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Sécurité
Industrielle
Process
spécifique
raffinage
Hassi
Messaoud
/
Centre
IAP
–
25 - 30
Avril
2015
M.
Bertrand
MOUCHEL
Pétroles Bruts ‐ Coupes Pétrolières ‐
Produits Commerciaux
Sommaire
Objectifs du raffinage
Composition des pétroles bruts
Propriétés des hydrocarbures
Intervalles de température des produits pétroliers
Rendement en coupes pétrolières donnés pour un pétrole brut
Teneur en soufre des pétroles bruts et des coupes
Problème posé par les coupes pétrolières
Grandes opérations du raffinage
Principaux critères de qualité des produits pétroliers
Structure de la demande pétrolière en Europe
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Marché intérieur
Principaux sites de raffinage
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RC ‐ RA FIB ‐ 00017_A_F ‐ Rév. 14 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétroles Bruts ‐ Coupes Pétrolières ‐ Produits Commerciaux 2
Caractéristiques générales d’une raffinerie
Commentaires sur la diapositive précédente
Les transactions pétrolières se mesurent en barils/jour ou tonnes/an
• 1 baril = 42 gallons américains = 159 litres (exactement 159,9873 litres) ‐ Le sigle bbl signifie “blue barrel”
ou “baril” en abrégé.
• En raffinerie, la capacité des unités de traitement s’exprime en “BPSD” pour “Barrels Per Stream Day” =
nombre de barils par jour que l’unité peut traiter après déduction des jours d’arrêt pour entretien
• 1000 tonnes/heure = 1000/0,85 = 1180 m3/h = 1180 x 1000 x 24/159 180,000 BPSD (pour 160,000 BPSD
avec la règle précédente)
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Vue du ciel
TOTAL - Donges
50 km de Nantes
Capacité 11 Mt/an
2ème en France (20 %)
Construite en 1917
3,5 km2
600 employés
1100 tankers/an
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Carbone : C Hydrogène : H
84 à 87 % masse 11 à 14 %
masse
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mécanique OU thermique
H H2O
(carburant) (combustible)
RC ‐ RA FIB ‐ 00017_A_F ‐ Rév. 14 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétroles Bruts ‐ Coupes Pétrolières ‐ Produits Commerciaux 6
Composition des pétroles bruts
Commentaires sur la diapositive précédente
LES PÉTROLES BRUTS se présentent sous la forme de liquides plus ou moins visqueux dont la couleur varie du brun
au vert foncé.
Carbone et hydrogène font toute la valeur des pétroles bruts car ce sont des éléments combustibles. Ils se
combinent à l'oxygène de l'air en libérant de grandes quantités d'énergie que l'on peut récupérer sous forme
d'énergie mécanique (CARBURANT) ou d'énergie thermique (COMBUSTIBLE).
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CARBONE 84 à 87 % masse
HYDROGÈNE 11 à 14 % masse
SOUFRE 0,04 à 6 % masse
AZOTE 0,1 à 1,5 % masse
OXYGÈNE 0,1 à 0,5 % masse
MÉTAUX 0,005 à 0,015 % masse soit 50 à 150 g/t
(dont 75 % de Vanadium)
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Les pétroles bruts contiennent aussi des sédiments, de l’eau et des sels
minéraux :
• eau et sédiments : 0,1 à 0,6 % volume
• sels minéraux : 20 à 200 g/t
RC ‐ RA FIB ‐ 00017_A_F ‐ Rév. 14 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétroles Bruts ‐ Coupes Pétrolières ‐ Produits Commerciaux 8
Composition des pétroles bruts
Commentaires sur la diapositive précédente
Un certain nombre d'hydrocarbures présents dans les pétroles bruts renferment en plus du carbone et de
l'hydrogène d'autres éléments chimiques.
Ces éléments supplémentaires sont considérés comme des impuretés : il s'agit surtout du SOUFRE mais aussi de
l'AZOTE, de l’OXYGÈNE et de certains métaux comme le NICKEL et le VANADIUM.
Les PÉTROLES BRUTS sont aussi accompagnés d'impuretés provenant du gisement ou du transport. Il s'agit de
sédiments : sable, débris divers, rouille, d'eau et de sels minéraux.
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Commentaires
Les propriétés des produits pétroliers dépendent de leur composition chimique, c'est‐à‐dire de la nature des molécules
d'hydrocarbures qui les composent.
Deux propriétés très importantes des hydrocarbures : TEMPÉRATURE D'ÉBULLITION sous pression atmosphérique (teb) et DENSITÉ À
L'ÉTAT LIQUIDE à 15⁰C (d15) sont en relation directe avec la structure de la molécule d'hydrocarbure.
Les hydrocarbures : la famille des n‐paraffines
Nombre de
État physique
carbones à 15°C - 1 ATM
GAZ
Propane C3 C 3H 8 teb = - 42°C d15 = 0,505
teb = 287°C
Hexadécane C 16 C16 H34
t fusion = + 18 °C
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C 20 teb = + 344°C
Eicosane C 20H42
t fusion = +36°C SOLIDE
D CHI 132 A
Commentaires sur la diapositive précédente
Pour la famille des PARAFFINES, qui représente une part notable des hydrocarbures des pétroles bruts, la planche ci‐
dessus illustre la liaison entre structure de la molécule et propriétés des paraffines.
Ces hydrocarbures paraffiniques se distinguent entre eux par la longueur de la chaîne hydrocarbonée. On les
repère habituellement par le nombre d'atomes de carbone présents dans la chaîne : le C1 est en conséquence le
méthane, le C4 le butane et le C8 l'octane.
On constate qu'avec l'accroissement du nombre d'atomes de carbone dans la molécule
• la d15 augmente
• la température d'ébullition s'élève
L'appartenance des hydrocarbures aux différents produits pétroliers est conditionnée par leur température
d'ébullition qui apparaît donc comme une propriété extrêmement importante.
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RC ‐ RA FIB ‐ 00017_A_F ‐ Rév. 14 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétroles Bruts ‐ Coupes Pétrolières ‐ Produits Commerciaux 12
Hydrocarbures des pétroles bruts ‐ Variété des composés
Température
d'ébullition
0°C
C4 n-butane
Isobutane
(isoparaffine) 2 C4 à
(n-paraffine) – 12°C
300°C
C2 0 Isoparaffines
Plus de
à
300 000 360°C
Aromatique C2 0
ramifié
Aromatique
condensé
(type conduisant
D CH 2064 A
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au coke)
Commentaires
On rencontre au sein des pétroles bruts DIFFÉRENTES FAMILLES D'HYDROCARBURES. La planche ci‐dessus montre ainsi 2 hydrocarbures
en C4, 10 en C6, plus de 300 000 en C20 parmi ceux existant dans les pétroles bruts. Ces chiffres augmentent si on tient compte d'autres
familles d'hydrocarbures générés par les procédés de raffinage.
RC ‐ RA FIB ‐ 00017_A_F ‐ Rév. 14 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétroles Bruts ‐ Coupes Pétrolières ‐ Produits Commerciaux 13
Intervalles de températures d’ébullition
et produits pétroliers
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Commentaires
L’intervalle de température d’ébullition de chaque produit pétrolier est lié aux contraintes d'utilisation.
Intervalles de températures d’ébullition
et produits pétroliers
C4 0⁰C
HYDROCARBURES
DES C4 à C10 0 à 200⁰C
CARBURANTS
AUTO
C11 200⁰C
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Par exemple, les CARBURANTS‐AUTO (essence auto et super carburant) répondent à l'intervalle 0‐200⁰C. Ils ne doivent pas, en effet,
se vaporiser trop facilement ce qui exclut une présence notable d'hydrocarbures normalement gazeux (teb < 0⁰C). Par ailleurs, la
bonne vaporisation dans le moteur, condition indispensable de la combustion, interdit la présence de composés difficilement
vaporisables à forte température d'ébullition. Cela justifie une température d’ébullition teb < 200⁰C.
Parallèlement, l'intervalle de température d'ébullition correspond à une gamme de nombre d'atomes de carbone dans les
hydrocarbures qui constituent le produit. Pour les carburants auto l’intervalle (0‐200⁰C) correspond sensiblement aux hydrocarbures
C4‐C11.
Carburants‐auto
intervalle de température d'ébullition 0⁰C‐200⁰C
soit C4 ‐ C11
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RC ‐ RA FIB ‐ 00017_A_F ‐ Rév. 14 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétroles Bruts ‐ Coupes Pétrolières ‐ Produits Commerciaux 16
Intervalles de températures d’ébullition et produits pétroliers
‐ 200⁰C
GNL C1
GAZ
‐ 100⁰C
GPL PROPANE COMMERCIAL C3
CARBURANT BUTANE COMMERCIAL
C4 0⁰C
NAPHTA C5
ESSENCES
POUR CARBURANTS
PETROCHIMIE + 100⁰C
C8
AUTO
C11 + 200⁰C
JET A1
GAZOLE
PRODUITS
INTERME‐
C13
DIAIRES
GAZOLE NON ROUTIER
FIOUL + 300⁰C
C20
DOMESTIQUE
C25
+ 400⁰C
PARAFFINES
C35 + 500⁰C
PRODUITS LOURDS
FIOULS
HUILES DE BASE
C55 + 600⁰C
LOURDS
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BITUMES
CIRES
Températures d’ébullition
et nombre d’atomes
PRODUITS de carbone
RC ‐ RA FIB ‐ 00017_A_F ‐ Rév. 14 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétroles Bruts ‐ Coupes Pétrolières ‐ Produits Commerciaux 17
Intervalles de températures d’ébullition et produits pétroliers
Commentaires sur la diapositive précédente
Pour le GAZOLE MOTEUR ou le FUEL OIL DOMESTIQUE la frontière supérieure de l'intervalle est voisine de 360⁰C
ce qui correspond à C20‐C24 selon le type d'hydrocarbure. Cette limite est imposée par les exigences de tenue au
froid car les hydrocarbures à plus haute température d'ébullition risquent de cristalliser aux températures
habituelles d'utilisation. Gazole moteur et fuel‐oil domestique sont en effet utilisés sans dispositifs de
réchauffage.
Les FUELS LOURDS, les BITUMES constitués d'hydrocarbures à nombre d'atomes de carbone élevé doivent être
maintenus réchauffés pour rester liquide.
L’ensemble des intervalles de température d’ébullition des coupes pétrolières est schématisé ci‐dessus.
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RC ‐ RA FIB ‐ 00017_A_F ‐ Rév. 14 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétroles Bruts ‐ Coupes Pétrolières ‐ Produits Commerciaux 18
Rendement en coupes pétrolières donné
par un pétrole brut
Le repérage des constituants du brut par leur température d'ébullition a conduit à qualifier cette distillation
d'analyse TBP (True Boiling Point). Elle permet de prévoir les rendements en coupes pétrolières et même, si
besoin est, les qualités de ces coupes.
Distillation TBP des pétroles bruts =
Séparation des hydrocarbures en fonction de leur température d'ébullition
et prévision des rendements en coupes pétrolières
Les coupes pétrolières obtenues dans la première distillation du brut pratiquée en raffinerie — la distillation
atmosphérique — se caractérisent par des intervalles de température d'ébullition qui se rapprochent de ceux des
produits finis.
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RC ‐ RA FIB ‐ 00017_A_F ‐ Rév. 14 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétroles Bruts ‐ Coupes Pétrolières ‐ Produits Commerciaux 20
Rendement en coupes pétrolières du brut ARABE LÉGER
< 0⁰C Gaz (C4–) 1
Essence légère
0⁰C ‐ 80⁰C 5
(C5 ‐ C6)
Essence lourde
80⁰C ‐ 185⁰C 17
(C7 ‐ C11)
185⁰C ‐ 230⁰C Kérosène (C11 ‐ C13) 9
Gazole
230⁰C ‐ 360⁰C 27
C13 ‐ C20/25)
> 360⁰C Résidu atmosphérique 41
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Commentaires
Le tableau ci‐dessus montre le résultat du découpage en raffinerie du brut ARABE LÉGER (ARABIAN LIGHT).
> 360⁰C Résidu atmosphérique 25 41 55
oAPI Bruts légers : 0,800 à 0,830
= 141,5 ‐131,5
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Bruts moyens : 0,830 à 0,890
d15
Bruts lourds : 0,890 à 1,000
Commentaires
En fonction de leur origine les pétroles bruts offrent des RENDEMENTS différents en COUPES PÉTROLIÈRES.
Échantillons de pétrole brut
Brut extra léger Brut léger : Mer du Nord
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Brut lourd : Venezuela Brut extra lourd : solide à 20⁰C
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Rendements en coupes pétrolières des pétroles bruts
Marché Pétrole brut Brent Arabe léger Safaniyah Boscan
en (Mer du
français saharien (Arabie (Arabie Brut lourd
poids : Nord) Saoudite) (Venezuela)
Saoudite)
0 %
GAZ
20 % ESSENCES
40 %
PRODUITS
60 % INTERMÉ‐
DIAIRES
80 %
PRODUITS
LOURDS
100 %
Densité 0,806 0,837 0,855 0,893 0,995
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API 141,5 131,5 44 37,5 34 27 10,7
d 15
4
Rendements en coupes pétrolières des pétroles bruts
Commentaires sur la diapositive précédente
Les rendements sont regroupables par classes de produit : gaz, essences, produits intermédiaires et produits
lourds, et la planche ci‐dessus fait apparaître la relation entre les rendements offerts et la structure du marché
Français.
Sur cette planche figure également les rendements d'un "Brut lourd Vénézuélien": le BOSCAN.
On peut remarquer que la structure des rendements obtenus à partir d'un pétrole brut est liée à une propriétés
simple : la densité. Une faible densité conduit à des rendements élevés en produits légers et inversement une
densité plus élevée conduit à de forts rendements en produits lourds.
La densité des pétroles bruts est souvent exprimée sous la forme d'une valeur en oAPI (degrés API).
Cette caractéristique intervient de façon primordiale dans la fixation du prix du pétrole brut. Un brut à densité
faible (oAPI fort) a une structure de rendement plus adaptée au marché. Son prix est exprimé généralement en
dollar par baril (1 baril = 159 litres).
La liaison entre densité et structure de rendement a conduit à classer les bruts en fonction de ce critère. On
distingue :
• les BRUTS LÉGERS à forts rendements en essences et produits intermédiaires : densité 0,800 à 0,830
• les BRUTS MOYENS : densité 0,830 à 0,890
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Teneur en soufre des coupes pétrolières
Saharien Arabe léger Safaniyah
Nom de la coupe
% masse % masse % masse
Gaz ‐ ‐ ‐
Essence légère 5 g/t 0,02 % 0,01 %
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BTS < 0,6 % MTS entre 0,6 et 2 % et HTS > 2 %
RC ‐ RA FIB ‐ 00017_A_F ‐ Rév. 14 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétroles Bruts ‐ Coupes Pétrolières ‐ Produits Commerciaux 26
Teneur en soufre des bruts et des coupes pétrolières
Commentaires sur la diapositive précédente
La teneur en soufre de nombreux produits pétroliers est limitée à cause des problèmes de corrosion que peut
poser le soufre lors de l'utilisation du produit pétrolier ou bien à cause des problèmes de pollution
atmosphérique. Cela oblige bien souvent le raffineur à désulfurer les produits pétroliers issus du pétrole brut
pour les amener à respecter les spécifications et accroît donc les coûts de raffinage.
Les bruts ont des teneurs en soufre qui varient en fonction de leur origine de 0,04 % à 6 % en masse.
Le soufre se répartit dans les coupes pétrolières de la manière présentée dans le tableau ci‐dessus.
Pour effectuer judicieusement les opérations de désulfuration, les raffineurs sont amenés à ségréguer les bruts
et les coupes au stockage. Ils distinguent généralement :
• les bruts BTS à Basse Teneur en Soufre < 0,6 %
• les bruts MTS à Moyenne Teneur en Soufre : 0,6 à 2 %
• les bruts HTS à Haute Teneur en Soufre > 2 %
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H2S
teb = 35⁰C C2H6S2 teb = 109.6⁰C
C8H6S teb = 220⁰C
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•composé gazeux
•corrosif
C2H5SH •instables à la chaleur.
se décomposent en •produits non acides
•très toxique mercaptans •principaux
•produits acides •produits non acides composés soufrés
•malodorants •pas d’odeur désagréable dans les bruts
RC ‐ RA FIB ‐ 00017_A_F ‐ Rév. 14 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétroles Bruts ‐ Coupes Pétrolières ‐ Produits Commerciaux 28
Propriétés de quelques composés sulfurés
Commentaires sur la diapositive précédente
Les COMPOSÉS SULFURÉS appartiennent à 4 familles :
• l'H2S, le plus volatile. Présent dans les bruts, il apparaît également en grande quantité dans les opérations
d'hydrodésulfuration. C'est un gaz extrêmement toxique
• les MERCAPTANS sont des produits acides et malodorants
• les SULFURES ET DISULFURES sont neutres, non corrosifs, mais relativement peu représentés dans les
bruts
• les COMPOSÉS THIOPHÉNIQUES à caractère aromatique constituent la plus grande part des composés
sulfurés des bruts et des coupes pétrolières
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Aspect qualité
• Il faut améliorer la qualité des coupes pétrolières
Aspect quantitatif
• Le marché des produits pétroliers est orienté de plus en plus vers
les carburants (carburant auto, gazole moteur, carburéacteur)
• Les pétroles bruts contiennent généralement trop de coupes
lourdes.
• Il faut transformer les coupes lourdes excédentaires en coupes
légères et intermédiaires
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RC ‐ RA FIB ‐ 00017_A_F ‐ Rév. 14 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétroles Bruts ‐ Coupes Pétrolières ‐ Produits Commerciaux 30
Problèmes posés par les coupes pétrolières
Commentaires sur la diapositive précédente
ASPECT QUALITATIF
• Constat : Les qualités des coupes pétrolières de distillation sont souvent éloignées de celles requises pour
les produits finis ou dans certains cas par les exigences des traitements sur catalyseurs.
• Des traitements d'amélioration de la qualité des coupes doivent donc être mis en œuvre.
• Il en est ainsi par exemple :
− des teneurs en soufre des essences, des gazoles qui sont souvent trop importantes
− des indices d'octane des essences
• En tout premier lieu le raffinage consiste donc à améliorer les caractéristiques de qualité des coupes issues
des pétroles bruts.
Première tâche du raffineur :
Améliorer la qualité des coupes pétrolières
ASPECT QUANTITATIF
• Il n'y a généralement pas adéquation entre les rendements offerts par les pétroles bruts dans les
différentes coupes et les besoins du marché.
• D'une manière générale, le marché évolue en laissant une part croissante aux produits légers et
intermédiaires au détriment des produits lourds.
• Les pétroles bruts contiennent des quantités trop importantes de coupes lourdes et à long terme le
raffinage fera appel à des pétroles bruts de plus en plus lourds.
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• Les raffineurs doivent donc mettre en œuvre des installations de transformation des coupes lourdes
excédentaires en coupes légères et intermédiaires qui sont appelées unités de conversion.
Deuxième grande action du raffineur :
Convertir les coupes lourdes en coupes légères et intermédiaires
Traitements de raffinage :
• Amélioration de la qualité des coupes
• Conversion des coupes lourdes excédentaires
Séparation
par Mélanges
distillation des bases
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BRUTS finis
Les grandes opérations du raffinage
Commentaires sur la diapositive précédente
Tous les pétroles bruts traités dans une raffinerie subissent un PREMIER TRAITEMENT DE SÉPARATION qui
permet d'obtenir des coupes pétrolières dont les volatilités se rapprochent de celles des produits commerciaux.
Ces coupes peuvent dans certains cas être utilisées directement pour rentrer dans la constitution des produits
finis mais le plus souvent elles sont destinées à alimenter les nombreuses UNITÉS DE TRANSFORMATION ET DE
CONVERSION que comportent les raffineries modernes : hydrotraitements, reformage catalytique, craquage
catalytique, hydrocraquage, viscoréducteur, etc.
Les différentes unités de raffinage permettent, à partir des coupes pétrolières, d'obtenir des BASES qui ont des
caractéristiques bien particulières et qui sont donc stockées dans des réservoirs séparés.
Un produit pétrolier commercial est constitué par le mélange en proportions judicieuses de différentes bases et
par l'incorporation d'additifs. L'expérience dans la pondération des caractéristiques des bases permet de
connaître les différentes proportions à utiliser pour le mélange.
Le mélange est réalisé le plus souvent dans un réservoir de produit fini ce qui permet d'obtenir une bonne
homogénéisation et éventuellement de corriger un écart à la qualité recherchée.
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ADDITIFS
BUTANE
Réservoir de produit fini
‐ contrôle qualité
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‐ expédition
Constitution d’un supercarburant
Commentaires sur la diapositive précédente
Exemple : constitution d’une essence :
• la constitution d'un supercarburant sans plomb peut être effectuée par exemple à partir de 6 bases
différentes comme le montre le schéma ci‐dessus
• le produit fini ainsi constitué est échantillonné et sa qualité est contrôlée par le laboratoire de la raffinerie
qui en autorise l'expédition.
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Composition Sécurité
CARBUREACTEUR Pas de risque de détériration
Qualité combustion
JET A1 des turbines des réacteurs
Aptitude à rester liquide à
TENUE AU FROID
basse température
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Aptitude à rester liquide à
TENUE AU FROID
GAZOLE MOTEUR basse température
Qualité combustion dans
Indice de Cétane
un moteur Diesel
RC ‐ RA FIB ‐ 00017_A_F ‐ Rév. 14 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétroles Bruts ‐ Coupes Pétrolières ‐ Produits Commerciaux 36
Principaux critères de qualité des produits pétroliers
GAZ DE PETROLE
composition sécurité de fonctionnement des installations
LIQUEFIES
DE BASE
Tenue au froid Rester liquide à froid
% weight
100
Produits
29,5 30,5 36 39 40 légers
GPL, naphta,
Carburants auto,..
30
50 31 Produits
38 45 47 intermé‐
diaires
JET‐A1
Gazole moteur
40,5 FOD
38,5
0
26 16 Produits
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13 lourds
Fuels lourds
1973 1980 1995 2009 2015/2020 Bitumes,…..
Consommation mondiale de produits pétroliers
par habitant (en tonnes)
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RC ‐ RA FIB ‐ 00017_A_F ‐ Rév. 14 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétroles Bruts ‐ Coupes Pétrolières ‐ Produits Commerciaux 40
Demande Marché
0% 0
1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015 2020
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Année
Carburant-auto Gazole Fuel lourd Demande totale
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Source : Oil & Gas Journal ‐ RR003 – Décembre 2012
RC ‐ RA FIB ‐ 00017_A_F ‐ Rév. 14 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétroles Bruts ‐ Coupes Pétrolières ‐ Produits Commerciaux 42
Capacités de raffinage par compagnies (01/01/2014)
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Consommation
Production de Importation de
Mt/an Intérieure de
pétrole brut pétrole brut
produits pétroliers
Allemagne 104,1 2,6 90,4
Belgique 22,3 ‐ 30,7
Danemark 6,9 8,7 4,7
Espagne 54,6 0,4 57,9
France 75,5 0,8 55,7
Grèce 10,4 0,01 19,4
Italie 50,6 5,4 58,4
Pays‐Bas 21,7 2,0 56,7
Portugal 9,8 ‐ 12,2
Royaume Uni 61,8 40,6 58,9
Suède 12,1 ‐ 16,8
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Union Européenne (27) 522 68,0 548
TOTAL Europe occidentale 573 154 573
Situation pétrolière européenne 2013 (2/2)
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RC ‐ RA FIB ‐ 00017_A_F ‐ Rév. 14 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétroles Bruts ‐ Coupes Pétrolières ‐ Produits Commerciaux 46
Marché intérieur carburants : France 2013
Millions % de la Variation
consommation
de tonnes 2012/2013
Carburants totale de produits
par an pétroliers
%
Gaz liquéfiés GPL carburant - - -
Super 95-E10 2,1
Super sans plomb 95 3,7
Super sans plomb 98 1,3
Essences Total carburants auto 7,1 9,4 - 3,1
Millions % de la Variation
consommation
COMBUSTIBLES de tonnes totale de produits
2012/2013
par an pétroliers %
GAZ DE PETROLE LIQUEFIES 2,1 2,8 - 1,5
BRAIS et
0,9 1,2 - 25,3
COKE DE PÉTROLE
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TOTAL 10,7 14,1
Source C.P.D.P.
Marché intérieur produits non énergétiques ‐ France 2013
Milliers Variation
Produit % de la consommation
de tonnes totale de produits 2012/2013
pétrolier par an
pétroliers
%
Essences
0,5 <1 - 18,1
spéciales
White spirit 82 <1 - 23,6
Bases
8 260 10,8 - 0,6
pétrochimiques
Pétrole lampant 197 <1 - 2,5
25
20
15
10
0
FOD +
gazole
CARBAUTO JET Gazole BITU non FOL LUB
routier
Production 9,4 4,2 21,0 1,9 4,6 6,9 1,1
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Consommation 7,1 6,3 34,2 2,7 7,8 1,1 0,6
Écarts + 2,3 ‐ 2,1 ‐ 13,2 ‐ 0,8 ‐ 3,2 + 5,8 + 0,5
Source C.P.D.P.
‐ 17,3 Mt
RC ‐ RA FIB ‐ 00017_A_F ‐ Rév. 14 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétroles Bruts ‐ Coupes Pétrolières ‐ Produits Commerciaux 50
Raffineries Françaises ‐ Capacités de distillation 2013
Dunkerque Dunkerque
Total – Fermée depuis 2010 SRD ‐ Raf huiles
Martinique
Le Lamentin Port Jérôme
Gonfreville ExxonMobil
(Total
Total
majoritaire) 11,7 Mt
12,3 Mt
0,8 Mt
Reichstett
Petit Couronne Petroplus
Grandpuits Fermée depuis 2011
Petroplus
Total
Arrêt de la production
en janvier 2012 4,9 Mt
Donges
Total
11,0 Mt Feyzin
Total
5,4 Mt
‐ Port Jérôme La Mède
‐ Petit Couronne Lavera Total Source C.P.D.P.
Ineos 7,5 Mt
‐ Dunkerque
9,9 Mt 312
5
0 4
RC ‐ RA FIB ‐ 00017_A_F ‐ Rév. 14 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétroles Bruts ‐ Coupes Pétrolières ‐ Produits Commerciaux 51
Caractéristiques principales
de quelques pétroles bruts
Sommaire
© 2015 ‐ IFP Training
RC ‐ RA FIB ‐ 00018_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2015 ‐ Caractéristiques principales de quelques pétroles bruts 2
Importations françaises de produits à distiller
(dont pétrole brut et condensats)
© 2015 ‐ IFP Training
Source C.P.D.P.
RC ‐ RA FIB ‐ 00018_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2015 ‐ Caractéristiques principales de quelques pétroles bruts 3
Propriétés de quelques pétroles bruts ‐ Moyen Orient
MOYEN ORIENT
Murban Zakhum lower Dubaï Iran léger Iran lourd Basrah light Kirkuk
Origine Abu Dhabi Abu Dhabi Dubaï Iran Iran Irak Irak
0 G
G G G G G G
K
K K GO
40 K
GO GO
GO K
K
GO K GO
50 GO 352°C
345°C
352°C
60 375°C
345°C
375°C VGO
70 375°C VGO
VGO
VGO
VGO
© 2015 ‐ IFP Training
550°C
80 VGO VGO 550°C 550°C 550°C
550°C
90
PC055C
550°C RSV RSV
550°C RSV RSV RSV
RSV
DP
RSV
100
1,6 % 3,09 % 4,36 % 3,2 % 3,4 % 4,7 % 5,8 %
Soufre Soufre Soufre Soufre Soufre Soufre Soufre
% volume
RC ‐ RA FIB ‐ 00018_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2015 ‐ Caractéristiques principales de quelques pétroles bruts 4
Propriétés de quelques pétroles bruts ‐ Moyen Orient
MOYEN ORIENT
Kuwait Oman Qatar North field Arab Arab light Arab heavy Souedie
marine condensate extra light Safaniya
Origine Kuwait Oman Qatar Qatar Saudi Arabia Saudi Arabia Saudi Arabia Syria
0 G G G G G G
G G
E/N E/N
10 E/N E/N E/N
E/N E/N
150°C 150°C
20 150°C 165°C
165°C 165°C 165°C
E/N
30 K K
K
K GO GO GO
K K
GO K GO GO
40 GO
345°C
345°C 145°C 375°C
50
375°C
345°C
60 375°C 345°C
VGO VGO
VGO
70 VGO
VGO K VGO 550°C
VGO 550°C
© 2015 ‐ IFP Training
550°C
550°C
GO
80
550°C 550°C
RSV RSV
90 RSV RSV 550°C
DPPC055D
RSV
RSV
375°C
RSV
100 VGO
5,5 % 2,32 % 4,3 % 3,14 % 4,03% 5,9 % 6,97 %
Soufre Soufre Soufre Soufre Soufre Soufre Soufre
% volume
RC ‐ RA FIB ‐ 00018_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2015 ‐ Caractéristiques principales de quelques pétroles bruts 5
Propriétés de quelques pétroles bruts ‐ Mer du Nord
MER DU NORD FRANCE
0 G G G G
G G
E/N
10 E/N
E/N E/N E/N
E/N
20 E/N 150°C
VGO
© 2015 ‐ IFP Training
375°C
80 VGO VGO
VGO VGO 180°C
VGO
550°C 550°C
K 550°C
90 550°C 550°C GO
PC056C
550°C RSV
RSV RSV
RSV RSV RSV
DP
375°C
100 VGO
1,25 % 1,06 % 2,23 % 0,77 % 0,63 %
Soufre Soufre Soufre Soufre Soufre
% volume
RC ‐ RA FIB ‐ 00018_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2015 ‐ Caractéristiques principales de quelques pétroles bruts 6
Propriétés de quelques bruts ‐ Afrique du Nord/Ouest
AFRIQUE DU NORD AFRIQUE DE L'OUEST
0 G G G G G
G
E/N E/N
10 E/N E/N
150°C
E/N
150°C
20 E/N 165°C 150°C
30 165°C
165°C K K K
40 GO GO GO
K
50 GO K
GO
375°C
K
60 GO
375°C 375°C
345°C 375°C
70
VGO
345°C VGO VGO
© 2015 ‐ IFP Training
VGO
80 VGO
550°C
550°C 550°C
VGO 550°C
90 550°C
C059C
RSV RSV
550°C RSV
RSV RSV
DPP
100 RSV
0,51 % 0,19 % 1,15 % 0,75 % 0,47 % 0,90 %
Soufre Soufre Soufre Soufre Soufre Soufre
% volume
RC ‐ RA FIB ‐ 00018_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2015 ‐ Caractéristiques principales de quelques pétroles bruts 7
Propriétés de quelques bruts ‐ Afrique de l’ouest
AFRIQUE DE L'OUEST
0 G G G G G
G
E/N
E/N E/N
10 150°C E/N
150°C 150°C E/N
20 E/N
150°C
K
GO 165°C
30 K
GO
K
40 GO
375°C
K K 165°C
50 375°C GO GO
VGO
60 K
345°C GO
VGO
70 550°C 375°C
375°C
© 2015 ‐ IFP Training
550°C
80 VGO 345°C
VGO
RSV VGO
RSV
90 VGO
DPPC059D
550°C
550°C 550°C
RSV 550°C
100 RSV RSV RSV
0,39 % 2,33 % 0,55 % 0,56 % 0,40 %
Soufre Soufre Soufre Soufre Soufre
% volume
RC ‐ RA FIB ‐ 00018_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2015 ‐ Caractéristiques principales de quelques pétroles bruts 8
Propriétés de quelques pétroles bruts ‐ Amérique
© 2015 ‐ IFP Training
0 G G G G G G G G
E/N E/N
E/N N
E/N
165°C
10 165°C E/N
165°C
30 345°C
150°C 165°C K K
345°C GO GO
40 375°C
165°C
50 VGO VGO
K 375°C
GO 375°C
60 VGO K
K GO
550°C 550°C GO
70 VGO
VGO
345°C
© 2015 ‐ IFP Training
550°C
80 345°C
550°C
RSV RSV
375°C RSV VGO 550°C
90 VGO RSV
DPPC070C
VGO
RSV
550°C 550°C 550°C
100 RSV RSV RSV
0,17 % 1,37 % 0,45 % 0,17 % 0,17 % 0,84% 2,78 % 0,43 %
Soufre Soufre Soufre Soufre Soufre Soufre Soufre Soufre
% volume
RC ‐ RA FIB ‐ 00018_A_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2015 ‐ Caractéristiques principales de quelques pétroles bruts 10
Principaux critères de qualité
et spécifications des produits
pétroliers
Sommaire
Carburants auto
Carburéacteurs
Fuels lourds
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SUPERCARBURANT SANS PLOMB 95 : Norme Européenne EN 228
GAZOLE : Norme Européenne EN 590
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JET A1 : Aviation fuel quality requirements for jointly operated systems (AFQRJOS)
FIOUL domestique : Spécifications administratives et intersyndicales françaises
Spécifications des principaux produits pétroliers
Commentaires sur la diapositive précédente
Les exigences de qualité pour les produits mesurées par les essais normalisés se traduisent par des spécifications
:
• Spécifications douanières pour différencier les produits supportant des taxes différentes
• Spécifications administratives arrêtées par les pouvoirs publics et publiées au Journal Officiel : compromis
entre besoins utilisateurs et possibilités des raffineurs
• Spécifications intersyndicales : fixées par la chambre syndicale du raffinage du pétrole. Elles sont plus
sévères que les spécifications administratives
• Spécifications internes à un groupe pétrolier plus restrictives que les spécifications intersyndicales
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VOLATILITÉ COMBUSTION
INDICES D’OCTANE
Teneur en constituants légers IOR ou RON (essai à 600 tr/min) > 95 (SP95)
Distillation ASTM > 95 (SP95‐E10)
à 70⁰C plus de 20 % distillé (22 l’hiver) > 98 (SP98)
moins de 50 % distillé (48 l’été) IOM ou MON (essai à 900 tr/min) > 85 (SP95)
à 100⁰C entre 46 % et 71% distillé > 85 (SP95‐E10)
à 150⁰C plus de 75 % distillé > 87 (SP98)
Pression de vapeur (PVSE)
hiver entre 60 et 90 kPa
POLLUTION ‐ CORROSIVITÉ
été entre 45 et 60 kPa
Inter entre 45 et 90 kPa Corrosion lame de cuivre : 1 maxi
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Teneur en aromatiques : 35 % vol maxi
STABILITÉ
Teneur en oléfines : 18 % vol maxi
Teneur en oxygène : 2,7 % masse max (SP95/SP98)
Teneur en gommes actuelles < 5 mg/100 cm3
3,7 % masse (SP95 ‐ E10)
RC ‐ PP CAC ‐ 00005_B_F ‐ Rév. 20 ‐ 10/03/2015 ‐ Principaux critères de qualité et spécifications des produits pétroliers 4
Problèmes d’utilisation des carburants liés à leur volatilité
Pertes
Risque de
vaporisation
Air
Essence
Pompe
sans plomb
Démarrage
à froid Réservoir
MOTEUR
Combustion
Encrassement Gaz
d'échappement
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D PPC 089 A
Pot catalytique
Commentaires sur la diapositive précédente
Le carburant doit être suffisamment volatil pour :
• favoriser le démarrage à froid
• permettre une mise en action du moteur satisfaisante
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RC ‐ PP CAC ‐ 00005_B_F ‐ Rév. 20 ‐ 10/03/2015 ‐ Principaux critères de qualité et spécifications des produits pétroliers 6
Spécifications des carburants‐auto : combustion
1er temps : 2e temps : 3e temps : 4e temps :
Admission Compression Combustion Echappement
entrée air + essence et allumage et détente sortie des gaz brûlés
Pression en bar
50
40 Pression maximale
Ouverture PMH : point mort haut
30 Allumage SOUPAPE PMB : point mort bas
20 Fermeture 3 ÉCHAPPEMENT
10 SOUPAPE
Combustion 4
ADMISSION
5
1 bar 1 2
Pression atmosphérique
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1
PMB PMB
PMH PMH PMH
Avance à
D ANA 063 A
Degrés du
l'allumage vilebrequin
0° 180° 360° 540° 720°
RC ‐ PP CAC ‐ 00005_B_F ‐ Rév. 20 ‐ 10/03/2015 ‐ Principaux critères de qualité et spécifications des produits pétroliers 7
Spécifications des carburants‐auto : combustion ‐ cliquetis
Combustion :
Développement de la combustion dans un
moteur à allumage commandé
Principe du moteur 4 temps
Cliquetis :
• les vibrations se traduisent par un
bruit caractéristique : le cliquetis
© 2015 ‐ IFP Training
• le moteur chauffe
Indices d’octane : mesure sur moteur CFR
HYDROCARBURES DE RÉFÉRENCE
ISO OCTANE C8H18 RON = 100, MON = 100
© 2015 ‐ IFP Training
N‐HEPTANE C7H16 RON = 0, MON = 0
MOTEUR CFR
CO + Oxygène CO2
HC + Oxygène CO2 + H2O
Réduction des NOx
NOx ‐ Oxygène N2 (azote)
Environnement du pot catalytique :
‐ contrôle du rapport air/essence
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‐ contrôle de la teneur en oxygène dans
les gaz d’échappement (sonde lambda)
Biocarburants ‐ Composés oxygénés
MÉTHANOL MÉTHYL TERTIO BUTYL ÉTHER
(alcool industriel) MTBE
CH3 ‐ OH CH3 – O – C4H9
ÉTHANOL
(alcool de fermentation) ÉTHYL TERTIO BUTYL ÉTHER
C2H5 ‐ OH ETBE
C2H5 – O – C4H9
© 2015 ‐ IFP Training
Commentaires sur la diapositive précédente
La disparition des additifs à base de plomb a conduit les raffineurs à rechercher des composés nouveaux, non
polluants pour les pots catalytiques, se mélangeant parfaitement avec les carburants‐auto et augmentant leurs
indices d'octane.
Parmi ceux‐ci des composés oxygénés, les éthers notamment :
• le MTBE Méthyl Tertio Butyl Ether
• le ETBE Ethyl Tertio Butyl Ether
• le TAME Tertio Amyl Méthyl Ether
se sont rapidement imposés (de préférence aux alcools), pour les raisons suivantes :
• très bons indices d'octane RON et MON
• bonne miscibilité avec les bases carburants (taux limite d'incorporation en France 15 % en volume)
• peu de modification de la volatilité des carburants
• effet favorable de réduction des émissions polluantes des automobiles notamment d'oxyde de carbone
CO. Cette action positive est liée à la présence d'oxygène : 15 % volume de MTBE dans un carburant
correspondant à 2,7 % poids d'oxygène
L’inconvénient de ces produits est leur prix ; celui du MTBE est de 20 à 50 % plus élevé que celui du super auquel
on l'incorpore.
© 2015 ‐ IFP Training
RC ‐ PP CAC ‐ 00005_B_F ‐ Rév. 20 ‐ 10/03/2015 ‐ Principaux critères de qualité et spécifications des produits pétroliers 12
Carburants auto : incorporation de composés oxygénés
Super
MTBE ETBE TAME MÉTHANOL ÉTHANOL
carburant
Masse volumique
725‐780 746 745 750 796 794
à 15⁰C (kg/m3)
Température 30‐190 55,2 72,8 84,5 64,7 78,3
d’ébullition (⁰C)
Pression de vapeur 0,32 (seul) 0,16 (seul)
0,45 à 0,9 0,55 0,40 0,1 3,7 2
(bar) (en mélange) (en mélange)
Pouvoir calorifique
PCI en kJ/kg 32020 26620 26010 27375 15870
21285
PCI en kJ/l 23695 19859 20048 20531 12632
16900
71
PCI/l relatif 100 84 85 86 53
* Indices d’octane en mélange (1) ajouts d’agents stabilisants
RC ‐ PP CAC ‐ 00005_B_F ‐ Rév. 20 ‐ 10/03/2015 ‐ Principaux critères de qualité et spécifications des produits pétroliers 13
Biocarburant superéthanol E85
Véhicules FLEXFUEL
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Avenir : Biocarburants dits de deuxième génération produits à
partir de matières végétales non alimentaires
Biocarburant superéthanol E85
Commentaires sur la diapositive précédente
On appelle SUPERÉTHANOL E85 un carburant contenant jusqu'à 85 % d'éthanol d'origine agricole et le
complément en supercarburant sans plomb.
Les véhicules conçus pour utiliser le E85 peuvent fonctionner également avec n'importe quel mélange de E85 et
de super sans plomb. Ils sont dits FLEXFUEL (à carburant modulable).
L'éthanol d'origine agricole est obtenu à partir de blé, de maïs, de betterave et, notamment au Brésil, à partir de
canne à sucre.
• La production mondiale d'éthanol en 2005 était de près de 40 millions de tonnes dont 75 % pour la
carburation (1/3 au Brésil et près d'un tiers aux Etats‐Unis).
• Consommation: + 30 % environ compte tenu du pouvoir calorifique inférieur de l'éthanol.
• L'intérêt de l'éthanol est de limiter les émissions de gaz à effet de serre mais la concurrence ainsi créée
avec la production de matières alimentaires ne va pas sans poser de problèmes.
L'avenir semble être plutôt aux biocarburants dits de deuxième génération produits à partir de matières
végétales non alimentaires.
© 2015 ‐ IFP Training
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RC ‐ PP CAC ‐ 00005_B_F ‐ Rév. 20 ‐ 10/03/2015 ‐ Principaux critères de qualité et spécifications des produits pétroliers 16
Production mondiale de biocarburants (en Mtep)
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Source : BPSR ‐ Juin 2014
> 38⁰C
POINT D’ÉCLAIR Abel
VOLATILITÉ Sécurité et pertes
Distillation ASTM Point final < 300⁰C
Pouvoir calorifique < 42 800kJ/kg
Contenu énergétique du
Carburant ‐ Rayon d’action
COMBUSTION
Point de fumée > 25 mm
Limiter le rayonnement de la flamme en
garantissant un rapport H/C minimum
< – 47⁰C
POINT DE DISPARITION
Aptitude à rester liquide à
DES CRISTAUX basse température
TENUE AU
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FROID
Viscosité < 8 cSt à – 20⁰C
Pulvérisation aux brûleurs
Principales spécifications des carburéacteurs (2/2)
ESSAIS DE CORROSION Limiter la teneur en
composés corrosifs
POLLUTION
CORROSIVITÉ Lame de cuivre 1 maxi
Teneur en soufre < 0,3 % masse
Teneur en mercaptans < 0,003 % masse
Teneur en gommes actuelles < 7 mg/100 ml
Éviter la formation de
produits encrassants
STABILITÉ
∆P < 25 mmHg
Stabilité thermique (JFTOT Cotation tube < 3 max
à 260⁰C) Ne pas subir de dégradation
sous l’effet de la température
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Commentaires
Autres critères qualité des carburéacteurs :
• Conductivité électrique
• Lubricité
• Additifs
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Pouvoir calorifique Point de fumée
Contenu énergétique du carburant Limiter le rayonnement de la flamme en
Rayon d’action imposant un rapport H/C minimum
RC ‐ PP CAC ‐ 00005_B_F ‐ Rév. 20 ‐ 10/03/2015 ‐ Principaux critères de qualité et spécifications des produits pétroliers 20
Carburéacteur : transfert et chargement
M.F.S.
2 Vanne régulatrice
Oléoprise de pression
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D PPC 091 A
Compteur
> 55⁰C
POINT D’ÉCLAIR sécurité
VOLATILITÉ Température 95 % distillé 360⁰C maxi
Distillation ASTM
(pour GOM)
% volume distillé à 250⁰C < 65 %
%volume distillé à 350⁰C > 85 %
INDICE DE CÉTANE GOM
Indice de cétane mesuré > 51
Indice de cétane calculé > 46
COMBUSTION FOD
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Indice de cétane mesuré > 40
Aptitude à la combustion dans un moteur DIESEL
Principales spécifications du gazole et du fioul domestique
Gazole ‐ couleur naturelle jaune pâle
Fioul domestique ‐ couleur rouge
Le gazole répond aux exigences de la norme Européenne EN 590
La norme Européenne prévoit 6 classes de TLF pour les climats tempérés (A à F) et
5 pour les climats arctiques (0 à 4)
La France utilise 2 classes « climat tempéré (classes B, E).
TENUE AU
Température limite de filtrabilité Point de trouble
FROID Gazole < ‐ 15⁰C l’hiver, < 0⁰C l’été Gazole < ‐ 5⁰C l’hiver / + 5⁰C l’été
Fioul Domestique < – 4⁰C Fioul Domestique < +2⁰C
Empêcher les bouchages par des cristaux de paraffines
Gazole
TENEUR EN SOUFRE
Maxi 0,001% masse soit 10 g/t (depuis le
POLLUTION 01/01/2009)
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CORROSIVITÉ Fioul Domestique
Maxi 0,1 % masse (depuis 01/01/2008)
Teneur en aromatiques polycycliques Maxi 8 % masse
RC ‐ PP CAC ‐ 00005_B_F ‐ Rév. 20 ‐ 10/03/2015 ‐ Principaux critères de qualité et spécifications des produits pétroliers 23
Principales spécifications du gazole et du fioul domestique
Commentaires sur la diapositive précédente
Autres critères qualité :
• Corrosion
• Teneur en eau
• Stabilité à l’oxydation
• Teneur en esters méthyliques d’huile végétale (7 % vol. max)
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RC ‐ PP CAC ‐ 00005_B_F ‐ Rév. 20 ‐ 10/03/2015 ‐ Principaux critères de qualité et spécifications des produits pétroliers 24
Utilisation du gazole moteur et du fioul domestique
Principales propriétés :
• Tenue au froid ou aptitude à
rester liquide à basse
température
− point de trouble
− température limite de
filtrabilité
• Aptitudes à la combustion
dans un moteur Diesel
− indice de cétane
• Autres propriétés
− volatilité, teneur en soufre,
en aromatiques, en eau,
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viscosité, etc.
Indice de cétane Gazole > 51
Indice de cétane Fioul Domestique > 40
RC ‐ PP CAC ‐ 00005_B_F ‐ Rév. 20 ‐ 10/03/2015 ‐ Principaux critères de qualité et spécifications des produits pétroliers 25
Combustion du gazole moteur dans un moteur Diesel
© 2015 ‐ IFP Training
RC ‐ PP CAC ‐ 00005_B_F ‐ Rév. 20 ‐ 10/03/2015 ‐ Principaux critères de qualité et spécifications des produits pétroliers 26
Tenue au froid : points de trouble et d’écoulement
Gazole
Point de trouble Point d’écoulement
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Point de trouble Gazole < – 5⁰C l’hiver et + 5⁰C l’été
Point de trouble Fioul Domestique < + 2⁰C
RC ‐ PP CAC ‐ 00005_B_F ‐ Rév. 20 ‐ 10/03/2015 ‐ Principaux critères de qualité et spécifications des produits pétroliers 27
Esters méthylique d’huile végétale (EMHV)
Carburant DIESEL : biocarburant
Viscosité
– 2⁰C à
TLF (⁰C) + 20⁰C – 12⁰C
– 15⁰C
Indice de
48 32 à 36 48,7
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cétane
Taux limite
7 %
(% vol.)
Esters méthylique d’huile végétale (EMHV)
Commentaires sur la diapositive précédente
DIESTER : Contraction de DIESel et esTER
Signifie ester d'huiles végétales (EHV)
VOCATION : Biocarburant pour moteur Diesel (5 à 10 % en poids)
PRIX DE REVIENT :
• Diester : ~ 50‐60 €/hl
• Gazole : 42 €/hl (brut à 70 $ bbl)
• Note : en 2000 le rapport GOM/Ester était environ de 1 à 3
Diminue si densité augmente ou si
COMBUSTION Pouvoir calorifique % S augmente
non spécifié
ÉCOULEMENT Contrainte de réchauffage pour le
VISCOSITÉ transfert depuis le stockage et pour la
bonne pulvérisation au niveau du
POMPABILITÉ brûleur
< 40 cSt à 100⁰C
TENEUR EN SOUFRE
POLLUTION Pollution
< 1 % masse maxi (sauf dérogation)
CORROSIVITÉ Corrosion vanadique
Teneur en vanadium
Teneur en nickel
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Contrôle de la bonne dispersion
STABILITÉ TENEUR EN INSOLUBLES
des asphaltènes
< 0,25 % masse
Principales spécifications des fuels lourds
Commentaires sur la diapositive précédente
Classification des fuels lourds
• FO n⁰2 HTS 4 % max
• FO n⁰2 BTS 2 % max
• FO n⁰2 TBTS 1 % max
Spécification
• 1 % masse maxi depuis 2003 en Europe (sauf autorisations particulières pour les FO n⁰2 BTS ET HTS)
© 2015 ‐ IFP Training
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TENEUR EN SOUFRE
Fioul lourd TBTS < 1 % masse
BTS < 2 % HTS < 4 %
Pollution atmosphérique
RC ‐ PP CAC ‐ 00005_B_F ‐ Rév. 20 ‐ 10/03/2015 ‐ Principaux critères de qualité et spécifications des produits pétroliers 32
Viscosité des fuels lourds
Diagramme viscosité‐
température des fuels lourds
• Exemple (ligne rouge)
• Viscosité à 50⁰C : 350 cSt
• Viscosité à 100⁰C : 35 cSt
• Viscosité à 124⁰C : 17 cSt
• Cette viscosité de 17 cSt est
recommandée pour une
bonne pulvérisation du fuel
au brûleur : nécessité de
réchauffage jusqu’à 124⁰C
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RC ‐ PP CAC ‐ 00005_B_F ‐ Rév. 20 ‐ 10/03/2015 ‐ Principaux critères de qualité et spécifications des produits pétroliers 34
Spécifications des carburants‐auto : volatilité
Vaporisation par
chauffage
Condensation
Lecture de la
des vapeurs
température
des vapeurs
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Lecture du
% distillé
RC ‐ PP CAC ‐ 00005_B_F ‐ Rév. 20 ‐ 10/03/2015 ‐ Principaux critères de qualité et spécifications des produits pétroliers 36
Volatilité des carburants : courbe de distillation ASTM
4
Spécifications ASTM
t (⁰C)
Carburants‐auto
3
1. % distillé à 70⁰C
150⁰C − plus de 20 % (22 % en hiver)
2 − moins de 50 % (48 % en été)
% distillé
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RC ‐ PP CAC ‐ 00005_B_F ‐ Rév. 20 ‐ 10/03/2015 ‐ Principaux critères de qualité et spécifications des produits pétroliers 38
Spécifications carburants‐auto : pollution ‐ corrosivité ‐
stabilité
Pollution ‐ Corrosivité
• Corrosion lame de cuivre : 1 maxi
• Teneur en soufre : 50 g/t maxi, 10 g/t en 2009
• Teneur en mercaptans: < 15 mg/kg
• Teneur en benzène : 1 % vol maxi
• Teneur en aromatiques : 35 % volume maxi
• Teneur en oléfines : 18 % vol maxi
• Teneur en composés oxygénés : voir tableau spécifique
Stabilité
• Teneur en gommes actuelles : < 5 mg/100 cm3
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Spécifications du carburéacteur : volatilité
Composition : hydrocarbures entre C9 et C13
Limitation en légers Limitation en lourds
(sécurité, pertes) : Distillation ASTM
point d’éclair > 38⁰C POINT FINAL < 300⁰C
Thermomètre
Joint
d'étanchéité Veilleuse permanente
Couvercle
Cheminée Principe de la
Creuset mesure du
point d’éclair
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+ 2 à 3°C
par minute
D ANA 068 C
Essai en vase clos
Pollution ‐ corrosivité
• Corrosion lame de cuivre : 1 maxi : limiter la teneur en composés corrosifs
• Teneur en mercaptans : < 30 mg/kg
• Teneur en soufre < 0,3 % masse
Stabilité
• Teneur en gommes actuelles < 7 mg/100 ml : éviter la formation de
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produits encrassants
• Stabilité thermique (JFTOT) : ne pas subir de dégradation sous l’effet de la
température
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Principales spécifications du gazole et du fioul domestique
Volatilité
• Limitation légers : point d’éclair > 55⁰C
• Limitation lourds : point 95 % distillation ASTM < 360⁰C
Pollution ‐ corrosivité
• Teneur en soufre gazole : < 0,001 % en 2009 soit 10 g/t maxi
• Teneur en soufre fioul domestique : < 0,1 % en 2008
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Dispositif d’aspiration
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Température limite de filtrabilité Gazole < – 15⁰C l’hiver, 0⁰C l’été
TLF Fioul Domestique < – 4⁰C
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Procédé de distillation
Sommaire
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Ces deux propriétés apparaissent sur la courbe de tension de
vapeur que possède chaque corps pur
Courbe de tension de vapeur d’un corps pur
Températures d’ébullition
Courbe de tension
de vapeur
Pression (bar)
ÉTAT
LIQUIDE
P ÉTAT GAZEUX
ou
VAPEUR
1,013 bar
(pression
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D TH 021 A
Commentaires sur la diapositive précédente
La DISTILLATION ainsi que l'ABSORPTION et le STRIPPING sont des procédés de séparation très utilisés qui sont
capables de différencier les constituants d'un mélange par leur VOLATILITÉ.
• Les différences de volatilité entre les différents composants d'un mélange sont souvent repérées par les
écarts existant entre leurs températures d'ébullition ou leurs tensions de vapeur. Ces caractéristiques
apparaissent sur les COURBES DE TENSION DE VAPEUR des corps purs.
• Les courbes de tension de vapeur tracées dans un graphique pression‐température situent l'état physique
du corps pur en fonction des conditions dans lesquelles il se trouve.
Elles permettent donc de déterminer, à pression fixe, la température de passage de l'état liquide à l'état gazeux.
Celle‐ci est appelée température d'ébullition.
Sous la pression normale de 1,013 bar on parle de température d'ébullition normale.
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RC ‐ DT BIN ‐ 00006_B_F ‐ Rév. 10 ‐ 10/03/2015 ‐ Procédé de distillation 4
Tension de vapeur
Situation d’équilibre liquide‐vapeur
tension
BALLON P = de vapeur
Pression
du liquide
V
Phase Liquide
P
vapeur
ou gazeuse t
Vapeur
D TH 022 A
L t
Phase liquide
température (C)
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P?
Exemple : tension de vapeur du propane
Propane 30⁰C
liquide à 30⁰C
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Tension de vapeur
Commentaires sur la diapositive précédente
Les courbes de tension de vapeur fournissent également dans une situation de stockage avec coexistence des
phases liquide et vapeur la pression correspondant à la température.
Cette pression est appelée tension de vapeur — elle dépend de la nature du produit liquide et de la
température.
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RC ‐ DT BIN ‐ 00006_B_F ‐ Rév. 10 ‐ 10/03/2015 ‐ Procédé de distillation 6
Courbes de tension de vapeur des hydrocarbures
10,5
atm
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Pompage du liquide
Réchauffage et vaporisation partielle
Séparation des deux phases
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Commentaires
La mise en évidence des différences de volatilité apparaît au cours d'un FLASH ou séparation liquide‐vapeur réalisé en continu
Mise en œuvre d’une séparation liquide‐vapeur
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Commentaires sur la diapositive précédente
La séparation par flash d'un mélange d'hydrocarbures conduit au résultat ci‐dessus.
Elle fait apparaître la hiérarchie des volatilités.
Les constituants les plus volatils ou légers sont ceux qui se dirigent de préférence dans la phase gazeuse. Ils ont
des basses températures d'ébullition et des tensions de vapeur élevées.
Les constituants les moins volatils ou lourds préfèrent, au contraire, la phase liquide. Ils ont de hautes
températures d'ébullition et des faibles tensions de vapeur.
La mise en œuvre industrielle d'un tel procédé de flash en continu exige la mise en place d'instruments de
mesure et de régulation pour suivre et contrôler automatiquement l'installation.
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Faisceaux d’échangeurs de chaleur
Produit passant
côté calandre
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Produit passant
côté tubes
Entrée ou sortie Entrée ou sortie
produit côté tubes produit côté calandre Calandre
Boîte de
distribution
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Flash : séparation des hydrocarbures
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• des contacts entre les phases grâce à des plateaux ou à des
garnissages
Séparation par distillation
Séparation de bonne qualité
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Commentaires sur la diapositive précédente
La DISTILLATION permet d'amplifier la séparation précédente en réalisant :
• une circulation à contre courant de deux phases liquide et vapeur à l'intérieur d'une colonne ou tour de
distillation
• des contacts entre les phases liquide et vapeur grâce à des plateaux ou des garnissages. A chaque contact
la vapeur s'enrichit en constituants légers et le liquide se concentre en produits lourds.
Le résultat obtenu est une séparation beaucoup plus fine du mélange. Le produit de tête ou distillat contient les
constituants légers, le produit de fond ou résidu, les constituants lourds.
Appliquée au mélange précédent on obtient par exemple le résultat ci‐dessus.
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RC ‐ DT BIN ‐ 00006_B_F ‐ Rév. 10 ‐ 10/03/2015 ‐ Procédé de distillation 16
Mise en œuvre du contre courant liquide‐vapeur
Flux liquide
• Reflux externe de tête
• Alimentation
Flux vapeur
• Rebouilleur
• Alimentation
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Commentaires sur la diapositive précédente
La mise en place du contre courant liquide‐vapeur fait apparaître la nécessité :
• d'un CONDENSEUR pour amorcer dans la colonne le flux liquide par l'intermédiaire du reflux externe
injecté en tête
• d'un REBOUILLEUR pour initier le FLUX VAPEUR par vaporisation partielle du liquide de fond de tour.
L'alimentation partiellement vaporisée participe également à la constitution de ces deux flux en s'intégrant à un
niveau intermédiaire dans la colonne.
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RC ‐ DT BIN ‐ 00006_B_F ‐ Rév. 10 ‐ 10/03/2015 ‐ Procédé de distillation 18
Contacts liquide‐vapeur : les plateaux
Commentaires sur la diapositive précédente
Le contact liquide‐vapeur est obtenu par 2 moyens principaux :
• sur des PLATEAUX où le flux vapeur est distribué par des clapets dans une couche de liquide coulant
horizontalement
• par des GARNISSAGES sur les légers le liquide coule sur les anneaux ou les selles en formant un film qui est
léché par la vapeur ascendante
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RC ‐ DT BIN ‐ 00006_B_F ‐ Rév. 10 ‐ 10/03/2015 ‐ Procédé de distillation 20
Plateaux à clapets
Clapet
Liquide
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Vapeur
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Plateaux perforés
Contact liquide‐vapeur
sur plateaux perforés
• perforations : diamètre
5 à 15 mm
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• espacement entre
plateaux : 45 à 70 cm
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Contact liquide‐vapeur continu sur un lit
de garnissage vrac ou structuré
RC ‐ DT BIN ‐ 00006_B_F ‐ Rév. 10 ‐ 10/03/2015 ‐ Procédé de distillation 24
Contacts liquide‐vapeur : les garnissages
Garnissages
Vrac Structures
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Colonne de distillation : conditions opératoires
Bilan matière
• charge = produits
• 36 t/h = 9 t/h + 27 t/h
Commentaires sur la diapositive précédente
Les conditions opératoires d'une colonne industrielle — un dépropaniseur — apparaissent sur le schéma ci‐
dessus :
• la pression de fonctionnement est fixée par les conditions opératoires qui règnent au ballon de reflux :
c'est la tension de vapeur du produit de tête liquide. Elle est ensuite sensiblement constante dans la
colonne
• les températures dans la tour sont les températures d'ébullition des produits qui circulent :
− la température de tête est la plus basse correspondant aux constituants légers obtenus au sommet
− la température de fond est la plus élevée correspondant aux constituants lourds obtenus en fond
L'évolution des températures dans la colonne est, en fait, le reflet des changements de composition qui se
produisent de plateau à plateau.
Le débit de reflux externe réinjecté en tête de colonne et la quantité d'énergie thermique dépensée au
rebouilleur sont en relation avec la qualité de la séparation recherchée.
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RC ‐ DT BIN ‐ 00006_B_F ‐ Rév. 10 ‐ 10/03/2015 ‐ Procédé de distillation 28
Aérocondenseurs
Ventilateur Air chaud
Faisceau tubulaire
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(Passage produit)
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RC ‐ DT BIN ‐ 00006_B_F ‐ Rév. 10 ‐ 10/03/2015 ‐ Procédé de distillation 30
Colonne de distillation
Ligne
de tête Colonne de
distillation
Condenseur
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RC ‐ DT BIN ‐ 00006_B_F ‐ Rév. 10 ‐ 10/03/2015 ‐ Procédé de distillation 32
Fractionnement initial
des pétroles bruts
Sommaire
Coupes pétrolières
Traitements de raffinage :
• Amélioration de la qualité des coupes
• Conversion des coupes lourdes excédentaires
Séparation
Mélanges
par
des bases
distillation
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PÉTROLES Coupes BASES Produits
BRUTS pétrolières finis
Coupes pétrolières
C1, C2, C3, C4
Gaz 0⁰C
ESSENCES
GAZ ET
légère C5, C6
Essences C7 à C10, C11
lourde
145⁰C/185⁰C
Kérosène C10 à C13, C14
220⁰C/240⁰C
léger
C13
GAZOLES à
PÉTROLES lourd C20/25
BRUTS
350⁰C/380⁰C
RÉSIDU ATMOSPHÉRIQUE
léger
léger C20
Distillats à
lourd C50
lourd
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550⁰C environ
RÉSIDU SOUS VIDE C50+
température
⁰C
RC ‐ RA FIB ‐ 00007_B_F ‐ Rév. 4 ‐ 10/03/2015 ‐ Fractionnement initial des pétroles bruts 3
Coupes pétrolières
Commentaires sur la diapositive précédente
Le fractionnement initial du pétrole brut par distillation permet d'obtenir une douzaine de COUPES PÉTROLIÈRES
DE BASE dont les caractéristiques seront ensuite améliorées par les installations de conversion ou d'épuration
situées en aval dans le schéma de raffinage.
