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Introduction générale :

La production d'énergie est un défi de grande importance pour les années à venir. En effet,
en Algérie et partout dans le monde la consommation en énergie électrique est en très forte
croissance. Il semble que tendanciellement, les consommations d'énergie vont continuer à
augmenter, sous l'effet de la croissance économique d'une part, et de l'augmentation de la
consommation d’électricité par habitant d'autre part, quels que soient les cas de figures
envisagés. De nos jours, une grande partie de la production mondiale d’énergie est assurée à
partir de sources fossiles. La consommation de ces sources donne lieu à des émissions de gaz
à effet de serre, principale cause du réchauffement climatique. On parle périodiquement de
diverses solutions techniques permettant de garder ce rythme de vie normal ; ça d’une part,
d’autre part l’épuisement des ressources fossiles plus ou moins à long terme, la flambée des
prix du brut, et la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre rendent urgentes la
maîtrise des consommations et la diversification des sources d’énergie l’utilisation et le
développement des énergies renouvelables.
On considère qu’une énergie est renouvelable, toute source d'énergie qui se renouvelle
assez rapidement pour être considérée comme inépuisable (d'où son nom) à l'échelle de
l'homme mais aussi dans certains cas de l'humanité (solaire par exemple). Les énergies
renouvelables sont issues de phénomènes naturels réguliers ou constants provoqués
principalement par le Soleil (l'énergie solaire mais aussi hydraulique, éolienne et
biomasse...), la Lune (énergie marémotrice, certains courants : énergie hydrolienne...) et la
Terre (géothermique profonde...). L’impact de ces énergies renouvelables sur
l’environnement est beaucoup plus faible que les sources d’énergie traditionnelles.
Cependant, dépendantes de l’aspect météorologique et de leur lieu d’implantation, elles
souffrent d’un inconvénient majeur qui est leur intermittence. Ce caractère intermittent
diminue leur efficacité énergétique lorsqu’elles sont exploitées individuellement, d’où le
recours à l’utilisation de systèmes hybrides (multi-sources) combinant plusieurs sources
d’énergie renouvelables.
Le rayonnement solaire constitue la ressource énergétique la mieux partagée sur la terre et
la plus abondante : La quantité d’énergie libérée par le soleil (captée par la planète terre)
pendant une heure pourrait suffire à couvrir les besoins énergétiques mondiaux pendant un
an.
L’Algérie est un pays continent qui dispose de sources potentielles importantes en matière
d’énergies renouvelables, même si leur contribution ne représente, pour le moment, pas
plus de 2% de l’ensemble de la production électrique nationale. Désormais, le soleil est une
nouvelle priorité énergétique. Il ne devrait plus se coucher, puisque notre gouvernement
entend s’investir pleinement dans les énergies renouvelables. Ainsi une nouvelle ligne
stratégique du secteur, dont la boussole est résolument tournée, cette fois-ci, vers le soleil.
Un nouveau programme de développement sur ce secteur, se résumant à une soixantaine
de projets (en grande majorité solaire), avec comme objectif, à l’horizon 2020, la production
d’électricité de l’ordre de 3.000MW et une couverture de 40% des besoins d’électricité du
pays en 2030.
L’énergie photovoltaïque, basée sur la conversion du rayonnement électromagnétique
solaire en électricité, représente l’une des ressources énergétiques renouvelables à part
entière. Même si cette ressource est maintenant de mieux en mieux reconnue en tant que
source potentielle d’énergie, cela n’a pas été facile face aux nombreux préjugés existants sur
ce sujet.
On a reproché par exemple à l’énergie solaire d’être intermittente (jour, nuit, saison), de ne
pas être fiable et de dépenser plus d’énergie pour la conception d’un panneau solaire qu’il
ne peut en fournir durant toute sa durée de vie Une partie de ce rayonnement peut être
exploitée pour produire directement de la chaleur (Solaire thermique) ou de l’électricité :
c’est l’énergie solaire photovoltaïque
Ce mémoire est rédigé en trois chapitres, Le premier chapitre donne des notions sur
l’énergie solaire et ses caractéristiques, l’énergie photovoltaïque ainsi que les différents
types de systèmes photovoltaïques existants.
Les avantages et les inconvénients du photovoltaïque sont cités et enfin le potentiel solaire
en Algérie.
Chapitre I

LE SOLEIL
Le soleil est une étoile résultant de la condensation d’un nuage interstellaire sous l’effet de
la gravité, ce type de nuage est essentiellement composé d’hydrogène, d’hélium et dans une
moindre mesure de carbone, de l’azote et d’autre élément, l’énergie du soleil est produite
par la réaction de fusion thermonucléaire, les noyaux d’hydrogène (proton) s’assemblent en
noyaux d’hélium (2 neutrons +2 protons), cette énergie est émis par la surface du soleil
,notamment sous forme d’ondes électromagnétique . Hors atmosphère, l’énergie moyenne
annuelle reçue par la terre est d’environ 5,5 KW/m2par jour. Traversant l’atmosphère, le
rayonnement solaire subit une atténuation et une modification de son spectre, à la suite de
phénomène complexe d’absorption par les gaz de diffusion par les molécules, et
d’absorption et de diffusion par les poussiers et les aérosols.

