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Les pommes coutent deux euros le kilo.

Les melons sont à trois euros la pièce.

L'article disparait parfois devant pièce: Les melons sont à trois euros pièce

la pièce

Quand utiliser l’eau, d’eau et de l’eau ?

• We say de l’eau when referring to an undefined quantity:

Je voudrais de l’eau fraîche I would like some cold water (We do not know how much water)

Il y a de l’eau ? Is there any water?

D’eau is used in the following cases:

• When the quantity is defined:

Je voudrais un verre d’eau I would like a glass of water.

Voici un litre d’eau Here is a litre of water.

• With adverbs of quantity:

Il y a beaucoup d’eau, un peu d’eau, trop d’eau, assez d’eau There is a lot of, a bit of, too much, enough
water.

• With negative phrases:

Il n’y a pas d’eau There is not any water.

• In certain noun and adjective phrases:

une chute d’eau a waterfall, une trombe d’eau a waterspout, plein d’eau full of water, etc.

Note that we use the definite article l’ when we speak about water as an entity or ‘all the water
present’.

J’aime l’eau ! I like water!

L’eau de la rivière est sale The river water Is dirty.

Tu as pris l’eau ? Did you take the water? (= Did you take all the water?)

no quantifier --> de l'argent

quantifier + d'argent

Sa mère a de l'argent. Elle a assez d'argent. Il n'a plus d'argent.


Monsieur Martel est le directeur de l'école (article défini avec un complément du nom qui donne un
caractère unique au nom: le seul directeur de l'école, qui est connue.

Mon collègue m'a parlé avec franchise. (la franchise - sinceritatea, sinceritate)

si le nom est qualifié, l'article est maintenu: Mon collègue m'a parlé avec une franchise étonnante
(uimitor, uimitoare, surprinzatoare, uluitoare, extraordinara)

Avec grand l'article peut être omis: Je viendrai avec (un grand plaisir)

sans - pour marquer l'insistance, l'article peut être maintenu: sans une explication. L'article est aussi
maintenu quand le nom est déterminé: sans l'aide de ma sœur.

par - quand le nom indique une cause, un moyen ou une unité, il n'y a pas d'article:

Elsa a cassé le jouet de son frère par jalousie (la cause)

Je te contacterai par téléphone (le moyen)

Les enfants vont à la piscine une fois par semaine (l'unité)

pour - si le nom est qualifié, l'article est maintenu: Cet homme politique a fait de la prison pour une
énorme fraude fiscale

Si le deuxième nom indique le parfum d'un aliment, un ingrédient ou un mode de préparation, l'article
est maintenu:

un gâteau au chocolat, une glace à la vanille, une tarte aux fraises, une salade de tomates a la
napolitaine

article + nom + de + nom (le deuxième nom indiquant la matière, le contenu, la provenance, le type)

un pantalon de cuir ou en cuir

une tasse de café (une tasse remplie de café)

une pomme de terre

prochain et dernier se placent après les mots qui expriment le temps: jeudi prochain, la semaine
dernière

les adjectifs de nombres sont aussi toujours places avant le nom: le vingt-et-unième siècle

si l'adjectif qualifie plusieurs noms de genres différents, il est masculin pluriel: une étudiante et un
étudiant allemands

les noms employés comme adjectifs de couleur ne s'accordent généralement pas

exception: rose, mauve.

l'adjectif châtain (de la couleur de la châtaigne) s'utilise surtout pour designer la couleur des cheveux,
entre le blond et le brun: un homme châtain, une femme châtain (châtaine: rare)

il s'accorde rarement au féminin mais toujours au pluriel


les adjectifs de couleur composes: ils sont formes d'un adjectif de couleur précise par un deuxième
adjectif. Ils sont invariables: un ciel bleu fonce, des eaux bleues fonce, des jupes vert clair

c'est facile à faire - e usor de facut

ce vin est riche en alcool - bogat in alcool

les prépositions les plus fréquentes sont a et de

on utilise a dans les constructions: sujet (sauf il impersonnel) + être + adjectif + a : Ce journal est facile à
lire / nom + adjectif + a : un journal facile à lire.

on utilise de dans les constructions impersonnelles: Il est + adjectif + de: Il est facile de lire ce journal

au pluriel, il n'y a pas de distinction entre l'adjectif possessif masculin et féminin - mes frères, mes
sœurs, mes frères et sœurs

les adjectifs démonstratifs: -ci indique un rapprochement et -la un éloignement mais dans l'usage,
employés seuls, ils sont interchangeables.

Employés ensemble, ils servent alors à différencier les deux choses: Tu préfères ce manteau-ci ou ce
manteau-là?

Avec une expression du temps, -la permet de renvoyer a une période lointaine (indepartata); lointain

Je me souviens, ce lundi-là (ou: ce jour-là), il y avait une grevé des transports.

Dans la langue formelle: Je pars ce samedi-ci

Dans la langue courante: Je pars ce samedi.

certain, certaine - Devant un nom commun, désigne quelqu'un ou quelque chose qu'on distingue, sans
grande précision, d'un ensemble : À un certain moment, on a pu craindre le pire.

Devant un nom propre de personne, indique à la fois qu'on ne sait pas très bien de qui il s'agit et/ou
qu'on attache peu d'importance à cette personne : Un certain Michel a téléphoné.

Devant un nom abstrait de chose, exprime une quantité relativement importante : Sans être vraiment
vieux, il est déjà d'un certain âge.

certains, certaines - Plusieurs, quelques-uns : Il nous a entretenus de certains de ses problèmes.

