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Réseaux locaux

A. NAANAA
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Réseaux locaux

I Les réseaux et les équipements.


II Câblage et normalisation.
III Adressage réseau.
IV Interconnexion des réseaux.
V Notions sur les routeurs.

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I – Les réseaux et les équipements

C oncepts généraux.

L e modèle OSI et la normalisation.


L es équipements utilisés.

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1 – CONCEPTS GENERAUX
1.1. Qu’est ce qu’un réseau?
Un réseau est un système complexe d'objets
ou de personnes interconnectés. Les réseaux
sont partout autour de nous.

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Avec le développement de l’informatique, les


entreprises, qui possédaient des
ordinateurs autonomes, avaient besoin
d’une solution aux trois questions suivantes:

• Comment éviter la duplication des


équipements et des ressources?
• Comment communiquer efficacement?
• Comment mieux gérer le réseau?

Solution: les réseaux.


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Un réseau informatique désigne à la base,


un ensemble d'ordinateurs interconnectés
partageant des ressources matérielles et
logicielles.
Réseau Ordinateurs isolés
distant

Internet Réseau

Serveurs
• de données Communication
• d’applications Imprimante
• de messagerie réseau
• etc.
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?
?

?
?

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La création de réseaux locaux LAN (Local


Area Network) est apparue comme l'une
des premières solutions à ces problèmes.
En reliant tous les PC, les périphériques, …,
le LAN permettait de partager différents
éléments (fichiers, applications, connexion à
Internet, etc.) et aussi de communiquer.
Insuffisant !
Il fallait aussi trouver une façon de faire
circuler les données non plus seulement à
l'intérieur d'une entreprise, mais aussi entre
les entreprises: création des WAN (Wide
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Area Network – Réseaux étendus).
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Réseau local
LAN (Local Area Network)

Réseau étendu
WAN (Wide Area Network)
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La plupart des réseaux de données sont donc


classés en réseaux locaux LAN et en réseaux
étendus WAN.

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1.2. La bande passante numérique:


Les LAN et les WAN ont toujours eu quelque
chose en commun, à savoir la bande
passante pour décrire leurs ‘’capacités’’.
Elle est la mesure de la quantité de
données pouvant circuler d'un endroit à un
autre en une période de temps donnée.

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Il y a une autre notion importante dont vous


devez tenir compte : il s'agit du débit.
Par débit , on entend la bande passante
réelle, mesurée à un moment donné.
Le débit est souvent inférieur à la bande
passante et ce pour les raisons suivantes :

• les unités d'interconnexion de réseaux,


• le type de données transmises,
• le nombre d'utilisateurs,
• l'ordinateur de l'utilisateur,
• l'ordinateur serveur.
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1.3. Topologie des réseaux:


La topologie définit la structure du réseau.
On distingue :
• la topologie physique, représentant la
disposition effective des fils (média),
• la topologie logique, précisant la façon
dont les hôtes accèdent au média.
Les topologies physiques couramment
utilisées sont:
¾ la topologie en bus,
¾ la topologie en anneau,
¾ la topologie en étoile,
¾ la topologie en étoile étendue,
14 ¾ la topologie maillée.
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• Topologie en bus: tous les hôtes sont


directement connectés à un seul segment du
réseau (une longueur de câble).
• Topologie en anneau: chaque hôte est
connecté à son voisin. Le dernier hôte se
connecte au premier.
• Topologie en étoile: tous les câbles sont
raccordés à un point central.
• Topologie en étoile étendue: repose sur la
topologie en étoile. Cette topologie, permet
d’étendre la portée du réseau.
• Topologie maillée: utilisée lorsqu'il ne faut
absolument pas qu'il y ait de rupture de
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16 communication.
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Topologie en bus

Topologie en étoile

Topologie
en étoile étendue

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La topologie logique d'un réseau est la


méthode qu'utilisent les hôtes pour
communiquer par le média.
Les topologies logiques les plus courantes
sont: le broadcast ou diffusion (bus) et le
passage de jeton.
Le broadcast signifie simplement que chaque
hôte envoie ses données à tous les
autres hôtes sur le média du réseau.
Les stations n'ont pas à respecter un certain
ordre pour utiliser le réseau: "premier arrivé,
premier servi": Ethernet fonctionne de cette
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façon.
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Ethernet utilise la méthode d’accès


CSMA/CD.

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La partie du réseau d'où proviennent les


paquets de données et dans laquelle a lieu la
collision est appelée domaine de
collision.
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Pont
Commutateur
Routeur

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Le deuxième type de topologie logique est le
passage de jeton. Selon cette méthode,
l'accès au réseau est contrôlé en passant un
jeton électronique de manière séquentielle
à chaque hôte.
Lorsqu'un hôte reçoit le
jeton, cela signifie
qu'il peut transmettre
sur le réseau.
Si l'hôte n'a pas de
données à transmettre,
il passe le jeton à
l'hôte suivant.
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Pour
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un réseau de 30 postes, le jeton fait 400 tours/s.
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1.4. L’architecture des réseaux:


On distingue deux types d’architectures de
réseaux:

Point à point
ou
Poste à poste

Client-serveur
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L’architecture ‘’poste à poste’’ ou ‘’point à


point’’ est aussi simple que son nom
l’indique: il s’agit de relier les postes entre
eux (une dizaine en général). Il n’y a pas de
serveur dédié.

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Dans le cas d’une architecture ‘client-


serveur’’, un ordinateur ‘’serveur’’ fournit
des services aux autres ordinateurs du
réseau appelés ‘’clients’’.

clients serveur

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Sur un ordinateur exécutant Windows


2000 Server, vous pouvez configurer un
certain nombre de fonctions de serveur:
Emplacement de
Serveur de fichiers, stockage pour les
données auxquelles
Serveur d’impression, les utilisateurs
peuvent accéder.
Traite les demandes
Serveur d’applications,
d’impression des
Prend en charge les
Contrôleur de domaine, utilisateurs
applications
partageant
clientes et
des imprimantes.
serveur (centralisation
Serveur DNS, Gestion
des des comptes des
applications).
utilisateurs
Gestion et leur
derésolution
manière
Serveur DHCP, Fonctions de
authentification.
centralisée
de noms de adresses IP.
d’hôtes.
Hôte d’un ou de
Serveur Web, plusieurs services Web.
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Les systèmes d’exploitation Windows Microsof

NT NT3.1 NT3.5 NT4.0 2000

1992 1993 1994 1996 2000

XP 2003

2001 2003

32 bits Réseaux
16 bits 95 98 ME

1995 1998 2000


1.0 2.0 3.0 3.1
• S.E. serveur
1985 1987 1990 1992
• S.E. client

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2 – LE MODELE OSI ET LA NORMALISATION


Au début, le développement des LAN et des
WAN a été plutôt chaotique à bien des
égards.
Il devenait de plus en plus difficile pour les
réseaux utilisant des implémentations et des
spécifications différentes de communiquer
entre eux et de les interconnecter.
Les entreprises se sont alors rendu compte
qu'elles devaient s'éloigner des systèmes de
réseau propriétaires contrairement à
ouverts.
(propriétaire: appartient à une société privée qui en assure le
29 développement
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et le contrôle).
Réseaux locaux

Pour résoudre le problème de l'incompatibilité


des réseaux, l'Organisation Internationale
de Normalisation (ISO) a examiné des
structures de réseau telles que DECNET, SNA
et TCP/IP afin d'en dégager un ensemble de
règles.
À la suite de ces recherches, l'ISO a mis au
point un modèle de réseau pour aider les
fournisseurs à créer des réseaux
compatibles avec d'autres réseaux.
Le modèle OSI a offert aux fournisseurs un
ensemble de normes assurant une
compatibilité et une inter opérabilité entre les
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divers types de technologies réseau.
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Le modèle de référence OSI, apparu en


1984, comporte sept couches numérotées,
illustrant chacune une fonction réseau
bien précise.

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Couche 7 : La couche application.


La couche application est la couche OSI la
plus proche de l'utilisateur. Pour vous
souvenir facilement des fonctions de la
couche 7, pensez aux navigateurs.

Couche 6 : La couche présentation.


La couche présentation s'assure que les
informations envoyées par la couche
application d'un système sont lisibles par la
couche application d'un autre système.
Pour vous souvenir facilement des fonctions
de la couche 6, pensez à un format de
données courant.
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Couche 5 : La couche session.


