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Introduction générale :
C’est que le droit des sociétés est en effet composé autant de règles
du droit civil ( art 982 à l’art 1091 du DOC) que les règles du droit
commercial à savoir le code de commerce loi 15-95; ainsi la loi 17-95
relative aux sociétés anonymes; loi 5-96sur les autres formes de sociétés
commerciales).
C’est quoi une société ou bien comment peut on définir une société ?
Les sociétés sont des personnes morales par opposition aux personnes
physiques. En effet, le droit reconnaît deux personnes, personnes
physiques et personnes morales dont les sociétés commerciales qui sont
des sujets de droit à part entière au même titre que les personnes
physiques.
3- intérêt fiscal:
- si SARL: IS.
Ce sont ces multiples avantages et raisons qui poussent les personnes à opter
pour la forme sociétaire.
Cet acte s’appelle le contrat de société, désigné dans le langage courant sous
le nom de « statut ». La signature des statuts devra ensuite être suivie de
certaines formalités.
Ces règles sont relatives aux parties du contrat (le consentement), à son objet et
à sa cause.
Ces règles constituent des conditions de fond qu’on peut distinguer des
conditions de forme.
Les parties sont les futurs associés, ils doivent répondre à deux exigences: la
capacité et le consentement.
• 1- la capacité: le régime et les critères de la capacité changent d’une
forme de société à l’autre.
L’objet de société c’est l’objet social càd le genre d’activité que la société
se propose d’exercer en vue de faire des bénéfices ou de réaliser des
économies.
Possible: l’objet doit être dans le commerce pour pouvoir être vendu,
acheté, loué…
Le but des associés doit être licite, c’est-à-dire qu’il ne doit pas être ni
interdit, ni contraire à l’ordre public et aux bonnes mœurs.
- Forme: le contrat de société doit être écrit, cet écrit est appelé statut. Les
statuts peuvent être rédigés soit par acte authentique (devant un notaire), soit par
acte sous seing privé.
- le montant du capital social qui donne une première indication sur les
moyens dont dispose la société.
Si les statuts ne contiennent pas toutes les mentions exigées par la loi, une
action en régularisation est ouverte à tout intéressé.
Ces quatre conditions doivent être réunies cumulativement pour qu’il ait
société.
Ce sont des éléments constitutifs du contrat qu’on peut qualifier de «
caractères fondamentaux des sociétés.
Il s’agit d’une règle générale c’est deux personnes au moins; mais des
exceptions faites à cette règle générale à savoir:
Apports
La participation au résultat.
Affectio Societatis
La SNC est le type le plus simple et le plus ancien des sociétés de personnes.
I- Caractères de la SNC:
Une grande liberté est laissée aux associés pour la désignation des gérants, ce
sont les associés qui désignent le ou les gérants, soit à l’unanimité, soit à la
majorité prévue dans les statuts.
- Le gérant peut être une personne physique ou morale. Dans ce dernier cas,
les dirigeants de la personne morale gérante sont soumis aux mêmes
obligations et encourent les mêmes responsabilités civiles et pénales.
Révocation du gérant:
Les modalités de révocation prévues par les statuts; en cas de silence, la loi
intervient et prévoit des conditions de révocation différents selon que les gérants
sont associés ou non.
2ème cas: associé désigné dans les statuts, Les dispositions visées au premier cas
s’appliquent.
3ème cas: un associé non statutaire, sa révocation se fait dans le respect des
conditions statutaires sans entraîner la dissolution de la société, en cas de
silence, la décision est prise à l’unanimité des autres associés.
4ème cas: gérants non associés, la révocation peut se faire selon les statuts; à
défaut de clauses statutaires, une décision des associés prise à la majorité suffira
pour révoquer le ou les dits gérants.
Démission :
La rémunération:
La loi étant silencieuse sur ce point, toute liberté est laissée aux rédacteurs des
statuts. Le gérant peut recevoir une rémunération variable selon les résultats de
la société (quotepart, bénéfices), ou une rémunération fixe imputable sur les
frais généraux.
Il peut avoir lieu une combinaison des deux systèmes : un traitement fixe
imputable sur les frais généraux et une quote-part sur les bénéfices, s’ajoutant à
ce qu’il peut recevoir comme associé.
A défaut de désignation du gérant, tous les associés sont considérés comme
des gérants.
1èr cas : gérant unique: en principe ce sont les statuts qui déterminent les
pouvoirs du gérant,
Dans le cas de silence des statuts, le gérant peut accomplir tout acte de gestion
dans l’intérêt de la société (art7al1),
Le gérant peut faire tous les actes ( bail, achat et vente de marchandise signer
des effets de commerce,…)
Généralement, les statuts exigent une décision des associés pour autoriser
certaines opérations qui dépassent la gestion courante: prêts ou dépôt consentis
2ème cas: pluralité des gérants: les statuts peuvent stipuler une gérance séparée
ou une gérance collective.