Au masculin seulement, quelques personnes, des gens : Certains prétendent avoir observé le
phénomène.

Les adjectifs indefinis de quantité

aucun, aucune est toujours au singulier et est accompagné de ne. Il a le sens de pas un seul: Roberta n'a
aucun ami en France. Pourtant (totusi, cu toate acestea, desi, inca) elle n'a aucune envie de rester seule

chaque (invariable) n'a pas de pluriel - Chaque passager doit valider son ticket

différents et divers - différents (différentes) et divers (diverses) n'ont pas de singulier et indiquent la
multiplicité - J'ai préparé différents petits-fours pour le dessert. Il a eu diverses difficultés dans sa vie.
maint, mainte, maints, maintes s'emploie surtout au pluriel et signifie <<un grand nombre de>> - Elle a
visité maintes maisons mais n'a pas trouvé celle qui lui plait.

Maintes fois ou Maintes et maintes fois (très souvent) peuvent s'utiliser avec une idée d'énervement,
d'irritation: Je t'ai répété maintes et maintes fois de fermer la fenêtre quand tu sors

nul, nulle, nuls, nulles s'emploie avec ne. Il a le sens de aucun mais il est moins fréquent: Emilie n'a nulle
envie de redoubler sa classe

Nul est aussi adjectif qualificatif et signifie << qui ne vaut rien >> : On a vu un film nul

Quand sans précède nul, ne disparait: Ses parents l'aideront financièrement, sans nul doute.

plusieurs (invariable) s'utilise toujours au pluriel et indique la multiplicité: Beatrice a essayé plusieurs
montres avant de se décider

tout, toute, tous, toutes s’accordent en genre et en nombre avec le nom qu'il accompagne. Il peut
s'utiliser:

On a refait tout le bureau, Toute sa famille est venue, Tous ces problèmes me dépriment

Il peut avoir un sens de régularité: Je me lève a huit heures tous les matins / Les automobilistes doivent
s'arrêter toutes les heures.

sans déterminant; il prend alors le sens de chaque et indique une vérité générale: Tout travail mérite
salaire.

De toute façon, je n'irai pas à son anniversaire (= de toutes les façons)

de toute façon = oricum, in fine, in plus, de fapt, pana la urma, in orice caz

de toutes les façons = in orice fel, in orice mod, in toate modurile

Dans ce restaurant, on peut manger à toute heure (= a toutes les heures)

à toute heure, a toutes les heures = la orice ora, in fiecare ora, din ora in ora, in orice moment, in fiecare
ora, din ora in ora

Les adjectifs indefinis de qualité

certain, certaine, certains, certaines est généralement accompagne d'un article au singulier et sans
article au pluriel. Il peut indiquer une imprécision.

Jean-Louis a une certaine connaissance en économie

Certains professeurs donnent trop de devoirs

Il y a un article au pluriel quand certain est adjectif qualificatif

Ce sont des prévisions certaines


n'importe quel, quels, quelle, quelles indique l'indétermination. L'accord se fait en genre et en nombre
avec le nom --> n'importe quel pull et n'importe quelles chaussures.

n'importe quel - orice, indiferent de

quelconque - oarecare, niciun, fel, oricarei, vreunui, oricarui, vreunei, anumita

quelconque = n'importe quel

Ecrivez votre nom et votre adresse sur une feuille quelconque

quelconques = un sens dépréciatif --> Ce restaurant était quelconque (sans intérêt)

quelque - au singulier, quelque indique l'indétermination et signifie un(e) certain(e)

Hector a vécu dix ans dans quelque ile du pacifique

marque l'indifférence, la quantité indéterminée: J'ai eu quelque peine à le reconnaitre

quelque + nom + que, marque la concession avec indétermination: Quelques précautions que vous
preniez, on remarquera votre présence.

quelque jour, on jour à venir: Cela changera quelque jour

quel que, quelle que (subjonctif) - marque la concession avec indétermination; de quelque nature que:
Quels que soient les inconvénients, je prends le risque

quel que, quelle que (soit) - oricare, oricare ar fi

quelques: plusieurs --> il s'emploie avec des noms au pluriel et prend lui-même la marque du pluriel s:
Vous recevrez votre commande dans quelques jours.

quelque: un certain: quelque qui signifie << un certain, un quelconque >> est déterminant: il s'emploie
avec des noms au singulier et reste lui-même toujours au singulier: Si vous avez quelque hésitation,
n'hésitez pas à venir nous trouver.

quelconque de - oarecare de, oarecare a, oricareia dintre

Les adjectifs indefinis de ressemblance

autre (autres) s'emploie entre un déterminant (un, une, d', l', les, son, cet, etc.) et un nom. Il est utilisé
pour différencier deux choses ou deux personnes.

Sandrine a un fils médecin. Son autre fils est architecte.

Le pluriel de un(e) autre est d'autres --> Diane a invité une autre personne a la fête / d'autres personnes.

même, mêmes sont précède d'un article défini (le, la, les).