Comme son nom l'indique, la couche session
ouvre, gère et ferme les sessions entre deux
systèmes hôtes en communication.
Pour vous souvenir facilement des fonctions
de la couche 5, pensez aux dialogues et
aux conversations.
Couche 4 : La couche transport.
La couche transport segmente les données
envoyées par le système de l'hôte émetteur
et les rassemble en flux de données sur le
système de l'hôte récepteur.
Pour vous souvenir facilement des fonctions
de la couche 4, pensez à la qualité de
33 service et à la fiabilité.
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Couche 3 : La couche réseau.
La couche réseau assure la connectivité et la
sélection du chemin entre hôtes pouvant être
situés sur des réseaux géographiquement
éloignés. Pour vous souvenir des fonctions de
la couche 3, pensez à la sélection du chemin,
au routage et à l'adressage.
Couche 2 : La couche liaison de données.
Elle assure un transit fiable des données sur
une liaison physique. Elle s'occupe de
l'adressage physique, de l'accès au réseau,
de la notification des erreurs, du contrôle de
flux, etc. Pour vous souvenir des fonctions de
la couche 2, pensez aux trames et aux
34 adresses MAC.
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Couche 1 : La couche physique.
La couche physique définit les spécifications
électriques, mécaniques, procédurales et
fonctionnelles permettant d'activer, de
maintenir et de désactiver la liaison physique
entre les systèmes d'extrémité.
Les caractéristiques telles que les niveaux
de tension, les débits physiques, les
distances maximales de transmission, les
connecteurs et d'autres attributs semblables
sont définis par la couche physique.
Pour vous souvenir facilement des fonctions
de la couche 1, pensez aux signaux et aux
35 médias.
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Les 7 couches du modèle OSI
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Si un ordinateur (hôte A) veut envoyer des


données à un autre ordinateur (hôte B), les
données doivent d'abord être préparées grâce
à un processus appelé encapsulation.

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Pour permettre l'acheminement des paquets


de données entre l'ordinateur source et
l'ordinateur de destination, chaque couche
du modèle OSI au niveau de l'ordinateur
source communique avec sa couche
homologue sur l'ordinateur de destination.
Cette forme de communication est appelée
communication d'égal à égal.
Au cours de ce processus, le protocole de
chaque couche assure l'échange
d'informations, appelées unités de données
de protocole (ou PDU), entre les couches
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homologues.
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Même si le modèle OSI est universellement


reconnu, techniquement, la norme ouverte
d'Internet est TCP/IP (Transmission Control
Protocol/Internet Protocol).
Le modèle de référence TCP/IP et la pile de
protocoles TCP/IP rendent possible
l'échange de données entre deux ordinateurs,
partout dans le monde, à une vitesse
acceptable.
TCP/IP présente une importance historique
semblable aux normes qui ont permis l'essor
du téléphone, ou de la télévision.
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Le modèle TCP/IP comporte quatre


couches:
• la couche Application,
• la couche Transport,
• la couche Internet,
• la couche d’ Accès au réseau.
Comme vous pouvez le
constater, certaines
couches du modèle
TCP/IP portent le même
nom que des couches
du modèle OSI.
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FTP (File Transfer Protocol): Protocole


d'application utilisé pour transférer des
fichiers entre des nœuds réseau.
TFTP (Trivial File Transfer Protocol): version
simplifiée du protocole FTP qui permet de
transférer des fichiers.
HTTP (Hyper Text Transfer Protocol):
protocole Internet qui permet de naviguer
sur le Web et de récupérer des pages web.
SMTP (Simple Mail Transfer Protocol):
protocole Internet qui fournit des services de
courrier électronique.
DNS (Domain Naming System): système de
noms de domaine. utilisé pour traduire les
44 noms de nœuds en adresses Internet.
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TELNET: L'émulation de terminal permet de


communiquer à distance avec un autre
ordinateur.
SNMP (Simple Network Management
Protocol): protocole permettant de surveiller
et de contrôler les unités réseau, de gérer les
configurations, la collecte de statistiques, les
performances et la sécurité.
TCP (Transmission Control Protocol):
protocole de couche transport orienté
connexion, qui assure une transmission fiable
des données en full duplex.
IP (Internet Protocol): protocole de couche
réseau de la pile TCP/IP, offrant un service
d'interréseau non orienté connexion et des fonctions
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45 d'adressage
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En plus de l’ISO, il existe d’autres


d’organismes qui créent les normes afin
d’assurer la compatibilité des matériels
informatiques.
IEEE: Institute of Electrical and
Electronics Engineers. Organisme
professionnel dont les activités incluent le
développement de normes relatives aux
communications et aux réseaux. Les normes
IEEE pour réseau local sont celles qui
prédominent aujourd'hui dans ce domaine
(l'origine des normes des réseaux locaux:
46 IEEE 802.3, 802.5, 802.11, etc.).
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EIA: Electronic Industries Association


Organisme américain de normalisation,
spécialisé dans l'électronique, on lui doit
entre autre la fameuse interface RS-232).
TIA: Telecommunications Industry
Association. Organisme qui développe des
normes relatives aux technologies de
télécommunication. Ensemble, la TIA et l'EIA
ont établi des normes formelles comme
EIA/TIA-232 concernant les caractéristiques
électriques de transmission de données
ITU: International Telecommunications
Union (Union Internationale des
Télécommunications).
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3 – LES EQUIPEMENTS UTILISES


3.1. La carte réseau (NIC):
La carte réseau ou NIC (Network Interface
Card) est considérée comme un composant de
couche 2 parce que chaque carte NIC dans le
monde est unique: elle porte un nom de code
unique appelé adresse MAC.
Cette adresse est utilisée pour contrôler la
communication des données de l'hôte dans le
réseau.
La carte NIC contrôle l'accès de l'hôte au
48
média (support).
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La cartes réseau effectue les tâches


suivantes:
‰ Convertit les données du système
d’exploitation (données) au câble (en
signaux ‘’électriques’’) et inversement.

Réseau PC

DONNEES

Données
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‰ Contrôle le flux entre l’ordinateur et le


système de câblage:
A cause de la différence de fréquence entre le
réseau et le PC, la carte réseau va comporter
une mémoire tampon pour pouvoir traiter les
données reçues: c’est le contrôle de flux par
Xon/Xoff.
Dans le cas du protocole Xon/Xoff, le
récepteur stocke les données dans son
buffer de réception. Lorsque ce buffer est
«presque» plein, il envoie le caractère Xoff à
l’émetteur pour signifier qu’il doit
momentanément interrompre la transmission.
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‰ Vérifie si les données lui sont


destinées.
Chaque carte réseau possède une adresse
unique intégrée aux puces qu’elle contient.
Cette adresse est appelée adresse physique
ou adresse MAC.
L’adresse MAC est codée sur 48 bits: un
numéro constructeur de 24 bits et un
numéro de carte attribué par le constructeur
de 24 bits.
La notation d'une adresse consiste en 6
octets, en notation hexadécimale, séparés par
le caractère ":" 08:00:20:0C:F3:4C.
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Réseau PC

MAC MAC DONNEES CRC


source destination
DONNEES

Trame Données
CRC: Code de redondance cyclique

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Les normes de l'IEEE ne concernent que les


deux couches inférieures. Par conséquent,
la couche liaison de données se divise en
deux parties :
• la norme LLC 802.2, non tributaire de la
technologie,
• les éléments spécifiques, tributaires de la
technologie, qui intègrent la connectivité de
couche 1.
L'IEEE reconnaît les sous-couches suivantes :
• Media Access Control (MAC): transitions
vers le bas jusqu'au média.
• Contrôle de lien logique (LLC):
transitions vers le haut jusqu'à la couche
53 réseau.
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Les normes 802.3 et 802.5 de couche MAC


chevauchent l'interface couche2/couche 1.
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Le protocole IEEE 802.2 traite les erreurs,


le verrouillage de trame, le contrôle de
flux et l'interface de service de la couche
réseau (couche 3).
IEEE 802.3 utilise l'accès CSMA/CD à
diverses vitesses avec divers médias
physiques.
La norme IEEE 802.5 utilise le passage de
jeton à un débit de 4 ou 16 Mbits/s par des
câbles à paires torsadées blindées et est
semblable au réseau Token Ring d'IBM.
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Lorsque vous choisissez une carte réseau,


tenez compte des quatre éléments suivants :
™ le type de réseau (Ethernet, Token Ring
ou FDDI, par exemple),
™ le type de média (câble à paires
torsadées, câble coaxial ou câble à fibre
optique, par exemple),
™ le type de bus système (PCI ou ISA, par
exemple),
™ Le débit (Mbps).

Carte PCI 10/100Mbps


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Fast Ethernet RJ45
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CARTE RESEAU
CARTE RESEAU
Notebook sans fil 802.11
BNC+RJ45 10BASE T PCI

CARTE RESEAU
CARTE RESEAU 802.11 11Mbps USB
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PCI Sans fil
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3.2. Les médias:


Les médias ou supports consistent à
acheminer un flux d'informations, sous forme
de bits dans un LAN.
Plusieurs types de médias peuvent être
utilisés: câble coaxial, fibre optique et
câble à paire torsadée.
Chaque média présente des avantages et
des inconvénients.
Parmi ces avantages et inconvénients, on
peut citer:
• La longueur de câble,
• Le coût,
60 • La facilité d'installation.
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IEEE 802.3 utilise l'accès CSMA/CD à


diverses vitesses avec divers supports.

