Cours XML

Fondement XML
Présentation
XML est un langage de balisage générique qui permet de structurer des
données afin qu'elles soient lisibles aussi bien par les humains que par des
programmes de toute sorte. Il est souvent utilisé pour faire des échanges de
données entre un programme et un serveur ou entre plusieurs programmes.
Exemple:
Une application demande à un serveur web les dernières informations dont il
dispose. Après être allé les chercher, ce dernier doit les communiquer. C'est là
qu'intervient le XML. Le serveur web se sert du XML pour structurer les
informations qu'il doit renvoyer à l'application téléphonique. Lorsque cette
dernière reçoit les informations ainsi structurées, elle sait comment les lire et
les exploiter rapidement !
Maurice AHOUMENOU 2
Les bases du XML
Le XML ou eXtensible Markup Language est un langage informatique
de balisage générique.
En informatique il y a plusieurs centaines de langages, qui peuvent être
regroupé en trois catégories:
• langages de programmation.
C, le Java, C++, Objective-C, C#, PHP, Basic, Python, etc
•langages de requête.
SQL, Xquery, etc
•langages de description.
SGML, XML ou HTML
Les balises permettent de structurer de manière hiérarchisée et organisée

les données d'un document.
Maurice AHOUMENOU 3
Les objectifs du XML
•Objectif du XML est de faciliter les échanges de données entre les
machines.
•De décrire les données de manière aussi bien compréhensible par les
hommes qui écrivent les documents XML que par les machines qui les
exploitent.
•XML se veut également compatible avec le web afin que les échanges de
données puissent se faire facilement à travers le réseau Internet.
Le XML se veut donc standardisé, simple, mais surtout extensible et
configurable afin que n'importe quel type de données puisse être décrit.
Maurice AHOUMENOU 4
Les outils
Notepad++, Editix, oXygen
Les balises et les attributs

En XML, on distingue 2 types de balises : les balises par paires et les
balises uniques.
Les règles de nommages:
Les noms peuvent contenir des lettres, des chiffres ou des caractères spéciaux.
Les noms ne peuvent pas débuter par un nombre ou un caractère de
ponctuation.
Les noms ne peuvent pas commencer par les lettres XML (quelle que soit la
casse).
Les noms ne peuvent pas contenir d'espaces.
On évitera les caractères - , ; . < et > qui peuvent être mal interprétés dans
vos programmes.
Maurice AHOUMENOU 5
Exemple de balise et d’attribut XML: <prix devise= "FCFA">25000</prix>
Dans l'exemple ci-dessus, l'information principale est le prix. L'attribut devise

nous permet d'apporter des informations supplémentaires sur ce prix, mais ce
n'est pas l'information principale que souhaite transmettre la balise <prix/>.
Syntaxe des commentaires:


Maurice AHOUMENOU 6
Structure d’un document XML
Un document XML peut être découpé en 2 parties : le prologue et le
corps.
Le prologue est la première ligne du document
Exemple: <?xml version = "1.0" encoding="UTF-8" standalone="yes" ?>
Le corps d'un document XML est constitué de l'ensemble des balises qui
décrivent les données.
Dans la constitution du document, il faut retenir qu’il y a une balise paire
qui doit contenir tout le reste, on l’appelle élément racine
Exemple: <racine>
<balise_paire>texte</balise_paire>
<balise_paire2>texte</balise_paire2>
<balise_paire>texte</balise_paire>
</racine>
Maurice AHOUMENOU 7
Exemple de description d’un répertoire téléphonique
<repertoire>
<personne>Bernard</personne>
<personne>Patrick</personne>
</repertoire>
Pour qu’un document XML soit bien formé, il faut qu’il respecte les
règles ci-dessous:
•S'il s'agit d'un document utilisant la version 1.1 du XML, le prologue
doit être bien renseigné.
•Le document XML ne possède qu'une seule balise racine.
•Le nom des balises et des attributs est conforme aux règles de
nommage.
•Toutes les balises en paires sont correctement fermées.
Maurice AHOUMENOU 8
• Toutes les valeurs des attributs sont entre guillemets simples ou doubles.
Les balises de votre document XML ne se chevauchent pas, il existe une
arborescence dans votre document.
Testons ce exemple avec Editix
<?xml version="1.0" encoding="UTF-8" standalone="yes" ?>