Astrid a le même manteau que sa sœur. Elles ont les mêmes manteaux

tel, telle, tels, telles désignent quelque chose de particulier mais que l'on ne nomme pas: La directrice
m'a dit de me présenter à tel endroit à telle heure

quelque chose me tracasse = une certaine chose me tracasse


on reviendra après quelque temps = on reviendra après un certain temps

quelqu'un est venu ici - une certaine personne est venue ici

quelque maladroite qu'elle soit, elle va devoir travailler dans ce magasin de porcelaine = oricat de
bolnav ar fi

quelque facile soit cet exercice, tu dois le faire sérieusement = si facile soit cet exercice, tu dois le faire
sérieusement

il me reste quelque dix minutes avant de commencer à parler = il me reste environ dix minutes avant de
commencer à parler

quelques - je vais acheter quelques légumes, elle a emmené quelques amis

quel que et quels que - quel s'accorde en genre et en nombre avec le sujet et que est toujours suivi du
verbe <<être>> au subjonctif: Quel que soit le gout de ce café, j'en boirais bien une tasse = peu importe
le gout

Martial est un bon soldat quels que soient les avis négatifs de ses supérieurs = martial est un bon soldat,
peu importe les avis négatifs de ses supérieurs.

quelle que soit la couleur que tu choisisses, assure-toi de prendre une robe empire

orice ai spune = quoi que tu dises, tout ce que vous direz, peu importe ce que tu dis

L'accord de l'adjectif numéral cardinal

Les adjectifs cardinaux sont invariables sauf un, vingt, et cent.

les quatre saisons / les douze travaux d'Hercule

Un s'accorde au féminin singulier: une idée, vingt et une personnes, les trente et une participantes

vingt et cent s'accordent au pluriel s’ils ne sont pas suivis d'un autre nombre et s'ils sont multiplies:
Nicolas a vingt ans. Son grand-père a quatre-vingts ans, sa grand-mère a quatre-vingt-deux ans.

Mon voisin a gagné huit cents euros au Loto

La salle contient exactement trois cent vingt places

Pas de -s quand cent est précède de l'article les: Les cent premiers coureurs ont mis moins de deux
heures

Il y avait trois cents coureurs dans cette course.

Mille est invariable: Il y avait près de dix mille personnes au concert

Les adjectifs cardinaux peuvent être employés comme noms: Mon numéro de maillot de basket-ball est
la quarte.

Les adjectifs numéraux ordinaux


un(e) - premier (première)

Dans les adjectifs composes avec un ou une, on emploie unième

vingt et un --> vingt et unième

ensuite - apoi, atunci, in al doilea rand, dupa aceea, mai tarziu

Ensuite, l'adjectif ordinal se fait en ajoutant "-ieme" a l'adjectif cardinal

deux --> deuxième

trois --> troisième

quatre --> quatrième

Le e final de l'adjectif cardinal tombe (quatre --> quatre + ieme = quatrième)

onze --> onzième

douze --> douzième

mille --> millième

neuf --> neuvième

L'accord de l'adjectif numéral ordinal

Il s'accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte: les premiers habitants, une
seconde chance, les quarantièmes rugissants.

L'adjectif et le participe passe prennent la marque du pluriel (ou féminin pluriel): On est arrivés hier, on
est brunes

On peut remplacer quelqu'un (dans un sens indefini, un inconnu): On m'a volé mon sac dans le métro -
mi s-a furat geanta la metrou

On peut aussi remplacer les gens (dans un sens indefini, des gens qu'on ne connait pas): Qu'est-ce qu'on
t'a dit à la mairie? (variante: Qu'est-ce qu'ils t'ont dit à la mairie)? --> ce ti-au zis la primarie?

En France, on dine vers 20 heures.

On peut souvent être remplace par l'on après et, que, qui si et ou dans la langue soutenue). Cette règle
n'est pas appliquée quand on est devant un mot commençant par l ou après dont, pour des raisons de
prononciation.)

Il ne savait pas que l'on venait

C'est la salle où l'on se réunit mais: C'est la salle ou on lit

Une personne dont on se souvient (la liaison se fait avec le t de dont)


Les pronoms toniques s'emploient: avec un nom ou un pronom et peuvent permettre d'insister. La place
du pronom n'est pas fixe.

Jeanne est d'accord. Frederic n'est pas d'accord --> Frederic, lui, n'est pas d'accord.

vous, vous êtes d'accord? Je ne sais pas, moi

le pronom tonique peut aussi être employé à l'impératif: Toi, viens m'aider ou viens m'aider, toi

pour poser une question ou pour répondre à une question (avec un verbe sous-entendu): Je n'ai pas
envie de changer de professeur. Et elles? (variante: Et elles, est-ce qu'elles en ont envie?)

Qui a pris mon stylo? - Moi. (variante: C'est moi. / C'est moi qui l’ai pris.)

surtout - in special, mai ales, in principal

lui-même, moi-même

Le pronom soi

C'est un pronom tonique employé lorsque le sujet est on ou lorsque la ou les personnes sont indefinies:
Dans ce bureau, il n'y a pas de travail d'équipe, c'est chacun pour soi.

On prend une boussole avec soi quand on part en forêt.

On n'est jamais si bien servi que par soi-même (proverbe)

A dix ans, on s'habille soi-même (tout seul)

Les Pronoms Personnels Compléments D'Objet

Il se place devant le verbe (sauf à l'impératif). Il remplace un nom et répond à la question qui? ou quoi?

Alexandre regarde la télévision --> Alexandre la regarde. (Alexandre regarde quoi? - La télévision.)

me, te, le, et la deviennent m', t', l' devant une voyelle ou un h muet.

