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Monsieur le président,
Je veux d’abord vous remercier de l’intérêt que vous avez pu porter à mon travail et
d’avoir consacré un temps que je sais précieux pour le lire. Je vous remercie d’avoir accepté,
en prenant part à ce jury, de m’aider à le poursuivre, par vos rapports, messieurs Ivan Toulouse
et Éric Valette, par vos remarques pertinentes et par la discussion que nous nous apprêtons à
avoir. Je veux aussi remercier les personnes de l’assistance qui, amis, famille ou collègues,
m’ont accompagné durant ces années de doctorat et toutes celles et ceux qui ont contribué
toutes et tous. Je vais donc me permettre de lire mes notes dans un premier temps, en
façon dont je me suis engagé dans cette recherche, en rappelant brièvement les circonstances
qui m’ont permises d’arriver à ce sujet et à cette problématique sur la cuisine puis en insistant
sur les spécificités méthodologiques de ma thèse. Ensuite, je m’arrêterai sur quelques points
plasticiennes de la cuisine, selon moi. Enfin, je terminerai par des pistes de réflexion qui
restent ouvertes, des interrogations laissées en suspens et que je souhaite partager avec vous.
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Présentation du sujet, itinéraire, problématique et méthode.
Lorsque j’ai commencé ce doctorat, j’avais envie de travailler de manière assez large sur
les relations entre art et cuisine. En fait, j’avais commencé à développer une pratique autour
de l’aliment dans les quelques années qui précédaient, durant un Master lors duquel j’avais
travaillé sur un sujet assez éloigné, axé sur le photoreportage d’artiste. C’est en 2010 que la
question de la cuisine est venue se poser dans mon travail, lorsque j’ai commencé à suivre le
séminaire de Valérie Boudier autour des représentations alimentaires en art, séminaire qui a
joué un rôle prédéterminant dans ma réflexion sur la cuisine. J’en suis arrivé à réfléchir à
l’utilisation de ces aliments, avec lesquels je jouais et que je gâchais à l’époque, et donc j’en
suis venu assez logiquement à la cuisine, cette transformation d’aliments (et de phénomènes)
bruts en mets agréables au goût selon la définition donnée par Brillat-Savarin). Nul doute que
c’est cette réflexion à partir d’une pratique, couplée à une passion personnelle, qui m’a amené
à proposer ce sujet de thèse sur la « cuisine plasticienne ». Cependant, mon travail pratique
autour de la cuisine a dans les premières années été très influencé par mes recherches
théoriques : les premiers projets, Jour de ponte ou Tartine carbone par exemple, étaient mis
d’autres artistes. Un schéma assez classique puisque, dans les premiers temps, je copiais des
artistes dont la pratique était déjà bien installée afin de tester des hypothèses, des formats.
J’avais une pratique de chercheur plutôt que d’artiste, ce dont j’étais conscient. Ce n’est que
plus tard, au fur et à mesure de recherches, de tests et d’expérimentations, que j’ai commencé
à développer et à définir mon propre vocabulaire plastique. C’est donc la pratique qui m’a
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menée à ce sujet mais c’est aussi, et surtout, ces années de recherches théoriques qui m’ont
permises de poursuivre et de formaliser cette pratique, les influences étant bien entendu
réciproques.
Concernant la méthode de l’écrit de thèse en lui-même, il m’a tout d’abord fallu établir un
état des lieux des différentes pratiques élaborées plus largement autour ou à partir de
l’alimentaire afin de circonscrire un sujet plus précis autour de la cuisine. J’ai alors effectué un
aujourd’hui, notamment grâce au travail avec Valérie Boudier. J’ai ensuite focalisé mon
attention sur les pratiques d’artistes contemporains faisant œuvre à partir de la cuisine, c’est-
à-dire ceux qui mettent littéralement « la main à la pâte » et proposent à l’ingestion des
denrées alimentaires cuisinées le plus souvent par leurs soins, sous forme d’installations
développaient aussi le même genre de pratique, constat établi au début de mon introduction.
Souhaitant axer ma réflexion sur les XXème et XXIème siècles, différentes tendances
historiques ont retenu mon attention et m’ont permis de replacer ces pratiques actuelles dans
une histoire, celle de l’intégration de la cuisine en art, bien qu’elle ne soit pas linéaire : la
Cuisine Futuriste, le Eat Art ou encore la pratique Fluxus d’Alison Knowles et celle de Rirkrit
Tiravanija, différentes tendances au sein desquelles les mets produits présentent des
caractéristiques esthétiques certaines et que j’analyse dans la second partie de mon essai.
