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INTRODUCTION
1.PROBLEMATIQUE
Cependant, l’on constate que certains P.M.E réussissent dans leurs affaires au
moment où d’autres échouent. A la question de savoir la cause de la faillite de ces
organisations, les résultats empiriques obtenues dans le secteur des PME révèlent que la
tenue et l’organisation de la comptabilité dans plusieurs de ces entreprises est inexistante,
soit au stade embryonnaire.
Par ailleurs, dans le souci de fournir aux différentes parties prenantes une
information qui puisse refléter l’image fidèle du patrimoine de l’entreprise, l’organisation et la
tenue de la comptabilité dans une entreprise doit répondre à sa taille, son chiffre d’affaires et
son volume d’activités4.
précision des procédures comptables y relatives en passant par le choix d’un système, des
méthodes et procédés comptables adaptés à l’entreprise sans oublier la qualité du personnel
chargé de produire les imputations comptables exigées.
Du fait que notre étude de cas s’insère dans les réalités d’une PME œuvrant
dans le secteur informel de l’économie, nous essayerons de répondre aux questions
suivantes :
Est-ce que l’Auberge VIDIL dispose t-il d’un service organisant en son sein la tenue de
la comptabilité?
Y’a-t-il une nécessité de réorganiser et mettre en place une nouvelle organisation
comptable?
2. HYPOTHESES
3.OBJECTIFS DU TRAVAIL
Alors qu’une entreprise, personne morale doit payer les impôts et taxes,
l’Auberge VIDIL exploite dans le secteur non structuré de l’économie, en échappant ainsi au
paiement des impôts et taxes du pouvoir Public. Par ailleurs, comment une entreprise payerai-
t-elle ces impôts si elle ignore la situation exacte de ses comptes. Une entreprise sans compte
est exposée d’office à payer plus qu’elle ne le pouvait 5.
5
Martin EKWA bis/sal, SJ, VADE MECUM au gestionnaire de la PME, 2ème revue Cadicec, p.11.
44
4. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Le choix de ce sujet a été motivé pour nous permettre d’identifier les problèmes
qui dérangent l’émergence de cette catégorie d’entreprises eu égard aux problèmes socio-
économiques que traversent les entreprises congolaises.
L’intérêt que nous poursuivons dans l’élaboration de ce travail revêt un double
aspect : théorique et pratique.
Sur le plan théorique, notre travail nous permet de concilier la théorie acquise
sur l’organisation comptable aux réalités pratiques sur terrain. Sur le plan pratique,
l’élaboration de ce travail a été pour nous une occasion d’appréhender les techniques et les
mécanismes de la mise en place d’une organisation comptable dans une entreprise. Ce travail
pourrait également permettre aux responsables des PME de se faire une idée sur les étapes
à franchir dans la mise en place d’un service comptable afin de s’assurer de la sauvegarde et
la gestion rigoureuse des opérations comptables au sein de ses organisations.
6. DELIMITATION DU TRAVAIL
Dans l’espace : l’Auberge VIDIL a été choisi comme notre champ d’investigation.
Dans le temps : notre travail couvre la période allant de 2013 à 2015.
7. CANEVAS DU TRAVAIL
-
44
Ce chapitre aborde les notions générales ayant trait avec notre thème de
recherche, il s’agit notamment de la notion des petites et moyennes entreprises (PME), de la
comptabilité et de l’organisation comptable.
1.1.1. Entreprise
L’entreprise a été définie en droit fiscal congolais, elle vise toute organisation
professionnelle constituant une entité économique d'exploitation. Elle est aussi définie comme
toute activité ou unité de production à but commercial 6.
De toutes ces définitions, nous pouvons retenir que l’entreprise est toute entité
structurée qui assure la production des produits ou services destinés à l’échange en vue de la
réalisation d’un projet.
6
Larousse, dictionnaire universel, 1996
7
BARREAU et JIBARD G. Economie et organisation des entreprises, éditions Sirey, Paris, 1974 p.55.
