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L'article disparait parfois devant pièce: Les melons sont à trois euros pièce
la pièce
Je voudrais de l’eau fraîche I would like some cold water (We do not know how much water)
Il y a beaucoup d’eau, un peu d’eau, trop d’eau, assez d’eau There is a lot of, a bit of, too much, enough
water.
une chute d’eau a waterfall, une trombe d’eau a waterspout, plein d’eau full of water, etc.
Note that we use the definite article l’ when we speak about water as an entity or ‘all the water
present’.
Tu as pris l’eau ? Did you take the water? (= Did you take all the water?)
quantifier + d'argent
Mon collègue m'a parlé avec franchise. (la franchise - sinceritatea, sinceritate)
si le nom est qualifié, l'article est maintenu: Mon collègue m'a parlé avec une franchise étonnante
(uimitor, uimitoare, surprinzatoare, uluitoare, extraordinara)
Avec grand l'article peut être omis: Je viendrai avec (un grand plaisir)
sans - pour marquer l'insistance, l'article peut être maintenu: sans une explication. L'article est aussi
maintenu quand le nom est déterminé: sans l'aide de ma sœur.
par - quand le nom indique une cause, un moyen ou une unité, il n'y a pas d'article:
pour - si le nom est qualifié, l'article est maintenu: Cet homme politique a fait de la prison pour une
énorme fraude fiscale
Si le deuxième nom indique le parfum d'un aliment, un ingrédient ou un mode de préparation, l'article
est maintenu:
un gâteau au chocolat, une glace à la vanille, une tarte aux fraises, une salade de tomates a la
napolitaine
article + nom + de + nom (le deuxième nom indiquant la matière, le contenu, la provenance, le type)
prochain et dernier se placent après les mots qui expriment le temps: jeudi prochain, la semaine
dernière
les adjectifs de nombres sont aussi toujours places avant le nom: le vingt-et-unième siècle
si l'adjectif qualifie plusieurs noms de genres différents, il est masculin pluriel: une étudiante et un
étudiant allemands
l'adjectif châtain (de la couleur de la châtaigne) s'utilise surtout pour designer la couleur des cheveux,
entre le blond et le brun: un homme châtain, une femme châtain (châtaine: rare)
on utilise a dans les constructions: sujet (sauf il impersonnel) + être + adjectif + a : Ce journal est facile à
lire / nom + adjectif + a : un journal facile à lire.
on utilise de dans les constructions impersonnelles: Il est + adjectif + de: Il est facile de lire ce journal
au pluriel, il n'y a pas de distinction entre l'adjectif possessif masculin et féminin - mes frères, mes
sœurs, mes frères et sœurs
les adjectifs démonstratifs: -ci indique un rapprochement et -la un éloignement mais dans l'usage,
employés seuls, ils sont interchangeables.
Employés ensemble, ils servent alors à différencier les deux choses: Tu préfères ce manteau-ci ou ce
manteau-là?
Avec une expression du temps, -la permet de renvoyer a une période lointaine (indepartata); lointain
certain, certaine - Devant un nom commun, désigne quelqu'un ou quelque chose qu'on distingue, sans
grande précision, d'un ensemble : À un certain moment, on a pu craindre le pire.
Devant un nom propre de personne, indique à la fois qu'on ne sait pas très bien de qui il s'agit et/ou
qu'on attache peu d'importance à cette personne : Un certain Michel a téléphoné.
Devant un nom abstrait de chose, exprime une quantité relativement importante : Sans être vraiment
vieux, il est déjà d'un certain âge.
Au masculin seulement, quelques personnes, des gens : Certains prétendent avoir observé le
phénomène.
aucun, aucune est toujours au singulier et est accompagné de ne. Il a le sens de pas un seul: Roberta n'a
aucun ami en France. Pourtant (totusi, cu toate acestea, desi, inca) elle n'a aucune envie de rester seule
chaque (invariable) n'a pas de pluriel - Chaque passager doit valider son ticket
différents et divers - différents (différentes) et divers (diverses) n'ont pas de singulier et indiquent la
multiplicité - J'ai préparé différents petits-fours pour le dessert. Il a eu diverses difficultés dans sa vie.
maint, mainte, maints, maintes s'emploie surtout au pluriel et signifie <<un grand nombre de>> - Elle a
visité maintes maisons mais n'a pas trouvé celle qui lui plait.
Maintes fois ou Maintes et maintes fois (très souvent) peuvent s'utiliser avec une idée d'énervement,
d'irritation: Je t'ai répété maintes et maintes fois de fermer la fenêtre quand tu sors
nul, nulle, nuls, nulles s'emploie avec ne. Il a le sens de aucun mais il est moins fréquent: Emilie n'a nulle
envie de redoubler sa classe
Nul est aussi adjectif qualificatif et signifie << qui ne vaut rien >> : On a vu un film nul
Quand sans précède nul, ne disparait: Ses parents l'aideront financièrement, sans nul doute.
plusieurs (invariable) s'utilise toujours au pluriel et indique la multiplicité: Beatrice a essayé plusieurs
montres avant de se décider
tout, toute, tous, toutes s’accordent en genre et en nombre avec le nom qu'il accompagne. Il peut
s'utiliser:
On a refait tout le bureau, Toute sa famille est venue, Tous ces problèmes me dépriment
Il peut avoir un sens de régularité: Je me lève a huit heures tous les matins / Les automobilistes doivent
s'arrêter toutes les heures.
sans déterminant; il prend alors le sens de chaque et indique une vérité générale: Tout travail mérite
salaire.
de toute façon = oricum, in fine, in plus, de fapt, pana la urma, in orice caz
à toute heure, a toutes les heures = la orice ora, in fiecare ora, din ora in ora, in orice moment, in fiecare
ora, din ora in ora
certain, certaine, certains, certaines est généralement accompagne d'un article au singulier et sans
article au pluriel. Il peut indiquer une imprécision.
quelque + nom + que, marque la concession avec indétermination: Quelques précautions que vous
preniez, on remarquera votre présence.
quel que, quelle que (subjonctif) - marque la concession avec indétermination; de quelque nature que:
Quels que soient les inconvénients, je prends le risque
quelques: plusieurs --> il s'emploie avec des noms au pluriel et prend lui-même la marque du pluriel s:
Vous recevrez votre commande dans quelques jours.
quelque: un certain: quelque qui signifie << un certain, un quelconque >> est déterminant: il s'emploie
avec des noms au singulier et reste lui-même toujours au singulier: Si vous avez quelque hésitation,
n'hésitez pas à venir nous trouver.
autre (autres) s'emploie entre un déterminant (un, une, d', l', les, son, cet, etc.) et un nom. Il est utilisé
pour différencier deux choses ou deux personnes.
Le pluriel de un(e) autre est d'autres --> Diane a invité une autre personne a la fête / d'autres personnes.
même, mêmes sont précède d'un article défini (le, la, les).
Astrid a le même manteau que sa sœur. Elles ont les mêmes manteaux
tel, telle, tels, telles désignent quelque chose de particulier mais que l'on ne nomme pas: La directrice
m'a dit de me présenter à tel endroit à telle heure
quelqu'un est venu ici - une certaine personne est venue ici
quelque maladroite qu'elle soit, elle va devoir travailler dans ce magasin de porcelaine = oricat de
bolnav ar fi
quelque facile soit cet exercice, tu dois le faire sérieusement = si facile soit cet exercice, tu dois le faire
sérieusement
il me reste quelque dix minutes avant de commencer à parler = il me reste environ dix minutes avant de
commencer à parler
quel que et quels que - quel s'accorde en genre et en nombre avec le sujet et que est toujours suivi du
verbe <<être>> au subjonctif: Quel que soit le gout de ce café, j'en boirais bien une tasse = peu importe
le gout
Martial est un bon soldat quels que soient les avis négatifs de ses supérieurs = martial est un bon soldat,
peu importe les avis négatifs de ses supérieurs.
quelle que soit la couleur que tu choisisses, assure-toi de prendre une robe empire
orice ai spune = quoi que tu dises, tout ce que vous direz, peu importe ce que tu dis
Un s'accorde au féminin singulier: une idée, vingt et une personnes, les trente et une participantes
vingt et cent s'accordent au pluriel s’ils ne sont pas suivis d'un autre nombre et s'ils sont multiplies:
Nicolas a vingt ans. Son grand-père a quatre-vingts ans, sa grand-mère a quatre-vingt-deux ans.
