m Pieu Ø1200

Figure 2.3.1 La pile

- 23 -
2.4- PREDIMENSIONNEMENT DE LA SEMELLE DE LIAISON :

Quel que soit le système de pieux choisi, ces derniers seront toujours liaisonnés en tête
par une semelle, dont le rôle est multiple, à la fois mécanique et fonctionnel.
La semelle solidarise l’ensemble des pieux, et permet de repartir uniformément les efforts
provenant du tablier.

La longueur de la semelle :
La longueur de la semelle dépend de l’arrangement géométrique du système de
pieux.
Donc Ls = (2 x 3 Ф) +2 Ф = 8 Ф =8 x 1.2 = 9.6 m.

L’épaisseur de la semelle :
L’épaisseur de la semelle est généralement égale à 1.5 Ф
hs = 1.5 Ф = 1.8 m.

Largeur de la semelle :
Elle dépend de l’arrangement géométrique du système de pieux, caractérisée par
le nombre de files et la distance entre axes des files, qui dépend elle-même du diamètre des
pieux, on prévoit généralement deux files de pieux.
La largeur de la semelle sera : B ≥ (3n-1) Ф
Avec n : le nombre de files. B = (3x2 - 1).1.2 = 6m.
Donc la largeur de la semelle est B = 6m

Ls

hs=1.8m

Figure 2.4.1 Vue en plan


De la semelle 3Ф=3.6m

B =6m

Figure 2.4.2 Coupe transversal De la fondation

2.5- PLOT PARASISMIQUE:

Ø Epaisseur : 0.50 m.
Ø Largeur : 0.50 m.
Ø Longueur : 0.60 m.

- 24 -
Chapitre 3 Etude du tablier

3.1- ETUDE DE TABLIER :

3.1.1- caractéristique mécaniques des matériaux:

I -Béton :

Dans les cas courants, pour l’établissement des projets, le béton est défini par une valeur
de sa résistance à la compression à 28 jours, appelée valeur caractéristique requise, notée fc28.
Cette valeur est choisie a priori compte tenu du dosage et de la qualité du ciment et des règles
de contrôle qui permettront ultérieurement de vérifier sur le chantier qu’elle a bien été
atteinte.
Le béton est dosé à 400 kg/m3 de ciment CPA 325, avec un contrôle strict.
Densité : la masse volumique du béton armé γ =2,5 t/m3

Résistance caractéristique à la compression :


Pour un béton âgé de « j» jours, on a :

35 MPa si j ≥ 28 j.
fc28 = 27

fcj=0.685 log (j+1) fc28 si j ≤ 28 j.

Avec fc28 =35MPa pour le béton du tablier.


= 27MPa pour le béton d’appuis.

La résistance caractéristique à la traction :


La résistance à la traction est liée à la résistance à la compression :
ftj = 0,6+0,06fcj = 0,6+ 0,06(35) =2,7 MPa (pour le tablier)
ftj = 0,6+0,06fcj = 0,6+0,06 (27) = 2,2 MPa (pour les appuis)

Contrainte de calcul pour l’E.L.U.R:


fbu = 0,85 fcj / θ. γb

θ = 1 pour t ≥ 24 heures
0.9 pour 1 ≤ t < 24 heures
0.85 pour t < 1

On prend θ =1parce que la durée d’application de la combinaison d’actions est supérieure à


24 heures

1,5 en situations durables ou transitoires.


γb =
1,15 en situations accidentelles.

19,83
15,3 MPa
D’où : fbu =
25,86
19,95 MPa.

- 25 -
Chapitre 3 Etude du tablier

Contraintes admissibles :

σ cs=0.6fc28
σti=-ft28 sous combinaison rare

σ ci=0.5 fc28 sous combinaison permanente


σts=-1.5 ft28

Coefficient de poisson :
Le coefficient de poisson ν représente la variation relative de dimension transversale
d’une pièce soumise à une variation relative de dimension longitudinale.
Le coefficient ν du béton pour un chargement instantané est de l’ordre de 0,3 mais il
diminue avec le temps pour se rapprocher de la valeur 0,2. Quand au cas d’un béton fissuré, ν
devient nul. On retiendra pour les calculs de béton précontraint la valeur
ν =0,2 pour un béton non fissuré (ELS) et ν =0 pour un béton fissuré (ELU).

Module de déformation longitudinale du béton E :


-Module de déformation instantanée (courte durée <24 heures) : Eij =11000 3√ fcj (MPa).
-Module de déformation différée (longue durée) : Eij =3700 3√ fcj (MPa).

- 26 -
Chapitre 3 Etude du tablier

II -Acier :

Aciers passifs :
On utilise pour les aciers passifs des barres à haute adhérence de classe FeE40
On a :
σs = Fe / γs avec γs : coefficient de pondération pris égale à 1,15.
D’où :
σs = 400/1,15 =347,8 (MPa).

Aciers de précontrainte « actifs » :


Les aciers utilisés pour la précontrainte sont des aciers à très haute résistance qu’on
appelle aciers durs et qui ont la plus forte teneur en carbone. Concernant notre ouvrage, on
utilise des câbles 12T15
Caractéristiques des câbles : Selon FREYSSINET
Unité de précontrainte : 12 torons.
Poids de 1T15 =1,12 (kg/m).
Section de 12T15 =1668 (mm2).
Force de rupture nominale =252,1 (kN).
Force maximale sous ancrage =241,3 (kN).
Caractères garantis :
fpeg = 1583 (MPa)
fprg= 1770 (MPa)
fpeg : limite élastique garantie, à un allongement résiduel de 0,1%.
fprg : limite de rupture garantie.
La contrainte de mise en tension (tension à l’origine) σP0 doit être :
σP0 < min (0,8fprg, 0,9fpeg).
< min (1416, 1424,7).
Gaines : Φint : 80 mm.
Φext : 88 mm.

Frottements :- Coefficient de frottement par unité de longueur: φ= 0.002 m-1.


- Coefficient de frottement par unité de déviation angulaire : f= 0.18 rad.

- 27 -
Chapitre 3 Etude du tablier

3.1.2 –Logiciels de calcul utilisés :

Ø Robot Millenium

Le système Robot Millenium (nommé Robot dans le fichier d’aide entier) est un
progiciel destiné à modéliser, analyser et dimensionner les différents types de structures.
Robot permet de créer les structures, les calculer, vérifier les résultats obtenus, dimensionner
les éléments spécifiques de la structure ; la dernière étape gérée par Robot est la création de la
documentation pour la structure calculée et dimensionnée.

Ø SAP 2000

Le SAP2000 est un logiciel de calcul et de conception des structures d’ingénierie


particulièrement adapté aux bâtiments et ouvrage de génie civil.. Il offre de nombreuses
possibilités d’analyse des effets statiques et dynamiques avec des compléments de conception
et de vérification des structures en béton armé, charpente métallique. Le post-processeur
graphique disponible facilite considérablement l’interprétation et l’exploitation des résultats
et la mise en forme des notes de calcul et des rapports explicatifs.

Ø SOCOTEC

SOCOTEC est un logiciel qui calcule les sections d’acier aux états limites ultimes et
vérifie les contraintes des aciers et du béton aux états limites de service

- 28 -
Chapitre 3 Etude du tablier

3.1.3- Calcul des charges :

3.1.3.1-Charges permanentes «CP»:

Le poids de la dalle qui revient à la poutre: 5 4 3 2 1


0,25 x 1.5 x1x 2,5 = 0.9375 t/ml/poutre.

Le poids de la poutre :
P1=0.74423x0.325x2.5=0.6047 t
P2= [(0.74423+0.6463)/2]x0.05x2.5=0.0869 t
P3=0.6463 x7.075x2.5=11.4314 t 7.73 m 0.07 7.075 0.05 0.325
P4= [(0.6463+0.5108)/2] x0.07 x 2.5=0.1012 t
P5=0.5108 x 7.73 x 2.5 =9.8712t Figure 3.1.3.1 Coffrage de la poutre

P=2 x (P1+P2+P3+P4+P5) =44.1908 t


P=44.28/30.5=1.4489 t/ml

CP = (Le poids de la dalle qui revient à la poutre + Le poids de la poutre)


= 0.9375 + 1.4489 = 2.3864 t/ml

3.1.3.2-Complément des charges permanentes «CCP» :


Poids (Revêtement + étanchéité)= (0.07+0.01) x 5 x 1x2.2 = 0.88 t/ml.

0.95 m

2 1 0.25 m

3 Figure 3.1.3.3 Coupe transversale du trottoir

Figure 3.1.3.2 Coupe transversale de la corniche

Le poids de la corniche :
-P1 = [(0,26+0.27)/2] x0.29 x 1 x 2,5 = 0,1921 t /ml.
-P2 = [(0,25x+ 0,20) / 2] x 0,15 x 1x 2,5 = 0,0844 t / ml.
-P3 = [(0,11+0,25)/2] x 0,53 x 1x 2,5 = 0,2385 t /ml.

Pc =P1+P2+P3= 0.515 t /ml.

Le poids du trottoir :
Pt=0.95 x 0.25 x 1 x 2.5 = 0.5938 t/ml

Le poids de la glissière de sécurité :


Pg=0.06 t/ml
Le poids du garde corps :
Pgs = 0.10 t/ml

- 29 -
Chapitre 3 Etude du tablier

Donc le complément des charges permanentes CCP aura la valeur de :

CCP = poids de revêtement + 2 x (corniche+poids de trottoir + Glissière de sécurité + Garde


corps). CCP = 0.88 + 2 x (0.515+0.5938 + 0.06 + 0.10) = 3.4176 t/ml.
CCP = 3.4176 t/ml.
Ps =CCP/5= 0,6835 t/ml/poutre

désignation Poids (t/ml/poutre)


Poutre seule 1.4489
Hourdis 0.9375
Superstructure 0.6835
Σ 3.0699

Tableau (3.1.1) tableau récapitulatif des charges permanentes


Le poids total du tablier
G=5P
= 15.3495t/ml x29.5 G =452.810t

- 30 -
Chapitre 3 Etude du tablier

3.4- Calcul des surcharges :

3.4.1-Caractéristiques du pont :

•Largeur chargeable : LC = Lr = 5 m
•Nombre des voies : 2Voies
•Classe du pont : LC = 5 m et 02Voies ⇒ Pont de 3 eme Classe.

3.4.2-Calcul des surcharges routières (fascicule 61 titres II):


On distingue :
•La surcharge de type A (L).
•Système B1 (BC, Br.)
•La surcharge militaire Mc 120.
•Les surcharges sur trottoirs.
•Les surcharges dus au vent et au séisme.

Surcharge A (L) :
A (L) = a1 x a2 x A (L) xV avec :
A (L) = 230 + 36000/ (12 + L) (kg/m2), L : portée du pont.

V0 = 2.75 m (pont de 3éme classe)


Coefficient a1 =0.8

V = 2.5 m : largeur d’une voie


Donc a2 = 2.75/2.5 = 1.1

A (L) = 230 + 36000/ (12 + L) (kg/m2), 29.50 m: portée de travée


A (L) = 1,0975 t/m2

Tableau donnant les valeurs de A (L) pour différentes voies chargées :

Nbr de voies chargées a1 a2 A (L) ×a1 ×a2 Largeur de voie A (L) t/ml
1 0.9 1.1 1.0865 2.5 2.7163
2 0.8 1.1 0.9658 5 4.829

Tableau (3.1.2)

1
Les sous systèmes Bt, ne s’appliquent qu’aux ponts de première et deuxième classe, ainsi que le convoi D240 car
l’ouvrage est situé dans un site inaccessible pour ce type de convoi

-31-
Chapitre 3 Etude du tablier

Système BC :
Un chemin type de système BC comporte trois essieux, et répond aux
caractéristiques suivantes :

Figure 3.1.4.1 Système BC

Le sens de circulation peut être dans un sens, ou dans l’autre à condition que les
deux camions circulent dans le même sens. En fonction de la classe du pont et de nombre de
files considérées, les valeurs des charges du système BC prises en compte son multiplié
par le coefficient bC.
Les charges du système BC sont frappées par un coefficient de majoration dynamique δ :
δ =1 + (0,4/ (1+ 0,2L)) + 0,6/ (1 +4 (G/S)) L : portée du pont =29.50 m
G : charge permanente = 452.810 t
s : surcharges max = (2x30x2) = 120 t. bC = 0.8 pour deux voies chargées.
S= s x bC = 120 x 0.8 =96t.
δ = 1 + (0,4/ (1 + 0,2 x29.5)) + 0,6/ (1 + 4(452.810/96)) = 1.088.

Tableau donnant les valeurs de Bc pour différentes voies chargées :

Désignation s bc δ Essieu avant (6t) Essieu arrière (12t)


1 file 60 1 1.088 6.528 13.056
2 files 120 0.8 1.088 10.445 20.890

Tableau (3.1.3)
Système Br:
La roue isolée, qui constitue le système Br porte une masse de 10 tonnes. Sa surface
d’impact sur la chaussée est un rectangle uniformément chargé dont le coté transversal mesure
0.60 m et le coté longitudinal 0.30 m.
Le rectangle d’impact de la roue Br, disposé normalement à l’axe longitudinal de la
chaussée peut être placé n’importe où sur la largeur roulable.

-32-
Chapitre 3 Etude du tablier

0.30 m

0.60 m

10 t 10 t

Figure 3.1.4.2 Système Br

Les charges du système Br sont frappées par un coefficient de majoration dynamique δ :


δ =1 + (0,4/ (1+ 0,2L)) + 0,6/ (1 +4 (G/S))
L : portée du pont =29.50 m
G : charge permanente = 452.810 t
S: surcharges égale à : 10 t.
δ = 1 + (0,4/ (1 + 0,2 x29.5)) + 0,6/ (1 + 4(452.810/10)) = 1.061
Donc la charge majorée : 10x1.061=10.61 t

Surcharges militaires MC120 :


Un convoi militaire qui se compose d’un groupe de deux essieux, assimilé à un rouleau,
sa surface d’impact sur la chaussée est un rectangle uniformément chargé et il ne développe ni
force de freinage ni force centrifuge. « Fascicule 61-II ».
Les majorations dynamiques sont applicables à ce modèle de charge qui est calculé par la
même formule que celle donnée pour le système Bc
Poids totale : 110t
Longueur d’une chenille : 6.10m
Largeur d’une chenille : 1.00m

L= 29.5 m ; G=452.810 t ; S =110t ;


δ =1 + (0,4/ (1+ 0,2L)) + 0,6/ (1 +4 (G/S))
δ = 1 + (0,4/ (1 + 0,2 x29.5)) + 0,6/ (1 + 4(452.810/110)) = 1.092

Le coefficient de majoration dynamique pour MC120 est de δ = 1,092.


Donc la charge majorée : 110x1.092=120.12t
qM C120 =120.12/6.1=19.692t/ml

Figure 3.6.4.3 Système Mc120

-33-
Chapitre 3 Etude du tablier

Surcharges sur trottoirs :


Nous appliquons sur les trottoirs une charge uniforme de 150 kg/m2 réservée
exclusivement à la circulation des piétons et des cycles de façon à produire l’effet maximal
envisagé.
Un trottoir chargé : Pt = 0.15x1= 0.15 t/ml
Les deux trottoirs chargés : Pt = 0.15x1x2= 0.30 t/ml

Vent :
Le vent souffle horizontalement dans une direction normale à l’axe longitudinal de la
chaussée, la répartition et de la grandeur des pressions exercées par celui-ci et les
forces qui en résultent dépendent de la forme et des dimensions de l’ouvrage.
En général; la valeur représentative de la pression dynamique de vent est égale à 2KN/m2
(selon le fascicule 61-titre II)

Température :
Le gradient thermique résulte d’un échauffement ou de refroidissement unilatéral de
courte durée de la structure porteuse.

La variation uniforme de température se réfère de la température moyenne du lieu, soit :


Pour la région de BOUIRA ∆T = ± 10°C.

Forces de freinage :
Pour la vérification de l’aptitude au service, la valeur de courte durée de la résultante
totale de force de freinage vaut 30t.
Les forces de freinages seront appliquées au niveau de la chaussée.

Le séisme :
Pour un séisme de probabilité d’occurrence donnée, le dommage conçu est
dimensionné d’après les dispositions suivantes, situé n’importe où, ne devrait pas dépasser
une limite établie.

En premier lieu, il s’agit d’assurer la protection des vies humaines et par conséquent de
garantir la sécurité structurale.

Le territoire national étant divisé en trois zones de sismicité croissante définies comme
suit :
Zone 1 : sismicité faible
Zone 2 : sismicité moyenne
Zone 3 : sismicité élevée

Notre ouvrage est classé en zone IIA.

-34-
Chapitre 3 Etude du tablier

3.1.5- Combinaisons de charges :

Les combinaisons sont obtenues en considérant une action prépondérante


accompagnée d’actions concomitantes.

Un coefficient de majoration est affecté à chaque action en fonction de sa nature


prépondérante ou concomitante.

Les coefficients des majorations sont mentionnés dans le tableau suivant :

Actions ELU ELS


Poids propre (G) 1.35 1
Surcharge A (L) 1.6 1.2
Système Bc, Br 1.6 1.2
MC120 1.35 1
Température (∆T) 0 0.5
Vent (W) 1.5 0
Surcharge de Trottoirs 1.6 1.2

Tableau (3.1.4)

Les combinaisons mentionnées ne sont pas à considérer simultanément, seul sont à


étudier celles qui apparaissent comme les plus agressives,les notations utilisées sont
définies comme suit :
G : les charges permanentes.
Qr : charges d’exploitations des ponts routes sans caractère particulier.
W : action du vent.
∆T : gradient thermique.

- 35 -
Chapitre 3 Etude du tablier

3.1.6-Calcul des efforts longitudinaux :

3.1.6.1-Calcul des éléments de réductions dus aux charges :


Le calcul des éléments de réduction consiste à déterminer le moment fléchissant et l’effort
tranchant sous l’effet des charges permanentes et les surcharges.

Poutre seule :
P=1.4489 t/ml
RA = RB.
²M0(x) = Rax-Px2/2.
RA x RB
T(x) = Ra-Px. L

Sections(x) M (t.m) T (t) R (t)


0.00L 0 21.4141 21.4141
0.25L 118.2099 10.7070
0.50L 157.6132 0

Tableau (3.1.5)

Dalle : PD=0,9375 t/ml

Sections(x) M (t.m) T (t) R (t)


0.00L 0 13.8281 13.8281
0.25L 76.47949 6.9141
0.50L 101.98242 0

Tableau (3.1.6)

Superstructure : Ps=0.6835 t/ml.

Sections(x) M (t.m) T (t) R (t)


0.00L 0 10.0816 10.0816
0.25L 55.75865 5.0408
0.50L 74.35198 0

Tableau (3.1.7)

Tableau récapitulatif des M, T, R :

Sections M (t.m) T (t) R (t)


0.00L 0 45.3238 45.3238
0.25L 250.67326 22,6619
0.50L 334.26302 0

Tableau (3.1.8)

-- 36 --
Chapitre 3 Etude du tablier

3.1.6.2-Calcul des éléments de réduction dus aux surcharges :

I.Utilisation des lignes d’influences :


Pour avoir le moment, on multiplie les ordonnées des lignes d’influence par la
force P dans le cas où cette force est concentrée, si elle est répartie uniformément c’est par
l’aire de cette ligne d’influence.

II.Moment fléchissant :

a)- Surcharge A (L):


a.1- Moment fléchissant sera nul aux extrémités.

a.2 -Moment fléchissant à x= 0,5L :


Y0 =ab/L = (14.75)2/29.5=7.375 m Y0 Ώ
Ώ= ∑Yi = 2((14.75x7.375)/2) = 108.78125m2
a=14.75m b=14.75m
Le moment sera maximal à mi-travée
Sa valeur vaut : Mmax= q x Ώ L=29.5

Désignation Surcharges (t/ml) Ώ (m2) M (t.m) M0 =M/5(t.m)


1 voie 2.7163 108.78125 295.4825 59.0965
2 voies 4.829 108.78125 525.3047 105.0609

Tableau (3.1.9) : Moments de A (L)

a.3 -Moment fléchissant à x= 0,25L :


Y0 =ab/L = (7.375)(22.125)/29.5=5.53125m
Ώ= ∑ Yi = (5.53125x29.5)/2=81.5859m2
Le moment sera égale à : M= q x Ώ

Désignation Surcharges (t/ml) Ώ (m2) M (t.m) M0 =M/5(t.m)


1 voie 2.7163 81.5859 221.6118 44.3224
2 voies 4.829 81.5859 393.9783 78.7957

Tableau (3.1.10): Moments de A (L)

b)-Système Bc :
Théorème de barrée :
Le moment fléchissant est maximal dans une poutre au passage d’un convoi, se produit
au droit d’un essieu. Tel que cet essieu soit symétrique à la résultante des forces engagées sur la
poutre par rapport au milieu.
1er cas : R se trouve à droite de l’axe médian ; le moment maximal est obtenu au droit de
l’essieu de 12 t qui est symétrique à R par rapport à l’axe de la poutre.

-- 37 --
Chapitre 3 Etude du tablier

Détermination de la position de la résultante R du convoi :

R
6 12 12 6 12 12

Xr

4.5 1.5 4.5 4.5 1.5


a a

Y1 Y2 Y0 Y3 Y4 Y5

X0 L-X0
Figure 3.1.6.1 Disposition du convoi Bc donnant le moment maximum

∑ (Pi x di) = Xr x ∑ Pi = Xr x R =>12x4.5+12x6+6x10. 5+12x15+2x16.5 =Xr x R


=> R x Xr =567 t.m
=> R=∑ Pi = 60 t => Xr = 9,45 m

2a = Xr – 6 = 3,45 m => a = 1,725 m


Y0= (x0 (L-x0))/L = (13.025 (29.5-13.025))/29.5 => Y0=7.274
Pour déterminer les autres ordonnées (Y1, Y2, Y3, Y4, Y5), On applique théorème de t’hales.

Y1 Y2 Y0 Y3 Y4 Y5
3.923 6.436 7.274 5.287 3.300 2.638

Tableau (3.1.11)

2ème cas : R se trouve à droite de l’axe médian ; le moment maximal est obtenu au droit de
l’essieu de 12 t qui est symétrique à R par rapport à l’axe de la poutre.
Détermination de la position de la résultante R du convoi :
R
6t 12t 12t 6t 12t 12t

Xr a a
4.5 1.5 4.5 4.5 1.5

Y1 Y2 Y3 Y0 Y4 Y5

X0 L-X0

Figure 3.1.6.2 Disposition du convoi Bc donnant le moment maximum

-- 38 --
Chapitre 3 Etude du tablier

∑ (Pi x di) = Xr x ∑ Pi = Xr x R => 12x 4.5 + 12x 6 + 6 x 10, 5 + 12x 15 +12x 16.5 = Xr x R
=> R x Xr =567 t.m
=> R=∑ Pi = 60 t => Xr = 9,45 m
=> 2a = 10.5-Xr = 1.05 m => a = 0,525 m

Y0= (x0 (L-x0))/L = (15.275 (29.5-15.275))/29.5 = 7.366 m

Pour déterminer les autres ordonnées (Y1, Y2, Y3, Y4, Y5), On applique théorème de t’hales.

Y1 Y2 Y3 Y0 Y4 Y5
2.303 4.473 5.196 7.366 5.036 4.259

Tableau (3.1.12)

Donc le cas le plus défavorable c’est le 1er cas.


