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Généralité

Le but de ce projet est de traiter :

- Le calcul des sollicitations des actions dues au vent et à la charge permanente


- Le redimensionnement d’un Hangar en charpente (Aluminium + matériau
composites sandwichs).
- L’étude des phénomènes d’instabilité élastique.
- La vérification de la stabilité d’ensemble.
- La poutre de roulement de ponts roulants, qui est soumise à diverses
sollicitations.
- Le choix d’un moteur qui assure le mouvement de ponts roulants.

Ce projet sera alors, comme un guide qui traite de A à Z, la démarche ou les


étapes à suivre pour accomplir un projet de construction d’un Hangar en charpente
(métallique matériau composites sandwichs).

1
Choix des appuis

Les principaux schémas statiques peuvent être groupés en 2 catégories:

- Pieds de poteaux articulés,


- Pieds de poteaux encastrés,

Ils sont récapitulés dans l’annexe. Il faut bien savoir, que plus les structures
sont de degré d’hyperstaticité élevé , plus elles sont stables, rigides et
indéformables, mais plus leur coût élevé.

Calcul des couvertures et de la pression dynamique


Calcul des couvertures
Dans notre structure on a : au-dessus de la traverse de HANGAR , une couche
d’Aluminium d’épaisseur 2 mm + une couche de matériaux composites
Sandwichs d’épaisseur 20 mm + une autre couche d’Aluminium d’épaisseur 2
mm + des pannes (5 pannes séparées par une distance 2.7 mètres).

Pour l’Aluminium : ρ = 2780 Kg/m3.

Pour les matériaux composites Sandwichs : ρ = 80 Kg/m3.


80∗20
Qsandwichs = ρ *e = = 1.6 daN/m2 = 16 N/m2.
1000

2780∗2
Qaluminium = ρ* e = = 5,56 daN/m2 = 55.6 N/m2 ;
1000

Soit : QAluminium = 56 daN/m2.

1.1. Pression dynamique du vent

𝑉2
Qvent = ρvent 2
Avec : ρvent = 1.25 Kg/m

Au Liban : V = Vmax = 120 Km/h = 33 m/s .

332
Alors : Qvent =1.25* = 680 N/m2 ;
2

Soit : Qvent = 700 N/m2 .

2
3
4
Projet 1
Calcul de pannes
Principe de dimensionnement

Les pannes sont dimensionnées par le calcul pour satisfaire simultanément: Aux
conditions de résistance.
Aux conditions de fleche.

Condition de résistances

Il suffit de vérifier, après avoir calculé le moment de flexion Mx dû aux


Charges f et w et le moment de flexion My dû aux charges t, que les contraintes
de flexion σfx et σfy correspondant à ces moments, satisfassent à: σfx + σfy < σe

5
Panne déviée ; on a Sn = Se =0

Charges permanentes:

On a un HANGAR fermé.

On a des pannes déviées :

Calcul des liernes

6
Calcul à la fin d’élasticité:
Il s’agit de verifier que:

𝑀𝑥 𝑀𝑦
(𝑀𝑝𝑙𝑥)α + (𝑀𝑝𝑙𝑦)β ≤ 1

Dans notre cas, sans effort normal (N=0), α = 2 et β = 1.

Cas de pannes isostatiques sans liernes

Vérification de la condition de flèche

Résumé dans un tableau:

En élasticité:

cas Profil 𝑀𝑥 𝑀𝑦 L/500 Résultat


𝐼
+
𝐼
fx fy
IPE (𝑉 ) 𝑥 (𝑉 ) 𝑦 (m) (m) (m)
(daN/mm2)

7
Sans
lierne

Avec
lierne

À la fin d’élasticité:

cas Profil 𝑀𝑥 𝑀𝑦 L/500 Résultat


IPE
(𝑀𝑝𝑙𝑥)α + (𝑀𝑝𝑙𝑦)β (m)
fx fy
(m) (m)

Sans
lierne

Avec
lierne

Calcul en plasticité:

Il s’agit de verifier que:

𝑀𝑥 𝑀𝑦
(𝑀𝑢𝑥)α + (𝑀𝑢𝑦)β ≤ 1

8
Dans notre cas , sans effort normal (N=0), α = 2 et β = 1 .

Avec : Mux = ZX*σe et Mux = Zy*σe

Cas de pannes isostatiques sans lierne:

Vérification de la condition de flèche :

