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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche


Scientifique

Institut de Technologie -Bouira-


Hydraulique/Génie des procédés

Module : Opérations Solide/Fluide.


Rapport sur :

Granulométrie

Première année licence Pro.


Réalisé par :
 KAROUI Fadoua.
 BENGHELLAB Imen.

2018 – 2019
Introduction :
D'après des nombreux modes des analyses des grains on a la
granulométrie qu'il s'agit d'une opération permet de Mesure des
dimensions des grains d'un mélange, détermination de leur forme et étude
de leur répartition dans différents intervalles dimensionnels. (On
distingue les méthodes de tamisage, les méthodes par élutriation et les
haméthodes microscopiques.)
Et évaluation, après destruction des agrégats, des pourcentages des
particules élémentaires du sol, réparties en quatre catégories de
diamètres : argiles 0-2 μm, limons 2-20 μm, sables 20-2 000 μm, et
graviers. (Les proportions relatives en argiles, limons, sables, graviers
constituent la texture du sol.)

I- Définition de Granulométrie :
La granulométrie est l'étude de la distribution statistique des tailles
d’une collection d’éléments finis de matière naturelle ou fractionnée.
L’analyse granulométrique est l’ensemble des opérations permettant de
déterminer la distribution des tailles des éléments composant la
collection. La distribution granulométrique est la représentation sous
forme de tables, de nombres ou de graphiques, des résultats
expérimentaux de l’analyse granulométrique. On associe parfois à
l’analyse granulométrique l’analyse de la distribution statistique de la
forme des grains, il s’agit de la granulomorphie.

L’analyse Granulométrique
 C’est quoi la distribution statistique ?

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La distribution statistique : distribution empirique ou distribution des
fréquences, est un tableau qui associe des classes de valeurs obtenues lors
d'une expérience à leurs fréquences d'apparition. Ce tableau de valeurs est
modélisé en théorie des probabilités par une loi de probabilité. Dans le
cas général, les classes sont des intervalles de valeurs. Dans le cas de
valeurs discrètes, une classe peut ne regrouper qu'une seule valeur. Pour
que les calculs statistiques aient un sens, il faut que l'effectif de chaque
classe soit suffisant.

 C’est quoi l’analyse granulométrique ?


L’analyse granulométrique : est l'opération consistant à étudier la
répartition des différents grains d'un échantillon, en fonction de leurs
caractéristiques (poids, taille, ...). Par métonymie, c'est aussi le nom
donné au résultat de cette analyse.

Exemple d’une courbe granulométrique


II- Principe de l’opération :

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Les mesures de terrain ont d'abord permis d'élaborer une méthodologie
de mesure de granulométrie en torrent. D'un point de vue pratique, une
méthode basée sur un échantillonnage Linéique parait la plus adaptée au
cas des torrents dans la mesure où elle nécessite un appareillage très
simple et permet de traiter des échantillons de grande taille. Le principe
de cette méthode est le suivant :
 On dispose au sol un élément Linéique de référence (décamètre,
chaîne d'arpenteur).
 On repère tous les cailloux se trouvant sous les graduations
correspondant à un pas d'espace prédéfini (intervalle de
prélèvement) et on mesure le diamètre intermédiaire de chacun de
ces cailloux (un même caillou est compté plusieurs fois s'il apparaît
sous plusieurs graduations).
 L'analyse des mesures de terrain permet de préconiser pour cette
méthode un intervalle de prélèvement supérieur au DGO. Elle a
montré également qu'au-delà d'une centaine d'éléments,
l'imprécision liée à la taille de l'échantillon devient marginale pour
la mesure de la granulométrie de l'échantillon. Ceci étant, compte
tenu de la variabilité naturelle d'un échantillon à l'autre, on pourra
souvent se contenter d'échantillons de taille plus faible pour
mesurer la granulométrie d'une zone morphologique donnée.
 Le choix de la zone de mesure reste primordial, et dépend de
l'objectif de la mesure où, autrement dit, du type de granulométrie
recherché. De façon générale, on peut recommander de s'éloigner
des versants, de s'attacher à bien cerner les limites des zones
morphologiques, et de réaliser à chaque fois au moins deux
mesures a priori équivalentes.
 Si l'on recherche la granulométrie d'ensemble du lit (granulométrie
moyenne de l'ensemble des matériaux de la surface du lit mais
aussi des couches plus profondes en un point donné - nécessaire
par exemple pour une étude sur modèle réduit), il s'avère que la
mesure de transects transversaux, barrant l'ensemble du lit majeur,
conduit à une bonne estimation.
 Si l'on s'intéresse aux conditions d'écoulement et aux pertes de
charge, il sera nécessaire d'identifier les zones qui participent
le plus à ces pertes de charge, en attachant une attention