M = P0Y0+ P1Y1+P2Y2+P3Y3+P4Y4+P5Y5

P0=P4=PEAV
P2=P3=P4=P5=PEAR
Alors : M = PEAV ∑ Y IAV + PEAR ∑ Y IAR

Et : ∑ Y IAV= Y1 + Y3 =3.923+5.287=9.21
∑ Y IAR = Y0 +Y2 + Y4 + Y5 = 6.436+7.274+3.300+2.638=19.648

b.1-Tableau donnant les différentes valeurs du moment maximal :

Nbr de voies chargées Essieu P (t) M (t.m) M0=M/5(t.m)


1 EAV 6.528 316.647 63.329
EAR 13.056
2 EAV 10.445 506.645 101.329
EAR 20.890

Tableau (3.1.13)

b.2-Tableau donnant les différentes valeurs du moment à 0.25 L :

Nbr de voies chargées Essieu P (t) M (t.m) M0=M/5(t.m)


1 EAV 6.528 210.283 42.057
EAR 13.056
2 EAV 10.445 336.460 67.292
EAR 20.890

Tableau (3.1.14)

-- 39 --
Chapitre 3 Etude du tablier

c)-Système Br :
10.61 t
c.1- Moment fléchissant sera nul aux extrémités.

c.2-Moment fléchissant à x= 0,5L :


RA RB
2
Y=(L/2)(L/2)/L=(29.5/2) /29.5 Y
⇒ Y=7.375 m L/2 L/2
Le moment sera maximal à mi-travée
Sa valeur vaut :
Mmax= P x Y=10.61 x7.375= 78.249t.m
29.5 m
M0= Mmax/5= 78.249/5 => M0=15.650 t.m

C.3-Moment fléchissant à x= 0,25L :


10 t
Y1=(0.25L)(0.75L)/L
⇒ Y1= 5.531 m
Y2/0.5 L= Y1/0.75L RA RB
⇒ Y2= 3.6875 m
Le moment à X= 0.25 L : Y1 Y2
M(0.25 L)=Px Y2= 39.124 m 0.25L 0.75L
M0= M(0.25 L)/5=39.124/5

=> M0= 7.825 t.m 29.5 m

19,692 t/ml
d)-Système militaire MC 120 :

d.1- Moment fléchissant sera nul aux extrémités. 6,10 m

d.2 -Moment fléchissant à x= 0.5L :


Y2 Y1 Y2
2
Y1 = ab/L = (L/2) (L/2)/L = (29.5/2) /29.5 S
Y1 = 7.375 m
Pour déterminer Y2. On applique théorème de t’hales. L/2 L/2
Y1/14.75=Y2/(14.75-3.05) => Y2 =5.85 m
S= 2x (Y1+Y2) x3.05/2=40.336m2 29.5 m

La charge (t/m) Surface (S) M (t.m) M0 =M/5 (t.m)


19.692 40.336 794.301 158.860

Tableau (3.1.15). Moment fléchissant Dus au Surcharge (M c 120 ) pour x = L / 2

-- 40 --
Chapitre 3 Etude du tablier

d.3 -Moment fléchissant à x= 0,25L :

Y1 = ab/L = 7.375x22.125/29.5 19,692 t/ml


=>Y1 = 5.531 m
Pour déterminer Y2. On applique théorème de t’hales.
Y1/22.125=Y2/17.8 => Y2 = 4.450 m 6,10 m
Y1/22.125=Y3/11.7=> Y3 = 2.925 m
S= (Y2+Y3) x6.10/2= 22.494 m2 Y1 Y2 S Y3

a b

29.5 m

La charge (t/m) Surface (S) M (t.m) M0 =M/5 (t.m)


19.692 22.494 442.947 88.589

Tableau (3.1.16) ; Moment fléchissant Dus au Surcharge (M c 120 ) pour x =0.25 L

e) Surcharge sur trottoirs :

e.1- Moment fléchissant sera nul aux extrémités.

e.2 -Moment fléchissant à x= 0,5L :


Y0 = (a x b)/L = (L/2)2/L=(29.5/2)2/29.5 = 7.375 m
Ω= (Y0 xL/2) =7.375x(29.5/2) =108.781m2

o un trottoir chargé : Q = 0,15t/ml Y0


M1 =0,15 x 108.781= 16.317 t.m
- Moment revenant à chaque poutre : L/2 L/2
M0 = M1/N = 16.317/5 =3.263 t.m L

o deux trottoirs chargés :


Q = 0,30 t/ml
M2 =0.30 x 108.781= 32.634 t.m
-Moment revenant à chaque poutre : M0=M2/N= 32.634/5 = 6.527 t.m

Désignation Surcharges (t/ml) M (t.m) M0 =M/5(t.m)


1 trottoir chargé 0.15 16.317 3.263
2 trottoirs chargés 0.30 32.634 6.527

Tableau (3.1.17) : Moments de surcharge du trottoir à 0. 5 L

-- 41 --
Chapitre 3 Etude du tablier

e.3-Moment fléchissant à x= 0,25L :


Y0 = (a x b)/L = (L/4)(3L/4) /L=5.531m
Ω= (Y0 xL/2) =5.531x29.5/2 = 81.586 m2.Le moment sera égale à : M= q x Ώ

Désignation Surcharges (t/ml) M (t.m) M0 =M/5(t.m)


1 trottoir chargé 0.15 12.238 2.448
2 trottoirs chargés 0.30 24.476 4.895

Tableau (3.1.18): Moments de surcharge du trottoir à 0.25 L

Tableau des moments fléchissant dus aux surcharges X= 0:

Désignation Surcharge (t/ml) M (t.m) M0= M/5 (t.m)


trottoir Un trottoir 0.15 0 0
Deux trottoirs 0.3 0 0
A (L) 1 Voie 2.7163 0 0
2 Voies 4.829 0 0
Bc 1 Voie EAV 6.528 0 0
EAR 13.056
2 Voies EAV 10.445 0 0
EAR 20.89
Br 10 0 0
MC120 19.692 0 0

Tableau (3.1.19)

Tableau des moments fléchissant dus aux surcharges X= 0.25 L :

Désignation Surcharge (t/ml) M (t.m) M0= M/5 (t.m)


trottoir Un trottoir 0.15 12.238 2.448
Deux trottoirs 0.3 24.476 4.895
A (L) 1 Voie 2.7163 221.6118 44.3224
2 Voies 4.829 393.9783 78.7957
Bc 1 Voie EAV 6.528 210.283 42.057
EAR 13.056
2 EAV 10.445 336.46 67.292
Voies EAR 20.89
Br 10 39.124 7.825
MC120 19.692 442.947 88.589

Tableau (3.1.20)

-- 42 --
Chapitre 3 Etude du tablier

Tableau des moments fléchissant dus aux surcharges X= L/2 :

Désignation Surcharge (t/ml) M (t.m) M0= M/5 (t.m)


trottoir Un trottoir 0.15 16.317 3.263
Deux trottoirs 0.3 32.634 6.527
A (L) 1 Voie 2.7163 295.4825 59.0965
2 Voies 4.829 525.3047 105.0609
Bc 1 Voie EAV 6.528 316.647 63.329
EAR 13.056
2 Voies EAV 10.445 506.645 101.329
EAR 20.89
Br 10 78.249 15.65
MC120 19.692 794.301 158.86

Tableau (3.1.21)

III.Effort tranchant:

a)- Surcharge A (L):


a.1-L’effort tranchant à x= 0 :
R=RA =RB =qL/2 qA(L)

T(X)=R-q x X B A
X=0 =>T(0)=Tmax =R= qL/2
RB RA

L=29.5
o Une voie chargée : A (L) = 2.7163 t/ml.
T max = 40.065 t. D’où : T0 = 40.065/5 = 8.013 t.

o Deux voie chargée : A (L) = 4.829 t/ml.


Tmax = 71.228 t. D’où : T0 = 71.228 /5 = 14.246 t

a.2-L’effort tranchant à x= 0.25L:


T(X)=R-q x X
X=0.25L=>T(0.25L) =qL/2-q(0.25L)
=> T(0.25L) =qL (0.5-0.25)=0.25qL

o Une voie chargée : A (L) = 2.7163 t/ml.


T (0.25L)= 20.033 t. D’où : T0 = 20.033/5 = 4.007 t.

o Deux voie chargée : A (L) = 4.829 t/ml.


T (0.25L)= 35.614 t. D’où : T0 = 35.614/5 = 7.123 t
a.3-L’effort tranchant sera nul à mi-travée(x= 0.5L).

-- 43 --
Chapitre 3 Etude du tablier

b) Surcharge du type Bc :
12t 12t 6t 12t 12t 6t

RA RB

1.5 4.5 4.5 1.5 4.5

29,5 m
RA = (1 / 29.5) [6x 13 + 12 x 17.5+ 12 x 19 + 6 x 23.5+ 12 x 28 + 12 x 29.5]
RA = 45.661 t

b.1-L’effort tranchant à x= 0 :
TA=RA-12 = 33.661 t
o Une file:
Tmax = 33.661 x 1 x 1.088 = 36.623 t. D’où : T0 = 36.623/5 = 7.325 t.

o Deux files:
Tmax = 2 x 33.661 x 0.8 x 1.088= 58.597 t. D’où : T0 = 58.597 /5 = 11.719 t.

b.2-L’effort tranchant à x= 0.25 L :


0<X<0.25L =>0<X<7.375
=>T(0.25L) =RA-12-12-6= 45.661-30
=>T(0.25L) = 15.661 t

o Une file:
T (0.25 L) = 15.661 x 1x 1.088 =17.039 t D’où : T0 = 17.039/5 = 3.408 t.

o Deux files:
T (0.25 L) = 2x15.661 x 0.8x 1.088=27.263 t D’où : T0 = 27.263/5 = 5.453 t.

b.3-L’effort tranchant à mi-travée(x= 0.5L) :


0<X<0.5L =>0<X<14.75
=>T(0.5L) =RA-12-12-6-12-12= 45.661-54
=>T(0.5L) = 8.339 t

o Une file:
T (0.5 L) = 8.339 x 1x 1.088 = 9.073 t D’où : T0 = 9.073/5 = 1.815 t.

o Deux files:
T (0.5 L) = 2x 8.339 x 0.8x 1.088= 14.517 t D’où : T0 = 14.517/5 = 2.903 t.

-- 44 --
Chapitre 3 Etude du tablier

c) Surcharge du type Br :
RA+RB= 10.61 t 10.61 t

∑M / B = 0
=>RA= 10.61/2= 5.305 t RA RB
L/2 L/2

29.5
c.1-L’effort tranchant à x= 0 :
TA =T(0)= RA= 5.305 t
Tmax = 5.305 t. D’où : T0 = 5.305/ 5 = 1.061 t.

c.2-L’effort tranchant à x= 0.25 L :


0<X<7.375 ⇒ T(X)= RA
T (0.25L) = 5.305 t D’où : T0 = 5.305/ 5 =1.061 t.

c.3-L’effort tranchant à x= 0.5 L :


0<X<14.75 => T(X)= RA-10.61
=> T (0.5L) =5.305 t D’où : T0 = 5.305/ 5 =1.061 t.

d) Surcharge du type Mc120 : 19.692 t/ml

6.1m
TA=RA TB=RB

29.5m

RA+RB= 19.692x6.1=120.12 t
∑ M / B = 0 ⇒ RA= [120.12 x (29.5 – 3.05)] /29.5 = 107.701 t.
d.1-L’effort tranchant à x= 0 :
TA =T(0)= RA= 107.701 t
Tmax =107.701 t. D’où : T0 = 107.701/ 5 = 21.540 t.
d.2-L’effort tranchant à x= 0.25 L :
0<X<7.375 ⇒ T(X)= RA-120.12
T (0.25L) =12.419t D’où : T0 = 12.419/ 5 = 2.484 t.

d.2-L’effort tranchant à x= 0.5 L :


0<X<14.75 ⇒ T(X)= RA-120.12
T (0.5L) =12.419t D’où : T0 = 12.419/ 5 = 2.484 t.

d) Surcharge sur trottoirs :


d.1-L’effort tranchant à x= 0 :
T(0)=Tmax = qL/2
o 1 Trottoir chargé : P1 = 0,15 t/ml.
Tmax= 2.213 t. D’où : T0= 2.213 /5 = 0.443 t.

o 2 Trottoirs chargés : P2 = 0.30 t/ml.


Tmax = 4.425 t D’où : T0= 4.425/5 = 0.885 t.

-45-
Chapitre 3 Etude du tablier

d.2-L’effort tranchant à x= 0.25L:


T(0.25L) = 0.25qL
o 1 Trottoir chargé : P1 = 0,15 t/ml.
T(0.25L)= 1.106 t. D’où : T0= 1.106/5 = 0.221 t.

o 2 Trottoirs chargés : P2 = 0.30 t/ml.


T(0.25L) = 2.213 t D’où : T0= 2.213/5 = 0.443 t.

d.3-L’effort tranchant sera nul à mi-travée(x= 0.5L).

Tableau de l’effort tranchant dus aux surcharges X= 0 :

Charges Surcharge (t/ml) T(t.m) T0= T/5 (t.m)


Un trottoir 0.15 2.213 0.443
trottoir Deux trottoirs 0.30 4.425 0.885
1 Voie 2.7163 40.065 8.013
A (L) 2 Voies 4.829 71.228 14.246
EAV 6.528
Bc 1 Voie EAR 13.056 36.623 7.325
2 Voies EAV 10.445
EAR 20.890 58.597 11.719
Br 5.305 1.061
MC120 19.692 107.701 21.540

Tableau (3.1.22)

Tableau de l’effort tranchant dus aux surcharges X= 0.25 L :

Charges Surcharge (t/ml) T(t.m) T0= T/5 (t.m)


Un trottoir 0.15 1.106 0.221
trottoir Deux trottoirs 0.30 2.213 0.443
1 Voie 2.7163 20.033 4.007
A (L) 2 Voies 4.829 35.614 7.123
EAV 6.528
Bc 1 Voie EAR 13.056 17.039 3.408
2 Voies EAV 10.445
EAR 20.890 27.263 5.453
Br 5.305 1.061
MC120 19.692 12.419 2.484

Tableau (3.1.23)

-46-
Chapitre 3 Etude du tablier

Tableau de l’effort tranchant dus aux surcharges X= L/2 :

Charges Surcharge (t/ml) T(t.m) T0= T/5 (t.m)


Un trottoir 0.15 0 0
trottoir Deux trottoirs 0.30 0 0
1 Voie 2.7163 0 0
A (L) 2 Voies 4.829 0 0
EAV 6.528
Bc 1 Voie EAR 13.056 9.073 1.815
2 Voies EAV 10.445
EAR 20.890 14.517 2.903
Br 5.305 1.061
MC120 19.692 12.419 2.484

Tableau (3.1.24)

-47-
Chapitre 3 Etude du tablier

3.1.7- La répartition transversale des efforts :

I. -La modélisation du tablier :


Le tablier est modélisé à l’aide du logiciel ROBOT par des poutres et une dalle supportée par
cinq appuis, les poutres sont modélisées par des éléments (barre) et la dalle est modélisée en
élément panneau à 4 noeuds.
Les surcharges sont disposées suivant le règlement Fascicule 61 titre II, de façon à
obtenir des sollicitations maximales.
- Modélisation de la poutre :
Les poutres constituant le tablier sont modélisées de la manière illustrée dans la figure (3.1.7.1):

1.03

0.173

1.50

0.225

0.47

Figure 3.1.7.1 La section équivalente d’une poutre

Figure 3.1.7.2 Vue du tablier en 3D

- 48 -
Chapitre 3 Etude du tablier

II - Calcul des sollicitations maximums1 :

D’après le résultat de calcul automatique, les efforts maximaux ont été constatés dans
la poutre intermédiaire sous la combinaison suivante.

1) ELU3:1.35 G + 1,6 MC120.


2) ELS3: G + 1.2 MC120

Ø Moment fléchissant dù au poids propre«G» :

Désignation 0 3.6875 7.375 11.0625 14.75 18.4375 22.125 25.8125 29.5


P1 0 146.71 250 313.39 336.4 318.4 258.29 153.49 0
P2 0 142.75 246.23 308.75 330.59 310.78 248.22 142.06 0
P3 0 141.5 244.11 307.01 328.15 306.91 244.27 141.36 0
P4 0 142.07 248.01 310.66 330.55 308.6 245.63 141.84 0
P5 0 153.45 258.18 318.26 336.29 313.42 250.2 146.83 0

Tableau (3.1.25)

Ø L’effort tranchant dù au poids propre«G» :

Désignation 0 3.6875 7.375 11.0625 14.75 18.4375 22.125 25.8125 29.5


P1 42.37 36.89 25.33 14.49 0 -13.53 -25.66 -39.05 -44.52
P2 41.28 35.79 25.49 14.3 0 -14.21 -26.05 -36.03 -41.49
P3 40.93 35.46 25.09 14.39 0 -14.33 -24.94 -35.65 -41.13
P4 41.52 36.06 25.99 14.23 0 -14.43 -25.5 -35.32 -40.83
P5 44.51 39.04 25.66 13.52 0 -14.43 -25.4 -36.94 -42.42

Tableau (3.1.26)

1
Tout le résultat de calcul automatique pour la combinaison ELU3 et ELS3 est dans l’annexe.
La norme utilisée pour le calcul c’est le BPEL

- 49 -
Chapitre 3 Etude du tablier

3.1.8- Etude de la précontrainte :

I. Procédés de la précontrainte :

Le procédé utilisé pour la mise en tension des câbles est la « post-tension ». Ce type de
précontrainte consiste en la mise en tension des câbles déjà enfilés dans des gaines après le
coulage et le durcissement du béton à l’aide d’un vérin appuyé sur le béton, une fois que la
tension voulue est atteinte, le câble ainsi tendu est bloqué avec un système d’ancrage à travers
lequel on injecte un coulis de mortier pour protéger les câbles contre la corrosion et assurer
l’adhérence entre le câble et le béton.

I.1 -Calcul de la précontrainte :


La détermination de la force de précontrainte exercée en permanence par un câble
doit tenir compte de deux phases successives :

• Phase de mise en tension :


Le calcul de la contrainte de traction de l’acier du câble sur toute sa longueur permet de
déterminer la valeur à obtenir pour les allongements à la mise en tension ; complété par la
prise en compte des rentrées de clavettes aux ancrages et le raccourcissement instantané du
béton, il fournit la valeur initiale de la force de précontrainte le long du câble.

• Variation dans le temps de la tension dans le câble :


Le calcul de la valeur finale de cette tension doit tenir compte des
raccourcissements différés du béton dus au retrait et au fluage ainsi que de la relaxation d’acier.
Cette valeur est à introduire dans le calcul de l’ouvrage.

I.2 -Mise en oeuvre des câbles et ancrages :


Les cloches d’ancrage et les trompettes avec le frettage sont fixés au coffrage au
moyen de deux vis de la plaque d’about préfabriquée, l’utilisation des plaques
d’ancrages préfabriquées a pour rôle d’assurer la diffusion de la précontrainte. Les pièces sont
exécutées avec un béton de haute qualité. La zone d’ancrage des câbles de précontrainte
doit être spécialement conçue pour que les forces de précontrainte soient transmises à
l’ouvrage en toute sécurité, et pour que les mises en tension puissent se faire facilement.

Les fiches sur les ancrages et celles sur les disposition constructives contiennent les
informations et recommandations valables pour chaque type et notamment : la distance
minimale admissible entre axes des ancrages et entre ces axes et le parement le plus proche,
ainsi que les dégagements à prévoir derrière l’ancrage pour la mise en place du vérin de mise en
tension.

Le tracé du câble doit répondre aux indications du calcul et aux exigences d’une
bonne exécution. Il faut éviter des variations brusques de courbures. Pour le respect de ses
limites, on procède à la fixation de la gaine car il est important de la maintenir sur des
supports à intervalles suffisamment rapprochés pour que le tracé reste régulier malgré les
sollicitations exercées sur la gaine par le bétonnage.

I.3 -Programme de mise en tension des câbles :


Un câble de précontrainte est mis en tension en exerçant, à l’aide d’un vérin une
force donnée, à chaque extrémité (deux ancrages actifs) ou à une seule extrémité
seulement .

-- 50 --
Chapitre 3 Etude du tablier

(Un ancrage actif et un autre passif). Cette force est généralement choisie égale au
maximum admissible en fonction des prescriptions du fournisseur et de la section d’acier.
L’ordre de mise en tension des câbles fait partie de l’étude. Il doit être mis au point
après vérification des phases provisoires de construction. Une attention particulière sera portée
aux résistances du béton nécessaires, en fonction des sections les plus sollicitées de l’ouvrage et
des zones d’ancrage des câbles. Lors de la mise en tension à 100%, le béton sous les plaques
d’ancrage doit avoir une résistance min de 0,9 fc28 Mpa.

I.4 -Montage de la précontrainte :


En général, les câbles sont mis en place par tirage. Les différentes phases d’exécution
sont les suivantes :
Ø Pose de gaines.
Ø Montage des ancrages.
Ø Mise en place des torons. (Par tirage, par enfilage).
Ø Pré blocage des ancrages fixés.
Ø Bétonnage.
Ø Mise en tension des câbles.
Ø Coupe des sur longueurs.
Ø Injection.
Ø Cachetage des ancrages.

Les torons sont tendus à laide d’un vérin hydraulique actionné par une pompe, le
vérin prend appui sur ‘ plaque d’about ’. Les torons seront tendus jusqu’à ce que la
pression manométrique requise soit atteinte, pour contrôler la force de tension produite, on
mesure l’allongement du câble. Après l’opération de précontrainte, l’intérieur de la gaine
doit être injecté par coulis de ciment dont le but est de réaliser aussi l’adhérence entre l’acier et
le béton de même que la protection de l’acier contre la corrosion, l’injection est effectué au
moyen des coiffes d’injection fixées aux ancrages ou de raccords d’injection fixés aux
gaines de raccordement (trompette) après réalisation du cachetage définitif.

I.3 -Injection des câbles :


Pour assurer une meilleure adhérence (acier - béton) et par conséquent une bonne
transmission de contraintes ; Ainsi une protection du câble de précontrainte, ce dernier
est injecté par un coulis de ciment. Cette injection se fait à partir de tubes ou évents
dont la position est choisie en fonction de la géométrie et de la longueur du câble. Dans
le cas courant, il y a un évent à chaque ancrage et à chaque point haut du câble, ces derniers
ayant aussi pour fonction de permettre l’évacuation de l’air repoussée par le coulis d’injection.

La recette d’un coulis de ciment : 25 kg de ciment + 6 kg de sable 0/2 mm (tamisé) + 12 litre


d’eau+ Plastifiant (750g intra plat de Sika).

Les câbles sont lavés et soufflés à l’air comprimé pour :


Ø Lever la gaine, débarrasser éventuellement les fils de l’huile souvent employée pour
diminuer les frottements.
Ø Mouiller la gaine et les fils pour éviter le bourrage du mortier d’injection et faciliter son
écoulement à l’avancement.
Ø Vérifier qu’aucun obstacle ne rend difficile l’injection du coulis.