Les coupes pétrolières obtenues sont caractérisées simplement par l'intervalle des températures d'ébullition ou
par le nombre d'atomes de carbone des hydrocarbures qu'elles contiennent.
Les coupes pétrolières portent des appellations qui peuvent varier d'une raffinerie à l'autre.
On distingue :
• les coupes de gaz
• les coupes essences
• les coupes de produits intermédiaires : kérosène et gazoles
• les coupes lourdes : distillats et résidu sous vide
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Exemple de la coupe KÉROSÈNE 180‐230⁰C et C10 à C13
Séparation des coupes pétrolières
Séparation Fuel gas
des Propane
Gaz + essences gaz Butane
et des Essence légère
essences Essence lourde
Kérosène
Pétroles bruts
Distillation Gazole léger
atmosphérique
Gazole moyen
Gazole lourd
Distillation Distillat 1
sous
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vide Distillat 2
Résidu atmosphérique
Résidu
sous vide
RC ‐ RA FIB ‐ 00007_B_F ‐ Rév. 4 ‐ 10/03/2015 ‐ Fractionnement initial des pétroles bruts 6
Distillation atmosphérique
GAZ + ESSENCE
COLONNE
DE DISTILLATION
ATMOSPHÉRIQUE
GAZ + ESSENCE
150 - 180°C
KÉROSÈNE
220 - 240°C
KÉROSÈNE
GAZOLE LEGER
6 à 8 m
320°C
GAZOLE LÉGER
Environ 50 m
GAZOLE MOYEN
330 - 350°C
GAZOLE MOYEN
BRUT
RÉSIDU
D PCD 475 C
ATMOSPHÉRIQUE
D PCD 475 D
RÉSIDU
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ATMOSPHÉRIQUE
Température d'ébullition (°C)
Fractionnement du pétrole brut en plusieurs coupes principales
dans une colonne de distillation à soutirages multiples
RC ‐ RA FIB ‐ 00007_B_F ‐ Rév. 4 ‐ 10/03/2015 ‐ Fractionnement initial des pétroles bruts 7
Distillation atmosphérique
Commentaires sur la diapositive précédente
L'installation de DISTILLATION ATMOSPHÉRIQUE réalise la première séparation du pétrole brut et permet
d'obtenir les coupes principales :
• GAZ et ESSENCES
• KÉROSÈNE
• GAZOLE
• RÉSIDU ATMOSPHÉRIQUE
Cette première séparation est obtenue dans une seule colonne de distillation à soutirages multiples appelée :
colonne de distillation atmosphérique.
La coupe gaz + essences est obtenue en tête de la colonne, kérosène + gazoles léger et moyen sont soutirés
latéralement et la coupe résidu atmosphérique sort en fond de colonne.
Cette distillation initiale du pétrole brut est conduite à une pression un peu supérieure à la pression
atmosphérique et c'est cela qui a justifié son appellation de distillation atmosphérique.
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RC ‐ RA FIB ‐ 00007_B_F ‐ Rév. 4 ‐ 10/03/2015 ‐ Fractionnement initial des pétroles bruts 8
Distillation atmosphérique : schéma de principe
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Gazole léger C13/14
à
Dessaleur C20/25
Gazole lourd
Eau + sels Eau
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Résidu
Échangeurs 360⁰C/380⁰C atmosphérique
de chaleur
C20/25+
RC ‐ RA FIB ‐ 00007_B_F ‐ Rév. 4 ‐ 10/03/2015 ‐ Fractionnement initial des pétroles bruts 10
Réchauffage du pétrole brut
Commentaires sur la diapositive précédente
À son entrée dans l'unité le pétrole brut se trouve à la température du réservoir de stockage c'est à dire, le plus
souvent, à la température ambiante.
Il doit être introduit dans la colonne atmosphérique PARTIELLEMENT VAPORISÉ et à HAUTE TEMPÉRATURE (340 ‐
385⁰C). Le débit de vapeur issu du brut doit être à peu près égal à la somme des débits des produits soutirés plus
haut dans la colonne soit gaz + essences + kérosène + gazoles léger et moyen. Cela suppose un apport de chaleur
important.
Cet apport de chaleur peut être, pour une part, prélevé sur les produits chauds qui quittent la colonne.
Cela est réalisé par une batterie d'échangeurs de chaleur (20 à 40 appareils et plus) regroupés sous l'appellation
TRAIN D'ÉCHANGE. La température du brut, à la sortie du train d'échange n'est pas suffisante (250⁰C environ).
Le complément de chaleur est apporté par le FOUR ATMOSPHÉRIQUE qui amène le pétrole brut à la température
désirée.
• Four et train d'échange se partagent environ pour moitié l'apport de chaleur total nécessaire pour faire
passer le pétrole brut de la température ambiante à un état partiellement vaporisé à haute température.
La dépense d'énergie au four représente pourtant environ 1 % masse du débit de brut traité.
• La récupération de la chaleur apportée par le brut à la colonne est améliorée par des dispositifs d'extraction
de chaleur de la colonne appelés REFLUX CIRCULANTS.
La puissance thermique requise pour amener les pétroles bruts à la température désirée à l'entrée de la colonne
est très importante : de l'ordre de 200 MW pour une unité de 1000 t/h.
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Sphères
de stockage
de GPL
Toit flottant
Cuvette de
rétention
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Bacs à toit flottant
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Fours de raffinerie
Cheminée
commune
Fours cylindriques
verticaux
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RC ‐ RA FIB ‐ 00007_B_F ‐ Rév. 4 ‐ 10/03/2015 ‐ Fractionnement initial des pétroles bruts 14
Four tubulaire ‐ Vue intérieure des tubes
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Tubes verticaux chauffés
par le rayonnement des
flammes
Brûleurs
Sole du four
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Zone de radiation d’un four pétrolier
RC ‐ RA FIB ‐ 00007_B_F ‐ Rév. 4 ‐ 10/03/2015 ‐ Fractionnement initial des pétroles bruts
16
Brûleur mixte fuel lourd ‐ Gaz
Brûleur mixte :
brûle du gaz et
du fuel Air de combustion
Arrivée fuel
Brûleur pilote
Arrivée vapeur (veilleuse)
de pulvérisation
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Arrivée gaz
190 Eau
Pression un peu GAZ +
35
ESSENCE
supérieure à la 230
Stripper
pression atmosphérique à chaleur 95
KÉROSÈNE
Température ( °C) 270 210
360
GAZOLE
Stripper Vapeur MOYEN
D PCD 459 A
fond de tour 200
250 RÉSIDU
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ATM.
360 385
Brut vaporisé à
hauteur des soutirages
RC ‐ RA FIB ‐ 00007_B_F ‐ Rév. 4 ‐ 10/03/2015 ‐ Fractionnement initial des pétroles bruts 18
Distillation atmosphérique : schéma de procédé simplifié
Commentaires sur la diapositive précédente
ENTRÉE DU BRUT
• Le pétrole brut est introduit partiellement vaporisé vers la base de la colonne. Il en assure ainsi le
rebouillage.
• La zone d'entrée du brut (ou zone de flash) a pour but de séparer les débits importants de phase vapeur et
phase liquide.
• Il est important en particulier d'éviter que les gouttelettes liquides de résidu viennent colorer et polluer les
coupes gazoles.
Plateau La vapeur d’eau
de soutirage provoque la
STRIPPER vaporisation des
Produit LATÉRAL fractions
Solubilisation + À VAPEUR "légères" qui sont
"légers" renvoyées
de "légers" dans la colonne
Vapeur d'eau
Le liquide soutiré
D PCD 476 A
est "traversé" 4 à 10
par les fractions
plateaux PRODUIT STRIPPÉ
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plus légères et en
solubilise une partie
Distillation atmosphérique ‐ Stripping
Commentaires sur la diapositive précédente
STRIPAGE DES PRODUITS
• Les produits soutirés de la colonne et le liquide du brut contiennent trop de produits volatils : leur point
d'éclair n'est pas correct.
• Il est nécessaire de réaliser leur revaporisation partielle ce qui permet d'éliminer les produits trop
volatils. Cette opération s'appelle STRIPAGE.
• Le stripage est réalisé dans de petites colonnes annexes (ou strippers) pour les soutirages latéraux et dans
le fond de la colonne atmosphérique pour le liquide du brut.
• La revaporisation partielle est obtenue par injection de vapeur d'eau (stripage à la vapeur) ou par
rebouillage (coupe kérosène) (stripage à la chaleur)
• Les fractions revaporisées et la vapeur d'eau retournent dans la colonne atmosphérique. La vapeur d'eau
est condensée en tête avec la coupe gaz + essences et elle est séparée par décantation dans le ballon de
reflux qui comporte donc un soutirage d'eau liquide.
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Électrodes
Décantation
• eau à la base du dessaleur
• brut dessalé à la partie
supérieure ballon
Interface
eau-brut
Température Distributeur
D PCD 480 A
• 100 à 150⁰C
Pression Vapeur
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• 9 ‐ 12 bar
D PCD 480 C
Brut
Temps de séjour du brut
Eau
• 20 à 30 minutes Eau
Émulsion
PDC eau brut
Vanne de
mélange
Distillation atmosphérique ‐ Dessalage
Commentaires sur la diapositive précédente
Les pétroles bruts qui sont livrés aux raffineries contiennent toujours un peu d'eau (0,1 à 0,6 % volume en
général), des sels minéraux (20 à 300 grammes par tonne de brut) et des sédiments.
Les sels minéraux proviennent des puits producteurs ou d'une contamination par l'eau de mer pendant le
transport ; ils sont constitués essentiellement de chlorure de sodium, de magnésium et de calcium et présentent
deux inconvénients principaux :
• comme les sédiments, ils encrassent les échangeurs de chaleur de préchauffe du pétrole brut
• certains d'entre eux (chlorure de calcium et de magnésium) subissent une hydrolyse à haute
température qui génère du gaz chlorhydrique (HCl). Celui‐ci, dès lors qu'il se trouve en présence d'eau
liquide se transforme après solubilisation, en acide chlorhydrique très corrosif pour les matériaux
métalliques en présence d'eau (tête de colonne et condenseur).
L'opération de DESSALAGE réalisé dans pratiquement toutes les installations de distillation
atmosphérique qui vise à éliminer l'eau, les sédiments et les sels minéraux contenus dans les bruts. Le
dessalage est intégré dans le train d'échange et comporte les 3 phases suivantes :
• lavage du brut avec de l'eau de dessalage pour extraire les sels minéraux. Il en résulte une émulsion de
petites gouttelettes d'eau salée dans le brut
• grossissement des gouttelettes d'eau par éléctrocoalescence dans un champ électrique aménagé à
l'intérieur d'un ballon horizontal appelé ballon dessaleur
• séparation eau‐brut par décantation dans le même ballon dessaleur. Le pétrole brut dessalé, moins
dense, est évacué au sommet du ballon. L'eau est soutirée à la partie inférieure.
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RC ‐ RA FIB ‐ 00007_B_F ‐ Rév. 4 ‐ 10/03/2015 ‐ Fractionnement initial des pétroles bruts 24
Ballon dessaleur
Commentaires sur la diapositive précédente
Une bonne efficacité de l'opération de dessalage nécessite :
• une température assez élevée (110⁰C à 150⁰C), et cela d'autant plus que le brut est plus lourd et plus
visqueux, afin de faciliter la décantation eau‐brut
• une injection d'eau représentant de 3 à 8 % en volume par rapport au brut, selon la difficulté de dessalage
du brut
• un temps de séjour du brut assez long (20 à 30 minutes) dans le ballon dessaleur ce qui explique ses
dimensions relativement imposantes
• l'aide éventuelle d'un désémulsifiant
Toutefois, l'efficacité du dessalage n'étant pas totale, il est nécessaire de lutter, en aval dans l'unité, contre la
formation inévitable d'acide chlorhydrique. On procède pour cela à 2 injections principales :
• INJECTIONS DE SOUDE dans le train d'échange pour transformer HCl en chlorure de sodium stable
• INJECTION D'AMMONIAC ou autre produit neutralisant dans les zones ou l'eau est susceptible de se
condenser (tête de colonne et système de condensation)
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Distillats sous vide
vers conversion
Résidu Pression
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atmosphérique 90 mbar
390⁰C
Résidu sous vide
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Schéma de principe d’une distillation sous vide
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L'installation de DISTILLATION SOUS VIDE (DSV) a pour but de séparer le résidu atmosphérique en plusieurs
coupes pétrolières. Le découpage réalisé dépend de la composition du résidu atmosphérique et des utilisations
ultérieures des différentes coupes obtenues.
Ces utilisations répondent actuellement à 3 objectifs principaux :
• fabrication des BITUMES
• élaboration de DISTILLATS destinés à être valorisés par le craquage catalytique ou l'hydrocraquage
• fabrication des HUILES DE BASE
Dans tous les cas, le fractionnement est obtenu dans une colonne de distillation à soutirages multiples appelée
colonne de distillation sous vide parce qu'elle fonctionne à une pression très inférieure à la pression
atmosphérique.
L'opération sous vide permet d'abaisser les températures de distillation et d'éviter ainsi la dégradation
thermique des hydrocarbures à haute température d'ébullition.
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Extraction
des gaz
incondensables
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Vaporisation
maximale de la charge
RC ‐ RA FIB ‐ 00007_B_F ‐ Rév. 4 ‐ 10/03/2015 ‐ Fractionnement initial des pétroles bruts 28
Distillation sous vide ‐ Schéma simplifié
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Le raffineur est intéressé par la récupération maximum de distillats et il cherche en conséquence à vaporiser au
maximum le résidu à son entrée dans la colonne. Cela suppose :
• une température la plus élevée possible (mais limitée aux environs de 400⁰C seuil de stabilité des
hydrocarbures)
• une pression en fond de colonne la plus faible possible
Le vide est assuré par un DISPOSITIF D'ASPIRATION des gaz résiduels en tête de colonne ; (éjecteurs à vapeur,
pompes à vide) gazole sous vide et distillats sous vide sont soutirés latéralement et le résidu sous vide est
obtenu en fond de colonne.
Le résidu sous‐vide (550⁰C à 600⁰C+) apparaît comme le FOND DE BARIL, valorisable comme base fuel charge de
viscoréducteur et sur certains bruts comme base bitume.
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Fours sous vide
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Entrée tangentielle
de la charge vaporisée
RC ‐ RA FIB ‐ 00007_B_F ‐ Rév. 4 ‐ 10/03/2015 ‐ Fractionnement initial des pétroles bruts 30
Distillation sous vide
Colonne de distillation
sous vide
Système de vide
Arrivée du résidu
atmosphérique
Vapeur
motrice
Refoulement
Éjecteur
Gaz aspirés à vapeur
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GAZ COMBUSTIBLE C 1 - C2 C 1 C2 C1 C 2
DÉÉTHANISEUR
PROPANE C3 C C C3
3 3 DÉPROPANISEUR
BUTANE C4 C C4 C4
4
0C DÉBUTANISEUR
COUPE GAZ + ESSENCE
iC 5 ou STABILISATION
ESSENCE
DÉISOPENTANISEUR
LÉGÈRE
ESSENCE LÉGÈRE C 5 - C6
nC 5 C 6
FRACTIONNEMENT
ESSENCE TOTALE
85C DES ESSENCES
STABILISÉE
ou SPLITTER
d'ESSENCE
ESSENCE
LOURDE
ESSENCE LOURDE
C7 - C10/11
D PCD 479 A
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180C
Températures
d'ébullition
Séparation des gaz et des essences
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L'installation de fractionnement des gaz et essences a pour but de fractionner la coupe gaz + essences obtenues en
tête de la colonne de distillation atmosphérique.
Elle est composée en général de plusieurs colonne de distillation classiques à deux produits et le schéma ci‐
dessous illustre un exemple des séparations réalisées.
La première séparation est réalisée par une colonne de stabilisation des essences ou DÉBUTANISEUR, et
fractionne la coupe gaz + essences en gaz d'une part (C4 et plus volatils) obtenus en tête, et en essence totale
stabilisée d'autre part, soutirée en fond.
La pression de fonctionnement de cette colonne est d'environ une dizaine de bars ce qui conduit à une
température de l'ordre de 70⁰C en tête, et le plus souvent supérieure à 200⁰C en fond.
Le DÉÉTHANISEUR permet de séparer sous forme gazeuse, au ballon de tête, la coupe gaz combustible (C1 + C2).
La condensation du reflux nécessite une pression de fonctionnement relativement élevée (20 à 30 bar).
Le mélange propane‐butane récupéré en fond est séparé dans le DÉPROPANISEUR permettant d'obtenir en tête
une coupe propane et en fond une coupe butane. Cette colonne fonctionne à une pression de l'ordre de 17 bar.
L'essence totale stabilisée obtenue en fond du débutaniseur est dirigée vers la colonne de fractionnement des
essences (SPLITTER D'ESSENCE) qui permet d'obtenir une essence légère en tête, et une essence lourde en fond.
Cette colonne fonctionne à une pression légèrement supérieure à la pression atmosphérique (1,5 bar environ).
L'essence légère est souvent redistillée dans un DÉISOPENTANISEUR qui sépare en tête l'isopentane recherché
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Gaz C1‐C4 C3
Propane
Débutaniseur
Dépropaniseur
GAZ
C3‐C4
+ ESSENCES
C1 – C10/11 Butane
C4
C5‐C6 Essence
légère
Splitter d’essence
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C7‐C10/11 Essence
Essences C5‐C10/11 lourde
Séparation des gaz et des essences
Distillation
atmosphérique Séparation
du brut propane‐butane
Séparation
gaz‐essences
Rebouilleurs
Séparation
des essences
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GAZ ET ESSENCES
DE DISTILLATION 75
ATMOSPHÉRIQUE 230
12 52
DÉÉTHANISEUR
HYDROTRAITEMENT
17
RC
Gaz C1- C4
Gaz riche 40
en hydrogène
COLONNE 36
Gaz + Essence 115
DE STABILISATION
GPL C 3 - C 4 PROPANE
C 1 - C 10/11 OU DÉBUTANISEUR
9
65
DÉPROPANISEUR
1,5
BUTANE
27
210
105
Essence totale stabilisée ESSENCE LÉGÈRE
Pression (bar abs) C5 - C 10/11 190 Essence légère
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vers
COLONNE DE C5 - C 6 DÉISOPENTANISEUR
Température (°C) 60
FRACTIONNEMENT
Débits (t/h) Essence lourde ESSENCE LOURDE
DES ESSENCES
D PCD 359 A
OU SPLITTER D'ESSENCE RC vers REFORMAGE
120 C 7 - C 10/11 130 CATALYTIQUE
Sommaire
Le problème de l’indice d’octane des essences
REFORMAGE CATALYTIQUE DES ESSENCES LOURDES
• Reformage catalytique ‐ Principe du procédé
• Reformage catalytique ‐ Le catalyseur
• Reformage catalytique ‐ Unité semi‐régénérative : schéma simplifié
• Reformage catalytique ‐ Schéma de principe
• Réacteur radial de reformage catalytique
• Compresseur de recyclage
• Reformage catalytique ‐ Intégration dans le schéma de raffinage
• Elimination du benzène dans les reformats
• Evolution du procédé de reformage catalytique
• Reformage catalytique ‐ Procédé régénératif
ISOMÉRISATION DES ESSENCES LÉGÈRES
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Essence légère Essence légère
C5‐C6
Essence lourde
RON 60 à 80 ?
SUPER SANS
PLOMB
Pétroles ? RON 95 à 98
MON 85 à 87
BRUTS Essence lourde
C7 – C10
RON 20 à 50
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Le raffineur doit donc améliorer l’indice d’octane des
essences “straight run” issues des pétroles bruts
Le problème de l’indice d’octane des essences
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Le fractionnement initial des pétroles bruts fournit des essences à indice d'octane faible
• Essence légère (C5‐C6) RON 60 à 80
• Essence lourde (C7‐C10) RON 20 à 50
L'utilisateur a besoin de carburants à indice d'octane élevé
• Super sans plomb RON 95 ou 98
MON 85 ou 87
Les indices d'octane des essences pourraient être améliorés par l'incorporation d'ADDITIFS à base de plomb
(plomb tétraéthyl et plomb tétraméthyl) mais cela n'est plus possible avec l'utilisation des pots catalytiques.
Le raffineur doit donc améliorer l'indice d'octane des essences issues des pétroles bruts.
Cela est possible en transformant les hydrocarbures à bas indice d'octane en hydrocarbures à haut indice
d'octane.
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nC5 iso C5 ‐
RON = 61,7 RON = 92,3
nC7
RON = 0 C7 aromatique
RON = 120
C8 C8 aromatique
naphténique RON = 106
RON = 46
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• le REFORMAGE CATALYTIQUE qui améliore l’indice d’octane de l’essence lourde
(C7‐C10)
• l’ISOMÉRISATION qui accroît l’indice d’octane des essences légères (C5 – C6)
Reformage catalytique
des essences lourdes
Reformage catalytique
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Le catalyseur
Surface externe du
grain de catalyseur
R R
Macropores
D CH 065 A
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DÉFINITION ET RÔLE D'UN CATALYSEUR
• Un catalyseur est généralement un solide poreux qui se présente sous forme de bâtonnets ou de billes dont
le rôle est d'ACCÉLÉRER les transformations chimiques recherchées dans le procédé.
• Un catalyseur agit par sa surface : les molécules de la charge se déposent sur la surface du catalyseur dans
les pores et se transforment sur cette surface.
• La composition chimique du catalyseur doit être adaptée aux transformations souhaitées ce qui explique la
diversité des formules catalytiques.
MISE EN ŒUVRE
• Le catalyseur est disposé dans un ou plusieurs réacteurs dont on peut ajuster les conditions de
fonctionnement (température, pression, …) pour obtenir les transformations souhaitées.
• La charge traverse les réacteurs et les réactions chimiques se font au sein des grains ou billes de catalyseur
• CATALYSEUR DE REFORMAGE CATALYTIQUE
• Il est constitué par de l'alumine chlorée sur laquelle sont dispersés des métaux (Platine, Rhénium, …).
• Son prix est très élevé (environ 60 €/kg) et il faut en utiliser environ 70 tonnes dans une unité qui traite 100
t/h de charge.
• Il est très sensible à des poisons tels que :
− le SOUFRE et l'AZOTE qui doivent être éliminés préalablement
− le COKE qui se dépose sur le catalyseur et réduit son efficacité. Le coke doit être éliminé
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périodiquement
− l'eau
Le catalyseur
10
80
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100
Unité semi régénérative ‐ Schéma simplifié
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La CHARGE doit être préalablement HYDROTRAITÉE pour éliminer le soufre. Elle doit contenir moins de 1 g de
soufre par tonne à l'entrée de l'unité.
La TEMPÉRATURE du procédé de reformage est de l'ordre de 500⁰C pour obtenir les réactions chimiques désirées
PRESSION : entre 5 et 25 bar selon le procédé. Les nouveaux procédés fonctionnent à basse pression.
La production de COKE doit être limitée : on effectue pour cela une dilution de la charge par de l'hydrogène ce qui
est réalisé par la mise en place d'un recyclage de l'hydrogène produit par les réactions chimiques.
Les transformations chimiques consomment beaucoup de chaleur : le procédé comporte donc plusieurs étages
four‐réacteur, les fours apportant la quantité de chaleur nécessaire aux réactions chimiques.
Les effluents doivent être séparés. Cette séparation est réalisée par :
• le ballon séparateur
• la colonne de stabilisation
Le catalyseur doit être régénéré périodiquement (unités semi‐régénératives).
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Schéma de principe
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MATÉRIEL MIS EN ŒUVRE
• Pompes
• Compresseur centrifuge
• Fours
• Réacteurs
• Échangeurs ‐ Aéroréfrigérants
• Colonne
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Réacteurs
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Échangeur de chaleur
RÉACTEURS
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Réacteur radial de reformage catalytique
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Isolation thermique interne : paroi
externe du réacteur froide !!
Commentaires
Schéma d’un réacteur de reformage catalytique de type radial
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Compresseur de recyclage
Roues de compression
Turbine
d’entraînement Compresseur
Rotor de compresseur centrifuge
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CHARGE PRODUITS
0 H2 Gaz riche en Hydrogène Le reformage catalytique produit
C7 C1/C2 dont 1,5 à 2 % masse H2
l’hydrogène nécessaire aux
C3/C4 GAZ et GPL hydrotraitements classiques
20 C’est un producteur essentiel de
C5
C8 GPL (propane et butane)
C6
ESSENCE LOURDE 40 Le reformat est la meilleure base
carburant auto. Son RON très
DE DISTILLATION élevé compense celui plus faible
d’autres bases carburant
C9 60 REFORMAT
Le reformage catalytique
consomme beaucoup d’énergie : 5
RON C8/C9 à 8 tonnes de combustible pour
20 à 50 RON 100 tonnes de charge
80
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98 à 102
C10/11 C10/11
100
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Élimination du benzène dans les reformats
ESSENCE LÉGÈRE
Moins de 1 % de
ESSENCE REFORMAGE Reformat Benzène
TOTALE
C5 - C10/11 CATALYTIQUE (3 à 6 % vol. de benzène) Vers pool carburant
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Évolution du procédé :
• amélioration des catalyseurs : plus stables, plus sélectifs pour améliorer
l’octane et la production d’H2
• baisse de la pression de fonctionnement ce qui a les mêmes effets mais est
accompagnée d’une accélération de la formation de coke
• passage pour les unités très basse pression (quelques bar) à une
technologie régénérative pour éliminer en permanence le coke produit :
− les unités classiques sont dites semi‐régénératives (un arrêt pour régénération
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du catalyseur tous les 6 à 12 mois)
− les unités nouvelles sont dites régénératives : RR reformage régénératif ou CCR
(Continuous Catalytic Reforming)
Évolution du procédé de reformage catalytique
Commentaires sur la diapositive précédente
place d'un système permettant la circulation et par suite la régénération en continu du catalyseur (unités
dites régénératives).
Les nouvelles unités construites ou projetées adoptent dans la majorité des cas la technologie régénérative.
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RC ‐ RA REF ‐ 00020_A_F ‐ Rév. 6 ‐ 10/03/2015 ‐ Reformage catalytique ‐ Isomérisation 22
Reformage Régénératif
Ligne de catalyseur
RÉACTEURS
Structure
de
régénération
du catalyseur
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RC ‐ RA REF ‐ 00020_A_F ‐ Rév. 6 ‐ 10/03/2015 ‐ Reformage catalytique ‐ Isomérisation 24
Isomérisation des essences légères
RON MON
Plomb (g/l) Plomb (g/l)
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l’essence légère a provoqué une baisse très importante de ses
indices d’octane et a justifié la mise en place d’unités
d’isomérisation catalytique des essences légères
RC ‐ RA REF ‐ 00020_A_F ‐ Rév. 6 ‐ 10/03/2015 ‐ Reformage catalytique ‐ Isomérisation 26
Impact des additifs à base de plomb
sur les indices d’octane
Commentaires sur la diapositive précédente
Les essences légères de distillation (C5‐C6), malgré leurs indices d'octane relativement bas (60 à 80 RON),
constituaient des bases acceptables pour la fabrication des carburants commerciaux dans la mesure où ceux‐ci
pouvaient contenir des additifs à base de plomb.
Même si ces essences légères constituent parallèlement d'excellentes charges pour les vapocraqueurs
producteurs d'éthylène et de propylène, une partie importante de ces coupes doit être valorisée comme
carburant auto, ce qui nécessite, depuis la suppression des essences sans plomb une amélioration de leurs
indices d'octane.
La voie reformage catalytique théoriquement possible pour les hydrocarbures en C6, n'est pas acceptable compte
tenu des spécifications de teneur limite en benzène des carburants (1 % maximum).
L'isomérisation apparaît donc comme le procédé le plus intéressant dans la mesure où elle consiste à
transformer des hydrocarbures paraffiniques à chaîne droite (nP) possédant de bas indices d'octane en
hydrocarbures de la même famille à chaîne ramifiée (iP) dont les indices d'octane, spécialement le MON sont
nettement plus élevés.
Le procédé permet d'obtenir une base à indice d'octane amélioré, l'isomérat qui de plus a la propriété d'être
volatile et d'apporter un surplus d'indice d'octane dans les fractions légères du carburant.
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PROCÉDÉ
CHARGE PRODUITS
ISOMÉRISATION
Produit principal :
ESSENCE LÉGÈRE DE Basse température ISOMÉRAT
DISTILLATION en présence d'hydrogène
Base carburant
C5 - C 6
150 à 180°C riche en iso-paraffines
Pression moyenne iC5 - iC6
riche en n-P 20 à 40 bar RON 83 - 90
indice d'octane moyen selon le procédé
Catalyseur au
RON 60 A 80
chlore et au platine Autres produits :
recyclage des n-paraffines Faibles quantités
non transformées des produits légers
Transformation des
hydrocarbures
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paraffiniques à chaine droite (n-
paraffines) en hydrocarbure
à chaine branchée (isoparaffines)
normal pentane nC5 isopentane iC5
D PCD 2358 A
à plus hauts indices d'octane
RON 61,7 RON 92,3
MON 61,9 MON 90,5
Isomérisation : schéma de principe
-
Gaz C4 LAVAGE
15 38 À LA GAZ
HYDROGÈNE SOUDE
DU REFORMAGE SÉCHAGE
CATALYTIQUE 35
COMPRESSEUR
150 140
RÉACTEUR RÉACTEUR COLONNE DE
Injection 1 2 DISTILLATION
de
composé chloré
CHARGE : ISOMÉRAT
ESSENCE LÉGÈRE SÉCHAGE 160 150 RON ≈ 83 - 85
C5 - C 6 TENEUR EN iP
RON ≈ 70 75 - 88 %
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Sans recyclage
INDICES D’OCTANE MOYENS
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Pour faire mieux : éliminer les n‐paraffines
Isomérisation avec séparation des n‐paraffines
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Commentaires
Pour augmenter la teneur en isoparaffines de l'isomérat et donc son indice d'octane le procédé est souvent mis en œuvre avec une
séparation complémentaire des n‐paraffines qui sont recyclées jusqu'à transformation dans la section réactionnelle.
RC ‐ RA REF ‐ 00020_A_F ‐ Rév. 6 ‐ 10/03/2015 ‐ Reformage catalytique ‐ Isomérisation 31
Isomérisation avec DIH
Classement par volatilité
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Colonne
de
distillation
Sommaire
Le problème du soufre dans les produits pétroliers
Hydrodésulfuration ‐ Principe du procédé
Principaux traitements de désulfuration en raffinerie
Hydroraffinage ‐ Caractéristiques des procédés
Hydrodésulfuration des coupes gazoles ‐ Schéma simplifié
Réacteur d’hydrodésulfuration de gazoles
Épuration de gaz acide ‐ Production de soufre
Bilan soufre d’une raffinerie moyenne
Unité de lavage aux amines du gaz acide d’une HDS de gazole
Procédé Claus ‐ Principe du procédé
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Le soufre :
• peut rendre les produits corrosifs (mercaptans)
• rend les produits malodorants
• est un poison de certains catalyseurs
• produit par combustion du gaz SO2 polluant et corrosif
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Commentaires
La corrosivité du soufre est apportée par des molécules comme les mercaptans, de formule générique RSH.
Le soufre comme poison de catalyseur est défavorable aux procédés de raffinage aval.
Les émissions de SO2 contribuent à la pollution atmosphérique. En présence d’eau ou d’humidité de l’air, le gaz SO2 est transformé en acide sulfurique H2SO4.
La désulfuration est un procédé clé du raffinage, nécessitant de l’hydrogène pour purifier des coupes pétrolières en enlevant le soufre de ces coupes, en accord
avec les spécifications produits.
RC ‐ RA HDT ‐ 00010_B_F ‐ Rév. 11 ‐ 10/03/2015 ‐ Hydroraffinages ‐ Chaîne soufre 2
Exigences de traitement de désulfuration
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Pour les essences et le gazole moteur, la spécification à 10 ppm ou 10 g/tonne est imposée en France en
particulier depuis le 01 Janvier 2009.
Les teneurs en soufre des coupes kérosène sont généralement en ligne avec la spécification finale du produit Jet
A1. Néanmoins, le soufre sous forme acide (les molécules de mercaptans) contribue à la corrosivité du produit.
Le procédé MEROX (OXydation des MERcaptans) permet de neutraliser cette acidité en transformant les
mercaptans en disulfures non acides.
À noter que des restrictions d’utilisations des fiouls lourds HTS et MTS (Haute et Moyenne Teneurs en Soufre)
nécessitent une utilisation de fiouls BTS voire TBTS (Basse et très Basse Teneurs en Soufre).
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RC ‐ RA HDT ‐ 00010_B_F ‐ Rév. 11 ‐ 10/03/2015 ‐ Hydroraffinages ‐ Chaîne soufre 4
Hydrodésulfuration : principe
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Plus la coupe est lourde, plus les conditions de désulfuration doivent être sévérisées.
Les catalyseurs Co‐Mo permettent de désulfurer, en présence d’hydrogène, les coupes concernées, en générant
du gaz riche en H2S.
Dans le cas de molécules cycliques, il est fréquemment nécessaire d’ouvrir les molécules ou de les hydrogéner,
afin de retirer le soufre présent dans les molécules.
Cette extraction d’atomes de soufre, par hydrodésulfuration, est d’autant plus difficile que les coupes sont
lourdes, ce qui explique la sévérisation des conditions.
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RC ‐ RA HDT ‐ 00010_B_F ‐ Rév. 11 ‐ 10/03/2015 ‐ Hydroraffinages ‐ Chaîne soufre 6
Traitements de désulfuration
Gaz combustible C1/C2
PROPANE C3
BUTANE C4 HYDROTRAITEMENT : COUPES LÉGÈRES
ÉLIMINATION DU DÉSULFURÉES
ESSENCE LÉGÈRE vers GPL,
C5 ‐ C6
SOUFRE DES
ISOMÉRISATION
COUPES LEGERES REFORMAGE
ESSENCE LOURDE
C7 ‐ C10
ÉLIMINATION DES
KÉROSÈNE COMPOSÉS CORROSIFS PAR KÉROSÈNE ADOUCI
ADOUCISSEMENT ou vers JET A1
C10 ‐ C13 HYDROTRAITEMENT
GAZOLE LÉGER GAZOLES
HYDRODÉSULFURATION DÉSULFURÉS
GAZOLE LOURD DES GAZOLES vers GAZOLE
et FIOUL DOMESTIQUE
DISTILLATS
DISTILLATS HYDROTRAITEMENT POUR
DÉSULFURÉS vers
C20 ‐ C50 ÉLIMINATION DU SOUFRE CRAQUAGE CATALYTIQUE
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RSV DÉSULFURÉ et
HYDROTRAITEMENT POUR
RÉSIDU SOUS VIDE DÉMÉTALLISÉ
ÉLIMINATION DU SOUFRE vers
C50 + ET DES MÉTAUX UNITÉS DE CONVERSION
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Les traitements d’hydroraffinage sont mis en œuvre sur les coupes pétrolières GPL aux résidus, afin d’éliminer les impuretés
HYDROTRAITEMENT DES COUPES LÉGÈRES
• Il concerne généralement la coupe de tête de la distillation atmosphérique. Il a pour but de désulfurer les gaz de pétrole liquéfiés et
l'essence légère et d'éliminer les poisons des catalyseurs de reformage catalytique et d’isomérisation qui sont présents dans les
essences.
• À ces objectifs classiques s'ajoutent la nécessité de traiter des coupes légères provenant d'unités de conversion (essences craquées du
viscoréducteur ou du FCC).
HYDROTRAITEMENT DES COUPES KÉROSÈNES
• Ce procédé a pour but d’éliminer les mercaptans quand la coupe kérosène est destinée à la fabrication de Jet A1. Il s’agit d’un
hydrotraitement peu sévère dans la mesure où les mercaptans sont les composés sulfurés les plus facilement détruits dans le procédé.
HYDRODÉSULFURATION DES COUPES KÉROSÈNE ET GAZOLE
• Il s'agit là de l'utilisation la plus importante du procédé dans les raffineries. Elle concerne les coupes de distillation mais aussi les produits
craqués, et vise à satisfaire les spécifications de plus en plus sévères de teneur en soufre du gazole moteur et du fuel oil domestique.
Elle fait l'objet d'une étude détaillée dans ce qui suit.
HYDRODÉSULFURATION DES DISTILLATS
• Pour abaisser leur teneur en soufre, azote, métaux avant traitement dans une installation de conversion comme le FCC. Ce procédé
permet de réduire l’impact polluant du FCC et améliore notablement ses performances. Par ailleurs, cette opération constitue la
première étape du procédé d'hydrocraquage.
HYDROTRAITEMENT DES COUPES LOURDES (résidu, résidu atmosphérique) avant traitement dans une installation de conversion ou constitution
de fuels lourds BTS. Il s'agit avant tout dans ce cas d'une hydrodémétallation et d’une hydrodésulfuration.
HYDROFINITION DES HUILES DE BASE
• Pour améliorer leurs caractéristiques de teneur en soufre, de couleur, de stabilité.
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HYDROTRAITEMENTS SÉVÈRES DES PARAFFINES, DES CIRES, DES HUILES BLANCHES pour leur donner des caractéristiques compatibles avec les
exigences pharmaceutiques ou alimentaires.
HYDROGÉNATION DES ESSENCES DE VAPOCRAQUEUR
• Pour les stabiliser par l’hydrogénation des dioléfines instables et les rendre incorporables au pool essence de la raffinerie.
Principales utilisations des hydroraffinages en raffinerie
Commentaires
Le détail est donné pour chacun des produits concernés.
Dans le cas des huiles de base, un hydrotraitement adapté permet d’éliminer le soufre, d’améliorer la stabilité et la couleur (hydrogénation des doubles liaisons
en particulier).
Température Pression
D’autant plus élevée que la charge est plus
lourde
Entre 330⁰C et 400⁰C d’autant plus élevée
que la charge est plus lourde Essences : 20 à 30 bar
Gazole : 40 à 80 bar
Résidus : 150 bar +
HYDROGÈNE :
Catalyseurs
Les réactions consomment de l’hydrogène :
À base de sulfures de cobalt (ou nickel) et de
appoint permanent nécessaire molybdène sur alumine
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formation de coke
perdent leur activité en se chargeant de
coke
Les hydroraffinages : caractéristiques des procédés
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Les conditions de mise en œuvre d’hydroraffinage sont d’autant plus sévères que les coupes sont lourdes.
Ainsi, la température est dans la gamme 330‐400⁰C et la pression 20 à 200 bar, selon qu’il s’agisse d’essences ou de
résidus.
Un appoint de gaz riche en hydrogène est nécessaire car les réactions en consomment. L’hydrogène est souvent apporté
par le reformage et un recycle permet de limiter les phénomènes de dépôt de coke sur le catalyseur.
Le catalyseur quant à lui est composé de phases Co‐Mo ou Ni‐Mo, dont les propriétés sont la désulfuration et
l’hydrogénation et la déazotation respectivement. Ce catalyseur n’est pas empoisonné par le soufre mais perd son
activité en se chargeant de coke.
Masse de catalyseur pour traiter 100 t/h de charge :
• coupes légères : 30 tonnes
• gazole 75 tonnes
• distillats 150 tonnes
• résidus > 300 tonnes
MISE EN ŒUVRE DU PROCÉDÉ
• Réchauffage de la charge et de l'hydrogène pour atteindre la température de réaction
• Réactions chimiques de désulfuration sur le catalyseur dans un seul réacteur
• Recyclage de l'hydrogène séparé à haute pression
• Séparation du gaz acide et purification du produit désulfuré
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• Lavage du gaz acide pour récupérer l'H2S avec une solution d'amine et régénération de l'amine
• Régénération périodique du catalyseur
MATÉRIEL MIS EN ŒUVRE
• Pompes ‐ Compresseurs ‐ Four ‐ Réacteur ‐ Échangeurs ‐ Aéroréfrigérants ‐ Ballons séparateurs
Dates de g/t ou ppm
modification % masse masse
GAZOLES
avant 1 10000
1/05/1961
1/05/1971 0,7 7000
1/10/1976 0,5 5000 Spécifications
0,3 administratives
1/0419/80 3000
Françaises
1/10/1994 0,2 2000
1/10/1996 0,05 500
1/01/2000 0,035 350
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1/01/2005 0,005 50
1/01/2009 0,001 10
RC ‐ RA HDT ‐ 00010_B_F ‐ Rév. 11 ‐ 10/03/2015 ‐ Hydroraffinages ‐ Chaîne soufre 12
Évolution des spécifications de teneur en soufre du gazole
Commentaires sur la diapositive précédente
Le tableau d’évolution des spécifications permet de visualiser la sévérisation des normes sur les teneurs
maximales admissibles dans le gazole utilisé en France.
Non seulement les teneurs maximales admissibles en soufre diminuent, mais la nature du soufre également.
Les molécules les plus difficiles à désulfurer nécessitent ainsi de mettre en œuvre des conditions plus sévères et
parfois des aménagements d’installations voire de nouvelles unités, pour satisfaire aux spécifications produits.
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“Essence” 1 à 3 %
masse
Coupes
Coupes gazoles
gazoles désulfurées
HDS 95 à
98 %
1 à 2 % masse 0,001 % masse
de soufre
de soufre
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Commentaires
Les teneurs en soufre doivent être ramenées à des pourcentages au maximum de 10 ppm soit 10 g/t par hydrodésulfuration.
Par ailleurs, les conditions de mise en œuvre de l’hydroraffinage génèrent la production de 1 à 3 % de produits légers, le rendement en base GOM s’élevant à 95
à 98 % par rapport à la coupe gazole initiale.
Unité d’hydrodésulfuration des gazoles
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Commentaires sur la diapositive précédente
L’hydrodésulfuration passe par une section réactionnelle et une section séparation.
L’hydrogène de quench permet de limiter l’exothermicité de la réaction, conduite sur deux étages catalytiques.
Le stripper de gazole permet, en tête, de collecter l’essence sauvage, chargée en H2S et les gaz, et en fond, le
gazole désulfuré.
Le gazole ainsi obtenu admet une teneur maximale en soufre de 10 ppm et il est séché avant coulée vers les bacs
de stockage.
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RC ‐ RA HDT ‐ 00010_B_F ‐ Rév. 11 ‐ 10/03/2015 ‐ Hydroraffinages ‐ Chaîne soufre 16
Réacteurs d’hydrodésulfuration
Charge diphasique :
Liquide + gaz
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Commentaires sur la diapositive précédente
Le détail du réacteur est donné ci‐dessus.
La réaction triphasique, en présence d’hydrocarbures liquide et gaz, est mise en contact avec le catalyseur
solide. Des internes de réacteur favorisent la distribution de la charge, grâce au plateau du distributeur,
cheminées et paniers.
Le réacteur est constitué d’alliages Cr Ni inoxydable compte tenu de la corrosivité de la charge et de H2S généré.
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Unité d’hydrodésulfuration des gazoles
FOUR
RÉACTEURS
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Échangeurs de chaleur
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Transformation
de l'H2S en soufre
D PCD 047 A
Gaz à traiter H2S pur
Soufre
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Épuration du gaz acide ‐ Production de soufre
Commentaires sur la diapositive précédente
La concentration de H2S dans les gaz est réalisée par absorption par une solution d’alcanol‐amine.
La solution d’amine doit être régénérée, libérant H2S pur, lequel est converti en soufre par l’unité Claus.
Le gaz épuré est envoyé au réseau fuel‐gas pour utilisation combustible en raffinerie.
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contenant de l’H2S
en provenance des unités
- d’hydrotraitement Rendement
complémentaire
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- d’hydrodésulfuration
- de craquage thermique 4 à 4,9 %
- de craquage catalytique
SOUFRE LIQUIDE
D PCD 050 B
- d’hydrocraquage
- d’hydrotraitement d’huiles vers INDUSTRIE CHIMIQUE
- etc.
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Traitements de récupération du soufre
Commentaires sur la diapositive précédente
La chaîne soufre comprend ainsi les unités successives :
• lavage des gaz aux amines (absorption H2S) et régénération
• récupération du soufre par le procédé Claus (avec un rendement limité à 95 %)
• incinération du gaz de queue du Claus ou récupération complémentaire (4 à 4,9 % des 5 % résiduels)
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Raffinerie 2014 : 10 Mt de brut/an à 1,3 % masse de soufre
en moyenne
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3100 tonnes de soufre dans les fumées 6200 tonnes de SO2
‐ Rejets journaliers max en 2006 : 1700 mg de SO2/Nm3 Soit 34 tonnes par jour de SO2
‐ Rejets journaliers max en 2010 : 1000mg de SO2/Nm3
(avec une concentration moyenne sur l’année maxi de Soit 850 mg SO2/Nm3 de fumées
850 mg de SO2 par Nm3 de fumées
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Unité de lavage des gaz acides aux amines
45
Absorbeur Régénérateur (basse pression)
GAZ
ÉPURÉ
6 1,2
Teneur en H2S 5,76
40 3,02
< 0,01 % Vol AMINE PAUVRE 100 HYDROGÈNE
SULFURÉ
Solution aqueuse vers UNITÉ
d'amine débarrassée
% masse de l'H2S DE SOUFRE
H2 1,2
C1 14,6
C2 18,2
98
H2 S 33,8 % masse
H2S
C3 14,0 Solution de H2S 97,5
C4 12,9 DEA à 20 % Masse H2 O 2,5
+
C5 5,3 H2S
100,0 50
GAZ à
TRAITER
Contenant de 8,70 60 Rebouilleur Pression (abs.bar)
l'hydrogène 40
sulfuré (H2S) AMINE RICHE
120 Température (°C)
Solution aqueuse Échangeur
d'amine chargée Débit (t/h)
en H2S
D PCD 390 A
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Pompe de circulation Amine régénérée
d'amine
Commentaires
L’absorption de H2S est réalisée à la pression du gaz (ici 6 bar) et à basse température pour favoriser la réaction acide‐base exothermique entre H2S et l’amine et
épurer le gaz.
La régénération, opérée à 100‐120⁰C et autour de 1 bar, est conduite par distillation, libérant ainsi un gaz pur en H2S.
H2S ainsi concentré est envoyée vers l’unité de Claus de conversion en soufre liquide.
RC ‐ RA HDT ‐ 00010_B_F ‐ Rév. 11 ‐ 10/03/2015 ‐ Hydroraffinages ‐ Chaîne soufre 26
Unité CLAUS de récupération du soufre
Réactions Claus sur catalyseur à 230⁰C (S gazeux)
Commentaires
La conversion H2S en soufre liquide est effectuée selon deux grandes étapes :
• thermique (ici avec un rendement de 60 % en sortie chaudière)
• catalytique (ici avec deux réacteurs catalytiques, permettant une récupération complémentaire de 36 %).
Convertisseurs
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Commentaires
Les réacteurs catalytiques et la ligne des fumées sont bien visualisées.
Évolution du bilan soufre et émissions
Commentaires sur la diapositive précédente
La sévérisation des normes environnementales portant sur les émissions impose des contraintes supplémentaires sur la
réduction de teneur en soufre dans les produits pétroliers.
Retirer une quantité supplémentaire de soufre des produits pétroliers admet pour conséquence de traiter des tonnages
additionnels de soufre dans les rejets.
En conséquence, la chaîne soufre est et sera à l’avenir davantage soumise à des contraintes pour convertir H2S en soufre
et limiter ainsi les rejets d’oxydes de soufre dans les fumées des sites de raffinage.
Pour s’adapter à la sévérisation des spécifications des teneurs en soufre des produits et réduire les émissions de SO2, les
actions possibles sont :
MODIFICATION DE L’APPROVISIONNEMENT EN BRUTS
• accroissement de la part des bruts BTS
CONSTRUCTION D’UNITÉ DE DÉSULFURATION
• désulfuration profonde des essences
• désulfuration profonde des gazoles
• désulfuration des distillats de charge des FCC
• désulfuration des distillats via les hydrocraqueurs
• désulfuration des résidus (encore peu répandue)
RÉDUCTION DES ÉMISSIONS
• réduction des rejets de SO2 par le FCC
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• accroissement des capacités des chaînes soufre (importants débit d’H2S à convertir en soufre)
• amélioration des rendements en soufre des unités CLAUS
• développement des installations de traitement des fumées CLAUS
• utilisation de combustibles BTS ou non soufrés comme le gaz naturel
Objectif du traitement des gaz de queue de CLAUS
SULFREEN (TOTAL)
CLAUSPOL (IFP)
gaz de queue
H2 S TRAITEMENT
UNITÉ CLAUS gaz épuré
COMPLÉMENTAIRE
H2S 0,3 à 1,5 % vol
SO2 0,15 à 0,75 %
soufre + soufre (récupération totale
D P C D 593 A
SCOT (SHELL)
RC ‐ RA HDT ‐ 00010_B_F ‐ Rév. 11 ‐ 10/03/2015 ‐ Hydroraffinages ‐ Chaîne soufre 31
Objectif du traitement des gaz de queue de CLAUS
Commentaires sur la diapositive précédente
Ainsi, le gaz de queue doit être traité, pour respecter les contraintes sur les rejets, et convertir des quantités
supplémentaires de H2S.
Trois procédés de traitement complémentaire peuvent être mis en œuvre, afin de récupérer jusqu’à 4 à 4,9 % de
soufre supplémentaire :
• Sulfreen
• Clauspol
• SCOT
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Traitement des queues de Claus
PROCÉDÉ SCOT
(Shell) gaz traité
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Commentaires sur la diapositive précédente
Le procédé SULFREEN (SULphur FREE) est cyclique, il est mis en œuvre à basse température sur catalyseur.
Le soufre produit, par réaction de Claus, s’adsorbe sur le catalyseur. La désorption s’effectue par régénération
cyclique.
La version de traitement de gaz de queue CLAUSPOL (CLAUS avec solvant POLaire) met en jeu un catalyseur
solide en solution de PEG à basse température (125‐135⁰C), ce qui est favorable à des conversions élevées.
Le soufre liquide décante par gravité en fond de réacteur et il est extrait en continu.
Dans le procédé SCOT (Shell Claus Off Gas Treatment), les composés soufrés sont réduits sur catalyseur CoMo en
H2S.
Enfin, H2S est recyclé vers l’unité de Claus. Ce procédé est coûteux, mais augmente la récupération à 99,9 %.
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RC ‐ RA HDT ‐ 00010_B_F ‐ Rév. 11 ‐ 10/03/2015 ‐ Hydroraffinages ‐ Chaîne soufre 34
Conversion des coupes lourdes
et procédés complémentaires
Sommaire
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Arabe % masse
Brent
léger
RC ‐ RA CON ‐ 00012_B_F ‐ Rév. 10 ‐ 10/03/2015 ‐ Conversion des coupes lourdes et procédés complémentaires 2
Le problème de la conversion
Commentaires sur la diapositive précédente
La structure du marché des produits pétroliers évolue régulièrement en faisant une place de plus en plus grande
aux produits légers et intermédiaires : GPL, carburants‐auto, JET A1, gazole. Parallèlement la baisse des marchés
de fuels lourds réduit considérablement la part des produits lourds.
On observe en conséquence un déséquilibre quantitatif croissant entre les rendements en coupes obtenus dans
la distillation des pétroles bruts et les besoins du marché.
Le raffineur doit donc transformer des coupes lourdes excédentaires valorisables essentiellement comme
combustibles en coupes légères et intermédiaires utilisables comme carburants dont le marché est demandeur.
Cela est possible en transformant les hydrocarbures lourds à longue chaîne carbonée (> C20‐C25) en composés
légers par des réactions chimiques de craquage. Les installations de raffinage dont le but est de réaliser ce
craquage sont appelées UNITÉS DE CONVERSION.
Il existe de nombreux types d'unités de conversion qui ont donné lieu à de nombreux investissements dans les
années 1970 et 1980. Elles diffèrent essentiellement par la nature de la charge traitée et les conditions de mise
en œuvre du craquage. Les installations qui s'attaquent au résidu sous‐vide pour le transformer de manière
importante en coupes légères ou intermédiaires sont qualifiées d'unités de conversion profonde.
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RC ‐ RA CON ‐ 00012_B_F ‐ Rév. 10 ‐ 10/03/2015 ‐ Conversion des coupes lourdes et procédés complémentaires 4
Procédés de conversion des charges lourdes
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Techniques de
Moyens mis en œuvre Commentaires
craquage
- À partir de 400⁰C
CRAQUAGE Température +
- Sélectivité médiocre
THERMIQUE Temps de séjour
- Quand ça craque, ça coke!!
- Meilleure sélectivité
CRAQUAGE
Température + catalyseur - Structure de rendements
CATALYTIQUE
améliorée
- TB sélectivité
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HYDROCRAQUAGE Température + catalyseur +
- Produits purifiés
CATALYTIQUE hydrogène
- Pas de coke
Procédés de craquage thermique des charges lourdes
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Les procédés de craquage thermique doivent souvent être complétés par des unités
d’hydrotraitement pour purifier les produits de mauvaise qualité obtenus
RC ‐ RA CON ‐ 00012_B_F ‐ Rév. 10 ‐ 10/03/2015 ‐ Conversion des coupes lourdes et procédés complémentaires 7
Procédés de craquage catalytique des charges lourdes
Utilisation d’un catalyseur en poudre fluidisé dans l’installation. Le catalyseur
change le mécanisme et oriente les réactions chimiques de craquage
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30/50 ppm masse maxi
dans la charge
RC ‐ RA CON ‐ 00012_B_F ‐ Rév. 10 ‐ 10/03/2015 ‐ Conversion des coupes lourdes et procédés complémentaires 8
Procédés d’hydrocraquage catalytique des charges lourdes
Hydrocraquage des distillats : procédé “difficile” mais pas de métaux
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Ratios
Distillation Distillation
Capacité
Nombre de Atmosphérique Sous vide
DSV/DA
raffineries Mt/an Mt/an
(%)
Amérique du
142 989 428 43
Nord
Amérique latine 69 393 205 52
Europe
116 755 314 42
occidentale
Afrique 48 167 27 16
Europe de l’Est
67 427 148 35
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CEI
Oil and Gas journal – December 2012
RC ‐ RA CON ‐ 00012_B_F ‐ Rév. 10 ‐ 10/03/2015 ‐ Conversion des coupes lourdes et procédés complémentaires 10
Principales unités de conversion : capacités
Amérique latine 83 16 34 7 -
Afrique 11 5 3 3 1
Moyen – Orient 19 28 4 32 14
Asie 157 21 29 61 79
Europe de l’Est –
CEI
28 27 12 8 4
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Premier procédé de conversion
RC ‐ RA CON ‐ 00012_B_F ‐ Rév. 10 ‐ 10/03/2015 ‐ Conversion des coupes lourdes et procédés complémentaires 11
Craquage thermique
Viscoréduction des résidus sous‐vide
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Fabrication des fuels lourds
Fluxage du Résidu sous vide par une coupe gazole
Résidu sous vide
1000 à 3000 cSt à 100⁰C
FUEL LOURD N⁰2
40 cSt à 100⁰C
Fluxant Gazole
1 cSt à 100⁰C
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MARCHÉ
Commentaires sur la diapositive précédente
AJUSTEMENT DE LA VISCOSITE DES FUELS LOURDS
• Les fuels oils lourds n⁰2 doivent avoir une viscosité au plus égale à 40 centistokes (cSt) à 100⁰C.
• Les résidus de distillation sous‐vide sont trop visqueux pour constituer directement des fuels lourds.
• La viscosité des fuels oils lourds est obtenue par MÉLANGE aux RÉSIDUS SOUS‐VIDE TRÈS VISQUEUX de
DILUANTS ou FLUXANTS peu visqueux type GAZOLE.
LA PRODUCTION DU F.O. n⁰2 CONSTITUÉ DE CETTE MANIÈRE EST SUPÉRIEURE à la demande du marché
Une solution possible : LA VISCORÉDUCTION DU RÉSIDU SOUS‐VIDE
• Par diminution de la viscosité des résidus sous‐vide la viscoréduction permet :
− de RÉDUIRE LA PRODUCTION de F.O. n⁰2 (l'obtention de la viscosité du F.O. n⁰2 nécessite une
quantité plus faible de diluant ou fluxant peu visqueux)
− d'AUGMENTER d'autant la production de GAZOLE
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Schéma de principe d’une unité de viscoréduction
130
Temps de séjour 1,5 GAZ - GPL
Environ 20 min COLONNE
2
ATMOSPHÉRIQUE
Pression (bar abs.)
440
Eau
6,5
Température (°C) BALLON ESSENCE
DE MATURATION DE
Débit (t/h) (SOAKER) 9 VISCORÉDUCTION
FOUR DE vapeur
VISCORÉDUCTION Réactions
20
de GAZOLE
craquage DE
thermique VISCORÉDUCTION
Vapeur vide
70 mm Hg
36
DISTILLAT
410 DE
460 VISCORÉDUCTION
trempe COLONNE
• d 1 SOUS VIDE
• % S élevé sur brut HTS
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(2 à 6 %)
395 Vapeur 115,5
• Visco 1000 à 3000 cSt à 100°C 330
180 RÉSIDU
D PCD 313 A
Colonne atmosphérique
FOUR Colonne sous‐vide
Maturateur
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Viscoréducteur : rendements
Viscoréducteur
• Intensité de craquage
limitée pour éviter
l’apparition de coke
• Conversion modérée :
environ 40 %
• produits de qualité
médiocre
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95,5 tonnes de
gazole
distillat
résidu Intérêt du VISCORÉDUCTEUR
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100 cSt à 100 °C ‐ Réduction de la production de
29 tonnes de
D PCD 330 C
Sur la base de 100 tonnes de gazole de dilution fioul lourd de 28,5 tonnes
résidu sous vide 1cSt à 100°C ‐ Accroissement de la production
de gazole de 24 tonnes
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Cokéfaction retardée “delayed coking”
Principe du procédé
Matériels : – Four
– Colonne
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– Ballons
– Pompes
PRODUITS
CHARGE
SOUS VIDE
560C+
50
• Le distillat est utilisé comme charge
–
60
Distillat du FCC ou éventuellement d’un
hydrocraqueur
70
• Le coke est de qualité variable selon
80 la charge : coke pour électrodes ou
Coke coke combustible. Le coke pour
D PCD 332 E
90
électrode doit respecter des
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100 spécifications de teneur en métaux et
en soufre et ne peut être obtenu
Le coke “vert” obtenu doit être calciné pour
diminuer sa teneur en matière combustible volatile
qu’avec des charges de qualité
Cokéfaction retardée : schéma simplifié
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Supports des dispositifs Ballons à coke
de décokage
hydraulique
FOURS
Colonne de
distillation
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Delayed coker ou cokéfaction retardée
Ballons à coke
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Craquage catalytique ‐ Principe
PROCÉDÉ
CHARGES Craquage PRODUITS
catalytique fluide
des hydrocarbures
F.C.C.
Produits lourds SOUHAITÉS :
excédentaires
peu valorisables GAZ DE PÉTROLE LIQUÉFIÉS
Transformations obtenues ESSENCE DE CRAQUAGE
DISTILLATS
À HAUTE TEMPÉRATURE ACCESSOIRES :
350°C - 550°C 500°C
GAZ COMBUSTIBLE
Produits lourds entre C20 et C50 À PRESSION FAIBLE DILUANT LÉGER : GAZOLE de craquage ou LCO
ne contenant pas de métaux < 3 bar (Light Cycle oil)
AUTRES :
RÉSIDUS SOUS-VIDE
pauvres en métaux
En présence d'un DILUANT lourd : HCO (Heavy Cycle oil)
traités en mélange avec des distillats
RÉSIDU (Slurry)
D PCD 2357 A
catalyseur en poudre
COKE
• RÉSIDU ATMOSPHÉRIQUE
H 2S
Les produits de craquage catalytique contiennent des oléfines
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production de coke qui se dépose
sur le catalyseur Diamètre moyen
60 microns
Craquage catalytique ‐ Caractéristiques du procédé
Commentaires sur la diapositive précédente
RÔLE DU CATALYSEUR
• Orienter le craquage vers la production maximum d'ESSENCE
• Produire des essences A INDICE D'OCTANE acceptable en favorisant la formation :
− d'isoparaffines
− d'oléfines
PRÉCAUTIONS D'UTILISATION
• Le catalyseur est empoisonné par les métaux, d'où le choix des CHARGES :
− distillats essentiellement
− résidus à basse teneur en métaux (résidus BTM)
• Son activité est très rapidement bloquée par la FORMATION DE COKE. Il faut utiliser une technologie
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Q u a lité
Fumées craqués de la qualité + bonne
des produits - médiocre
-- mauvaise F. C. C.