Gérance séparée: chacun d’eux détient séparément les mêmes pouvoirs qu’un
gérant unique; faire tout acte de gestion correspondant à l’intérêt social,
toutefois les autres gérants ont le droit de s’opposer à toute opération avant
qu’elle soit conclue (art7al2), dans du silence.
Il s’agit d’une séparation des pouvoirs, ils agissent selon les compétences
attribuées.
Les associés non gérants disposent d’un pouvoir de décision et d’un pouvoir de
contrôle de la gestion.
- Droit d’information,
2- droit à l’information:
Tout associé peut, au moins deux fois par an, obtenir communication des livres
et documents de la société; (par consultation ou par écrit en posant de
questions).
Pouvoir de décision:
Dans d’autres cas, l’unanimité peut être écartée par les statuts.
II Dissolution de la S.N.C. :
- arrivée du terme,
Ce sont les causes communes à toutes les sociétés (dissolution de plein droit).
Dans ces cas, la dissolution automatique de la société peut être écartée par les
statuts, par une décision unanime des associés;
La société continue entre les seuls survivants, dans ce cas les héritiers exclus
doivent être indemnisés, les parts de leurs auteurs leur sont remboursées
comptant sur la base d-un prix évalué par expert (art 17al4).
La société continue avec les héritiers de l’associé décédé : dans ce cas peut être
prévu dans les statuts soit avec tous les héritiers, soit avec certains héritiers
désignés à l’avance. (art17al3).
I- Caractéristiques :
Les commandités sont liés par l’intuitu personae, ce qui veut dire que la
considération des personnes préside à la constitution de la société. Ce qui
explique que les parts sociales ne peuvent être cédées qu’avec le consentement
unanime des associés. Néanmoins une certaine souplesse est autorisée dans les
statuts pour la cession des parts de commanditaires.
Responsabilité indéfinie et solidaire : ils s’engagent comme des
commerçants solidairement responsables les uns des autres, et tout ce qui a été
dit des associés en nom vaut donc pour les commandités et sont soumis au
même régime que celui des associés d’une SNC.
La gestion interne :
La gestion externe :
Parce que cette défense d’immixtion est fondée sur l’l’intérêt des tiers,
seuls sont interdits les actes de gestion externe, mettant les commanditaires
société, ils peuvent intervenir, participant ainsi activement à la vie de la
société.
D’autre part, la loi permet aux commanditaires les avis, les conseils, les
actes de contrôle et de surveillance et à organiser partiellement ce contrôle
(art 26à29).
Le but de la prohibition étant de protéger les tiers qui auraient cru en les
pouvoirs de gestion du commanditaire, la sanction consiste à engager sa
responsabilité personnelle. (Art 25al2).
La SARL est une société commerciale groupant des associés qui ne sont pas
personnellement commerçants et dont la responsabilité est limitée à leurs
apports. Ressemblant par là aux sociétés de capital, elle en diffère parce que
les parts ne peuvent pas être représentées par des titres négociables et ne sont
pas librement cessibles.
Ce dernier trait est décisif et doit les faire ranger dans les sociétés de
personnes.
Les associés sont peu nombreux dans la plupart des cas, les parts sociales ne
sont pas librement cessibles, le fonctionnement de la société est d’abord
assuré par un gérant.
Cette catégorie de société a eu un très grand succès parce qu’il permet, sans
les complications de SA, de faire le commerce avec une responsabilité
limitée au montant du capital. Mais les abus commis ont provoqué des
interventions du législateur qui ont quelque sorte altéré les traits initiaux de
cette société.
Nombre d’associés :
Cette limitation se fonde sur le fait que les associés doivent se connaître
et que la SARL doit demeurer de dimension modeste. Mais les associés
auraient pu apprécier librement ce maximum, compte tenu des
caractéristiques propres de leur entreprise, comme ils le font notamment dans
les SNC.
Les parts sociales doivent être souscrites en totalité par les associés et libérés
le ¼.
Les statuts doivent contenir l’évaluation des apports en nature, celle-ci doit
être faite par un commissaire aux apports si la valeur attribuée à la totalité
des apports en nature est supérieur à la moitié du capital ou si un apport en
nature excède la valeur de 10 000dh. Dans tous les cas le non recours au
commissaire aux apports sans l’attribution d’une valeur différente de celle
proposée par le commissaire aux apports engage la responsabilité solidaire et
indéfinie des associés pendant 5ans.
Sous-section I : la gérance
Il peut être aussi bien un associé qu’un non associé, la SARL est en effet
gérée par un ou plusieurs mandataires associés ou non associés.
Le gérant peut être statutaire, c'est-à-dire nommé par les statuts, soit dès
l’acte constitutif, soit après une modification de ceux-ci, ou non statutaire.
Dans ce second cas, il est désigné par des associés représentant au moins
trois quart du capital social (art 75).
En l’absence de clause statutaire fixant la durée des fonctions des gérants, ces
derniers sont nommés pour une durée de trois ans.
La révocation :
Le principe c’est que tous les gérants sont révocables. Effectivement, l’art 69
dispose que dispose que le gérant est révocable par une décision des associés
qui représentent au moins trois quarts(3/4) des parts sociales, toute clause
contraire est réputée non écrite .