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3 mètres
90 mètres

6 mètres

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3.3. Les répéteurs:


Pour prolonger un réseau au-delà de la
limite du média, nous devons y ajouter une
unité appelée répéteur.

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Le répéteur permet de régénérer les


signaux et de les re synchroniser au niveau
du bit pour leur permettre de voyager sur de
plus longues distances dans le média.

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3.4. Les concentrateurs:


On utilise un concentrateur pour créer un
point de connexion central.
Le réseau continuera à
fonctionner correctement si
l'un des câbles venait à
défaillir.
Le but du concentrateur (HUB) est de
régénérer et de resynchroniser les signaux
réseau.
Il fait cela au niveau du bit pour un grand
nombre d'hôtes (4, 8 ou même 24): c’est
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donc des équipement de couche1.
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3.5. Les ponts:


Il servent à filtrer le trafic sur un LAN pour
conserver le trafic local au niveau local, tout
en établissant une connectivité avec d'autres
parties (segments) du LAN pour le trafic qui
y est destiné.
Chaque unité réseau possèdent une adresse
MAC unique, le pont effectuera donc le suivi
de ces adresses MAC se trouvant de chacun
de ses côtés et prendra des décisions en
fonction de cette liste d'adresses.
Un pont est une unité de couche2 conçue
pour connecter deux segments LAN.
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• Préambule - 1 et de 0 - la trame est de type Ethernet ou IEEE 802.3.

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Les ponts permettent aussi de relier des


réseaux utilisant deux protocoles de
couche 2 différents.

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3.6. Les commutateurs:
Un concentrateur achemine les données à
tous les ports, de sorte que tous les hôtes
doivent examiner et traiter (accepter ou
rejeter) toutes les données.
Le commutateur rend le LAN beaucoup plus
efficace. Il effectue cela en "commutant" les
données uniquement au port auquel le bon
hôte est connecté.
La différence entre le concentrateur et le
commutateur est que ce dernier prend des
décisions en fonction des adresses MAC
tandis que le concentrateur ne prend
aucune décision.
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3.7. Les routeurs:


Permettant essentiellement le routage, le
routeur prend des décisions selon les
adresses réseau (adresses IP), par
opposition aux adresses MAC (adresses
physiques).
Le routeur fonctionne au niveau de la couche
réseau (couche 3) du modèle OSI.
En raison de leur capacité d'acheminer les
paquets en fonction des informations de
couche 3, les routeurs sont devenus le
backbone d'Internet et exécutent le
76 protocole IP.
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Il peut connecter des technologies de


couche 2 différentes, telles qu'Ethernet et
Token Ring.

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Le rôle du routeur consiste à examiner les


paquets entrants (données de couche 3), à
choisir le meilleur chemin pour les
transporter sur le réseau et à les commuter
ensuite au port de sortie approprié.
Sur les grands réseaux, les routeurs sont les
équipements de régulation du trafic les
plus importants.
Tout en remplissant ces fonctions de base,
les routeurs peuvent aussi exécuter de
nombreuses autres tâches.
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Réseaux locaux

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Réseaux locaux

II – Câblage réseau

L es médias.
L a normalisation.
S pécifications et raccordement.

E quipements de connexion.

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1 – LES MEDIAS.
Le câble coaxial:
C’est un conducteur cylindrique vide à
l'intérieur duquel se trouve un fil constitué de
deux éléments conducteurs. L'un de ces
éléments, situé au centre du câble, est un
conducteur de cuivre est enveloppé d'un
isolant flexible.
Sur ce matériau isolant, une torsade de
cuivre constitue le second fil du circuit qui
agit comme protection. Cette deuxième
couche, ou blindage, contribue à réduire les
interférences externes.
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Réseaux locaux

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Réseaux locaux

Un câble coaxial offre plusieurs avantages. Il


peut couvrir de plus grandes distances
(500m) entre des nœuds réseau que le câble
à paires torsadées avec moins de répéteurs.
L'installation d'un câble coaxial est plus
onéreuse que celle d'un câble à paires
torsadées.
Auparavant, le câble coaxial d'un diamètre
extérieur de 0,35 cm (appelé câble fin) était
utilisé dans les réseaux Ethernet. Le câble
ThickEthernet n'est presque plus utilisé; il
est réservé à des installations très
85 particulières.
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Réseaux locaux
La fibre optique:
Un câble à fibre optique est un média réseau
capable de conduire des impulsions
lumineuses.
La fibre optique ne transporte pas
d'impulsions électriques, contrairement
aux médias réseau qui utilisent le fil de
cuivre. Les signaux représentant les bits sont
convertis en faisceaux lumineux.
La fibre optique plus chère, est insensible
aux interférences électromagnétiques et
prend en charge des débits élevés sur des
distances de l’ordre de 2000 m.
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Réseaux locaux

Le câble à fibre optique comprend deux


fibres logées dans des enveloppes distinctes.
Chaque fibre est entourée d'un tampon
protecteur en Kevlar. L’ensemble des fibres
est protégé par une gaine externe. Cette
gaine protège l'ensemble du câble.

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Il existe deux types de fibres: monomode et


multimode.

La fibre multimode utilise des LED comme


dispositifs générateurs de signaux lumineux,
tandis que la fibre monomode utilise
généralement les lasers.
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Réseaux locaux
La paire torsadée non blindée:
Un câble à paires torsadées non blindées (ou
câble UTP: Unshielded twisted-pair) est un
média à quatre paires de fils utilisé dans un
grand nombre de réseaux.
Chacun des fils de cuivre du câble est protégé
par un matériau d'isolation. Les paires de fils
sont tressées (torsadées) entre elles.
Ce type de câble compte uniquement sur
l'effet d'annulation produit par les paires
torsadées pour limiter la dégradation du
91 signal due aux interférences.
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Avantages:
• Coût
• Taille
• Facilité d’installation

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3 mètres
90 mètres

6 mètres

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Le câble à paires torsadées blindées:
Chaque paire de fils est enveloppée dans
une feuille métallique et les quatre
paires sont elles-mêmes enveloppées dans
une tresse ou une feuille métallique.
Il s'agit généralement d'un câble de 150
ohms.
Un câble à paires torsadées blindées (STP:
Shielded twisted-pair) réduit le bruit
électrique à l'intérieur du câble ainsi qu'à
l'extérieur du câble (interférences
électromagnétiques).
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Réseaux locaux

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95
Réseaux locaux
Le matériau de protection métallique des
paires torsadées blindées doit être mis à la
terre aux deux extrémités.
S'il n'est pas mis à la terre les paires
torsadées blindées peuvent provoquer des
problèmes de bruit importants parce que le
blindage se comporte comme une antenne
attirant des signaux indésirables.

A. NAANAA
96
Réseaux locaux
Lorsque vous commencerez à construire des
réseaux, vous devrez vous assurer que vous
êtes conforme à tous les codes
réglementant la prévention des
incendies, le bâtiment et la sécurité.
Il est également important de respecter
toutes les normes de performances en
vigueur pour assurer un fonctionnement
optimal du réseau ainsi que sa compatibilité.
Nous nous intéresserons surtout aux normes:
• IEEE (Institute of Electrical and
Electronics Engineers)
• EIA (Electronic Industries Alliance)
• TIA (Telecommunications Industry
Association).
A. NAANAA
97
Réseaux locaux

A. NAANAA
98
Réseaux locaux

Description de la norme TIA/EIA-568-A.


Les normes TIA/EIA portent sur six
éléments du câblage LAN.

Il s'agit des éléments suivants :


• le câblage horizontal,
• l'armoire de câblage,
• le câblage de backbone,
• les salles d'équipements,
• les zones de travail,
• les installations d'entrée.
A. NAANAA
99
Réseaux locaux

• Câble horizontal: maximum 90 m


• Câble de station de zone de travail + Cordon de
100 raccordement: 9 m
A. NAANAA
Réseaux locaux

A. NAANAA
101
Réseaux locaux

Fabrication d’un câble:


•Séparez les quatre paires de fils.
•Défaites les torsades.
•Placez les fils selon leur code couleur et
aplatissez-les.

A. NAANAA
102
Réseaux locaux

• Conservez l'ordre des couleurs et maintenez


les fils à plat, puis coupez les extrémités de
sorte qu'il reste environ 1,2 cm de fil non
torsadé.
• Insérez les fils dans la prise RJ-45 et
vérifiez que les gaines sont également
insérées dans la prise.

A. NAANAA
103
Réseaux locaux

• Poussez les fils fermement jusqu'à ce que


les conducteurs soient tous visibles depuis
l'extrémité de la prise.
• Vérifiez que le code couleur est correct et
que la gaine est bien installée.

A. NAANAA
104
Réseaux locaux

• Insérez la prise complètement dans l'outil


de sertissage et sertissez fermement.
• Inspectez les deux extrémités visuellement
et mécaniquement. Utilisez un testeur de
câble pour vérifier la qualité du câble.

A. NAANAA
105
Réseaux locaux

Autres composants de connexion:


Il s'agit des composants passifs suivants :
• les tableaux de connexions,
• les fiches,
• les prises.

