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Année : 2017-2018

Travaux Pratiques Corrosion

Compte Rendu N°3 : Etude générale de la


corrosion

Elaboré par :

Etude générale de la corrosion

But :
Les objectifs de ce TP consistent à étudier :

 Le comportement du métal d’électrode au contact de la solution utilisée par un


raisonnement thermodynamique et cinétique,
 Les piles de concentration ionique et différentielle qui dépendent respectivement à
un gradient de concentration ionique et de l’oxygéné.
 Les facteurs responsables à la corrosion.

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Remarque : chaque électrode utilisée doit être bien défini pour faire des mesures
électrochimiques. Dans ce TP, les électrodes de travail subissent un polissage mécanique puis
nettoyage à l’eau distillé. Ce traitement doit être recommencé chaque fois que l’état de surface
de l’électrode a été modifié au cours d’une expérience.

I- Aspects thermodynamique et cinétique de la corrosion d’un métal


1- Aspect thermodynamique 
a- Matériel
- Papier abrasif pour le polissage
- Une lame de zinc (Zn), une lame de cuivre (Cu) et une lame de plomb
(Pb)
- Une solution de HCl 1M
- 3 béchers
b- Manipulation
 Protocole expérimentale
- Plonger chaque lame dans un bécher contenant une solution de HCl
 Résultat et interprétation
- Pour Zn + HCl

On observe des bulles d’air à la surface de la lame de Zn  dégagement de H2

On a E° (H+/H2)= 0V/ENH > E° (Zn 2+/Zn)= -0.76V/ENH  Il y a une réaction de


corrosion spontané  

R° cathodique : 2H+ (aq) + 2é-  H2 (g)

R° anodique : Zn (sd)  Zn2+ (aq) + 2é-

- Pour Cu + HCl

On n’observe rien car E° (H+/H2)= 0V/ENH < E° (Cu2+/Cu)= +0.34V/ENH

 Pas de réaction de corrosion

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Figure 1 : Lame de cuivre plongée dans le Hcl

- Pb + HCl

On n’observe rien or E° (H+/H2)= 0V/ENH > E° (Pb2+/Pb)= -0.13V/ENH

Donc thermodynamiquement, il y a une réaction de corrosion mais cinétiquement elle est très
lente

R° cathodique : 2H+ (aq) + 2é-  H2 (g)

R° anodique : Pb (sd)  Pb2+ (aq) + 2é-

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Figure 2 : Lame de Pb plongée dans le HCl

Remarque :

Si on compare la polarisation cathodique du solvant sur platine et sur plomb, on observe que
le système de polarisation de plomb est lent (i pratiquement nul) donc il y a déphasage entre la
polarisation cathodique de solvant sur platine et sur le plomb ce qui explique que la réaction
de corrosion est réalisé thermodynamiquement mais elle est très lente.

2- Mesure de l’ordre de grandeur de surtensions d’hydrogène et d’oxygène sur


platine
a- Matériel :
- Une alimentation de courant et de tension régulée
- Une cuve à électrolyse
- Une solution de H2SO4 0.5M
- Deux électrodes de platine
- Une électrode de référence au calomel saturé (ECS)
- Un millivoltmètre
b- Manipulation
 Protocole d’expérience 
- On met les deux électrodes Pt dans une cuve à électrolyse remplie de
H2SO4 0.5M
- On relie ces deux électrodes par l’alimentation et on impose entre eux
une ddp que l’on augmente progressivement jusqu’à l’apparition des
premières bulles gazeux sur le Pt

Figure 3 : Image de deux électrodes Pt dans H2SO4 0.5M

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 Résultats et interprétation
2H+ + 2é-  H2 sur le platine Pt
 Protocole d’expérience
- On mesure à l’aide d’un millivoltmètre à haute impédance d’entrée le
potentiel Ec de la cathode par rapport à celui de l’électrode de référence
en calomel (ECS)
- On inverse les bornes et on mesure le potentiel Ea de l’anode par
rapport à ECS
 Résultats et interprétation 

Ea= 1385 mV

Ec=1315 mV

Donc ΔE= Ec-Ea = -7mV

Relation de Nernst :

H2O+é <-> ½ H2+ OH-

D’après Nernst : E= E°+ (0.06/n)*log [OH-]

E°=-0.84V [OH-]=0.5M

Donc E= -0.858 V

ΔE (exp) <> ΔE(Nernst) car le potentiel mesuré par Nernst est en équilibre càd i=0 par
contre le potentiel expérimentale est mesuré lorsque on impose un ddp (ddp=1.4mV)

II- Potentiels électrochimiques et tendance à la corrosion


1- Potentiel d’équilibre
a- Matériel
- Lames de cuivre et zinc
- Solutions : CuSO4 et ZnSO4
- Electrode E.C.S
2- Pile électrochimique

