Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
Introduction.
-2-
Passage aux normes IAS / IFRS
-3-
Passage aux normes IAS / IFRS
l‟entreprise, doivent selon les cas, être réintégrés au bilan, ou que les actifs faisant l‟objet d‟un
crédit-bail (donc n‟appartenant juridiquement pas à l‟entreprise) doivent être retraités comme s‟ils
avaient été financés par emprunt.
-4-
Passage aux normes IAS / IFRS
-5-
Passage aux normes IAS / IFRS
financiers doivent utiliser des termes ou des ratios connus ou reconnus par tous.
Rien ne doit brouiller le message comptable.
L’information doit être pertinente afin de permettre à l‟utilisateur de corriger ou
confirmer ses prévisions et de prendre éventuellement toute décision économique
qui s‟imposerait. Omettre d‟indiquer qu‟une entreprise est sur le point de céder une
activité ôte toute pertinence aux états financiers.
La notion d’importance relative : une information ne doit être divulguée que si elle
apporte des éléments utiles à la prise de décision.
L’information comptable doit être fiable et permettre d‟être utilisée sans risque
d‟erreur.
-6-
Passage aux normes IAS / IFRS
cadre qui obligerait les directions des banques à faire face aux problèmes qu‟elles rencontrent et à
les régler au fur et à mesure qu‟ils se produisent.
Toutefois, des régulateurs avancent des arguments opposés. Tout
d‟abord, la comptabilisation à la juste valeur permet de comptabiliser les plus ou moins values
latentes, allant à l‟encontre du principe de prudence. Ensuite, les banques pourraient être incitées à
choisir les hypothèses nécessaires au calcul de la juste valeur de sorte à satisfaire les marchés. De
même, elles seraient susceptibles d‟allouer leurs fonds propres en fonction de la perception du
risque des organismes de contrôle bancaire. Enfin, les fluctuations des fonds propres pourraient
être mal interprétées (soit par le marché, soit par le contrôleur), conduisant à des corrections in fine
injustifiées, voire excessives qui déstabiliseraient le système.
-7-
Passage aux normes IAS / IFRS
opération de couverture, l‟instrument couvert devra désormais être évalué comme l‟instrument de
couverture. Cette modalité permet ainsi de conserver la symétrie de constatation des résultats sur
les deux instruments mais inverse la pratique actuelle.
Dans le cas de la couverture de flux de trésorerie futurs, aucun autre
poste comptable n‟étant en contrepartie réévalué, ce schéma va conduire à davantage de volatilité
des fonds propres: plus le bilan sera couvert (par des swaps de taux par exemple, qui sont à l‟heure
actuelle comptabilisés au coût historique), plus les fonds propres fluctueront de manière mal
prévisible avec la nouvelle norme.
L'inscription au bilan de la juste valeur de certains instruments dérivés
achetés ou vendus permet de sanctionner rapidement les gestions de trésorerie que l‟on peut
qualifier de gestions dynamiques, en faisant apparaître l'espérance de gain ou de perte qui en
résulte. C‟est le cas en particulier des opérations de trading ou de prises de positions à court terme
pour lesquelles une telle comptabilisation est justifiée. Ces mouvements dans les fonds propres et
les résultats peuvent ne pas poser de problèmes dès lors que les origines de la volatilité sont
clairement perçues et analysées.
Mais pour l‟activité d‟intermédiation des banques, l‟accroissement de
volatilité dans les comptes ne reflètera pas la volatilité propre à cette activité, puisque celle-ci
dépend bien davantage de changement dans la qualité du crédit que des variations à court terme
des marchés financiers. Les fluctuations de marchés financiers impacteront davantage les résultats
que les cycles économiques sur ce segment de l‟activité bancaire, ce qui ne traduira pas la réalité
économique et pourrait être susceptible d‟induire les investisseurs en erreur.
-8-
Passage aux normes IAS / IFRS
-9-
Passage aux normes IAS / IFRS
a- l’offre d’information.
- 10 -
Passage aux normes IAS / IFRS
b- La demande d’information.
Il convient de rechercher les voies et moyens par lesquels les PME / PMI
tentent de satisfaire leurs besoins d‟informations. D‟autre part, il s‟agit d‟expliciter leur
attente, c‟est à dire leur demande non encore satisfaite. Les modalités d‟accès à l‟information
peuvent être résumées de la façon suivante.
