Dtu 68.2 PDF

"doc-dtu-68-02-vmc-gobck" | 20/03/2006 à 16:28
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CD-Reef V3 - version 135 - Mars 2004

Document : NF P50-411-1 (DTU 68.2) (mai 1993) : Exécution des installations de ventilation mécanique - Partie 1 : Cahier des clauses techniques
norme française
ISBN 2-86891-139-0
NF P 50-411-1
mai 1993
Référence DTU 68.2
travaux de bâtiment
exécution des installations de ventilation mécanique
partie 1 : cahier des clauses techniques
E : Building works - Execution of mechanical ventilation installations - Part 1 : Technical specifications

D : Bauarbeiten - Ausführung mechanischer Belüftunggsanlagen - Teil 1 : Technische Vorschriften
Statut
Norme française homologuée par décision du Directeur Général de l'afnor le 5 avril 1993 pour prendre effet le 5
mai 1993.
Norme reprenant le DTU 68.2 d'octobre 1988 sans modifications. Les annexes 1 et 2 sont données à titre
informatif. Les annexes 3 et 4 sont contractuelles (normatives).
Correspondances
A la date de publication de la présente norme, il n'existe pas de norme ou de projet de norme européenne ou
internationale sur le sujet.
Analyse
La présente norme propose les clauses techniques à insérer dans un marché d'installations d'extraction
mécanique d'air vicié (VMC), soit simple, soit assurant simultanément l'évacuation des produits de combustion
d'un ou plusieurs appareils à gaz raccordés de puissance au plus égale à 70 kW.
Descripteurs
bâtiment, contrat, ventilation mécanique contrôlée, appareil raccordé à un conduit, évacuation des produits de
combustion, extraction, sécurité incendie
© afnor 1993
membres de la commission d'étude du DTU 68.2 relatif à l'exécution des installations de ventilation mécanique
Président M. ANQUEZ, CSTB
Co-Rédacteurs MM.
LAURENT et HAIM, GdF
BIENFAIT, CSTB
Membres Mmes
BROGAT, représentant l'union HLM
PAULE, représentant l'ATG
MM.
ANGOT, représentant l'UNCP
ASFAUX, représentant le SAPEC
CABARET, représentant l'APPAVE
CAROFF et MAZCHERCZYK, représentant le Bureau VERITAS
CAVACIUTI, COLONNA et JOST, représentant GdF
CHAIGNOT, représentant le SYHASAV
CHARDOT, représentant le COSTIC
BAREAU ET CLAIN, représentant l'UCF
20/03/2006 © 2004 CSTB - Imprimé par : f&m page 1
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AT 3 : Dessin de détail d’exécution | Séance 80 : Dessiner les gaines techniques
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CLOISEAU, représentant SOCOTEC

DESLANDRES, représentant l'UTI-FNB
DORE, représentant la CSNE
FOURSIN, représentant le CICF
GAILLARD, représentant le CETIAT
KILBERGER, représentant le CETE de Lyon
PATUREL, représentant le CEP
ROUSSEL et SIMONOT, représentant le Syndicat de l'Aéraulique
SEMIK, représentant le SNEC
VOILLOT, représentant la SAGI
Sommaire
Page de garde
Sommaire
Avant-propos
chapitre 1 généralités
1.1 objet
1.2 domaine d'application
1.3 terminologie
1.4 rappel des textes réglementaires
1.4.1 dispositions générales
1.4.2 sécurité électrique
1.4.3 sécurité contre l'incendie
chapitre 2 nature et qualité des composants
2.1 généralités
2.1.1 matériels normalisés
2.1.2 matériels non normalisés
2.2 matériaux d'étanchéité
2.3 conduits métalliques
chapitre 3 entrées d'air et passages de transit
3.1 choix des entrées d'air
3.2 mise en oeuvre des entrées d'air
3.3 passages de transit
chapitre 4 appareils à gaz raccordés et conduits de raccordement
4.1 appareils à gaz raccordés
4.1.1 caractéristiques
4.1.2 mise en oeuvre des appareils à gaz raccordés
4.2 conduits de raccordement
4.2.2 mise en oeuvre du conduit de raccordement
chapitre 5 bouches d'extraction
5.1 généralités
5.2 choix des bouches d'extraction
5.2.1 généralités
5.2.2 marquage
5.2.3 pièces d'adaptation
5.3 mise en oeuvre des bouches d'extraction
5.3.1 emplacement
5.3.2 cas des bouches équipées d'une commande manuelle du débit
5.3.3 fixation
5.3.4 étanchéité à l'air
chapitre 6 réseau collecteur en installations collectives
6.1 prescriptions générales
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6.1.1 caractéristiques des conduits rigides

6.1.2 mise en oeuvre
6.1.3 cas des installations de VMC-Gaz : protection incendie
6.1.4 dispositifs atténuateurs de bruit
6.2 conduits de liaison : prescriptions complémentaires
6.2.1 matériaux
6.2.2 raccordement
6.2.4 cas des installations de VMC-Gaz : écoulement de l'eau condensée
6.3 conduit collecteur vertical : prescriptions complémentaires
6.3.1 tracé et dispositif de visite
6.3.2 gaine de protection
6.3.3 dispositifs de visite
6.3.4 évacuation de l'eau condensée
6.3.5 fixation
6.3.6 traversée de planchers
6.4 réseau horizontal de collecte : prescriptions complémentaires
6.4.1 accessibilité du réseau horizontal
6.4.2 souches (té ou caisson)
6.4.3 organes d'équilibrage du débit
6.4.4 pente des conduits
6.4.5 cas des installations avec chaudières à condensation : évacuation des condensats
6.4.6 cas des installations en terrasse : protection du revêtement d'étanchéité
6.5 système d'extraction
6.5.3 raccordement du réseau horizontal de collecte à l'extracteur
6.5.4 rejet de l'extracteur
6.5.5 alarme en cas de défaillance de l'extracteur
6.6 cas des installations de VMC inversée : prescriptions complémentaires
6.6.1 réseau de collecte horizontal
6.6.2 débouché du conduit de ventilation
chapitre 7 réseau collecteur en maisons individuelles
7.1 accessibilité du réseau
7.2 conduits
7.2.1 matériaux
7.3 groupe d'extraction
7.3.2 alimentation électrique
chapitre 8 mise en service et essais
8.1 vérifications préalables à la mise en service
8.2 cas des installations collectives : opérations de réglage
a) extracteur
b) bouches d'extraction
8.3 opérations de contrôle
8.3.1 contrôle de la dépression en amont de l'extracteur
8.3.2 contrôle des débits et dépressions aux bouches d'extraction
8.3.3 contrôles spécifiques aux installations de VMC-Gaz
annexe 1 terminologie
annexe 2 liste des textes réglementaires et normatifs cités en référence
1 textes réglementaires ou pararéglementaires
2 normes françaises
3 documents techniques unifiés
annexe 3 zones à climat rigoureux
annexe 4 VMC-Gaz : modalités d'essai des dispositifs de sécurité
1 objet
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2 dispositifs individuels de sécurité

3 vérification d'arrêt des chaudières par arrêt de l'extracteur
3.1 installations avec dispositifs de sécurité collective
3.2 installation sans dispositif de sécurité collective
Avant-propos
Les schémas figurant dans le présent Cahier des Clauses Techniques constituent des exemples de solutions destinées à faciliter la compréhension
du texte. Ils ne constituent que des exemples indicatifs et non limitatifs de réalisation des ouvrages auxquels ils se rapportent.
chapitre 1 généralités
1.1 objet
Le présent Cahier des Clauses Techniques (CCT) définit les conditions d'exécution des installations d'extraction mécanique d'air vicié,
communément appelées installations de VMC (cf. annexe 1 Terminologie).
Ces ouvrages sont soit des installations d'extraction mécanique simple, soit des installations d'extraction mécanique assurant simultanément
l'évacuation des produits de combustion d'un ou plusieurs appareils à gaz raccordés, de puissance utile au plus égale à 70 kW.
COMMENTAIRE
Les installations avec appareils à gaz raccordés sont, dans la suite du document, désignées sous la dénomination « installations de VMC-Gaz ». La
dénomination « installations de VMC » s'applique indifféremment aux installations avec ou sans appareils à gaz raccordés.
1.2 domaine d'application

Le présent Cahier des Clauses Techniques traite des installations nouvelles de VMC dans les bâtiments à usage d'habitation, tant en construction
neuve qu'en réhabilitation ou rénovation.
COMMENTAIRE
Il ne traite donc pas des installations réalisées à partir de conduits d'extraction existants tels que les conduits shunt ou individuels transformés par
adjonction d'un dispositif d'extraction mécanique.
Il est applicable :
aux installations de VMC avec ou sans appareils à gaz raccordés, en immeuble collectif à usage d'habitation ;
COMMENTAIRE
Les installations desservant d'autres types de locaux doivent faire l'objet d'une étude spéciale prenant en compte les dispositions réglementaires
propres à ces locaux ainsi que la nature des polluants lorsque ces locaux sont à pollution spécifique.
Il est rappelé que, aux termes de l'article 63 de l'arrêté du 31 janvier 1986 , les conduits de ventilation desservant des locaux d'habitation ne
doivent en aucun cas desservir des locaux destinés à un autre usage, à l'exception des locaux collectifs résidentiels de moins de cinquante
mètres carrés et des locaux destinés à l'exercice d'une profession libérale.
aux installations de VMC-Gaz en maison individuelle.
COMMENTAIRE
Les appareils à gaz visés sont ceux alimentés au gaz distribué par le réseau, ou ceux alimentés par hydrocarbures liquéfiés, distribués en récipient.
Les prescriptions relatives aux installations de VMC-Gaz, que ce soit en immeuble collectif ou en maison individuelle, peuvent s'appliquer également
aux systèmes d'extraction mécanique des seuls produits de combustion des appareils à gaz définis ci-dessus, même s'il ne s'agit pas, à proprement
parler, d'une installation de VMC-Gaz. La conception de l'installation doit alors faire l'objet d'une étude spéciale intégrant les dispositions
réglementaires propres aux conduits de fumée.
Il ne s'applique pas :
aux installations de VMC en maison individuelle lorsqu'elles ne desservent pas d'appareils à gaz raccordés ;
aux installations avec amenées d'air mécaniques, dites double-flux ;
COMMENTAIRE
Ces types d'installation seront traités dans des additifs au présent Cahier des Clauses Techniques.
aux installations avec Alvéole Technique Gaz.
COMMENTAIRE
Les installations avec Alvéole Technique Gaz sont visées par le DTU 61.1.
1.3 terminologie
La terminologie employée fait l'objet de l'annexe 1 au présent Cahier des Clauses Techniques.
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1.4 rappel des textes réglementaires

1.4.1 dispositions générales
Les installations sont réalisées conformément aux règlements les concernant.
Les principaux règlements visés sont rappelés à l'annexe 2.
1.4.2 sécurité électrique

COMMENTAIRE
L'exécution des travaux d'alimentation électrique, y compris la réalisation de la liaison équipotentielle, n'est pas à la charge de l'entreprise titulaire du
lot VMC (cf. Cahier des Clauses Spéciales, § 2.4).
Les travaux de raccordement électrique doivent s'effectuer conformément à la norme NF C 15-100.
COMMENTAIRE
La norme NF C 15-100 vise notamment la protection contre les chocs électriques en salle d'eau. Elle définit comme suit les cas dans lesquels il y a
lieu de réaliser la liaison équipotentielle du réseau de ventilation en salle d'eau ;
« Il y a lieu de relier à la liaison équipotentielle de la salle d'eau ; les bouches de ventilation mécanique lorsque ces bouches sont métalliques ; cette
liaison peut être effectuée sur le conduit principal de ventilation, même si le point de connexion est inaccessible, la continuité de l'équipotentialité
pouvant être vérifiée par une mesure entre la liaison proprement dite et la partie accessible du conduit de ventilation.
Lorsque les bouches de ventilation sont en matière isolante, le conduit de ventilation doit être relié à la liaison équipotentielle, s'il est métallique.
Par contre, il n'y a pas lieu de relier à la liaison équipotentielle ni les bouches de ventilation, ni les conduits de ventilation dans les cas suivants :
la bouche de ventilation se trouve en tout point en dehors de volumes enveloppe et de protection et à une hauteur au moins égale à 2 mètres
au-dessus du sol fini ;
la bouche de ventilation est séparée du conduit de ventilation par un élément isolant fixe ayant une longueur d'au moins 3 cm. Les
caractéristiques d'isolation de cet élément peuvent être vérifiées par un essai diélectrique sous une tension de 1 500 V pendant une minute,
effectué sur un échantillon ;
le conduit principal de ventilation est en matériau non conducteur (tel que béton non armé), quelle que soit la nature du raccordement et de la
bouche de ventilation ».
1.4.3 sécurité contre l'incendie

En matière de sécurité contre l'incendie, les dispositions applicables figurent au Titre IV « Conduits et gaines » de l'arrêté du 31 janvier 1986.
COMMENTAIRE
On rappelle que ces dispositions concernent les bâtiments collectifs ; elles visent à éviter la transmission du feu entre logements.
chapitre 2 nature et qualité des composants

2.1 généralités
2.1.1 matériels normalisés
Les matériels, produits ou composants utilisés pour la réalisation d'une installation de VMC doivent être conformes aux normes françaises les
concernant.
2.1.2 matériels non normalisés

Les matériels, produits ou composants d'une installation de VMC ne faisant pas l'objet de normes françaises doivent être conformes aux dispositions
les concernant du présent document.
COMMENTAIRE
Des normes d'aptitude à l'emploi relatives à certains composants de VMC (bouches d'extraction, entrées d'air, ...) sont en préparation.
Certains composants sont soumis à la procédure d'Avis Technique.
2.2 matériaux d'étanchéité