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particulière aux gros éléments de rugosité. La rugosité de forme
(seuils par exemple) peut jouer également un rôle important.
 En matière de stabilité du lit, il semble que deux types d'éléments
morphologiques sont à distinguer : les éléments structurants qui
assurent seuls la stabilité et la position du lit, correspondant au
pavage, et les éléments de remplissage dont le rôle semble être
principalement de réguler les variations du transport solide. Seuls
les éléments structurants sont à prendre en compte dans une mesure
destinée à connaître la résistance du lit.
 Enfin, la granulométrie des matériaux transportés n'est
généralement pas mesurable. Alors qu'elle est théoriquement
indispensable au calcul du débit solide. Il n'est pas toujours
possible, en particulier pour les écoulements relativement réduits,
de l'approcher par la granulométrie d'ensemble du lit, et seule une
évaluation à partir des zones sources de matériaux peut alors
éventuellement en fournir une estimation.

III- Méthode de mesure granulométrique :


 Par tamisage : consiste à fractionner au moyen d'une série de
tamis un matériau en plusieurs classes granulaires de tailles
décroissantes et Les masses des différents refus et tamisas sont
rapportées à la masse initiale du matériau. Les pourcentages ainsi
obtenus sont exploités sous forme graphique.

Granulométrie par « tamisage »


 Par sédimentation : cette technique repose sur l’arrangement
des particules dans un liquide de densité relativement faible, sous

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l’influence d’une force gravitationnelle ou centrifuge. Le mode
gravitationnel est souvent employé pour les particules d’environ
100 μm. Le mode centrifuge est utilisé pour la séparation des
particules plus petites (5 à 10 µm). La vitesse des particules,
déterminée par la loi de Stokes, permet de déterminer le rayon des
particules. Cette méthode présente les inconvénients liés à la mise
en suspension des particules et d'ajouter les incertitudes de
détermination des paramètres de la loi de Stockes.

 Par centrifugation : est une méthode d’analyse des


suspensions et émulsions donnant des informations sur leur
granulométrie, masse, leur taille, leur forme et leur composition.
Plusieurs types d’expériences existent : la stabilité, la vitesse de
sédimentation et l’équilibre de sédimentation.

Centrifugeuse
La Granulométrie laser (DLS) : la méthode consiste à
déterminer la répartition granulométrique par la technique de
diffraction de la lumière laser après mise en suspension de

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l'échantillon dans un dispersant. Les particules passant devant un
faisceau au laser, provoquent une déviation de la lumière. La
quantité de la lumière déviée est proportionnelle au nombre et à la
taille des particules. Ce type d’appareil permet de mesurer les
particules sphériques à partir de 0,05µm.
Avantage : Rapidité et facilité de la mesure, flexibilité du
montage, grande étendue de la gamme de mesure (20 nm à 2
mm), excellente recevabilité, très grande résolution, grande
justesse (calibration).
Inconvénient : Cette technique présente l’inconvénient de
considérer les particules systématiquement sphériques. Elle doit
donc être précédée d'une observation microscopique afin de
connaître la forme des particules et d'évaluer la pertinence de la
méthode.

