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Dept.GC I Cours : Sécurité Incendie I Option:Master Ml Str.
I Introduction
Les notions de bases sur l'action de l'incendie sont réglementées par les codes et
règlements nationaux tels que les Eurocodesl partiel-2.Parmi ses notions on cite:L'action
que représente celle du feu sur la structure et l'Eurocode 1 offre plusieurs possibilités pour la
ô,1'''
re-ËrnLr"anelrrçnt d*v'*l*pp*rx*ut
t{ Incendie
localisé
Incendie réel
Incendie paramétrique
2- Modèles d'incendies
La fàçon la plus simple de représenter un incendie est d'utiliser des modèles de courbes
d'incendie, soit une relation donnant l'évolution de la température des gaz en fbnction du
temps.
Ils sont les plus simples et les plps utilisés comme moyens de représentation d'un incendie.
Bien qu'elles ne représentent pas des incendies réels, elles ont été établies à partir de
l'expérience sur des feux réels et les plus fréquemment utilisées.
Ils sont représentés par des modèles de courbes conventionnelles données par l'EC1 partiel-2
et adoptées pour la classification ou la vérification de la résistance au feu. Les plus connues
sont la courbe normalisée ISO 834, la courbe de feu extérieur, la courbe de feu
d'hydrocarbure. Ces trois courbes d'incendies nominaux sont données ci-dessous en figure2.
L)
OJ
5 600
(o
.o
Courbe d'hydrocarbures
E 400
o
F Courbe ISO 834
Courbe externe
ri
it
200
'I
:}
tt rl
1i
:I
:1
-*.'*-***-'*f*"
60 90 120
Temps [min]
os=zo*3L\logro(Bt+1)
Avec 0n: température des gaz dans le compartiment en [oC]
t : temps en [min]
1200
1000
800
600
400
200
0 minl
30 60 86.5 120 180
Figure 3: Températures sur modèle de feu ISO834
La courbe de feu conventionnelle doit être appliquée sur l'ensemble du compartiment quel
que soit sa taille et ne dépend pas des conditions de développement du feu, ni de possibilité de
feu précédent sa généralisation. Enfin il est important de remarquer que son allure et
ascendante en échauffement seulement.
Développée dans les années 70 par la compagnie pétrolière Mobil, elle présente une
montée en température très rapide avec une température de 900 oC dans les cinq premières
minutes. Cette recherche avait été initiée pour mettre au point une procédure de test pour
évaluer les matériaux de protection contre le feu pour les plates-formes de forage en mer et les
complexes pétroliers.
Si la structure dont on veut connaitre la résistance à l'incendie est considérée comme une
Remarque:
(poutres, poteaux, ...) pour lesquels une méthode spécifique de l'Annexe B de l'EC1
partiel-2 est dédiée.
- la géométrie du compartiment,
- la charge calorifique présente dans le compartiment,
- les ouvertures verticales dans les murs représentant les zones de ventilation.
- le type et la nature des différents éléments de construction constituant les limites du
compartiment.
Les feux paramétriques se basent aussi sur I'hypothèse que la température est uniforme dans
le compartiment, ce qui limite leur champ d'application aux conditions d'un embrasement
généralisé dans des compartiments de dimensions modérées, Ils constituent néanmoins un pas
significatif vers la considération de la nature réelle d'un feu particulier par rapport aux feux
nominaux, tout en étant basés sur quelques expressions analltiques simples.
La perte de chaleur hors du compartiment est un facteur important pour la détermination de la
température. Les pertes de chaleur aux frontières du compartiment se produisent par
convection et rayonnement. Les caractéristiques thermiques des parois doivent être connues à
travers trois paramètres principaux caractérisant les propriétés thermiques d'un matériau qui
sont, la chaleur spécifique cr, la densité p, et la conductivité À.
C'est un modèle d'incendie de calcul plus réaliste représenté par des courbes températures-
temps et dont les formulations sont en annexe A de l'Eurocode 1.
Des paramètres propres au compartiment, la hauteur qui ne doit pas dépasser 4m et surface
du plancher qui doit être inferieur ou égal à 500m'? de plancher, décrivent des situations
particulières.
La courbe représentative comporte deux phases, une dite d'échauffement et une dite de
600
400
200
0
0 30 60 90 120 temPs (min)
0
s = 2O + 1325(1 - O.324e-0.2t* - 0.2\4e-r'7t. - 0. +7\e-tst.)