Les matériaux utilisés pour assurer l'étanchéité à l'air des conduits et équipements doivent répondre aux exigences suivantes :
tenue aux températures susceptibles d'être atteintes lorsqu'il y a des appareils à gaz raccordés (120 °C) ;
tenue chimique à l'eau condensée, dans le cas d'appareils à condensation ;
tenue aux agents atmosphériques pour les matériaux qui y sont exposés ;
tenue au vieillissement.
COMMENTAIRE
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Ces exigences sont réputées satisfaites si l'on utilise des matériaux tels que bandes adhésives, bandes thermorétractables, mastic silicone, colle,
bagues de joint à lèvre ou autres garnitures d'étanchéité, dont il est spécifié explicitement par le fabricant qu'ils peuvent être employés pour la
réalisation, selon les cas, d'une installation de VMC ou d'une installation de VMC-Gaz.
2.3 conduits métalliques

Les conduits, s'ils sont spécifiés en aluminium, doivent être de nuance A5 ou AM1.
Les conduits, s'ils sont spécifiés en acier inoxydable, doivent être de nuance 18.8 (acier austénitique au chrome nickel) ; l'acier ferritique au chrome à
17 % (F17) est également admis.
COMMENTAIRE
D'autres nuances peuvent être utilisées à condition de présenter des caractéristiques de tenue mécanique et de résistance à la corrosion égales ou
supérieures.
chapitre 3 entrées d'air et passages de transit

COMMENTAIRE
La nature des entrées d'air (entrées d'air fixes ou autoréglables), leur dimensionnement, leur nombre et leur emplacement, ainsi que la section et
l'emplacement des passages de transit sont choisis conformément aux études de conception et de dimensionnement (cf. DTU 68.1 ).
Dans l'attente de la parution de ce DTU, il convient de se reporter aux articles 7.2.2 et 7.2.3 de l'instruction relative aux aménagements généraux,
DTU 61.1 ; ces articles concernent les locaux comportant ou susceptibles de comporter des appareils à gaz et sont donc, selon l'interprétation
figurant dans la circulaire du 7 juin 1982 , applicables même en l'absence d'appareil à gaz.
3.1 choix des entrées d'air

COMMENTAIRE
Une norme d'aptitude à l'emploi des entrées d'air est en préparation.
Les entrées d'air sont équipées d'un auvent extérieur destiné à prévenir la pénétration d'eau de pluie, et d'un déflecteur intérieur.
Ces éléments doivent être facilement démontables de façon à permettre leur nettoyage régulier.
Les entrées d'air équipées de grilles anti-insectes ne sont admises qu'en dehors des zones urbaines et à condition que leur maillage soit supérieur à
3 mm.
COMMENTAIRE
Dans le cas contraire, il y a risque d'obstruction rapide par encrassement.
Les entrées d'air utilisées doivent, associées le cas échéant à leurs accessoires (grilles anti-insectes, manchons acoustiques, ...), avoir fait l'objet
d'un essai de caractérisation aéraulique selon le code d'essai NF P 50-402, avec mention de leur débit-type.
3.2 mise en oeuvre des entrées d'air

Si la mise en oeuvre des entrées d'air requiert le percement d'un orifice dans l'enveloppe de la construction, cet orifice doit présenter, dans toute la
traversée, une section égale ou supérieure à soit le gabarit de pose si l'entrée d'air en est équipée, soit, dans le cas contraire, la section libre (cf. fig.
1).
figure 1 mise en oeuvre des entrées d'air/La section minimale de percement est celle représentée en traits hachurés
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L'auvent extérieur doit être fixé de façon à assurer, sur sa périphérie, l'étanchéité à l'eau.
Les entrées d'air doivent être installées de façon à éviter les courants d'air gênants.
COMMENTAIRE
Cette prescription est réputée satisfaite pour les entrées d'air installées en partie haute (par exemple traverse supérieure de la fenêtre), avec jet d'air
dirigé vers le haut.
3.3 passages de transit

Les passages de transit (détalonnage des portes, ...) permettent la circulation de l'air depuis les pièces principales jusqu'aux bouches d'extraction.
COMMENTAIRE
Le dimensionnement de ces passages s'effectue conformément aux spécifications du DTU 68.1 . Les travaux de réalisation ne sont pas à la charge
de l'installateur (cf. Cahier des Clauses Spéciales art. 2.4).
chapitre 4 appareils à gaz raccordés et conduits de raccordement

COMMENTAIRE
Ce chapitre ne concerne que les installations de VMC-Gaz.
4.1 appareils à gaz raccordés

a) généralités
Aux termes de l'article 4 de l'arrêté du 2 août 1977, les appareils à gaz raccordés doivent être conformes aux normes françaises rendues obligatoires
les concernant ou, à défaut de telles normes, avoir fait l'objet d'un agrément préalable délivré par le Ministère chargé des gaz et des carburants.
COMMENTAIRE
La conformité aux normes est attestée par l'apposition sur l'appareil de la marque NF.
La liste des normes d'application obligatoire figure dans l'arrêté du 22 octobre 1980 qui est périodiquement remis à jour. A la date de parution du
présent Cahier des Clauses Techniques, celles concernant les appareils raccordables à une VMC-Gaz (NF D 35 323, NF D 35-326, NF D 35-337 et
NF D 35-413) ne visent que les appareils à gaz de type classique.
Les appareils à condensation sont, dans l'attente d'une norme les concernant, soumis à la procédure d'agrément ministériel ; le numéro d'agrément
est porté sur la plaque signalétique. Les agréments imposent parfois des conditions complémentaires, par exemple type de bouche sur laquelle
l'appareil doit être obligatoirement raccordé, obligation d'installer un dispositif de sécurité collective.
b) système individuel de sécurité intégré à l'appareil

Tout appareil à gaz raccordé doit comporter un dispositif interne d'asservissement destiné à provoquer son arrêt automatique en cas de refoulement
de ses produits de combustion consécutif à une défaillance de l'extraction mécanique.
COMMENTAIRE
Les appareils conformes aux normes obligatoires citées ci-dessus ou bien faisant l'objet d'un agrément ministériel sont équipés d'un tel dispositif
d'asservissement.
c) coupe-tirage
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Le coupe-tirage doit être incorporé à l'appareil ou fourni avec l'appareil.
COMMENTAIRE
Les appareils conformes aux normes obligatoires citées ci-dessus sont équipés de coupe-tirage.
4.1.2 mise en oeuvre des appareils à gaz raccordés

a) vérification avant mise en oeuvre
Avant la pose de l'appareil, l'installateur doit s'assurer que l'appareil correspond au type de gaz distribué et au mode d'évacuation des produits de la
combustion, suivant les indications portées sur la plaque signalétique ou les étiquettes fixées par le constructeur de l'appareil.
COMMENTAIRE
Cette disposition correspond à l'article 9.1.2 du Cahier des Charges du DTU 61.1 .
Les normes relatives aux appareils à gaz de type classique spécifient que la plaque signalétique des appareils doit comporter la mention suivante : «
Cet appareil ne peut être raccordé que sur un dispositif d'évacuation mécanique des produits de combustion ».
b) emplacement
Les appareils à gaz raccordés doivent être disposés de telle façon que les parois situées à proximité ne gênent ni leur fonctionnement ni celui de leur
coupe-tirage.
COMMENTAIRE
On se reportera, de façon générale, à la notice du constructeur. L'attention est attirée sur le fait que placer un appareil à gaz raccordé au-dessus des
appareils de cuisson peut conduire à la nécessité d'un entretien fréquent, ainsi qu'à des déclenchements intempestifs du dispositif de sécurité.
La distance à respecter entre l'entrée du coupe-tirage et les obstacles (murs, cloisons) est de 10 cm.
COMMENTAIRE
Les dispositions ci-dessus correspondent à l'article 9.1.3 du Cahier des Charges du DTU 61.1 .
L'appareil doit être positionné en tenant compte de l'emplacement de la bouche d'extraction.
c) coupe-tirage
Lorsque le coupe-tirage est fourni avec l'appareil à gaz raccordé, sa pose en est faite suivant la notice du constructeur.
d) cas des appareils non apparents

Dans le cas d'appareils dissimulés par un faux placard ou des éléments de cuisine, les orifices mettant en communication ce placard ou ces
éléments avec la cuisine ainsi que la disposition de la chaudière dans ce placard ou rangement doivent permettre une alimentation normale en air de
combustion. La partie supérieure de ces orifices doit, s'ils sont les seuls à assurer l'extraction de l'air du local, être située à une hauteur au-dessus du
sol au moins égale à 1,80 m (cf. art. 15 de l'arrêté du 2 août 1977).
COMMENTAIRE
La partie supérieure du coupe-tirage de l'appareil doit elle-même se trouver à une hauteur au dessus du sol au moins égale à 1,80 m.
e) évacuation de l'eau condensée

Dans le cas d'appareils à condensation, l'eau condensée est rejetée par une évacuation spécifique. Le réseau d'eaux usées peut être utilisé à cet
effet. Dans ce cas, les pièces et tuyaux utilisés entre l'appareil à gaz et le réseau d'eaux usées sont en matériaux résistant à l'eau.
COMMENTAIRE
Le tube PVC est réputé convenir pour cet usage.
Le réseau d'évacuation de l'eau condensée doit comporter un dispositif de mise à l'air libre et un siphon accessible installé de telle façon qu'il soit
possible, en cas d'obstruction, de rétablir par nettoyage l'écoulement de l'eau (cf. fig. 2).
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figure 2 chaudière à condensation en VMC-Gaz collective
4.2 conduits de raccordement

4.2.1.1 généralités
L'évacuation des produits de combustion des appareils à gaz raccordés est réalisée au moyen d'un conduit de raccordement démontable reliant la
buse de l'appareil à la bouche d'extraction. Ce conduit est flexible ou rigide.
L'utilisation de conduits flexibles pour le raccordement de chaudières à condensation est réservée aux cas où la configuration géométrique du
raccordement ne se prête pas à l'utilisation de conduits rigides.
Dans le cas où les dimensions du conduit ne permettent pas de respecter le sens des emboîtements défini à l'article 4.2.2.1 b) , une pièce
d'adaptation doit être utilisée.
COMMENTAIRE
Les pièces d'adaptation sont destinées à assurer :
l'étanchéité à l'air tout en préservant la démontabilité du conduit de raccordement ;
l'étanchéité à l'eau ; pour cela, les emboîtements sont tels que l'eau susceptible de se condenser dans le conduit s'écoule vers l'appareil.
4.2.1.2 conduit de raccordement flexible

a) matériaux
Le conduit de raccordement flexible ainsi que, le cas échéant, les pièces d'adaptation doivent être réalisés en aluminium ou en acier inoxydable.
COMMENTAIRE
Toute autre solution peut, selon l'article 18 I B2 de l'arrêté du 2 août 1977 , être retenue à condition d'avoir été reconnue apte à l'emploi par un Avis
Technique délivré conformément aux dispositions de l' arrêté du 2 décembre 1969 .
b) diamètre et épaisseur
COMMENTAIRE
La buse des appareils à gaz est prévue pour recevoir un conduit dont le diamètre est conforme à la norme NF D 35-302 .
L'épaisseur minimale du conduit doit être de 0,3 mm dans le cas de chaudières à condensation et de 0,12 mm dans les autres cas.
On admet toutefois, pour les conduits en acier inoxydable, une épaisseur de 0,10 mm dans tous les cas.
4.2.1.3 conduit de raccordement rigide

a) matériaux
COMMENTAIRE
Les conduits de raccordement rigides sont en tube agrafé longitudinalement ou en spirale.
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Les conduits de raccordement rigides sont réalisés en aluminium, acier inoxydable ou acier émaillé vitrifié sur ses deux faces.
L'acier galvanisé n'est admis que si le conduit est accessible et qu'il n'y a pas de possibilité de condensation.
COMMENTAIRE
Il y a possibilité de condensation lorsque la chaudière est à condensation ou bien lorsque le conduit de raccordement traverse, sans être calorifugé,
des locaux non chauffés.
b) diamètre et épaisseur
Les éléments constitutifs du conduit (parties droites, coudes) doivent avoir un diamètre conforme à la norme NF D 35-302.
COMMENTAIRE
Le respect de cette prescription est, pour les tuyaux et coudes en tôle de diamètres nominaux compris entre 83 et 167 mm, rendu obligatoire par
l'arrêté du 9 avril 1981 .
Ils doivent présenter une épaisseur compatible avec leur bonne tenue mécanique.
COMMENTAIRE
Selon la norme NF D 35-302 , l'épaisseur des éléments de conduits de raccordement en tôle ne peut être inférieure à 0,5 mm.
c) section
Le conduit doit être d'un diamètre nominal au moins égal au diamètre de la buse de raccordement de l'appareil à gaz.
4.2.2 mise en oeuvre du conduit de raccordement

a) démontabilité et dilatation
Le conduit doit être, en tout ou partie, démontable et permettre la dépose de l'appareil et l'accès à la bouche d'extraction de façon à en permettre la
maintenance.
Le montage des conduits doit permettre leur libre dilatation. Les conduits ne doivent pas être bloqués dans la traversée des parois.
b) emboîtements
La jonction entre le conduit et la bouche d'extraction doit se faire par emboîtement.
COMMENTAIRE
Selon la norme en préparation, la longueur de la virole de la bouche d'extraction est d'au moins 3 cm.
Le conduit doit s'emboîter à l'intérieur de la buse de l'appareil et être tel que la virole de la bouche d'extraction s'emboîte à l'intérieur.
COMMENTAIRE
Le respect de cette prescription peut rendre nécessaire l'utilisation d'une pièce d'adaptation qui doit être fournie avec la bouche ou incorporée à celle-
ci.
c) traversées de parois
Les raccords entre deux éléments ne doivent pas être situés au droit des traversées de paroi.
4.2.2.2 tracé
COMMENTAIRE
Le conduit doit être aussi court que possible et il convient de limiter le nombre de coudes au minimum compatible avec les possibilités pratiques.
Un conduit de raccordement trop long ou sinueux peut être à l'origine d'une perte de charge importante et d'un bruit aéraulique.
a) cas des conduits de raccordement flexibles