Cas 2 pannes isostatiques avec une lierne a mi portée:

Vérification de la condition de flèche :

Résumé dans un tableau (Cas plasticité):

cas Profil 𝑀𝑥 𝑀𝑦 L/500 Résultat


IPE
(𝑀𝑢𝑥)α + (𝑀𝑢𝑦)β (m)
fx fy=
(m) (m)

Sans

Avec
lierne

Projet 2

9
Calcul des sollicitations (sans pont roulant)

Introduction

Dans ce chapitre, on a effectué la vérification de flèche de la traverse, ainsi que sa stabilité


au déversement. On a étudié la stabilité des poteaux au flambement. Ces études sont faites
selon le code CM66 et l’additif 80.

En plus, on a dimensionné les renforts de traverse (jarret et clé de faîtage).


Enfin, c’est le calcul des platines et des ancrages en pieds des poteaux qui
sera accompli.

Combinaison des sollicitations

Les sollicitations résultantes sont obtenues par la plus défavorable des


combinaisons suivantes :

G + Se (Se = Sn = 0)
4 3
G + 2 Sn
3
G - We (We = 1.75 Wn)

10
On trouve d’après le ROBOT :

Toutes les moments sont en : KN .m.

Les moments MA MB- MB+ MC- MC+ MD- MD+ ME


Charges 21.92 -34.76 -34.76 21.46 21.46 -34.76 -34.76 21.92
permanentes(Gtraverse)
Vent 1 79.27 86.52 86.52 -46.54 -46.54 67.15 67.15 -9.95
Vent 2 -54.2 28.49 28.49 -13.4 -13.4 9.12 9.12 15.12
Vent 3 -32.35 75.76 75.76 -43.19 -43.19 75.76 75.76 -32.35
4 3 29.23 -46.35 -46.35 28.62 28.62 -46.35 -46.35 29.23
Gtraverse + 2Sn
3

Toutes les reactions sont en : KN.

Les réactions HA VA HE VE
Charges -8.1 12.11 8.1 12.11
permanentes
Vent 1 27.92 -26.44 -2.58 -24.68
Vent 2 22.35 -6.56 2.99 -4.79
Vent 3 7.01 -25.26 -7.01 -25.26
4 3 -10.8 16.14 10.8 16.14
Gtraverse + 2Sn
3

Les moments maximaux sollicitant la traverse sont:

- Au faîtage : MC = -46.54 KN.m.

- Aux appuis : MB = 86.52 KN.m.

Dimensionnement des poteaux au flambement

11
12
Calcul en élasticité

Calcul en plasticité

13
Projet 3

Dimensionnement des renforts de traverse

Jarrets
La section reteneue pour les traverses est généralement déterminée par le
moment au faîtage MC cette section est insuffisante pour reprendre le
moment MB à l’appui (MB > MC ) . Ils convient donc de renforcer la
traverse au niveau de l’encastrement avec les poteaux, au moyen de
jarrets.

Jarret

14
Longueur du jarret :
La longueur du jarret se determine en considérant qu’au point F , amorce du jarret, la
contrainte maximale dans la traverse est égale à σe .

15
Clés de faîtage

16
17
Projet 4
Calcul des sollicitations (avec pont roulant)

1. Introduction:

Ce chapitre comporte les mêmes étapes du chapitre précèdent, la seule différence est le
chargement. Ici on a pris en compte les efforts crée par la présence et le fonctionnement du
pont roulant.

Choix d’un profil pour le pont roulant:

Le pont roulant est formé de deux poutres, ces deux poutres doivent supporter une charge
ponctuel variable est égale à 15 tonnes ; alors une seule poutres du pont roulant doit
supporter un effort ponctuel variable est égal à 7.5 tonnes.

18
L = 21 m.

Calcul d’après le Robot :

Toutes les moments sont en : KN .m.

19
Les moments MA MB- MB+ MC- MC+ MD- MD+ ME
Vent 1 -56.27 95.37 95.37 -54.01 -54.01 76 76 13.05
Vent 2 -29.98 35.41 35.41 -19.67 -19.67 16.04 16.04 39.34
Vent 3 -9.35 84.61 84.61 -50.66 -50.66 84.61 84.61 -9.35
Charges permanentes 44.92 -25.92 -25.92 14 14 -25.92 -25.92 44.92
4 3 51.82 -36.86 -36.86 20.75 20.75 -36.86 -36.86 51.82
Gtraverse + 2Sn
3

Toutes les reactions sont en : KN.