Concernant la période actuelle, j’ai finalement retenu trois exemples, trois artistes, Laurent
Moriceau, Ines Lechleitner et Laurent Duthion, avec lesquels j’ai pu discuter assez librement
et que j’étudie dans la troisième partie de mon écrit. L’expression « cuisine plasticienne » est
ensuite venue s’installer assez rapidement dans mon vocabulaire puisqu’il me semblait qu’il
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existait, chez ces artistes notamment, une façon de faire la cuisine proprement artistique, en
marge donc de celle des cuisiniers domestiques ou de celle des cuisiniers professionnels. J’ai
alors eu besoin de définir les différentes pratiques de la cuisine afin de les distinguer : la
également, certes un peu trop rapidement, l’art du design, ensemble de réflexions qui
Assez tardivement, deux ans après le début de mon doctorat, Véronique Goudinoux est
mon sujet, en particulier sur la distinction de ces différents « faire » quotidiens. Ainsi, la
question du « faire », le make en anglais, est venue s’installer dans ma recherche, notamment
grâce aux nombreuses lectures qu’elle m’a conseillées. Cela m’a permis d’enlever de
nombreuses naïvetés ou des idées préconçues que j’avais sur l’art ou sur le travail en général.
J’ai ainsi commencé à construire une pratique de chercheur, processus qui est toujours en
cours actuellement et qui n’était pas naturel pour moi au départ tant j’ai parfois eu du mal à
affirmer mes positions sur tel ou tel sujet. Concernant la question du faire domestique, j’avais
déjà intégré dans mon corpus les ouvrages de Michel de Certeau intitulés l’Invention du
cuisine », dont la graphie m’a intéressée (Faire tiret la tiret cuisine), rédigée par Luce Giard.
Pour ce qui est de l’analyse du faire professionnel, de la cuisine en tant qu’artisanat en somme,
les travaux de Richard Sennett, de Michel Lallement et d’autres sociologues sont venus
compléter ce corpus grâce aux conseils de Véronique Goudinoux. J’ai ensuite tenté de définir
l’« art culinaire », expression complexe que j’ai avant tout convoquée afin de faire émerger la
notion de « cuisine d’auteur » qui me semble plus juste afin de caractériser la pratique de
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certains chefs contemporains, dont j’ai essayé d’analyser certains plats (phase lors de laquelle
la question du goût m’a été difficile à traiter). Une analogie avec la photographie d’auteur
serait peut-être féconde afin de continuer à développer cette notion puisqu’il semblerait que
sont aujourd’hui les Food Studies, dans la continuité des nombreuses Studies qui ont émergées
à partir des années 60, dans le sens où il s’agit d’un champ critique envers les modèles
dominants de recherche sur l’alimentation (on pense aux études en agroalimentaire, sans
pour autant les nier, par exemple) et élargissant ainsi l’analyse à des objets qualifiés de
« populaires » et/ou souvent peu étudiés. En fait, les Food Studies sont tellement diverses
aujourd’hui qu’il n’existe pas une seule et unique méthode mais plusieurs façons de faire de
admis à l’Université sans pour autant cloisonner les approches. Celle qui semble avoir
influencé mes recherches est une méthode proche des études culturelles, matérielles et
visuelles étendant l’histoire de l’art à l’analyse des images et d’autres matériaux et qui se
proposent d’étudier des objets, textes, images et autres documents produits par des formes
culturelles qui a priori ne relève pas de l’art, comme celles issues du domaine de la cuisine
Enfin, cette thèse de doctorat se présente sous la forme de trois tomes agencés autour du
« faire œuvre à partir de la cuisine ». Le volume de thèse proprement dit expose mes
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vue d’une publication, donne la parole aux trois artistes qui présentent leurs façons de faire
œuvre. Enfin, le volume pratique » présente les différents projets que j’ai aboutis durant ces
années de doctorat. Comme précisé dans la « note sur le dispositif », qui aurait dû idéalement
être placé en amont des trois tomes mais qui n’a pu l’être pour des raisons pratiques liées à
l’archivage, l’idée était de montrer une recherche « avec » l’art, pour reprendre les termes de
Pierre Damien-Huyghe dans son ouvrage Contre-temps, ou plutôt les résultats d’une
Dans le même sens, j’ai voulu construire ma présentation lors de cette soutenance de
thèse comme une synthèse de mon travail théorique et pratique. En effet, dans quelques
dizaines de minutes vous sera proposée une installation comestible sous forme de buffet
intitulée Synthèse, titre qui n’est évidemment pas choisi par hasard, composée de mets issus
de différents projets que j’ai pu réaliser auparavant et présentés dans le Carnet de recherche
pratique, troisième tome de ce dispositif de thèse. Ces mets sont mis en regard de différentes
photographies conçues, au départ, comme des visuels de communication associés à tel ou tel
projet. Une nappe, patchwork de différents tissus que j’utilise depuis plusieurs années afin de
les présenter, vient compléter l’installation. Elle a été assemblée par une amie, coutière
dont les concepts et les façons de fonctionner seraient à rapprocher du domaine de la cuisine.