<repertoire>
<personne>Roger</personne>
<personne>John</personne>
</repertoire>
Maurice AHOUMENOU 9
TP1: Structuration d’un répertoire téléphonique
Le but de ce TP est de créer un document XML structurant les données d'un
répertoire.
Votre répertoire doit comprendre au moins 2 personnes. Pour chaque
personne, on souhaite connaître les informations suivantes
Son sexe (homme ou femme).
Son nom.
Son prénom.
Son adresse.
Un ou plusieurs numéros de téléphone (téléphone
portable, fixe, bureau, etc.).
Une ou plusieurs adresses e-mail (adresse personnelle,
professionnelle, etc.).
Maurice AHOUMENOU 10
Introduction aux définitions
Une définition d'un document XML est un ensemble de règles que l'on
impose au document. Ces règles permettent de décrire la façon dont le
document XML doit être construit. Elles peuvent être de natures
différentes. Par exemple, ces règles peuvent imposer la présence d'un
attribut ou d'une balise, imposer l'ordre d'apparition des balises dans le
document ou encore, imposer le type d'une donnée (nombre entier, chaîne
de caractères, etc.).
Un document valide est un document bien formé conforme à une

définition.
Il existe deux technologies pour écrire les définitions d’un document XML
(DTD «Document Type Definition » et les Schémas XML
DTD «Document Type Definition »
Où écrire les DTD?
Fichiers internes (dans le fichier XML) ou externes dont l’extension est .dtd
Les Syntaxes de défintion des éléments:
Pour définir les règles portant sur les balises, on utilise le mot clef
ELEMENT.
Syntaxe: <!ELEMENT balise (contenu)>
Exemple: <!ELEMENT nom (contenu)> DTD

<nom>Maurice</nom> XML
Cas d’une règle qui définit l’inclusion de balise
<!ELEMENT personne (nom)> //ce document n’est pas valide car nous
n’avons pas définit une règle pour la balise nom
Exemple:
<personne>
<nom>Maurice AHOUMENOU</nom>
</personne>
Cas d'une balise contenant une valeur

on utilise le mot clef #PCDATA
Exemple: <!ELEMENT personne (nom)>

<!ELEMENT nom (#PCDATA)>
Cas d'une balise vide:
On utilise le mot clef EMPTY
Exemple: <!ELEMENT personne (nom)>

<!ELEMENT nom EMPTY>
Exemple XML:
<personne>
<nom />
</personne>
Cas d'une balise pouvant tout contenir

on utilise le mot-clef ANY
Exemple:
<!ELEMENT personne (nom)>
<!ELEMENT nom ANY>
Exemple XML:
<personne>
<nom>Maurice AHOUMENOU</nom>
</personne>
Structurer le contenu des balises
La séquence: elle permet de définir l’enchaînement des balises

Syntaxe: <!ELEMENT balise (balise2, balise3, balise4, balise5, etc.)>
Exemple DTD:
<!ELEMENT personne (nom, prenom, age)>
<!ELEMENT prenom (#PCDATA)>
<!ELEMENT age (#PCDATA)>
Cette définition impose que la balise <personne /> contienne
obligatoirement les balises <nom />, <prenom /> et
<age /> dans cet ordre.
La liste de choix
Permet de dire qu'une balise contient l'une des balises décrites

Syntaxe: <!ELEMENT balise (balise2 | balise3 | balise4 | balise5 | etc.)>
Exemple DTD: <!ELEMENT personne (nom | prenom)>
Exemple XML:

<personne>
<nom>Maurice</nom>
</personne>
La balise optionnelle permet d’indiquer qu'une balise est optionnelle, on
fait suivre son nom par un point d’interrogation
Syntaxe: <!ELEMENT balise (balise2, balise3?, balise4)>
Exemple DTD:
<!ELEMENT personne (nom, prenom?)>
Exemple document XML:
<personne>
<nom>AHOUMENOU</nom>
</personne>
La balise répétée optionnelle Une balise peut être répétée plusieurs fois
même si elle est optionnelle. Pour indiquer une telle balise, on fait suivre son
nom par une étoile.
Syntaxe: <!ELEMENT balise (balise2, balise3*, balise4)>

Code DTD:
<!ELEMENT repertoire (personne*)>
<!ELEMENT personne (nom, prenom)>
Exemple XML:
 
