utilisation des deniers publics, la transparence dans la
passation des marchés publics et la lutte contre la fraude et la corruption ,la simplification des procédures, l'égalité de traitement des soumissionnaires et l'encouragement au recours à la concurrence, l'amélioration de la gestion et du contrôle des marchés publics , restent les objectifs phares des pouvoirs publics en matière de l'organisation de gestion et du contrôle des marchés du pays. En effet, le décret n°2-06-388 du 16 moharrem 1428 (05 février 2007) constitue une avance majeure vers la modernisation et l'amélioration du système de passation des marchés publics, ainsi la mise en application de cette nouvelle réglementation entre dans le cadre d'adaptation aux contextes nouveaux, à savoir sur le plan national : les dispositions du présent décret sur les marches publics s'inscrit dans le cadre des chantiers de réformes engagées par notre pays en vue d'améliorer la gestion publique à travers une administration moderne en mesure de contribuer à la compétitivité et au développement, tout en assurant les prestations de meilleur qualité et au moindre coût. sur le plan international : outre les engagements de notre pays vis-à-vis de ses partenaires internationaux dans le cadre d'accords d'association et de libre échange, le présente décret répond également aux recommandations des organismes internationaux, qui tout en relevant le progrès enregistré au niveau de la réglementation des marché publics, souhaitent y introduire de nouvelles mesures .Cette partie de ce rapport portera dans un premier lieu sur des dispositions générales sur les marchés publics en tous ce qui concerne les définitions, types et formes. Puis après on va citer les modes et procédures de passation des marchés et vers la fin le financement de ces marchés dans le secteur public et privé ainsi que son financement bancaire, par la caisse marocaine des marché et finalement par la banque mondiale. De là, nous allons essayer de répondre à cette question : quelle est les principes fondamentaux des marches publics et leurs implications pratiques ?
Chapitre I : « DISPOSITIONS GENERALE »
I. Principes Généraux Et Champ D'application : 1) Définitions : a) Un marché public est un contrat : Les marchés publics sont des contrats consacrant l'accord de volonté entre deux personnes dotées de la personnalité juridique, ce qui exclut notamment toute décision unilatérale. b) Un marché public est conclu à titre onéreux : Le caractère onéreux exprime l'idée d'une charge pesant sur l'acheteur. Dans la majorité des cas, le marché donnera lieu au versement d'une somme d'argent. Néanmoins, en l'absence d'un tel versement, le caractère onéreux peut aussi bien résulter d'un abandon par l'acheteur public d'une possibilité de recette liée à l'exécution du marché. Il s'agira, par exemple, de l'autorisation donnée au cocontractant d'exploiter les panneaux publicitaires installés sur le domaine public, en se rémunérant par les recettes publicitaires y afférents ou de l'autorisation donnée au cocontractant de vendre le sable ou les graviers tirés d'un cours d'eau dont il a réalisé le curage. c) Un marché peut être passé avec des personnes publiques ou privées : Un marché est un contrat signé entre deux personnes distinctes dotées chacune de la personnalité juridique. Aucun texte ni aucun principe n'interdit, en raison de sa nature, à une entité publique de se porter candidate à l'attribution d'un marché public. Toutefois, les modalités d'intervention de la personne publique candidate ne doivent pas fausser les conditions dans lesquelles s'exerce la concurrence entre cette entité publique et d'autres entreprises afin de respecter le principe d'égalité d'accès à la commande publique. La personne publique qui soumissionne devra être en mesure de justifier, le cas échéant, que son prix proposé a été déterminé en prenant en compte l'ensemble des coûts directs et indirects concourant à la formation du prix de la prestation objet du contrat, et qu'elle n'a pas bénéficié, pour déterminer le prix proposé, d'un avantage découlant des ressources ou des moyens qui lui sont attribués au titre de sa mission de service public. d) Un marché public est un contrat qui doit répondre aux besoins de l'administration en matière de fournitures, services et travaux : L'objet du marché est un élément fondamental qui doit être précisément défini en vue de répondre à un besoin de la personne publique. 