%
0
Réactions RÉGÉNÉRATEUR RÉACTEUR réactions
chimiques 10 à 30 t/min chimiques
de brûlage 700 °C - 750 °C 500 °C - 520 °C de craquage 10
du coke GAZ + GPL +
20
• Distillats 30
Air de régénération Charges à craquer ex Bruts
catalyseur régénéré
CHARGES DU FCC
40 Essences
• Résidus –
PR O D U ITS
sous vide
• CATALYSEUR : fine poudre blanche constituée BTM 50
de silice et alumine ‐ circule à grand débit • Distillats de
entre réacteur et régénérateur 60
viscoréduction
• RÉACTEUR : réactions chimiques de craquage • etc. 70 Gazole de
au contact du catalyseur et à haute –
FCC ou LCO
température
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80
• RÉGÉNÉRATEUR : combustion du coke produit –
D PC D 334 A
90 HCO + Slurry
lors des réactions chimiques et véhiculé par le
catalyseur 100
Coke*
* autoconsommé
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Craquage catalytique FCC : principe et rendements
Commentaires sur la diapositive précédente
PERMET LA PRODUCTION D'ESSENCE AU DÉTRIMENT DU FUEL, ET L'ALIGNEMENT SUR LA STRUCTURE DES
DÉBOUCHÉS.
L'ESSENCE PRODUITE (50 % environ de rendement) EST DE QUALITÉ MOYENNE (RON 92 ‐ MON 79). Elle a une
teneur en soufre souvent comprise entre 100 ppm masse et 1500 ppm masse en fonction de la teneur en soufre
de la charge traitée au FCC.
L'essence de FCC qui entre pour 30 % dans le pool essence (moyenne européenne) constitue la principale origine
du soufre dans les carburants auto. Si la charge du FCC n'est pas préalablement hydrotraitée, l'élimination du
soufre exige une unité spécifique d'hydrodésulfuration des essences de FCC qui ne conduise pas à une perte
d’octane trop importante en raison de l’hydrogénation des oléfines dont l’indice d’octane est généralement
assez bon.
IFP/AXENS notamment ont développé des procédés d’hydrotraitement spécifiques dénommés PRIME G et
PRIME G+ qui selon le niveau de teneur en soufre requis au pool carburant peuvent s’appliquer à une partie de
l’essence craquée ou à sa totalité.
Soufre
3 à 5 % Lavage aux amines ‐ Claus Gaz combustible
GAZ C2‐ et H2S
COUPE C3 Propane
Propane commercial ‐ Récupération
Propylène (70 %) 5 à 9 % Propylène
du propylène pour la pétrochimie
Propane (30 %) Butane commercial
Coupe C4
Butanes (50 %) 6 à 12 % ALKYLATION
Butènes (50 %) ALKYLAT
C4 + iC4 = iC8
butènes + isobutane isooctanes
RON 94 ‐ 97
Isobutane de
• Distillation
atmosphérique
• Reformage
catalytique
MTBE ou ETBE
Isobutène + éthanol ETBE ETBE/MTBE
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Méthanol RON 118
+ méthanol MTBE
ou
Ethanol
FCC ‐ Produits
Essences FCC
• Produit principal de l’unité Butane 4 %
• Rendement : 40 à 50 % MTBE 5 %
• Indices d’octane : médiocre Essence légère 1 %
Isomérat 6 %
• RON 92 (– 3), MON 80 (– 5)
• Souvent trop soufrées, doivent Alkylat 6 %
être traitées
Reformat
Gazole de FCC ou LCO 49 %
Essence
• Gazole de qualité médiocre
D PPC 1105 A
FCC 29 % Pool carburant
utilisé comme diluant des fuels européen
ou valorisé après
hydrotraitement comme base
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Commentaires sur la diapositive précédente
Hydrodésulfuration de l’essence lourde seule (exemple du procédé AXENS Prime G)
PRODUCTEUR DE GAZOLE DE CRAQUAGE (LCO) UTILISABLE COMME DILUANT DE FUELS OU VALORISABLE APRÈS
HYDROTRAITEMENT COMME BASE de qualité médiocre pour la fabrication du gazole moteur ou du fuel‐oil
domestique
NÉCESSITÉ UNE DISTILLATION SOUS‐VIDE POUR PRÉPARER LA CHARGE DE L’UNITÉ
PRODUCTION IMPORTANTE D'H2S nécessitant un lavage des gaz aux amines et une unité de production de soufre
Cette première solution élimine le soufre de la fraction la plus concernée par cette impureté. Plus de 60 % du
soufre contenu dans l’essence FCC se trouve en effet dans l’essence lourde. Le procédé d’adoucissement
extractif appliqué à l’essence légère permet également d’éliminer une partie importante du soufre contenu dans
cette dernière.
Globalement ce dispositif permet d’atteindre un niveau de teneur en soufre inférieur à 150 ppm masse.
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RC ‐ RA CON ‐ 00012_B_F ‐ Rév. 10 ‐ 10/03/2015 ‐ Conversion des coupes lourdes et procédés complémentaires 32
FCC ‐ Schéma de procédé simplifié
FUMÉES DE
COMBUSTION
vapeur eau DU COKE vers COMPRESSEUR
4 GAZ
CHEMINÉE de gaz craqués COMBUSTIBLE
TURBINE DE
DÉTENTE + H2S
M K
Fitre à 12
530 120 2,1 20
Séparation des gaz
poussière COUPE C3
et des essences
CHAUDIÈRE DE
Stack RÉCUPÉRATION 2,5
3
valve
15
CYCLONE
RÉACTEUR COUPE C4
— 3 e ÉTAGE —
530
Fines de 3,1
catalyseur Eau 75
COUPES
PAIRE DE ESSENCES
CYCLONES 730
STRIPPER Vapeur
coke 27 COUPES
LCO
RÉGÉNÉRATEUR 7,5 GAZOLE
vapeur
Slide (LCO)
valve
Vapeur
RISER HCO
CHARGE Température °C
DISTILLAT
SOUS VIDE Débits t/h Pressions bar abs
Autres charges
150
résidus, distillat de viscoréducteur
Colonne
de
fractionnement
Réacteur
Régénérateur
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RC ‐ RA CON ‐ 00012_B_F ‐ Rév. 10 ‐ 10/03/2015 ‐ Conversion des coupes lourdes et procédés complémentaires 34
FCC : section catalytique
Réacteur
Régénérateur
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Sortie des
produits craqués
Colonne de
fractionnement
Riser
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Régénérateur
FCC ‐ Cyclones
RON 100
+ MON 100
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4 MON 92 - 95
de DISTILLATION catalyseur = acide liquide
ATMOSPHÉRIQUE HF acide fluorhydrique
D PCD 337 A
ET DE REFORMAGE
CATALYTIQUE ou H 2SO4 acide sulfurique
Alkylation : unité complémentaire du FCC
Commentaires sur la diapositive précédente
LE BUT DE L'UNITÉ EST DE PRODUIRE DE L'ESSENCE À HAUT INDICE D'OCTANE À PARTIR DES EXCÉDENTS DE GAZ
DE PÉTROLE LIQUÉFIÉS PROVENANT DU CRAQUAGE CATALYTIQUE (F.C.C.).
L'ALKYLATION consiste en la combinaison d'oléfines en C4 (BUTÈNES) avec de l'ISOBUTANE (Paraffine ramifiée
en C4) pour obtenir une ESSENCE très riche en C8 "isoparaffiniques".
Les BUTÈNES proviennent de la "coupe C4 de F.C.C." riche en oléfines (environ 50 à 60 % volume de butènes).
L'ISOBUTANE est obtenu essentiellement à partir des coupes C4 de la distillation atmosphérique et du reformage
catalytique.
L'isobutane est séparé du n‐butane par distillation dans une colonne appelée déisobutaniseur.
• Les réactions chimiques d'alkylation sont obtenues par mise en contact d'un mélange maintenu liquide de
butènes et d'isobutane avec un catalyseur liquide : l'ACIDE FLUORHYDRIQUE (HF) ou ACIDE SULFURIQUE
(H2SO4).
Conditions de fonctionnement :
• température faible 30⁰C pour HF, 10⁰C pour H2SO4
• pression suffisante pour maintenir les G.P.L. à l'état liquide
• L'ALKYLAT est une base carburant‐auto à haut indice d'octane.
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Colonnes de
distillation
Four
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P PCD 005 A
Fabrication du MTBE ou ETBE
(alcool de fermentation)
résines acides RON 118
MON 102
Commentaires sur la diapositive précédente
Les éléments de base nécessaires pour la fabrication du MTBE ou de l'ETBE sont : un alcool, le méthanol (CH3 –
OH) ou l'éthanol (C2H5OH).
Le méthanol est un alcool industriel fabriqué à partir de charbon, de gaz ou de produits pétroliers (fuel, naphta)
L'éthanol peut être obtenu par fermentation de matières végétales :
• l'isobutène (C4H8) qui peut provenir
− des coupes C4 de FCC (environ 10 % d'isobutène)
− des coupes C4 de vapocraqueur après extraction du butadiène 1‐3 (50 % d'isobutène)
− de la déshydrogénation de l'isobutane
− de la déshydratation de l'alcool tertio butylique (TBA)
Les capacités de production de MTBE, ETBE, TAME augmentent très vite compte tenu du développement des
essences sans plomb.
La production de MTBE en Amérique du Nord dépasse les 10 Mt par an. Au niveau mondial elle atteint environ
25 Mt par an.
Aujourd'hui cependant l'avenir du MTBE est incertain en raison de problèmes de pollution d'eaux souterraines
rencontrés en Californie. Cette pollution, marquée par la forte odeur du MTBE, est la conséquence de fuites et
de la solubilité du MTBE dans l'eau. Dans cet état, l'utilisation du MTBE est frappée d'interdiction à partir du
1er janvier 2004.
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Dans plusieurs zones ou états américains, le MTBE est maintenant remplacé par l'Éthanol.
Hydrocraquage des distillats
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HYDROCRAQUAGE
Deux opérations successives (souvent
0 GAZ + H2S dans deux réacteurs):
+
10 Léger Catalyseur 1 : hydrotraitement de la
Essence *
charge, élimination du soufre, de l’azote,
20
Lourd ++ hydrogénation des aromatiques
30 Catalyseur 2 : hydrocraquage de la
DISTILLAT charge
40
P R O D U IT S
CHARGE
++
COUPE 50 Kérosène
60 Température 350 à 400⁰C
380C - 500C
70 Pression : 150 à 200 bar
80 360 - ++
Gazole
90 Importante consommation d’hydrogène
D PC D 343 A
100 102,5
(2 à 3 % masse/charge)
Nécessité d’une unité de production d’H2
* après reformage
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(steamreforming ou vaporeformage le
Appréciation ++ Très bonne plus souvent)
Q u a lité
de la qualité + bonne
- médicre
des produits -- mauvaise
Unité d’hydrocraquage de distillat ‐ Schéma de principe
185 C3/C4
Quench 170
ESSENCE
SÉPARATION DES PRODUITS
LÉGÈRE
ESSENCE
Quench LOURDE VERS
REFORMAGE
CATALYTIQUE
(°C) Four Ballon
(bar abs.) séparateur HP KÉROSÈNE
Four
(t/h) 125
20 GAZOLE
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420 Eau de
420 procédé VERS RAFFINAGE
CHARGE DISTILLAT Ballon
SOUS VIDE HUILES DE BASE
séparateur BP ou FCC
D PCD 1588 A
Pompe de charge
RECYCLE
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d’euros).
Balance hydrogène des raffineries
Consommation
Consommation
Production :
Production : Hydrotraitements
Hydrotraitements
essences
essences
reformage
reformage Hydrodésulfuration
Hydrodésulfuration
des gazoles
catalytique
catalytique des gazoles
Production
additionnelle H2 : Consommation
Consommation
Production :
Steam reforming Hydrotraitements
Hydrotraitements
(vaporeformage) essences
distillats, résidus
reformage
Oxydation partielle Hydrodésulfuration
Hydrocraquage
catalytique
(gasification) des gazoles
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Commentaires sur la diapositive précédente
LA CONVERSION PROFONDE
Elle concerne les résidus sous vide et vise essentiellement :
• leur hydrotraitement pour réduire leur teneur en soufre et en métaux
• leur conversion partielle par craquage pour générer des produits pouvant être utilisés en charge de
différentes unités de la raffinerie
Elle a pour but :
• de réduire la production de fuels lourds tout en donnant la possibilité de fabriquer des fuels BTS
• d'augmenter la production de produits légers et intermédiaires de la raffinerie
Les unités de conversion profonde nécessitent un investissement très lourd (de l'ordre de 1 à 2 milliards d'euros)
en raison :
• des conditions opératoires sévères : température ~ 400⁰C ‐ pression ~ 200 bar
• de la consommation importante d'hydrogène qui exige la mise en place d'une unité spécifique de
production : vaporeformage ou oxydation partielle
• de la nécessité d'utiliser une grande quantité de catalyseur :
− dans plusieurs réacteurs "lit fixe" en série pour les teneurs en métaux limitées
− soit pour les charges riches en métaux dans plusieurs réacteurs permettant le changement de
catalyseur en marche : soutirage de catalyseur saturés en métaux et appoint de catalyseur neuf
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RC ‐ RA CON ‐ 00012_B_F ‐ Rév. 10 ‐ 10/03/2015 ‐ Conversion des coupes lourdes et procédés complémentaires 48
Vaporeformage ‐ Principe du procédé
VAPOREFORMAGE
CO, CO 2, CH 4
Hydrocarbures • Réactions chimiques
légers vaporeformage
(800°C sur catalyseur)
• gaz C1- C2 CH4 + H 2O CO + 3H 2
• propane Hydrogène
• butane 99,9 %
• naphta • Conversion du CO
(800°C puis 350°C)
Vapeur d'eau CO + H 2O CO 2 + H 2
(3 t/t)
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• Purification de l'hydrogène
D PCD 323 H
(sur adsorbants)
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RC ‐ RA CON ‐ 00012_B_F ‐ Rév. 10 ‐ 10/03/2015 ‐ Conversion des coupes lourdes et procédés complémentaires 50
Production d’H2 par oxydation partielle ou gazéification
S’applique aussi au méthane CH4
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Huiles finies ou lubrifiants
Huile finie ou lubrifiant = mélange d’huiles de base + additifs
Principaux lubrifiants : Fonctions d’un lubrifiant :
‐ huiles moteurs ‐ Réduire les frottements
‐ huiles industrielles ‐ Evacuer la chaleur
‐ huiles de travail des métaux ‐ Prévention de la corrosion
‐ huiles blanches médicinales ‐ Détergence (nettoyage)
‐ graisses ‐ Etanchéité
Classification SAE des huiles moteurs
‐ grades de viscosité à froid : 0W, 5W, 10W, 15W, 20W
‐ grades de viscosité à chaud : 20, 30, 40, 50, 60
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Commentaires sur la diapositive précédente
Les huiles de base sont mélangées puis additivées pour la fabrication des lubrifiants commerciaux.
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RC ‐ RA HBG ‐ 00014_B_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2015 ‐ Raffinage des huiles de base 2
Propriétés des huiles de base
VI élevé : faible variation de viscosité
INDICE DE VISCOSITÉ (VI) : caractérise la avec la température.
variation de viscosité avec la température. La Huiles de base moteurs : VI = 95/100
viscosité ne doit pas être trop forte à froid ni Lubrifiants moteurs multigrade VI 150
trop faible à chaud (additifs améliorant de VI)
VI faible à
très faible
Naphténiques
Aromatiques Point
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d’écoulement
bas
Chaîne des huiles : distillation sous vide d’huiles
Pression VIDE
60 mbar DSV huiles
Plusieurs distillats
de viscosité différente
BRUT À
HUILES
DISTILLAT 1
Distillation
Atmosphé‐
rique DISTILLAT 2
DISTILLAT 3
Résidu Pression
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90 mbar
atmosphérique
380⁰C RÉSIDU SOUS VIDE
Colonne de
Système de vide distillation
sous vide
Arrivée du résidu
atmosphérique
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RC ‐ RA HBG ‐ 00014_B_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2015 ‐ Raffinage des huiles de base 6
Principe de la chaîne de fabrication des huiles de base
VIDE
HUILES DE BASE
POINT D’ECOULEMENT DECROISSANT
VI CROISSANT
n paraffines iP et paraffines avec peu de cycles Naphtènes/Aromatiques
Distillat 1 VI très élevé VI élevé VI moyen à bas
Pt d’écoulement élevé Point d’écoulement correct Point d’écoulement bas
DSV Huiles
n paraffines iP et paraffines avec peu de cycles Naphtènes/Aromatiques
Distillat 2 VI très élevé VI élevé VI moyen à bas
Pt d’écoulement élevé Point d’écoulement correct Point d’écoulement bas
Extraction des N/A Désasphaltage
Déparaffinage
au solvant au propane
© 2015 ‐ IFP Training
© 2015 ‐ IFP Training
RC ‐ RA HBG ‐ 00014_B_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2015 ‐ Raffinage des huiles de base 8
Chaîne des huiles : désasphaltage
HUILE
Résidu sous vide = huile de haute
DÉSASPHALTÉE
Viscosité + asphaltènes + résines
HDA OU DAO
DÉSASPHALTAGE
RÉSIDU
SOUS VIDE
AU PROPANE
© 2015 ‐ IFP Training
Désasphaltage : précipitation des
asphaltènes et résines (ASPHALTE) ASPHALTE
par du propane liquide
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RC ‐ RA HBG ‐ 00014_B_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2015 ‐ Raffinage des huiles de base 10
Chaîne des huiles : extraction au solvant
Extraction au solvant : les composés de type aromatique sont solubles dans le
solvant. Les composés de type paraffines ne sont pas solubles dans le solvant
Raffinat 1 riche en
Distillat 1 paraffines
EXTRACTION
Raffinat 2 riche en
Distillat 2 AU paraffines
SOLVANT
Raffinat 3 riche en
Distillat 3 Furfurol paraffines
NMP
Raffinat 4 riche en
HDA
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paraffines
Extraits riches en
aromatiques 043125
RC ‐ RA HBG ‐ 00014_B_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2015 ‐ Raffinage des huiles de base 11
Unité d’extraction au furfurol : schéma simplifié
COLONNE D'EXTRACTION
Huile paraffinique + Furfurol Séparation RAFFINAT
130°C
Huile - Furfurol PARAFFINIQUE
DÉSAÉRATEUR
Furfurol
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D PCD 365 A
90°C Extrait aromatique + Furfurol Séparation EXTRAIT
Extrait Furfurol AROMATIQUE
RC ‐ RA HBG ‐ 00014_B_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2015 ‐ Raffinage des huiles de base 12
Chaîne des huiles : déparaffinage au solvant
Raffinat 1 Raffinat déparaffiné 1
Déparaffinage
Raffinat 2 Raffinat déparaffiné 2
au
Solvant
Raffinat 3 Raffinat déparaffiné 3
MEK‐TOLUÈNE
Raffinat 4 Raffinat déparaffiné 4
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Paraffine/ PARAFFINE/
DÉSHUILAGE CIRE FINIE
cire brute
RC ‐ RA HBG ‐ 00014_B_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2015 ‐ Raffinage des huiles de base 13
Unité de déparaffinage des huiles de base : schéma simplifié
© 2015 ‐ IFP Training
RC ‐ RA HBG ‐ 00014_B_F ‐ Rév. 3 ‐ 10/03/2015 ‐ Raffinage des huiles de base 14
Filtres de déparaffinage des huiles de base
Hublots
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Hydrogène
Huile déparaffinée 1 Huile de base 1
HYDRO
Huile déparaffinée 2 TRAITEMENT Huile de base 2
Huile déparaffinée 3 Huile de base 3
DE
Huile déparaffinée 4 Huile de base 4
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Paraffines/cires FINITION Paraffines/cires finies
Sommaire
Raffinage
Pétrochimie
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RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 2
Raffinage
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© 2015 ‐ IFP Training
RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 4
Pétrochimie
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© 2015 ‐ IFP Training
RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 6
Schéma de raffinerie complexe
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CHARGES
IMPORTÉES
GPL
HYDROGÈNE
NAPHTA
GAZOLE
ÉTHYLÈNE
DISTILLATS MONOMÈRES
VAPO
PÉTROLE H2 PROPYLÈNE
‐CRAQUEUR
BRUT
RAFFINERIE GAZ
IMPORTÉ
ESSENCE DE PYROLYSE COUPE C4
FIOULS
GPL
ESSENCE
PRODUITS
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CARBURÉACTEUR
GAZOLE PÉTROLIERS
FIOULS LOURDS
Débouchés du pétrole
La demande en pétrole est dominée par les besoins
d’énergie pour les transports et le chauffage
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Source CMAI
Objectifs
• À la manière des minerais, la pétrochimie est le premier maillon,
d‘une chaîne qui aboutit à la production de nombreux produits de
la vie de tous les jours
• En alimentant l’industrie chimique de transformation, l’industrie
des polymères, l’industrie pharmaceutique, etc.
Moyens
• Valorisation des hydrocarbures provenant de :
− Gaz
− Pétrole brut
− Charbon
• Apportant de la valeur ajoutée à la matière première
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RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 10
Valeur ajoutée au brut
La Valeur Ajoutée de la Pétrochimie est significative
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Source UOP
RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 11
Alimentation des Steam crackers
Capacité mondiale d’Éthylène en 2012 : 157 Mt
100%
90%
80%
70%
60%
Autres
50% Naphta/Gazole
Éthane
40%
30%
20%
10%
© 2015 ‐ IFP Training
0%
Amérique du Nord Amérique du Sud Europe de l'Ouest Moyen‐Orient Asie du Nord Asie du Sud
Source CMAI
Rendements typiques selon l’alimentation du SC
Distillat
Charges Éthane Propane Butane Naphta Gazole
sous‐vide
Produits % wt yields
Hydrogène 8,8 2,3 1,6 1,5 0,9 0,8
Méthane 6,3 27,5 22,0 17,2 11,2 8,8
Éthylène 77,8 42,0 40,0 33,6 26,0 20,5
Propylène 2,8 16,8 17,3 15,6 16,1 14,0
Butadiène 1,9 3,0 3,5 4,2 4,5 5,3
Autres C4 0,7 1,3 6,8 4,5 4,8 6,3
C5‐200
1,7 6,6 7,3 18,7 18,4 19,3
Essence
© 2015 ‐ IFP Training
ETHANE
PLASTICS
PROPANE ANTIFREEZE, FIBRES
DETERGENTS
BUTANE ETHYLENE
THERMOPLASTICS
STEAM‐ PROPYLENE ELASTOMERS
CRACKING BUTADIENE ELASTOMERS
NAPHTHA
GAS‐OIL
VGO THERMOPLASTICS
BENZENE (ST) SYNTHETIC FIBRES
(CH) ELASTOMERS
CATALYTIC TOLUENE NYLONS (Nylons 6, Nylon 6.6)
REFORMING ANIONIC DETERGENTS
© 2015 ‐ IFP Training
PARAXYLENE POLYESTER FIBRES
THERMOPLASTICS RESINS
CRUDE OIL COAL
ORTHOXYLENE PLASTICISERS
(ST) Styrene
(CH) Cyclohexane
Aromatics
RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 14
Zoom sur le vapocraquage
Uses
NATURAL GAS COAL ENERGY
CO + H2
SYNTHETIC FUELS
HYDROGEN NITROGENOUS FERTILIZERS
PRODUCTION OF GLUES AND THERMOSETTINGS
SYNTHESIS GAS AMMONIA
GLUE
METHANOL THERMOSETTINGS
METHANE MTBE
ETHANE
PLASTICS
PROPANE ANTIFREEZE, FIBRES
DETERGENTS
BUTANE ETHYLENE
THERMOPLASTICS
STEAM‐ PROPYLENE ELASTOMERS
CRACKING BUTADIENE ELASTOMERS
NAPHTHA
GAS‐OIL
VGO THERMOPLASTICS
BENZENE (ST) SYNTHETIC FIBRES
(CH) ELASTOMERS
CATALYTIC TOLUENE NYLONS (Nylons 6, Nylon 6.6)
REFORMING ANIONIC DETERGENTS
© 2015 ‐ IFP Training
PARAXYLENE POLYESTER FIBRES
THERMOPLASTICS RESINS
CRUDE OIL COAL
ORTHOXYLENE PLASTICISERS
(ST) Styrene
(CH) Cyclohexane
Aromatics
RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 15
Résumé de l’histoire du vapocraquage
~ 1920
• Éthylène à partir de craquage d’éthane du gaz naturel
1942
• Premier vapocraqueur de Gas‐Oil steam (~ 6000 t/an d’éthylène)
1950
• Construction d’unités de 50 000 t/an d’éthylène
1950 ‐ 1960
• Émergence d’unités de 300 000 t/an d’éthylène par craquage de
naphta
2000+
© 2015 ‐ IFP Training
• Unités de capacité de taille mondiale de 600 000 t/an à 2 Mt/an
d’éthylène
Produits intermédiaires et dérivés
© 2015 ‐ IFP Training
© 2015 ‐ IFP Training
RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 18
Caractéristiques clés du vapocraquage
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Courbes de tension de vapeur
VOLATILITÉ
CO
CH4
C2H4
CO2
C2H6 C2H2
H2S
C3H6
C3H8
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La température d’ébullition/condensation
augmente avec la pression
C3H4
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2 1 0
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Vapocraquage : conditions opératoires
Température de craquage
Pression
Temps de séjour
Dilution de l’alimentation
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Température de craquage :
• ~ 850⁰C sur alimentation Éthane
• ~ 820⁰C sur alimentation Naphta
• ~ 800⁰C sur alimentation Gasole
Pression :
• 2 à 3 bar (aussi basse que possible au dessus de pression atm.)
Temps de séjour :
• 0,1 à 0,4 seconde (aussi court que possible)
Dilution de l’alimentation :
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• Grande quantité de vapeur (~ 0,6 T vapeur/T Naphta alimentée)
Zone chaude (Hot zone)
Principaux équipements
• Batterie de fours dédiés au craquage à haute température
• Fractionateur primaire
séparation
• Tour “quench” à eau
Pipes
d’alimentation Fractionateur
Naphtha à primaire
l’entrée fours
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Principaux équipements
• Compresseur des gaz de craquage pour séparation en zone froide
• Élimination H2S, mercaptans et CO2 par lavage à la soude
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Vue d’avion de vapocraqueur
1.4 MT/an
éthylène
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Cold zone: mainly distillation towers
RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 27
… on vit dans un monde
de polymères …
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Applications HDPE
Quelques exemples
Flexibles Emballages alimentaires Récipients
Tuyaut
eries
Flexibl
es
Pipe
Quelques exemples
Emballages Films pour l’agriculture
Emballages Industriels Films divers
Câbles
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RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 30
Quelques applications PP
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PVC : un polymère très flexible
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Source CMAI
Intégration Raffinage
et Pétrochimie
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CHARGES
IMPORTÉES
GPL
HYDROGÈNE
NAPHTA
GAZOLE
ÉTHYLÈNE
DISTILLATS MONOMÈRES
VAPO
PÉTROLE H2 PROPYLÈNE
‐CRAQUEUR
BRUT
RAFFINERIE GAZ
IMPORTÉ
ESSENCE DE PYROLYSE COUPE C4
FUEL
GPL
ESSENCE
PRODUITS
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CARBURÉACTEUR
GAZOLE PÉTROLIERS
FIOULS LOURDS
Synergies alimentations
Alimentations
Raffinage Pétrochimie
arrêts FCC, sous‐produits lubes
Alimentations
• Synergies sur Naphta et Essences
− Meilleure alim Naphta pour Pétrochimie = Pire alim pour Raffinage
− Alimenter Vapocraqueurs en Naphta = économie investissements pour
désulfuration Essence en Raffinerie
− Baisse demande essence (Europe) accroit disponibilité Naphta comme
alim Pétrochimie
− Baisse specs Aromatiques des Essences accroît disponibilité BTX pour
Pétrochimie
• Concurrence sur Distillats intermédiaires
− Raffinage et Pétrochimie ciblent même alim
− Haute “vapocraquabilité” (haute teneur paraffine) = Haut Cétane
− Demande importante Diesel Oil et Jet
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• Synergies potentielles sur Résidu
− Alim “bon marché” pour Pétrochimie
− Mais implique innovations technologiques majeures
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Synergies échanges produits, énergie et plus…
Échanges de produits
Raffinage Pétrochimie
Services
• Services Communs Techniques, Gestion Projets, Lab, SHE, Achats, RH, …
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75 % de capacité de raffinage intégrée avec Pétrochimie et/ou lubes
L’intégration poussée est un avantage compétitif
Source : ExxonMobil 2010
Contexte économique
Pétrochimie
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Source CMAI
Demande en “plastique”
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Source CMAI
Capacité mondiale Éthylène en 2012 = 157 Mt
100%
90%
80%
70%
60%
Autres
50% Naphta/Gazole
Éthane
40%
30%
20%
10%
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0%
Amérique du Nord Amérique du Sud Europe de l'Ouest Moyen‐Orient Asie du Nord Asie du Sud
Source CMAI
Couts alimentation vapocraqueurs ‐ 2012
Cout alim (€/t C2= )
ME Ethane
4000
NA Ethane
3600 Asia Ethane
3200 EU Ethane
RoW Ethane
2800
Asia Naphta/Go
2400 NA Naphta/Go
2000
ME Naphta/Go
EU Naphta/Go
1600 RoW Naphta/Go
1200
800
400
0 Production C2 = (Mt/y)
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Brut OCDE
GNL du Japon
Gaz naturel d’Europe de l’Ouest
Gaz naturel des USA
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Source : BP Stat. Review
G352*36 ‐ June 2013
RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 46
Capacité de production éthylène (2012)
North America 20.6 MMT/year (20%)
South America 4.0 MMT/year (4%)
West Europe 17.2 MMT/year (17%)
Central Europe 2.0 MMT/year (2%)
CIS & Baltic States 2.8 MMT/year (3%)
Middle East 10.1 MMT/year (10%)
Africa 1.7 MMT/year (1%)
Indian Subcontinent 4.0 MMT/year (4%)
Northeast Asia 32.3 MMT/year (32%)
Southeast Asia 7.6 MMT/year (7%)
© 2015 ‐ IFP Training
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Source CMAI
Les plus gros producteurs éthylène
Source : OGJ
Septembre 2013
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Other 10%
Styrene 7%
Ethylene Oxide
Polyethylene
13%
54%
EDC/VCM/PVC
16%
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RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 50
Capacité de production éthylène (2012)
North America 20.6 MMT/year (20%)
South America 4.0 MMT/year (4%)
West Europe 17.2 MMT/year (17%)
Central Europe 2.0 MMT/year (2%)
CIS & Baltic States 2.8 MMT/year (3%)
Middle East 10.1 MMT/year (10%)
Africa 1.7 MMT/year (1%)
Indian Subcontinent 4.0 MMT/year (4%)
Northeast Asia 32.3 MMT/year (32%)
Southeast Asia 7.6 MMT/year (7%)
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Other 10%
Isopropyl Alcohol
5%
Oxo‐Alcohol
11% Polyethylene
Polypropylene
40%
40%
Cumene
9%
Propylene oxide
8%
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Acrylonitrile
17%
Le terme anglais figure en italiques entre parenthèses à la suite du terme français en gras.
Les termes en italiques gras dans le texte correspondent à des termes explicités dans le lexique.
The terms in italic in the text refer to terms featuring in the glossary.
PRODUCTS
To convert
Barrel to Kilolitres to Tonne to
Tonnes to barrel
tonnes tonne kilolitres
Multiply by
Liquefied petroleum gas (LPG) 0.086 11.6 0.542 1.844
Gasoline 0.118 8.5 0.740 1.351
Kerosene 0.128 7.8 0.806 1.240
Gas oil / Diesel 0.133 7.5 0.839 1.192
Fuel oil 0.149 6.7 0.939 1.065
A
A – Symbole de la famille des hydrocarbures Aromatiques. Adsorption – Procédé de séparation basé sur l’affinité de
certains solides poreux (alumine, tamis moléculaires) vis à
Absorbeur – Appareil ressemblant souvent à une colonne vis des différents constituants d’un mélange fluide liquide ou
de distillation dans lequel on réalise une séparation par gaz. Ainsi on peut purifier un produit pétrolier en le contactant
absorption. avec une masse d’adsorption (séchage, élimination de
composés soufrés agressifs, …). Le processus d'adsorption
Absorption – Procédé de séparation permettant de (dépôt de molécules sur une surface solide) intervient
récupérer un ou plusieurs constituants d’un mélange gazeux également dans le mécanisme de la catalyse hétérogène.
en les dissolvant dans un liquide approprié souvent appelé
huile d’absorption.
Aéro - Échangeurs désignant les aérocondenseurs ou
aéroréfrigérants utilisant l'air ambiant comme fluide de
Acides – Substances présentant un ensemble de
réfrigération pour condenser ou refroidir un produit pétrolier.
caractéristiques communes : leur solution dans l’eau possède
un pH inférieur à 7, corrosivité vis à vis des métaux. Les
AFNOR – Abr. de Association Française de Normalisation
principaux acides minéraux rencontrés en raffinerie sont :
l’acide sulfurique (H2SO4), l’acide chlorhydrique (HCl), l’acide
Alcane – Hydrocarbure saturé linéaire ou ramifié
fluorhydrique (HF), l’acide sulfhydrique (H2S). Certains
(synonyme Paraffine).
composés présents dans les pétroles bruts sont des acides
organiques : mercaptans, acides naphténiques. Les solides Alcène - Hydrocarbure insaturé comportant une double
peuvent également présenter des propriétés acides, ce liaison (synonyme oléfine)
caractère acide est recherché par exemple pour les
catalyseurs de craquage, d’isomérisation, …. Aldéhyde – Composé organique comportant un groupement
fonctionnel :
Acides naphténiques – Composés oxygénés corrosifs de
type acides organiques existant dans certains pétroles
bruts (Venezuela, Afrique de l'Ouest, Mer du Nord) ils sont
notamment responsables de phénomènes de corrosion dans
les installations de distillation du brut.
Alkylat – En raffinage il s’agit d’une base carburant à très
Acide organique – Composé organique comportant un hauts indices d’octane produite par le procédé d’alkylation.
groupement fonctionnel :
Alkylation – Procédé permettant en raffinage de faire réagir
ou des butènes produits au FCCsur de l’isobutane (iC4) et
d’obtenir des isoparaffines en C8 à indices d’octane très
élevés (alkylat). Les procédés se différencient en fonction du
catalyseur utilisé :
- l’alkylation HF utilise l'acide fluorhydrique
Exemple : CH3COOH acide acétique - l’alkylation H2SO4 utilise l'acide sulfurique
Additifs – Composés chimiques qui peuvent modifier les Alumine – Solide poreux très utilisé comme support de
caractéristiques physico-chimiques des produits pétroliers. catalyseur dans l’industrie du raffinage. L’alumine peut aussi
Exemple : additifs d'amélioration de la tenue au froid, de la être utilisée dans des sécheurs utilisant le phénomène
stabilité au stockage, de la conductivité électrique, etc. d’adsorption.
ADIP – Abr. de Diisopropanolamine. Voir Amines. Amines – (Alcoolamines). Composés chimiques présentant
des propriétés basiques, utilisées en solution dans l’eau
Adoucissement (Sweetening) – Procédé de raffinage (solution d’amines) elles permettent d’éliminer l’H2S des gaz
transformant les mercaptans agressifs en disulfures. Les acides : lavage aux amines. Les principales amines utilisées
principaux procédés sont le Merox et le Sulfrex . sont :
- la DEA : diéthanolamine,
- la MEA : monoéthanolamine,
- la MDEA : méthyldiéthanolamine,
- l'ADIP : diisopropanolamine.
Amine riche : solution chargée en H2S.
Amine pauvre (lean) : solution régénérée contenant très peu
d’H2S.
Ammoniac – Composé basique, de formule NH3, volatil, Asphaltènes – Composés lourds de structure complexe
présent dans certains gaz de raffinerie. contenus dans les coupes pétrolières résiduelles. Ils
concentrent de nombreuses impuretés : S, N, O et métaux
Angström – Unité de longueur. Symbole Å. (nickel et vanadium). Ils sont par définition insolubles dans
1 Å = 10–10 mètre. le n-heptane (ou le n-pentane) (essais normalisés) et
solubles dans le toluène chaud. La teneur en asphaltènes
A.P.I. – Abr. de American Petroleum Institute, organisme US d'un résidu correspond à la masse précipitée par le n-
intervenant notamment dans les spécifications des matériels heptane (ou le n-pentane) et resolubilisée dans le toluène.
utilisés dans l'industrie pétrolière et publiant des données Elle s'exprime en % de l'échantillon. La partie de l'échantillon
techniques relatives aux hydrocarbures. non précipitée par le n-heptane est appelée maltènes.
A.P.I. (degré) – ou (°API) : Repère de la densité des A.S.T.M. – Abr. de American Society for Testing and
pétroles bruts utilisé pour le négoce. Materials, organisme de normalisation US. La plupart des
141,5 essais normalisés de contrôle de qualité des produits
°API = 15 – 131,5 pétroliers ont pour origine des normes ASTM.
d
avec d15 = densité mesurée à 15°C.
ASTM (distillation) – Voir Distillation ASTM
API (bassin API) - Bassin de décantation permettant de
ASVAHL™ – Abr. de Association pour la Valorisation des
séparer les hydrocarbures et les sédiments contenus dans
Huiles Lourdes. Groupement d'Intérêt Économique entre
les eaux de raffinerie.
TOTAL-ELF-IFP créé dans les années 1980 pour développer
des procédés de conversion des résidus. Procédé
commercialisé aujourd'hui par AXENS.
A.R.D.S.™ – Atmospheric Residue Desulfurization : unité
d’hydrotraitement de résidu atmosphérique, commercialisé
AXENS. – Fournisseur international de technologies, de
par Chevron Lummus Global (CLG).
produits et de services à destination des marchés Oil & Gas
(catalyseurs et adsorbants). Filiale de l'IFP Energies
Aromatique – Famille d’hydrocarbures insaturés
Nouvelles.
cycliques comportant un ou plusieurs cycles et dérivés du
benzène (C6H6). Représentation symbolique du cycle
aromatique : Azote – (N) (Nitrogen)
Ballon – Appareil chaudronné de forme cylindrique Brent – Pétrole brut de mer du Nord. Le Brent est un brut de
permettant la séparation de phases : ballon séparateur, référence pour la fixation des prix des pétroles bruts.
ballon de flash, ballon décanteur, ballon de tête (ou ballon de
reflux). Bright-stock – Huile de base paraffinique (voir Paraffine)
lourde et visqueuse obtenue à partir de résidu sous-vide.
Baril (Barrel) – Mesure de volume utilisée pour le négoce
des pétroles bruts. Brûleurs – Dispositif réalisant le mélange air-combustible
1 BARREL = 1 BBL = 159 litres. puis la combustion dans les fours et chaudières. On distingue
Le prix des pétroles bruts s'exprime en dollar par baril les brûleurs gaz, les brûleurs fuel et les brûleurs mixtes (gaz
($/BBL). + Fuel).
Bases – Substances présentant un ensemble de propriétés Brut (Crude Oil) – Synonyme de pétrole brut.
communes ; leur solution dans l'eau possède un pH
supérieur à 7, elles sont neutralisées par les acides. Les B.S.W. – Abr. de Bottom Sediment and Water. Teneur en
principales bases utilisées en raffinerie sont : la soude eau et en sédiment des pétroles bruts exprimée en %
(NaOH), l'ammoniac (NH3), les amines. Certains composés masse.
présents dans les pétroles bruts ont un caractère basique.
B.T.M. - Abr. de basse teneur en métaux utilisée pour
Benzène – Hydrocarbure aromatique à 6 atomes de caractériser la teneur en métaux (Ni, V) des résidus sous
carbone (C6H6). Très toxique, sa teneur est limitée dans les vide
carburants auto, bien que son indice d'octane soit excellent.
B.T.S. – Abr. de Basse Teneur en Soufre. Ce qualificatif
Bifonctionnel (catalyseur) – Catalyseur comportant deux s'applique surtout aux pétroles bruts et aux fuels lourds.
fonctions, par exemple : une fonction hydrogénante et une
fonction acide (catalyseurs d'hydrocraquage). B.T.X. – Abr. de Benzène-Toluène-Xylènes. Coupe
aromatique généralement produite par le reformage
Bille et anneau (Ring and Ball) – Méthode de mesure de la catalytique et extraite du reformat.
température de ramollissement d'un bitume repérée par la
température à laquelle une bille normalisée traverse un Butadiène – Hydrocarbure insaturé en C4 possédant deux
anneau garni de bitume (température bille et anneau TBA). doubles liaisons. Le butadiène (C4H6) est utilisé dans la
synthèse de nombreux élastomères.
Biofuel – Tout combustible issu d'une plante ou d'un
organisme bio qui peut remplacer le pétrole et ses dérivés. Bulle – Point de bulle : se dit du point d'ébullition d'un
mélange d'hydrocarbures liquide.
Bitume – Produit thermoplastique plus ou moins dur à
température ambiante (voir cut-back, soufflage). Les bitumes Butamer – Procédé d'isomérisation du n-butane en
sont constitués principalement du résidu sous-vide de i-butane développé par U.O.P.
certains bruts et sont utilisés essentiellement pour le
revêtement routier. Butane – Hydrocarbure saturé à 4 carbones (C4H10). Il
existe deux butanes :
Bleed – Fraction lourde produit de l'hydrocraqueur qui n'a
pas été craquée. - le butane normal ou n-butane (n-C4) : linéaire,
- l'isobutane (iC4) : ramifié.
B.P.S.D. – Abr. de Barrel per Stream Day (baril par jour).
Exprime les capacités de production des installations. On Butane commercial – Gaz de pétrole liquéfié (GPL)
utilise souvent l'équivalence approximative suivante : constitué en majorité d'hydrocarbures à 4 carbones.
1 B.P.S.D. = 50 tonnes/an
Butènes (ou butylènes) – Hydrocarbures insaturés à 4
Brai – Résidu de la distillation des goudrons de pétrole, de atomes carbones (C4H8) possédant une double liaison
houille, de bois ou d’autres matières organiques. On fait oléfinique (voir Oléfine). Parmi les butènes, l'isobutène est
suivre le mot brai du nom de la matière dont il est extrait, par particulièrement recherché pour la fabrication du MTBE par
exemple : brai de pétrole (petroleum pitch), brai de goudron combinaison avec le méthanol.
d’asphalte (asphalt-tar pitch), brai de houille (coal-tar pitch),
brai de goudron de bois (wood pitch), …
C – Symbole chimique de l'élément carbone. C.F.R. – Abr. de Cooperative Fuel Research. Le moteur CFR
permet la mesure des Indices d'Octane.
Carbone – (C). Élément chimique principal avec l'hydrogène
entrant dans la composition des hydrocarbures. C.H.D. – Abr. de Catalytic Hydro Desulfurization. Procédé
autrefois utilisé par MOBIL (voir Hydrotraitement).
Carbone Conradson (Carbon Conradson Residue - Abr.
C.C.R.).– Résidu solide résultant de la vaporisation et de la C/H – Rapport des teneurs massiques en carbone et en
pyrolyse d'un produit pétrolier dans des conditions hydrogène d'un produit pétrolier.
normalisées. Il s'exprime en % masse de l'échantillon et
caractérise la tendance d'une coupe pétrolière à donner du Chaudière – Équipement thermique produisant de la vapeur
coke à haute température. par vaporisation d'eau liquide.
Carburants-auto - Désigne la famille des essences Chaudière à CO (CO Boiler) – Chaudière produisant de la
commerciales pour automobiles. vapeur par brûlage et incinération du monoxyde de carbone
(CO) contenu dans les fumées d'un régénérateur d'une
Carburateur – Système permettant de réaliser le mélange unité de F.C.C.
air-carburant dans un moteur à allumage commandé. Sur les
véhicules modernes, le carburateur est généralement Chlore – (Cl). Élément chimique utilisé pour ajuster l'activité
remplacé par un système d'injection. de certains catalyseurs de raffinage (reformage,
isomérisation). Il est souvent introduit sous la forme de
Carburéacteur – Carburant utilisé essentiellement en composés chlorés variés (CCl4, TCE, DCP, …)
aviation pour l'alimentation des turboréacteurs. Le
carburéacteur civil est le Jet A1, il existe de nombreux Chromatographie – Méthode d'analyse permettant
synonymes : JP , TR , Kérosène … l'identification et le dosage des différents constituants des
gaz et des coupes pétrolières légères.
Catalyse - Domaine scientifique couvrant la mise en œuvre
des catalyseurs - L'industrie pétrolière utilise essentiellement Cire (Wax) – Produit paraffineux (voir Paraffine) , malléable
la catalyse hétérogène : réactifs en phase fluide, liquide ou à température ambiante. Résulte du déparaffinage des
gaz, catalyseurs solides. résidus sous-vide désasphaltés (voir Désasphaltage).
C.C.R. – Abr. de Conradson Carbon Residue (voir Carbone CLAUSPOL™ – Nom commercial du procédé AXENS de
Conradson). traitement d'épuration des gaz à la sortie d'une unité Claus.
– Abr. de Continuous Catalytic Reforming (voir reformage
régnératif). Cliquetis – Phénomène de combustion anormale dans un
moteur à allumage commandé. Un indice d'octane adapté
C.D.U. – (Crude Distillation Unit) Unités de fractionnement au besoin du moteur permet d'éviter ce phénomène destructif
initial des pétroles bruts. pour les moteurs.
C.E.N. – Abr. de Comité Européen de Normalisation Cloud Point – Voir Point de Trouble.
C.F.P.P. – Abr. de Cold Filter Plugging Point (Température CO Boiler – Chaudière à CO.
Limite de Filtrabilité : T.L.F.).
Cokéfaction (coking) – Procédé de conversion thermique Craquage (Cracking) – Réactions chimiques de rupture de
des résidus qui s'accompagne de production importante de liaisons carbone-carbone, carbone-hydrogène, carbone-
coke de pétrole solide et de fractions distillables. Le procédé soufre, …. Les réactions de craquage peuvent être mises en
le plus utilisé est la cokéfaction retardée (delayed coker). œuvre par :
Une évolution plus récente de la cokéfaction est le flexicoker. - la température (craquage thermique)
- la température et un catalyseur (craquage
Coking – Voir Cokéfaction. catalytique)
- la température, un catalyseur et de l'hydrogène
Colonne (ou Tour) – Virole cylindrique verticale permettant la (hydrocraquage)
mise en œuvre de procédés de séparation : Colonne de
distillation, Colonne d'extraction, colonne d'absorption. Craquage catalytique - Procédé très répandu pour le
craquage des coupes lourdes (voir F.C.C.).
Combustion (réaction de) – Réaction chimique
exothermique qui génère du dioxyde de carbone (CO2) et de Craquage thermique – Procédé utilisé surtout pour la
conversion des résidus sous vide voir viscoréduction,
l'eau (H2O) à partir d'un hydrocarbure et d'oxygène (O2 ou cokéfaction.
air). Exemple de la combustion du méthane :
Crude oil – Voir Brut.
CH4 + 2 O2 CO2 + 2 H2O + Chaleur.
Cut-back – Bitume dilué par des coupes pétrolières légères,
Compresseur – Machine tournante permettant de transférer permettant un épandage à froid, le solvant s'élimine par
ou de comprimer des gaz. On distingue 2 types principaux de évaporation naturelle.
compresseurs en raffinerie :
Cycle frigorifique – Procédé permettant d'extraire de la
- les compresseurs centrifuges adaptés aux grands débits chaleur à bas niveau de température par vaporisation et
- les compresseurs volumétriques à piston condensation à pressions différentes d'un fluide frigorifique.
L'unité de déparaffinage des huiles comporte un cycle
Condensat frigorifique.
• Vapeur d'eau condensée
Cyclone – Dispositif statique permettant de séparer des
• Hydrocarbures liquides accompagnant la production de particules solides entraînées dans un flux gazeux ou liquide.
gaz naturel dénommés aussi L.G.N. : liquides de gaz
naturel Cycloparaffines – autre appellation des hydrocarbures
naphténiques.
D
D.A. – Abr. de Distillat Atmosphérique. Désaromatisé – Qualificatif appliqué à une coupe pétrolière
ayant subi un traitement particulier (extraction des
DAO – Deasphalted Oil. Voir Désasphaltage. aromatiques au solvant) pour abaisser sa teneur en
Huile désasphaltée obtenue à partir d'un résidu sous vide et hydrocarbures aromatiques. Exemple : White-spirit
utilisée soit pour fabriquer des huiles de base visqueuses désaromatisé.
(Bright Stock) soit comme charge lourde d'unités de
conversion. Désasphaltage – Procédé de séparation s'appliquant aux
résidus sous-vide permettant d'obtenir un produit très lourd
DEA – Abr. de diéthanolamine. Voir Amines. et chargé en impuretés : l'Asphalte et une huile désasphaltée
(DAO). Le solvant utilisé est le plus souvent du propane, du
d15 – Densité à 15°C Voir Densité. butane et même de l'essence légère.
Déazotation – Réaction chimique d’élimination de l’azote de Désémulsifiant – Additif injecté dans le pétrole brut avant
coupes pétrolières. dessalage pour favoriser la décantation eau-pétrole brut.
Débutaniseur – Colonne de distillation séparant en tête Dessalage – Opération permettant d'éliminer par lavage à
une coupe contenant le butane et les plus légers. l'eau les sels minéraux présents dans les pétroles bruts. Ces
sels sont en effet susceptibles de provoquer des corrosions
Décokage – Opération de brûlage du coke déposé sur un et des encrassements dans les unités de traitement de
catalyseur ou dans les tubes d'un four. bruts. La séparation brut dessalé - eau s'effectue dans un
gros ballon décanteur horizontal : le dessaleur.
Dééthaniseur – Colonne de distillation séparant en tête
une coupe contenant l'éthane et les plus légers. Dessaleur – Voir Dessalage.
Dioléfine (ou Diène) – Hydrocarbure insaturé comportant Distillation sous vide (Vacuum distillation) - Distillation sous
deux doubles liaisons oléfiniques (voir Oléfine). Ces pression réduite du résidu atmosphérique conduisant à
composés très instables générés par craquage thermique l'obtention de coupes lourdes : distillats sous vide, résidu
ont tendance à s'associer facilement pour former des sous vide.
gommes par réactions de polymérisation. Dans les
produits, ils sont facteur d'instabilité. Distillation T.B.P. – Abr. de True Boiling Point, méthode
d'analyse permettant pour un mélange de donner la relation
Distillat atmosphérique – Fraction de point d'ébullition % distillé - température d'ébullition. Cette analyse concerne
supérieur à celui des coupes gazoles obtenue lors de la surtout les pétroles bruts et permet de prévoir les
distillation atmosphérique du pétrole brut. rendements et les qualités des coupes obtenus lors du
fractionnement industriel de ce brut.
Distillat sous vide (Vacuum Gasoil : V.G.O.) – Coupe lourde
vaporisable issue de la distillation sous vide du résidu Disulfure – Composés bisulfurés (R-S-S-R) présents à l'état
atmosphérique. Intervalle de températures d'ébullition 360- naturel dans les coupes pétrolières. Les mercaptans
380 à 540-600°C. Ce sont les charges essentielles des agressifs peuvent être transformés en disulfures dans les
unités de conversions catalytiques. unités d'adoucissement .
E
Eaux (de procédé) - Se dit des eaux qui ont été en contact Essence légère (Light Naphta) – Coupe pétrolière légère
avec les produits traités dans un procédé - Souvent chargées contenant des hydrocarbures en C5-C6.
en H2S, NH3
Essence lourde (Heavy Naphta) – Coupe pétrolière légère
E.B.P. (End Boiling Point) – Voir Point Final. contenant des hydrocarbures dans la gamme C7-C11.
Charge du reformage catalytique.
Échangeur de chaleur – Appareil d'échange thermique
permettant le réchauffage ou le refroidissement de fluides Essences reformulées (Reformulated gasoline - RFG) –
(voir Condenseur, Rebouilleur). Nouveaux carburants-auto développés d’abord dans
certaines zones des USA depuis 1995. L’utilisation
Éclair – Voir Point d'Éclair. d’essences reformulées vise à réduire les pertes par
évaporation et les émissions toxiques. Ces nouveaux
Écoulement – Voir Point d'Écoulement. carburants se caractérisent notamment par une teneur
réduite en aromatiques, en oléfines, par une diminution de
Éjecteur – Dispositif permettant à l'aide de vapeur d'eau de la volatilité, du point final et de la teneur en soufre et par
maintenir le vide à l'intérieur d'une installation en aspirant les une concentration minimale en oxygène.
gaz incondensables et en les refoulant à l'extérieur.
Essence spéciale – Produits pétroliers commerciaux
ÉLUXYL™ — Procédé AXENS de séparation du mélange utilisés comme solvant ou diluant dans l'industrie.
paraxylène-métaxylène sur tamis moléculaires. Exemples : White Spirit, essences A, B, C, … H.
E.M.C. – Ester méthylique de Colza. Carburant Diesel Étain – métal utilisé dans la formulation des catalyseurs de
d’origine végétale obtenu par combinaison chimique entre reformage catalytique régénératif.
l’huile de colza et le méthanol (voir aussi Diester).
ETBE – Abr. de Ethyl-tertiobutyléther (C2H5-O-C4H9).
EMHV – abr. de Ester méthylique d’huiles végétales. Composé oxygéné à très haut indice d'octane utilisé
Englobe tous les esters comme le EMC quelle que soit leur comme base carburant. Il est obtenu par réaction de
origine : Colza, tournesol ou autre (voir aussi EMC et l'isobutène sur l'éthanol (voir éthérification).
Diester).
Éthane – Hydrocarbure paraffinique (voir Paraffine) à deux
E.N. – Norme européenne issue du C.E.N. carbones (C2H6).
Endothermique (réaction) – Réaction chimique qui absorbe
de la chaleur. Éthanol (C2H5OH) – Alcool éthylique obtenu par
Exemple : La transformation Naphtènes ∅ Aromatiques fermentation de certaines matières végétales (betteraves,
est une réaction chimique du reformage très endothermique. canne à sucre, céréales, …) ou industriellement.
Essais normalisés – Méthodes de mesure des Ethylé – Se dit d'un carburant contenant du plomb tétraéthyl
caractéristiques des produits pétroliers normalisées par ou du plomb tetraméthyl.
différents organismes : ISO, ASTM, CEN, AFNOR, …
Éthylène – Hydrocarbure insaturé oléfinique (voir Oléfine)
Essence – Terme général désignant une coupe pétrolière noté parfois C2=à deux carbones (C2H4). Matière de base
légère contenant des hydrocarbures dans la gamme C5- très importante en pétrochimie, il est essentiellement produit
C11 environ. (Synonyme : Naphta). par vapocraquage de coupes pétrolières.
Europe – pays membres (28) : Exothermique (réaction) – Se dit d'une réaction chimique
Allemagne ~ Autriche ~ Belgique ~ Bulgarie ~ Chypre ~ qui produit de la chaleur. Exemples : les réactions de
Croatie ~ Danemark ~ Espagne ~ Estonie ~ Finlande ~ combustion des hydrocarbures sont exothermiques. Les
France ~ Grèce ~ Hongrie ~ Irlande ~ Italie ~ Lettonie ~ réactions chimiques des hydrotraitements ou
Lituanie ~ Luxembourg ~ Malte ~ Pays-Bas ~ Pologne ~ d'hydrocraquage sont exothermiques.
Portugal ~ République tchèque ~ Roumanie ~ Royaume Uni
~ Slovaquie ~ Slovénie ~ Suède Extraction – Procédé de séparation (extraction liquide-
liquide) basé sur la différence de solubilité des constituants
Excès d’air – Surplus d’air exprimé en % par rapport à l’air d'un mélange liquide dans un solvant. Exemples :
stoechiométrique nécessaire sur un brûleur. extraction des aromatiques au furfurol (fabrication des
huiles de base).
Farenheit (degré) – Abréviation °F. Échelle de température Fond du baril – Généralement synonyme de Résidu sous-
anglosaxonne très utilisée dans la technique pétrolière. vide (RSV).
Principaux repères :
0°F = – 32°C Four (tubulaire) – Appareil d'échange thermique permettant
100°F = 37,8°C le réchauffage ou la vaporisation partielle d'un fluide par
210°F = 97,8°C libération de l'énergie de combustion d'un fuel ou de gaz. Le
fluide chauffé circule dans des tubes qui reçoivent la chaleur
F.C.C. – Abr. de Fluid Catalytic Cracking. Procédé de de la flamme dans la zone de radiation et des fumées
craquage catalytique de distillats orienté vers la production chaudes dans la zone de convection.
de carburants auto et utilisant un catalyseur en poudre fine.
Ce catalyseur à l'état fluidisé circule dans l'unité entre la Fraction (pétrolière) – Synonyme de coupe pétrolière.
section réaction et la section régénération. Les unités FCC
récentes traitent également des résidus sous-vide. Fractionnement – Séparation obtenue généralement par le
procédé de Distillation.
Filtre (rotatif) – Appareil utilisé pour la filtration en continu des
paraffines et cires extraites des huiles. Fractionnateur : se dit d'une colonne de distillation séparant
les effluents d'un procédé de craquage (FCC,
Fioul — Voir Fuel. viscoréducteur)
Flash – Séparation des phases liquide et vapeur souvent Freezing point – Voir Point de disparition des cristaux.
réalisée dans un ballon séparateur (ballon de flash).
Fuel domestique (Fuel Oil Domestique) – Combustible
Flash Point – Voir Point d'éclair. pétrolier commercial utilisé surtout pour le chauffage des
habitations individuelles.
Flexicoker™ – Voir Cokéfaction (procédé EXXON).
Fuel gas – Gaz combustible utilisé par la raffinerie.
Fluid coker – Voir Cokéfaction.
Fuel interne – Combustible lourd utilisé par la raffinerie pour
Fluidisation – Phénomène permettant de donner à un alimenter les fours et les chaudières.
ensemble de grains solides les propriétés d'écoulement d'un
fluide en le faisant traverser par un gaz. Exemple : fluidisation Fuel lourd – Combustible pétrolier résiduel utilisé par
des catalyseurs de F.C.C. l'industrie et pour la production d'énergie électrique. En
fonction de leur teneur en soufre, on distingue les fuels BTS
Fluorescence X – Technique d'analyse utilisée notamment et les fuels HTS .
pour le dosage du soufre dans les produits pétroliers et basée
sur le fait qu'un échantillon soumis à une irradiation réémet Fuel soute – Combustible résiduel utilisé par la marine pour
un rayonnement X en relation avec sa teneur en soufre. la propulsion des navires.
Fluxage – Opération consistant à réduire la viscosité d’une Fumée – Flux gazeux généré par les installations de
coupe lourde visqueuse par addition d’une coupe légère combustion et rejeté à l'atmosphère par des cheminées.
fluide. Un résidu est par exemple fluxé avec une coupe
gazole pour fabriquer du FO N°2. Fumée – Voir Point de fumée.
Fluxant – Coupe légère fluide généralement de type Furfurol ou Furfural – Aldéhyde furfurylique, solvant
kérosène-gazole utilisée pour réduire la viscosité des coupes d'extraction utilisé pour l'extraction des aromatiques dans
lourdes visqueuses. la production des huiles de base.
G
Garnissage (Packing) – Ensemble d'éléments permettant le Gazéification à l’oxygène pur (Gasification) - Procédé de
contact liquide-vapeur dans une colonne de distillation ou gazéification aussi dénommé oxydation partielle
d'absorption. permettant de transformer grâce à de l’oxygène pur et de la
vapeur d’eau des hydrocarbures lourds en gaz de synthèse
Gaz – Se dit des hydrocarbures légers gazeux à température CO + H2.
ambiante soit de C1 à C4.
Gazole – Carburant Diesel ou coupe pétrolière destinée à
Gaz acide (Sour gas) – Gaz contenant de l'hydrogène la fabrication du gazole moteur (G.O.M.) et du fuel
sulfuré (H2S). domestique (F.O.D.).
Gaz combustible - voir fuel gas Gazole (de FCC) – Voir L.C.O.
Gaz de schiste (ou strate gas en anglais)- gaz composé de Gazole moteur (Diesel oil) – Carburant des moteurs
méthane, emprisonné dans des roches sédimentaires Diesel.
argileuses ou marneuses (constituées de sédiments G.C.V. – Abr. de Gross Calorific Value (voir P.C.S.).
contenant du calcaire CaCO3 et de l'argile en quantités à peu
près équivalentes (35 à 65 %). Pour être plus précis, le terme GES – Gaz à effet de serre.
français employé devrait être "gaz de roche-mère" ou "gaz de
schiste argileux" (car il existe des schistes métamorphiques Glitsch - Société américaine spécialisée dans la fabrication
qui ne contiennent pas d'hydrocarbures). Les gaz de schiste des internes (plateaux - garnissages) des colonnes de
appartiennent à la famille des hydrocarbures non distillation.
conventionnels. Ce gaz naturel qui peut faire l'objet d'une
exploitation a pour particularité d'être resté piégé dans les G.N.L. (L.N.G.)– Abr. de Gaz Naturel Liquéfié. Il s'agit de
porosités de la roche où il s'est formé. Cette imperméabilité méthane liquide conservé sous pression atmosphérique à
est due aux argiles. Il est donc nécessaire de fracturer la très basse température (–160°C environ).
roche pour pouvoir le récupérer.