Historique :

L'utilisation de l'énergie solaire remonte à l'Antiquité. Par exemple, les Grecs allumaient la
flamme olympique grâce à un système de miroirs concentrant les rayons du Soleil.
Cependant le début des applications pratiques est apparu au XVIIe siècle.
Le Français Salomon de Caus construit en 1615 une pompe solaire, grâce à l'utilisation d'air
chauffé par le rayonnement solaire.
Au XVIIe siècle, François Villette, opticien au palais de Versailles, conçoit un miroir en bronze
(Appelé miroir ardent) d'un mètre de diamètre, grâce auquel il fait des démonstrations de
fusion d’objets.
En 1747, Georges-Louis de Buffon expérimente un miroir qui concentre la lumière du soleil
en un point focal. Il arrive à faire fondre un morceau d'argent (soit plus de 1 044 °C).
À la fin du XVIIIe siècle, grâce à une lentille à liquide qui concentre les rayons solaires,
Antoine Lavoisier construit un four solaire qui atteint la température de1 800 °C.
Dans les années 1780, H. B. de Saussure invente un instrument de mesure lui permettant
d'étudier les effets calorifiques des rayons du soleil qu'il nomme « hélio thermomètre » ; cet
instrument utilise l'effet de serre obtenu par un vitrage placé au-dessus d'un absorbeur dans
un caisson isolé ; il crée ainsi un capteur solaire thermique à basse température.
La conversion de la lumière en électricité, appelée effet photovoltaïque, est découverte par
Edmond Becquerel en 1839, mais il faudra attendre près d'un siècle pour que les
scientifiques approfondissent et exploitent ce phénomène de la physique.
En 1875, Werner Von Siemens expose devant l'Académie des Sciences de Berlin un article
sur l'effet photovoltaïque dans les semi-conducteurs.
En 1913, William Coblentz dépose le premier brevet pour une cellule solaire qui
malheureusement ne pourra jamais fonctionner. En 1916, Robert Millikan sera le premier à
produire de l'électricité avec une cellule solaire, mais pendant les quarante années
suivantes, personne ne fera beaucoup de progrès en énergie solaire car les cellules
photovoltaïques ont un trop mauvais rendement pour transformer la lumière du soleil en
énergie. Le phénomène reste encore une découverte anecdotique.
Pendant l'année 1954, trois chercheurs américains (Chapin, Pearson et Prince) mettent au
point une cellule photovoltaïque à haut rendement (9 %) et les Laboratoires Bell
construisent le premier panneau solaire mais il était trop coûteux pour être produit en série.
C'est la conquête spatiale qui fera réellement progresser l'énergie solaire ; le panneau
solaire est le seul moyen non-nucléaire d'alimenter des satellites en énergie, de plus
l'énergie solaire est une source d'énergie constante pour les satellites en orbite.
En effet, c'est en 1958 qu'a lieu le premier lancement d'un satellite fonctionnant à l'énergie
photovoltaïque. L'industrie spatiale investira beaucoup de fonds dans le développement des
panneaux solaires. C'est la première utilisation importante de la technologie solaire
photovoltaïque.
Pendant les années 1970 et 1980, des efforts sont faits pour réduire les coûts de sorte que
l'énergie photovoltaïque soit également utilisable pour des applications terrestres.
L'énergie solaire connaîtra un second élan au cours du premier choc pétrolier dans les
années 1970.Alors que le prix du pétrole augmente de façon spectaculaire, les panneaux
solaires photovoltaïques commencent à être utilisés pour la première fois dans les maisons.
En effet, en 1973, la première maison alimentée par des cellules photovoltaïques est
construite à l'université du Delaware et en 1983, la première voiture alimentée par énergie
photovoltaïque parcourt une distance de 4 000 km en Australie. Depuis les panneaux
solaires se sont développés lentement. Pendant longtemps, ils ont été considérés comme
des sources d'énergies naturelles. L'énergie solaire est de nouveau en plein essor car on
prévoit une pénurie de pétrole prochaine, on se préoccupe du réchauffement de la planète
et les prix de l'énergie n'ont jamais été aussi hauts. L'énergie solaire devient une priorité
pour de plus en plus de pays. Des centrales solaires sont en cours de construction dans le
monde entier. Les entreprises investissent également. Les entreprises d'électricité et les
gouvernements ont offert des subventions et des réductions pour encourager les
propriétaires à investir dans l'énergie solaire pour leur maison.
En effet, en 1995, des programmes de toits photovoltaïques raccordés au réseau ont été
lancés, au Japon et en Allemagne, et se généralisent depuis 2001. De nouveaux types de
panneaux solaires ont été développés ; panneaux solaires très fins
(4 mm d'épaisseur) et flexibles, des peintures solaires. L'objectif est de réduire très
fortement le coût de l'énergie solaire.
En novembre 2015 une « Alliance internationale pour l'énergie solaire » (ou ISA) pour
« International Solar alliance » a été créée. Le projet en était porté par Narendra
Modi (Premier ministre indien). Cette alliance doit réunir les États disposant d'importantes
ressources solaires afin de mieux coordonner le développement de leur exploitation
(thermique et photovoltaïque) via des actions de formation, de standardisation de matériels,
de partage d'expériences, co-entreprises...). La cérémonie de lancement a eu lieu lors de la
COP21 à Paris, organisée par l'Inde et la France, avec le soutien du secteur privé selon Engée.
L’énergie solaire