La part relative des agences spécialisées et de la presse est répartie:
- 11 -
Passage aux normes IAS / IFRS
L‟information recherchée par les entreprises est variée. Elle peut être
résumée ainsi. Cinquante trois (53%) des entreprises recherchent le type d‟informations en
rapport direct avec la production et le marché. Il est question d‟informations relatives à la
technologie, au marketing, aux concurrents et aux domaines technico- économiques. Ces
entreprises expriment le vœu pour l‟achat de six types d‟informations : juridique, le conseil,
la conception, la maintenance, le service public, la comptabilité.
Quant aux informations émanant de l‟Etat, (38 %) d‟entreprises, de
statut privé, expriment une demande liée aux spécificités et au rôle de l‟administration. Il en
est ainsi des informations concernant les perspectives de l‟économie nationale, les données
sectorielles, les précisions sur la législation, la fiscalité, les assurances, les banques.
d‟orienter les entreprises, vers les perspectives les plus viables sur le plan
de l‟investissement ;
de lancer toute initiative institutionnelle allant dans le sens de l‟évaluation
efficace en matière sectorielle. A cet effet, la création d‟un observatoire
économique demeure une urgence.
D‟assurer la transparence dans la diffusion de l‟information, afin d‟éviter
tout climat de méfiance sur le plan interne.
- 12 -
Passage aux normes IAS / IFRS
La logique managériale est une logique des objectifs (et non plus de
ressources, par opposition à la démarche bureaucratique), impliquant l‟impérieuse nécessité
de la disponibilité d‟une information de qualité. Celle ci est appréhendée comme un facteur de
production au même titre que le capital ou la main-d‟œuvre (12).
La valorisation de l‟information (comme outil de performance), peut
constituer un élément stimulant pour l‟entreprise algérienne, afin d‟en faire un objectif à
atteindre. Cette démarche est toutefois conditionnée par une évolution quant à la perception
que font les cadres dirigeants des données économiques. Or, ces cadres saisissent mal leur rôle
et leur fonction dans un contexte d‟informations et de données. Autrement dit, il y a une non
disposition à valoriser l‟information, ce qui implique nécessairement une décision de moindre
qualité hypothéquant, potentiellement, la réalisation de l‟objectif (13). Les changements
stratégiques ont besoin d‟être bien décidées pour bien se réaliser. C‟est une des vertus du
manager que de savoir les décider.
La gestion par la valeur offre, aux entreprises algériennes, le cadre de
cohérence qui leur manquait pour réussir les changements nécessaires, et s‟adapter aux
normes d‟efficacité. Le partenariat avec l‟Europe et l‟adhésion à l‟OMC vont, inévitablement,
accentuer le désengagement de l‟Etat des filières de production dites concurrentielles, avec
- 13 -
Passage aux normes IAS / IFRS
- 14 -
Passage aux normes IAS / IFRS
- 15 -
Passage aux normes IAS / IFRS
- 16 -
Passage aux normes IAS / IFRS
coûts des capitaux propres et des dettes financières, en fonction en fonction de la structure de
financement, il convient de rechercher la structure de financement optimale associée à un
CMP minimal, et son corollaire, la maximisation de la valeur de l‟entreprise. ont fini par
s‟imposer aux managers algériens. En outre, par son orientation client ( une préoccupation si
peu courante de l‟entreprise algérienne ), le reenginering des processus permet de se
concentrer sur ce qui a le plus d‟influence sur la valeur. Il permet ainsi d‟éliminer , dans la
chaîne de valeur, les maillons sans valeur ajoutée pou le client. C‟est par sa capacité à
pouvoir créer de la valeur pour ses clients que l‟entreprise pourra créer de la valeur pour ses
actionnaires. Ceci n‟est possible que si elle a une maîtrise sur les processus internes, et si elle
investit dans un processus d‟apprentissage et de développement.
- 17 -
Passage aux normes IAS / IFRS
dans le nouveau dispositif. Cependant, la problématique est davantage complexe dans les PVD
où il faut casser certains mythes, avant d‟assurer la pérennité et la croissance. Le plan d‟action
définit les valeurs à diffuser, les idées maîtresse à discuter et les mythes à détruire. On planifie,
on mesure et on corrige au fur et à mesure que l‟expérience s‟approfondit. On peut résumer les
idées maîtresses autour desquelles s‟articule le schéma de l‟entreprise renouvelée.
