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Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U - Fascicule 3 : Parois vitrées - Sommaire I

Règles Th-U
Fascicule 3/5
PAROIS VITRÉES

S O M M A I R E
Chapitre I : Introduction Chapitre III : Valeurs par défaut
1.1 Références normatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 3.1 Coefficient Ug des vitrages
1.2 Définitions, symboles et indices . . . . . . . . . . . . . .2 en partie courante, en W/(m2.K) . . . . . . . . . . . . .16
3.1.1 Vitrages simples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16
Chapitre II : Méthodes de calcul 3.1.2 Vitrages doubles verticaux . . . . . . . . . . . . . . . . .17
2.1 Principe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3 3.1.3 Vitrages doubles horizontaux . . . . . . . . . . . . . . .18
2.2 Calcul de la paroi vitrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3 3.2 Coefficient ψ de la jonction élément
2.2.1 Fenêtres, portes, et portes-fenêtres . . . . . . . . . . .3 de remplissage – menuiserie, en W/(m.K) . . . . .19
2.2.2 Paroi vitrée avec fermetures et stores . . . . . . . . . .4
3.3 Coefficient Uw des parois vitrées courantes . . . .19
2.2.3 Coefficient U moyen jour-nuit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5
2.2.4 Blocs-baies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6 3.3.a Menuiserie métallique à rupture
2.2.5 Façades rideaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6 de pont thermique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20
2.2.6 Présentation des résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7 3.3.b Menuiserie en PVC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21
2.3 Calcul des éléments de la paroi vitrée . . . . . . . . .7 3.3.c Menuiserie en BOIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22
2.3.1 Eléments de remplissage . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7 3.4 Coefficient de transmission thermique moyen
2.3.2 La menuiserie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 Ujour-nuit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22
2.3.3 La jonction : menuiserie – élément 3.5 Coefficient Uw des portes courantes . . . . . . . . . .23
de remplissage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14
2.3.4 Fermetures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14
2.3.5 Coffres de volet roulant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15

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Réglementation Thermique 2000
Règles Th-U - Fascicule 3 : Parois vitrées - Chapitre I : Introduction 1

Chapitre I
Introduction

Ce fascicule décrit les principes de calcul des coefficients ther- NF EN 675 Verre dans la construction – Détermina-
miques des parois vitrées, (équipées ou non de fermetures) et tion du coefficient de transmission ther-
de leurs composants et contient des valeurs par défaut pré- mique U – Méthode du fluxmètre.
calculées conformément aux normes correspondantes. Ce fas- NF EN 12412-2 Fenêtres, portes et fermetures – Détermi-
cicule ne traite pas les parois pariétodynamiques. nation du coefficient de transmission ther-
Le coefficient surfacique moyen de la paroi vitrée, déterminé mique par la méthode de la boîte chaude
selon ce fascicule, sert notamment : – Partie 2 : Profilés de menuiserie.
– à la vérification de la caractéristique de la paroi vitrée par NF EN 12412-4 Fenêtres, portes et fermetures – Détermi-
rapport aux caractéristiques thermiques minimales corres- nation du coefficient de transmission ther-
pondantes fixées par l’article 31 de l’arrêté relatif à la régle- mique par la méthode de la boîte chaude
mentation thermique 2000. – Partie 4 : Coffres de volets roulants.
et/ou
normes de calcul
– au calcul de Ubât (coefficient moyen des déperditions par les
parois du bâtiment) ; la surface de la paroi vitrée prise en NF EN ISO 10077-1 Performances thermiques des fenêtres,
compte pour les fenêtres, portes et porte-fenêtres, est celle portes et fermetures – Calcul du coefficient
en tableau de transmission thermique – Partie 1 :
Méthode simplifiée.
et/ou
prEN ISO 10077-2 Performances thermiques des fenêtres,
– à la comparaison des produits entre eux portes et fermetures – Calcul du coefficient
de transmission thermique – Partie 2 :
1.1 Méthode numérique pour profilés de
Références normatives menuiserie.
NF EN 673 Verre dans la construction – Détermina-
A la date de publication de ce document, certaines des normes tion du coefficient de transmission ther-
citées ci-dessous seront toujours en stade de projet (prEN) ; mique U – Méthode de calcul
Pour ces projets de normes, la dernière version s’applique.
prEN 13947 Performances thermiques des façades
normes d’essai rideaux – Calcul du coefficient de trans-
mission thermique – Méthode simplifiée.
ISO 8302 Isolation thermique – Détermination de la
résistance thermique et des propriétés NF EN ISO 6946 Composants et parois de bâtiments –
connexes en régime stationnaire – Méthode Résistance thermique et coefficient de
de la plaque chaude gardée. transmission thermique – Méthode de
calcul
NF EN ISO 12567 Isolation thermique des portes et fenêtres –
Détermination de la transmission thermique NF EN 13125 Fermetures pour baies équipées de
par la méthode de la boîte chaude. fenêtres, stores intérieurs et extérieurs –
Résistance thermique additionnelle –
NF EN 674 Verre dans la construction – Détermination
Attribution d’une classe de perméabilité à
du coefficient de transmission thermique U
l’air à un produit.
– Méthode de l’anneau de garde.
NF EN ISO 10211-1 Ponts thermiques dans le bâtiment – Flux
de chaleur et températures superficielles
– Partie 1 : Méthode générale de calcul.

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2 Règles Th-U - Fascicule 3 : Parois vitrées - Chapitre I : Introduction

NF EN ISO 10211-2 Ponts thermiques dans le bâtiment – Flux b – Symboles


de chaleur et températures superficielles
– Partie 2 : Ponts thermiques linéaires. Symbole Grandeur Unité
U Coefficient de transmission surfacique W/(m2.K)
1.2 ψ Coefficient de transmission linéique W/(m.K)
Définitions, symboles et indices e Epaisseur m

a – Définitions R Résistance thermique m2.K/W


A Surface m
Dans ce document, les définitions suivantes s’appliquent :
l Longueur, largeur m
– élément de remplissage : il s’agit généralement soit d’un
∆R Résistance additionnelle m2.K/W
vitrage (simple, double ou triple), soit d’un panneau opaque
(ou translucide). T Température K
λ Conductivité thermique W/(m.K)
– menuiserie : ensemble de profilés, fixes, dormants ou
ouvrants (incluant les joints, mastics et produits d’étanchéité) εn Emissivité normale –
pouvant encadrer l’élément de remplissage. ε Emissivité corrigée –
– aire projetée : aire de la surface projetée sur un plan paral- E Emittance –
lèle à l’élément de remplissage de la paroi vitrée. F Facteur de forme –
– aire développée : surface de toutes les parties, d’un élément h Coefficient d’échanges superficiels W/(m2.K)
donné, en contact direct avec l’ambiance, intérieur ou exté- ϕ Flux thermique par unité de longueur W/m
rieur, selon le cas.
H Hauteur m
– cavité d’air : volume d’air dont la largeur de la section trans-
versale, en partie courante, est inférieure à dix fois son
épaisseur.
– lame d’air : volume d’air dont la largeur de la section trans- c – Indices
versale, en partie courante, est supérieure à dix fois son
épaisseur. cw Façade rideau

– cavité d’air non ventilée : cavité complètement fermée ou qui s Lame d’air ou de gaz
communique avec l’extérieur par le biais d’un interstice ne w Fenêtre, porte ou porte-fenêtre nue
dépassant pas 2 mm. jn Jour-nuit
– cavité d’air partiellement ventilée : cavité dont la profondeur f Fermeture, menuiserie
est supérieure ou égale à la largeur 2 < l ≤ 10 mm de l’unique wf Fenêtre, porte ou porte-fenêtre nue avec fermeture
interstice à travers lequel elle communique avec l’extérieur.
c Coffre de volet roulant
– cavité d’air fortement ventilée : cavité dont la profondeur est
eq Equivalent
inférieure à la largeur 2 < l ≤ 10 mm de l’unique interstice à
a Convection
travers lequel elle communique avec l’extérieur ou cavité qui
communique avec l’extérieur par le biais d’un interstice de r Rayonnement
largeur l > 10 mm. g Vitrage
– bloc-baie : dit également bloc-fenêtre, il s’agit d’un compo-
sant destiné à être mis en œuvre dans une baie et constitué
d’une fenêtre (ou porte-fenêtre) avec sa fermeture, montées
en usine.
– façade rideau : façade légère constituée d’un assemblage
de profilés d’ossature et de menuiserie et d’éléments de rem-
plissage opaques, transparents, ou translucides. Elle peut
comporter une ou plusieurs parois et elle est située entière-
ment en avant d’un nez de plancher.