Pas de -s quand cent est précède de l'article les: Les cent premiers coureurs ont mis moins de deux
heures
Les adjectifs cardinaux peuvent être employés comme noms: Mon numéro de maillot de basket-ball est
la quarte.
Il s'accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte: les premiers habitants, une
seconde chance, les quarantièmes rugissants.
L'adjectif et le participe passe prennent la marque du pluriel (ou féminin pluriel): On est arrivés hier, on
est brunes
On peut remplacer quelqu'un (dans un sens indefini, un inconnu): On m'a volé mon sac dans le métro -
mi s-a furat geanta la metrou
On peut aussi remplacer les gens (dans un sens indefini, des gens qu'on ne connait pas): Qu'est-ce qu'on
t'a dit à la mairie? (variante: Qu'est-ce qu'ils t'ont dit à la mairie)? --> ce ti-au zis la primarie?
On peut souvent être remplace par l'on après et, que, qui si et ou dans la langue soutenue). Cette règle
n'est pas appliquée quand on est devant un mot commençant par l ou après dont, pour des raisons de
prononciation.)
Jeanne est d'accord. Frederic n'est pas d'accord --> Frederic, lui, n'est pas d'accord.
le pronom tonique peut aussi être employé à l'impératif: Toi, viens m'aider ou viens m'aider, toi
pour poser une question ou pour répondre à une question (avec un verbe sous-entendu): Je n'ai pas
envie de changer de professeur. Et elles? (variante: Et elles, est-ce qu'elles en ont envie?)
Qui a pris mon stylo? - Moi. (variante: C'est moi. / C'est moi qui l’ai pris.)
lui-même, moi-même
Le pronom soi
C'est un pronom tonique employé lorsque le sujet est on ou lorsque la ou les personnes sont indefinies:
Dans ce bureau, il n'y a pas de travail d'équipe, c'est chacun pour soi.
Il se place devant le verbe (sauf à l'impératif). Il remplace un nom et répond à la question qui? ou quoi?
Alexandre regarde la télévision --> Alexandre la regarde. (Alexandre regarde quoi? - La télévision.)
me, te, le, et la deviennent m', t', l' devant une voyelle ou un h muet.
Avec les verbes qui expriment le gout (adorer, aimer, détester, préférer, etc.), on utilise: le, la, l' ou les
avec les personnes: Caroline aime Stéphane? -Oui, elle l'aime.
ca (ou rien) avec les choses: Tu aimes le chocolat? Oui, j'adore ça. / Oui, j'adore.
- Oui, je l'adore.
Même règle avec le verbe connaitre (mais on n'utilise pas ça avec les choses).
Le peut remplacer une proposition: Le tabac est mauvais pour la sante et tous les fumeurs le savent (le =
que le tabac est mauvais pour la sante)
Le pronom complément d'objet indirect (COI)
Il se place aussi devant le verbe (sauf à l'impératif affirmatif). Il remplace un nom précède de la
préposition a et répond à la question à qui?
Paul parle à Camille --> Paul lui parle. (Paul parle à qui ? - A Camille.)
Je parle à Jean --> Je lui parle. Je parle à Marie --> Je lui parle.
Je parle aux étudiants. --> Je leur parle. Je parle aux étudiantes. --> Je leur parle.
On utilise les pronoms indirects avec: les verbes de communication construits avec la préposition a.
Verbes de communication les plus fréquents: demander a, dire a, écrire a, expliquer a, murmurer a,
parler a, proposer a, répondre a, souhaiter a, téléphoner a, etc.
Appeler à une construction directe: appeler quelqu'un. Il faut donc un pronom COD.
Des verbes avec une double construction du type donner quelque chose a quelqu'un.
Julien a donné dix euros à Louis --> Julien lui a donné dix euros.
Verbes a doublé construction les plus fréquents: donner a, emprunter a, offrir a, prêter a, rendre a, voler
a, etc.
Cette jupe violette va bien à Nicole --> Cette jupe lui va bien.
Cette émission plait bien aux enfants --> Cette émission leur plait bien.
Quelques verbes comme penser a sont suivis du pronom tonique moi, toi, lui, elle, nous, vous, eux, elles)
Cas particulier - a l'impératif affirmatif, les pronoms COD et COI sont places après le verbe ; me et te
sont remplacés par moi et toi. Il faut mettre un trait d'union (-) entre le verbe et le pronom: Prends-les.
Parle-lui. Appelez-moi ce soir.
Cette règle ne s'applique pas à l'impératif négatif: Ne les prends pas. Ne m'appelez pas.
en remplace les quantités indéterminées (articles partitifs du, de la, de l' ou indefini des + nom).
Si la quantité est déterminée (par un nombre, un adverbe par exemple), elle s'ajoute a en.
A la forme négative, on met seulement en: Pierre a quatre neveux mais Camille n'en a pas.
Avec les verbes (ou locutions) construits avec de, en remplace les noms de choses.
Dans le cas de ces verbes, en peut remplacer le complément de + infinitif ( ou de + proposition infinitive
ou subordonnée).
Noelle parle de quitter son travail --> Noelle en parle. (en = de quitter son travail)
Iris ne se souvient pas de ce que j'ai dit --> Iris ne s'en souvient pas. (en = de ce que j'ai dit)
Quand le complément est une personne, il faut garder de suivi du pronom tonique (de moi, de toi, de
lui, d'elle, de nous, de vous, d'eux, d'elles) places après le verbe.
Mme Bahamonde s'occupe de mes enfants --> Mme Bahamonde s'occupe d'eux.
Avec les verbes comme venir de, revenir de, rentrer de, etc., en peut remplacer un complément de lieu.
Le pronom <<Y>>
Tu es arrivé sur les Champs-Elysées? - Oui, j'y suis depuis une heure.
Devant le verbe aller au futur, y disparait mais il reste implicite.
Des verbes comme penser ont plusieurs constructions et changent ainsi de sens.
Ils pensent toujours à nous rapporter des cadeaux. --> Ils y pensent toujours.
Il faudra penser à fermer les fenêtres --> Il faudra y penser. (y = a fermer les fenêtres).
Je ne m'attendais pas à ce que tu partes --> Je ne m'y attendais pas. (y = a ce que tu partes).
Quand le complément est une personne, il faut garder a suivi du pronom tonique (à moi, à toi, a lui, a-t-
elle, à nous, a vous, à eux, a elles) places après le verbe.
Tous les verbes ne prennent pas le pronom tonique avec les personnes. Il faut différencier deux
catégories de verbes:
les verbes + a qui acceptent y avec les choses et a + pronom tonique avec les personnes:
les verbes + a qui acceptent y avec les choses et le pronom complément d'objet indirect (me, te, lui,
nous, vous, leur) avec les personnes.
Le pronom complément se place devant le verbe conjugue ou l'auxiliaire (sauf à l'impératif affirmatif):
Nous le connaissons. Nous lui avons parlé.
La négation (ne...pas, ne personne) se place autour du bloc pronom complément + verbe (ou pronom
complément + auxiliaire):
Avec les verbes pronominaux, le pronom complément est entre le pronom réfléchi et le verbe (ou
l'auxiliaire): Pauline se lave les mains --> Pauline se les lave.
Hier, elle se les est lavées. Mais ce matin, elle ne se les est pas lavées.
avec les verbes aller, pouvoir, savoir, vouloir, le pronom est devant l'infinitif dont il est complément: Je
vais faire la vaisselle --> Je vais la faire (la vaisselle complément de faire)
avec d'autres verbes comme les verbes de perception voir, regarder, entendre, écouter, sentir, etc., le
pronom est devant le verbe conjugue dont il complément: Anne regarde les enfants jouer --> Anne les
regarde jouer. (les enfants complément de regarde).
comme les pronoms COD et COI, les pronoms en et y se placent devant le verbe conjugue, sauf à
l'impératif affirmatif: Christian prend des médicaments --> Il en prend / Il va à la pharmacie --> Il y va.