<repertoire> 
<nom>AHOUMENOU</nom> <repertoire>
<prenom>Maurice</prenom> <personne>
</personne> <nom>AHOUMENOU</nom>
<personne> <prenom>Maurice</prenom>
<nom>KIKI</nom> </personne>
<prenom>Steeve</prenom> <personne>
</personne> <nom>KIKI</nom>
</repertoire> </personne>
</repertoire>
La balise répétée Une balise peut être répétée plusieurs fois. Pour
indiquer une telle balise, on fait suivre son nom par un plus
Syntaxe: <!ELEMENT balise (balise2, balise3+, balise4)>
Code DTD:
<!ELEMENT repertoire (personne+)>
<!ELEMENT personne (nom, prenom)>
Exemple XML:


<repertoire> 
<personne> 
<prenom>Maurice</prenom> <repertoire />
</personne>
<personne>
<nom>KIKI</nom>
<prenom>joanes</prenom>
</personne>
</repertoire>
Un document valide est un document bien formé conforme à une
définition.
Un document conforme à une définition est un document qui
respecte toutes les règles qui lui sont imposées dans les fameuses
définitions.
Il existe les DTD internes et les DTD externes .
Il est possible d'écrire de nombreuses règles grâce aux DTD.
Le mot clef ELEMENT permet de d'écrire les règles relatives aux balises
XML
DTD : les attributs et les entités
Les attributs: Pour indiquer que notre règle porte sur un attribut, on
utilise le mot clef ATTLIST
Syntaxe: <!ATTLIST balise attribut type mode>
Cette règle peut donc se diviser en 5 mots clefs : ATTLIST, balise, attribut,
type et mode.
Prenons cet exemple XML: <personne sexe="masculin" />
Code DTD: <!ATTLIST personne sexe type mode>
Le type ici peut être les valeurs possible de sexe, du texte ou un identifiant
Cas d'un attribut ayant pour type la liste des valeurs possibles
Syntaxe: <!ATTLIST balise attribut (valeur 1 | valeur 2 | valeur 3 | etc.)
mode>
Code DTD: <!ATTLIST personne sexe (masculin | féminin) mode>

Exemple XML:

<personne sexe="masculin" />

<personne sexe="féminin" />

<personne sexe="autre" />
Cas d'un attribut ayant pour type du texte non "parsé"

Derrière le terme "texte non "parsé"" se cache en fait la possibilité de mettre
ce que l'on veut comme valeur : un nombre, une lettre, une chaîne de caractères,
etc. Il s'agit de données qui ne seront pas analysées par le "parseur" au moment
de la validation et/ou l'exploitation de votre document XML.
Dans le cas où notre attribut contient du texte non "parsé", on utilise le mot
clef CDATA.
Syntaxe: <!ATTLIST balise attribut CDATA mode>
Code DTD: <!ATTLIST personne sexe CDATA mode>
Exemple document XML:




<personne sexe="autre" />

<personne sexe="12" />
Cas d'un attribut ayant pour type un identifiant unique

Pour indiquer que la valeur de l'attribut est unique, on utilise le mot clef ID
comme Identifiant
Syntaxe: <!ATTLIST balise attribut ID mode>
Règle DTD: <!ATTLIST personne position ID mode>
Exemple d’un document XML:

<personne position= " 1" />

Cas d'un attribut ayant pour type une référence à un identifiant

unique
Pour faire référence à un identifiant unique, on utilise le mot clef IDREF.
Exemple règle DTD:
<!ATTLIST pere id ID mode >
<!ATTLIST fils id ID mode
Pere IDREF mode>
Exemple du document XML:

<pere id="PER-1" />
<fils id="PER-2" pere="PER-1" />


<pere id="PER-1" />
<fils id="PER-2" pere="PER-0" />
Le Mode: permet de donner une information supplémentaire sur l'attribut

comme par exemple une indication sur son obligation ou sur sa valeur.
Cas d'un attribut obligatoire
Lorsqu'on souhaite qu'un attribut soit obligatoirement renseigné, on
utilise le mot clef #REQUIRED.
Règle DTD: <!ATTLIST personne sexe (masculin | féminin) #REQUIRED>
Exemple de document XML




<personne />
Cas d'un attribut optionnel
on utilise le mot clef #IMPLIED
Règle DTD: <!ATTLIST personne sexe CDATA #IMPLIED>




<personne sexe="15" />

<personne />
Cas d'une valeur par défaut
Règle DTD: <!ATTLIST personne sexe CDATA "masculin">
Exemples de document valide:





<personne />
Cas d'une constante

Il est possible de rendre obligatoire un attribut et de fixer sa valeur
grâce au mot clef #FIXED suivi de ladite valeur.
Règle DTD: <!ATTLIST objet devise CDATA #FIXED "Euro">