8
KINZOZI V.P et PEROCHON, C, Comptabilité générale élémentaire, éd Foucher, paris, 1989, p.70.
44
Il existe plusieurs critères pour classifier les entreprises, mais dans le cadre de
ce travail nous en retenons trois : la forme juridique, la taille et le secteur d’activité.
Les entreprises privées sont celles qui appartiennent aux particuliers. Elles
peuvent être individuelles ou sociétaires. Les entreprises individuelles sont celles dont le
capital est constitué par un seul individu et les entreprises sociétaires ou sociétés
commerciales sont celles dont le capital est constitué par un groupe des personnes, appelées
associés ou actionnaires.
seul toutes les fonctions importantes de l’entreprise et le contrôle des activités. Ainsi, il confie
une partie de fonctions à des personnes qualifiées en matière de gestion pour
l’épanouissement et la pérennité de son organisation. C’est ainsi que les gestionnaires
accordent une priorité à la formation et au perfectionnement des travailleurs.
A. Critères quantitatifs
Une organisation qui détient une part relativement petite de son marché ;
Elle est gérée de manière personnelle par son propriétaire ;
Elle est indépendante c’est-à-dire non intégrée dans une structure plus grande et
ses propriétaires prennent leurs décisions sans contrôle externe ;
Une entreprise où les fonctions financières, techniques, économiques et sociales
sont exercées directement par l’exploitant.
B. Critères quantitatifs
S’agissant des critères quantitatifs, la PME est définie comme une unité de
production ou de distribution où la gestion est confiée à un dirigeant entièrement responsable
de l’entreprise dont il est souvent propriétaire et qui est directement lié à vie de l’entreprise. La
PME est ainsi qualifiée par :
Cependant tant qu’au point de vue juridique qu’économique, il n’existe pas à l’heure
actuelle de définitions exhaustives de la PME. Toutefois, afin de mieux pénétrer la réalité
économique des PME, il est nécessaire de faire une synthèse d’un ensemble de définitions
évoquées par ces deux critères.
La notion des PME ne couvre pas la même réalité partout et pour le monde.
Ainsi, pour le cas de la République Démocratique du Congo, nous allons tenter de circonscrire
une définition spécifique tirée des diverses sources.
sociétés Congolaises dont le capital est détenu uniquement par de personnes physiques ou
morales Congolaise où le chef d’entreprises est obligé d’assurer lui-même directement toutes
les fonctions qui, dans une entreprise doivent être remplies par un directeur commercial,
financier, de production et un directeur du personnel »10.
L’administration fiscale considère comme une petite et moyenne entreprise, celle
qui emploi un personnel de moins de deux cent personnes et dont la valeur du bilan ne
dépasse pas l’équivalent en Francs Congolais de 1.500.000 FC 11.
Selon la loi n° 004 du 21 février 2002 portant nouveau code des investissements en
République Démocratique du Congo dans son article 2, la petite et moyenne entreprise est
considérée comme une unité économique constituée soit sous forme d’entreprise individuelle
ou soit sous forme d’entreprise sociétaire dont le seuil de recevabilité du régime général de la
présente loi est fixe au minimum à l’équivalent de 10. 000 dollars américains et au maximum à
l’équivalent de 200. 000 dollars Américains.
A. De la propriété
La PME est l’œuvre d’un homme ou d’une famille quelle que soit la forme
juridique adoptée et l’existence d’un objectif particulier de richesse : l’objectif de rentabilité à
court terme est une particularité de la PME. Cela est démontré par l’indépendance de la
gestion de l’entrepreneur et la propriété du capital de l’entreprise.
10
KINTAMBU E-G ; la problématique du financement de la micro entreprise en R.D.C, 2004, P.19.
11
Loi n° 06/2004 Du 27 Février 2006 portant régime fiscal applicable aux petites et moyennes entreprises en matière
d’impô t sur les revenus professionnels et d’impô t sur le chiffre d’affaires à l’intérieur, in journal officiel – numéro
spécial – 15 Mars 2006, P 10.
