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Projet :

Calcul De Flexion

Mohamed Dheya Elhak


Jarray

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I-Définition :
la flexion est la déformation d'un objet sous
l'action d'une charge. Elle se traduit par une
courbure. Dans le cas d'une poutre, elle tend à
rapprocher ses deux extrémités. Dans le cas d'une
plaque, elle tend à rapprocher deux points
diamétralement opposés sous l'action.
L'essai de flexion d'une poutre est un essai
mécanique utilisé pour tester la résistance en
flexion. On utilise la flexion dite « trois points » et la
flexion dite « quatre points ».
En chaudronnerie, le pliage d'une tôle est une
flexion pour laquelle on veut dépasser la limite
élastique du matériau, afin d'avoir une déformation
définitive (déformation plastique). Dans la plupart
des autres cas, on cherche au contraire les
conditions nécessaires pour ne pas dépasser la
limite élastique, afin de préserver l'intégrité de la
pièce.
II-Cas d'une poutre :
En théorie des poutres, on considère des fibres,
c'est-à-dire des petits cylindres de matières
générés par une portion dS et une courbe parallèle
à la courbe moyenne (la « direction de la
poutre ») ; la courbe moyenne passe par les
centres de gravité des sections droites (sections
perpendiculaires à la courbe moyenne). Les fibres
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situées vers l'extérieur de la flexion sont en
extension, elles sont soumises à de la traction. Les
fibres situées à l'intérieur de la flexion sont
en compression.
La fibre générée par la courbe moyenne est
appelée « fibre neutre ». Elle garde sa longueur
lors de la flexion.
Par la suite, sauf mention contraire, nous
supposerons que la poutre est rectiligne avant la
flexion (la courbe moyenne forme une droite) et
que les sections sont symétriques. Nous
considérerons au début la flexion plane, c'est-à-
dire avec des charges agissant dans un plan de
symétrie de la poutre.
III- Déformation :
Du fait de l'hypothèse de Bernoulli (lors de la
déformation, les sections planes perpendiculaires
à la fibre moyenne restent planes et
perpendiculaires à la fibre moyenne),
 la fibre neutre a un allongement nul ;
 les fibres à l'extérieur de la courbure sont
étirées ;
 les fibres à l'intérieur de la courbure sont
comprimées.
la déformation longitudinale ε varie de manière
linéaire en fonction de y.

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Par ailleurs, en considérant une poutre droite, si
l'on appelle uy(x)) la flèche, c'est-à-dire
dire le
déplacement vertical du point de la courbe
moyenne situé à l'abscisse x en raison de la
flexion, on a, d'après la définition générale
du rayon de courbure :

Le graphique uy(x) donne la


forme de la courbe moyenne,
encore appelée « déformée de
la poutre ».
Démonstration :
Si l'on considère un élément
infinitésimal de la poutre, alors les fibres forment
des arcs de cercle coconcentriques
ncentriques de même angle
dθ. Si ρ est le rayon de courbure de la fibre neutre
(y = 0), alors la longueur l d'un arc situé à une
ordonnée y vaut :

si l 0 est la longueur initiale des fibres. On voit que


la déformation longitudinale

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varie de manière linéaire en fonction de y.
y
IV- Efforts de cohésion :
Si l'on considère les efforts de cohésion (voir les
l
articles Théorie des poutres et Torseur de
cohésion),), la flex
flexion
ion résulte des moments
fléchissants Mfy et Mfz.
Nous considérerons ici la convention des efforts à
droite.
On remarque que la valeur de l'effort tranchant est
la dérivée du moment fléchissant par rapport à la
position x du point considéré :

Le diagramme
iagramme des moments fléchissants peut
être établi par la méthode du funiculaire.
funiculaire
V- Contraintes :
1- Contrainte normale pour une poutre droite :

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Plaçons-nous
nous dans le cas d'un moment fléchissant
Mfz positif ; dans le plan (G
(Gxy),
), les fibres sont
concentriques, le centre O est situé vers le haut.
La longueur de l'arc est proportionnelle au rayon,
c'est-à-dire
dire qu'elle varie linéairement en fonction
de l'abscisse y considérée. De même, la contrainte
normale à la section varie linéairement en fonction
de y et l'on trouve :

où IGz est le moment


quadratique d'axe (G
(Gz),
calculé en fonction de la
forme de la section droite.
Démonstration :
De même que lla longueur
des fibres, l'allongement
relatif ε est proportionnel à y :

donc, d'après la loi de Hooke,, la contrainte varie


également de manière linéaire :

la quantité E/ρ étant à déterminer. Un petit élément


de surface dS reçoit une force dF valant

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Le moment dMfz de cette force par rapport au point
G (0,0,0) appartenant donc à la ligne moyenne
vaut :

Le moment fléchissant résulte de l'ensemble de


ces moments, et en intégrant sur la section droite,
on trouve :

Avec

On a alors :

Soit

2- Contrainte normale pour une poutre courbe :

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Nous supposons que la poutre est générée par
une courbe plane, dans le plan (x, y), et que la
fibre neutre reste dans ce plan au cours de la
déformation. C'est le cas typique d'un crochet de
levage. Le rayon de courbure local (au repos) est
noté r(x).
Comme dans le cas de la poutre droite, sous l'effet
du moment fléchissant, les sections droites
tournent, les fibres sont étirées ou comprimées.
Mais contrairement au cas précédent, les fibres
n'ont pas la même longueur initiale. La répartition
de la contrainte selon y n'est plus linéaire, mais
hyperbolique, de la forme1 :