Exemple: <objet devise="Dollar" />
 
<objet devise="Euro" /> <objet />
Les entités
Une entité peut-être considérée comme un alias permettant de réutiliser des

informations au sein du document XML ou de la définition DTD.
Ils existent 3 types d'entités: les entités générales, les entités paramètres
et les entités externes.
Les entités générales
Les entités générales sont les entités simples.
Elles permettent d'associer un alias à une information afin de l'utiliser
dans le document XML.
Syntaxe: <!ENTITY nom "valeur">
Pour l’utiliser dans un document XML, il faut faire ceci &nom;
Les entités
Les entités générales
Exemple du document XML
<!ENTITY samsung "Samsung">

<!ENTITY apple "Apple">
<telephone>
<marque>&samsung;</marque>
<modele>Galaxy S3</modele>
</telephone>
<telephone>
<marque>&apple;</marque>
<modele>iPhone 4</modele>
</telephone>
Les entités paramètres

Contrairement aux entités générales qui apparaissent dans les documents XML,
les entités paramètres n'apparaissent que dans les définitions DTD.
Elles permettent d'associer un alias à une partie de la déclaration de la DTD.
Les entités paramètres
Syntaxe: <!ENTITY % nom "valeur">
Pour utiliser une entité paramètre dans notre DTD,
il suffit d'utiliser la syntaxe suivante : %nom;
Prenons cet exemple:
<telephone marque="Samsung" />
<telephone marque="Apple" />
Règle DTD correspondante:
<!ATTLIST telephone marque (Samsung|Apple) #REQUIRED>
Avec l’aide de l’entité paramètre, la règle devient:
<!ENTITY % listeMarques "marque (Samsung|Apple) #REQUIRED">

<!ATTLIST telephone %listeMarques; >
Les entités externes
Les entités externes analysées ont sensiblement le même

rôle que les entités générales, c'est à dire qu'elles permettent
d'associer un alias à une information afin de l'utiliser dans le
document XML. Mais, dans le cas
des entités externes analysées, les informations sont stockées

dans un fichier séparé.
Syntaxe: <!ENTITY nom SYSTEM "URI">
Utilisation: &nom;
Les entités externes
Exemple de document XML:
<!ENTITY samsung SYSTEM "samsung.xml">
<!ENTITY apple SYSTEM "apple.xml">
<telephone>
&samsung;
</telephone>
<telephone>
&apple;
</telephone>


<marque>Samsung</marque>

<marque>Apple</marque>
Où écrire les DTD
On distingue deux type de DTD, que sont: les DTD externes et internes
Les DTD internes
une DTD est écrite dans le même fichier que le document XML. Elle s'écrit dans ce
qu'on appelle le DOCTYPE. On le place sous le prologue du document et au
dessus du contenu XML.
Syntaxe: <!DOCTYPE racine [ ]>
Le mot racine est l’élément racine du document XML
Exemple d’un document XML contenant une DTD
<?xml version = "1.0" encoding="UTF-8" standalone="yes" ?>

<!DOCTYPE boutique [
<!ELEMENT boutique (telephone*)>
<!ELEMENT telephone (marque, modele)>
<!ELEMENT marque (#PCDATA)>
<!ELEMENT modele (#PCDATA)>
]>
Où écrire les DTD
<boutique>
<telephone>
<marque>samsung</marque>
<modele>galaxy s3</modele>
</telephone>
<telephone>
<marque>apple</marque>
<modele>iphone 4</modele>
</telephone>
<telephone>
<marque3636>nokia</marque>
<modele>lumia 800</modele>
</telephone>
</boutique>
Où écrire les DTD
<boutique>
<telephone>
<marque>samsung</marque>
<modele>galaxy s3</modele>
</telephone>
<telephone>
<marque>apple</marque>
<modele>iphone 4</modele>
</telephone>
<telephone>
<marque>nokia</marque>
<modele>lumia 800</modele>
</telephone>
</boutique>
Où écrire les DTD
Les DTD externes
Une DTD externe est une DTD qui est écrite dans un autre document que
le document XML. Un fichier contenant uniquement une DTD porte l'extension
.dtd. Il existe deux type de DTD externes à savoir les DTD externes
PUBLIC et les DTD externes SYSTEM.
les DTD externe PUBLIC sont utilisés lorsqu’il s’agit d’une norme
Syntaxe:
<!DOCTYPE racine PUBLIC "identifiant" "url">
Exemple de la norme xHTML:
<!DOCTYPE html PUBLIC "-//W3C//DTD XHTML 1.0 Strict//EN"

