12èmes Journées Internationales de Thermique

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
DETERMINATION DES PARAMETRES INTERFACIAUX POUR LA MODELISATION DU
SOUDAGE PAR POINT DE TOLES D'ACIER REVETUES

Patrick CARRE*, Philippe ROGEON*, Erwann DUPE*, Gilles DERUET* , et Gauthier SIBILIA**,***

* Laboratoire d’Études Thermiques Energétiques et Environnement, Université de Bretagne Sud,

Rue de Saint-Maudé, BP 92116, 56321 Lorient cedex 3, France
** Laboratoire de Génie des Matériaux , Ecole Polytechnique de Nantes la Chantrerie 44000 Nantes, France
*** PSA Peugeot Citroën, Centre Technique de Vélizy, Route de Gisy, 78943 Vélizy Villacoublay cedex, France
E-mail : patrick.carre@univ-ubs.fr,

INTRODUCTION sur une méthode à palpeur mécanique, solidaire d’un

Le soudage par résistance par points est un procédé
courant dans l’industrie automobile en raison de sa
capacité à assembler des tôles minces. Du point de vue
théorique, l’étude d’un tel procédé est un problème
complexe qui fait intervenir plusieurs phénomènes
couplés tels que l’électrocinétique, la thermique, la
métallurgie et la mécanique. Un certain nombre d’études
s’accordent sur la complexité de ces couplages [ 1,2,3], de
même que sur le rôle essentiel des conditions de contact
entre électrode et tôle et entre tôle et tôle (résistances
électriques RCE et thermiques RCT de contact,
coefficient de partage du flux dissipé α et température de
référence pour l'interface Tc).
Nous présentons ici un travail relatif à la définition de
la géométrie du contact électrode-tôle et à la
caractérisation des résistances de contact dans le cas du
soudage de tôles revêtues. Puis nous utilisons les données
obtenues dans un modèle numérique et comparons les
résultats de la simulation à l'expérience.
capteur inductif : les essais ont été réalisés au Laboratoire
de Métrologie de Sochaux de PSA.
- Résistances de contacts
Pour la mesure des résistances électriques de contact
on effectue des mesures sur n contacts, obtenus grâce à un
empilement d'échantillons, qui permettent d'amplifier le
signal. Ce choix est motivé par la nécessité de réaliser les
mesures sur un matériau industriel présentant un état de
surface non maîtrisé. La multiplication du nombre
d'interfaces dans l'empilement permet d'accéder à des
valeurs moyennes pour les résistances de contact
électriques Rce. Les mesures peuvent être effectuées
jusqu'à une pression de 80 Mpa, de la température
ambiante à 550 °C environ.
Eau refroidissement FORCE
Collier
chauffant
Tchauffage

Flux thermique
MATERIEL et METHODE Thermocouples I courant
Pour caractériser les conditions interfaciales nous
avons développé un dispositif de mesure de résistances de A
contact électrique et thermique en fonction de la
Difference de temperature Difference de potentiel
température et de la pression et étudié les modifications T V
±
des surfaces apparentes de contact dues à l’usure du
profil de la face active de l’électrode.
Isolation
- Etude profilométrique
La variation des surfaces de contact en cours de
soudage influe directement sur la formation du point Tchauffage Poinçons
soudé. La littérature montre le rôle prépondérant que
jouent le profil et l’état d’usure de la face active des
électrodes dans cette évolution [4].
Les électrodes de soudage utilisées dans le cadre de
cette étude sont des embouts usinés dont la face active est Mesure résistance de Mesure résistance de
contact thermique
une calotte sphérique de 6 mm de diamètre. Leur rayon contact électrique

de courbure vaut initialement, 40 mm. Cette géométrie Figure 1: Dispositif expérimental