12
JULIEN. P.A, vers une typologie multicritère des PME, in revue international de P¨ME, 1990,3-4 PP 425 – 441.
44
C. Du Capital
Par capital, nous entendons les fonds apportés par l’entrepreneur dans
l’Entreprises lors de la création de cette dernière ou pendant son existence.
Les PME sont moins capitalistiques que les grandes. Les immobilisations sont
moins importantes. Ainsi, les P.M.E exigent des besoins en capitaux moins importants pour
leur création.
D. Main d’œuvre
La plupart des PME utilisent une main d’œuvre moins importante tant en qualité
qu’en quantité. Les responsables de PME ont peur d’employer une main d’œuvre qualifiée
suite au coût qu’elle engendre nonobstant leur apport combien positif dans la croissance de
l’entreprise. La mauvaise qualité de la main d’œuvre ne permet pas la survie et la pérennité de
la PME dans la mesure où elle constitue un obstacle dans l’application des stratégies arrêtées
par la direction.
E. De la gestion
Les P.M.E sont dirigées par leurs propriétaires d’une manière personnalisée et
non par le biais d’une structure managériale formalisée. Dans les pays du tiers-monde, la
gestion des P.M.E est souvient lacunaire pour plusieurs raisons. Premièrement, l’entrepreneur
confond souvent les recettes et les bénéfices. Deuxièmement, l’absence d’une comptabilité
tenue à jour prouve à suffisance cette défaillance de gestion dans les P.M.E. Cela étant, une
fragilité financière se fait remarquer et implique une opposition des bilans des celle-ci à ceux de
grandes entreprise. Il ressort donc de cette opposition le résultat ci-après : le poids plus élevé du
court terme traduit la prédominance de bas du bilan plus nette pour les petites entreprises, que
pour les moyennes. Cette défaillance remarquée dans la gestion conduit facilement les P.M.E à
la faillite.
Au Japon, les entreprises qui sont classés dans la Catégorie des PME sont
celles qui n’emploient pas plus de 300 personnes dans le cas des sociétés industrielles et
celles qui n’emploient pas plus de 500 personnes pour els entreprises commerciales et de
services.
Dans le contexte Africain, nous remarquons que l’effectif de travailleurs est limité
pour mieux contrôler l’évolution des activités et assurer la communication. Au sujet de l’effectif
de travailleurs dans une P.M.E congolaise, la loi n’a pas encore traité cette question. Mais, il
semble que le nombre de travailleurs les plus retenus serait de (2 à 100 personnes).
13
KINTAMBU, op cit P.19
14
NDJANTOU, op cit
15
STALEY E. et MORSE, la petite industrie et développement tendance actualité , paris, 1971. P.17.
44
La demande d’immatriculation
Elle peut provenir soit d’une personne physique, c’est-à-dire d’un individu soit
d’une personne morale, c’est-à-dire une « une société, ou mieux un groupe de personne qui
désire créer une entreprise.
S’agissant des PME œuvrant dans le secteur formel, nous aborderons plus l’aspect de
personne physique et moral.
Ainsi, lorsque la demande émane d’une personne physique elle doit contenir :
L’identité du demandeur ;
Le genre d’Activité à exercer (commerce, industrie, artisanat) ;
Le lieu où est établie l’Activité ;
Les agences é éventuelles de la « maison mère »
La dénomination de la Société ;
L’objet de la société ;
La nature d’activité à exercer ;
Le capital à investir ;
Le lieu et adresse du siège social de la société ;
17
Martin EKWA bis, op cit
44
Pour le dépôt de statut le montant à payer est de 50 $. Mais, pour ce qui concerne
l’inscription complémentaire le montant est 30 $. Et 15 $ est exigé pour le dépôt du procès
verbal d’une Assemblée Générale Ordinaire et 10 $ pour l’Assemblée Générale Extra-
Ordinaire18.