"http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd">
les DTD externe SYSTEM permet d'indiquer au document XML l'adresse
du document DTD
Syntaxe: <!DOCTYPE racine SYSTEM "URI">
Où écrire les DTD
Les DTD externes SYSTEM
Énoncé: Une boutique possède plusieurs téléphones. Chaque téléphone
est d'une certaine marque et d'un certain modèle, tous les 2 représentés
par une chaîne de caractère.
Exemple du document XML complet:

<?xml version = "1.0" encoding="UTF-8" standalone="yes" ?>
<!DOCTYPE boutique SYSTEM "doc1.dtd">
<boutique>
<telephone>
<marque>Samsung</marque>
</telephone>
<telephone>
<marque>Apple</marque>
</telephone>
<telephone>
<marque>Nokia</marque>
<modele>Lumia 800</modele>
</telephone>
</boutique>
Schéma XML
Quelques limitent des DTD, ce n’est pas écrit en XML et il ne gère pas les typages
de données
Schéma XML: les fichier portent l’extension .xsd

Le schéma XML aussi est constitué d’un prologue et d’un corps
L’élément racine du corps est fixe <xsd:schema />
Exemple:

<?xml version="1.0" encoding="UTF-8" ?>

<xsd:schema xmlns:xsd="http://www.w3.org/2001/XMLSchema">
</xsd:schema>
Référencer un schema XML
Le référencement d'un schéma XML se fait au niveau de l'élément racine du fichier
XML grâce à l'utilisation de 2 attributs.
L’espace de noms:
xmlns:xsi=http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance
Schéma XML
Schéma XML décrivant un espace de noms:

Code:
xsi:schemaLocation="chemin_vers_fichier.xsd">
Schéma XML ne décrivant pas un espace de noms

Code:
xsi:noNamespaceSchemaLocation="chemin_vers_fichier.xsd">
Exemple complet du document XML:
<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>

<racine xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"
xsi:noNamespaceSchemaLocation="chemin_vers_fichier.xsd">
</racine>
Schéma XML : les éléments simples
Un élément simple est un élément qui ne contient qu'une valeur dont le type
est dit simple. Il ne contient pas d'autres éléments.
Un élément simple peut donc être une balise qui ne contient aucun attribut
et dans laquelle aucune autre balise n'est imbriquée.
Un attribut d'une balise peut également être considéré comme un élément

simple.
En effet, la valeur d'un attribut est un type simple.
Exemple:

<nom>Roger</nom>


<personne sexe="masculin>Roger DURAND</personne>

<personne>
<nom>DURAND</nom>
<prenom>Roger</prenom>
</personne>.
Déclarer une balise comme un élément simple
On utilise le mot clé element précédé de <xsd:>

Syntaxe: <xsd:element name="mon_nom" type="xsd:mon_type" />
Soit les éléments simple suivant:

<nom>DURAND</nom>
<prenom>Roger</prenom>
<age>38</age>
Correspondance de la déclaration d’un schema:
<xsd:element name="nom" type="xsd:string" />

<xsd:element name="prenom" type="xsd:string" />
<xsd:element name="age" type="xsd:int" />
Valeur par défaut et valeur inchangeable

valeur par défaut
on utilise l’attribut default
Exemple:
<xsd:element name="prenom" type="xsd:string" default="Roger" />

Valeur par défaut et valeur constante


<prenom>Jean</prenom>

<prenom>Marie</prenom>


<prenom />
valeur par constante

on utilise l’attribut fixed
Exemple:
<xsd:element name="prenom" type="xsd:string" fixed="Robert" />