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Points clés transversaux de ce travail.
Pour le deuxième moment de mon exposé, je vais m’arrêter sur quelques points clés de
ma thèse, en tentant de croiser entre elles les différentes parties de mon écrit. Il s’agira ainsi
Tout d’abord, je tiens à repréciser que la cuisine est un « faire » quotidien qui prend
plusieurs formes : il est domestique ou professionnel et peut même être qualifié d’auteur
devient autre chose qu’un « savoir-faire » (dans le cadre de ce que certains appellent l’« art
culinaire »), une pratique d’auteur menant au chef-d’œuvre, au sens premier de l’expression.
« savoir » (non au sens de savoir intellectuel mais au sens manuel d’apprentissage de gestes
par la main, pour reprendre les mots de Richard Sennett), tout cuisinier qu’il soit domestique
ou professionnel serait susceptible de voir sa pratique basculer vers un « faire » libéré donc
transmission la plus souvent modeste (familiale ou par des livres et des émissions culinaires),
peut se lancer, lorsqu’il maîtrise certains gestes et techniques, dans la confection, dans
acquis en CAP, peut aussi inventer de nouvelles manières de faire et de nouveaux goûts, le
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meilleur exemple étant la pratique des chefs auteurs récompensés par les célèbres 3 étoiles
Michelin. Toutefois, s’il était nécessaire dans cet écrit de différencier les pratiques
domestiques des pratiques professionnelles de la cuisine afin de définir ce que seraient les
ces manières de faire, j’ai peut-être trop cloisonné les pratiques entre elles.
Dans tous les cas, celui qui invente semble le faire par envie, grâce à une passion sans
laquelle il ne pourrait pas y parvenir : il est un amateur. Mais la cuisinière domestique, souvent
une femme, est très peu souvent une amatrice de cuisine puisqu’elle ne fait pas la cuisine par
passion mais par obligation. Le professionnel peut très bien être un amateur, un passionné ou
au contraire faire la cuisine dans le cadre de son emploi, sans passion. Quant au cuisinier
auteur, le chef cherchant à dépasser la technique, il est amateur et passionné par vocation
(nul doute que Ferran Adrià ou Pierre Gagnaire en soient). D’un autre côté, tous les artistes
faisant œuvre à partir de la cuisine ou ayant intégré la cuisine dans leurs œuvres, sont des
amateurs par passion, par amour de la cuisine, en témoigne les travaux d’un Daniel Spoerri
transversale de l’amateur que je retiens finalement pour cette présentation car, après avoir
pris un léger recul depuis le dépôt de ma thèse et grâce aux remarques de vos pré-rapports,
cette notion que j’ai employé tout au long de mon essai me parait essentielle pour deux
raisons en ce qui concerne les pratiques d’artistes faisant œuvre à partir de la cuisine. En effet,
l’amateur est « celui (ou celle) qui manifeste un goût de prédilection pour quelque chose ou
un type de choses » mais c’est également, dans le domaine des activités professionnelles, une
« personne qui exerce une activité comparable à une activité professionnelle ». L’amateur,
celui qui aime la cuisine dans ce cas, pourrait donc devenir quasi professionnel. Il me semble
que c’est le cas de l’artiste qui fait œuvre à partir de la cuisine. L’exemple d’Ines Lechleitner
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est intéressant : passionnée mais sans formation, elle a travaillé en cuisine, un emploi
alimentaire, et en a profité pour observer, manipuler, apprendre des gestes et des techniques.