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Règles Th-U - Fascicule 3 : Parois vitrées - Chapitre II : Méthodes de calcul 3

Chapitre II
Méthodes de calcul

Une alternative à la méthode de calcul décrite ci-après est la Quant au coefficient moyen Ujour-nuit, il sera calculé après déter-
mesure de la paroi vitrée ou de ses composants conformément mination de la résistance complémentaire totale ∆R apportée à
aux normes d’essai citées au § 1.1 du chapitre I. la paroi vitrée par la résistance thermique propre de la ferme-
ture et celle de la lame d’air située entre la fermeture et la paroi
2.1 (voir § 2.2.2 et 2.2.3).
Principe
2.2
Une paroi vitrée nue est généralement constituée de deux Calcul de la paroi vitrée
composants principaux qui sont l’élément de remplissage et la
menuiserie. Ce paragraphe donne les formules générales pour le calcul du
Cependant, pour le calcul thermique du coefficient moyen de la coefficient moyen de la paroi vitrée nue en fonction des carac-
paroi, celle-ci doit être décomposée en trois parties distinctes : téristiques thermiques de ses éléments. Le § 2.3 est consacré
aux méthodes de calcul des différents éléments.
1. la partie courante de l’élément de remplissage.
Elle se caractérise par un coefficient de transmission surfa- 2.2.1 Fenêtres, portes et portes-fenêtres
cique qui exclut l’effet de bord, et qui est valable sur toute
la surface visible de l’élément de remplissage. a – Simple paroi
2. la jonction entre la menuiserie et l’élément de remplissage. Le coefficient de transmission surfacique moyen de la fenêtre,
Elle se caractérise par un coefficient linéique dû à l’effet porte ou porte-fenêtre, peut être déterminé soit par calcul
thermique combiné du bord de l’élément de remplissage et conformément à la norme NF EN ISO 10077 parties 1 et 2, soit
de la menuiserie. Ce coefficient s’applique au périmètre de par mesure à la boîte chaude gardée selon la norme
la partie visible de l’élément de remplissage. ISO 12567.
3. la menuiserie. En absence de valeurs mesurées ou calculées selon ces
Elle se caractérise par un coefficient de transmission surfa- normes, des valeurs par défaut sont données aux § 3.3 et 3.5.
cique moyen valable sur toute la surface de la menuiserie.
Les dimensions à prendre en compte pour le calcul du coeffi-
Pour calculer le coefficient moyen de la paroi nue, on procède cient surfacique moyen Uw sont les dimensions hors tout de la
tout d’abord au calcul des trois coefficients correspondants aux fenêtre, de la porte ou de la porte-fenêtre, prises indépendam-
trois zones, puis on détermine le coefficient moyen de la paroi ment de la mise en œuvre. Tout débordement dû aux recouvre-
par la pondération respective de chaque coefficient par l’aire ments éventuels est à exclure (figure 1).
ou le linéaire correspondant.

Af Af Af
Ag Ag

lg lg
Figure 1

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4 Règles Th-U - Fascicule 3 : Parois vitrées - Chapitre II : Méthodes de calcul

Le coefficient de transmission thermique Uw de la fenêtre, de la Cette méthode n’est pas applicable lorsque la lame d’air com-
porte ou de la porte-fenêtre peut être calculé selon la formule munique avec l’extérieur par le biais d’ouvertures dont l’aire
suivante : équivalente dépasse 500 mm2 par mètre de longueur de paroi
Ug Ag + Uf Af + ψg lg pour les lames verticales (pour une lame horizontale voir fasci-
Uw = (1) cule « parois opaques »), sans qu’aucune disposition ne soit
Ag + Af entreprise pour limiter les échanges d’air avec l’extérieur.
où Les valeurs de Rs correspondant à une lame verticale sont don-
Ag est la plus petite des aires visibles du vitrage, vues des nées dans le tableau suivant :
deux côtés de la paroi en m2. On ne tient pas compte des
Epaisseur de la lame d’air Résistance de la lame d’air
débordements des joints. e Rs
Af est la plus grande aire projetée de la menuiserie prise mm m2.K/W
sans recouvrements (incluant la surface de la pièce 0 0,00
d’appui éventuelle), vue des deux côtés de la paroi, en
5 0,11
m2.
lg est la plus grande somme des périmètres visibles du 7 0,13
vitrage, vus des deux côtés de la paroi en m. 10 0,15
Ug est le coefficient surfacique en partie centrale du vitrage 15 0,17
en W/(m2.K). La méthode de calcul correspondante est
25 ≤ e ≤ 300 0,18
donnée au § 2.3.1.
Uf est le coefficient surfacique moyen de la menuiserie en NOTE – Les valeurs intermédiaires peuvent être obtenues par interpolation
linéaire
W/(m2.K) calculé selon la formule suivante :

Σ Ufi Afi Tableau I : Résistance thermique des lames d’air non ventilées –
Uf = (2) surfaces à forte émissivité
Af

Ufi étant le coefficient surfacique du montant ou de la


traverse numéro i. La méthode de calcul des coef-
ficients Ufi est donnée au § 2.3.2.
Afi étant son aire projetée correspondante. La largeur
2.2.2 Paroi vitrée avec fermetures et stores
des montants en partie courante est supposée se Ce paragraphe donne la méthode de calcul du coefficient
prolonger sur toute la hauteur de la fenêtre. U des parois vitrées équipées de fermetures et stores.
ψg est le coefficient linéique dû à l’effet thermique combiné Cette méthode reprend les principes établis par la norme
de l’intercalaire du vitrage et du profilé, en W/(m.K). La NF EN ISO 10077-1 et NF EN 13125.
méthode de calcul de ψg est donnée au § 2.3.3.
Lorsque le vitrage est remplacé en partie par un panneau 2.2.2.1 Fermetures extérieures
opaque, Uw doit être calculé par la formule ci-après :
Les fermetures extérieures sont réparties du point de vue de
Ug Ag + Uf A f + Up Ap + ψg lg + ψ p l p leur perméabilité à l’air en cinq classes.
Uw = (3)
Le critère d’évaluation de la perméabilité peut être exprimé par
Ag + A f + Ap
la somme des largeurs des interstices de montage de la fer-
où meture par rapport au gros œuvre. Cette largeur totale est
Up est le coefficient surfacique en partie centrale du pan- exprimée par etot en mm et est donnée par l’expression :
neau opaque en W/(m2.K). La méthode de calcul corres- etot = e1 + e2 + e3 (mm) (5)
pondante est donnée au § 2.3.1.
e1, e2 et e3 sont les largeurs moyennes des interstices : haut, bas
ψp est le coefficient linéique dû à l’effet thermique combiné
et latéral. Ces valeurs sont définies sur la figure 2.
de l’espaceur du panneau et du profilé, en W/(m.K). La
méthode de calcul de ψp est donnée au § 2.3.3.
lp est la plus grande somme des périmètres visibles du
panneau, vus des deux côtés de la paroi en m.
b – Double paroi
Il s’agit d’un système constitué de deux fenêtres, deux portes
ou deux portes-fenêtres, séparées par une lame d’air. Le coef-
ficient surfacique moyen résultant se calcule en fonction des
coefficients surfaciques individuels des deux parois Uw1, Uw2 et
de la résistance thermique de la lame d’air Rs :
1
Uw = (4)
1 1
– R si + R se + R s +
Uw1 Uw2

Rsi et Rse étant les résistances superficielles, intérieure et exté-


rieure, données au § 2.3.1 tableau III.

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Règles Th-U - Fascicule 3 : Parois vitrées - Chapitre II : Méthodes de calcul 5

e2
e2 intérieure

e3 extérieure intérieure
fermeture
e1 extérieure e3
e1

Nota : e3 n'est pris en compte qu'une fois

Figure 2

De ce point de vue, les cinq classes de fermetures extérieures Ces formules ne sont valables que pour Rf ≤ 0,3 m2.K/W.
sont définies comme suit : Les valeurs de Rf peuvent être déterminées par mesure ou par
– classe 1 : Les fermetures de très forte perméabilité : calcul selon le § 2.3.4
etot ≥ 35 mm. De plus ces fermetures peuvent comporter en
A défaut de valeurs certifiées de la résistance additionnelle ∆R,
partie courante des ajours complémentaires.
les valeurs peuvent être obtenues soit par calcul selon 2.2.2.1,
– classe 2 : Les fermetures de forte perméabilité : soit d’après le tableau II :
15 mm ≤ etot < 35 mm.
– classe 3 : Les fermetures de perméabilité moyenne : ∆R
8 ≤ etot < 15 mm. Fermetures
m2.K/W
– classe 4 : Les fermetures de faible perméabilité : etot ≤ 8 mm. – Jalousie accordéon, fermeture à lames orientables
– classe 5 : Les fermetures de très faible perméabilité : y compris les vénitiens extérieurs tout métal,
etot ≤ 3 mm et e1 + e3 = 0 ou e2 + e3 = 0 volets battants ou persiennes avec ajours fixes 0,08
Ces fermetures ne permettent pas d’assurer l’entrée de l’air – Fermeture sans ajours en position déployée,
de ventilation des logements par des orifices disposés dans volets roulants aluminium 0,14
la menuiserie. – Volet roulant PVC (e ≤ 12 mm) 0,19
Nota – Persienne coulissante ou volet battant PVC,
volet battant bois, (e ≤ 22 mm) 0,19
Les fermetures de classe 2 et plus ne doivent pas comporter d’ajours – Persienne coulissante PVC et volet battant bois,
en partie courante, sinon elles doivent être considérées en classe 1. (e > 22 mm) 0,25
– Volet roulant PVC (e > 12 mm) 0,25

Le coefficient Uwf des fenêtres équipées d’une fermeture exté- e étant l’épaisseur du tablier
rieure est donné par formule :
 Tableau II : Résistances thermiques additionnelles des fermetures
8 ZI  (6)
  8 Z  '5

où 2.2.2.2 Stores extérieurs, intérieurs ou entre deux


Uw est le coefficient U de la paroi vitrée, en W/(m2.K), donné vitres
au § 2.2.1.
Certains stores en position déployée et fermée peuvent contri-
∆R est la résistance thermique additionnelle, en m2.K/W,
buer à améliorer la résistance thermique des parois vitrées (voir
apportée par l’ensemble fermeture – lame d’air ventilée.
NF EN 13125 et Avis Techniques correspondants). Cependant,
Les valeurs de ∆R sont données ci-après pour les cinq
et à l’exception des cas particuliers mentionnés dans les Avis
classes de fermetures retenues.
Techniques, la durée relative à cette position est généralement
• Classe 1 – Fermetures de très forte perméabilité : mal connue et ne permet pas un calcul de Ujn.
∆R = 0,08 (m2.K/W) (7)
• Classe 2 – Fermetures de forte perméabilité : 2.2.3 Coefficient U moyen jour-nuit
∆R = 0,25 Rf + 0,09 (m2.K/W) (8)
Dans les pièces du volume habitable, on admet que les ferme-
• Classe 3 – Fermetures de perméabilité moyenne : tures associées aux parois vitrées sont considérées, à parts
∆R = 0,55 Rf + 0,11 (m2.K/W) (9) égales de degrès-heures, ouvertes ou fermées.
• Classe 4 – Fermetures de faible perméabilité :
∆R = 0,80 Rf + 0,14 (m2.K/W) (10)
• Classe 5 – Fermetures de très faible perméabilité :
∆R = 0,95 Rf + 0,17 (m2.K/W) (11)
Rf étant la résistance thermique de la fermeture, en m2.K/W.