Avec les verbes qui expriment le gout (adorer, aimer, détester, préférer, etc.), on utilise: le, la, l' ou les
avec les personnes: Caroline aime Stéphane? -Oui, elle l'aime.

ca (ou rien) avec les choses: Tu aimes le chocolat? Oui, j'adore ça. / Oui, j'adore.

Mais : Tu aimes ce chocolat? (spécifique)

- Oui, je l'adore.

Même règle avec le verbe connaitre (mais on n'utilise pas ça avec les choses).

Tu connais Sophie? - Oui, je la connais

Tu connais Paris? - Oui, je connais

Le peut remplacer une proposition: Le tabac est mauvais pour la sante et tous les fumeurs le savent (le =
que le tabac est mauvais pour la sante)
Le pronom complément d'objet indirect (COI)

Il se place aussi devant le verbe (sauf à l'impératif affirmatif). Il remplace un nom précède de la
préposition a et répond à la question à qui?

Paul parle à Camille --> Paul lui parle. (Paul parle à qui ? - A Camille.)

Lui et leur remplacent des noms masculins ou féminins (pluriel).

Je parle à Jean --> Je lui parle. Je parle à Marie --> Je lui parle.

Je parle aux étudiants. --> Je leur parle. Je parle aux étudiantes. --> Je leur parle.

On utilise les pronoms indirects avec: les verbes de communication construits avec la préposition a.
Verbes de communication les plus fréquents: demander a, dire a, écrire a, expliquer a, murmurer a,
parler a, proposer a, répondre a, souhaiter a, téléphoner a, etc.

Appeler à une construction directe: appeler quelqu'un. Il faut donc un pronom COD.

J'ai appelé Stéphane --> Je l'ai appelé.

Des verbes avec une double construction du type donner quelque chose a quelqu'un.

Julien a donné dix euros à Louis --> Julien lui a donné dix euros.

Verbes a doublé construction les plus fréquents: donner a, emprunter a, offrir a, prêter a, rendre a, voler
a, etc.

et d'autres verbes: aller a, plaire a, ressembler a, sourire a, etc.

Cette jupe violette va bien à Nicole --> Cette jupe lui va bien.

Cette émission plait bien aux enfants --> Cette émission leur plait bien.

Quelques verbes comme penser a sont suivis du pronom tonique moi, toi, lui, elle, nous, vous, eux, elles)

Je pense à Georges --> Je pense à lui.

Je pense a Sabrina --> Je pense à elle.

Marie pense à ses amis --> Maria pense à eux.

Cas particulier - a l'impératif affirmatif, les pronoms COD et COI sont places après le verbe ; me et te
sont remplacés par moi et toi. Il faut mettre un trait d'union (-) entre le verbe et le pronom: Prends-les.
Parle-lui. Appelez-moi ce soir.

Cette règle ne s'applique pas à l'impératif négatif: Ne les prends pas. Ne m'appelez pas.

Le pronom << en >>


en = de + nom complément d'un autre nom: Tu as du champagne? J'en boirais volontiers une coupe. (en
= de champagne)

en remplace les quantités indéterminées (articles partitifs du, de la, de l' ou indefini des + nom).

Henri boit du cognac --> Henri en boit.

J'ai acheté de la crème --> J'en ai acheté.

Si la quantité est déterminée (par un nombre, un adverbe par exemple), elle s'ajoute a en.

Camille a deux voitures --> Camille en a deux.

Elle a beaucoup de problèmes --> Elle en a beaucoup.

Dans ce cas, en peut remplacer une personne.

Fabrice a trois enfants --> Fabrice en a trois.

A la forme négative, on met seulement en: Pierre a quatre neveux mais Camille n'en a pas.

Avec les verbes (ou locutions) construits avec de, en remplace les noms de choses.

Denis parle de son travail --> Denis en parle.

Elsa se souvient de ses vacances au Mali --> Elsa s'en souvient.

J'ai besoin de calme --> J'en ai besoin.

Dans le cas de ces verbes, en peut remplacer le complément de + infinitif ( ou de + proposition infinitive
ou subordonnée).

Xavier a besoin de se reposer --> Xavier en a besoin (en = de se reposer)

Noelle parle de quitter son travail --> Noelle en parle. (en = de quitter son travail)

Iris ne se souvient pas de ce que j'ai dit --> Iris ne s'en souvient pas. (en = de ce que j'ai dit)

Quand le complément est une personne, il faut garder de suivi du pronom tonique (de moi, de toi, de
lui, d'elle, de nous, de vous, d'eux, d'elles) places après le verbe.

Sabine parle de son fiance --> Sabine parle de lui.

Mme Bahamonde s'occupe de mes enfants --> Mme Bahamonde s'occupe d'eux.

Avec les verbes comme venir de, revenir de, rentrer de, etc., en peut remplacer un complément de lieu.

Arnaud revient de la piscine --> Arnaud en revient.

Le pronom <<Y>>

Y ne remplace jamais une personne.

Jean-Pierre habite à Marseille. Il y habite depuis vingt ans.

Tu es arrivé sur les Champs-Elysées? - Oui, j'y suis depuis une heure.
Devant le verbe aller au futur, y disparait mais il reste implicite.

La banque est fermée aujourd'hui, alors j'irai demain.

Y remplace a + nom de chose complément du verbe.

Carlos pense souvent à son pays --> Carlos y pense souvent.

Les étudiants participeront à la cérémonie --> Les étudiants y participeront.

Zoe joue à la poupée --> Zoe y joue.

Ne pas confondre: jouer a + jeux/sports et jouer de + instruments de musique.