En combinaison avec un autre pronom, y et en sont toujours en deuxième position: Je vous conduirai à
l'aéroport --> Je vous y conduirai
Devant en, te et me deviennent m' et t' --> Pedro ne me parle pas jamais de son travail --> Il ne m'en
parle pas.
A l'impératif affirmatif, les verbes conjuguent qui se terminent par un e ou un a prennent un s devant en
et y (pour faciliter la prononciation grâce à la liaison).
Ces verbes ne changent pas aux autres formes: Mangez des légumes --> Mangez-en. / Allons au cinéma
--> Allons-y.
A l'impératif négatif, en et y sont devant le verbe qui n'a aucune modification: N'en mange pas? / N'y va
pas.
Lorsqu'une combinaison est impossible (me vous), il faut le pronom tonique: On m'a recommandé à
vous.
Ou un seul pronom --> Il l'a dénoncé aux policiers --> Il l'a dénoncé (à eux)
A l'impératif affirmatif, les pronoms sont places derrière le verbe, avec un trait d'union (-) devant chaque
pronom et les combinaisons sont différentes:
verbe + le, la, les + moi, toi, nous, vous, lui, leur + en
Y ne se trouve généralement pas avec un autre pronom personnel a l'impératif. Il est remplacé par un
adverbe de lieu: la, là-bas, dedans, etc.
Accompagne-nous là-bas.
Qui pose une question sur une personne et que sur une chose ou idée. Qui et que (et leurs variantes)
peuvent être sujets de l'interrogation (Qui est là? Qu'est-ce qui est difficile?) ou objets de l'interrogation
(Qui aimes-tu? Que fais-tu).
Qui permet de poser une question dont la réponse est une personne: Qui a commandé une pizza aux
champignons? -C'est papa.
Qui peut être sujet: les deux formes de questions possibles sont Qui et Qui est-ce qui: Qui a signé ce
document?/ Qui est-ce qui a signé ce document?
Qui peut être objet: les deux formes de questions possibles sont Qui + inversion (verbe/sujet) et Qui est-
ce que: Qui connaissez-vous ici? Qui est-ce que vous connaissez ici?
Devant une voyelle, qui est-ce que devient qui est-ce qu' mais qu'est-ce qui ne devient pas qu'est-ce qu':
Qui est-ce qu'il a invité? Qui est-ce qui est intéresse?
Que (Qu')
Que permet de poser une question dont la réponse est une chose ou une idée:
Que peut être sujet --> une seule forme de question possible: Qu'est-ce qui.
Qu'est-ce qui te plait chez cet homme? Qu'est-ce qui fait ce bruit?
Que peut être objet --> les deux formes de questions possibles sont que + inversion (verbe/sujet) et
Qu'est-ce que: Que préférez-vous? / Qu'est-ce que vous préférez?
Devant une voyelle, que devient qu' et qu'est-ce que devient qu'est-ce qu': Qu'a-t-il dit? / Qu'est-ce qu'il
a dit?
A qui peut-on poser cette question? (Ou: De quoi est-ce que vous avez besoin ?)
Par quoi faut-il commencer (Ou: Par quoi est-ce qu'il faut commencer ?)
Lorsque lequel, laquelle, lesquels, lesquelles remplacent une personne, on peut utiliser la variante qui
pour les quatre formes: De toutes ces actrices, avec laquelle / qui aimeriez-vous diner ?
Le pronom qui peut aussi avoir un sens général, sans de choix: Avec qui aimeriez-vous diner ?
Les emplois des pronoms démonstratifs: Dans leur forme simple, celui, celle, ceux, celles ne peuvent pas
s'utiliser seuls. Ils peuvent être suivis de: de + nom: Ce n'est pas mon sac, c'est celui de ma sœur
(possession)
un pronom relatif simple: qui, que, dont, ou: Regarde cette bague. C'est celle que je veux.
préposition + pronom relatif compose: Vous vous souvenez de cette fille? - Bien sûr, c'est celle à laquelle
nous avons parlé hier.
Dans leur forme composée, celui-ci, celui-là, celle-ci, celle-là, ceux-ci, celles-là peuvent s'utiliser seuls: Je
voudrais celui-ci. / Est-ce que je peux essayer celles-là?
Les pronoms démonstratifs neutres: ce (c'), ceci, cela (ca): Ce doit être un livre passionnant / Je ne
comprends pas ce que vous dites / Ce n'est pas ce à quoi je pense.
Cela (ca) --> ca est une contraction de cela en langage familier mais il est très fréquent).
Ceci est plus rare et s'utilise surtout pour distinguer deux idées --> ceci m'appartient et cela appartient à
Jasmine.
Pour remplacer une chose ou une idée: Je ne sais pas qui a dit cela (ca).
Quand ces pronoms sont suivis d'un adjectif, de quelques adverbes ou du mot autre, ils sont suivis de
de: Georges a dit quelque chose d'intéressant. Je n'ai rien vu de bien au cinéma récemment. Invite
quelqu'un d'autre si Camille ne peut pas venir.
Quelques-uns / quelques-unes, plusieurs: ces pronoms remplacent un nom pluriel mentionne avant:
Martial a reçu ses photos. Quelques-unes sont floues.
Des manifestants sont restés calmes. D'autres ont cassé des vitrines.
Quelques supporters ont été expulses du stade. Certains autres ont été arrêtés par la police.
L'un l'autre ou les uns les autres indiquent une réciprocité: Les candidats se critiquent l'un l'autre.
Aimez-vous les uns les autres.
le pronom tout employé au masculin singulier remplace un ensemble de choses considérées dans leur
globalité. C'est un pronom neutre.
Tout peut être sujet ou complément du verbe: Nos ouvriers ont fait du mauvais travail. Tout est à
refaire. (tous les travaux déjà faits)
Les pronoms tous (prononcer le s) et toutes remplacent des noms pluriels mentionnes avant. Ils peuvent
être sujets ou compléments d'objet du verbe: je les ai toutes mangées / je leur ai téléphoné à tous.
on peut avoir le sens de: les gens ou quelqu'un: on a téléphoné pour toi (quelqu'un), on est vite arrivé à
la fin de ce livre.
Ne viens pas avec n'importe qui - Don't come with just anyone.
Quel livre veux-tu? N'importe lequel. - Which book do you want? - Any of them.
Use n'importe with interrogative adjectives in front of a noun to indicate a non-specific choice:
n'importe quel: J'aimerais n'importe quel livre - I would like any book.
n'importe comment --> Fais-le n'importe comment - Do it any way (Just do it!)
n'importe où - anywhere
N'importe qui a le sens de: une personne ou une autre, cela est égal. Il peut parfois être ironique: Ma
machine à face est très simple. N'importe qui peut la faire marcher. Elle sort vraiment avec n'importe
qui (des gens bizarres, sans intérêt).
N'importe quoi a le même sens, mais avec une chose: J'ai fini mes devoirs. Maintenant, je peux faire
n'importe quoi / Tais-toi, tu dis n'importe quoi! (ironique: des absurdistes)
Qui --> remplace le nom ou le pronom sujet. Il peut être utilise pour une chose ou une personne.
que, qu' - que remplace le complément d'objet direct. Il peut être utilise pour une chose ou une
personne: Bernard a invité des gens que sa femme ne connaissait pas. / Je porte le collier que tu m'as
donné (le collier est le complément d'objet direct de tu m'as donné)
le complément circonstanciel de temps: Cette photo a été prise le jour ou John est arrivé en France.
dont - remplace le nom: complément du nom: Je vous présente Maude. Le fils de Maude vit en Chine -->
Je vous présente Maude dont le fils vit en Chine
accompagne d'un possessif: Voici Jean. Sa femme est chanteuse --> Voici Jean dont la femme est
chanteuse.
complément d'un verbe ou d'une locution verbale (avoir besoin/peur de, etc.) employé avec de: Tiens,
regarde! Voici le livre dont je t'ai parlé.