B. La patente
L’étalage ou l’échoppe placée sur la voie publique tout comme le prolongement d’un
magasin n’est pas pris en compte. De même sont exemptés de la patente les petits cultivateurs
et petits éleveurs qui occasionnellement aux jours fixés par l’autorité locale, viennent vendre
sur les marchés publics les produits de leur élevage ou de la cueillette. La même exemption
bénéficie aux petits marchandises ambulants de produits de consommation courante tels que
18
Informations recueillies au Tribunal de grande instance de Matadi.
44
cacahuètes, cigarettes portées en main, aux cireurs de chaussures, aux vendeurs de journaux
à la créée.
b) L’autorisation d’ouverture
c) La taxe municipale
Elle est payée dans chaque zone auprès d’un comptable de l’Etat. Le montant à
payer est généralement le double de celui requis pour l’autorisation d’ouverture.
Lorsque l’Activité exercée porte sur les denrées alimentaires ou d’autres produits
en rapport avec la santé et l’hygiène de la population, il est impératif d’obtenir certains
documents du service d’hygiène. Il s’agit des documents suivants :
Le certificat de bonne santé : il est exigé aux personnes qui vendent des denrées de
consommation courante. Le Médecin le délivre après un examen médical du
demandeur.
Le certificat d’aptitude physique : Il est délivré par un Médecin après examen
médical. Le montant à payer est annuel et se chiffre à dix dollars.
Un avis d’hygiène : Il est donné avant l’ouverture d’un établissement et après
l’inspection des lieux. Le montant à payer diffère selon les activités exercées.
La taxe rémunératoire annuelle : Elle est payée une fois par an et donne droit au
permis d’exploitation.
La Taxe Urbain sur la voie et la pollution : Elle est payée le 1e Janvier de chaque
année par tous ceux qui exerce des activités commerciales, industrielles,
artisanales, et artistique. Le montant à payer varie suivant la branche d’Activité
fixée par le Gouverneur de la province.
f) La Taxe municipale
Elle est payée en chaque commune auprès d’un comptable d’Etat. Le montant à
payer est généralement le double de celui requis pour l’autorisation d’ouverture.
Ces documents concernent seulement les artisans et Artistes qui doivent se les
procurer avant de commencer leurs activités.
Il s’agit de :
Lorsqu’un artiste ou un artisan, désireux de faire connaitre ses activités, utilise des
affiches, des pancartes ou des banderoles pour une durée ne dépassant pas trois mois, on
parle de publicité occasionnelle. Cet artiste ou cet artisan doit payer au service de culture et
44
Arts une taxe de publicité dont le montant est bien déterminé et un montant forfaitaire est
demandé lorsqu’on voudrait utiliser plusieurs affichettes.
h) Autres Taxes
Il existe deux types des PME en RD Congo : les PME formel et informel.
En RDC, il est très difficile de faire une distinction entre l’entreprise structurée
ou formel et non structurée ou informel, pour la simple raison que toutes les deux catégories
d’entreprises évoluent dans les mêmes branches économiques.
A la seule différence entre les deux types d’entreprises, les PME formelles ont
une comptabilité plus viable que les PME informelles du fait qu’elles font souvent l’objet d’un
contrôle de la part du pouvoir public. Par leur paiement des impôts et taxes, elles sont
officiellement reconnues par l'administration du pays. Par ailleurs, les PME œuvrant dans
l'économie structurée ou PME formelles, sont groupées dans la plupart au sein de l'OPEC
(office de promotion des PME congolaises).
Sont celles œuvrant dans l’illégalité, parce qu’elles exploitent les activités
productrices des biens matériels ou immatériels en dehors des normes légales. Les
entreprises du secteur informel ne sont pas déclarées et ne déclarent pas leur main d'œuvre.
Ainsi, elles travaillent donc dans l’illégalité parce qu'elles ne respectent pas les règles de leur
existence et de leur fonctionnement.
non recensées dans les statistiques nouvelles, bénéficiant rarement des activités
promotionnelles de l'Etat. Le secteur informel en RDC occupe à l'heure actuelle 25% de la
population active.