La réponse est affirmative dès lors qu’il représente les trois des parts
sociales, puisque cette majorité est appréciable en capital et non par rapport
au nombre des associés. Si la révocation est décidée sans juste motif, elle
peut donner lieu à des dommages intérêts (art 69).
En outre, le gérant est révocable par une décision de justice pour cause
légitime à la demande de tout associé, exemple incapacité du gérant,
mauvaise administration, perte de confiance de ses associés.
La démission
La loi est muette sur ce point. A défaut de précision dans les statuts, il faut
admettre que le gérant qu’il soit associé ou non, peut démissionner, mais que
la société pourra en cas de préjudice lui demander des dommages intérêts si
la démission intervient sans juste motif.
Pouvoirs du gérant :
Dans les rapports du gérant avec la société et les associés, c'est-à-dire sur le
plan interne, on applique les stipulations des statuts. Autrement dit, les
pouvoirs du gérant dans ce cas sont déterminés par les statuts. Trois
éventualités sont alors possibles (art 63al 1).
Le principe est que les pouvoirs du gérant sont très étendus. Il est investi par
la loi de larges pouvoirs pour agir au nom de la société (art 63al2), et même
en dehors de l’objet social.(art 63al3) .
Les clauses statutaires limitant les pouvoirs du gérant sont inopposables aux
tiers (art 63al4).
Les associés de la SARL n’ont pas la qualité de commerçant, ils sont dans
une situation différente de celle des associés d’une SNC. Il en résulte que les
conditions d’acquisition de la qualité d’associé sont à celle de la société
anonyme. Leur obligation au passif social est limitée au montant de leurs
apports, ce qui explique qu’un incapable puisse faire partie d’une SARL.
Une fois leurs apports libérés, les associés n’ont plus d’obligations sinon
celle d’informer le gérant lorsqu’ils s’apprêtent à conclure un contrat avec la
société, même indirectement. En effet, les formalités prévues par l’art 64
Code des SARL., en cas de convention conclue entre la société et son
gérant, s’appliquent également lorsque le contrat est passé entre la SARL et
l’un des associés.
Les associés ne doivent pas non plus se faire consentir un prêt ou une
garantie par la société, ou de se faire consentir un découvert en compte
courant ou autrement (art 66).
- Droit à l’information :
A compter de cet envoi, tout associé à la faculté de poser par écrit des
questions auxquelles le gérant est tenu de répondre au cours de
l’assemblée (art70al3). Il s’agit là d’une règle importante qui a été
récemment étendue aux sociétés par action.
1- Elle doit être prévue par les statuts, lesquels en limitent éventuellement
l’objet.
- Cession en faveur d’un associé : les parts sociales sont librement cessibles
entre les associés (art 60al1) et nécessitent pas l’agrément des autres
associés.
- Cession en faveur d’un tiers : l’art 55 de la loi 1997 met sur pied un
système relativement complexe, quand la cession intervient en faveur
d’un tiers étranger à la société. Il faut alors concilier le fait que la SARL a
un caractère fermé et la connaissance et la confiance s’imposent.
Donc la cession n’est pas libre, elle se pose le consentement de la majorité
des associés représentent au moins trois quarts (3/4) des parts sociales (art
58al1). Il s’agit d’une majorité à la fois en nombre des associés et en parts
sociales détenues par eux, alors que la modification des statuts ne suppose
que la majorité en parts sociales.
En principe, ces décisions sont prises en assemblées, ce qui suppose une réunion
matérielle des associés qui veulent participer et permet des échanges de vues
entre eux et avec les gérants. Toutefois, sauf lorsque la décision a pour objet
l’approbation des comptes annuels, l’assemblée peut être remplacée par une
consultation écrite, lorsque les statuts le prévoient (art 71).
En cas de carence de ceux-ci, la loi permet également une initiative des associés
qui ne peuvent pas convoquer directement l’assemblée. Elle leur donne
cependant, le moyen de parvenir indirectement à ce résultat (art71al 4et5).
Les convocations doivent être adressées aux associés 15jrs au moins avant la
date de la réunion de l’assemblée, par lettre recommandée. Le jour où la
convocation est adressée n’est pas compté ? en revanché, le jour de la retenue de
l’assemblée doit être comptabilisé.
L’ordre du jour doit figurer dans la convocation doit mentionner l’ordre du jour
indiquant les sujets de façon à éviter le recours à d’autres documents (art71al3).
Comme dans les sociétés par action, les associés sont appelés à prendre deux
catégories de décision selon qu’elles sont ordinaires ou extraordinaires.
Les autres assemblées ordinaires telles que celles portant sur la révocation
ou la nomination des gérants, ou encore celles visant l’approbation des
conventions passées par la société peuvent se faire sur simple consultation
écrite sans réunion matérielle des associés, si les statuts l’ont stipulé.
- 1) dans deux cas les décisions ne peuvent être prises qu’à l’unanimité :