Mon mari achète souvent des objets dont il n'a pas besoin.
complément de l'adjectif (dans la construction être + adjectif + de).
Bernard a reçu un cadeau dont il est très content. (Bernard a reçu un cadeau; il est très content de ce
cadeau.
On utilise aussi dont dans les constructions passives: Le suspect a avoué le crime dont il était accusé.
Quand le nom remplace est une personne, il y a deux possibilités: préposition + qui ou préposition +
lequel, laquelle, lesquels, lesquelles.
Le médecin chez qui/chez lequel je suis allé est très gentil (Le médecin est très gentil; je suis allé chez ce
médecin).
Les prépositions parmi et entre ne s'utilisent pas avec qui: parmi lesquels
quand le nom remplace est une chose, il y a une seule possibilité: préposition + lequel, laquelle,
lesquels, lesquelles.
Ce n'est pas l'homme auquel / à qui je pense (Je pense a un homme ; ce n'est pas cet homme.)
dont et duquel
avec les locutions a cote de, autour de etc., on emploie les pronoms relatifs composes duquel, de
laquelle, desquels, desquelles.
Nous avons trouvé un joli lac a cote duquel nous avons installé notre camp (nous avons trouvé un joli lac
; nous avons installé notre camp a cote de ce lac).
dont
dont s'utilise lorsqu'il s'agit de la simple préposition de avec les verbes ou les locutions verbales avec de
(parler de, avoir besoin de, etc.)
La femme dont il nous a parlé est journaliste. (Il nous a parlé de la femme ; la femme est journaliste.)
doux - doucement
complet - complètement
- en remplaçant les terminaisons des adjectifs en -ant et -ent par -amment et -emment (ont la même
prononciation)
apparent - apparemment
patient - patiemment
Exceptions:
aveugle - aveuglement
commode - commodément
commun - communément
énorme - énormément
bref - brièvement
confus - confusément
express - expressément
gentil - gentiment
lent - lentement
mauvais - mal
meilleur - mieux
précis - précisément
profond - profondément
De nombreux adverbes ne sont pas formes à partir d'adjectifs: bien, vite, déjà, trop, souvent, etc.
Mais l'adverbe bonnement, plus rare, existe dans l'expression tout bonnement (tout simplement, sans
détour, franchement). Ton idée est tout bonnement géniale.
Certains adjectifs comme intéressant ne forment pas d'adverbe. On forme alors une locution: d'une
manière/ d'une façon/ d'un ton, etc. + adjectif.
Il a présenté le projet d'une manière intéressante
Quelques adjectifs peuvent être employés comme adverbes. Ils sont alors invariables: Anthony parle
fort. Il devrait parler plus bas.
Adverbes - il se placent après le verbe conjugue aux temps simples et généralement entre l'auxiliaire et
le participe passe aux temps composes.
Cas particulier:
tout utilise comme adverbe signifie vraiment très, complétement, totalement, tout à fait: tout devant un
adjectif -- Les enfants étaient tout contents d'être en vacances (Ils sont vraiment très contents)
Ne pas confondre avec: Les enfants étaient tous contents d'être en vacances (tous sont ici un pronom et
remplace << tous les enfants sans exception >>)
Tout est invariable sauf devant un adjectif féminin commençant avec une consonne ( toute devant le
féminin singulier et toutes devant le féminin pluriel).
Ta fille est tout aimable avec nous depuis quelques jours (Elle est vraiment très aimable)
Charlotte est toute belle avec sa nouvelle robe / sont tout aimables et toutes polies.
Il y a parfois ambiguïté: Les filles sont toutes tristes de se quitter à la fin de l'année scolaire.
Dans cet exemple, toutes peut être compris comme adverbe (Elles sont vraiment tristes.) ou comme
pronom (Toutes les filles sans exception sont tristes). C'est le contexte qui donnera le sens.
tout simplement
tout bas
Gerard a bien fait de réserver les places à l'avance. (bien = la chose qu'il faut)
C'est bien fait pour lui ! (il a mérité ce qui lui arrive)
J'aimerais bien être milliardaire. (souhait que l'on sait plutôt irréalisable)
Le professeur nous a bien répété cette leçon vingt fois ! (au minimum)
fort
fort peut avoir le sens de très devant un adjectif ou un adverbe et il intensifie le sens du verbe qu'il
accompagne:
Je trouve que mon collègue m'a donné bien des excuses. (trop d'excuses)
Des adverbes de quantité entrent dans les constructions des comparatifs et des superlatifs:
Les adverbes de temps qui se rapportent au moment du locuteur: ils sont généralement places au début
(suivis d'une virgule) ou à la fin de la phrase mais peuvent être aussi en milieu de phrase dans un style
formel ou écrit: aujourd'hui, hier, avant-hier, demain, après-demain, hier matin, demain après-midi,
après-demain soir
Les adverbes de temps qui se rapportent à un autre moment que celui du locuteur, dans le passe ou
dans le futur:
Ils se placent comme les adverbes de temps qui se rapportent au moment du locuteur
auparavant - pana acum, anterior, niciodata, in urma, mai devreme, vreodata, pana atunci
jadis - odata, candva, odinioara, altadata, pe vremuri, in trecut, cu mult timp in urma
Immédiatement = immédiat
tout de suite (futur immédiat) et tout a l'heure (moment futur non immédiat ou moment passe)
brièvement - pe scurt, pentru scurt timp, o scurta perioada, pentru scurta vreme, pentru o perioada
scurta
la locution d'ores et déjà renforce l'idée qu'une action est commencée et va se dérouler inévitablement:
Je quitte la France dans un mois. J'ai d'ores et déjà vendu mes meubles
Les adverbes de lieu: la place de l'adverbe de lieu est variable: partout, il y a des voitures / Il y a des
voitures partout / Il y a partout des voitures.
cas particulier: ici et la --> ici: l'endroit où le locuteur se trouve: mets ce vase ici.
La distinction entre ici et là n'est pas vraiment respectée dans l'usage. Ici et là sont interchangeables
pour indiquer l'endroit où se trouve le locuteur.
Les invites sont là. Je suis content que tu sois là. Venez tous là !
- Si l'on mentionne deux endroits proches, on emploie ici et là: Pour bien disposer les couverts, tu mets
le couteau ici et la fourchette là.
Les adverbes qui servent à localiser par rapport à un repère correspondent souvent à une proposition:
Quand on skie, il faut regarder devant, pas derrière (devant soi, derrière soi), en haut, il n'y a personne.
(en haut de la montagne)
Les adverbes interrogatifs: permettent de poser une question sur le lieu (Ou allons-nous ?), le moment
(Quand est-ce que vous partez ?), la durée (Combien de temps resterez-vous en Grèce ?), etc.
L’ordre des mots dans la phrase interrogative avec un adverbe interrogatif: La place des adverbes
interrogatifs change en fonction du style de la question:
avec un pronom sujet: Quand as-tu démissionné ? (formel)
Avec un nom sujet: Combien ce manteau coute-t-il (formel) / Combien coute ce manteau ? (courant) /
Combien est-ce que ce manteau coute ? (courant)
Quand arrive Paul ? / Quand Paul arrive-t-il à Paris ? (français formel) ou Quand est-ce que Paul arrive à
Paris ? (français courant)
Pourquoi ne se trouve généralement pas à la fin de la phrase sauf dans quelques cas en français familier:
Tu sais pourquoi ? Tu ne sais pas pourquoi ? Tu comprends pourquoi ? etc.
D'où venez-vous ?
ils se placent généralement après le verbe conjugue ou entre l'auxiliaire et le participe passe: On dort
bien. On a bien dormi.
Les adverbes longs (en -ment) peuvent être places après le participe passe et parfois même après le
complément: L'étudiant résout facilement l'équation / L'étudiant a facilement résolu l'équation. /
L'étudiant a résolu l'équation facilement.
