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COURS

ELECTROMAGNETISME
Semestre 1

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Chapitre 1 – LE CHAMP D’INDUCTION MAGNETIQUE
DANS LE VIDE

I – HISTORIQUE
La pierre d’aimant découverte dans l’antiquité dans une région d’Asie Mineure
appelée Magnésie a la propriété naturelle d’attirer le fer.
Ce minerais de fer Fe2O3 s’est ainsi appelé Magnétite et ses propriétés physiques
sont le magnétisme.
Au XIème siècle les marins chinois utilisaient les premières boussoles (des aimants
flottants) pour s’orienter.
La première étude sur les aimants date de 1269. Elle est due à Pierre de Maricourt
qui utilisa une aiguille magnétisée pour tracer les lignes de forces autour d’une pierre
aimantée sphérique. S’apercevant que ces lignes se refermaient sur deux régions
privilégiées de chaque côté de la sphère, il nomma ces deux régions les pôles par
analogie avec les lignes de longitude de la terre.
En 1600 William Gilbert émet l’idée que la terre est un gigantesque aimant.
En 1820, Le danois Hans Christian OERSTED découvre qu’un courant produit un
effet magnétique.

II – SPECTRE MAGNETIQUE D’UN AIMANT


1°/ EXPERIENCE

2°/ LE CHAMP D’INDUCTION MAGNETIQUE

La notion de Champ s’impose alors.

En tout point, on peut définir une direction, un sens et une intensité à ce champ
magnétique.
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N
B

On remarque ainsi que le pôle Nord géographique de la terre est en fait actuellement
un pôle Sud magnétique. Notons que le champ magnétique terrestre varie dans le
temps (de la minute à plusieurs millions d’années selon les causes) et s’inverse.

3°/ LIGNES DE CHAMP

Sous l’action du champ d’induction magnétique les grains de limaille se transforment


en petites boussoles qui s’orientent parallèlement à B. S’alignant les uns derrière les
autres, ils matérialisent les lignes de champ magnétique :

dM

Produit vectoriel :

4°/ LES POLES

2 régions privilégiées d’où partent et arrivent les lignes de champ apparaissent sur le
spectre. Ce sont les pôles.

Les pôles ne sont pas des points précis, ces régions mal définies sont proches des
extrémités du barreau aimanté.

Un aimant brisé donne naissance à deux aimants et donc à 4 pôles.


Le monopôle magnétique n’existe pas.

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III – CHAMP D’INDUCTION MAGNETIQUE PRODUIT PAR DES
CHARGES EN MOUVEMENT
Au printemps 1820, Oersted découvre en plaçant une boussole sous un fil de cuivre
parcouru par un courant qu’un courant électrique produit un effet magnétique.

1°/ CHAMP MAGNETIQUE PRODUIT PAR UN FIL RECTILIGNE INFINI

M B

Son expression est :


B champ d’induction magnétique en Tesla
créé par un fil rectiligne infini en un point
M
µ 0 perméabilité du vide = 4π 10 –9 SI
I courant traversant le circuit en A
r distance du point considéré au centre O

2°/ LOI DE BIOT ET SAVART

Cette loi donne l’expression générale du champ magnétique dB créé par un fil
élémentaire de longueur dl parcouru par un courant I.

dB
R M dB doit être en 1/r2 puisque
θ l’intégration ramène au cas du fil infini
Idl dont l’expression de B est en 1/R.
r

dB champ d’induction magnétique en


On a Tesla créé par un fil élémentaire en un
point M
µ 0 perméabilité du vide = 4π 10 –9
I courant traversant le circuit en A
r distance du point considéré au fil
élémentaire

Cette loi permet par intégration de calculer le champ d’induction magnétique créé par
n’importe quelle forme de conducteur parcouru par un courant.

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3°/ BOBINE CIRCULAIRE PLATE

I
Les sens des vecteur B dessinés
sur les lignes de champ sont
donnés par la règle du tire
bouchon.

Au centre de la bobine on a :
B = µ 0 I / (2R)

N nombre de spires
Pour une bobine comportant N spires, on a R rayon de la bobine

4°/ SOLENOIDE

a) Spectre du solénoïde

Les lignes de champ sont parallèles à l’axe du solénoïde.

Elles s’orientent selon la règle du tire bouchon

Le champ peut être considéré comme uniforme à l’intérieur du solénoïde

b) Force magnétomotrice

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c) Faces de l’électroaimant

I
I

d) Champ magnétique sur l’axe du solénoïde

M α1 α2

B : Champ magn en M (Tesla)


N : Nombre de spires
L : longueur du solénoïde en m

Ainsi à l’extrémité d’un très long solénoïde :

Ainsi au centre d’un très long solénoïde :

En tout point à l’intérieur d’un solénoïde infiniment long :

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Chapitre 2 – LE CHAMP D’INDUCTION MAGNETIQUE
DANS UN MILIEU FERROMAGNETIQUE
I – AIMANTATION INDUITE

1°/ 1ère expérience

I=0 I≅0 I≅0

2°/ 2ème expérience

Les matériaux ayant de telles propriétés sont dits ferromagnétiques : alliages à base
de fer, cobalt, nickel.

Les matériaux ferromagnétiques perdent leurs propriétés à température élevée.

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II – COURBE DE PREMIERE AIMANTATION

On relève la courbe B en fonction de


NI / l (noté H)

NI / l

III – EXCITATION MAGNETIQUE

Pour la zone linéaire, on peut écrire : B = µr µ0 NI / l

Cette relation correspond au cas du solénoïde.


On généralise cette relation entre B et ce qui créé le champ magnétique en
introduisant le vecteur excitation magnétique H.

Ainsi on a : B = µr µ0 H µr : perméabilité relative du milieu


fer doux : µr = 1600
Acier au silicium : µr = 20000 => obtention de champ
B en Tesla (T) et H en A m-1 magn intense à partir d’une excitation faible

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IV – HYSTERESIS MAGNETIQUE

On reprend le dispositif du § II : Après avoir dans un premier temps augmenté I, on le


diminue dans un second temps.
On constate alors que la courbe d’aimantation se dédouble :

Lorsque i varie entre –Imax et + Imax, on voit apparaître une courbe fermée appelée
cycle d’hystérésis.

Champ magnétique rémanent


qui subsiste alors que I = 0

H
Excitation coercitive : celle qu’il
faut appliquer pour annuler B

Lorsque l’amplitude Imax des variations de I varie, le sommet du cycle se déplace sur
la courbe de 1ère aimantation.
B

Un milieu ferromagnétique subissant des cycles répétés s’échauffe.


L’énergie calorifique dégagée est proportionnelle à l’aire du cycle, à la fréquence et
au volume du matériaux.
Ce phénomène engendre des pertes de puissance appelées pertes par hystérésis.

La puissance perdue par hystérésis par unité de volume est ph = k f Bmax2

Ainsi à 50 Hz, pour un acier doux dont la constante k = 100, la puissance perdue par
hystérésis dans un champ magnétique variable d’amplitude 1 Tesla sera de 5000
W/m3.

Les matériaux ferromagnétiques à cycle étroit sont ferromagnétiquement doux.

Ceux à cycle large (forte aimantation rémanente) sont ferromagnétiquement durs.

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V- THEOREME D’AMPERE

1°/ CIRCULATION D’UN VECTEUR

a) Sur un élément dl de longueur d’un contour

On considère un vecteur A.
L’élément de longueur considéré étant petit, on considère que ce vecteur est
constant (direction, sens et intensité).

