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SOMMAIRE
Sommaire
1 Qu’est-ce que l’acoustique architecturale ?...................................................................2
2 Généralités.........................................................................................................................2
2.1 FRÉQUENCES DE MESURE NORMALISÉES DANS LE BÂTIMENT.............................................................................2
2.2 FRÉQUENCE CENTRALE DE 500 HZ.............................................................................................................2
2.3 ÉCHELLES DE PONDÉRATION.......................................................................................................................3
2.4 VALEURS LÉGALES MAXIMALES D’EXPOSITION...............................................................................................3
3 Isolation acoustique..........................................................................................................4
3.1 DÉFINITION.............................................................................................................................................4
3.2 CONDUCTION AÉRIENNE............................................................................................................................4
3.3 CONDUCTION SOLIDIENNE..........................................................................................................................4
3.4 CONDUCTION PAR EFFET DE PAROI .............................................................................................................5
3.5 LOI DES MASSES.......................................................................................................................................5
3.6 NOTIONS DE COEFFICIENT DE TRANSMISSION ET DE COEFFICIENT D’ATTÉNUATION................................................5
3.7 COEFFICIENTS D’ATTÉNUATION DE DIVERSES PAROIS EN FONCTION DE LA FRÉQUENCE..........................................6
4 Correction acoustique......................................................................................................7
4.1 NOTION DE TEMPS DE RÉVERBÉRATION........................................................................................................7
4.2 CHAMP LIBRE, CHAMP DIRECT, CHAMP RÉVERBÉRÉ.........................................................................................7
4.3 VALEURS OPTIMALES DE T........................................................................................................................8
4.4 NOTION DE COEFFICIENT D’ABSORPTION D’UNE SURFACE................................................................................9
4.5 COEFFICIENTS D’ABSORPTION DES PRINCIPAUX MATÉRIAUX............................................................................10
4.6 LIBRE PARCOURS MOYEN DE L’ONDE ACOUSTIQUE.......................................................................................12
4.7 HYPOTHÈSES DE SABINE.........................................................................................................................12
4.8 CALCUL DE T PAR LA FORMULE DE SABINE................................................................................................12
4.9 RELATION ENTRE VARIATION DE T ET VARIATION DU NIVEAU SONORE MOYEN.................................................12
4.10 FICHE DE CALCULS DE CORRECTION ACOUSTIQUE D’UNE SALLE....................................................................13
4.11 ONDES STATIONNAIRES ET FRÉQUENCES PROPRES.......................................................................................14
4.12 ABSORPTION DE FRÉQUENCES PARTICULIÈRES À L’AIDE DE RÉSONATEURS ET RÉSEAUX POREUX..........................14
4.13 LIMITES DE L’HYPOTHÈSE DE SABINE......................................................................................................15
4.14 EXEMPLES D’AMÉNAGEMENTS................................................................................................................16
5 Bibliographie...................................................................................................................16
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(Recueil des notions de base)
Dès l’antiquité (traité d’acoustique géométrique de Pythagore, Vè siècle av. J.C.), les formes des amphithéâtres ont
été étudiées selon un compromis entre bonne vue et bonne audition des spectateurs, qu’il s’agisse des
amphithéâtres grecs circulaires ou elliptiques, des amphithéâtres romains semi-circulaires prenant en compte la
répartition des surfaces réfléchissantes de l’arrière scène, ou des odéons, petites salles semi-circulaires, étudiées
pour des propriétés musicales distinctes de celles de la parole.
f0 octaves 0,5 1 2 4 8 16
(kHz)
1/3 octaves 0,4 0,63 0,8 1,25 1,6 2,5 3,15 5 6,3 10 12.5 20
hauteur Médiums 1415 Aiguës
Dans le cas de la courbe de réponse d’un H.P. ou d’une enceinte, on pourra pondérer avec la courbe C. ou bien ne
pas pondérer du tout (dB physiques également appelés linéaires)
Ces valeurs sont valables aussi bien dans le cas d’un atelier que dans celui d’un local destiné à des conférences ou
des bureaux.
La norme AFNOR NFS 31-084 définit les grandeurs physiques de référence, les méthode de mesure et
l’appareillage utilisé.