Le conduit ne doit pas excéder une longueur de 1,50 m. Tout raccordement sinueux doit être évité. Toutefois, les changements de direction imposés
par la configuration des lieux sont admis ; le conduit ne doit alors pas comporter plus de deux coudes à 90°.
b) cas des conduits de raccordement rigides

La longueur développée, majorée pour tenir compte des accidents de parcours, ne doit pas excéder 10 m, chaque coude à 90° étant assimilé à 2 m
de conduit.
4.2.2.3 parcours
Le conduit de raccordement ne doit pas traverser de locaux dépendant d'un logement différent de celui où est placé l'appareil.
4.2.2.4 cas où il y a possibilité de condensation - prescriptions complémentaires

COMMENTAIRE
Les cas où il y a possibilité de condensation sont définis à l'article 4.2.1.3 a.
Le conduit de raccordement doit assurer le bon écoulement de l'eau condensée et présenter une pente ascendante constamment supérieure à 3 %
vers la bouche d'extraction :
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a. La partie femelle des emboîtements des conduits est orientée vers la pente ascendante (cf. fig. 3) ;
figure 3 exemple de conduit de raccordement dans le cas d'un tube roulé agrafé longitudinalement avec chaudière à condensation
b. les conduits agrafés sont disposés de façon appropriée ;
COMMENTAIRE
Les conduits non verticaux sont disposés de façon à ce que l'agrafage soit en génératrice supérieure du tube (cf. fig. 3).
figure 4 conduits roulés agrafés en spirale d'allure verticale : disposition admise en cas de possibilité de condensation
c. pour les parties coudées, on utilise des éléments étanches à l'eau.
4.2.2.5 étanchéité à l'air

Le conduit de raccordement et, s'il y en a, les pièces d'adaptation doivent être mis en oeuvre de façon à présenter une étanchéité à l'air compatible
avec le bon fonctionnement de l'appareil raccordé.
COMMENTAIRE
L'utilisation de mastic ou produit d'étanchéité, au niveau de la buse de l'appareil ou de la virole de la bouche d'extraction, en vue d'assurer une
étanchéité, ne doit être envisagée que si elle permet un démontage aisé du conduit de raccordement et autorise son remontage avec le maintien de
l'étanchéité. Elle s'effectue avec des matériaux répondant aux exigences définies à l'article 2.2.
Il est nécessaire de prévoir de tels matériaux d'étanchéité lorsque le bon fonctionnement de l'appareil nécessite une dépression supérieure à 5 Pa
dans le conduit de raccordement (cela est alors spécifié dans la notice du constructeur), ou bien lorsque des pièces d'adaptation sont utilisées. Dans
le cas contraire, la prescription est réputée satisfaite par simple emboîtement des conduits, pourvu qu'ils soient conformes à la norme NF D 35-302 .
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chapitre 5 bouches d'extraction

5.1 généralités
On distingue (cf. annexe 1 Terminologie) cinq types de bouches :
bouches « à réglage fixe »,
bouches « autoréglables »,
bouches « thermoréglables »,
bouches « thermo-modulantes »,
bouches « hygroréglables ».
COMMENTAIRE
Les bouches peuvent comporter un ou deux orifices d'extraction. Certaines de ces bouches peuvent être équipées d'une commande temporisée.
L'adjonction de hottes de cuisine sur des bouches ne desservant pas d'appareils à gaz est possible pourvu que leurs caractéristiques aérauliques
soient prises en compte à la conception ; l'arrêté du 24 mars 1982 interdit l'adjonction de hottes motorisées sur un réseau de VMC.
Les bouches dites à réglage fixe sont préréglées en usine.
5.2 choix des bouches d'extraction

5.2.1 généralités
Les bouches d'extraction sont choisies conformément aux études de conception et de dimensionnement (cf. DTU 68.1).
5.2.2 marquage
COMMENTAIRE
Les bouches mises en oeuvre présentent, d'origine, un marquage spécifiant leur débit nominal, leur plage de fonctionnement en pression et, dans le
cas d'appareil à gaz raccordé, leur destination :
« bouche pour appareil à condensation »,
« bouche non compatible avec appareil à condensation ».
5.2.3 pièces d'adaptation

Si la mise en oeuvre des bouches nécessite l'emploi d'une ou plusieurs pièces d'adaptation (cadre de fixation, virole, ...), ces pièces doivent être
réalisées dans les matériaux suivants :
cas où il y a possibilité de condensation : alliages d'aluminium ou acier inoxydable ;
autres cas : alliages d'aluminium, acier laqué ou acier inoxydable ou acier galvanisé.
COMMENTAIRE
Il y a possibilité de condensation lorsque le conduit de raccordement est situé dans un local non chauffé, ou lorsque la bouche dessert des appareils
à condensation.
La jonction entre ces pièces et la bouche doit être étanche à l'air.
COMMENTAIRE
Les pièces d'adaptation proposées par le fabricant de bouches sont réputées présenter les caractéristiques requises d'étanchéité.
5.3 mise en oeuvre des bouches d'extraction

5.3.1 emplacement
COMMENTAIRE
Se reporter pour ce qui concerne les règles de sécurité électrique à l'article 1.4.2.
Les bouches d'extraction sont disposées dans les pièces de service, en partie haute d'une paroi verticale ou, dans certains cas, au plafond.
Ces bouches sont situées à une hauteur d'au moins 1,80 m au-dessus du sol.
COMMENTAIRE
Cette prescription permet de satisfaire l'exigence réglementaire en matière de sécurité gaz (art. 15 de l'arrêté du 2 août 1977 ) lorsque le local
comporte des appareils à gaz non raccordés.
Lorsque des appareils à condensation sont raccordés, les bouches d'extraction ne peuvent être disposées au plafond que si leur conception permet
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une évacuation, sans rétention d'eau de condensation, vers le conduit de raccordement.

Une même bouche d'extraction ne peut desservir plus d'un appareil à gaz raccordé.
Une bouche d'extraction ne peut être disposée sur le conduit de raccordement d'un appareil à gaz.
5.3.1.2 accessibilité
Les bouches d'extraction doivent être accessibles et déposables afin d'en permettre le nettoyage et l'entretien.
Les bouches doivent être séparées des angles de la paroi par un espacement d'au moins 10 cm.
COMMENTAIRE
Cette prescription a pour objet de faciliter la mesure du débit extrait lors des opérations de contrôle. Elle n'est opposable à l'installateur que dans la
mesure où la disposition des lieux le permet.
5.3.2 cas des bouches équipées d'une commande manuelle du débit

La mise en oeuvre doit être telle que le passage d'un débit à l'autre puisse s'effectuer aisément. Dans le cas où le débit est commandé manuellement
par une cordelette, la bouche ne doit pas être disposée à l'aplomb d'un ouvrant (porte ou baie), d'un passage ou d'un appareil à gaz raccordé.
COMMENTAIRE
Ces précautions ne sont opposables à l'installateur que dans la mesure où la disposition des lieux le permet.
5.3.3 fixation
La solidité de la fixation des bouches, ou pièces d'adaptation, doit être adaptée aux sollicitations mécaniques qu'elles peuvent subir (opérations de
démontage pour nettoyage et, le cas échéant, commande manuelle par cordelette).
COMMENTAIRE
Cette prescription vise notamment les bouches disposées au plafond.
Si la bouche d'extraction comporte un cadre de fixation, cet élément est installé en affleurement de la cloison.

L'étanchéité à l'air entre la bouche d'extraction et le conduit de liaison doit être compatible avec le bon fonctionnement de l'installation.
a) bouches sans cadre de fixation

On utilise généralement des bouches comportant une virole équipée d'un joint torique (cf. fig. 5). L'étanchéité est alors réalisée par emboîtement
dans le conduit de liaison.
COMMENTAIRE
Il est admis d'utiliser des bouches ne comportant pas ce type de joint (par exemple, bouches à griffes). Il y a alors lieu de réaliser l'étanchéité à l'air,
d'une part entre la paroi support et la bouche, d'autre part entre le conduit de liaison et la maçonnerie.
figure 5 exemple de réalisation de l'étanchéité à l'air entre le conduit de liaison et la bouche d'extraction/(cas d'une installation avec appareil à
condensation et bouches à joint torique)
b) bouches équipées d'un cadre de fixation

L'assemblage du cadre de fixation avec le conduit de liaison doit être réalisé à l'aide d'un matériau d'étanchéité répondant aux exigences définies à
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l'article 2.2.
chapitre 6 réseau collecteur en installations collectives

COMMENTAIRE
Le réseau collecteur commence aux bouches d'extraction et se termine au débouché à l'air libre, en aval de l'extracteur. En installations collectives, il
est constitué (cf. fig. 2 et 6) :
de conduits de liaison,
d'un ou plusieurs conduits verticaux,
de conduits horizontaux de collecte,
d'un extracteur (tourelle ou extracteur en caisson),
d'un conduit de refoulement (cas des extracteurs en combles et de la VMC inversée).
Ces conduits sont généralement en tôle spiralée ou agrafée longitudinalement.
6.1 prescriptions générales

Les conduits de liaison sont réalisés (cf. § 6.2.1) en tube rigide ou en conduit flexible. Les autres conduits sont réalisés en tube rigide.
6.1.1 caractéristiques des conduits rigides

6.1.1.1 nature des matériaux
Les conduits rigides sont réalisés dans l'un ou l'autre des matériaux suivants :
aluminium,
acier inoxydable,
acier galvanisé, dans les cas définis au tableau ci-après.
cas où l'emploi d'acier galvanisé est admis
COMMENTAIRE
On emploie généralement de l'aluminium ou de l'acier galvanisé.
6.1.1.2 diamètre et épaisseur

Quel que soit le matériau utilisé, on retient les diamètres nominaux définis dans la norme NF P 50-401.
Les épaisseurs minimales à retenir sont les suivantes :
conduits en acier galvanisé ou inoxydable : épaisseurs définies par la norme NF P 50-401 ;
conduits en aluminium :
diamètre compris entre 125 et 315 mm : 0,6 mm,
diamètre supérieur à 315 mm : 0,8 mm.
6.1.1.3 marquage
Si des chaudières à condensation sont raccordées, les éléments en tube rigide spiralé utilisés pour la réalisation des parties d'allure verticale du
réseau doivent être revêtus d'origine d'un marquage indiquant l'orientation à donner au conduit.
COMMENTAIRE
Il peut s'agir d'un marquage des parties hautes et basses ou bien d'une flèche dirigée vers le haut du conduit.
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6.1.2.1 coudes et pièces de confluence
Les coudes et pièces de confluence mis en oeuvre ne doivent pas présenter de changements de direction de l'écoulement supérieurs à 90° environ.
COMMENTAIRE
Cette disposition vise à limiter la valeur des pertes de charge aérauliques. Les coudes les plus fréquemment utilisés sont les coudes à 90° et ceux à
135° correspondant à un changement de direction de 45°.
6.1.2.2 étanchéité à l'air

L'étanchéité à l'air du réseau doit être compatible avec le bon fonctionnement de l'installation.
COMMENTAIRE
L'étanchéité à l'air dépend notamment des conditions d'emboîtement et de scellement des conduits.
Les bandes rétractables ne peuvent être utilisées que si l'espace disponible autour du conduit permet leur mise en oeuvre dans des conditions
normales.
COMMENTAIRE
Cette disposition vise notamment les conduits verticaux.
L'assemblage entre les conduits comporte une étanchéité à l'air.
COMMENTAIRE
Les exigences relatives au choix des matériaux d'étanchéité sont spécifiées à l'article 2.2.
6.1.2.3 cas des installations de VMC-Gaz : étanchéité à l'eau

a. Les parties du réseau collecteur susceptibles d'être parcourues par des condensats doivent être étanches à l'eau condensée et en assurer le
bon écoulement jusqu'aux points d'évacuation.
COMMENTAIRE
Les parties concernées sont :
les conduits et éléments desservant des appareils à condensation ;
les conduits et éléments traversant sans isolation thermique des locaux non équipés de chauffage et non isolés (à l'exclusion des conduits
en terrasse ne desservant pas d'appareils à condensation) ;
les conduits et éléments susceptibles, en raison de leur disposition (cf. fig. 2), d'être parcourus par les condensats en provenance des deux
premiers types de conduits .
figure 6 cas des installations équipées de chaudière à condensation/exemple de réalisation du réseau terrasse
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figure 7 cas des installations équipées de chaudière à condensation/modes de raccordement admis des tés-souches
figure 8 cas des installations équipées de chaudière à condensation/changements de sections concentriques et excentriques en
installations collectives de VMC-Gaz avec appareils à condensation
b. Ces parties doivent être réalisées conformément aux dispositions suivantes :
les parties droites d'allure horizontale réalisées en tube rigide roulé agrafé longitudinalement sont disposées agrafage orienté vers le haut
(cf. fig. 3) ;
les parties droites d'allure verticale réalisées en tube rigide spiralé sont disposées agrafage orienté vers le haut (cf. fig. 4) ;
les parties coudées sont réalisées en éléments étanches à l'eau ;
les éléments constitutifs du réseau desservant des appareils à condensation ou susceptibles, en raison de leur disposition (cf. fig. 2), d'être
parcourus par leurs condensats sont à emboîtements ; leurs parties mâles et femelles sont disposées de façon à assurer le bon écoulement
de l'eau à l'intérieur des conduits (cf. fig. 5, 7 et 8).
COMMENTAIRE
Les pièces de raccordement sont nécessairement mâle-femelle.
6.1.3 cas des installations de VMC-Gaz : protection incendie