A. NAANAA
106
Réseaux locaux

Les prises.
Les fiches RJ-45 s'insèrent dans les prises RJ-
45. Une prise RJ-45 comporte huit
connecteurs.
De l'autre côté de la prise RJ-45, les fils sont
séparés et fixés dans les fentes d'un bloc à
l'aide d'un poinçon.

A. NAANAA
107
Réseaux locaux

III – Adressage réseau

L es adresses MAC.
L ‘adressage IP.
A ffectation des adresses IP.
S égmentation des réseaux.

A. NAANAA
108
Réseaux locaux

1 – LES ADRESSES MAC


Les unités réseau (tant les routeurs que les
ordinateurs) sont dotées:
• d'une adresse MAC,
• d'une adresse de protocole de couche
réseau: adresse IP pour le protocole
TCP/IP.
L'adresse MAC est semblable au nom d'une
personne. L’adresse réseau est comparable
à son adresse postale.
Si un ordinateur est déplacé vers un autre
réseau, il garde son adresse MAC, mais une
109 autre adresse réseau doit lui être attribuée.
A. NAANAA
Réseaux locaux

Les adresses MAC comportent 48 bits et


sont exprimées à l'aide de douze chiffres
hexadécimaux.
Il existe deux formats d'adresse MAC :
0000.0c12.3456 ou 00-00-0c-12-34-56

A. NAANAA
110
Réseaux locaux

Une partie importante des opérations


d'encapsulation et de décapsulation est
l'ajout des adresses MAC d'origine et de
destination. Sans ces adresses, les
informations ne peuvent pas être envoyées
ou acheminées correctement sur un réseau.

A. NAANAA
111
Réseaux locaux

A. NAANAA
112
Réseaux locaux

Les adresses MAC utilisent un système


d'adressage linéaire qui rend difficile la
localisation des unités dans d'autres
réseaux.
Les adresses MAC n'ont aucune structure
et sont considérées comme des espaces
d'adressage non hiérarchiques. Dès qu'un
réseau comporte plusieurs ordinateurs, cet
inconvénient devient un véritable problème.
Un adressage hiérarchique permettant
aux données de circuler dans des réseaux
multiples et de trouver leur destination de
113
manière efficace est donc nécessaire.
A. NAANAA
Réseaux locaux

2 – L’ADRESSAGE IP
Le paquet/datagramme de couche 3 se
transforme en données de la couche 2.
Le paquet IP est composé de:

A. NAANAA
114
Réseaux locaux

• Version - indique la version de protocole


IP utilisée (4 bits).
• Durée de vie - un compteur qui décroît
graduellement, par incréments, jusqu'à zéro.
À ce moment, le datagramme est supprimé,
ce qui empêche les paquets d'être
continuellement en boucle (8 bits).
• Adresse d'origine.
• Adresse de destination.
• Données - cet élément contient des
informations de couche supérieure (longueur
variable, maximum 64 Ko).
A. NAANAA
115
Réseaux locaux

L'adresse IP contient les informations


nécessaires au routage d'un paquet au sein
du réseau. Chaque champ d'adresse d'origine
et de destination contient une adresse de
32 bits (4 octets).
Les adresses IP identifient les unités d'un
réseau, ainsi que le réseau auquel elles
sont connectées.
Les adresses IP sont généralement exprimées
en notation décimale et constituées de 4
nombres décimaux séparés par des
points.
116 Exemple: 166.122.23.130
A. NAANAA
Réseaux locaux

La valeur décimale d'un octet varie entre 0


est 255.

192 . 5 . 34 . 11

A. NAANAA
117
Réseaux locaux

Le numéro de réseau identifie le réseau


auquel une unité est connectée, alors que la
portion hôte d'une adresse IP pointe vers
une unité de ce réseau.
Un, deux ou trois de ces octets peuvent
servir à déterminer le numéro de réseau. De
même, un, deux ou trois de ces octets
peuvent servir à déterminer la partie hôte
d'une adresse IP.

A. NAANAA
118
Réseaux locaux

Un organisme peut recevoir trois classes


d'adresses IP de l‘IANA (Internet Assigned Numbers
Authority: organisation responsable des noms de domaine
) ou de son
et des numéros IP fournisseur de
services Internet.

A. NAANAA
119
Réseaux locaux

A. NAANAA
120
Réseaux locaux

Classe A:
Pour déterminer si une unité fait partie d'un
réseau de classe A, il suffit de regarder le
premier octet de son adresse IP, qui variera
entre 0 et 126.
(127 commence par un bit à 0, mais cette valeur est réservée à
un usage particulier).

A. NAANAA
121
Réseaux locaux

Classe B:
Les deux premiers bits d'une adresse de classe B
sont toujours 10 (un et zéro). La valeur du premier
octet des adresses IP de classe B varie entre 128
et 191.

A. NAANAA
122
Réseaux locaux

Classe C:
Les trois premiers bits d'une adresse de
classe C sont toujours 110 (un, un et zéro).
La valeur du premier octet des adresses IP
de classe C varie entre 192 et 223.

A. NAANAA
123
Réseaux locaux

La classe A:
En format binaire, le premier bit (à
l'extrême gauche) d'une adresse de classe A
est toujours 0. Un exemple d'adresse IP de
classe A serait 124.95.44.15.
Le premier octet représente le numéro de
réseau. Les administrateurs internes du
réseau attribuent les valeurs des 3 octets
restants aux hotes.
Pour déterminer si une unité fait partie d'un
réseau de classe A, il suffit de regarder le
premier octet de son adresse IP, qui
variera entre 0 et 126.
127 commence par un bit à 0, mais cette valeur est réservée .
A. NAANAA
124
Réseaux locaux

Nombre de réseaux: 126


Nombre d’hôtes:
• Si la partie hôte était composée exclusivement
de 0, il s'agirait de l'adresse réseau.
• Si la partie hôte était composée exclusivement
de 1, il s'agirait d'un broadcast pour l'adresse
réseau.
A. NAANAA (2^24) -2= 16777216 – 2 = 16.777.216
125
Réseaux locaux

La classe B:
Les deux premiers bits d'une adresse de
classe B sont toujours 10 (un et zéro). Un
exemple d'adresse IP de classe B serait
151.10.13.28.
La valeur du premier octet des adresses IP
de classe B varie entre 128 et 191.
Les deux premiers octets représentent le
numéro de réseau et les administrateurs du
réseau attribuent les valeurs des 2 Octets
restants pour les hôtes.
Pour les réseaux de classe B peuvent
attribuer jusqu'à 216 (moins 2), soit 65 534
A. NAANAA
126 adresses IP aux hôtes.
Réseaux locaux

La classe C:
Les trois premiers bits d'une adresse de
classe C sont toujours 110. Un exemple
d'adresse IP de classe C serait
201.110.213.28. Les trois premiers octets
représentent le numéro de réseau. Les
administrateurs du réseau attribuent les
valeurs du dernier octet restant aux
hôtes.
La valeur du premier octet des adresses
IP de classe C varie entre 192 et 223.
Les réseaux de classe C peuvent attribuer
jusqu'à 28 (moins 2), soit 254 adresses IP
127 aux unités (hôtes).
A. NAANAA
Réseaux locaux

Une adresse IP dont tous les bits hôte sont


occupés par des zéros binaires est
réservée pour l'adresse réseau.
Ainsi, dans un réseau de classe B,
176.10.0.0 est l'adresse IP du réseau
comprenant les hôtes 176.10.Z.W.

A. NAANAA
128
Réseaux locaux

Pour envoyer des données à toutes les


unités d'un réseau, vous devriez utiliser une
adresse de broadcast.

Les adresses IP de broadcast se terminent


par des 1 binaires dans toute la portion
hôte de l'adresse (champ hôte).
Dans le cas du réseau cité en exemple
(176.10.0.0), le message de broadcast
176.10.255.255 (puisque 255 est la valeur
décimale de l'octet binaire 11111111).
A. NAANAA
129
Réseaux locaux

A. NAANAA
130
Réseaux locaux

Le masque de sous-réseau détermine la


partie d'une adresse qui est le numéro de
réseau et la partie qui est le numéro
d'hôte.
Un masque de sous-réseau a une longueur
de 32 bits comme une adresse IP.