<prenom>Robert</prenom>

<prenom>Marie</prenom>

<prenom/>
Les attributs
Il sont considérés comme des éléments simple parce qu’ils ne peuvent
prendre
qu’une valeur de type simple (Nombre, chaîne de caractère, entier, etc).
Pour déclarer un attribut, on utilise le mot clef attribute
Syntaxe:
<xsd:attribute name="mon_nom" type="xsd:mon_type" />
Exemple d’une balise XML:
<personne sexe="masculin">Maurice AHOUMENOU</personne>
Schéma XML correspondant:
<xsd:attribute name="sexe" type="xsd:string" />
Les attributs
Valeur par défaut, obligatoire et constante d’un attribut
• pour définir une valeur par défaut, on utilise le mot clef default dans la
balise <attribute />
Exemple de règle:
<xsd:attribute name="prenom" type="xsd:string" default="Maurice" />
•Pour définir un attribut obligatoire, on utilise la propriété Use qui prend la

valeur required dans la balise <attribute />
Exemple:
<xsd:attribute name="prenom" type="xsd:string" use="required" />
Les attributs
•Pour définir une valeur constante, on utilise la propriété fixed dans la balise
<attribute />
Exemple:
<xsd:attribute name="prenom" type="xsd:string" fixed="Maurice" />
Schéma XML : les types simples

Il existe quatre catégories de type simple
Les types chaînes de caractères
Type Description Commentaire

string représente une chaîne de attention aux caractères
caractères spéciaux
normalizedString représente une chaîne de basé sur le type string
caractères normalisée
token représente une chaîne de basé sur le type
caractères normalisée sans normalizedString
espace au début et à la fin
language représente le code d'une basé sur le type token
langue
NMTOKEN représente une chaîne de basé sur le type token
caractère "simple" applicable uniquement
aux attributs
Name représente un nom XML basé sur le type token
NCName représente un nom XML basé sur le type Name

sans le caractère :
Les types dates
Type Description
duration représente une durée
date représente une date
time représente une heure
dateTime représente une date et un temps
gYear représente une année
gYearMonth représente une année et un mois
gMonth représente un mois
gMonthDay représente un mois et un jour
gDay représente un jour
Exemple:
<xsd:element name="monheure" type="xsd:time" />


<monheure>10:24:00</monheure>

<monheure>00:00:02.5</monheure>
Les types numériques

float représente un nombre flottant sur
32 bits conforme à la norme IEEE
754
double représente un nombre flottant sur
64 bits conforme à la norme IEEE
754
decimal représente une nombre décimal
integer représente un nombre entier basé sur le type decimal
long représente un nombre entier basé sur le type integer
int représente un nombre entier basé sur le type long
short représente un nombre entier basé sur le type int
byte représente un nombre entier basé sur le type short
nonPositiveInt représente un nombre entier non basé sur le type integer
eger positif

negativeIntege représente un nombre entier basé sur le type
r négatif nonPositiveInteger
nonNegativeIn représente un nombre entier non basé sur le type integer
teger négatif
positiveInteger représente un nombre entier basé sur le type
positif nonNegativeInteger
unsignedLong représente un nombre entier basé sur le type
positif nonNegativeInteger
unsignedInt représente un nombre entier basé sur le type
positif unsignedLong
unsignedShort représente un nombre entier basé sur le type
positif unsignedInt
unsignedByte représente un nombre entier basé sur le type
positif unsignedShort
Exemple Schema XML:
<xsd:element name="nombre" type="xsd:float" />
Exemple XML:
<nombre>42</nombre>
<nombre>-42.25</nombre>
<nombre>3E4</nombre>
<nombre>10e-5</nombre>
Les types booléens
Type Description
boolean représente l'état vrai ou faux
QName représente un nom qualifié
NOTATION représente une notation
anyURI représente une URI
base64Binary représente une donnée binaire au format Base64
hexBinary représente une donnée binaire au format hexadecimal
Schéma XML : les types complexes
Définition:
Un élément complexe est un élément qui contient au moins un attribut ou
d’autres éléments imbriqués.
Exemple:

<personne>


<prenom>Maurice</prenom>
</personne>

<personne sexe="masculin">Maurice AHOUMENOU</personne>
Déclarer un élément complexe

Pour déclarer un élément de type complexe, on utilise le mot clef complexType
Syntaxe:
<xsd:element name="mon_nom">
<xsd:complexType>

</xsd:complexType>
</xsd:element>
Déclarer un élément complexe
Exemple code XML:

<personne>
</personne>
Exemple de déclaration du schéma correspondant:
<xsd:element name="personne">
<xsd:complexType>

</xsd:complexType>
</xsd:element>
Les contenus de type complexe
Il existe 3 types de contenus possibles :

Les contenus simples.
Les contenus "standards".
Les contenus mixtes.
Les contenus simples
On appelle contenu simple, le contenu d'un élément complexe qui n'est composé
que d'attributs et d'un texte de type simple.
Exemple:
<prix devise="FCFA">100</prix>