COMMENTAIRE
L'emploi de clapets pare-flamme n'est pas admis sur les conduits de liaison desservant des appareils à gaz raccordés (cf. art. 60 de l'arrêté du 31
janvier 1986 ).
Les conduits ne doivent pas se trouver en contact avec les matériaux combustibles de la construction.
COMMENTAIRE
Certains règlements départementaux ou documents normatifs fixent une distance minimale entre un conduit de fumée et les bois de charpente ou de
menuiserie ou autres matières combustibles. Bien que les conduits de fumée VMG-Gaz aient le caractère de conduits de fumée, ces conditions ne
leur sont pas opposables du fait du caractère particulier du conduit et de son exclusivité à un combustible particulier (cf. DTU 61.1 : commentaires de
l'art. 8.2.2.3.4 de l'instruction relative aux aménagements généraux.
6.1.4 dispositifs atténuateurs de bruit

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COMMENTAIRE
Les installations étant conçues (cf. DTU 68.1 ) de façon à éviter l'emploi de dispositifs atténuateurs de bruit, le recours à de tels dispositifs est, en
règle générale, superflu.
Si des dispositifs atténuateurs de bruit sont utilisés, les matériaux (laine de roche, ...) les constituant doivent être maintenus de façon durable, par
exemple par un grillage approprié.
COMMENTAIRE
Cette disposition vise à prévenir une obstruction possible du conduit par des matériaux insuffisamment maintenus.
De façon à permettre le contrôle de leur maintien, ces dispositifs ne peuvent être mis en oeuvre que dans des parties aisément accessibles
(souches, ...).
La mise en oeuvre de ces dispositifs ne doit pas avoir pour effet de diminuer les débits d'air extraits.
L'emploi d'un matériau atténuateur de bruit hydrophile n'est pas admis lorsqu'il est situé contre une paroi en acier galvanisé.
COMMENTAIRE
Ces matériaux peuvent être le siège de condensations préjudiciables à la durabilité du réseau.
6.2 conduits de liaison : prescriptions complémentaires

6.2.1 matériaux
On utilise soit des conduits rigides, soit des conduits flexibles. Les caractéristiques des conduits rigides sont spécifiées à l'article 6.1.1.
L'emploi de conduits flexibles n'est admis que s'ils ne desservent pas d'appareil à condensation. Leurs caractéristiques minimales sont les suivantes :
a. conduits flexibles ne desservant pas d'appareil à gaz raccordé : aluminium d'épaisseur minimale 0,12 mm ou acier inoxydable d'épaisseur 0,1
mm ;
b. conduits flexibles desservant des appareils à gaz de type classique : aluminium d'épaisseur minimale 0,3 mm ou acier inoxydable d'épaisseur
minimale 0.1 mm.
6.2.2 raccordement
COMMENTAIRE
Un même conduit peut desservir plusieurs bouches, qu'elles desservent ou non des appareils à gaz raccordés.
La mise en oeuvre doit permettre la vérification de la vacuité du conduit.

Si des conduits flexibles sont utilisés, ces conduits ne doivent pas présenter d'aplatissement susceptibles de réduire de façon appréciable les débits
extraits.
COMMENTAIRE
Il est admis, si les circonstances l'exigent, un aplatissement de 2 cm au maximum.

Le nombre d'emboîtements doit être réduit au minimum compatible avec les longueurs commerciales des conduits.
6.2.4 cas des installations de VMC-Gaz : écoulement de l'eau condensée

Le conduit, s'il dessert une chaudière à condensation ou bien traverse, sans être calorifugé, des locaux non chauffés, doit être posé avec une pente
minimale de 3 %, de telle façon que l'écoulement de l'eau condensée susceptible de s'y former s'opère vers le conduit collecteur vertical (cf. fig. 2).
6.3 conduit collecteur vertical : prescriptions complémentaires

COMMENTAIRE
Le conduit collecteur vertical commence à l'aval du conduit de liaison et se termine à l'amont de la souche placée en terrasse ou en comble.
Il est constitué de tout ou partie des éléments suivants :
de conduits généralement rectilignes,
de collecteurs d'étages,
d'un tampon à la base du conduit.
6.3.1 tracé et dispositif de visite

a) tracé
Le conduit peut comporter dans la traversée du bâtiment des changements de section ou des dévoiements horizontaux ou obliques.
COMMENTAIRE
Dans le cas de certaines architectures (immeuble pyramidal, ...), les conduits collecteurs habituellement verticaux peuvent être placés à l'horizontale
en faux plafond des circulations de chaque niveau pour être raccordés à un ou plusieurs conduits collecteurs verticaux placés en partie centrale ou
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périphérique de l'immeuble.
b) dispositif de visite
COMMENTAIRE
La réalisation du dispositif de visite n'incombe pas à l'installation (cf. Cahier des Clauses Spéciales, art. 2.4).
Un dispositif de visite accessible permettant l'accès au tampon et le nettoyage du siphon éventuel doit être aménagé dans la paroi de la gaine
contenant le conduit collecteur vertical.
COMMENTAIRE
L'accès à ce dispositif s'effectue soit depuis les parties communes, soit, en cas d'impossibilité, depuis les parties privatives de la construction. Il est
rappelé qu'en installation de VMC-Gaz l'occupant est tenu (cf. art. 1 de l'arrêté du 25 avril 1985 ) de laisser le libre accès de son logement aux
entreprises chargées des opérations d'entretien.
Il peut également être prévu, sur spécification des DPM, d'imposer l'aménagement d'un dispositif de visite au droit de chaque bouche d'extraction de
façon à faciliter les opérations d'inspection du conduit de liaison.
6.3.2 gaine de protection

Le conduit est normalement placé à l'intérieur des immeubles.
COMMENTAIRE
Il peut néanmoins se produire, pour des raisons architecturales notamment, que ce conduit soit en tout ou partie situé à l'extérieur du bâtiment. Cette
possibilité doit être explicitement prévue dans les DPM. L'exécution des travaux fait alors l'objet d'une étude spéciale.
Il doit alors être séparé des locaux traversés par une gaine.
COMMENTAIRE
Cette gaine assure la protection mécanique du conduit et peut contribuer à son isolement phonique ou à la satisfaction des exigences réglementaires
en matière d'incendie ; elle permet, pour les installations de VMC-Gaz, d'éviter les possibilités de brûlures par contact.
Une même gaine peut contenir plusieurs conduits. Les conduits de VMC ne doivent pas être placés au contact d'autres conduits.
La traversée de combles non aménagés peut être réalisée sans gaine.
COMMENTAIRE
L'article 59 de l'arrêté du 31 janvier 1986 définit les exigences en matière de degré coupe-feu de l'ensemble constitué par le conduit et son
enveloppe éventuelle.
6.3.3 dispositifs de visite

Le conduit doit comporter des dispositifs (tampons démontables, ...) permettant, même en cas de dévoiement, la visite de chaque tronçon rectiligne
en vue de la vérification de leur vacuité.
La base du conduit vertical doit être constituée par un tampon démontable.
6.3.4 évacuation de l'eau condensée

a) tampon
Si le conduit dessert des chaudières à condensation ou est susceptible d'être parcouru par des condensats (cf. § 6.1.2.3), le tampon constituant la
base du conduit est équipé d'une évacuation de l'eau condensée.
b) évacuation de l'eau condensée

L'eau condensée à la base du conduit vertical est rejetée par une évacuation spécifique. Le réseau d'eaux usées peut être utilisé à cet effet. Dans ce
cas, les pièces et tuyaux utilisés entre la base du conduit et le réseau d'eaux usées sont en matériaux résistant à l'eau condensée.
COMMENTAIRE
Le tube PVC est réputé convenir pour cet usage.
Le réseau d'évacuation de l'eau condensée comporte un dispositif de mise à l'air libre de diamètre compris entre 15 et 25 mm et un siphon accessible
installé de façon à ce qu'il soit possible, en cas d'obstruction, de rétablir par nettoyage l'écoulement de l'eau (cf. fig. 9).
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figure 9 installations de VMC-Gaz condensation en immeuble collectif : exemple de réalisation de la partie basse de la colonne verticale
6.3.5 fixation
Les dispositions retenues pour le maintien du conduit doivent permettre d'assurer une fixation pérenne sans nuire à l'intégrité du conduit.
COMMENTAIRE
Le conduit peut être maintenu par des cornières prenant appui sur le sol de la trémie .
figure 10 exemple de traversée de plancher
6.3.6 traversée de planchers

Sauf contrainte architecturale, les raccords d'éléments de conduits s'effectuent en dehors de l'épaisseur du plancher.
COMMENTAIRE
Il peut y avoir contrainte architecturale lorsque le conduit comporte des dévoiements (cf. par exemple la figure 11 relative aux immeubles
pyramidaux).
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figure 11 traversée de plancher : disposition admise en cas de dévoiement

Le rebouchage de la trémie s'effectue en pleine épaisseur. Il est toutefois admis, lorsque le conduit est mis en oeuvre après réalisation de la trémie
dans une réservation dont le diamètre n'excède pas de plus de 2 cm celui du conduit, de ne procéder qu'à un rebouchage partiel ; ce rebouchage
s'effectue sur toute la périphérie, par exemple au moyen de mortier ou d'un cordon de mastic.
COMMENTAIRE
Cette disposition vise à rendre possible le respect de l'exigence réglementaire relative à l'isolation acoustique entre logements (arrêté du 14 juin 1969
modifié le 22 décembre 1975).
La traversée de plancher est réalisée de façon à respecter l'intégrité du conduit.

COMMENTAIRE
Une solution consiste à mettre en place autour des conduits un matériau résilient de faible épaisseur, par exemple matériau polymérique alvéolaire,
destiné à assurer la désolidarisation complète entre le conduit et les éléments de gros oeuvre. Ce matériau résilient est disposé de façon à dépasser
sensiblement du nu de la dalle ou du mur traversé (cf. fig. 10) .
figure 12 raccordement par manchette souple
6.4 réseau horizontal de collecte : prescriptions complémentaires

COMMENTAIRE
Le réseau horizontal relie la partie supérieure des conduits verticaux à l'extracteur. Il est constitué notamment de tout ou partie des éléments suivants
:
de souches (té ou caisson),
de conduits horizontaux,
de pièces de confluence,
de coudes,
le cas échéant, d'organes de réglage,
le cas échéant, d'un conduit de refoulement placé en aval de l'extracteur.
Il est généralement situé en toiture-terrasse, en combles ou encore (cas de la VMC inversée) en partie basse de l'immeuble (rez-de-chaussée, sous-
sol, vide sanitaire).
Il est rappelé que le tracé du réseau horizontal doit, de façon à permettre un entretien dans des conditions normales, être conforme aux dispositions
du DTU 68.1 , notamment en ce qui concerne la position par rapport aux obstacles ou émergences.
6.4.1 accessibilité du réseau horizontal
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L'extracteur, les tés-souches et, s'il y en a, les points de purge et organes de réglage doivent être aisément accessibles depuis les parties communes.
COMMENTAIRE
Cette prescription doit être prise en compte à la conception.
Des dispositions (par exemple mise en oeuvre d'une « boîte pompier » contenant les clés de l'échelle et de la trappe d'accès) doivent être prises pour
permettre l'accès effectif.
COMMENTAIRE
La réalisation des conditions d'accessibilité n'incombe pas à l'installateur (cf. Cahier des Clauses Spéciales, § 2.4).
Lorsque l'accès à certaines parties du bâtiment ne peut se faire commodément qu'en enjambant les conduits, au risque ainsi de les détériorer, des
franchissements de conduits (passerelles, ...) doivent être prévus aux DPM (cf. Cahier des Clauses Spéciales, art. 2.3).
6.4.2 souches (té ou caisson)

COMMENTAIRE
En VMC inversée, le réseau horizontal de collecte est relié à la partie inférieure des conduits verticaux. Il ne comporte pas de souche mais des
dispositifs de visite (cf. art. 6.3.3).
a. Choix des souches : les souches sont équipées d'un couvercle permettant leur visite.
b. Mise en oeuvre : la mise en oeuvre des souches doit permettre les visites périodiques et le nettoyage des conduits.
COMMENTAIRE
Cette prescription vise notamment le mode de réalisation de l'étanchéité à l'air.
6.4.3 organes d'équilibrage du débit

La mise en oeuvre d'organes d'équilibrage non prévus lors des études de conception et de dimensionnement n'est pas admise.
COMMENTAIRE
Des organes d'équilibrage peuvent, dans des cas particuliers, être prévus à la conception. Ces organes, généralement constitués d'opercules
calibrés, sont (cf. DTU 68.1 ) indéréglables.
6.4.4 pente des conduits

6.4.4.1 cas des installations de VMC avec chaudières à condensation
Chaque conduit reliant les souches à l'extracteur doit présenter une pente permettant d'éviter les rétentions d'eau, vers un ou des points d'évacuation
de l'eau condensée situés à chaque point bas du réseau.
COMMENTAIRE
Le choix de l'orientation de la pente est fonction du type d'emboîtement imposé par la souche. Si le piquage de la souche est femelle, la pente peut
être orientée dans l'un ou l'autre sens (cf. fig. 7).
Lorsque le réseau comporte des conduits collecteurs verticaux en acier galvanisé, l'installation est réalisée de façon que l'eau condensée dans le
réseau horizontal de collecte ne puisse descendre par gravité dans aucun de ces conduits.
6.4.4.2 autres cas