Il joue de la guitare --> Il en joue.

Des verbes comme penser ont plusieurs constructions et changent ainsi de sens.

Le pronom varie avec la construction:

- penser quelque chose

Marcello pense être le plus intelligent de sa classe --> Il le pense.

- penser a quelque chose

Ils pensent toujours à nous rapporter des cadeaux. --> Ils y pensent toujours.

- penser de quelque chose: Que pensez-vous de ce projet? --> Qu'en pensez-vous?

Y peut parfois remplacer le complément a + infinitif (ou a + proposition infinitive ou subordonnée).

Il faudra penser à fermer les fenêtres --> Il faudra y penser. (y = a fermer les fenêtres).

Je ne m'attendais pas à ce que tu partes --> Je ne m'y attendais pas. (y = a ce que tu partes).

Quand le complément est une personne, il faut garder a suivi du pronom tonique (à moi, à toi, a lui, a-t-
elle, à nous, a vous, à eux, a elles) places après le verbe.

Quentin pense a Mathilde --> Quentin pense à elle.

Tous les verbes ne prennent pas le pronom tonique avec les personnes. Il faut différencier deux
catégories de verbes:

les verbes + a qui acceptent y avec les choses et a + pronom tonique avec les personnes:

Vous pensez à vos problèmes --> Vous y pensez.

Vous pensez à Jules --> Vous pensez à lui.

les verbes + a qui acceptent y avec les choses et le pronom complément d'objet indirect (me, te, lui,
nous, vous, leur) avec les personnes.

Ce contrat obéira à vos exigences --> Ce contrat y obéira.


Daphné obéit à ses parents --> Daphné leur obéit.

La place du pronom personnel complément d'objet

La place des pronoms personnels COD ou COI

Le pronom complément se place devant le verbe conjugue ou l'auxiliaire (sauf à l'impératif affirmatif):
Nous le connaissons. Nous lui avons parlé.

La négation (ne...pas, ne personne) se place autour du bloc pronom complément + verbe (ou pronom
complément + auxiliaire):

Romain le prend --> Romain ne le prend pas.

Nadia lui a parlé --> Nadia ne lui a jamais parlé.

Avec les verbes pronominaux, le pronom complément est entre le pronom réfléchi et le verbe (ou
l'auxiliaire): Pauline se lave les mains --> Pauline se les lave.

Hier, elle se les est lavées. Mais ce matin, elle ne se les est pas lavées.

Avec un verbe conjugue suivi d'un infinitif, il y deux cas:

avec les verbes aller, pouvoir, savoir, vouloir, le pronom est devant l'infinitif dont il est complément: Je
vais faire la vaisselle --> Je vais la faire (la vaisselle complément de faire)

avec d'autres verbes comme les verbes de perception voir, regarder, entendre, écouter, sentir, etc., le
pronom est devant le verbe conjugue dont il complément: Anne regarde les enfants jouer --> Anne les
regarde jouer. (les enfants complément de regarde).

La place des pronoms en et y

comme les pronoms COD et COI, les pronoms en et y se placent devant le verbe conjugue, sauf à
l'impératif affirmatif: Christian prend des médicaments --> Il en prend / Il va à la pharmacie --> Il y va.

En combinaison avec un autre pronom, y et en sont toujours en deuxième position: Je vous conduirai à
l'aéroport --> Je vous y conduirai

Devant en, te et me deviennent m' et t' --> Pedro ne me parle pas jamais de son travail --> Il ne m'en
parle pas.

A l'impératif affirmatif, les verbes conjuguent qui se terminent par un e ou un a prennent un s devant en
et y (pour faciliter la prononciation grâce à la liaison).

Mange des légumes --> Manges-en. / Va à la salle de sport --> Vas-y.

Ces verbes ne changent pas aux autres formes: Mangez des légumes --> Mangez-en. / Allons au cinéma
--> Allons-y.

A l'impératif négatif, en et y sont devant le verbe qui n'a aucune modification: N'en mange pas? / N'y va
pas.
Lorsqu'une combinaison est impossible (me vous), il faut le pronom tonique: On m'a recommandé à
vous.

Ou un seul pronom --> Il l'a dénoncé aux policiers --> Il l'a dénoncé (à eux)

A l'impératif affirmatif, les pronoms sont places derrière le verbe, avec un trait d'union (-) devant chaque
pronom et les combinaisons sont différentes:

verbe + le, la, les + moi, toi, nous, vous, lui, leur + en

exemples: Passe-moi le sel --> Passe-le-moi.

Donne le lait au chat --> Donne-le-lui.

Explique cette question a tes amis --> Explique-la-leur.

Donne du pain aux oiseaux --> Donne-leur-en.

Y ne se trouve généralement pas avec un autre pronom personnel a l'impératif. Il est remplacé par un
adverbe de lieu: la, là-bas, dedans, etc.

Accompagne-nous là-bas.

Les pronoms interrogatifs simples: qui et que

Qui pose une question sur une personne et que sur une chose ou idée. Qui et que (et leurs variantes)
peuvent être sujets de l'interrogation (Qui est là? Qu'est-ce qui est difficile?) ou objets de l'interrogation
(Qui aimes-tu? Que fais-tu).

Qui permet de poser une question dont la réponse est une personne: Qui a commandé une pizza aux
champignons? -C'est papa.

Qui peut être sujet: les deux formes de questions possibles sont Qui et Qui est-ce qui: Qui a signé ce
document?/ Qui est-ce qui a signé ce document?