Le niveau d’exposition journalier LEX,d exprimé en dB(A), qui est un équivalent sur huit heures de l’énergie
acoustique reçue.
Le niveau de crête LPC exprimé en dB(A) qui donne la valeur maximale du niveau sonore que subit l’oreille.
(La Norme NF S 31.013 d’avril 1985 utilisée par la CRAM, concerne les conditions de gène acoustique et leur
influence statistique sur le déficit auditif induit)
A titre indicatif, le tableau ci-dessous donne les temps d’exposition t max maximum en fonction du niveau de bruit
LAEQ, équivalent à LEX,d = 85dB qui est la valeur limite.
Le texte de référence relatif au contrôle de l’exposition au bruit est l’article LAEQ tMAX
232-8 du décret 88-405 du 21 avril 1988, ainsi que sa circulaire
84 dB 9h
d’application du 6 mai 1988.
85 dB 8h
En résumant grossièrement, on peut dire que
86 dB 6h
Si LEX,d < 85dB et LPC < 135 dB alors aucune mesure n’est obligatoire.
87 dB 5h
Si 85 dB ≤ LEX,d < 90dB ou 135 dB ≤ LPC < 140 dB alors des protecteurs
88 dB 4h
individuels doivent être gratuitement mis à la disposition de l’usager qui 89 dB 3h
doit d’ailleurs avoir fait l’objet d’un examen médical préalable. 91 dB 2h
Si 90 dB ≤ LEX,d ou 140 dB ≤ LPC alors L’employeur doit prendre toutes 94 dB 1h
les dispositions pour que les protecteurs individuels soient effectivement 97 dB 30 min
utilisés. 100 dB 15 min
On voit donc l’intérêt de la protection collective que constituent l’isolation 104 dB 5 min
acoustique et la correction acoustique d’un local, toutes deux réductrices du 111 dB 1 min
niveau de bruit moyen.
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(Recueil des notions de base)
3.1 Définition
La fonction de l’isolation acoustique est d’empêcher la propagation du son d’une salle à l’autre.
Cette conduction entre deux pièces peut se faire par
- Conduction aérienne (identique qu’on soit en plein air ou dans une pièce close)
- Conduction solidienne
- Conduction par effet de vibration de paroi (semblable à celle d’une peau de tambour)
Schéma 2
Dans le cas d’une conduction aérienne en champ libre, le niveau sonore diminue de 6 dB lorsque la distance à la
source double. Dans le cas d’une pièce, ce n’est plus valable car on devra prendre en compte le champ réverbéré.
On constate également que les sons aigus s’amortissent plus rapidement que les sons médium.
La remédiation à la conduction aérienne utilise des panneaux suspendus (signalétique), boxes et cabines
tandis que ∆L = - 45 dB, la parole est pratiquement inintelligible (cas des portes capitonnées)
Dans le cas de la conduction aérienne due à des petites ouvertures,
sphérique à l’air libre ou en chambre anéchoïde. Dans le cas d’une propagation en lieu clos, il faut y ajouter la
composante réverbérée (Cf § 4.2).
Ce phénomène est perceptible surtout dans le cas de bruits d’impact riches en harmoniques. La conduction
solidienne peut répercuter des bruits d’un bout à l’autre d’une bâtisse. Pour cette raison, elle est combattue par
l’emploi de dalles flottantes, l’insertion de silent blocks ou le découplage du sol des machines au moyen de pieds
composés de pointes métalliques + cuvettes métalliques + feutre.
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(Recueil des notions de base)
Une paroi soumise à une force extérieure F sin ωt aura en première approximation,
un comportement décrit par l’équation différentielle m d2x / dt2 = F sin ω t
F
On en déduit l’amplitude de vibration de la paroi a
2
m
L’amplitude de la vibration d’une paroi est fonction de l’inverse du carré de la fréquence du son concerné.
On retrouve d’ailleurs ce type de relation dans l’étude du débattement de la membrane d’un haut-parleur.
La conduction par effet de paroi met en jeu successivement une conduction solidienne et une conduction aérienne.