Les réactions HA VA HE VE
Vent 1 15.18 122.5 10.16 124.26
Vent 2 9.16 143.47 16.18 145.23
Vent 3 -5.37 123.38 5.73 123.38

Les moments maximaux sollicitant la traverse sont:

- Au faîtage : MC = -54.01 KN.m.

- Aux appuis : MB= 95.37 KN.m.

Sections en élasticité:

Sections en plasticité:

Vérifications de la flèche de la traverse :

Vérification de la traverse au déversement

Dimensionnement des poteaux au flambement

20
21
Calcul en élasticité

Calcul en plasticité

𝑁 𝐾𝑓𝑥 𝑀𝑚𝑥
Il faut vérifier que : k0 + ≤1
𝑁𝑃 𝐾𝐷 𝑀𝑝𝑥

6. Calcul et vérifications selon la condition de flèche

Dimensionnement des renforts de traverse

Jarrets
La section retenue pour les traverses est généralement déterminée par le
moment au faîtage MC cette section est insuffisante pour reprendre le
moment MB à l’appui (MB > MC ) . Ils convient donc de renforcer la traverse
au niveau de l’encastrement avec les poteaux, au moyen de jarrets.

22
Jarret

23
Longueur du jarret :
La longueur du jarret se determine en considérant qu’au point F , amorce du jarret, la
contrainte maximale dans la traverse est égale à σe .

24
Clés de faîtage

Les clés de faîtage sont adoptées lorsqu’un profil de poutrelle pressenti pour
les traverses s’avère insuffisant pour reprendre le moment MC .

Plutôt que d’adopter le profil immédiatement supérieur , il est plus


économique de conserver le profil initialement est envisagé et de le
renforcer localement, dans la zone médiane, par adjunction d’une clé de
faîtage, qui apportera le complement d’inertie nécessaire.

Cette clé présente en outre l’avantage de raider les platines et donc de


soulager l’effort dans l’assemblage par boulons HR.

25
26
Projet 5

Calcul des assemblages et des soudures

Calcul des assemblages

Il existe 2 classes de boulons HR , défines en fonction de leur contrainte


limite d’élasticité σeb et de leur contrainte de rupture σr :
- Les boulons HR 1 ou HR 10.9 ;

- Les boulons HR 2 ou HR 8.8 ;


Le premier chiffre correspond à σr /10
Le second chiffre correspond à 10 x (σeb/σr)
Soit :

Repère Appelation σr σeb Allongement


(daN/mm2) (daN.mm2) Tige(%)
HR1 HR 10.9 100 90 ≥8
HR2 HR 8.8 80 64 ≥ 12

- Efforts de précontrainte dans les boulons


L’effort de serrage appliqué à un boulon HR est conduit jusqu’à ce
Que la contrainte limite d’élasticité σeb de la tige soit atteinte.
Compte tenu des pertes de tension qui interviendront inévitablement et

Qui sont estimées parfaitement à 20% de la tension initiale, l’effort final de


Précontrainte PV dans un boulon est donné par :
PV = 0.8 * AS *σeb
AS étant la section résistante de la tige du boulon, en fond de filet.

27
Diamètre nominal du 14 16 18 20 22 24 27 30
boulon d (mm)
Section résistante AS 115 157 192 245 303 353 459 561
(mm2)

Assemblage Poteau – Traverse

Assemblage au faîtage

28
Assemblage Jarret - travée

Calcul du soudure

29
- L’effort normal N se répartie uniformément entre tous les cordons .
- L’effort tranchant T se répartie uniformément entre les cordons de l’âme .
- Le moment fléchissant M est repris par les cordons des semelles , avec M = N’.ha

Cordons d’ailes

Sous les efforts N et N’ les cordons d’ailes sont à considérer comme des cordons frontaux,
dans lesquelles les contraintes valent :

𝑁
Pour N: τ// = 0 ; et : σ = τ =
√2∑(𝑎.𝑙)
𝑁′
Pour N’: τ// ’ = 0 ; et : σ’= τ ‘=
√2∑(𝑎.𝑙)′

Cordons d’âme

Sous l’effort N , les cordons d’âme sont à considérer comme des cordons frontaux ,
𝑁
Soit : σ= τ =
√2 ∑(𝑎.𝑙)