Le réseau horizontal présente une ou des pentes telles que les condensats ne puissent s'écouler dans la souche.
6.4.5 cas des installations avec chaudières à condensation : évacuation des condensats
6.4.5.1 points d'évacuation
Les points d'évacuation admis sont la souche et l'extracteur et, sous certaines conditions (cf. art. 6.4.5.2), les changements de section.
L'évacuation de l'eau condensée doit s'effectuer par l'intermédiaire d'une purge de diamètre compris entre 20 et 40 mm.
Cette purge ne doit pas, sauf en comble isolé ou équipé de chauffage, être équipée d'un siphon.
COMMENTAIRE
Cette disposition vise à se prémunir du risque de gel.
a) cas des réseaux en terrasse

Dans le cas d'un réseau terrasse, cette purge est raccordée par l'intermédiaire d'un entonnoir et d'une canalisation en PVC ou matériau équivalent,
ou bien d'une gouttière hémicylindrique à une descente d'eaux pluviales ou d'eaux usées.
En zones à climat rigoureux (ces zones sont définies en annexe 3), la canalisation doit être protégée du gel par un équipement chauffant (tresse,
câble, etc.), avec calorifugeage.
L'écoulement direct d'eau condensée sur la terrasse n'est pas admis en raison d'une dégradation possible du revêtement d'étanchéité.
Si une tourelle est utilisée, l'eau condensée doit s'écouler librement à l'intérieur du conduit collecteur vertical, et ce, sans rétention d'eau.
COMMENTAIRE
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Cette disposition vise à éviter le rejet d'eau en terrasse.
b) cas des réseaux en combles

Dans le cas d'un réseau en combles, la purge est raccordée par l'intermédiaire d'une canalisation en PVC ou matériau équivalent à une descente
d'eaux pluviales ou d'eaux usées.
Sauf cas de combles protégés du gel (c'est le cas par exemple des combles isolés ou équipés de chauffage), des dispositions doivent être prises en
vue d'éviter le gel des canalisations d'évacuation.
COMMENTAIRE
Un moyen consiste à protéger la canalisation par un équipement chauffant (tresse, câble, etc.) avec calorifugeage.
6.4.5.2 changements de section

Les changements de section s'effectuent par emploi de réductions concentriques ou excentriques (cf. fig. 8).
Les réductions sont normalement mises en oeuvre de façon à ne pas présenter de point bas. Il est toutefois admis, en cas d'inconvénient
architectural réel (par exemple réseau de grande longueur), d'utiliser des réductions présentant, mises en oeuvre, un point bas ; ces réductions
doivent être équipées d'une évacuation d'eau.
COMMENTAIRE
La réalisation de l'étanchéité à l'eau entre le conduit aéraulique et l'évacuation d'eau doit faire l'objet d'un soin particulier.
6.4.6 cas des installations en terrasse : protection du revêtement d'étanchéité

6.4.6.1 emplacement des tés-souches et de l'extracteur
COMMENTAIRE
Le DTU 68.1 spécifie les exigences relatives à la position des tés-souches et de l'extracteur vis-à-vis des ouvrages émergents voisins.
6.4.6.2 tés-souches
a) composants et mise en oeuvre
Le conduit collecteur émerge en toiture dans un fourreau rigide en métal ; en vue de permettre la réalisation du relevé d'étanchéité, ce fourreau
dépasse de la maçonnerie (cf. fig. 13) d'au moins 10 cm.
figure 13 pose du té-souche en terrasse

Mis en oeuvre, le té-souche doit, conformément aux DTU de la série 43, assurer la protection du relevé d'étanchéité par un recouvrement de 4 cm
en hauteur (cf. fig. 13) .
COMMENTAIRE
Le respect de cette prescription est assuré par l'emploi d'un té-souche reposant sur le fourreau, et de forme adaptée en partie inférieure.
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La mise en oeuvre du té-souche ne doit pas s'opposer à la réalisation du relevé d'étanchéité sur le fourreau.
COMMENTAIRE
Le respect de cette prescription est normalement assuré de l'une des façons suivantes :
soit la différence de rayon entre le décrochement du té-souche et le fourreau est supérieur à 4 cm, ce qui nécessite généralement l'emploi d'un
fourreau de diamètre voisin de celui du conduit vertical ;
soit la fixation définitive du té-souche sur le conduit vertical n'intervient qu'après réalisation du relevé d'étanchéité.
b) ouvrages de maçonnerie
COMMENTAIRE
La réalisation de ces ouvrages n'incombe pas à l'installateur (cf. Cahier des Clauses Spéciales, art. 2.4).
Le fourreau est scellé dans un ouvrage en maçonnerie solidaire de l'élément porteur ; cet ouvrage est, en ce qui concerne les reliefs destinés à
recevoir un revêtement d'étanchéité, conforme aux prescriptions du DTU 20.12.
Si l'ouvrage émergent comprend des canalisations (ventilation eaux usées, ...), celles-ci sont implantées en respectant (cf. fig. 13) une distance
minimale de 10 cm entre chaque élément.
6.4.6.3 hauteur libre au-dessus du revêtement d'étanchéité

Le collecteur est disposé de façon à ce que sa génératrice inférieure soit distante d'au moins 30 cm (cf. fig. 13) du revêtement d'étanchéité.
6.4.6.4 supports de collecteurs

Les supports de collecteurs reposent (cf. fig. 14) sur le revêtement d'étanchéité par l'intermédiaire d'un élément plan et rigide. Cet élément, d'une
surface supérieure à 900 cm2 et d'une largeur supérieure à 20 cm, est disposé sur un matériau de désolidarisation (panneau d'épaisseur minimale 3
cm en liège, polystyrène de densité supérieure à 25 kg/m3, caoutchouc d'épaisseur minimale 2 mm ou matériau équivalent).
figure 14 supports de collecteurs en terrasse

Les pressions admises sur le revêtement d'étanchéité dépendent de la nature du support de revêtement d'étanchéité ; elles sont spécifiées à l'article
8.2.1.2.2 du DTU 43.1.
COMMENTAIRE
Cette prescription est respectée, quel que soit le type de support, si la pression exercée au niveau des revêtements d'étanchéité n'est pas supérieure
à 0,04 daN/cm2.
6.4.6.5 extracteur
La liaison de l'extracteur avec la toiture doit, conformément aux DTU de la série 43, permettre l'entretien et la réfection des ouvrages d'étanchéité.
La mise en oeuvre est assurée de l'une des deux façons suivantes :
a. soit par interposition (cf. fig. 15) d'un matériau de désolidarisation conforme, en ce qui concerne la nature du matériau et la pression admise, aux
prescriptions de l'article 6.4.6.4 : supports de collecteurs ;
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figure 15 pose de l'extracteur en terrasse (solution a )

b. soit en posant l'extracteur sur un massif émergent en maçonnerie, solidaire de l'élément porteur. Ce massif conforme, en ce qui concerne les
reliefs destinés à recevoir un revêtement d'étanchéité, aux dispositions du DTU 20.12 (cf. les deux schémas de la figure 16).
figure 16 pose de l'extracteur en terrasse (solution b )

L'étanchéité au-dessus du massif émergent est alors assurée par l'extracteur.
COMMENTAIRE
Les DPM définissent les modalités d'exécution ; la solution b ) est normalement retenue lorsque l'extracteur est trop lourd pour pouvoir être déposé
sans avoir recours à des engins de levage.
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6.4.6.6 zones techniques

COMMENTAIRE
Les zones soumises à une activité d'entretien et/ou de maintenance de l'installation de VMC sont considérées comme zones techniques. Elles
peuvent se présenter sous forme de surfaces localisées ou de chemins d'accès.
Les DPM définissent les surfaces à traiter en zones techniques.
Pour ces zones, le revêtement de circulation est conforme aux dispositions prévues :
soit aux DTU de la série 43,
soit à l'Avis Technique particulier du revêtement d'étanchéité.
COMMENTAIRE
L'exécution de ces travaux n'incombe pas à l'installateur (cf. Cahier des Clauses Spéciales, art. 2.4).
6.5 système d'extraction

COMMENTAIRE
On utilise des extracteurs en caisson métallique ou en local maçonné ou bien des tourelles d'extraction.
Dans les installations de VMC-Gaz avec chaudières à condensation, les conditions d'utilisation des caissons sont définies en fonction de leur degré
d'étanchéité dans le tableau ci-après :

6.5.2.1 emplacement
COMMENTAIRE
Il est rappelé (cf. DTU 68.1 ) que l'emplacement des extracteurs est choisi de façon à permettre la réalisation des opérations d'entretien.
6.5.2.2 alimentation électrique

Les connexions électriques de l'extracteur doivent être situées à l'abri de l'humidité dans un boîtier étanche.
COMMENTAIRE
Le degré de protection IP requis pour les boîtiers électriques est défini dans la norme NF C 15-100 .
L'alimentation électrique est réalisée conformément à la norme NF C 15-100.
COMMENTAIRE
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Un interrupteur doit être installé à proximité immédiate de l'extracteur.
Dans les installations de VMC-Gaz équipées d'un dispositif de sécurité collective, l'alimentation électrique de l'extracteur doit pouvoir être interrompue
indépendamment de celle de ce dispositif.
COMMENTAIRE
Cette disposition vise à permettre la réalisation des essais définis à l'article 3.1 de l'annexe 4.
6.5.2.3 courroie de transmission

Une courroie de transmission de secours doit être fournie avec chaque extracteur et disposée à proximité de celui-ci lorsque l'entraînement de la roue
se fait par courroie.
COMMENTAIRE
L' arrêté du 24 mars 1982 (art. 10) impose la présence de cette courroie de secours. Le moteur de secours, s'il y en a un, est disposé à l'abri de
l'humidité.
6.5.2.4 exigences acoustiques

L'extracteur est généralement disposé sur une paroi lourde. Si le moteur n'est pas fixé au caisson par l'intermédiaire de matériaux antivibratiles, il y a
lieu d'interposer, entre le caisson et le plancher support, un matériau élastique (plots ou tapis) dont l'affaissement statique sous l'effet du poids propre
du caisson est d'au moins 5 mm.
L'extracteur, s'il est situé en combles et s'il ne peut être disposé sur une paroi lourde, doit être suspendu à la charpente par des filins. Il convient alors
d'utiliser des manchons souples de raccordement (cf. art. 6.5.3).
6.5.3 raccordement du réseau horizontal de collecte à l'extracteur

L'utilisation de manchons souples de raccordement est soumise aux conditions suivantes :
si l'extracteur est en combles, les manchons sont en matériau non combustible ;
les conduits ainsi reliés sont coaxiaux (cf. fig. 12) ;
les supports des conduits sont tels que ceux-ci n'exercent pas d'efforts sur le manchon ;
l'étanchéité à l'air est assurée, de façon comparable à celle des autres modes de raccordement.
COMMENTAIRE
Les manchons souples font, notamment dans le cas d'installation de VMC-Gaz à condensation, l'objet d'une vérification périodique. Cette vérification
ne relève pas du marché d'installation.
L'utilisation de manchons rigides n'est pas admise si l'extracteur est disposé sur plots antivibratiles.
6.5.4 rejet de l'extracteur

COMMENTAIRE
La réalisation de la traversée de la toiture n'est pas visée par le présent Cahier des Clauses Techniques (cf. Cahier des Clauses Spéciales, art. 2.4).
6.5.4.1 emplacement
Dans le cas de bâtiments surmontés d'une terrasse, le rejet de l'air s'effectue en terrasse, soit directement, soit par un conduit de refoulement.
Le rejet, dans les combles, de l'air extrait n'est pas admis.
COMMENTAIRE
Cette disposition vise à éviter la réintroduction de l'air vicié dans les locaux (cf. art. 10 de l'arrêté du 24 mars 1982 ).
6.5.4.2 protection du débouché

Le débouché du conduit, lorsque l'extracteur est en combles, doit être équipé d'une protection permettant d'éviter la pénétration des eaux de pluie. La
section de passage de l'air ne doit pas être réduite.
COMMENTAIRE
Cette protection n'est pas requise si le conduit de refoulement (ou l'extracteur) est équipé en partie basse d'une canalisation d'évacuation des eaux
de pluie réalisée conformément aux dispositions de l'article 6.4.5.1 b.
6.5.4.3 cas des installations de VMC-Gaz conduit de refoulement

Dans le cas d'un parcours à l'intérieur de l'immeuble, le conduit de refoulement est à l'intérieur d'une gaine ventilée par une sortie d'air située en tête
du conduit et débouchant directement sur l'extérieur.
COMMENTAIRE
Cette prescription, reprise de l'article 9.2.5.4 du DTU 61.1 , vise notamment les installations de VMC inversée.
L'exécution des travaux relatifs à la ventilation de la gaine n'incombe pas à l'installateur (cf. Cahier des Clauses Spéciales, art. 2.4).
6.5.5 alarme en cas de défaillance de l'extracteur
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6.5.5.1 prescriptions générales

Les installations doivent être équipées d'un système d'alarme fonctionnant automatiquement en cas d'arrêt de l'extracteur.
Cette alarme doit être :
soit télétransmise dans un local de fonction,
soit visible et lumineuse ; elle est alors disposée sur chaque palier ou dans chaque logement.
soit sonore ; elle est alors disposée soit en partie haute de chaque cage d'escalier, soit dans chaque hall d'entrée, soit en façade extérieure,
cette dernière localisation n'étant admise qu'en l'absence de cage d'escalier intérieure (cas des immeubles à desserte par coursive et escalier
extérieur) ; la puissance du signal sonore doit être adaptée à l'environnement.
COMMENTAIRE
Le niveau de puissance acoustique peut être choisi à partir de 80 dB (A).
L'alarme a pour objet de déclencher l'intervention des services de maintenance.
6.5.5.2 système de détection de défaut