-- 51 --
Chapitre 3 Etude du tablier

II. Etude de la précontrainte :


II.1-Les données :
a. Béton
Fc28=35MPa
Ft28 = 2,7MPa

b. Acier de précontrainte
Câble de 12T15
• fpeg = 1583 (MPa)
• fprg = 1770 (MPa)
• section pour 1 T15 = 139 mm²
• diamètre de gaine pour 12 T15 : Фg = 80mm

c. Sollicitation :
v à ELS :
L’effort tranchant à x=0
Vmax = 69.53 t
Vmin = VG= 44.52 t

Moment fléchissant à x= 14.75 m


Mmax = 480.98 t.m
Mmin = 336.40 t.m

v à ELU :
L’effort tranchant à x=0
Vmax =93.87 t
Vmin =1,35× VG= 1,35 ×44.52 = 60.10 t

Moment fléchissant à x= 14.75 m


Mmax = 623.54 t.m
Mmin=1,35MG=1,35× 336.40 = 454.14 t.m

II.2-Détermination du nombre de câble :

A l’état limite de service, le moment maximal est donné à mi-travée :


Mmax = 480.98 t.m Mmin = 336.40 t.m
σts=-4.05 0 σcs= 21
Ø Contraintes admissibles en service :

σcs=0.6fc28=0.6x35=21MPa
sous combinaison rare
σti= -ft28= -2.7 MPa

σci=0.5 fc28 =17.5 MPa


σts= -1.5 ft28 = -4.05 MPa sous combinaison permanente

σti= -2.7 σci=17.5

Figure 3.1.8.1 Diagramme des contraintes


admissibles en service.

-52-
Chapitre 3 Etude du tablier

σts= -4.05 0 σcs= 21


Ø Contraintes admissibles en construction :

σcs=0.6fc28=0.6x35=21MPa
sous combinaison rare
σti= -ft28= -2.7 MPa

σci=0.6 fc28 =21 MPa


σts= -1.5 ft28 = -4.05 MPa sous combinaison permanente

σti= -2.7 σci=21

Figure 3.1.8.2 Diagramme de contrainte


admissible en construction.

Les caractéristiques géométriques de la section complète à mi-travée :

Unités Section complète


Section : B cm2 8415.1
Cdg = µΔ /B=v cm 57.67
V’ =h-V cm 117.33
IG =IΔ –Bv2 cm4 18468466.67
IG /v cm3 157406.18
IG /v’ cm3 320243.92
ρ=i2/(vv’)=( IG /B)/(vv’) ––––– 3.24x10-1

Tableau (3.1.27)

d’=1.5 Ø=0.12 m tel que Ø =80 mm est le diamètre de la gaine utilisée pour la précontrainte

Pour une section sous critique :


PI = ∆ M + ρ Bn(v σti +v’σts)/ ρ h
=>PI = [(4.8098 -3.3640) + 0.324x0.844151 (0.5767 x (-2.7) +1.1733 (-4.05))]/(0.324x1.75)<0

Pour une section sur critique :


PII = (MMAX+ ρ Bnv σti) / (ρv + v’ – d’)
=>PII= (4.8098+0.324x0.844151x0.5767 x(-2.7))/(0.324x0.5767+1.1733-0.12)
=>PII= 3.535 MN

PII > PI : alors la section est sur critique, le fuseau de passage du câble à une de ses frontières qui
coupe la zone d’enrobage, donc l’effort de précontrainte économique PI n’est plus suffisant. La
précontrainte doit reprendre 100 % du poids propre donc :

Tension à l’origine :
La contrainte de mise en tension (tension à l’origine) σP0 doit être :
σP0 < min (0,8fprg, 0,9fpeg).
< min (1416, 1424,7).
Donc σP0=1416 MPa.

-53-
Chapitre 3 Etude du tablier

Effort à l’origine :
Po = Ap× σP0 où section Ap(12T15)=12×139 =1668 mm²
⇒ Po = 1668×10-6× 1416 =2.362 MN
Pmin=MAX(PI, PII)=3.535 MN
On suppose que la perte de tension est estimée de 32%
Pmin
On aura : Pmin ≤ (1-ΔP)n×Po ⇒ n ≥ = 2.20 retenons pour le moment (03) câbles de
(1 − ∆P ) P0
12T15
⇒ P = 3×2.362 = 7.086 MN.

Les Caractéristiques de la poutre seule à mi travée:

Unités Poutre préfabriquée


2
Section : B cm 4852.6
Cdg = µΔ /B= V’ cm 84.17
V =h- V’ cm 65.83
IG =IΔ –Bv’2 cm4 10637950.51
ρ=i2/(vv’)=( IG /B)/(vv’) ––––– 3.96x10-1

Tableau (3.1.28)

d’ = 0.12 m. h =1.5m. e0 = -0.8405m.


P v
σ sup = + ( P.e0 + M poutre ) …, (1) ;
Bn I n
P v'
σinf = − ( P .e0 + M poutre ) …… (2)
Bn I n
Mpoutre = 157.6132 t.m

2.061 p -5.2012 P +9.75345 ≥ - 4.05


=>p(2.061-5.2012) ≥ - 4.05-9.75345
=>p ≤ 4.395

2.061 p +6.650 P -12.471 ≤ 21


=>p (2.061+6.650) ≤ 21+12.471
=>p ≤ 3.842
=>n =2
Alors deux (02) câbles à l’about.

-54-
Chapitre 3 Etude du tablier

II.3 -Vérification des contraintes normales :


σ = MP.V/ IGN + N/Bn + Mg.V/ IGN ≤ σmax.
Telles que :
• σ : contrainte supérieure (σsup) ou contrainte inférieure (σinf) selon V et V’.
• F : force de précontrainte (F = P0 x pertes en % x mise en tension %).
• MP : moment dû à la précontrainte (M = F x le nombre de câbles considérés x e).
• N : effort de la précontrainte (N = nombres de câbles x F).
• Mg : moment dû au poids propre.
• σmax : contraintes maximale.
La vérification se fait selon les cinq étapes suivantes :

Ø Première étape :
NB : Les caractéristiques géométriques à prendre sont la section à mi travée de la poutre seule.
• Après le septième jour, la mise en tension est 50 %.
• Les pertes considérées sont de 10 %.
• fc7 = 0,685 fc28 log (7+1) = 21.65 Mpa
• σmax. = 13MPa (σmax.= 0,6 fcj) en construction.

Ø Deuxième étape :
• La mise en tension des câbles est de 100 % à 28 jours.
• Les pertes considérées sont de 20 %.
• fcj = 35 MPa
• σmax = 21MPa.

Ø Troisième étape :
On pose les poutres sur leurs appuis définitifs et on coule l’hourdis sur place. Les efforts
considérés dans cette phase :
• Efforts dus à la deuxième phase.
• Poids propre de l’hourdis coulé sur place.
Vu que l’hourdis n’est pas assez résistant dans cette phase, la section résistante reste celle de
la poutre seule.

Ø Quatrième étape :
Tablier à vide (poutres +dalle).
• La mise en tension du troisième câble est faite à 100 %.
• Les pertes considérées sont de 32 %.
• fcj = 350 bars.
• σmax = 175 bars. (σmax = 0,5 fcj) en exploitation la combinaison quasi permanente.

Ø Cinquième étape :
L’ouvrage est en service.
• Mise en tension est déjà faite à 100 %.
• Les pertes considérées sont de 32 %.
• fcj = 350 bars.
• σmax = 210 bars. (σmax = 0,6 fcj) en exploitation la combinaison est fréquente.

-55-
Chapitre 3 Etude du tablier

Première étape : (Mise en tension à 50%).

- Contraintes dues au moment de la précontrainte :


F1 = F2 = 2.362 x 0,5 x 0,9 = 1.0629MN.
M = N x F x e0 = 2 x 1.0629 x( -0, 8405) = - 1.787 MN.m
σsup = M x V / In = -1.787 x 0,6583 / 0,1063 = -11.057 MN/m².
σinf = M x V’ / In = 1.787 x 0.8417 / 0.1063 = 14.1370724 MN/m².

- Contraintes dues à la précontrainte:

N = 2 x 1.0629 x =2.1258 MN.


σsup = N / Bn = 2.1258 / 0,48526 =4.38074434 MN/m².
σinf = N / Bn = 2.1258 / 0,48526 =4.38074434 MN/m².

- Contraintes dues au poids propre de la poutre :


Moment dû au poids propre de la poutre Mg =1.5761 MN.m
σsup = MV / In = 1.5761x 0,6583 / 0,1063 =9.75345481 MN/m²
σinf = MV’ / In = 1.5761 x 0.8417/0.1063= -12.4707321 MN/m²

- Contrainte totale :
σsup = (-11.057 + 4.38074434 + 9.75345481) = 3.077486832 < 13 MPa. Vérifiée.
σinf = (14.1370724 +4.38074434 -12.4707321) =6.047084685 < 13MPa. Vérifiée.

Deuxième étape : (Mise en tension à 100%)

- Contraintes dues au moment de la précontrainte :


F1 = F2 = 2.362 x 1 x 0,8 = 1.8896 MN
M = N x F x e0 = 2 x 1.8896 x (-0, 8405) = -3.176m
σsup = M x V / In = -19.65637746 MN/m².
σinf = -M x V’ / In = 25.13257315 MN/m².

- Contraintes dues à la précontrainte :


N = 2 x 1.8896 = 3.7792 MN.
σsup = N / Bn = 7.788 MN/m².
σinf = N / Bn = 7.788 MN /m².

- Contraintes dues au poids propre de la poutre :


Moment dû au poids propre de la poutre Mg =1.57MN.m
σsup = MV / In = 9.75345481MN/m²
σinf = MV’ / In = -12.4707321MN/m²

- Contrainte totale :
σsup = -2.114932706 >- 4.05 MPa. Vérifiée.
σinf = 20.44983104<21 MPA Vérifiée

-56-
Chapitre 3 Etude du tablier

NB : de la même manière pour les étapes qui restent on remplit le tableau suivant :

Désignation étape 1 étape 2 étape 3 étape 4 étapes 5


F (MN) 1.0629 1.8896 1.8896 1.6062 1.6062
Mp (MN.m) -1.787 -3.176 -3.176 -5.0753 -5.0753
N (MN) 2.1258 3.7792 3.7792 4.8185 4.8185
Mg (MN.m) 1.57 1.57 2.57 3.364 6.2352
v(m) 0,6583 0,6583 0,6583 0.5767 0.5767
v'(m) -0,8417 -0,8417 -0,8417 -1.1733 -1.1733
eo(m) -0,8405 -0.8405 -0.8405 -1.0533 -1.0533
In (m4) 0.1064 0.1064 0.1064 0.1847 0.1847

Bn (m2) 0,4853 0,4853 0,4853 0.8415 0.8415


σsup (MPa) 3.0775 -2.1149 4.0732 0.3822 9.3485
σinf (MPa) 6.0471 20.4498 12.5376 16.5979 -1.6441
σmin (MPa) -2.85 -4.05 -4.05 -4.05 -2.7
σmax (MPa) 13 21 21 17.5 21
vérification vérifiée vérifiée vérifiée vérifiée vérifiée

Tableau (3.1.29)

Ø Conclusion :
Nous remarquons bien que durant toutes les phases de réalisation de l’ouvrage, les
contraintes sur la fibre supérieure et inférieure ne dépassent pas les contraintes admissibles.

II.4-Disposition constructive des câbles :

On opte pour la théorie simplifiée qui exige deux conditions :


Ø La précontrainte P(x) est admise constante sur le tronçon considéré P(x) = P0= constante.
Ø L’inclinaison α(x) des câbles de précontrainte par rapport à l’axe x (parallèle à l’axe
longitudinal) est faible.
Ø Le tracé d’un câble de précontraint non rectiligne peut être assimilé à une parabole du
deuxième degré dont l’équation et ses dérivées sont :

Y = A X² + B X + C. 14.75m 14.75m
Y’ = 2 A X +B.
Y’’ = 2 A. f
A = 4 f / l²
f
B= 4 f / l
Figure 3.1.8.3

-57-
Chapitre 3 Etude du tablier

a-Tracé des câbles 1 et 2 sortant de l’about :

∑M/Δ= 0 ⇒ 2 PV’ = (P×d1+P×d2) ⇒ 2V’=2d1+a ;


est: d2=d1+a
⇒ d1=(2V’-a)/2
(V’ = 84.17cm); a≥43cm; a
d2
On prend a=45cm
Donc : d1 = (2x84.17-45)/2 = 61.67 cm d’ d1
d2 = 61.67+45= 106.67 cm

Figure 3.1.8.4 Disposition constructive des


câbles à l’about.

b- Détermination de l’angle de relevage


Elle est donnée par la relation suivante :
V −V  V +V 
Arc sin  M  ≤ α ≤ Arc sin  m


 P  ………..(*)
 P   
Avec : VM = Vmax = 69.53 t =0.6953MN
Vm = Vmin = VG = 44.52 t = 0.4452 MN
V = Effort tranchant limite que peut supporter la section d’about ;
V = τ × bn (0,8h) (h=1,75m : hauteur totale de la section poutre+dalle)
τ = 0,4 f tj( f tj+2 / 3 × σ x ) : Contrainte tangentielle limite en ELS
ft28= 2,7 MPa
σx :contrainte normale au niveau de la fibre neutre σx =P/Bn
où : Bn : est la section nette d’about (poutre+dalle)
P : est l’effort de la précontrainte :
P = n (1-ΔP)P0 (n : nombre des câble dans la section d’about ; n=2)
= 2×(1-0.32)×2.362 = 3.543 MN

Bn = B(p+d)-2πФ²/4 = 1.1584-2π(0.08)2/4= 1.148 m² (Ф=0,08m : diamètre de gaine)


⇒ σx =3.543 /1.148 =3,086 MPa
⇒ τ = 2.267 MPa

bn : largeur nette de section d’about = b0-n× k× Ф (k= 0,5 pour post tension avec injection de
coulis de ciment ; et n= 1 : nombre des gaines par lit)

bn =0.47-1×0,5×0,08 = 0.43 m
⇒ V = τ × bn (0,8h) = 1.365 MN
(*) ⇒ -10.9° ≤ α ≤ 30.73 °

L’optimum de l’angle de relevage est déterminé par la relation suivante :


αopt = Arcsin [(VM+Vm)/2P] = 9.26°=( α1+ α2)/2
On fixe α1 = 9° ⇒ α2=9.52°
Pour le câble en extrados on fixe α3=30°

-58-
Chapitre 3 Etude du tablier

c- Détermination de Xk et Xd :
L’équation de parabolique de câble est de forme : Y=aX²
dy
= 2 a.x =tan α(x)
dx
tan α tan α 2 yk
Pour X=Xk : tan α=2aXk ⇒ a= .donc :Yk= × X k2 ⇒ X k =
2 Xk 2 Xk tan α

câble α tan α yi(cm) yk(cm) xk(cm) xd(cm) a(cm-1)


1 9 0.158 61.67 49.67 627.146 847.854 1.26E-04
2 9.52 0.168 106.67 94.67 1129.04 345.96 7.43E-05
3 30 0.578 150 138 478.005 996.995 6.04E-04

Tableau (3.1.30)

L’équation de câble moyen est déterminée comme suit :

Xk =
∑ Xki = 744.730 cm ⇒ Xd = L − Xk = 730.260 cm
3 2

Yk =
∑ Yki = 94.113 cm ⇒α = Arctg  2Yk  = 14.18°
3  Xk 
tgα
a= = 1.697E-4 cm-1
2 Xk

câble α (°) α (rad) yi(cm) yk(cm) xk(cm) xd(cm) a(cm-1)


moyen 14.18 0.2475 106.113 94.113 744.73 730.26 1.70E-04

Tableau (3.1.31)

-59-
Chapitre 3 Etude du tablier

Câble 1 Câble 2 Câble 3 Câble moyen


X (cm) Y (cm) Y (cm) Y (cm) Y (cm)
0 6.17E+01 1.07E+02 / 1.06E+02
50 4.76E+01 8.67E+01 / 8.17E+01
100 4.18E+01 7.85E+01 / 7.16E+01
200 3.36E+01 6.68E+01 / 5.73E+01
300 2.73E+01 5.79E+01 / 4.64E+01
381.25 2.29E+01 5.17E+01 1.50E+02 3.88E+01
400 2.20E+01 5.03E+01 1.23E+02 3.71E+01
478 1.83E+01 4.51E+01 8.79E+01 3.07E+01
500 1.73E+01 4.37E+01 8.12E+01 2.90E+01
600 1.31E+01 3.77E+01 5.66E+01 2.16E+01
627.146 1.20E+01 3.61E+01 5.10E+01 1.97E+01
700 12 3.21E+01 3.26E+01 1.49E+01
744.73 12 2.98E+01 2.52E+01 1.20E+01
800 12 2.70E+01 1.67E+01 12
859.876 12 2.41E+01 1.20E+01 12
900 12 2.21E+01 12 12
1000 12 1.76E+01 12 12
1100 12 1.32E+01 12 12
1129.04 12 1.20E+01 12 12
1200 12 12 12 12
1300 12 12 12 12
1400 12 12 12 12
1500 12 12 12 12
1525 12 12 12 12

Tableau (3.1.32)

yi yk
Y
yd X

50cm

XK Xd

Figure 3.1.8.5 définition de Xk, Xd

-60-
Chapitre 3 Etude du tablier

II.5 -caractéristiques géométriques des sections :

X = 0,00L :

a-Section sans hourdis:


Position du C.D.G : y =∑ yj / j = (61.67+106.67)/2 = 84.17 cm.
Diamètre de la gaines = 8cm (T15)

Désignation B(cm2) y (cm) S∆(cm3) I0(cm4) I∆(cm4)


Section 7834 640778 16484866.46 68896973.3
brute 3
Gaines 2П ( 82 ) 2 =100.531 84.17 9066 8
( )4 763516.483
2П 2
4
=402.1238
Section 7733.469 632316 16432995.85 68133456.8
nette 5

Tableau (3.1.33)

V’ = S/∆/B = 81.7636 cm.


V = h- V =68.2364 cm
IGN=I/∆ – B x V’2 = 16432995.8525 cm4.
i = (IGN / B)1/2 = 46.0968 cm
ρ= IG /(V x V' x B) = 0.3809 = 38.09 %.

b-Section avec Hourdis:

Désignation B(cm2) y (cm) S∆(cm3) I0(cm4) I∆(cm4)


Section 11584 1250153 33198378.43 168115723.3
brute
Gaines 2П ( 82 ) 2 =100.5310 84.17 9066 8
( )4 763516.483
2П 2
4
=402.1238
Section 11483.469 1241691 33089877.12 167352206.8503
nette

Tableau (3.1.34)

V’ = S/∆/B = 108.1286 cm.


V = h- V’ = 66.8714 cm
IGN=I/∆ – B x V’2 = 33089877.1181 cm4.
i = (IGN / B)1/2 = 53.67.98 cm
ρ= IG /(V x V' x B) = 0.3985 = 39.85 %.

-61-
Chapitre 3 Etude du tablier

X = 0,25L :

a-Section sans hourdis:


Position du C.D.G : y =∑ yj / j = (12.93+43.49+56.6)/3 = 37.67 cm.
Diamètre de la gaines = 8cm (T15)

Désignation B (cm2) y (cm) S∆(cm3) I0(cm4) I∆(cm4)


Section 6463.0000 535724 14939744.9302 59346398.8333
brute
Gaines 3П ( 82 ) 2 =150.7964 37.67 7021 8
( )4 265106.4377
3П 2
4
=603.1858

Section 6312.2036 530043 14572972.2204 59081292.3957


nette

Tableau (3.1.35)
V’ = S/∆/B = 83.9712 cm.
V = h- V =66.0288 cm
IGN=I/∆ – B x V’2 = 14572972.2204 cm4.
i = (IGN / B)1/2 = 48.0489 cm
ρ= IG /(V x V' x B) = 0.4164 = 41.64 %.

b-Section avec Hourdis:

Désignation B(cm2) y (cm) S∆(cm3) I0(cm4) I∆(cm4)


Section 10213.0000 1145099 30174693.5508 158565148.8333
brute
Gaines 3П ( 82 ) 2 =150.7964 37.67 7021 8
( )4 265106.4377
3П 2
4
=603.1858
Section 10062.2036 1139418 29275285.4492 158300042.3957
nette

Tableau (3.1.36)

V’ = S/∆/B = 113.2374 cm.


V = h- V = 61.7626 cm
IGN=I/∆ – B x V’2 = 29275285.4492 cm4.
i = (IGN / B)1/2 = 53.9391 cm
ρ= IG /(V x V' x B) = 0.4160 = 41.60 %.

-62-
Chapitre 3 Etude du tablier

X = 0,50L :

a-Section sans hourdis:


Position du C.D.G : y =∑ yj / j = (12+12+12)/3 = 12 cm.
Diamètre de la gaines = 8cm (T15)

Désignation B(cm2) y (cm) S∆(cm3) I0(cm4) I∆(cm4)


Section 5108.0000 429916 13834370.5450 50018350.0000
brute
Gaines 3П ( 82 ) 2 =150.7964 12 1810 8
( )4 22317.8742
3П 2
4
=603.1858

Section nette 4957.2036 428106 13024557.3262 49996032.1258

Tableau (3.1.37)

V’ = S/∆/B = 86.3605cm.
V = h- V = 63.6396 cm
IGN=I/∆ – B x V’2 = 13024557.3262 cm4.
i = (IGN / B)1/2 = 51.2582 cm
ρ= IG /(V x V' x B) = 0.4781 = 47.81 %.

b-Section avec Hourdis:

Désignation B(cm2) y (cm) S∆(cm3) I0(cm4) I∆(cm4)


Section brute 8858.0000 1039291 27299215.2991 149237100.0000
Gaines 3П ( 82 ) 2 = 12 1810 8
( )4 22317.8742
3П 2
4
=603.1858
150.7964
Section nette 8707.2036 1037481 25596706.8966 149214782.1258

Tableau (3.1.38)

V’ = S/∆/B = 119.1521 cm.


V = h- V = 55.8479 cm
IGN=I/∆ – B x V’2 = 25596706.8966 cm4.
i = (IGN / B)1/2 = 54.2193 cm
ρ= IG /(V x V' x B) = 0.4418 = 44.18 %.

-63-
Chapitre 3 Etude du tablier

II.6 -calcul des pertes :

De façon générale, on désigne sous le nom de perte de précontrainte toute différence entre la
force exercée par le vérin lors de sa mise en tension, et la force (inférieure ) qui s'exerce en un point
donné d'une armature à une époque donnée.
Le calcul des valeurs initiales et finales de la force précontrainte exige donc une évaluation
précise des pertes de précontrainte, pour cette évaluation, les pertes doivent être rangées en deux
catégories :
- Les pertes instantanées :
• Pertes dues au frottement.
• Pertes dues au recul à l'ancrage.
• Pertes dues au raccourcissement instantané du béton.
- Les pertes différées :
• Pertes dues au retrait du béton.
• Pertes dues au fluage.
• Pertes dues à la relaxation des aciers.
a- Pertes instantanées :

a.1-Pertes dues au frottement du câble sur la gaine:

∆σf = σp0(1− e (-fα – φl)) (B.P.E.L) α:


L’angle de relevage du câble en rad. l :
Longueur en courbe des câbles.
f : Coefficient de frottement du câble dans les courbes, tel que f = 0,18/rad. (ALGA).
φ: Perte relative de tension par mètre, telle que φ = 0,002/m. (ALGA).
σp0 : Contrainte de tension à l’encrage σp0 = 1416 MPa =14160 kg/cm2.
L : la longueur du câble calculée à l’aide du logiciel AUTOCAD.