3- Cisaillement :
Dans la plupart des cas, le moment fléchissant
s'accompagne d'un effort tranchant (Ty avec Mfz, Tz avec
Mfy). Cela génère de la cission (τxy pour Ty et τxz pour Tz).
Cette contrainte de cisaillement ne génère que peu de
risque de rupture et est donc généralement négligée
(modèle de Bernoulli).
La répartition des contraintes n'est pas uniforme : la
contrainte sur une surface libre est nécessairement dans
le plan de la surface, donc la cission sur les faces
extérieure est nulle. On a donc une cission qui croît
lorsque l'on s'approche de la fibre neutre. La contrainte
maximale vaut alors, si S est l'aire de la section droite :

 poutre de section rectangulaire pleine : ;

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 poutre de section circulaire pleine : ;
 tube circulaire mince : ;
où S est l'aire de la section droite. On voit que sur ces
exemples là, la contrainte est 1,5 à 2 fois supérieure au
cas du cisaillement simple.
On note que la cission est maximale là où la contrainte
normale est nulle (à la fibre neutre), et que la contrainte
normale est maximale là ou la cission est nulle (sur les
faces externes). On n'a donc pas de synergie entre les
deux contraintes.

Démonstration :
On se place dans le cas de la flexion trois points
entre les deux premiers appuis. On considère un
élément de poutre comprise entre deux sections
droites placées en x et x + dx,, et entre le feuillet
d'ordonnée y0 et le bas de la poutre d'ordonnée V.
Au niveau
eau du feuillet, la largeur de la poutre est l.
Cet élément de matière est soumis :
 à des forces normales aux sections droites ;

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 à la force résultant du cisaillement ; elle s'exerce
sur une face rectangulaire de dimensions l×dx.
Le moment fléchissant varie, donc la force normale
sur chacune des sections droites est différente. On
peut donc en déduire la cission par le principe
fondamental de la statique (PFS).
L'effort tranchant Ty est uniforme entre 0 et le
milieu de la poutre, et l'on a :

La force sur la face de gauche vaut donc

est le moment statique de la portion de la section


droite comprise entre V et y0.
La force sur la face de droite vaut :
( )

La force résultante vaut

VI- Flexion en grande


déformation :
Lorsque le rayon de courbure ρ est inférieur à dix
fois la hauteur h de la section
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ρ < h*10,
les hypothèses ne sont plus valables. Si
toutefois on considère que :
 les sections droites restent planes ;
 les contraintes normales à la section sont
indépendantes des contraintes parallèles à la
section ;
alors la contrainte normale résultant du moment
fléchissant devient

où S est l'aire de la section.

VII- Flexion déviée :


La flexion déviée est le ca
cass où les charges ne font
pas pivoter la section autour d'un axe principal de
moment quadratique; il existe toujours au moins
deux axes principaux de moment quadratique
quelle que soit la section de la poutre.
1- Poutre symétrique :
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Dans le cas d'une poutre symétrique, on peut
décomposer le vecteur moment de flexion en deux
composantes Mffy et Mfz non nulles. Si l'on reste en
petites déformations, le système est linéaire, on
peut donc considérer que l'on a une superposition
de deux flexions planes. La contrai
contrainte
nte normale
vaut donc

Le plan sur lequel la


contrainte
s'annule est appelé « plan
neutre ».

2- Poutre non symétrique :


On détermine les axes principaux d'inertie Y et Z
(voir l'article Moment d'inertie
d'inertie),
), puis l'on se ramène
au cas précédent en se plaçant dans le repère
(GxYZ) :

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VIII-Cas isostatiques :
1- Flexion trois points :
La flexion trois points est un essai mécanique
classique. Il représente le cas d'une poutre posée
sur deux appuis simples (appuis linéaires
rectilignes qui, dans un problème plan, équivalent
à une liaison ponctuelle) et soumise à une charge
concentrée, appliquée au milieu de la poutre avec
elle aussi un contact simple. On modélise souvent
un des appuis comme un pivot afin d'avoir une
poutre qui ne se déplace pas horizontalement.
Dans la figure ci-contre, la poutre a une longueur L
et la charge centrale est P.
L'effort tranchant est constant en valeur absolue : il
vaut la moitié de la charge centrale, P/2. Il change
de signe au milieu de la poutre. Le moment
fléchissant varie de manière linéaire entre une
extrémité, où il vaut 0, et le centre où sa valeur
absolue vaut PL/4 ; c'est là que le risque de
rupture est le plus important.
Le profil de la poutre est décrit par un polynôme du
troisième degré (fonction en x3) sur une moitié de
poutre (l'autre moitié étant symétrique).
Les diagrammes des efforts tranchants et
moments fléchissants sont traditionnellement

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représentés remplis de traits verticaux. Cela
correspond au découpage des aires en trapèze
utilisé pour la méthode graphique.

2- Poutre sur deux appuis avec une charge


ponctuelle :
Ce cas est la généralisation
énéralisation de la flexion trois
points : la charge n'est pas nécessairement
appliquée au centre. Cela permet, par exemple, de
représenter une charge roulante.

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L'analyse entre une extrémité et le point
d'application de la charge est la même que pour la
flexion
exion trois points, mais le problème n'est plus
symétrique.

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