Il convient d'utiliser un asservissement de type pressostatique ou tachymétrique avec détection directe de la rotation de la roue, ou tout autre
asservissement présentant un niveau de fiabilité comparable.
COMMENTAIRE
Des prescriptions détaillées relatives à la détection des défauts de fonctionnement de l'extracteur sont en préparation sous l'égide du COPREC : «
Règles professionnelles relatives à la sécurité collective des installations de VMC-Gaz ».
6.5.5.3 cas où un même logement est desservi par plusieurs extracteurs

Lorsque plusieurs extracteurs évacuent l'air vicié d'un même logement, ces appareils doivent être asservis de façon à s'arrêter automatiquement dès
que l'un d'entre eux ne fonctionne plus (cf. art. 10 de l'arrêté du 24 mars 1982).
6.5.5.4 cas des installations de VMC-Gaz

COMMENTAIRE
Aux termes de la réglementation (arrêtés des 22 octobre 1969, 2 août 1977 et 24 mars 1982) , le dispositif d'extraction doit être tel qu'en cas de
défaillance de l'extraction mécanique, l'évacuation des fumées soit assurée par tirage naturel ou que les appareils à gaz soient automatiquement mis
à l'arrêt (l'évacuation par tirage naturel n'est pas visée par le présent Cahier des Clauses Techniques).
Le dispositif de sécurité collective, s'il y en a un, est conforme au « Cahier des charges relatif aux fonctions que doit assurer un dispositif de sécurité
collective d'une installation de VMC-Gaz », document annexé à la circulaire du 17 mars 1986.
COMMENTAIRE
Le DTU 68.1 définit les cas où il y a lieu d'installer un dispositif de sécurité collective. Le document du COPREC cité ci-avant définit des règles
relatives à la réalisation des descriptifs de sécurité collective.
6.6 cas des installations de VMC inversée : prescriptions complémentaires

COMMENTAIRE
Les prescriptions spécifiques aux installations de VMC inversée viennent en complément des articles 6.1 à 6.5.
6.6.1 réseau de collecte horizontal

Le réseau de collecte horizontal est placé en partie commune (rez-de-chaussée, sous-sol, galerie technique, ...) ; il est accessible.
COMMENTAIRE
Si le réseau de collecte horizontal est installé en sous-sol, il y a lieu de se conformer à l' arrêté du 31 janvier 1986 (art. 62 a) qui interdit l'installation
de clapets pare-flamme et spécifie le degré coupe-feu de l'ensemble constitué par la gaine et le conduit.
6.6.2 débouché du conduit de ventilation

L'air vicié est évacué à l'extérieur de l'immeuble, depuis le groupe d'extraction, par l'intermédiaire d'un conduit de refoulement débouchant à
l'extérieur, soit en partie haute, soit en partie basse au niveau du sol extérieur.
COMMENTAIRE
Le Règlement Sanitaire Départemental type, art. 24 dispose que le rejet de l'air vicié ne doit pas constituer une gêne pour le voisinage.
chapitre 7 réseau collecteur en maisons individuelles

7.1 accessibilité du réseau
COMMENTAIRE
Les prescriptions suivantes doivent être prises en compte à la conception. La réalisation des conditions d'accessibilité n'incombe pas à l'installateur
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(cf. Cahier des Clauses Spéciales, art. 2.4).
Le réseau horizontal de collecte, y compris l'extracteur, doit, lorsqu'il est installé dans les combles, être facilement accessible, et ce, au moins depuis
une trappe de dimensions minimales 50 × 50 cm. Ces trappes ne doivent pas se trouver dans des placards ou armoires de rangement.
COMMENTAIRE
Ce chapitre ne vise que les installations de VMC-Gaz.
Le réseau collecteur commence aux bouches d'extraction et se termine au débouché à l'air libre, à l'aval de l'extracteur. Il est constitué (cf. fig. 17 et
18) de conduits de liaison, d'un caisson d'extraction, et, le plus souvent, d'un conduit de refoulement.
figure 17 exemples de réalisation du réseau d'extraction en maison individuelle avec appareil à condensation
7.2 conduits
7.2.1 matériaux
Les prescriptions de l'article 6.1.1 relatives au choix des matériaux, à leur diamètre et épaisseur, ainsi qu'au marquage des éléments en tube rigide
spiralé restent applicables.
Les conduits sont réalisés en tube rigide à l'exception de ceux ne desservant pas d'appareils à gaz raccordés qui peuvent également être réalisés en
tube flexible métallique ou en tout autre matériau classé M.1.

Les dispositions des articles 6.1.2.2 « Etanchéité à l'air », 6.1.3 « Protection incendie », 6.2.2 « Raccordement », 6.3.1 « Tracé et dispositif de visite
» et 6.3.2 « Gaine de protection », restent applicables.
Les dispositions de l'article 6.3.3 « Dispositifs de visite » restent applicables, sauf pour les conduits démontables situés dans des combles.
7.2.2.2 étanchéité à l'eau et écoulement des condensats

Les installations équipées d'appareils à condensation doivent être réalisées de façon à ce qu'il ne puisse y avoir de retour d'eau condensée vers les
conduits autres que ceux desservant l'appareil.
COMMENTAIRE
Une solution consiste à utiliser des conduits séparés jusqu'à l'extracteur ; le premier évacue les produits de combustion de l'appareil à gaz, les autres
l'air extrait aux autres bouches d'extraction (cf. fig. 17 et 18).
Les parties du réseau desservant des appareils à condensation ou traversant, sans isolation thermique, des locaux non équipés de chauffage et non
isolés doivent être étanches à l'eau condensée et en assurer le bon écoulement jusqu'aux points d'évacuation. Elles sont réalisées conformément
aux prescriptions suivantes :
7.2.2.2.1 étanchéité à l'eau

Le nombre d'emboîtements doit être réduit au minimum compatible avec les longueurs commerciales des conduits ou avec la présence de coudes ou
de tés.
Les parties mâles et femelles des emboîtements doivent être disposées de façon à assurer le bon écoulement de l'eau à l'intérieur du conduit.
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COMMENTAIRE
Le respect de cette disposition nécessite l'emploi de conduits présentant des caractéristiques particulières (les manchons double-mâle ou double-
femelle ne conviennent pas).
Les conduits d'allure horizontale doivent présenter une pente descendante minimale de 3 % vers les points d'évacuation.
Les parties droites d'allure horizontale réalisées en tube rigide roulé agrafé longitudinalement sont disposées de façon à ce que l'agrafage soit en
génératrice supérieure du tube (cf. fig. 3).
Les parties droites d'allure verticale réalisées en tube rigide spiralé sont disposées agrafage orienté vers le haut (cf. fig. 4).
Les parties coudées sont réalisées en éléments étanches à l'eau.
7.2.2.2.2 points d'évacuation

Les points d'évacuation admis sont la base du conduit d'allure verticale et l'extracteur :
COMMENTAIRE
L'évacuation ne doit pas s'effectuer en direction des bouches d'extraction.
a. Base du conduit d'allure verticale : le tampon constituant la base du conduit est équipé d'une évacuation de l'eau condensée.
b. Extracteur : l'évacuation de l'eau condensée s'effectue par l'intermédiaire d'une canalisation en PVC ou matériau équivalent, de diamètre 20
mm environ, jusqu'à une descente d'eaux pluviales ou d'eaux usées.
Sauf cas de combles protégés du gel (c'est le cas par exemple des combles isolés ou équipés de chauffage), la purge ne doit pas être équipée d'un
siphon, et des dispositions doivent être prises en vue d'éviter le gel des canalisations d'évacuation.
COMMENTAIRE
Un moyen consiste à protéger la canalisation par un équipement chauffant (tresse, câble, etc.) avec calorifugeage.
7.3 groupe d'extraction

L'extracteur est généralement disposé dans les combles.
Les prescriptions des articles 6.5.2.4 « Exigences acoustiques » et 6.5.4 « Rejet de l'extracteur » restent applicables.
7.3.2 alimentation électrique

COMMENTAIRE
Les travaux d'alimentation électrique n'incombent pas à l'installateur (cf. Cahier des Clauses Spéciales, art. 2.4).
Un dispositif de commande spécifique doit être installé en aval du disjoncteur de branchement à l'origine du circuit d'alimentation de la VMC.
Ce dispositif se trouve normalement sur le tableau général de commande et de protection de l'installation électrique du logement.
COMMENTAIRE
Cet emplacement permet d'éviter que les usagers puissent mettre à l'arrêt l'extracteur de façon habituelle.
Le dispositif de sélection du débit de l'extracteur ne doit pas comporter de position « arrêt ».
chapitre 8 mise en service et essais

8.1 vérifications préalables à la mise en service
On s'assure, préalablement à la mise en service, de la conformité aux études de conception et de dimensionnement des éléments suivants :
appareils à gaz (marque, puissance, type, emplacement, conformité aux normes) ;
entrées d'air (emplacement, nombre par appartement, nature) et passages de transit ;
bouches d'extraction et, s'il y a lieu, réglage de ces bouches ;
points d'évacuation de l'eau condensée, s'il y a lieu.
Si des clapets ou volets pare-flamme ont été prévus à l'aval des bouches, on vérifie que ceux-ci ne sont pas accidentellement fermés.
8.2 cas des installations collectives : opérations de réglage

COMMENTAIRE
L'installation est réglée pour obtenir le débit aux différentes bouches dans le respect des réglementations relatives à l'aération et à l'isolation
acoustique.
a) extracteur
On s'assure, dans tous les cas, du bon sens de rotation de la roue.
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Dans le cas où un extracteur à vitesse de rotation réglable est utilisé, on ajuste cette vitesse à la valeur spécifiée lors des études de
dimensionnement.
COMMENTAIRE
Il est rappelé que le respect des exigences réglementaires en matière de confort acoustique peut ne plus être assuré pour des vitesses de rotation
trop importantes.
b) bouches d'extraction
Les bouches qui ne sont ni autoréglables, ni préréglées en usine sont réglées avant mise en service conformément aux spécifications des études de
conception et de dimensionnement.
8.3 opérations de contrôle

8.3.1 contrôle de la dépression en amont de l'extracteur
COMMENTAIRE
Ce contrôle n'est effectué que dans le cas d'installations collectives.
Les bouches d'extraction manoeuvrables par l'usager étant toutes placées en position de grand débit, on vérifie que la dépression obtenue sur le
conduit à l'amont immédiat de l'extracteur, et ce, si possible, à au moins six diamètres de l'extracteur ou de tout accident de parcours, diffère de moins
de 15 Pa de la dépression spécifiée lors des études de dimensionnement.
COMMENTAIRE
Si tel n'est pas le cas, on peut, en cas d'extracteur à vitesse de rotation réglable, ajuster cette vitesse de façon à ramener la pression à la valeur
spécifiée.
Il est rappelé (cf. art. 6.4.3) que le rajout, en vue de ramener la pression à la valeur spécifiée, d'organes de réglage du débit, autres que ceux
spécifiés lors des études de conception et de dimensionnement n'est pas admis.
8.3.2 contrôle des débits et dépressions aux bouches d'extraction

a) cas des installations collectives
Les bouches d'extraction manoeuvrables par l'usager étant toutes placées en position de grand débit, on vérifie que le débit extrait à la ou aux
bouches dites les plus défavorisées reste, à la tolérance de mesure près, dans la plage de débit spécifiée lors des études de conception et de
dimensionnement. De plus, les bouches d'extraction manoeuvrables par l'usager étant toutes placées en position de petit débit, on vérifie que le débit
extrait à la ou aux bouches dites les plus favorisées reste, à la tolérance de mesure près, dans la plage de débit spécifiée lors des études de
conception et de dimensionnement.
On vérifie, en outre, que la dépression à l'aval de la bouche la plus favorisée s'écarte de moins de 15 Pa de la dépression spécifiée lors des études
de dimensionnement.
COMMENTAIRE
Le DTU 68.1 définit quelles sont les bouches les plus favorisées ou les plus défavorisées.
Les vérifications peuvent s'opérer soit directement par la mesure du débit extrait (il y a alors lieu de s'assurer que la présence de l'appareil de mesure
ne modifie pas de façon significative ce débit), soit de façon indirecte par la mesure de la dépression en aval de la bouche. Si la bouche sur laquelle
on effectue les mesures est manoeuvrable par l'usager, il y a lieu de répéter ces mesures pour chacune de ses positions de commande.
Si la bouche sur laquelle on effectue les mesures est raccordée à un appareil à gaz, il y a lieu de procéder à la dépose préalable du conduit de
raccordement. Dans le cas où le bon fonctionnement de l'appareil à gaz nécessite une dépression dans le conduit de raccordement supérieur à 5 Pa,
il convient d'effectuer une correction du débit mesuré.
b) cas des installations individuelles

Le contrôle s'effectue selon les mêmes modalités que celles définies ci-avant (art. 8.3.2 a ). Les mesures de débit portent toutefois sur l'ensemble
des bouches d'extraction.
8.3.3 contrôles spécifiques aux installations de VMC-Gaz