Par définition la circulation élémentaire dC du vecteur A sur l’élément de


longueur dl est :

A dC =

dl
Rappel de Maths : Produit scalaire .

On a donc dC =

θ
A cos θ

b) Sur un arc

A n’est pas constant le long de l’arc MN. On calcule donc la circulation élémentaire et on fait
la somme intégrale.

N
N N

M A C= dC = A . dl
M M
dl

Remarque : Si le contour est fermé, l’intégrale est notée :

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2°/ COURANTS ENLACES PAR UN CONTOUR

On considère un certain nombre de conducteurs parcourus par des courants

I2 I3
I1 On entoure ces conducteurs par un
n
contour fermé orienté s’appuyant sur une
surface hachurée.
Le vecteur unitaire n perpendiculaire à la
surface est orienté selon la règle du tire
bouchon.

3°/ THEOREME D’AMPERE

H . dl = ΣI

4°/ EXEMPLE

Cas d’un conducteur rectiligne infini parcouru par I placé dans le vide.

Le contour doit être judicieusement choisi : forme symétrique simple.

On a d’après le théorème d’Ampère :


I
=

r Or H est constant le long du contour, d’où :

dl H

D’où le champ d’induction magnétique :

B = µ0 H =

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Chapitre 3 : ACTION D’UN CHAMP MAGNETIQUE SUR DES
PARTICULES CHARGEES EN MOUVEMENT

I – FORCE DE LORENTZ
1°/ MISE EN EVIDENCE

v Trajectoire de l’e- si B = 0
B
Trajectoire de l’e- si B non nul

On considère un canon à électron.


Le faisceau d’électrons est accéléré et atteint la vitesse v.
On applique un champ magnétique uniforme à l’aide d’électro-aimants dans la zône
délimitée.

Quand B=0, l’écran fluorescent montre le spot (pont d’impact des e-) en O.
Quand B non nul, le pont d’impact se déplace en O’.

2°/ INTERPRETATION

Les électrons sont déviés par l’action du champ magnétique.


Les électrons sont soumis à une force appelée force de Lorentz.

3°/ FORCE DE LORENTZ

Force subie par une particule de charge q se déplaçant à la vitesse v dans un champ
magnétique B :

F=qv B

Cette force est perpendiculaire à v et B


qv B
Son sens suit la règle des 3 doigts de la main droite :

pouce : qv F
index : B
majeur : F

Son intensité est : Comme sin(-x) = sin(x), on peut


F = |q| v B sin(q v, B) écrire sin(v,B) dans la formule.

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II – FORCE DE LAPLACE

Considérons un petit morceau de conducteur de longueur dl parcouru par un courant


électrique I. Ce conducteur est placé dans un champ magnétique uniforme.

e-
i v
S
dFe
B

Chaque électron en mouvement dans le conducteur subit une force de Lorentz :

dFe- = qe v B

Si n est le nombre d’électrons par unité de volume, la force totale agissant sur
l’élément de conducteur de section S est :

dF = n S dl qe v B

Si l’électron se déplace sur la longueur dl pendant une durée dt, on a v = dl/dt

dF = n S dl qe (dl / dt) B
= dq / dt dl B

d’où l’expression de la force de Laplace élémentaire : dF = i dl B

Cette force est perpendiculaire à la direction du conducteur et au champ magnétique

Son sens suit la règle des 3 doigts de la main droite :

pouce : dl dl B
index : B
majeur : F
F

Son intensité est :


dF = i dl B sin(dl, B)

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III – CADRE MOBILE
1°/ FORCES DE LAPLACE

Un cadre rectangulaire mobile autour d’un


F3
axe de rotation est parcouru par un courant I
I B
et placé dans un champ magnétique.
I
F1 B

B
I
F2 I

B
F4

2°/ MOMENT DU COUPLE


l2
Vue de dessus : F1
θ I
B F1 B
I
O M l1
M’ θ B
I n I Surface du cadre :
B S = l1 l2
θ F2
F2

Le moment du couple est :

Forces de Laplace :

Avec N spires :

3°/ MOMENT MAGNETIQUE


M en A m2
Le moment magnétique est définit par : M=NISn
C en N m
On peut donc écrire :
C=M B B en T

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IV – FLUX MAGNETIQUE
Dans un champ magnétique uniforme, le flux du champ magnétique à travers une surface
dépend de la projection de la surface perpendiculairement aux lignes de champ.

dS
dS
n n
θ
n
dS

Flux maximum Flux plus petit Flux nul

La surface apparente est définie par : dS cos θ

Le vecteur surface est : dS = dS n

Le flux élémentaire à travers une surface élémentaire est définit par :


B en T
dS en m2
dϕ en Weber Wb

Propriété du Flux magnétique :

Le flux magnétique est conservatif : il garde la


même valeur à travers toutes les sections d’un
même circuit magnétique.

Si S diminue, B augmente

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Chapitre 4 : INDUCTION ELECTROMAGNETIQUE

I – LES PHENOMENES

S
B B
B
N
fem
fem
fem ROTATION TRANSLATION fem

Attention : une force électromotrice n’est pas une force mécanique en Newton, mais
une tension en Volts.

II – LA LOI DE FARADAY

Selon les cas nous avons :

- une variation de champ d’induction magnétique


- un balayage de surface donc un flux coupé
- une variation de surface du conducteur

Variation de flux : ( Φ = B . S )

Fem induite : e = - d Φ / dt

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III – LOI DE LENZ

1°/ ENONCE

2°/ EXEMPLES

S
Bi B B B

i fem
fem
fem fem

3°/ POURQUOI ?

Si la loi de Lenz était contraire,

- Bi renforcerait B => augmentation du flux => e augmente => Bi augmente


etc …

- La force de Laplace induite renforce l’action extérieure => accélération


 augmentation énergie cinétique

Ce serait incompatible avec le principe de conservation de l’énergie.

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IV – APPLICATIONS
1°/ MACHINE A COURANT CONTINU
Fonctionnement en moteur :

Une spire mobile autour d’un axe, parcourue


par un courant est placée dans un champ
magnétique. Il apparaît un couple de forces de
Laplace provoquant la rotation de la spire (a).
Il est nécessaire que le courant s’inverse dans
les conducteurs après passage de l’axe de
symétrie pour que le sens de rotation ne
s’inverse pas !
Le flux à travers la spire varie donc il apparaît
à ses bornes un fem induite qui s’oppose à la
circulation du courant I (force contre
électromotrice).

Fonctionnement en génératrice :

On fait tourner une spire autour d’un axe dans


un champ magnétique. Le flux à travers cette
spire variant, il apparaît à ses bornes une fem
induite (engendrant la circulation d’un courant
induit lorsque le circuit est fermé). La fem
s’oppose à la variation de flux : le courant
induit provoque l’apparition d’un couple de
forces de Laplace résistant.

2°/ MACHINE A COURANT ALTERNATIF

Génératrice : Alternateur

Un électroaimant tourne à l’intérieur d’une


spire. La spire est donc soumise à un champ
magnétique variable de façon quasi
sinusoïdal. Elle subit donc une variation de flux
engendrant une fem induite également quasi
sinusoïdale.

3°/ TRANSFORMATEUR

Le champ magnétique variable de façon


sinusoïdal créé par le bobinage primaire est
canalisé par le circuit magnétique. La bobine
secondaire est soumise à un champ
magnétique variable et subit donc une
variation de flux également sinusoïdale. Il
apparaît donc à ses bornes une fem induite
sinusoïdale.

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4°/ COURANTS DE FOUCAULT
Un volume métallique V est soit :
- mobile dans un champ magnétique
constant
- fixe dans un champ magnétique variable.