2) L'objet des marchés2 : Les prestations qui font l'objet des marchés doivent répondre exclusivement à la nature et à l'étendue des besoins à satisfaire. Le maître d'ouvrage est tenu, avant tout appel à la concurrence ou toute négociation, de déterminer aussi exactement que possible les spécifications, notamment techniques, et la consistance des prestations .qui doivent être définie par référence à des normes marocaines homologuées ou, à défaut, à des normes internationales. Dans tous les cas, les spécifications techniques ne doivent pas mentionner de marque commerciale, appellation, brevet, conception, type, origine ou producteurs particuliers, à moins qu'il n'y ait aucun autre moyen suffisamment précis et intelligible de décrire les caractéristiques des travaux, des fournitures ou des services requis et à condition que l'appellation utilisée soit suivie des termes " ou son équivalent ". 3) Législation3 : Le fait dominant en ce qui concerne la passation des marchés au Maroc a été l'approbation en Février 2007 d'un nouveau décret, entré en vigueur la même année. Le nouveau décret 2-06- 388 a mis à jour le cadre juridique et réglementaire de la passation des marchés de l'État ainsi que des Collectivité locales. Il fixe les conditions et les formes de passation des marchés, d'une part, et les dispositions relatives à leur contrôle et à leur gestion, d'autre part. Les provisions du nouveau décret sont fondées sur des principes d'économie, de transparence et d'efficacité, et s'inspirent largement des pratiques internationales actuelles. Par ailleurs, il convient de noter que le Premier Ministre a prescrit, aux établissements publics et entreprises de faire appel à la concurrence toutes les fois que la nature ou l'importance des opérations justifient l'emploi de cette procédure. Les concessions sont en dehors du champ d'application du nouveau décret, mais le Ministère de finances et de la Privatisation est actuellement en charge de la rédaction d'une nouvelle loi générale pour les concessions, en application des principes régissant les contrats de droit administratif. II. Les Types Des Marches Publics : 1) Les Marchés Simples : Ce sont les marchés qui peuvent concerner les travaux, les fournitures ou les services. Cette catégorie de marché ne pose pas de problème quant à leur préparation, passation, exécution et paiement. 2) Les Marchés-Cadre : Il peut être passé des marchés dits «marchés- cadre» lorsque la quantification et le rythme d'exécution d'une prestation, qui présente un caractère prévisible et permanent, ne peuvent être entièrement déterminés à l'avance. Les marchés-cadre ne fixent que le minimum et le maximum des prestations, arrêtées en valeur ou en quantité, susceptibles d'être commandées au cours d'une période déterminée n'excédant pas l'année budgétaire en cours et dans la limite des crédits de paiement disponibles. Ces minimum et maximum doivent être fixés par le maître d'ouvrage avant tout appel à la concurrence ou toute négociation. 3) Les Marchés Reconductibles : Il peut être passé des marchés dits « marchés reconductibles » lorsque les quantités peuvent être déterminées à l'avance par le maître d'ouvrage et présentent un caractère prévisible, répétitif et permanent. Les marchés reconductibles doivent déterminer notamment les spécifications, la consistance, les modalités d'exécution et le prix des prestations susceptibles d'être réalisées au cours d'une période n'excédant pas une année budgétaire en cours et dans la limite des crédits de paiement disponibles. Les marchés reconductibles doivent indiquer la durée pour laquelle ils sont conclus. Ces marchés comportent une clause de tacite reconduction, sans toutefois que la durée totale de chaque marché puisse excéder trois années. 4) Les Marchés à Tranche Conditionnelle : Il peut être passé des marchés dits "marchés à tranches conditionnelles" lorsque la prestation à réaliser peut être divisée en deux ou plusieurs tranches constituant chacune un ensemble cohérent, autonome et fonctionnel. Le marché à tranches conditionnelles doit porter sur la totalité de la prestation et définir la consistance, le prix et les modalités d'exécution de chaque tranche. Le marché à tranches conditionnelles est divisé en : une tranche ferme couverte par les crédits disponibles, à exécuter dès la notification de l'approbation du marché ; une ou plusieurs tranches conditionnelles dont l'exécution est subordonnée d'une part, à la disponibilité des crédits et d'autre part à la notification d'un ou plusieurs ordres de service prescrivant son (ou leur) exécution, dans les délais prévus par le marché. 