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IV- Matériels utilisés : on utilise :
Des tamis à mailles carrées par leur ouverture ; la dimension nominale
d'un tamis correspond à la longueur du côté de la maille (en mm) (norme
NF X 11-501).
 Le module d'un tamis est un nombre caractéristique. La valeur du
module est donnée par la relation :
Module = 10 x log (ouverture en μm) + 1
 Les dimensions d'une série forment une suite géométrique :
- Pour les sables, on utilise les tamis d'ouverture (en mm) : 0,08-
0,16-0,32-0,63-1,25-2,5-5,0 (suite géométrique de raison 2).
- Pour les graviers et les cailloux, on utilise les tamis d'ouverture
(en mm) : 6,3-8-10-12,5-16-20-25-31,5-40-50-63-80 (suite
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géométrique de raison √3 2 = 2 3 = 1.260 ).
Principaux équipements : Serex Appareil d'analyse thermique TGA/DTA
Mesure des variations de masse et, Analyse des sucres (Glu, Gal, Ara,
Xyl, Man) et des cations (Na, Li, K, Mg, Ca) Évaporateur rotatif.
Les différents modèles des tamiseuses : par exemple : tamiseuse à jet
d’air As 200 jet, tamiseuse à choc As 200 tap, tamiseuse à mouvement
circulaire plan As 400 control, tamiseuse à vibrations As 450 control,
tamis d’analyse RETSCH...
Quelques instruments : abaque granulométrique, centrifugeuse de table,
centrifugeuse à haute vitesse, mini centrifugeuse, ultra centrifugeuse,
microgranulomètre laser, granulomètre, étuve universelle, imprégnateur
sous vide, spectrocolorimètre, plateau de Litholamellage LM300,
susceptibilimètre...

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V- Classifications granulométriques :
De très nombreuses classifications granulométriques ont été proposées.
Les limites entre les catégories distinguées correspondent en général à des
changements des propriétés mécaniques et physiques des grains. La
plupart des auteurs admettent la limite de 2 mm, et celles de 1 mm, 2 mm,
20 mm, 40 mm, 50 mm, 200 mm, 2 cm, 20 cm, 100 cm apparaissent
comme les plus courantes.
Les noms donnés aux différentes fractions sont aussi divers, en
particulier pour les fractions fines :
 Les colloïdes (inférieurs à 0,1 mm).
 Les prés colloïdes (de 0,1 à 1 mm).
 Les poudres (de 1 mm à 20 mm).
 Les sables (de 20 mm à 2 mm).
On distingue en général :
 Les rudites : au-dessus de 2 mm, subdivisées en : blocs, au-dessus
de 20 cm, cailloux (anguleux) ou galets (arrondis), de 20 cm à 2 cm
; graviers de 2 cm à 2 mm
 Les arénites : de 2 mm à 50 mm, subdivisées en : sables grossiers
et moyens, de 2 mm à 200 mm ; sables fins (ou sablons), de 200
mm à 50 mm
 Les pélites : au-dessous de 50 mm, subdivisées en : limons
grossiers, de 50 à 20 mm ; limons fins, de 20 à 2 mm ; argiles, au-
dessous de 2 mm (le sens du mot " argile ", ici purement
dimensionnel, diffère du sens minéralogique).

VI- Domaines d'application :


 Météorologie : en météorologie, la distribution de la taille des
gouttes de pluie selon leur diamètre (D) résulte de trois processus
qui contribuent à la formation des gouttes : la condensation de
vapeur d'eau sur une goutte, l'accrétion de petites gouttes sur de
plus grosses et les collisions entre gouttes de taille similaire. Selon
le temps passé dans le nuage, le mouvement vertical dans celui-ci
et la température ambiante, on aura donc des gouttes qui auront une
histoire très variée et une distribution de diamètres qui va de
quelques dizaines de micromètres à quelques millimètres. L'étude
de la granulométrie des gouttes permet de mieux comprendre ces
phénomènes et de calibrer les radars météorologiques.

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 Géologie : en géologie, cette analyse granulométrique permet de
définir diverses classes de matériaux indépendamment de leur
nature chimique. Le tableau ci-dessous correspond à la norme
française NF P18-560 utilisée notamment dans le domaine routier.

Voici trois autres


classifications usuelles :

D'autres définitions en découlent également, par exemple celle des


sols grenus qui comportent plus de 50 % d'éléments de granulométrie
supérieure à 80 μm. Ils se divisent alors en deux familles :
- Graviers si plus de 50 % des éléments > 80 μm ont un diamètre > 2
mm
- Sables si plus de 50 % des éléments > 80 μm ont un diamètre < 2
mm

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 Industrie pétrolière : dans l'industrie pétrolière, où la langue
anglaise est assez ubiquiste, les appellations le plus fréquemment
utilisées sont les suivantes, directement dérivées de la
classification de C.K. Wentworth :

Conclusion :
A fin de ce petit rapport qu'il s'agit de la granulométrie nous
avons pris une idée bien détaillée sur ce terme technique et nous

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concluons que cette opération a une importante influence sur des
différentes domaines de l'industrie comme : pharmaceutique,
agroalimentaire, construction, teinture...etc.

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