Le volume peut être considéré comme


constitué d’un grand nombre de petites
boucles de courant C. Ces boucles sont
soumises à des variations de flux et donc sont
parcourues par des courant induits dits
courants de Foucault.

Une portion d’un disque en rotation est


plongée dans un champ magnétique. Le
segment PQ de la boucle de courant coupe le
flux donc est le siège d’une fem induite
s’opposant à la rotation : le courant induit de
Foucault crée une force de Laplace résistante.
Freinage par Le disque freine.
courant de
Foucault

Un aimant tourne devant un disque. Les


courants de Foucault induits tendent à créer
des forces de Laplace s’opposant à la
variation de flux : le disque va suivre la rotation
de l’aimant avec un certain décalage angulaire
(glissement).
Principe du moteur
asynchrone

Les courants de Foucault provoquent par effet


joule un échauffement des pièces métallique
dans lesquelles ils circulent, engendrant ainsi
des pertes de puissance (pertes fer). Pour
limiter l’intensité de ces courant, on augmente
la résistance électrique des pièces métalliques
en les feuilletant (tôles vernies empilées) et en
utilisant de l’acier au Silicium dont la résistivité
est plus élevée.

Plaque de cuisson à induction : La plaque crée


un champ magnétique variable. Les courant
de Foucault circulant dans le fond de la
casserole provoquent l’échauffement de celle-
ci. La casserole doit évidemment être
métallique et de faible résistivité.

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Chapitre 5 – PHENOMENE D’AUTOINDUCTION

I – FLUX PROPRE

Soit un circuit électrique constitué d’une boucle parcourue par un courant i.


Il en résulte un champ magnétique B créé par cette spire.

B Lignes de champ créé


i par la spire

B Surface s’appuyant sur le


contour de la spire

Définition du flux propre :

II – AUTOINDUCTION

1°/ RAPPEL DU PHENOMENE D’INDUCTION ELECTROMAGNETIQUE

On a vu au chapitre précédent que le phénomène d’induction électromagnétique est :

L’apparition d’une fem induite aux bornes d’un circuit subissant une variation de flux
à travers sa surface. Cette fem s’oppose par ses effets à la cause qui lui donne
naissance.

2°/ AUTOINDUCTION

B extérieur
variable i
B

Créé par le
circuit
fem induite Source de tension
considéré
extérieure

Induction électromagnétique Auto-induction : si i varie !!!

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3°/ EXEMPLE : CAS DU SOLENOIDE, établissement du courant

Initialement, K est ouvert, donc i = 0 .


B
Quand on ferme l’interrupteur K :

e<0
K + -

Comment se manifeste ce phénomène ?

On retient que dans un circuit inductif, le courant s’établit progressivement

Remarque :

i(t)

e(t)

Etablissement du courant dans un circuit inductif

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4°/ EXEMPLE : CAS DU SOLENOIDE, rupture du courant

Initialement, K est fermé, donc i = Imax .


B
Quand on ouvre l’interrupteur K :

e >> 0
K + -

Comment se manifeste ce phénomène ?

On retient qu’il ne faut jamais couper brutalement le courant dans un circuit inductif

i(t)

e(t)
Danger !!

Etablissement et rupture du courant dans un circuit inductif

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Le remède : La diode de roue libre

On place une diode en parallèle et dans le bon sens pour court-circuiter cette fem
induite lors de la coupure du courant :

K + -

III – INDUCTANCE PROPRE D’UNE BOBINE


1°/ DEFINITION

Soit une bobine sans noyau, de longueur l de section S comprenant N spires.

Flux propre à travers une spire : ϕs =

B est créé par i : B =

Flux propre à travers une spire : ϕs =

Flux propre à travers l’ensemble de la bobine : ϕ =

Le coefficient de proportionnalité entre ϕ et i est appelé inductance propre de la


bobine.

Noté L, il s’exprime en Henry (H) et L = µ0N2 S/ l

2°/ INDUCTANCE PROPRE ET FEM AUTO-INDUITE

Fem induite aux bornes d’une spire : e = - dϕs /dt

Fem totale induite aux bornes de la bobine :

3°/ MODELE EQUIVALENT D’UNE BOBINE


e = - L di/dt
i i r

uL
uL

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IV – BOBINE EN REGIME SINUSOIDAL
1°/ FEM INDUITE, FORMULE DE BOUCHEROT

Une bobine (N spires, section S) est reliée à


un générateur de tension sinusoïdal.
Le courant et donc le flux magnétique sont
donc sinusoïdaux :
~ I = Im sin ωt et φ = φm sin ωt

La fem induite autoinduite est donc :


e = - N dφ/dt =

La fem autoinduite est sinusoïdale et déphasée de -π/2 par rapport au flux.

B φ

La valeur efficace de le fem autoinduite est :

Formule de Boucherot :

2°/ MODELE EQUIVALENT EN REGIME SINUSOIDAL

a) Modèle série

i i I
r r

u u U
jLω
e = - L di/dt

Modèle
Série

Régime Régime
quelconque Sinusoïdal

« Bonne » bobine :
r faible par rapport à Lω
donc Q >> 1

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b) Modèle parallèle

Régime Sinusoïdal

i I I
r

u U U
jLω
rp jLpω

Modèle Modèle
Série Parallèle

C’est la même « Bonne


bobine » donc Q >> 1
Donc rp >> Lpω Q = rp / Lp ω facteur
et rp >> r de qualité (modèle //)

c) Relations entre les deux modèles (voir TD électricité)

Il s’agit d’une seule et même bobine représentée différemment.


On a donc nécessairement égalité des admittances (ou des impédances) des
deux modèles.

ω ) = [ 1/rp + 1 / jLp ω ]
1 / ( r + jLω

En identifiant les parties réelles et parties imaginaires des deux membres de cette
équation, on obtient les relations entre les deux modèles :

rp = r ( 1 + Q2 )
Q = Lω / r = rp / (Lpω)
Lp = L ( 1 + (1/Q2) )

Si Q >> 1 « bonne bobine »

Lp = L
rp = Q2 r

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V – ENERGIE ELECTROMAGNETIQUE

1°/ Puissance instantanée

On sait que : u = ri + L di/dt


La puissance instantanée est :

p(t) = u(t) i(t) = r i2 + L i di/dt

2°/ Energie mise en jeux pendant dt

dW = r i2 dt + L i (di/dt) dt = r i2 dt + L i di

dWe : énergie électromagnétique

3°/ Energie totale pour une variation du courant de 0 à I


I
We = L i di
0

Quand I augmente :

Cette énergie est dépensée par le générateur (fournie à la bobine) pour


vaincre l’opposition de la fem autoinduite (Loi de Lenz).
Cette énergie est nécessaire pour créer le champ magnétique de la bobine.
D’où son nom d’énergie électromagnétique localisée dans tout l’espace où
existe le champ magnétique.

Quand I diminue :

Cette énergie est restituée au reste du circuit :

- étincelle lors d’une coupure brutale


- échauffement de la résistance lors d’une coupure moins
brusque

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Chapitre 6 – COURANTS MONOPHASES

I – RAPPELS
Soit un dipôle alimenté par un générateur de tension sinusoïdal.