Section N° L (m) α (rad) f ×α +ϕL ∆σf (kg/cm2) ∆σf moy


câble (kg/cm2)
1 7.647 0.157 0.0436 603.4871 614.6796
0.25L 2 7.6633 0.166 0.0452 625.8721
3 4.0485 0.524 0.1024 1378.4326 1378.4326
1 15.2719 0.157 0.0588 808.6529 819.7467
0.5L 2 15.2935 0.166 0.0605 830.8404
3 11.6781 0.524 0.1177 1571.9886 1571.9886

Tableau (3.1.39)

-64-
Chapitre 3 Etude du tablier

a.2- Pertes dues au recul à l'ancrage :


g×EA
X=
α
σ p 0 ( f × +ϕ )
L

Avec :
g : l’intensité du recul d’ancrage = 6 mm. D’après ALGA.
EA : module d’élasticité de l’acier = 1.9 107 t/m2.
L : longueur du câble.
σ p 0 : Contrainte de tension à l’encrage σ p 0 = 14160 kg/cm2=141600t/m2

N° Câble L (m) α (rad) α X (m)


f × +ϕ
L
1 30.5438 0.157 0.0029 16.5898
2 30.5870 0.166 0.0030 16.4452
3 23.3562 0.524 0.0060 11.5468

Tableau (3.1.40)

NB : X1,2 > L/2, il faut tendre les câbles par un seul extrémité car on obtient des tensions plus
élevées.

Ø Calcul des pertes dues au recul d’ancrage :


∆σ recul = 2σ P 0 ( fα / L+ϕ ) × X
Pour le calcul des pertes aux différentes sections nous utilisons le théorème de «Thalès »
appliqué au diagramme des tentions :
X
∆σ recul = ∆σ recul (1− i )
X
N° Câble α
f × +ϕ
X (m) ∆σreculà0.00L ∆σ recul à0.25L ∆σ recul à0.50L
L kg/cm 2
kg/cm 2
kg/cm2
1 0.0029 16.5898 1374.3393 742.6654 110.9915
2 0.0030 16.4452 1386.421 743.5923 100.7636
3 0.0060 11.5468 0 1404.1059 215.2600

Tableau (3.1.41)

Valeurs moyennes des pertes par câble :

Désignation ∆σreculà0.00L ∆σ recul à0.25L ∆σ recul à0.50L


2 2
kg/cm kg/cm kg/cm2
Câble à l’about 1380.3801 743.1288 105.8776
Câble à l’extrados 0 1404.1059 215.2600

Tableau (3.1.42)

-65-
Chapitre 3 Etude du tablier

a.3- Pertes dues au raccourcissement instantané du béton :


E
∆σ σ = a σ ' bj
2 Ei
σ ' bj : Contrainte parabole du béton.
Ea : module d’élasticité de l’acier = 1.9x 107 t/m2.
Ei : module de déformation longitudinale instantanée du béton.

Ø Pertes dues à la mise en tension de la première série de câbles (deux câbles de l’about) :
NB : La section considérée est la section de la poutre seule.
A 7 jours : σ7 =21.650 MPa
Ei = 30658.106MPa.
Ea = 1.9 105 MPa
A 28 jours :σ28 = 35.00 MPa
Ei = 35981.730Mpa.
Ea = 1.9 105 MPa

P P .e M p .e
σ 'bj = + +
B I I

P=NAP(Δ σ p 0 -Δ σ frott )

e = V’-Y(section corrigée sans hourdis)

Section 0.00L 0.25L 0.5L

Désignation
P (kg) 4.7238 4.5188 4.4503
4
I (cm ) 0.1643 0.1457 0.1302
2
B (m ) 0.7733 0.6312 0.4957
e (cm) 0.0241 -0.4630 -0.7436
Mp(Mn.m) à 7j 0 1.1800 1.5700
σ ' bj (Mpa) 5.8818 13.6180 22.1864
∆σ à 7j (Mpa) 19.1853 44.4189 72.3672
∆σ à 28j (Mpa) 16.3467 37.8469 61.6602

Tableau (3.1.43)

-66-
Chapitre 3 Etude du tablier

Ø Pertes dues à la mise en tension du 3ème câble à l’extrados :

La section à considérer dans ce cas est la section de la poutre + hourdis. Le raccourcissement du


béton provoque simultanément des pertes dans les câbles de 1ère et la 2ème famille
La contrainte σ'bij est donnée par:
2
P Pe 2 M p e P2 P2 e2 M d e2
σ 'bj = + − + + −
B I I Bt It It

P1 = 2 x 0.001668 (1416– ∆σfr - ∆σrec – ∆σrac).


P2 = 1 x 0.001668 (1416 - ∆σfr).
Bp : Section de la poutre seule.
Bt : Section de la poutre + hourdis.
Ip : Inertie de la poutre seule.
It : Inertie de la poutre + l’hourdis.
MD : moment de l’hourdis.
Mp : moment de la poutre seule.

Section 0,00L 0.25L 0.5L

Désignation
σ'bij (kg/cm) 8.2592 19.4569 39.2100
∆σa (kg/cm) 26.9398 63.4640 127.8944

Tableau (3.1.44)

- Tableau récapitulatif des pertes instantanées (t/m2) :

Désignation Section frottement recul raccourcissement Totale


(MPa)
Câbles de 0 0 138.0380 19.1853 157.2233
l’about 0.25L 61.4680 74.3129 44.4189 180.1997
0.5L 81.9747 10.5878 72.3672 164.9296
Câble de 0 0 0 26.9398 26.9398
l’extrados 0.25L 137.8433 140.4106 37.8469 316.1008
0.5L 157.1989 21.5260 61.6602 240.3851

Tableau (3.1.45)

-67-
Chapitre 3 Etude du tablier

b- Pertes différées:

b.1- Pertes dues au retrait du béton :

La perte finale due au retrait du béton est donnée par :


∆ σ = εr (1 − r(j)) EP (Article 3.3.21.BPEL91).

εr = 0,0003 étant le retrait total du béton.


j : l’age du béton au moment de sa mise en précontrainte.
r(t) : fonction traduisant l’évolution du retrait en fonction du temps. r(t) = t / (t + 9 r(m)).
Avec r (m) = Bn / p.
Bn : la section nette.
p : le périmètre de la section.

Ø Pour les deux câbles de la première famille :

I. Section d’about :
Bn =7733.4690 cm².
p = 495.2713 cm.

A 7 jours : r (m) = Bn / p.= 7733.4690 / 495.2713 = 15.6146 cm


r (t) = 7 / (7 + 9 (15.6146))
r (t) = 0,0474. Alors: ∆σ = 0,0003 (1- 0,0474) 190000. Donc : ∆σ = 54.2982 MPa =5429.82 t / m².

A 28 jours : r (t) = 28 / (28 + 9 (15.6146)) r (t) = 0,166 Alors :


∆σ = 0,0003 (1- 0,166) 190000. Donc : ∆σ = 47.538 MPa =4753.8 t / m².

II. Section intermédiaire :


Bn = 6312.2036 cm²,
p = 507.59 cm.

A 7 jours : r (m) = Bn / p.= 6312.2036 / 507.59 = 12.436 cm


r (t) = 7 / (7 + 9 (12.436))
r (t) = 0,0589 . Alors: ∆σ = 0,0003 (1- 0,0589) 190000. Donc : ∆σ = 53.6448 MPa =5364.48 t / m².

A 28 jours : r (t) = 28 / (28 + 9 (12.436)) r (t) = 0,200 Alors :


∆σ = 0,0003 (1- 0,200) 190000. Donc : ∆σ = 45.5938 MPa =4559.38 t / m²

III. Section médiane ;


Bn = 4957.2036 cm²,
p = 517.14 cm.

A 7 jours : r (m) = Bn / p.= 4957.2036/ 517.14 = 9.586 cm


r (t) = 7 / (7 + 9 (9.586))
r (t) = 0,0750 . Alors: ∆σ = 0,0003 (1- 0,0750) 190000. Donc : ∆σ = 52.7222 MPa =5272.22 t / m².

A 28 jours : r (t) = 28 / (28 + 9 (9.586)) r (t) = 0,245 Alors :


∆σ = 0,0003 (1- 0,245) 190000. Donc : ∆σ = 43.0336 MPa =4303.36 t / m²

-68-
Chapitre 3 Etude du tablier

Ø Pour le câble à l’extrados(deuxième famille) :

I. Section intermédiaire :
Bn =10062.2036 cm².
p = 651.59 cm.

A 28 jours : r (t) = 28 / (28 + 9 (15.443)) r (t) = 0,168 Alors :


∆σ = 0,0003 (1- 0,168) 190000. Donc : ∆σ = 47.4424 MPa =4744.24 t / m²

II. Section médiane ;


Bn = 8707.2036 cm²,
p = 661.14 cm.

A 28 jours : r (m) = Bn / p.= 8707.2036 / 661.14 =13.170 cm r (t) = 28 / (28 + 9 (9.85)).


r (t) = 0.191 Alors :
∆σ = 0,0003 (1- 0,191) 190000. Donc ∆σ = 46.108 MPa=4610.8 t / m².

0L 0.25 L 0.50 L
Câble de la 1 famille
∆σ 7 j MPa 54.2982 53.6448 52.7222
∆σ 28 j MPa 47.5380 45.5938 43.0336
Câble de la 2 famille
∆σ 7 j MPa 54.2640 53.3120
∆σ 28 j MPa 47.4424 46.1080

Tableau (3.1.46)

-69-
Chapitre 3 Etude du tablier

b.2- Pertes dues au fluage :

∆ σfl = ( σb + σm ) Ep / EIJ . (Article 3.3.22 BPEL91)

σb : la contrainte finale du béton.


σm : la contrainte maximale supportée par le béton dans la section considérée au niveau du centre de
gravité des armatures de précontrainte.

Ø Pour les deux câbles de la première famille :

Sachant que les câbles sont tirée à 7 jours : σb + σm = σ’bj x Kfl.


Kfl : coefficient de fluage.
Kfl. = (Ei – Ev) / Ev = 3 (Ei – Ev) / Ev = 2……. (BAEL 91).
Après 7 jours on a une dissipation de 15 % du fluage du béton donc :
Kfl= (100%-15%)*2=1,7.
∆σfl = [1,7 x 190 103 / 3700 (21.65)1/3] σ’bj = 31.322 σ’bj.
P Pe 2 M p e
σ 'bj = + −
B I I
P=NAP(Δ σ p 0 -Δ σ frott )
e = V’-Y(section corrigée sans hourdis)

Désignation 0.00L 0.25L 0.50L


Pertes dues au fluage (MPa) 95.9545 194.4530 348.3267

Tableau (3.1.47)

Ø Pour le câble à l’extrados(deuxième famille) :

Après 60 jours, on a une dissipation de 50 % du fluage donc :


Kfl =(100-50) x2= 1.
∆σfl = [1x 190103 / 3700 (35)1/3] σ’bj = 15.70 σ’bj.

Désignation 0.00L 0.25L 0.50L


Pertes dues au fluage (MPa) 129.6699 305.4729 615.5969

Tableau (3.1.48)

b.3- Pertes dues a la relaxation des aciers :

∆σp = (6/100) ρ1000 [( σpi(x) / fprg) - µ 0] σpi(x) (Article 3.3.23 BPEL91).


µ0 coefficient égale à : 0,30 pour les armatures à relaxation normale.
0,43 pour les armatures à très basse relaxation.
0,35 pour les autres armatures.
σp0 = 1416 MPa et µ0 = 0,43. fprg= 1770 Mpa
σpi(x) = σp0 - ∆σi. Avec ∆σi : la contrainte totale instantanée.
ρ1000=2.5%

-70-
Chapitre 3 Etude du tablier

Ø Pour les deux câbles de la première famille :

Désignation 0.00L 0.25L 0.50L


σp0 (MPa) 1416 1416 1416
∆σi (MPa) 157.2233 180.1997 164.9296
σpi(x) (MPa) 1258.7767 1235.8003 1251.0704
∆σp (MPa) 0.5300 0.5000 0.5200

Tableau (3.1.49)

Ø Pour le câble à l’extrados(deuxième famille) :

Désignation 0.25L 0.50L


σp0 (MPa) 1416 1416
∆σi (MPa) 316.100786 240.3850809
σpi(x) (MPa) 1099.899214 1175.6149191
∆σp (MPa) 0.315 0.412

Tableau (3.1.50)

-71-
Chapitre 3 Etude du tablier

b.4- Tableau récapitulatif des pertes différées (t/m2) :

∆σd = ∆σr + ∆σfl + 5/6 ∆σp. (Article 3.3.24 BPEL91).

Ø Pour les deux câbles de la première famille :

Désignation 0.00L 0.25L 0.50L


Pertes dues au retrait (MPa) 54.2982 53.6448 52.7222
Pertes dues au fluage (MPa) 95.9544 194.4530 348.3267
Pertes dues à la relaxation (MPa) 0.5300 0.5000 0.5200
∆σ totale (MPa) 150.6943 248.5145 401.4822

Tableau (3.1.51)

Ø Pour le câble à l’extrados(deuxième famille) :

Désignation 0.25L 0.50L


Pertes dues au retrait (MPa) 47.4424 46.1080
Pertes dues au fluage (MPa) 305.4729 615.5970
Pertes dues à la relaxation (MPa) 0.3150 0.4120
∆σ totale (MPa) 353.1778 662.0483

Tableau (3.1.52)

c- Calcul du pourcentage des pertes totales (instantanées + différées) :


% pertes = ∆σ totale / 3 x 1416. En (MPa).

Désignation 0.00L 0.25L 0.50L


Pertes instantanées 157.2233 496.3006 405.3147
Pertes différées 150.6943 601.6923 1063.5305
Pertes totales 307.9176 1097.9929 1468.8452
% pertes 10.87 25.85 34.5 7

Tableau (3.1.53)

L’estimation des pertes à 32% est vérifiée après le calcul, donc le nombre de câbles est bien vérifié
et égale à 3 câbles de 12T15 chacun.

-72-
Chapitre 3 Etude du tablier

3.6.6- Vérification des contraintes tangentielles :

La vérification des contraintes tangentielles s’effectue en phase par phase (les phases sont
les mêmes que celles considérées pour la vérification des contraintes normales).La contrainte
tangentielle au niveau d’une section est donnée par la formule suivante :
VredS
τred =
bnI
Vred : Effort tranchant réduit.
S : Moment statique par rapport à l’axe horizontal passant par le C.D.G de la section située au
dessus de l’axe neutre, (pour les étapes 1, 2, 3 on prend le moment statique de la poutre seule, et
pour les étapes 4 et 5 on prend celle de la poutre + hourdis).
bn : Epaisseur nette de l’âme (cm) ;bn = 47 – 8 = 39 cm.
I : Moment d’inertie de la section considérée (cm4).
Pour la vérification, il convient de calculer la contrainte de résistance du béton.
τ 2 ≤ 0,4 ftj (ftj +2 σt /3)= τ1

ftj : la résistance de la traction du béton à l’age j.


σt : la contrainte de la précontrainte appliquée.
Vred = TG + TP.
TG = effort tranchant.
TP = % de la mise en tension x Ap x σi (sinα1 + sinα2).
σi = σpo –∆σ. (σpo = 141600 t/m2).

v Vérification :

section Bn (m2) S (m3) I (m4) V (MN)


Poutre seule 0.7733 0.2689 0.1643 0.2100
Poutre + dalle 1.1483 0.3309 0.4348 0.3400

Tableau (3.1.54)

Désignation TG (t) TP Vred τ τ2 ftj σt τ1


Etape1 0.2100 0.3380 -0.1280 -0.5370 0.2880 1.9 2.5682 2.7452 Vérifiée
Etape2 0.2100 0.6515 -0.4415 -1.8524 3.4313 2.7 4.5658 6.2033 Vérifiée
Etape3 0.3400 0.6515 -0.3115 -1.3069 1.7079 2.7 3.8809 5.7102 Vérifiée
Etape4 0.4520 0.5169 -0.065 -0.2180 0.0473 2.7 2.6136 4.7978 Vérifiée
Etape5 0.9387 0.5169 0.4131 1.3919 1.9373 2.7 2.6136 4.7978 Vérifiée

Tableau (3.1.55)

-73-
Chapitre 3 Etude du tablier

3.1.10-Etude de l’hourdis :

Vue que notre tablier est dépourvu d’entretoises, l’hourdis joue le rôle de ses entretoises,
dont il assure la répartition transversale des efforts dans le tablier,

a- Ferraillage longitudinal de la dalle :


On calcule les moments longitudinaux par la méthode des éléments finis à l’aide du
logiciel Robot.

Mmax(+) 0.0233 MN
Mmax(-) -0.0162 MN

Tableau (3.1.58)

Le ferraillage de dalle s’effectue à ELU de résistance d’une section rectangulaire en constatant


les moments maximaux
Mumax (+) = 2.33 t.m
Mumax (-) = 1.62 t.m

Considérons une bande de dalle de largeur unitaire et de hauteur h0 = 25 cm, comme il est
illustré ci-contre :

Mmax (-)

Armatures h0 =25cm
supérieures

Mmax (+)

Armatures b = 1m
inférieures

Figure 3.1.10.1 Sollicitation de flexion de la dalle

Selon BAEL :
0,85 0,85
σ bcu = fc28 = × 35 = 19.83 MPa
θγ b 1 × 1,5

- 83 -
Chapitre 3 Etude du tablier

Ø Armatures inférieures :

On considère l’enrobage est l’ordre de c =c’ = 3cm, La largeur utile donc est
d= h0 – c = 25 – 3 = 22 cm

Le moment réduit µ = Mu/(bd²σbcu) = 2,33 ×10-2/(1×0,22²×19.83) =0,0224


ξ = 1,25(1 − 1 − 2µ ) = 0,0283
Z=d(1-0,4×ξ) =0,218 m
Comme µ < 0,186 alors l’allongement des aciers se prendra εs = 10‰ > εes tel que :
f 400
ε es = e = = 1,74 ‰
γ s Es 1,15 × 2 × 10 5
f
σ s = f (ε s ) = e =400/1,15 =348MPa
γs
Mu
⇒ As = = 3.07 cm² soit 4HA12 (As= 4.52 cm²)
Z × σs
Condition de non fragilité :
A ft j ft j
ρ = s ≥ 0,23 ⇒ As ≥ 0,23bd = (0,23×1×0,22×2,7 /400) 104= 3,4155 cm² (condition
bd fe fe
vérifiée)

Ø Armatures supérieures :

d = h0 – c’ = 25 – 3 = 22 cm
Le moment réduit µ = Mu/(bd²σbcu) =1.62×10-2/(1×0,22²×19.83) =0,0155
ξ = 1,25(1 − 1 − 2µ ) = 0,020
Z=d(1-0,4×ξ) =0,218 m
µ < 0,186 donc εs = 10‰ > εes ⇒ σ s = 348MPa
Mu
⇒ As ' = = 2.14cm² soit 4HA12 (As= 4.52 cm²)
Z × σs
Condition de non fragilité :
ft j
As ≥ 0,23bd = 3,4155 cm² (vérifiée).
fe
Ø Schéma de ferraillage :

4HA12
St =25cm

4HA12 b = 1m
St =25cm
Figure 3.1.10.2 Ferraillage de dalle

- 84 -
Chapitre 3 Etude du tablier

b- Etude de flexion localisée :

Vis-à-vis des charges locales, on vérifie que l’hourdis est apte à résister aux efforts de
poinçonnement (par exemple, la roue de 100KN du sous-système Br et de largeur d’impact de
60 cm), selon BPEL, art.9.2,4, la diffusion des contraintes jusqu’au niveau de la feuillet
moyen de la dalle. se fait à l’Arctan (3/4) dans l’épaisseur de la chaussée et de la chape, et à
45° dans le béton (figure ci dessous)

A notre cas la longueur de diffusion est de l’ordre de 97 cm, qui est plus grande que la
distance d = 50 cm, par conséquence l’effet de moment localisée est négligeable.

Figure 3.1.10.3 flexion localisée

c- Ferraillage transversal de la dalle :


On calcule les moments longitudinaux par la méthode des éléments finis à l’aide du
logiciel Robot

Mmax(-) 0.0509 MN

Tableau (3.1.59)

Le ferraillage de dalle s’effectue à ELU de résistance d’une section rectangulaire en


constatant les moments maximaux
Mumax (-) = 5.09 t.m

Considérons une bande de dalle de largeur unitaire et de hauteur h0 = 25 cm, comme il


est illustré ci-contre :

Mmax (-)

Armatures h0 =25cm
supérieures

Mmax (+)

Armatures b = 1m
inférieures

Figure 3.1.10.4 Sollicitation de flexion de la dalle

- 85 -
Chapitre 3 Etude du tablier

Selon BAEL :
0,85 0,85
σ bcu = fc28 = × 35 = 19.83 MPa.
θγ b 1 × 1,5

Ø Armatures supérieures :

On considère l’enrobage est l’ordre de c =c’ = 3cm, La largeur utile donc est
d= h0 – c = 25 – 3 = 22 cm

le moment réduit µ = Mu/(bd²σbcu) = 5.09×10-2/(1×0,22²×19.83) =0,0489


ξ = 1,25(1 − 1 − 2µ ) = 0,0627
Z=d(1-0,4×ξ) =0,214 m
Comme µ < 0,186 alors l’allongement des aciers se prendra εs = 10‰ > εes tel que :
f 400
ε es = e = = 1,74 ‰
γ s Es 1,15 × 2 × 10 5
f
σ s = f (ε s ) = e =400/1,15 =348MPa
γs
Mu
⇒ As = = 6.82 cm² soit 4 HA16 (As= 8.04 cm²)
Z × σs
Condition de non fragilité :
ft j
As ≥ 0,23bd = 3,4155 cm² (vérifiée).
fe

Ø Armatures inférieures :

At= As /3 = 8.04/3 = 2.68 cm2. soit 4 HA12 (As= 4.52 cm²)

Ø Schéma de ferraillage :

4HA16
St =25cm

4HA12 b = 1m
St =25cm
Figure 3.1.10.5 Ferraillage de dalle

- 86 -
Chapitre 3 Etude du tablier

3.1.11- Calcul des déformations :

Une poutre isostatique simplement appuyée peut subir des déformations sous l’effet
de son poids propre seul, d’autre part la mise en tension de telle pièce engendre aussi
des déformation (rotation, flèche, raccourcissement …..Ext.). Néanmoins, il est nécessaire
que ces déformations puissent librement se produire sans toutefois modifier les efforts de
précontrainte et par conséquent l’état de précontrainte résultant dans les diverses sections des
appuis, c’est pour quoi dans la plus part des cas ce type de poutres sont posées sur des appuis
en Néoprène (caoutchouc synthétique) permettent la liberté de rotations et les déplacements
d’appui.

1- Flèches1 et contres flèches :

a) Flèche due au poids propre :


Le poids propre est supposé comme étant une charge uniformément repartie à raison de
« q/ml ».
5qL4
La flèche est donnée par la formule suivante : FG =
384.Eν .I
L=29.5 m
I : inertie de la poutre+l’hourdis
q=2.3864t/ml
Eυ=3700 3 fc 28

b) contre flèche due à la précontrainte :


fP=FM +Fµ

Câble n° 1 :
µ = 8fP/L2
P = 236.2 t. e = 22.5cm.
α =9°. P P

Figure 3.1.11.1 Flèche due à la précontrainte

Verticalement : M = P.e.cosα = 52.49 t.m.

8 fP
µ= = 2.06 t/ml
L2
5µL4
Fµ = −
384.Eν .I
Horizontalement : M = P.e.sinα = 8.31 t.m.
ML2
FM = −
8.Eν .I

1
La flèche est positive vers le bas et négative vers le haut
-- 87 --
Chapitre 3 Etude du tablier

Câble n° 2 :
P = 236.2 t ; e = 22.5cm ; α =9.52°.
Verticalement : M = P.e.cosα = 52.41 t.m.

8 fP
µ= = 1.08 t/ml
L2
5µL4
Fµ = −
384.Eν .I
Horizontalement : M = P.e.sinα = 8.31 t.m.
ML2
FM = +
8.Eν .I

Câble n° 3 :
P = 236.2 t ; e = 66.87 cm ; α = 30°.

Verticalement : M = P.e.cosα = 136.79 t.m.