Sous l’effort T , les cordons d’âme sont à considérer comme des cordons latéraux ,
𝑇
Soit : σ = τ = 0 ; et ; τ// =
2.𝑎3 .𝑙3
Finalement, la formule fondamentale (1) conduit à :

30
N N′
- Pour les cordons d’ailes : k √2. [ ∑(a.l) ]2 ± [ ∑(a′ .l′) ]2 ≤ σe

N T
- Pour les cordons d’âme : k √2. [ ∑(a.l) ]2 ± 3. [ ∑(a3.l3) ]2 ≤ σe

Avec : ∑( 𝑎. 𝑙) = 2 a1𝑙1 + 4 a2𝑙2 + 2 a3𝑙3

∑(𝑎. 𝑙)′= a1𝑙1 + 2 a2𝑙2

Soudage platine – traverse

Soudage de corbeau avec Poteau

N T
k √2. [ ∑(a.l) ]2 ± 3. [ ∑(a3.l3) ]2 = 9.95 daN/mm2 ≤ σe = 24 daN/mm2

31
Projet 6
Vérification de la stabilité d’ensemble

1. Introduction:

Après avoir dimensionné et vérifié individuellement les éléments d’une


structure, il faut s’assurer de la stabilité globale du bâtiment, notamment sous l’effet
du vent .

2. Principe de verification

L’effort global du vent se décompose en :


- Une composante horizontale T (traînée) produisant un effet d’entraînement.
- Une composante verticale ascendante U (portance) produisant un effet de
soulèvement.

Il faut que ce moment de renversement reste inférieur au moment stabilisateur MS


dû au poids propre du bâtiment.

L
Soit : Mr = Uc + T1b + T2a ≤ MS = G
2

Le calcul de ces actions d’ensemble prend en compte les pressions dynamiques du


vent , qui sont calculées en effectuant aux pressions statiques un coefficient de
majoration dynamique β qui est fonction , entre autres , de la période du mode
fondamental d’oscillation.

Période propre T du mode fundamental d’oscillation d’une structure

Les formules donnant la période T pour une structure métallique sont données
dans les règles N.V.
Les deux principales sont données :
-poteau à inertie variable :
P
T = 2π √ f
g
-poteau à inertie constant :

32
P h3
T = 2π √
g 3EI

g= 9.81 m/s2 ; T en seconde.


Représentation schématique du cas où le Poteau est à inertie variable :

Représentation schématique du cas où le Poteau est à inertie constante:

33
Coefficient de majoration dynamique

Il est donné par les formules suivantes règles N.V.


-Surcharge normales : β = θ (1+ζ τ).
θ
-Surcharge extrêmes : β = (0.5+ 2)
Pour les bâtiments classiques prismatiques :
θ = 1 , ce signifie que β garde la même valeur que les surcharges soient normales ou
extremes .
ζ en fonction de la période T.
τ est fonction de la hauteur du bâtiment .
( pour h < 10 m ; τ = 0.36 )
Dans notre projet :
-Longueur L =5*9 = 45 m.
-Largeur l = 22 m.
-Hauteur au faîtage h = 8 m.
-Pente de versants (α = 5.2)
-Section Poteau de portique (IPE ).
-Poids propre total du bâtiment ( ossatures , couvertures , bardages , équipements fixes
etc… ) : G = …. daN/m2.
-Pression de base vent extrême :
We = …. daN/m2.

Vérification de la stabilité d’ensemble 2009-


2010

34
Vent sur pignon:

35
Projet 7

Calcul des ossatures secondaires

1. Introduction:

Les ossatures secondaires sont destinées à reprendre les sollicitations dues


au vent et à assurer la stabilité d’ensemble de la structure .Il s’agit notamment :
- Des lisses de bardage
- Des potelets de pignon
- Des dispositifs de contreventement

2. Calcul des lisses de bardage

Les lisses de bardage sont constituées de poutrelles ( IPE , UPA )ou de


profils minces pliés. Disposées horizontalement, elles portent sur les poteaux de
portiques ou éventuellement sur des potelets intermédiaries .
L’entraxe des lisses est déterminé par la portée admissible des bacs de
bardage.
Calcul des lisses de long pan , longueur 5m, entraxe (soit 2m) , supportant
un bardage bacs acier (8.3 daN/m2)

36
Calcul en flexion horizontal

Les lisses, destinées à reprendre les efforts au vent sur le bardage, sont posées
naturellement pour présenter leur inertie maximale dans le plan horizontal.