L’énergie solaire est le produit d’une conversion du rayonnement solaire en électricité et ce


grâce à des panneaux photovoltaïques. Il existe deux façons d’exploiter l’électricité produite
par photovoltaïque, soit sur sites isolés, soit dans le réseau électrique. Dans le premier cas,
on dit que le système photovoltaïque est autonome. L’énergie produite par les panneaux
photovoltaïques, au cours de la journée peut être utilisée immédiatement ou stockée dans
des batteries pour qu’elle soit exploitée la nuit ou dans le cas d’insuffisance d’énergie ou
pendant un ciel partiellement couvert. Dans le deuxième cas, on parle de système connecté.
L’énergie produite est acheminée directement vers le réseau électrique qui se charge de la
distribuer aux consommateurs. Ce cas de configuration ne nécessite pas la présence d’un
système de stockage.
L'énergie solaire est produite et utilisée selon plusieurs procédés:
- L'énergie solaire thermique: qui consiste tout simplement à produire de la chaleur grâce à
des panneaux sombres. On peut aussi produire avec de la vapeur à partir de la chaleur du
soleil puis convertir la vapeur en électricité.
- L'énergie solaire photovoltaïque: qui consiste à produire directement de l'électricité à
partir de la lumière à l'aide de panneaux solaires. Cette forme d'énergie est déjà exploitée
dans de nombreux pays, surtout dans les pays ou les régions ne disposant pas de ressources
énergétiques conventionnelles tels que les hydrocarbures ou le charbon.
- l'énergie solaire passive: est une autre forme d'utilisation de l'énergie solaire qui consiste à
utiliser directement la lumière pour le chauffage.

Energie solaire dans le monde :

L'énergie solaire photovoltaïque s'est d'abord développée pour satisfaire des besoins
électriques en sites isolés, tels que les régions de montagnes, les îles et les zones rurales des
pays en développement, particulièrement en Afrique et en Asie. Depuis le début des années
2000, le développement de l'énergie solaire photovoltaïque a pris une toute autre
dimension, à l'échelle mondiale, suite à la prise de conscience de l'enjeu environnemental lié
au réchauffement climatique et à la nécessité de développer des énergies renouvelables,
non émettrices de CO2.
Des politiques publiques de soutien aux énergies renouvelables en Europe, au Japon, aux
Etats-Unis, en Australie et plus récemment en Chine ont créé un boom de la demande
mondiale en panneaux solaires, permettant à l'industrie solaire de se développer
massivement et de réduire ses coûts de production. Toutefois, un coup d'arrêt brutal à ces
politiques de soutien a été donné en 2008-2009 en raison de la crise financière
internationale. Les politiques de réduction des déficits publics depuis 2010 n'ont pas permis
de soutenir à nouveau les énergies renouvelables et le secteur photovoltaïque tout entier
s'est retrouvé en surcapacité de production, au niveau mondial. S'en est suivi une série de
fermetures de sites de production de panneaux solaires ainsi que des rachats d'entreprises,
conduisant à une plus grande concentration du secteur.
Le grand avantage de la période de massification de la production de panneaux solaires est
la réduction drastique des coûts et donc des prix, permettant désormais à l'énergie solaire
d'être à la fois plus accessible pour la réalisation des projets en sites isolés et de plus en plus
compétitive par rapport aux autres sources d'énergie (pétrole, charbon, nucléaire),
atteignant progressivement et pays après pays la parité réseau. Cette baisse des prix
conjuguée aux nouvelles politiques de lutte contre le changement climatique a relancé
vigoureusement la demande d'installations photovoltaïques dans le monde. Les
investissements annuels en énergies renouvelables dépassent désormais les investissements
en énergies fossiles. La tendance devrait s'amplifier sous l'effet de la baisse continue du prix
des panneaux photovoltaïques, appelés à devenir les grands vainqueurs de la transition
énergétique.
Les principaux pays producteurs de cellules solaires et de panneaux solaires sont la Chine, les
Etats-Unis, le Japon et l'Allemagne. La puissance installée dans le monde est passée de
quelques MegaWatts au début des années 2000 à 102 Gigawatts fin 2012 puis 227 Gigawatts
fin 2015 et 300 Gigawatts fin 2016. Le rythme d'installation de puissance solaire
photovoltaïque est actuellement de plus de 70 GigaWatts par an. C'est en Asie, notamment
en
Chine et en Inde, que plus de la moitié des installations solaires sont réalisées. Ci-dessous le
détail des puissances solaires photovoltaïques installées dans le monde :
La recherche et développement dans le domaine de l'énergie solaire reste principalement
axée sur l'amélioration des rendements des cellules solaires, qui permet de gagner de la
puissance surfacique donc de réduire le coût du Watt crête. L'industrie solaire est ainsi
passée de 15% à
25% de rendement maximal des cellules solaires en l'espace d'une vingtaine d'années.
D'autres techniques permettent d'augmenter le rendement solaire des installations
photovoltaïques : il s'agit des panneaux solaires à concentration, qui consistent à concentrer
jusqu'à 1000 fois les rayons du soleil sur une cellule solaire grâce à un jeu de lentilles
optiques. La technique des trackers est un autre moyen d'augmenter le rendement des
installations solaires. Elle consiste à installer les panneaux solaires sur des structures
inclinables qui suivent la course du soleil, captant ainsi le maximum d'énergie solaire tout au
long de la journée.
En conclusion, on peut dire que l'industrie de l'énergie solaire photovoltaïque est
suffisamment structurée, puissante et performante pour continuer sa croissance et apporter
au monde une énergie propre, sûre et durable

Energie solaire en l’Algérie :