Progressivement, avec l'acquis du temps qui passe ; petit à petit : Il vient d'arriver, il s'adaptera au fur et
à mesure ; en même temps et proportionnellement : Au fur et à mesure que les heures passaient, son
angoisse augmentait.
aux temps composes: l'adverbe est généralement entre l'auxiliaire et le participe passe surtout pour les
adverbes de quantité (beaucoup, assez, etc.) et les adverbes: déjà, bien, mal, souvent, toujours.
Les adverbes de temps (demain, hier) , de lieu (la, là-bas) et les adverbes longs en -ment sont surtout
après le participe passe: Mes amis américains sont arrivés hier
Exceptions: les adverbes de temps déjà, toujours, souvent, jamais sont devant le participe passe: On a
déjà vu ce film.
Avec un adjectif ou un adverbe: Sur l'autoroute. il ne faut pas rouler trop vite, ni trop lentement
(l'adverbe qui modifie un adjectif ou un autre adverbe se place devant.)
Quand la comparaison porte sur un nombre, on utilise la construction: ...nombre + de plus / de moins
que...
avec l'adjectif, il faut accorder l'article mais avec l'adverbe et le verbe, on met l'article masculin: Claire a
répondu le plus correctement.
pire l'adjectif mauvais a deux comparatifs et superlatifs de supériorité: plus mauvais et pire (plus
insistant).
Ce film est pire (ou plus mauvais) que celui qu'on a vu hier.
moindre a un sens plus abstrait et indique l'importance: Son problème d'argent est moindre que ce qu'il
pensait.
plus, jamais, rien, personne ne s’ajoute pas à pas: je ne vois personne, Amelie n'a rien fait.
En français familier, que est souvent employé seul: Il y a qu'une lettre au courrier ce matin.
ne + verbe + pas
La place de personne est irrégulière aux temps composes. Personne se place après le participe passe:
Matthias est allé au bureau mais il n'a vu personne.
La négation et l'article
Valentin ne regarde pas la télévision. (Pas de changement avec l'article défini la)
C'est le père de Morgane --> Ce n'est pas le père de Morgane (pas de changement avec le verbe être)
Benjamin est un bon élevé --> Benjamin n'est pas un bon élevé.
Pour nier une affirmation, on peut garder l'article indefini ou partitif, à condition d'ajouter une autre
affirmation. Cette tournure est emphatique.
Sans + infinitif
Un et une peuvent être conserves pour marquer une insistance --> Stella peut manger sans pendre un
gramme.
au-delà de - dincolo de, peste, mai mult de, mai presus de, in afara de
au-devant de - in fata
a l'instar de - la fel ca
par-dessous - pe dedesubt
Certains pays (iles ou villes) n'ont pas d'article et prennent seulement à: à Cuba, à Chypre, à
Madagascar, à Singapour
Quelques villes ont l'article défini masculin Le (Le Havre, Le Mans, Le Caire, Le cap, etc.), il faut donc
faire la contraction a + le = au: Le bateau est arrivé au Havre. Arles et Avignon peuvent prendre en:
sur et au-dessus de: Elle a un drôle de chapeau sur la tête. Elle a un piercing au-dessus de la lèvre.
sous et au-dessous de: La poubelle est sous le bureau (le complément le bureau << domine >> la
poubelle. Il n'y a pas de contact). J'ai caché la clé sous le pot de fleurs.
Les gens qui habitent au-dessous de notre appartement font beaucoup de bruit. (à un niveau inférieur. Il
n'y a pas de contact). Il fait froid, la température est tombée au-dessous de zéro. (abstrait: inferieur à
zéro)
Sous est employé pour au-dessous de s'il n'y a pas de confusion possible --> Va mettre la table sous/au-
dessous de l'arbre. (pas de contact)
A la gare d'Avignon, j'ai pris un taxi pour le centre-ville. (a n'est pas possible pour éviter la confusion)
Mais aussi: Les petits sont assis par terre. (sur le sol)
Les prépositions de temps peuvent indiquer un moment, une durée ou une fréquence.
le mois et l'année: en --> Mon anniversaire est en décembre (ou au mois de décembre).
avant - inanité de
jusqu'a - pana la
de décembre a mars...
dans indique le temps qui doit s'écouler entre le moment ou le locuteur parle et une action future:
Dans trois jours, nous serons sur la plage sous les cocotiers.
Dans peut aussi indiquer une période pendant laquelle une action a eu lieu: Dans sa vie, il n'a eu que des
malheurs (ici dans = pendant)
Depuis indique le début d'une action qui continue toujours si le verbe est au présent ou au passe
compose négatif: Sylvain attend Aline sous la pluie depuis deux heures
Depuis peut être remplace par les expressions il y a.…que, voilà...que et ça fait...que
Avec l'imparfait, l'action continue jusqu'au moment indique par l'autre verbe.
Voilà et l'expression il y a indiquent le temps qui s'est écoule entre un moment dans le passe et le
moment ou le locuteur parle: Ils se sont rencontres voilà un an. / Ils se sont rencontres il y a un an.
Pendant et durant ont le même sens et indiquent la durée complète d'une action: Les jeunes ont fait la
fête pendant toute la nuit.
Pendant peut-être omis (sauf en début de phrase) : Les jeunes ont fait la fête toute la nuit. Mais:
Pendant sa jeunesse, il vivait en Bourgogne. (Pendant est obligatoire)
Et durant peut être après le nom: Ils ont fait la fête la nuit durant.
En indique le temps qui a été utilisé pour accomplir une action précise: Liliane a fait son exercice en cinq
minutes.
Pour indique la durée d'une action qui n'est pas encore écoulée, c'est l'estimation de la durée de
l'action. Cette action est généralement future.
Le navigateur est parti pour six mois en mer. Ma cousine est à Paris pour deux semaines.
Dans la construction verbe + pour + infinitif, l'infinitif est l'objectif de l'action exprimée par le premier
verbe. Si le premier verbe est un mouvement (aller, courir, descendre, monter etc.), pour peut-être omis
--> Elle est venue s'excuser. Mais: Elle travaille pour gagner sa vie. (pour est obligatoire).
Charles est bon en mathématiques / Ludivine est très gentille envers son petit frère.
avec par et pour, l'article est parfois omis --> Il est méchant par jalousie ./ Ferme pour travaux.
nom + préposition + nom --> un plat de poisson (contenant du poisson), un plat a poisson (destine pour
le poisson), une bague en or (matière)
nom + préposition + infinitif --> une salle à manger, un médicament pour calmer la douleur
A l'oral, on peut répéter la conjonction pour insister: Aujourd'hui, et les bus, et les voitures et les motos
sont interdits en ville. On peut mettre ou du beurre ou de l'huile dans cette recette.
d'ailleurs - de fapt, apropo, in plus, de asemenea, in alta parte, mai mult decat atat
sinon - daca nu
puis, ensuite, d'abord, ensuite...enfin... --> Ben a traversé l'Espagne, puis le Portugal. Ensuite, il a pris un
bateau pour le Maroc. Prenez d'abord une feuille et un crayon. Ensuite, observez bien la statue. Enfin,
dessinez les contours de la statue.
se faire + infinitif (se faire peut être place devant un infinitif et indique qu'une action est faite sur soi ou
une partie de son corps par une autre personne) --> Je me fais couper chez les cheveux dans ce salon. Se
laisser + infinitif (indique que le sujet subit une action sans intervenir, sans l'empêcher) --> La petite fille
se laisse porter (par sa mère)./ Le malade se laisse mourir.
Les verbes de perception écouter, entendre, voir, regarder, sentir peuvent aussi s'employer avec
l'infinitif (l'objet du verbe de perception est le sujet de l'infinitif) --> J'écoute le vent souffler./ Nous
avons entendu un chien aboyer./ J'ai vu un homme passer.
ça ne se fait pas - nu se cade
fermez la fenêtre, on gèle! / La neige gèle le sol / L'eau du lac a gèle cette nuit.
avec l'auxiliaire avoir --> si le complément d'objet direct (COD) est place après le verbe, le participe
passe est invariable.