Condition de résistance

Calcul en flexion verticale

37
Vérification des contraintes

Section des suspentes

38
Projet 8
Calcul des potelets de pignons
Reprenons notre exemple précédent et considérons les pignons .Leur ossature est
constituée de deux potelets intérieur de 7.63 m de hauteur, partageant les pignons en trois
travées. Les potelets supportent les lisses, disposes de la même manière que les longs-pans
.

Condition de flèche

Vérification des contraintes

𝐺
σ=
𝐴

Vérification au flambement
Flambement pure
39
Flambement flexion

𝑁 𝐾𝑓𝑥 𝑀𝑚𝑥 𝐾𝑓𝑦 𝑀𝑚𝑦


k0 𝑁 + + ≤1
𝑃 𝐾𝐷 𝑀𝑝𝑥 𝐾𝐷 𝑀𝑝𝑦

40
projet 9

Calcul de contreventement

Les contreventements sont des dispositifs conçus pour reprendre les


efforts du vent dans la structure et les descendre au sol. Ils sont disposés en
toiture, dans le plan des versants (“ poutre au vent ”) et en façade ( “ poutre de
stabilité “) , et doivent reprendre les efforts du vent appliqués tant sur les pignons
que sur les long pans .

Effort du vent sur le long


Les efforts du vent sur le bardage en long pan sont transmis aux Poteaux des
portiques par l’intermédiaire des lisses. Les poteaux reprennent en tête 50% des efforts, les
50% restants étant absorbées par le dallage.

Calcul des ossatures secondaires

L’effort résultant en tête de Poteau est transmis dans le portique. Rigide et


dimensionné à cet effet, et aucun dispositif particulier n’est pas à prévoir dans ce cas . Mais
lorsque la travée t est très grande, les lisses doivent reposer sur un appui intermédiaire. On
place a cet effet un potelet intermédiaire, appuyé en tête contre la panne sablière.
L’effort F, en tête du potelet, est :
- Soit repris par la panne sablière, raidie transversalement à cet effet (solution onéreuse)

- Soit transmis à la panne suivante par un montant attaché par deux diagonales, qui
ramènent les efforts en tête de portique. On a ainsi constitué une poutre au vent en long-
pan .

41
1.1. Calcul du poutre au vent en long pan
Considérons le dispositif dans une travée de portique . L’effort du
vent F en tête du potelet se décompose en :
- un effort F de compression simple dans la montant MN .
- un effort Fd de traction dans les diagonales NP et NQ .
- un effort Ft de compression simple dans les traverses de portiques .

- un effort Fp de compression simple dans les pannes sablière .

42
Compression dans le montant MN:

Traction dans les diagonales NP et NQ:

Compression dans les pannes sablières

En travée courante, il n’y a pas d’effort de compression FP, ce dernier étant équilibré,
donc annulé, par le même effort de sens opposé dans la travée adjacent.
En revanche, dans les deux travées de rive, il subsiste un effort FP unilatéral dans les
sablières, qu’il convient de vérifier au flambement.
La vérification sera effectuée plus loin, lors de l’étude de la poutre au vent en pignon.

4.3. Effort du vent sur les pignons


La transmission des efforts sur les pignons est analogue à celle sur le long pan et
passe successivement du bardage aux lisses, puis aux potelets, puis à la traverse du portique
de rive. Ce dernier n’étant pas rigide transversalement, il est nécessaire de le stabiliser en
construisant une diapositive, tant que sur le plan de la toiture (poutre au vent) que dans le
plan vertical (palée de stabilité

43
F/2 F
F

F/2

Palée de stabilité

Calcul de la poutre au vent en pignon

2.7m

5m

N
2.7m Fd F

-Pannes montants de la poutre au vent :


Elles sont sollicitées à la flexion déviée , comme les pannes courantes , et en outre à la
compression (sous F) . On doit donc vérifier que :

44
9
(K.σ + σfx + σfy)
8

Calcul de la palée de stabilité en long pan

P = We δ (Ce – Ci) .
Cet effort se décompose selon :
- Une effort N de traction reprise par la diagonale,
- Une effort T de compression transmis au sol par le Poteau.

45
Projet 10
Pont roulant

Choix d’un profil pour le pont roulant:(condition de résistance)

Le pont roulant est formé de deux poutres, ces deux poutres doivent supporter une
charge ponctuel variable est égale à 15 tonnes ; alors une seule poutres du pont roulant doit
supporter un effort ponctuel variable est égal à 7.5 tonnes.