5) Les Marchés Allotis : Les travaux, fournitures ou services peuvent faire l'objet d'un marché unique ou d'un marché alloti. Le maître d'ouvrage choisit entre ces deux modalités de réalisation des prestations en fonction des avantages économiques, financiers ou techniques qu'elles procurent. Dans le cas où plusieurs lots sont attribués à un même concurrent, il peut être passé avec ce concurrent un seul marché regroupant tous ces lots. Le maître d'ouvrage peut le cas échéant, pour des raisons liées à la sécurité de l'approvisionnement, limiter le nombre de lots pouvant être attribués à un même concurrent. III. Les formes des marchés publics : 1) La soumission 5(*) : C'est l'engagement pris par l'entrepreneur ou le fournisseur d'exécuter la prestation prévue à un prix donné. Elle comporte, en outre, l'indication du compte bancaire ou postal où seront domiciliés les paiements du marché. 2) Les cahiers des charges : Ils précisent les conditions dans lesquelles les marchés sont passés et exécutés. Ils comprennent les cahiers des clauses administratives générales (CCAG), les cahiers des prescriptions communes (CPC) et les cahiers des prescriptions spéciales (CPS). a) Les cahiers des clauses administratives générales : Ils fixent les dispositions administratives applicables à tous les marchés de travaux, fournitures ou services ou à une catégorie particulière de ces marchés. Ces cahiers sont approuvés par décret. b) Les cahiers des prescriptions communes : Ils fixent essentiellement les dispositions techniques applicables à tous les marchés portant sur une même nature de travaux, de fournitures ou de services ou à tous les marchés passés par un même département ministériel ou par un même service spécialisé. Les cahiers des prescriptions communes peuvent cependant : contenir, dans le respect des prescriptions du cahier des clauses administratives générales, toutes prescriptions communes autres que techniques à tous les marchés de la catégorie à laquelle ils sont applicables ou du département ministériel ou service qu'ils concernent ; déterminer, en particulier, les modalités de calcul du prix et d'application des clauses de révision de ce prix, s'il paraît nécessaire d'en insérer au marché, ainsi que les modalités d'attribution, de calcul et de versement d'avances et d'acomptes et de règlement du prix du marché et ce conformément à la réglementation relative à la comptabilité publique. Ces cahiers sont approuvés par arrêté du ministre intéressé ou par un arrêté conjoint du ministre intéressé et du ministre chargé des finances lorsqu'ils comportent des clauses ayant une incidence financière. c) Les cahiers des prescriptions spéciales : Ils fixent les clauses propres à chaque marché et comportent la référence aux textes généraux applicables et l'indication des articles des cahiers des prescriptions communes et, le cas échéant, de ceux des cahiers des clauses administratives générales auxquels il est éventuellement dérogé en vertu des dispositions desdits cahiers. Ces cahiers sont approuvés par l'autorité compétente. Le Prix Des Marchés7: On distingue trois formes de prix : a) Le Marche A Prix Global : Est celui dans lequel un prix forfaitaire couvre l'ensemble des prestations qui font l'objet du marché. Ce prix forfaitaire est calculé, s'il y a lieu, sur la base de la décomposition du montant global. Dans ce cas, chacun des postes de la décomposition est affecté d'un prix forfaitaire. Le montant global est calculé par addition des différents prix forfaitaires indiqués pour tous ces postes. Dans le cas où les postes sont affectés de quantités, il s'agit de quantités forfaitaires établies par le maître d'ouvrage. Une quantité forfaitaire est la quantité pour laquelle le titulaire a présenté un prix forfaitaire qui lui est payé quelle que soit la quantité réellement exécutée. Si au cours de son exécution, le marché initial est modifié par ordre de service dans sa consistance sans toutefois que l'objet en soit changé, les modifications introduites sont évaluées conformément aux cahiers des charges. b) Le Marché A Prix Unitaires : Est celui dans