C’est sur la conduction par effet de paroi que s’applique la loi des masses
l’atténuation d’une paroi est pour des valeurs de f égales à 125, 500, 1000, 2000, 4000 Hz
fonction croissante de la fréquence 10
du signal étudié.
15
l’atténuation d’une paroi est
100 Hz ≤ f ≤ 5000 Hz m
m est la masse surfacique de la paroi Schéma 3
(exprimée en kg/m2) 1 ≤ m ≤ 1000
En reprenant les notations du schéma 1, on peut définir le coefficient de transmission T d’une paroi,
TA
comme le rapport T
ex : R = - 40 dB donne T = 0.0001 T
10 10
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(Recueil des notions de base)
T i Si
i
Dans le cas de plusieurs parois de coefficient Ti et d’aire Si , le coefficient total est donné par T
Si
i
Total :
S i = 122 m²
T i S i = 0,0413
Intervalle de N° de la
courbe
Type de lieu d’écoute validité de la sur le
Formule Topt fonction de V
ou de source formule (m3) schéma 5
Musique religieuse 500 < V < 40000 1 2 3
T 5 ,8 4 10
V 1 ,6 9
Orchestres symphoniques 100 < V < 50000 2 2 3
T 4 ,6 6 10
V
1 ,3 8
Petites formations (musique 100 < V < 50000 3 2 3
T 4 ,0 4 10
V 1 ,2 1
légère)
V 1
Opéra 600 < V < 50000 5 2 3
T 3 ,8 7 10 V 0 ,5 7
"
!
conférences
!
3 .5
2 .5
1 .5
0 .5
0 4 5
100 1000 1 10 1 10
Schéma 5
Le phénomène d’absorption est lié à la structure des matériaux. L’absorption d’un son par un matériau
s’accompagne toujours de sa transformation en énergie thermique généralement négligeable.
Définition du coefficient d’absorption d’une surface : on définit le coefficient d’absorption α d’une surface comme
le rapport de l’énergie absorbée, à l’énergie incidente.α = (A+TA+TS) / I dans le schéma 2.
Une aire S d’un matériau ayant pour coefficient d’absorption α, donnera une aire équivalente A= S. α exprimée en
“ mètres carrés Sabine ”.
Toutes les fréquences ne sont pas également absorbées par les matériaux.
C’est sur cette différence de comportement en fréquence qu’on joue lorsqu’on corrige acoustiquement une pièce,
pour obtenir l’ambiance sonore désirée.
Les normes les plus utilisées concernant les mesures de α sont les normes NFS 31 003 et ISO R 354.
La méthode de mesure de α la plus courante consiste à opérer une mesure de T1 dans une pièce, à y placer ensuite
la surface à étudier, mesurer T2 et en déduire le coefficient d’absorption du matériau introduit.
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(Recueil des notions de base)
La célérité du son étant élevée, de nombreuses reflexions se produisent durant une seconde et il est ainsi possible
statistiquement de définir un libre parcours moyen de l’onde. Ce libre parcours moyen est égal au produit de la
célérité du son par l’intervalle de temps moyen séparant deux reflexions successives. Il est donné par
4 V où V est le volume de la pièce et S l’aire totale de ses parois.
K *
E0 1
Sabine l’avait néanmoins déterminé expérimentalement en utilisant des alignements sur papiers semi-log ou log-
log.
Remarquons au passage que dans tous les domaines techniques où la modélisation n’a qu’une fonction prédictive
dans des conditions bien définies, l’obtention des formules correspondantes se fait souvent au moyen de
l’utilisation des papiers repérés arithmétiques, semi-log, ou log-log.
A titre de renseignement, on peut aussi citer la formule de Eyring, issue de travaux sur la suite géométrique
décroissante de l’énergie du signal après chaque réflexion sur une paroi (au lieu d’adopter un point de vue
continu, Eyring adopte un point de vue discontinu).
0 ,1 6 V
Eyring obtient T formule qui se confond avec celle de Sabine quand A est faible.
3
S log 1 A 4
5 6 7 8
Prenons l’exemple d’une pièce brute, non corrigée, dont l’aire équivalente est A1 = 4 m2 Sabine, et le temps
de réverbération T1= 5,2 s. On corrige cette pièce à l’aide de panneaux, de dalles et de tentures, pour obtenir
finalement A2 = 30 m2 Sabine et T2 = 0,7 s.