Si le complément d'objet direct (nom ou pronom) est devant le verbe, le participe passe s'accorde en
genre et en nombre avec le COD: Voici les livres que j'ai achetés cette semaine. Je ne les ai pas encore
tous lus.
Vous m'avez appelée? demande la secrétaire. Non je ne vous ai pas appelée, répond le directeur.
Les pronoms me, te, nous, vous peuvent être complément d'objet direct ou indirect (COI). S'ils sont
compléments d'objet indirect, il n'y a pas d'accord.
Nicolas m'a vue (COD), il m'a souri (COI), il m'a parlé (COI), il m'a invitée (COD).
2) Pour avoir un COI, il faut poser la question 'à qui' ou 'à quoi' ou 'de qui' ou 'de quoi'.
3) De nombreux verbes sont suivis d'un COD, et d'un COI ou d'un COS (appelé aussi complément
d'attribution).
à Jean=COS
Mais il y a accord si le pronom en est complément d'un adverbe de quantité comme combien: Quelles
belles pommes! Combien en as-tu achetées?
Le participe passe est invariable avec les verbes impersonnels: Les manifestations qu'il y a eu hier ont
bloqué la circulation.
le participe passe reste aussi invariable si le complément place avant le verbe n'est pas un complément
d'objet direct, mais un complément de quantité qui répond à la question << combien ? >> (couter,
peser, mesurer, valoir)
participe passe + infinitif --> en général (sauf avec les verbes de perception), le participe passe est
invariable lorsqu'il est suivi d'un infinitif. Le pronom complément d'objet direct (place avant) est
généralement celui de l'infinitif et non celui du verbe conjugue: Voici la maison que nous avons pu
acheter. (maison est COD de l'infinitif, pas d'accord)
Le participe passe des verbes faire et laisser est invariable lorsque ces verbes sont suivis d'un infinitif
(réforme de l'orthographe) : Je n'aime pas la salle de réunion qu'ils ont fait aménager.
Avec les verbes de perception (écouter, entendre, regarder, voir...), l'accord ne se fait que si le
complément d'objet direct du verbe conjugue est aussi le sujet de l'infinitif.
Ce sont des enfants que j'ai vus grandir. (enfants est COD de voir et sujet de grandir)
J'ai beaucoup aimé les comédiens que j'ai vus jouer hier soir. (comédiens est sujet de jouer)
J'ai beaucoup aimé la pièce que j'ai vu jouer. (pièce est COD de jouer, pas d'accord)
Cette règle s'applique aussi avec d'autres verbes suivis d'un infinitif précède d'une préposition: Les
candidats que vous avez demandés à voir sont arrivés.
Les candidats que vous avez invités à se présenter sont arrivés.
Je travaille
Les finales en <<ez>> et <<ons>> sont sonores : Vous parlez, Nous parlons, Vous aimez, Nous aimons
c’est décrit une chose en général, il est décrit une chose en particulier.
Il est beau, cet enfant. Dites : Elle est belle, cette fille.
La date et le jour
Le mardi trois.
Avec un nom de mois, on dit <<le premier>>, mais le deux, le trois etc...
Le lundi = tous les lundis : Le lundi, je suis fatigue…Le mardi, je suis en forme.
12 h = midi
0h = minuit
pour indiquer une heure précise on utilise <<a>> : J’ai rendez-vous à midi cinq. – Je termine a six heures.
les pronoms toniques : moi, toi, lui, elle, nous, vous, eux / elles.
Après une préposition, on utilise un pronom tonique : avec toi, chez lui, pour eux
un pronom tonique peut renforcer un sujet : moi, j’aime le bleu. Lui, il aime le vert.
Impératif : la négation est régulière : ne regarde pas, ne parlons pas, ne bougez pas
Le pronom se place devant le verbe a la forme négative : ne le regarde pas ! ne lui parle pas ! ne me
téléphone pas ! ne te dépêche pas !
Regarde-le !
Parle-lui !
Pour présenter une personne, on utilise c’est + nom singulier, ce sont + nom pluriel : C’est Peter Kirov,
Ce sont mes parents
On utilise c’est invariable pour s’annoncer (par exemple à l’interphone) : C’est nous, C’est Ana et Peter.
On utilise c’est + adjectif masculin singulier pour faire un commentaire : Les glaces, c’est bon. La mer,
c’est beau.
On utilise c’est d’identification au lieu de il est devant un nom détermine : C’est + nom détermine
Il y a signalé l’existence d’une personne ou d’une chose dans un lieu : Dans la rue, il y a des arbres en
fleurs
C’est et Ce sont identifient une chose ou une personne visible ou introduite par il y a :
Quand on apporte une précision, on conserve l’article indefini : Vous avez une Citroën ? Pas une Citroën,
mais une Renault !
On conserve l’article défini a la forme négative : Vous avez le permis de conduire ? – Non, je n’ai pas le
permis.
Les nombres se placent toujours devant le nom : les trois mousquetaires, les sept nains
Quand il y a plusieurs adjectifs, les chiffres se placent avant les autres : Les deux derniers films de Fellini,
Les trois premiers exercices
Premier, dernier et prochain se placent devant le nom pour les séries : le premier candidat, le prochain
candidat, le dernier candidat
Dernier et prochain se placent après le nom pour les dates : Mardi dernier, prochain / Le mois dernier,
prochain
Mille est toujours invariable million et milliard s’accordent : trois mille hommes, trois millions de marks
L’article précède toujours la date : le 8 novembre 1988, nous sommes le mercredi 18 aout.
J’aime bien Marie (sympathie) , J’aime beaucoup Marie (amitié), J’aime Marie (amour)
gentil gentiment
poli poliment
absolu absolument
modère modérément
vrai vraiment
profond – profondément
énorme – énormément
Pour désigner une partie indéterminée d’un ensemble on utilise de + article défini, c’est-à-dire un
partitif :
J’acheté de la viande, de l’huile, du poisson, des légumes
L’article défini désigne un ensemble, une totalité, le partitif désigne une partie de l’ensemble.
Le partitif s’utilise devant tous les noms qui indiquent une quantité globale non comptable : En Afrique
du Sud, il y a du pétrole, de l’or et des diamants.
Dans la rue, il y a des gens, du bruit et de la musique. Quand j’ai de la fièvre, je bois de l’eau.
De remplace les partitifs avec des expressions de quantité : Je mange cent grammes de viande.
Je bois beaucoup de café / J’achète deux bouquets de fleurs / Je mange cent grammes de viande.
Il a beaucoup d’amis
De remplace les partitifs avec une négation : Je ne mange pas de fromage / Je ne bois jamais de the / Il
n’y a plus de vin.
Mais on utilise toujours le partitif avec une opposition : C’est du miel ? – Non, ce n’est pas du miel, c’est
de la confiture.
On utilise « en » avec les verbes qui se construisent avec « de » : Il parle de son travail ? Oui, il en parle
souvent.
Ils s’occupent de ce projet ? – Oui, ils s’en occupent.
Pour les noms de personnes, on utilise « de » suivi d’un pronom tonique : Vous parlez de votre père ?
Il n’y en a plus. La négation se place avant et après le bloc forme par les pronoms et les verbes.
dans les + nom pluriel de région : dans les Alpes, dans les Abruzzes, dans les Andes.
« de » et « du » deviennent « d’ » devant voyelle : les ambassades d’Egypte et d’Iran.
On ne fait pas d’élision devant « h » aspire : les ambassades de / Hollande et de / Hongrie.
Avec un verbe et un nom, on utilise : Alain gagne plus, autant, moins que Jean
La deuxième partie de la comparaison peut être sous-entendue : Paul travaille moins, mais il est plus
riche (que Jean)
C’est Jean qui gagne le plus, mais il travaille plus que les autres.
« meilleur » est le comparatif de supériorité de « bon » : Le bordeaux blanc est bon.