Le secteur économique de l'énergie en Algérie occupe une place prédominante dans


l'économie de l'Algérie : les hydrocarbures à eux seuls représentent 30 % du PIB, 60 % des
recettes du budget et 95 % des recettes d'exportation.
L'Algérie est en 2015 le 18e producteur de pétrole, le 10e producteur de gaz naturel et le 6e
exportateur de gaz naturel au monde.
La production et la consommation d'énergie, y compris dans le secteur de l'électricité, sont
tirées des hydrocarbures à plus de 99 %.
Cependant, l’Etat algérien commence a envisager des solutions écologiques en investissant
dans les énergies renouvelables. Selon le Programme algérien de développement des
énergies renouvelables et d’efficacité énergétique (PENREE) de 2012, l’Algérie vise une
puissance installée d’origine renouvelable de 22 000 MW d’ici 2030. Mais trois ans après ce
plan, les réalisations se font attendre : le rapport annuel du Global Wind Energy Council sur
l'éolien ne mentionne même pas l'Algérie, et celui de l'Agence internationale de l'énergie sur
le solaire annonce seulement que l'Algérie a installé 300 MW.
Le 9 décembre 2011, la société algérienne de l’électricité et du gaz (Sonelgaz et Desertec
Industry), Initiative ont signé à Bruxelles un accord de coopération visant au renforcement
des échanges d’expertise technique, a l’examen des voies et moyens pour l’accès aux
marches extérieurs et à la promotion commune du développement des énergies
renouvelables en Algérie et a l’international.
Pour que l'Algérie préserve les réserves énergétiques actuelles (pétrole et gaz), le pays a
opté pour le développement et l’exploitation de l'énergie solaire. Afin de concrétiser son
programme d'exploitation de l'énergie solaire, l'Algérie a chargé la Sonelgaz de construire la
centrale électrique mixte de Hassi R'Mel, mise en service en 2011 à Tilghemt dans la wilaya
de Laghouat dans le sud du pays, d'une capacité de 150 mégawatts (30 MW solaire
Thermodynamique + 120 MW gaz). C'est la société New Energy Alegria (NEA), qui est
chargée du secteur des énergies nouvelles et renouvelables.
La première usine privée algérienne de fabrication de panneaux solaires est opérationnelle à
partir du mois de mars 2012 avec un taux d’intégration nationale de 90 %.
L’énergie solaire photovoltaïque est une source d’énergie non polluante. Modulaires, ses
composants se prêtent bien à une utilisation innovante et esthétique en architecture.
La stratégie énergétique de l’Algérie repose sur l’accélération du développement de
l’énergie solaire. Le gouvernement prévoit le lancement de plusieurs projets solaires
photovoltaïques d’une capacité totale d’environ 800 MWc d’ici 2020. D’autres projets d’une
capacité de 200 MWc par an devraient être réalisés sur la période 2021-2030.
Les diverses études entreprises jusqu’à présent sur le potentiel énergétique solaire en
Algérie font apparaître un potentiel considérable pour l’utilisation et l’exploitation de cette
forme d’énergie. En effet, l’Algérie avec plus de deux millions de km² de superficie, reçoit
l’équivalent de 300 milliards de Tep par an en énergie solaire. En termes d’insolation,
l’énergie reçue quotidiennement sur une surface horizontale de 1m2 est de l'ordre de 5
KWh sur la quasi-totalité du territoire national, la durée d'insolation quant à elle dépasse les
2000 heures annuellement et peut atteindre les 3900 heures sur les hauts plateaux et le
Sahara
1.1. Rayonnement Solaire
Le rayonnement solaire constitue la ressource énergétique la mieux partagée sur la terre et
la plus abondante. La quantité d’énergie libérée par le soleil (captée par la planète terre)
pendant une heure pourrait suffire à couvrir les besoins énergétiques mondiaux pendant un
an. Le soleil décharge continuellement une énorme quantité d'énergie radiante dans le
système solaire, la terre intercepte une toute petite partie de l’énergie solaire rayonnée
dans l’espace. Une moyenne de 1367 watts atteint chaque mètre carré du bord externe de
l'atmosphère terrestre (pour une distance moyenne terre-soleil de 150 Millions de km), c’est
ce que l’on appelle la constante solaire égale à 1367W/m². La partie d'énergie reçue sur la
surface de la terre dépend de l'épaisseur de l’atmosphère à traverser. Celle-ci est
caractérisée par le nombre de masse d'air AM. Le rayonnement qui atteint le niveau de la
mer à midi dans un ciel clair est de 1000 W/m2 et est décrit en tant que rayonnement de la
masse d'air "1" (ou AM1). Lorsque le soleil se déplace plus bas dans le ciel, la lumière
traverse une plus grande épaisseur d'air, perdant plus d'énergie. Puisque le soleil n'est au
zénith que durant peu de temps, la masse d'air est donc plus grande en permanence et
l'énergie disponible est donc inférieure à 1000 W/m². En résumé, la constante solaire est le
flux énergétique reçu par une surface unité. Dans notre cas, la valeur qui a été retenue en
1980 est: I0 = 1367 W/m²
Il existe plusieurs types de rayonnement [16] :
• Le rayonnement direct: est un rayonnement qui est reçu directement du soleil, sans
diffusion par l'atmosphère. Ces rayons sont parallèles entre eux et peuvent être mesurés par
un pyromètre.
• Le rayonnement diffus: est constitué d’une lumière diffusée par l'atmosphère (air,
nébulosité, aérosols). Sa diffusion engendre un phénomène qui répartit un faisceau parallèle
en une multitude de faisceaux partant dans toutes les directions. Dans le ciel, ce sont à la
fois les molécules d'air, les gouttelettes d'eau (nuages) et les poussières qui produisent cet «
éclatement » des rayons du soleil. Cela dépend donc avant tout des conditions
météorologiques.
• Le rayonnement réfléchi ou « l’albédo » du sol: est le rayonnement qui est réfléchi par le
sol ou par des objets se trouvant à sa surface. Ce rayonnement réfléchi peut être important
lorsque le sol est particulièrement réfléchissant (eau, neige).
• Le rayonnement global est la somme de tous les rayonnements reçus, y compris le
rayonnement réfléchi par le sol et les objets qui se trouvent à sa surface. Il est mesuré par un
pyromètre ou un « Solari mètre » sans écran.