GOHF - Abr. de Gasoil Hydrofiner - Voir hydrodésulfuration
Gazéification (gasification) – Procédé de gazéification aussi
dénommé oxydation partielle permettant de transformer G.O.M. – Abr. de gazole moteur.
grâce à de l’oxygène pur et de la vapeur d’eau des
hydrocarbures lourds en gaz de synthèse CO + H2. Gommes – Résidu solide restant après vaporisation d'un
carburant dans des conditions normalisées. La teneur en
Gaz incondensables – Se dit des hydrocarbures gazeux gommes s'exprime en mg de gommes pour 100 ml de
incondensables à température ambiante soit C1 et C2. carburant (voir Stabilité, Période d'induction).
Gas plant – Ensemble de colonnes à distiller permettant de GOST – Organisme de normalisation de l'ex Union
séparer les gaz C1 à C4. Le gas plant génère le plus souvent Soviétique.
une coupe gaz combustible, une coupe C3 et une coupe C4.
G.P.L. (L.G.P.)– Abr. de Gaz de Pétrole Liquéfié. Désigne
Les traitements de distillation sont souvent complétés par des
le propane et le butane commerciaux.
lavages et purifications.
GPL - Carburant – Carburant pour moteur à allumage
Gaz de queue (de Claus) – Se dit de l'effluent gazeux des commandé constitué d’un mélange de propane et de
unités Claus qui contient de l'azote principalement mais aussi butane. Exempt de soufre et de benzène, le GPL carburant,
de l'H2S et du SO2 non transformés. Les gaz de queue sont
dans un véhicule équipé d’un pot catalytique émet moins de
soit incinérés soit retraités pour accroître la récupération de polluants (NOx, CO, HC, CO2) que les carburants
soufre. traditionnels. Depuis 1996, les pouvoirs publics
encouragent le carburant en réduisant le taux de la TIPP de
Gaz de synthèse – Appellation réservée habituellement au 245,67 à 74,34 F/quintal (consommation 1995 : 26100
mélange H2 + CO obtenu dans les procédés de reformage à
tonnes).
la vapeur ou de gazéification (oxydation partielle).
G.T.L. (Gas to Liquid) – Se dit des procédés de
Gazéification à l’air – Procédé mis en œuvre au sein du transformation du gaz naturel en hydrocarbures liquides.
Flexicoker d'EXXON pour transformer le coke en gaz
combustible à faible pouvoir calorifique.
H – Symbole chimique de l'élément hydrogène. Hydrocarbures – Constituants principaux des pétroles bruts
et des produits pétroliers. On distingue les hydrocarbures
H2 – Formule de l'hydrogène moléculaire (gaz). saturés et insaturés ainsi que différentes familles
d'hydrocarbures :
H2S – Formule de l'hydrogène sulfuré ou sulfure les paraffines normales (nP) à chaîne linéaire (ou droite),
d'hydrogène. les paraffines ramifiées ou isoparaffines (iP),
les paraffines cycliques ou naphtènes (N),
H2SO4 – Formule de l'acide sulfurique.
les aromatiques (A),
HCl – Formule du gaz chlorhydrique. Très soluble dans l'eau, les naphténo-aromatiques (N-A)
il produit de l'acide chlorhydrique très corrosif vis-à-vis des les oléfines (O).
métaux. Hydroconversion – Voir hydrocraquage.
H.C.O. – Abr. de Heavy Cycle Oil. Coupe lourde produite par Hydrocraquage – Procédé de raffinage catalytique à
le craquage catalytique (F.C.C.) généralement utilisée pour l'hydrogène permettant la conversion des charges lourdes
la dilution des fuels lourds. en fractions plus légères : essence, kérosène, gazole.
HDM - Abr. de hydrodémétallation Hydrodésulfuration – Procédé d'hydro-traitement
HDN - Abr. de hydrodénitrogénation essentiellement orienté pour l'élimination du soufre.
H.T.S. – Abr. de Haute Teneur en Soufre. Ce qualificatif Hydrotraitement – Procédé catalytique à l'hydrogène
s'applique surtout aux pétroles bruts et aux fuels lourds. permettant l'élimination des impuretés contenues dans les
coupes pétrolières :
Huiles de base – Produits pétroliers servant de base à
l'élaboration des lubrifiants moteur et industriels. Soufre : Hydrodésulfuration (abr. : HDS),
Azote : Hydrodéazotation (abr. : HDN),
Huile désasphaltée (Desasphalted Oil) – Voir Oxygène : Hydrodéoxygénation (abr. : HDO),
Désasphaltage. ou DAO Métaux : Hydrodémétallation (abr. : HDM),
Insaturés : Hydrogénation.
H.V.N. – Abr. de Heavy Virgin Naphtha - Essence lourde de
distillation directe. HYVAHL™ – Procédé d'hydroconversion des résidus.
Licencié par AXENS.
HYCON™ – Procédé d'hydroconversion des résidus.
Licencié par Shell.
I
I.B.P. – Abr. de Initial Boiling Point. Voir Point Initial. Insaturés – Hydrocarbures dont toutes les liaisons ne
sont pas saturées avec de l'hydrogène : oléfines,
I.F.P. Energies Nouvelles (IFPEN) – Organisme public de dioléfines, napthéno-aromatiques, aromatiques.
recherche, d'innovation et de formation dont la mission est de Composés généralement très réactifs.
développer des technologies performantes, économiques,
propres et durables dans les domaines de l'énergie, du Intake – Terme anglais utilisé pour désigner le débit de
transport et de l'environnement. charge d’une unité de fabrication.
I.G.C.C. (Integrated gasification combined cycle) — I.O.M. - Abr. pour Indice d'Octane Moteur
Installation comprenant une unité de gazéification de résidus
à l’oxygène pur et produisant un gaz de synthèse (CO + H2) I.O.R. - Abr. pour Indice d'Octane Recherche
pouvant servir à la fabrication d’hydrogène ou autres gaz ou
bien à la génération d’électricité. I.P. – Abr. de Institut of Petroleum. Organisme de
normalisation du Royaume Uni.
Indice de cétane – Mesure la qualité de combustion d'un
gazole dans un moteur Diesel. Plus cet indice est élevé, plus iP – Symbole des Isoparaffines. Exemple : iC4
court est le délai d'allumage du carburant. Les hydrocarbures (isobutane).
de référence sont le α-méthylnaphtalène (indice de
cétane 0) et le cétane normal (indice de cétane 100). IPSORB – Système d'adsorption positionné en aval du
stabiliser d'isomérat, séparant les n-paraffines non
Indice de viscosité (Viscosity Index) – Mesure de la converties de l'isomérat soutiré (Technologie AXENS).
variation de la viscosité d'une huile de base avec la
température. Plus l'indice de viscosité est élevé, plus cette I.S.O. – Abr. de “International Standardisation Organisation”
variation est faible. (Organisation Internationale de Normalisation)
Isobutane – Paraffine ramifiée à 4 carbones (C4H10).
Indice(s) d'octane – Mesure la qualité de la combustion Symbole : iC4. Voir Butane et Alkylation.
d'un carburant auto dans un moteur à allumage commandé
en particulier sa résistance au cliquetis. Isobutène – Oléfine à 4 carbones. Voir Butènes.
La mesure s'effectue sur un moteur normalisé, le moteur
CFR. Par comparaison du carburant avec des mélanges de : Isomérat – Effluent de l'unité d'Isomérisation. Base
carburant constituée d'hydrocarbures à 5 et 6 atomes de
heptane normal n-C7 indice : 0 carbone riche en isoparaffines dont l'indice d'octane est
isooctane iC8 indice : 100 élevé (RON : 83 à 90).
exemple : un carburant se comportant dans le moteur CFR Isomérisation – Procédé permettant de transformer des nP
comme un mélange à 95 % d'iC8 et 5 % de nC7 possède un en iP dont l'indice d'octane est plus élevé. En raffinage, ce
indice d'octane de 95. procédé s'applique essentiellement aux essences légères
(C5-C6) et au butane (procédé Butamer™ de UOP).
Il existe deux méthodes de mesure :
Isooctanes – Paraffines ramifiées à 8 carbones. Parmi les
- le RON : indice d'octane recherche (IOR ou F1)
17 isooctanes, le 2,2,4-triméthylpentane possède par
- et le MON : indice d'octane moteur (IOM ou F2)
définition un indice d'octane de 100.
Le RON est généralement plus élevé que le MON, la
Isoparaffine – Paraffine ramifiée. Voir Isobutane,
différence RON-MON est appelée sensibilité.
Isopentane, Isooctane.
Indice d'octane clair (clear) : indice d'octane mesuré sans
addition de composés à base de plomb.
Isopentane – Paraffine ramifiée à 5 carbones (C5H12).
Inhibiteur – Substance chimique limitant certains Symbole : iC5.
phénomènes : corrosion, formation de gommes, …
IVN – Intermediate Virgin Naphtha. Essence moyenne de
Injection - Système permettant de doser la quantité de distillation directe.
carburant à injecter dans le moteur
- injection électronique (monopoint ou multipoints) pour
les moteurs à essence
- injection mécanique (directe ou indirecte) pour les
moteurs Diesel
J K
Jet A1 – Carburéacteur civil pour l'alimentation des turbo- Kérosène – Coupe pétrolière destinée à la fabrication du
réacteurs pétrole lampant, des carburéacteurs et entrant dans la
composition des gazoles et du fuel domestique.
J.F.T.O.T. – Abr. de Jet Fuel Thermal Oxydation Tester.
Essai normalisé pour contrôler la stabilité à l'oxydation à
chaud des carburéacteurs.
Lampant – Coupe pétrolière, synonyme de kérosène. Voir L.G.N. – Abr. de Liquides de gaz naturel. Désigne les
Pétrole lampant. hydrocarbures condensables accompagnant le méthane
dans le gaz naturel.
Lavage – Procédé de purification de gaz. Exemple : Lavage
aux amines. Ligne de transfert – Tuyauterie amenant la charge depuis le
four jusqu'à la colonne de distillation.
L.C. Fining™ – Procédé d'hydroconversion des résidus
présenté par Chevron Lummus Global (CLG). L.N.G. – Abr. de Liquefied Natural Gas. Voir G.N.L.
L.B.F. (Low Boiling Fraction) – Appellation utilisée pour Long residue – Voir Résidu atmosphérique.
certaines coupes pétrolières légères de type essence légère
L.P.G. – Abr. de Liquefied Petroleum Gas. Voir G.P.L.
L.C.O. – Abr. de Light Cycle Oil, coupe pétrolière type gasoil
issue des unités de craquage catalytique (F.C.C.). Produit Lubrifiant – Produit commercial destiné au graissage ou à la
très aromatique souvent utilisé pour la dilution des fuels lubrification de moteurs ou d'ensembles mécaniques. Elaboré
lourds. Cette coupe est parfois séparée en LLCO (Light le plus souvent à partir d'huile de base et d'additifs divers.
LCO) et HLCO (Heavy LCO).
LVN – Abr. de Light Virgin Naphtha. Essence légère de
Lead – Plomb en anglais. Voir TEL et TML distillation directe.
Maltènes – Fraction d'un résidu soluble dans les alcanes M.F.I. – Voir Z.S.M.5.
légers (exemples : n-pentane, n-heptane). Voir Asphaltènes
et Désasphaltage. Mt/an – Abr. de million de tonnes par an.
Marge de raffinage - Différence entre le prix de vente des MIBC (MIBK) – Abr. de Isobutyl-méthylcétone. Solvant
produits et le coût d'achat des bruts correspondant à la utilisé en déparaffinage. Voir MEC.
valeur ajoutée du raffinage. Cette marge doit couvrir les
coûts variables (liés aux débits traités), les coûts fixes et les MIBK – Abr. de isobutyl-methylketone. Voir MIBC.
amortissements. Elle se situe entre 2 et 4 $ par barril.
Micron (ou micromètre) - symbole µm ; 1 µm = 10–6 m
Maturateur (Soaker) – Ballon placé à la sortie du four d'une
unité de viscoréduction afin de permettre aux réactions de MHC – Abr. de Mild Hydrocracking : procédé d’hydrocra-
craquage thermique de se développer. quage peu convertissant (craquage modéré).
MEC (MEK) – Abr. de méthyl-éthylcétone. Solvant utilisé pour Exemple : catalyseurs Ni-Mo (Nickel-Molybdène), catalyseur
le déparaffinage dans la chaîne de fabrication des huiles de Co-Mo (Cobalt-Molybdène).
base. Ce solvant est souvent utilisé en mélange soit avec du
toluène (Mec-Toluène) ou avec de la MIBC (MIBC-MEC). Mo-gas - Abr. de Motor Gasoline voir carburants auto
MEK – Abr. de methyl-ethylketone. Voir MEC. MOLEX™ : nom commercial du procédé UOP de séparation
des isoparaffines et des n-paraffines par des tamis
Mercaptans – Composés soufrés dont la formule générale moléculaires en aval du procédé d'isomérisation.
est R–S–H. Les mercaptans sont agressifs et d'odeur très
désagréable. Le Doctor Test en détecte de faibles traces. M.O.N. – Abr. de Motor Octane Number. Indice d'octane
Les mercaptans peuvent être éliminés par un hydrotraitement moteur. Voir Indice(s) d'octane.
ou par un procédé d'adoucissement type MEROX ou
SULFREX qui les transforme en disulfures. Monoxyde de carbone : CO
Méthane – Hydrocarbure à un atome de carbone (CH4). Le Moteur à allumage commandé - Moteur dans lequel
l'inflammation du mélange carburé est provoquée par une
méthane est le constituant essentiel du gaz naturel.
étincelle aux bornes d'une bougie (appelé aussi moteur à
essence).
Méthanol (ou alcool méthylique) – Alcool industriel obtenu
par synthèse de formule CH3OH.
M.S.C.C. – Procédé de craquage catalytique fluide utilisant
un temps de contact très court entre charge et catalyseur.
α-méthylnapthalène ou 1-méthylnaphtalène – Composé
polyaromatique de formule développée : MTBE – Abr. de méthyl-tertiobutyléther. Composé oxygéné à
indice d'octane très élevé utilisé comme base carburant. Il
s'obtient par réaction du méthanol sur l'isobutène contenu
dans des coupes C4 insaturées (voir éthérification).
N
N – Symbole chimique de l'élément azote. Egalement Ni – Symbole chimique du nickel.
symbole des hydrocarbures de la famille des Naphtènes.
Ni-Co-Mo – Catalyseur contenant du Nickel, cobalt,
N2 – Formule chimique du gaz azote, utilisé en raffinerie molybdène utlisés en hydroraffinage.
comme gaz inerte.
Ni-Mo – Catalyseur Ni-Mo, contenant du nickel et du
N-A – Symbole utilisé pour représenter les hydrocarbures molybdène utilisés en hydroraffinage.
naphténiques.
Nickel (Ni) – Métal souvent présent avec le vanadium dans
Naphta – Coupe pétrolière légère dans la gamme des les résidus pétroliers. Constitue un facteur de désactivation
essences (C5-C11 environ). Naphta désigne souvent une des catalyseurs d'hydroraffinage par son dépôt.
coupe d'essence destinée au vapocraquage, unité de base
de la pétrochimie. NMP – Abr. de N-méthylpyrrolidone. Solvant mis au point
par Lurgi (BASF), utilisé en distillation extractive et en
Naphtène – Famille d'hydrocarbures saturés cycliques extraction liquide-liquide. La NMP permet d'extraire les
comportant dans leur molécule un ou plusieurs cycles à 5 ou aromatiques dans la chaîne de fabrication des huiles de
6 atomes de carbones. Certains pétroles bruts très riches en base. Un procédé équivalent utilise le furfurol comme
naphtènes sont dits "bruts naphténiques". Exemples : Afrique solvant d'extraction.
de l'Ouest, Vénézuéla, …
NOx – Désigne les différents oxydes d’azote. Certains
Naphténo-aromatique (composé) – Composé comportant à oxydes d’azote sont générateurs de pollution
la fois des carbones aromatiques et naphténiques (voir atmosphérique.
Hydrocarbures et Naphtènes).
nP – Symbole des hydrocarbures paraffiniques (voir
N.C.V. – Abr. de Net Calorific Value. Voir P.C.I. Paraffine) normaux (à chaîne linéaire). Exemple : n-C4
(butane normal).
NH3 – Formule chimique de l'ammoniac.
OCTANIZING – Nom commercial du procédé AXENS de Oxydes d’azote — Souvent dénommés NOx et composés
reformage catalytique. de NO et NO2, les oxydes d’azote se forment dans les
moteurs et les installations de combustion au voisinage des
Oléfine – Hydrocarbure insaturé comportant une double flammes à haute température par combinaison de l’azote de
liaison carbone-carbone : l’air avec l’oxygène. Les oxydes d’azote sont des polluants
impliqués dans les pluies acides et la formation de “smog”.
P – Symbole de la famille des Paraffines. Pétrole brut (ou brut) (Crude Oil) – Matière première de
l'industrie du raffinage.
Packing. Voir Garnissage.
Pétrole lampant – Produit pétrolier commercial utilisé surtout
Packinox™ - Nom commercial d'un échangeur à plaque de pour l'éclairage (lampe à pétrole).
très grande surface et à faible perte de charge (utilisé pour
l'échange charge-effluents du reformage catalytique) P.F. –Voir Point Final.
Point de fumée (Smoke Point) – Essai normalisé qui mesure Pour point – Voir Point d'écoulement.
la hauteur maximale d'une flamme n'émettant pas de fumée
dans une lampe à pétrole (lampe à mèche). Le point de Pouvoir calorifique – Voir P.C.I., P.C.S.
fumée s'exprime en mm. Plus le point de fumée est élevé
indiquant un rapport C/H plus faible, meilleures sont les POX - Partial oxidation - voir oxydation partielle.
qualités de combustion du pétrole lampant ou du
carburéacteur. Powerforming™ – Nom commercial du procédé EXXON de
reformage catalytique.
Point de trouble (Cloud Point) – Essai normalisé de tenue
au froid du gazole et du fuel domestique. C'est la ppm – Abr. de partie par million. Permet de mesurer les
température correspondant à l'apparition d'un trouble au fond faibles concentrations. On distingue les ppm en masse
du tube d'échantillon refroidi progressivement. Ce trouble représentant des g/t et les ppm en volume ou cm3/m3.
correspond à la cristallisation des paraffines normales.
Premium – Voir Supercarburant.
Point final (End Boiling Point - E.B.P.) – Le point final (PF)
repère la température la plus élevée lors d'une distillation Pression de vapeur – Voir Tension de vapeur.
ASTM.
PRIME D - Procédé AXENS d'hydrotraitement de gazole.
Point initial (Initial Boiling Point : I.B.P.) – Le point initial (PI)
d'une distillation ASTM repère la température à laquelle PRIME G – Procédé AXENS de désulfuration/hydro-
apparait la première goutte de liquide condensé. génation des essences de FCC.
Poison (des catalyseurs) – Substance qui à très faible dose Propane – Hydrocarbure saturé à 3 carbones (C3H8).
détruit d'une façon définitive l'activité d'un catalyseur.
(désactivation du catalyseur). Exemple : le plomb est un Pression - Grandeur physique résultant de l'action d'une
poison du platine déposé sur les pots catalytiques. force sur une surface. S'exprime souvent en bar ou en atm.
La pression atmosphérique vaut 1 atm ou 1,013 bar.
Polyaromatique – Hydrocarbure comportant dans sa
molécule plusieurs noyaux aromatiques. Exemples : Propane commercial – Gaz de pétrole liquéfié (G.P.L.)
naphtalène, anthracène,…. constitué en majorité d'hydrocarbures à 3 carbones.
Polymérisation – Réaction chimique donnant lieu à partir Propylène – Hydrocarbure insaturé à 3 carbones noté
d'un motif donné à une molécule (polymère) constituée de parfois C3= possédant une double liaison oléfinique (voir
plusieurs motifs identiques. La dimérisation est une Oléfine) (C3H6). Importante matière première de la
polymérisation mettant en jeu deux motifs : on obtient un
pétrochimie lourde, dont une partie est produite par le FCC.
dimère.
P.S.A. – Abr. de Pressure Swing Adsorption. Procédé
Pompe - Machine tournante utilisée pour véhiculer les
cyclique de séparation des mélanges gazeux par adsorption
produits liquides - Les plus utilisées sont les pompes
sur des solides poreux et dont la régénération par désorption
centrifuges (gros débits) présentes en plusieurs centaines
est effectuée grâce à un abaissement de pression.
d'exemplaires en raffinerie.
Ce procédé nécessite au moins 4 ballons pour être mis en
œuvre.
Pompe à vide - Compresseur à anneau liquide utilisé pour
aspirer des gaz incondensables et maintenir le vide dans une
Pt – Symbole chimique de l'élément platine.
installation.
PTE – Abr. de Plomb tétraéthyle. Additif liquide (teb ≈ 200°C)
P.O.N.A. – Abr. de Paraffines, Oléfines, Naphtènes,
Aromatiques. Analyse donnant les pourcentages des améliorant l'indice d'octane des carburants.
différentes familles d'hydrocarbures. PTM – Abr. de Plomb tétraméthyle. Additif liquide
(teb ≈ 110°C) améliorant l'indice d'octane des carburants.
Pool - Appellation désignant l'ensemble des bases utilisées
pour fabriquer un produit pétrolier (exemple pool essence). Pyrolyse – Traitement thermique réalisé en absence
d'oxygène. En raffinage, pyrolyse est synonyme de craquage
Pot catalytique – Système de dépollution des gaz thermique (viscoréduction, vapocraquage).
d'échappement des moteurs. Le pot catalytique est constitué
d'un réacteur situé sur la tubulure d'échappement et Pyrolyse - (essence de) designe les essences de
contenant un catalyseur spécifique contenant un peu de vapocraqueur. Abréviation Py-gas (pyrolysis gasoline). Ces
platine. Ce type de catalyseur étant empoisonné par le essences riches en aromatiques possèdent des indices
plomb, les véhicules équipés de pot catalytique doivent d’octane élevés mais doivent être hydrotraitées avant d’être
obligatoirement utiliser du carburant sans plomb. incorporées dansun pool carburant en raison de leur teneur
élevée en dioléfines.
Q
Quench – Voir Trempe.
R
R – Désigne un radical hydrocarboné quelconque. Exemple : Reformage catalytique (Catalytic reforming) – Procédé de
le radical méthyle : CH3–. raffinage permettant d'améliorer l'indice d'octane des
essences lourdes de distillation (C7-C11) essentiellement
R.A .– Abr. de Résidu Atmosphérique. par la transformation des naphtènes et des paraffines de la
charge en aromatiques. Noms commerciaux de procédés :
R.A.T. – Abr. de Résidu Atmosphérique reforming, platforming, powerforming, …
R2R™ – Nom commercial d'un procédé de craquage Reformage régénératif – Unité de reformage catalytique
catalytique de résidu, type F.C.C. (Procédé AXENS). intégrant la circulation et la régénération en continu du
catalyseur (noté parfois RR ou CCR).
Raffinage – Ensemble des opérations industrielles visant à
élaborer les produits pétroliers à partir des pétroles bruts. Reformat – Effluent principal de l'unité de reformage
catalytique, base carburant à indice d'octane élevé riche
Ramollissement – Pour les bitumes. Voir Bille et Anneau. en aromatiques.
R.D.C. – Abr. de Rotating Disk Column. Colonne Reforming – Voir Reformage catalytique.
d'extraction liquide-liquide, munie d'un système de
contactage constitué par un axe vertical entraînant en rotation Réfrigérant – Appareil d'échange thermique permettant
des plateaux circulaires. Ce type de matériel est utilisé par d'abaisser la température d'un fluide généralement avant
exemple pour l'extraction des aromatiques dans la chaîne stockage. Voir Echangeur de chaleur.
de fabrication des huiles de base.
Régénérateur – Permet d'assurer la régénération d'une
Réacteur – Appareil chaudronné au sein duquel se déroulent substance. Exemple : le régénérateur du catalyseur d'une
des transformations chimiques. Contient le plus souvent un unité de FCC.
ou plusieurs catalyseur.
Régénération – Opération permettant de retrouver les
RCC™ – Resid Catalytic Cracking. Procédé FCC adapté au propriétés initiales d'une substance. Exemples :
traitement des résidus. régénération des amines, régénération des catalyseurs.
Recyclage – Réinjection dans un procédé d'une partie des Réserves prouvées – Les réserves prouvées sont les
effluents d'une unité. Exemples : recyclage du gaz riche en quantités d'hydrocarbures, de charbon qui, selon les
hydrogène du reformage catalytique, recyclage des informations géologiques et techniques disponibles, ont une
paraffines linéaires non transformées dans le procédé forte probabilité (90 %) d'être récupérées dans le futur, à
d'isomérisation. partir des gisements connus et dans les conditions technico-
économiques existantes. Cette estimation est donc
Redwood – Voir Viscosité. continuellement réévaluée en fonction des nouvelles
découvertes de l'évolution des cours et de l'amélioration de
Reflux – Débit de liquide réintroduit en haut d'une colonne à la récupération sur les champs existants.
distiller pour condenser une partie des vapeurs ascendantes
et amorcer le contre courant liquide-vapeur. Exemples : reflux Résidu - Appellation utilisée en génie chimique pour
de tête, reflux externe, reflux interne, reflux circulant, … désigner le produit de fond d'une colonne de distillation
Reformage à la vapeur (steam reforming) : voir Résidu atmosphérique (Long residue) - Coupe lourde non
vaporeformage. vaporisable obtenue comme résidu de la distillation
atmosphérique du pétrole brut. Selon les procédés le
résidu atmosphérique est plus ou moins épuisé. (Abr. : RA).
Résidu sous vide (Vacuum residue ou short residue) – Riser – Désigne le réacteur des unités de FCC. Il est
Coupe lourde non vaporisable obtenue comme résidu de la souvent constitué d'un long tube vertical où la charge et le
colonne de distillation sous vide du résidu catalyseur circulent verticalement de bas en haut.
atmosphérique. Le résidu sous vide constitue le "fond du
baril". (Abr. : RSV). R.M.E. – Abréviation de Rapeseed oil méthyl ester. Voir
E.M.C.
Rhénium – Métal présent avec le platine dans de nombreux
catalyseurs de reformage catalytique. R.O.N. – Abr. de Research Octane Number. Indice
d'octane recherche.
Revamping (remodelage) – Désigne une action importante
de modifications d'une unité industrielle. Rosée (Point de rosée) se dit du point de condensation d'un
mélange à l'état vapeur
Riche – • Amine riche, • Mélange riche : mélange d'air et
d'hydrocarbures ne contenant pas suffisamment d'air pour RR™ – Abr. pour reformage régénératif.
assurer la combustion complète des hydrocarbures.
R.S.V. – Abr. de Résidu Sous Vide.
Ring and Ball – Voir Bille et Anneau.
R.V.P. – Abr. de Reid Vapor Pressure. Voir Tension de
vapeur Reid.
S – Symbole chimique de l'élément Soufre. SMDS (Shell Middle Distillate Synthesis Plant) - Procédé
Shell de synthèse de distillats intermédiaires (naphta,
S.A.R.A. – Abr. de Saturés Aromatiques Résines kérosène, gazole) à partir de gaz naturel.
Asphtalènes. Méthode d'analyse des résidus pétroliers
donnant les pourcentages massiques des : Smoke point – Voir Point de fumée.
hydrocarbures saturés : paraffines et naphtènes, SMR – Abr de Steam Methane Reforming : procédé de
hydrocarbures aromatiques, reformage à la vapeur (vaporeformage) du méthane pour
résines, produire de l’hydrogène.
asphaltènes.
SO2 – Formule du dioxyde de soufre : polluant
Saturé – Hydrocarbure ne comportant pas de liaisons atmosphérique dont le rejet est réglementé.
doubles ou triples. Les paraffines et les naphtènes
constituent les deux familles d'hydrocarbures saturés. SO3 – Formule du trioxyde de soufre ou anhydride
sulfurique résulte de l'oxydation du SO2.
Saybolt – Voir S.S.U.
SOx – Formule générique pour les oxydes de sulfures SO2
SCOT (Shell Claus Off Gas Treating) - Nom du procédé et SO3.
Shell de traitement des gaz de queue de Claus.
Solvant :
Sécheur – Appareil permettant d'éliminer l'eau dissoute dans 1 – Appellation parfois utilisée pour désigner la fraction
une coupe ou un produit pétrolier. On distingue différents essence lourde de distillation directe.
types de sécheurs :
2 – Dénomination générale de composés chimiques utilisés
- les sécheurs sous vide : Elimination de l'eau par comme appoint dans certains procédés de séparation
vaporisation sous pression réduite. Exemple : sécheur comme l’extraction liquide ou la distillation extractive.
sous vide de gazole,
- les sécheurs par adsorption : adsorption de l'eau par Soufflage – Opération d'oxydation des bitumes par
des solides poreux. Exemple : séchage du propane soufflage d'air en vue de l'amélioration de propriétés
commercial sur alumine. mécaniques (ramollissement et pénétrabilité).
Soufre (S) – Principale impureté présente dans les coupes
Sensibilité (d'un carburant) – Voir Indice(s) d'octane. pétrolières, libérant à la combustion des oxydes de soufre
(SO2 et SO3). Selon la teneur en soufre des bruts ou des
Sévérité – Notion reliée aux conditions opératoires d'un
procédé. Une augmentation de la sévérité de la plupart des produits on utilise les sigles :
procédés catalytique signifie un accroissement de l'efficacité TBTS : Très Basse Teneur en Soufre,
du catalyseur au détriment de la longueur du cycle du BTS : Basse Teneur en Soufre,
catalyseur, …. MTS : Moyenne Teneur en Soufre,
HTS : Haute Teneur en Soufre.
S.H.F.T. – Voir H.F.T.
Sour gas – Gaz acide contenant de l'H2S.
Short residue – Voir Résidu sous vide (RSV).
Soutirage – Colonne à soutirages : colonne à distiller
Si - Symbole chimique du Silicium permettant de soutirer à différents niveaux une partie du
reflux interne. Exemple : la distillation atmosphérique est
SiO2 - Formule chimique de la silice une colonne à soutirages.
Silice-Alumine – Solide pouvant présenter des propriétés SOx – Désigne les différents oxydes de soufre.
acides de surface, souvent utilisé comme catalyseur. Voir Specific gravity – Abr. : sp gr. Voir Densité.
Zéolithes.
Splitter – Désigne le plus souvent une colonne de
Slide-Valve - Vanne à tiroir modulant la circulation de poudre distillation séparant deux coupes. Exemples : le splitter
de catalyseur dans le FCC d'essences ou colonne de séparation des essences, splitter
de GPL (séparation propane-butane), splitter PP
Slurry – Effluent liquide le plus lourd de l'unité de FCC. Le (séparation propylène-propane).
slurry est souvent utilisé comme base fuel lourd. Il contient
de fines particules de catalyseur. S.S.U. – Abr. de Second Saybolt Universal (la seconde
Saybolt). Unité empirique de viscosité qui est repérée par
Slops (ou slop oils) – Coupes ou produits pétroliers non le temps d'écoulement exprimé en seconde d'une quantité
conformes aux normes de fabrication, sont généralement donnée de liquide dans un appareil normalisé.
mélangés au brut pour être dirigés à nouveau vers la
distillation atmosphérique.
Stabilisation (colonne de) – Colonne de distillation ou Sulfrex – Procédé d'adoucissement développé par TOTAL
débutaniseur. Permet de séparer généralement les gaz et commercialisé par AXENS.
(C4–) des essences (C5+).
Sulfure –
Stabilité – Propriété permettant d'évaluer les qualités d'un
produit pétrolier lors d'un stockage prolongé : • sulfure métallique : composé solide constitué de
- stabilité des carburants : Voir Gommes, Période soufre et de métaux. Certains sulfures métalliques
d'induction, sont utilisés comme catalyseur d'hydroraffinage,
- Stabilité des fuels lourds : Voir H.F.T. • sulfure organique : R – S – R.
TAME – Abr. de TertioAmyl-MéthylÉther. Composé oxygéné Thermofor Catalytic Cracking. (TCC) – Procédé ancien
à indice d'octane élevé utilisé comme base carburant. Il est de craquage catalytique en lit mobile développé par MOBIL
obtenu par réaction du méthanol sur une coupe C5 OIL. Le procédé met en œuvre un catalyseur sous forme de
insaturée. billes et non en poudre comme le FCC.
T.L.F. – Abr. de Température Limite de Filtrabilité (Cold Filter
Tamis A – Voir Zéolithes. Plugging Point, C.F.P.P.). Essai normalisé de tenue au froid
des gazoles moteur. La T.L.F. correspond à la température
Tamis moléculaires – Voir Zéolithes. la plus basse permettant le passage du produit refoidi à
travers un filtre métallique très fin.
Tamis X – Voir Zéolithes.
Tamis Y – Voir Zéolithes. T.M.L. – Abr. de “Tetra Methyl Lead” voir PTM.
TBA – Toluène – Hydrocarbure aromatique (C7H8) composé
• Abr. de alcool butylique tertiaire. Alcool lourd industriel à
d'un noyau benzénique substitué par un groupement méthyle
indice d'octane élevé, souvent utilisé en mélange avec
les carburants auto. C'est de plus un agent stabilisateur
du méthanol quand ce dernier est mélangé aux
carburants.
• Abr. de Température de ramollissement mesurée par la
méthode Bille et Anneau. Cette mesure s’applique aux
bitumes.
teb – Abr. de température d'ébullition. Topping – Unité de distillation atmosphérique des pétroles
bruts.
T.E.L. – Abr. de “Tetra Ethyl Lead” voir PTE.
Tour – Voir Colonne de distillation
Teneur en insolubles – Voir H.F.T.
T.R. – Abr. de Turbo Réacteur. Voir Carburéacteur.
Tension de vapeur ou pression de vapeur - C'est pour une
Train d'échange – Désigne un ensemble d'échangeurs de
température donnée et dans une situation de stockage, la
chaleur permettant de préchauffer la charge d'une unité de
pression correspondant à la coexistence des phases liquide et
fabrication.
vapeur. La tension de vapeur dépend de la nature du produit
liquide et de la température.
Tray – Voir Plateau.
Tension de vapeur Reid (Reid Vapor Pressure) – Pression
Trempe (Quench) – Injection d'un produit froid dans un
développée par les vapeurs émises par une coupe pétrolière
procédé de façon à abaisser la température des réactifs. Se
placée dans un récipient normalisé (bombe Reid) à 37,8°C.
dit aussi du refroidissement brutal à l'aide d'un échangeur de
Cet essai s'applique essentiellement aux supercarburants et
chaleur.
aux pétroles bruts.
T.R.O. - T.R.5. – Voir T.R. Représente une coupe kérosène
Tenue au froid – Aptitude recherchée pour certains produits
utilisée pour l'aviation commerciale. Voir Carburéacteur.
pétroliers à rester liquide à basse température.
Trouble – Voir Point de trouble.
tep – Abr. de tonne équivalent pétrole.
T.V.R. (R.V.P.) – Abr. de Tension de Vapeur Reid.
Thermique – Désigne l'ensemble des procédés qui utilisent
seulement la température pour provoquer la rupture des
molécules. Exemples : craquage thermique, conversion
thermique.
Unicracking™ - Procédé d'hydrocraquage de distillats U.O.P. – Abr. de Universal Oil Product. Bailleur de procédés
licensié par U.O.P. de raffinage U.S (appartient au groupe américain Honeywell).
Unifining – Procédé d'hydrotraitement licencié par U.O.P. Utilités – Désigne l'ensemble des flux nécessaires au
fonctionnement des unités d'une raffinerie : vapeur,
Unité – Désigne en raffinage un ensemble d'équipements électricité, air comprimé, …. Voir Centrale.
regroupés ayant une fonction définie dans le schéma de la
raffinerie. Exemple : unité de distillation du pétrole brut, U.L.S.D. – Abr. de Ultra Low Sulfur Diesel.
unité de reformage catalytique de l'essence lourde.
W X
Wax – Voir Paraffine et Cire. Xylènes – Hydrocarbures aromatiques constitués d'un
noyau benzénique substitué par deux groupements
White-spirit – Produit pétrolier commercial correspondant à méthyles. Il existe 3 xylènes correspondant à des positions
la partie la plus lourde des coupes essences. Le white spirit de substitution différentes :
est essentiellement utilisé comme diluant des peintures.
A – Stands for aromatics, one of the four classes of Aldehyde – Organic compound whose structure contains the
hydrocarbons. following group
Absorber – A piece of equipment often resembling a Alkane – Straight-chain or branched saturated hydrocarbon
distillation column in which separation is performed by (synonym: paraffin).
absorption.
Alkene – Unsaturated hydrocarbon, i.e. with a double bond
Absorption – A separation process for recovering one or (synonym: olefin).
more constituents of a gaseous mixture by dissolving them in
an appropriate liquid, often called an absorption oil. Alkylate – A gasoline blending stock with a very high octane
number produced by alkylation.
Acids – Substances with common characteristics: in solution
in water they have of pH a less than 7 and are corrosive with Alkylation – A refining process involving the reaction of
respect to metals. The main acids encountered in refining are: butenes produced by FCC with isobutane (iC4) to produce C8
sulfuric acid (H2SO4), hydrochloric acid (HCl), hydrofluoric isoparaffins with a high octane number (alkylate). The process
acid (HF) and hydrogen sulfide (H2S). Some components differs according to the catalyst used:
present in crude oils are acid: mercaptans and naphthenic – HF alkylation uses hydrofluoric acid
acids. Some solids may also have acid properties which are – H2SO4 alkylation uses sulfuric acid
required for cracking and isomerization catalysts.
Alumina – Porous solid widely used in the refining industry as
Additives – Chemical compounds capable of modifying the
a catalyst support. Alumina may also be used in dryers
physical and chemical characteristics of petroleum products.
operating on the adsorption principle.
E.g. additives for improving low temperature performance,
stability during storage, electric conductivity, etc.
Amines – Chemical compounds with basic properties. They
are used in solution in water (amine solution) to remove H2S
Adsorption – A separation process based on the affinity of
certain porous solids (alumina, molecular sieves) for the from acid gases (amine washing). The amines mainly used
different constituents of a gaseous or liquid mixture. A are:
petroleum product may thus be purified by contact with an – DEA: diethanolamine
adsorption mass (drying, removal of aggressive sulfur – MEA: monoethanolamine
compounds, etc.). The adsorption process (deposit of – MDEA: methyl diethanolamine
molecules on a solid surface) is also involved in – DIPA: diisopropanolamine
heterogeneous catalysis. – Rich amine: solution with a high H2S content
AFNOR – Abbr. for Association Française de Normalisation. Lean amine: regenerated solution containing very little H2S.
Air gasification – Process forming part of the Exxon
flexicoking process that converts coke into a combustible low Ammonia – Volatile, basic compound (NH3) present in some
calorific value gas. refinery effluent gases.
1 Å = 10–10 meter
A.P.I – Abbr. for American Petroleum Institute, an American Asphaltenes – Heavy compounds with a complex structure
organization that publishes specifications for materials used in contained in residual petroleum fractions. They have a high
the oil industry and technical data relating to hydrocarbons. impurity content: S, N, O and metals (nickel and vanadium).
They are by definition insoluble in n-heptane (or n-pentane)
API basin – Decantation tank for separating hydrocarbons (standard tests) and soluble in hot toluene. The asphaltene
and sediments contained in refinery water. content of a residue is the amount precipitated by the n-
heptane (or the n-pentane) and resoluble in toluene. It is
A.P.I. gravity – (°API) – A scale for measuring the specific expressed as a % of the sample. The proportion of the sample
gravity of crude oils for commercial purposes non-precipitated by the n-heptane is called maltenes.
141.5 A.S.T.M. – Abbr. for the American Society for Testing and
°API = sp.gr. 15°C/15°C – 131.5
Materials, an American organization standardizing
specifications and methods of testing. Most quality control
A.R.D.S.™ – Abbr. for Atmospheric Residue Desulfurization. tests for petroleum products are based on ASTM standards.
The ARDS process provides desulfurization, denitrification
and demetallization of atmospheric residue. Contaminant ASTM (distillation) – See ASTM distillation.
removal is accompagneed by partial conversion to ligher
products of the atmospheric residue. The resid from the ASTM Distillation – Standard test method related to the
ARDS is fed to the vacuum unit to produce the feedstock for volatility of petroleum products. It determines their distillation
downstream conversion units. interval (initial point, end point, % of residue and losses, %
distilled at a given temperature).
Aromatics – Group of cyclic unsaturated hydrocarbons with
one or more benzene (C6H6) rings. The benzene ring is ASVAHL™ – Abbr. for Association pour la Valorisation des
symbolically shown as follows. Huiles Lourdes. a TOTAL-ELF-IFP partnership founded in the
1980s to develop residue conversion processes.
Barrel – Standard commercial unit of volume for crude oil Bright-stock – A heavy, viscous paraffinic base oil (See
volume. Paraffin) obtained from vacuum residue.
1 barrel = 1 bbl # 159 litres.
Crude oil prices are expressed in dollars per barrel ($/bbl). B.S.W. – Abbr. for bottom sediment and water. Water and
sediment content of crude oils expressed as weight %.
Base oils – Petroleum products used as base stocks for
manufacturing engine and industrial lubricants. B.T.X. – Abbr. for benzene-toluene-xylene. Aromatic cut
generally produced by catalytic reforming and extracted from
Benzene – Aromatic hydrocarbon with 6 carbon atoms reformate.
(C6H6). It is very toxic and its content in motor fuels is limited,
although it has an excellent octane number. Bubble point – The temperature at which a mixture of liquid
hydrocarbons boils.
Bitumen – A thermoplastic product more or less hard at
ambient temperature (see cut-back, bitumen blowing). Bunker – Residual fuel used for ships’ engines.
Bitumen is composed chiefly of the vacuum residue of certain
crudes and is used mainly for road surfacing. Burners – Device in which the fuel-air mixture combustion
takes place in furnaces and boilers. There are gas burners,
Bio Diesel – A renewable fuel synthesized from soybeans or fuel oil burners and combined gas-fuel oil burners.
other oil crops that can substitute for petroleum diesel fuel.
Butadiene – C4 unsaturated hydrocarbon with two double
Biofuel – Includes all fuels manufactured from agriculture bonds. Butadiene (C4H6) is used in the synthesis of a number
based products that a substitute for mineral fuel. of elastomers.
Bleed – Unconverted heavy oil coming from the outlet Butamer – Process for the isomerization of n-butane into iso-
hydrocracker. butane developed by U.O.P.
Blowing – Oxidation of bitumen by hot air blowing to improve Butane – Saturated hydrocarbon with 4 carbon atoms
its mechanical properties (softening and penetration). (C4H10). There are two forms of butane:
Boiler – Thermal equipment producing steam by vaporization - normal butane or n-butane (nC4): straight-chain
of liquid water. - isobutane (iC4): branched
Bottom of the barrel – Generally synonymous with vacuum Butenes (or butylenes) – Unsaturated hydrocarbons with 4
residue. carbon atoms (C4H8) with a double olefin bond (see Olefin).
Isobutene is particularly sought after for the production of
B.P.S.D. – Abbr. for barrel per stream day. Expresses the MTBE by combining it with methanol.
production capacity of a plant within a 24 hour period. The
following approximately equivalent method is also used:
C – Chemical symbol for the element carbon. Cetane number – Indicates the quality of combustion of the
fuel in a diesel engine. The higher the cetane number, the
Calorific value – See NCV, GCV. shorter the ignition delay of the fuel. The reference
hydrocarbons are α-methyl naphthalene (cetane number O)
Carbon – (C). The principal chemical element, with hydrogen, and normal cetane (cetane number 100).
of which hydrocarbons are composed.
Cetane – Paraffinic hydrocarbon (see Paraffin) with 16 carbon
Carbon Conradson Residue (Carbon Conradson Residue - atoms (C16H34) (see Cetane number).
Abbr. C.C.R.) – Solid residue left after evaporation and
pyrolisis of a petroleum product under standard test C.F.P.P. – Abbr. for cold filter plugging point.
conditions. It is expressed as the weight % of the sample and
characterizes the tendency of a petroleum cut to produce C.F.R. engine – Used to measure octane numbers. See
coke at high temperature. C.F.R.
Carburetor – The system in which fuel is mixed with air in a C.F.R. – Abbr. for Cooperative Fuel Research. The CFR
spark ignition engine. In modern vehicles the carburettor has engine is used to measure octane numbers.
been replaced by a fuel injection system.
C.H.D. – Abbr. for Catalytic Hydro Desulfurization. Mobil
Catalysis – In the oil industry, the field covering the process (see hydrotreating).
implementation of catalysts. Heterogeneous catalysis,
commonly used in refining, involves solid catalysts and C/H – Ratio of the proportion of carbon to hydrogen, in weight,
reactants in liquid or gas phase. of a petroleum product.
Catalyst – Substance that speeds up by their presence the Chilling (or “refrigeration cycle”) – Process for extracting heat
rate of desired chemical reactions. Refining processes involve at low temperature by vaporization and condensation of a
the use of a number of solid catalysts in the form of powder, coolant at different pressures. Dewaxing involves a chilling
beads or extrudates. process.
Catalytic converter – System for purifying automotive Cl – Chemical symbol for the element chlorine.
exhaust gases. It is located on the exhaust manifold and
contains a platinum-based catalyst which is poisoned by lead. Claus – Process for producing sulfur by conversion of H2S,
Vehicles equipped with a catalytic converter must use performed in a Claus unit.
unleaded gasoline.
CLAUSPOL™ – Trade name of the AXENS process for
Catalytic cracking – Widely used process for cracking heavy purifying the gaseous effluents of a Claus unit.
cuts (see F.C.C.) by the use of a catalytic agent.
Chlorine – (Cl). Chemical element used to adjust the activity
Catalytic reforming – Refining process with catalyst for of some refining catalysts (in reforming and isomerization). It is
improving the octane number of straight run heavy gasoline often used in the form of various chlorine compounds (CCl4,
(C7-C11) mainly by converting the naphthenes and paraffins
TCE, DCP, etc.).
in the feedstock into aromatics. Trade names for the process
are reforming, platforming, powerforming, etc. Chromatography – Method of identifying and analyzing the
constituents of gases and light petroleum fractions.
C.C.R. – Abbr. for Conradson Carbon Residue (see
Conradson Carbon). – Abbr. for Continuous Catalytic Clear (octane number) – Octane number measured without
Reforming (see Regenerative reforming). the addition of lead-based compounds.
C.D.U. (Crude Distillation Unit) – Unit in which the initial Cloud point – Standard test for behavior of diesel fuel and
fractionation of crude oils takes place. heating oil under cold conditions. A sample of product is
cooled gradually until it becomes cloudy due to the formation
C.E.N. - Abbr. for Comité Européen de Normalisation. of minute crystals of wax (normal paraffins). The temperature
at which this occurs is the cloud point.
Cetane index – A value calculated from the physical
properties of a diesel fuel to predict its cetane number. Cloud – See Cloud point.
CO boiler – Boiler producing steam by burning and Compressor – Rotating machine that increases the pressure
incinerating the carbon monoxide (CO) contained in the flue of a gas or vapor. Two main types of compressor are used in
gases of a regenerator in an FCC unit. refineries:
CO – Chemical formula for carbon monoxide. – centrifugal compressors for high flow rates
– positive displacement compressors
Co-Mo – Cobalt-molybdenum. Bimetallic catalysts containing
these two elements are used in hydrorefining and especially Condensate
in hydrodesulfurization. The active substances are cobalt and – Condensed water vapor
molybdenum sulfides on an alumina support. – Liquid hydrocarbons produced along with natural gas,
also known as natural gas liquids (NGL)
CO2 – Chemical formula for carbon dioxide, product of fossil-
fuel combustion. It is considered as a green house effect gas. Condenser – Heat exchanger that condenses gases or
vapors.
Cobalt (Co) – Transition metal frequently found in catalysts
used in hydrotreating processes. Conversion (processes) – Refining processes that crack
heavy cuts to produce intermediate and light cuts.
Cogeneration – Simultaneous production of electricity and
steam through the use of a gas turbine driving a generator Cooler – Air condensers or air-cooled exchangers that use
and a waste heat boiler. ambient air as the cooling fluid to condense or cool a
petroleum product.
Coke – General term for the solid deposits of condensed
polyaromatic heavy hydrocarbons that form in refinery units or Cooler – Heat exchanger that lowers the temperature of a
are deposited on the active surface of catalysts or at hot spots fluid, generally before storage. See Heat exchanger.
in the facilities.
Copper-silver strip corrosion test – Standard test for
Coking – Residue thermal conversion process that is measuring corrosion of a copper or silver strip by a petroleum
accompanied by the production of solid petroleum coke and product under standard conditions.
distillable fractions. The most commonly used form of the
process is delayed coking, and flexicoking is a recent Cracking – Chemical reaction in which the carbon-carbon,
development. carbon-hydrogen, carbon-sulfur, etc., bonds are broken.
Cracking reactions can be initiated by:
Column (or tower) – A vertical, cylindrical vessel used for the – temperature (thermal cracking)
separation of mixtures: distillation column, extraction column, – temperature and a catalyst (catalytic cracking)
absorption column. – temperature, a catalyst and hydrogen (hydrocracking)
Combustible gas – See fuel gas. Crude oil (or crude) – Raw material of the refining industry
that exists in liquid phase in natural underground reservoirs.
Combustion (reaction) – Exothermic chemical reaction that
generates carbon dioxide (CO2) and water (H2O) from a Cut-back – Bitumen diluted by light petroleum fractions
hydrocarbon and oxygen (O2 or air). E.g. the combustion of allowing distribution when cold, with natural evaporation of the
methane: solvent.
CH4 + 2 O2 Ý CO2 + 2 H2O + heat Cut points – The temperatures at which the various distilling
products are separated. See Petroleum cut, IBP and EBP.
Commercial butane – Liquefied petroleum gas (LPG)
composed chiefly of hydrocarbons with 4 carbon atoms. Cyclone – A static device that separates solid particles
entrained in a liquid or gaseous stream.
Commercial propane – Liquefied petroleum gas (LPG)
composed mainly of hydrocarbons with 3 carbon atoms. Cycloparaffins – Alternative name for naphthenic
hydrocarbons.
DAO – Deasphalted Oil. See Deasphalting. Deasphalted oil Desalting – Water washing operation that removes the
obtained from a vacuum reside and used either to mineral salts present in crude oils. These salts may cause
manufacture viscous base oils (bright stock) or as heavy corrosion and fouling of crude treatment units. Water is
feedstock for conversion units. separated from the desalted crude in a large horizontal settling
drum - the desalter.
De-emulsifier – An additive injected into crude oil before
desalting to promote settling of water and crude oil. Dew point – The temperature at which a mixture in vapor
state condenses.
De-ethanizer – Distillation column that separates an
overhead cut containing ethane and lighter components. Dewaxing – Removal of high melting point normal paraffins to
improve the low temperature behavior of a petroleum cut
DEA – Abbr. for diethanolamine. See Amines. (base oil, gas oil, etc.).
Dearomatization – Treatment applied to a petroleum cut DGO – Abbr. for Désulfuration des gazoles. Total process for
(solvent extraction of aromatics) to lower the aromatic gas oil desulfurization. See Hydrotreating and
hydrocarbon content, e.g. dearomatized white spirit. Hydrodesulfurization.
Deasphalting – Vacuum residue separation process which Diesel (engine) – Compression ignition engine.
produces a very heavy product with a high impurity content,
asphalt, and a deasphalted oil (DAO). The solvent used is Diesel fuel (or diesel oil) – Motor fuel for diesel engine
generally propane, butane or even light gasoline. vehicles.
Debottlenecking – Removing the limitations that are Diesel oil or fuel – Diesel engine fuel.
preventing a process from being more efficient or workable.
The objective is to increase the throughput with the minimum Diester – Commercial name of methyl esters produced from
possible capital investment. rapeseed oil; can be used as a substitute for diesel fuel
(diester = abbreviation of diesel ester).
Debutanizer – Distillation column that separates an overhead
cut containing butane and lighter components. Diluent – Heavy fuel oil diluent: distillate necessary to produce
a fuel oil meeting commercial viscosity specifications - See
Decoking – Removal of the coke deposited on the surface of fluxing agent.
a catalyst or in the tubes of a fired heater.
Dimerization – See Polymerization.
Deep conversion (processes) – Processes for converting
heavy residues, especially vacuum residues. DIMERSOL – Trade name of the AXENS process for the
dimerization of propylene that produces a high octane gasoline
Deisohexanizer – Distillation column used in the blending stock (Dimersol G). Variations of the process:
isomerization process to separate the isomerate from the low Dimersol X, Dimersol E, α Butol.
octane number C6 compounds for recycle to the reaction
section. Dimethyldisulfide (DMDS) - Widely used in the refining
industry for catalyst sulfurization (chemical formula: C2H6S2).
Deisopentanizer – Distillation column that separates an
overhead cut rich in isopentane, a gasoline blending stock Diolefin (or diene) – Unsaturated hydrocarbon with two
with a high octane number. double olefin bonds (see Olefin). These very unstable
compounds produced by thermal cracking tend to amalgamate
Delayed coking – See Coking. to form gums via polymerization reactions. In products, they
are a factor of instability.
Density – Mass per unit of volume.
DIPA – Abbr. for diisopropanolamine. See Amines.
Demethanizer – Distillation column that separates an
overhead cut containing methane and lighter components. Distillation – Separation process widely used in refining. It is
based on the difference in volatility of the constituents of the
Depropanizer – Distillation column that separates an mixture.
overhead cut containing propane and lighter components.
Disulfide – Disulfide compounds (R-S-S-R) found naturally in Drum – Cylindrical pressure vessel for phase separation:
petroleum cuts. The aggressive mercaptans can be converted separation drum, flash drum, water disengaging drum, reflux
into disulfides in sweetening units. drum.
DMDS – Abbr. for dimethyldisulfide. Dryer – Equipment for removing the water dissolved in a cut
or petroleum product. There are two types of dryer:
DME – Abbr. for dimethylether. Organic oxygenated
compound easily obtained from methanol that can be used as – vacuum dryers: remove water by vaporization at reduced
a substitute for diesel fuel. DME is gaseous at ambient pressure, e.g. vacuum drying of gas oil
temperature and has to be used liquefied under pressure. – adsorption dryers: adsorption of water by porous solids,
e.g. drying of commercial propane on alumina
Doctor test – Standard test method for detecting traces of
mercaptans. A few ppm of mercaptans causes a change in DUALFORMING – Trade name of AXENS process for
color, indicating that the test is positive. catalytic reforming in between the semi-regenerative and
regenerative technology.
Drawoff (column) – Distillation column allowing part of the
internal reflux to be drawn off at different levels. Atmospheric Dual function (catalyst) – A catalyst with two functions, e.g. a
distillation, for instance, involves a drawoff column. hydrogenating function and an acid function (hydrocracking
catalysts).
Effluent – Output of a process. Ethane – Paraffinic hydrocarbon (see Paraffin) with two
carbon atoms (C2H6).
Ejector – Device that uses motive steam to maintain vacuum
inside a piece of equipment by withdrawing noncondensable Ethanol (C2H5OH) – Ethyl alcohol produced by the
gases and discharging them to the atmosphere. fermentation of vegetable matter (sugar beet, sugar cane,
grain, etc.) or industrially.
ELUXYL™ – IFP process for separating paraxylene and
metaxylene on molecular sieves. Ether – Organic compound whose general formula is R – O –
R’. Methyl tert butyl ether (MTBE) is an either manufactured in
Emissions – Mobile sources: the combustion of fuel leads to refineries or chemical plants and used to increase the octane
the emission of exhaust gases: CO, NOx and hydrocarbons number of motor gasoline (see etherification).
that are pollutants and are subject to legislative limits. All
three are emitted by gasoline engines; diesel engines also Etherification – Reaction between an olefin (generally C4 or
emit particulates that are controlled.
C5) and an alcohol (generally methanol or ethanol) producing
Stationary sources: authorities limit the sulfur content of
heavy fuel oils used in power stations and other uses. an ether.
End boiling point (EBP) – The highest temperature recorded Ethylene – Olefinic unsaturated hydrocarbon (see Olefin) with
in ASTM distillation standard test. two carbon atoms (C2H4). It is a very important base stock for
the petrochemical industry and is produced by stream cracking
Endothermic (reaction) – Chemical reaction that absorbs petroleum cuts.
heat. E.g. the conversion Naphthenes Aromatics is a
chemical reaction occurring in reforming that is very Europe – Member states (28): Austria ~ Belgium ~ Bulgaria ~
endothermic. Croatia ~ Cyprus ~ Czech Republic ~ Denmark ~ Estonia ~
Finland ~ France ~ Germany ~ Greece ~ Hungary ~ Ireland ~
Energy (consumption) – Consumption of primary energy in Italy ~ Latvia ~ Lithuania ~ Luxembourg ~ Malta ~ Netherlands
France in 1995 amounted to 230 Mtoe. Oil represented ~ Poland ~ Portugal ~ Romania ~ Slovakia ~ Slovenia ~ Spain
41.2% of this amount (it was 69.1% in 1973). ~ Sweden ~ United Kingdom.
Engler degree – Empirical unit of viscosity. The viscosity of Excess air – Surplus air expressed as a % of the
liquids is expressed in Engler degrees (°E). stoichiometric amount of air required for a burner.
ETBE – Abbr. for ethyl tertio butyl ether (C2H5 - O - C4H9). Exothermic (reaction) – A chemical reaction that produces
Oxygenated compound with a very high octane number used heat. E.g. the combustion reactions of hydrocarbons are
as a gasoline blending stock. It is produced by the reaction of exothermic. The chemical reactions occurring in hydrotreating
isobutene with ethanol (see Etherification). or hydrocracking are exothermic.
Fahrenheit (degree) – Abbr. °F. Temperature scale widely Fluxing agent – Fluid light cut generally of the kerosene/gas
used in English-speaking countries. Examples of conversion oil type used to lower the viscosity of viscous heavy cuts.
to the Celsius scale:
°F = 1.8 . °C + 32 Fluxing – Reducing the viscosity of a viscous heavy cut by the
0°F = – 32°C addition of a fluid light cut. For example, a residue is fluxed
100°F = 37.8°C with a gas oil cut to produce fuel oil.
210°F = 97.8°C
Fraction (petroleum) – Synonymous with petroleum cut.
F.C.C. – Abbr. for fluid catalytic cracking. Distillate catalytic
cracking process using a catalyst in fine powder form and Fractionating column – A distillation column that separates
aimed chiefly at gasoline production. The fluidized catalyst cracking effluents (FCC, visbreaking).
circulates in the unit between the reaction and regeneration
sections. Recent FCC units also process vacuum residue. Fractionation – Separation generally obtained by distillation.
Filter (rotary) – Used for the continuous filtration of paraffins Freezing point – Standard test for jet fuel. A sample of jet fuel
and wax extracted from oils. is simultaneously cooled and shaken vigorously than allowed
to warm slowly while being stirred continuously. The
Flare – Device for evacuating and burning surplus of gases temperature at which the wax crystals disappear is the
produced at a plant. freezing point.
Flash – Separation of liquid and vapor phases generally Fuel gas – Gas used as fuel in refineries.
performed in a flash drum.
Fuel oil – Residual petroleum fuel used in industry and for
Flash point – Minimum temperature at which the vapor electric power generation. it is named HS (high sulfur) or LS
emitted by a petroleum product ignites in the presence of a (low sulfur ≤ 1%) depending on its sulfur content.
flame in a standard apparatus, e.g. Pensky-Martens,
Cleveland, etc. Furfural – Furfu-aldehyde used as a solvent in aromatics
extraction in base oil manufacturing.
Flexicoking™ (Exxon process) – See Coking.
Furnace (tubular) – Heat exchange vessel for heating or
Flue gas – Synonymous with stack gas. Flow of gas partial vaporization of a fluid by releasing the energy of
generated by combustion installations and released to the combustion of a fuel oil or a fuel gas. The fluid heated in the
atmosphere by the stack. tubes receives heat from the flame in the radiation section and
from the hot flue gases in the convection section.
Fluid coking™ – See Coking.
Gas oil – Petroleum cut used to manufacture diesel fuel and Glitsch – American company specialized in the manufacture
heating oil. of internals (trays and packings) for distillation columns.
Gas plant – The series of distillation columns for separating GOHF – Abbr. for Gasoil Hydrorefiner - See
C1 to C4 gases. The gas plant generally produces a hydrodesulfurization.
combustible gas cut, a C3 cut and a C4 cut. The distillations
are often completed by scrubbing and purification treatments. GOST – Organization for standardizing specification in the
Former Soviet Union.
Gas – Light hydrocarbons that are gaseous at ambient
temperature, that is C1 to C4. Gradings – Specific pieces of matter installed as front end
layer in the top bed in a reactor, intended to protect the
catalyst bed against blockage or plugging.
Gasification – Gasification process, also known as partial
oxidation, that converts heavy hydrocarbons, with pure
Green house gases – Those gases which contributes to the
oxygen and steam, into a synthesis gas CO + H2.
tendency to warm the planet's surface.