« Le meilleur » est le superlatif de « bon » : Ce vin est le meilleur / Ce vin est le plus mauvais.
Mieux est le comparatif de supériorité de « bien » : John chante bien / John chante mal.
Le mieux est le superlatif de bien : C’est Luis qui parle le mieux / C’est Bruno qui parle le plus mal.
Il vaut mieux s’utilise de préférence a « c’est mieux » en début de phrase : - Réserver avant de partir,
c’est mieux.
Quand on ne donne pas de nom de lieu, on utilise le pronom « y » : - On y va ? – Allons-y !
Pour les noms de personnes, on utilise le pronom tonique : Je pense à mon père Je pense à lui.
Pour les verbes de communication, lui leur sont placent devant le verbe : Je téléphone à Paul / Je lui
téléphone.
La négation se place avant et après le bloc forme par le(s) pronom(s) et le verbe : Je n’y vais pas. Je n’y
pense pas. Il n’y en a plus.
de…a – indique une distance, d’un point à un autre, dans l’espace ou le temps : Il y a huit cents
kilomètres de Paris a Avignon.
Environ – avec les durées et les quantités : Je mets environ 5 minutes pour rentrer chez moi.
On utilise « vers » avec l’heure. Mais avec « il est + heure », on utilise environ : Nous dinons vers huit
heures. Il est environ minuit.
Entre nous, entre eux signifie à l’exclusion d’autres personnes : entre nous, je vais vous dire un secret :
parmi nous, il y a un espion.
Faire + infinitif s’utilise quand une autre personne fait l’action a la place du sujet : je ne répare pas moi-
même ma voiture : je la fais réparer.
On utilise deux fois le verbe faire devant les constructions avec faire : J’ai fait faire le ménage et j’ai fait
faire les courses avant votre arrivée.
Connaitre s’utilise toujours avec un nom, « savoir » s’utilise en général avec un verbe ou une
construction verbale : savoir + verbe : Je sais conduire / Je sais où il habite / Je sais qu’il n’est pas
d’accord.
Connaitre + nom : je connais le code de la route / je connais son adresse / je connais ses opinions.
Mais on dit aussi : il sait mon numéro de téléphone , elle sait sa leçon, pour les choses apprises de
mémoire (« par cœur »).
Vouloir – le verbe « vouloir » exprime le désir ou la volonté : Je veux des enfants / Je veux réussir.
Les verbes de désir se construisent sans préposition : je désire / je veux / je souhaite / j’espère partir en
vacances.
La négation se place avant et après le bloc du pronom et du verbe : Je ne me lève pas tôt.
Les pronoms directs remplacent des noms de choses ou de personnes. Ils répondent à la question
« qui ? » ou « quoi ? ».
Le pronom direct varie avec les personnes : me, te, le, la, nous, vous, les
Avec aimer et connaitre, on utilise de preference le, la, les pour des personnes : J’aime Julie. Je l’aime
comme une sœur.
Les pronoms indirects : les pronoms indirects remplacent des noms de personnes précèdes de la
préposition a. Ils répondent à la question : « à qui ? » :
Le pronom indirect varie avec les personnes : Paul me, te, lui, nous, vous, leur parle.
On utilise principalement les pronoms indirects avec les verbes de communication, qui se construisent
en français avec la préposition « a » (mouvement « vers »)
parler a, demander a, dire a, téléphoner a, emprunter a, offrir a, écrire a, prêter a, sourire a, répondre a,
rendre a, souhaiter a.
la négation : Je ne lui téléphone pas / Je ne leur parle plus.
Les compléments de personnes précèdent les compléments de choses : Tu me le prêtes / Je te les offre /
Elle lui en achète.
L’impératif est un présent sans sujet. On l’utilise seulement pour « tu », « nous », et « vous » :
Tu pars. Pars !
A l’ecrit, le « s » de la deuxième personne disparait pour les finales en « e » et pour le verbe « aller » :
Regarde ! Ecoute ! Va vite a l’ecole !
Devant « en » et « y » on garde le « s » pour des raisons de prononciation : Parles-en a Paul ! Penses-y !
Vas-y !
A l’impératif négatif, les pronoms se placent devant le verbe et ne changent pas de forme :
Le conditionnel
Qui a fait ça ? – Moi, Toi, Lui, Elle, Nous, Vous, Eux, Elles !
En général, après une préposition, on utilise un pronom tonique : Il travaille avec moi. Elle habite chez
toi. Tu dines sans lui.
« Sois » est le pronom tonique de « on » indefini : On est bien chacun chez soi.
On utilise un pronom tonique quand le pronom est renforcé : - Vous êtes seul ? – Moi aussi.
On ajoute un pronom tonique au pronom sujet seulement pour marquer un contraste : Paul est
dessinateur. – Moi, je suis ingénieur.
La femme qu’on aime et qu’on attend…La femme qui arrive et qui est la…
La femme dont (de qui ?) je parle porte une robe dont je rêve (de quoi ?)
« Dont » peut être le complément d’un nom ou d’un adjectif : Les enfants dont il est le père…
« Ou » reprend un complément de lieu ou de temps : La rue ou j’habite est très agréable.
Ce qui, Ce que, Ce dont remplace la chose qui/que/dont : Elle aime ce qui est cher.
Pour mettre l’accent sur un élément, on le remplace par ce qui, ce que, ce dont et on le réintroduit avec
c’est (« ce sont ») :
Les relatifs composes sont des relatifs composes. On les utilise en général après une préposition :
duquel et de laquelle sont des relatifs contractes avec la préposition « de ». Ils remplacent « dont »
lorsqu’une préposition sépare le nom et le relatif.
Ou Pierre habite-t-il ?
qui interrogatif porte sur une personne et que sur une chose :
Qui cherchez-vous ?
Que cherchez-vous ?
Personne et Rien en début de phrase sont suivis de « ne » mais jamais de pas : Personne ne parle.
Rien ne bouge.
Plusieurs négations peuvent se suivre dans une même phrase : Tu ne comprends jamais rien.
Ne se place devant le verbe, mais que devant l’élément sur lequel porte la restriction : Ça ne coute que
cent francs.
Sur les affiches, les publicités etc., on utilise souvent « que » tout seul :
Que 99 F !
Paul dit « Le film est à 10 heures » = Paul dit que le film est à 10 heures.
Je rentre chez moi à 8 heures, Ils rentrent définitivement chez eux, en Australie.
Avec moi et avec nous se construisent avec venir au lieu d’aller : On va en Afrique et Joan vient avec
nous.
La place du pronom complément : se place toujours devant le verbe auquel il se réfère : Je vais les
inviter samedi.
Les adverbes de quantité et de qualité se placent après le verbe conjugue : Elle va beaucoup travailler.
Il va bien dormir.
Le participe ne s’accorde pas quand le verbe est suivi d’un complément d’Object direct :
Dans les constructions avec « faire », le participe ne s’accorde pas : Elle s’est fait mal. Elle s’est fait
opérer.
Avoir s’accorde avec le complément d’objet direct s’il est place avant, c’est-à-dire quand on connait son
genre et son nombre : Les fleurs que j’ai achetées.
La place des pronoms compléments : Au passe compose, le pronom se place devant le verbe « être » ou
« avoir » : Je me suis levée tôt. Je lui ai téléphoné. Il m’a invitée. Ils y sont alles.
Aujourd’hui, ce matin, cet après-midi, ce soir, cette semaine, ce mois-ci, cette année
demain matin, après-midi, soir / la semaine prochaine, le mois prochain, l’année prochaine
précédent(e) = d’avant
suivant(e) = d’après
Apres + infinitif passe s’utilise en début de phrase quand le sujet des deux verbes est identique :
L’infinitif passe se compose de « être » ou « avoir » a l’infinitif + participe passe : J’ai travaillé et je suis
sorti.
avant de + infinitif s’utilise en début de phrase quand le sujet des deux verbes est identique :
Le passif
utilisation : on utilise le passif quand on met l’accent sur l’objet du verbe au lieu du sujet : la télévision a
été inventée par John Baird.
on peut mettre l’accent sur l’évènement, sans mentionner le sujet de l’action : Le président Kennedy a
été assassine.
on utilise surtout le passif pour les inventions, les lois et les évènements subis :
Un vaccin a été découvert / Une loi a été votée / Un homme a été agresse.