I
U Z

1°/ Caractéristiques des signaux

Expressions instantanées : i(t) = Im sin (ωt + ϕ1) u(t) = Um sin (ωt + ϕ2)

Valeurs maximales ou amplitudes : Um et Im

Valeurs efficaces (valable que pour des signaux sinusoïdaux) :

U = Um / 2 et I = Im / 2 (Quand ambiguïté on note Ueff et Ieff )

Phases à l’origine : ϕ1 pour i(t) et ϕ2 pour u(t)


Déphasage de u par rapport à i : ϕu/i = ϕ2 - ϕ1

Pulsation : ω (en rad.s-1)


Fréquence (en Hz): f = ω / 2π
Période (en s) : T = 1/f

2°/ Représentation de Fresnell et représentation complexe

Prenons l’exemple de u(t) = Um sin (ωt + ϕ2)

Pour une fréquence donnée, deux grandeurs caractérisent le signal : Um et


ϕ2. On peut ainsi représenter ce signal à l’aide d’un vecteur : le vecteur de Fresnell.

Ueff
ϕ2
Référence de phase

On peut aussi associer un nombre complexe au signal et au vecteur de


Fresnell : Le nombre complexe est noté U

Sous sa forme trigonométrique :

U = ( Val efficace ; Phase à l’origine )

U = (Ueff ; ϕ2 )

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3°/ Loi d’Ohm
En régime sinusoïdal, on peut utiliser la représentation complexe. La relation
entre U et I pour le dipôle s’écrit :

U=Z I
Module : | Z | = Ueff / Ieff
Argument : arg(Z) = ϕu/I
Z est l’impédance complexe : Z = U / I

4°/ Résistance Réactance


Z peut se mettre sous la forme algébrique : Z=R+jX

Ré(Z) est une résistance (en Ω) et Im(Z) est une réactance (en Ω)

Y = 1/Z est l’admittance. 1/R est une conductance (Siemens ou Ω-1).


1/X est une suceptance (Siemens ou Ω-1 )

5°/ Exemples de Dipôles

Résistance pure : |Z| = R ϕu/i = 0 => Z = R purement réelle

U
I

Inductance parfaite : |Z| = Lω ϕu/i = π/2 => Z = jLω purement imaginaire

U
I

Condensateur parfait : |Z| = 1/Cω ϕu/i = -π/2 => Z = -j/Cω = 1/jCω Im pur

I
U

U
Dipôle Inductif : Z = R + jX avec X = L ω > 0 XI
ϕu/i
|Z| = √(R2 + X2 )
ϕu/i = tan-1(X/R) > 0 I
RI

Dipôle Capacitif : Z = R + jX avec X = -1/ Cω < 0


|Z| = √(R2 + X2 )
ϕu/i = tan-1(X/R) < 0 RI I
ϕu/i
XI
U

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II – PUISSANCES EN REGIME SINUSOIDAL

1°/ PUISSANCE INSTANTANEE

Par définition :

avec i(t) = Im sin ωt u(t) = Um sin (ωt + ϕu/i)

Représentation graphique : Simulation pour Um = 2V et Im = 1,5 A


P UISSANCE INSTANTANEE

2,5
2
1,5
1
0,5 i
Bobine u
0
ϕ = 90° -0,5 0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05
p
P
-1
-1,5
-2
-2,5
t(s)

P UISSANCE INSTANTANEE

2,5 p(t) > 0


2 Dipôle consommateur d’énergie
1,5
1
0,5 i
Inductif u
0
ϕ = 60° -0,5 0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05
p
P
-1
-1,5
-2
-2,5
p(t) < 0
t(s) Dipôle « restitueur » d’énergie

P UISSANCE INSTANTANEE

2
i
1 u
Résistif p
0
ϕ = 0° 0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 P
-1

-2

-3
t(s)
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P UISSANCE INSTANTANEE

2,5
2
1,5
1
0,5 i
Capacitif u
0
ϕ = -60° -0,5 0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05
p
P
-1
-1,5
-2
-2,5
t(s)

P UISSANCE INSTANTANEE

2,5
2
1,5
1
0,5 i
Condensateur u
0
ϕ = -90° -0,5 0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05
p
P
-1
-1,5
-2
-2,5
t(s)

2°/ PUISSANCE MOYENNE OU PUISSANCE ACTIVE

P = (2/T) ∫ 0T/2 p(t) dt = S’exprime en


Watt

Bobine parfaite : P = 0
Inductif : P > 0 => Puissance consommée par la partie résistive du dipôle.
Résistif : P > 0
Capacitif : P > 0 => Puissance consommée par la partie résistive du dipôle.
Condensateur : P = 0

En conclusion :
Puissance active consommée par un dipôle Z = R + j X :

Un dipôle passif ne peut pas présenter une puissance active P < 0 car il est
forcément en moyenne consommateur d’énergie.
Une puissance P<0 signifie que le dipôle fournit de l’énergie au reste du
circuit, il est ou se comporte comme un générateur. C’est par exemple le cas des
dipôles actifs (transistor, ampli op) qui peuvent fonctionner en générateur.

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III – LE WATTMETRE
Le wattmètre sert à mesurer la puissance active consommée par un récepteur.

1°/ LE SYMBOLE
i
W

2°/ CONSTITUTION

Calibres d’intensité

Calibres tension

Le wattmètre comporte deux circuits distincts :

Un circuit « gros fil » parcouru par le courant, branché en


série avec le récepteur, comme un ampèremètre.

Un circuit « fil fin », circuit tension, branché en parallèle


sur le récepteur, comme un voltmètre.

Chacun de ces circuits est protégé par un fusible.

3°/ MESURE

On dispose à la fois de calibres tension et de calibres intensité.

L’appareil mesurant la puissance active P = Ueff Ieff cosφ, pour Ueff et Ieff donnés, la
déviation de l’aiguille dépend de cosφ.

L’aiguille dévie à pleine échelle quand : Ueff mesurée = Ucal la tension du calibre
Ieff mesurée = Ical le courant du calibre
et cosφ = 1

Cela correspond à une puissance active de


UcalIcal

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Si l’aiguille dévie de N graduations, sur un appareil de Ntot graduations au total, la
mesure réalisée est : P mesuré = N Ucal Ical / Ntot

Exemple : Calibres 240 V et 5 A


soit 240*5 = 1200 W pleine échelle
Le nombre total de graduations est de 120.
Soit 1200/120 = 10 W / graduation
L’aiguille dévie de 40 graduations,
donc : P mesurée = 40 * 240*5 / 120 = 400 W

Attention : Même si Ueff et Ieff sont proches des valeurs des calibres
sélectionnés, la déviation de l’aiguille reste faible si cosφ est faible.

On ne peut cependant pas utiliser des calibres inférieurs …


… cela détériore l’appareil !

III – BRANCHEMENT DU WATTMETRE

Montage courte dérivation Montage longue dérivation

i i
W W

Montage courte dérivation

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Procédure de mesure :

- Placer un ampèremètre en série avec le circuit « gros fil »


- Placer un voltmètre en parallèle sur le circuit fil fin
- Régler chaque appareil sur les calibres les plus élevés

Attention, le fusible du circuit tension du wattmètre


coûte environ 10 euros pièce

- Adapter les calibres des différents appareils selon les valeurs mesurées.

Si l’aiguille dévie du mauvais côté, inverser le sens de


branchement du circuit fil fin.

IV – PUISSANCES APPARENTE ET REACTIVE

1°/ PUISSANCE APPARENTE

Définition

Ce n’est pas une puissance reçue par le dipôle, c’est pourquoi on ne l’exprime
pas en Watt.

On remarque que P = S cos ϕu/i S est donc la puissance active maximale


que pourrait consommer le dipôle si le déphasage ϕu/i était nul.