1.2. Les Différents Types de Systèmes Photovoltaïques

1.2.1. Systèmes photovoltaïques autonomes


Une installation photovoltaïque autonome est une installation qui produit de l'électricité,
mais qui fonctionne indépendamment du réseau électrique. Dans la majorité des cas, ce
système est utilisé dans les sites isolés où il serait beaucoup trop coûteux de raccorder
l'habitation ou le local que l'on souhaite alimenter en électricité. La différence majeure avec
une installation photovoltaïque standard (raccordée au réseau), c'est la présence de
batteries. Une installation photovoltaïque autonome doit être capable de fournir de
l’énergie, y compris lorsqu’il n’y a plus de soleil. Il faut donc qu’une partie de la production
journalière des modules photovoltaïques soit stockée.
Le système photovoltaïque du site isolé est composé de :
- Panneau Photovoltaïque : produire de l’énergie électrique à partir de la lumière.
- Parafoudre : protéger le système contre les surtensions d’origine atmosphérique comme la
foudre.
- Régulateur charge/décharge : Il est installé entre la batterie et le panneau Photovoltaïque;
Il sert à contrôler le courant qui rentre ou qui sort de la batterie afin d'éviter qu'elle ne soit
endommagée par un excès de charge ou de décharge.
- Onduleur : L’onduleur convertit le courant continu sortant de la batterie en courant
alternatif nécessaire au fonctionnement de la majorité des appareils électriques
domestiques.
- Batterie : permet le stockage de l’énergie électrique à fin de garantir une autonomie du
système dans les jours non ensoleillés.
- Disjoncteur de protection : C'est un disjoncteur à courant continu qui est installé entre le
panneau Photovoltaïque et le régulateur pour isoler et protéger le système lors de la
maintenance du panneau ou quand survient un défaut électrique.
Figure 1: Schéma simplifié d’un système photovoltaïque autonome

1.2.2. Système photovoltaïque raccordé au réseau

Le système de production d’électricité photovoltaïque raccordé au réseau se compose de :


- Les modules photovoltaïques : C’est l’élément qui permet de convertir l’énergie du soleil
en énergie électrique.
- Les onduleurs : Le rôle de l’onduleur est donc de convertir le courant continu CC fourni par
les modules en courant alternatif CA utilisable par ces appareils. Le processus de conversion
entraîne une perte d’énergie. Par conséquence, il convient de choisir un onduleur ayant une
faible perte d’énergie (moins de 10%).
- Dispositifs de protection : Une application photovoltaïque exige des protections
électriques. Cependant, elles doivent être conforment aux normes applicables à une
installation électrique photovoltaïque. Les appareils électriques doivent être protégés par
une mise à la terre, par des fusibles, disjoncteurs, parafoudres, interrupteurs, sectionneurs
contre tous les défauts électriques pouvant survenir dans les circuits de l'application
(surtension, surcharge, fuite de courant, court-circuit etc...).
- Câblage électrique : Câble en cuivre, connecteurs DC, boite de jonction ou boitier de
raccordement constituent le câblage électrique du système photovoltaïque à raccorder à
l'application. Le câblage doit faire l'objet d'une attention particulière car en basse tension
toute chute de tension peut être préjudiciable au système. Il doit respecter les normes
applicables aux installations photovoltaïques et être dimensionné en fonction du courant
maximum admissible et de la chute de tension admissible.
- Dispositifs de comptage : Ces éléments permettent de quantifier la quantité d’énergie
électrique injectée dans le réseau publique. On peut trouver à deux niveaux:
 Général, sur le tableau d'abonné.
 Individuel, après chaque onduleur ou groupe d’onduleurs ce qui permet une
surveillance de la production, et par comparaisons, un bon fonctionnement de
chaque zone.

Conversion de l'énergie photovoltaïque :

L’énergie solaire photovoltaïque provient de la transformation directe d’une partie du


rayonnement solaire en énergie électrique. Cette conversion d’énergie s’effectue par le biais
d’une cellule dite photovoltaïque (PV) basée sur un phénomène physique appelé effet
photovoltaïque qui consiste à produire une force électromotrice lorsque la surface de cette
cellule est exposée à la lumière [11]. La tension générée peut varier en fonction du matériau
utilisé pour la fabrication de la cellule. L’association de plusieurs cellules PV en
série/parallèle donne lieu à un générateur photovoltaïque
(GPV) qui a une caractéristique courant-tension (I-V) non linéaire présentant un point de
puissance maximale. La caractéristique I-V du GPV dépend du niveau d’éclairement et de la
température de la cellule ainsi que du vieillissement de l’ensemble. De plus, le point de
fonctionnement du GPV dépend directement de la charge qu’il alimente. Afin d’extraire en
chaque instant le maximum de puissance disponible aux bornes du GPV, nous introduisons
un étage d’adaptation entre le générateur et la charge pour coupler les deux éléments le
plus parfaitement possible. Le problème du couplage parfait entre un générateur
photovoltaïque et une charge de type continue n’est pas encore réellement résolu. Un des
verrous technologiques qui existe dans ce type de couplage est le problème du transfert de
la puissance maximale du générateur photovoltaïque (GPV) à la charge qui souffre souvent
d’une mauvaise adaptation. Le point de fonctionnement qui en découle est alors parfois très
éloigné du point de puissance maximale (PPM). La littérature propose une grande quantité
de solutions sur l’algorithme de contrôle qui effectue une recherche de point de puissance
maximale lorsque le GPV est couplé à une charge à travers un convertisseur statique