<voiture marque="Toyota">Avensis</voiture>
Syntaxe Schema XML:
<xsd:complexType>
<xsd:simpleContent>
<xsd:extension base="mon_type">
<xsd:attribute name="mon_nom" type="mon_type" />
</xsd:extension>
</xsd:simpleContent>
</xsd:complexType>
</xsd:element>
Les contenus simples

Exemple:
Document XML:
<prix devise="euros">35</prix>
Schéma XML:
<xsd:element name="prix">
<xsd:complexType>
<xsd:simpleContent>
<xsd:extension base="xsd:positiveInteger">
<xsd:attribute name="devise" type="xsd:string" />
</xsd:extension>
</xsd:simpleContent>
</xsd:complexType>
</xsd:element>
Les contenus "standards "
c'est le contenu d'un élément complexe qui n'est composé que d'autres éléments
(simples ou complexes) ou uniquement d'attributs.
Exemple de document XML

<personne>
</personne>

<voiture marque= " Toyota" />
Balise contenant d'autres éléments
La séquence
On utilise une séquence lorsqu’on souhaite que les éléments contenus dans un
type complexe apparaissent dans un ordre précis.
La séquence
Syntaxe:
<xsd:complexType>
<xsd:sequence>

</xsd:sequence>

</xsd:complexType>
</xsd:element>
Exemple:
<xsd:complexType>
<xsd:sequence>
<xsd:element name="nom" type="xsd:string"/>
<xsd:element name="prenom" type="xsd:string"/>
</xsd:sequence>
<xsd:attribute name="sexe" type="xsd:string" />
</xsd:complexType>
</xsd:element>
Le type all
On utilise le type all lorsqu’on souhaite que les éléments contenu dans un type
complexe apparaissent dans n’importe quel ordre.
Syntaxe:
<xsd:complexType>
<xsd:all>
</xsd:all>
</xsd:complexType>
</xsd:element>
Le type all
Exemple:
<xsd:complexType>
<xsd:all>
</xsd:all>
</xsd:complexType>
</xsd:element>
Le choix
On utilise le choix lorsqu’on souhaite que les éléments contenu s dans un type
complexe soient choisis dans une liste prédéfinie.
Syntaxe:
<xsd:complexType>
<xsd:choice>
</xsd:choice>
</xsd:complexType>
</xsd:element>
Le choix
Exemple:
<xsd:complexType>
<xsd:choice>
</xsd:choice>
</xsd:complexType>
</xsd:element>
Cas d'un type complexe encapsulant un type complexe

<personne>
<identite>
</identite>
</personne>
Cas d'un type complexe encapsulant un type complexe
Schéma XML illustrant cet exemple:
<xsd:schema xmlns:xsd="http://www.w3.org/2001/XMLSchema">
<xsd:complexType>
<xsd:sequence>
<xsd:element name="identite">
<xsd:complexType>
<xsd:sequence>
</xsd:sequence>
</xsd:complexType>
</xsd:element>
</xsd:sequence>
</xsd:complexType>
</xsd:element>
</xsd:schema>
Les contenus mixtes
Un contenu mixte est le contenu d'un élément complexe qui est composé
d'attributs, d'éléments et de texte.
Exemple de document XML illustrant un contenu mixte:

<balise1>
Ceci est une chaîne de caractères
<balise2>10</balise2>
7.5
</balise1>
Syntaxe du Schéma XML:
<xsd:complexType mixed="true">
</xsd:complexType>

</xsd:element>
Les contenus mixtes

<facture>
<acheteur>Rony</acheteur>, doit payer
<somme>1000</somme>€
.</facture>
Schéma XML:
<xsd:element name="facture">
<xsd:complexType mixed="true">
<xsd:sequence>
<xsd:element name="acheteur" type="xsd:string" />
<xsd:element name="somme" type="xsd:int" />
</xsd:sequence>
</xsd:complexType>
</xsd:element>
Le nombre d'occurrences
Par défaut, si rien n’est précisé, la balise n’apparaît qu’une et une seule fois.
Pour indiquer le nombre minimum d'occurrences d'un élément, on utilise l'attribut

minOccurs, sa valeur doit être supérieure à zéro.
Pour indiquer le nombre maximum d'occurrences d'un élément, on utilise l'attribut