Les dispositifs individuels de sécurité intégrés à l'appareil (cf. art. 4.1.1) et, si l'installation en est équipée, le dispositif de sécurité collective (cf. art.
6.5.5.4) doivent, lors de la mise en service, faire l'objet des vérifications définies à l'annexe 4 du présent Cahier des Clauses Techniques.
annexe 1 terminologie
air vicié
Air qui, ayant séjourné dans un local, s'est chargé des produits de la respiration des occupants, d'humidité, d'odeurs ou des produits de
combustion des appareils non raccordés.
alvéole technique gaz
Local disposé à un niveau d'un immeuble collectif, s'ouvrant sur les parties communes et affecté, à l'exclusion de tout autre usage, à
l'installation d'appareils individuels de protection d'eau chaude sanitaire ou de chauffage des logements ainsi que des conduits d'alimentation
en gaz, des conduits d'amenée d'air ou d'évacuation des produits de combustion correspondants.
amont
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L'amont d'un composant aéraulique est défini selon la convention habituelle par rapport au sens de l'écoulement de l'air vicié extrait, depuis
la bouche ou le coupe-tirage de l'appareil jusqu'à l'extracteur.
appareil à gaz à circuit étanche de combustion
Un appareil est à circuit étanche de combustion lorsque le circuit de combustion (amenée d'air, chambre de combustion, sortie des gaz
brûlés) ne communique, en aucune de ses parties, avec l'air du local où cet appareil est installé.
appareil à gaz à circuit non étanche de combustion
Appareil ne répondant pas à la définition précédente.
appareil à gaz à condensation
Il s'agit d'un appareil à gaz conçu pour qu'une partie de la vapeur d'eau contenue dans les produits de la combustion puisse se condenser
dans l'appareil.Les appareils à condensation raccordables à une VMC-Gaz font, à la date de parution du présent DTU, l'objet d'un agrément
ministériel.
appareil à gaz classique
Appareil ne répondant pas à la définition précédente. Les appareils raccordables à une VMC-Gaz sont conformes à l'une des normes NF D
35-323, NF D 35-337, NF D 35-326 ou NF D 35-413.
appareil raccordé
Un appareil à gaz est raccordé lorsque les produits de la combustion sont évacués vers l'extérieur de l'immeuble par l'intermédiaire d'un
conduit de raccordement le reliant à un conduit d'évacuation de ces produits. S'il n'en est pas ainsi, l'appareil est dit non raccordé. On
distingue les appareils raccordés à un conduit d'évacuation fonctionnant par tirage naturel, qui relèvent du DTU 61.1, et ceux raccordés à
une installation de VMC.
appareil non raccordé
Appareil à gaz ne répondant pas à la définition précédente.
aval
L'aval d'un composant aéraulique est défini selon la convention habituelle par rapport au sens de l'écoulement de l'air vicié extrait, depuis la
bouche ou le coupe-tirage de l'appareil à gaz jusqu'à l'extracteur.
bouche d'extraction
Bouche raccordée à un conduit aéraulique mis en dépression, destinée à maintenir la valeur du débit d'air extrait entre les limites d'une plage
déterminée moyennant des différences de pression appropriées de part et d'autre de cette bouche.
On distingue :
les bouches dites « à réglage fixe » : bouches dont la section de passage de l'air ne peut être modifiée que manuellement ;
les bouches dites « autoréglables » : bouches dont la section de passage de l'air se modifie automatiquement pour maintenir le débit
indépendant de la différence de pression de part et d'autre de la bouche ;
Les bouches dites « thermoréglables » : bouches dont la section de passage de l'air se modifie automatiquement pour maintenir le débit
indépendant de la température de l'air qui traverse la bouche ;
les bouches dites « thermomodulantes » : bouches dont la section de passage de l'air se modifie automatiquement pour faire varier le
débit en fonction de la température de l'air qui traverse la bouche ;
Les bouches dites « hygroréglables » : bouches dont la section de passage de l'air se modifie automatiquement pour faire varier le débit
en fonction de l'humidité de l'air qui traverse la bouche.
Nota :
certaines bouches peuvent cumuler les caractéristiques de plusieurs de ces définitions. Leurs qualificatifs l'indiquent comme, par
exemple, les bouches dites « auto- et thermoréglables » ;
il existe des bouches à plusieurs orifices, dont chacun, séparément, peut présenter les caractéristiques d'une des bouches définies ci-
dessus.
cadre de fixation
Pièce emboîtée sur le conduit de liaison permettant la fixation de certaines bouches d'extraction.
classes d'exposition au vent
Les classes d'exposition au vent des constructions sont définies dans le DTU « Règles Th-G 77 ». On distingue quatre classes d'exposition
au vent allant de la situation la plus abritée (classe E × 1) à la situation la plus exposée (classe E × 4).
conduit collecteur vertical
Conduit d'évacuation d'allure verticale reliant les bouches d'extraction au réseau de collecte horizontal ou directement à l'extracteur.
conduit de liaison
En installations collectives : conduit reliant la bouche d'extraction au conduit collecteur vertical.
conduit de raccordement
Ensemble des éléments assurant la liaison entre la buse d'un appareil raccordé et la bouche d'extraction.
conduit de refoulement
conduit véhiculant l'air extrait depuis l'extracteur jusqu'à l'air libre.
confluence (pièce de)
Composant du réseau de collecte (par exemple té) permettant la confluence de deux débits d'extraction.
coupe-tirage
Organe permettant de rendre le fonctionnement d'un appareil à combustion indépendant des conditions de tirage du conduit d'évacuation par
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l'introduction d'air dans les produits de combustion chauds, sous l'effet du tirage créé par ceux-ci.
débit nominal de la bouche d'extraction
C'est la valeur du ou des débits volumiques de la bouche annoncée par son fabricant dans des conditions données de dépression et de
température.
débit normal de l'appareil à gaz
Valeur du débit volumique de produits de combustion annoncée par le fabricant de l'appareil.
dispositif de sécurité collective
Ensemble constitué des organes de sécurité, du système d'alimentation électrique et du système de transmission destiné à provoquer l'arrêt
des appareils raccordés en cas de panne de l'extracteur.
encastrement (conduit encastré)
Mise en oeuvre d'un conduit dans l'épaisseur d'une paroi : le conduit est mis dans un emplacement réservé au moment de l'exécution du
gros oeuvre, le remplissage étant effectué ensuite au moyen d'un matériau de même nature que celui de la paroi.
entrée d'air
Orifice spécifique mettant en communication un local mis en dépression par une installation de VMC, avec l'air extérieur, soit directement,
soit par l'intermédiaire d'un conduit de faible longueur.
On distingue :
les entrées d'air fixes : entrées d'air dont la section de passage de l'air est fixe ou réglable manuellement ;
les entrées d'air dites « autoréglables » : entrées d'air dont la section de passage de l'air se modifie automatiquement pour maintenir le
débit constant, quelle que soit la différence de pression de part et d'autre de l'entrée d'air ;
Les entrées d'air dites « hygroréglables » : entrées d'air dont la section de passage de l'air se modifie automatiquement pour faire varier
le débit en fonction de l'humidité de l'atmosphère du local desservi.
Les entrées d'air sont caractérisées par leur débit-type qui est égal au débit d'air exprimé en m3/h lorsque la différence de pression est 10 Pa. Ce
débit d'air est déterminé selon les modalités de la norme P 50-402.
extracteur
Dispositif mécanique d'extraction de l'air, généralement constitué d'un groupe moto-ventilateur en caisson ou d'une tourelle.
orifice complémentaire
Pour les bouches d'extraction à deux orifices, orifice très généralement commandé par l'utilisateur permettant le passage d'un débit
complémentaire d'air vicié.
passages de transit
Les passages de transit permettent la circulation de l'air depuis les pièces principales jusqu'aux bouches d'extraction. Ce sont des orifices
(détalonnage de porte, ...) généralement ménagés dans les portes intérieures.
puissance utile d'un appareil à gaz
Puissance de l'appareil fournie à l'eau de chauffage ou à l'eau chaude sanitaire.
réseau d'extraction
Le réseau collecteur se compose de l'ensemble du circuit aéraulique depuis les bouches d'extraction jusqu'au rejet à l'air libre.
réseau horizontal de collecte
Partie du réseau collecteur d'allure horizontale, reliant l'extrémité aval des conduits collecteurs verticaux au débouché à l'air libre.
souche ou té-souche
Composant du réseau horizontal de collecte permettant de relier celui-ci à un conduit collecteur vertical.
tampon
Composant situé à la base du conduit collecteur vertical permettant son obturation.
Il peut, en VMC inversée, être situé en haut du conduit.
tourelle d'extraction
Extracteur avec moteur à axe vertical desservant une seule colonne et disposé directement sur celle-ci.
virole de la bouche d'extraction
Partie en amont de la bouche d'extraction sur laquelle vient se placer le conduit de raccordement la reliant à la buse d'un appareil à gaz.
VMC
Système d'extraction mécanique de l'air vicié des locaux constitué d'entrées d'air, de passages de transit, de bouches d'extraction, de
conduits aérauliques et d'un extracteur. Ce système peut desservir ou non des appareils à gaz raccordés (cf. VMC-Gaz).
VMC-Gaz
Dénomination de la VMC lorsqu'elle assure conjointement l'extraction de l'air vicié des locaux et des produits de combustion d'un ou de
plusieurs appareils à gaz raccordés.
VMC inversée ou VMC-Gaz inversée
Système d'extraction mécanique dans lequel le sens de circulation de l'air dans les conduits collecteurs verticaux est descendant. Le réseau
horizontal de collecte est placé en partie basse de l'immeuble.
volets de réglage
Volets situés en réseau horizontal de collecte destinés à l'équilibrage des conduits collecteurs verticaux.
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annexe 2 liste des textes réglementaires et normatifs cités en

référence
1 textes réglementaires ou pararéglementaires
Arrêté relatif à l'isolation acoustique des bâtiments d'habitation (14 juin 1969, modifié le 22 décembre 1975).
Arrêté concernant les conduits de fumée desservant les logements (22 octobre 1969).
Arrêté portant création d'une Commission chargée de formuler des Avis Techniques sur des procédés, matériaux, éléments ou équipements
utilisés dans la construction (2 décembre 1969).
Arrêté relatif aux Règles techniques et de sécurité applicables aux installations de gaz combustible ou d'hydrocarbures liquéfiés, situés à
l'intérieur des bâtiments d'habitation ou de leurs dépendances (2 août 1977).
Circulaire relative à la révision du Règlement Sanitaire Départemental type (9 août 1978).
Arrêté fixant les Règles de conformité des conduits de fumée en tôle (9 avril 1981).
Arrêté relatif à l'aération des logements (24 mars 1982, modifié le 28 octobre 1983).
Circulaire n° 82-52 relative à l'aération des logements (7 juin 1982).
Arrêté relatif à la vérification et à l'entretien des installations collectives de VMC-Gaz (25 avril 1985).
Arrêté relatif à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation (31 janvier 1986).
Circulaire du Ministère de l'Industrie, des PTT et du Tourisme relative à la sécurité collective des installations de VMC-Gaz et portant envoi
d'un Cahier des Charges (17 mars 1986).
2 normes françaises
NF C 15-100
Installations électriques à basse tension - Règles (février 1981)
NF D 35-302
Tuyaux et coudes de fumée en tôle (mars 1950)
NF D 35-323
Appareils de production instantanée d'eau chaude pour usages sanitaires utilisant les combustibles gazeux et destinés à être raccordés à
une installation d'évacuation mécanique des produits de combustion (février 1984)
NF D 35-326
Appareils de production instantanée d'eau chaude pour usages sanitaires fonctionnant à l'air propané 25 MJ/m3 et à l'air butané 24 MJ/m3
(sur PCI) et destinés à être raccordés à une installation d'évacuation mécanique des produits de la combustion (juin 1986)
NF D 35-337
Chaudières de puissance utile inférieure ou égale à 70 kW utilisant les combustibles gazeux pour le chauffage central par l'eau chaude
destinées à être raccordées à une installation d'évacuation mécanique des produits de combustion (février 1984)
NF D 35-413
Chaudières à brûleurs atmosphériques de puissance utile inférieure ou égale à 70 kW fonctionnant à l'air propané 25 MJ/m3 et à l'air
butané 24 MJ/M3 (sur PCI) pour le chauffage central par l'eau chaude destinées à être raccordées à une installation d'évacuation
mécanique des produits de la combustion (juin 1986)
E 51-700
Composants de ventilation mécanique contrôlée - Terminologie (juin 1987)
E 51-701
Composants de ventilation mécanique contrôlée - Code d'essais aérauliques et acoustiques des bouches d'extraction (août 1987)
E 51-704
Composants de ventilation mécanique contrôlée - Code d'essais aérauliques et acoustiques des hottes de cuisine raccordées à un circuit
VMC (novembre 1986)
E 51-705
Composants de ventilation mécanique contrôlée - Code d'essais aérauliques et acoustiques des groupes moto-ventilateurs extracteurs en
caisson (septembre 1984)
E 51-706
Composants de ventilation mécanique contrôlée - Code d'essais aérauliques et acoustiques des ensembles d'extraction pour maisons
individuelles - simple flux (juillet 1985)
NF P 50-401
Distribution d'air - Conduits droits circulaires en tôle d'acier galvanisée agrafée en hélice - Dimensions - Galvanisation (mai 1980)
NF P 50-402
Composants de ventilation - Code d'essais aérauliques et acoustiques des entrées d'air en façades (juillet 1985).
3 documents techniques unifiés

20.12
Conception du gros oeuvre en maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement d'étanchéité (septembre 1977)
43.1
Etanchéité des toitures-terrasses avec éléments porteurs en maçonnerie (octobre 1981)
61.1
Installations de gaz (juillet 1984)
68.1
Règles de conception et de dimensionnement des installations de VMC (en préparation)
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Règles Th-G
Règles de calcul du coefficient GV des bâtiments d'habitation et du coefficient G1 des bâtiments autres que d'habitation (juillet 1988,
septembre 1989)
annexe 3 zones à climat rigoureux