Les petites ou très petites entreprises qui fonctionnent sur un modèle des activités
modernes : les activités de restauration, de réparation, de transformation ;
C'est depuis le milieu des années 70 que la PME apparaît comme un vecteur
essentiel de croissance économique et comme un relais indispensable de la grande unité 19.
Ce rôle moteur peut être mieux compris au travers des impacts extérieurs qu'ont les PME sur
l'économie dans son ensemble.
Les PME sont aptes à utiliser les ressources locales. Suite à la faiblesse de
leurs investissements, elles éprouvent des difficultés pour importer les matières qui
nécessitent beaucoup de devise et formalités. Pour pallier à cela, elles se tournent vers de
19
MAKUNZA KEKE E., la performance des entreprises Africaines : problèmes et Stratégies de PME en RDC, Pulaval, 2001, p. 84.
44
L'existence et/ou la promotion des PME constitue pour l'Etat une source importante de
mobilisation de recettes publiques par le biais de la fiscalité. Elle a facilité également la
mobilisation de l'épargne privée.
Les PME par leurs innovations, amènent des nouveaux produits adaptés aux besoins des
consommateurs sur le marché. Ce qui crée une concurrence avec les anciens produits et
amène une diversité sur le marché. Cette situation amène les entreprises existantes à
améliorer la qualité de leur produit ainsi que leur productivité en fin de rester compétitives sur
le marché. Ce qui implique une augmentation du PIB.
20
Fédération des entreprises au Congo, journée de PME de Kinshasa du 3 au 5 juillet 2003
44
cet environnement de dégradation du tissu économique que la population s'est lancée dans la
création des petites unités de production entre autre les PME pour se prendre en charge 21.
En effet, nul ne peut nier le rôle et l’importance de la PME/PMI dans toutes les
économies, car elle permet à la croissance et au développement économique d’un pays par :
La création d’emplois ;
la création de la valeur ajoutée ;
la participation à la distribution des revenus.
21
MAKUNZA KEKE E., op. cit, p. 93.
44
Leur financement,
La gestion des opérations,
La prise de décision.
22
FAYEL ET PERNOT Comptabilité général à l'entreprise, Paris, éd 1987, P8
23
KINZONZI et PEROCHION, Comptabilité Générale élémentaire, touche Paris, 1979
24
APOTHELOZ Bernard & STETTLER Alfred, Maitriser l’information comptable, volume 1, théorie des
comptes, éditions presses polytechniques et universitaires romandes, Lausanne, 1998, p.1.
25
VANCIER, Economie, éd. CRP, Kinshasa, p.6.
26
BITEMO MPUANGA E., cours d’organisation comptable, Inédit, G2 Comptabilité, I.S.C/Matadi, 2013-2014.
44
Elle est l’œuvre d’un certain moine italien, le mathématicien Luca Bartolomé
PACIOLI. Sa méthode consiste à enregistrer chaque opération économique ou commerciale
par une double écriture qui permet de suivre les changements, les variations, les
modifications de la forme d’une valeur.
Rôle technique : Celui-ci consiste à produire de biens et services dans les meilleures
conditions par une bonne comptabilité.
les analyses des conditions d'exploitation en vue de réduire voire supprimer les faits et
pertes de l'entreprise pour améliorer les diverses sources de bénéfices,
informe son lecteur de l’existence des contrats que l’entreprise passe sur le marché des biens
et services, du travail et sur le marché des capitaux 27.
La comptabilité analytique a pour objet la détermination de la valeur de biens ou services produits par
l’entreprise et d’analyser les conditions internes d’exploitation. Les informations détaillées fournies par
cette comptabilité permettent la prise de décisions de gestion.
27
GRAND Bernard, Audit comptable et financier, Economica, Paris, 2006, p.106.
44
CASPARD et al, avancent: « qu’il est prévu dans l’organisation comptable une
documentation décrivant les procédures et l’organisation comptable en vue de permettre la
compréhension et le contrôle du système de traitement 29.
