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Rapport de la réunion du 13/01/2011 au local du CRT à Bizerte.

Heure de début : 10h.

Heure de fin : 13h.

Ordre du jour :

- Projection d’un film du CICR sur le DIH et les conventions de Genève.


- Présentation du Statut du CRT.
- Présentation du protocole additionnel des conventions de Genève de 1977.
- Les premiers secours dans les situations de conflits : Les particularités et les défis.
- Discussion sur nos capacités et sur notre aptitude à secourir au cours de telles situations.
- Brainstorming sur :
 Ce que nous pouvons faire en immédiat.
 Les risques auxquels nous sommes exposés au cours des prochaines semaines et
comment les contrôler.
- Plan d’action régional en immédiat et pour les semaines à venir et répartition des rôles.
Développement de la réunion :
1- La projection du film :
Lien : http://www.icrc.org/web/fre/sitefre0.nsf/htmlall/f00981?opendocument
2- Statut du CRT :
‫العنوان األول‬
‫ تتبع الجمعية القوانين و األنظمة الدولية المنصوص عليها في اتفاقية جنيف وتخضع للمبادئ‬:‫الفصل الثاني‬
.‫ الصليب األحمر و األسد و الشمس األحمر‬/‫األساسية للهالل‬
Ceci veut dire que si le Croissant rouge Tunisien travaille dans un cadre autre que celui
couvert par les conventions de Genève, ne sera plus reconnu comme membre du
mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Il se doit donc de
respecter le DIH et les conventions de Genève ainsi que tous ses volontaires.
De plus le CRT est auxiliaire des pouvoirs publics :
‫ قرار‬:‫ إن جمعٌة الهالل األحمر التونسً معترف بها من طرف الدولة كجمعٌة ذات مصلحة عمومٌة‬:5 ‫الفصل‬
‫ تساعد السلط العمومٌة على القٌام باإلسعاف اإلختٌاري و خاصة فٌما تضمنه‬.7557 ‫ ماي‬6 ‫الوزٌر األول بتارٌخ‬
.7575 ‫ جوٌلٌة‬77 ً‫ من اتفاقٌات جنٌف المؤرخة ف‬71 ‫الفصل‬

3- Protocole additionnel II de 1977 :


TITRE I. PORTEE DU PRESENT PROTOCOLE

Article premier - Champ d'application matériel

1. Le présent Protocole, qui développe et complète l'article 3 commun aux


Conventions de Genève du 12 août 1949 sans modifier ses conditions
d'application actuelles, s'applique à tous les conflits armés qui ne sont pas
couverts par l'article premier du Protocole additionnel aux Conventions de
Genève du 12 août 1949 relatif à la protection des victimes des conflits
armés internationaux (Protocole I), et qui se déroulent sur le territoire d'une
Haute Partie contractante entre ses forces armées et des forces armées
dissidentes ou des groupes armés organisés qui, sous la conduite d'un
commandement responsable, exercent sur une partie de son territoire un
contrôle tel qu'il leur permette de mener des opérations militaires continues
et concertées et d'appliquer le présent Protocole.

2. Le présent Protocole ne s'applique pas aux situations de tensions


internes, de troubles intérieurs, comme Les émeutes, les actes isolés et
sporadiques de violence et autres actes analogues, qui ne sont pas
considérés comme des conflits armés.
Ainsi le Croissant Rouge Tunisien ne peut intervenir dans les conflits actuels pour
secourir les gens car ces conflits ne sont pas couverts par les conventions de Genève.
Un rappel sur les conventions de Genève :
ère
- 1 convention (1949): l'amélioration du sort des blessés et des malades dans les forces
armées en campagne.
- 2 éme convention (1949) : l'amélioration du sort des blessés, des malades et des naufragés des
forces armées sur mer.
- 3 ème convention (1949) : traitement des prisonniers de guerre.
- 4 ème convention (1949) : la protection des personnes civiles en temps de guerre.
- Protocole additionnel I (1977) : protection des victimes des conflits armés internationaux.
- Protocole additionnel II (1977) : Protection des victimes des conflits armés non
internationaux.
- Protocole additionnel III (2005) : l'adoption d'un signe distinctif additionnel.
Les conflits actuels ne se déroulent pas entre deux armés qui ont chacune des casernes,
des territoires sous contrôle et une population civile qu’elle protège. Et par
conséquence, le logo du CRT ne protège pas les personnes qui peuvent intervenir pour
aider les victimes. Aussi la neutralité du CRT peut être mise en doute s’il intervient.
Pour plus d’infos, visitez le site du CICR :
http://www.icrc.org/dih.nsf/CONVPRES?OpenView