Gasoline – Overall term for a light petroleum cut containing G.T.L. – (Gas to liquid) refers to processes for converting
hydrocarbons in the C5-C11 range. (Synonym: Naphtha). natural gas into liquid hydrocarbons.
GCV – Abbr. for Gross Calorific Value. Amount of heat Gum – Solid residue left after the vaporization of gasoline
released by the completion combustion of a unit weight of under standard conditions. Gum content is expressed in mg
fuel. The water is considered to be in the state of liquid water. per 100 ml of gasoline (see Stability, Induction period).
The GCV is measured by calorimetry and the NCV deduced
from it by subtracting the heat of condensation of the
combustion water.
H – Chemical symbol for the element hydrogen. With HS – Abbr. for high sulfur (content). Generally refers to crude
carbons, it makes hydrocarbons. oils and fuel oil.
H-Oil™ – Residue hydroconversion process, developed by HYCON™ – Residue hydroconversion process developed by
HRI (IFP). Shell.
H.C.O. – Abbr. for Heavy Cycle Oil. Heavy cut produced by Hydrocarbons – Principal constituents of crude oils and
catalytic cracking (F.C.C.) generally used to dilute fuel oil. petroleum products. There are saturated and unsaturated
hydrocarbons and different classes of hydrocarbons:
H2 – Chemical formula for molecular hydrogen (gas).
– straight-chain normal paraffins (nP)
H2S – See hydrogen sulfide. – branched paraffins or isoparaffins (iP)
– cycloparaffins or naphthenes (N)
H2SO4 – Chemical formula for sulfuric acid. – aromatics (A)
– naphtheno-aromatics (N-A)
HCl – Formula for hydrogen chloride. It is very soluble in – olefins (O)
water, producing hydrochloric acid which is very corrosive
with respect to metals. Hydroconversion – See Hydrocracking.
HDN – Abbr. for hydrodenitrogenation (see hydrotreating). Hydrodesulfurization – Hydrotreating process mainly
designed to remove sulfur.
HDS – Abbr. for hydrodesulfurization.
Hydrofinishing – Catalytic process involving hydrogen used
HDT – Abbr. for hydrotreatment. Applies more especially to to process base oils.
light cuts.
Hydrogen – (H2). Catalytic reforming produces a hydrogen-
Heat exchanger train – The series of heat exchangers that rich gas used to supply hydrotreating units. To meet the
preheat the feed of a manufacturing unit. refineries’ ever-increasing demand for hydrogen, specific
production processes are used: steam reforming, partial
Heat exchanger – Heat exchange equipment for heating or oxidation.
cooling fluids. (See Condenser, Reboiler).
Hydrogenation – Catalytic process for saturating unsaturated
Heating oil – Commercial petroleum fuel used mainly for compounds: olefins, diolefins, and aromatics with hydrogen.
home heating.
Hydrogen sulfide (H2S) – Very toxic gas, produced in
Heavy naphtha – Light petroleum cut containing refineries by cracking and desulfurization processes. See Sour
hydrocarbons in the C7-C11 range. Feedstock for catalytic gas. It may dissolves in water to form sulfidic acid (weak acid).
reforming unit.
Hydrorefining – Set of processes designed to remove
Heptane – Paraffinic saturated hydrocarbon (see Paraffin) undesirable compounds (S, N, metals, etc.) by means of
with 7 carbon atoms (C7H16). N-heptane (synonym: normal catalytic treatment in the presence of hydrogen.
heptane) is a straight chain alkane whose octane number is
by definition zero. Hydroskimming refinery – A refinery equipped with the basic
facilities (distillation, reforming and hydrotreating units) but
Hexane – Paraffinic saturated hydrocarbon (see Paraffin) without conversion facilities.
with 6 carbon atoms (C6H14).
Hydrotreating – Catalytic process involving hydrogen for
HEXORB™ – Purification system located downstream from removing impurities from petroleum cuts:
the isomerate stabilizer combining a cyclic molecular sieve
adsorption system with a downstream deisohexaniser Sulfur Hydrodesulfurization (abr. HDS)
(AXENS' technology). Nitrogen Hydrodenitrogenation (abr. HDN)
Oxygen Hydrodeoxygenation (abr. HDO)
HF – Chemical formula for hydrofluoric acid (see Alkylation). Metals Hydrodemetallization (abr. HDM)
Unsaturated Hydrogenation
H.F.T. – Abbr. for hot filtration test. Standard test method
developed by Shell to measure the stability of fuel oil, HYVAHL™ – Residue hydroconversion process developed by
synonym: S.H.F.T. (Shell hot filtration test) and Insoluble AXENS.
content.
00016_A_F - 00016_A_A © 2013 - IFP Training
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I.B.P. – Abbr. for initial boiling point. Intake – Rate at which feedstock enters a manufacturing unit.
I.F.P. – Abbr. for Institut Français du Pétrole. iP – Isoparaffins, e.g. iC4 (isobutane).
IFP Energies Nouvelles (IFPEN). – A public sector research, IPSORB – Adsoprtion system, located downstream from the
innovation and training center. Its mission is to develop isomerate stabilizer, removing unconverted n-paraffins from
efficient, economical, clean and sustainable technologies in the raw isomerate (AXENS' technology).
the fields of energy, transport and the environment.
Isobutane – iC4. Branched paraffin with 4 carbon atoms
I.G.C.C. (Integrated gasification combined cycle) – Installation (C4H10). See Butane and Alkylation.
comprising a residue pure oxygen gasification unit producing
a synthesis gas (CO + H2) that can be used to manufacture
Isobutene – Olefin with 4 carbon atoms. See Butenes.
hydrogen or other gases or to generate electricity.
Isomerate – Isomerization effluent. Gasoline blending stock
I.S.O. – Abbr. for International Standardization Organization. composed of hydrocarbons with 5 and 6 carbon atoms and
rich in isoparaffins with a high octane number (RON 83 to 90).
Induction period – Standard test for determining the
oxidation stability of gasoline during storage, generally Isomerization – Process that converts normal paraffins into
measured in minutes. For example, for a commercial isoparaffins with a higher octane number. In refineries, this
unleaded gasoline, the induction period should not exceed process mainly applies to light gasoline (C5-C6) and to butane
360 minutes. The test is also known as oxidation stability.
(UOP Butamer™ process).
Inhibitor – Chemical substance that retards or prevents
undesirable phenomena such as corrosion and gum Isooctanes – Branched paraffins with 8 carbon atoms. Of the
formation. 17 isooctanes, 2,2,4-trimethylpentane has an octane number,
by definition, of 100.
Initial boiling point (iBP) – In ASTM distillation standard test,
the temperature at which the first drop of liquid appears. Isoparaffin – Branched paraffin. See Isobutane, Isopentane,
Isooctane.
Injection – System that adjusts the amount of fuel to be
injected into an automotive engine: Isopentane – iC5. Branched paraffin with 5 carbon atoms
(C5H12).
– electronic injection (monopoint or multipoint) in gasoline
engines
– mechanical injection (direct or indirect) in diesel engines
Jet A1 – Civil aviation jet fuel for aircraft turbine engines. J.F.T.0.T. – Abbr. for jet fuel thermal oxidation tester.
Standard test method for measuring the high temperature
Jet fuel – The fuel used for aircraft turbine engines. Jet A-1 is oxidation stability of jet fuel.
used for civil aviation purposes. Synonyms include JP and
kerosene. J.P. – Abbr. for jet propulsion. See Jet fuel.
Kerosene – Petroleum cut used to manufacture lamp oil and jet Knocking – Phenomenon produced by abnormal combustion
fuel and a constituent of diesel fuel and heating oil. in a spark ignition engine. It is harmful to the engine and can
be avoided by adjusting the octane number of the gasoline.
Lamp oil – Commercial petroleum product used mainly as LNG – Abbr. for liquefied natural gas, i.e. liquid methane
illuminating oil. maintained at very low temperature (– 160°C approx.) at
atmospheric pressure.
L.B.F. (low boiling fraction) – Term used to denote some light
petroleum cuts of the light gasoline type. Long residue – Non-vaporizable heavy residual cut produced
by atmospheric distillation of crude oil. The remaining amount
L.C. Fining™ – Trade name for residue hydroconversion of residue varies according to the process.
process developed by Chevron Lummus Global (CLG).
LPG for vehicles – Fuel for spark ignition engines composed
L.C.O. – Abbr. for light cycle oil. Gas oil type petroleum cut, of a mixture of propane and butane. LPG for vehicles contains
catalytic cracking (FCC) effluent. Very aromatic product often no sulfur or benzene and if the vehicle is equipped with a
used to dilute fuel oil. catalytic converter it emits fewer pollutants (NOx, CO, HC,
CO2) than traditional motor fuels. Since 1996 the French
Lead – Chemical element, symbol Pb. government has encouraged the use of LPG by reducing the
tax included in the price at the pump.
Lean – See Amines.
– lean amines: see Amines LPG – Abbr. for liquefied petroleum gas (commercial butane
– lean mixture: mixture of air and hydrocarbons with excess and propane).
air in relation to the fuel
L.S. – Abbr. for low sulfur content. Applies mainly to crude oils
Light distillate – Fraction with a boiling point above that of and fuel oils.
the gas oil cuts obtained by atmospheric distillation of crude
oil. Lubricant – Commercial product for lubricating or greasing
engines or mechanical systems. Generally produced by
Light naphtha – Light petroleum cut containing hydrocarbons blending a base oil and various additives.
in the C5-C6 range. Feedstock for isomerization unit.
Maltenes – Fraction of a residue soluble in light alkanes such Mo – Chemical symbol for molybdenum.
as n-pentane, n-heptane. See Asphaltenes and Deasphalting.
Mo-gas – Abbr. for motor gasoline.
M.D.E.A. – Abbr. for methyldiethanolamine. See Amines.
Molecular sieve – See Zeolite.
M.E.A. – Abbr. for monoethanolamine. See Amines.
MOLEX™ – Trade name of the UOP process for separating
MEK – Abbr. for methyl ethyl ketone. Solvent used for C5-C6 isoparaffins and n-paraffins by molecular sieves
dewaxing in base oil manufacture. This solvent is mixed with downstream of isomerization.
toluene (MEK-toluene) or with MIBK (MIBK-MEK).
Molybdenum (Mo) – Metallic element used in hydrorefining
Mercaptans – Sulfur compound whose general formula is R catalysts. E.g. Ni-Mo catalyst (nickel-molybdenum), Co-Mo
– S – H. Mercaptans are aggressive and have a very catalyst (cobalt-molybdenum).
unpleasant odor. Traces are detected by the Doctor test.
They can be removed by hydrotreating or by a sweetening M.O.N. – Abbr. for motor octane number. See Octane number.
process of the Merox or Sulfrex type which converts them into
disulfides. M.S.C.C. – Fluidized catalytic cracking process involving a
very short time of contact between the feed and the catalyst.
MEROX™ – Sweetening process developed by UOP.
Motor gasoline (mogas) – Includes the various grades of
Methane – Hydrocarbon with one carbon atom (CH4). commercial automotive gasoline.
Methane is the principal constituent of natural gas.
Mt/yr – Abbr. for million tons per year.
Methanol (or methyl alcohol) – Industrial alcohol produced by
synthesis. Its formula is CH3OH. MTBE – Abbr. for methyl tert butyl ether. Oxygenated
compound with a very high octane number used as a gasoline
M.F.I. – See Z.S.M.5. blending stock. It is produced by the reaction of methanol with
the isobutene contained in unsaturated C4 cuts. See
MHC – Abb. for Mild hydrocracking (giving a partial Etherification.
conversion).
N – Chemical symbol for the element nitrogen. Also stands Ni – Chemical symbol for the element nickel.
for naphthenes, one of the four main classes of
hydrocarbons. Ni-Co-Mo – Nickel-Cobalt-Molybdenum catalyst for
hydrorefining.
N2 – Chemical formula for Nitrogen gas, used in refineries for
inerting. Ni-Mo – Ni-Mo catalyst, containing nickel and molybdenum
and used in hydrorefining.
Naphtha – Light petroleum cut in the gasoline range (C5-C11
approx.). Naphtha often refers to a gasoline cut used as Nickel (Ni) – Metal often present, with vanadium, in petroleum
steam cracking feedstock. The steamcracker is the basic residues. It forms a deposit on hydrorefining catalysts which
petrochemical unit. deactivates them.
Naphthene – Cyclic saturated hydrocarbon whose molecule Nitrogen oxides – Often called NOx and composed of NO
contains one or several rings with 5 or 6 carbon atoms. Some and NO2. They form in engines and combustion installations in
crude oils have a very high naphthene content and are known the vicinity of high temperature flames by the combination of
as naphthenic crudes, e.g. crudes from West Africa and the nitrogen in the air with oxygen. Nitrogen oxides are the
Venezuela. pollutants involved in acid rains and smog.
O – Chemical symbol for the element oxygen. Also stands for Olefin – Unsaturated hydrocarbon with a double carbon-
olefins, a class of hydrocarbons. carbon bond.
Packing – The equipment items designed to allow liquid- Platforming™ – Trade name of the UOP process for catalytic
vapor contact in a distillation or absorption column. reforming.
Packinox™ – Trade name of a plate heat exchanger with a Platinum (Pt) – Precious metal. Used for catalytic reforming
very large surface area and low pressure drop (used for feed- and isomerization catalysts and in catalytic converter catalysts.
effluent exchange in catalytic reforming).
Poison (for catalysts) – A substance which, in very small
Paraffin (Wax, microcrystalline wax) amounts, permanently destroys the activity of a catalyst
(catalyst deactivation). E.g. lead is a poison for the platinum
– Non-cyclic saturated hydrocarbon also known as
used in catalytic converters.
alkane. There are straight-chain normal paraffins
(nP) and isoparaffins (iP) with branched chains Polyaromatic – Hydrocarbon whose molecule contains
– Microcrystalline white solid, by-product of base oil several aromatic rings, e.g. naphthalene, anthracene.
manufacture
Polymerization – Chemical reaction involving the bonding of
Partial oxidation (POX) – Also known as gasification, this one or more monomers to produce a polymer or large
process of partial combustion of petroleum cuts with pure molecule composed of several identical simple molecules.
oxygen produces hydrogen and at the same time releases Dimerization is a form of polymerization involving two
energy. Partial oxidation or gasification may be applied to molecules and producing a dimer.
vacuum and cracked residues, to asphalt or even to coal.
P.O.N.A. – Abbr. for paraffins, olefins, naphthenes and
Pb – Chemical symbol for the element lead. aromatics. An analysis method for determining the
percentages of the different classes of hydrocarbon.
Penex™ – Trade name of the UOP process for isomerization.
Pool – A term covering all the basestocks used to produce a
Pentane – C5 saturated hydrocarbon. A distinction is made
petroleum product, e.g. gasoline pool.
between the straight-chain paraffin (nC5) and the isoparaffin
(iC5). Pour point – Standard test for behavior under cold conditions.
A sample of petroleum product is cooled without stirring to
Peptization – Resins peptize asphaltenes in crude oils and determine the temperature at which it starts to solidify and no
petroleum residues. They maintain them in solution by longer flows freely.
dispersing them and thus preventing their flocculation
(formation of deposits, precipitation). POWERFORMING™ – Trade name of the Exxon catalytic
reforming process.
Petroleum coke – Solid residue produced in coking units,
generally used as solid fuel. Some special grades of coke can POX – See partial oxidation.
be used to manufacture electrodes.
ppm – Abbr. for parts per million. Used for measuring small
Petroleum cut – Mixture of hydrocarbons determined by the concentrations. ppm weight corresponds to grams/ton and
interval between the boiling points or the number of carbon ppm volume to cm3/m3.
atoms of the constituents, e.g. heavy gasoline: C7 - C10, 100-
180°C. Premium gasoline – Commercial petroleum product used as
fuel for spark ignition engines. Its octane number is higher
P.I.A.N.O. – Abbr for normal paraffins, isoparaffins, than that of regular gasoline.
aromatics, naphthenes, olefins. Analysis determining the
percentages of the different classes of hydrocarbons. Pressure drop – Pressure drop occurs progressively during
fluid flow. Rotating machinery (pumps and compressors) are
Pitch – Residue of petroleum tar, coal tar, wood or other designed to provide sufficient pressure to fluids to overcome
organic matter distillation. The word is general preceded by pressure drops.
the material from which it is extracted, e.g. petroleum pitch,
asphalt-tar pitch, coal-tar pitch, wood pitch, etc. Pressure – Physical stress exerted in all directions and
measured as the force exerted per unit area, often expressed
in bar or atm. Atmospheric pressure is 1 atm or 1.013 bar.
PRIME D™ – Trade name of AXENS process for the gasoil Pt – Chemical symbol for the element platinum.
hydrotreatment.
Pump – A rotating machine for moving liquid products. The
PRIME G+™ – Trade name of AXENS process for FCC most commonly used is the centrifugal pump (for large
gasoline desulfuration/hydrogenation. volumes) and there are hundreds of them in a refinery.
Propane – Saturated hydrocarbon with 3 carbon atoms Pumparound – Intermediate circulating reflux on a distillation
(C3H8). tower.
Propylene – Unsaturated hydrocarbon with 3 carbon atoms Pure oxygen gasification – Gasification process, also called
and a double olefin bond (see Olefin). Its chemical formula is partial oxidation, that converts heavy hydrocarbons into a CO
C3H6. It is an important raw material for the heavy + H2 synthesis gas using pure oxygen and steam.
petrochemical industry.
Purification – (Synonym: Scrubbing) Removal of undesirable
Proved reserves – These are the quantities of hydrocarbons compounds. E.g. purification of sour gases by amine washing.
and coal which, according to the available technical and
geological information, are highly likely (90%) to be Pyrolysis gasoline – Gasoline produced by steam-cracking.
recovered in the future from known deposits and under the
existing technical and economic conditions. This estimate is Pyrolysis – Thermal process performed without oxygen. In
therefore constantly reassessed according to new finds, the refining, pyrolysis is synonymous with thermal cracking
evolution of prices and to the improvement of recovery from (visbreaking, steam cracking).
the existing fields.
R – Symbol for a hydrocarbon radical, e.g. methyl for CH3– Regeneration – Operation by which the initial properties of
a substance are restored. E.g. amine regeneration, catalyst
RCC™ – Resid Catalytic Cracking: FCC modified for resid regeneration.
cracking (UOP process).
Regenerative reforming – Catalytic reforming process
R2R™ – Trade name of a residue catalytic cracking process involving circulation and continuous regeneration of the
of the FCC type (AXENS process). catalyst.
Reactor – Pressure vessel in which chemical conversions Regenerator – Vessel in which a substance is regenerated.
take place. Often contains one or more catalysts. E.g. catalyst regenerator in a FCC unit.
Reboiler – Heat exchanger that heats a part of the bottom Regular – See Premium gasoline.
liquid of a distillation column, to create an ascending vapor
flux. Reid vapor pressure – The pressure built up by the vapors
given off by a petroleum product contained in standardized
Recycling – Continuously feeding back part of the effluent
bomb at 37.8°C. This standard test applies especially to
obtained or used in a process for further processing or use.
gasoline and crude oil.
E.g. recycle of hydrogen-rich gas in catalytic reforming,
recycle of non-converted straight-chain paraffins in Reid – See Reid vapor pressure.
isomerization.
Rerefining – A process to recycle used lubricant oils.
R.D.C.™ – Abbr. for rotating disk column. Liquid-liquid
extraction column equipped with contacting system consisting Residue – Term used in chemical engineering for the
of a vertical axis on which circular trays rotate. This type of bottom product of a distillation column.
equipment is used, for example, to extract aromatics in base
oil manufacturing. Resins – Polyaromatic heavy hydrocarbons found in
petroleum residues. Resins may contain sulfur (S), nitrogen
R.M.E. – Abbreviation for Rapeseed oil methyl ester (see bio (N) and small amounts of metals (Ni and V). See
Diesel). Peptization.
Redwood – See Viscosity.
Revamping – Operation involving major changes to an unit.
Refinery fuel – Fuel oil used in refineries for firing furnaces
and boilers. Rich
– Rich amine: see Amines.
Refining margin – Difference between the sale price of – Rich mixture: fuel-air mixture not containing enough air
refined products and the cost of purchasing crude. It to ensure complete combustion of the hydrocarbons.
represents the added value of refining. The margin has to
cover variable costs (related to amounts of crude processed), Ring and Ball – Method of measuring the softening point of
fixed costs and depreciation. It ranges from $2 to $4 per bitumen. This is the temperature at which the ball passes
barrel. through a ring filled with bitumen.
Refining – The various industrial operations involved in Riser – The reactor in a FCC unit. It often consists of a long
manufacturing petroleum products from crude oils. vertical tube in which the feed and the catalyst circulate
vertically from the bottom to the top.
Reflux – Part of the condensed top product of a distillation
column which is returned to the top of the column to R.O.N. – Abbr. for research octane number (see Octane
condense part of the ascending vapor and initiate the number).
counter-current liquid-vapor flow. E.g. overhead reflux,
external reflux, internal reflux, circulating reflux, etc. RR™ – Trade name.
Reformate – Principal catalytic reforming effluent, a gasoline R.V.P. – Abbr. for Reid Vapor Pressure (see Reid vapor
blending stock rich in aromatics with a high octane number. pressure).
S – Chemical symbol for the element sulfur. Smoke point – Standard test for measuring the maximum
flame height at which kerosene will burn without smoking in a
Saturated – Hydrocarbon without any double or triple bonds. standard lamp (with a wick). The smoke point is expressed in
The two classes of saturated hydrocarbons are paraffins and millimeters. The higher the smoke point, indicating a low C/H
naphthenes. ratio, the better the quality of combustion of the lamp oil or jet
fuel.
Saybolt – See S.S.U.
Smoke – See Smoke point.
SCOT™ (Shell Claus Off Gas Treating) – Name of the Shell
process for treating Claus tail gas. SOx – Generic chemical formula for the sulfur oxides SO2 and
SO3.
Scrubbing – See Purification.
SO2 – Chemical formula for sulfur dioxide, an air pollutant
SDU – Solvent Dewaxing Unit. Generally a process to
remove wax from a lube stock. whose emission is subject to regulations. In 1972, SO2
emissions in France amounted to 3.504 Mt. In 1994 they had
Sensitivity (of gasoline) – See Octane number. been reduced to 0.956 Mt (petroleum products and refineries
65% responsible).
Severity – Refers to the operating conditions of a process.
An increase in the severity of most catalytic processes means SO3 – Chemical formula for sulfur trioxide, or sulfuric
an increase of the efficiency of the catalyst at the expense of anhydride. Results from the oxidation of SO2.
the catalyst cycle length.
Soaker – Drum located at the outlet of the furnace of a
Shale gas – Gas composed of methane, trapped within shaly visbreaker to allow cracking reactions to develop.
formations (sedimentary rocks made of muddy clastic and
carbonatic sediments in variable proportions, i.e 35 to 65 %). Softening – Of bitumen. See Ring and Ball test.
Shale oil is one of the known unconventional sources of
natural gas (i.e. source rock). This gas (CH4) is trapped within Sour gas – Acid gas containing hydrogen sulfide (H2S).
the source rock porosity where it has been produced but not
expelled and thus can be extracted an hydraulic fracturing. Spark ignition engine – Engine in which the compressed
Although shale is porous, it has low matrix permeability, so fuel-air mixture is ignited in the cylinder by a spark from the
gas production in commercial quantities requires a fracturing spark plug. Also known as gasoline engine.
process to generate permeability and allow the gas to flow.
Specific gravity (sp.gr.) – Used for liquid petroleum products.
S.H.F.T. – See H.F.T. The ratio of the density of a given amount of product at a
temperature t to the density of the same amount of water at
Short residue – See Vacuum residue. 4°C. Sp.gr. at 15°C is often used. See API (gravity).
Si – Chemical symbol for the element silicon. Splitter – Generally refers to a distillation column separating
two cuts, e.g. gasoline splitter or gasoline separation column,
Silico-aluminate – Solid whose surface area possesses acid LPG splitter (propane-butane separation), PP splitter
properties, often used as a catalyst. See Zeolites. (propylene-propane separation).
SiO2 – Chemical formula for silicon dioxide (silica). SRU – Sulfur recovery unit see Claus.
Slide-Valve – Valve modulating the circulation of catalyst S.S.U. – Abbr. for second Saybold Universal. An empirical unit
powder in a FCC unit. for measuring viscosity, recorded as the time in seconds it
takes a given quantity of liquid to flow through a calibrated
Slops (or slop oils) – Petroleum cuts or products that do not aperture.
comply with manufacturing specifications. They are generally
mixed with crude oil and recycled to the atmospheric Stability – Resistance of a petroleum product to chemical
distillation column. change, particularly during prolonged storage:
– Gasoline stability: see Gum, Induction period
Slurry – The heaviest liquid effluent from a FCC unit. It is
– Fuel oil stability: see H.F.T.
often used as a base stock for fuel oil and contains fine
particles of catalyst. Stabilizer – Distillation column or debutanizer. Generally used
SMDS™ (Shell Middle Distillate Synthesis) – Shell process for separating gases (C4–) from gasoline (C5+).
for the synthesis of middle distillates (naphtha, kerosene, gas
oil) from natural gas. A plant with a capacity of 1,500 t/d has
been operating in Malaysia since 1993.
Standard test methods – Methods for measuring the Sulfrex – Sweetening process developed by Total and
characteristics of petroleum products established by official commercialized by AXENS.
organizations such as ISO, ASTM, CEN, AFNOR, etc.
Sulfur (S) – Principal impurity found in petroleum cuts. It
Steam cracking – Basic process in the heavy petrochemical releases sulfur oxides (SO2 and SO3) on combustion. The
industry that produces the major petrochemical intermediates following abbreviations are used for the sulfur content of crude
such as ethylene, propylene, butenes, butadiene, benzene, oils:
etc., and also gasoline for re-routing to the refinery.
LS: low sulfur
Steam reforming – Process producing hydrogen by the HS: high sulfur
reaction of steam with light hydrocarbons.
Sulfur oxides – See SO2, SO3.
Straight-run – (petroleum cuts). Product of the initial
distillation of crude oil. SULTIMATE – Trade name of PROSERNAT process for
treating Claus tail gas.
Stripper – See Stripping.
Susceptibility (of gasoline) – Indicates the effect of a lead-
Stripping – A fractionation process by which volatile based additive (TML and TEL) on the octane number. If the
components are separated from a liquid petroleum cut by addition of TML or TEL significantly increases the octane
vaporization. The operation is generally performed in a number, the gasoline is said to be highly susceptible to lead.
column with trays or packing and the liquid is fed into the top
of the column. Stripping is effected by the use of heat Sweetening – Refining process that converts aggressive
(reboiling stripper) or by the use of steam (steam stripper) or mercaptans into disulfides. The main processes are Merox
an inert gas. and Sulfrex.
TAME – Abbr. for tert amyl methyl ether. Oxygenated Thermofor Catalytic Cracking (TCC) – Moving bed catalytic
compound with a high octane number used as a gasoline cracking process formerly developed by Mobil Oil. The catalyst
blending stock. It is produced by the reaction of methanol with used is in the form of beads and not powder as in FCC.
an unsaturated C5 cut.
Tin – Metal used in the formulation of the regenerative
Tar – Residue consisting mainly of very heavy hydrocarbons. catalytic reforming catalyst.
TBA – Abbr. for tert butyl alcohol. Heavy industrial alcohol TML – Abbr. for tetramethyl lead. A liquid additive boiling at
with a high octane number, often blended with motor around 110°C, used to improve the octane number of
gasoline. Moreover, its a stabilizing agent for methanol, when gasoline.
the latter is blended with gasoline.
TOE – Abbr. for ton of oil equivalent.
T.B.P. Distillation – Abbr. for true boiling point. Analytical
method of determining the relationship, for a mixture, Toluene – Aromatic hydrocarbon (C7H8) composed of a
between the % distilled and the boiling point. This analysis benzene ring with a methyl group substitute.
chiefly concerns crude oils and provides a means of
predicting the yields and quality of the cuts obtained by initial
fractionation of the crude concerned.
T.G.C.U. – Tail gas Claus unit – The gaseous effluent of Topping – Atmospheric distillation of crude oil.
Claus units that contains mostly nitrogen but also some non-
converted H2S and SO2. Tail gases are either incinerated or Transfer line – Piping for transferring the feedstock from the
furnace to the distillation column.
reprocessed to increase sulfur recovery.
Tray – Equipment located inside a distillation column allowing
Thermal cracking – Process used especially for converting contact between a liquid phase and a vapor phase.
vacuum residues (see Visbreaking, Coking).
ULSD – Ultra Low Sulfur Diesel. Unleaded (gasoline) – Motor gasoline not containing lead-
based additives (TEL or TML). These compounds improve the
Unibon™ – Trade name of mild hydrocracking process octane number but poison the catalyst in catalytic converters
developed by UOP. in charge of the purification of the exhaust gases.
U.O.P. – Abbr. for Universal Oil Product. Refining process Unleaded – Containing no lead.
licensor in the USA (part of the Honeywell group).
Unsaturates – Hydrocarbons whose bonds are not saturated
ULSD – Abbr. of Ultra Low Sulfur Diesel. with hydrogen: olefins, diolefins, naphtheno-aromatics,
aromatics.
Unicracking™ – Distillate hydrocracking process developed
by U.O.P. Utilities – Non-process support facilities for refining units, e.g.
steam, electric power, compressed air, cooling water, etc.
Unifining – Hydrotreating process developed by U.O.P.
V – Chemical symbol for vanadium. Visbreaking – Residue thermal conversion process involving
moderate cracking. The diluents formed by cracking lower the
Vacuum distillate – Synonym for VGO viscosity of the residue.
Vacuum distillation – Distillation at reduced pressure of long Viscosity index – Indicates the variation in viscosity of a base
residue producing heavy cuts (vacuum gas oil, vacuum oil with temperature. The higher the viscosity index, the
distillates). smaller the variation.
Vacuum gas oil (VGO) – Heavy vaporizable cut produced by Viscosity – A measure of the resistance of fluids to flow.
the vacuum distillation of long residue; boiling point interval:
360-380°C to 540-600°C. This is the main feedstock for It is an essential property of liquids with respect to flow and
catalytic conversion units. pumpability. It is also fundamental for the lubricant function of
base oils. There are two types of viscosity:
Vacuum pump – A compressor used for exhausting
– dynamic viscosity expressed in millipascal-second (mPa.s),
noncondensable gases and maintaining a vacuum in an
generally known as the centipoise (cP)
installation.
– kinematic viscosity expressed in mm2/s, generally known as
Vacuum residue (or short residue) – Non-vaporizable the centistoke (cSt);In addition, there are empirical methods of
residual heavy cut produced by vacuum distillation. Vacuum measuring viscosity by:
residue is the “bottom of the barrel”. • the Engler viscosimeter (Engler degrees, °E
• the Saybolt viscosimeter (second Saybolt Universal,
SSU)
Vanadium (V) – Metal often found, with nickel, in petroleum
• the Redwood viscosimeter (second Redwood)
residue. It poisons conversion catalysts.
VOC – Volatile Organic Compound.
Vapor pressure – At a given temperature and in the case of
a storage, it is the pressure at which a product is in both liquid
V.R.D.S.™ – Vacuum residuum desulfurization hydrotreating
and vapor phase. Vapor pressure depends on the nature of
process used to produce low sulfur fuel oil and to prepare
the liquid product and the temperature.
feeds for VGO, fluid catalytic crackers, resid FCC’s,
visbreakers and delayed cokers.
V.G.O. – Abbr. for Vacuum Gas Oil (see Vacuum Gas Oil).
W.S.I.M. – Abbr. for Water Separating Index Modified. Weeping – Faulty operation of the trays in a distillation
Standard test for assessing the behavior of jet fuel in the column, resulting in the liquid flowing directly through the
presence of liquid water. The result is measured on a scale vapor flow passages, and due to a lack of vapor flow.
from 0 to 100. The higher the value, the easier it is to
separate water from jet fuel. White products – Lightest products up to gas oil resulting
from the refining process.
Washing – Gas scrubbing process. E.g. amine washing.
White spirit – Commercial petroleum product from the heavier
Wax – Paraffinic product (see Paraffin), soft at ambient part of the gasoline cut. It is mainly used as a diluent for paint.
temperature, resulting from the dewaxing of deasphalted
vacuum residues (see Deasphalting).
X Z
X-ray fluorescence – Analysis technique for measuring the Zeolite –Synthetic crystallized silico-aluminate with a regular
sulfur content of petroleum products. The sample is irradiated very porous structure. Zeolites are used in drying, purification,
by an x-ray beam and re-emits an x-ray which intensity is in separation and catalysis. Some of them are called molecular
relation to the amount of sulfur in the sample. sieve.
Xylenes – Aromatic hydrocarbons composed of a benzene There are different types of zeolite. The most common are:
ring with two methyl group substitutes. There are three types
– A zeolite, used for drying, purification, separation
of xylene with the substitutes occupying different positions:
– X or Y zeolite, used for purification, catalysis
– ZSM5 zeolite, used for catalysis
Schéma de principe du raffinage
TRAITEMENTS DE DISTILLATION UNITÉS DE RAFFINAGE FABRICATION DES PRODUITS
Distillations atmosphérique et sous vide Amélioration de la qualité des coupes Mélange des bases
Séparation des gaz et des essences Fabrication des bases Contrôle de la qualité
Essences DHC
COUPES Production HYDROCRAQUAGE H2
H2 Gazole DHC
LOURDES H2
(41 %) HDS
Gaz
FC
Charges lourdes
DISTILLATS CRAQUAGE
Esenc
Résidu à
HDS Hydrodésulfuration : Élimination du soufre par l'hydrogène
convertir
COKEFACTION COKE Revision 1 : 01/07/2009
© 2015 ‐ IFP Training
RC ‐ RA GEN ‐ 00472_A_F ‐ Rév. 0 ‐ 05/03/2015 ‐ Schémas de fabrication 2
Sulfur
Specifica-ons
RC
-‐
PP
CAC
-‐
08122_A_A
-‐
Rev.
1
-‐
17/02/2015
-‐
Sulfur
Specifica<ons
Sulfur
Specifica-ons
of
FR/EU
Fuels
1996
Janv.00
Janv.05
2008
2009
2010
2012
2015
2020
ppm
Gasoline
wt
500
150
50
&
10
50
&
10
10
10
10
10
ppm
Diesel
wt
500
350
50
&
10
50
&
10
10
10
10
10
RC
-‐
PP
CAC
-‐
08122_A_A
-‐
Rev.
1
-‐
17/02/2015
-‐
Sulfur
Specifica<ons
1
Sulfur
Specifica-ons
Diesel
World
Scale
PRODUITS PÉTROLIERS
SPÉCIFICATIONS DOUANIÈRES, ADMINISTRATIVES
ET INTERSYNDICALES
A) SPECIFICATIONS DOUANIERES
Loi Arrêtés
n° 66-923 du 1-3-76
du 14-12-66 et du 22-12-78
J.O. J.O.
du 15-12-66 du 31-3-76
et du 28-12-78
Dans la composition duquel le volume (à l'état gazeux) des Dans la composition duquel le volume (à l'état gazeux) des
hydrocarbures à 4 atomes de carbone est supérieur ou égal hydrocarbures à 3 atomes de carbone est supérieur au volume
au volume des hydrocarbures à 3 atomes de carbone. des hydrocarbures à 4 atomes de carbone.
Contenant au plus 95 p. 100 en volume d'éthylène, de Contenant moins de 99 p. 100 en volume de propane pris
propylène ou d'un hydrocarbure acyclique saturé normal, isolément.
autre que le méthane ou le propane, ou d'un des ses
isomères isolés.
B) SPECIFICATIONS ADMINISTRATIVES
BUTANE
PROPANE
{ arrêté du 28-12-1966 (J.O. du 13-1-1967) - arrêté du 3-9-1979 (J.O. des 10 et 11.9.1979).
Egale ou supérieure à 0,559 kg/l à 15 °C, Egale ou supérieure à 0,502 kg/l à 15 °C,
MASSE VOLUMIQUE ce qui correspond à 0,513 kg/l à 50 °C ce qui correspond à 0,443 kg/l à 50 °C
(NF M 41-008) d'après les tables de correspondance d'après les tables de correspondance
ASTM-IP. ASTM-IP.
Toute interprétation des résultats des mesures concernant les spécifications relève de la norme NF M 07-033 (spécifications des produits
pétroliers et validité des résultats d'essai en fonction de la validité de la méthode).
I/2/17 1/1
DOSSIER RÉGLEMENTAIRE Comité Professionnel Du Pétrole Mise à jour au 01/04/2010
G.P.L.-c.
NF EN 589:2008 CSR 2-1-00
1er Juillet 2009
annule et remplace la feuille CSR 15-BIS C du 30 septembre 1997
A) SPECIFICATIONS DOUANIERES
Loi Arrêtés
n° 66-923 du 22-12-78
du 14-12-66
J.O. J.O.
du 15-12-66 du 28-12-78
B) SPECIFICATIONS ADMINISTRATIVES
arrêté du 24/01/94 JO du 19/02/94
RESIDU D'EVAPORATION
(NF EN 15470:2007 ; NF EN 15471:2007) Maximum 60 mg/kg
Passe
Les gaz de pétroles liquéfiés ne doivent pas contenir
d’eau libre à 0 °C et à la pression de vapeur saturante en
TENEUR EN EAU (NF EN 15469:2007) (2)
inspection visuelle. Pour les mélanges avec un minimum
de 60 % de propane, la NF EN ISO 13758 peut-être utilisée
pour vérifier cette exigence.
(1) Ou toute autre norme ou spécification en vigueur dans un autre état membre de l'UE garantissant un niveau de qualité équivalent pour les
mêmes conditions climatiques.
(2) Dans un but opérationnel, il est permis d'ajouter au plus 2 000 mg/kg de méthanol. Il ne doit être ajouté acun autre agent antigel.
(3) ; (4) ; Normes à utiliser pour l'arbitrage, en cas de litige : (3) ASTM D6667 ; (4) NF EN ISO 4256:1998.
Toutes les méthodes d'essai auxquelles il est fait référence ci-dessus comprennent des critères de fidèlité. En cas de litige, les
procédures pour le résoudre et pour interpréter des résultats sur la base de la fidélité de la méthode d'essai, décrites dans la norme
NF EN ISO 4259 (spécifications des produits pétroliers et application des valeurs de fidélité relatives aux méthodes d'essai) doivent être
appliquées.
I/2/18 1/1
1/2
SUPERCARBURANT SANS PLOMB 95 CSR 1-2-08
16 Décembre 2013
annule et remplace la feuille CSR 1-2-07 du 01 Mars 2013
Mélange d'hydrocarbures d'origine minérale ou de synthèse et éventuellement de composés oxygénés organiques destiné à
DEFINITION ADMINISTRATIVE
l'alimentation des moteurs thermiques à allumage commandé.
Spécification intersyndicale
Amont transport massif 16 Février - 15 Mars 16 mars-25 mars 26 mars-30 avril 1er mai-30 sept. 1er oct.-15 nov. 16 nov.-15 fév.
Station-service 16 mars-30 avril 1er mai-30 sept. 1er oct.-31 oct. 1er au 15 nov. 16 nov.-15 mars
Classe ............................................ D1 ou A A A ou D1 D1 D
Pression de Vapeur PVSE kPa...... 45,0-90,0 45,0-60,0 45,0-90,0 60,0-90,0 60,0-90,0
Indice de volatilité (VLI) max. ........ 1150 - 1150 1150 -
% Evaporé à 70 °C (E70).............. 20,0-50,0 20,0-48,0 20,0-50,0 22,0-50,0 22,0-50,0
Classes A D D1
(1) Ou toute autre norme ou spécification en vigueur dans un autre état membre de l'UE garantissant un niveau de qualité équivalent pour les
mêmes conditions climatiques.
(2) (2) ; (4) ; (5) ; (6) et (6bis) ; (7) ; Normes à utiliser pour l'arbitrage, en cas de litige :
(2) NF EN ISO 3675:1998 ; (4) NF EN ISO 20846:2004 ; (5) NF EN 12177:1998 ; (6) NF EN 1601:1997 ou NF EN 22854:2008 ;
(6bis) NF EN 1601:1997 ; (7) NF EN 22854:2008.
(3) Pression de vapeur :
Les sociétés pétrolières décident d'adopter au cours de la période d'intersaisons "hiver - été" les dispositions communes ci-après :
- Pour la période du 16 février au 1er mars non inclus, un système dérogatoire peut s’appliquer pour les transports massifs fer, eau, oléoducs.
La règle établie implique que la limite de PVSE dans ce cas est de 83,0 kPa max avec un indice de volatilité (VLI) de 1 080 max. Dans le
cas d’un mouvement dont le réceptionnaire est identifié, il appartient au coordinateur du dépôt de donner son accord. Dans le cas d’un
mouvement par pipeline, quand un transport en « ségrégué » n’est pas possible, la demande est faite auprès de l’opérateur de pipeline qui
fait le lien avec les coordinateurs des dépôts réceptionnaires. Le transport ne pourra être autorisé qu’avec l’accord préalable de chacun
d’entre eux.
Les informations de PVSE et de VLI sur les lots dérogés envoyés sont conservées par les coordinateurs et les décisions (acceptation ou
refus) sont argumentées.
- Les dépôts approvisionneurs de stations services devront avoir atteint dès le 15 avril 60,0 kPa max.
- Les gares routières des raffineries pourront expédier la qualité D1 jusqu'au 31 mars inclus.
- En raison du non recouvrement des spécifications intersyndicales entre le 30 septembre et le 1er octobre, il est admis que, dans les 7 jours
qui suivent la sortie du grade "D1" (1er octobre), les raffineries puissent être amenées à expédier des essences de pression de vapeur
légèrement inférieure à 60 kPa.
(8) L'éthanol utilisé doit être conforme à la norme NF EN 15376.
(9) Autres mono-alcools et éthers dont le point final n'est pas supérieur au point final de distillation fixé par les spécifications nationales ou,
lorsqu'elles n'existent pas, industrielles pour les carburants.
(10) Un facteur de correction de 0,2 doit être soustrait du MON et du RON pour le calcul du résultat final avant de reporter les données en
conformité avec les exigences de la Directive Européenne 98/70/CE, y compris l'amendement 2003/17/CE.
(11) La présence d'un additif métallique nécessite un étiquettage. Un carburant contenant du MMT (méthylcyclopentadienyl manganèse
tricarbonyle) ne peut être introduit dans une capacité banalisée qu'avec l'accord de toutes les parties partageant cette capacité. Cette limite
est de 6 mg/l de Manganèse jusqu’au 31/12/2013.
Toute interprétation des résultats des mesures concernant les spécifications relève de la norme NF EN ISO 4259 (spécifications des
produits pétroliers et application des valeurs de fidélité relatives aux méthodes d'essai).
1/2
SUPERCARBURANT SANS PLOMB 98 CSR 1-3-07
16 Décembre 2013
annule et remplace la feuille CSR 1-3-6 du 01 Mars 2013
Mélange d'hydrocarbures d'origine minérale ou de synthèse et éventuellement de composés oxygénés organiques destiné à
DEFINITION ADMINISTRATIVE
l'alimentation des moteurs thermiques à allumage commandé.
Spécification intersyndicale
Amont transport massif 16 Février - 15 Mars 16 mars-25 mars 26 mars-30 avril 1er mai-30 sept. 1er oct.-15 nov. 16 nov.-15 fév.
Station-service 16 mars-30 avril 1er mai-30 sept. 1er oct.-31 oct. 1er au 15 nov. 16 nov.-15 mars
Classe ............................................ D1 ou A A A ou D1 D1 D
Pression de Vapeur PVSE kPa...... 45,0-90,0 45,0-60,0 45,0-90,0 60,0-90,0 60,0-90,0
Indice de volatilité (VLI) max. ........ 1150 - 1150 1150 -
% Evaporé à 70 °C (E70).............. 20,0-50,0 20,0-48,0 20,0-50,0 22,0-50,0 22,0-50,0
Classes A D D1
A - NOTES
(1) Ou toute autre norme ou spécification en vigueur dans un autre état membre de l'UE garantissant un niveau de qualité équivalent pour les
mêmes conditions climatiques.
(2) (2) ; (4) ; (5) ; (6) et (6bis) ; (7) ; Normes à utiliser pour l'arbitrage, en cas de litige :
(2) NF EN ISO 3675:1998 ; (4) NF EN ISO 20846:2004 ; (5) NF EN 12177:1998 ; (6) NF EN 1601:1997 ou NF EN 22854:2008 ;
(6bis) NF EN 1601:1997 ; (7) NF EN 22854:2008.
(3) Pression de vapeur :
Les sociétés pétrolières décident d'adopter au cours de la période d'intersaisons "hiver - été" les dispositions communes ci-après :
- Pour la période du 16 février au 1er mars non inclus, un système dérogatoire peut s’appliquer pour les transports massifs fer, eau, oléoducs.
La règle établie implique que la limite de PVSE dans ce cas est de 83,0 kPa max avec un indice de volatilité (VLI) de 1 080 max, Dans le
cas d’un mouvement dont le réceptionnaire est identifié, il appartient au coordinateur du dépôt de donner son accord. Dans le cas d’un
mouvement par pipeline, quand un transport en « ségrégué » n’est pas possible, la demande est faite auprès de l’opérateur de pipeline qui
fait le lien avec les coordinateurs des dépôts réceptionnaires. Le transport ne pourra être autorisé qu’avec l’accord préalable de chacun
d’entre eux.
- Les informations de PVSE et de VLI sur les lots dérogés envoyés sont conservées par les coordinateurs et les décisions (acceptation ou
refus) sont argumentées.
- Les dépôts approvisionneurs de stations services devront avoir atteint dès le 15 avril 60,0 kPa max.
- Les gares routières des raffineries pourront expédier la qualité D1 jusqu'au 31 mars inclus.
- En raison du non recouvrement des spécifications intersyndicales entre le 30 septembre et le 1er octobre, il est admis que, dans les 7 jours
qui suivent la sortie du grade "D1" (1er octobre), les raffineries puissent être amenées à expédier des essences de pression de vapeur
légèrement inférieure à 60kPa.
(8) L'éthanol utilisé doit être conforme à la norme NF EN 15376.
(9) Autres mono-alcools et éthers dont le point final n'est pas supérieur au point final de distillation fixé par les spécifications nationales ou,
lorsqu'elles n'existent pas, industrielles pour les carburants.
(10) Un facteur de correction de 0,2 doit être soustrait du MON et du RON pour le calcul du résultat final avant de reporter les données en
conformité avec les exigences de la Directive Européenne 98/70/CE, y compris l'amendement 2003/17/CE.
(11) La présence d'un additif métallique nécessite un étiquettage. Un carburant contenant du MMT (méthylcyclopentadienyl manganèse
tricarbonyle) ne peut être introduit dans une capacité banalisée qu'avec l'accord de toutes les parties partageant cette capacité. Cette limite
est de 6 mg/l de Manganèse jusqu’au 31/12/2013.
Toute interprétation des résultats des mesures concernant les spécifications relève de la norme NF EN ISO 4259:2006 (spécifications
des produits pétroliers et application des valeurs de fidélité relatives aux méthodes d'essai).
1/2
SUPERCARBURANT SANS PLOMB 95-E10 CSR 1-4-09
SP95-E10 29 Janvier 2014
annule et remplace la feuille CSR 1-4-08 du 16 Décembre 2013
SPECIFICATIONS DOUANIERES ADMINISTRATIVES INTERSYNDICALES
(cf notas)
REFERENCES Loi Arrêté Arrêté
n° 66-923 du 01/03/76 26/01/2009, 10/12/2010, 19/11/2013, 20/11/2013
du 14/12/66
DEFINITION ADMINISTRATIVE Mélange d’hydrocarbures d’origine minérale ou de synthèse et, éventuellement, de composés oxygénés organiques,
destiné à l’alimentation des moteurs thermiques à allumage commandé.
- PRESSION DE VAPEUR (PVSE) kPa min. - max. Voir tableau des caractéristiques saisonnières au verso
(NF EN 13016-1)
- INDICE DE VOLATILITE (VLI)
VLI = 10 PVSE + 7E70
- DISTILLATION (NF EN ISO 3405) - minimum 90 % à 210 °C (yc pertes)
- écart point 5 % - point 90 %
supérieur à 60 °C (yc pertes)
. % Evaporé à 70 °C (E70) % (v/v) min. / max. (1)
. % Evaporé à 100 °C (E100) % (v/v) min. / et max. (1) 46,0 - 72,0
. % Evaporé à 150 °C % (v/v) min. 75,0
. Point final de distillation .°C max. 210
. Résidu de distillation . % (v/v) max. 2
Spécification intersyndicale
Amont transport massif 16 février - 15 mars 16 mars - 25 mars 26 mars - 30 avril 1er mai - 30 sept. 1er oct. - 15 nov. 16 nov. - 15 fév.
Station-service 16 mars - 30 avril 1er mai - 30 sept. 1er oct. - 31 oct. 1er au 15 nov. 16 nov. - 15 mars
Classe ............................................ D1 ou A A A ou D1 D1 D
Pression de Vapeur PVSE kPa...... 45,0-90,0 45,0-60,0 45,0-90,0 60,0-90,0 60,0-90,0
Indice de volatilité (VLI) max. ........ 1164 - 1164 1164 -
% Evaporé à 70 °C (E70).............. 22,0-52,0 22,0-50,0 22,0-52,0 24,0-52,0 24,0-52,0
Classes A D D1
NOTES
(1) Ou toute autre norme ou spécification en vigueur dans un autre état membre de l’UE garantissant un niveau de qualité équivalent pour les
mêmes conditions climatiques.
(2) (2) ; (4) ; (5) ; (6) et (6bis) ; (7) ; Normes à utiliser pour l'arbitrage, en cas de litige :
(2) NF EN ISO 3675:1998 ; (4) NF EN ISO 20846:2004 ; (5) NF EN 12177:1998 ; (6) NF EN 1601:1997 ou NF EN 22854:2008 ;
(6bis) NF EN 1601:1997 ; (7) NF EN 22854:2008.
(3) Pression de vapeur :
- Pour la période du 16 février au 1er mars non inclus, un système dérogatoire peut s’appliquer pour les transports massifs fer, eau, oléoducs.
La règle établie implique que la limite de PVSE dans ce cas est de 83,0 kPa max avec un indice de volatilité (VLI) de 1 094 max. Dans le
cas d’un mouvement dont le réceptionnaire est identifié, il appartient au coordinateur du dépôt de donner son accord. Dans le cas d’un
mouvement par pipeline, quand un transport en « ségrégué » n’est pas possible, la demande est faite auprès de l’opérateur de pipeline qui
fait le lien avec les coordinateurs des dépôts réceptionnaires. Le transport ne pourra être autorisé qu’avec l’accord préalable de chacun
d’entre eux.
Les informations de PVSE et de VLI sur les lots dérogés envoyés sont conservées par les coordinateurs et les décisions (acceptation ou
refus) sont argumentées.
- Les dépôts approvisionneurs de stations services devront avoir atteint dès le 15 avril 60,0 kPa max
- Les gares routières des raffineries pourront expédier la qualité D1 jusqu'au 31 mars inclus.
- En raison du non recouvrement des spécifications intersyndicales entre le 30 septembre et le 1er octobre, il est admis que, dans les 7 jours
qui suivent la sortie du grade "D1" (1er octobre), les raffineries puissent être amenées à expédier des essences de pression de vapeur
légèrement inférieure à 60kPa.
(8) L'éthanol utilisé doit être conforme à la norme NF EN 15376:2008.
(9) Autres mono-alcools et éthers dont le point final n'est pas supérieur au point final de distillation fixé par les spécifications nationales ou,
lorsqu'elles n'existent pas, industrielles pour les carburants.
(10) Un facteur de correction de 0,2 doit être soustrait du MON et du RON pour le calcul du résultat final avant de reporter les données en
conformité avec les exigences de la Directive Européenne 98/70/CE, y compris l'amendement 2003/17/CE.
(11) La présence d'un additif métallique nécessite un étiquettage. Un carburant contenant du MMT (méthylcyclopentadienyl manganèse
tricarbonyle) ne peut être introduit dans une capacité banalisée qu'avec l'accord de toutes les parties partageant cette capacité. Cette limite
est de 6 mg/l de Manganèse jusqu’au 31/12/2013.
Toute interprétation des résultats des mesures concernant les spécifications relève de la norme NF EN ISO 4259 (spécifications des
produits pétroliers et application des valeurs de fidélité relatives aux méthodes d'essai).
DOSSIER RÉGLEMENTAIRE Comité Professionnel Du Pétrole Mise à jour au 01/04/2010
ESSENCES SPÉCIALES
CSR 05-C
Janvier 1990
1. ESSENCE H annule et remplace la feuille CSR 05-B d'Avril 1976
COULEUR Incolore
TENEUR EN SOUFRE
Inférieure ou égale à 0,20 % masse
(NF T 60-142)
Loi Arrêté
n° 66-923 du 14-12-66 du 01-03-76
J.O. J.O.
15-12-66 du 31-03-76
Produits ne contenant pas de préparations antidétonantes
POINT D'ECLAIR
(NF M 07-036) Inférieur ou égal à 21 ° C
Méthode Abel Pensky - DIN 51.755-
Toute interprétation des résultats des mesures concernant les spécifications relève de la norme NF M 07-033 (spécifications des produits
pétroliers et validité des résultats d'essai en fonction de la validité de la méthode).
I/2/5 1/1
DOSSIER RÉGLEMENTAIRE Comité Professionnel Du Pétrole Mise à jour au 01/04/2010
WHITE-SPIRIT
CSR 3-2-00
1er Juillet 2009
annule et remplace la feuille CSR 06-C de Janvier 1990
COULEUR Limpide -
(NF M 07-003) "Couleur Saybolt " minimum + 22
DISTILLATION
(NF EN ISO 3405)
- % en volume (pertes comprises) minimum 90 % à 210 °C –
- Ecart point 5 % - point 90 %
(pertes comprises) maximum 60 °C maximum 60 °C
- Point initial – minimum 135 °C
- Point final – maximum 205 °C
- Résidu – Inférieur à 1,5 % en volume
- Pertes – maximum 1 % en volume
TENEUR EN SOUFRE
maximum 0,05 % (m/m)
(NF EN 24260)
COMPOSES SULFURES
Absence de réaction
(NF M 07-029)
Supérieur à 21 °C
POINT D'ECLAIR (méthode Abel Pensky) minimum 30 °C
(NF M 07-036) (NF EN ISO 13736)
Toute interprétation des résultats des mesures concernant les spécifications relève de la norme NF EN ISO 4259
(spécifications des produits pétroliers et validité des résultats d'essai en fonction de la validité de la méthode).
I/2/6 1/1
DOSSIER RÉGLEMENTAIRE Comité Professionnel Du Pétrole Mise à jour au 01/04/2010
WHITE-SPIRIT DÉSAROMATISÉ
CSR 3-3-00
1er Juillet 2009
annule et remplace la feuille CSR 06 bis-B de Janvier 1990
DISTILLATION
(NF EN ISO 3405)
- % en volume (pertes comprises) minimum 90 % à 210 °C –
- Ecart point 5 % - point 90 %
(pertes comprises) maximum 60 °C maximum 60 °C
- Point initial – minimum 135 °C
- Point final – maximum 205 °C
- Résidu – inférieur à 1,5 % en volume
- Pertes – maximum 1 % en volume
TENEUR EN SOUFRE
maximum 0,05 % en masse
(NF EN 24260)
COMPOSES SULFURES
Absence de réaction
(NF M 07-029)
Supérieur à 21 °C
(méthode Abel Pensky) minimum 30 °C
POINT D'ECLAIR
(NF M 07-036) (NF EN ISO 13736)
TENEUR EN AROMATIQUES
maximum 5 % en volume
(NF M 07-024)
Toute interprétation des résultats des mesures concernant les spécifications relève de la norme NFEN ISO 4259 (spécifications
des produits pétroliers et validité des résultats d'essai en fonction de la validité de la méthode).
I/2/7 1/1
DOSSIER RÉGLEMENTAIRE Comité Professionnel Du Pétrole Mise à jour au 01/04/2010
PETROLE LAMPANT
CSR 3-0-01
1er Juillet 2009
annule et remplace la feuille CSR 300 de Février 2001
DISTILLATION
inférieur à 90 % à 210 °C
(NF EN ISO 3405) inférieur à 90 % à 210 °C
minimum 65 % à 250 °C
% (V/V) condensé (pertes comprises) minimum 65 % à 250 °C
minimum 80 % à 285 °C
TENEUR EN SOUFRE
(NF EN 24260) / (NF EN ISO 14596)
maximum 0,13 % (m/m)
(NF EN ISO 8754)
(NF M 07-059)
INDICE D'ACIDE
maximum 0,03 mg/KOH par gramme
(NF ISO 6618)
Supérieur à 21 °C
minimum 38 °C
POINT D'ECLAIR (méthode Abel Pensky)
(NF EN ISO 13736)
(NF M 07-036)
POINT DE FUMEE
minimum 21
(NF M 07-028)
NOTA : Le pétrole lampant ne convient pas pour l'utilisation dans les appareils mobiles de chauffage à combustible liquide.
(1) Arrêté relatif au "combustible liquide pour appareils mobiles de chauffage"
Toute interprétation des résultats des mesures concernant les spécifications relève de la norme NF EN ISO 4259
(spécifications des produits pétroliers et validité des résultats d'essai en fonction de la validité de la méthode).
I/2/8 1/1
DOSSIER RÉGLEMENTAIRE Comité Professionnel Du Pétrole Mise à jour au 01/04/2010
DISTILLATION
(NF EN ISO 3405) inférieur à 90 % à 210 °C inférieur à 90 % à 210 °C
% V/V condensé (pertes comprises) minimum 65 % à 250 °C minimum 65 % à 250 °C
point initial minimum de 180 °C
Ecart de température maximum
de 65 °C entre les points initial
et final de distillation
TENEUR EN SOUFRE
(NF EN 24260) / (NF EN ISO 14596)
maximum 0,13 % (m/m)
(NF EN ISO 8754)
(NF M 07 -059)
INDICE D'ACIDE
maximum 0,03 mg/KOH par gramme
(NF ISO 6618)
POINT DE FUMEE
minimum 35
(NF M 07-028)
TENEUR EN AROMATIQUES
maximum 5 % en volume
(NF M 07-024)
NOTA : Le pétrole lampant ne convient pas pour l'utilisation dans les appareils mobiles de chauffage à combustible liquide.
(1) Arrêté relatif au "combustible liquide pour appareils mobiles de chauffage"
Toute interprétation des résultats des mesures concernant les spécifications relève de la norme NF EN ISO 4259
(spécifications des produits pétroliers et validité des résultats d'essai en fonction de la validité de la méthode).
I/2/9 1/1
COMBUSTIBLE LIQUIDE POUR APPAREILS MOBILES DE CHAUFFAGE
CSR 3-4-00
1er Septembre 2010
annule et remplace la feuille CSR 06-B d'Avril 1976 annule et remplace la feuille CSR 8 bis - A du 28 janvier 1998
COULEUR (1)
+ 30
(NF M 07-003)
VISCOSITE CINEMATIQUE
inférieure à 2,00 mm2/s à 40 °C
(NF EN ISO 3104)
TENEUR EN SOUFRE
inférieure à 5 mg/kg
(NF EN 24260)
POINT D'ECLAIR
supérieur à 61 °C
(NF EN ISO 2719)
VISCOSITE à 40 °C
de 2,00 à 4,50 mm²/s
(NF EN ISO 3104)
TENEUR EN EAU
Maximum 200 mg/kg
(NF EN ISO 12937)
TENEUR EN CENDRES
Maximum 0,01 % (m/m)
(NF EN ISO 6245)
CORROSION A LA LAME
DE CUIVRE (3 h à 50 °C) Classe 1
(NF EN ISO 2160)
STABILITE A L'OXYDATION 1
(NF EN ISO 12205) Maximum 25 g/m³
(NF EN 15751) (10) Minimum 20 heures
HYDROCARBURES AROMATIQUES
POLYCYCLIQUES (5) 8,0 % (m/m) Maximum
(NF EN 12916)
NOTES
(0) Les méthodes n’étant pas datées, la dernière version en vigueur est à utiliser. En cas de litige se référer à la datation spécifiée de la norme
EN590.
(1) Ou toute autre norme ou spécification en vigueur dans un autre état membre de l'Union Européenne garantissant un niveau de qualité
équivalent pour les mêmes conditions climatiques.
(2) ; (3) Normes à utiliser pour l'arbitrage, en cas de litige : (2) NF EN ISO 3675:1998 ; (3) NF EN ISO 20846:2004.
(4) En cas de dépassement de la valeur limite, utiliser la méthode NF EN ISO 13759:1997 pour rechercher la présence d'un composé nitrate
améliorateur de cétane. En cas de résultat positif, la valeur limite pour le résidu de carbone ne peut pas être prise en compte. L'utilisation
d'additifs ne dispense pas du respect de la valeur de 0,30 % (m/m) maximum avant additivation.
(5) Les hydrocarbures aromatiques polycycliques sont définis comme la teneur totale en hydrocarbures aromatiques moins la teneur en
hydrocarbures mono-aromatiques, ces deux teneurs étant déterminées par la NF EN 12 916 : cette méthode validée jusqu'à 5 %v d'EMAG
dans les gazoles est considérée comme valide jusqu'à 7 %v.