A. NAANAA
131
Réseaux locaux

133.135.3.4

Masque: 255.255.0.0

Réseau ? 133.135.0.0

10000111. 10000111. 00000011. 00000100 (133.135.3


ET 11111111. 11111111. 00000000. 00000000 (255.255.0

10000111. 10000111. 00000000. 00000000 (133.135.0


A. NAANAA
132
Réseaux locaux

3 – AFFECTATION DES ADRESSES IP


Adressage IP statique:
Généralement un ordinateur dispose d’une
seule carte réseau et nécessite une seule
adresse IP.
Si un périphérique est équipé de plusieurs
cartes réseau, chaque carte aura sa
propre adresse.
L’adressage IP statique désigne la
configuration manuelle des adresses IP.
Cette méthode utilise un utilitaire pour
l’affectation des adresses IP:
‘’Propriétés de Protocole Internet (TCP/IP)’’.
A. NAANAA
133
Réseaux locaux

A. NAANAA
134
Réseaux locaux

A. NAANAA
135
Réseaux locaux

Adressage IP statique
Adresse IP du PC
Masque de sous-réseau
Adresse du routeur

(Domain Naming
System) système de
noms de domaine (utilisé
pour traduire les noms de
nœuds réseau en adresses
Internet).
A. NAANAA
136
Réseaux locaux

Configuration
Configuration manuelle automatique
du protocole TCP/IP du protocole TCP/IP

Inconvénients Avantages
 Les adresses IP sont  Les adresses IP sont
saisies manuellement pour fournies automatiquement aux
chaque ordinateur du réseau. ordinateurs clients.
S’assurer que les clients
Possibilité d’entrer une
utilisent toujours des
adresse IP incorrecte ou non
informations de configuration
valide.
correctes.
Surcharge administrative
Configuration cliente mise à
sur les réseaux importants ou
jour automatiquement pour
ceux sur lesquels les
refléter les modifications de la
ordinateurs sont souvent
structure du réseau.
déplacés.
A. NAANAA
137
Réseaux locaux

Adressage IP automatique:
Par défaut, Windows est configuré pour
obtenir une adresse IP automatiquement à
l’aide du protocole DHCP (Dynamic Host
Configuration Protocol).

Remplir
les données
A. NAANAA
138 Par défaut
Réseaux locaux

Le protocole DHCP est un standard TCP/IP


qui simplifie la gestion de l’affectation et de
la configuration des adresses IP.

Il utilise un serveur DHCP pour gérer


l’affectation dynamique des des adresses IP.
Ce serveur contient une base de données des
adresses IP qui peuvent être affectées aux
A. NAANAA
139 clients DHCP.
Réseaux locaux

Fonctionnement du protocole DHCP:


Chaque fois qu’un client DHCP démarre, il
demande une adresse IP. Lorsque le
serveur DHCP la reçoit, il sélectionne une
adresse IP dans une plage d’adresses définies
dans sa base de données et la propose au
client.
Le serveur DHCP loue l’adresse IP au client
pour une certaine durée. La durée par défaut
est de huit (08) jours.
Le serveur DHCP envoie au client:
• Une adresse IP,
• Un masque de sous-réseau,
• Des valeurs d’option (passerelle par défaut,
A. NAANAA
140 adresse IP du serveur DNS, etc.).
Réseaux locaux

Client
non DHCP Client DHCP
Adresse 2 IP
Adresse 3
IP

Base de données
DHCP
Client DHCP Adresse 1 IP
Plage
Adresse 1 IP
d’adresses
Adresse 2 IP
(étendue) Adresse 3 IP
Serveur DHCP
A. NAANAA
141
Réseaux locaux

Processus de création d’un bail DHCP:


Le protocole DHCP utilise un processus en
quatre étapes pour louer des informations
IP aux clients DHCP:
• Demande de bail IP,
• Proposition de bail IP,
• Choix du bail IP,
• Accusé de réception du bail IP.

A. NAANAA
142
Réseaux locaux

Installation du serveur DHCP:


Pour créer un serveur DHCP, vous devez
installer le service DHCP sur un ordinateur
exécutant Windows 2000 Server, Datacenter
Server, Advanced Server. Procédez comme
suit:
1) Ajout/Suppression
de programmes
2) Ajouter/Supprimer des
composants Windows
3) Services de mise en réseau
4) Sous-composants de
services de mise en
réseau
A. NAANAA 5) Protocole DHCP
143
Réseaux locaux

A. NAANAA
144
Réseaux locaux

A. NAANAA
145
Réseaux locaux

A. NAANAA
146
Réseaux locaux

Création de l’étendue:
Ouvrir le service HDCP
À partir du menu Outils
d’administration
Cliquer avec le bouton
droit sur le nom du
serveur DHCP
Cliquer sur nouvelle
étendue
Les paramètres à spécifier sont:
• Nom de l’étendue,
• Description (facultative),
• Plage d’adresses à attribuer,
147
• Masque de sous réseau.
A. NAANAA
Réseaux locaux

A. NAANAA
148
Réseaux locaux

A. NAANAA
149
Réseaux locaux

A. NAANAA
150
Réseaux locaux

A. NAANAA
151
Réseaux locaux

Affichage de la configuration du
protocole TCP/IP:
La commande IPCONFIG:
Utilitaire TCP/IP qui affiche les paramètres
de configuration TCP/IP de l'ordinateur.
Cette commande est particulièrement utile
sur les ordinateurs configurés de manière à
obtenir automatiquement une adresse IP.
Utilisé sans paramètres, Ipconfig affiche
l'adresse IP, le masque de sous-réseau
et la passerelle par défaut de toutes les
cartes.
A. NAANAA
152
Réseaux locaux

A. NAANAA
153
Réseaux locaux

La commande IPCONFIG/ALL:
Permet d’afficher toutes les informations
disponibles concernant les cartes réseau
actives.

A. NAANAA
154
Réseaux locaux

La commande PING:
La commande permettant de tester la
connexion réseau est ping.
Pour tester la configuration TCP/IP de votre
propre ordinateur, utilisez le bouclage local:
Ping 127.0.0.1

A. NAANAA
155
Réseaux locaux

Pour tester la connexion à partir d’une


adresse IP ou d’un nom d’un ordinateur,
taper:
Ping [adresse IP ou ordinateur].

A. NAANAA
156
Réseaux locaux

Exemple d’utilisation de la commande


Ping pour la détection de problèmes.

Pas de connexion
Internet !

A. NAANAA
157
Réseaux locaux

?
Pas de connexion
à Internet
?

158
A. NAANAA Localisation du problème?
Réseaux locaux

192.168.1.70
machine proche

192.168.1.1
A. NAANAA
routeur
159
Réseaux locaux

L’utilitaire tracert:
Il assure le suivi de l’itinéraire emprunté
par un paquet jusqu’à sa destination.
tracert <nomhôte> ou tracert <adresseIP>

Il utilise les valeurs de durée de vie


minimum pour générer des messages de
chacun des routeurs empruntés le long du
A. NAANAA
160 chemin.
Réseaux locaux

Google.fr

A. NAANAA
?
161
Réseaux locaux

4 – SEGMENTATION DES RESEAUX


Un professionnel des réseaux doit savoir
reconnaître les domaines de collision.
Si vous connectez plusieurs ordinateurs à un
seul média sans autre équipement de réseau,
vous créez une situation d'accès partagé,
c'est-à-dire un domaine de collision.

A. NAANAA
162
Réseaux locaux

Un répéteur ou un concentrateur étend le


domaine de collision.

A. NAANAA
163
Réseaux locaux

Si le domaine de collision est trop étendu, il


peut provoquer un grand nombre de
collisions et diminuer ainsi les
performances du réseau.
Il est possible de réduire la taille des
domaines de collision en les segmentant à
l'aide des ponts, des commutateurs et des
routeurs.
Ce processus est appelé segmentation.
A. NAANAA
164
Réseaux locaux

Pont

Commutateur

A. NAANAA
Routeur
165
Réseaux locaux

A. NAANAA
166
Réseaux locaux

A. NAANAA
167
Réseaux locaux

A. NAANAA
168
Réseaux locaux

A. NAANAA
169
Réseaux locaux

A. NAANAA
170
Réseaux locaux

Lorsque le trafic de broadcast commence


à occuper une trop grande partie de la
bande passante disponible, les
administrateurs réseau doivent réduire la
taille du domaine de broadcast.
Les administrateurs réseau doivent donc
diviser les réseaux, notamment les
réseaux de grande taille, en réseaux plus
petits: sous-réseaux.
L'une des principales raisons en faveur de
l'utilisation d'un sous-réseau est donc la
réduction de la taille d'un domaine de
broadcast.
A. NAANAA
171
Réseaux locaux

Adresse
réseau X
Adresse Adresse
sous-réseau 1 sous-réseau 2

Adressage
sous-réseau?

Tout comme la partie hôte des adresses de


classes A, B et C, les adresses de sous-
réseau sont attribuées localement,
généralement par l'administrateur réseau.
De plus, comme c'est le cas des autres
adresses IP, chaque adresse de sous-
172 réseau est unique.
A. NAANAA
Réseaux locaux

? adressage
Adresses hôtes
Adresses sous-réseaux
Masques sous-réseaux
? ?
A. NAANAA
131.108.0.0
173
Réseaux locaux

Les adresses de sous-réseau contiennent une


portion réseau de classe A, B ou C plus un
champ de sous-réseau et un champ
d'hôte.
Le champ de sous-réseau et le champ
d'hôte sont créés à partir de la portion
hôte pour l'ensemble du réseau.