lequel les prestations sont décomposées, sur la base d'un détail estimatif établi par le maître d'ouvrage, en différents postes avec indication pour chacun d'eux du prix unitaire proposé. Les prix unitaires sont forfaitaires. Les sommes dues au titre du marché sont calculées par application des prix unitaires aux quantités réellement exécutées conformément au marché. c) Le Marché à Prix Mixte : Le marché est dit à prix mixtes lorsqu'il comprend des prestations rémunérées en partie sur la base d'un prix global et en partie sur la base de prix unitaires, dans ce cas le règlement s'effectue respectivement suivant celles des prix globales et des prix unitaires. 4) Le Concurrent : a) Présentation Des Dossiers Des Concurrents : Le dossier présenté par chaque concurrent est mis dans un pli cacheté portant : le nom et l'adresse du concurrent ; l'objet du marché et, éventuellement, l'indication du lot en cas de marché en lots séparés ; la date et l'heure de la séance d'ouverture des plis ; l'avertissement que "le plis ne doit être ouvert que par le président de la commission d'appels d'offres lors de la séance d'examen des offres ". Ce pli contient deux enveloppes : La première enveloppe comprend le dossier administratif, le dossier technique et, le cas échéant, le dossier additif visé à l'article 26. Cette enveloppe doit être cachetée et porter de façon apparente, outre les indications portées sur le pli, la mention " Dossiers administratif et technique " ; La deuxième enveloppe comprend l'offre financière du soumissionnaire. Elle doit être cachetée et porter de façon apparente, outre les indications portées sur le pli, la mention " Offre financière ".
De plus, si le cahier des prescriptions spéciales
l'exige, le pli doit également comprendre une troisième enveloppe contenant l'offre technique. Cette enveloppe doit être cachetée et porter de façon apparente, outre les indications portées sur le pli, la mention " Offre technique ". b) Le Dossier Administratif : Généralement il comprend : ð une déclaration sur l'honneur qui doit indiquer les nom, prénom, qualité et domicile du concurrent et, s'il agit au nom d'une société, la raison sociale, la forme juridique de la société, le capital social, l'adresse du siège social, la qualité en laquelle il agit et les pouvoirs qui lui sont conférés. Elle indique également le numéro d'inscription au registre de commerce, le numéro de la patente, le numéro d'affiliation à la Caisse nationale de sécurité sociale pour les concurrents installés au Maroc et le numéro du compte courant postal, bancaire ou à la Trésorerie générale. la ou les pièces justifiant les pouvoirs conférés à la personne agissant au nom du concurrent : s'il s'agit d'une personne physique agissant pour son propre compte, aucune pièce n'est exigée ; ·s'il s'agit d'un représentant, celui-ci doit présenter selon le cas : - Une copie conforme de la procuration légalisée lorsqu'il agit au nom d'une personne physique ; - Un extrait des statuts de la société et/ou le procès verbal de l'organe compétent pour donner pouvoir selon la forme juridique de la société, lorsqu'il agit au nom d'une personne morale ; - L'acte par lequel la personne habilitée délègue son pouvoir à une tierce personne, le cas échéant. Une attestation ou sa copie certifiée conforme délivrée depuis moins d'un an par l'Administration compétente du lieu d'imposition certifiant que le concurrent est en situation fiscale régulière ou à défaut de paiement qu'il a constitué les garanties prévues à l'article 22 du décret 2-06-388 du 5 février 2007 (voir annexe). Cette attestation doit mentionner l'activité au titre de laquelle le concurrent est imposé ; une attestation ou sa copie certifiée conforme délivrée depuis moins d'un an par la Caisse nationale de sécurité sociale certifiant que le concurrent est en situation régulière envers cet organisme conformément aux dispositions prévues à cet effet à l'article 22 du décret ; le récépissé du cautionnement provisoire ou l'attestation de la caution personnelle et solidaire en tenant lieu, le cas échéant ; Le certificat d'immatriculation au registre de commerce pour les personnes assujetties à l'obligation d'immatriculation conformément à la législation en vigueur ; pour les marchés passés pour les besoins de la défense nationale ou de la sécurité publique, le maître d'ouvrage peut exiger les pièces justificatives de la