(7) Les EMAG doivent être conformes à l'arrêté du 30 juin 2010 relatifs aux caractéristiques des esters méthyliques d'acides gras. " Les esters
méthyliques d'acides gras incorporés dans un gazole de qualité hiver doivent respecter les caractéristiques de tenue au froid de saison hiver. "
(8) En cas de litige la méthode NF EN ISO 5165 : 1998 doit être utilisée.
(9) Applicable dans la plage 0-10 % d'EMAG, la variation d'indice d'acide est mesurée par la différence entre les indices d'acide mesurés avant et
après application de la méthode de stabilité à l'oxydation à 115 °C. La spécification administrative est optionnelle
(10) Il s'agit d'une spécification supplémentaire pour les carburants diesel dont la teneur en EMAG est supérieure à 2 % (V/V). Cette spécification
en révision au CEN est temporaire. Pour les teneurs en EMAG inférieures à ce seuil, la méthode utilisée pour la caractérisation de la stabilité
de ce gazole à faible teneur en EMAG correspond à celle historiquement appliquée aux gazoles avant l'introduction de teneurs en EMAG
> 5 % ; cette spécification pourra évoluer pour tenir compte des nouvelles conditions d'utilisations des gazoles dans les moteurs modernes.
(11) Après deux heures de filtration sous un vide de 4,5+/- 0,5 kPa, le filtre sera considéré comme colmaté. La masse du filtre notée serait celle à
partir de laquelle la durée de séchage n'impacte plus sur celle-ci. L'absence de prescription pour la durée de filtration de l'actuelle EN 12662
pose problème quant à la pertinence de résultats : il n'est effectivement pas précisé à partir de quel temps de filtration on peut considérer que
le filtre est colmaté ; si la filtration se déroule sur une période indéfinie, à terme tout le produit testé passe le filtre qui ne peut donc jamais être
considéré comme colmaté.
Toute interprétation des résultats des mesures concernant les spécifications relève de la norme NF EN ISO 4259 (spécifications des
produits pétroliers et application des valeurs de fidélité relatives aux méthodes d'essai).
DOSSIER RÉGLEMENTAIRE Comité Professionnel Du Pétrole Mise à jour au 01/04/2010
GAZOLE PECHE
CSR 433a
1er Octobre 2007
annule et remplace la feuille CSR 433 du 1er Octobre 2007
Loi J.O.
n° 66-923 15/12/66
du 14/12/66
REFERENCE Arrêté
Arrêté J.O. du 6 novembre 2006 (1)
du 01/03/76 31/03/76
du 27/12/01 30/12/01
du 01/07/04 28/07/04
COULEUR Bleue
MASSE VOLUMIQUE à 15 °C
Inférieure ou égale à 860 kg/m3 Comprise entre 820 et 860 kg/m3
NF EN ISO 3675 / NF EN ISO 12185
VISCOSITE à 40 °C
Comprise entre 2,00 et 4,50 mm2/s
NF EN ISO 3104
TENEUR EN EAU
Maximum 200 mg/kg
NF ISO 6296 / NF EN ISO 12937
CONTAMINATION TOTALE
Maximum 24 mg/kg
NF EN 12662
TENEUR EN CENDRES
Maximum 0,01 % (m/m)
NF EN ISO 6245
CORROSION A LA LAME
DE CUIVRE (3 h à 50 °C) Cotation classe 1
NF EN ISO 2160
STABILITE A L'OXYDATION
Maximum 25 g/m3
NF EN ISO 12205
POINT D'ECLAIR
Inférieur à 120 °C
NF T 60-103
POINT D'ECLAIR
Minimum 60 °C
NF EN ISO 2719
I/2/12 1/2
DOSSIER RÉGLEMENTAIRE Comité Professionnel Du Pétrole Mise à jour au 01/04/2010
GAZOLE PECHE
CSR 433a
1er Octobre 2007
annule et remplace la feuille CSR 433 du 1er Octobre 2007
NOTES
(1) Arrêté du 6 Novembre 2006 modifiant l'arrêté du 19 Juin 2000 modifié par l’arrêté du 1er Août 2002 et celui du 1er Juillet 2004 (lui-
même modifié par l'arrêté du 25/11/04) relatif au marquage fiscal de produits pétroliers bénéficiant d'une fiscalité privilégiée.
(2) Le gazole ne peut être livré en franchise à l'avitaillement des navires que s'il a été, au préalable, additionné du colorant et des agents traceurs
définis ci-après (arrêté du 02/01/1974 - J.O. du 15/01/1974, modifié par les arrêtés du 06/11/1990 et du 27/12/2001) :
1. Colorant : Bleu : 1-4 di-n-butyl-aminoanthraquinone
2. Agent traceur : Yellow 124 : N-éthyl-N-[2-(1-isobutoxyéthoxy)éthyl]-4-(phénylazo)aniline
L'incorporation du colorant et des agents traceurs n'est pas obligatoirement effectuée en raffineries.
(5) Afin d’assurer le passage de la teneur en soufre maximale de 0,20 % à 0,10 % au 01/01/08 la profession pétrolière s’engage à
respecter les dispositions suivantes :
- à partir du 07/10/07 et jusqu’au 31/12/07 inclus la teneur maximale en soufre du gazole pêche en amont des transports massifs
au départ des raffineries et/ou des dépôts devra être de 950 ppm en masse (les gares routières des raffineries ne sont pas
concernées par cette disposition) ;
- à partir du 17/12/07 la teneur maximale en soufre du gazole pêche dans tous les dépôts primaires et les gares routières des
raffineries devra être de 0,10 % en masse.
Toute interprétation des résultats des mesures concernant les spécifications relève de la norme NF EN ISO 4259:1995 (spécifications
des produits pétroliers et application des valeurs de fidélité relatives aux méthodes d'essai).
I/2/12 2/2
1/2 GAZOLE NON ROUTIER
CSR 4-1-01
27 Juin 2011
complète et remplace la feuille CSR 4-1-00 du 1er Janvier 2011
TENEUR EN CENDRES
(NF EN ISO 6245) Maximum 0,01 % (m/m)
NOTES
(0) Les méthodes n’étant pas datées, la dernière version en vigueur est à utiliser. En cas de litige se référer à la datation spécifiée de la norme
EN590.
(1) Ou toute autre norme ou spécification en vigueur dans un autre état membre de l'Union Européenne garantissant un niveau de qualité
équivalent pour les mêmes conditions climatiques.
(2) ; (3) Normes à utiliser pour l'arbitrage, en cas de litige : (2) NF EN ISO 3675:1998 ; (3) NF EN ISO 20846:2004.
(4) En cas de dépassement de la valeur limite, utiliser la méthode NF EN ISO 13759:1997 pour rechercher la présence d'un composé nitrate
améliorateur de cétane. En cas de résultat positif, la valeur limite pour le résidu de carbone ne peut pas être prise en compte. L'utilisation
d'additifs ne dispense pas du respect de la valeur de 0,30 % (m/m) maximum avant additivation.
(5) Les hydrocarbures aromatiques polycycliques sont définis comme la teneur totale en hydrocarbures aromatiques moins la teneur en
hydrocarbures mono-aromatiques, ces deux teneurs étant déterminées par la NF EN 12 916 : cette méthode validée jusqu'à 5 % v d'EMAG
dans les gazoles est considérée comme valide jusqu'à 7 % v.
(7) Les EMAG doivent être conformes à l'arrêté du 30 juin 2010 relatifs aux caractéristiques des esters méthyliques d'acides gras. "Les esters
méthyliques d'acides gras incorporés dans un gazole de qualité hiver doivent respecter les caractéristiques de tenue au froid de saison hiver."
(8) En cas de litige la méthode NF EN ISO 5165 : 1998 doit être utilisée.
(9) Applicable dans la plage 0-10 % d'EMAG, la variation d'indice d'acide est mesurée par la différence entre les indices d'acide mesurés avant
et après application de la méthode de stabilité à l'oxydation à 115 °C. La spécification administrative est optionnelle.
(10) Il s'agit d'une spécification supplémentaire pour les carburants diesel dont la teneur en EMAG est supérieure à 2 % (V/V). .Pour les teneurs
en EMAG inférieures à ce seuil, la méthode utilisée pour la caractérisation de la stabilité de ce gazole à faible teneur en EMAG correspond à
celle historiquement appliquée aux gazoles avant l'introduction de teneurs en EMAG > 5 % ; cette spécification pourrait évoluer pour tenir
compte des nouvelles conditions d'utilisations des gazoles dans les moteurs modernes.
(11) Après deux heures de filtration sous un vide de 4,5+/- 0,5 kPa, le filtre sera considéré comme colmaté. La masse du filtre notée serait celle à
partir de laquelle la durée de séchage n'impacte plus sur celle-ci. L'absence de prescription pour la durée de filtration de l'actuelle EN 12662
pose problème quant à la pertinence de résultats : il n’est effectivement pas précisé à partir de quel temps de filtration on peut considérer que
le filtre est colmaté ; si la filtration se déroule sur une période indéfinie, à terme tout le produit testé passe le filtre qui ne peut donc jamais
être considéré comme colmaté.
Toute interprétation des résultats des mesures concernant les spécifications relève de la norme NF EN ISO 4259 (spécifications des
produits pétroliers et application des valeurs de fidélité relatives aux méthodes d'essai).
1/2 FIOUL DOMESTIQUE
CSR 4-4-06
1er Janvier 2011
annule et remplace la feuille CSR 4-4-05 du 27 Septembre 2010
Arrêté J.O.
du 01/03/76 31/03/76
du 27/12/01 30/12/01
du 05/09/02 18/09/02
COULEUR Rouge
MASSE VOLUMIQUE à 15 °C
(NF EN ISO 3675) de 0,830 à 0,880 kg/l
(NF EN ISO 12185)
VISCOSITE à 20 °C 2
9,50 mm /s à 20 °C Maximum de 3 à 7,5 mm2/s
(NF EN ISO 3104)
TENEUR EN SOUFRE
(NF EN 24260) 0,10 % (m/m) Maximum
(NF EN ISO 14596)
DISTILLATION
Inférieur à 65 % à 250 °C Inférieur à 65 % à 250 °C
(NF EN ISO 3405)
85 % à 350 °C Minimum 85 % à 350 °C Minimum
% v/v évaporé
POINT D'ECLAIR
> 55 °C 120 °C Maximum
(NF T 60-103)
ASPECT
Clair et limpide à 20 °C
Visuel
TENEUR EN EAU
(NF ISO 6296) 200 mg/kg Maximum
(NF EN ISO 12937)
TENEUR EN EAU
ET SEDIMENTS 0,10 % (m/m) Maximum
(NF ISO 3734)
POINT DE TROUBLE
+ 2 °C Maximum
(NF EN 23015)
STABILITE A L'OXYDATION
25 g/m3 Maximum
(NF EN ISO 12205)
POINT D'ECOULEMENT
- 9 °C Maximum
(NF T 60-105)
TEMPERATURE LIMITE
DE FILTRABILITE - 4 °C Maximum
(NF EN 116)
RESIDU DE CARBONE
(sur le résidu 10 % de distillation) 0,30 % (m/m) Maximum
(NF ISO 6615) 0,35 % (m/m) Maximum (valeur basée sur un produit exempt
(NF EN ISO 10370) d'améliorateur de cétane).
La couleur sera obtenue soit par addition de 1 gramme par hectolitre de rouge écarlate (orthotoluène-azo-ortho-toluène-
azo-bêta-naphtol) ou tout autre colorant autrement dénommé mais chimiquement identique, soit par addition de 0,5 g/hl
COLORANT
de rouge N-éthyl-1-[[4(phénylazo)phényl]azo]-2-naphtalénamine ou tout autre colorant autrement dénommé mais chimiquement
identique. Ces deux types de colorants, chimiquement différents, ne doivent pas être mélangés lors de la coloration
CONDUCTIVITE
150 pS/m à 20°C Minimum
ELECTRIQUE (2)
(seul additif antistatique autorisé :
ISO 6297 (mesure)
Stadis 450)
NF EN ISO 3170 (prélèvements)
TENEUR EN ESTER
METHYLIQUE D’ACIDE
GRAS (1) Maximum 7,0 % (v/v) Maximum 5,0 % (v/v) (3)
(EMAG) (NF EN 14078)
NOTES
(1) L'incorporation d'Ester Méthylique d’acide gras est réglementée par l'arrêté du 30/06/10 (JO du 21/08/2010) complété par la décision sur
les méthodes d'essai associées du 23/07/2010 parue au Journal Officiel du 25/08/2010.
(3) La valeur indiquée correspond au maximum autorisé historiquement, en attente de résultats d'études.
Toute interprétation des résultats des mesures concernant les spécifications relève de la norme NF EN ISO 4259 (spécifications des
produits pétroliers et application des valeurs de fidélité relatives aux méthodes d'essai).
DOSSIER RÉGLEMENTAIRE Comité Professionnel Du Pétrole Mise à jour au 01/04/2010
c) INTERSYNDICALES
SPECIFICATIONS a) DOUANIERES b) ADMINISTRATIVE
(sortie raffinerie)
COULEUR Bleue
MASSE VOLUMIQUE à 15 °C
Maximum 890 kg/m3
NF EN ISO 3675/NF EN ISO 12185
DISTILLATION
Moins de 65 % à 250 °C
NF EN ISO 3405 :
85 % ou plus à 350 °C
% v/v évaporé
VISCOSITE à 40 °C
Comprise entre 1,50 et 6,00 mm2/s
NF EN ISO 3104
TENEUR EN CENDRES
Maximum 0,01 % (m/m)
NF EN ISO 6245
POINT D'ECLAIR
Inférieur à 120°C
NF T 60-103
POINT D'ECLAIR
Minimum 60 °C
NF EN ISO 2719
RESIDU DE CARBONE
(sur le résidu 10 % de distillation) Maximum 0,30 % (m/m)
NF EN ISO 10370/NF ISO 6615
I/2/14 1/2
DOSSIER RÉGLEMENTAIRE Comité Professionnel Du Pétrole Mise à jour au 01/04/2010
NOTES
(1) Arrêté du 6 Novembre 2006 modifiant l'arrêté du 19 Juin 2000 modifié par l’arrêté du 1er Août 2002 et celui du 1er Juillet 2004 (lui-
même modifié par l'arrêté du 25/11/04) relatif au marquage fiscal de produits pétroliers bénéficiant d'une fiscalité privilégiée.
(2) Ce "gas oil à usage maritime " répond aux exigences minimales des distillats pour la marine, catégorie ISO-F-DMA, précisées dans la norme
NF ISO 8217, et répond également aux dispositions de la directive 1999/32 modifiée par la directive 2005/33.
(3) Il appartient aux acheteurs de s'assurer que ce point d'écoulement convient au matériel de bord pour les zones climatiques prévues.
(4) Conformément à la norme NF ISO 8217, si l'on ne dispose pas d'un moteur pour effectuer cette détermination, la norme NF EN ISO 4264
peut être utilisée pour une détermination par le calcul, les limites restant les mêmes.
(5) Le gazole ne peut être livré en franchise à l'avitaillement des navires que s'il a été, au préalable, additionné du colorant et des agents traceurs
définis ci-après : (arrêté du 1-7-2004, JO du 28/7/2004) :
1. Colorant : Bleu : 1-4 di-n-butyl-aminoanthraquinone
2. Agent traceur : Yellow 124 : N-éthyl-N-[2-(1-isobutoxyéthoxy)éthyl]-4-(phénylazo)aniline
L'incorporation du colorant et des agents traceurs n'est pas obligatoirement effectuée en raffineries.
(7) Afin d’assurer le passage de la teneur en soufre maximale de 0,20 % à 0,10 % au 01/01/08 la profession pétrolière s’engage à
respecter la disposition suivante :
- à partir du 17/12/07 la teneur maximale en soufre du DML dans tous les dépôts primaires devra être de 0,10 % en masse.
Toute interprétation des résultats des mesures concernant les spécifications relève de la norme NF EN ISO 4259:1995 (spécifications
des produits pétroliers et application des valeurs de fidélité relatives aux méthodes d'essai).
I/2/14 2/2
DOSSIER RÉGLEMENTAIRE Comité Professionnel Du Pétrole Mise à jour au 01/04/2010
FIOULS LOURDS
Fioul lourd TBTS
Fioul lourd BTS (1)
Fioul lourd HTS (1)
CSR 500
Septembre 2000
annule et remplace les feuilles CSR 12 F de Janvier 1990, CSR 13-H, CSR 13 bis-F et CSR 13 ter-F d'Avril 1997
c) INTERSYNDICALES
SPECIFICATIONS a) DOUANIERES b) ADMINISTRATIVES (sortie raffinerie)
REFERENCES
Arrêté J.O.
du 01/03/76 du 31/03/76 du 25/04/00 du 11/05/00
du 23/12/80 du 30/12/80 (1)
VISCOSITE
NF EN ISO 3104 à 20 °C Supérieure à 9,5 mm2/s Supérieure à 9,5 mm2/s
à 100 °C Inférieure à 40 mm2/s
DISTILLATION
NF EN ISO 3405
(% V/V pertes comprises) { moins de 65 % à 250 °C
moins de 85 % à 350 °C
moins de 65 % à 250 °C
moins de 85 % à 350 °C
POINT D'ECLAIR
NF EN 22719 Egal ou supérieur à 70 °C
TENEUR EN EAU
NF T 60-113 (2)
Inférieure ou égale à 1,5 % (m/m) inférieure ou égale à 0,6 % (m/m)
NF T 60-154 (3)
NF EN ISO 12937 (4)
TENEUR EN INSOLUBLES
(solvant paraffinique) Inférieure ou égale à 0,25 % (m/m)
NF M 07-063
(1) A partir du 1er Janvier 2003, les fiouls lourds HTS et BTS ne peuvent être utilisés que dans les installations autorisées à les mettre en œuvre (cf. Arrêté en référence).
(2) NFT 60-113 : Méthode générale applicable ; (3) NFT 60-154 (remplacement par NF ISO 62 96, dès parution) et (4) NF EN ISO 12937 : Détermination des teneurs en eau
inférieures à 0,1 % - voir domaines particuliers d'application.
Toute interprétation des résultats des mesures concernant les spécifications relève de la norme NF EN ISO 4259 (spécifications des produits
pétroliers et application des valeurs de fidélité relatives aux méthodes d'essai).
I/2/15 1/1
DOSSIER RÉGLEMENTAIRE Comité Professionnel Du Pétrole Mise à jour au 01/04/2010
HUILES DE GRAISSAGE
CSR 14-I
Janvier 1990
annule et remplace la feuille CSR 14-H d'Août 1989
SPECIFICATIONS DOUANIERES
Loi Arrêté
n° 66-923 du 14-12-66 du 01-03-76
J.O. J.O.
du 15-12-66 du 31-03-76
CRITERES DISTINCTIFS Ne présentant pas les caractéristiques définies au point F de la première note
DES LUBRIFIANTS complémentaire du chapitre 27 du tarif (voir feuille CSR 21-B)
NAPHTENIQUES
SPINDEL
100 PALE 18,7 21,0 – 33 160 0,10
MOUVEMENTS
550 PALE 95,0 103,0 – 24 195 0,10
1800 RED 14,5 15,5 – 9 230 0,10
MOTEURS
60 PALE SOLVENT 7,9 8,9 – 57 150 0,05
90 PALE SOLVENT 13,1 16,3 25 – 42 160 0,10 0,05
750 PALE SOLVENT 10,0 11,2 25 – 21 205 0,10 0,05
1300 PALE SOLVENT 15,3 16,3 40 – 15 235 0,10 0,05
PARAFFINIQUES
SPINDEL
100 PALE 19 24 – 15 160 0,10
MOUVEMENTS
900 RED (mouvem. V14) 170 210 – 9 225 0,10
CYLINDRES
C1-160 30,0 33,5 – 3 275 0,10
C1-180 36,3 41,0 0 290
C1-200 800 1 000 0 300
MOTEURS
100 SOLVENT 17 23 80 – 9 180 0,10 0,10
60 NEUTRAL SOLVENT 8,8 9,6 95 – 15 150 0,01 0,05
90 NEUTRAL SOLVENT 14,5 16,0 100 – 12 180 0,02 0,05
100 NEUTRAL SOLVENT 18,0 23,0 100 – 9 190 0,02 0,05
150 NEUTRAL SOLVENT 28 32,5 97 – 9 200 0,05 0,05
175 NEUTRAL SOLVENT 32 35,5 102 – 9 210 0,05 0,05
200 NEUTRAL SOLVENT 37,5 43,5 97 – 9 210 0,05 0,05
250 NEUTRAL SOLVENT 45,0 51,0 97 – 9 215 0,10 0,05
350 NEUTRAL SOLVENT 66 75 95 – 9 225 0,15 0,05
400 NEUTRAL SOLVENT 76 85 95 – 9 230 0,15 0,05
500 NEUTRAL SOLVENT 92 102,5 95 – 9 230 0,15 0,05
600 NEUTRAL SOLVENT 109 125 95 – 9 240 0,20 0,05
BRIGHT STOCK
BRIGHT STOCK SOLVENT 30 35 95 – 9 280 0,90 0,05
BRIGHT STOCK MIV (V40) 32,5 38 80 – 9 280 1,80 0,10
Toute interprétation des résultats des mesures concernant les spécifications relève de la norme NF M 07-033 (spécifications des produits
pétroliers et validité des résultats d'essai en fonction de la validité de la méthode).
I/2/16 1/1
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SPECIFICATIONS DOUANIERES
Loi Arrêté
n° 66-923 du 14-12-66 du 01-03-76
J.O. J.O.
du 15-12-66 du 31-03-76
Toute interprétation des résultats des mesures concernant les spécifications relève de la norme NF M 07-033 (spécifications des produits
pétroliers et validité des résultats d'essai en fonction de la validité de la méthode).
I/2/19 1/1
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BITUMES PURS
CSR 900
1er Octobre 2000
annule et remplace la feuille CSR 17-F de Décembre 1992
A) SPECIFICATIONS DOUANIERES
Loi J.O.
Arrêté J.O.
du 1-03-76 du 31-03-76
Produits pétroliers et assimilés ne comprenant pas d'additifs destinés à en améliorer les qualités
lubrifiantes et présentant :
- une température de figeage égale ou supérieure à 30 °C - méthode NF T 60-128 (ASTM D 938)
- une masse volumique à 70 °C égale ou supérieure à 0,942 (mesurée)
- une pénétrabilité à l'aiguille à 25 °C inférieure à 400 - méthode NF EN 1426 (ASTM D 5)
B) CARACTERISTIQUES
Norme NF EN 12591
CLASSES
CARACTERISTIQUES REFERENCES
NORMATIVES
20 / 30 35 / 50 50 / 70 70 / 100 160 / 220
- Variation de masse après RTFOT, maximum + ou – % NF EN 12607-1 0,5 0,5 0,5 0,8 1,0
Point d' éclair, minimum °C NF EN 22592 240 240 230 230 220
Toute interprétation des résultats des mesures concernant les spécifications relève de la norme NF EN ISO 4259
(spécifications des produits pétroliers et application des valeurs de fidélité relatives aux méthodes d'essai).
I/2/20 1/1
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BITUMES FLUIDIFIÉS
CSR 18-F
Décembre 1992
annule et remplace la feuille CSR 18-E de Janvier 1990
A) SPECIFICATIONS DOUANIERES
Loi Arrêté
J.O. J.O.
du 15-12-66 du 31-3-76
Mélanges ordinairement constitués par au moins 60 % de bitumes de pétrole dans un solvant, qui
sont généralement employés pour les revêtements routiers et qui présentent les critères suivants :
- une pénétrabilité à l'aiguille supérieure ou égale à 400 à 25 °C - méthode NF T 66-004 - (ASTM D 5)
- un résidu de distillation, obtenu sous pression réduite, par la méthode ASTM D 1189, égal ou
supérieur à 60 % en poids et dont la pénétrabilité à l'aiguille, déterminée d'après la méthode
ASTM D 5 est inférieure à 400 à 25 °C.
B) CARACTERISTIQUES
Norme NF T 65-002
METHODES CLASSES
CARACTERISTIQUES NORMALISEES
DE REFERENCE 0-1 10-15 150-250 400-600 800-1 400
Densité relative à 25 °C (au pycnomètre) NF T 66-007 (1) 0,9 à 1,02 0,9 à 1,02 0,92 à 1,04 0,92 à 1,04 0,92 à 1,04
• 190 ° C <9
• 315 ° C 30 à 45 16 à 28 6 à 15 5 à 12 3 à 11
(1) Toute autre méthode de mesure pourra être utilisée. Toutefois, en cas de contestation, seule la norme NF T 66-007 fera foi.
Toute interprétation des résultats des mesures concernant les spécifications relève de la norme NF M 07-033 (spécifications
des produits pétroliers et validité des résultats d'essai en fonction de la validité de la méthode).
I/2/21 1/1
RAFFINERIE / LABORATOIRE - REFINERY / LABORATORY
CERTIFICATE OF ANALYSIS
CERTIFICAT D'ANALYSE
"Aviation Fuel Quality Requirements for Jointly Operated Systems"
AFQRJOS ISSUE 27 - Check List Jet A-1 (February 2013) Jet A-1
Embodying the most stringent requirements in the following specifications:
Incorporant les exigences les plus strictes des spécifications suivantes : TEST CERTIFICATE n°
a) British MoD DEF STAN 91-91/Issue 7, Amendment 2 dated 1 December 2012, Jet A-1 CERTIFICAT D'ANALYSE n°
b) ASTM D 1655-12, Jet A-1 BATCH n° TANK n°
The Aviation Fuel Quality Requirements for Jointly Operated System for Jet A-1 are defined in the following table, LOT n° BAC n°
which should be read in conjunction with the notes that follow the table. Volume du lot
Les Exigences de Qualité du Carburant Aviation pour les Installations Communautaires (AFQRJOS) portant sur Sample n° Sampling date
le Jet A-1 sont définies dans le tableau ci-après qui doit être lu en association avec les notes qui suivent qui le complète. Echantillon n° Date d'échantillonnage
It should be specially noted that DEF STAN 91-91/7 Amendment2 requires traceability of product to point of manufacture -------------------------------------------------------------------------------------------------
Il doit être particulièrement noté que la DEF STAN 91-91/7 Amendement2 exige la traçabilité du produit jusqu'à la fabrication
The chief chemist certifies that the product complies with the specifications detailled above. DATE
Le chef de laboratoire certifie que le produit analysé est conforme aux spécifications détaillées ci-dessus SIGNATURE
Except for electrical conductivity / Excepté pour la conductivité électrique : Delete if NA / Rayer le cas échéant - Note 16
IMPORTANT NOTICE
Conformance to AFQRJOS requires conformance to the detail of both specifications listed above, not just to the table. See Note 23 for guidance on
statements declaring conformance to these specifications. If necessary, airports operated to JIG Standards can supply jet fuel to either of the parent
specifications listed above provided the participants agree.
Also, it should be specifically noted that DEF STAN 91-91/7 Amendment 2 requires traceability of product to point of manufacture and requirements applicable
to fuels containing synthetic or renewable components. See Annexes J and D of DEFSTAN 91-91/7 Amendment 2 for more information. Although they have
not been changed significantly, the requirements in both of these Annexes have been clarified in Amendment 2.
(1) The requirement to report Saybolt Colour shall apply at point of manufacture, thus enabling a colour change in distribution to be quantified. Where
the colour of the fuel precludes the use of the Saybolt Colour test method, then the visual colour shall be reported. Unusual or atypical colours
should also be noted and investigated. For further information on the significance of colour see Annex E in DEF STAN 91-91/7 Amendment 2.
(2) This limit shall apply at point of manufacture only. For more information on particulate contamination refer to Annex F of DEF STAN 91-91 Issue 7
Amendment 2 . For guidance on contamination limits for into-plane fuelling refer to 5th Edition IATA Guidance Material (Part III).
(3) This requirement shall apply at point of manufacture only. Both the number of particles and the number of particles as a scale number as defined by
Table 1 of ISO 4406:1999 shall be reported. It is the Specification Authority’s intention to replace the gravimetric Millipore test with Particle
Counting at the earliest opportunity.
(4) Attention is drawn to DEF STAN 91-91 Issue 7 Amendment 2, which approves both Semi-Synthetic and Fully Synthetic Jet Fuel produced by
SASOL . It also approves two generic components a) up to 50% of Synthetic Paraffinic Kerosine certified as meeting the requirements of ASTM
D7566 Annex A1 and b) up to 50% Hydrogenated Esters and Fatty Acids as meeting the requirements of ASTM D7566 Annex A2. For these fuels,
additional testing requirements apply and reference should be made to DEF STAN 91-91/7 Amendment 2 Annex D. These particular semi- and
fully synthetic fuels may be certified against this Issue of Check List. The volume percentage of each synthetic blending component shall be
recorded along with its corresponding release Specification and Annex number, product originator and originator’s Certificate of Quality number.
From the point of manufacture to the point of blending to meet this specification, the synthetic component shall be handled, transported and
documented in the same manner as finished jet fuel in order to maintain product integrity. Special care shall be taken to ensure homogeneity when
blending semi synthetic jet fuel, particularly where the component densities are significantly different. DEF STAN 91-91/7 Amendment 2 also states
that blending of synthetic fuels shall take place upstream of airports.See also note 10 in DEF STAN 91-91/7 Amendment 2 on minimum aromatic
content.
(5) Concentrations of FAME (Fatty Acid Ethyl Ester) greater than or equal to 5.0 mg/kg are not approved. See section 5.6 and Annex G of DEFSTAN
91-91/7 Amendment 2 for details
(6) Round robin testing has demonstrated the correlation between total aromatics content measured by IP 156/ASTM D 1319 and IP 436/ASTM D6379.
Bias between the two methods necessitates different equivalence limits as shown. Testing laboratories are encouraged to measure and report total
aromatics content by the two methods to assist verification of the correlation. In cases of dispute IP 156 / ASTM D 1319 shall be the referee
method. It is the intention of the DEF STAN /91.Technical Authority to change the referee method to IP 436 at a later date.
(7) The Doctor Test is an alternative requirement to the Sulphur Mercaptan Content. In the event of conflict between the Sulphur Mercaptan and
Doctor Test results, the Sulphur Mercaptan result shall prevail.
(8) The need to report the %v/v of non hydroprocessed, mildly hydroprocessed, severely hydroprocessed and synthetic components (including "nil" or
"100%" as appropriate) on refinery Certificates of Quality for Jet A-1 to Check List derives from DEF STAN 91-91/7 Amendment 2. Each refinery
component used in the make up of the batch shall be reported on the certificate of quality as a percentage by volume of the total fuel in the
batch. Mildly hydroprocessed components are defined as those petroleum derived hydrocarbons that have been subjected to a hydrogen partial
pressure less than 7000 kPa (70 bar or 1015 psi) during manufacture. Severely hydroprocessed components are defined as those petroleum
derived hydrocarbons that have been subjected to a hydrogen partial pressure of greater than 7000 kPa (70 bar or 1015 psi) during
manufacture.The total of non-hydroprocessed plus mildly hydroprocessed plus severely hydroprocessed plus synthetic components shall equal
100%
(9) In methods IP 123 and ASTM D 86 all fuels certified to this specification shall be classed as group 4, with a condenser temperature of zero to 4°C
.
(10) If IP 406 or ASTM D 2887 are used to produce IP123 equivalent or ASTM D 86 correlated data, there is no requirement to report residue or loss..
(11) Subject to a minimum of 40°C, results obtained by method ASTM D 56 (Tag) may be accepted. The referee test method is IP 170
(12) These automatic methods are permitted; IP16/ASTM D2386 remains the referee method
.
(13) ASTM D 4529/IP 381 may be used where local regulations permit
(14) DEF STAN 91-91/7 Amendment 2 now references IP 598 instead of IP 57.The new IP 598 test for smoke point includes both the standard manual
method and an automatic method. Note 12 in DEF STAN 91-91/7 Amd 2 states its intention to make the automatic method the referee method
in January 2014.
(15) Examination of the heater tube to determine the Visual Tube Rating using the Visual Tuberator shall be carried out within 120 minutes of
completion of the test. It is the Visual Method that shall be reported. Attention is drawn to Note 15 in DEF STAN 91-91/7 Amendment 2 , which
stresses that only approved heater tubes shall be used and lists JFTOT tubes from PAC-Alcor and Falex as being technically suitable.
(16) Attention is drawn to Note 17 of DEF STAN 91-91/7 Amendment 2 that states "Where SDA is added at point of manufacture the MSEP limit
of 70 shall apply. No precision data are available for fuels containing SDA; if MSEP testing is carried out during downstream distribution, no
specification limits apply and the results are not to be used as the sole reason for rejection of a fuel. A protocol giving guidelines on possible
actions to be taken following failed MSEP testing can be found in the Joint Inspection Group's Bulletin Number 14, MSEP Protocol at
www.jigonline.com under 'Fuel Quality'". Where SDA is added downstream of point of manufacture, it is acknowledged that MSEP results
may be less than 70
.(17) Due to the requirements of DEF STAN 91-91/7 Amendment 2, conductivity limits are mandatory for product to meet this specification.
However it is acknowledged that in some manufacturing and distribution systems it is more practical to inject SDA further downstream. In
such cases, the Certificate of Quality for the batch should be annotated thus: “Product meets the requirements of AFQRJOS Check List 27
except for electrical conductivity”. In some situations, the conductivity can decrease rapidly and the fuel can fail to respond to additional
dosing with Stadis 450. In such cases, fuel may be released with conductivity down to a minimum of 25pS/m provided that the fuel is fully
tested against the specification and the Tank Release Note is annotated with the explanation “Product released below 50pS/m due to
conductivity loss as per Annex H of DEFSTAN 91-91/7 Amendment 2”
(18) This requirement comes from DEF STAN 91-91/7 Amendment 2. The requirement to determine lubricity applies only to fuels whose
composition is made up of a) at least 20% of severely hydroprocessed components and less than 5% non-hydrotreated components or b)
includes synthetic fuel components. The limit applies only at the point of manufacture. For important advisory information on the lubricity of
aviation turbine fuels see Annex B of DEF STAN 91-91/7 Amendment 2. CI/LI additive (also known as LIA) may be used to improve
lubricity; only those additives listed in Table 2 of ASTM D1655-12/ Annex A of DEFSTAN 91-91/7 Amendment 2 are permitted. Note that
two additionnal additives have been added to the list in DEFSTAN 91-91/7 Amendment 2. Refer also to Appendix A.5 of DEF STAN 91-91/7
Amendment 2 for advice on point of addition. When injecting CI/LI downstream of point of manufacture, care shall be taken to ensure that
maximum dose rates are not exceeded.
Corrosion Inhibitor/Lubricity Improver (CI/LI) additive may be added to the fuel without prior consent of the joint system participants
(19) Antioxidants are mandatory in hydroprocessed fuels and synthetic fuels and shall be added immediately afterhydroprocessing or
synthesising and prior to the product or component being passed into storage in order to prevent peroxidation and gum formation after
manufacture .
Approved antioxidant additives are listed in Annex A.2.4 of DEF STAN 91-91/7 Amendment 2, together with the appropriate RDE/A/XXX-
Qualification Reference for quoting on refinery Certificates of Quality. Refer also to Annex A 2.6 for requirements for reporting additions on
the CoQ
(20) The approved Metal Deactivator Additive (MDA) RDE/A/650 appears in Annex A.3 of DEF STAN 91-91/7 Amendment 2. See
also Annex A.3.1 about the need to report thermal stability before and after using when contamination of Jet A-1 by any of the trace metals
listed in this Annex is unproven. Note also in A 3.3 that maximum doping at point of manufacture or on initial doping is limited to 2 mg/l.
(21) Concentrations of Fuel System Icing Inhibitor (FSII) less than 0.02% by volume can be considered negligible and do not require
agreement/notification. The assent to allow these small quantities of FSII without agreement/notification is to facilitate the changeover from
fuels containing FSII to those not containing FSII where the additive may remain in the fuel system for a limited time. This does not allow the
continuous addition of FSII at these low concentrations. Attention is drawn to the new note in Annex A.6 in DEF STAN 91-91/7
Amendment 2 highlighting that filter monitors cannot be used with fuel containing FSII.
(22) Attention is drawn to the guidance in DEF STAN 91-91/7 Amendment 2and ASTM D 1655-12 concerning the need for appropriate
management of change measures in refineries manufacturing jet fuel. The implications of any changes to feedstock, processing conditions
or process additives on finished product quality and performance shall be considered (for example, experience has shown that some
process additives might be carried over in trace quantities into aviation fuels).
(23) It is normal to certify conformance to specifications with statements like "It is certified that the samples have been tested using the Test
Methods stated and that the Batch represented by the samples conforms to AFQRJOS Checklist Issue 27". Where applicable, Batch
Certificates may also confirm, specifically, compliance with DEF STAN 91-91 (latest issue) and/or ASTM D 1655 (latest issue). It is normal
to certify conformance to a primary specification.
The following statements should be used.
“It is certified that the samples have been tested using the Test Methods stated and that the Batch represented by the samples conforms
with DEF STAN 91-91 Issue 7 Amendment 2 and AFQRJOS Checklist Issue 27”.
Or
“It is certified that the samples have been tested using the Test Methods stated and that the Batch represented by the samples conforms
with ASTM D 1655 -12 and AFQRJOS Checklist Issue 27”.
The minimum requirements of information to be included on the fuel’s refinery batch certificate of quality shall be :
- Specification name, issue and any amendment number;
- Batch number or unique identifier;
- Quantity of fuel in the batch;
- Properties tested and including specification limit, test method and result of test;
- Additives, including qualification reference and quantity added;
- Name and position of authorised test certificate signatory or an electronic signature;
- Date of certification.
(24) The types and concentrations of all additives used shall be shown on the refinery Certificates of Quality and other quality documents.
When additives are diluted (with hydrocarbon solvent only) to improve handling properties prior to addition, it is the concentration of the
additive itself (prior to dilution) that shall be reported. See Annex A of DEF STAN 91-91/7 Amendment 2 for detailed advice.
REMARQUE IMPORTANTE
La conformité à l'AFQRJOS requiert la conformité à l'intégralité de chacune des deux spécifications citées plus haut dans le tableau, et pas seulement au
tableau. Voir la note 23 relative à la déclaration de conformité aux spécifications. Si nécessaire, les aéroports opérés selon les standards JIG peuvent fournir
du carburant à jet selon l'une ou l'autre des spécifications mentionnées ci-dessus sous réserve d'un accord des participants.
De plus, il est expressément rappelé que la DEF STAN 91-91/7 Amendement 2 exige la traçabilité des produits depuis le lieu defabrication et que les
exigences sont applicables aux carburants contenant des composants synthétiques ou renouvelables. Voir les annexes J et D de DEFSTAN 91-91/7
Amendement 2 pour plus d'informations. Bien qu'elles n'aient pas été changées de manière significative, les exigences dans ces deux annexes ont été
précisées dans l'amendement 2.
(1) L'exigence de reporter la Couleur Saybolt s'applique au point de fabrication, permettant ainsi d'évaluer un changement de couleur au cours de la
distribution. Dans le cas ou la couleur du Jet A-1 empêche l'utilisation de la méthode Couleur Saybolt, la couleur visuelle sera reportée. Une
couleur atypique ou inhabituelle doit également être notée et les raisons de la coloration recherchées. Pour plus d'information sur la
signification de la couleur se reporter à l'annexe E de la DEF STAN 91-91 ISSUE 7 AMENDEMENT 2.
(2) Cette limite s'applique au point de fabrication uniquement. Pour des informations complémentaires sur la contamination par des particules se
reporter à l'annexe F de la DEF STAN 91-91 Issue 7 Amendement 2. Pour des indications relatives aux limites de contamination à la mise bord
avion se reporter à la 5ème édition du IATA Guidance material (Part 3).
(3) Cette exigence s'applique au point de fabrication uniquement. Aussi bien le nombre global de particules que le nombre
de particules par numéro d'échelle tel que défini par le tableau 1 de la norme ISO 4406:1999 doivent être déclarés. L'Autorité en charge des
Spécifications a l’intention de remplacer le test Millipore gravimétrique par un comptage de particules dans les meilleurs délais.
(4) L'attention est portée à la DEF STAN 91-91 Issue 7 Amendement 2, qui approuve les carburéacteurs semi-synthétiques et totalement
synthétiques produits par SASOL. Elle approuve également 2 composants génériques a)
jusqu'à 50% de kérosène synthétique paraffinique certifié conforme aux exigences de la norme ASTM D7566 annexe A1 et b) jusqu’à 50%
d’esters et d'acides gras hydrogénés répondant aux exigences de l’ASTM D7566 Annexe 2. Pour ces carburants, les exigences des tests
supplémentaires s'appliquent en se référant à la DEF STAN 91-91 ISSUE 7 Amendement 2 annexe D. Ces carburants particuliers semi-
et entièrement synthétiques peuvent être certifiés selon cette version de la « check list ». Le pourcentage en volume de chaque
composant synthétique du mélange doit être enregistré en même temps que sa référence numérotée à la spécification et à l’annexe, la
référence numérotée du producteur et la référence numérotée du certificat de qualité du producteur. Du point de fabrication jusqu'au
mélange assurant la conformité à la spécification, le composant de synthèse doit être manipulé, transporté et documenté de la même
manière que le carburéacteur fini afin de maintenir l'intégrité du produit. Un soin particulier doit être pris pour assurer l'homogénéité du
mélange de carburant semi synthétique, en particulier lorsque les densités des composants sont sensiblement différentes. La DEF STAN 91-91
ISSUE 7 Amendement 2 stipule que le mélange des carburants synthétiques doit s'effectuer en amont des aéroports. Voir également la
note 10 dans la DEF STAN 91-91 ISSUE 7 amendement 2 sur le contenu minimum en aromatiques.
(5) Des concentrations d'EMAG (Ester Méthylique d'Acides Gras) supérieures ou égales à 5.0 mg/kg ne sont pas accordées. Voir Section 5.6 et
ANNEX G de la DEF STAN 91-91 ISSUE 7 AMENDEMENT 2 pour plus de détails.
(6) Des essais circulaires ont établi la corrélation entre les teneurs en aromatiques totaux mesurées selon l'IP 156/ASTM D 1319 et selon l'IP
436/ASTM D 6379. Un biais entre les deux méthodes entraîne différentes limites comme indiqué. Les laboratoires de mesures sont encouragés à
déterminer et à préciser les teneurs en aromatiques totaux par les deux méthodes pour aider à la vérification de la corrélation. En cas de litige
l'IP 156/ASTM D1319 devra être la méthode de référence. L’Autorité Technique a l’intention de changer dans le futur la méthode de référence
par l’IP 436.
(7) Le "Doctor Test" est une exigence alternative à la teneur en soufre mercaptan. En cas de contradiction entre le résultat sur le soufre mercaptan
et le "Doctor Test", le résultat soufre mercaptan prévaudra.
(8) La nécessité d'indiquer le % en volume de bases non hydrotraitées, moyennement et sévèrement hydrotraitées (y compris "nul"
ou "100%" le cas échéant) sur le Certificat de Qualité de la Raffinerie pour le Jet A-1 découle de la DEF STAN 91-91 ISSUE 7 AMENDEMENT 2.
Chaque composant utilisé dans la fabrication d’un lot sera mentionné sur le certificat de qualité comme un pourcentage en volume du total de
la fabrication.
Les composants moyennement hydrotraités sont définis comme étant des hydrocarbures pétroliers ayant été soumis à une pression partielle
d'hydrogène inférieure à 7 000 kPa (70 bar ou 1015 psi) lors de la fabrication.
Les composants fortement hydrotraités sont définis comme étant des hydrocarbures pétroliers ayant été soumis à une pression partielle
d'hydrogène supérieure à 7 000 kPa (70 bar ou 1015 psi) lors de la fabrication. Le total des pourcentages des composants non hydrotraités,
moyennement hydrotraités , fortement hydrotraités, et synthétiques doit être égal à 100%
(9) Pour les méthodes IP123 et ASTM D86 tous les carburéacteurs certifiés par cette spécification doivent être classés dans le groupe 4, avec une
température de condenseur de 0 à 4°C.
(10) Si l'IP406 ou ASTM D 2887 sont les méthodes utilisées pour générer les données équivalentes à celles de l'IP 123 ou corrélées à celles de
l’ASTM 86, il n'y a pas besoin de faire mention du résidu ou de la perte.
(11) Soumis à une exigence minimum de 40 °C, les résultats obtenus par la méhode ASTM D56 (Tag) sont acceptables. La méthode de référence est
l’IP 170
(12) Ces méthodes automatiques sont permises ; l'IP16/ASTM D2386 reste la méthode d'arbitrage.
(13) L'ASTM D 4529/IP 381 peut être utilisée si la règlementation locale l'autorise.
(14) La DEF STAN 91-91/7 Amendement 2 référence désormais l'IP 598 au lieu de l'IP 57. La nouvelle méthode de mesure du point de fumée IP 598
inclue à la fois la méthode classique manuelle et une méthode automatique. La note 12 de la DEF STAN 91-91/7 Amendement 2 indique
l'intention de rendre la méthode automatique comme référence en Janvier 2014
(15) L'examen du tube pour déterminer la cotation visuelle avec le "Visual Tuberator" doit être effectué dans les 120 minutes suivant la fin du test.
C'est la cotation visuelle du tube qui doit être reportée. L'attention est attirée sur la note 15 de la DEF STAN 91-91 ISSUE 7 AMENDEMENT 2
qui stipule que seul des tubes approuvés peuvent être utilisés et liste les tubes JFTOT de PAC-Aclor et Falex comme techniquement appropriés
(16) L'attention est attirée sur la note 17 de la DEF STAN 91-91 ISSUE 7 AMENDEMENT 2 qui stipule que "la limite de 70 concernant le test MSEP
s’appliquera à l’endroit où l'Additif Dissipateur de Charges Electrostatiques (SDA) est ajouté à la fabrication. Aucune valeur de précision n'est
connue pour les carburants contenant du SDA : si les tests du MSEP sont effectués en un point de la distribution "aval", aucune limite de
spécification ne s’applique et les résultats ne peuvent pas constituer, à eux seuls, une justification du refus du produit". Un protocole donnant
des recommandations sur la conduite à tenir dans le cas d’un test MSEP non satisfaisant est disponible dans le Bulletin n°14 du Joint Inspection
Group, MSEP Protocol à www.jigonline,com rubrique ‘fuel quality’".Si le SDA est ajouté en aval du point de fabrication, il est admis
que les résultats des tests MSEP sont inférieurs à 70.
(17) Suite aux exigences de la DEF STAN 91-91 ISSUE 7 AMENDEMENT 2, les limites de conductivité sont impératives pour que le produit réponde
à cette spécification. Toutefois, il est admis que dans certaines configurations de production et de distribution, il est plus pratique d'injecter l'Additif
Dissipateur de Charges Electrostatiques (SDA) plus en aval. Dans de tels cas, il convient d'annoter le Certificat de Qualité couvrant le lot
de la façon suivante : "Le produit répond aux exigences de l’AFQRJOS “Check List 27” excepté pour la conductivité électrique". Dans certains
cas, la conductivité peut chuter rapidement et le carburant ne plus réagir à un ajout complémentaire de Stadis 450. Dans de tels cas, le carburant
peut être mis en livraison avec une conductivité réduite jusqu'à un minimum de 25pS/m sous réserve que le carburant ait passé tous les tests de l
a spécification et que l’Autorisation de Mise en Livraison du réservoir soit annotée avec l’explication : « Produit mis en livraison au dessous de
50pS/m du fait de pertes de conductivité conformément à l’Annexe H de la DEF STAN 91-91 ISSUE 7 AMENDEMENT 2 ».
(18) L'origine de cette exigence vient de la DEF STAN 91-91 ISSUE 7 AMENDEMENT 2. L'exigence de détermination de la lubrifiance s'applique
seulement aux carburants contenant a) au moins 20 % de produits fortement hydrotraités et moins de 5% de composants non hydrotraités ou
lorsqu’ils contiennent des composants synthétiques. La limite s'applique seulement au point de production. Voir une remarque importante sur
la lubrifiance des carburéacteurs dans l'annexe B de la DEF STAN 91-91 ISSUE 7 AMENDEMENT 2. Les additifs CI/LI (aussi dénommés LIA)
peuvent être utilisés pour améliorer la lubrifiance; seuls ceux listés dans la Table 2 de l'ASTM D1655-12/ Annexe A de la DEF STAN 91-91
ISSUE 7 AMENDEMENT 2 sont permis. Noter que deux nouveaux additifs ont été ajoutés à la liste de la DEF STAN 91-91 ISSUE 7
AMENDEMENT 2. Voir aussi les recommandations sur le point d'additivation de l'annexe A.5 de DEF STAN 91-91 ISSUE 7 AMENDEMENT 2. S
i le CI/LI est ajouté en aval du point de fabrication, un soin doit être pris pour s'assurer de ne pas dépasser la la dose maximale.
Les inhibiteurs de corrosion et améliorants de lubrifiance peuvent être ajoutés sans le consentement des participants
(19) Les additifs antioxydants sont obligatoires pour les carburéacteurs hydrotraités et synthétiques et doivent être ajoutés imédiatement après
l'hydrotraitement ou la synthèse et avant que le produit ne soit stocké afin d'empêcher la peroxydation et la formation de gommes après la
fabrication.
La liste des additifs antioxydants approuvés figure dans l'annexe A.2.4 de la DEF STAN 91-91 ISSUE 7 AMENDEMENT 2 tout comme les
références appropriées de qualification RDE / A / XXX- Celles ci doivent être mentionnées sur le Certificat de Qualité. Se reporter aussi à l'Annexe
A2.6 fixant les exigences d'indication sur les CQ des concentrations en additif antioxydant.
(20) L'additif de désactivant de métal (MDA), RDE/A/650 approuvé est cité dans l'annexe A.3 de la DEF STAN 91-91 ISSUE 7 AMENDEMENT 2. Voir
aussi l'annexe A.3.1 au sujet de la nécessité de noter la stabilité thermique avant et après utilisation du MDA au cas où la contamination du Jet
A-1 par des traces d'un des métaux listés dans cette annexe ne serait pas prouvée. Noter que dans A.3.3 le maximum d'additivation au point de
fabrication ou en cas de première additivation est de 2 mg/litre.
(21) Les concentrations en additif anti glace (FSII) inférieures à 0,02 % en volume peuvent être considérées comme négligeables et ne nécessitent
pas d'agrément ou de notification. L'assentiment sur la présence de petites quantités d'anti glace sans agrément ou notification vise à faciliter le
remplacement de Jets contenant de l'anti glace par d'autres qui en sont exempts lorsqu'un produit additivé a pu séjourner dans
les installations un temps limité. Cet accord n'autorise pas l'additivation d'anti glace en continu à faible concentration. L’attention est portée à la
nouvelle note de l’annexe A.6 de la DEF STAN 91-91 ISSUE 7 AMENDEMENT 2 stipulant que les filtres monitors ne doivent pas être utilisés
avec des carburants contenant de l’additif anti glace.
(22) La DEF STAN 91-91 ISSUE 7 AMENDEMENT 2 et l'ASTM D 1655-12 attirent l'attention sur la nécessité de mettre en place un Management du
Changement dans les raffineries produisant du Jet A-1. Les conséquences de tout changement de matière première, de mode opératoire ou
d'additif de procédés, sur la qualité et sur les performances du produit fini, doivent obligatoirement être étudiées (par exemple, l'expérience a
montré que des traces de certains additifs de procédés pouvaient se retrouver dans les carburants aviation).
(23) Il est normal de certifier la conformité à une spécification primaire. Les expressions suivantes devraient être utilisées:
"Il est certifié que les échantillons ont été testés suivant les Méthodes en vigueur et que le Lot représenté par les échantillons est conforme à la
DEF STAN 91-91 ISSUE 7 AMENDEMENT2 et à la Checklist de l'AFQRJOS issue 27.
Ou
« "Il est certifié que les échantillons ont été testés suivant les Méthodes en vigueur et que le Lot représenté par les échantillons est conforme à
l’ASTM D1655-12 et à la Checklist de l'AFQRJOS issue 27.
Les exigences minimales d’informations à inclure sur le certificat de qualité associé au lot de carburéacteur fabriqué en raffinerie doivent être :
Intitulé de la spécification, source et numéro de version
Nom et adresse du laboratoire
Numéro du lot et identifiant unique
Quantité de carburéacteur du lot
Propriétés testées, incluant les limites de spécification, la méthode d’essai et le résultat de l’essai
Additifs, incluant la référence de l’agrément et la quantité ajoutée
Nom et position du signataire valideur autorisé du certificat ou signature électronique
Date de certification
(24) Les types et les concentrations de tous les additifs utilisés doivent être notés sur les Certificats de Qualité et autres documents relatifs à la
qualité fournis par la raffinerie
Lorsque les additifs sont dilués (avec des solvants hydrocarbures uniquement) pour faciliter leur mise en œuvre avant additivation, c'est la
concentration de l'additif lui-même (avant dilution) qui doit être mentionnée.
Voir l'Annexe A de la DEF STAN 91-91/7 amendement 2 pour plus de précisions.
Refining & Chemicals
———
GASOLINE FUEL
DIESEL FUEL
07137_A_A
© 2014 - IFP Training
2
Additional Comments
Source Algerian standard Algerian Institute for Algerian Institute for Normalisation
Normalisation (IANOR) (IANOR)
Property
RON, min 95 89 96
MON, min 85
Sulfur, ppm, max 100 100 100
Lead, g/l, max 0.013(1) 0.4 0.4
Benzene, vol%, max 5
RVP @ 37.8°C (100°F), kPa, 65 - 80(2) 80 (w) / 65 (s) 80 (w) / 65 (s)
max
Density @ 15°C (60°F), 725 710 730
kg/m3, min
Density @ 15°C (60°F), 780 765 770
kg/m3, max
Distillation
T10, °C, max 70 70
T50, °C, max 140 140
T90, °C, max 195 (T95) 195 (T95)
E70, vol%, min 15
E70, vol%, max 47
E100, vol%, min 40
E100, vol%, max 70
E180, vol%, min 85
FBP, °C, max 215 205 205
Residue, vol%, max 2 2.5 2.5
Phosphorus, g/l, max 0
Existent gum (solvent 5 10 10
washed), mg/100ml, max
Corrosion
Copper corrosion, 3hr @ class 1 1b max 1b max
50°C, merit (class)
Doctor test Negative Negative
Color -3 -4
Appearance clear & bright
Dye content, g/100 l, max allowed
Use of additives allowed
Notes:
1. Unleaded gasoline is available on the market and accounts for ~20% of Algerian gasoline sales. Since 2005 city
centers are 100% unleaded.
2. Depends on climate rating.
3. Colored.
4. Colorless.
3
2015
Year of implementation janv-92
Spec Name NA 8110/92
Grade Gas oil
Additional Comments
Source Algerian Institute for
Normalisation (IANOR)
Property
Cetane index, min 48
Sulfur, ppm, max 2500(1)
Density @ 15°C (60°F), kg/m3, min 810
Notes:
1. Sulfur level on market likely to be lower (source: Sonatrach, 2012)
LPG FUEL
GASOLINE FUEL
DIESEL FUEL
FUEL OIL
07137_A_A
© 2014 - IFP Training
5
2015 2015
Year of implementation juil-88 juil-88
Additional Comments To be used in winter in regions Can be used in all climatic regions at
with tem... t...
Property
Sulfur, ppm, max 100 100
Vapor pressure @ -1 -2
37.8°C (100°F), kPa, min
Vapor pressure @ - -3
37.8°C (100°F), kPa,
Composition
Ethane, max -4 -4
Propane, min 75 wt% 40 wt%
Propane, max 95 wt% 60 wt%
Butane and heavier, max - -
Olefins, vol%, max 6 wt% 6 wt%
Evaporative Residue, none(5) none(5)
max
Water, vol%, max none none
Hydrogen sulfide, wt%, 0.003 0.003
max
Odor -6 -6
Notes:
6. Odorant must be added if the concentration of mercaptan sulfur is below 0.001 wt%.
Gasoline Fuel specification for Azerbaijan
Lead, g/l, max 0.005 0.005 0.005 0.005 0.005 0.005 0.005 0.005 0.005
Benzene, vol%, max 1.0 1.0 1.0 1.0 1.0 1.0 1.0 1.0 1.0
Aromatics, vol%, max 42 42 42 42 42 42 42 42 42
Olefins, vol%, max 18.0 18.0 18.0 18.0 18.0 18.0 18.0 18.0 18.0
RVP @ 37.8°C (100°F), 45.0 - 70.00(2) 45.0 - 70.00(2) 45.0 - 70.00(2) 45.0 - 70.00(2) 45.0 - 70.00(2) 45.0 - 70.00(2) 45.0 - 70.00(2) 45.0 - 70.00(2) 45.0 - 70.00(2)
kPa min
RVP @ 37.8°C (100°F), 60.0 - 100.0(2) 60.0 - 100.0(2) 60.0 - 100.0(2) 60.0 - 100.0(2) 60.0 - 100.0(2) 60.0 - 100.0(2) 60.0 - 100.0(2) 60.0 - 100.0(2) 60.0 - 100.0(2)
kPa, max
VLI, calculated, max 1,050 - 1,250(2) 1,050 - 1,250(2) 1,050 - 1,250(2) 1,050 - 1,250(2) 1,050 - 1,250(2) 1,050 - 1,250(2) 1,050 - 1,250(2) 1,050 - 1,250(2) 1,050 - 1,250(2)
Density @ 15°C (60°F), 720 720 720 720 720 720 720 720 720
kg/m3, min
Density @ 15°C (60°F), 775 775 775 775 775 775 775 775 775
kg/m3, max
Distillation
E70, vol%, min 20.0-22.0(2) 20.0-22.0(2) 20.0-22.0(2) 20.0-22.0(2) 20.0-22.0(2) 20.0-22.0(2) 20.0-22.0(2) 20.0-22.0(2) 20.0-22.0(2)
E70, vol%, max 48.0-50.0(2) 48.0-50.0(2) 48.0-50.0(2) 48.0-50.0(2) 48.0-50.0(2) 48.0-50.0(2) 48.0-50.0(2) 48.0-50.0(2) 48.0-50.0(2)
E100, vol%, min 46.0 46.0 46.0 46.0 46.0 46.0 46.0 46.0 46.0
E100, vol%, max 71.0 71.0 71.0 71.0 71.0 71.0 71.0 71.0 71.0
E150, vol%, min 75.0 75.0 75.0 75.0 75.0 75.0 75.0 75.0 75.0
E150, vol%, max 210 210 210 210 210 210 210 210 210
Residue, vol%, max 2 2 2 2 2 2 2 2 2
Oxygen, wt%, max 2.7 2.7 2.7 2.7 2.7 2.7 2.7 2.7 2.7
Oxygenates
Methanol, vol%, max 3(3) 3(3) 3(3) 3(3) 3(3) 3(3) 3(3) 3(3) 3(3)
Ethanol, vol%, max 5(4) 5(4) 5(4) 5(4) 5(4) 5(4) 5(4) 5(4) 5(4)
Iso-propyl alcohol, vol%, 10 10 10 10 10 10 10 10 10
max
Iso-butyl alcohol, vol%, 10 10 10 10 10 10 10 10 10
max
Tert-butyl alcohol, vol%, 7 7 7 7 7 7 7 7 7
max
Ethers (5 or more C 15 15 15 15 15 15 15 15 15
atoms), vol%, max
Others, vol%, max 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Phosphorus, g/l, max Not permitted Not permitted Not permitted Not permitted Not permitted Not permitted Not permitted Not permitted Not permitted
Oxidation stability 360 360 360 360 360 360 360 360 360
(Induction period),
Existent gum (solvent 5 5 5 5 5 5 5 5 5
washed), mg/100ml,
7
Corrosion
Copper corrosion, 3hr @ Class 1 Class 1 Class 1 Class 1 Class 1 Class 1 Class 1 Class 1 Class 1
50°C, merit (class)
Appearance Transparent and Transparent and Transparent and Transparent and Transparent and Transparent and Transparent and Transparent and Transparent and
clear clear clear clear clear clear clear clear clear
Dye content, g/100 l, Permitted(5) Permitted(5) Permitted(5) Permitted(5) Permitted(5) Permitted(5) Permitted(5) Permitted(5) Permitted(5)
max
Use of additives Permitted Permitted Permitted Permitted Permitted Permitted Permitted Permitted Permitted
Notes:
1. The IFQC is in a process of obtaining the details of the actual legislation.
2. Depends on climate rating.
Spec Name AZS 380-2011(1) AZS 381-2011 AZS 381-2011 AZS 381-2011
Grade Diesel Euro Diesel (350 Euro Diesel Sulfur- Euro Diesel, sulfur 50
ppm) Free ppm max
Additional Comments
Property
Cetane number, min 51(2) 51(2) 51(2)
Cetane index, min 46.0(2) 46.0(2) 46.0(2)
Sulfur, ppm, max 350 350 10 50
Polyaromatics, wt%, max 11 11 11
Density @ 15°C (60°F), 820(2) 820(2) 820(2)
kg/m3, min
Density @ 15°C (60°F), 845(2) 845(2) 845(2)
kg/m3, max
Viscosity @ 40°C, cSt, min 2.00(2) 2.00(2) 2.00(2)
Viscosity @ 40°C, cSt, max 4.50(2) 4.50(2) 4.50(2)
Distillation
T95, °C, max 360 360 360
E180, vol%, max 10 10 10
E250, vol%, min 65 65 65
E340, vol%, min 95 95 95
E350, vol%, min 85 85 85
Flash Point, °C, min 55 55 55
Carbon residue 10%, wt%, 0.30 0.30 0.30
max
Cold Filter Plugging Point -1,43771E-05 -1,43771E-05 -1,43771E-05
(CFPP), °C, max
Cloud Point (CP), °C, max -2,98415E-05 -2,98415E-05 -2,98415E-05
Water, vol%, max 200 mg/kg 200 mg/kg 200 mg/kg
Ash, wt%, max 0.01 0.01 0.01
Total contamination, ppm, 24 mg/kg 24 mg/kg 24 mg/kg
max
Lubricity, HFRR wear scar 460 460 460
diam @ 60°C, micron, max
Copper corrosion, 3hr @ Class 1 Class 1 Class 1
50°C, merit (class), max
Oxidation stability, 25 g/m3 25 g/m3 25 g/m3
mg/100ml, max
FAME content, vol%, max 5 5 5
Notes:
2007 2007 2007 2007 2007 2007 2007 2007 2007 2007
Year of implementation janv-01 janv-01 janv-01 janv-01 janv-01 janv-01 janv-01 janv-01 janv-01 janv-01
Spec Name GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99
(1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1)
Grade Bunker Fuel F12 Bunker Fuel F5 - Bunker Fuel F5 - Heating Mazut Heating Mazut Heating Mazut Heating Mazut Heating Mazut Heating Mazut Heating Mazut
(2) Type II (4) Type IV (4) 100 - Type I (2) 100 - Type II (2) 100 - Type III (2) 100 - Type IV (2) 100 - Type V (2) 100 - Type VI (2) 100 - Type VII
(2)
Additional Comments Latest Latest Latest Latest Latest Latest Latest Latest Latest Latest
version of version of version of version of version of version of version of version of version of version of
standard standard standard standard standard standard standard standard standard standard
valid since valid since valid since valid since valid since valid since valid since valid since valid since valid since
J... J... J... J... J... J... J... J... J... J...