maxOccurs, on peut également ne pas spécifier le nombre d’occurrence en
Utilisant l’attribut unbounded.
Exemple de schema XML:
<xsd:complexType name="personne">
<xsd:sequence>
<xsd:element name="prenom" type="xsd:string" minOccurs="2"
maxOccurs="unbounded" />
</xsd:sequence>
</xsd:complexType>
Le nombre d'occurrences
Par défaut, si rien n’est précisé, la balise n’apparaît qu’une et une seule fois.
Pour indiquer le nombre minimum d'occurrences d'un élément, on utilise l'attribut

minOccurs, sa valeur doit être supérieure à zéro.
Pour indiquer le nombre maximum d'occurrences d'un élément, on utilise l'attribut

maxOccurs, on peut également ne pas spécifier le nombre d’occurrence en
Utilisant l’attribut unbounded.
Exemple de schema XML:
<xsd:complexType name="personne">
<xsd:sequence>
<xsd:element name="prenom" type="xsd:string" minOccurs="2"
maxOccurs="unbounded" />
</xsd:sequence>
</xsd:complexType>
Réutilisation des types complexes
Pour diviser le document XML dans le but de réutiliser les blocs d’éléments,
on utilise le mot clef ref
Syntaxe: <xsd:element ref= "nom_ref" />

Exemple:
<xsd:element name= " Montant " type= " xsd:string " />
<xsd:element name= " compte" >
<xsd:comptexType>
<xsd:element ref= " Montant " />
</xsd:complexType>
</xsd:element>

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Fondement XML

Les balises permettent de structurer de manière hiérarchisée et organisée

Les balises et les attributs

Dans l'exemple ci-dessus, l'information principale est le prix. L'attribut devise

Syntaxe des commentaires:

Testons ce exemple avec Editix

<?xml version="1.0" encoding="UTF-8" standalone="yes" ?>

Un document valide est un document bien formé conforme à une

Exemple: <!ELEMENT nom (contenu)> DTD

Cas d'une balise contenant une valeur

Exemple: <!ELEMENT personne (nom)>

Exemple: <!ELEMENT personne (nom)>

Cas d'une balise pouvant tout contenir

La séquence: elle permet de définir l’enchaînement des balises

Permet de dire qu'une balise contient l'une des balises décrites

Syntaxe: <!ELEMENT balise (balise2, balise3*, balise4)>

Code DTD: <!ATTLIST personne sexe (masculin | féminin) mode>

Cas d'un attribut ayant pour type du texte non "parsé"

Syntaxe: <!ATTLIST balise attribut CDATA mode>

Exemple document XML:

Cas d'un attribut ayant pour type un identifiant unique

Règle DTD: <!ATTLIST personne position ID mode>

Cas d'un attribut ayant pour type une référence à un identifiant

Le Mode: permet de donner une information supplémentaire sur l'attribut

Règle DTD: <!ATTLIST personne sexe (masculin | féminin) #REQUIRED>

Exemple de document XML

Exemple du document XML:

Règle DTD: <!ATTLIST personne sexe CDATA "masculin">

Exemples de document valide:

Cas d'une constante

Règle DTD: <!ATTLIST objet devise CDATA #FIXED "Euro">

Une entité peut-être considérée comme un alias permettant de réutiliser des

Les entités générales

Les entités générales sont les entités simples.

Elles permettent d'associer un alias à une information afin de l'utiliser

dans le document XML.

Syntaxe: <!ENTITY nom "valeur">

Pour l’utiliser dans un document XML, il faut faire ceci &nom;

Les entités générales

Exemple du document XML

<!ENTITY samsung "Samsung">

Les entités paramètres

Règle DTD correspondante:

<!ATTLIST telephone marque (Samsung|Apple) #REQUIRED>

Avec l’aide de l’entité paramètre, la règle devient:

<!ENTITY % listeMarques "marque (Samsung|Apple) #REQUIRED">

Les entités externes analysées ont sensiblement le même

des entités externes analysées, les informations sont stockées

Syntaxe: <!ENTITY nom SYSTEM "URI">

Exemple d’un document XML contenant une DTD

<?xml version = "1.0" encoding="UTF-8" standalone="yes" ?>

Exemple de la norme xHTML:

<!DOCTYPE html PUBLIC "-//W3C//DTD XHTML 1.0 Strict//EN"

Exemple du document XML complet:

Schéma XML: les fichier portent l’extension .xsd

Schéma XML décrivant un espace de noms:

Schéma XML ne décrivant pas un espace de noms

Exemple complet du document XML:

<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>

Un attribut d'une balise peut également être considéré comme un élément

On utilise le mot clé element précédé de <xsd:>