Définition

Les cellules photovoltaïques (photon : grain de lumière et volt : unité de tension) sont des
composants électroniques à semi-conducteurs (généralement faites de silicium sous ses
différentes formes). Elles convertissent directement l’énergie lumineuse en électricité
courant continu basse tension (effet photovoltaïque). Comme l’énergie lumineuse est le
soleil, on parle alors de cellules solaires

Figure 5: Cellule photovoltaïque

Principe de Fonctionnement de la Cellule Photovoltaïque


L’effet photovoltaïque utilisé dans les cellules solaires permet de convertir directement
l’énergie lumineuse des rayons solaires en électricité par le biais de la production et du
transport dans un matériau semi-conducteur de charges électriques positives et négatives
sous l’effet de la lumière. Ce matériau comporte deux parties, l’une présentant un excès
d’électrons et l’autre un déficit en électrons, dites respectivement dopée de type n et dopée
de type p. Lorsque la première est mise en contact avec la seconde, les électrons en excès
dans le matériau n diffusent dans le matériau p. La zone initialement dopée n devient
chargée positivement, et la zone initialement dopée p chargée négativement. Il se crée donc
entre elles un champ électrique qui tend à repousser les électrons dans la zone n et les trous
vers la zone p. Une jonction PN a été formée. En ajoutant des contacts métalliques sur les
zones n et p, une diode est obtenue. Lorsque la jonction est éclairée, les photons d’énergie
égale ou supérieure à la largeur de la bande interdite communiquent leur énergie aux
atomes, chacun fait passer un électron de la bande de valence dans la bande de conduction
et laisse aussi un trou capable de se mouvoir, engendrant ainsi une paire électron-trou. Si
une charge est placée aux bornes de la cellule, les électrons de la zone n rejoignent les trous
de la zone p via la connexion extérieure, donnant naissance à une différence de potentiel: le
courant électrique circule. L’effet repose donc à la base sur les propriétés semi-conductrices
du matériau et son dopage afin d’en améliorer la conductivité
Figure 6 : Effet photovoltaïque dans un panneau photovoltaïque

III.4.2 Différents types de cellules photovoltaïques :


Il existe différents types de cellules solaires. Chaque type est caractérisé par un rendement
et un coût qui lui sont propres. Actuellement, il existe trois principaux types de cellules, à
savoir :
• Les cellules au silicium monocristallin: Ces cellules offrent le meilleur rendement parmi les
panneaux solaires disponibles dans le commerce: entre 13 à 15%. Il faudra donc moins de
cellules pour atteindre la puissance désirée, mais comme le silicium monocristallin est aussi
le plus cher, son seul avantage est finalement d'utiliser une surface réduite : il faut environ
7m² pour obtenir 1 kilowatt-crête (kWc).

• Les cellules au silicium polycristallin (ou multicristallin): Ces cellules ont en général un
rendement compris entre 12 et 14%. Il faut environ 8 m² de cellules pour obtenir 1 KWc.
Ces cellules sont plus simples à fabriquer et moins chères que les cellules au silicium
monocristallin. Les cellules polycristallines sont reconnaissables aux formes irrégulières des
cristaux qui apparaissent nettement à l’œil nu.
• Les cellules au silicium amorphe: Ces cellules sont à couche mince, c'est-à-dire qu'elles
sont fabriquées en déposant une fine couche de silicium sur un support (ou "substrat"), par
exemple du verre. L'épaisseur de silicium utilisée est beaucoup plus faible que pour les
cellules mono ou polycristallines qui sont réalisées à partir de tranches de silicium.
Ce type de cellule est donc moins cher et plus facile à fabriquer. Sa faible épaisseur permet
de les utiliser pour créer des panneaux solaires souples. Cependant ces cellules ont des
rendements limité (de l'ordre de 5 à 7%, soit environ 15 m² pour obtenir 1KWc) et sont donc
réservées à des applications nécessitant peu de puissance. Les cellules au silicium amorphes
sont beaucoup utilisées pour l'alimentation de petits appareils solaires (montre, calculatrice,
...)
Tableau comparatif des différents types de cellules photovoltaïques