A. NAANAA
174
Réseaux locaux

Pour créer une adresse de sous-réseau,


l'administrateur emprunte des bits au
champ d'hôte et les désigne comme champ
de sous-réseau.
Le nombre minimal de bits pouvant être
empruntés est de deux. Si un seul bit était
emprunté pour créer un sous-réseau, il n'y
aurait qu'un numéro de réseau (le réseau .0)
et un numéro de broadcast (le réseau .1).
Le nombre maximal de bits pouvant être
empruntés est égal à tout nombre
laissant au moins deux bits, pour le
numéro d'hôte.
A. NAANAA
175
Réseaux locaux

A. NAANAA
176
Réseaux locaux

Le masque de sous-réseau n'est pas une


adresse. Il détermine la partie d'une
adresse qui est le numéro de réseau et la
partie qui est le numéro d'hôte.
Tout comme une adresse IP, un masque de
sous-réseau a une longueur de 32 bits et
comprend quatre octets.

197 15 22 31

A. NAANAA
177
Réseaux locaux

Voici la marche à suivre pour déterminer le


masque de sous-réseau à partir d'une
adresse IP d'un sous-réseau donné :
1) Exprimez l'adresse IP de sous-réseau au
format binaire
2) Remplacez tous les bits de la portion
réseau et sous-réseau de l'adresse par des
1.
3) Remplacez tous les bits de la portion
hôte de l'adresse par des 0
4) Enfin, convertissez l'adresse binaire au
178
format décimal
A. NAANAA
Réseaux locaux

Pour diviser le réseau 200.100.40.0 (classe


C) en sous-réseaux, on prendra une partie
du dernier octet qui sera utilisée pour
identifier les sous réseaux.
Prenons 3 bits sur le dernier octet de
l’adresse.

11001000 01100100 00101000 SSS HHHHH

A. NAANAA
179
Réseaux locaux

Sans sous réseaux, on aurait pu avoir 254


hôtes et le masque de notre réseau serait
255.255.255.0.
Une adresse IP d’une machine de ce réseau
peut être:
200.100.40.2 ou 200.100.40.200

11001000 01100100 00101000 11001000

200 100 40 200


A. NAANAA
180
Réseaux locaux

Comment savoir si l’hôte 200.100.40.200


appartient au réseau 200.100.40.0?

Hôte 11001000 01100100 00101000 11001000

200 100 40 200


ET
Masque 11111111 11111111 11111111 00000000

réseau 255 255 255 0

11001000 01100100 00101000 00000000

Réseau
200 100 40 0
A. NAANAA
181
Réseaux locaux

Pour créer des sous réseaux, nous avons pris


3 bits sur le dernier octet de notre adresse.
sous-réseau hôte

Combien de sous-réseaux ?
23=8 donc 8-2=6 sous-réseaux

A. NAANAA
182
Réseaux locaux

En prenant 3 bits, on pourra créer les 6


sous réseaux suivants:
Adresse Décimal Observations
à ne pas utiliser car c’est l’adresse du
00000000 0 réseau

00100000 32
01000000 64
aux
01100000 96 e
- rés
u s
10000000 128 s o
6
10100000 160
11000000 192
à ne pas utiliser car c’est le masque de
11100000
A. NAANAA 224 sous-réseau
183
Réseaux locaux

En prenant donc 3 bits, on a droit à : 23-2=6


sous-réseaux.
L’adresse du 1er sous –réseau sera:
X Y Z 00100000
X Y Z 32
L’adresse du 2éme sous –réseau sera:
X Y Z 01000000
X Y Z 64
L’adresse du 3éme sous –réseau sera:
X Y Z 01100000
X Y Z 96
L’adresse du 6éme sous –réseau sera:
X Y Z 11000000
A. NAANAA X Y Z 192
184
Réseaux locaux
Dans chaque sous-réseau, on aura : 2n
postes (n étant le nombre de bits restants)
soit 25=32 hôtes.
A ce nombre, il faut enlever 2 adresses:
tous les bits à 0 (identification du sous-
réseau) et tous les bits à 1 (adresse de
diffusion sur ce sous réseau).
En fait, chaque sous-réseau va pouvoir
comporter 30 hôtes et le premier sous-
réseau comprendra les hôtes suivants:
Hôte 1 200 100 40 33
2 200 100 40 34

A. NAANAA
30 200 100 40 62
185
Réseaux locaux

A quel sous-réseau appartient l’hôte:


200 100 40 34

ET 11001000 01100100 00101000 00100010 Adresse Ip

11111111 11111111 11111111 11100000 Masque

255 255 255 224

11001000 01100100 00101000 00100000 sous-résea

200 100 40 32
A. NAANAA
186
Réseaux locaux

200.100. 40.96
255.255.255.224

Hôte 200.100. 40.34


Hôte 200.100. 40.35

200.100. 40.32 200.100. 40.64


255.255.255.224 255.255.255.224

200.100. 40.0
A. NAANAA 255.255.255.0
187
Réseaux locaux

1. Question : Combien de bits sont


empruntés (quelle est la longueur du
champ de sous-réseau) dans le cas d'un
réseau de classe B ayant un masque de
sous-réseau de 255.255.240.0 ?
Réponse : Les deux premiers octets du
masque (255.255) correspondent aux 16 bits
du numéro de réseau de classe B. N'oubliez
pas que le champ de sous-réseau est
représenté par tous les bits "1" qui suivent
ces octets. L'expression binaire du nombre
décimal 240 est 11110000.
Quatre bits sont donc utilisés pour le champ
A. NAANAA
188 de sous-réseau.
Réseaux locaux

1. Question : Combien de sous-réseaux


peuvent être créés avec un champ de
sous-réseau de quatre bits ?
Réponse : Commencez par trouver le plus
petit nombre de quatre bits (0000) et le plus
grand nombre de quatre bits (1111 ou 15 en
décimal). Le nombre de sous-réseaux
potentiels est donc de (2^4) 16 (de 0 à 15).
Vous savez cependant que le sous-réseau 0
est inutilisable (il fait partie de l'adresse
réseau), tout comme le sous-réseau 15
(1111) (adresse de broadcast).
Un champ de sous-réseau de quatre bits
permet donc de créer 14 sous-réseaux
189 utilisables (de 1 à 14).
A. NAANAA
Réseaux locaux

Exercice: réseau 220.100.100.0

A. NAANAA
190
Réseaux locaux

Correction:
Réseau 220.100.100.0 segmenté en 3 sous
réseaux.
Classe: 220.100.100.0 classe C.
Masque: 255.255.255.0
Adresse: xxxxxxxx.yyyyyyyy.zzzzzzzz.hhhhhhhh

Réseau Hôte
Création de sous-réseaux:
emprunter des bits à l’adresse hôte
Combien de bits?
minimum:2 (on a 2 sous-réseaux)
maximum: tout nombre laissant au
191 moins deux bits 6
A. NAANAA
Réseaux locaux

En prenant 3 bits, on pourra créer les 6


sous réseaux suivants:
Adresse Décimal Observations
à ne pas utiliser car c’est l’adresse du
00000000 0 réseau

00100000 32
01000000 64
aux
01100000 96 e
- rés
u s
10000000 128 s o
6
10100000 160
11000000 192
à ne pas utiliser car c’est le masque de
11100000
A. NAANAA 224 sous-réseau
192
Réseaux locaux
Pour le sous-réseau 1:
Adresse: 220.100.100.32
Masque de sous-réseau: 255.255.255.224
Adresse du routeur: 220.100.100.33
Adresse d’un hôte: 220.100.100.34
220.100.100.35
………………………..
………………………..
220.100.100.62
Pour le sous-réseau 2:
Adresse: 220.100.100.64
Masque de sous-réseau : 255.255.255.224
Adresse du routeur: 220.100.100.65
Adresse d’un hôte: 220.100.100.66
220.100.100.67
………………………..
………………………..
193
A. NAANAA
220.100.100.94
Réseaux locaux

Pour le sous-réseau 3:
Adresse: 220.100.100.96
Masque de sous-réseau : 255.255.255.224
Adresse du routeur: 220.100.100.97
Adresse d’un hôte: 220.100.100.98
220.100.100.99
………………………..
………………………..
220.100.100.126

Que représentent les adresses:


220.100.100.63
220.100.100.95
220.100.100.127
pour les trois sous-réseaux?
A. NAANAA
Adresses de broadcast
194
Réseaux locaux

Réseau 220.100.100.0

220.100.100.33 220.100.100.97

220.100.100.65
220.100.100.32 220.100.100.96

220.100.100.64

A. NAANAA
195 220.100.100.34 220.100.100.98
Réseaux locaux

VI – Interconnexion des réseaux


Les routeurs
L es WAN.
T echnologies WAN.
N otions de base sur les routeurs.
R ôle des routeurs dans un WAN.
P rogrammation des routeurs CISCO.

A. NAANAA
196
Réseaux locaux

1 – LES WAN.
Il interconnecte des réseaux LAN séparés par
de vastes étendues géographiques.