8 fP
µ = 2 = 3 t/ml
L
5µL4
Fµ = −
384.Eν .I
Horizontalement : M = P.e.sinα = 78.97 t.m.
ML2
FM = −
8.Eν .I
c) Flèche de construction : fc = 3/4 (fP –fg) = 8,33cm.
d) flèche de service à vide : f = fp + fg + fc

e) flèche de service : f = fp + f combinaison + fc

Ø Les résultats des flèches obtenus sont arrangés dans le tableau suivant :

Flèches Flèche due au poids Flèche due à la Flèche due au poids


propre fG (m) précontrainte propre et à la
sections fp (m) précontrainte f (m)
Poutre seule 0.0449 -0.0948 -0.0498
Poutre + l’hourdi 0.0736 -0.1250 -0.0514
Tablier à vide 0.0944 -0.1250 - 0.0306
Tablier en service 0.0944 - 0.1250 0.0261

Tableau (3.1.59)

-- 88 --
Chapitre 3 Etude du tablier

2- calcule des rotations 2 :

rotations Rotation due au poids Rotation sous l’effet Rotation sous l’effet
propre θg (°) de la précontrainte du poids propre et la
sections θ p(°) précontrainte θ(°)
Poutre seule 0.0049 0.0103 0.0054
Poutre + l’hourdi 0.0080 -0.0124 -0.0045
Tablier à vide 0.0102 -0.0124 -0.0022
Tablier en service 0.0102 -0.0124 0.0036

Tableau (3.1.60)
3- calcule des déplacements :

a) Déplacement du à la rotation d’appui :


∆fb = sin θ x (h/2)= sin (0.00357) x 0,875= 5.45 x 10-5 m
[θ est celle obtenue sous combinaison de charge (en service)]

b) Déplacement du au retrait :
∆fr = εr x L/2=0.0003 x  (29.5/2)= 0.004425 m

c) Déplacement du au fluage :
L σ' σ +σ A
δ f = . m ; σ 'm = M
2 Eν 2
σ ' M : Contrainte moyenne à mi-travée.
σ ' A : Contrainte moyenne à l’appui.
Eν:module de déformation différée.
Eν=Ei/3=3700 3 fc 28 = 12102.9453 MPa

Ø Calcul des contraintes de compression :


σi +σ f
σ '=
2
σi : a la phase en construction.
σf : a la phase en service.

Désignation σi (MPa) σf (MPa) σ’ (MPa)


0.00L 7.7880 5.7260 6.7570
0.5L 17.5414 25.1968 21.3691

Tableau (3.1.61)

6.7570 + 21.3691
( )
29.5 2
Donc : δ f = . = 0.01714m.
2 12102.9453

2
La rotation est positive vers le bas et négative vers le haut
-89-
Chapitre 3 Etude du tablier

d) Déplacement du à la température :
λ= ± 10 x 10-5 (pour une variation de température de 10 °)
Pour chaque appui on aura ∆lT= λ x L/2=(29.5/2) x ± 10-4= ± 0.001475 m

e) Déplacement total :
∆ max = (∆fβ + ∆fretrait + ∆f fluage ) + ∆ T
2
3
∆ max =2/3(0.0000545+0.004425+0.01714)+0.01475= 0.029163 m

-90-
Chapitre 3 Etude du tablier

3.1.12- Les équipements :

I- Appareil d’appui :

Les tabliers de pont reposent sur leurs appuis par l’intermédiaire d’appareil d’appui,
conçus pour transmettre les efforts essentiellement verticaux ou accompagnés d’efforts
horizontaux.
Il existe essentiellement quatre types d’appareils d’appui qui sont :
• Les articulations en béton.
• Les appareils d’appui en élastomère fretté.
• Les appareils d’appui spéciaux.
• Les appareils d’appui métalliques.

I.1- Réactions dues aux combinaisons:

Combinaison Réaction max (t)


G + MC120 69.53

Tableau (3.1.62)

La réaction maximale est donnée par le logiciel Robot est dans l’appui de la poutre
intermédiaire : Rmax = 69.53 t.

Ø Déplacements :
Dus au fluage Δf = 1.714 cm.
Dus au retrait Δr = 0.4425 cm.
Dus à la rotation Δβ = 0.00545 cm.
Dus à la température ΔT = 0.1475 cm.

Ø Rotation :
Due au poids propre θG = 0.01020°.
Due à la précontrainte θp = -0.01242°.
Due à la surcharge θ = 0.00357°.

-91-
Chapitre 3 Etude du tablier

I.2- Détermination des dimensions de l’appareil d’appui :

Selon le bulletin technique N°04 de SETRA.


Ø Aire de l’appareil d’appui :

a: Côte parallèle à l’axe horizontale de l’ouvrage.


b: Côte perpendiculaire à l’axe horizontal de l’ouvrage.
Contrainte limite de compression de l’appareil d’appui est de 150 Kg/cm²
σmax = (Rmax / ab) < 150kg/cm2.
D’où : a x b > 73,42 x 103 / 150 = 463.53 cm².
a x b > 463.53 cm².

Ø Hauteur nette de l’élastomère T :

La condition à vérifier est : T ≥ U1 / 0,5.


U1 = Déformation lente (retrait, fluage, température)
U1 = 2.304 cm = 23.04 mm.
T≥23.04 / 0,5 = 46.08 mm.
On prendra : T = 50 mm constitué de 5 feuillets de 10 mm chacun.

Ø Dimension en plan de l’appareil :


Il faut respecter :
ü La condition de non flambement.
ü L’épaisseur minimale.
Conditions : a / 10 ≤ T ≤ a / 5 => 250 ≤ a ≤ 500.
On peut prendre : a = 300 mm. Donc : b = 400 mm.

Les appareils d’appuis auront donc pour dimensions :


300 x 400 x 5 x (10+3)
300 x 400 x 65

5 frettes métalliques de 3 mm
4 feuillets d’élastomère de 10 mm
2 feuillets d’élastomère de 5 mm

Feuillets
d’élastomère
Frettes
métalliques

30 mm
40 mm

Figure 3.1.12.1 Dimension en plan de l’appareil d’appui

-92-
Chapitre 3 Etude du tablier

I.3 - Répartition des efforts horizontaux sur l’infrastructure :


Ø Introduction :

Pour la répartition des efforts horizontaux sur l’infrastructure on assimilera la structure


à un portique. Le tablier étant supposé infiniment rigide, l’effort horizontal sera donc reparti
entre les différents appuis en fonction de leurs rigidités.
- Calcul des rigidités :
La rigidité d’un appui est donnée par :
1
Ri =
∑U i
Avec Ui = U1 + U2 + U3

U : étant le déplacement d’un élément d’appui sous l’action d’un effort horizontal unitaire.
U1 : déplacement de l’appareil d’appui.
U2 : déplacement des fûts de la pile ou de voile de la culée.
U3 : déplacement des fondations.
a- Déplacement en tête de l’appareil d’appui :
Les appareils d’appuis sont identiques pour les trois appuis.
T×H
U1 =
n×G × a ×b
a x b : dimensions en plan de l’appareil d’appui = (300 X 400) mm²
T = 50 mm (Hauteur nette de l’élastomère).
n : Nombre d’appareils d’appuis
H =1 (Charge unitaire)
G : Module de déformation transversale

G = 0.8 (statique)
G= 1.6 (dynamique)
• Culée : n = 5
0.05 × 1
U1 =
5 × 0.3 × 0.4 × G
U1sta = 0,1042 m.
U1dyn = 0,0521 m.
• Pile : n = 10

U1sta = 0,0521 m.
U1dyn = 0,0260 m.

b- Déplacement des corps d’appui


h3
U2 =
3qEI
h : Hauteur du fût (voile)
q : charge unitaire
EI: Constante
E=11000 3 fcj pour le cas dynamique (instantané)
E=3700 3 fcj pour le cas statique (différée)

-93-
Chapitre 3 Etude du tablier

• Culée gauche : h=4,95m, q = 1


Ud= 0.00108 m
Us= 0.00321 m
• Culée droite : h = 4,25m, q = 1
Ud= 0.000682 m
Us= 0.00203 m

• Pile 1 : h= 4.1m, q = 2
Ud= 0.000788 m
Us= 0.00234 m
• Pile 2 : h= 6.3m, q = 2

Ud= 0.00286 m
Us= 0.00850 m
• Pile 3 : h= 4.7m, q = 2

Ud= 0.000119 m
Us= 0.00353 m

c- Déplacement des fondations :


Le déplacement des fondations est nul

Tableau récapitulatif donnant les déplacements et les rigidités des différents appuis

Cas U1 U2 ∑ Ui × 10 2
Ri = 1 / ∑ Ui
Culée Sta 0.1042 0.0032 10.74 0.0931
gauche Dyn 0.0521 0.0011 5.32 0.1880
Culée droite Sta 0.1042 0. 0007 10.49 0.0953
Dyn 0.0521 0.0020 5.41 0.1848
Pile1 Sta 0.0521 0.0023 5.44 0.1838
Dyn 0.0260 0.0008 2.68 0.3731
Pile2 Sta 0.0521 0.0085 6.06 0.1650
Dyn 0.0260 0.0029 2.89 0.3460
Pile 3 Sta 0.0521 0.0035 5.56 0.1799
Dyn 0.0260 0.0035 2.95 0.3390

Tableau (3.1.63)

La répartition des efforts horizontaux sur les différents appuis se fera en fonction de leur
rigidité, ainsi pour chaque appui correspond un certain pourcentage de ces efforts.

-94-
Chapitre 3 Etude du tablier

I.4 - Détermination des efforts horizontaux et leurs répartitions :

1- Effort de freinage :
Seules les surcharges A(l) et Bc sont susceptible de développer des efforts de freinage.

• Freinage du à Bc : Un seul camion est supposé freiner, l’effort horizontal qu’il


engendre est pris égale à son poids.
HBc = 30 t
• Freinage du à A (l)

AS
H=
20 + 0,35% S
S : surcharge charg

1 voie chargée 2 voies chargées


S(m²) 120 x 2.5 = 300 600
A(t/m) 1.0865 0.9658
HA(t) 15 26.22

Donc le freinage maximal est obtenu sous Bc : HBc =30 t

2- Effet du vent :
Hypothèse simplificatrice : le vent souffle horizontalement dans une direction normale à
l’axe longitudinal de la chaussée, il développe sur toute la chaussée une pression P;
dans notre cas 2 KN/m²
HV = P.L.h
Avec : P = 2 KN/m² : pression du vent.
L = 120 m : portée du pont.
H = 1,58 m : hauteur du tablier.
HV = 0,2 x 120 x 1,58 = 37.92 t.

3- Effet du séisme1 :

L’accélération horizontal : εs = 0,15 (d’apres RPOA2006)


L’effort sismique : Hs = 0.15 x G
G : poids propre du tablier. G = 452.81 t.
Hs = 0.15 x 452.81 = 67.92 t.

Donc :
• Effort de freinage : Hfbc = 30 t.
HA(l) = 26.22 t.
• Effort du au vent : Hv = 37.92 t.
• Effort du au séisme : Hs = 67.92 t.

1
D’après RPOA2006 (règlement parasismique algérien d’ouvrage d’art –version 2007-) les cœfficients
d’accélération sismique correspondant à la zone IIA sont respectivement :
εH = 0.15 et εV = 0.15x0.3 = 0.045.
-95-
Chapitre 3 Etude du tablier

Les efforts dynamiques horizontaux repris par chaque appui sont récapitulés dans le tableau
suivant :

Culée g Culée d Pile 1 Pile 2 Pile 3


Hfbc 3.9415 3.8724 7.8248 7.2630 7.0982
HfA(l) 3.8391 3.7717 7.6214 7.0742 6.9137
HV 4.9821 4.8947 9.8906 9.1805 8.9722
HS 8.9236 8.7670 17.7154 16.4435 16.0704

Tableau (3.1.64)

I.5 - Vérification des appareils d’appuis :


On doit vérifier :

v Limitation des contraintes de cisaillement :

1- Sollicitation sous charge verticale :


N
σm= max ≤ σ m = 15Mpa
a×b
ó(69.53 x 10-2)/ (0.30 x 0.40)=5.7942 MPa ≤ 15 MPa vérifiée
1.5 × σ m
D’où τ N =
β
a×b
β= = 10.71
2 × 1 × ( a + b)
1.5 × 5.7942
τN = =0.8115 < 3 x 8 Mpa vérifiée.
10.71

2- Sollicitation due à un déplacement horizontal ou un effort horizontal :

-Sous un déplacement lent :


G ×U1
τ H1 = ≤ 0.5G
T
8 × 2.304
ó τ H1 = = 3.6864 ≤ 4 Kg / cm2 Vérifiée
5
-Sous un effort dynamique (freinage) :
HA = 0,3 MN.
H1
D' ou : τ H2 =
a ×b
0.3
ó τ H2 = = 2.5MPa
0.3 × 0.4
-Sous un déplacement plus rapide
τ H ≤ 0.7G
τ H = τ H 1 + 0.5τ H 2
ó τ H = 3.6864+0.5 x 0.25=3.8114 Kg/cm2 ≤ 5.6 Kg / cm 2 vérifiée.

-96-
Chapitre 3 Etude du tablier

3- Sollicitation due à une rotation :


G × a 2 × (α T + α 0 )
τα =
2t 2 × n

8 × 30 2 × (−0.0000385 + 0.01)
óτ α = = 7.17228 kg/cm2
2(1) 2 × 5
α0 : rotation supplémentaire pour tenir compte des imperfections de pose est de
0,01rd pour le béton précontraint préfabriqué.
αT: égale à -0.00222°= - 0.0000385 rd.

- Condition de non cheminement et non glissement :

σ min ≥20 Kg / cm²


H ≤ f. N

Avec :
σmin : est due au poids propre de poutre de rive.
f : coefficient de frottement.

σ min = 44.52 x 103/30 x 40 =3.71 MPa =37.1 Kg/cm2 ≥ 20 Kg/cm2 vérifiée


Et f=0.1+(0.6/3.71) = 0.26
F x Nmin=11.58 t

-H du à la déformation lente :

H : force horizontale correspondante à Nmin

G × a × b × ε 8 × 30 × 40 × 2.304
H= =
T 5
= 4.42368 t ≤ 11.58 t vérifiée.

-H du au séisme

H =67.92 / 2 x 5 =6.792 t ≤ 11.58 t vérifiée

- Condition de non flambement :


a 30
T≤ =
5 5

T = 5 ≤ 6 cm vérifiée.

Et : T=5 ≥
a 30
= =3 vérifiée.
10 10

-97-
Chapitre 3 Etude du tablier

II-Les dés d’appuis :

- Les dimensions du dé d’appuis :


A = 40 cm, b = 50 cm, h = 20 cm

- Ferraillage du dé d’appui :
Le dé d’appui permet de diffuser les charges localisées provenant directement du tablier et qui
peuvent provoquer des fissures, pour cela on disposera des armatures de chaînage
et d’éclatement.

Ø Armatures de chaînage :
La section totale de frettage doit reprendre un effort égal à :
0.25 Rmax =0.25 x 69.53 = 17.3825 t.
L’aire de la nappe est :
0.25 × Rmax
As=
σs
2f
Avec σ s = e =266.67 MPa
3
0.173825
As= =0.000652 m2= 6.52 cm2
266.67
On prend 4 HA 16 (As= 8.04 cm2).

Ø Armatures de profondeur :
Pour limiter la propagation d’éventuelles fissures ; on dispose des armatures :
Asp = 0.125Rmax/ σ s 3.26 cm². On prend 2HA16 pour Asp = 6,03 cm².

Ø Armatures de diffusion :
a- Ferraillage inférieur ou d’éclatement « frettes inf » :
b- Ferraillage inférieur ou d’éclatement « frettes inf » :
Les frettes sont disposées sur une profondeur Z tel que : h /3 < Z < h
0.1× Rmax
As = = 2.61 cm². On prend 6 HA8 .
σs

b- Ferraillage de surface « frettes sup. » :


Ce sont des armatures capables de reprendre 4% Rmax
0.04 Rmax =0,04 x 69.53 = 2.78 t.
L’aire de la nappe est :
0.04 × Rmax
As= Afs 4 HA8
σs
2f
Avec : σ s = e =266.67 MPa Afi 6 HA8
3
Figure 3.1.12.2 Ferraillage du dé d’appui.
0.0278
As= =0.00010425 m2=1.0425 cm2
266.67
On prend 4 HA8 (As= 2.01 cm2).

-98-
Chapitre 3 Etude du tablier

III - Calcul du joint de chaussée :

Les joints de chaussée sont conçus et réalisés pour assurer la continuité de circulation entre
deux éléments métalliques identiques solidarisés aux deux parties d'ouvrage au moyen de
tiges précontraintes. Dans le plus part des cas, est insérés entre les éléments métalliques, un
profil en élastomère qui empêche la pénétration des corps étrangers.
Le choix d’un type de joint de chaussée fait référence à une classification basée sur
l’intensité du trafic, on distingue : Les joints lourds pour les chaussées supportant un trafic
journalier supérieur à 3000 véhicules, Les joints semi lourds pour un trafic entre 1000 et 3000
véhicule et Les joints légers pour un trafic inférieur à 1000 véhicules.

v Calcul des joints :


Le calcul du joint se base principalement sur la combinaison suivante2 :
W= WD+0.4Wt+Ws/3.
W : soffle total du joint
WD : souffle des déformations différées (retrait + fluage)
Wt ; souffle thermique
Ws ; souffle sismique

Ø Déplacement dû aux variations linéaires :


Le déplacement dû aux variations linéaires est donné par :
WD = ∆f + ∆r = 2.16 cm. (souflle des déformation)
Wt =0.15 (souffle de température)
Ø Déplacement dû au séisme :
εs= T Hs/G S. avec Hs = 6.792 t/appareil.
εf = 5 x 6.792x103 / 16 x 30 x 40 = 1.769 cm = 17.69 mm.

Ø Combinaison :
W= Wd+0.4Wt+Ws/3=28.1mm
D’après le bulletin technique de ALGA, on opte pour joint T80.

Figure 3.1.12.3 Joint de chaussée.

2
Cette combinaison est retirée du règlement RPOA version 2007
-99-
Chapitre 3 Etude du tablier

IV-Les gargouilles :

Sur un tablier de pont, l’évacuation des eaux nécessaire non seulement du point de vue de la
durabilité de la structure, mais également pour la sécurité des usagers. De manière générale,
les eaux sont d’abord recueillies sur un (ou les) coté(s) de la chaussée, puis évacuées
par des gargouilles quand ce n’est pas par une corniche caniveau.

Le recueil de l’eau dans le sens transversal se fait en donnant à la chaussée une pente
transversale générale (pour des ouvrages autoroutiers). La pente transversale ne doit pas être
inférieur à 2% (2,5% pour notre cas). La forme de pente n’est jamais obtenue par un
profilage approprié de la couche de roulement, cette dernière est d’épaisseur constante,

Il faut noter qu’une pente transversale de 2,5% n’est pas ressentie par un
automobiliste. Il convient néanmoins de veiller au bon raccordement avec la chaussée
courante.

Une fois recueillie implantées le fil d’eau, l’eau est évacuée par l’intermédiaire de gargouilles
implantées au droit de ce fil d’eau. Leur diamètre ne doit pas être inférieur à 10cm et la
section totale de toutes les gargouilles doit être de l’ordre de 1/10000 de la surface versante.

Les gargouilles peuvent déboucher directement à l’air libre ou être raccordées à un système
de recueil et d’évacuation des eaux à l’intérieur de la structure du tablier.
Le problème d’évacuation des eaux se pose également au niveau des têtes d’appuis et sera
abordé ultérieurement

-100-
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

3.2.2- Etude de la culée :

I- Implantation des culées :

La hauteur de la culée sera évaluée par la formule suivante: H culée = côte projet – côte fondation.
L’ensemble des cotes définissant la position des culées est mentionné dans le tableau
suivant :

Désignation Culée1 Culée2


Côte projet (m) 105,05 105,05
Côte TN (m) 100.55 102.01
Côte de la fondation (m) 100.1 101.3
Hauteur de la culée (m) 4.95 4.25

Tableau (3.2.68)

II- Evaluation des efforts sollicitant la culée :

Ø Détermination du coefficient de poussée kah :


cos 2 (ϕ + α − θ ) cos(δ − α )
kah = ×k×
 sin (ϕ − δ )sin (ϕ − β − θ )  cos(δ − α + θ )
cos ²1 +
 cos(δ − α − β ) cos(α + β ) 
Avec : ϕ = 30° : angle de frottement interne du remblai.
α = 0 : fruit de mur de soutènement.
β = 0 : angle de talus avec l’horizontale.
δ = 0 : angle de frottement remblai-culée.
k = εH ² + (1 ± εv)²
εH ε
tgθ = θ = arctg ( H )
1± εV 1± εV
Le coefficient de poussée pour les déférentes conditions est présenté dans le tableau ci-
dessous :

Désignation εΗ εv κ kah
Condition sismique 0.15 -0.045 0.97 0.388
0.15 +0.045 1.056 0.4224
Condition normale 0 0 1 0.3333

Tableau (3.2.69)

Ø Calcul des sollicitations :


Le tableau suivant donne l’ensemble des moments et efforts agissants sur la culée pour les
trois cas existants :

- 115 -
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

Désignation P P εh (1+εv)P V H MR MS
Mur garde C.N : 0 5.33 6.08 -3.80 0 -20.26
grève 0.90x0.3x7.89x2.5=5.33
H + V+ 0.53 5.70 6.08 -3.80 3.24 -21.68
H + V- 0.53 4.96 6.08 -3.80 3.24 -18.84
Corbeau C.N: [0.55x (1.5+2.05) /2] 0 19.26 4.74 -3.94 0 -75.84
x7.89x 2,5= 19.26
H + V+ 1.93 20.61 4.74 -3.94 9.14 -81.15
H + V- 1.93 17.91 4.74 -3.94 9.14 -70.53
Mur en retour1 C.N : 11.76 0 11.76 4.61 -5.36 0 -63.08
H + V+ 1.18 12.58 4.61 -5.36 5.42 -67.49
H + V- 1.18 10.94 4.61 -5.36 5.42 -58.66
Mur en retour2 C.N : 11.76 0 11.76 4.61 -5.36 0 -63.08
H + V+ 1.18 12.58 4.61 -5.36 5.42 -67.49
H + V- 1.18 10.94 4.61 -5.36 5.42 -58.66
Mur de front C.N : 0 71.01 3.30 -3.08 0 -218.43
3x1,2x7.89x2,5=71.01
H + V+ 7.10 75.98 3.30 -3.08 23.42 -233.72
H + V- 7.10 66.04 3.30 -3.08 23.42 -203.14
Semelle C.N : 0 259.2 0.90 -3 0 -777.60
1,8x6x9.6x2,5= 259.2
H + V+ 25.92 277.34 0.90 -3 23.33 -832.03
H + V- 25.92 241.06 0.90 -3 23.33 -723.17
Poids des terres C.N : 0 41.75 6.16 -6.22 0 -259.56
sur DDT 0.84x3,5x1,8x7.89= 41.75
H + V+ 4.18 44.67 6.16 -6.22 25.71 -277.73
H + V- 4.18 38.83 6.16 -6.22 25.71 -241.39
Dalle de C.N : 0 20.71 5.67 -5.72 0 -118.36
transition 3,5x0,3x2,5x7.89=20.71
H + V+ 2.07 22.16 5.67 -5.72 11.75 -126.65
H + V- 2.07 19.26 5.67 -5.72 11.75 -110.08
Remblai sur le C.N: 0 140.32 3.66 -4.83 0 -677.27
talon de la 7.89x2,6x3.8x1,8=140.32
semelle H + V+ 14.03 150.14 3.66 -4.83 51.33 -724.68
H + V- 14.03 130.50 3.66 -4.83 51.33 -629.86
Remblai sur le C.N : 0 14.20 2.05 -1.23 0 -17.44
patin de la 7.89x2x1,8x0.5 =14.20
semelle H + V+ 1.42 15.19 2.05 -1.23 2.92 -18.66
H + V- 1.42 13.21 2.05 -1.23 2.92 -16.22
Tablier C.N : 226.405 0 226.41 5.62 -4 0 -905.62
H + V+ 22.64 242.25 5.62 -4 127.19 -969.01
H + V- 22.64 210.56 5.62 -4 127.19 -842.23
C.N : 821.71 0 -3196.54
TOTAL H + V+ 82.17 879.22 / / 288.86 -3420.30
H + V- 82.17 764.19 / / 288.86 -2972.78