Source GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99
Property
Sulfur, ppm, max 6000 10000 20000 5000 10000 15000 20000 25000 30000 35000
9
Spec Name GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99
(1) (1) (1) (1) (1)
Grade Heating Mazut Heating Mazut Heating Mazut Heating Mazut Heating Mazut
40 - Type I (2) 40 - Type II (2) 40 - Type III (2) 40 - Type IV (2) 40 - Type V (2)
Property
Sulfur, ppm, max 5000 10000 15000 20000 25000
10
LPG FUEL
GASOLINE FUEL
ETHANOL FUEL
DIESEL FUEL
BIODIESEL FUEL
FUEL OIL
07137_A_A
© 2014 - IFP Training
13
Spec Name Resolução ANP N° Resolução ANP N° Resolução ANP N° Resolução ANP N° 18,
18, 2004 18, 2004 18, 2004 2004
Grade Butane Butane-Propane Propane Propane (special)
Mixture (commercial)
Additional Comments Not for Not for Not for Not for
automotive use. automotive use. automotive use. automotive use.
Volatility
T95, °C, max 2.2 2.2 -38.3 -38.3
Evaporative Residue, max 0.05 mL / 100 mL 0.05 mL / 100 mL 0.05 mL / 100 mL 0.05 mL / 100 mL
Oil stain observation passed passed passed passed
Water, vol%, max free water not free water not
allowed allowed
Hydrogen sulfide, wt%, max passed passed passed passed
Notes:
1. Measured at 20°C.
2. Maximum limit of 550 kg/m3 @ 20°C in cities with average minimum temperature below 10°C from June to August.
14
Spec Name Resolução ANP N° 40, Resolução ANP N° 40, Resolução ANP N° 40, Resolução ANP N° 40,
2013 2013 2013 2013
Appearance Clear, free of impurities Clear, free of impurities Clear, free of impurities Clear, free of impurities
Notes:
The party submitting the gasoline for testing (refiner, fuel blender, importer, etc) must report MON and RON index of a mixture
1.
between Gasoline A and anhydrous ethanol blended one percent less than the currently mandated by legislation.
2. Addition of lead to Gasoline A or C is prohibited: test is to be performed when there is suspicion of contamination.
3. Gas chromatography may also be used to determine level aromatics and olefins.
For the states of Rio Grande do Sul, Santa Catarina, Paraná, São Paulo, Rio de Janeiro, Espírito Santo, Minas Gerais, Mato
4. Grosso, Mato Grosso do Sul, Goiás, Tocantins and Distrito Federal, from April to November, the maximum allowable vapor
pressure increases by 7 kPa.
5. Addition of ethanol to Gasoline A is prohibited: test is to be performed when there is suspicion of contamination by ethanol.
The ethanol to be added to Gasoline C must be anhydrous, and must conform to the specifications mandated by current law.
6.
Maximum ethanol content is determined by the Ministry of Agriculture.
7. Dyes can be used up to a concentration of 50ppm as long as they are not blue in color (used in aviation gasoline).
It is not necessary to perform this test for the issuance of the Certificate of Quality, which does not relieve fuel distributors from
8.
the responsibility to meet the limit in the specification along the entire supply chain.
Gasoline producers, importers and distributors shall inform about the name and registration number of the ANP detergent
9.
dispersant used in the Certificates of Quality and Compliance Bulletin.
This value shall be calculated as the arithmetic average of the deposits found in the four intake valves of the engine in a test
10.
performed with a reference fuel specified by the ANP. It should be treated with the use of detergent dispersant concentration
The deposits in the combustion chamber should be compared to deposits formed when the same test is performed with the fuel
11.
free of detergent dispersants.
Use of additives is limited to those additives sanctioned by the laws currently in force. Use of additive based on heavy metals is
12.
prohibited.
16
Additional Comments Used for compulsory Sold at service stations Sold at service stations as
blending with gasoli... as "Etanol", fo... "Etanol", fo...
Alcohol, wt%, min 99.3 wt%/99.6 vol% 95.1 vol%/92.5 wt% 97.1 vol%/95.5 wt%
Notes:
Compliance with this specification is mandatory for ethanol that is not derived from fermentation of sugar cane and in cases
1.
where there is suspicion that the ethanol in question is contaminated with other types of alcohol.
2. Minimum density limit of 805 kg/m3 in case of imp./dist./retail.
3. Minimum density limit of 796.4 kg/m3 in case of imp./dist./retail.
4. Required only if the ethanol was transported by sea.
Must be measured on Anhydrous Ethanol that has come into contact with equipment and/or piping containing copper or copper
5.
alloys during transportation and/or production.
A minimum density limit of 805 kg/m3 and a maximum alcohol content of 96.6 vol% / 94.7 wt% will apply when the hydrous
6.
ethanol is mixed to up to 3 vol% hydrocarbons.
Colorless before a dye’s addition, as specified in Table II of the Technical Rules, which must be added at a concentration of 15
7.
mg/L giving the product an orange color.
8. Hydrocarbon content is limited to a maximum of 3.0 vol%.
17
Additional Comments
Source ANP ANP ANP
Property
Cetane number, min 42 48 42
Cetane index, min 45(1) 45(1)
Sulfur, ppm, max 1800 10(2) 500
Polyaromatics, wt%, max 11
Density @ 20°C, kg/m3, min 820 815 815
Density @ 20°C, kg/m3, max 880 850(3) 865
Viscosity @ 40°C, cSt, min 2.0 2.0 2.0
Viscosity @ 40°C, cSt, max 5.0 4.5 5.0
Distillation
T10, °C, min Report 180 Report
T50, °C, min 245 245 245
T50, °C, max 310 295 310
T85, °C, max 370 360
T90, °C, max Report Report
T95, °C, max 370
Flash Point, °C, min 38 38 38
Carbon residue 10%, wt%, max 0.25 0.25 0.25
Cold Filter Plugging Point (CFPP), °C, max -4 -4 -4
Water and sediment, vol%, max 0.05 0.05 0.05
Water, vol%, max 200 mg/kg 500 mg/kg
Ash, wt%, max 0.01 0.01 0.01
Total contamination, ppm, max 24
Lubricity, HFRR wear scar diam @ 60°C, -5 -6
micron, max
Copper corrosion, 3hr @ 50°C, merit (class), 1 1 1
max
Oxidation stability, mg/100ml, max 2.5
Total acid number, mg KOH/g, max Report
Conductivity @ ambient temp, pS/m, min 25 25 25(7)
Color, max -8 3 Red
Appearance Clear, free of impurities Clear, free of impurities
FAME content, vol%, min -9 -10 -10
Notes:
1. Alternatively, cetane index can be measured instead of cetane number, minimum of 45.
2. Up to 15 ppm sulfur allowed in distribution and retail.
3. A range of 815-853 kg/m3 will be admitted.
4. Varies based on season and region.
Can be determined by methods ISO 12156 or ASTM D6079, applying the limit of 460 microns. The measurement should be held
5.
every two months in diesel when blended with biodiesel.
Can be determined by methods ISO 12156 or ASTM D6079, applying the limit of 520 microns. The measurement should be held
6.
every two months in diesel when blended with biodiesel.
7. Limit required by Jul. 1, 2013. To be reported before this date.
8. From yellow to orange, can be brown depending on the biodiesel quality
9. Diesel A S1800: no biodiesel. Diesel B S1800: based on separate legislation, currently at 5 vol%
10. Compulsory addition of biodiesel in percentage determined by current legislation.
18
2015 2015
Proposed
Year of implementation May/2012 Aug/2014
Spec Name Resolução ANP N° 14, 2012 Resolução ANP N° XX, 2014
Grade B100 B100
Additional Comments
Source ANP ANP
Property
Cetane number, min Report(1) Report(1)
Ester content (concentration), wt%, min 96.5 96.5
Notes:
These characteristics must be analyzed as a set each trimester. The results must be sent by the producer of biodiesel to ANP,
1. taking a sample of biodiesel commercialized in the trimester. If this period has a change in feedstock, the producer will have to
analyze one sample of each feedstock.
2. If flash point is greater than 130°C, the methanol/ethanol limit is waived.
3. 200 mg/kg by Jan. 1, 2014.
4. The variation of +150 mg/kg in the limit of max water content in biodiesel in the distribution chain.
5. This specification contains a maximum limit of combined methanol and ethanol at 0.20 wt%.
19ºC for north and northeastern states. In other regions, varies depending on the state and season from 5ºC (winter in
6.
southern states) to 14ºC (summer in southern and southeastern states)
7. This limit should meet biodiesel specifications throughout the supply chain.
8. This limit would be 8 hours in case of adding 7 vol% of biodiesel to diesel or more.
9. Biodiesel must appear clear and free of impurities.
19
Notes:
2. @ 60°C
LPG FUEL
GASOLINE FUEL
DIESEL FUEL
BIODIESEL FUEL
FUEL OIL
07137_A_A
© 2014 - IFP Training
LPG Fuel specification for China
Property
MON, min 89.0 89.0 89.0 89.0 89.0
Sulfur, ppm, max 343 mg/m3 343 mg/m3 343 mg/m3 50(1) 50(1) 50(1) 50(1) 50(1)
Vapor pressure @ 37.8°C -2 -3 -4 -5 -6
(100°F), kPa, min
Vapor pressure @ 37.8°C 485 1430 1380 1550(7) 1550(7) 1550(7) 1550(7) 1550(7)
(100°F), kPa, max
21
Composition -8 -8
Composition
Propane, max 95 vol%
Butane and heavier, max 2.5 vol%
Total Dienes, max 0.5 mol%(9) 0.5 mol%(9) 0.5 mol%(9) 0.5 mol%(9) 0.5 mol%(9)
Pentane and heavier, max 2 vol% 3 vol% 2.0 wt% 2.0 wt% 2.0 wt% 2.0 wt% 2.0 wt%
Evaporative Residue, max 0.05 mL/100mL 0.05 mL/100mL 0.05 mL/100mL 60 ppm 60 ppm 60 ppm 60 ppm 60 ppm
Oil stain observation Pass Pass Pass
Water, vol%, max No free water No free water No free water Pass Pass Pass Pass Pass
Dryness
Dew Point (water), °C, max No free water(10) No free water(10) No free water(10) No free water(10) No free water(10)
Hydrogen sulfide, wt%, max (11)(12) (11)(12) (11)(12) None None None None None
Copper corrosion, 1hr @ 40°C, 1 1 1 1 1 1 1 1
merit (class), max
Odor -13 -13 -13 -13 -13
Density @ 15°C (60°F), kg/m3, Report Report Report Report Report
min
Density @ 15°C (60°F), kg/m3, Report Report Report Report Report Report Report Report
max
Notes:
9. Inclusive of 1,3-butadiene
10. Addition of 2,000 ppm max of methanol is allowed. Addition of other antifreeze agents or non-hydrocarbon compounds is prohibited.
11. Not detectable using Lead Acetate Method
12. Max 10mg/m3 using Chromatography Method
13. Unpleasant and distinctive at 20% of lower flammability limit
22
23
RVP @ 37.8°C (100°F), kPa, max 65 (s) / 85 (w)(2) 65 (s) / 85 (w)(2) 65 (s) / 85 (w)(2) 65 (s) / 85 (w)(2)
Notes:
1. Aromatics max 42 vol% if total aromatics and olefins content is under 64 vol%
2. Summer specifications apply to Guangdong and Hainan provinces, and Guangxi region
3. 0.3 wt%.
24
Property
Cetane number, min 51 51 49 47 51 47
Cetane index, min 46 46 46 43 46 43
Sulfur, ppm, max 10 10 10 10 10 10
Polyaromatics, wt%, 11 11 11 11 11 11
max
Density @ 20°C, 810 810 790 790 810 790
kg/m3, min
Density @ 20°C, 850 850 840 840 850 840
kg/m3, max
Viscosity @ 20°C, cSt, 3 2.5 2.5 1.8 3 1.8
min
Viscosity @ 20°C, cSt, 8 8 8 7 8 7
max
Distillation
T50, °C, max 300 300 300 300 300 300
T90, °C, max 355 355 355 355 355 355
T95, °C, max 365 365 365 365 365 365
Flash Point, °C, min 55 55 50 45 55 45
Carbon residue 10%, 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3
wt%, max
Cold Filter Plugging 4 -5 -14 -29 8 -44
Point (CFPP), °C, max
Pour Point (PP), °C, 0 -10 -20 -35 5 -50
max
Water, vol%, max Trace Trace Trace Trace Trace Trace
Sediment, wt%, max None None None None None None
Ash, wt%, max 0.01 0.01 0.01 0.01 0.01 0.01
Lubricity, HFRR wear 460 460 460 460 460 460
scar diam @ 60°C,
micron, max
Copper corrosion, 3hr 1 1 1 1 1 1
@ 50°C, merit (class),
max
Oxidation stability, 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5
mg/100ml, max
Total acid number, mg -1 -1 -1 -1 -1 -1
KOH/g, max
FAME content, vol%, 1.0 1.0 1.0 1.0 1.0 1.0
max
Notes:
1. 7 mgKOH/100ml
25
Property
Cetane number, min 49 49 49 49 49
Ester content 96.5 96.5 96.5
(concentration), wt%, min
Sulfur, ppm, max 50 500 10 350 50
Density @ 20°C, kg/m3, min 820 820 820 820 820
Alcohol
Methanol, vol%, max (2)(3) (2)(3) (2)(3)
Glycerol
Free Glycerol, wt%, max 0.02 0.02 0.020 0.020 0.020
Total, wt%, max 0.24 0.24 0.240 0.240 0.240
Alkali, Group I (Na, K), ppm, 5 5 5
max
Distillation
T90, °C, max 360 360 360
Cold Filter Plugging Point Report Report Report Report Report
(CFPP), °C, max
Oxidation stability @ 110°C, 6 6 6.0(4) 6.0(4) 6.0(4)
hour, min
Sediment, wt%, max None None None
Copper corrosion, 3hr @ 1 1 1
50°C, merit (class), max
Notes:
1. 500 ppm
2. 0.2 wt%
Alcohol content must satisfy either maximum methanol content of 0.2 wt% or minimum flash point of 130°C (to use GB/T 261
3.
for flash point test).
4. Addition of anti-oxidation additives is acceptable.
26
Property
Sulfur, ppm, max 10000 15000 15000 25000 25000 25000
Viscosity @ 50°C, cSt, 5.5(1)
min
Viscosity @ 50°C, cSt, 5.5(1) 24(1)
max
Viscosity @ 100°C, 5 15 25 50
cSt, min
Viscosity @ 100°C, 15 25 50 185
cSt, max
Density @ 15°C Report Report Report Report Report Report
(60°F), kg/m3, min
Density @ 15°C Report Report Report Report Report Report
(60°F), kg/m3, max
Flash Point, °C, min 55 60 80 80 80 120(2)
Pour Point (PP), °C, Report Report Report Report Report Report
max
Total acid number, mg Report(3) Report(3) 2(3) 2(3) 2(3) 2(3)
KOH/g, max
Ash, wt%, max 0.05 0.1 Report Report Report Report
Notes:
1. @ 40°C
2. Closed
3. Water-soluble acid or alkali: Report
27
LPG FUEL
GASOLINE FUEL
ETHANOL FUEL
DIESEL FUEL
BIODIESEL FUEL
FUEL OIL
JET FUEL
07137_A_A
© 2014 - IFP Training
28
2015
Year of implementation sept-12
Spec Name EN 589:2008 + A1:2012
Grade LPG
Additional Comments
Source European Committee for Standardization (CEN)
Property
MON, min 89
Sulfur, ppm, max 50(1)
Vapor pressure @ 37.8°C (100°F), kPa, max 1550(2)
Composition
Total Dienes, max 0.5 mol%
Evaporative Residue, max 60 ppm
Water, vol%, max none
Hydrogen sulfide, wt%, max negative
Copper corrosion, 1hr @ 40°C, merit (class), max 1
Odor -3
Notes:
1. Autogas naturally has low sulfur content but odorants added for safety reasons contain sulfur
2. Measured at 40°C
RVP @ 37.8°C (100°F), kPa, max 60(4)(5)(6) 60 (class A) - 100 (class F1)(3) 60 (class A) - 100 (class F1)(3)
VLI, calculated, max 1050 (class C1) - 1250 (class F1) 1064 (class C1) - 1264 (class
(3) F1)(3)
Distillation
E70, vol%, min 20 (class A) - 22 (class F1)(3) 22 (class A) - 24 (class F1)(3)
Notes:
Member States may decide to continue to permit the marketing of petrol with a minimum motor octane number (MON) of 81
1.
and a minimum research octane number (RON) of 91
2. Until Dec 31st 2013, after which the limit reduces to 2 mg/l
Depends on volatility classes determined by the country's seasonal and geographical conditions. To relevant countries,
3. volatility class A shall apply during summer starting no later than May 1 and ending not before Sept. 30. In countries with
arctic conditions class B shall apply during summer, starting no later than June 1 and ending not before Aug. 31.
The summer period shall begin no later than May 1, and shall not end before Sep 30. For Member States with low ambient
5.
summer temperatures the summer period shall begin no later than June 1 and shall not end before Aug 31.
In the case of Member States with low ambient summer temperatures, where the derogation from 60 kPa, after the
assessment and permission of the European Commission, is in effect, the maximum vapor pressure shall be 70 kPa. In the
6. case of Member States with no low ambient summer temperatures, for gasoline containing bioethanol, after the assessment
and permission of the European Commission, vapor pressure shall be 60 kPa plus the waiver specified in the Directive (0-8
kPa).
Member States shall require suppliers to ensure the placing on the market of gasoline with a maximum oxygen content of
7. 2.7% and a maximum ethanol content of 5% until 2013 and may require placing on the market of such gasoline for a longer
period if they consider it necessary.
8. stabilising agents may be added
12. Other mono-alcohols and ethers with a final boiling point no higher than stated in EN 228:2004
13. In order to protect automotive catalyst systems, phosphorus containing compounds shall not be included in unleaded petrol.
The European Commission will asses of the risk for health and the environment from the use of metallic additives in fuel and,
14.
for this purpose, develop a test methodology. The report was due to be ready by Dec 2012.
The metallic additive methylcyclopentadienyl (MMT) in fuel shall be limited to 6 mg Mn/l from Jan 1, 2011; the limit shall be 2
15.
mg from Jan 1, 2014. These limits shall be revised on the basis of the results of the assesment referred to in footnote above.
31
2015
Year of implementation Aug/2011
Spec Name EN 15376:2011
Grade Ethanol
Additional Comments EU
Source EN 15376:2011
Property
Ethanol, vol%, min 98.7(1)(2)
Water, vol%, max 0.3(3)
Chloride, inorganic, ppm, max 6.0
Copper, ppm, max 0.1
Methanol, vol%, max 1.0(4)
Acetic Acid, g/l, 100% EtOH, max 0.007(5)
Notes:
The use of dyes and markers is allowed. Suitable anti-corrosion fuel additives without
7. known harmful side effects and that are compatibile with the finished petrol are
recommended in the appriopriate amount.
32
2015 2015
Year of implementation Feb/2011 Dec/2006
Spec Name CEN/TS 15293/2011 Superethanol(1)
Property
RON, min 104(2) 95
MON, min 88(2) 85
Sulfur, ppm, max 10 10
Lead, g/l, max -
Manganese, g/l, max -
RVP @ 37.8°C (100°F), kPa, min 35 (s) / 50 (w)(3) 40 (s) / 45 (i) / 60 (w)(4)
RVP @ 37.8°C (100°F), kPa, max 60 (s) / 80 (w)(3) 60 (s) / 90 (i) / 90 (w)(4)
Distillation
FBP, °C, max - 210
Residue, vol%, max - 2
Oxygenates
Methanol, vol%, max 1.0 1
Ethanol, vol%, max 85 (s) / 75 (w)(3)(5) 75 (w) / 80 (t) / 85 (s)(4)(6)
Other -10
33
Notes:
Superethanol must be a blend of unleaded gasoline meeting EN 228: 2004 specifications and ethanol
1.
meeting Pr EN 1376: 2006 specifications.
2. Recommended value
Summer: Class A May 1 - Sept. 30, Winter: CEN notes that each country must choose which climate
3.
classes to use for other periods of the year
Summer (s): May 1 - Sept. 30, Transition (t): March 16 - April 30 and Oct. 1 - Nov. 15, Winter (w): Nov. 16 -
4.
March 15.
6. Min % of ethanol blended in E85: 65 vol% (w), 70 vol% (i), 75 vol% (s).
7. C3 - C8.
8. Measured as pHe.
9. As acetic acid.
10. Percentage of gasoline blended in E85 (min - max) in vol%: 25 - 35 (w), 20 - 30 (i), 15 - 25 (s).
34
2015 2015
Year of implementation May/2009 janv-11
Spec Name Dir. 98/70/EC as amended(1) EN 590:2009+A1:2010
Property
Cetane number, min 51 51 (temperate) / 47-49 (arctic & severe
winter)(2)
Cetane index, min 46 (temperate) / 43-46 (arctic & severe
winter)(2)
Distillation
T10, °C, min Report
T10, °C, max Report
T50, °C, min Report
T50, °C, max Report
T90, °C, min Report
T90, °C, max Report
T95, °C, max 360 360
E180, vol%, max 10(3)
E250, vol%, max 65
E340, vol%, min 95(3)
E350, vol%, min 85
Flash Point, °C, min 55
Carbon residue 10%, wt%, max 0.3(4)
Cold Filter Plugging Point (CFPP), °C, max +5 (class A temperate) to -44 (class 4 arctic &
severe winter)(2)
Stability
35
2015 2015
Year of implementation May/2009 janv-11
Spec Name Dir. 98/70/EC as amended(1) EN 590:2009+A1:2010
Property
Oxidation stability (Induction period), minutes 1200(5)
Notes:
1. Fuel Directives set by the European Institutions complement Dir. 98/69/EC for Euro IV vehicle emission specifications.
2015
Year of implementation Aug/2012
Spec Name EN 14214:2012
Grade FAME (Fatty Acid Methyl Esters)
Additional Comments
Source EN 14214:2012
Property
Cetane number, min 51
Ester content (concentration), wt%, min 96.5
Notes:
1. Density may be measured over a range of temperatures from 20°C to 60°C. See testing methods for details.
2. Water content must not exceed 500 mg/kg
3. Measured at 50°C.
4. Methanol content must not exceed 0.20 wt%.
5. The use of dyes and markers is allowed.
37
Notes:
1. To be used in vessels traveling between two ports in the EU and fulfilling NF ISO 8217:1997.
Gas oil means: any petroleum-derived liquid fuel falling within CN code 2710 00 67 or 2710 00 68, or any
petroleum-derived liquid fuel which, by reason of its distillation limits, falls within the category of middle
2.
distillates intended for use as fuel and of which at least 85% by volume (including losses) distils at 350 °C by
the ASTM D86 method.
Heavy fuel oil means: any petroleum-derived liquid fuel falling within CN code 2710 00 71 to 2710 00 78, or
any petroleum-derived liquid fuel, other than gasoil which, by reason of its distillation limits, falls within the
3. category of heavy oils intended for use as fuel and of which less than 65% by volume (including losses)
distils at 250 °C by the ASTM D86 method. If the distillation cannot be determined by the ASTM D86
method, the petroleum product is likewise categorised as a heavy fuel oil;
According to Directive 2009/30/EC art. 4(2), gas oils intended for use by non-road mobile machinery
(including inland waterway vessels), agricultural and forestry tractors and recreational craft may be placed on
the market within their territory only if the sulphur content of those gas oils does not exceed 10 ppm. Member
4.
States may also permit the continued placing on the market until 31 December 2011 of gas oil containing up
to 1 000 mg/kg sulphur for rail vehicles and agricultural and forestry tractors, provided that they can ensure
that the proper functioning of emissions control systems will not be compromised.
5. Measured at 40°C.
6. Measured at 20°C.
2011
Year of implementation janv-04
Spec Name Jet-A1 Kerosine
Property
Appearance clear & bright
Total acidity, mg KOH/g, max 0.015(1)
Aromatics or, vol%, max 25
OR
Total aromatics, vol%, max 26.5
Hydroprocessed components, vol%, max Report
2011
Year of implementation janv-04
Spec Name Jet-A1 Kerosine
Property
Anti-icing, vol%, max Agreement
Antioxidant, vol%, min Option(6)
Antioxidant, vol%, max Option(6)
Corrosion inhibitor, vol%, min Agreement
Corrosion inhibitor, vol%, max Agreement
Metal deactivator, vol%, min Option
Metal deactivator, vol%, max Option
Static dissipator, vol%, min Mandatory
Static dissipator, vol%, max Mandatory
Conductivity, pS/m, min 50
Conductivity, pS/m, max 450
Lubricity (BOCLE), mmHg, max 0.85
Notes:
1. Visually free from solid matter and undissolved water at normal temperature.
Severe hydroprocessing refer to a hydrogen partial pressure of >7000 kPa (70 bar or 1015
2.
psi) during manufacture.
3. Results by method D56 are about 2°C above those obtained by D3828 and IP170.
4. Without SDA.
5. With SDA.
Mandatory in hydroprocessed fuels at 17-24 mg/L, and must be added immediately after
6.
processing.
40
LPG FUEL
GASOLINE FUEL
DIESEL FUEL
FUEL OIL
07137_A_A
© 2014 - IFP Training
41
2015
Year of implementation sept-00
Spec Name IS 14861:2000
Grade Automotive
Additional Comments
Source Bureau of Indian Standards
Property
MON, min 88
Sulfur, ppm, max 150(1)
Vapor pressure @ 37.8°C (100°F), kPa, min 520(2)
Composition
Butadiene (1,3-butadiene), max 0.5 mol%
Pentane and heavier, max 2 mol%
Evaporative Residue, max 100 ppm
Water, vol%, max Nil(3)
Hydrogen sulfide, wt%, max Pass
Copper corrosion, 1hr @ 40°C, merit (class), max 1
Odor (4)(5)
Notes:
1. After stenching
In winter, the gauge vapor pressure requirement shall be a minimum of 700 kPa @
2.
40°C (104°F); the winter period extends from Nov. 1 to Feb. 15.
Product shall contain a minimum of 20 ppm ethyl mercaptan at the first dispatching
5.
location to ensure the detection of leakage by odor.
42
2025 2025
Proposed Proposed
Year of implementation Apr/2020 Apr/2020
Property
RON, min 95 91
MON, min 85 81
Sulfur, ppm, max 10 10
Lead, g/l, max 0.005 0.005
VLI, calculated, max 750 (s) / 950 (w) 750 (s) / 950 (w)
2025
Proposed
Year of implementation Apr/2020
Spec Name Bharat V
Grade HSD
Additional Comments Nationwide
Source Auto Fuel Vision and Policy 2025
Property
Cetane number, min 51
Cetane index, min 46
Sulfur, ppm, max 10
Polyaromatics, wt%, max 11
Density @ 15°C (60°F), kg/m3, min 820
Notes:
1. 200 mg/kg max.
Fuel Oil Fuel specification for India
2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015
Year of implementation juil-04 juil-04 juil-04 sept-02 Dec/1988 Dec/1988 Dec/1988 Dec/1988
Spec Name IS 11488:1985 IS 11488:1985 IS 11488:1985 IS 15217:2002 IS 1593:1982 IS 1593:1982 IS 1593:1982 IS 1593:1982
Grade Grade RM 25 Grade RM 35 Grade RM 45 FO DG Grade 1 HV(1) LV(2) MV1(3) MV2(3)
Additional Comments Use in Marine Use in Marine Use in Marine Use in Diesel
Diesel Engines Diesel Engines Diesel Engines Generating
Sets
Source Bureau of Indian Bureau of Indian Bureau of Indian Bureau of Indian Bureau of Indian Bureau of Indian Bureau of Indian Bureau of Indian
Standards Standards Standards Standards Standards Standards Standards Standards
Property
Sulfur, ppm, max 50000 50000 50000 40000 45000 35000 40000 40000
Viscosity @ 50°C, cSt, max 180 380 480 370 80 125 180
Viscosity @ 100°C, cSt, max 25 35 45 25
Density @ 15°C (60°F), kg/m3, max 991 991 991 991 Report Report Report Report
Notes:
1. High Viscosity
2. Low Viscosity
3. Medium Viscosity
4. Inorganic acidity: Nil
5. Accelerated dry sludge content: 0.1 wt% max
6. 0.25 wt%
45
GASOLINE FUEL
DIESEL FUEL
FUEL OIL
07137_A_A
© 2014 - IFP Training
46
2014 2014
Year of implementation Apr/2003 Apr/2003
Spec Name MOGAS 220 MOGAS 226
Grade Regular Super
Additional Comments
Source NIORDC NIORDC
Property
RON, min 87 95
MON, min 87
Sulfur, ppm, max 1000 1000
Lead, g/l, max 0.013 0.013
RVP @ 37.8°C (100°F), kPa, max 69(1) 69(1)
Distillation
T10, °C, max 65 65
T50, °C, max 115 115
T90, °C, max 180 180
FBP, °C, max 205 205
Residue, vol%, max 2 2
Oxygen, wt%, max 2.7 2.7
Oxygenates, vol%, max Report(2)(3) Report(2)(3)
Oxygenates
Ethers (5 or more C atoms), vol%, max Report(2) Report(2)(3)
Corrosion
Copper corrosion, 3hr @ 50°C, merit (class) 1a 1a
Notes:
1. Nov - Feb 69 max; March - April 62 max; May - August 55 max; Sept - Oct 62 max.
2. MTBE
3. wt% Oxygen = (0.1353 / density of gasoline) x vol% MTBE
2014
Year of implementation Apr/2003
Spec Name Gas Oil 606
Grade DIESEL GAS OIL
Additional Comments
Source NIORDC
Property
Cetane index, min 50
Sulfur, ppm, max 10000(1)
Density @ 15°C (60°F), kg/m3, min 820
Color, max 3
Notes:
2. @ 150°C
3. Recovered at 357°C
4. Should be 0°C from April 1 - August 31
Notes:
LPG FUEL
GASOLINE FUEL
DIESEL FUEL
BIODIESEL FUEL
FUEL OIL
07137_A_A
© 2014 - IFP Training
LPG Fuel specification for Japan
2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015
Year of implementation mars-13 mars-13 mars-13 mars-13 mars-13 mars-13 mars-13 janv-05 janv-05 janv-05
Spec Name JIS K 2240:2013 JIS K 2240:2013 JIS K 2240:2013 JIS K 2240:2013 JIS K 2240:2013 JIS K 2240:2013 JIS K 2240:2013 JLPGA JLPGA JLPGA
Grade Class 1 No. 1 Class 1 No. 2 Class 1 No. 3 Class 2 No. 1 Class 2 No. 2 Class 2 No. 3 Class 2 No. 4 Butane Butylene Propane
Additional Comments Household & Household & Household & Industrial & Industrial & Industrial & Industrial & Recommend Recommend Recommend
Commercial Commercial Commercial Automotive Automotive Automotive Automotive ed ed ed
Source Japanese Japanese Japanese Japanese Japanese Japanese Japanese Japan LP Gas Japan LP Gas Japan LP Gas
Standards Standards Standards Standards Standards Standards Standards Association Association Association
Association Association Association Association Association Association Association
Property
Sulfur, ppm, max 50(1) 50(1) 50(1) 50(1) 50(1) 50(1) 50(1) 50 50 50
Vapor pressure @ 37.8°C 1530(2) 1530(2) 1530(2) 1550(2) 1550(2) 1250(2) 520(2) 520 520 1530
(100°F), kPa, max
Composition
50
1. Before stenching
2. @ 40°C
3. "Butane + Butylene" is a mixture of isobutane, n-butane, isobutylene, 1-butylene, trans-2-butylene and cis-2-butylene
4. 30 mol% min
5. 50 mol% min
6. 90 mol% min
7. In the case of automobiles, industries (as fuels and raw materials) and others, the content of butadiene shall not be detrimental to the purpose of use.
8. 60 ppm @ 75°C
9. 10 ppm @ 105°C
51
52
RVP @ 37.8°C (100°F), kPa, max 65 (s) / 93 (w) 65 (s) / 93 (w) 65 (s) / 93 (w) 65 (s) / 93 (w)
Notes:
Additional Comments
Source Ministry of Japanese Japanese Japanese Japanese Japanese
Environment Standards Standards Standards Standards Standards
Association Association Association Association Association
Property
Cetane number, min 50 (1) 45 (1) 45 (1) 50 (1) 45 (1)
Distillation
T90, °C, max 360 360 350 330(2) 360 330
Flash Point, °C, min 50 50 45 50 45
Carbon residue 10%, wt%, 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1
max
Cold Filter Plugging Point -1 -5 -12 -19
(CFPP), °C, max
Notes:
2015
Year of implementation Feb/2008
Spec Name JIS K 2390:2008
Grade -
Additional Comments
Source Japanese Standards Association
Property
Cetane number, min 51(1)
Ester content (concentration), wt%, min 96.5
Notes:
1. Cetane index.
2. 500 ppm
3. 0.2 wt%
4. Based on mutual agreement between parties concerned.
55
Notes:
1. 0.3 wt%.
2. 0.4 wt%
3. 0.5 wt%
4. 0.6 wt%
5. 2 wt%
56
LPG FUEL
GASOLINE FUEL
DIESEL FUEL
07137_A_A
© 2014 - IFP Training
57
Property
Sulfur, ppm, max 60 60 60
Vapor pressure @ 37.8°C (100°F), kPa, max 690(1) 649(2) 642(3)
Composition
Propane, min 28.0 mol% 24.0 mol% 22.0 mol%
Propane, max 30.0 mol% 26.0 mol% 24.0 mol%
Butane, min 70.0 mol% 74.0 mol% 76.0 mol%
Butane, max 72.0 mol% 76.0 mol% 78.0 mol%
Olefins, vol%, max -4 -4 -4
Evaporative Residue, max -5 -5 -5
Water, vol%, max None None None
Hydrogen sulfide, wt%, max Negative Negative Negative
Copper corrosion, 1hr @ 40°C, merit (class), 1(6) 1(6) 1(6)
max
Odor
Tetrahydrothiophene (thiophane), mg/l, min -7 -7 -7
Notes:
1. 100 PSi
2. 94 psi
3. 93 psi
4. Up to max 20 vol% can be injected while meeting all the spec. parameters.
Additional Comments
Source Kuwait Petroleum Kuwait Petroleum Kuwait Petroleum
Corporation Corporation Corporation
Property
RON, min 95 98 92
MON, min 85 87 81
Sulfur, ppm, max 500 500 500
Lead, g/l, max 0.005 0.005 0.005
Benzene, vol%, max 4 4 4
Aromatics, vol%, max Report
Olefins, vol%, max Report 18 Report
RVP @ 37.8°C (100°F), kPa, max 62 (s) / 70 (w) 62 (s) / 70 (w) 62 (s) / 70 (w)
VLI, calculated, max 90 (s) / 105 (w) 90 (s) / 105 (w) 90 (s) / 105 (w)
Density @ 15°C (60°F), kg/m3, min 720 720 720
Density @ 15°C (60°F), kg/m3, max 775 785 780
Distillation
E70, vol%, min 15 15 15
E70, vol%, max 48(1)
E100, vol%, min Report Report Report
E100, vol%, max Report Report Report
E150, vol%, min Report Report Report
E150, vol%, max Report Report Report
E180, vol%, min 90 90
FBP, °C, max 205 205 205
Oxygenates, vol%, max -2 -2 -2
Oxygenates
Ethers (5 or more C atoms), vol%, max 10(2) 10(2) 10(2)
Notes:
2. MTBE
3. at 700 kPa - O2 - 6 h @ 100°C
4. Antioxidant
59
2015
Year of implementation Apr/2006
Spec Name
Grade ADO
Additional Comments
Property
Cetane index, min 48
LPG FUEL
GASOLINE FUEL
DIESEL FUEL
BIODIESEL FUEL
FUEL OIL
07137_A_A
© 2014 - IFP Training
61
Composition
Propylene, max 0.5 vol%
Volatility
Evaporative Residue, max 0.05 ml/100ml 0.05 ml/100ml 0.05 ml/100ml 0.05 ml/100ml
Property
RON, min 97 95
Sulfur, ppm, max 50 50 50
Distillation
IBP, °C, max Report Report Report
T10, °C, max 74 74 74
T50, °C, min 75 75 75
T50, °C, max 115 115 115
T90, °C, max 180 180 180
FBP, °C, max 215 215 215
Residue, vol%, max 2 2 2
Corrosion
Copper corrosion, 3hr @ 50°C, merit (class) 1 1
2020 2020
Year of implementation juin-15 juin-15
Grade - -
Additional Comments
Source Ministry of Natural Department of Standards
Resources and
Environment
Property
Cetane number, min 49 49
Cetane index, min 49 49
Sulfur, ppm, max 50 50
Density @ 15°C (60°F), kg/m3, min 810 810
Notes:
2015
Year of implementation juil-08
Spec Name MS 2008:2008
Grade Palm Methyl Ester
Additional Comments -
Source Department of Standards
Property
Cetane number, min 51
Ester content (concentration), wt%, min 96.5
Notes:
1. 500 ppm
2. 3hr @ 50°C
3. 0.2 wt%
65
Additional Comments
Property
Sulfur, ppm, max 35000 35000 35000
Notes:
2. Report in MJ/kg
66
GASOLINE FUEL
DIESEL FUEL
FUEL OIL
07137_A_A
© 2014 - IFP Training
67
2015
Year of implementation janv-06
Spec Name NIS 116:2006
Grade Unleaded Gasoline
Additional Comments
Source Nigerian Industrial Standard - NIS
116:2006 & Nigerian National Petroleum
Corporation
Property
RON, min 90
Sulfur, ppm, max 1000
Lead, g/l, max 0.005(1)
Benzene, vol%, max 2.0
RVP @ 37.8°C (100°F), kPa, max 62.0
Distillation
E70, vol%, min 10
E100, vol%, max 70
E180, vol%, max 90
FBP, °C, max 210
Residue, vol%, max 2
Oxidation stability (Induction period), minutes, min 360
Sediment, wt%, max 0
Water, vol%, max 0
Corrosion
Copper corrosion, 3hr @ 50°C, merit (class) class 1B
Color Ox blood red
Appearance clear and bright
Notes:
1. 5ppm in standard
68
2015 2015
Proposed
Year of implementation janv-06 janv-11
Spec Name NIS 149:2006 Imported Diesel
Grade Automotive Gas Oil Automotive Gas Oil
Additional Comments Technical
Specifications
Source Nigerian Industrial Department of Petroleum
Standard - NIS 149:2006 Resources
Property
Cetane index, min 47
Diesel Index, (Aniline Point oFxAPI/100), 47(1)
calculated, min
Sulfur, ppm, max 3000(2) 3000
Density @ 15°C (60°F), kg/m3, min 820 820
Notes:
2015 2015
Year of implementation nov-03 nov-03
Spec Name Nigerian National Petroleum Nigerian National Petroleum
Corporation Specifications Corporation Specifications
Grade High Pour Fuel Oil - HPFO Low Pour Fuel Oil - LPFO
Additional Comments
Source Nigerian National Petroleum Nigerian National Petroleum
Corporation & World Bank Corporation
Property
Sulfur, ppm, max 3700 3700
Viscosity @ 100°C, cSt, max 26(1) 29(1)
Density @ 15°C (60°F), kg/m3, max 0.995 0.995
Notes:
1. Kinematic Viscosity at 82 °C
70
GASOLINE FUEL
DIESEL FUEL
FUEL OIL
07137_A_A
© 2014 - IFP Training
71
Spec Name -
Grade Premium Super -
Additional Comments
Property
RON, min 90 97 95
MON, min 85
Sulfur, ppm, max 300 100 10
Distillation
T10, °C, max 70 70
T50, °C, max 118 118
T90, °C, max 185 185
FBP, °C, max 225 225
Oxygen, wt%, max 2.7
Corrosion
Copper corrosion, 3hr @ 50°C, 1 1
merit (class)
2016
Proposed
Year of implementation janv-15
Spec Name -
Grade -
Additional Comments
Property
Cetane index, min 50
Distillation
2012 2012
Year of implementation janv-04 Apr/2002
Property
Sulfur, ppm, max 30000 35000
GASOLINE FUEL
DIESEL FUEL
BIODIESEL FUEL
FUEL OIL
07137_A_A
© 2014 - IFP Training
75
Spec Name GOST R 51866- GOST R 51866- GOST R 51866- GOST R 51866- GOST R 51866- GOST R 51866-
2002 2002 2002 2002 2002 2002
Grade Premium Euro- Premium Euro- Premium Euro- Super Euro-98 Super Euro-98 Super Euro-98
95 95 (150 ppm) 95 Sulfur-Free (150 ppm) Sulfur-Free
Additional Comments
Source State Standards State Standards State Standards State Standards State Standards State Standards
Committee Committee Committee Committee Committee Committee
Property
RON, min 95.0 95.0 95.0 98.0 98.0 98.0
MON, min 85.0 85.0 85.0 88.0 88.0 88.0
Sulfur, ppm, max 50 150 10 50 150 10
Lead, g/l, max None(1) None(1) None(1) None(1) None(1) None(1)
Manganese, g/l, max None(1) None(1) None(1) None(1) None(1) None(1)
Benzene, vol%, max 1.0 1.0 1.0 1.0 1.0 1.0
Aromatics, vol%, max 35.0 42.0 35.0 35.0 42.0 35.0
Olefins, vol%, max 18 18 18 18 18 18
RVP @ 37.8°C (100°F), 45.0 / 45.0 / 50.0 45.0 / 45.0 / 50.0 45.0 / 45.0 / 50.0 45.0 / 45.0 / 50.0 45.0 / 45.0 / 50.0 45.0 / 45.0 / 50.0
kPa, min / 60.0 / 65.0 / / 60.0 / 65.0 / / 60.0 / 65.0 / / 60.0 / 65.0 / / 60.0 / 65.0 / / 60.0 / 65.0 /
70.0(2) 70.0(2) 70.0(2) 70.0(2) 70.0(2) 70.0(2)
RVP @ 37.8°C (100°F), 60.0 / 70.0 / 80.0 60.0 / 70.0 / 80.0 60.0 / 70.0 / 80.0 60.0 / 70.0 / 80.0 60.0 / 70.0 / 80.0 60.0 / 70.0 / 80.0
kPa, max / 90.0 / 95.0 / / 90.0 / 95.0 / / 90.0 / 95.0 / / 90.0 / 95.0 / / 90.0 / 95.0 / / 90.0 / 95.0 /
100.0(2) 100.0(2) 100.0(2) 100.0(2) 100.0(2) 100.0(2)
VLI, calculated, max - / - / 1050 / - / - / 1050 / - / - / 1050 / - / - / 1050 / - / - / 1050 / - / - / 1050 /
1150 / 1200 / 1150 / 1200 / 1150 / 1200 / 1150 / 1200 / 1150 / 1200 / 1150 / 1200 /
1250(2) 1250(2) 1250(2) 1250(2) 1250(2) 1250(2)
Density @ 15°C (60°F), 720 720 720 720 720 720
kg/m3, min
Density @ 15°C (60°F), 775 775 775 775 775 775
kg/m3, max
Distillation
E70, vol%, min 20.0 / 20.0 / 22.0 20.0 / 20.0 / 22.0 20.0 / 20.0 / 22.0 20.0 / 20.0 / 22.0 20.0 / 20.0 / 22.0 20.0 / 20.0 / 22.0
/ 22.0 / 22.0 / / 22.0 / 22.0 / / 22.0 / 22.0 / / 22.0 / 22.0 / / 22.0 / 22.0 / / 22.0 / 22.0 /
22.0(2) 22.0(2) 22.0(2) 22.0(2) 22.0(2) 22.0(2)
E70, vol%, max 48.0 / 48.0 / 50.0 48.0 / 48.0 / 50.0 48.0 / 48.0 / 50.0 48.0 / 48.0 / 50.0 48.0 / 48.0 / 50.0 48.0 / 48.0 / 50.0
/ 50.0 / 50.0 / / 50.0 / 50.0 / / 50.0 / 50.0 / / 50.0 / 50.0 / / 50.0 / 50.0 / / 50.0 / 50.0 /
50.0(2) 50.0(2) 50.0(2) 50.0(2) 50.0(2) 50.0(2)
E100, vol%, min 46.0 46.0 46.0 46.0 46.0 46.0
E100, vol%, max 71.0 71.0 71.0 71.0 71.0 71.0
E150, vol%, min 75.0 75.0 75.0 75.0 75.0 75.0
FBP, °C, max 210 210 210 210 210 210
Residue, vol%, max 2 2 2 2 2 2
Oxygen, wt%, max 2.7 2.7 2.7 2.7 2.7 2.7
Oxygenates, vol%, max -3 -3 -3 -3 -3 -3
Oxygenates
Methanol, vol%, max None(4) None(4) None(4) None(4) None(4) None(4)
Ethanol, vol%, max 5(5)(6) 5(5)(6) 5(5)(6) 5(5)(6) 5(5)(6) 5(5)(6)
Iso-propyl alcohol, vol%, 10 10 10 10 10 10
max
Iso-butyl alcohol, vol%, 10 10 10 10 10 10
max
Tert-butyl alcohol, vol%, 7 7 7 7 7 7
max
Ethers (5 or more C 15 15 15 15 15 15
atoms), vol%, max
Others, vol%, max 10(7) 10(7) 10(7) 10(7) 10(7) 10(7)
76
Spec Name GOST R 51866- GOST R 51866- GOST R 51866- GOST R 51866- GOST R 51866- GOST R 51866-
2002 2002 2002 2002 2002 2002
Grade Premium Euro- Premium Euro- Premium Euro- Super Euro-98 Super Euro-98 Super Euro-98
95 95 (150 ppm) 95 Sulfur-Free (150 ppm) Sulfur-Free
Additional Comments
Source State Standards State Standards State Standards State Standards State Standards State Standards
Committee Committee Committee Committee Committee Committee
Property
Iron, g/l, max None(1) None(1) None(1) None(1) None(1) None(1)
Phosphorus, g/l, max None None None None None None
Oxidation stability 360 360 360 360 360 360
(Induction period),
Existent gum (solvent 5 5 5 5 5 5
washed), mg/100ml, max
Corrosion
Copper corrosion, 3hr @ Class 1 Class 1 Class 1 Class 1 Class 1 Class 1
50°C, merit (class)
Color NOT green or NOT green or NOT green or NOT green or NOT green or NOT green or
blue blue blue blue blue blue
Appearance Clear & Clear & Clear & Clear & Clear & Clear &
Transparent Transparent Transparent Transparent Transparent Transparent
Use of additives (8)(9)(10) (8)(9)(10) (8)(9) (8)(9)(10) (8)(9)(10) (8)(9)
Notes:
1. "None" corresponds to less than 2.5 mg/dm3 of lead, less than 0.25 mg/dm3 of manganese and less than 0.01 g/dm3 of iron.
Depends on volatility classes determined by the country's seasonal and geographical conditions based on GOST 16350. VLI is
defined for the transition periods only (C1, D1, E1, or F1), which are applied in spring and autumn. The average daily
2.
temperatures for transition are following: above -5°C from winter to spring, above 5°C from spring to summer, below 5°C from
summer to autumn, and below -5°C from autumn to winter.
3. Volume percentage of oxygenates to be determined according to a method described in ASTM D 1319-95, part 13.2.
7. Other mono-alcohols and ethers with a final boiling point no higher than 210°C.
Additives which have been qualified in accordance with established procedures may be used to improve performance
8.
characteristics of fuels.
10. Up to 1.0 vol% of Monomethylaniline (N-Methylaniline) permitted to be added. Test method GOST R 54323-2011.
77
Additional Comments
Source State Standards State Standards State Standards State Standards State Standards State Standards
Committee Committee Committee Committee Committee Committee
Property
Cetane number, min 47.0(1) 47.0(1) 47.0(1) 48.0 / 47.0(1) 48.0 / 47.0(1) 48.0 / 47.0(1)
Cetane index, min 43.0(1) 43.0(1) 43.0(1) 46.0/43.0(1) 46.0/43.0(1) 46.0/43.0(1)
Sulfur, ppm, max 350 50 10 350 50 10
Polyaromatics, wt%, 11 11 8 11 11 8
max
Density @ 15°C (60°F), 800.0 800.0 800.0 800.0 800.0 800.0
kg/m3, min
Density @ 15°C (60°F), 855.0 855.0 855.0 855.0 855.0 855.0
kg/m3, max
Viscosity @ 40°C, cSt, 1.20(1) 1.20(1) 1.20(1) 1.50 / 1.40(1) 1.50 / 1.40(1) 1.50 / 1.40(1)
min
Viscosity @ 40°C, cSt, 4.0(1) 4.0(1) 4.0(1) 4.50(1) 4.50(1) 4.50(1)
max
Distillation
T95, °C, max 360 360 360 360 360 360
E180, vol%, max 10 10 10 10 10 10
Flash Point, °C, min 30 30 30 40 / 30 40 / 30 40 / 30
Carbon residue 10%, 0.30(2) 0.30(2) 0.30(2) 0.30(2) 0.30(2) 0.30(2)
wt%, max
Cold Filter Plugging -0,017628205 -0,017628205 -0,017628205 0,842105263 0,842105263 0,842105263
Point (CFPP), °C, max
Cloud Point (CP), °C, -0,021303258 -0,021303258 -0,021303258 0,785714286 0,785714286 0,785714286
max
Water, vol%, max 200 mg/kg 200 mg/kg 200 mg/kg 200 mg/kg 200 mg/kg 200 mg/kg
Ash, wt%, max 0.01 0.01 0.01 0.01 0.01 0.01
Total contamination, 24 24 24 24 24 24
ppm, max
Lubricity, HFRR wear 460 460 460 460 460 460
scar diam @ 60°C,
micron, max
Copper corrosion, 3hr @ Class 1 Class 1 Class 1 Class 1 Class 1 Class 1
50°C, merit (class), max
Notes:
Depends on volatility classes determined by the country's seasonal and geographical conditions based on GOST 16350. The
1. average daily temperatures for transition are following: above -5°C from winter to spring, above 5°C from spring to summer,
below 5°C from summer to autumn, and below -5°C from autumn to winter.
2. To be met prior to addition of additives.
3. Not green nor blue.
4. Metal-containing additives are not permitted.
5. The use of dyes and markers is allowed.
78
Biodiesel Fuel specification for Russia
2015 2015
Year of implementation janv-11 janv-11
Spec Name GOST R 53605-2009 GOST R 53605-2009
Notes:
2007 2007 2007 2007 2007 2007 2007 2007 2007 2007
Year of implementation janv-01 janv-01 janv-01 janv-01 janv-01 janv-01 janv-01 janv-01 janv-01 janv-01
Spec Name GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99
(1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1)
Grade Bunker Fuel F12 Bunker Fuel F5 - Bunker Fuel F5 - Heating Mazut Heating Mazut Heating Mazut Heating Mazut Heating Mazut Heating Mazut Heating Mazut
(2) Type II (4) Type IV (4) 100 - Type I (2) 100 - Type II (2) 100 - Type III (2) 100 - Type IV (2) 100 - Type V (2) 100 - Type VI (2) 100 - Type VII
(2)
Additional Comments Latest Latest Latest Latest Latest Latest Latest Latest Latest Latest
version of version of version of version of version of version of version of version of version of version of
standard standard standard standard standard standard standard standard standard standard
valid since valid since valid since valid since valid since valid since valid since valid since valid since valid since
J... J... J... J... J... J... J... J... J... J...
Source GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99 GOST 10585-99
Property
Sulfur, ppm, max 6000 10000 20000 5000 10000 15000 20000 25000 30000 35000
Viscosity @ 50°C, cSt, max 89 36.2 36.2
79
-5 -5 -5 -5 -5 -5 -5
Report(8) Report(8) Report(8) Report(8) Report(8) Report(8) Report(8)
8. Measured at 20°C.
9. In closed container.
13. For mazut from crudes with high paraffinic content, pour point 25°C max permitted. Such a fuel not to be used in marine engines.
14. For mazut with low ash content, 0.05 wt% max allowed.
15. For mazut with low ash content, 0.04 wt% max allowed.
GASOLINE FUEL
DIESEL FUEL
FUEL OIL
07137_A_A
© 2014 - IFP Training
83
2015 2015
Year of implementation mars-10 mars-10
Spec Name A-380 A-381
Grade Premium Grade Gasoline - Premium Grade Gasoline -
95 RON 91 RON
Additional Comments
Source Saudi Aramco Saudi Aramco
Property
RON, min 95 91
MON, min (1)(2)
Sulfur, ppm, max 1000 1000
Lead, g/l, max 0.013(3) 0.013(3)
Manganese, g/l, max -4 -4
Benzene, vol%, max 3 3
Olefins, vol%, max 5 / 20 (5) 5 / 20 (5)
RVP @ 37.8°C (100°F), kPa, min 45 45
RVP @ 37.8°C (100°F), kPa, max 62 (s) / 69 (i) / 79 (w)(6) 62 (s) / 69 (i) / 79 (w)(6)
VLI, calculated, max 875 (s) / 915 (i) / 1160 (w) 875 (s) / 915 (i) / 1160 (w)
Notes:
MON will be further evaluated as additional data comes available at which time a specification for MON could
1.
be implemented for domestic produced gasoline.
2. Imported gasoline must have a minimum MON of 82.
3. Testing of Lead is not required for domestic gasoline but is required for imported gasoline.
0.25 mg/L. Metallic additives are not allowed for octane boosting in Saudi Arabia gasoline (domestic and
4. imported). For the rejection of the imported cargoes, the detection limits of the equipments shall be used.
Testing of manganese and iron is not required for domestic gasoline, but is required for imported gasoline.
5. non-cracked / cracked
Summer: June, July & August; Intermediate: March, April, May, September, October & November; Winter:
6.
December, January & February
7. MTBE
8. 0.3 mg/kg. See note on Manganese.
The result of the potential gum (unwashed, 8hours) test is to be reported within a maximum of 48 hours from
product certification at point of origin.. For imported gasoline the potential gum is limited to a maximum of
9.
20mg/100ml. OSPAS in coordination with Distribution Operations has the authority to accept "potential gum"
higher than 20mg/100ml, only on as needed basis.
10. 15 mg/kg
Antioxidant, lb/1000 bbls min. 20; Metal Deactivator, lb/1000 bbls min 0.5; Deposit Control Additive (DCA),
11.
lb/1000 bbls min. 130
Antioxidant and metal deactivator additives are not needed for non-cracked gasoline; Antioxidant dosing of
imported gasoline shall be limited to a minimum of 20lbs/1000 barrels at the point of manufacture and
12. certified by an independent inspector according to procedures established by SMLD; Approved additives
Type, Brand, Dosage and Qualification Reference to be reported; No additives or chemical additions to
gasoline are approved except as designated in this specification.
85
2015
Year of implementation janv-11
Spec Name A-869
Grade Low Sulfur Diesel
Color, max 3
Notes:
Difference between Cloud Point and CFPP Max 10°C. The 10°C maximum margin
specification applies only when the CFPP is being used as the primary method in
2. conjunction with the injection of coud point suppressant chemicals. The 10°C
maximum margin specification is calculated between the CFPP spec and the actual
cloud point test.
86
2009
Year of implementation oct-98
Spec Name Refinery Limit
Grade Bunker Diesel Fuel Oil
Additional Comments
Source Saudi Aramco
Property
Sulfur, ppm, max 17000
Viscosity @ 50°C, cSt, min 4.25(1)
Viscosity @ 50°C, cSt, max 8.89(1)
Flash Point, °C, min 65.5
Pour Point (PP), °C, max 6
Carbon residue 10%, wt%, max 1
Ash, wt%, max 0.01
Water, vol%, max 0.1
Water and sediment, vol%, max 0.2
Combustion heat, kCal/kg, min 10557
Total sediment, potential, wt%, max 0.05
Notes:
1. @ 38°C
87
LPG FUEL
GASOLINE FUEL
DIESEL FUEL
BIODIESEL FUEL
FUEL OIL
07137_A_A
© 2014 - IFP Training
88
Additional Comments
Source Korea Petroleum Quality Korea Petroleum Korea Petroleum Quality
& Distribution Authority Quality & Distribution & Distribution Authority
Authority
Property
Sulfur, ppm, max 100 100 100
Vapor pressure @ 37.8°C (100°F), kPa, 520
min
Composition
Propane + Propylene, min 90 mol% 25 mol% (w)(1)(2)
Notes:
Winter standards for products and imports shall be applied from November 1 to March 31 of the next year and
1. for inspections during the distribution stage shall be applied from November 1 to April 30 of the next year.
During November and April both winter and summer use shall be applied
2. When isobutene is 30 mol% or higher, the lowest limit for C3 hydrocarbon composition rate is 5 mol%.
89
Property
RON, min 94 91
Sulfur, ppm, max 10 10 10
Lead, g/l, max 0.013 0.013 0.013
Benzene, vol%, max 0.7 0.7 0.7
Aromatics, vol%, max 24(1) 24(1) 24(1)
Olefins, vol%, max 16(1) 16(1) 16(1)
RVP @ 37.8°C (100°F), kPa, min 44 44
RVP @ 37.8°C (100°F), kPa, max 60 82(2)(3) 82(2)(3)
Distillation
T10, °C, max 70 70
T50, °C, max 125 125
T90, °C, max 170 170 170
FBP, °C, max 225 225
Residue, vol%, max 2.0 2.0
Oxygen, wt%, min 0.5 (s) / 1 (w)
Oxygen, wt%, max 2.3 2.3(4) 2.3(4)
Oxygenates
Methanol, vol%, max -5 -5
Phosphorus, g/l, max 0.0013 0.0013 0.0013
Oxidation stability (Induction period), minutes, 480 480
min
Water and sediment, vol%, max 0.01 0.01
Existent gum (solvent washed), mg/100ml, 5 5
max
Corrosion
Copper corrosion, 3hr @ 50°C, merit (class) 1 1
Notes:
1. Either aromatics 24 vol% max and olefins 16 vol% max, or aromatics 21 vol% max and olefins 19 vol% max.
2. Hot climate (June - August): 60 kPa; Cold climate (October - March): 96 kPa
5. 0.1 wt%
90
Additional Comments
Source Ministry of Korea Petroleum Quality Korea Petroleum Quality
Environment & Distribution Authority & Distribution Authority
Property
Cetane number, min 52 52(1) 40
Cetane index, min 52 52(2) 40
Sulfur, ppm, max 10 10 500
Polyaromatics, wt%, max 5 5(3)
Total aromatics, vol%, max 30 30
Density @ 15°C (60°F), kg/m3, min 815 815
Pour Point (PP), °C, max -17.5 (w) / 0.0 (s) -12.5 (w) / 0.0 (s)
Notes:
2015
Year of implementation janv-06
Spec Name Petroleum and Alternative Fuels
Business Act
Grade -
Additional Comments
Source Korea Petroleum Quality &
Distribution Authority
Property
Ester content (concentration), wt%, min 96.5
Notes:
1. 0.05 wt%
2. 0.2 wt%
92
Additional Comments
Source Korea Petroleum Korea Petroleum Korea Petroleum Korea Petroleum
Quality & Distribution Quality & Quality & Distribution Quality &
Authority Distribution Authority Authority Distribution
Authority
Property
Sulfur, ppm, max 20000 30000 40000 10
Viscosity @ 50°C, cSt, max 20 50 540
Flash Point, °C, min 60 65 70 60
Pour Point (PP), °C, max 5 10
Carbon residue 10%, wt%, max 8 12
Ash, wt%, max 0.05 0.1 0.1
Water, vol%, max 30(1)
Water and sediment, vol%, max 0.5 0.5 1
Sediment, wt%, max 0.2
Other -2
Notes:
1. Min 5 vol%
Cd and its compound: 1 ppm max; Cr and its compound: 1 ppm max; Pb and its compound: 1 ppm max; As and
2.
its compound: 1 ppm max.