La correction ainsi réalisée va avoir également pour conséquence une baisse du niveau de bruit moyen
dans la salle. Cette baisse ∆L peut s’exprimer en fonction de la variation de A, au moyen de la formule
A1 0 ,1 6 V T 2
En y substituant T
9
L : 1 0 log ;
(A)
Dans le cas d’un atelier, la correction acoustique peut permettre de maintenir le niveau de bruit moyen en deçà de
la valeur limite 85 dB évitant ainsi aux usagers de porter un casque.
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(Recueil des notions de base)
4.10 Fiche de calculs de correction acoustique d’une salle
Sujet Date
Salle : l= m p= m h=
m
Fréquences f001 f011
propres f010 f101
fondamentales f100 f110
Utilisation : V= Topt = s
m3
Fréquences centrales
250 500 1000 2000
Matériau Aire α A=S.α α A=S.α α A=S.α α A=S.α
Assistance Nombre
0 ,1 6 V
T A
A
Totaux salle pleine
A =
>
Si ?
i @
>
ni A i
0 ,1 6 V
T A
A
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(Recueil des notions de base)
Entre deux murs parallèles, des fréquences propres vont naître, qui sont des familles d’ondes stationnaires.
c
Dans le cas où la distance entre les deux murs est l, la fréquence fondamentale, sera f 1
2l B
et les harmoniques fn C
n f1
Dans le cas d’un couloir fermé à l’une des extrémités, ouvert à l’autre, les fréquences propres dans le sens de sa
c
longueur auront pour forme f 1 et f n 2n 1 f 1 G H
4l D
E F
Depuis les années 1930, une approche plus globale a permis d’enrichir cette étude en étendant ces concepts issus
de la théorie ondulatoire, aux propagations dans l’espace, non plus seulement selon l’un des trois axes x, y ou z
mais en combinant la possibilité des trois types de réflexion dans une pièce en autant de modes. La formule issue
2 2 2
nx ny nz
J
L M L M
2 lx K
ly N
lz N
pièce
et nx ; ny ; nz des entiers naturels définissant les modes. En 1939, l’acousticien M. Maa obtient, en partant de cette
formule, le nombre N(f) des fréquences propres d’un local parallélépipédique compris entre 0 et une fréquence
f 4 V S L
donnée N f où V est le volume de la pièce V l x l y l z , S est l’aire
S
O P Q
c 3 2 2 R T U T V
X X
pour une pièce normale 3×4×2,5) a conduit les acousticiens à se pencher sur des cas types, telles les salles de
dimensions multiples de 3m 4m 5m, dans le but d’avoir une répartition homogène des diverses fréquences propres.
Résonateurs à membranes
c
Utilisés dans l’absorption des graves et des médiums, ils sont constitués d’un panneau fin fixé à distance
du mur par une fixation périphérique étanche (tasseaux).
La formule approximative donnant la fréquence de résonance d’un tel système est
c = célérité du son (m/s) ρ = masse volumique de l’air (kg/m3) ≈ 1,21 à 20 °C
c
fr m = masse surfacique de la membrane (kg/m2)
2 d
Schéma 6
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(Recueil des notions de base)
Résonateurs de Helmholtz
c
Schéma 7
Bien que théorisé récemment, ce principe était déjà connu de l’antiquité.
Des textes ont été retrouvés, décrivant l’emploi d’amphores comme résonateurs et de résonateurs amortis formés
d’urnes partiellement remplies de cendres.
Plus récemment, Lord Rayleigh a mis en évidence des termes correcteurs d’effet
c S
d’extrémité (d’origine aérodynamique), à la formule de Helmholtz. Cette f j
l
formule, valable pour des cols cylindriques, est celle qu’a reprise puis adaptée 2 k
L 1 ,6 R V
m n o
Snyder bien plus tard pour en faire la formule de calcul des évents d’enceintes
Bass-reflex.