Ce n’est donc pas grâce à son « statut » d’artiste, aspect sur lequel j’ai peut-être trop insisté,
qu’elle exerce une activité semblable à celle d’une professionnelle mais grâce à cette passion
En fait, pour le dire autrement, il me semble aujourd’hui que je me sois parfois un peu trop
déplacement des pratiques de la cuisine, en tant que pièce d’une habitation domestique ou
d’un restaurant, vers la galerie. Si des cuisiniers auteurs, comme ce fut le cas de Ferran Adrià
du restaurant vers la galerie, les artistes contemporains que j’ai étudiés semblent trouver des
stratégies afin de rendre ce déplacement possible. En fait, le cuisinier auteur aurait besoin de
travailler in situ, dans un restaurant conçu par ses soins, dans un cadre particulier composé
d’un atelier laboratoire et d’une salle qui participe à l’aboutissement d’un projet global : la
présentation de sa cuisine. D’un autre côté, des artistes ont intégré la cuisine dans leur
pratiques en créant des restaurants plus ou moins éphémères, comme ce fut le cas de Daniel
traditionnel, en témoigne l’exigence de rentabilité dont ils ont eu du mal à s’affranchir, ce qui
construction d’une mise en scène sociale visant à rassembler des convives autour d’un repas
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servant le propos de l’artiste ou à nourrir les habitants d’un quartier. Quant aux artistes
contemporains faisant œuvre à partir de la cuisine, ceux-ci trouvent des stratégies afin de
déplacer des éléments de la cuisine vers l’espace d’exposition, sans pour autant transposer
l’ensemble d’une cuisine dans cet espace. Ainsi, Laurent Moriceau intègre un congélateur
coffre lors de l’une des présentations du Vin de point de fusion qui mettait en scène la
décongélation d’un énorme pain de vin gelé hissé par un système de poulie et moulé
dégustation des distillats recomposés sur une durée de quelques semaines. De son côté, Ines
matériel portatif comme des plaques de cuissons d’appoint, par exemple. Enfin, Laurent
Duthion réalise toutes les préparations en amont, l’acte de cuisiner en lui-même étant absent
Un autre déplacement lié directement à ce changement de lieu se révèle être l’une des
travaillent et expérimentent dans leurs cuisines domestiques qui deviennent alors leurs
ateliers. Intervient donc un changement de lieu du côté de l’art également puisque ce local
qu’est l’atelier, lieu de travail privilégié de l’artiste, est déplacé et s’inclut, se confond
cuisine et à la recherche « en » art. Dans le premier cas, elles permettent d’élargir le champ
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présentés et présentables au quotidien, lors d’un repas de famille ou à l’assiette dans un
parfois les attentes ordinaires du convive. Je précise que les temporalités et les
fonctionnements étant très différents, peu de collaborations entre les pratiques de ces
artistes et celles de cuisiniers se sont avérées fécondes. Ces expérimentations sont diverses
et affectent la lecture des mets par un convive qui devient spectateur. Les jeux mis en place
par les artistes mettent tous en avant un travail sur la synesthésie et la correspondance entre
les différents sens (jeux de textures, de couleurs, de formats) ou d’autres domaines (du design,
à un autre).
D’un autre côté, il me semble que les pratiques plasticiennes de la cuisine participent à la
recherche en art, dans le sens où elles sont l’expression d’un retour au « faire » au sein de
traditionnellement enseignés dans les écoles d’art. Cependant, nul doute que les artistes
étudiés maîtrisent d’autres techniques, comme c’est le cas d’Ines Lechleitner qui maîtrise la
photographie, par exemple. Le cas de l’artiste Laurent Duthion est intéressant puisque ce
dernier n’a pas un parcours traditionnel et est entré « en » art de façon autodidacte, après
une formation en histoire de l’art au sein de laquelle la pratique est absente, et par passion
pour les relations entre art et science (et cuisine puisqu’elle fait intervenir de la chimie).
Ces différents points sont autant de caractéristiques qui permettraient de définir les
pratiques plasticiennes de la cuisine, selon moi. Cette définition est une ébauche qui n’est pas
close et j’ai conçu ces aspects définitionnels comme des propositions ouvertes à la discussion
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Conclusion et poursuite des recherches
de mes recherches, j’ai découvert les travaux d’artistes comme Alicia Rios, artiste espagnole,
semblent donc très en lien avec la construction d’une pratique artistique influencée par les
Food Studies (et les Performance Studies), ou encore les shows artistico-culinaires, comme les
Table Occasions de l’artiste américaine Bobby Baker. Si les éditions Routledge ont eu la
volonté de montrer ces travaux, il est cependant difficile de se procurer ces ouvrages qui ne
n’ai apporté que des réponses très parcellaires et que j’ai le plus souvent noté en bas de page
comme extension possible de cette recherche. Ainsi, j’ai laissé différentes questions en
suspens, comme les problématiques liées à l’écologie en lien notamment avec l’(agri)culture,
conclusion de mon écrit de thèse, mon souhait serait de confronter ces pratiques plasticiennes
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bricolage par exemple, lesquels sont également transformés en « faire plasticiens » par les
Voici donc les quelques points que j’avais envie de partager avec vous aujourd’hui, je suis
à votre disposition pour répondre à vos interrogations et je vous remercie de votre attention.
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