46
L = 21 m.

Vérification de la condition de flèche:

Méthode des forces:

47
Cas réel :

P/2
P/2

Cas virtuel:

1 KN

Condition de glissement

48
Vue de haut :

Vue de face :

̅
𝒇

̅ /2
𝒇
𝒇̅/2

p/2 p/2

Choix d’un poutre de roulement :

Condition de résistance :

15 tonnes

7.5 tonnes 5m. 7.5 tonnes

49
Vérification de la condition de flèche :

Calcul de l’assemblage de deux profiles joignant le pont roulant :

Le choix d’un pont roulant doit être normalisés, pour cela il faut revenir
aux catalogues standardisés, mais en revenant aux catalogues standardisés on trouve
que la longueur maximale d’un pont roulant standardisés est 18 m. mais dans notre
projet on a besoin d’un pont roulant avec une longueur 22 m. ce qui oblige de choisir
2 ponts roulants de longueur 11 m. puis on fait un assemblage entre eux

N1

Q1

-Effort tranchant admissible par boulon et par plan de glissement :

-Verification de la pression diamétrale :

Vérification au flambement d’un poutre de roulement :

σN + σf ≤ σ e

50
Etude du pont roulant

51
Choix des réducteurs et moteurs pour le pont
roulant

Vitesse de translation et de direction :

Pour atteindre la performance optimale du pont , la sélection de travail


approprié s’impose.

Contrairement à l’opinion généralement admise, la vitesse des


manutentions moyenne résultant des mouvements individuels est décisive et non
une vitesse de translation ou de direction maximale très grandes.

La vitesse finale et les caractéristiques d’accélération et de décélération


doivent être dans un rapport bien équilibré.

Pour une opération rapide et ininterrompue du pont, les temps de


translation et de direction à pleine vitesse devraient atteindre environ 85% du
temps de deplacement total.

On prend généralement les courses moyennes suivantes pour le choix des


vitesses de translation et de direction :
Pour les chariots env. 1/3 de la portée du pont.
Pour les ponts env. ½ de la longueur du chemin de roulement.

Dans notre projet :


Portée = 22 m. d’apres le diagramme on obtient :
Vitesse de direction d’environ 31.5 m/min
Une longueur du chemin de roulement de 45 m. donne une vitesse de
translation d’après le diagramme d’env. : 53 m/min. ; vitesse standatisée
retenue 50 m/min.

Sélection de chariot:

Poids de levage = 15 tonnes.


D’après le tableau du type ZW on obtient :

52
- Type de chariot : ZW 16.
- Vitesse de levage : 5.7 m/min.
- Puissance : 21 KW.
- Type de moteur : 36/20k6.
- Vitesse de direction de chariot : 31.5 m/nim.

Type ZW 16 on a besoin de deux réducteurs moteurs pour le déplacement


du chariot de 1 KW Chacun.

Réducteur du levage
D’après catalogue SITI on a besoin de :
Réducteur MRAP 180/2 dont les caractéristiques sont :

- Puissance à la sortie : p = 22 KW.


- Nombre de tours par minute à l’entrée : n1 = 1400 mn-1.
- Nombre de tours par minute à la sortie : n2 = 140 mn-1.
- Moment de torsion à la sortie : M2 = 1430 N.m.
- Rapport de transmission : i = 10.
- Diamètre de l’arbre à la sortie : D = 70 mm.

Réducteur moteur du chariot


D’après catalogue SITI on besoin de :
Réducteur moteur MK20/2 dont les caractéristiques sont :

- P = 1.1 KW.
- M2 = 472/720 N.m.
- n2 = 17.3/3.1 mn-1.
- i = 38.25
- Moteur : H90Lb/6
Choix des reducteurs et moteurs pour le pont roulant 2009-2010

Réducteur moteur du pont (translation)

V = 50 m/mn ; vitesse de translation.


Diamètre du galet : D = 300 mm.

53
𝑉 50
W= = = 333 rd/mn.
𝑅 0.15
𝐷
M=F×
2
150
F= = 37.5 KN. ( force par galet ).
4
0.3
M = 37.5 × = 5625 N.m.
2
333
P = C × W = 5625× = 31.2 KW.
60

Alors on choisit :

Réducteur moteur MARP 225/2 :

- P = 30 KW.
- n2 = 93 mn-1.
- M2 = 2861 N.m.
- i = 15.

54
55

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