Qui peut être objet: les deux formes de questions possibles sont Qui + inversion (verbe/sujet) et Qui est-
ce que: Qui connaissez-vous ici? Qui est-ce que vous connaissez ici?

Devant une voyelle, qui est-ce que devient qui est-ce qu' mais qu'est-ce qui ne devient pas qu'est-ce qu':
Qui est-ce qu'il a invité? Qui est-ce qui est intéresse?

Que (Qu')

Que permet de poser une question dont la réponse est une chose ou une idée:

Que faites-vous? - Un gâteau au chocolat.

Que voulez-vous? - Un renseignement, s'il vous plait.

Que peut être sujet --> une seule forme de question possible: Qu'est-ce qui.

Qu'est-ce qui te plait chez cet homme? Qu'est-ce qui fait ce bruit?
Que peut être objet --> les deux formes de questions possibles sont que + inversion (verbe/sujet) et
Qu'est-ce que: Que préférez-vous? / Qu'est-ce que vous préférez?

Devant une voyelle, que devient qu' et qu'est-ce que devient qu'est-ce qu': Qu'a-t-il dit? / Qu'est-ce qu'il
a dit?

De qui parlez-vous? (Ou: De qui est-ce que vous parlez ?)

A qui peut-on poser cette question? (Ou: De quoi est-ce que vous avez besoin ?)

De quoi avez-vous besoin? (Ou: De quoi est-ce qu'il faut commencer ?)

Par quoi faut-il commencer (Ou: Par quoi est-ce qu'il faut commencer ?)

Lorsque lequel, laquelle, lesquels, lesquelles remplacent une personne, on peut utiliser la variante qui
pour les quatre formes: De toutes ces actrices, avec laquelle / qui aimeriez-vous diner ?

Le pronom qui peut aussi avoir un sens général, sans de choix: Avec qui aimeriez-vous diner ?

Les emplois des pronoms démonstratifs: Dans leur forme simple, celui, celle, ceux, celles ne peuvent pas
s'utiliser seuls. Ils peuvent être suivis de: de + nom: Ce n'est pas mon sac, c'est celui de ma sœur
(possession)

un pronom relatif simple: qui, que, dont, ou: Regarde cette bague. C'est celle que je veux.

préposition + pronom relatif compose: Vous vous souvenez de cette fille? - Bien sûr, c'est celle à laquelle
nous avons parlé hier.

Dans leur forme composée, celui-ci, celui-là, celle-ci, celle-là, ceux-ci, celles-là peuvent s'utiliser seuls: Je
voudrais celui-ci. / Est-ce que je peux essayer celles-là?

Les pronoms démonstratifs neutres: ce (c'), ceci, cela (ca): Ce doit être un livre passionnant / Je ne
comprends pas ce que vous dites / Ce n'est pas ce à quoi je pense.

Cela (ca) --> ca est une contraction de cela en langage familier mais il est très fréquent).

Ceci est plus rare et s'utilise surtout pour distinguer deux idées --> ceci m'appartient et cela appartient à
Jasmine.

Pour remplacer une chose ou une idée: Je ne sais pas qui a dit cela (ca).

Quand ces pronoms sont suivis d'un adjectif, de quelques adverbes ou du mot autre, ils sont suivis de
de: Georges a dit quelque chose d'intéressant. Je n'ai rien vu de bien au cinéma récemment. Invite
quelqu'un d'autre si Camille ne peut pas venir.

Quelques-uns / quelques-unes, plusieurs: ces pronoms remplacent un nom pluriel mentionne avant:
Martial a reçu ses photos. Quelques-unes sont floues.

J'ai une chaussette mais je ne trouve pas l'autre.

Des manifestants sont restés calmes. D'autres ont cassé des vitrines.

Tu veux encore des biscuits? Il y en a d'autres dans le placard.


J'ai deux nièces. L'une et l'autre sont insupportables.

Quelques supporters ont été expulses du stade. Certains autres ont été arrêtés par la police.

L'un l'autre ou les uns les autres indiquent une réciprocité: Les candidats se critiquent l'un l'autre.
Aimez-vous les uns les autres.

tout, tous et toutes

le pronom tout employé au masculin singulier remplace un ensemble de choses considérées dans leur
globalité. C'est un pronom neutre.

Tout peut être sujet ou complément du verbe: Nos ouvriers ont fait du mauvais travail. Tout est à
refaire. (tous les travaux déjà faits)

complément d'objet: A la maison, c'est Martine qui fait tout.

Les pronoms tous (prononcer le s) et toutes remplacent des noms pluriels mentionnes avant. Ils peuvent
être sujets ou compléments d'objet du verbe: je les ai toutes mangées / je leur ai téléphoné à tous.

on peut avoir le sens de: les gens ou quelqu'un: on a téléphoné pour toi (quelqu'un), on est vite arrivé à
la fin de ce livre.

n'importe qui - anyone

N'importe qui peut le faire - Anyone can do it.

Tu peux inviter n'importe qui - You can invite anyone.

Ne viens pas avec n'importe qui - Don't come with just anyone.

n'importe quoi - anything

n'importe quoi m'aiderait - Anything would help me.

Il lira n'importe quoi - He will read anything.

J'écris sur n'importe quoi - I write on anything.

n'importe lequel any (one)

Quel livre veux-tu? N'importe lequel. - Which book do you want? - Any of them.

Aimes-tu les films? - Oui, j'aime n'importe lesquels.