nationalité de l'entreprise et de ses dirigeants ; Le Dossier Technique : Généralement il comprend : ð une note indiquant les moyens humains et techniques du concurrent, le lieu, la date, la nature et l'importance des prestations qu'il a exécutées ou à l'exécution desquelles il a participé ; Il est joint à cette note, chaque fois que le dossier d'appel d'offres l'exige, les attestations délivrées par les hommes de l'art sous la direction desquels lesdites prestations ont été exécutées ou par les bénéficiaires publics ou privés desdites prestations Chaque attestation précise notamment la nature des prestations, le montant, les délais et les dates de réalisation, l'appréciation, le nom et la qualité du signataire; c) Le Dossier Additif : Il comprend toutes pièces complémentaires exigées par le dossier d'appel d'offres en raison de l'importance ou de la complexité de la prestation objet du marché. Chapitre II : « MODES ET PROCEDURES DE PASSATION DES MARCHES PUBLICS » Chapitre II : Définition et principes fondamentaux des marchés publics . Toute réforme est initiée par un certain nombre de facteurs qui constituent des points de repère pour les pouvoirs publics lors de la conception des dispositions du texte en question. En effet, c’est le cas du décret des marchés publics axés sur les points suivants : -Une simplification et la clarification des procédures -Le renforcement de la concurrence - Asseoir la transparence -La dématérialisation de la commande publique §1-concernant la simplification et la clarification des procédures. Il s’agit d’une ancienne revendication justifiée surtout par les différents reproches faite en générale à l’administration marocaine, caractérisée par la lenteur des procédures. En relation avec cette donnée, le décret a consacré un certain nombre de mesures à titre d’exemple : - simplification du dossier administratif présenté par les concurrents, aussi bien l’attestation fiscale que l’attestation de la CNSS et le registre de commerce ne doivent être présenté que par les concurrents, pour qui le maitre d’ouvrage envisage d’attribuer le marché. -précision de la composition des commissions de jugements des offres selon le mode de passation des marchés et selon les particularités de la collectivité publique concernée (Etat, établissement public, collectivité territoriale). §2-Le renforcement de la concurrence La recherche de la commande publique efficace nécessite de mettre en compétition plusieurs soumissionnaires afin de choisir le mieux outillé pour entreprendre la réalisation de la prestation demandée. C’est au regard de cet enjeu que le renforcement de la concurrence a paru comme un moteur de la recherche de cette efficacité à travers un certain nombre de dispositions qui ne manquent pas d’intérêt : -La consécration de la procédure négociée pour un appel d’offre infructueux lorsque ledit appel d’offres est lancé pour la deuxième fois conformément aux mêmes conditions est déclaré aussi infructueuse. -L’introduction des mesures pour la promotion de la petite et la moyenne entreprise. -La limitation des cas de recours aux bons de commande etc. §3- Asseoir la transparence La transparence revêt une valeur constitutionnelle (art 154), d’où l’importance de son insertion parmi les principes fondamentaux sur lesquels repose la réalisation des prestations, et constitue une garantie pour les concurrents afin d’accéder à l’information nécessaires pour pouvoir préparer leur offres, dans ce sens on peut évoquer à titre d’exemple quelques mesures pour réconforter la position des candidats : -Publication du marché dans deux journaux dans au moins en langue française, en plus du portail des marchés publics. -publication de l’estimation du marché établie par le maitre d’ouvrage dans l’avis d’appel à la concurrence. -L’obligation de motivation de décision d’annulation d’un appel d’offres -Précision aussi bien du contenu que des modalités de la publication du programme prévisionnel par le maitre d’ouvrage. §4-La dématérialisation de la commande publique -La mise en place d’une base des données des fournisseurs pour la dématérialisation des dossiers administratifs. -La soumission électronique permettant une simplification pour les entreprises d’accéder au marché. -La possibilité de recourir à la procédure du choix des offres au moyen des enchères électroniques pour ce qui est des marchés de fournitures courantes.