Ils ne suivent pas rigoureusement la loi des masses du fait de leur hétérogénéité et absorbent plutôt les
aigües, avec des coefficents qui peuvent être de l’ordre de 80% à 2000 Hz et 30% à 250 Hz
Les plafonds suspendus de dalles acoustiques forment des systèmes qui cumulent les avantages de la catégorie des
matériaux poreux avec celle des résonateurs à membrane et lame d’air très amortis.
Cette efficacité explique la large utilisation de ces plafonds.
Ces dispositifs absorbent plutôt les graves. Leur Théorie s’étende de celle d’Helmholtz, aux études
dePedersen en 1940. Ils sont assez sélectifs et sont fréquemment combinés en résonateurs multiples.
Dans le cas de salles non parallélépipédiques tout comme dans le cas de surfaces dont la rugosité importante
produit une diffusion du son très variable avec la fréquence, un calcul de fréquences propres et de temps de
réverbération est quasi impossible, et on utilise plutôt une modélisation informatique basée sur les principes
suivants :
mise en mémoire des caractéristiques du local (formes et répartition des diverses surfaces )
c
somme des couples (amplitude, phase) des différents “ rayons sonores ” dans l’espace de la pièce
c
C’est cette technique récente, couplée à l’étude du parcours moyen d’un bruit diffus, qui est connue sous le nom de
méthode statistique.
Une autre approche issue des techniques de l’aéronavale, consiste à opérer une étude en ultrasons sur une maquette
à l’échelle.
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(Recueil des notions de base)
Atelier
c
Dans un atelier comportant une machine bruyante, les travaux auront pour objectifs successifs l’isolation
acoustique de la machine (commencer par combattre la conduction solidienne puis analyser le spectre du bruit
émis pour choisir le type d’absorbant ou/et résonateurs à mettre en oeuvre ), puis la correction acoustique du reste
de l’atelier en vue de prévenir la propagation aérienne des bruits restants. L’aménagement de l’atelier est alors
considéré dans sa globalité.
Présence de boxes aux parois absorbantes. Utilisation possible : supports de documents
Présence de panneaux aériens. Utilisation possible : support d’affiches de sécurité, efficace dans les ateliers aux
plafonds hauts. Attention : Un des problèmes est le classement au feu des matériaux utilisés.
Pièce audiophile
c
Bureau de travail
c
Dans le cas de bureaux disposés en boxes (les cloisons mobiles absorbent plutôt le bas médium), il est
courant de combiner la pose de moquette (absorption préférentielle des haut-médiums), avec la pose de plafonds
suspendus en dalles acoustiques (absorption préférentielle des graves).
Couloirs de passage
c
Leur forme parallélépipédique favorise les ondes stationnaires. Il importe de corriger en premier le
plafond, en deuxième les murs (dalles, rideaux décoratifs...) Dans certains couloirs, la pose de vitrines peu
profondes permet de diffracter l’onde sonore émise en rompant avec un profil simple de la pièce.
Salle de conférence
c
Les surfaces réfléchissantes doivent se trouver derrière l’orateur afin d’augmenter le niveau sonore de son
message. Au contraire, le mur qui fait face à l’orateur doit être absorbant ou diffractant afin d’éviter une réflexion
nuisible à l’intelligibilité du message. Dans les calculs d’aménagement de la pièce, supposée remplie d’assistants,
un des derniers paramètres ajustés sera l’aménagement des dalles acoustiques du plafond. Il est conseillé de rendre
le fond de la pièce globalement plus absorbant que le devant.
[2] Le Bruit Brochure INRS (Donne de nombreuses références de textes, normes et lois).
c
[4] L’acoustique des bâtiments René Lehmann Que sais-je n° 930 PUF
c
[5] L’acoustique des salles de concert La recherche n°211 juin 1999 Page 736 :
c
[6] Notions expérimentales sur la mesure des sons Jacques Avril, ENNA Toulouse, 1988
c
[7] Le livre des techniques du son Tomes 1 et 2 Collectif d’auteurs, direction Denis Mercier Editions
c
genre)
[10] Acoustique Bep-BacPro F Diaz (http:/artic.ac-besancon.fr/lp_maths_sciences/ressources/physique/
c
acoustique/acoustique.doc