La puissance des transformateurs ou alternateurs est souvent donnée en VA


en faisant le produit des valeurs nominales : valeurs optimales pour lesquelles est
fabriquée la machine.
Par exemple : Transfo de 250 kVA. C’est une caractéristique de construction,
la puissance débitée par le transfo dépendra du circuit qu’il alimente !

2°/ PUISSANCE REACTIVE


Définition

On a ainsi : S = (P2 + Q2) tan ϕu/i = Q/P cos ϕu/i = P/S

Bobine parfaite : Q > 0

Inductif : Q > 0 => Puissance consommée par la partie réactive du dipôle.

Résistif : Q = 0

Capacitif : Q < 0 => Puissance restituée par la partie réactive du dipôle.

Condensateur : Q < 0

En conclusion :
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Puissance réactive pour un dipôle Z = R + j X :

Une puissance Q>0 signifie que le dipôle consomme est inductif, il consomme
de la puissance réactive destinée à créer le champ magnétique dans l’inductance.

Une puissance Q<0 signifie que le dipôle est capacitif, il restitue de la


puissance réactive.

V – THEOREME DE BOUCHEROT

VI – FACTEUR DE PUISSANCE

1°/ DEFINITION

I
U Z Z = R + jX

cos ϕu/i est appelé facteur de puissance du récepteur.

On remarque que cos ϕu/i diminue quand ϕu/i augmente,


c’est à dire quand la réactance augmente par rapport à
la résistance.

2°/ IMPORTANCE DU FACTEUR DE PUISSANCE

Les installations industrielles sont souvent inductives à cause des bobinages


des moteurs des machines. La puissance réactive consommée augmente et cosϕu/i
diminue.

Cela coûte cher à la société de distribution de l’électricité qui ne facture à


priori que la puissance active consommée.

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Pertes joules en ligne : Elles
augmentent quand cosϕu/i diminue.

I
U Z récepteur inductif

Le remède est de redresser le facteur de puissance en plaçant en parallèle


sur l’installation des condensateurs qui redonnent de la puissance réactive au réseau
et permettent d’augmenter le cosϕu/i.

3°/ CALCUL DE LA CAPACITE

Un récepteur inductif alimenté sous U consomme une puissance active P.


L’intensité du courant qu’il absorbe est I.

On place un condensateur en parallèle sur le récepteur afin d’augmenter le


facteur de puissance. Soit cos ϕ’ le nouveau facteur de puissance désiré et I’ le
nouveau courant absorbé qui en découle.

On peut alors faire le bilan des puissances et appliquer le théorème de


Boucherot :

Puissances réactives Puissances actives


Charge R, L Q = UI sin ϕ = P tanϕ P
C seul Qc = - U2 Cω Pc = 0
Charge R, L + C en // Q’ = UI’sinϕ’ P’ = UI’cosϕ’

On a : U I’ sinϕ’ = P tanϕ - Cω U2
et : UI’cosϕ’ = UIcosϕ => I’ = I cosϕ/cosϕ’

donc : U(I cosϕ/cosϕ’) sinϕ’ = P tanϕ - Cω U2

 P tanϕ’ = P tanϕ - Cω U2  C = P (tanϕ - tanϕ’) / ( ω U2)

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Chapitre 7 – INDUCTANCE MUTUELLE

I - DEFINITION
Considérons deux circuits filiformes indéformables :

1 2

M est l’inductance mutuelle des deux circuits.

Contrairement à l’inductance propre, M dépend de l’orientation :

1 1 2
2

II - FLUX

Pour chaque circuit, on a ϕ = ϕp + ϕext

Donc : ϕ1 = ϕp1 + ϕ2->1 et ϕ2 = ϕp2 + ϕ1->2

= L1 i1 + M i2 = L2 i2 + M i1

III - FEM INDUITES


e1 = - L1 di1/dt - M di2/ dt e2 = - L2 di2/dt - M di1/ dt

Couplage magnétique

IV - LOI D’OHM GENERALISEE

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Chapitre 9 – LE TRANSFORMATEUR

I – INTRODUCTION

1°/ ROLE DU TRANSFORMATEUR

2°/ CONSTITUTION

Récepteur Générateur

Ceci est un schéma de principe. En réalité les deux enroulements sont imbriqués
pour un meilleur couplage magnétique et une réduction des fuites magnétiques.

Le circuit magnétique est constitué d’un empilement de tôles isolées entre elles
(feuilletage) afin de réduire les pertes magnétiques dues aux courants de Foucault.

Le dispositif est placé dans l’air ou dans un bain d’huile pour en assurer le
refroidissement.

3°/ SYMBOLE

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4°/ PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

Tension
primaire U1
sinusoïdale

5°/ BORNES HOMOLOGUES

I1 I2 I1

U1 U2 U1 U2
I2

I1 donne l’orientation de ϕ.
ϕ donne l’orientation de I2.
La borne du secondaire homologue à la borne primaire est celle par laquelle entre le
courant

Propriété : Tout courant entrant par deux bornes homologues tendent à produire des
flux de même sens.

II – MODELISATION DU TRANSFORMATEUR

1°/ LE SCHEMA EQUIVALENT

I1 r1 l1 Tranfo parfait r2 l2
I2

Rf L1p e1 e2 U2
U1

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2°/ SIGNIFICATION DES ELEMENTS

a) Résistances

R1 et r2 sont les résistances des enroulements primaires et secondaires. Elles


provoquent l’échauffement des bobinages et donc des pertes par effet joule :
pj = r1 I12 + r2 I22

b) Répartition des flux

I1 Bobinage primaire seul :


La fmm N1 i1 crée un flux ϕ’1 qui
se divise en ϕf1 et ϕ1
U1 ϕ’1
ϕf1 ϕ’1 =

ϕ1

Bobinage secondaire seul :


La fmm N2 i2 crée un flux ϕ’2 qui
I2 se divise en ϕf2 et ϕ2

ϕ’2 U2 ϕ’2 =

Ce flux …………. au flux ϕ1 car


ϕf2 il est créé par le courant induit i2
ϕ2

Flux résultants en charge :

Avec les deux bobinages :


ϕ=
I1
I2
ϕ r1 =
U1 ϕr1 ϕr2 U2 ϕ r2 =
ϕf1
ϕf2 Ce qui donne :
ϕ r1 =
ϕ
ϕ r2 =

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c) Inductances de fuites

Au flux de fuites, on associe des inductances de fuites :

l1 = N1 ϕf1 / I1 l2 = N2 ϕf2 / I2

d) Inductance principale

Elle est associée au flux canalisé par le circuit magnétique.


Elle est définie par : L1p = N1 ϕ / I1

e) Modélisation des pertes fer

Les pertes fer sont modélisées par la résistance Rf.

A cause d’elles, le courant I1 n’est pas déphasé de 90 ° par rapport à la fem


induite dans l’enroulement primaire.

I1a I1 = I 1a + I 1r
E1 Courant actif
Courant réacitf magnétisant
I1r
I1 Pertes fer : E1 I1a = Rf I1a 2 => Rf = E1 / I1a

Rf ainsi déterminée est valable pour ω donnée car les pertes fer dépendent de
la pulsation de la tension primaire, généralement fixe (f = 50 Hz).

Cette détermination dépend également de la valeur efficace de U1 . En effet la


courbe ϕ (i) n’est pas linéaire à cause de la saturation du circuit magnétique.

3°/ EQUATIONS ELECTRIQUES

Grandeurs instantanées Notation efficace complexe

Fem induites : e1 =

e2 =

Rapport de transformation : m = e2 / e1 =
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III – TRANSFORMATEUR A VIDE
1°/ EQUATIONS ELECTRIQUES A VIDE

On a alors I2 = 0.