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Cette convention résulte du constat que les fermetures sont fer- b – Les blocs baies dont le coffre de volet roulant est
mées sur 20 % des parois vitrées durant le jour et 75 % la nuit. disposé en applique derrière le linteau (figure 4).
Les degrès-heures de jour représentant environ 45 % du total
Dans ce cas, le coefficient Ujour-nuit ne s’applique qu’à la surface
des degrès-heures et celles de nuit 55 %, la part des déperdi-
de paroi vitrée (Aw) prise sous le coffret de volet roulant. Ce der-
tions avec fermetures fermées a pour valeur :
nier doit être considéré comme une paroi opaque et doit être
0,20 × 0,45 + 0,75 × 0,55 ≈ 0,50 calculé selon le § 2.3.5.
Ceci conduit à la définition d’un « coefficient U moyen jour-
nuit » dont l’expression est :
Uw + Uwf
Ujn = (12)
2

où Ac
Uw est le coefficient de la paroi vitrée nue tel que défini au
§ 2.2.1, en W/(m2.K)
Uwf est le coefficient de la paroi vitrée avec fermeture tel que
défini au § 2.2.1, en W/(m2.K) Aw
L’effet des voilages et rideaux, ne doit pas être pris en compte
pour le calcul de Ujn.
Ceci est également valable pour les stores, sauf indication
contraire figurant dans un document d’Avis Technique.
Au § 3.4, le tableau XXVII récapitule les différentes valeurs de
Ujn en fonction de Uw et de la résistance additionnelle ∆R défi-
nie au § 2.2.2.

2.2.4 Blocs-baies Figure 4


Ce paragraphe ne concerne que les blocs baies réalisés avec des
coffres de volet roulant. On distingue deux cas de configuration : 2.2.5 Façades rideaux
a – Les blocs baies dont le coffre de volet roulant s’ins- Ne sont concernées par ce paragraphe que les façades
crit dans la surface du tableau de la baie (figure 3). rideaux définies au § 1.2 et par la norme XP P 28-004.
Le coefficient Ujour-nuit correspondant se calcule d’après la for- La méthode de calcul détaillée correspondante est décrite
mule ci-après : dans la norme prEN 13947.
U jn Aw + U c Ac Pour calculer le coefficient surfacique moyen d’une façade
U bb , jn = (13)
rideau, on procède de la manière suivante :
Aw + Ac
où 1 – On divise la façade en modules.
Ubb,jn est le coefficient jour-nuit du bloc-baie, en W/(m2.K) Les frontières des modules doivent être choisies de façon à
Ujn est le coefficient jour-nuit de la paroi vitrée (hors coffre) obtenir des modules répétitifs juxtaposés simples à calculer. Le
tel que défini au § 2.2.3, en W/(m2.K) plus souvent ces frontières sont confondues avec les axes de
Uc est le coefficient surfacique du coffre calculé au symétrie des profilés (montants ou traverses) de l’ossature de
§ 2.3.5, en W/(m2.K) la façade. La norme prEN 13947 donne davantage de préci-
Aw est l’aire projetée de la paroi vitrée, en m2. sion sur le choix de ces frontières.
Ac est l’aire projetée du coffre, en m2.
2 – On détermine les coefficients surfaciques et linéiques des
éléments de chaque module.
Chaque module peut contenir à la fois différents types d’élé-
ments : éléments de remplissage vitrés ou opaques, profilés de
menuiserie, espaceurs de vitrages ou de panneaux opaques.
La méthode de calcul des ces éléments est donnée au § 2.3.
Ac

Aw

Figure 3

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3 – On détermine le coefficient surfacique moyen Ucwi de 4 – On détermine le coefficient surfacique moyen de la façade.
chaque module. Le coefficient surfacique moyen de la façade Ucw, tot se calcule
Σ Ug Ag + Σ Uf A f + Σ Up Ap + Σ ψg lg + Σ ψp lp d’après la formule suivante :
Ucwi =
Σ Ag + A f + A p
(14)
Σ Ucwi ⋅ A cwi
Ucw, tot = (15)
Σ A cwi

Ag (1) est la plus petite aire visible du vitrage, vue des deux où
côtés de la paroi en m2. On ne tient pas compte des Ucw, tot est le coefficient surfacique moyen de la façade
débordements des joints. rideau, en W/(m2.K).
Af (1) est la plus grande aire projetée de la menuiserie prise sans Ucwi est le coefficient surfacique moyen du module i, en
recouvrements, vue des deux côtés de la paroi, en m2. W/(m2.K).
Ap (1) est la plus petite aire visible du panneau opaque, vue Acwi est l’aire projetée du module i, en m2.
des deux côtés de la paroi en m2. On ne tient pas
compte des débordements des joints. 2.2.6 Présentation des résultats
Ug est le coefficient surfacique en partie centrale du vitrage
en W/(m2.K). La méthode de calcul correspondante est a – Expression des valeurs
donnée au § 2.3.1.
Uf est le coefficient surfacique de la menuiserie en La valeur de Uw de la paroi vitrée doit être exprimée avec deux
W/(m2.K) chiffres significatifs.
Up est le coefficient surfacique en partie centrale du pan- b – Justifications
neau opaque en W/(m2.K). La méthode de calcul cor-
respondante est donnée au § 2.3.1. En plus des justifications concernant les différents éléments de la
lp est le plus grand périmètre visible du panneau, vu des paroi vitrée, un dessin de la paroi entière (ou du module entier)
deux côtés de la paroi en m. doit indiquer les aires des éléments opaques et vitrés ainsi que
lg est le plus grand périmètre visible du vitrage, vu des les périmètres des intercalaires ou cadres éventuels.
deux côtés de la paroi, en m. La source de toute valeur utilisée sans calcul particulier, doit
ψg est le coefficient linéique dû à l’effet thermique combiné être clairement indiquée.
de l’intercalaire du vitrage et du profilé, en W/(m.K). La
méthode de calcul de ψg est donnée au § 2.3.3. 2.3
ψp est le coefficient linéique dû à l’effet thermique combiné Calcul des éléments de la paroi vitrée
de l’espaceur du panneau et du profilé, en W/(m.K). La
méthode de calcul de ψp est donnée au § 2.3.3.
2.3.1 Éléments de remplissage
Le coefficient surfacique du vitrage Ug ou du panneau opaque
Up caractérise le transfert thermique en partie centrale sans les
effets de bords. II se définit comme étant le flux, en régime sta-
tionnaire, par unité de surface et pour une différence de tem-
pérature d’un Kelvin entre les deux ambiances situées de part
et d’autre du vitrage. Il s’exprime en Watt par mètre carré par
Kelvin, W/(m2.K).
La méthode de calcul détaillée est décrite dans la norme
NF EN 673.
Af Le principe de calcul est donné ci-après :
a – Vitrage isolant
Le coefficient de transmission thermique Ug exprimé en
W/(m2.K) se calcule d’après la formule suivante :
1
Ug = (16)
dj
R se + Σ + Σ R s,k + R si
j λj k


Rse est la résistance superficielle extérieure, en m2.K/W
Rsi est la résistance superficielle intérieure, en m2.K/W
dj est l’épaisseur du verre ou de la couche du matériau j
Af (à l’exception de l’air ou du gaz), en m
λj est la conductivité thermique du verre ou de la couche
Figure 5 de matériau j, en W/(m.K)

(1) Dans le cas de façades rideaux, les aires projetées « visibles » de la menui-
serie et de l’élément de remplissage sont à prendre en compte par rapport
aux parties du profilé au voisinage immédiat de l’élément de remplissage (voir
figure 5).

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Réglementation Thermique 2000
8 Règles Th-U - Fascicule 3 : Parois vitrées - Chapitre II : Méthodes de calcul

Rs, k est la résistance thermique de la lame d’air ou du gaz, b – Panneau opaque


en m2.K/W.
Le calcul de Up s’effectue en utilisant la formule (16) où Rs, k
Elle se calcule d’après la formule suivante :
désigne la résistance thermique de la lame d’air éventuelle fai-
R s,k = 1 (17) sant partie du panneau.
hr + hg
A défaut d’un calcul détaillé de Rs, k conforme au fascicule
où « parois opaques » les valeurs par défaut, données au
hr est la conductance thermique radiative de la lame tableau 1 peuvent être utilisées pour des lames verticales si
de gaz, en W/(m2.K) leur épaisseur n’excède pas 300 mm.
–1
h r = 4 σ ε1 + ε1 – 1
3
Tm (18) c – Données d’entrée
1 2

où c.1 – Résistances superficielles


σ est la constante de Stefan-Boltzmann, en Les résistances superficielles extérieures et intérieures dépen-
W/(m2.K4) dent de l’inclinaison de la paroi :
Tm est la température moyenne absolue de la
Rsi Rse
lame de gaz, en K Inclinaison de la paroi
m2.K/W m2.K/W
ε1 et ε2 sont les émissivités corrigées à la
température Tm ≥ 60 ° (paroi verticale et flux horizontal) 0,13 0,04
hg est la conductance thermique du gaz, en W/(m2.K) < 60 ° (paroi horizontale et flux ascendant) 0,10 0,04
λ Tableau III : Résistances superficielles
hg = Nu s (19)