28
GRANDGUILLOT Beatrice & al., Comptabilité générale : principes généraux, opérations courantes et opérations de fin
d’exercice, 13e édition, GUALINO, Paris, 2010, p. 71.
29
CASPARD B. & ENSELME G., Comptabilité approfondie et révision, 5e édition, LITEC, Paris, 2009, p.614.
44
Le plan des comptes de chaque entreprise doit être suffisamment détaillé pour
permettre l’enregistrement des opérations. Ainsi, lorsque les comptes prévus par le système
30
CAUSIN, E., Droit comptable des entreprises, Larcier, Bruxelles, 2002, p.284.
31
CAUSIN, E., Op.cit. p.368.
32
CPCC, Plan comptable général Congolais, éd comptable et financier, 1978, p.20.
33
CHALON, L. et ROLLY, L., Organisation et document du commerce extérieur, 17e édition, Editions des grandes cornes,
Bruxelles, 1972, p.143.
44
Par un compte, il faut entendre toute unité retenue pour enregistrer une
opération comptable35 . Et tout compte créer doit avoir été reconnu nécessaire de façon à
pouvoir enregistrer tous les mouvements qui lui sont propres. De même, les rapports de
compte entre eux doivent être schématisés pour permettre leurs parfaite compréhension.
En fin, le plan des comptes de chaque entreprise doit être suffisamment détaillé
pour faciliter l'enregistrement des opérations, et permettre la subdivision des comptes
nécessaires pour ses activités de manière à faciliter l'établissement normal des états
financiers et leur contrôle.
Un autre préalable dans la mise en place d’un service de comptabilité dans une
entreprise est la conception de manuel des procédures comptables. C’est l’une des
innovations introduites par le système comptable OHADA. Cette documentation est établie en
vue de permettre la compréhension et le contrôle du système de traitement des informations
comptables36.
3.4.4.1. Notions
34
L’article 18, de l’Acte Uniforme OHADA portant organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises.
35
www.procomptable.com/normes/gc1dem, consulté, le…………………………………………….
36
L’article 16 de l’Acte Uniforme OHADA portant organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises.
44
Les pièces justificatives externes rappellent, dans la plupart des situations, les
références des transactions auxquelles elles se rapportent pour être prises en considération
(marché, contrat, commande, abonnement, etc.). Les pièces externes sont toujours des
originaux et il en va de même des justificatifs qui peuvent les accompagner. Les photocopies
(non légalisées) de pièces justificatives sont prohibées et peuvent tout au plus servir à
constituer des copies de dossiers comptables.
Les pièces justificatives internes revêtues des visas prévus par la hiérarchie
pour avoir force probante, comprennent: les bulletins de paie, les reçus, les chèques et les
37
FAYEL et PERNOT D, op.cit., p.27.
38
L’article 17, alinéa 3 de l’Acte Uniforme OHADA portant organisation et harmonisation des comptabilités des
entreprises.
44
ordres de virement, les contrats, les bons de commande, les bons de réception ou de
livraison, les relevés de frais, les états de paiement et les états de rapprochement.
3. Les imprimés
Une liste des imprimés ayant une utilisation comptable doit être dressée au
sein de l’entreprise en mentionnant les références de normalisation pour éviter les confusions
de documents. En principe, les pièces comptables sont normalement établies par la structure
qui fournit le bien ou le service.
3.4.6.1. Le délai
Les livres comptables ou les documents qui en tiennent lieu, ainsi que les
pièces justificatives sont conservés pendant au moins dix ans 41. On notera aussi que la
prescription des obligations comptables est désormais de cinq ans 42.
Les pièces justificatives sont classées dans un ordre qui est défini dans le
document décrivant les procédures et l'organisation comptable général à la méthode de
classement à adopter.
3.4.6.2. La forme
L’acte uniforme OHADA précise que les pièces justificatives sont établies sur
papier ou sur un support assurant la fiabilité, la conservation et la restitution précise de leur
contenu pendant les délais requis.