Tableau (3.2.70)

- 116 -
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

Calculs des poussées dues aux terres :

Désignation P εΗ × P V MR
Mur GG + 1,8x7.89x (4.73)2/2 52.90 4.95 261.87
Mur
1,8x7.89x(4.73)2/2 66.68 4.95 330.05
Front
1,8x7.89x(4.73)2/2 59.42 4.95 294.12
Semelle 1x7.89x (1.8)2/2 4.26 1.2 5.11
1x7.89x (1.8)2/2 5.36 1.2 6.44
2
1x7.89x (1.8) /2 4.78 1.2 5.74

Tableau (3.2.71)

Calculs des poussées dues aux Surcharges :

Désignation P εΗ ×P V MR
Mur GG + 1,2x7.89x 4.73 14.91 4.17 62.19
Mur 1,2x7.89x4.73 18.80 4.17 78.38
Front
1,2x7.89x4.73 16.75 4.17 69.84
Semelle 1,2x7.89x 1.8 5.68 0.9 5.11
1,2x7.89x1.8 7.15 0.9 6.44
1,2x7.89x1.8 6.37 0.9 5.74

Tableau (3.2.72)

Tableau récapitulatif donnant les moments et efforts globaux :

Désignation Condition εΗ × P (1+εv)P MR MS


TOTAL C.N 77.75 821.71 334.28 3196.54
+
H+V 180.16 879.22 710.17 3420.30
-
H+V 169.49 764.19 664.29 2972.78

Tableau (3.2.73)

- 117 -
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

III-Vérification de la culée :

v Vérification du tiers central

B 6 B
• C.N : on doit vérifier que : E MAX = = = 1m〉 e = − X '
6 6 2
(∑ M s − ∑ M R )
Avec X ' = et B: la largeur de la semelle.
∑ (1 ± ε V ) P
B 6 B
• C.S : on doit vérifier que E MAX = = = 1,5m〉 e = − X ' .
4 4 2
• Les résultats sont regroupés dans le tableau ci-dessous :

Condition ∑ (1 + ε ν )P ∑M R ∑M S
X’ Emax e Vérification
C.N 821.71 334.28 3196.54 3.48 1 0.48 Vérifie
H + V+ 879.22 710.17 3420.30 3.08 1.5 0.08 Vérifie
H + V- 764.19 664.29 2972.78 3.02 1.5 0.02 Vérifie

Tableau (3.2.74)

v Vérification au glissement :

C.N : en condition normal le coefficient de sécurité vis à vis du glissement (C.S.G) égale à
1,5,

∑ (1+ ε v ) P
• donc on doit vérifier que : δ = µ 〉1.5
∑ε h P
• C.S : en condition sismique le C.S.G vaut1.
∑ (1+ ε v ) P
Donc on vérifie que: δ = µ 〉1
∑ε h P
Les résultats sont regroupés dans le tableau ci-dessous :

Condition ∑ε h P ∑ (1 + ε ν )P µ δ C.S.G Vérification


C.N 77.75 821.71 0.55 5.81 1.5 Vérifie
+
H+V 180.16 879.22 0.55 2.68 1 Vérifie
H + V- 169.49 764.19 0.55 2.48 1 Vérifie

Tableau (3.2.75)

- 118 -
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

IV-ferraillage de la culée :
1- Mur garde grève :

1.1- Evaluation des efforts sur le mur garde grève :


Le mur garde grève est soumis essentiellement à l’action de :
Ø Forces verticales :
- Du poids propre.
- De la réaction d’une charge directement appliquée sur le mur.
- De la réaction de la dalle de transition.
Ø Forces horizontales :
- Poussée des terres.
- Poussée d’une charge locale située en arrière du mur garde-gréve.
- Forces de freinage d’un essieu lourd du camion Bc.

Ø Poussée des terres :


1
Elle est donnée par la formule suivante: Pt = K a γh 2
2
1 1
Le moment dû à l'effort de poussée est donné par la formule : Mt = .Pt .h = .K a .γ .h 3
3 6

0.30m
Avec Ka:Coefficient de poussée des terres.
Ka = = 0.3333
γ = 1,8 t/m3 : Poids volumique des terres.
h= 1.96 m : Hauteur du mur garde grève 1.96m
Pt
φ = 30° : Angle de frottement interne du sol.
h/3
D'où Mt = 0,75 t.m/ml

Figure 3.2.2.1 Poussée des terres sur le mur.

a) Poussée d’une charge locale située en arrière du mur garde grève :


D'après les documents ''SETRA'', seule la sollicitation engendrée par les camions type BC
(poussée des charges locales) étant la plus défavorable, l'effort nominal étant produit par les
deux roues arrières de 6t chacune des deux camions accédés, placés d'une manière tel que les
rectangles d’impact soient en contact avec la face arrière du mur garde grève. Les charges
réelles (02 roues de 6t distantes de 0.5 m) sont remplacées par une roue équivalente uniforme
de 12t répartie sur un rectangle de (0.25m x 0.75m). Il sera admis que la pression sur le
rectangle d'impact ainsi défini se répartira à 45° latéralement et en arrière du mur.

0.25m 0.75m

x
0.25+ x
h 45°
45° 45° 45°
0.25+ h 0.75+ 2h
Figure 3.2.2.2 Poussée de la charge locale située en arrière du mur.

- 119 -
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

Le moment d'encastrement à la base du mur garde grève aura pour expression la formule
h−x
h
12 K
suivante : Mp = ∫
0,75 + 2h 0 (0,25 + x)
dx Avec: K = Ka.bc.δ.γ

Coefficient de pondération.γ =1,6 à ELU et 1,2 à ELS. .


bc = 1.1 : coefficient de pondération du système Bc.
δ = 1 : coefficient de majoration dynamique pour une charge sur remblai.
Ka = 0.333.
h = 1,96m.
KELS = 0,33 x 1,1 x 1x1.8 x 1,2 = 0,78.
KELU = 0,33 x 1,1 x 1 x 1,8 x 1,6 = 1.05
Mp =
12 K
[− x+ 2,1ln ( 0,25x )]10.96
0,75 + 2h

ELU : Mp = 9.33 t.m/ml.


ELS : Mp = 6.93 t.m/ml.

b) Moment du à la force de freinage :


On considère l’effet d’une seule roue et on a admis une répartition des efforts suivant des
directions inclinées à 45° à partir du bord du rectangle d’impact d’où
lf = 0,25 + 2h = 4.17m
6.h
Mf = γ = 2,82 x γ.
0,25 + 2h
ELU : Mf =4,51 t.m/ml.
ELS : Mf =3,38 t.m/ml.

Le moment total à l'encastrement:

MELU = 1,35 Mt + (Mp + Mf) = 14.85 t.m/ml.


MELS = Mt + (Mp + Mf) = 11.06 t.m/ml.

1.2- Ferraillage :
a. Verticalement :
Le ferraillage se fait en flexion simple par une bande de 1m linéaire:
fc28 = 27 MPa ; b0 = 1m ; d = 0.27m.
Le ferraillage à l’aide du logiciel SOCOTEC donne :0.30m
d=0.27m
As = 17.07 cm2/ml. Soit : 12HA16 pour As = 24.12 cm2/ml.
Asmin=0.35% b h = 0.35% 1 x 0.30=10.5 cm2
Asmax=1.75% b h = 1.75 % 1 x 0.30=52.5 cm2 1m
Asmin<As=24.12< Asmax vérifiée
Figure 3.2.2.3
Pour l’armature de construction on prend :
A
AS' = S = 8.4cm2/ml. Soit : 8HA12 pour A’s = 9.05 cm2/ml.
3

- 120 -
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

Vérification des contraintes à l’ELS :


2
En fissuration préjudiciable : σ st = min( f e ;110 nf tj ) = 207 ,3MPa .
3
σ bc = 0,6 f c 28 = 16,2 MPa .

σbc = 8,7 MPa < σbc = 16,2 MPa. Vérifie.


σs = 196 MPa < σst = 207,3 MPa. Vérifie.

b. Horizontalement :
D’après les documents (SETRA), on disposera HA10 tous les 15 cm, les deux forces pour le
croquis de ferraillage.

8HA12 /ml HA10 St = 15 cm

12 HA16/ml St = 8 cm
Figure 3.2.2.4 Ferraillage du mur garde grève.

2- La dalle de transition :

La dalle de transition est une dalle en béton armé, placée sous la chaussée aux extrémités
du pont,son rôle est d’éviter le dénivellement qui pourrait se produire lors du tassement
éventuel des remblais derrière la culée. Elle repose sur le corbeau et sur le remblai.

2.1- Evaluation des efforts :


- Poids de la dalle de transition : g1 = 2.5 x 0.3 x 1 = 0.75 t/m2.
- Poids du remblai : g2 = 1,8 x 0.5 x 1 = 0,9 t /m2.
- Poids propre du revêtement : g3 = 2.2 x 0.08 x 1= 0.176 t/m2.
- Poids total: Gt = g1 + g2 + g3 = 1,826 t/m2.
- Surcharges : Q = 1 x 1,2 = 1,2 t/m2.
La modélisation de la dalle de transition a été fait par le logiciel SAP2000
q=1,2t/m2

g=1.826 t/m2

3,5 m

- 121 -
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

D’après le document SETRA


1 1 α ×a
= ( + 0.133(9a )α ) tel que :
K E 2
K ; module de réaction élastique
E ; module de déformation du sol
α;paramètre rhéologique1 (on prend α =1/3 , ce qui est une hypothèse prudente)
A ; paramètre dépendant de la géométrie de l’ouvrage
Les sollicitations induites, mentionnées au tableau suivant sont calculées par le logiciel
SAP2000

Charge (t/m2) M ( t.m/ml) T (t/ml)


Charges permanentes G 1,826 2.80 1.6
Surcharge Q 1,2 1.84 1.05

Tableau (3.2.76)

Combinaison des efforts :


ELU : MELU = 1.35 MG +1.6 Mq = 6.58t.m /ml.
TELU = 1.35 TG +1.6 Tq = 7.70 t /ml.

MELU = 11,08 t.m /ml. et TELU = 18,34 t /ml.

ELS : MELS = MG +1.2 Mq = 4.90 t.m /ml.


TELS = TG +1.2 Tq = 5.70 t /ml.

MELS = 8,25 t.m /ml. et TELS = 13,36 t /ml.

2.2- Ferraillage:
Le ferraillage se fait en flexion simple à l’ELU:
fc28 = 27 MPa ; b0 = 1m ; d = 0.27m.
Le ferraillage à l’aide de logiciel SOCOTEC donne : As = 7.23 cm2/ml.
Soit : 6HA16 pour As =12.06cm2/ml.
Pour l’armature de construction on prend :
A
AS' = S = 4.02cm2/ml. Soit : 6HA10 pour A’s = 4.71 cm2/ml.
3
Vérification des contraintes à l’ELS :
2
En fissuration préjudiciable σ st = min( fe ;110 nftj ) = 207,3MPa .
3
σ bc = 0,6 f c 28 = 16,2 MPa .
σbc = 4.9 MPa < σbc = 16,2 MPa. Vérifie.

σs = 167.5 MPa > σst = 207,3 MPa. Vérifie.


La section doit satisfaire la condition suivante

1
La rhéologie ; c’est une étude de comportement de la matière qui s’écoule en fonction de sa plasticité, son
élasticité et sa viscosité, lorsqu’elle est soumise à des déformations, des contraintes et des pressions.

- 122 -
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

Asmin=0.35% b h = 0.35% 1 x 0.30=10.5 cm2


Asmax=1.75% b h = 1.75 % 1 x 0.30=52.5 cm2
Asmin<As=12.06< Asmax vérifiée

ü Vérification de l’effort tranchant :


τu = Vu / bd = 0,0770 / 0,27 = 0,285 MPa.
τ’s = inf [ 4MPa ; 0,1 fc28 ] = 2,7 MPa. Pour les fissurations préjudiciable ou très
. Préjudiciable.
τ'u > τu Vérifie.
At τ b
≤ U = 0,285 x 1 / 0,8 x 400 = 0,09 cm.
St 0.8 fe
St ≤ min [0,9d ; 40cm] = 24,3 cm. Soit St = 20 cm.
At ≥ 20 x 0,09 = 1.8 cm2.

ü Pourcentage minimal :
At 0,4b
≤ = 0,4 x 1 / 400 = 0,10 cm. Avec St = 20 cm et At >2cm2.
St fe
Soit 1 cadres de HA12/ml pour As = 2.26cm2.
6 HA10/ml

1 cadres HA12

6 HA16/ml
Figure 3.2.2.5 Ferraillage de la dalle de transition.
3- Corbeau :

3.1- Evaluation des charges et surcharges :

- Réaction due à la dalle de transition : R1 = qL / 2 = 0,3 x 3,5 x 2,5 / 2 = 1,31 t/ml.


- Réaction des poids des terres : R2 = qL / 2 = 0,5 x 3,5 x 1,8 / 2 = 1.58 t/ml.
- Réaction due au revêtement : R3 = qL / 2 = 0,08 x3,5 x 2,2 / 2 = 0,31 t/ml.
- Réaction due au poids propre du corbeau : R4 = 1 x 0.98 x 2,5 = 2.45t/ml.
- Réaction due aux surcharges sur remblai : R5 = qL / 2 = 3,5 x 1,2 / 2 = 2,1 t/ml.

Réactions : RELU = 1,35(R1 + R2 + R3 + R4) + 1,6 R5 = 10.99 t/ml.


RELS = (R1 + R2 + R3 + R4) + 1,2 R5 = 8,17 t/ml.
Moments : MELU = [1,35(R1 + R2 + R3 + R4) + 1,6 R5] x 0,25 = 2,75 t/ml.
MELS = [(R1 + R2 + R3 + R4) + 1,2 R5] x 0,25 = 2,04 t/ml.

- 123 -
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

3.1- Ferraillage :
Le ferraillage se fait en flexion simple à l’aide du logiciel SOCOTEC:
fc28 = 27 MPa; b0 = 1m; h = 2 m.
As = 0,40 cm2/ml. Soit : 1HA10 pour As = 0,79 cm2/ml.
Asmin=0.35% b h = 0.35% 0.30 x 2=21cm2
Asmax=1.75% b h = 1.75 % 0.30 x 2=105cm2
As< Asmin < Asmax non vérifiée

Donc As = 21cm2. On prend : 8HA20 pour As = 25.13cm2.

Pour l’armature de construction on prend :


A’s = As / 3 = 8.38cm2/ml. Soit : 8HA12 pour A’s = 9.05 cm2/ml
D’après les documents (SETRA), le ferraillage du corbeau d’appui est réalisé aussi par des
goujons de HA25 tous les 1 m.

4- Mur frontal :

4.1- Evaluation des charges et surcharges :


Le mur frontal est encastré dans la semelle, il travaille à la flexion composée car il est
sollicité par :

Ø Forces verticales :
- Réaction du tablier due à la charge permanente.
- Réaction due à la surcharge.
- Poids propre du corbeau et de mur garde grève.
- Leur poids propre.
Ø Forces horizontales :
- Poussée des terres.
- Force sismique dont la valeur est égale à 0,1 du poids propre de tablier.
- Forces de freinage d’un essieu lourd du camion Bc.

Le tableau suivant donne l’ensemble des moments et efforts agissants sur le mur frontal pour
le cas normal et le cas sismique le plus défavorable :

- 124 -
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

Désignation P εh (1+εv) P εh (1+εv)P V H MR MS


Mur garde C.N : 0 1 0 5.33 4.2751 -1.35 0 -7.196
grève 0.90x0,3x7.89 x2,5=5.33
H + V- 0.1 0.93 0.53 4.97 4.2751 -1.35 2.279 -6.692
Corbeau C.N:[0.55x (1.5+2.05) 0 1 0 19.26 2.9442 -1.46 0 -28.120
/2] x7.89x 2,5= 19.26
H + V- 0.1 0.93 1.93 17.91 2.9442 -1.46 5.671 -26.151
Mur en C.N : 11.76 0 1 0 11.76 2.8102 -2.89 0 -33.986
retour1 H + V- 0.1 0.93 1.18 10.94 2.8102 -2.89 3.305 -31.607
Mur en C.N : 11.76 0 1 0 11.76 2.8102 -2.89 0 -33.986
retour2 H + V- 0.1 0.93 1.18 10.94 2.8102 -2.89 3.305 -31.607
Mur de C.N : 0 1 0 71.01 1.5 -0.6 0 -42.606
front 3x1,2x7.89x2,5=71.01
H + V- 0.1 0.93 7.10 66.04 1.5 -0.6 10.652 -39.624
Poids des C.N :0.84x3,5x1,8x7.89= 0 1 0 41.75 4.3583 -3.74 0 -156.145
terres sur 41.75
DDT H + V- 0.1 0.93 4.18 38.83 4.3583 -3.74 18.196 -145.215
Dalle de C.N : 0 1 0 20.71 3.8731 -3.23 0 -66.893
transition 3,5x0,3x2,5x7.89=20.71
H + V- 0.1 0.93 2.07 19.26 3.8731 -3.23 8.021 -62.211
Remblai C.N: 0 1 0 140.32 1.8583 -2.35 0 -329.752
sur le talon 7.89x2,6x3.8x1,8=140.32
de la H + V- 0.1 0.93 14.03 130.50 1.8583 -2.35 26.076 -306.669
semelle
Remblai C.N : 0 1 0 14.20 0.2534 -1.25 0 -17.750
sur le patin 7.89x2x1,8x0.5 =14.20
de la H + V- 0.1 0.93 1.42 13.21 0.2534 -1.25 0.360 -16.508
semelle
Freinage C.N : 3.94 0 1 3.94 0 4.96 0 19.542 0
–––––––––––––––––––– 0.1 0.93 0 0 4.96 0 0 0
Tablier C.N : 226.405 0 1 0 226.41 3.8176 -0.6 0 -135.843
H + V- 0.1 0.93 22.64 210.56 3.8176 -0.6 86.433 -126.334
TOTAL C.N : 583.68 3.94 562.51 / 19.542 -852.277
H + V- 565.68 56.25 523.13 / 164.296 -792.618

Tableau (3.2.77)

- 125 -
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

Calculs des poussées dues aux terres :

Désignation P εΗ × P V MR
Mur GG + 1,8x7.89x (4.73)2/2 52.90 4.95 261.87
Mur
1,8x7.89x(4.73)2/2 59.42 4.95 294.12
Front

Tableau (3.2.78)

Calculs des poussées dues aux Surcharges :

Désignation P εΗ ×P V MR
Mur GG + Mur 1,2x7.89x 4.73 14.91 4.17 62.19
Front 1,2x7.89x4.73 16.75 4.17 69.84

Tableau (3.2.79)

Récapitulatif des efforts :


Ø Condition normale :
Effort normal : ∑ (1+εv) P = 562.505 t.
ELS : N = 71.29 t/ml.
ELU : N = 96.25 t/ml.

Moment: M = ∑ Ms - ∑ Mr = 508.67t.m.
ELS: M = 64.47 t.m/ml.
ELU: M = 87.03 t.m/ml.

Ø Condition sismique :
Effort normal : ∑ (1+εv) P =523.13t.
ELS : N = 66.30 t/ml.
ELU : N = 89.51 t/ml.

Moment: M = ∑ Ms - ∑ Mr = 264.36t.m.
ELS: M = 33.51 t.m/ml.
ELU: M = 45.23 t.m/ml.

4.2-Ferraillage :

a. Verticalement :
Le ferraillage se fait en flexion composée à l’ELU avec : fc28 = 27 MPa ; b0 = 1m ; h= 1,2 m.
On remarque que la condition la plus défavorable est la condition normale.
As = 18.76 cm2/ml. Soit : 6HA20/ml pour As = 18.85cm2/ml.

- 126 -
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

Ø Condition de non fragilité :


As ≥ 0,23bdftj / fe (As : section des armatures tendues)
18.85> 0.23 x 1 x1.08 x 2.2 /400 = 13.66 cm2. Vérifie.

Ø Armature de construction :
A’s = As / 3 = 5.24 cm2/ml. Soit : 5HA12/ml pour A’s = 5.65 cm2/ml.

Ø Vérification de l’effort tranchant :


τu = Vu / bd = 0.23/ 1.08 = 0,21 MPa.
τ’s = inf [4MPa ; 0,1 fc28 ] = 2,7 MPa. Pour les fissurations préjudiciable ou très
Préjudiciable.
τ'u > τu Vérifié.
At τ b
≤ U = 0,21 x 1 / 0,8 x 400 = 0,06 cm.
St 0.8 fe
St ≤ min [0,9d ; 40cm] = 40 cm. Soit St = 30 cm.
At ≥ 30 x 0,06 = 1,8 cm2.

Ø Pourcentage minimal :
At 0,4b
≤ = 0,4 x 1 / 400 = 0,10 cm. Avec St = 30 cm et At > 1,8cm2.
St fe
Soit 1 cadre de HA12/ml pour As = 2,26 cm2.
b) Horizontalement :
La section d’armature transversale à mettre en place est au mois égale à 0,05% de la section
Verticale de béton
ASH=0,05%×h×E
ASH=0,05%×300×120
ASH= 18 cm2/ml. Soit 6HA20. (18.85 cm2).
Ø Condition de non fragilité :
As ≥ 0,23bdftj / fe (As : section des armatures tendues)
18.85> 0,23 x 1 x1,08 x 2,2 /400 = 13,66 cm2. Vérifie.

Ø Armature de construction :
A’s = As / 3 = 5,23 cm2/ml. Soit : 5HA12/ml pour A’s = 5,65 cm2/ml.

AH

AV

Ah = Av = 6 HA20 /ml

Figure 3.2.2.6 Ferraillage du mur de front.

- 127 -
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

5-Mur en retour :

5.1-Evaluation des efforts :


Le mur en retour a pour rôle d'assurer le soutènement des terres du remblai d'accès au pont. Il
est soumis aux charges suivantes:
- Poids propre du mur y compris la superstructure.
- Les poussées horizontales réparties.
- Les charges concentrées qui sont appliquées à 1 m de l'extrémité théorique du
mur et comprennent une charge verticale de 4t et une charge horizontales de 2t.

Ø Efforts horizontaux :
- Poussée des terres : Pt = ½ [0,333 x 1,8 x (4.73)2 x 1] = 6.71t /ml.
- Poussée des surcharges sur remblai : Psr = 1,2 x 4.73x 0,333 x 1 = 1.9t /ml.
- Poussée de la surcharge concentrée (2t) : Psc = 2 x 1,2 = 2,4 t.

Les moments :
- Poussée des terres : Mt = 16,86 x 1/3(7,5) = 10.58t.m /ml.
- Poussée des surcharges sur remblai : Msr = 1.9x 2,37 = 4.49t.m /ml.
- Poussée de la surcharge concentrée : Msc = 2,4 x 4.73= 11.35 t.m.