Les équations électriques deviennent :

Puissance absorbée : P1v très petite .


En conséquence, le courant absorbé au primaire est faible. On le notera I1v .
I1v << I1 n nominal : utilisation normale.

On a alors U1 ≅ E1v (en valeur efficace)

2°/ RAPPORT DE TRANSFORMATION

Par suite le rapport de transformation devient :

Cette approximation est pratique expérimentalement car on ne peut ne peut acceder


aux fem induites.

3°/ PUISSANCES MISES EN JEU A VIDE

P1V = U1 I1v cos ϕ1v = +


pertes joules a vide + pertes fer

Q1V = U1 I1v sin ϕ1v = +


pertes magnétiques (fuites) + puissance magnétisante

Approximation : P1v ≅ pertes fer et Q1v ≅ puissance magnétisante.

IV – COMPARAISON DES FLUX EN CHARGE ET A VIDE

1°/ FLUX RESULTANT A VIDE ET EN EN CHARGE

A vide I2= 0 Le flux canalisé par le circuit magnétique ϕv =


est dû uniquement à la fmm

En charge : Le flux canalisé par le circuit magnétique ϕ=


I2 ≅ 0 est dû aux fmm avec ϕ2 qui
s’oppose à ϕ1

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On peut écrire les lois d’Hopkinson en faisant apparaître la réluctance R du circuit
magnétique :

N1 i1v = R ϕ1v
N1 i1 + N2 i2 = R ϕ

Le flux en charge est légèrement plus faible qu’à vide, mais on néglige cette petite
différence :

N1 i1 + N2 i2 = R ϕ Ζ R ϕ1v = N1 i1v

Ainsi on peut écrire : N1 i1 + N2 i2 = N1 i1v C’est l’équation des


ampères-tours
En notation complexe : N1 I1 + N2 I2 = N1 I1v

V – HYPOTHESE DE KAPP
1°/ HYPOTHESE DE KAPP

On néglige le courant primaire à vide : I1v << I1 => On néglige les pertes fer.

2°/ EQUATION DES AMPERES TOURS

En notation complexe : N1 I1 + N2 I2 = 0

m = N2 / N1 ≅ - U2v / U1 = - I1 / I 2

3°/ SCHEMA EQUIVALENT

I1 r1 l1 Tranfo parfait r2 l2
I2

e1 e2 U2
U1

Equations électriques :

V. Chollet - Magnetisme-a trous.doc - 25/08/2008 Page 42 sur 62


4°/ EQUATIONS RAMENEES AU SECONDAIRE

On a vu que :

I 1 = - m I2 ; U 2v = - m U1 et E 2 = m E1

- E2 = - U2 - r2 I2 - j l2 ω I2
D’où :

L ‘Equation électrique s ‘écrit finalement :

Avec : Rs = r2 + m2 r1 et Xs = ( l2 + m2 l1 ) ω

Le schéma équivalent ramené au secondaire devient :

I1 I2 Rs Xs

U1 E1 U2v U2

Chute de tension en charge :

XsI2 K
U2v H
U2v
ϕ2 ϕ2
RsI2 A
U2 U2
ϕ2
I2 I2

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5°/ DETERMINATION EXPERIMENTALE DES ELEMENTS DU MODELE
EQUIVALENT

a) Détermination de m par essai à vide

m Ζ U2v / U1 Il suffit de mesurer à l’aide d’un voltmètre en AC la valeur


(val eff) efficace de la tension secondaire à vide et celle de la tension
primaire, puis de calculer le rapport des deux.
La puissance consommée par le transformateur correspond alors au pertes
fer : P1v = p fer

b) Détermination de Rs et Xs par essai en court circuit

Attention : cet essai est réalisé sous tension primaire réduite !!!
sinon I2CC >> I2nominal => le tranfo fume

I1cc I2cc Rs Xs

U1cc réduite E1 U2v = - mU1cc U2 = 0

La puissance absorbée par le transformateur est alors :

P1cc = R1 I1cc2 + p fer cc + R2 I2cc2 = R1 (mI2cc)2 + R2 I2cc2 = (m2 R1 + R2 ) I2cc2


= Rs I2cc2
Négligeable car sous tension
primaire réduite

Ainsi, on déduit Rs de la mesure de la puissance absorbée lors d’un essai en


court-circuit sous tension réduite :

L’équation électrique du secondaire donne :

On peut donc déduire Xs :


- mU1cc Xs I2cc
 Pythagore donne : Xs =

Rs I2cc

c) Rendement

Le rendement du transformateur peut alors être calculé pour un


fonctionnement normal : η = U2 I2 cos ϕ2 / ( U2 I2 cos ϕ2 + pertes fer + Rs I22 )

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Chapitre 10 – LE TRIPHASE

I – TENSIONS SIMPLES

Le tableau d’arrivée d’une


alimentation triphasée comporte 4
bornes : 1,2,3 et N.

Les bornes 1,2 et 3 sont reliées


aux fils de phase.
La borne N est reliée au fil neutre.

Cela permet de définir trois tensions appelées tensions simples (notées V1 , V2


et V3 entre chaque phase et la masse.

Les chronogrammes de ces trois tensions simples sont les suivants :

On constate que chaque tension simple est en retard de 2π/3 par rapport à la
précédente.

Ce qui permet de tracer le diagramme de Fresnell :

V. Chollet - Magnetisme-a trous.doc - 25/08/2008 Page 45 sur 62


On peut écrire les relations instantanées suivantes :

On constate qu’à chaque instant : v1 + v2 + v3 = 0 : le système triphasé est dit


équilibré.

II – TENSIONS COMPOSEES

Ce sont les tensions entre deux fils de phase.

Ainsi, à chaque instant : u12 = v1 – v2


D’ou la relation

Le diagramme de Fresnell complet a l’allure suivante :

On peut écrire les


expressions instantanées
suivantes :

u12 = Um sin (ωt + π/6)

u23 = Um sin (ωt - π/2)

u31 = Um sin (ωt - 7π/6)

On remarque que le système des tensions composées constituent également


un système triphasé équilibré : à chaque instant leur somme est nulle.

Réseau EDF :

V = 220 V entre phase et neutre (installation domestique)

 U = 220.√3 = 380 V entre phases (installations industrielles).

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III – COUPLAGE ETOILE

1°/ Récepteur symétrique

Chaque phase du récepteur est


soumise à une tension simple.

Le système d’alimentation est


triphasé équilibré.

Si les trois phases du récepteurs


sont identiques, il est dit
symétrique.

Le système des courants est alors


un système triphasé équilibré et :

i1 + i2 + i3 = iN = 0

Le diagramme de Fresnell présente l’allure suivante :

Chaque tension simple est déphasée de ϕ


par rapport au courant dans la phase
considérée. Ce déphasage est apporté par
l’impédance Z de la phase.

i1 = Im sin (ωt - ϕ)
i2 = Im sin (ωt -2π/3 - ϕ)
i3 = Im sin (ωt -4π/3 - ϕ)

2°/ Récepteur dissymétrique

Le système d’alimentation est triphasé équilibré.


Si les trois phases du récepteurs sont différentes, il est dit dissymétrique.

Les déphasages tension-courant


pour chaque phase et les valeurs
efficaces des courants sont différents. Le
système triphasé de courant n’est plus
équilibré.

On a alors :

i1 + i2 + i3 = iN ≅ 0

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IV – COUPLAGE TRIANGLE

1°/ Récepteur symétrique

Chaque phase du récepteur est soumise à


une tension simple.

Le système d’alimentation est triphasé


équilibré.