spécifique permet, d’éviter les problèmes d’alignement
lors de l’accostage des électrodes sur les pièces à souder.
Toutefois, avec la répétition des soudures, divers
phénomènes concourent à la dégradation de leur extrémité
(pollution et érosion du profil, [5,6,7]).
Nous présentons dans ce paragraphe la caractérisation
expérimentale de la modification du profil des électrodes
au cours de leur utilisation.
Le principe de cette campagne de mesures repose sur
la réalisation d’un nombre donné n de points soudés et
l’analyse du jeu d’électrodes utilisées pour ces n
soudures. La fréquence des mesures est définie selon
n = 1, 3, 5, 10, 25, 50, 75, 100, 150 et 300.
La solution technique retenue pour quantifier
l’évolution de la face active des électrodes s’est portée
Tanger, Maroc du 15 au 17 Novembre 2005
Concernant l'étude des contacts éléctrode-tôle et tôle-
tôle, les résistances d'empilements Rn(T) s'expriment
respectivement par:
Rn(T) = n*(2*RCE(E/T) + Rtôle+ Rcuivre ) + Ro
et Rn(T) = n*(RCE(T/T) + Rtôle) + Ro
où Ro comprend d'éventuelles résistances parasites.
Rce peut être calculée à partir de la pente de la droite
Rn(T) = f(n), ou directement déduite de la mesure des
résistances d'empilements si le terme Ro peut-être
négligé:
RCE(E/T) = (Rn(T) -n*( Rtôle+ Rcuivre ))/2n
(RCE(T/T) = (Rn(T)- n* Rtôle)/n
Les méthodes présentées ci-dessus nous permettent de
287
 12èmes Journées Internationales de Thermique
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
déterminer les résistances de contacts électriques aux 0,7

interfaces électrodes-tôles et tôles-tôles. 0,6

Pour la détermination des résistances thermiques de
0,5
contact nous utilisons une méthode basée sur le même

Profil (mm)
principe d'empilement: les températures des poinçons sont 0,4
Electrode Neuve
régulées à des niveaux différents provoquant un gradient 0,3
Electrode usée après 300 points sur
de température et donc un flux de chaleur dans 0,2
l'empilement. La mesure des températures dans les
0,1
poinçons de propriétés connues permet de calculer la
densité de flux ϕ traversant l'empilement composé de n 0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Diamètre Electrode (mm)
échantillons de cuivre et n échantillons d'acier d'épaisseur
e de conductivité thermique λ . Une garde permet Figure 3 Comparaison des profils d'électrodes
contrôler les déperditions latérales. La mesure de la
différence des températures (∆θemp) aux bornes de Cet aplanissement de la surface de l'électrode a pour
l'empilement permet de déterminer la résistance conséquence le maintien à une valeur constante de l'aire
thermique de celui-ci. Les résistances thermiques de active de l'électrode lors du cycle de soudage.
contact sont alors déduites de l'évolution des résistances Résistances électriques de contacts:
d'empilement: Nous présentons sur la figure 4 les résultats
∆θemp ⎛ ecu eacier ⎞ obtenus pour les contacts électriques tôle-tôle et
RCT = − n*⎜ + ⎟; électrode-tôle pour une pression d'essai de 80 MPa
ϕ ⎝ λcu λacier ⎠ correspondant à une valeur proche de la pression effective
Cette méthode de détermination des RCT s'avère très pendant la phase de soudage (100 MPa).
sensible aux incertitudes tant sur les mesures de
températures que sur la connaissance des conductivités 0.0008
thermiques des matériaux. En plus des précautions 0.0007 XSG-XSG

nécessaires à une bonne mesure des températures et donc 0.0006

XSG-Cu
RCE (W.mm )

du flux, nous avons donc du procéder à la mesure des

2

0.0005
conductivités thermiques de l'alliage de cuivre et des 0.0004
tôles, les données disponibles dans la littérature étant 0.0003
parfois contradictoires: La figure 2 ci-dessous illustre les 0.0002
écarts entre les références [8,9] et nos propres mesures. 0.0001
0
0 100 200 300 400 500 600
80 Uhlitzsch[9] température (°C)
.K -1)