Avec:
ü* = t.f lheurel
A.KADA-Université HBBouali de Chlef Page 5
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- r = lo lÀ' lro.04/1.1.6ù2
- fi- J-prc-t coefficient de surface, avec : 100 < b < 2200 lJ /*"'t'X1
- b - »bi 4/ (At - Au) si b est different pour les murs, le plafond et le plancher
- p est la densité des parois de I'enceinte [kgim3]
+*-+Tt
- Lmax - Lrnax, l
- t*o, - W[(o,z.to-3.qr,o/o);W]
- Qt,a = Qf ,a A7 / At est la valeur de calcul de la densité de charge calorifique rapportée à
[;, : 'femps en [h] selon la vitesse de développement d'un feu, tableau E5 ECI-L2;
à faible vitesse tçy725 min, à vitesse moyenne tlin;2Q min, à vitesse élevée / lir: I 5 min.
lors de la phase de croissance de l'incendie le control se fait soit par le combustible ou par la
ventilation, selon qu'il subsiste ou non suffisamment d'oxygène pour alimenter la
combustion:
- lorsque la taille du feu atteint sa valeur maximum sans limitation d'oxygène, le débit
calorifique est limité par la charge calorifique disponible (contrôle par le combustible).
- La taille des ouvertures dans le compartiment est trop faible pour permettre une entrée
d'air suffisante, l'oxygène disponible limite le débit calorifique (contrôle du feu par la
ventilation).
Valeur de tp* en fonction du taux de croissance
Taux de croissance lri,, (min.) fi;* (Hrs.)
Faible (transport (espace public) 25 0.4t7
Moyen (logement, chambre d'hôpital, 20 0.333
chambre d'hôtel, bureau, classe d'école)
ôqz- facteur de risque d'activation de l'incendie due à l'usage du bâtiment (type d'occupation),
ô n- coefficient tenant compte des mesures actives prises et pour combattre l'incendie :
10
ô, = 6nt = 6nr.6n2....ônro
fli=\
m - facteur de combustion (=0 .8 en pratique)
!Voiren!ïndesectionlesfacteurs,SîaucunemeSureactiven,estprise---->
( x = 1. si. t*o* ) t6*, oLL x = tu^,f /tino, st t^o* = tti^ et l,incendie est
contrôlée par ventilation. La courbe d'échauffement citée plus haut est adoptée et la
courbe température-temps en refroidissement est comme suit :
. Soit que tmar < t11,n et f incendie est contrôlée par le carburant (combustible). La
procédure potrr ce cas est expliquée ci-dessous :
t* = [i,,.t
k=1.(#)(#)(#)
Le temps qui correspond à la température maximum est calculé comme suit :
1*-rt
Lmax - tli.m,Llim
NB: len appliquant ces équations, t* et t*^ comme dans le premier cas d'un incendie
contrôlé par ventilation et non comme dans le second (obiet de ce paragraph)
lpour le calcul du flux de chaleur Ën", à la surface d'un élément métallique dans le cas d'un
Iü0û
§tü
6ûCI
rq
4{}S
:iirl
{i
1() 3{j -1{",
,tü 5tl 6i) :CI §{) 100 110
[tttrn]
Figure 6: Exemple de courbes paramétriques
----contrôleparventilation ----contrôleparcombustible
o coefficients caractéristiques de la charge au feu qro (EN l99r-r-2):
4.2-Incendie Localisé
Chaque incendie de bâtiment démarre comme un petit feu localisé et cesse de l'être seulement
Deux modèles sont présentés dans l'annexe C de l'Eurocode 1 pour l'effèt d'un feu localisé.
LÈ.-|,02D+0,014gQ2/s
Lorsque le feu est considéré ouvert (extérieur, ou flamme ne touchant pas le platbnd), la
température @(z) dans le panache le long de l'axe vertical de la flamme est donné par
(AnnexeC de l'EN 1991-I-2):
Z0:0,00524q0'4-1,02D
Exercice d'apBlication :
o=6m
I
h=3m
lY1zt
^ I
f_][-l,e,
Figure 10 : Compartiment soumis à un incendie
c = 840 J/KgK
c : B4A J/KgK
),: 0,15 WmK