Do you like movies? - Yes, I like any at all.

Use n'importe with interrogative adjectives in front of a noun to indicate a non-specific choice:
n'importe quel: J'aimerais n'importe quel livre - I would like any book.

N'importe quelle decision sera - Any decision will be.

n'importe comment --> Fais-le n'importe comment - Do it any way (Just do it!)

n'importe quand - any time: Ecrivez-nous n'importe quand. Write to us anytime.


n'importe où - anywhere - Nous irons n'importe où - We will go wherever / anywhere.

n'importe quoi --> avec une chose

n'importe qui --> une personne ou une autre

arrête de dire n'importe quoi! --> stop talking nonsense!

faire n'importe quoi - to be out of control

tout et n'importe quoi - anything and everything

n'importe qui = anyone

n'importe où - anywhere

n'importe quand = anytime

n'importe comment = in any case

N'importe qui a le sens de: une personne ou une autre, cela est égal. Il peut parfois être ironique: Ma
machine à face est très simple. N'importe qui peut la faire marcher. Elle sort vraiment avec n'importe
qui (des gens bizarres, sans intérêt).

N'importe quoi a le même sens, mais avec une chose: J'ai fini mes devoirs. Maintenant, je peux faire
n'importe quoi / Tais-toi, tu dis n'importe quoi! (ironique: des absurdistes)

Les Pronoms Relatifs

Qui --> remplace le nom ou le pronom sujet. Il peut être utilise pour une chose ou une personne.

Lucien a un fils qui habite à Marseille. (fils est le sujet de habite)

C'est la route qui mené au château (route est le sujet de mené)

que, qu' - que remplace le complément d'objet direct. Il peut être utilise pour une chose ou une
personne: Bernard a invité des gens que sa femme ne connaissait pas. / Je porte le collier que tu m'as
donné (le collier est le complément d'objet direct de tu m'as donné)

ou - ou remplace: le complément circonstanciel de lieu, c'est-à-dire un endroit: Pendant ses vacances au


Maroc, Jacques est allé à Fès, la ville où il est ne

le complément circonstanciel de temps: Cette photo a été prise le jour ou John est arrivé en France.

dont - remplace le nom: complément du nom: Je vous présente Maude. Le fils de Maude vit en Chine -->
Je vous présente Maude dont le fils vit en Chine

accompagne d'un possessif: Voici Jean. Sa femme est chanteuse --> Voici Jean dont la femme est
chanteuse.

complément d'un verbe ou d'une locution verbale (avoir besoin/peur de, etc.) employé avec de: Tiens,
regarde! Voici le livre dont je t'ai parlé.

Mon mari achète souvent des objets dont il n'a pas besoin.
complément de l'adjectif (dans la construction être + adjectif + de).

Bernard a reçu un cadeau dont il est très content. (Bernard a reçu un cadeau; il est très content de ce
cadeau.

On utilise aussi dont dans les constructions passives: Le suspect a avoué le crime dont il était accusé.

Les pronoms relatifs composes:

L'autobus dans lequel je suis monte était vide.

Quand le nom remplace est une personne, il y a deux possibilités: préposition + qui ou préposition +
lequel, laquelle, lesquels, lesquelles.

Le médecin chez qui/chez lequel je suis allé est très gentil (Le médecin est très gentil; je suis allé chez ce
médecin).

Les prépositions parmi et entre ne s'utilisent pas avec qui: parmi lesquels

quand le nom remplace est une chose, il y a une seule possibilité: préposition + lequel, laquelle,
lesquels, lesquelles.

La chaise sur laquelle tu es assis est de style Louis XVI.

Ce n'est pas l'homme auquel / à qui je pense (Je pense a un homme ; ce n'est pas cet homme.)

dont et duquel

- duquel, de laquelle, desquels, desquelles

avec les locutions a cote de, autour de etc., on emploie les pronoms relatifs composes duquel, de
laquelle, desquels, desquelles.

Nous avons trouvé un joli lac a cote duquel nous avons installé notre camp (nous avons trouvé un joli lac
; nous avons installé notre camp a cote de ce lac).

dont

dont s'utilise lorsqu'il s'agit de la simple préposition de avec les verbes ou les locutions verbales avec de
(parler de, avoir besoin de, etc.)

La femme dont il nous a parlé est journaliste. (Il nous a parlé de la femme ; la femme est journaliste.)

Formations des adverbes

- en ajoutant -ment a la voyelle finale de l'adjectif:

absolu --> absolument

calme --> calmement

facile --> facilement

- en ajoutant -ment au féminin de l'adjectif:


amical - amicalement

doux - doucement

complet - complètement

- en remplaçant les terminaisons des adjectifs en -ant et -ent par -amment et -emment (ont la même
prononciation)

apparent - apparemment

patient - patiemment

Exceptions:

aveugle - aveuglement

commode - commodément

commun - communément

énorme - énormément

bref - brièvement

confus - confusément

express - expressément

gentil - gentiment

lent - lentement

mauvais - mal

meilleur - mieux

précis - précisément

profond - profondément

De nombreux adverbes ne sont pas formes à partir d'adjectifs: bien, vite, déjà, trop, souvent, etc.

A l'adjectif bon correspond généralement l'adverbe bien.

C'est un bon étudiant. Il réussit bien.

Mais l'adverbe bonnement, plus rare, existe dans l'expression tout bonnement (tout simplement, sans
détour, franchement). Ton idée est tout bonnement géniale.