Pour les personnes, on utilise la forme active avec « on » de préférence a la forme passive : On m’a
envoyé en mission. (= J’ai été en mission.)
Les enfants sont vaccines à l’école / Les enfants ont été vaccines à l’école / Les enfants seront vaccines
à l’école par un médecin scolaire.
Le participe passe s’accorde toujours avec le sujet : Les salles ont été repeintes. Les moquettes ont été
changées.
« De » remplace « par » avec les verbes aimer, connaitre, respecter : Cette personne est aimée de tous,
connue de tous et respectée de tous.
La concordance n’est parfois pas appliquée quand on annonce un résultat ou quand on constate un fait
nouveau : On a découvert que le mont Blanc fait 4 808 mètres ( et pas 4 807 mètres)
venir de + infinitif – passe récent
après quand, pendant que, j’espère que, et d’une manière générale quand on enchaine plusieurs
phrases, on utilise le futur simple : Quand je partirai a la gare, tu rentreras a la maison. / Pendant que les
enfants feront leurs devoirs, Marion préparera le repas, tandis que Lucien mettra le couvert. / J’espère
que tout se passera bien.
On utilise le futur simple avec une hypothèse sur le futur : S’il fait beau, nous irons a la plage / S’il pleut,
nous resterons a la maison.
L’expression de l’imaginaire
On utilise le conditionnel pour imaginer une réalité différente de la réalité actuelle : On serait sur la
Lune, on verrait la Terre.
Ce conditionnel est surtout utilisé dans une hypothèse avec « si » : Si on était sur la Lune, on verrait la
Terre.
On utilise le conditionnel avec « au cas où », pour faire une supposition : Au cas où vous auriez des
problèmes, téléphonez-moi.
On utilise le conditionnel pour donner une information non confirmée : Le président devrait se rendre à
Tokyo / L’accident d’avion aurait fait deux cents victimes.
La partie de la phrase introduite par « si » n’est jamais au futur : Si j’ai des vacances et si j’ai de l’argent,
je partirai à Rio.
Quand la phrase exprime une vérité générale ou une recommandation, la conséquence est au présent
ou à l’impératif : Si on mange mal, on risque de tomber malade / Si tu sors, mets ton manteau.
Quand on imagine quelque chose qui n’existe pas, on fait une hypothèse sur le présent. On utilise en
général : Cette semaine, si j’avais des vacances, je partirais en voyage.
Pour faire une suggestion, une proposition, on utilise seulement « si » suivi de l’imparfait : Si on allait au
cinéma ? = Je propose d’aller au cinéma.
L’hypothèse sur le passe : Hier, s’il avait fait beau, je serais allé à la piscine.
Quand on imagine quelque chose qui n’a pas eu lieu, on fait une « hypothèse sur le passe ». On utilise
en général : Si (plus-que-parfait) + conséquence (conditionnel passe) : La semaine dernière, il a fait froid
et je ne suis pas partie en week-end.
Il faut que est la forme la plus fréquente avec le subjonctif : il faut + infinitif exprime une contrainte
générale : Il faut manger pour vivre = on doit manger pour vivre / il faut que = subjonctif exprime une
contrainte personnelle : Il faut que je travaille samedi = Je dois travailler samedi.
Quand nous et vous ont un radical diffèrent de « ils » au présent de l’indicatif, ils conservent cette
différence au subjonctif : il faut que je boive, que je prenne.
Verbes « objectifs » (ou verbes « de la tête ») je constate, j’observe, je remarque qu’il est là.
Verbes « subjectifs » (ou verbes passionnels) je souhaite, je désire, j’aimerais qu’il soit là.
Espérer – est suivi de l’indicatif : J’espère que vous viendrez demain / J’espère qu’il fera beau.
Les verbes objectifs a la forme négative sont généralement suivis du subjonctif : je ne crois pas qu’il soit
là. Je ne pense pas qu’il aille avec vous. Je ne trouve pas que ce soit très intéressant.
Après la forme interrogative avec inversion, on a souvent le subjonctif : Pensez-vous que cet homme soit
capable ?
Les constructions impersonnelles comme « il faut que » expriment souvent une contrainte ou un
jugement subjectif. Ces constructions sont pour la plupart suivies du subjonctif. Il faut que, il vaut mieux
que, il est important que, il est dommage que.
Les constructions qui expriment une certitude sont suivies de l’indicatif : Il est clair qu’ils ne
comprennent pas / Il est certain que c’est très compliqué.
Le subjonctif et la réalité – l’indicatif renvoie à une réalité donnée ou probable, le subjonctif a une
réalité incertaine : je cherche une maison qui a un grand jardin (je sais que cette maison existe :
indicatif.)
Je cherche une maison qui ait un grand jardin (je ne sais pas si cette maison existe : subjonctif.)
Le subjonctif présent et le subjonctif passe : on utilise, en général, le subjonctif présent quel que soit le
temps du verbe principal : j’attends, j’ai attendu, j’attendrai qu’il soit là.
On utilise en général le subjonctif passe pour exprimer une action achevée. On le forme avec l’auxiliaire
être ou avoir au subjonctif présent – participe passe : Je regrette qu’il soit parti / Je suis contente que
Pierre ait trouve un emploi.
Expression d’une intention ou d’un but : Je vous prête mes clés pour que, afin que, de sorte que +
subjonctif.
Expression d’une crainte, d’une menace : Nous avons accepté de crainte qu’, de peur qu’ il se mette en
colère.
Expression d’une attente, d’une contrainte temporelle : rentrons avant qu’il pleuve !
après que est logiquement suivi de l’indicatif (mais l’usage du subjonctif se généralise) : Apres qu’il a fini
son discours, il est sorti.
Expression d’un obstacle ou d’une restriction : Bien qu’il soit très tard, nous préférons rentrer à pied.
« Ne » stylistique, sans valeur négative, utilisé après l’expression de la crainte et après les conjonctions
avant que et a moins que.
Expression d’une condition : tu peux sortir à condition que, pourvu que (tu me dises où tu vas).
comme exprime la cause avant la conséquence, en début de phrase : Comme j’avais une réunion, je ne
suis pas venu.
Puisque exprime une cause connue des interlocuteurs : Puisque votre voiture est en panne, je vous
raccompagne.
Puisque exprime une cause évidente, qui détermine la conséquence : Nous sommes mortels puisque
nous sommes des hommes. Je m’en vais puisque personne ne m’écoute.
A cause de et grâce a + nom : à cause de exprime une cause neutre ou négative : à cause de la réunion,
je ne peux pas venir.
Donc ou c’est pourquoi expriment une conséquence: je n’ai pas le permis, donc (asa ca) je ne peux pas
conduire.
C’est la raison pour laquelle s’utilise à l’écrit ou en langage plus formel : Je cherche un emploi. C’est la
raison pour laquelle je m’adresse à vous.
alors ou c’est pour ça que s’utilisent en langage courant : je dois conduire, alors je ne bois pas d’alcool /
c’est pour ça que je ne bois pas d’alcool
pour + infinitif ou pour que + subjonctif expriment un but : je me dépêche pour être à l’heure / pour que
tout soit prêt.
afin de + infinitif ou afin que + subjonctif s’utilisent en langage plus formel : je vous écris afin de vous
informer de la situation / vous soyez informés de la situation.
l’opposition : mais introduit en général une opposition : Je travaille le samedi, mais je ne travaille pas le
lundi.
par contre (en langage courant) et en revanche (en langage plus formel) expriment une opposition
renforcée : Je travaille le samedi, par contre / en revanche je suis libre trois jours par semaine.
pourtant, cependant, toutefois expriment une concession forte ou atténuée selon le contexte.
Pierre est fatigue, il travaille quand même / tu te reposes. Tu pourrais quand même m’aider
(protestation)