93
LPG FUEL
GASOLINE FUEL
DIESEL FUEL
BIODIESEL FUEL
FUEL OIL
07137_A_A
© 2014 - IFP Training
94
2015
Year of implementation janv-04
Spec Name -
Grade Automotive/Cooking
Additional Comments
Property
Sulfur, ppm, max 140
Composition
Pentane and heavier, max 2 vol%
Volatility
T95, °C, max 2.2
Evaporative Residue, max 0.05 ml
Odor Present
95
2015
Year of implementation janv-12
Spec Name -
Grade Premium
Additional Comments
Source Department of Energy Business
Property
RON, min 95
MON, min 84
Sulfur, ppm, max 50
Lead, g/l, max 0.005
Benzene, vol%, max 1
Aromatics, vol%, max 35
Olefins, vol%, max 18
RVP @ 37.8°C (100°F), kPa, max 62
Distillation
T10, °C, max 70
T50, °C, min 70
T50, °C, max 100
T90, °C, max 170
FBP, °C, max 200
Residue, vol%, max 2
Oxygenates, vol%, min 5.5
Oxygenates, vol%, max 11
Oxygenates
Methanol, vol%, max 3
Phosphorus, g/l, max 0.0013
Oxidation stability (Induction period), minutes, min 360
Corrosion
Copper corrosion, 3hr @ 50°C, merit (class) 1(2)
Color Blue(3)
Appearance Bright, clear and homogeneous
Use of additives -4
Notes:
1. 0.7 wt%
2. Silver strip corrosion
3. Color intensity 0.5 - 1.5.
Detergent additives and other additives must be in accordance with requirements of
4.
the Department of Energy Business
96
2015 2015
Year of implementation janv-13 juin-10
Spec Name - -
Grade HSD LSD
Additional Comments
Source Department of Energy Department of Energy
Business Business
Property
Cetane number, min 50(1) 45(1)
Cetane index, min 50(1) 45(1)
Sulfur, ppm, max 50 15000
Polyaromatics, wt%, max 11
Density @ 15°C (60°F), kg/m3, min 810
Notes:
2015
Year of implementation Aug/2005
Spec Name -
Grade -
Additional Comments
Source Department of Energy Business
Property
Cetane number, min 51
Ester content (concentration), wt%, min 96.5
Notes:
1. 500 ppm
2. Class 1 for copper strip corrosion, 3 hr @ 50°C
Additives, if used, must be approved by the Department of Energy
3.
Business
98
Spec Name
Grade 1 2 3 4 5
Additional Comments
Property
Sulfur, ppm, max 20000 20000 20000 20000 5000
GASOLINE FUEL
DIESEL FUEL
BIODIESEL FUEL
07137_A_A
© 2014 - IFP Training
100
2015
Year of implementation janv-11
Spec Name Unleaded Super
Grade 95 (Unleaded)
Additional Comments
Source STIR - Société Tunisienne des
Industries de Raffinage
Property
RON, min 95
Sulfur, ppm, max 10
Lead, g/l, max 0.005(1)
Benzene, vol%, max 4
Olefins, vol%, max 18
RVP @ 37.8°C (100°F), kPa, min 45 (s) 50 (w)(2)
Distillation
E70, vol%, min 20
E70, vol%, max 50
E100, vol%, min 40
E100, vol%, max 71
E150, vol%, min 75
Residue, vol%, max 2
Oxygen, wt%, max 2.7
Oxygenates
Methanol, vol%, max 3
Ethanol, vol%, max 5
Iso-propyl alcohol, vol%, max 10
Iso-butyl alcohol, vol%, max 10
Tert-butyl alcohol, vol%, max 7
Ethers (5 or more C atoms), vol%, max 15
Corrosion
Copper corrosion, 3hr @ 50°C, merit (class) class 1a
Notes:
1. 5 mg/l in standard.
2015 2015
Year of implementation janv-07 janv-07
Spec Name Gas Oil 50 PPM Regular Gas Oil
Notes:
For "measured cetane index" and 46 minimum for "calculated cetane index" (test
1.
method: ISO 4264).
4. 24 mg/kg in standard.
5. 25 g/m3 in standard.
102
Grade No. 1-B S15 No. 1-B S500 No. 2-B S15 No. 2-B S500
Additional Comments Biodiesel (B100) Biodiesel (B100) Biodiesel (B100) Biodiesel (B100)
Blend Stock for Blend Stock for Blend Stock for Blend Stock for
Diesel ... Diesel ... Diesel ... Diesel ...
Property
Cetane number, min 47 47 47 47
Sulfur, ppm, max 15(1) 500(1) 15(1) 500(1)
Viscosity @ 40°C, cSt, min 1.9 1.9 1.9 1.9
Viscosity @ 40°C, cSt, max 6.0 6.0 6.0 6.0
Flash Point, °C, min 93(2)/130(2) 93(2)/130(2) 93(2)/130(2) 93(2)/130(2)
Carbon residue 100% (CCR), wt%, 0.050 0.050 0.050 0.050
max
Water and sediment, vol%, max 0.050 0.050 0.050 0.050
Sulfated Ash, wt%, max 0.020 0.020 0.020 0.020
Copper corrosion, 3hr @ 100°C, 3(3) 3(3) 3(3) 3(3)
merit (class), max
Acid value, mg KOH/g, max 0.50 0.50 0.50 0.50
Alcohol
Methanol, vol%, max 0.2(2) 0.2(2) 0.2(2) 0.2(2)
Monoglycerides, wt%, max 0.40 0.40
Glycerol
Free Glycerol, wt%, max 0.020 0.020 0.020 0.020
Total, wt%, max 0.240 0.240 0.240 0.240
Phosphorus, ppm, max 10 10 10 10
Alkali, Group I (Na, K), ppm, max 5 5 5 5
Metals, Group II (Ca, Mg), ppm, 5 5 5 5
max
Distillation
T90, °C, max 360 360 360 360
Cloud Point (CP), °C, max Report Report Report Report
Oxidation stability @ 110°C, hour, 3 3 3 3
min
Cold Soak Filterability, sec, max 200 200 360(4) 360(4)
Notes:
1. Other sulfur limits may apply to selected areas in the U.S. and in other countries.
If methanol content is above this maximum level, this specification may still be met if the flash point meets a minimum of
2.
130 degrees Celsius.
3. The Copper Strip Corrosion Test is conducted for 3 hrs at 50°C.
If the B100 is intended for blending into diesel fuel that is expected to give satisfactory vehicle performance at fuel
4.
temperatures at or below -12 degrees Celsius shall comply with a cold soak filterability limit of 200 seconds max.
103
LPG FUEL
GASOLINE FUEL
ETHANOL FUEL
DIESEL FUEL
FUEL OIL
07137_A_A
© 2014 - IFP Training
104
Property
Sulfur, ppm, max 140(1) 140(1) 185(1) 123(1)
Vapor pressure @ 37.8°C (100°F), 483 -2 1434 1434
kPa, max
Composition
Propylene, max 5.0 vol%
Butane and heavier, max 2.5 vol% 2.5 vol%
Pentane and heavier, max 2.0 vol% 2.0 vol%
Volatility
T95, °C, max 2.2 2.2 -38.3 -38.3
Evaporative Residue, max 0.05 ml/100 ml 0.05 ml/100 ml 0.05 ml/100 ml 0.05 ml/100 ml
Oil stain observation pass(3) pass(3) pass(3) pass(3)
Water, vol%, max none none
Moisture, ppm pass pass
Hydrogen sulfide, wt%, max pass pass pass pass
Copper corrosion, 1hr @ 40°C, 1 1 1 1
merit (class), max
Density @ 15°C (60°F), kg/m3, Report(4) Report(4) Report(4)
min
Density @ 15°C (60°F), kg/m3, Report(4) Report(4)
max
Notes:
1. The total sulfur limits in these specifications do include sulfur compounds used for stenching purposes.
The permissible vapor pressures of products classified as PB mixtures shall not exceed 1430 kPa (208 psig) and
additionally shall not exceed that calculated from the following relationship between the observed vapor pressure
2.
and the observed relative density: Vapor pressure, max = 1167 - 1880 (relative density at 60/60°F) or 1167 - 1880
(relative density at 15.6/15.6°C)
An acceptable product shall not yield a persistent oil ring when 0.3 mL of solvent residue mixture is added to a filter
3.
paper, in 0.1-mL increments and examined in daylight after 2 min.
Although not a specific requirement, the density or relative density can be needed for other purposes and should
4.
be reported.
105
2016 2016
Year of implementation juil-12 juil-12
Spec Name Conventional Federal RFG
Grade All Phase II
Additional Comments
Source EPA EPA
Property
Antiknock index (MON+RON)/2, -1 -1
calculated, min
Sulfur, ppm, max 80(2) 80(2)
Lead, g/l, max 0.013(3) 0.013(4)(5)
Manganese, g/l, max 0.0083(6) 0(6)
Benzene, vol%, max 0.62(7)/1.3(8) 0.62(7)/1.3(8)
RVP @ 37.8°C (100°F), kPa, min 44(9) 44(10)
RVP @ 37.8°C (100°F), kPa, max 75(9) 69(10)
Distillation -11 -11
Oxygen, wt%, max 2.7(12) 2.7(12)
Phosphorus, g/l, max 0.0013(3) 0.0013(4)
Use of additives -13 -13
Other (14)(15) (16)(17)(18)
Notes:
Octane limits are set and regulated at the state level; the industry (R+M)/2 standard is generally
1. 87/89/91+ for regular, midgrade and premium. Certification and posting of octane ratings
regulated by Federal Trade Commission under 16 Code of Federal Regulations (CFR) 306.
Per-gallon cap per EPA regulation (65 FR 6698; 2/10/00). The refinery average is 30 ppm.
2.
Excludes Geographic Phase-In Area and small refiners.
Applicable ASTM D 4814 specifications and EPA regulations are applied to conventional U.S.
3.
gasoline specifications.
Applicable ASTM D 4814 specifications and EPA regulations are incorporated into Federal RFG
4.
specifications.
Per U.S. Environmental Protection Agency (EPA) regulation (59 FR 7716; 2/16/94), no intentional
5.
addition of heavy metals allowed.
Per EPA regulation (59 FR 7716; 2/16/94), no intentional addition of heavy metals allowed without
6.
a waiver from EPA.
7. Annual average gasoline benzene content.
8. Refiners must also meet a maximum average benzene standard of 1.3 vol%.
18. This specification also requires that E300 be between 70 and 100 vol% per ASTM D86.
106
2015
Year of implementation juil-14
Spec Name ASTM D 4806-14
Grade Ethanol
Additional Comments Denatured Anhydrous (for
blending)
Property
Ethanol, vol%, min 92.1
Water, vol%, max 1.0(1)(2)
Gum (Solvent washed), mg/100ml, max 5.0
Notes:
In some cases, a lower water content may be necessary to avoid phase separation of a
2. gasoline-ethanol blend at very low temperatures. This reduced water content, measured
at the time of delivery, shall be agreed upon between the supplier and purchaser.
Additional U.S. denaturant regulation per the Alcohol and Tobacco Tax and Trade Bureau
3.
(TTB).
TTB Formulas require a minimum of two parts of approved denaturant to 100 parts of
4.
ethanol with a minimum of 195 proof ethanol.
The only denaturants allowed for the denatured fuel ethanol defined by this specification
5.
are natural gasoline, gasoline blendstocks or unleaded gasoline.
The maximum amount of denaturant the EPA allows in denatured fuel ethanol for
7.
determining volumes for RFS2 compliance purposes.
8. Measured as pHe.
107
Oxygenates
Methanol, vol%, max 0.5 0.5 0.5 0.5
Ethanol, vol%, min 51 51 51 51
Ethanol, vol%, max 83 83 83 83
C3-C5 alcohols, ppm, max 2(2) 2(2) 2(2) 2(2)
Phosphorus, g/l, max -3 -3 -3 -3
Water, vol%, max 0.78(4) 0.78(4) 0.78(4) 0.78(4)
Existent gum (solvent washed), 5 5 5 5
mg/100ml, max
Existent gum (solvent unwashed), 20 20 20 20
mg/100ml, max
Chloride, inorganic, ppm, max 1 1 1 1
Copper, ppm, max 0.07 0.07 0.07 0.07
Appearance Clear and bright Clear and bright Clear and bright Clear and bright
Notes:
1. Lead is not permitted to be added according to Federal Regulations; the lead limit for gasoline is 0.013 g/L.
3. Phosphorus may not be added according to federal regulations; the phosphorus limit in gasoline is 0.0013 g/L.
4. 1 wt% maximum
5. Measured as pHe.
6. The hydrocarbon blendstock may be unleaded gasoline, gasoline blendstock for oxygenate blending (BOB),
natural gasoline or other hydrocarbons in the gasoline boiling range.
Diesel Fuel specification for United States
Spec Name ASTM D 975-14 ASTM D 975-14 ASTM D 975-14 ASTM D 975- ASTM D 975- ASTM D 975- ASTM D 975-
14 14 14 14
Grade No.1-D S15 No.1-D S500 No.1-D S5000 No.2-D S15 No.2-D S500 No.2-D S5000 No.4-D
Additional Comments
Viscosity @ 40°C, cSt, min 1.3 1.3 1.3 1.9(3) 1.9(3) 1.9(3) 5.5
Viscosity @ 40°C, cSt, max 2.4 2.4 2.4 4.1 4.1 4.1 24.0
108
Distillation
T90, °C, min 282(3) 282(3) 282(3)
T90, °C, max 288 288 288 338 338 338
Flash Point, °C, min 38 38 38 52(3) 52 52 55
Carbon residue 10%, wt%, 0.15 0.15 0.15 0.35 0.35 0.35
max
Water and sediment, vol%, 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.50
max
Ash, wt%, max 0.01 0.01 0.01 0.01 0.01 0.01 0.10
Lubricity, HFRR wear scar 520 520 520 520 520 520
diam @ 60°C, micron, max
Copper corrosion, 3hr @ No. 3 No. 3 No. 3 No. 3 No. 3 No. 3
50°C, merit (class), max
Conductivity @ ambient 25(4)(5) 25(4)(5) 25(4)(5) 25(4)(5) 25(4)(5) 25(4)(5)
temp, pS/m, min
Dye content, g/100 l, max -6 -7 -6 -7 -7
FAME content, vol%, max 5(8) 5(8) 5(8) 5(8) 5(8) 5(8)
Notes:
1. Either the specification for minimum cetane index or that for maximum total aromatics must be met.
If low sulfur No.1-D S500 or low sulfur No.2-D S500 are sold for tax exempt purposes then, at or beyond terminal storage tanks, they are
6. required by 26 CFR Part 48 to contain the dye Solvent Red 164 at a concentration spectrally equal to 3.9 lbs. per thousand barrels of the solid
dye standard Solvent Red 26, or the tax must be collected.
Grades No.1-D S5000, No.2-D S5000 and No.4-D are required by 40 CFR Part 80 to contain a sufficient amount of the dye Solvent Red 164
7. so its presence is visually apparent. At or beyond terminal storage tanks, they are required by 26 CFR Part 48 to contain the dye Solvent Red
164 at a concentration spectrally equivalent to 3.9 lbs. per thousand barrels of the solid dye standard Solvent Red 26.
8. Biodiesel blendstock must meet ASTM D6751.
109
Fuel Oil Fuel specification for United States
Grade No. 1 S500 No. 1 S5000 No. 2 S500 No. 2 S5000 No. 4 No. 4 (Light) No. 5 (Heavy) No. 5 (Light) No. 6
Additional Comments
Source ASTM ASTM ASTM ASTM ASTM ASTM ASTM ASTM ASTM
International International International International International International International International International
Property
Sulfur, ppm, max 500(1) 5000(1) 500(1) 5000(1)
Viscosity @ 50°C, cSt, min 1.3(2) 1.3(2) 1.9(2) 1.9(2) >5.5(2) 1.9(2)
Viscosity @ 50°C, cSt, max 2.4(2) 2.4(2) 4.1(2) 4.1(2) 24.0(2)(3) 5.5(2)
Viscosity @ 100°C, cSt, min 9.0 5.0 15.0
Viscosity @ 100°C, cSt, max 14.9(3) 8.9(3) 50.0(3)
Density @ 15°C (60°F), kg/m3, 876(4)
min
Density @ 15°C (60°F), kg/m3, 850 850 850 850
110
max
Flash Point, °C, min 38 38 38 38 55 38 55 55 60
Pour Point (PP), °C, max -18(5) -18(5) -18(5) -18(5) -6(5) -6(5) -6
Distillation
T10, °C, max 215 215
T90, °C, min 282 282
T90, °C, max 288 288 338 338
Carbon residue 10%, wt%, max 0.15 0.15 0.15 0.15
Ash, wt%, max 0.10 0.05 0.15 0.15
Water and sediment, vol%, max 0.05 0.05 0.05 0.05 0.50(7) 0.50(7) 1.00(7) 1.00(7) 2.00(7)(8)
Notes:
4. This limit ensures a minimum heating value and also prevents misrepresentation and misapplication of this product as Grade No. 2.
Lower or higher pour points can be specified whenever required by conditions of storage or use. When a pour point less than −18°C is specified, the minimum viscosity at 40°C for
5.
grade No.2 shall be 1.7 mm2/s and the minimum 90 % recovered temperature shall be waived.
Where low sulfur fuel oil is required, Grade No. 6 fuel oil will be classified as Low Pour ( +15°C max) or High Pour (no max). Low Pour fuel oil should be used unless tanks and
6.
lines are heated.
7. The amount of water by distillation by Test Method D95 plus the sediment by extraction by Test Method D473 shall not exceed the value shown in the table.
For Grade No. 6 fuel oil, the amount of sediment by extraction shall not exceed 0.50 mass%, and a deduction in quantity shall be made for all water and sediment in excess of 1.0
8.
mass%.
111
112
LPG FUEL
GASOLINE FUEL
DIESEL FUEL
FUEL OIL
07137_A_A
© 2014 - IFP Training
113
Property
Sulfur, ppm, max 140 140 185 123
Vapor pressure @ 37.8°C 485 1430 1430 1430
(100°F), kPa, max
Composition -1 -2
Composition
Propane, min 90 vol%
Propylene, max 5 vol%
Butane + Butylene, max 2.5 vol%
Pentane and heavier, max 2.0 vol% 2.0 vol%
Volatility
T95, °C, max 2.2(3) 2.2(3) -38.3(3) -38.3(3)
Evaporative Residue, max 0.05 ml/100 ml 0.05 ml/100 ml 0.05 ml/100 ml 0.05 ml/100 ml
Moisture, ppm pass pass
Copper corrosion, 1hr @ 40°C, 1 1 1
merit (class), max
Density @ 15°C (60°F), kg/m3, indicate indicate
min
Density @ 15°C (60°F), kg/m3, indicate indicate
max
Notes:
2. Mixture of butane and/or butylene (max) with propane and/or propylene (min)
3. In case of having the cromatographic analysis, it's not necessary to comply with the T95 requirement.
114
2015 2015
Year of implementation Dec/2007 Dec/2007
Spec Name COVENIN Proyecto 764, COVENIN Proyecto 764,
2007 2007
Additional Comments
Source Fondonorma Fondonorma
Property
RON, min 95 91
Antiknock index 91 87
(MON+RON)/2, calculated, min
Sulfur, ppm, max 600 1000
Benzene, vol%, max 1.4(1) 1.4(1)
Aromatics, vol%, max 40(2) 40(2)
Olefins, vol%, max -3 -3
RVP @ 37.8°C (100°F), kPa, 9.5 psi 9.5 psi
max
VLI, calculated, max 14.5 14.5
Distillation
IBP, °C, min 30 30
T10, °C, max 70 70
T50, °C, min 77 77
T50, °C, max 121 121
T90, °C, max 195 195
E70, vol%, min Report Report
E70, vol%, max Report Report
FBP, °C, max 225 225
Residue, vol%, max 2 2
Oxygen, wt%, max 3.7(4) 3.7(4)
Oxidation stability (Induction 240 240
period), minutes, min
Existent gum (solvent washed), 5 5
mg/100ml, max
Corrosion
Copper corrosion, 3hr @ 50°C, 1 1
merit (class)
Color yellow red, pink or orange(5)
Notes:
COVENIN Proyecto 764 also stipulates a limit for average benzene content of
1.
1.2% by volume.
COVENIN Proyecto 764 also stipulates a limit for average aromatics content of
2.
35% by volume.
COVENIN Proyecto 764 stipulates a maximum limit for the combined total of
3. aromatics and olefins of 50% by volume, and limit for the average combined
total of 45% by volume.
2015 2015
Year of implementation Aug/2009 Aug/2009
Distillation
T90, °C, min - 300
T90, °C, max 370 356
Flash Point, °C, min 60 52
2015
Year of implementation Aug/2009
Spec Name NTF 662:2009
Grade Industrial Diesel
Additional Comments
Source Fondonorma
Property
Sulfur, ppm, max 10000
Viscosity @ 50°C, cSt, max 6.7 @ 40°C
Density @ 15°C (60°F), kg/m3, min Report
Notes:
1. Sodium + Potassium
117
LPG FUEL
GASOLINE FUEL
DIESEL FUEL
BIODIESEL FUEL
FUEL OIL
07137_A_A
© 2014 - IFP Training
118
Composition
Butane and heavier, max 2.5 vol%
Volatility
T95, °C, max 2.2 -38.3 -38.3
Evaporative Residue, max 0.05 ml/100ml 0.05 ml/100ml 0.05 ml/100ml
Notes:
1. Ketone
120
2020
Year of implementation janv-16
Spec Name TCVN 5689:2013
Grade -
Additional Comments
Source Directorate for Standards and Quality
Property
Cetane number, min 50
Cetane index, min 50
Sulfur, ppm, max 50
Polyaromatics, wt%, max 11
Density @ 15°C (60°F), kg/m3, min 820
Notes:
In winter, in the provinces and cities in the North of Vietnam, the fuel manufacturer,
1. distributor to ensure the provision of diesel fuel with appropriate pour point so that fuel
does not affect the operation of the engine at ambient temperature.
2. 200 mg/kg
121
2015
Year of implementation sept-08
Spec Name TCVN 7717:2007
Grade -
Additional Comments
Source Directorate for Standards and Quality
Property
Cetane number, min 47
Ester content (concentration), wt%, min 96.5
Other -1
Notes:
Spec Name TCVN 6239:2002 TCVN 6239:2002 TCVN 6239:2002 TCVN 6239:2002
Grade 1 2A 2B 3
Additional Comments
GASOLINE FUEL
DIESEL FUEL
07137_A_A
© 2014 - IFP Training
124
2014
Year of implementation Feb/2008
Spec Name Industry Limits
Grade Unleaded
Additional Comments Current - actual quality
Property
RON, min 91
Sulfur, ppm, max 1000
Lead, g/l, max -1
RVP @ 37.8°C (100°F), kPa, max -2
Distillation
T10, °C, max 60
T50, °C, max 98
T90, °C, max 171
FBP, °C, max 202
Residue, vol%, max 1
Oxidation stability (Induction period), minutes, min 240
Corrosion
Copper corrosion, 3hr @ 50°C, merit (class) 1b
Notes:
1. 0.04 g/gal
2. 8.1 Psi
125
2014
Year of implementation Feb/2008
Spec Name Industry Limits
Grade Gas oil
Additional Comments Current - actual quality
Property
Cetane index, min 54(1)
Sulfur, ppm, max 10000(2)
Density @ 15°C (60°F), kg/m3, max 834
Notes:
3. T91
Refining & Chemicals
———
Additional Comments
Source Algerian standard Algerian Institute for Algerian Institute for
Normalisation (IANOR) Normalisation (IANOR)
Property
RON, min 95 89 96
MON, min 85
Sulfur, ppm, max 100 100 100
Lead, g/l, max 0.013(1) 0.4 0.4
Benzene, vol%, max 5
RVP @ 37.8°C (100°F), kPa, max 65 - 80(2) 80 (w) / 65 (s) 80 (w) / 65 (s)
Distillation
T10, °C, max 70 70
T50, °C, max 140 140
T90, °C, max 195 (T95) 195 (T95)
E70, vol%, min 15
E70, vol%, max 47
E100, vol%, min 40
E100, vol%, max 70
E180, vol%, min 85
FBP, °C, max 215 205 205
Residue, vol%, max 2 2.5 2.5
Phosphorus, g/l, max 0
Existent gum (solvent washed), 5 10 10
mg/100ml, max
Corrosion
Copper corrosion, 3hr @ 50°C, merit class 1 1b max 1b max
(class)
Doctor test Negative Negative
Color -3 -4
Appearance clear & bright
Dye content, g/100 l, max allowed
Use of additives allowed
Notes:
1. Unleaded gasoline is available on the market and accounts for ~20% of Algerian gasoline sales.
Since 2005 city centers are 100% unleaded.
2. Depends on climate rating.
3. Colored.
4. Colorless.
2015
Year of implementation janv-92
Spec Name NA 8110/92
Grade Gas oil
Additional Comments
Source Algerian Institute for Normalisation
(IANOR)
Property
Cetane index, min 48
Sulfur, ppm, max 2500(1)
Density @ 15°C (60°F), kg/m3, min 810
Notes:
1. Sulfur level on market likely to be lower (source: Sonatrach, 2012)
Sommaire
Raffinage
Pétrochimie
© 2015 ‐ IFP Training
RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 2
Raffinage
© 2015 ‐ IFP Training
© 2015 ‐ IFP Training
RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 4
Pétrochimie
© 2015 ‐ IFP Training
© 2015 ‐ IFP Training
RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 6
Schéma de raffinerie complexe
© 2015 ‐ IFP Training
CHARGES
IMPORTÉES
GPL
HYDROGÈNE
NAPHTA
GAZOLE
ÉTHYLÈNE
DISTILLATS MONOMÈRES
VAPO
PÉTROLE H2 PROPYLÈNE
‐CRAQUEUR
BRUT
RAFFINERIE GAZ
IMPORTÉ
ESSENCE DE PYROLYSE COUPE C4
FIOULS
GPL
ESSENCE
PRODUITS
© 2015 ‐ IFP Training
CARBURÉACTEUR
GAZOLE PÉTROLIERS
FIOULS LOURDS
Débouchés du pétrole
La demande en pétrole est dominée par les besoins
d’énergie pour les transports et le chauffage
© 2015 ‐ IFP Training
Source CMAI
Objectifs
• À la manière des minerais, la pétrochimie est le premier maillon,
d‘une chaîne qui aboutit à la production de nombreux produits de
la vie de tous les jours
• En alimentant l’industrie chimique de transformation, l’industrie
des polymères, l’industrie pharmaceutique, etc.
Moyens
• Valorisation des hydrocarbures provenant de :
− Gaz
− Pétrole brut
− Charbon
• Apportant de la valeur ajoutée à la matière première
© 2015 ‐ IFP Training
RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 10
Valeur ajoutée au brut
La Valeur Ajoutée de la Pétrochimie est significative
© 2015 ‐ IFP Training
Source UOP
RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 11
Alimentation des Steam crackers
Capacité mondiale d’Éthylène en 2012 : 157 Mt
100%
90%
80%
70%
60%
Autres
50% Naphta/Gazole
Éthane
40%
30%
20%
10%
© 2015 ‐ IFP Training
0%
Amérique du Nord Amérique du Sud Europe de l'Ouest Moyen‐Orient Asie du Nord Asie du Sud
Source CMAI
Rendements typiques selon l’alimentation du SC
Distillat
Charges Éthane Propane Butane Naphta Gazole
sous‐vide
Produits % wt yields
Hydrogène 8,8 2,3 1,6 1,5 0,9 0,8
Méthane 6,3 27,5 22,0 17,2 11,2 8,8
Éthylène 77,8 42,0 40,0 33,6 26,0 20,5
Propylène 2,8 16,8 17,3 15,6 16,1 14,0
Butadiène 1,9 3,0 3,5 4,2 4,5 5,3
Autres C4 0,7 1,3 6,8 4,5 4,8 6,3
C5‐200
1,7 6,6 7,3 18,7 18,4 19,3
Essence
© 2015 ‐ IFP Training
ETHANE
PLASTICS
PROPANE ANTIFREEZE, FIBRES
DETERGENTS
BUTANE ETHYLENE
THERMOPLASTICS
STEAM‐ PROPYLENE ELASTOMERS
CRACKING BUTADIENE ELASTOMERS
NAPHTHA
GAS‐OIL
VGO THERMOPLASTICS
BENZENE (ST) SYNTHETIC FIBRES
(CH) ELASTOMERS
CATALYTIC TOLUENE NYLONS (Nylons 6, Nylon 6.6)
REFORMING ANIONIC DETERGENTS
© 2015 ‐ IFP Training
PARAXYLENE POLYESTER FIBRES
THERMOPLASTICS RESINS
CRUDE OIL COAL
ORTHOXYLENE PLASTICISERS
(ST) Styrene
(CH) Cyclohexane
Aromatics
RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 14
Zoom sur le vapocraquage
Uses
NATURAL GAS COAL ENERGY
CO + H2
SYNTHETIC FUELS
HYDROGEN NITROGENOUS FERTILIZERS
PRODUCTION OF GLUES AND THERMOSETTINGS
SYNTHESIS GAS AMMONIA
GLUE
METHANOL THERMOSETTINGS
METHANE MTBE
ETHANE
PLASTICS
PROPANE ANTIFREEZE, FIBRES
DETERGENTS
BUTANE ETHYLENE
THERMOPLASTICS
STEAM‐ PROPYLENE ELASTOMERS
CRACKING BUTADIENE ELASTOMERS
NAPHTHA
GAS‐OIL
VGO THERMOPLASTICS
BENZENE (ST) SYNTHETIC FIBRES
(CH) ELASTOMERS
CATALYTIC TOLUENE NYLONS (Nylons 6, Nylon 6.6)
REFORMING ANIONIC DETERGENTS
© 2015 ‐ IFP Training
PARAXYLENE POLYESTER FIBRES
THERMOPLASTICS RESINS
CRUDE OIL COAL
ORTHOXYLENE PLASTICISERS
(ST) Styrene
(CH) Cyclohexane
Aromatics
RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 15
Résumé de l’histoire du vapocraquage
~ 1920
• Éthylène à partir de craquage d’éthane du gaz naturel
1942
• Premier vapocraqueur de Gas‐Oil steam (~ 6000 t/an d’éthylène)
1950
• Construction d’unités de 50 000 t/an d’éthylène
1950 ‐ 1960
• Émergence d’unités de 300 000 t/an d’éthylène par craquage de
naphta
2000+
© 2015 ‐ IFP Training
• Unités de capacité de taille mondiale de 600 000 t/an à 2 Mt/an
d’éthylène
Produits intermédiaires et dérivés
© 2015 ‐ IFP Training
© 2015 ‐ IFP Training
RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 18
Caractéristiques clés du vapocraquage
© 2015 ‐ IFP Training
RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 20
Courbes de tension de vapeur
VOLATILITÉ
CO
CH4
C2H4
CO2
C2H6 C2H2
H2S
C3H6
C3H8
© 2015 ‐ IFP Training
La température d’ébullition/condensation
augmente avec la pression
C3H4
© 2015 ‐ IFP Training
2 1 0
RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 22
Vapocraquage : conditions opératoires
Température de craquage
Pression
Temps de séjour
Dilution de l’alimentation
© 2015 ‐ IFP Training
Température de craquage :
• ~ 850⁰C sur alimentation Éthane
• ~ 820⁰C sur alimentation Naphta
• ~ 800⁰C sur alimentation Gasole
Pression :
• 2 à 3 bar (aussi basse que possible au dessus de pression atm.)
Temps de séjour :
• 0,1 à 0,4 seconde (aussi court que possible)
Dilution de l’alimentation :
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• Grande quantité de vapeur (~ 0,6 T vapeur/T Naphta alimentée)
Zone chaude (Hot zone)
Principaux équipements
• Batterie de fours dédiés au craquage à haute température
• Fractionateur primaire
séparation
• Tour “quench” à eau
Pipes
d’alimentation Fractionateur
Naphtha à primaire
l’entrée fours
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Principaux équipements
• Compresseur des gaz de craquage pour séparation en zone froide
• Élimination H2S, mercaptans et CO2 par lavage à la soude
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Vue d’avion de vapocraqueur
1.4 MT/an
éthylène
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Cold zone: mainly distillation towers
RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 27
… on vit dans un monde
de polymères …
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RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 28
Applications HDPE
Quelques exemples
Flexibles Emballages alimentaires Récipients
Tuyaut
eries
Flexibl
es
Pipe
Quelques exemples
Emballages Films pour l’agriculture
Emballages Industriels Films divers
Câbles
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Quelques applications PP
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PVC : un polymère très flexible
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Source CMAI
Intégration Raffinage
et Pétrochimie
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CHARGES
IMPORTÉES
GPL
HYDROGÈNE
NAPHTA
GAZOLE
ÉTHYLÈNE
DISTILLATS MONOMÈRES
VAPO
PÉTROLE H2 PROPYLÈNE
‐CRAQUEUR
BRUT
RAFFINERIE GAZ
IMPORTÉ
ESSENCE DE PYROLYSE COUPE C4
FUEL
GPL
ESSENCE
PRODUITS
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CARBURÉACTEUR
GAZOLE PÉTROLIERS
FIOULS LOURDS
Synergies alimentations
Alimentations
Raffinage Pétrochimie
arrêts FCC, sous‐produits lubes
Alimentations
• Synergies sur Naphta et Essences
− Meilleure alim Naphta pour Pétrochimie = Pire alim pour Raffinage
− Alimenter Vapocraqueurs en Naphta = économie investissements pour
désulfuration Essence en Raffinerie
− Baisse demande essence (Europe) accroit disponibilité Naphta comme
alim Pétrochimie
− Baisse specs Aromatiques des Essences accroît disponibilité BTX pour
Pétrochimie
• Concurrence sur Distillats intermédiaires
− Raffinage et Pétrochimie ciblent même alim
− Haute “vapocraquabilité” (haute teneur paraffine) = Haut Cétane
− Demande importante Diesel Oil et Jet
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• Synergies potentielles sur Résidu
− Alim “bon marché” pour Pétrochimie
− Mais implique innovations technologiques majeures
RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 38
Synergies échanges produits, énergie et plus…
Échanges de produits
Raffinage Pétrochimie
Services
• Services Communs Techniques, Gestion Projets, Lab, SHE, Achats, RH, …
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75 % de capacité de raffinage intégrée avec Pétrochimie et/ou lubes
L’intégration poussée est un avantage compétitif
Source : ExxonMobil 2010
Contexte économique
Pétrochimie
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Source CMAI
Demande en “plastique”
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Source CMAI
Capacité mondiale Éthylène en 2012 = 157 Mt
100%
90%
80%
70%
60%
Autres
50% Naphta/Gazole
Éthane
40%
30%
20%
10%
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0%
Amérique du Nord Amérique du Sud Europe de l'Ouest Moyen‐Orient Asie du Nord Asie du Sud
Source CMAI
Couts alimentation vapocraqueurs ‐ 2012
Cout alim (€/t C2= )
ME Ethane
4000
NA Ethane
3600 Asia Ethane
3200 EU Ethane
RoW Ethane
2800
Asia Naphta/Go
2400 NA Naphta/Go
2000
ME Naphta/Go
EU Naphta/Go
1600 RoW Naphta/Go
1200
800
400
0 Production C2 = (Mt/y)
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Brut OCDE
GNL du Japon
Gaz naturel d’Europe de l’Ouest
Gaz naturel des USA
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Source : BP Stat. Review
G352*36 ‐ June 2013
RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 46
Capacité de production éthylène (2012)
North America 20.6 MMT/year (20%)
South America 4.0 MMT/year (4%)
West Europe 17.2 MMT/year (17%)
Central Europe 2.0 MMT/year (2%)
CIS & Baltic States 2.8 MMT/year (3%)
Middle East 10.1 MMT/year (10%)
Africa 1.7 MMT/year (1%)
Indian Subcontinent 4.0 MMT/year (4%)
Northeast Asia 32.3 MMT/year (32%)
Southeast Asia 7.6 MMT/year (7%)
© 2015 ‐ IFP Training
© 2015 ‐ IFP Training
Source CMAI
Les plus gros producteurs éthylène
Source : OGJ
Septembre 2013
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Other 10%
Styrene 7%
Ethylene Oxide
Polyethylene
13%
54%
EDC/VCM/PVC
16%
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RC ‐ RA GEN ‐ 08378_A_F ‐ Rév. 1 ‐ 05/03/2015 ‐ Pétrochimie et intégration avec le raffinage 50
Capacité de production éthylène (2012)
North America 20.6 MMT/year (20%)
South America 4.0 MMT/year (4%)
West Europe 17.2 MMT/year (17%)
Central Europe 2.0 MMT/year (2%)
CIS & Baltic States 2.8 MMT/year (3%)
Middle East 10.1 MMT/year (10%)
Africa 1.7 MMT/year (1%)
Indian Subcontinent 4.0 MMT/year (4%)
Northeast Asia 32.3 MMT/year (32%)
Southeast Asia 7.6 MMT/year (7%)
© 2015 ‐ IFP Training
Other 10%
Isopropyl Alcohol
5%
Oxo‐Alcohol
11% Polyethylene
Polypropylene
40%
40%
Cumene
9%
Propylene oxide
8%
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Acrylonitrile
17%
En Algérie
2
SOMMAIRE
1. Présentation des installations existantes de raffinage.
Pour chaque raffinerie
Configuration actuelle pour la production des essences et Gas-Oil
Arzew 15 MMT
2,7 MMT
1980
1964
2,5 MMT
1973 et 1984
Hassi Messaoud
1,2 MMT
1979
In Aménas
0,3 MMT
1980
4
PRESENTATION DES RAFFINERIES
RAFFINERIE D’ALGER
Localisation:
Sidi Arcine près d ’El Harrach sur une superficie de
200 Ha
5
RAFFINERIE D’ALGER - SCHEMA GENERAL
FUEL-GAZ
LPG GPL
Gas - Plant
STABILISATION
PROPANE
GPL
Naphta léger
BUTANE
Naphta Lourd
REFORMING
Brut. 2700.000
Essence Normale
Topping Unit
NAPHTA
KEROSENE
JET
LGO
Mélange DIESEL
HGO Gas-Oil
RESIDU Fuel - oil
(LS)
6
Vue Aérienne de la Raffinerie d’Alger
7
PRESENTATION DES RAFFINERIES
Raffinerie d ’Arzew
Localisation:
Zone industrielle d ’Arzew, sur une
superficie de 150 ha
Produits commerciaux:
Carburants + GPL + Bitumes (MI)
Lubrifiants (MI et ME)
Naphta et fuel-oil (ME)
Enlèvements: camions
Pipes
wagons
par navires
8
RAFFINERIE D'ARZEW - SCHEMA GENERAL
FUEL
GAZ
GPL
SEPARATION
PROPANE
DES GAZ
Naphta léger
STABILISATION
ESSENCES
CATALYTIQUE
REFORMING
BUTAN
GPL E
NAPHTA
ATHMOSPHERIQUE
DISTILLATION
ESS. NORMALE
BRUT H. M. 2,5 M.
KEROSENE
MELANGE
Naphta lourd ESSENCES ESS. SUPER
G.O. LEGER
JET
G.O. LOURD
MELANGE GASOI
GASOIL L
FUEL BTS
Huile de base
EXPORT
Lub 1
HUILES
Mélange
FINIES
BRUT REDUIT 278.800 T
Lub 2
GRAISSES
OXYDATIONS
BITUMES
DISTILLATION
PARAFFINES
SOUS VIDE
FUEL HTS
BITUME OXYDE
BITUME
ROUTIER
9
Vue Aérienne de la Raffinerie d’Arzew
10
PRESENTATION DES RAFFINERIES
RAFFINERIE DE SKIKDA
Localisation:
Zone industrielle de Skikda, sur une superficie
de 190 Ha
11
RAFFINERIE DE SKIKDA - SCHEMA GENERAL PERTE + FUEL-GAZ
GAS-PLANT PROPANE
(3unités)
BUTANE
ATMOSPHERIQUE (2)
NAPHTA
DISTILATION
BRUT HM
15.000.000
BENZENE
CATALYTIQUE
AROMATIQUES
(2 unités)
REFORMING
EXTRACTION
TOLUENE
ESSENCE NORMALE
MELANGE
ESSENCES
ESSENCE SUPER
ESSENCE SANS PB
TRAITEMENT
CRISTALLIS.
MELANGE-XYLENES
P. XYLENE
KEROSENE
BRUT REDUIT IMPORTE
PARA-XYLENE
277.100
JET A1
MELANGE GAS-OIL
DISTILLATION
GAS-OIL
OXYDATION
FUEL BTS
BITUMES
FUEL HTS
S/VIDE
BITUME OXYDE
BITUME ROUTIER
12
Vue Aérienne de la Raffinerie de Skikda
13
PRESENTATION DES RAFFINERIES
RAFFINERIE DE HASSI-MESSAOUD 2
14
RAFFINERIE DE HASSI-MESSAOUD -SCHEMA GENERAL
HASSI-MESSAOUD 2
GPL VERS UNITE GPL/RHM1
NAPHTA VERS SLOPS
T R
O E ESS NORMALE
F
P O MELANGE
PETROLE P R ESS SUPER
BRUT M
ESSENCES
I I
KEROSENE
N
100.000
N
G
G REFORMAT
GAS-OIL
15
PRESENTATION DES RAFFINERIES
RAFFINERIE D’IN-AMENAS
Localisation:
Centre industriel d ’In-Aménas (SH-DP)
Cette Raffinerie est à l’arrêt depuis Juin 1986 suite aux problèmes de
gonflement du sol
16
RAFFINERIE IN AMENAS - SCHEMA GENERAL
Fuel-
Gaz
Gas-Oil
Fuel-Oil
Slops
17
Situation actuelle des carburants
en Algérie
18
Situation actuelle des carburants en Algérie
2.1- Essences
Le marché Algérien consomme actuellement 3 millions de Tonnes/An
d’essences, sous trois formes de produits:
Essence Normale RON 89, éthylée (900 000 Tonnes / An soit 30 %
du marché),
Essence Super RON 96, éthylée (1,5 Million Tonnes / An soit 50 %
du marché),
Essence Sans plomb, RON 95 (600 000 Tonnes / An soit 20 % du
marché),
19
Spécifications des essences éthylées MI
Essence Essence
Caractéristique Unité
Normale Super
RON 89 96
TVR à 37.7 °C
Bar max 0.65 / 0.80 0.65 / 0.80
(été / hiver )
10 % vol 70°C max 70°C max
Distillation 50 % vol 140°C max 140°C max
ASTM D86
95 % vol 195°C max 195°C max
PF 205°C max 205°C max
20
Spécifications de l’essence sans plomb MI
Limites
Propriétés Super 95 Unités
Min Max
RON 95
MON 85
Benzène % Vol 5
Masse Volumique Kg/m3 725 780
Soufre ppm 100
Distillation ASTM 86
70°C 15 47
100°C 40 70
180°C 85
210°C % Vol 90
Point final 215
21
Situation des essences en Algérie (suite)
Spécifications de l’essence sans plomb (suite)
Remarques:
La spécification actuelle de l’essence sans plomb en Algérie ne
mentionne pas les valeurs limites pour les aromatiques, les
oléfines et l’oxygène (il s’agit uniquement d’une essence NOR 95
sans plomb, de qualité similaire à la super 96 éthylée, avec un
intervalle de densité un peu plus large).
22
Situation des essences en Algérie (suite)
Qualités moyennes des essences MI
23
Situation des essences en Algérie (suite)
Qualités moyennes des essences MI (suite)
24
Schéma-type de fabrication des essences en Algérie
Butane
Toluene Brut
25
Bases pour la fabrication des essences MI
Butane X X X
Naphta léger X X X X
Naphta dé-IsoC5 X
Reformat X X X X
Iso-pentane X
Pentane reformé X
Raffinat X
Toluène brut X
Aromatiques lourds X
26
Carburant Diesel:
Le marché algérien consomme actuellement environ 8 millions de
Tonnes/An de Gas-Oil
Caractéristique Unité Gasoil
3
Masse volumique Kg/m 810 – 860
Indice de Cétane 48 min
Point éclair °C 55 min
Point écoulement hiver °C -12 max
Point écoulement été °C -7 max
65 % vol 250°C min
Distillation ASTM D86
90 % vol 350°C max
PF 390°C max
Teneur en soufre ppm 1 500 max
27
Schéma-type de fabrication du Diesel en Algérie
Kérosène
Gas-oil léger
Mélange Gas-oil Diesel
Gas-oil Lourd
28
Bases pour la fabrication du Diesel MI
Kérosène X X X X
Gas-oil léger X X X
X
Gas-oil lourd X X
29
Situation du carburant Diesel en Algérie (suite)
Qualité moyenne du carburant Diesel MI
30
Programme de généralisation des essences sans plomb en Algérie
31
Programme de Réhabilitation et d’Adaptation
des Raffineries existantes
32
Principes du programme de Réhabilitation et d’Adaptation
34
Objectifs du programme de Réhabilitation et d’Adaptation
35
Programme de Réhabilitation et Adaptation par raffinerie
36
37
Programme de Réhabilitation de la Raffinerie de Skikda
38
Programme de Réhabilitation de la Raffinerie de Skikda
40
Programme de Réhabilitation de la Raffinerie de Skikda
41
42
Programme de Réhabilitation de la raffinerie d’Arzew
43
Programme de Réhabilitation de la raffinerie d’Arzew
44
45
Programme de Réhabilitation de la raffinerie d’Alger
46
Programme de Réhabilitation de la raffinerie d’Alger
47
48
Programme de Réhabilitation de la raffinerie de Hassi-Messaoud
Pour une meilleure optimisation sur les plans Coût, délai de réalisation et
implantation, la réhabilitation de la raffinerie existante RHM2 (revamping du Toping
existant à la capacité design) sera intégrée au projet de la nouvelle Raffinerie
49
CONFIGURATION FUTURE
DES RAFFINERIES
50
CONFIGURATION RA1K
LPG PROPANE
GP – I BUTANE
FG
GP – II H2 RICH GAS PSA H2 TO CONSUMERS
ISO PENTANE TO GASOLINE POOL
C6 CUT
NAP A TO NAPHTHA POOL
CDU - I
NAP B
NAP C LNHT-I/
LPG
HY. AROM.
LNISOM-I
KERO NHDS/ TOLU. CUT
REFORM-I/ C5 LNHT-II/
PLAT SPL CUT C6 CUT
LNISOM-II
LGO+HGO
BENZENE
RCO
EXCESS
TO ATF POOL
KERO
H2 RICH TO NAPHTHA POOL
LPG
GAS TO PSA
DHDS-I
C6 CUT
NAP A
TO DIESEL POOL
NAP B PX
NHDS/ DHDS-II
CDU - II
REC.
NAP C REFORM-II HY.UNIT
AROM. PARAXYLENE
KERO
KTU-II HY ARO. TO GASOLINE
LGO
HGO
CR KERO TO DIESEL POOL
C6 CUT
PROPANE
EXCESS C8+ TO GASOLINE
GP – III BUTANE
CR LGO TO DHDS
RCO
XYL-ISOM
CR HGO TO DHDS UNIT
LOW SULPHUR FO
GAS OIL
IMPORTED BBU OXIDISED BITUMEN
VAC. RESIDUE ROAD BITUMEN
51
LEGENDE DES COULEURS EXISTING REVAMP NEW PAGE 51
CONFIGURATION RA1Z
STAB.1 LSRN 1
KERO Kérosène
CDU
52
CONFIGURATION RA1G
53
Situation actuelle du programme de Réhabilitation
pour chaque raffinerie
54
Situation actuelle du Programme de Réhabilitation
des Raffineries de Skikda et d’Arzew
Pour RA1K:
Projet 1: Modernisation du réseau Electrique Avancement : 99,59%
Projet 2: Rehabilitation et augmentation de capacité du Réseau anti-
incendie :Avancement : 85,54%
Projet 3: Réhabilitation et Adaptation, Avancement Physique: 70,69%
Pour RA1Z:
Projet 1: Modernisation Instrumentation Avancement : 98,73%. (toutes
les installations sont en fonctionnement sous DCS reste la zone 4 en relation avec
EPC Global)
Projet 2: Modernisation Electricité, Avancement : 97,35% .
Projet 3: Réhabilitation et Adaptation, Avancement : 86,26%.
55
Situation actuelle du Programme de Réhabilitation
des Raffineries d’Alger et de Hassi-Messaoud
Pour RA1G:
Projet 1: Réhabilitation et Adaptation, Avancement : 8,10%.
Pour RHM2:
Le programme de Réhabilitation et d’Adaptation sera conduit selon le
planning suivant:
Préqualification pour la consultation sélective pour la mobilisation
de l’Ingénieur Conseil (PMC): en cours
Consultation sélective du PMC:.Décembre 2011
Elaboration du FEED : 18 mois
Consultation pour EPC: 12 mois :
Réalisation EPC: 48 mois
56
Situation actuelle du Programme de Réhabilitation
57
Situation actuelle du Programme de Réhabilitation
58
Projets nouveaux de Développement Raffinage
59
60
Gaz Naturel Liquéfié GNL
Div ‐ Ref
Traitements des gaz naturels
EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 2
Traitements des gaz naturels
Chaîne GNL
© 2015 ‐ IFP Training
EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 3
Traitements des gaz naturels
Quelques chiffres clés
5 Millions Sm3/jour de gaz permet Un train GNL de 4 Mt/an demande une
d’obtenir: puissance procédé d’environ 150 MW
(compression de la réfrigération).
3 760 t/jour de GNL ou 1.3 Mt/an (1 % du
marché mondial) La réfrigération utilisant généralement
l’eau de mer, avec une différence de 6⁰C
1 000 MW de puissance électrique dans entre entrée et sortie, le besoin en eau est
un cycle combiné d’environ 35 000 m3/h.
17 500 BPD de "synthetic crude" (GTL) ou
850 000 t/an (0.05% du marché mondial)
1 tonne de GNL ~ 2.2 m3 GNL
6 800 t/jour de méthanol ou 2.2 Mt/an
(8% du marché mondial) 1 tonne GNL ~ 52 MMBtu
1 tonne GNL ~ 1260 Nm3
1 tonne GNL ~ 1.2 tep
EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 4
Traitements des gaz naturels
Spécifications typiques d’un GNL (le GNL est un gaz de vente)
SPECIFICATIONS COMMERCIALES
Pouvoir Calorifique Supérieur (PCS) MJ/Sm3 or Nm3 Dans la fourchette du réseau du client (1)
Indice (ou nombre) de WOBBE MJ/Sm3 or Nm3 Comme pour le PCS
Teneur en H2S ppm volume Inférieure à 4
Teneur en soufre total mg/Sm3 30 max.
SPECIFICATIONS PROCEDE
Teneur en CO2 ppm volume Inférieure à 90 (normal 40/90)
Teneur en C6+/Aromatiques ppm volume 10 max. (2)
Teneur en vapeur d’eau ppm volume 1 max. (3)
Teneur en azote % mole Généralement inférieure à 1.5
Mercure ng/Sm3 10 max.
© 2015 ‐ IFP Training
(1) Par exemple, dans le réseau français, le PCS doit être entre 36.4 et 43.2 MJ/Sm3
(2) Le point de rosée hydrocarbure est bien inférieur à celui requis par le client dans son réseau
(3) Le point de rosée eau est bien inférieur à celui requis par le client dans son réseau
EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 5
Traitements des gaz naturels
Arrangement typique d'un train de GNL
(vers Stockage)
45 à 60 bar abs
Fractionnement GPL
(vers Stockage)
Eau Hg
Gasoline
(vers Stockage)
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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 6
Traitements des gaz naturels
Lieux d’extraction des contaminants du Gaz de Charge dans un train GNL
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Pré refroidissement
EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 7
Traitements des gaz naturels
Arrangement général d'un prétraitement de train GNL
Gaz combustible
Gaz combustible
Gaz acides (CO2 et/ou H2S)
vers pré refroidissement
Gaz adouci
Gaz sec
et liquéfaction
Déshydratation du gaz
(Gaz brut)
Eau Hg
EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 8
Traitements des gaz naturels
Procédé par adsorption physique
UTILISATION DES TAMIS MOLECULAIRES
(généralement type 3A)
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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 9
Traitements des gaz naturels
Piège à mercure
Gaz d’alimentation (sec et adouci)
Lit de billes de carbone imprégnées de soufre
GAZ vers la liquéfaction
(pré refroidissement
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et liquéfaction)
Filtre (Mercure 10 ng/Sm3 max.)
EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 10
Traitements des gaz naturels
Capacité nominale des trains de GNL
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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 11
Traitements des gaz naturels
Agencement général d’un train GNL
(vers Stockage)
Recycle GPL
Fractionnement GPL
(vers appoint réfrigération, Stockage)
Gasoline
(vers Stockage)
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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 12
Traitements des gaz naturels
Procédé de liquéfaction du gaz
Historiquement, dans l’ordre chronologique de leur apparition:
• Cascade classique à 3 fluides frigorigènes parcourant chacun un
cycle de réfrigération mécanique extérieur (respectivement C3, C2=
et C1).
• Cascade intégrée à 1 seul fluide frigorigène (mélange N2, C1, C2, C3,
C4). Ce fut par exemple le premier procédé TEALARC®.
• Cascade duale à 2 fluides frigorigènes (respectivement C3 puis
mélange réfrigérant (N2,C1,C3). C’est le procédé développé par APCI,
le mélange réfrigérant prenant le nom de MCR®. C’est le plus
courant dans les trains d’usine GNL jusqu’à présent.
• Cascade à 2 fluides mélangés. Ce fut le second TEALARC® avec le
premier réfrigérant appelé PCG et le second, LCG.
© 2015 ‐ IFP Training
De nouveaux procédés sous licence sont apparus et qui sont des
variantes des procédés ci‐dessus.
EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 13
Traitements des gaz naturels
(Cascade classique)
Usine GNL CAMEL (1964) à Arzew en Algérie
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Note: usine devenue GL4Z (procédé Technip‐Pritchard)
EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 14
Traitements des gaz naturels
Usine GNL de KENAI (Alaska) (Procédé par Cascade classique)
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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 15
Traitements des gaz naturels
Pré‐refroidissement
par
Refroidissement par
utilisant du
Mixed Refrigerant
MR
Vapor
Liquid
MR
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Cycle MR
(N2, CH4, C2H6, C3H8)
EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 16
Traitements des gaz naturels
USINE DE GNL DE P.T.BADK (Kalimantan/Indonésie)
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(Procédé de liquéfaction Cascade duale APCI)
EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 17
Traitements des gaz naturels
Usine GNL BINTULU (Malaisie)
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(Procédé de liquéfaction Cascade duale APCI)
EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 18
Traitements des gaz naturels
USINE GNL DE QATARGAS (Qatar) – 3 trains (2.5 Mt/an par train)
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(Procédé de liquéfaction Cascade duale APCI)
EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 19
Traitements des gaz naturels
Oman LNG
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(Procédé de liquéfaction Cascade duale APCI)
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Traitements des gaz naturels
Procédés de liquéfaction du gaz naturel « nouvelle génération »
MR: Mélange Réfrigérant
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Traitements des gaz naturels
(Retour en force de la Cascade classique) Cascade "optimisée" PHILLIPS
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Trains GNL utilisant des aéroréfrigérants pour la condensation des cycles de réfrigération mécanique extérieurs
Train 4: 4.8 Mt/an (F.E.E.D année 2001)
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Traitements des gaz naturels
Usine GNL Snohvit à Hammerfest (Norvège)
Emplacement
de la liquéfaction
Module transporté
par barge et coulé
in situ
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Traitements des gaz naturels
La barge de Snohvit à Cadix
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Traitements des gaz naturels
Usine GNL Snohvit à Hammerfest (Norvège)
(une fois la barge supportant les installations de liquéfaction coulée in‐situ)
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(Procédé de liquéfaction Linde)
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Traitements des gaz naturels
50/60 m de haut
250 tonnes à vide
510 t en opération
(3Mt/an)
Jusqu’à 5m de
diamètre
Tubes et calandre en
aluminium
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Traitements des gaz naturels
Echangeur bobiné APCI : Les tubes enroulés (tubes en aluminium)
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Traitements des gaz naturels
Echangeur bobiné LINDE
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Traitements des gaz naturels
Echangeur à plaques en aluminium brasé
"Brazed Aluminum Plate Fin Heat Exchanger (PFHE)"
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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 29
Traitements des gaz naturels
Compresseurs MR™ d’un train GNL de l’usine BINTULU (Malaisie)
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Traitements des gaz naturels
Réservoirs de stockage de GNL
SINGLE CONTAINMENT DOUBLE CONTAINMENT FULL CONTAINMENT MEMBRANE
STEEL TANKS
N.A
CONCRETE TANKS N.A
REQUIREMENT
FOR DIKE (European YES NO NO NO
standards)
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N.A: Not applicable STEEL ABLE TO CONTAIN LNGS
STEEL NOT ABLE TO CONTAIN LNG
CONCRETE
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Traitements des gaz naturels
Bac GNL simple intégrité (“Single Containment“)
Paroi intérieure en acier 9% de nickel.
Après une couche résiliente cette barrière primaire est contenue dans une enveloppe en acier carbone
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constituant une barrière secondaire isolée de la première par une couche de perlite au niveau de la
robe. Le toit est suspendu à l’enveloppe extérieure.
Cette conception nécessite une cuvette de rétention.
EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 32
Traitements des gaz naturels
Bac GNL à intégrité totale (“Full Containment“)
(virole externe en béton précontraint, toît en béton armé)
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Traitements des gaz naturels
Réservoirs de stockage GNL intégrité totale (1986)
(ADGAS/Das Island‐Abu Dhabi)
Bacs GNL
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Traitements des gaz naturels
Taille des réservoirs
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Traitements des gaz naturels
Méthanier à cuves intégrées
(type membrane)
Les cuves font partie intégrante
de la coque du bateau
Méthanier à cuves
autoporteuses type « Moss
Rosenberg » cuves sphériques
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Les cuves sont indépendantes de
la coque du bateau
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Traitements des gaz naturels
Les méthaniers
(Transport du GNL à ‐160⁰C à pression atmosphérique)
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Traitements des gaz naturels
Cuve auto‐porteuse sphérique (technique Moss‐Rosenberg) pour navire GNL
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Traitements des gaz naturels
Intérieur d’une cuve
membrane
d’un méthanier
Technique
GAZ TRANSPORT
Membrane en
INVAR
(acier à 30% Nickel)
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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 39
Traitements des gaz naturels
Les méthaniers dans le monde
Technologies
Autres 5%
Cuves sphériques 52%
Source : BG Membrane 43%
Double coque
Propulsion : fuel‐oil plus "boil‐off "
EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 40
Traitements des gaz naturels
Les parties constitutives d’un terminal de regazéification
1 3
Réception des Regazéification du
navires méthaniers GNL en fonction
et déchargement des besoins du
de leur cargaison réseau
2 4
Stockage du GNL Émission sur le
dans les réservoirs réseau de transport
cryogéniques national
(‐160 ⁰C)
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EP 20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL 41
Traitements des gaz naturels
Terminaux de regazéification avec bacs GNL à complète intégrité
Terminal GNL Revit houssa (Grèce)
Terminal GNL de Montoir de Bretagne (France) Terminal GNL de Fos sur Mer (France)
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Traitements des gaz naturels
Terminal GNL Sodegura (Baie de Tokyo‐Japon)
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Traitements des gaz naturels
Equipements d’un terminal de regazéification de GNL
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La regazéification du GNL est faite en le réchauffant soit avec de l’eau de mer ("Sea Water Vaporisers")
soit avec de l’eau chaude ("Submerged Combustion Vaporizers"). Les pompes qui pressurisent le GNL sont
les "secondary pumps".
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Traitements des gaz naturels
Techniques de regazification du GNL
"Open Rack Vaporizer (ORV)“ ou “Sea Water Vaporizers“
Le GNL circule du bas vers le haut dans de grands panneaux garnis
d’éléments tubulaires arrosés par de l’eau de mer qui forme un
film mouillant et permet la vaporisation régulière du GNL
"Submerged Combustion Vaporizer (SCV)“
Le GNL passe dans un serpentin en acier inox immergé dans un
bain d’eau chaude à environ 30/ 40⁰C. Ce bain d’eau est chauffé
par l’intermédiaire d’un brûleur alimenté par le gaz combustible
pris sur le courant de GNL vaporisé (1.25%)
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Traitements des gaz naturels
"Open Rack Vaporizer (ORV)"
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Traitements des gaz naturels
Vue d’un SCV
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