Il fonctionne au niveau de la couche


physique, de la couche liaison de données
A. NAANAA
197 et de la couche réseau du modèle OSI.
Réseaux locaux

Par définition, les réseaux WAN relient des


dispositifs séparés par de vastes étendues.
Ces dispositifs sont notamment les suivants :
• Routeurs - Offrent de nombreuses
fonctionnalités dont l'interconnexion de
réseaux et des ports d'interfaçage WAN.
• Commutateurs - Se connectent au réseau
WAN pour la transmission de la voix, des
données et des images.

A. NAANAA
198
Réseaux locaux

2 –TECHNOLOGIES WAN.
Les technologies WAN les plus répandues
sont les suivantes:
¾Services à commutation de circuits:
• Réseau téléphonique analogique (RTC).
• Réseau numérique à intégration de
service (RNIS).
¾Services à commutation de paquets:
• X25 .
• Frame Relay (Relais de Trames).
¾Services à commutation de cellule:
• ATM .
199
¾Lignes spécialisées (LS).
A. NAANAA
LS
Réseaux locaux

A. NAANAA
200
Réseaux locaux

¾ Réseau téléphonique analogique:


Il ne s'agit pas d'un service de données
informatiques, mais :
ƒ bon nombre de ses technologies font partie
de l'infrastructure télécom;
ƒ il constitue un modèle de réseau de
communication longue distance facile à
utiliser.

A. NAANAA
201
Réseaux locaux
Les lignes téléphoniques ont été conçues
pour transporter la voix humaine, mais pas
les données électroniques d’un ordinateur.
La ligne téléphonique analogique reliant
l'abonné au central téléphonique le plus
proche a une bande passante volontairement
limitée à 4 kHz : l'information numérique ne
peut y transiter directement qu'à une vitesse
extrêmement faible.
Pour rendre le débit acceptable, on
utilise un dispositif appelé modem
(MOdulateur/DEModulateur).
A. NAANAA
202
Réseaux locaux

Les modems d’aujourd’hui atteignent non


seulement un débit supérieur, mais ils
disposent aussi de fonctionnalités telles que
le contrôle d’erreur et la compression de
données.
Chacune de ces fonctionnalités :
• La vitesse,
• La modulation,
• Le contrôle d’erreur et la compression
de données.
nécessite un type de protocole différent. D’où
ces termes rencontrés : V92, V.32bis et
MNP5.
A. NAANAA
203
Réseaux locaux

¾ Les lignes spécialisées:


Les lignes spécialisées ou louées sont
reparties selon deux types : analogiques et
numériques.
Les lignes louées sont assez onéreuses et
seul le besoin de transférer de gros
volumes d’informations justifie leur
utilisation .
Opérateur
Télécom

A. NAANAA
204
Réseaux locaux

A. NAANAA
205
Réseaux locaux

¾ L’xDSL (DSL pour Digital Subscriber Line) :


Le terme DSL ou Digital Subscriber Line
(ligne numérique d’abonné) regroupe
l’ensemble des technologies mises en place
pour un transport numérique de
l’information sur une ligne téléphonique.
Le terme ADSL signifie Asymmetric Digital
Subscriber Line (ou LNPA qui signifie Ligne
Numérique à Paire Asymétrique).
Il permet de faire coexister sur une même
ligne un canal descendant de haut débit,
un canal montant moyen débit ainsi qu’un
canal de téléphonie (POTS: Plain Old
A. NAANAA
206 Telephone Service).
Réseaux locaux

Les câbles reliant les centraux téléphoniques


aux utilisateurs possèdent tous une bande
passante supérieure (de plusieurs
centaines de kHz) à celle réservée à la
téléphonie 4KHz. C’est sur ce réseau d’accès
câblé que ce sont développées les techniques
xDSL.

A. NAANAA
207
Réseaux locaux

Le standard ADSL a été finalisé en 1995 et


prévoit :
• Un canal téléphonique avec raccordement
analogique ou RNIS.
• Un canal montant avec une capacité
maximale de 800 kbits/s.
• Un canal descendant avec un débit maximal
de 8192 kbits/s.
Comme pour toutes les technologies DSL, la
distance de boucle entre le central et
l’utilisateur ne doit pas dépasser
certaines échelles afin de garantir un bon
débit des données.
A. NAANAA
208
Réseaux locaux

Downstream Upstream diamètre du Distance


[Kbit/s] [Kbit/s] fil [mm] [km]
2048 160 0.4 3.6

2048 160 0.5 4.9

4096 384 0.4 3.3

4096 384 0.5 4.3

6144 640 0.4 3.0

6144 640 0.5 4.0

8192 800 0.4 2.4

8192 800 0.5 3.3

Débits en fonction de la distance


A. NAANAA
et du diamètre du câble
209
Réseaux locaux

¾ RNIS (Réseau Numérique à


Intégration de Services):
• Technologie répandue et polyvalente,
importante du point de vue historique.
• Premier service commuté entièrement
numérique, son usage varie
considérablement d'un pays à l'autre.
• D'un coût modéré, la bande passante
maximale est de 128 Kbits/s pour l'interface
de base RNIS et d'environ 3 Mbits/s pour
l'interface à débit primaire.
• Le média type est le fil de cuivre à paires
210
torsadées.
A. NAANAA
Réseaux locaux

Lorsqu'il est utilisé pour la transmission des


données numériques, le RNIS est plus sûr
qu'un modem, et il est moins sujet aux
coupures.
Il est également plus rapide : bande
passante de 2 x 64 = 128 kilobits/sec,
contre 33,6 kilobits/sec pour un modem.

A. NAANAA
211
Réseaux locaux

• L'interface S/T définit l'interface entre un équipement de terminal (TE1) et une


terminaison réseau (NT). Elle permet également de définir l'interface entre
l'adaptateur de terminal (TA) et la terminaison réseau (NT).
• L'interface R définit l'interface entre un équipement de terminal 2 (TE2) et le TA.
• A.L'interface
NAANAA
U définit l'interface à deux fils entre NT et le nuage RNIS.
212
Réseaux locaux

A. NAANAA
213
Réseaux locaux

¾ X.25:
Technologie ancienne, mais encore
largement utilisée.
Elle offre des fonctions étendues de
vérification des erreurs héritées du passé,
où les liaisons WAN étaient plus sujettes aux
erreurs, ce qui la rend fiable, mais limite sa
bande passante.
Avec une bande passante pouvant atteindre
2 Mbits/s, d'un usage assez répandu et d'un
coût modéré, le média type est le fil de
cuivre à paires torsadées.
A. NAANAA
214
Réseaux locaux

La technique est fiable mais assez lente du


fait de l’acquittement des paquets entre
nœuds du réseau.
La taxation dépend du volume
d’informations échangées.
A. NAANAA
215
Réseaux locaux

¾ Frame Relay:
Version à commutation de paquets de la
technologie RNIS à bande étroite. C’est une
technologie WAN très populaire par ses
propres mérites, plus efficace que la
technologie X.25 à cause:
• Bande passante maximale de 44,736
Mbits/s.
• Les débits de 56 Kbits/s et de 384
Kbits/s sont très populaires aux États-Unis.
• Technologie très répandue, son coût va de
modéré à faible.
• Les médias sont le fil de cuivre à paires
torsadées et la fibre optique.
A. NAANAA
216
Réseaux locaux

Le principal but de la commutation de trame


est de simplifier le fonctionnement des
noeuds du réseau.
En effet, dans une commutation de paquet
(de type X25), la réception d'un paquet
nécessite tout un procédé d'acquittement,
de contrôle et de reprise sur erreur très
lourd.
Or, la plus part des réseaux sont aujourd'hui
très fiables d'où une possibilité d'alléger les
protocoles existants. En particulier,
l'acquittement de proche en proche des
A. NAANAA
217 réseaux X25.
Réseaux locaux

A. NAANAA
218
Réseaux locaux

A. NAANAA
219
Réseaux locaux

3 – NOTIONS DE BASE SUR LES ROUTEURS.


Un routeur est constitué des mêmes
éléments de l’ordinateur. Cependant, il s'agit
d'un ordinateur réservé à un usage
particulier.
Le routeur étant entièrement dédié au
routage, aucun de ses composants n'est
consacré aux unités de sortie vidéo et audio,
aux dispositifs d'entrée, tels que le clavier et
la souris.
Les routeurs sont équipés d'une plate-forme
logicielle IOS (Internetworking
Operating Software).
A. NAANAA
220
Réseaux locaux
En utilisant des protocoles et des tables de
routage, les routeurs choisissent les
meilleures chemins pour les paquets.
Le routeur sélectionne les meilleurs
chemins et gère la commutation des
paquets entre deux réseaux différents.