4- Les premiers secours dans le contexte d’un conflit armé ou d’autres situations de
violence (document PDF):
http://www.scribd.com/doc/46814171/Premier-Sec-Ours
Vous pouvez télécharger le document pour plus d’informations sur les secours dans le
contexte de conflits armés.
Vous pouvez constater que la protection se fait d’une façon différente, aussi l’alerte.
Les urgences ne sont plus traitées de la même manière ainsi que le processus
d’évacuation.
Ainsi, il y a un plan de gestion des Accidents catastrophiques à effet limité (ACL) ou plan
rouge en Tunisie qui clarifie le rôle de chaque partie. Le CRT ne peut intervenir que si
l’état fait appel à lui. Ceci permet de faire en sorte que les secours soient organisés au
maximum possible dans des conditions de perturbation totale. Ainsi, les secours
hospitaliers pourrait sauver des gens dans les conditions minimales de travail. Intervenir
seuls nécessite qu’on puisse assurer toute la chaine de secours seuls (du ramassage à
l’opération chirurgicale en urgence et à l’hospitalisation) par le Croissant Rouge
Tunisien : or nous n’avons pas les moyens minimales. Donc nous ne pouvons pas
intervenir.
La Croix-Rouge Italienne par exemple a « Il corpo militario » qui est le corps militaire de
la CRI, bien équipé et entrainé et qui peut intervenir en situations de conflits ou de
catastrophes. Ce même corps (dont j’ai rencontré des membres) raconte qu’il trouve
beaucoup de difficultés sur terrain car les situations sont différentes selon les pays et il y
a toujours lieu à l’improvisation. Mais un minimum d’entrainement et de préparation
psychologique et d’équipement de protection est nécessaire sinon les secouristes
peuvent avoir des traumatismes psychologiques extrêmement violents.
Maintenant pour l’évacuation des victimes, elle est différente de l’évacuation en temps
de désastres :
- Au niveau de la petite Noria, les secouristes qui entrent dans la zone de conflits (tirs et
violences) doivent porter des gilets pare-balles, des casques, des chaussures adaptées et des
gants, ainsi que des masques de protection contre les gazs. Ils doivent avoir des séviéres
adaptées (car ils doivent courir) légères et avec des sangles. Les secouristes interviennent
rapidement en étroite coordination avec une base qui coordonne avec les chefs des parties
en conflits. Ils doivent porter le logo du CR ou de la CR. Ils se déplacent par deux et
n’interviennent pas dans les zones de tirs directs.
- Une fois hors de danger, une ambulance vient emmener la victime au PMA. L’ambulance
peut être de type B et assure seulement l’évacuation de la victime. Souvent c’est les VL de
l’armée (désarmés et portant le logo du CR) qui assurent le transport car elles sont blindées.
Les paramedics remplissent une partie d’une fiche médicale qui sera accrochée à la victime.
C’est le scoop and run (différent du stay and play qu’on utilise en Tunisie). Si la distance qui
sépare la zone de conflits du PMA est grande, les paramedics peuvent fournir les gestes
nécessaires d’après des fiches et des protocoles différents de notre formation de premiers
secours que nous avons appris (ils utilisent le BLS et non pas l’APS ou le PSC1 ni le PSE).
- Une fois à la porte du PMA, un médecin fait le tri des urgences : absolus, relative (I et II) et
dépassée et transfère le malade à une équipe de secouristes pour l’emmener au service
adapté du PMA (relatif, ou dépassé ou absolu). Les urgences absolues seules sont transférées
aux hôpitaux, les autres attendent la disponibilité des ambulances. Tout ceci se fait sous la