75 Figure 4 Evolution des RCE en fonction de la température

T hieblemont [8]
-1

70 mesures
conductivité thermique (W.m

65 Nous constatons une différence importante entre

60
55
50
45
40
35
0 100 200
température (°C)
Figure 2 conductivité thermique des tôles XSG
Seule la détermination des résistances thermiques de
contact électrode-tôle est réalisée car notre étude se limite
à des assemblages symétriques pour lesquels l'interface
tôle-tôle est un plan de symétrie pour le problème
thermique.
RESULTATS
Les résultats présentés dans cette étude sont relatifs à
des tôles d'acier doux zinguées (10 µm) dénommées XSG
dans la nomenclature PSA et à l'alliage de cuivre
Elbrodur® (Cr 1% ,Zr 0.1%). Les caractéristiques
métallurgiques et électriques de ces matériaux sont
détaillées dans [10].
Profil de l'électrode
Nous observons une évolution du profil initial,
rayonné, vers un aplanissement de la face active de
l’électrode. Après 300 points de soudures on constate, un
aplanissement global du profil (figure 3) : à noter qu’à
partir d’une électrode neuve on peut réaliser en moyenne
450 points sur tôles galvanisées avant rôdage.
Tanger, Maroc du 15 au 17 Novembre 2005
les valeurs mesurées pour le contact tôle-tôle et celles
pour le contact électrode-tôle.
La RCE tôle-tôle augmente d’abord avec la
température pour atteindre un maximum vers 300°C, puis
décroît à l’approche de la température de fusion (420°C).
Ce comportement très spécifique au contact entre tôles
300
400 500 revêtues ne se retrouve pas dans la littérature. Il peut
néanmoins s’expliquer par la grande malléabilité du zinc
(faibles valeurs de la limite d’élasticité:60 MPa et du
module d’Young). Ce comportement, reflet d’une
contribution antagoniste des propriétés électriques par
rapport aux propriétés mécaniques est prédit par le
modèle de Babu et al. mais pour des tôles nues [11]. Cette
particularité due au revêtement doit permettre d’atteindre,
déjà sous forte pression et à température ambiante, un
taux de contact très élevé. Aussi lorsque la température
s’élève, c’est l’augmentation de résistivité du zinc qui est
l’effet dominant [12], et non celle de la surface réelle de
contact. Cela mène à une augmentation de RCE avec la
température. Puis, lorsqu’on approche de la température
de fusion du zinc, ses propriétés mécaniques doivent
s’effondrer au point de provoquer un écrasement très
important des aspérités et une élévation du taux de
contact, qui conduisent à une diminution brutale de la
résistance de contact électrique jusqu’à 420°C.
Dans le cas de la RCE électrode-tôle, la décroissance
relevée signifie que le facteur géométrique est
prépondérant par rapport à l'influence de la résistivité du
zinc. L’alliage des échantillons de cuivre étant très dur et
288
 12èmes Journées Internationales de Thermique
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
leur surface, polie, on peut supposer que l’association On observe une faible valeur mesurée dès la
cuivre/tôle zinguée ne permet plus un parfait température ambiante, une diminution régulière jusqu'à la
accommodement du contact, comme nous le suggérons température de 300°C, puis une stabilisation de la RCT.
pour le contact tôle/tôle. La faible résistivité électrique de Au refroidissement, en dessous de 300°C on constate un
l'alliage de cuivre explique aussi la faible valeur de la phénomène d'hystérésis dû à la fusion de revêtement de
RCE électrode-tôle mesurée à faible température. zinc. Cette évolution est similaire à celle constatée pour la
Résistance thermiques de contact RCE électrode-tôle. Une nouvelle fois la faible valeur
La détermination des résistances thermiques de mesurée peut être imputée aux propriétés mécaniques du
contact n'est pas réalisée a partir d'un régime permanent zinc qui permettent d'assurer un taux de contact important
mais à partir de mesures effectuées lors d'un régime à froid: on notera que la contrainte moyenne appliquée de
"glissant" obtenu par la programmation de montée 80 MPa est supérieure à la limite élastique habituellement
linéaire de température au niveau du chauffage des admise pour le zinc: 60 à 70 MPa à température ambiante.
poinçons. Il a été montré [13] que moyennant une vitesse SIMULATION NUMERIQUE
de montée modérée (≅1200°C/h) et compte tenu de la Présentation du modèle
forte conductivité thermique de l'alliage de cuivre utilisé On s’intéresse ici à la simulation numérique du
pour les poinçons, ce mode opératoire n'introduisait pas soudage par point de 2 tôles revêtues XSG de 1,2 mm
d'erreur significative dans la détermination de la RCT. d’épaisseur. Les paramètres de soudage retenus pour
La figure 5 montre l'évolution des températures dans l’essai sont : F = 300 daN, I = 12 kA, 0.24 s de soudage et
les poinçons ainsi qu'aux bornes de l'empilement à 0.2 s de forgeage.
différents instants lors de la montée en température. Compte tenu de la géométrie du système, on se limite
à une modélisation bidimensionnelle axisymétrique [14].
Le modèle est mis en oeuvre à l'aide du code de calcul
200
aux éléments finis SYSWELD®. L’approche retenue
190
180
consiste en une modélisation des différentes phases du
procédé : analyse mécanique de l’accostage, simulation
températures (°C)