Au sens du présent Cahier des Clauses Techniques, les zones à climat rigoureux sont constituées des départements suivants : Hautes-Alpes,
Ardennes, Cantal, Côte-d'Or, Doubs, Isère à l'exception des arrondissements de Vienne et de la Tour-du-Pin, Jura, Haute-Loire, Lozère, Haute-
Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Puy-de-Dôme, Bas-Rhin, Haut-Rhin, Haute-Saône, Savoie, Haute-Savoie, Vosges, Territoire-de-
Belfort ainsi que les zones situées à une altitude supérieure à 1 000 m.
COMMENTAIRE
Ces zones recouvrent les parties du territoire métropolitain où il y a probabilité de gel pendant plus de dix jours consécutifs.
carte
annexe 4 VMC-Gaz : modalités d'essai des dispositifs de sécurité

1 objet
Le but de ces essais est de permettre aux installateurs de s'assurer du bon fonctionnement des dispositifs de sécurité VMC-Gaz :
dispositifs individuels de sécurité intégrés aux appareils à gaz raccordés à la VMC ;
dispositifs de sécurité collective assurant la mise à l'arrêt automatique des appareils raccordés en cas d'arrêt de l'extracteur (le cas échéant).
2 dispositifs individuels de sécurité
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Lors de la mise en service de chaque appareil à gaz raccordé à la VMC, l'installateur procède à l'essai suivant :
si un dispositif de sécurité collective est installé, l'installateur s'assure que l'appareil à gaz est connecté à ce dispositif ;
il vérifie que l'extraction mécanique est en fonctionnement ;
l'appareil est arrêté ;
le conduit de raccordement est désaccouplé de la buse ;
la buse de l'appareil est bouchée ;
on tente de remettre en fonctionnement l'appareil.
Le fonctionnement du dispositif de sécurité est jugé satisfaisant dans les cas suivants :
a. le brûleur ne s'allume pas ;
b. le brûleur s'allume et s'arrête définitivement dans les délais prévus par la norme ou l'agrément de l'appareil.
3 vérification d'arrêt des chaudières par arrêt de l'extracteur

3.1 installations avec dispositifs de sécurité collective
Un tel dispositif comporte :
un système (A) de détection de défaut de fonctionnement de l'extracteur, par exemple un tachymètre ;
un système (B) de transmission de l'ordre de mise à l'arrêt des appareils à gaz, par exemple un circuit électrique 24 V ;
pour chaque appareil à gaz raccordé, un système (C) assurant l'exécution de l'ordre de mise à l'arrêt de l'appareil, par exemple un relais 24/220
V, agissant sur son alimentation électrique.
On procède aux essais suivants :

extracteur en fonctionnement, vérifier que tous les systèmes C autorisent le fonctionnement des appareils raccordés ;
extracteur à l'arrêt, vérifier que le système B fonctionne et que les systèmes C interdisent le fonctionnement des appareils raccordés.
Ces vérifications sont :

soit directes : on constate alors le fonctionnement ou le non fonctionnement des appareils à gaz raccordés ;
soit indirectes : on vérifie sur le système C que les ordres de marche ou d'arrêt émis par le système A ont été effectivement transmis par le
système B, par exemple en vérifiant l'état (fermé, ouvert) des relais 24/220 V, la présence ou l'absence de tension, etc.
3.2 installation sans dispositif de sécurité collective

S'il n'y a pas de dispositif de sécurité collective, il est procédé à l'essai suivant :
COMMENTAIRE
Cet essai est purement qualitatif et est effectué dans les conditions climatiques du moment, quelles qu'elles soient. Il est réalisé sur chacun des
extracteurs desservant des chaudières individuelles à gaz.
a. On s'assure, pour chaque extracteur, de l'arrêt effectif de certains appareils à gaz raccordés, à la suite d'une mise à l'arrêt de l'extracteur. Les
appareils à gaz concernés sont définis lors des études de conception et de dimensionnement.
COMMENTAIRE
Ils correspondent aux appareils soumis au plus fort tirage thermique (situés généralement en partie basse de l'immeuble) et à ceux desservis
par les conduits (conduit collecteur horizontal et conduit vertical) présentant la plus faible perte de charge.
b. Toutes les bouches d'extraction manoeuvrables par l'utilisateur, desservies par ce conduit, sont fermées ou placées en position de débit minimal
:
le conduit est mis en température en faisant fonctionner quelques appareils raccordés au pied de la colonne considérée ;
l'extracteur est arrêté ;
on vérifie que, après l'arrêt de l'extracteur, le brûleur de l'appareil choisi s'arrête sous l'action du dispositif individuel de l'appareil (et non de la
régulation de l'appareil) dans les délais prévus par la norme ou l'agrément de l'appareil.
Liste des documents référencés

#1 - Arrêté du 31 janvier 1986 modifié relatif à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation
#2 - DTU 61.1 (DTU P45-204/CCH) (avril 1982) : Installations de gaz - Cahier des charges
#3 - DTU 61.1 (DTU P45-204/INS) (avril 1982) : Installations de gaz - Instruction relative aux aménagements généraux
#4 - NF P50-411-2 (DTU 68.2) (mai 1993) : Exécution des installations de ventilation mécanique - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales
#5 - NF C15-100 (mai 1991, décembre 1994 et 1995) : Installations électriques à basse tension - Avant-propos
#6 - XP P50-410 (DTU 68.1) (juillet 1995) : Installations de ventilation mécanique contrôlée - Règles de conception et de dimensionnement
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#7 - Circulaire 82-52 du 7 juin 1982 relative à l'aération des logements

#8 - Arrêté du 2 août 1977 modifié relatif aux règles techniques et de sécurité applicables aux installations de gaz combustible ou d'hydrocarbures
liquéfiés situés à l'intérieur des bâtiments d'habitation ou de leurs dépendances
#9 - Arrêté du 2 décembre 1969 modifié relatif à la commission chargée de formuler des Avis Techniques sur des procédés, matériaux, éléments ou
équipements utilisés dans la construction
#10 - Arrêté du 24 mars 1982 modifié dispositions relatives à l'aération des logements
#11 - NF P50-411-1 (DTU 68.2) (mai 1993) : Exécution des installations de ventilation mécanique - Partie 1 : Cahier des clauses techniques
#12 - Arrêté du 25 avril 1985 modifié relatif à la vérification et à l'entretien des installations collectives de ventilation mécanique contrôlée gaz (VMC-
gaz)
#13 - NF P84-204-1 (DTU 43.1) (juillet 1994, mars 2001) : Travaux d'étanchéité des toitures-terrasses avec éléments porteurs en maçonnerie -
Cahier des clauses techniques + Amendement A1
#14 - NF P84-205-1 (DTU 43.2) (mai 1993) : Etanchéité des toitures avec éléments porteurs en maçonnerie de pente supérieure ou égale à 5% -
Partie 1 : Cahier des clauses techniques
#15 - NF P84-206-1 (DTU 43.3) (juin 1995) : Mise en oeuvre des toitures en tôles d'acier nervurées avec revêtement d'étanchéité - Partie 1 : Cahier
des clauses techniques
#16 - NF P84-207-1 (DTU 43.4) (mai 1993, décembre 1995) : Toitures en éléments porteurs en bois et panneaux dérivés du bois avec revêtements
d'étanchéité - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1
#17 - NF P10-203-1 (DTU 20.12) (septembre 1993, février 1994, juillet 2000) : Maçonnerie des toitures et d'étanchéité - Gros oeuvre en maçonnerie
des toitures destinées à recevoir un revêtement d'étanchéité - Cahier des clauses techniques + Amendement A1
#18 - Arrêté du 22 octobre 1969 conduits de fumée desservant des logements
#19 - Circulaire du 17 mars 1986 relative à la sécurité collective des installations de ventilation mécanique contrôlée Gaz (VMC-Gaz) et portant envoi
d'un cahier des charges
#20 - Règles Th-G (DTU P50-704) (avril 1991) : Règles de calcul du coefficient GV des bâtiments d'habitation et du coefficient G1 des bâtiments
autres que d'habitation (Retirées de la liste des règles DTU)
#21 - NF E51-700 (juin 1987) : Composants de ventilation mécanique contrôlée (VMC) - Terminologie
#22 - NF P84-204-2 (DTU 43.1) (juillet 1994) : Travaux d'étanchéité des toitures-terrasses avec éléments porteurs en maçonnerie - Cahier des
clauses spéciales
#23 - DTU 61.1 (DTU P45-204/CCS) (avril 1982) : Installations de gaz - Cahier des clauses spéciales
#24 - NF P45-204-1 (DTU 61.1) (décembre 2001) : Installations de gaz dans les locaux d'habitation - Partie 1 : Terminologie
Liste des figures
figure 2 chaudière à condensation en VMC-Gaz collective
figure 3 exemple de conduit de raccordement dans le cas d'un tube roulé agrafé longitudinalement avec chaudière à condensation
figure 4 conduits roulés agrafés en spirale d'allure verticale : disposition admise en cas de possibilité de condensation
figure 5 exemple de réalisation de l'étanchéité à l'air entre le conduit de liaison et la bouche d'extraction/(cas d'une installation avec appareil à
condensation et bouches à joint torique)
figure 6 cas des installations équipées de chaudière à condensation/exemple de réalisation du réseau terrasse
figure 7 cas des installations équipées de chaudière à condensation/modes de raccordement admis des tés-souches
figure 8 cas des installations équipées de chaudière à condensation/changements de sections concentriques et excentriques en installations
collectives de VMC-Gaz avec appareils à condensation
figure 9 installations de VMC-Gaz condensation en immeuble collectif : exemple de réalisation de la partie basse de la colonne verticale
figure 10 exemple de traversée de plancher
figure 11 traversée de plancher : disposition admise en cas de dévoiement
figure 12 raccordement par manchette souple
figure 13 pose du té-souche en terrasse
figure 14 supports de collecteurs en terrasse
figure 15 pose de l'extracteur en terrasse (solution a )
figure 16 pose de l'extracteur en terrasse (solution b )
carte
Liste des tableaux
cas où l'emploi d'acier galvanisé est admis
Tableau de l'article : 6.5 système d'extraction
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"doc-dtu-68-02-vmc-gobck" | 20/03/2006 à 16:28

CD-Reef V3 - version 135 - Mars 2004

E : Building works - Execution of mechanical ventilation installations - Part 1 : Technical specifications

CD-Reef V3 - version 135 - Mars 2004

CLOISEAU, représentant SOCOTEC

20/03/2006 © 2004 CSTB - Imprimé par : f&m page 2

CD-Reef V3 - version 135 - Mars 2004

6.1.1 caractéristiques des conduits rigides

20/03/2006 © 2004 CSTB - Imprimé par : f&m page 3

CD-Reef V3 - version 135 - Mars 2004

2 dispositifs individuels de sécurité

1.2 domaine d'application

aux installations de VMC-Gaz en maison individuelle.

aux installations avec Alvéole Technique Gaz.

20/03/2006 © 2004 CSTB - Imprimé par : f&m page 4

CD-Reef V3 - version 135 - Mars 2004

1.4 rappel des textes réglementaires

1.4.2 sécurité électrique

Les travaux de raccordement électrique doivent s'effectuer conformément à la norme NF C 15-100.

1.4.3 sécurité contre l'incendie

chapitre 2 nature et qualité des composants

2.1.2 matériels non normalisés

2.2 matériaux d'étanchéité

20/03/2006 © 2004 CSTB - Imprimé par : f&m page 5

CD-Reef V3 - version 135 - Mars 2004

2.3 conduits métalliques

chapitre 3 entrées d'air et passages de transit

3.1 choix des entrées d'air

3.2 mise en oeuvre des entrées d'air

20/03/2006 © 2004 CSTB - Imprimé par : f&m page 6

CD-Reef V3 - version 135 - Mars 2004

3.3 passages de transit

chapitre 4 appareils à gaz raccordés et conduits de raccordement

4.1 appareils à gaz raccordés

b) système individuel de sécurité intégré à l'appareil

20/03/2006 © 2004 CSTB - Imprimé par : f&m page 7

CD-Reef V3 - version 135 - Mars 2004

Le coupe-tirage doit être incorporé à l'appareil ou fourni avec l'appareil.

4.1.2 mise en oeuvre des appareils à gaz raccordés

d) cas des appareils non apparents

e) évacuation de l'eau condensée

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figure 2 chaudière à condensation en VMC-Gaz collective

4.2 conduits de raccordement

4.2.1.2 conduit de raccordement flexible

4.2.1.3 conduit de raccordement rigide

20/03/2006 © 2004 CSTB - Imprimé par : f&m page 9

CD-Reef V3 - version 135 - Mars 2004

4.2.2 mise en oeuvre du conduit de raccordement

a) cas des conduits de raccordement flexibles

b) cas des conduits de raccordement rigides

4.2.2.4 cas où il y a possibilité de condensation - prescriptions complémentaires

CD-Reef V3 - version 135 - Mars 2004

4.2.2.5 étanchéité à l'air

20/03/2006 © 2004 CSTB - Imprimé par : f&m page 11

CD-Reef V3 - version 135 - Mars 2004

chapitre 5 bouches d'extraction

Les bouches dites à réglage fixe sont préréglées en usine.

5.2 choix des bouches d'extraction

5.2.3 pièces d'adaptation

5.3 mise en oeuvre des bouches d'extraction

20/03/2006 © 2004 CSTB - Imprimé par : f&m page 12