s est l’épaisseur de la lame, en m c.2 – Émissivité corrigée
λ est la conductivité thermique du gaz, en
W/(m.K) L’émissivité corrigée, ε, est obtenue en multipliant l’émissivité
Nu est le nombre de Nusselt (si Nu < 1 prendre normale par le rapport figurant dans le tableau ci-après :
Nu = 1) Emissivité normale Rapport
Nu = A (Gr Pr)n (20) εn ε/εn
où 0,05 1,18
A est une constante qui dépend de l’in-
0,10 1,14
clinaison du vitrage.
n est un exposant qui dépend de l’incli- 0,20 1,10
naison du vitrage 0,30 1,06
Gr est le nombre de Grashof 0,40 1,03
Pr est le nombre de Prandtl
3
0,50 1,00
9,81 s ∆Tρ 2
Gr = (21) 0,60 0,98
Tm µ 2
0,70 0,96
µc 0,80 0,95
Pr = (22)
λ 0,89 0,94
où Des valeurs intermédiaires peuvent être obtenues avec une précision suffi-
∆T est la différence de température sante par interpolation linéaire
entre les surfaces situées de part
Tableau IV : Emissivité corrigée
et d’autre de la lame de gaz, en K.
ρ est la masse volumique du gaz, en
kg/m3. L’émissivité normale utile εn à utiliser pour le calcul doit être
µ est la viscosité dynamique du gaz, prise égale à l’émissivité déclarée majorée de :
en kg/(m.s)
0,0 si le coefficient Ug du vitrage isolant fait l’objet d’une cer-
c est la capacité thermique mas-
tification menée par un organisme accrédité COFRAC ou
sique du gaz, en J/(kg. K)
équivalent sur la base d’une émissivité certifiée par un
Tm est la température moyenne abso-
membre de l’UEATC.
lue du gaz, en K
x si la paroi vitrée est certifiée ACOTHERM ou équivalent,
En cas où le vitrage comporte N lames de gaz avec N > 2, où x est déterminé au cas par cas par le comité de la
plusieurs itérations sont nécessaires pour le calcul des résis- marque (x = 0 ou 0,02)
tances Rs, k. 0,02 dans les autres cas
Ces itérations se font en fonction d’un seul paramètre (∆T) et L’émissivité normale déclarée doit être justifiée par un rapport
avec l’hypothèse d’une température moyenne constante d’essai émanant d’un laboratoire indépendant sinon considérer
Tm = 283 K. La valeur de départ de ∆T est 15/N, N étant le le vitrage comme non traité.
nombre de lames.
A chaque itération, de nouvelles valeurs de ∆T sont calculées
et ainsi de suite jusqu’à la convergence de ΣRs, k au troisième
chiffre significatif.

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c.3 – Valeurs de la constante A et de l’exposant n c.5 – Valeurs par défaut


Les valeurs suivantes doivent être utilisées quand il s’agit d’un
vitrage vertical vitrage incliné à 45° vitrage horizontal
calcul effectué dans le but de comparer les produits entre eux
A 0,035 0,1 0,16 ou en absence de toute autre source de donnée.
n 0,38 0,31 0,28
Pour des angles intermédiaires, une interpolation linéaire est possible pour Paramètres valeur unité
retrouver les valeurs correspondantes de A et de n. Rse résistance superficielle extérieure
0,04 m2.K/W
pour un verre sans couche particulière
Tableau V : Valeurs de A et de n Rsi résistance superficielle intérieure
0,13 m2.K/W
pour un verre sans couche particulière
λj conductivité thermique du verre 1,0 W/(m.K)
c.4 – Propriétés des gaz de remplissage εn émissivité normale d’une surface
0,89
Il s’agit de quatre propriétés données en fonction de la tempé- de verre, non traitée
rature moyenne de la lame de gaz et qui servent au calcul de Tm température moyenne de la lame
283 K
la conductance de gaz hg. de gaz
Le tableau suivant récapitule les valeurs pour les quatre gaz : ∆T différence de température
entre les surfaces situées de part 15 K
Air, Argon, Xénon et Krypton.
et d’autre de la lame de gaz
En cas où la lame de gaz contient deux ou plusieurs gaz à la fois, σ constante de Stefan-Boltzmann 5,67 × 10–8 W/(m2.K4)
les propriétés résultantes du mélange sont obtenues par pondé-
A constante 0,035
ration proportionnelle aux volumes correspondants, F1, F2,…
n exposant 0,38
Gaz1 : P1 Gaz2 : P2 etc → P = P1 F1 + P2 F2 + …
Où P représente la propriété concernée : masse volumique, vis- Tableau VII : Valeurs par défaut
cosité dynamique, conductivité thermique ou chaleur mas-
sique.
Pour les gaz autres que l’air, le taux de remplissage doit être
justifié à l’état initial et dans le temps, par un Avis Technique ou
une certification délivrée par un organisme accrédité COFRAC,
ou équivalent sinon un taux de remplissage d’air de 100 % doit
être utilisé.

Chaleur massique
Température Masse volumique Viscosité dynamique Conductivité thermique
à pression constante
Gaz Tm ρ µ λ
c
°C Kg/m3 Kg/(m.s) W/(m.K)
J/(Kg. K)
–10 1,326 1,661 × 10–5 2,336 × 10–2
0 1,277 1,711 × 10–5 2,416 × 10–2
Air 1,008 × 103
10 1,232 1,761 × 10–5 2,496 × 10–2
20 1,189 1,811 × 10–5 2,576 × 10–2
–10 1,829 2,038 × 10–5 1,584 × 10–2
0 1,762 2,101 × 10–5 1,634 × 10–2
Argon 0,519 × 103
10 1,699 2,164 × 10–5 1,684 × 10–2
20 1,640 2,228 × 10–5 1,734 × 10–2
–10 6,121 2,078 × 10–5 0,494 × 10–2
0 5,897 2,152 × 10–5 0,512 × 10–2
Xénon 0,161 × 103
10 5,689 2,226 × 10–5 0,529 × 10–2
20 5,495 2,299 × 10–5 0,546 × 10–2
–10 3,832 2,260 × 10–5 0,842 × 10–2
0 3,690 2,330 × 10–5 0,870 × 10–2
Krypton 0,245 × 103
10 3,560 2,400 × 10–5 0,900 × 10–2
20 3,430 2,470 × 10–5 0,926 × 10–2

Tableau VI : Propriétés des gaz

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d – Présentation des résultats


bf
d.1 – Expression des valeurs
bp
– La valeur de Ug vitrage doit être arrondie à un chiffre après
la virgule.
– L’émissivité normale doit être arrondie à deux chiffres après
la virgule.
– Les autres valeurs intermédiaires des paramètres servant au
calcul de Ug ne doivent pas être arrondies. ≤ 15 mm
≥ 5 mm
d.2 – Justifications
Tout calcul doit être accompagné des justifications et résultats
suivants :
– une description de la composition du vitrage en partant de la bf
face extérieure jusqu’à la face intérieure (épaisseurs nomi- bp bp
nales des verres, épaisseurs nominales de toute autre couche
de matériau, épaisseurs nominales des lames de gaz, nature
et pourcentage de(s) gaz, émissivités normales et positionne-
ment de toutes les couches de traitement des verres).
– l’inclinaison du vitrage par rapport à l’horizontal et toute
condition aux limites qui diffère des valeurs par défaut.
– résistance thermique totale de(s) lame(s) d’air ou de gaz. Figure 6
– coefficient Ug.
En ce qui concerne la menuiserie, le modèle doit comprendre
2.3.2 La menuiserie l’ensemble des profilés ouvrants et dormants et pièces d’appui
éventuelles, à l’exception des recouvrements.
Le coefficient surfacique moyen de la menuiserie Uf se définit
comme étant le flux en régime stationnaire, par unité de surface B – Le maillage
et pour une différence de température d’un Kelvin entre les
Le modèle géométrique doit être discrétisé en petits éléments
deux ambiances situées de part et d’autre de la menuiserie. Il
ou mailles dont la densité doit être d’autant plus forte que le
s’exprime en watt par mètre carré par degré Kelvin, W/(m2.K).
gradient thermique est fort et que la perturbation des lignes de
Les profilés de menuiserie peuvent être déterminés soit par cal- flux est maximale.
cul numérique conformément aux normes NF EN ISO 10211
La densité de maillage ne doit en aucun cas varier brusque-
(parties 1 et 2) et prEN ISO 10077-2, soit par mesure directe
ment pour ne pas créer des mailles de dimensions dispropor-
conformément à la norme NF EN 12412–2.
tionnées.
Les programmes de calcul doivent être vérifiés conformément
De plus amples informations, concernant les règles d’applica-
au § 4.2 de la norme prEN ISO 10077-2.
tion d’un maillage correct, sont données dans la norme
En absence des valeurs calculées ou mesurées selon ces NF EN ISO 10211-1.
normes, les valeurs de Uf peuvent être obtenues par des
méthodes simplifiées décrites dans l’annexe informative D de C – Les caractéristiques thermiques
la norme NF EN ISO 10077-1.
C.1 – Matériaux
On se contente ici de décrire brièvement les étapes principales
du calcul numérique des profilés : La conductivité thermique des matériaux doit être conforme
aux valeurs données dans le fascicule « matériaux » des règles
A – La modélisation de la géométrie Th-U.
Le modèle géométrique, doit comprendre, en plus du détail Pour les matériaux qui ne figurent pas dans le tableau suivant,
des profilés, un panneau opaque homogène de conductivité la conductivité thermique correspondante doit être justifiée par
thermique égale à 0,035 W/(m.K). Ce panneau remplace l’élé- un rapport d’essai émanant d’un laboratoire indépendant
ment de remplissage et pénètre de 15 mm maximum dans la accrédité.
feuillure de la menuiserie de façon à ménager un espace avec
le fond de feuillure, supérieur ou égal à 5 mm.
Le panneau doit avoir la même épaisseur que l’élément de
remplissage, et une longueur minimale visible bp de 190 mm
(figure 6).