Les combinaisons :
ELU : MELU = 1.35 Mt +1.6 (Msr +Msc) = 39.63t.m /ml.
ELS: MELS = Mt +1.2 (Msr +Msc) = 29.59t.m /ml.

Ø Efforts verticaux :
- Poids propre du mur : PG = 1 x 0,4 x 4.73x 2,5 = 4.73t /ml.
- Poussée de la surcharge concentrée (4t) : Psc = 4 x 1,2 = 4,8 t.
- Poids propre de la superstructure: Psu = 0,3 t/ml.

Les moments :
- Poids propre du mur : MG = 4.73 x (4.5/2) = 10.64t.m /ml.
- Poids propre de la superstructure: Msu = 0,3 x 0,5 = 0,15 t.m/ml.
- Poussée de la surcharge concentrée : Msc = 4,8 x 4.73 = 21.6 t.m.

Les combinaisons :
ELU : MELU = 1.35 (MG + Msu ) +1.6 Msc = 49.13 t.m /ml.
ELS : MELS = (MG + Msu )+1.2 Msc = 36.71t.m /ml.

5.2-ferraillage:

a. Ferraillage horizontal:

Le ferraillage se fait en flexion simple:


MELU = 39.63t.m /ml. MELS =29.59t.m /ml.
fc28 = 27 MPa ; b0 = 1m ; d = 0,36 m.
As = 34.57 cm2/ml. Soit: 8 HA25/ml pour As =39.27cm2/ml.
A’s = As / 3 = 13.09 cm2/ml. Soit : 8 HA16/ml pour A’s = 16,08 cm2/ml.

- 128 -
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

Ø Vérification des contraintes à l’ELS :


En fissuration préjudiciable : σst = min (2/3ƒe, 110 (nƒtj) 1/2) = 207,3 MPa.
σbc = 0,6 fc28 = 16,2 MPa.

σbc = 10,3 MPa < σbc = 16,2 MPa. Vérifie.

σs = 205 MPa > σst = 207,3 MPa. Vérifie.

b. Ferraillage vertical:
Asmin=0.35% b h = 0.35% 0.40 x 1 =14cm2
Asmax=1.75% b h = 1.75 % 0.40 x 2=140cm2
As = 14 cm2/ml. Soit: 8HA16/ml pour As = 16.08cm2/ml.

4HA14

8HA16

8HA25

8HA16

Figure 3.2.2.7 Ferraillage du mur en retour.


6 -La semelle :

6.1- Evaluation des efforts agissants sur la semelle :


Le tableau suivant donne l’ensemble des moments et efforts agissants sur la semelle pour les
différents cas :

Désignation Condition εΗ × P (1+εv)P MR MS


TOTAL C.N 77.7481 821.7050 334.28 3196.54
H + V+ 180.1611 879.2244 710.17 3420.30
H + V- 169.4912 764.1857 664.29 2972.78

Tableau (3.2.80)

- 129 -
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

Ø Conditions normales :
Nmax = 821.7050 t.
MMAX = 3196.54 - 334.28 = 2862.26 t.m.

Ø Conditions sismiques : G (1 ± 0,045)


Nmax = 764.1857 t.
MMAX = 2972.78 - 664.29 = 2308.49 t.m.

6.2-Effort revenant à chaque pieu


Les pieux présentent une symétrie par rapport (XOY) : chaque fut ramène un moment
est un effort normal.
L’effort normal qui revient à chaque pieu est donné par la formule suivante :
N Mx y My x
Ni = ± ±
n ∑ y 2
∑ x2
Avec les hypothèses suivantes :- Déformation pieu-semelle proportionnelle à la charge.
- Semelle infiniment rigide.
- Pieux identiques.

Ø Condition normale :
821.7050 2862.26×1.8
N1 = + = 401.97 t.
6 6×(1.8) 2
821.7050 2862.26×1.8
N2= − = 128.07 t. 6m
6 6×(1.8) 2

Ø Condition sismique :
764.1857 2308.49×1.8
N1 = + = 341.11 t. 9.6 m
6 6×(1.8) 2

Figure 3.2.2.8
764.1857 2308.49×1.8
N2 = − = 86.38 t.
6 6×(1.8) 2

6.3-Ferraillage de la semelle (méthode des bielles) :

a-Armatures transversales inférieures :


b
α ≥ 45 °

La Condition de la méthode est:  L b
 h ≥ 2 − 4 b
4
h
tg α= =1.097 ⇒ α = 47.64° > 45° (Vérifie).
L b h
− α
2 4 α
L b d
⇒ − = 1.55 m < 1.7 m. (Vérifie).
2 4 3,6 m

Figure 3.2.2.9 Ferraillage de la semelle

- 130 -
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

2
• Condition normale : σ a = σ e = 26667t / m2 .
3
L b
( − )
N1 401.97 1.55
A= × 2 4 = × = 0.0137 m2. Ainf = 137 cm2.
σa h 26667 1.7
• Condition sismique : σ a = σ e = 40000 t / m2 .
341.11 1.55
A= × = 0.0078 m2. Ainf = 78 cm2.
40000 1.7
La condition normale est la plus défavorable As = 137 cm2.
On prend 18 HA32 Ainf = 144.76 cm2.
n : Nombre de barre = 18 barres.
d : Enrobage = 10cm.
Φ : Diamètre de pieu = 1.2 m.
Φ + H − d 1.2 +1.8 − 0.1
L’espacement est de St = = = 0.1526 m = 15.26 cm.
n −1 18 −1
On prend : St = 15 cm.

Les armatures transversales placées dans les bandes axées sur les pieux, ayant pour
largeur (L) telle que : L = h + Φpieu = 1.7 + 1.2 = 2,9 m.
Entre les différents bandes, on placera des armatures de répartitions tel que :
1 137
A1 = A= = 45.67 cm2. Soit : 10 HA25 Ainf1 = 49.09 cm2.
3 3
b- Armatures longitudinales inférieures dans la semelle :
Elles jouent un rôle de répartition des efforts transmis des fûts vers les pieux de
fondation.
1 137
Ali = A= = 45.67 cm2. Soit : 10 HA25 Ainf1i = 49.09 cm2.
3 3
Φ + H − d 1.2 +1.8 − 0.1
L’espacement est de St = = = 0.3222 m = 32.22 cm.
n −1 10 −1
On prend St= 30 cm.

c- Armatures de construction :
• Armatures transversales supérieures:
A 137
Ats = = = 13.7 cm2. Soit : 9 HA14. Asup= 13.85 cm2.
10 10
Φ + H − d 1.2 +1.8 − 0.1
L’espacement est de St = = = 0.3625 m = 36.25 cm.
n −1 9 −1
On prend St= 35 cm.

• Armatures longitudinales supérieures :


1 137
Als = A= = 45.67 cm2. Soit : 10 HA25 Ainf1s = 49.09 cm2.
3 3
• Armatures latérales :
A 137
Al = = = 13.7 cm2. Soit : 9 HA14. Al= 13.85 cm2.
10 10

- 131 -
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

Φ + H − d 1.2 +1.8 − 0.1


L’espacement est de St = = = 0.3625 m = 36.25 cm.
n −1 9 −1
On prend St= 35 cm.

A la base des cadres verticaux, on placera les armatures transversales sous forme de
chaises en HA14 (chaise par m2).

HA25 HA14

HA25

HA32

HA14

L= 9.6 m
Figure 3.2.2.11 Ferraillage de la semelle (nappe supérieure).

- 132 -
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

7-Les pieux :
Les fondations sur pieux sont utilisées quand le sol de surface n’a pas une bonne
portance, ce qu’il nous oblige à descendre vers une grande profondeur jusqu’au bon sol
(substratum). La disposition des pieux dépend des impératifs suivants : Une disposition
symétrique pour éviter les tassements différentiels, centré sous les efforts pour assurer une
diffusion directe des charges.
N.B: On ne tiendra pas compte du flambement pour le calcul des pieux car la butée des terres
est toujours suffisante pour s’y opposer.

a-Action sur les pieux :


Le comportement d’un élément flexible dans le sol peut s’exprimer mathématiquement
à l’aide de l’équation différentielle du 4éme ordre :
H M
d4y
EI + CU b y = 0 .
dx4
b : Diamètre du pieu.
CU : Module de réaction du sol.
y : Déplacement en tête du pieu.
CU
Figure 3.2.2.12

4 EI
Une solution de cette équation est de la forme : α = 4 ;α: Longueur élastique du pieu.
CU b
Calcul de λ :
λ : Coefficient d’amortissement du module de WARNER
b = φ pieu = 120 cm.
CU = 6.5 kg/cm3.
E : module d’élasticité du béton = 21000 270 = 3.45x105 kg/cm2.
πD 4 π (120) 4
I : moment d’inertie du pieu = = = 10.18x106 cm2.
64 64

bCU
0.0002730 cm-1 = 0.2730 m-1 λ = 4 =
4EI
D’où : λL= 0.2730× 25 = 6.83 avec L = 25 m.

b-Effort tranchant en tête du pieu :


Ø Condition normale :
Freinage = 7.82 t.
Variation linéaire:Fvl = 4.43 t.
H
H = 4.43 + 7.82 = 12.25 t. D’où : P = = 2.04 t /pieu.
6
Ø Condition sismique :
Séisme = 66.34 t.
Variation linéaire = 4.43 t
H
H = 66.34 + 4.43 = 70.77 t. D’où : P = = 11.80 t/pieu.
6

- 133 -
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

c-Calcul des moments par la formule de WARNER :

La méthode de WARNER permet de donner des moments fléchissant auquel, le pieu


M P
est soumis en différents points, à l’aide de la formule suivante : EIθ 0 = χ θM × + 2 χ θP
λ λ
Notre pieu est encastré à la semelle en tête donc la seule déformation qui peut se produire, est
P
le déplacement avec rotation nulle. M ( z) = χ θM × M + χ θP
λ
M : Moment en tête du pieu.
λ : Coefficient d’amortissement =1/α.
χ θM , χ θP : Donnés par les abaques de WARNER en fonction de λL.
M P χ P
M(z) = EIθ 0 = χ θM × + 2 χ θP =0 M = - θP × .
λ λ χ θM λ
c.1-Détermination des coefficients χ θM , χ θP :
λL= 4 ⇒ χ θ P =1.26 χ θ M = 1.54
λL= 6 ⇒ χ θ P =1.45 χ θ M =1.65
λL = 6.83 ⇒ χ θ P =1.53 χ θ M = 1.70

• Condition normale : P = 2.04 t /pieu ⇒ M = - 6.73 t.m.
• Condition sismique : P = 11.80 t / pieu ⇒ M = - 38.90 t.m.

v Valeurs des coefficients χ θM , χ θP en fonction de Z : (Abaques de WARNER).

Z 0.1L 0.2L 0.3L 0.4L 0.5L 0.6L 0.7L 0.8L


χ (M . p)
χ θM 0.97 0.88 0.65 0.44 0.26 0.10 0.04 0.01
χ θP 0.38 0.63 0.66 0.56 0.42 0.25 0.14 0.04

c.2-Détermination des moments tout le long du pieu :indentation


P
M ( z) = χ θM × M + χ θP .
λ
• Condition normale : M(Z) = - 6.73x χ θM + 7.47 × χθP
• Condition sismique : M(Z) = - 38.90x χ θM +43.22 × χθP
C.3-Tableau récapitulatif donnant les moments en fonction de Z :

Z 0.1L 0.2L 0.3L 0.4L 0.5L 0.6L 0.7L 0.8L


χ (M . p)
C.N -3.69 -1.22 0.56 1.22 1.39 1.19 0.78 0.23
C.S -21.31 -7.00 3.24 7.09 8.04 6.92 4.49 1.34

- 134 -
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

Calcul des moments par la formule de WARNER

15
10
5
Moment (t.m)

0
-50.1L 0.2L 0.3L 0.4L 0.5L 0.6L 0.7L 0.8L
-10
-15
-20
-25
-30
Profondeur Z(m)

Moment en condition normale Moment en condition sismique

Figure 3.2.1.13 Calcul des moments par la formule de WARNER


D’après les résultas donnés par les deux diagrammes des moments, on constate que les
sollicitations des conditions sismiques sont les plus défavorables : Mmax = - 38.90 t.m.

d-Ferraillage:
Le ferraillage est fait à l’aide des abaques de Walther. Le pieu est considéré comme
une pièce soumise à la flexion composée : Nmin = 764.1857 t.
Mmax = 38.90 t.m.
Mr
= 0.0106 .
πR2 Dβ W
Nr
= 0.04582 ω=0.09 .
πR2 βW
Fa σ f
ω= 2 = 0.09 ⇒ Fa= 68.71 cm2. On prend 14 HA 25 pour AS = 68.72 cm2.
πR β W
ü Selon BAEL la section d’armature doit satisfaire la condition suivante :
Amin<As<Amax.
Amin= 1% πD2/4 = (1xπ1202/4)/100 = 113.097 cm2 .
Amax= 3% πD2/4 = (3xπ1202/4)/100 = 339.29 cm2.
Amin>As . Donc:As= 113.097 cm2. On prend 24 HA25 pour AS = 117.81 cm2.
Φ − 2× d 120 − 2× 6
L’espacement est de St = = × π = 14.75 cm. Avec: φ = 120 cm. d = 6 cm.
n −1 24 −1
On prend St = 15 cm.
d.1-Armatures transversales :
On prendra des cerces de HA12 et un espacement de 15 cm dans la zone courante
Et des cerces de 24 HA16 espacée de 10 cm dans la zone de jonction.

d.2-Vérification des contraintes :


σbc = 3,44 MPa < σbc = 16,2 MPa.

σs = 17,02 MPa < σst = 207,3 MPa.

- 135 -
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

Cerce
HA12 2x1.2m St’=10cm

HA16
14 HA25
St=15 cm

HA12 HA25

Figure 3.2.2.14 Schéma du ferraillage de pieux.

8-Plot parasismique :

On prévoit deux plots en béton armé, encastrés au frontal sur la partie supérieure. Ils sont
destinés à empêcher le déplacement du tablier sous l’effet d’un éventuel séisme transversal.

a) Estimation des efforts agissants sur le bloc :


Le bloc est soumis à un effort sismique horizontal égale à 0,15 G/2.
G/2 = 226.405 t. poids du tablier qui revient à la culée.
F = 22.64 t.
Le plot étant encastré dans le mur frontal, la force est transmise au bloc par une force latérale.
Q = 22.64/ 0,5 = 45.28 t.
M = Q x L [(L/2) + 0,2] = 10.19 t.m.
b) Le ferraillage :
Le ferraillage se fait en flexion simple:
MELU = 10.19 t.m.
fc28 = 27 MPa; b0 = 0.60 m; d = 0,45 m.
As =6.40cm2 Soit : 4 HA16 pour As = 8.04 cm2.
Pour l’armature de construction on prend : A’s=As /3 =2.68cm2.Soit : 4HA10
Pour A’s =3.14 cm2.
Pour l’armature transversale, On prend des cadres HA10 espacés de 15cm.
4 HA16
Cadres HA10

HA10

Figure 3.2.2.15 Ferraillage du plot parasismique.

- 136 -
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

3.2- ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE :

3.2.1-Etude de la pile :

I. Répartition des charges et surcharges sur la pile :

I.1 Evaluation des réactions dues au poids propre du tablier :

Le poids propre du tablier = 452.810t


La charge reprise par chaque pile : RCP = G = 452.810t

I.2 Evaluation des réactions dues aux surcharges :

Désignation Surcharge Réaction (t)


A (L) 4.829 t/ml 144.87
BC 2x60 t 91.322
MC120 110 t 107.701
Trottoir 1 V.C 0.15 t/m2 2.213
2 V.C 4.425

Tableau (3.2.65)

La réaction la plus défavorable est celle du convoi Mc120 à l’ELU: R2= 762.66 t.

II. ferraillage de la pile :

II.1 Chevêtre :
L’étude du chevêtre est faite en deux étapes, Une étude à la flexion et une étude à la torsion.

a-Etude et ferraillage du chevêtre à la flexion:

a.1-Evaluation des efforts :


L’étude du chevêtre à la flexion simple est faite à l’aide du logicielSAP2000, le
chevêtre est modélisé comme étant une poutre simplement appuyée sur les fûts.

Section transversale du chevêtre : (1.5m x 2.1m).

A l’ELU : M+max = 70.78 t.m; M-max = -68.58 t.m; Tmax = 237.40 t.


A l’ELS : M+max = 36.24 t.m; M-max = -36.05t.m; Tmax = 121.50 t.

Figure 3.2.1.1 Modélisation du chevêtre.

-- 101 --
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

a.2- Ferraillage :

Ø Armatures longitudinales :
Le ferraillage se fait à l’ELU selon les règles BAEL91 à l’aide du logiciel SOCOTEC,
les résultats obtenus sont :
Section d’armatures supérieures (sur appui): As =13.48 cm2 ; soit : 6 HA20 (As = 18.85 cm2).
Section d’armatures inférieures (mi travée): As =13.92 cm2 ; soit : 6 HA20 (As = 18.85 cm2).

Selon BAEL la section d’armature doit satisfaire la condition suivante :


Amin<As<Amax.
Amin= 0.35%b.h = (0.35x120x150)/100 = 63 cm2.
Amax= 1.75%b.h = (1.75x120x150)/100 = 315 cm2.

Amin>As On prend: As = 63 cm2 ; soit : 8 HA32 (As= 64.34 cm2).


Ø Armatures transversales :
V
τ u = u ≤ τ = min [0.1fc28 ; 4MPa] = 2.7 MPa
b0 .d
Avec :
τu : Contrainte tangentielle dans le béton.
Vu : Effort tranchant maximum à l’appui à l’ELU.
2.3740
τu = = 0.837 < 2.7 MPa. (Vérifiée).
2.1 × 0.9 × 1.5

Les armatures droites sont suffisantes, on disposera donc les cadres droits espacés de St
inférieur à 20 cm d’après « S.E.T.R.A » :
At (τ u − 0.3 ft 28 k)
≥ γ s b0 Avec : k = 1 pas reprise de bétonnage.
St 0.9 fe

At1 ≥ 2.29 cm2. Soit At1 = 4.52 cm² : 2 cadres HA12.

Vérification des contraintes à l’ELS :

En fissuration préjudiciable : σst = min (0.5ƒe, 110 (nƒtj) 1/2) = 207,31 MPa. (n=1.6)
σbc = 0,6 fc28 = 16,2 MPa.

• Vérification des contraintes sur appui :

σbc = 1.46 MPa < 16,2 MPa. Vérifie


σst = 151.88 MPa <207,3 MPa. Vérifie.

• Vérification des contraintes à mi travée:

σbc = 1.47 MPa < 16,2 MPa. Vérifie.


σst = 152.72 MPa > 207,3 MPa. Vérifie.

-- 102 --
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

b-Etude et ferraillage du chevêtre à la torsion :


e e
b.1- Evaluation des efforts :
La torsion dans le chevêtre est due généralement aux réactions
d’appuis du tablier dans le cas où une seule travée chargée à cause de
l’excentricité transversale des charges (e= 0.55 m).
C : moment de torsion.
• Moment de torsion dù à (Mc120 ) pour une travée chargée.
Rmax =28.68 t C1 = 28.68 x 0.55 = 15.77 t.m.
• Moment de torsion du au poids propre : On considère le cas où
l’ouvrage est en construction ou une seule travée repose sur le chevêtre.
Rmax = 21.41 t C2 = 21.41 x 0.55 = 11.77 t.m.
• Moment de torsion dù aux efforts de freinage : Figure 3.2.1.2
Rmax = 7.82 t. C3 = 7.82 x 1.5 = 11.73 t.m.
Donc : Cmax = Max (C1, C2, C3) = 15.77 t.m.

b.2- Ferraillage :
On considère une section de forme rectangulaire ayant
pour hauteur celle du chevêtre et d’une largeur limitée
lt au diamètre du fût.
lt = b si b ≤ x + h. 1.5 m Ω h/6
lt = x + h si b > x + h.
x + h = 1 + 1.5 = 2.5 m > b = 2.1 m lt = 2.1 m. h/6
bn = h / 6 = 1.5/6 = 0.25 m.
Ω = (2.1 – 2x0.25) (1.5 – 2x0.25) = 1.6 m2. b=2.1m

Figure 3.2.1.3

La contrainte tangentielle : τbt = C max/2Ωbn = 15.77/ 2 x 1.6 x 0.25 = 19.71 t/m2.

• Armatures longitudinales :
C U
A = max
1 2Ωf / γ
e s
Avec :
U : périmètre extérieur = 7.2 m.
19.71 × 10 −2 × 7.2
A1 = = 12.75 cm2
2 × 1.6 × 400 / 1.15
Donc : on prend 6 HA20 pour AS = 18.85 cm2.

Amin>As On prend: As = 63 cm2 ; soit : 8 HA32 (As= 64.34 cm2).

• Armatures transversales :
C max St
At 2 = = 0.28 cm2
2Ωfe / γ s
Avec: St= 20 cm
At = At1 + At2 (d’après SETRA).
D’ou : At = At1 + At2 = 2.29 +0.28 = 2.57 cm2. Soit : 2 cadre HA12 (At1 = 4.52 cm²).

-- 103 --
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

• Ecartement d’armatures transversales :


t = max [ht (1-(0,3τb/ σ b ) ; 0,2 ht] = max [1.41; 0,42] = 1.41 m.

Alors les armatures transversales ne sont pas nécessaires, cependant il faut prévoir des cadres
de HA12 avec st = 10 cm sur appui et st = 20 cm en travée.

b.3- Vérification des contraintes :

• Justification du béton :
τ u (Vu ) + τ u ( Mt ) ≤ τ lim
2 2 2

Vu
τ u (Vu ) = = 0.8374 MPa
b0 .d
C
τ u ( Mt ) = max = 0.1971 MPa
2Ωbn
τ lim = min {0.2 fc 28 / γ b ;5MPa } = 3.6 MPa

Donc : τ u (Vu ) + τ u ( Mt ) = 0.7401 (MPa) 2 < (τ lim ) 2 =12.96 (MPa) 2


2 2
(vérifie).

• Contrainte d’adhérence :
T 2
τ s = u et τ s = 0.6ψ ft 28 =0.6x(1.5)2x2.22= 2.997 MPa
U .d
U : périmètre de l’armature tendus = 0.75 m.
τs = 237.40 / (0.75 x 0.9x1.5) = 2.34 MPa < 2.997MPa. (Vérifie).

8 HA32

Cadres HA12

4 HA32

8 HA32

Figure 3.2.1.4 Ferraillage du chevêtre.

-104-
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

II.2 Le fût :

a-Vérification de flambement du fût :


Lc = 0.7 × 6.3 = 4.41 m.
λ = lc / i. telle que : i =D / 4 = 0.25.
λ = 4.41/0.25 = 17.64 < 35. Donc : pas de risque de flambement

b-Evaluation des efforts :


b.1-Conditions normales :
• Charges verticales :
P fûts = (3πD2/4) x h x 2.5 = 37.11 t.
Cp(Tablier + chevêtre + 3 fûts) = 552.05 t.
Surcharge d’exploitation : Mc120 = 107.701 t.
QV = 552.05+107.701 = 659.75 t.
Soit par fût : QV = 219.92 t.

• Charges horizontales :
Freinage de BC :
HBc = 7.82 t.
Soit par fût : (7.82/3) x 1.2 = 3.13 t.