Technologie Monocristallin Polycristallin Amorphe


Rendement Très bon Bon rendement : 11 Rendement faible : 5
rendement : 14 à 20 à 15 %. à 9 %.
%.
Durée de vie importante (30 ans) importante (30 ans) importante (20 ans)
Coût de fabrication élevé. meilleur marché que peu onéreux par
les panneaux rapport aux autres
monocristallins technologies
Puissance 100 à 150 Wc/m². 100 Wc/m². 50 Wc/m².
7 m²/kWc 8 m²/kWc. 16 m²/kWc.
Caractéristiques -Rendement faible - Rendement faible - Fonctionnement
sous un faible sous un faible correct avec un
éclairement. éclairement. éclairement faible.
- Perte de - Perte de rendement - Peu sensible aux
avec l’élévation de la
rendement avec températures
température.
l’élévation de la élevées.
température. -Rendement faible
en plein soleil.
-Performances
diminuant avec le
temps.
Fabrication -Elaborés à partir -Elaborés à partir de Couches très minces
d’un bloc de silicium silicium de qualité de silicium qui sont
fondu qui s’est électronique qui en appliquées sur du
solidifié en formant se refroidissant verre, du plastique
un seul cristal forme plusieurs souple ou du métal,
- Couleur bleue cristaux. par un procédé de
uniforme. - Ces cellules sont vaporisation sous
bleues, mais non vide.
uniforme : on
distingue des motifs
créés par les
différents cristaux.
Par du marché 43 % 47 % 10 %
I. Fabrication d’un panneau photovoltaïque :

Pour obtenir un panneau solaire, nous assemblons 48,60 ou 72 cellules solaires et les
disposons soigneusement entre deux couches transparentes d’encapsulant. Nous plaçons
ensuite un film sur la face arrière et chauffons cet empilement (imaginez une sorte de
sandwich solaire passé à la grille) pour créer une enveloppe protectrice étanche autour des
cellules solaires. Après cela, pour protéger la structure et garantir sa stabilité, nous plaçons du
verre sur la face avant et un cadre en aluminium sur pourtour, en collant le tout avec un
adhésif résistant à l’eau. Enfin, nous ajoutons une boite de jonction à l’arrière du panneau
solaire : il s’agit de la borne de sorite de notre électricité solaire.

Figure II.8 : Assemblage d’un panneau solaire

1. Triage des cellules


 Choisir les cellules solaires selon les caractéristiques semblables pour faire le module
solaire, et pour réduire également la perte de puissance de sortie qui sont provoquée
probablement par le raccordement des cellules solaires
 Faire un calibrage de la machine pour chaque type de cellules
 Tester les cellules en injectant une intensité donnée de lumière et aussi tôt en reçois sur le pc
la classe de la cellule
On distingue 4 classes de cellules ;
a- The best
b- Class A
c- Class B
d- Class C
e- The worse
Figure II.9 : Triage par un trieur de cellules

a) Trie visuel
Classifier et grouper les cellules solaires même puissance par leur couleur, telle que
bleu-clair, bleu-foncé et brun, etc. Et aussi contrôler les l’état sain (sans cassures) des cellules.

Figure II.10: Triage visuel des cellules


b) Triage des cellules selon le schéma technique
Compter les cellules solaires selon le schéma technique (suivant le nombre des pièces du
module à construit), Mettre les cellules dans la boîte de transfert.
Les cellules sont séparées par un séparateur. Compléter la fiche suiveuse de nom de fabricant
de cellules, catégorie de cellules et modèle etc. Puis transférées au prochain processus.

Figure II.11: Triage selon le schéma technique

2. Découpage de l’EVA et le back_sheet


Les opérateurs prennent la bande d'EVA, de back_sheet selon les dimensions de la
nomenclature et les plans d’assemblage. En utilisant la machine de découpage pour les
couper.

Figure II.12 : Découpage de l’Eva et le back_sheet


3. Découpage des rubans de soudure
Les rubans de soudure sont composés de cuivre et d’étain, et les instructions de l’opération
sont ;
 Utiliser la machine de découpage pour couper bondes de soudage (interconnexion et ruban).
 Classifier et emballer le ruban de bande de soudure de coupe selon leurs tailles
 Plonger les rubans dans une solution acide (Bain de flux)

Figure II.13 : Découpage des rubans de soudure

4. Soudure de la cellule
-Ajuster la température du fer à souder et de la plaque de chauffage électriques, selon
l'épaisseur des cellules et des rubans
- Choisir la tête appropriée de fer, et mettre en marche le fer à souder et la plaque de
chauffage électriques
- Prendre les cellules solaires soigneusement de la boîte de transfert et Garder le côté négatif
vers le haut, et le placer dans la plaque chauffante
- Presser la bande de soudure et la cellule solaire doucement avec les doigts, pour empêcher le
déplacement du ruban
- On fait un soudage vers le bas de la crête avec une vitesse uniforme régulière (le temps de
soudure est moyen 3~5 secondes pour chaque barre omnibus

Figure II.14: soudage de la cellule


5. Ficelage des cellules
Les instructions de l’opération sont :
- Ajuster la température du fer à souder et de la plaque de chauffage électriques
- Prendre les cellules solaires soigneusement de la boîte de transfert.
- Relier les cellules soudées simples en série, pour transmettre le courant.
- Faire le soudage en série (Figure II.15)
- Souder le fil sortant positif, et puis aligner sur le calibre plaçant la bande.
- Transférer le string de cellules au panneau de transition (Figure II.16).