Si les trois phases du récepteurs sont


identiques, il est dit symétrique.

Chaque courant de ligne i peut être exprimé en fonction des courant circulant dans
les phases du récepteur.

On peut écrire : i 1 = j 12 – j 31 i 2 = j 23 – j 12 i 3 = j 31 – j 23

D’où la représentation de Fresnell suivante :

Les courants de ligne i1, i2, i3 constituent


un système triphasé équilibré.

Les valeurs efficaces des courants dans


les lignes et dans les phases du
récepteur sont reliées par la relation :

I = J √3

2°/ Récepteur dissymétrique


Les trois phases du récepteur sont différentes.

Il faut à partir des tensions composées, déterminer les courants dans les
phases du récepteur et en déduire les courant dans les lignes.

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V – PUISSANCES EN TRIPHASE

1°/ Récepteur en étoile

On a : P = 3 P1 = 3 VI cos ϕ = 3 (U/√3) I cos ϕ => P = √3 UI cosϕ

De même : Q = √3 UI sin ϕ

2°/ Récepteur en triangle

On a : P = 3 P1 = 3 UJ cos ϕ = 3 U (I/√3) cos ϕ => P = √3 UI cosϕ

De même : Q = √3 UI sin ϕ

3°/ En conclusion

Dans tous les cas : P = √3 UI cosϕ


=> S = √3 UI
Q = √3 UI sin ϕ

Avec : U tension entre phase de la ligne


I courant dans la ligne
ϕ déphasage apporté par une phase du récepteur

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IUT BELFORT MONTBELIARD
Dpt Mesures Physiques

TD ELECTROTECHNIQUE n° 1

Avec l’aide du cours, faire une fiche faisant apparaître les points essentiels du
chapitre 1 et les formules accompagnées de leurs conditions d’application.

Exercice 1 – Champ magnétique créé par un fil rectiligne parcouru par un


courant I.
I
θ1 En utilisant la loi de Biot et
θ2
R Savart, on souhaite exprimer
le champ magnétique créé
au point M situé à la distance
M R du fil.

-x
1°/ Exprimer le champ magnétique dB créé par un
dl
O élément de longueur dl en fonction de dl et θ.

θ 2°/ La position de dl étant repérée par l’abscisse –x,


R exprimer dl en fonction de θ.
r
3°/ En déduire dB en fonction de la seule variable θ. (I
et R interviennent comme constantes du problème).
M

4°/ En déduire l’expression de B en fonction de θ1 et θ2 .

Exercice 2 – Spire circulaire parcourue par un courant I

dl

I
α M

R
dl’

1°/ Sur la figure ci-dessus, représenter les vecteurs dB et dB’ créés par les éléments
de longuer dl et dl’ du fil.

2°/ Que peut-on dire du vecteur champ magnétique dB quand l’élément de longueur
décrit la spire ? En déduire la direction du champ magnétique résultant.

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3°/ Exprimer le champ magnétique élémentaire dB créé par dl et sa projection sur
l’axe de la spire.

4°/ En déduire l’expression du champ magnétique total au point M.


5°/ Exprimer le champ magnétique au centre de la boucle.

Exercice 3 – Champ magnétique sur l’axe d’un solénoïde de rayon R,


comportant N spires uniformément réparties sur une longueur L.

1°/ Exprimer le nombre de spires dN que comporte un élément de longueur dx du


solénoïde.
dx

R
P α

0 x

2°/ Exprimer le champ magnétique dB créé au point P par les dN spires.

3°/ En déduire l’expression du champ magnétique au point P en fonction de α1 et de


α2 .

α1 α2
P

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IUT BELFORT MONTBELIARD
Dpt Mesures Physiques

TD ELECTROTECHNIQUE n° 2

Avec l’aide du cours, faire une fiche faisant apparaître les points essentiels du
chapitre 2 et les formules accompagnées de leurs conditions d’application.

Exercice 1 – Fil conducteur rectiligne infini

Utiliser le théorème d’Ampère pour exprimer le champ magnétique créé par un


conducteur rectiligne infini en un point M situé à une distance R du fil.

Exercice 2 – Bobine torique

On considère un tore en matériaux ferromagnétique sur lequel est enroulé un


bobinage constitué de N spires. Soit R le rayon moyen du tore.

Exprimer le champ magnétique à l’intérieur du tore en appliquant le théorème


d’Ampère.

Exercice 3 – Solénoïde infini

On considère un solénoïde sans noyau, comportant n spires par unité de longueur.

En utilisant le théorème d’Ampère, exprimer le champ magnétique à l’intérieur du


solénoïde.

IUT BELFORT MONTBELIARD


Dpt Mesures Physiques

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TD ELECTROTECHNIQUE n° 3

Exercice 1 – Mouvement d’une particule chargée dans un champ magnétique

On considère une particule de charge q et de masse m est placée dans un champ


magnétique B uniforme et animée d’une vitesse initiale v0.

v0

q B

1°/ Déterminer les caractéristiques de la force agissant sur cette particule.


2°/ Justifier le type de trajectoire suivie par la particule, on négligera l’action de la
pesanteur. Préciser les caractéristiques de son accélération.
3°/ Exprimer le rayon R de la trajectoire en fonction de m, v, B et q.
4°/ Exprimer la période et la fréquence du mouvement.
5°/ Application numérique : La particule est un proton de vitesse v = 3.107 m/s,
B = 0,05 T, m = 1,6.10-27 kg, q = 1,6.10-19 C

Principe spectrographie de masse

Exercice 2 – Effet Hall

Un morceau parallélépipédique de matière conductrice ou semi-conductrice est


parcourue par un courant et placée dans un champ magnétique B perpendiculaire à
la vitesse des électrons (voir figure).

1°/ Dessiner puis déterminer les caractéristiques de la force agissant sur les
électrons.

V. Chollet - Magnetisme-a trous.doc - 25/08/2008 Page 53 sur 62


B

I
B
v
L

2°/ La déviation des électrons sous l’action des forces de Lorentz, fait apparaître une
accumulation de charges sur les faces supérieures et inférieures du parallélépipède.
Dessiner le vecteur champ électrique qui apparaît et la force électrostatique agissant
sur l’électron.

3°/ Expliquer pourquoi en régime permanent, la force résultante est nulle. En déduire
l’expression de la différence de potentiels U apparaissant entre les deux faces en
régime permanent.

4°/ Exprimer le courant électrique I en fonction de la densité volumique n de charges.

5°/ En déduire l’expression de |U| en fonction de I, B, q, n et l.

Exercice 3 – Effet Hall

Une plaquette de cuivre d’épaisseur 3 mm est parcourue par un courant de 12 A et


est placée perpendiculairement à un champ magnétique B.
La tension de Hall mesurée est de 1,5 µV. Sachant que la densité volumique
d’électrons est n = 8,5. 1028 e-/m3, déterminer le module du champ magnétique.

Exercice 4 – Galvanomètre

Un galvanomètre est un appareil permettant de mesurer des courants électriques de


très faible intensité. Il est constitué d’un cadre bobiné, mobile autour d’un axe,
parcouru par le courant électrique à mesurer et placé dans un champ magnétique
extérieur. Un système de ressort engendre un couple de torsion dont le moment est
proportionnel à l’angle de rotation du cadre : C = kα

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α

Montrer que quand le cadre est en position d’équilibre, l’angle α dont il a tourné est
proportionnel au courant mesuré I.

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Dpt Mesures Physiques

TD ELECTROTECHNIQUE n° 4

Avec l’aide du cours, faire une fiche faisant apparaître les points essentiels du
chapitre 4 et les formules accompagnées de leurs conditions d’application.