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Les valeurs suivantes sont extraites du fascicule « matériaux »


et concernent des matériaux courants utilisés pour la fabrica-
tion des éléments de parois vitrées :
Masse volumique Conductivité thermique
Groupe de matériau Matériau
kg/m3 W/(m.K)
Alliage d’aluminium 2800 160
Acier 7800 50
Acier inox 7900 15
Menuiserie
PVC (polyvinylchloride) rigide 1390 0,17
Bois 1 700 0,18
Bois 2 500 0,13
Verre Verre silico-sodo-calcique 2500 1,00
Polyamide 6,6 avec 25 % de fibre de verre 1450 0,30
Polyéthylène forte densité 980 0,50
Coupure thermique Polyéthylène faible densité 920 0,33
Résine de polyuréthanne 1200 0,25
PVC rigide 1390 0,17
Néoprène 1240 0,23
EPDM 1150 0,25
Silicone pure 1200 0,35
Produits d’étanchéité
PVC flexible 1200 0,14
Brosse en polyester – 0,14
Mousse élastomère flexible 60-80 0,05
Polyuréthanne rigide 1200 0,25
Butyle solide 1200 0,24
Silicone pure 1200 0,35
Résine de polyester 1400 0,19
Produits de scellement
Silicagel (dessicatif) 720 0,13
du vitrage isolant
Tamis moléculaire 650-750 0,10
Mousse de silicone de faible densité 750 0,12
Mousse de silicone de forte densité 820 0,17
Polysulfure 1700 0,40

Tableau VIII : Propriétés thermiques des matériaux

hr est la part radiative du transfert thermique dans la cavité


C.2 – Cavités d’air 3 1 1 –1
hr = 4σ ⋅ Tm ⋅ + –1 (24)
Une cavité d’air est généralement modélisée par un matériau E F
équivalent dont la conductivité thermique λeq est calculée en où
fonction des échanges convectifs et radiatifs ayant lieu dans la σ est la constante de Stefan-Boltzmann
cavité. σ = 5,67×10–8 W/(m2.K4)
E est l’émittance entre surfaces opposées
C.2.1 Cavités non ventilées de forme rectangulaire –1
E = ε1 + ε1 – 1 (25)
ε2 1 2

F est le facteur de forme d’une section rectangulaire


2
1 d d
d Flux F= 1+ 1+ – (26)
2 b b

Tm est la température moyenne de la cavité, en K


ε1 ε1, ε2 sont les émissivités normales des deux surfaces
parallèles opposées
b b ha C1 C2 C3
mm W/(m2.K) W/(m.K) W/(m2.K4/3) W/(m2.K)
Figure 7 <5 C1/d 0,025 – –
≥5 Max (C1/d ; C2.∆T1/3) 0,025 0,73 –
La conductivité thermique équivalente de la cavité doit être cal- ∆T = 10 K Max (C1/d ; C3) 0,025 – 1,57
culée d’après la formule suivante :
Tableau IX : Calcul de ha
λeq = d (ha + hr) (23)
En absence de valeurs justifiées de Tm, ε1, ε2, on prend les
où valeurs suivantes par défaut :
d est la dimension de la cavité dans la direction du flux, en m.
ha est la part convective du transfert thermique dans la ε1 = ε2 = 0,9 et Tm = 283 K ce qui conduit à
cavité, il se calcule d’après le tableau IX : 2
d d
hr = C4 1 + 1+ – avec C4 = 2,11 W (m2.K) (27)
b b

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C.2.2 Cavités non ventilées de forme irrégulière D – Les conditions aux limites
Les cavités de forme irrégulière doivent être traitées comme
D.1 – Plans adiabatiques
des cavités rectangulaires de dimensions b × d, déterminées
d’après la figure 8. Le modèle géométrique doit être limité par deux plans adiaba-
tiques perpendiculaires à l’élément de remplissage, et situés
Les cavités dont la largeur est ≤ à 2 mm ou communiquant
aux deux extrémités du modèle.
entre elles via des interstices ≤ à 2 mm doivent être traitées
séparément. D.2 – Températures d’ambiances et résistances superficielles
C.2.3 Cavités partiellement ventilées Toute surface de menuiserie, exposée directement à l’am-
biance intérieure ou extérieure échange de la chaleur par
La conductivité thermique équivalente d’une cavité partielle-
rayonnement et par convection avec son environnement.
ment ventilée doit être prise égale à 2 fois la conductivité équi-
valente d’une cavité non ventilée de même dimensions. Une résistance superficielle et une température d’ambiance
doivent être appliquées de chaque côté du modèle :
C.2.4 Cavités fortement ventilées Côté intérieur
Les parois intérieures d’une cavité fortement ventilée sont – Rsi peut avoir une valeur normale ou augmentée selon que la
considérées comme exposées à l’environnement et donc une surface correspondante soit exposée à l’environnement inté-
résistance superficielle, intérieure ou extérieure selon le cas, rieur ou abritée par d’autres surfaces du modèle.
doit être appliquée. – Ti, : température d’ambiance de référence
Si l’aire développée interne de la cavité, dépasse 10 fois la lar- Côté extérieur
geur de l’unique interstice à travers lequel elle communique – Rse est constante sur toutes les surfaces du modèle en
avec l’environnement, une résistance superficielle augmentée contact avec l’ambiance extérieure.
doit être utilisée (voir tableau X). – Te, : température d’ambiance de référence

Températures d’ambiances Côté Côté


et résistances superficielles extérieur intérieur
Résistance superficielle normale, en m2.K/W 0,04 0,13
Résistance superficielle augmentée, en m2.K/W 0,04 0,2
Température d’ambiance, en °C 0 20

Tableau X : Conditions aux limites

A’
d A A = A’
d’

d/b = d’/b’

b
b’

A aire de la cavité rectangulaire équivalente


d, b dimensions de la cavité rectangulaire équivalente
Figure 8 d’, b’ dimensions du plus petit rectangle enveloppant la cavité irrégulière

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La figure 9 résume les différentes conditions aux limites et trai- Légende :


tements des cavités, applicables à une menuiserie type. Conditions aux limites (voir tableau X)
A Conditions adiabatiques
B Résistance superficielle extérieure
≤ 10 mm C Résistance superficielle intérieure, normale
D Résistance superficielle intérieure, augmentée
Cavités d’air
F Cavité non ventilée (voir C.2.1 et C.2.2)
G Cavité partiellement ventilée (voir C.2.3)
G H Cavité fortement ventilée (voir C.2.4)

B
≤ 2 mm
A
A
F

45˚ C
D
C D
H

≥ 10 mm ≤ 30 mm

Figure 9 : Conditions aux limites et traitement des cavités, sur une menuiserie type.

E – Calcul du coefficient Uf
Le coefficient de transmission surfacique Uf de la menuiserie
doit être calculé :
- Pour les profilés latéraux :

bf Uf est le coefficient surfacique de la menuiserie, en
bp W/(m2.K)
ϕT est le flux total à travers la section, obtenu par calcul
numérique, en W/m
λp ep
bp est la longueur visible du panneau p1 ou p2, en m
bf est la largeur projetée de la menuiserie, en m
Up1 ∆T est la différence de température, en K
Up1, Up2 sont les coefficients surfaciques en partie centrale
ϕT des panneaux p1 ou p2 respectivement, en W/(m2.K).
– Up1 bp
∆T
d’après la formule : Uf = bf (28 a) Elles sont calculées d’après la formule suivante :
1 (29)
Figure 10-a Up = ep
R se + + R si
- Pour les profilés centraux : λp

avec
bf Rse est la résistance superficielle extérieure, en
bp bp W/(m2.K)
Rsi est la résistance superficielle intérieure, en
W/(m2.K)
ep est l’épaisseur du panneau, en m
λp est la conductivité thermique du panneau, en
Up2 Up1
W/(m.K)
ϕT
– Up1 bp – Up2 bp
∆T
d’après la formule : Uf = (28 b)
bf
Figure 10-b

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F – Présentation des résultats où


Uf est le coefficient surfacique de la menuiserie, en
Les résultats doivent être impérativement accompagnés des
W/(m2.K)
informations suivantes :
ϕT est le flux total à travers la section, obtenu par calcul
– le détail coté ou à l’échelle des profilés et du panneau de
numérique, en W/m
remplissage.
bg, bp sont respectivement les longueurs visibles du vitrage ou
– le maillage pratiqué sur l’ensemble du modèle.
du panneau, en m
– la conductivité thermique des matériaux utilisés.
bf est la largeur projetée de la menuiserie, en m
– l’émissivité normale des surfaces internes des cavités, si des
∆T est la différence de température, en K
valeurs inférieures à 0,9 sont utilisées.
Ug, Up sont respectivement les coefficients surfaciques en par-
– les conditions aux limites : plans adiabatiques, températures
tie centrale, du vitrage ou du panneau, en W/(m2.K).
d’ambiances et résistances superficielles correspondantes.
Up peut être calculé selon § 2.3.1.
– le flux de chaleur total, en W/m
– le coefficient surfacique de la menuiserie exprimé avec un A défaut de valeurs calculées ou déduites par mesure, des
chiffre après la virgule, en W/(m2.K). valeurs par défaut sont données au § 3.2.