170
160 électro-thermo-métallurgique des phases de soudage et de
150 forgeage et modélisation thermométallurgique du
140 refroidissement des tôles à l’air libre.
130 Pour cette étude, les données thermophysiques sont
120 pour partie issues de la thèse de Thiéblemont [8] ou
110 mesurées au laboratoire. La résistivité électrique de l’acier
100 considéré a été mesurée jusqu’à 1400°C sur un dispositif
-20 -10 0 10 20 expérimental possession de PSA[10]. Les données
abscisses des points de mesures (mm)
métallurgiques sont issues d’une étude PSA-SOLLAC-
Figure 5:Exemple d'évolution des profils de
température dans les poinçons lors du régime
ESI Group [15]. Les valeurs des résistances de contact
thermique glissant électriques (RCE) et thermiques (RCT) introduites dans le
modèle sont celles présentées dans cette étude. A l’issue
Pour la détermination des résistances de contact de la simulation mécanique de la phase d’accostage, on
thermique réalisée à partir de notre dispositif nous avons montre qu’avec des électrodes usagées à profil aplatis et
utilisé les valeurs de conductivités thermiques mesurées. dans le cas des tôles revêtues, les surfaces de contact
Pour les tôles les résultats de la figure 2 sont électrode-tôle et tôle-tôle s’établissent à leur valeur
représentés par: λ= 73.5 -0.055 *T (20°C<T<500°C). maximale. Ainsi, on supposera que lors des phases de
Pour le cuivre nos mesures nous conduisent à retenir la soudage et forgeage les rayons de contact tôle/tôle et
relation: λ= 325 -0.05 *T (20°C<T<500°C). Celles-ci électrode/tôle sont constants.
coïncident parfaitement avec les données du fabriquant
Analyse des résultats :
dont nous disposons: 310 (W.m-1.K-1)<λ<335 (W.m-1.K-1) on constate une bonne concordance entre les cycles
à 20°C . calculés et le cycle expérimental mesuré dans la zone

8
7
1500
RCT*106 (m2.K.W-1)

6 1400
TC : X=3.0+-0.2mm,Y=0.8+-0.1mm
1300
5 1200 Nœud 571 : X=3.0mm, Y=0.72mm
1100
4 Nœud 624 : X=3.3mm, Y=0.72mm
Température (°C)

1000

3 900 Nœud 625 : X=3.6mm, Y=0.8mm

800

2 700
600
1 500
400
0 300
200
0 100 200 300 400 500 600
100
température (°C) 0
Figure 6 évolution de la RCT tôle-alliage de cuivre en 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 2.2 2.4 2.6 2.8 3
temps (s)
fonction de la température Figure 8 : Comparaison des cycles thermiques
Les résultats obtenus pour le contact tôle cuivre sont calculés et mesurés dans une tôle
présentés sur la figure 6:

Tanger, Maroc du 15 au 17 Novembre 2005 289


--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
0.5 mm
Résultats Numériques Résultats
expérimentaux
ZAT
ZF
Figure 9 : Comparaison des limites de
ZAT et ZF expérimentales et calculées
affectée thermiquement (ZAT), issu d’un essai de soudage
sur éprouvette instrumentées [14]. La comparaison des
tailles de zone fondue (ZF) et ZAT calculées et mesurées
montrent une légère sur-estimation par la simulation.
Cette surchauffe pendant la phase de soudage peut être
imputable à l’évolution des valeurs des résistances de
contact au delà de notre domaine de mesure. En effet les
valeurs des RCE et RCT ont été supposées constantes au
delà de 550°C dans le modèle.
CONCLUSION
Dans le travail présenté ici relatif au soudage par point
nous nous sommes intéressés spécifiquement à la
caractérisation des conditions interfaciales. Les données
présentées ici concernent un acier revêtu.
Une méthode de mesure des RCE et RCT en
température et en pression a été présentée. Celle-ci nous a
permis d’établir des jeux de données jusqu’à 500°C et 80
MPa. Nous avons mis en évidence une évolution originale
de la RCE tôle-tôle avec la température, qui peut
s’expliquer par les propriétés électriques et mécaniques
du revêtement zingué. Dans le cas du contact électrode-
tôle on note une similitude dans les évolutions des RCE et
RCT avec la température, avec des valeurs déjà très
faibles à température ambiante.
Il a été montré par une étude profilométrique que les
faces actives des électrodes initialement rayonnées
s’aplatissaient rapidement en fonction du nombre de
points de soudure. En conséquence dans le cas des tôles
revêtues, il est possible de supposer les surfaces de
contact électrode-tôle et tôle-tôle constantes pendant les
phases de soudage et forgeage.
Ces jeux de données interfaciaux ont été pris en
compte dans un modèle bidimensionnel axisymétrique
développé sur le logiciel SYSWELD®. Les résultats
expérimentaux et numériques ont été confrontés en terme
de macrographies des soudures, et de cinétiques
thermiques en ZAT. La forme et la taille des noyaux
prédits ainsi que les cinétiques thermiques calculées
s’accordent assez bien avec l’expérience. Ceci valide la
méthode de détermination et les valeurs des résistances de
contact thermique et électrique mesurées. Cependant une
extension de la plage de mesure en température et en
pression serait souhaitable pour compléter ces jeux de
données.
Tanger, Maroc du 15 au 17 Novembre 2005
12èmes Journées Internationales de Thermique
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1] H. MURAKAWA, J. ZHANG, “FEM simulation
of spot welding process (report 1) – Effect of an initial
gap on nugget formation”, Trans JWRI, Vol. 27 (1998),
n°1, 75-82.
[2] B.H. CHANG, M.V. LI, Y. ZHOU, “Comparative
study of small scale and ‘large scale’ resistance spot
welding”, Mathematical modelling of weld phenomena
VI, Graz, 1er-3 octobre 2001, édité par H. Cerjak, 923-
937.
[3] V. LI, M. KIMCHI, “Modeling of resistance spot
welding high-strength steel”, International Body
Engineering Conference’00, Body Assembly &
Manufacturing, Vol. 34, Detroit, 3-5 octobre 2000.
[4] Z. FENG, S.S. BABU, M.L. SANTELLA, B.W.
RIEMER, J.E. GOULD, “An incrementally coupled
Electrical-thermal-mechanical model for Resistance Spot
Welding”, 5th International Conference on Trends in
Welding Research, Pine Mountain, 1-5 juin 1998.
[5] Th. DUPUY, « La dégradation des électrodes lors
du soudage par points de tôles zinguées », Thèse ENSMP,
1998.
[6] P. DONG, M.V. LI, M.KIMCHI, “Finite Element
analysis of electrode wear mechanisms: face extrusion
and pitting effects”, Science and Technology of Welding
and Joining, Vol. 3 (1998), n°2, 59-64.
[7] P. DONG, F. LU, "Model for estimating electrode
face diameter during resistance spot welding”, Science
and Technology of Welding and Joining, Vol. 4 (1999),
n°5, 285-289.
[8] E. THIEBLEMONT, « Modélisation du soudage
par résistance par points », Thèse INPL, 1992.
[9] UHLISTZSH H. "Neue Hütte 4",1959 (pp277-
287)
[10] G. SIBILIA, "Modélisation du soudage par
point: influence des conditions interfaciales sur le
procédé", Thèse de doctorat 2003, Ecole Polytechnique
de l'Université de Nantes
[11] S.S. BABU, M.L. SANTELLA, Z. FENG, B.W.
RIEMER, J.W. COHRON, “Empirical model of effects
of pressure and temperature on Electrical Contact
Resistance of metals”, Science and Technology of
Welding and Joining, Vol. 6 (2001), n°3, 126-132.
[12] M. FALLOU, « Constantes électriques -
Résistivité des métaux », Techniques de l’Ingénieur,
Traité Constantes physico-chimiques, K 710.
[13] E.DUPE , « Soudage par point: détermination
des résistances thermiques de contact », Rapport de
Master recherche- Université de Bretagne Sud Juin 2005.
[14] G. SIBILIA, Ph. ROGEON et al,"Experimental
validation of an electro-thermo-metallugical predictive
model in resistance spot welding". Journal de physiqueIV
Vol. 120, 689-696 (2004).
[15] ROBIN V., SANCHEZ A., DUPUY T.,
SOIGNEUX J., BERGHEAU J-M., “Numerical
simulation of spot welding with special attention to
contact conditions”, Mathematical Modelling of Weld
Phenomena, Graz 1-3 October 2001, edited by H. Cerjak,
pp. 997-1013.
290