Exercice 1 – Flux magnétique

Calculer la valeur du flux magnétique traversant une surface plane de surface S = 30


cm2 placée dans un champ magnétique uniforme B = 0,2 T.
1°/ Quand cette surface est perpendiculaire aux lignes de champ.
2°/ Quand la perpendiculaire à cette surface fait un angle de 30° avec les lignes de
champ.

Exercice 2 – Cadre mobile

Un cadre carré de 4 cm de côté comporte 125 spires, est placé parallèlement aux
lignes de champ magnétique uniforme B = 0,3 T dans lequel il est plongé. Il est
suspendu à un fil de constante de torsion C.

Parcouru par un courant de 3 A, le cadre tourne de 35°, et est alors en équilibre.

1°/ Calculer le moment du couple électromagnétique


2°/ Calculer la constante de torsion C du fil.

Exercice 3 – Moteur linéaire

Une barre de cuivre est posée perpendiculairement à deux rails horizontaux


conducteurs et parallèles, distants de 5 cm et reliés à un générateur.
L’ensemble est placé dans un champ magnétique uniforme B = 25 mT, dont la
direction est perpendiculaire aux rails et à la barre.

G B

1°/ Dessiner sur le schéma le sens du courant I pour que la barre dévie sur la droite.
2°/ Calculer l’intensité de la force agissant sur la barre, sachant que I = 1 A.
3°/ On remplace le générateur par une résistance de 10 Ω, et l’expérimentateur
déplace la barre sur la droite parallèlement à elle même à vitesse v constante : 10
cm en 0,25 s.
a) Calculer la fem induite
b) Préciser le sens du courant induit (justifier)
c) Calculer l’intensité du courant induit.
d) Déterminer la puissance mécanique fournie par l’opérateur pour déplacer
la barre.

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Exercice 4 – Solénoïde

Un solénoïde de 50 cm de longueur comportant 500 spires est parcouru par un


courant i variable.

On place une petite spire plate de 2,5 cm2 de surface à l’intérieur du solénoïde
perpendiculairement à l’axe du solénoïde.
i
Le courant i a l’allure suivante :
5A
10 µs t
-5 A

1°/ Expliquer la cause de l’apparition d’une fem aux bornes de la spire


2°/ Dessiner le chronogramme de cette fem, et calculer les valeurs qu’elle prend.

Exercice 5 – Alternateur basique

Une bobine plate de 250 spires, de surface 30 cm2 et de résistance 1,2 Ω, tourne
dans un champ magnétique uniforme B = 0,3 T perpendiculaire à l’axe de rotation, à
une vitesse angulaire ω = 12 rad/s.
On négligera le champ magnétique créé par la bobine.

1°/ Exprimer la fem induite et calculer son amplitude.


2°/ Déterminer le moment qu’il faut appliquer sur l ‘axe pour entretenir la rotation de
la bobine.

Exercice 6 – circuit triangulaire

Un circuit triangulaire se déplace à une vitesse v constante et entre progressivement


dans une zone de champ magnétique uniforme.

Exprimer la fem induite en fonction du temps pendant la phase d’entrée dans la zone
de champ magnétique. L’origine des temps t = 0 est l’instant ou le circuit entre juste
dans la zone.

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TD ELECTROTECHNIQUE n° 6

Avec l’aide du cours, faire une fiche faisant apparaître les points essentiels des
chapitres 5 et 6 et les formules accompagnées de leurs conditions
d’application.

Exercice 1 – Circuit magnétique avec entrefer

1°/ Dessiner et justifier le sens de la fmm crée par la


I bobine
r
N spires 2°/ On sait que I = 5 A, N = 50, µr = 1500, S = 10 cm2 et r =
40 cm. Calculer le flux φ à travers une section d’une circuit
magnétique.

I 3°/ Un entrefer d’épaisseur 2 mm a été réalisé dans le


circuit magnétique. Calculer le flux φ’ à travers une
e
N spires section du circuit magnétique.
4°/ Calculer le flux à travers une section de l’entrefer.
5°/ Mêmes questions avec e = 1 cm.

Exercice 2 – Association de fmm

N2 spires
I2 1°/ Dessiner le sens des fmm
I1 2°/ Calculer le flux magnétique sachant que :
r µr = 1500, S = 10 cm2 et r = 40 cm.
N1 spires
N1 = 50 I1 = 1 A
N2 = 20 I2 = 5 A
N3 spires N3 = 15 I3 = 6 A
I3

Exercice 3 – Circuit magnétique hétérogène

µ r1
I l1 et l2 sont les longueurs moyennes des deux portions
r magnétiques constituées de matériaux différents.
N spires
µ r2 Exprimer φ sachant que S = 10 cm2, l1 = 40 cm et l2 = 20 cm.
µr1 = 10000 et µr2 = 1000, I = 5 A, N = 50 spires.
Exercice 4 – Dérivation sur un circuit magnétique

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Les deux branches en dérivation ont
même section mais sont constituées
µ r1
de matériaux différents. µr1 = 10000 et
µr2 = 1

µ r2 Comparer les réluctances des deux


circuits magnétiques en dérivation.
Conclusion.

Exercice 5 – Circuit magnétiques en parallèles

I R
R1 R2
N spires

Exprimer R en fonction de R1 et R2 .

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TD ELECTROTECHNIQUE n° 7

Avec l’aide du cours, faire une fiche faisant apparaître les points essentiels du
chapitres 7 et les formules accompagnées de leurs conditions d’application.

Exercice 1

Exercice 2

Exercice 3

Exercice 4

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Exercice 5

Exercice 6

Exercice 7

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TD ELECTROTECHNIQUE n° 8

Avec l’aide du cours, faire une fiche faisant apparaître les points essentiels du
chapitres 8 et les formules accompagnées de leurs conditions d’application.

Dans les exercices qui suivent, la ligne triphasée d’alimentation est un système
triphasé de tension triphasé équilibré :
v1 (t) = Vm sin ωt
v2 (t) = Vm sin (ωt - 2π/3)
v3 (t) = Vm sin (ωt + 2π/3)
Exercice 1

La ligne alimente un récepteur triphasé symétrique dont les phases couplées


en étoile ont pour impédance complexe : Z = [ 100 Ω ; 20° ]

1°/ Calculer la valeur efficace du courant dans chaque phase et dans le fil
neutre.

2°/ La phase 2 est coupée accidentellement.

a) Reprendre la question 1°/ en supposant que le centre de l’étoile est


relié au fil neutre.
b) Le neutre est maintenant supprimé. Calculer les valeur efficaces des
courants dans chaque phase, le potentiel V0 au centre de l’étoile et
la tension V10 aux bornes de la phase n°1.

3°/ Conclusion.

Exercice 2

La ligne triphasée alimente un atelier comportant

- 180 lampes de 100 W entre phase et neutre constituant un système


équilibré
- 1 moteur triphasé M1 fournissant un couple utile de 150 Nm avec un
rendement de 0,9 à une vitesse de 14501 tr/min avec un cosϕ = 0,85.
- Un moteur triphasé M2 de puissance mécanique 20 kW de rendement 0,85
et de facteur de puissance cosϕ2 = 0,8.

1°/ Calculer le courant dans la ligne et le facteur de puissance de l’atelier


(méthode de Boucherot).

2°/ On monte en triangle entre fils de phase trois condensateurs C.

Calculer la valeur de C pour que le facteur de puissance soit de 0,95.


Quel est alors le nouveau courant dans la ligne ?

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