2.3.3 La jonction : menuiserie – élément 2.3.4 Fermetures


de remplissage Les parois vitrées équipées de fermetures voient leur perfor-
mance thermique s’améliorer grâce aux résistances ther-
Le coefficient surfacique de l’élément de remplissage est
miques additionnelles apportées par la fermeture et par la lame
valable uniquement en partie centrale et ne prend pas en
d’air située entre la fermeture et la paroi vitrée.
compte les effets de bords dus à la présence d’un intercalaire
ou d’un espaceur. La résistance thermique de la lame d’air dépend de la per-
méabilité à l’air de la fermeture
Le coefficient surfacique de la menuiserie est valable en
absence de l’élément de remplissage. La méthode de calcul de la résistance additionnelle totale est
donnée au § 2.2.2.
Le coefficient linéique ψg ou ψp à la jonction entre la menuise-
rie et l’élément de remplissage, caractérise le transfert ther- On se limite ici à la description de la méthode de calcul de la
mique supplémentaire causé par cette jonction. Il se définit résistance thermique propre de la fermeture.
comme étant le flux en régime permanent, par unité de lon- La résistance thermique propre de la fermeture peut être obte-
gueur et pour un degré d’écart de température entre les deux nue soit par mesure soit par calcul conformément aux normes
ambiances situées de part et d’autre de la paroi vitrée. prEN ISO 10077-2 et NF EN ISO 10211 parties 1 et 2. La
Le calcul de ψg ou ψp doit être effectué en utilisant le même méthode de calcul correspondante est brièvement introduite
modèle déjà construit pour le calcul de la menuiserie, dans aux § 2.2.1 et 2.3.2.
lequel le panneau isolant homogène est remplacé cette fois-ci, Dans le cas d’une fermeture en PVC non remplie de mousse, la
par l’élément de remplissage réel du projet. Les formules de formule ci-après peut être utilisée pour le calcul de la résis-
calcul sont les suivantes : tance thermique du tablier :
- Lorsque l’élément de remplissage est un vitrage : Rf = 0,0157 d – 0,00034 d2 (31)

bf Rf est la résistance thermique propre du tablier, en m2.K/W
bg d est l’épaisseur moyenne réelle du profilé, en mm
Cette relation est valable pour d ≤ 25 mm.
L’épaisseur moyenne réelle du profilé est définie comme la
moyenne des épaisseurs du profil mesurées au centre de
chaque alvéole, perpendiculairement à la ligne moyenne du
Ug
profil :
d1 + d2 + d3 + d4
Figure de
L'élément 11-a
remplissage est un vitrage d= (32)
4
ϕ
ψg = T – Uf bf – Ug bg (30 a)
∆T

- Lorsque l’élément de remplissage est un panneau opaque : d1

bf
d2
bp

d3

Up
d4
Figure 11-b
L'élément de remplissage
ϕ
ψp = T – Uf bf – Up bp (30 b) Figure 12
∆T

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2.3.5 Coffres de volet roulant Uc1 se calcule d’après la formule suivante :

Les déperditions thermiques à travers le coffre de volet roulant, ϕ


Uc1 = (34)
s’effectuent à travers toutes les surfaces du coffre, en contact Hc × ∆T
direct avec l’ambiance intérieure du local.

Ces surfaces sont généralement : ϕ est le flux thermique en partie courante par mètre linéaire
– la face verticale intérieure du coffre, du coffre, en W/m
– la face inférieure du coffre et éventuellement sa face supé- Hc est la hauteur projetée du coffre, en m
rieure, ∆T est la différence de température, en K
– les deux embouts latéraux du coffre.
Le coefficient surfacique moyen du coffre Uc exprime l’en- Ue se calcule d’après la formule suivante :
semble de ces déperditions par unité de surface projetée du 1
Ue = (35)
coffre et par Kelvin d’écart de température entre les ambiances dj
0,26 + Σ + Rs
intérieure et extérieure. λj
Le coefficient Uc se calcule d’après la formule suivante :

2 Ae dj, λj sont respectivement l’épaisseur en m, et la conductivité
Uc = Uc1 + Ue (33)
Ac thermique en W/(m.K), de toute couche du matériau j
appartenant à l’embout.
où Rs est la résistance thermique de la lame d’air éventuelle,
Uc est le coefficient surfacique moyen du coffre, en W/(m2.K) en m2.K/W.
Uc1 est le coefficient surfacique moyen en partie courante du Des valeurs pré-calculées de Rs sont données au
coffre en W/(m2.K) § 2.2.1 – tableau I
Ue est le coefficient surfacique des embouts du coffre, en
W/(m2.K)
Ae est l’aire de l’embout du coffre en contact directe avec
l’ambiance intérieure, en m2.
Ac est l’aire projetée du coffre, en m2 (= Hc × Lc)
Hc et Lc étant respectivement la longueur et la hauteur
projetée du coffre.
Uc1 doit être déterminé par calcul numérique conformément
aux normes prEN ISO 10077-2 et NF EN ISO 10211 parties 1
et 2. La méthode est brièvement décrite au § 2.3.2.
Les plans adiabatiques doivent être localisés aux surfaces de
contact du coffre avec les parois et la menuiserie, adjacentes
(figure 13).

Hc

A G ou F C

B A D

Légende (pour les valeurs correspondantes voir § 2.3.2 parties C et D)


A Conditions adiabatiques
B Résistance superficielle extérieure
C Résistance superficielle intérieure, normale
D Résistance superficielle intérieure, augmenté
G Cavité partiellement ventilée
F Cavité non ventilée
Figure 13

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
16 Règles Th-U - Fascicule 3 : Parois vitrées - Chapitre III : Valeurs par défaut

Chapitre III
Valeurs par défaut

Les valeurs thermiques suivantes priment sur les valeurs don- L’émissivité normale déclarée doit être justifiée par un rapport
nées dans ce chapitre : d’essai émanant d’un laboratoire indépendant sinon considérer
– Valeurs figurant dans les certifications ACOTHERM ou le vitrage comme non traité.
NF fermetures.
Exemple :
– Valeurs issues des Avis Techniques ou des homologations
de gammes Recherche du coefficient Ug (non certifié) 4-14-4 avec une lame
– Valeurs calculées selon le chapitre II de ce document d’argon à taux de remplissage certifié de 85 % et une émissi-
– Valeurs faisant l’objet d’une certification délivrée par un orga- vité normale déclarée de 0,05 (avec rapport justificatif) :
nisme certificateur accrédité (en France cette accréditation – Emissivité normale utile : εn = 0,05 + 0,02 = 0,07
est délivrée par le COFRAC, membre de l’« European Accre- – Ug par interpolation d’après le tableau XII : Ug = 1,3 W/(m2.K)
ditation »)
3.1.1 Vitrages simples
3.1 Quelle que soit l’épaisseur du verre prendre :
Coefficient Ug des vitrages – Ug = 5,8 W/(m2.K) s’il s’agit d’un vitrage vertical
en partie courante, en W/(m2.K) – Ug = 6,9 W/(m2.K) s’il s’agit d’un vitrage horizontal

Les coefficients surfaciques des vitrages qui figurent dans les


tableaux XI à XVI, correspondent à des verres de 4 mm
d’épaisseur et sont calculés conformément à la méthode
décrite au § 2.3.1 du présent document.
Les valeurs intermédiaires de Ug, en fonction de l’émissivité,
peuvent être obtenues par interpolation linéaire.
Pour les vitrages isolants à lame de gaz autre que l’air, les
valeurs de Ug données dans ce chapitre correspondent à un
taux de remplissage de 85 %, donné à titre indicatif.
Le taux de remplissage doit être justifié à l’état initial et dans le
temps, par un Avis Technique ou une certification délivrée par
un organisme accrédité COFRAC, sinon un taux de remplis-
sage d’air de 100 % doit être utilisé.
L’émissivité normale utile εn qui figure dans les tableaux XI à
XVI, correspond à l’émissivité déclarée majorée de :
0,0 si le coefficient Ug du vitrage isolant fait l’objet d’une cer-
tification menée par un organisme accrédité COFRAC ou
équivalent sur la base d’une émissivité certifiée par un
membre de l’UEATC
x si la paroi vitrée est certifiée ACOTHERM ou équivalent,
où x est déterminé au cas par cas par le comité de la
marque (x = 0 ou 0,02)
0,02 dans les autres cas

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
Règles Th-U - Fascicule 3 : Parois vitrées - Chapitre III : Valeurs par défaut 17

3.1.2 Vitrages doubles verticaux

a – Remplissage air à 100 %


Ug W/(m2.K)
mm Vitrages à isolation thermique renforcée
épaisseur Emissivité normale utile εn
Vitrages non traités
lame
0,05 0,1 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,4
6 3,3 2,5 2,6 2,6 2,7 2,8 2,8 2,9 2,9
8 3,1 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,5 2,6 2,7
10 2,9 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,3 2,4 2,5
12 2,8 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4
14 2,8 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,2
15 2,7 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2
16 2,7 1,4 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2
18 2,7 1,4 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2
20 2,7 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2

Tableau XI

b – Remplissage argon à 85 %

Ug W/(m2.K)
mm Vitrages à isolation thermique renforcée
épaisseur Emissivité normale utile εn
Vitrages non traités
lame
0,05 0,1 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,4
6 3,1 2,1 2,2 2,3 2,4 2,4 2,5 2,6 2,6
8 2,9 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,3 2,4
10 2,8 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3
12 2,7 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,1
14 2,6 1,2 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1
15 2,6 1,2 1,4 1,5 1,6 1,8 1,9 2,0 2,0
16 2,6 1,2 1,4 1,5 1,6 1,8 1,9 2,0 2,0
18 2,6 1,2 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,0
20 2,6 1,2 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1

Tableau XII

c – Remplissage krypton à 85 %

Ug W/(m2.K)
mm Vitrages à isolation thermique renforcée
épaisseur Emissivité normale utile εn
Vitrages non traités
lame
0,05 0,1 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,4
6 2,8 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3
8 2,7 1,3 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1
10 2,6 1,2 1,3 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0
12 2,6 1,2 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0
14 2,6 1,2 1,4 1,5 1,6 1,8 1,9 1,9 2,0
15 2,6 1,2 1,4 1,5 1,6 1,8 1,9 2,0 2,0
16 2,6 1,2 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,0
18 2,6 1,2 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1
20 2,6 1,2 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1

