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GRASSER Yann 11/01/2011

EXPOSE : « SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE »

L'effet photovoltaïque, c'est­à­dire la conversion de la lumière en électricité s'explique par l'épuisement 
annoncé   des   ressources   fossiles   (pétrole,   gaz   naturel,   charbon...)   et   le   problème   du   changement 
climatique.
L'industrie   photovoltaïque   connaît   un   développement   accéléré   associé   à   d'intenses   recherches   afin 
d'augmenter les rendements de conversion et diminuer  les coûts de  production  afin de rendre cette 
source d'énergie de plus en plus compétitive.

Le photovoltaïque

La conversion photovoltaïque correspond à la conversion directe de la lumière en électricité. Elle se fait 
dans des cellules solaires, assemblées en modules eux­mêmes réunis en unités de production.
L'énergie solaire arrive sous la forme d'un rayonnement lumineux dont les longueurs d'onde vont de 
l'ultraviolet à l'infrarouge avec un pic dans le domaine du visible situé à 550 nanomètres.

Pour convertir les photons en électricité, on utilise des cellules solaires constituées de semi­conducteurs. 
Ces matériaux sont dotés d'une bande d'énergie interdite, nommée gap, dont la largeurs dépend de la 
nature chimique et de la structure du matériau.
Un photon est absorbé, il cède son énergie à un électron qui passe de la bande de valence à la bande de 
conduction en laissant derrière lui un « trou » : il crée une paire électron­trou. Pour créer une puissance 
électrique, on doit séparer les électrons et les trous.

Les différentes filières photovoltaïques

Des travaux importants sont menés sur les procédés de purification de silicium afin d'abaisser les coûts 
de production. Plusieurs filières ont progressé, surtout celle des couches minces. Elle est fondée sur 
l'utilisation   de  couches   d'épaisseur   micrométrique  au   lieu   de  plusieurs  dizaines,   voire  centaines,   de 
micromètres pour la filière du silicium classique. Ces couches dont déposées sur un support bon marché.

On distingue 3 sous­filières :

– couches minces de silicium amorphe : rendement max. = 13,5 %.
– couches minces de tellurure de cadmium (CdTe) : rendement max. = 16,00 %
– couches d'un composé à base de cuivre, d'indium et de sélénium (noté CIS) : rendement 
supérieur à 20% aujourd'hui.

D'autres filières en couches minces émergent. Elles sont fondées sur l'utilisation de matériaux actifs 
organiques en remplacement des matériaux inorganiques des filières précédentes.
L'autre volet des filières émergentes est celui des cellules tout organiques.

L'ensemble des filières précédentes est fondé sur la conversion photovoltaïque impliquant 2 niveaux.
Une grande partie de l'énergie solaire est perdue.
Une filière se détache des autres vers les hauts rendements. Il s'agit der la filière des multijonctions qui 
utilise des alliages dérivé de l'arséniure de gallium.

Les progrès de ces dernières années dans les filières du photovoltaïque ont été spectaculaires et ont 
permis une baisse du coût vis­à­vis des autres sources d'énergie.

Source : Dossier pour la science N°69 Octobre­Décembre 2010

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