Effet du au vent :
Le vent agit sur une surface latérale du pont avec une intensité q = 0,2 t/m2.
Tablier = 30.5x1.8 x 0,2 = 10.98 t.
Chevêtre = 0.2x (2.1 x 1.5) = 0.63t.
Fûts = 0.2 (3 x 1x 6.3) = 3.78t.
HHV = 10.98+3.78+0.63 = 15.39 t.
Soit par fût : HHV = 5.13 t.

Variation linéaire :
Seul l’effort dù à la température agit dans un seul sens. Pour le retrait et le fluage, ils
s’agissent dans deux sens, donnants un effort nul.
G × a × b ×ε 8× 30 × 40 × 0.1475
H = = = 0.2832 t.
T 5
H/ fût= 0.2832/3 = 0.095 t/ fût.

• Récapitulatif :
Effort normal : N = 219.92 t.
Moments à la base du fût :
- Freinage : MBC = 3.13x (6.3+0.20+1.8+1.5) = 3.13x9.8= 30.66 t.m.
- Le vent : MV = (10.98x8.9+0.63x7.25+3.78x3.15)/3 = 38.07 t.m.
- Variation linéaire : 0.095x9.8 = 0.93 t.m.
Donc : NMAX = 219.92 t.
MMAX = 69.66 t.m.

-105-
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

b.2-Conditions sismiques :
D’après RPOA2006 (règlement parasismique algérien d’ouvrage d’art –version 2007-)
L’intensité du séisme est :

σ H =εH xG = 0.15x663.38 => σ H = 99.51 t.


σ V =εV xG = ±0.045 x 663.38 => σ V = ±29.85 t.

G : c’est le poids de (tablier+chevêtre+fùts)

MSH = 0.15 (452.81 x 8.9 + 62.13 x 7.25 + 148.44 x3.15) = 742.2 t.m.
Soit le moment par fût : MSH = 247.4 t.m.
Donc : MMAX = 247.4+0.93 = 248.33 t.m.
NMAX = 219.92 – 29.85 = 190.07 t.

c-Ferraillage:
Le fût est soumis à un moment fléchissant et à un effort normal, donc il faut le ferrailler
à la flexion composée, sous l’effet des efforts engendrés par la condition sismique.
AS = 165.30 cm2. Soit : 22 HA32 pour AS = 176.92 cm2.
Pour l’armature transversale, On prend des cerces de HA14 espacés de 15 cm en zones
critique et 20 cm en zones courantes.
ü Selon BAEL la section d’armature doit satisfaire la condition suivante :
Amin<As<Amax.
Amin= 1% πD2/4 = (1xπ1202/4)/100 = 113.097 cm2 .
Amax= 3% πD2/4 = (3xπ1202/4)/100 = 339.29 cm2.
Amin<As <Amax (vérifiée).

Cerce Ha14
St=20 St =20 cm
St’=15cm

22 HA32
St’=15

Figure 3.2.1.5 Schéma du ferraillage du fût.

-106-
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

II.3- La semelle :

a-Evaluation des efforts :


a.1-Conditions normales :
• Charges verticales :
-Cp (Tablier + chevêtre + 3 fûts) = 552.06 t.
-Surcharge d’exploitation : Mc120 = 107.701 t.
-Poids de la semelle : 259.2 t.
-Poids des terres :
(Ssemelle-Sfùts)xhrxρr= (9.6x6-3π(1/2)2)x1.13x2= 124.85 t.
-Poids de l’eau sur la semelle :
(Ssemelle-Sfùts)xhexρe= (9.6x6x-3π(1/2)2)x3.05x1= 168.49 t.
Donc : Nmax = 1212.30 t.

• Charges horizontales :
Freinage : FBC = 7.82 t.
Vent : Fv = 15.39 t.
Variation linéaire : Fvl = 0.2832 t.

• Récapitulatif :
Effort normal : Nmax = 1212.30 t.
Moments à la base de la semelle :
- Freinage : MBC = 7.82x(6.3+0.20+1.8+1.5+1.8) = 90.71 t.m.
- Vent : Mv = 10.98x10.7+0.63x9.05+3.78x4.95 = 141.90 t.m.
- Variation linéaire : Mvl = 0.2832x (6.3+0.20+1.8+1.5+1.8) = 3.28 t.m
Donc : Nmax = 1212.30 t.
Mmax = 235.89 t.m.

a.2-Condition sismique :
G (1 ± 0.045)G : c’est le poids de (tablier+chevêtre+fùts+semelle+ Poids des (terres+eau) ).
MSH = 0.15 (452.81 x 9.2+ 62.13 x 7.55 + 148.44 x3.45) = 772.07 t.m.
Donc : MMAX = 772.07+3.28 = 775.35 t.m.
Nmax = 1157.75 t.

b-Effort revenant à chaque pieu


Les pieux présentent une symétrie par rapport (XOY) : chaque fut ramène un moment et
un effort normal.
L’effort normal qui revient à chaque pieu est donné par la formule suivante :
N Mx y My x
Ni = ± ±
n ∑ y2 ∑ x2

Avec les hypothèses suivantes :- Déformation pieu-semelle proportionnelle à la charge.


- Semelle infiniment rigide.
- Pieux identiques.

-107-
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

Ø Condition normale :
1212.30 235.89×1.8
N1 = + = 223.89 t.
6 6×(1.8) 2
1212.30 235.89×1.8
N2= − = 180.21 t. 6m
6 6×(1.8) 2

Ø Condition sismique :
1157.75 775.35×1.8
N1 = + = 264.75 t. 9.6 m
6 6×(1.8) 2
1157.75 775.35×1.8
N2 = − = 121.17 t. Figure 3.2.1.6
6 6× (1.8) 2

d-Ferraillage de la semelle (méthode des bielles) :

d.1-Armatures transversales inférieures :


b
α ≥ 45 °

La Condition de la méthode est:  L b
 h ≥ 2 − 4 b
4
h
tg α= =1.097 ⇒ α = 47.64° > 45° (Vérifie).
L b h
− α
2 4 α
L b d
⇒ − = 1.55 m < 1.7 m. (Vérifie).
2 4 3,6 m
2
• Condition normale : σ a = σ e = 26667t / m2 . Figure 3.2.1.7
3
L b
( − )
N1 2 4 223.89 1.55
A= × = × = 0.0077 m2. Ainf = 77 cm2.
σa h 26667 1.7

•Condition sismique : σ a = σ e = 40000 t / m2 .


264.75 1.55
A= × = 0.0060 m2. Ainf = 60 cm2.
40000 1.7

La condition normale est la plus défavorable As = 77 cm2.


On prend 10 HA32 Ainf = 80.42 cm2.
n : Nombre de barre = 10 barres.
d : Enrobage = 10cm.
Φ : Diamètre de pieu = 1,2 m.
Φ + H − d 1.2 +1.8 − 0.1
L’espacement est de St = = = 0.32 m = 32 cm.
n −1 10 −1
On prend : St = 30 cm.

Les armatures transversales placées dans les bandes axées sur les pieux, ayant pour
largeur (L) telle que : L = h + Φpieu = 1.7 + 1.2 = 2,9 m.

-108-
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

Entre les différents bandes, on placera des armatures de répartition tel que :
1 77
A1 = A= = 25.77 cm2. Soit : 6 HA25 Ainf1 = 29.45 cm2.
3 3
d.2- Armatures longitudinales inférieures dans la semelle :
Elles jouent un rôle de répartition dans la transmission des efforts entre les fûts et les
pieux de fondation.
1 77
Ali = A= = 25.77 cm2.
3 3
Soit : 6 HA25 A1i = 29.45 cm2.
Φ + H − d 1.2 +1.8 − 0.1
L’espacement est de St = = = 0.58 m = 58 cm.
n −1 6 −1
d.3- Armatures de construction :
• Armatures transversales supérieures:
A 77
Ats = = = 7.7 cm2. Soit : 7 HA12. Asup= 7.92 cm2.
10 10
Φ + H − d 1.2 +1.8 − 0.1
L’espacement est de St = = = 0.48 m = 48 cm.
n −1 7 −1
On prend St = 50 cm.

• Armatures longitudinales supérieures :


1 77
Als = A= = 25.77 cm2. Soit : 6 HA25 A1s = 29.45 cm2.
3 3
• Armatures latérales :
A 77
Al = = = 7.7 cm2. Soit : 7 HA12. Asup= 7.92 cm2.
10 10
Φ + H − d 1.2 +1.8 − 0.1
L’espacement est de St = = = 0.48 m = 48 cm.
n −1 7 −1
On prend St = 50 cm.
A la base des cadres verticaux, on placera les armatures transversales sous forme de chaise en
HA14 (chaise par m2).

-109-
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

HA25 HA12

HA25

HA32

HA14

Ferraillage de la semelle de liaison

-110-
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

II.4-Les pieux :
Les fondations sur pieux sont utilisées quand le sol de surface n’a pas une bonne
portance, ce qu’il nous emmène à descendre à une grande profondeur jusqu’au bon sol
(substratum). La disposition des pieux dépend des impératifs suivants : Une disposition
symétrique pour éviter les tassements différentiels, centré sous les efforts pour assurer une
diffusion directe des charges.
N.B: On ne tiendra pas compte du flambement pour le calcul des pieux car la butée des terres
est toujours suffisante pour s’y opposer.

a-Action sur les pieux :


Le comportement d’un élément flexible dans le sol peut s’exprimer mathématiquement
à l’aide de l’équation différentielle du 4éme ordre :
H M
d4y
EI + CU b y = 0 .
dx4
b : Diamètre du pieu.
CU : Module de réaction du sol.
y : Déplacement en tête du pieu.
CU
Figure 3.2.1.10

4 EI
Une solution de cette équation est de la forme : α = 4 ;α: Longueur élastique du pieu.
CU b
Calcul de λ :
λ : Coefficient d’amortissement du module de WARNER
b = φ pieu = 120 cm.
CU = 6.5 kg/cm3.
E : module d’élasticité du béton = 21000 270 = 3.45x105 kg/cm2.
πD 4 π (120) 4
I : moment d’inertie du pieu = = = 10.18x106 cm2.
64 64

bCU
0.0002730 cm-1 = 0.2730 m-1 λ = 4 =
4EI
D’où : λL= 0.2730× 25 = 6.83 avec L = 25 m.

b-Effort tranchant en tête du pieu :


Ø Condition normale :
Freinage = 7.82 t.
Variation linéaire:Fvl = 4.43 t.
H
H = 4.43 + 7.82 = 12.25 t. D’où : P = = 2.04 t /pieu.
6
Ø Condition sismique :
Séisme = 67.92 t.
Variation linéaire = 4.43 t
H
H = 67.92 + 4.43 = 72.35 t. D’où : P = = 12.01 t/pieu.
6

-111-
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

c-Calcul des moments par la formule de WARNER :

La méthode de WARNER permet de donner des moments fléchissant auquel, le pieu


M P
est soumis en différents points, à l’aide de la formule suivante : EIθ 0 = χ θM × + 2 χ θP
λ λ
Notre pieu est encastré à la semelle en tête donc la seule déformation qui peut se produire, est
P
le déplacement avec rotation nulle. M ( z) = χ θM × M + χ θP
λ
M : Moment en tête du pieu.
λ : Coefficient d’amortissement =1/α.
χ θM , χ θP : Donnés par les abaques de WARNER en fonction de λL.
M P χ P
M(z) = EIθ 0 = χ θM × + 2 χ θP =0 M = - θP × .
λ λ χ θM λ
c.1-Détermination des coefficients χ θM , χ θP :
λL= 4 ⇒ χ θ P =1.26 χ θ M = 1.54
λL= 6 ⇒ χ θ P =1.45 χ θ M =1.65
λL = 6.83 ⇒ χ θ P =1.53 χ θ M = 1.70

• Condition normale : P = 2.04 t /pieu ⇒ M = - 6.73 t.m.
• Condition sismique : P = 12.01 t / pieu ⇒ M = - 38.90 t.m.

v Valeurs des coefficients χ θM , χ θP en fonction de Z : (Abaques de WARNER).

Z 0.1L 0.2L 0.3L 0.4L 0.5L 0.6L 0.7L 0.8L


χ (M . p)
χ θM 0.97 0.88 0.65 0.44 0.26 0.10 0.04 0.01
χ θP 0.38 0.63 0.66 0.56 0.42 0.25 0.14 0.04

Tableau (3.2.66)

c.2-Détermination des moments tout le long du pieu :


P
M ( z) = χ θM × M + χ θP .
λ
• Condition normale : M(Z) = - 6.73x χ θM + 7.47 × χθP
• Condition sismique : M(Z) = - 38.90x χ θM +43.22 × χθP
c.3-Tableau récapitulatif donnant les moments en fonction de Z :

Z 0.1L 0.2L 0.3L 0.4L 0.5L 0.6L 0.7L 0.8L


χ (M . p)
C.N -3.69 -1.22 0.56 1.22 1.39 1.19 0.78 0.23
C.S -21.31 -7.00 3.24 7.09 8.04 6.92 4.49 1.34

Tableau (3.2.67)

-112-
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

Calcul des moments par la formule de WARNER

15
10
5
Moment (t.m)

0
-50.1L 0.2L 0.3L 0.4L 0.5L 0.6L 0.7L 0.8L
-10
-15
-20
-25
-30
Profondeur Z(m)

Moment en condition normale Moment en condition sismique

Figure 3.2.1.11 Calcul des moments par la formule de WARNER


D’après les résultas donnés par les deux diagrammes des moments, on constate que les
sollicitations des conditions sismiques sont les plus défavorables : Mmax = - 38.90 t.m.

d-Ferraillage:
Le ferraillage est fait à l’aide des abaques de WALTHER. Le pieu est considéré
comme une pièce soumise à la flexion composée : Nmin = 139.94 t.
Mmax = 38.90 t.m.

Mr
= 0.0106 .
πR2 Dβ W
Nr
= 0.04582 ω=0.09 .
πR2 βW
Fa σ f
ω= 2 = 0.09 ⇒ Fa= 68.71 cm2.On prend 9 HA32 pour AS = 72.38 cm2.
πR β W
ü Selon BAEL la section d’armature doit satisfaire la condition suivante :
Amin<As<Amax.
Amin= 1% πD2/4 = (1xπ1202/4)/100 = 113.097 cm2 .
Amax= 3% πD2/4 = (3xπ1202/4)/100 = 339.29 cm2.
Amin>As . Donc:As= 113.097 cm2. On prend 24 HA25 pour AS = 117.81 cm2.
Φ − 2× d 120 − 2× 6
L’espacement est de St = = × π = 14.75 cm. Avec : φ = 120 cm. d = 6 cm.
n −1 24 −1
On prend St = 15 cm.

-113-
Chapitre 3 Etude de l’infrastructure

d.1-Armatures transversales :
On prendra des cerces de HA12 et un espacement de 20 cm dans la zone courante et 10 cm
dans la zone de jonction. (zone de renfort) selon RPOA

d.2-Vérification des contraintes :


σbc = 3,44 MPa < σbc = 16,2 MPa.

σs = 17,02 MPa < σst = 207,3 MPa.

2 x 1.2 m St=10cm
Cerce HA12
St=20cm

24 HA25

Figure 3.2.1.12 Schéma du ferraillage du pieu.

-114-
CONCLUSION :

L’étude de ce projet nous a permis d’acquérir et d’approfondir nos connaissances en


passant par les points suivants :

Dans la partie de la conception, nous avons essayé de répondre au problématique du choix de


la variante la plus satisfaisante.

L’ensemble des éléments principaux a été dimensionné notamment la poutre conformément


aux directives imposées par la réglementation.

La répartition des efforts longitudinaux dus aux charges et surcharges déterminées par la
méthode des éléments finis nous a permis de déduire la poutre la plus sollicitée.

A partir des sollicitations maximales nous avons dimensionné la précontrainte.


Les câbles sont mis en tension suivant les phases de construction.

Après l’évaluation des pertes instantanées et différées, l’estimation prise initialement a été
vérifiée.

Toutes les vérifications faites sur les contraintes normales et tangentielles ne dépassent pas les
contraintes admissibles.

Finalement le travail a été achevé avec l’étude de l’infrastructure à savoir la pile et la


culée.

En générale, l’étude d’un pont met en évidence la maîtrise de plusieurs domaines des
sciences d’ingénieur telles que la résistance des matériaux, la mécanique des milieux
continus, la rhéologie des matériaux, les procédés de la précontrainte ainsi le calcul
numérique par ordinateur.

- 137 -
BIBLIOGRAPHIE :

OUVRAGES :

Conception des ponts CALGARO ET BERNARD GELY.


Projet de construction des ponts : CALGARO.
Béton précontraint aux états limites : ENPC.
Fascicule 61 TITRE II DU CPC : Programme de charges et épreuves des ponts-routes.
Règlement parasismique Algérien des ouvrages d’arts (RPOA).
Documents SETR A.
Abaque de WARNER.
Abaque de WALTHER.
Thèses de fin d’étude : ENTP.

COURS :

Ouvrages d’art : ENTP.


Résistance des matériaux R.D.M : ENTP.
Béton armé et béton précontraint : ENTP.
Mécanique du sol M.D.S : ENTP

LOGICIELS :

SAP 2000 : Modélisation.


Robot 17
SOCOTEC : FERRAILLAGE.
AUTO CAD 2004 : DESSIN.
MICROSOFT OFFICE 2003.

- 138 -
Contenue ;
La valeur maximale du moment fléchissant à l’ELS
La valeur maximale du moment fléchissant à l’ELU
La valeur maximale de l’effort tranchant à l’ELS
La valeur maximale de l’effort tranchant à l’ELU
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Auteur : Idefix Fichier : Structure.PONT
ZIRAOUA.rtd
Adresse : Projet : Structure.PONT ZIRAOUA

Barre / Point (m) FZ (T) MY (Tm)

Valeur actuelle 70.61 -1.21


pour la barre : 4 4
dans le point : x=0.0 (m) x=0.0 (m)

4 / orig. 70.61 -1.21


4 / auto x=3.68 (-) 63.23 245.16
4 / auto x=3.68 (+) 56.76 244.90
4 / auto x=7.37 (-) 49.37 440.58
4 / auto x=7.37 (+) 42.75 440.17
4 / auto x=11.06 (-) 35.36 584.19
4 / auto x=11.06 (+) 21.09 584.40
4 / auto x=14.74 (-) 13.70 620.55
4 / auto x=14.74 (+) -16.59 623.54
4 / auto x=18.43 (-) -23.98 574.53
4 / auto x=18.43 (+) -34.86 575.08
4 / auto x=22.12 (-) -42.26 432.89
4 / auto x=22.12 (+) -48.25 433.28
4 / auto x=25.81 (-) -55.65 241.71
4 / auto x=25.81 (+) -61.49 242.14
4 / auto x=29.49 (-) -68.88 1.78
4 / auto x=29.49 (+) -68.51 1.10
4 / extr. -68.55 -0.00

Date : 06/06/08 Page : 2


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-0.89

-0.00
181.60

179.05
179.36
181.41

0.81
1.32
320.66
320.95
326.35

326.05

425.58
425.99
432.73

432.89

480.41

480.98
M Y (Tm )

52.30

46.84
42.04

36.57
31.67

26.19
15.62

10.15
-12.29

-17.76
-25.83

-31.30
-35.74

-41.22
-45.55

-51.02
-50.78
-50.75
FZ (T)

Cas : 32 (ELS3) Composante


Barre: 413/30
poutre ziraoua, Longueur: 29.51(m), Cas: 32 (ELS3) Composante 13/30

Barre / Point (m) FZ (T) MY (Tm)

Valeur actuelle 52.30 -0.89


pour la barre : 4 4
dans le point : x=0.0 (m) x=0.0 (m)

4 / orig. 52.30 -0.89


4 / auto x=3.68 (-) 46.84 181.60
4 / auto x=3.68 (+) 42.04 181.41
4 / auto x=7.37 (-) 36.57 326.35
4 / auto x=7.37 (+) 31.67 326.05
4 / auto x=11.06 (-) 26.19 432.73
4 / auto x=11.06 (+) 15.62 432.89
4 / auto x=14.74 (-) 10.15 480.41
4 / auto x=14.74 (+) -12.29 480.98
4 / auto x=18.43 (-) -17.76 425.58
4 / auto x=18.43 (+) -25.83 425.99
4 / auto x=22.12 (-) -31.30 320.66
4 / auto x=22.12 (+) -35.74 320.95
4 / auto x=25.81 (-) -41.22 179.05
4 / auto x=25.81 (+) -45.55 179.36
4 / auto x=29.49 (-) -51.02 1.32
4 / auto x=29.49 (+) -50.75 0.81
4 / extr. -50.78 -0.00

Date : 06/06/08 Page : 1


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-1.43

-0.00
200.80

1.94
1.50
200.77

264.45
265.39
353.63

353.51

391.06
391.34
447.72

462.60
462.75
447.94

483.81
484.05
M Y (Tm )

58.62

51.24
45.15

37.76
29.24

21.85
13.42

6.03
-2.12

-15.75
-9.51

-23.14
-30.71

-38.11
FZ (T)

-67.75

-75.14
-93.87
-93.84
Cas : 26 (ELU3) Composante
Barre: 425/30
poutre ziraoua, Longueur: 29.51(m), Cas: 26 (ELU3) Composante 25/30

Barre / Point (m) FZ (T)

Valeur actuelle 58.62


pour la barre : 4
dans le point : x=0.0 (m)

4 / orig. 58.62
4 / auto x=3.68 (-) 51.24
4 / auto x=3.68 (+) 45.15
4 / auto x=7.37 (-) 37.76
4 / auto x=7.37 (+) 29.24
4 / auto x=11.06 (-) 21.85
4 / auto x=11.06 (+) 13.42
4 / auto x=14.74 (-) 6.03
4 / auto x=14.74 (+) -2.12
4 / auto x=18.43 (-) -9.51
4 / auto x=18.43 (+) -15.75
4 / auto x=22.12 (-) -23.14
4 / auto x=22.12 (+) -30.71
4 / auto x=25.81 (-) -38.11
4 / auto x=25.81 (+) -67.75
4 / auto x=29.49 (-) -75.14
4 / auto x=29.49 (+) -93.84
4 / extr. -93.87

Date : 06/06/08 Page : 1


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-1.06

148.74

-0.00
148.72

195.89
196.59

1.44
1.11
261.95
261.86

289.67
289.88
331.65
331.80

342.67
342.78
358.37
358.56
M Y (Tm )

43.42

37.96
33.44

27.97
21.66

16.19
9.94

-11.66
-1.57
4.47

-17.14
-7.05

-22.75

-28.23
-50.18
FZ (T)

-55.66
-69.53
-69.51
Cas : 32 (ELS3) Composante
Barre: 425/30
poutre ziraoua, Longueur: 29.51(m), Cas: 32 (ELS3) Composante 25/30

Barre / Point (m) FZ (T)

Valeur actuelle 43.42


pour la barre : 4
dans le point : x=0.0 (m)

4 / orig. 43.42
4 / auto x=3.68 (-) 37.96
4 / auto x=3.68 (+) 33.44
4 / auto x=7.37 (-) 27.97
4 / auto x=7.37 (+) 21.66
4 / auto x=11.06 (-) 16.19
4 / auto x=11.06 (+) 9.94
4 / auto x=14.74 (-) 4.47
4 / auto x=14.74 (+) -1.57
4 / auto x=18.43 (-) -7.05
4 / auto x=18.43 (+) -11.66
4 / auto x=22.12 (-) -17.14
4 / auto x=22.12 (+) -22.75
4 / auto x=25.81 (-) -28.23
4 / auto x=25.81 (+) -50.18
4 / auto x=29.49 (-) -55.66
4 / auto x=29.49 (+) -69.51
4 / extr. -69.53

Date : 06/06/08 Page : 1

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