Tableau XIII

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
18 Règles Th-U - Fascicule 3 : Parois vitrées - Chapitre III : Valeurs par défaut

3.1.3 Vitrages doubles horizontaux


a – Remplissage air à 100 %

Ug W/(m2.K)
mm Vitrages à isolation thermique renforcée
épaisseur Emissivité normale utile εn
Vitrages non traités
lame
0,05 0,1 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,4
6 3,6 2,7 2,8 2,9 3,0 3,0 3,1 3,2 3,2
8 3,5 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 2,8 2,9 3,0
10 3,4 2,3 2,4 2,6 2,6 2,7 2,8 2,9 2,9
12 3,4 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 2,8 2,9
14 3,4 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,7 2,8 2,9
15 3,4 2,2 2,4 2,5 2,6 2,7 2,7 2,8 2,9
16 3,4 2,2 2,3 2,5 2,6 2,6 2,7 2,8 2,9
18 3,4 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 2,9
20 3,3 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 2,8

Tableau XIV

b – Remplissage argon à 85 %

Ug W/(m2.K)
mm Vitrages à isolation thermique renforcée
épaisseur Emissivité normale utile εn
Vitrages non traités
lame
0,05 0,1 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,4
6 3,4 2,2 2,3 2,5 2,5 2,6 2,7 2,8 2,9
8 3,3 2,0 2,1 2,3 2,4 2,5 2,6 2,6 2,7
10 3,2 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7
12 3,2 1,9 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7
14 3,2 1,9 2,0 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,6
15 3,2 1,9 2,0 2,2 2,3 2,4 2,5 2,5 2,6
16 3,2 1,9 2,0 2,1 2,3 2,4 2,4 2,5 2,6
18 3,2 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6
20 3,2 1,8 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6

Tableau XV

c – Remplissage krypton à 85 %

Ug W/(m2.K)
mm Vitrages à isolation thermique renforcée
épaisseur Emissivité normale utile εn
Vitrages non traités
lame
0,05 0,1 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,4
6 3,2 1,9 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,6
8 3,2 1,9 2,0 2,1 2,2 2,4 2,4 2,5 2,6
10 3,2 1,8 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6
12 3,1 1,8 1,9 2,1 2,2 3,3 2,4 2,5 2,6
14 3,1 1,8 1,9 2,0 2,2 3,3 2,4 2,5 2,5
15 3,1 1,8 1,9 2,0 2,1 3,3 2,4 2,4 2,5
16 3,1 1,7 1,9 2,0 2,1 3,2 2,3 2,4 2,5
18 3,1 1,7 1,9 2,0 2,1 3,2 2,3 2,4 2,5
20 3,1 1,7 1,8 2,0 2,1 3,2 2,3 2,4 2,5

Tableau XVI

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
Règles Th-U - Fascicule 3 : Parois vitrées - Chapitre III : Valeurs par défaut 19

3.2 – menuiseries bois : deux essences sont envisagées corres-


Coefficient ψ de la jonction élément pondant à deux conductivités thermiques utiles : 0,13 et
de remplissage – menuiserie, en W/(m.K) 0,18 W/(m.K)
– intercalaires : Les valeurs utilisées correspondent à des
Les valeurs par défaut ci-après peuvent être utilisées en intercalaires en aluminium (voir tableau XVII).
absence de valeurs plus précises obtenues en appliquant la – rapport de la surface de clair à la surface hors tout de la
méthode décrite au § 2.3.3. fenêtre σ’
– Dimensions conventionnelles hors tout de la fenêtre ou de la
a – L’élément de remplissage est un vitrage isolant à porte-fenêtre (2 vantaux).
intercalaire aluminium, pris dans une feuilure (fenêtres
et portes-fenêtres uniquement.
Dimensions
σ’ conventionnelles
Vitrage double Vitrages doubles à faible
Hauteur × Largeur (m)
ou triple, émissivité, vitrage triple avec
Matériaux
verre non traité, deux couches à faible émissivité, Métal avec coupure thermique
de la
lame d’air ou de gaz lame d’air ou de gaz – Fenêtre battante 0,66 1,48 x 1,45
menuiserie* ψ ψ
g g – Porte-fenêtre battante 0,71 2,18 x 1,45
W/(m.K) W/(m.K) – Fenêtre coulissante 0,74 1,48 x 1,85
– Porte-fenêtre coulissante 0,8 2,18 x 1,85
Bois ou
0,05 0,08
plastique PVC
– Fenêtre battante 0,62 1,48 x 1,45
Métal à
– Porte-fenêtre battante sans
coupure 0,07 0,10
soubassement 0,65 2,18 x 1,45
thermique
– Porte-fenêtre battante avec
Métal sans soubassement 0,57 2,18 x 1,45
coupure 0,0 0,02 – Fenêtre coulissante 0,69 1,48 x 1,85
thermique – Porte-fenêtre coulissante 0,74 2,18 x 1,85

* Si le vitrage est tenu dans la feuillure par un élément métallique, la menui- Bois
serie doit être considérée comme métallique – Fenêtre battante 0,66 1,48 x 1,45
– Porte-fenêtre battante sans
soubassement 0,71 2,18 x 1,45
Tableau XVII
– Porte-fenêtre battante avec
soubassement 0,60 2,18 x 1,45
– Porte-fenêtre coulissante sans
b – L’élément de remplissage est un panneau opaque soubassement 0,71 2,18 x 1,85
avec espaceur.
Tableau XIX
Conductivité thermique Coefficient linéique de la jonction
Type
de l’espaceur panneau – menuiserie
de
λ ψp
panneau
W/(m.K) W/(m.K)
Aluminium/ 0,2 0,17
Aluminium 0,4 0,26
Aluminium/ 0,2 0,14
Verre 0,4 0,20
Acier/Verre 0,2 0,12
0,4 0,17
Tableau XVIII

3.3
Coefficient Uw des parois vitrées
courantes

Définition des parois vitrées courantes


– vitrages : ils sont constitués de verres d’épaisseurs 4 mm.
Le coefficient de transmission surfacique en partie courante
varie entre 1,2 et 2,9 W/(m2.K)
– menuiseries métalliques : pour les menuiseries métalliques à
rupture de pont thermique, trois valeurs du coefficient Uf de
menuiserie sont envisagées : 3,0 – 4,0 et 5,0 W/(m2.K)
– menuiseries PVC : trois valeurs du coefficient Uf de menui-
serie sont envisagées : 1,5 – 1,8 et 2,5 W/(m2.K)

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
20 Règles Th-U - Fascicule 3 : Parois vitrées - Chapitre III : Valeurs par défaut

3.3.a Menuiserie métallique à rupture


de pont thermique

Uw de la paroi vitrée nue Uw de la paroi vitrée nue


Type en fonction de Uf menuiserie Type en fonction de Uf menuiserie
Ug du vitrage Ug du vitrage
de la paroi W/(m2.K) de la paroi W/(m2.K)
vitrée W/(m2.K) vitrée W/(m2.K)
Uf = 3,0 Uf = 4,0 Uf = 5,0 Uf = 3,0 (1) Uf = 4,0 Uf = 5,0
1,2 2,2 2,5 2,9 1,2 – 2,3 2,6
1,3 2,3 2,6 2,9 1,3 – 2,4 2,6
1,4 2,3 2,7 3,0 1,4 – 2,5 2,7
1,5 2,4 2,7 3,1 1,5 – 2,5 2,8
1,6 2,5 2,8 3,1 1,6 – 2,6 2,9
1,7 2,5 2,9 3,2 1,7 – 2,7 2,9
1,8 2,6 2,9 3,3 1,8 – 2,8 3,0
1,9 2,7 3,0 3,3 1,9 – 2,8 3,1
Fenêtres 2 2,7 3,0 3,4 Fenêtres 2 – 2,9 3,1
battantes 2,1 2,7 3,0 3,4 coulissantes 2,1 – 2,9 3,1
2,2 2,8 3,1 3,4 2,2 – 2,9 3,2
2,3 2,8 3,2 3,5 2,3 – 3 3,3
2,4 2,9 3,2 3,6 2,4 – 3,1 3,4
2,5 3 3,3 3,6 2,5 – 3,2 3,4
2,6 3 3,4 3,7 2,6 – 3,2 3,5
2,7 3,1 3,4 3,8 2,7 – 3,3 3,6
2,8 3,1 3,5 3,8 2,8 – 3,4 3,7
2,9 3,2 3,6 3,9 2,9 – 3,5 3,7
1,2 2,1 2,4 2,7 1,2 – 2,1 2,3
1,3 2,2 2,5 2,8 1,3 – 2,2 2,4
1,4 2,2 2,5 2,8 1,4 – 2,3 2,5
1,5 2,3 2,6 2,9 1,5 – 2,4 2,6
1,6 2,4 2,7 3,0 1,6 – 2,5 2,7
1,7 2,5 2,7 3,0 1,7 – 2,5 2,7
1,8 2,5 2,8 3,1 1,8 – 2,6 2,8
1,9 2,6 2,9 3,2 1,9 – 2,7 2,9
Portes-fenêtres 2 2,6 2,9 3,2 Portes-fenêtres 2 – 2,8 3,0
battantes 2,1 2,6 2,9 3,2 coulissantes 2,1 – 2,8 3,0
2,2 2,7 3 3,3 2,2 – 2,8 3,0
2,3 2,8 3,1 3,4 2,3 – 2,9 3,1
2,4 2,9 3,1 3,4 2,4 – 3 3,2
2,5 2,9 3,2 3,5 2,5 – 3,1 3,3
2,6 3 3,3 3,6 2,6 – 3,2 3,4
2,7 3,1 3,4 3,6 2,7 – 3,2 3,4
2,8 3,1 3,4 3,7 2,8 – 3,3 3,5
2,9 3,2 3,5 3,8 2,9 – 3,4 3,6
(1) Valeur non prise en compte : pour les profilés coulissants courants en
métal à coupure thermique Uf est généralement supérieur à 3,0 W/(m2.K)