La création de valeur revêt divers aspects, et la GRH n‟en est pas des
moindres. C‟est ainsi qu‟on peut affirmer, d‟ores et déjà, que le 360° feedback peut être
contre-productif. Il s‟agit de l‟outil d‟évaluation individuelle qui permet à un manager de
comparer sa propre évaluation d‟un salarié à la perception de son entourage. Greene (14) donne
les intangibles d‟une société pour les investissements.
Cinq sur neuf relèvent du domaine de la gestion des ressources humaines :
la crédibilité du management ;
la capacité à attirer et retenir des talents ;
la capacité d‟innovation ;
l‟expérience du management ;
la cohérence des systèmes de rémunération.
- 18 -
Passage aux normes IAS / IFRS
- 19 -
Passage aux normes IAS / IFRS
Conclusion.
Le développement des marchés financiers et des transactions
transnationales, et la nécessité de faciliter l‟accès des investisseurs à des données fiables
compréhensibles, interprétables et surtout homogènes et comparables, ont contribué à la mise
en place de normes comptables internationales (IAS) (International Accounting Standards).
La comptabilité ne crée pas la richesse. Sa mission est de fournir une information financière
fidèle, fiable et transparente pour renseigner les utilisateurs.
Ces principes fondamentaux sont plus que jamais d‟actualité, comme nous le rappellent
certains récents scandales financiers. Le passage aux normes internationales constitue un
grand changement dans la mesure ou il s‟agit d‟une conception réellement nouvelle de
l‟information financière. On passe d‟une comptabilité juridique et fiscale à un langage pour
investisseurs.
Bibliographie.
1- J.K. Galbraith : „‟Le nouvel état industriel‟‟, Gallimard, Paris, 1968.
2- D. Plihon : „‟L‟économie des fonds propres : un nouveau régime d‟accumulation
financière‟‟, in, „‟les pièges de l‟économie mondiale‟‟, Alternatives
économiques, Syros, Paris 2000.
3- D. Baudru, F. Morin : „‟Gestion institutionnelle et crise financière- une gestion
spéculative du risque‟‟, in, „‟architecture financière internationale‟‟,
Rapport du Conseil d‟analyse économique , n° 18, la Documentation
Française, 1999
. M. Aglietta et A. Rebérioux : „‟ Dérives du capitalisme financier‟‟, Albin
Michel, Paris, 2004.
D. Plihon : ‘’ Rentabilité et risque dans le nouveau régime de croissance’’,
Commissariat général du Plan, Paris, 2002.
4- Tom Frank : „‟ Enron aux mille et une escroqueries‟‟, Le Monde
diplomatique, février 2002.
5- C. Decock-Good, F.Dosne :’’ Normes comptables internationales : les IAS/IFRS
en pratique‟‟ Economica, Paris, 2005.
6- Jacques Richard : ‘’ Fair value, le troisième stade du capitalisme comptable ? Le
cas de la France‟‟, Analyses et documents économiques, n° 95, ( 75-81).
E. Delesalle : „‟Manipulations comptables : de la stratégie à l‟éthique‟‟,
Banque Magazine, avril 2003, p. 32
7-Jacques Mistral : “ Rendre compte fidèlement de la réalité de l‟entreprise. remarques sur la
réforme comptable et la qualité de l‟information financière ”, in Les normes
comptables et le monde post-Enron, Rapport du Conseil d‟Analyse
Economique, La Documentation française, 2003 ;
8- Liberté Economique / 16-22-06-2004
9- M. Benachenhou :‟‟Inflation, dévaluation, marginalisation‟‟, Dar Ech‟rifa, Alger,
1993, p.129.
10- MY. Ferfera :‟‟Le développement local, ses institutions et son statut, dans le
modèle Algérien de développement‟‟, in „‟les nouvelles logiques de
développement : mondialisation versus localisation‟‟, L. Abdelmalki, C.
Courlet, l‟Harmattan, 1996, p. 342.
11- MY. Ferfera, T. Akrouf, R. Souidi:‟‟Les entrepreneurs, le territoire et la création
d‟entreprises: enquête à Boghni‟‟, CREAD, n° 51, 1° Tr. 2000.
12- C. Bia : „‟ L‟inadaptation du système comptable algérien pour la mesure de
- 20 -
Passage aux normes IAS / IFRS
- 21 -