coordination du COS et de plusieurs cellules de coordination.
Donc, nous ne pouvons pas travailler seuls, et nous ne pouvons pas intervenir car nous
pouvons aggraver la situation des gens sans fournir l’aide dont ils ont besoin. Laissons la
protection civile et le militaire travailler pour secourir les victimes : ils sont mieux équipés.
Et ne soyons pas égoïstes : Pour le bien de nos frères, nous devons vivre et non pas mourir.
C’est immature de vouloir mourir pour une cause, vivre pour elle est encore plus dur !
Le problème dont nous souffrons actuellement est plus grave que des blessés et des actes de
violence. Certaines régions sont pillées, ce qui entraine un manque de denrées alimentaires.
Les agents de la municipalité ne peuvent plus intervenir. Donc il y aura de la poubelle et des
maladies au sein de la communauté liés au manque d’hygiène. Bref nous aurons de
nouveaux problèmes qui nécessiteront nos efforts pour les combattre. Une dégradation de la
situation et une intervention des armés peuvent rendre le protocole additionnel II applicable
et nous aurons besoin d’intervenir entant que secouristes.
5- Brainstorming :
‫تنظٌف المدٌنة – التبرع بالدم – مساعدة وزارة الصحة داخل المستشفٌات – حملة جمع تبرعات – تكوٌن‬
– )ً‫المتطوعٌن – بعض حركات إلنقاذ حٌاة – خطابات تهدئة – الدعم النفسً – النشر (القانون الدولً اإلنسان‬
.‫العمل ضد العنف – توعٌة الناس حول ما بعد األزمة‬
6 – Plan d’action et répartition des taches :
- A court terme : campagnes de don du sang. Les autres activités exposent les volontaires à
des risques importants.
- A moyen terme (quelques semaines à 1 mois):
Nous avons estimé que nous devrons travailler sur 6 dossiers principaux. Nous devrons
travailler sur :
Domaine d’action activités Equipe de travail
Santé Don du sang, maladies Béchir Ben Radhia
émergentes, prévention de
la malnutrition, diarrhées,
fièvre chez l’enfant,
Hygiène Nettoyage des quartiers, Mohamed Rached
Sensibilisation des gens aux Ghanem, Maroua Ben
règles d’hygiène de base Miled, Sarra Ben Said.
(corporelle, des eaux, des
ménages)
Nutrition Comment gérer le manque Dalel Saadi, Rania Yagoubi,
de denrées alimentaires en Ikram Ben Said.
se servant des moyens
individuelles (repas
traditionnel, culture de
légumes et de fruits)
Premiers-secours Préparation d’une formation Emine Ben Attia – Bilel
complémentaire pour Jaziri – Bilel – Aymen Cherif
– Idriss Chalouah
Soutien psychologique Préparation d’une formation Moez Bourbii – Dalel Saadi
de secouristes – Maroua Ben Said –
psychologiques pour aider Maroua Ben Miled
les gens traumatisés lors des
événements
Sécurité des personnes Conditions de sécurité Aymen Cherif – Wajdi Ben
optimales à respecter pour Mhamed – Foued Yahiaoui
la sécurité des volontaires – Maamer Jlali – Bilel Jaziri
(sécurité des biens du CRT – Emnie Attia – Idriss
ainsi que des volontaires) Chalouah
Gestion des volontaires Recrutement et préparation Hanéne Ben Miled – Ghada
des nouveaux volontaires Ben Messaoud
par une formation général
sur le CRT, ainsi que sur ses
droits et devoirs.
Recueil des données et Recueillir les expériences Hafedh Ben Miled.
fourniture des documents des autres sociétés
nationales et les manuels de
formation disponibles sur
internet – les classer – les
traduire – vérifier les
adaptations faites.
Nous pouvons faire des actions prévues pour le moyen terme en immédiat si les
conditions de sécurité le permettent. L’équipe de sécurité est chargé de déterminer
l’étendu des zones de conflits ainsi que les zones d’intervention possible.

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