Figure II.15 : soudage série des cellules

Figure II.16 : panneau de transition


6. Lay-up
Les instructions de l’opération sont :
 Mettre le verre trompé sur la table de fonctionnement en s’assurant que le côté rugueux vers
le haut
 Couvrir le verre avec une couche d'EVA
 Placer le string
 Ajuster l’espace
 Fixer les cellules
 Soudage de bande
 Placer le back_sheet
 Soudage de fil sortant
 Couvrir avec une 2eme couche de l’EVA
 Mètre une dernière couche de back_sheet
 Tester la continuité des cellules

Figure II.17 : Placement des strings et ajustage des espaces

7. Contrôle Visual manuel


- Vérifier la polarité du module (le pole positif au côté gauche et le pole négatif au côté droit)
- Vérifier que la longueur du fil sortant est assez longue pour être reliée dans la boîte de
jonction
- Vérifier EVA si elle a des trous
- Vérifier le verre s'il a des bulles et des éraflures
Figure II.21: contrôle visuel

8. Teste EL (Electroluminescence) Avant laminage


- Vérifier si il Ya des cellules cassées, coin non rempli, des cheveux, tache noire, fibre, bande
de soudure ou des résidus de ruban, etc.
- Vérifier EVA si elle a des trous, des ruptures etc.
- Contrôle visuel automatique par logiciel

Figure II.22: EL avant et contrôle visuel pas logiciel

Laminage
Le laminage se fait à une température de 140°c et différents pressions ;
- Avant l’opération, s'assurer que toutes les canalisations de l’animateur sont bien reliées.
- Mettre en marche le compresseur d'air
- Relier la source d'air comprimé.
- Rétablir le courant du l’animateur et faire couler l'eau de circulation.
- Calibrer les paramètres appropriés d'exécution en tant que demandé.
- Prendre le module qualifié en mettant le côté en verre en bas, maintenir les fils sortants dans
la même direction.
- Placer les modules de façon constante dans le milieu du l’animateur.

Figure II.23: laminage

9. Test EL (Electroluminescence) Après Laminage


Les mêmes étapes que pour l’EL avant le laminage, afin d’assurer que l’opération de
lamination n’a pas influencée sur la qualité des constitutifs de laminé.

10. Cadrage et Montage de la boite de jonction


On encadre les modules avec un cadre en aluminium de la silicone en maintenant une forte
pression, afin de les doter d’une haute résistance à l’humidité et aux chocs. Puis on appose la
boite de jonction à l’arrière du panneau où les sorties des strings sont connectées par des
diodes by-pass (ce qui garantit la production électrique même si une cellule est affectée).
Figure II.25 : préparation du silicone et placement du cadre

Figure II.26 : jointe de l’aluminium et placement de la boit a jonction

11. Nettoyage
Après la vérification générale du panneau, le nettoyage du module sur les deux faces se fait
avec de l’alcool et du papier en lin.
12. Détermination de la puissance maximale
Après l’encadrement, le module passe au test de puissance (« flashage ») électrique qui
détermine sa puissance maximale effective. Avec ce test, on obtient aussi une étiquette
adhésive que l’on colle sur le panneau et qui donne toutes les caractéristiques du panneau
(Uoc, Icc, Pmax,…).
Figure II.28 : simulateur de puissance

II. Types d'installations photovoltaïques


1. Installations autonomes
Les installations autonomes sont des installations non raccordées au réseau, composées de
panneaux PV et dont le système de stockage garantit une énergie électrique même en cas de
faible éclairage ou d'obscurité. Etant donne que le courant fourni par le générateur PV est du
courant DC, si l'installation de l'utilisateur requiert du courant AC, un onduleur est
nécessaire. Ces installations sont avantageuses d'un point de vue technique et financier si le
réseau électrique n'est pas présent ou s'il n'est pas facile d'accès, car elles peuvent
remplacer des ensembles moteur-générateur. Par ailleurs, dans une configuration
autonome, le champ PV est surdimensionné de sorte que, pendant les heures
d'ensoleillement, l'alimentation de charge ainsi que la recharge des batteries de stockage
puissent être garanties avec une certaine marge de sécurité en tenant compte des jours de
faible ensoleillement.
A l'heure actuelle, les applications les plus communes sont utilisées pour alimenter ce qui
suit :
• équipement de pompe à eau ;
• répéteurs radio, stations de transmission de données et d'observation météorologique ou
sismique ;
• systèmes de protection contre la foudre ;
• systèmes de signalisation routière, portuaire ou aéroportuaire
• services de caravanes et camping-cars ;
• installations publicitaires ;
• refuges de haut montage

2. Installations raccordées au réseau


Les installations raccordées en permanence au réseau utilisent l'énergie du réseau lorsque le
générateur PV n'est pas en mesure de produire l'énergie nécessaire pour satisfaire les
besoins du consommateur. En revanche, si le système PV produit un excédent d'énergie
électrique, celui-ci est mis sur le réseau, qui agit par conséquent comme un grand
accumulateur : les systèmes raccordes au réseau n'ont donc pas besoin de batterie
d'accumulateur.
Ces installations offrent l'avantage de fournir une génération repartie et non centralisée : en
effet, la valeur de l'énergie produite prés de la zone de consommation est supérieure a celle
de l'énergie produite dans les grandes centrales traditionnelles, car les pertes par
transmission sont limitées et les dépenses liées au transport et aux systèmes électriques de
répartition sont réduites. En outre, la production d'énergie lors des heures d'ensoleillement
permet de réduire le recours au réseau pendant la journée, autrement dit lorsque la
demande est supérieure
Potentiel solaire
Part sa situation privilégiée, l’Algérie dispose du plus grand gisement solaire du bassin
méditerranéen. La durée moyenne d’ensoleillement du territoire algérien dépasse les 2000
heures annuelles, pour atteindre près de 3500 heures d’ensoleillement dans le désert du
Sahara. Le total d’énergie reçue est estimé à 169 400 TWh/an, soit 5000 fois la
consommation d’électricité annuelle du pays.

Régions Région côtière Hauts plateaux Sahara


Durée moyenne
d’ensoleillement 2650 3000 3500
(heures/an)
Energie moyenne
reçue 1700 1900 2650
(KWh/m²/an)

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