Le système normal : obligation de présenter tous les états financiers pour toute
entreprise dont le chiffre d’affaires est supérieur à 100 000 000 FCFA (près de
200 000$ USA) ;
41
L’article 24 de l’Acte Uniforme OHADA portant organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises.
42
L’article 18 de l’Acte Uniforme OHADA du droit commercial général.
43
Article 8 de l’Acte Uniforme OHADA portant organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises.
44
C’est un système qui s’adapte aux entreprises de petite taille et dans lesquelles
les informations à traiter ne sont pas assez nombreuses. Il se caractérise par :
système classique est concentré sur les transactions (Achats/Ventes) qui peuvent représenter
jusqu'à 80% des enregistrements comptables. Le schéma comptable de ce système se
présente comme suit :
Selon ce système, le journal unique du système comptable classique est éclaté en deux
registres distincts : le journal d’une part et le grand livre d’autre part. Le journal est dans la
partie gauche et le grand livre dans la partie droite, comme l’on peut le voir dans la tableau
suivant :
D C D C D C D C D C
TOTAUX
46
http://www.procomptable.com, consulté………………………………..
44
auxiliaires, les totaux ainsi obtenus sont reportés ou transférés, par centralisation,
globalement dans un journal unique, à la fin de mois (le journal général).
Source : www.unit.eu/cours/kit-gestion-ingenieur/Chapitre-3/Compta-gestion-ingenieur
nécessite que toutes les opérations puissent être suivies du document d’origine au total final
ou inversement47. La tenue de la comptabilité par une entreprise sur le système informatisé,
système relativement récent, présente d'importants avantages:
- Tout d'abord, ce système de par ses techniques facilite le travail comptable, ce qui
signifie une plus grande rapidité dans la production de l'information et une plus grande
fiabilité;
- Ensuite, il offre une meilleure adaptation aux besoins en gestion interne (possibilité de
production d'informations détaillées répondant à des besoins précis);
Pièces justificatives
Dans la pratique, lorsque l’on examine les procédés comptables, l’on voit
directement la manière de saisir et d’exécuter les travaux comptables. En effet, les procédés
les plus usuels sont : le procédé par décalque, le procédé manuel et le procédé informatique.
49
L’article 44 de l’Acte Uniforme OHADA portant organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises.
44
A l’issue de ces études, l’expert doit dégager les points forts et les points faibles
de l’organisation comptable existante.
Leur circulation ;
Leur classement ;
Leur conservation.
Après avoir abordé les travaux à exécuter dans la mise en place d’une
organisation comptable lors que le service de l’organisation comptable existante n’est pas
efficace. Nous allons à présent retracer les différentes étapes à parcourir dans la mise en
place d’une nouvelle organisation comptable.
L’implantation d’un service comptable peut se résumer à travers les onze étapes
suivantes :
L’exode rural ;
L’arrivée en foule de population provenant des autres villes et autres provinces attirées
par les activités portuaires.
L’environnement ;
Moyen de transport difficile ;
L’approvisionnement en eau, en électricité, en produit d’échange et sous-emploi en
grande échelle ;
Engendrement du banditisme et de la criminalité ;
Insécurité sociale et politique, etc.
Il s’agit des entreprises dont l’intégralité des capitaux appartient aux pouvoirs
publics. Certaines de ces entreprises ont été transformées en entreprises commerciales selon
le décret loi présidentielle n° 078/2006 rendu publiques, en 2009. Nous pouvons citer
quelques unes :
La plus grande industrie que possède la ville de Matadi, est l’usine de fabrication
de farine de froment dénommée Minoterie de Matadi. Elle ravitaille la totalité de la province du
Kongo Central et les autres contrées du pays en farine. Il existe aussi à Matadi un grand dépôt
de Bralima ces produits sont : PRIMUS, TURBO, FANTA, VITALO, SPRITE, MALTINA, SODA.