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a- Matériel
- Une solution de CuSO4
- Une solution ZnSO4
- Une lame de zinc (Zn) et une lame de cuivre (Cu)
- Un pont salin
- Un millivoltmètre
- Deux papiers abrasifs
b- Manipulation
 Protocole d’expérience
- Après le polissage des lames, on met la lame de Cu dans la solution de
CuSO4 et la lame de Zn dans la solution de ZnSO4
- On met le pont salin dans les deux solutions
- La pile réalisée est la suivante :
Cu  ; Cu2+ (1M) ‖ Zn2+ (1M) ; Zn
- On mesure la f.e.m de cette pile

Figure 4 : pile électrochimique

 Résultat et interprétation

Dans notre manipulation : Zn est relié par l’indicatrice

Cu est relié par la référence

ΔE= 890mV >0

ΔE= E cat - E an  Cu est une anode et Zn est une cathode

Réaction anodique : Cu  Cu2+ + 2é-

Réaction cathodique : Zn  Zn2+ + 2é-

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3- Potentiel de dissolution
a- Matériel
- Deux solutions aqueuses contenant : NaCl 2.5% et MgCl2 0.5%
- Deux lames de zinc et cuivre
- Deux papiers abrasifs
- Electrode E.C.S
b- Manipulation
 Protocole expérimentale

On suivre pendant quelques minute l’évolution de potentiel par rapport à l’électrode E.C.S la
dissolution de cuivre et de zinc dans une solution aqueuse contenant NaCl2.5% et MgCl20.5%

 Résultat et interprétation

Pour Cu : ΔE (Cu)= 90mv

Pour Zn : ΔE (Zn)= 915mv

E = ΔE (Zn)- ΔE (Cu) >0  l’anode est Cu et la cathode est Zn

III- Pile de concentration


1- Pile de concentration ionique
a- Matériel
- Deux béchers
- Une solution de CuSO4 (1M)
- Une solution de CuSO4 (0.01M)
- Deux électrodes de cuivre identiques et polis
- Un millivoltmètre
b- Manipulation
 Protocole expérimentale
- On verse dans bécher 1  100ml de solution de CuSO4 (1M) et dans
bécher 2  100ml de solution de CuSO4 (0.01M)
- On immerge les deux électrodes de cuivre
- On mesure la valeur de ddp

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Figure5 : pile de concentration ionique

 Résultat et interprétation

ΔE= 10mV <> 0 donc il y a création d’une différence de potentiel

L’oxydation se fait dans le milieu dilué car ΔE= 10mV est positif et le

ΔE= E cat – E an = E (ind) – E (ref) >0 or on a relié l’électrode de cuivre immergé dans la
solution diluée avec le référence

Réaction anodique (dans la solution diluée) : Cu  Cu2+ + 2é

Réaction cathodique (dans la solution concentrée) : Cu2+ + 2é  Cu

 Si une lame métallique était plongée dans un milieu où existe un gradient de


concentration de l’espèce electroactive, il va subir une corrosion.

On prend l’exemple des sols perméables à l’air comme sols sableux et des sols peu
perméables comme sols argileux. Les sols perméables solubilisent plus d’oxygène que les sols
peu perméables donc ces sols devient un milieu électrolyte et donc le milieu est agressif

2- Pile d’aération différentielle


a- Matériel
- Lame d’acier
- Solution de NaCl à 3 g/l

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- Indicateurs de réaction : ferricyanure de potassium et phénolphtaléine
b- Manipulation
 Protocole expérimentale
- On mélange bien le sol° de NaCl avec les indicateurs de réaction
- On dépose plusieurs gouttes de cette solution sur la surface de la lame
- Ne pas agiter
 Résultats et interprétation

On observe au milieu de goutte une coloration bleue due à l’apparition de Fe 2+ et une


coloration rose à l’extrémité des gouttes due à l’apparition des ions OH - donc la corrosion se
déroule au milieu de la goutte.

Figure6 : Disposition d’une goutte d’une solution bien


homogénéisée de Na Cl contenant des indicateurs de réactions.

Les deux demi réaction :

Fe  Fe2+ + 2é-

O2(g) + 2 H2O + 4é-  4OH-

Ce phénomène s’appelle Pile d’aération différentielle, c’est-à-dire, dans le cas de notre lame,
la partie proche de la surface est en contact avec plus de dioxygène que la partie profonde, il
peut donc se créer une pile entre la partie profonde et la partie en surface. Ce type de
corrosion se rencontre aussi pour les pièces immergées, lorsque la concentration en dioxygène
évolue avec la profondeur.  

IV- Conclusion

On peut conclure qu’on peut faire facilement la protection cathodique d’un métal en contact
avec un autre métal moins noble. De plus, les facteurs responsables à la corrosion du métal

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sont  d’abord l’existence d’un gradient de concentration de l’espèce électro active dans une
solution électrolytique baignant une surface métallique. Aussi la corrosion est due à
l’existence d’un gradient de concentration de l’oxygène à la surface du métal.

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