A. NAANAA
221
Réseaux locaux

Les composants de configuration internes


d'un routeur sont les suivants :
• RAM/DRAM - Contient les tables de
routage, la mémoire cache ARP, la mémoire
cache à commutation rapide, le tampon de
paquets (RAM partagée) et les files d'attente
de paquets.
• Mémoire NVRAM - Mémoire RAM non
volatile. Contient le fichier de configuration
de démarrage/sauvegarde d'un routeur. Son
contenu est préservé lors de la mise hors
tension ou du redémarrage du routeur.
A. NAANAA
222
Réseaux locaux

• Mémoire flash - Mémoire morte (ROM)


effaçable et reprogrammable qui contient
l'image du système d'exploitation.
• ROM - Elle contient les diagnostics de
mise sous tension, un programme
d'amorçage (bootstrap) et le logiciel
d'exploitation. Pour procéder à des mises à
niveau logicielles, il est nécessaire de
remplacer des puces qui sont enfichables sur
la carte mère.
• Interface - Connexion réseau par
laquelle les paquets entrent et sortent d'un
routeur.
A. NAANAA
223
Réseaux locaux

A. NAANAA
224
Réseaux locaux

Lorsque le routeur est mis sous tension, la


ROM réalise le démarrage et charge le
système se trouvant en mémoire flash qui
charge la configuration (se trouvant dans
la NVRAM) dans la DRAM: le routeur est prêt
à fonctionner.
ROM 1 Flash
Boot Système IOS
2
3
DRAM NVRAM
Configuration
4
A. NAANAA
Séquence de démarrage du routeur
225
Réseaux locaux

4 – ROLES D’UN ROUTEUR DANS UN WAN.


Les routeurs sont dotés à la fois d'interfaces
LAN et WAN.
Les routeurs s'échangent des informations
via des liaisons WAN, constituant ainsi des
systèmes autonomes ou le backbone
d'Internet.
Ils fonctionnent au niveau de la couche 3,
prenant leurs décisions en fonction des
adresses réseau.
Les principales fonctions des routeurs sont la
sélection des meilleurs chemins et la
commutation des paquets vers l'interface
de sortie appropriée.
A. NAANAA
226
Réseaux locaux

A. NAANAA
227
Réseaux locaux

Les routeurs créent des tables de routage


et échangent des informations sur le réseau
avec d'autres routeurs.
On peut configurer les tables de routage,
mais elles sont habituellement gérées de
manière dynamique par un protocole de
routage.

A. NAANAA
228
Réseaux locaux

Si les routeurs peuvent apprendre les


informations automatiquement, il peut
sembler inutile d'entrer des informations
manuellement dans les tables de routage
d'un routeur.

A. NAANAA
229
Réseaux locaux

Les protocoles routés:


Le protocole IP étant un protocole de couche
réseau, il peut être routé sur un
interréseau, c'est-à-dire un réseau de
réseaux. Les protocoles soutenant la couche
réseau sont des protocoles routés ou
routables.
Cependant, il existe d'autres protocoles
routables: IPX/SPX et AppleTalk.
IPX: Protocole NetWare de couche réseau (couche
3), utilisé pour transférer des données des serveurs
aux postes de travail. IPX est semblable à IP.
SPX:(Sequenced Packet Exchange) échange de
230
paquets en série (Protocole fiable).
A. NAANAA
Réseaux locaux

Les protocoles qui ne prennent pas en charge


la couche 3 sont classés parmi les protocoles
non routables.
Le plus connu de ces protocoles est le
protocole NetBEUI. Il s'agit d'un petit
protocole rapide et efficace qui ne fonctionne
que sur un seul segment.

A. NAANAA
231
Réseaux locaux

Les protocoles de routage:


Les protocoles de routage (à ne pas
confondre avec les protocoles routés)
déterminent les chemins qu'empruntent
les protocoles routés jusqu'à leur destination.
Les protocoles de routage donnent à des
routeurs interconnectés les moyens de
cartographier le chemin vers n'importe
quel autre routeur dans le même réseau ou
sur Internet. Cela permet le routage, c'est à
dire la sélection du meilleur chemin, puis
la commutation.
Ces cartes sont intégrées dans la table de
A. NAANAA
232 routage de chaque routeur.
Réseaux locaux

A. NAANAA
233
Réseaux locaux

Dans un réseau, le protocole le plus utilisé


pour transférer les informations de routage
entre les routeurs est le protocole RIP
(Routing Information Protocol).
Ce protocole calcule la distance jusqu'à un
hôte de destination selon le nombre de
sauts (c'est-à-dire le nombre de routeurs)
par lesquels doit passer un paquet.
Le protocole RIP permet aux routeurs de
mettre à jour leurs tables de routage à
des intervalles programmables,
généralement toutes les 30 secondes.
Toutefois, le nombre de sauts est limité à
quinze (15 routeurs).
A. NAANAA
234
Réseaux locaux

A. NAANAA
235
Réseaux locaux

A. NAANAA
236
Réseaux locaux

Le protocole de routage IGRP (Interior


Gateway Routing Protocol) a été développé par
Cisco Systems, Inc. Ils est, par conséquent,
considéré comme un protocole de routage
propriétaire.
IGRP a été spécifiquement développé pour
résoudre les problèmes associés au routage
dans de grands réseaux multifournisseurs,
qui dépassaient la portée des protocoles tels
que RIP. Tout comme RIP, le protocole IGRP
est un protocole à vecteur de distance.
Toutefois, pour déterminer le meilleur
chemin, il tient compte d'autres facteurs tels
que la bande passante, la charge, le délai
A. NAANAA
237 et la fiabilité.
Réseaux locaux

A. NAANAA
238
Réseaux locaux

OSPF est l'acronyme de Open Shortest


Path First ("plus court chemin d'abord"). Il
serait toutefois plus juste de décrire ce
protocole en tant que protocole "déterminant
le chemin optimal", car il utilise plusieurs
critères pour sélectionner le meilleur chemin
vers une destination.
Ces critères incluent des métriques de coût
qui tiennent comptent notamment:
• de la vitesse d'acheminement,
• du trafic,
• de la fiabilité
239 • de la sécurité.
A. NAANAA
Réseaux locaux

5 – PROGRAMMATION DES ROUTEURS.


Cisco détient de nos jours plus de 60% du
marché des routeurs dans le monde. Il est
suivi par Juniper. Les autres constructeurs
(Redback ou Nortel) viennent loin derrière.

A. NAANAA
240
Réseaux locaux
Cisco 1721:
• Solution d'accès sécurisé aux données
uniquement.
• Prise en charge des applications de
données, notamment les VPN.
• Prise en charge d'une large gamme de
services WAN :
¾ Frame Relay,
¾ Ligne louée,
¾ ADSL,
¾ RNIS,
¾ X.25, etc.
• Cryptage IPSec.
241 • Prise en charge VLAN IEEE 802.1Q.
A. NAANAA
Réseaux locaux

Caractéristiques:
•1 port Ethernet 10/100 Mbits/s
(10/100Base-T) à détection automatique.
•2 emplacements WAN.
•Mémoire Flash: 16 Mo.
•Mémoire DRAM: 32 Mo (par défaut) et 96
Mo (max).

A. NAANAA
242
Réseaux locaux

A. NAANAA
243
Réseaux locaux

A. NAANAA
244
Réseaux locaux

Le processus de configuration d'un routeur


comprend différentes étapes:

(1)

A. NAANAA
245
Réseaux locaux

(2)

A. NAANAA (3)
246
Réseaux locaux

(4)

A. NAANAA
247 (5)
Réseaux locaux

Pour configurer des routeurs Cisco, vous


devez accéder directement à l'interface
utilisateur du routeur via un terminal ou
accéder à distance au routeur.
Pour des raisons de sécurité, le routeur offre
deux niveaux d'accès aux commandes :
•Mode utilisateur - Les tâches typiques
comprennent, notamment, la vérification
du fonctionnement du routeur. Ce mode ne
permet pas de modifier la configuration du
routeur.
•Mode privilégié - Les tâches typiques
comprennent, notamment, les
changements de configuration du routeur.
A. NAANAA
248
Réseaux locaux

La première fois que vous vous connectez à


un routeur, vous voyez une invite en mode
utilisateur. Les commandes offertes à ce
niveau sont un sous-ensemble des
commandes offertes en mode privilégié. La
plupart de ces commandes vous permettent
d'afficher des données sans changer les
paramètres de configuration du routeur.
Pour accéder à l'ensemble des commandes,
vous devez activer le mode privilégié. À
l'invite ">", entrez "enable’’. L’invite devient
‘’#’’.
Si vous voulez revenir au mode utilisateur,
249
entrez ‘’disable’’.
A. NAANAA
Réseaux locaux

À partir du mode privilégié, vous pouvez


également accéder au mode de
configuration globale, ainsi qu'à d'autres
modes spécifiques, tel que:
• interface,
• sous-interface,
• ligne,
• router,
• mise en correspondance de route,
Pour interrompre la communication avec le
routeur, entrez exit. Les données affichées
varient selon la version de la plate-forme
logicielle Cisco IOS et la configuration du
250 routeur.
A. NAANAA
Réseaux locaux

A. NAANAA
251

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