Le second dépôt des boissons que l’on trouve dans la ville de Matadi est celui
de la Kongo Central (Brasserie du Congo). Ce dernier ravitaille en produit SKOL, DOPPEL
MUNICH, DJINO, TONIC, EAU VIVE, TOP, XXL, NKOYI.
2.2.4.1. La DGDA
44
La ville de Matadi, est une ville frontalière dotée d’un port maritime la douane a
pour mission de recouvrer les droits à l’import et à l’export ainsi que d’accise. Elle est donc
l’une de sources génératrice des recettes de l’Etat.
2.2.4.2. La D.G.I
L’activité de la DGI repose sur la collecte des impôts à caractère fiscale. Elle
remplie la fonction de receveur de l’Etat. Effet, l’impôt que la DGI perçoit a un caractère
obligatoire c'est-à-dire, tous les contribuables doivent payer leurs impôts pour permettre au
Gouvernement de faire face à ses dépenses tous ordinaires qu’extra ordinaire selon les
principes ci après :
Rendement : recouvrement ;
Egalité : tout le monde doit payer ;
Interventionniste par pression ou dépression.
2.2.4.3. La DGRAD.
La Trust Marchand Bank(TMB);
Ecobank;
La BGFi bank;
SOFI bank;
Standard Bank;
First international Bank (FIBANK)
Afriland First Bank.
1) FINCA ;
2) La Caisse d’Epargne du Congo (CADECO) ;
3) La Caisse d’Epargne et de Crédit pour la Réduction de la Pauvreté (CERP), en
liquidation ;
4) La caisse d’action mutuelle d’épargne et de crédit (CAMEC) ;
5) MECREMA (mutualité d’épargne et de crédit de Matadi) ;;
6) La coopérative d’épargne et de crédit (CEAC) ;
7) La société Nationale d’Assurance (SONAS) ;
10) L’institut National de Sécurité Sociale (INSS);
11) COOPEC.
Par mode de vie, il faut entendre la manière dont les gens se débrouillent pour
leur survie. Le mode de vie de la population Matadienne est diversifié, c’est-à-dire qu’il y a une
masse laborieuse prestant leurs services dans les entreprises publiques et privées, dans
l’administration publique et beaucoup se trouvent dans la débrouillardise, les jeunes n’ayant
pas encore trouvé d’emplois se font les journaliers auprès des entreprise locales où ils évoluent
dans la manutention ou dans d’autres domaines.
L’agriculture fait vivre la population en milieu urbain et périurbain. Elle se fait sur
la rive droite du fleuve Congo, dans les districts du Bas-fleuve et celui des cataractes. Faute
d’espace suffisant, les agriculteurs s’adonnent plus aux cultures maraichères. En plus de
l’agriculture, il y a aussi la pêche et la chasse. La ville de Matadi est prédominée par
l’implantation d’activités. Ainsi, la plupart de ces unités de production sont des entreprises
familiales. Par conséquent, elles sont gérées habituellement soit par un membre de la famille,
soit par quelqu’un n’ayant pas jusque là l’expérience en la matière. Il se remarque une
cumulation de fonction par un seul individu c'est-à-dire, une personne, exerce à la fois
plusieurs fonctions incompatibles. Car en principe, la personne qui assure par exemple la
vente, ne doit pas assurer en même temps les achats ou garder les espèces pour éviter le
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détournement, vol etc. ainsi, pour éviter les faille et contribuer au développement économique
et social, à la création de l’emploi et l’amélioration du bien social, la règle d’or des entreprises
modernes devrait être appliquée.
L’auberge VIDIL à été créé en 2009 avec trois chambres comme une maison
d’habitation, mais plus tard selon la vision de son propriétaire, trois chambres ont été ajoutées
au-dessus pour faire six chambres. C’est vers les années deux milles onze et douze, ainsi
vers 2013 que son fonctionnement normal a eu lieu.
L’AUBERGE VIDIL est situé sur l’avenue Route Kinshasa N°1510, quartier ville
Basse dans la commune de Matadi, référence l’entrée rond-point Londe, en face de la
DGRAD.
a) Objectif