Tableau XX Tableau XXI

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
Règles Th-U - Fascicule 3 : Parois vitrées - Chapitre III : Valeurs par défaut 21

3.3.b Menuiserie en PVC

Uw de la paroi vitrée nue Uw de la paroi vitrée nue


Type en fonction de Uf menuiserie Type en fonction de Uf menuiserie
Ug du vitrage Ug du vitrage
de la paroi W/(m2.K) de la paroi W/(m2.K)
vitrée W/(m2.K) vitrée W/(m2.K)
Uf = 1,5 Uf = 1,8 Uf = 2,5 Uf = 1,5 (1) Uf = 1,8 (1) Uf = 2,5
1,2 1,6 1,7 2,0 1,2 – – 1,9
1,3 1,7 1,8 2,1 1,3 – – 2,0
1,4 1,7 1,9 2,1 1,4 – – 2,1
1,5 1,8 1,9 2,2 1,5 – – 2,1
1,6 1,9 2,0 2,3 1,6 – – 2,2
1,7 2,0 2,0 2,3 1,7 – – 2,3
1,8 2,0 2,1 2,4 1,8 – – 2,3
1,9 2,1 2,2 2,4 1,9 – – 2,4
Fenêtres 2 2,1 2,2 2,5 Fenêtres 2 – – 2,4
battantes 2,1 2,1 2,2 2,5 coulissantes 2,1 – – 2,4
2,2 2,2 2,3 2,5 2,2 – – 2,5
2,3 2,3 2,4 2,6 2,3 – – 2,6
2,4 2,3 2,4 2,6 2,4 – – 2,6
2,5 2,4 2,5 2,7 2,5 – – 2,7
2,6 2,5 2,6 2,8 2,6 – – 2,8
2,7 2,6 2,6 2,9 2,7 – – 2,9
2,8 2,6 2,7 2,9 2,8 – – 2,9
2,9 2,7 2,8 3 2,9 – – 3
1,2 1,6 1,7 2,0 1,2 – – 1,8
1,3 1,7 1,8 2,0 1,3 – – 1,9
1,4 1,7 1,9 2,1 1,4 – – 2,0
1,5 1,8 1,9 2,2 1,5 – – 2,1
1,6 1,9 2,0 2,2 1,6 – – 2,1
1,7 2,0 2,0 2,3 1,7 – – 2,2
1,8 2,0 2,1 2,4 1,8 – – 2,3
Portes-fenêtres 1,9 2,1 2,2 2,4 1,9 – – 2,4
battantes 2 2,1 2,2 2,5 Portes-fenêtres 2 – – 2,4
sans 2,1 2,1 2,2 2,5 coulissantes 2,1 – – 2,4
soubassement 2,2 2,2 2,3 2,5 2,2 – – 2,5
2,3 2,3 2,4 2,6 2,3 – – 2,6
2,4 2,3 2,4 2,6 2,4 – – 2,6
2,5 2,4 2,5 2,7 2,5 – – 2,7
2,6 2,5 2,6 2,8 2,6 – – 2,8
2,7 2,6 2,6 2,9 2,7 – – 2,9
2,8 2,6 2,7 2,9 2,8 – – 3
2,9 2,7 2,8 3 2,9 – – 3

Tableau XXII (1) Valeurs non prises en compte : pour les profilés coulissants courants en
PVC, Uf est généralement supérieur à 1,8 W/(m2.K)

Tableau XXIV
Uw de la paroi vitrée nue
Type en fonction de Uf menuiserie
Ug du vitrage
de la paroi W/(m2.K)
vitrée W/(m2.K)
Uf = 1,5 Uf = 1,8 Uf = 2,5
1,2 1,6 1,8 2,1
1,3 1,7 1,8 2,1
1,4 1,8 1,9 2,2
1,5 1,8 1,9 2,2
1,6 1,9 2,0 2,3
1,7 1,9 2,1 2,4
1,8 2,0 2,1 2,4
Portes-fenêtres 1,9 2,1 2,2 2,5
battantes 2 2,1 2,2 2,5
avec 2,1 2,1 2,2 2,5
soubassement 2,2 2,2 2,3 2,5
2,3 2,2 2,3 2,6
2,4 2,3 2,4 2,7
2,5 2,4 2,5 2,7
2,6 2,4 2,5 2,8
2,7 2,5 2,6 2,8
2,8 2,6 2,7 2,9
2,9 2,6 2,7 3

Tableau XXIII

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
Règles Th-U - Fascicule 3 : Parois vitrées - Chapitre III : Valeurs par défaut 22

3.3.c Menuiserie en BOIS 3.4


Coefficient de transmission thermique
moyen Ujour-nuit
Uw de la paroi vitrée nue en fonction
Type
Ug du vitrage de la conductivité thermique utile du bois
de la paroi W/(m2.K)
vitrée W/(m2.K) Uw Ujn (w/m2.K) pour une résistance thermique
λ = 0,13 W/(m.K) λ = 0,18 W/(m.K) complémentaire ∆R (m2.K/W) de :
Paroi nue
1,2 1,8 1,9 W/(m2.K) 0,08 0,14 0,19 0,25
1,3 1,8 2,0
1,4 1,9 2,1 1,2 1,1 1,1 1,1 1,1
1,5 2,0 2,1 1,3 1,2 1,2 1,2 1,1
1,6 2,0 2,2
1,7 2,1 2,2 1,4 1,3 1,3 1,3 1,2
1,8 2,2 2,3 1,5 1,4 1,4 1,3 1,3
1,9 2,2 2,4
Fenêtres 2 2,3 2,4 1,6 1,5 1,5 1,4 1,4
battantes 2,1 2,3 2,4 1,7 1,6 1,5 1,5 1,4
2,2 2,4 2,5
2,3 2,4 2,5 1,8 1,7 1,6 1,6 1,5
2,4 2,5 2,6 1,9 1,8 1,7 1,6 1,6
2,5 2,6 2,7
2,6 2,6 2,8 2,0 1,9 1,8 1,7 1,7
2,7 2,7 2,8 2,1 1,9 1,9 1,8 1,7
2,8 2,8 2,9
2,9 2,8 3 2,2 2 1,9 1,9 1,8

1,2 1,7 1,9 2,3 2,1 2 2 1,9


1,3 1,8 1,9 2,4 2,2 2,1 2 2
1,4 1,9 2,0
1,5 2,0 2,1 2,5 2,3 2,2 2,1 2
1,6 2,0 2,1 2,6 2,4 2,3 2,2 2,1
1,7 2,1 2,2
1,8 2,2 2,3 2,7 2,5 2,3 2,2 2,2
Portes-fenêtres
1,9 2,2 2,4 2,8 2,5 2,4 2,3 2,2
battantes
2 2,3 2,4
sans 2,9 2,6 2,5 2,4 2,3
2,1 2,3 2,4
soubassement
2,2 2,4 2,5
ou coulissantes Tableau XXVII
2,3 2,4 2,5
2,4 2,5 2,6
2,5 2,6 2,7 – Des valeurs intermédiaires de Ujn peuvent être obtenues par
2,6 2,7 2,8 interpolation avec suffisamment de précision.
2,7 2,7 2,8 – ∆R est la résistance thermique additionnelle apportée par
2,8 2,8 2,9
2,9 2,9 3 l’ensemble fermeture – lame d’air ventilée (voir § 2.2.2).

Tableau XXV

Uw de la paroi vitrée nue en fonction


Type
Ug du vitrage de la conductivité thermique utile du bois
de la paroi W/(m2.K)
vitrée W/(m2.K)
λ = 0,13 W/(m.K) λ = 0,18 W/(m.K)
1,2 1,8 2,0
1,3 1,9 2,1
1,4 2,0 2,1
1,5 2,0 2,2
1,6 2,1 2,2
1,7 2,1 2,3
1,8 2,2 2,4
Portes-fenêtres 1,9 2,3 2,4
battantes 2 2,3 2,4
avec 2,1 2,3 2,4
soubassement 2,2 2,3 2,5
2,3 2,4 2,6
2,4 2,5 2,6
2,5 2,5 2,7
2,6 2,6 2,7
2,7 2,7 2,8
2,8 2,7 2,9
2,9 2,8 2,9

Tableau XXVI

Version 2004
Réglementation Thermique 2000
Règles Th-U - Fascicule 3 : Parois vitrées - Chapitre III : Valeurs par défaut 23

3.5
Coefficient Uw des portes courantes
Ne sont concernées ici que les portes courantes. Pour les
portes comportant une isolation spécifique et d’une manière
générale, pour toutes les portes particulières, on peut se
reporter aux Avis Techniques les concernant ou effectuer
le calcul selon EN ISO 10077 parties 1 et 2 ou la norme
NF EN ISO 6946.

Nature de la Coefficient U
Type de portes
menuiserie W/(m2.K)
Portes opaques :
– pleines 3,5
– pleines avec montants de 45 mm 3,3
Portes équipées de vitrage simple :
Portes simples – proportion de vitrage < 30 % 4,0
en bois – proportion de vitrage comprise
entre 30 et 60 % 4,5
Portes équipées de vitrages doubles
à lame d’air de 6 mm quelle que soit
la proportion du vitrage 3,3
Portes opaques 5,8
Portes équipées de vitrages simples
quelle que soit la proportion du vitrage 5,8
Portes simples
en métal Portes équipées de vitrage double :
– proportion de vitrage < 30 % 5,5
– proportion de vitrage comprise
entre 30 et 60 % 4,8
Portes en verre
sans Portes en vitrage simple 5,8
menuiserie
Eléments
souples 5,8
battants

Tableau XXVIII

Version 2004

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