A l'adjectif rapide correspondent les deux adverbes rapidement et vite.

Ce régime est rapide. Vous maigrirez vite/rapidement.

Certains adjectifs comme intéressant ne forment pas d'adverbe. On forme alors une locution: d'une
manière/ d'une façon/ d'un ton, etc. + adjectif.
Il a présenté le projet d'une manière intéressante

Quelques adjectifs peuvent être employés comme adverbes. Ils sont alors invariables: Anthony parle
fort. Il devrait parler plus bas.

Ta robe est fort belle. (très)

Ces fleurs sentent bon.

L'hiver, je préfère manger chaud.

Les fruits coutent cher.

Cet homme est ivre, il ne marche pas droit.

Pour réussir dans la vie, il faut travailler dur.

Adverbes - il se placent après le verbe conjugue aux temps simples et généralement entre l'auxiliaire et
le participe passe aux temps composes.

beaucoup trop - ne dites pas trop beaucoup

Ses progrès sont peu visibles -- négatif

Ses progrès sont un peu visibles - positif

être en beauté - look beautiful

Cas particulier:

tout utilise comme adverbe signifie vraiment très, complétement, totalement, tout à fait: tout devant un
adjectif -- Les enfants étaient tout contents d'être en vacances (Ils sont vraiment très contents)

Ne pas confondre avec: Les enfants étaient tous contents d'être en vacances (tous sont ici un pronom et
remplace << tous les enfants sans exception >>)

Tout est invariable sauf devant un adjectif féminin commençant avec une consonne ( toute devant le
féminin singulier et toutes devant le féminin pluriel).

Ta fille est tout aimable avec nous depuis quelques jours (Elle est vraiment très aimable)

Charlotte est toute belle avec sa nouvelle robe / sont tout aimables et toutes polies.

Il y a parfois ambiguïté: Les filles sont toutes tristes de se quitter à la fin de l'année scolaire.

Dans cet exemple, toutes peut être compris comme adverbe (Elles sont vraiment tristes.) ou comme
pronom (Toutes les filles sans exception sont tristes). C'est le contexte qui donnera le sens.

Tout devant quelques adverbes - tout doucement, très lentement

tout simplement

tout bas

bien = très --> Je vous trouve bien optimiste


trop - Charles roule bien vite pour un jeune conducteur

les ouvriers ont bien travaillé aujourd'hui (beaucoup et de façon satisfaisante)

vraiment, réellement --> on est bien jeudi, aujourd'hui ?

Gerard a bien fait de réserver les places à l'avance. (bien = la chose qu'il faut)

C'est bien fait pour lui ! (il a mérité ce qui lui arrive)

J'aimerais bien être milliardaire. (souhait que l'on sait plutôt irréalisable)

Tu ferais bien de nous dire la vérité (tu devrais)

Le professeur nous a bien répété cette leçon vingt fois ! (au minimum)

J'ai bien aimé le film (assez)

La route est bien trop dangereuse quand il neige. (beaucoup trop)

fort

fort peut avoir le sens de très devant un adjectif ou un adverbe et il intensifie le sens du verbe qu'il
accompagne:

Ces macarons sont fort bons. (très)

Brigitte a fort bien réussi ses études. (très)

Pour ouvrir la porte, veuillez pousser fort. (avec force)

Mon grand-père parle fort. (à voix très haute)

Je t'embrasse fort. (avec beaucoup d'amitié ou d'amour)

Certains adverbes peuvent être suivis de d' + nom (sans article):

il y a beaucoup d'arbres dans ce parc.

Je n'ai jamais vu autant de monde dans ce bar.

Albert a eu peu de compliments sur son article. (few)

J'ai mis un peu de moutarde dans ton sandwich. (a few)

bien de: Vous avez bien de la chance. (beaucoup de chance)

Je trouve que mon collègue m'a donné bien des excuses. (trop d'excuses)

Des adverbes de quantité entrent dans les constructions des comparatifs et des superlatifs:

moins bavard que Martin, la plus petite de la classe.

Les adverbes de temps qui se rapportent au moment du locuteur: ils sont généralement places au début
(suivis d'une virgule) ou à la fin de la phrase mais peuvent être aussi en milieu de phrase dans un style
formel ou écrit: aujourd'hui, hier, avant-hier, demain, après-demain, hier matin, demain après-midi,
après-demain soir

Hier, le ministre de la Sante a démissionné.

Le ministre de la Sante a démissionné hier.

Dominique partira, demain, pour un long voyage autour du monde.

Les adverbes de temps qui se rapportent à un autre moment que celui du locuteur, dans le passe ou
dans le futur:

ce jour-là, à ce moment-là, le jour même, l'avant-veille, la veille, le lendemain, le surlendemain

Ils se placent comme les adverbes de temps qui se rapportent au moment du locuteur

la veille = le jour d'avant

le lendemain = le jour d'après

le surlendemain = deux jours plus tard --> raspoimaine

Les adverbes de temps qui se rapportent au passe ou au futur

auparavant - pana acum, anterior, niciodata, in urma, mai devreme, vreodata, pana atunci

illico - imediat, chiar acum, in clipa asta

jadis - odata, candva, odinioara, altadata, pe vremuri, in trecut, cu mult timp in urma

sitôt - prea curand

sur-le-champ - imediat, chiar acum, pe loc, indata, rapid

autrefois = indique une époque ancienne.

dorénavant, désormais: à partir de maintenant

actuellement (ou en ce moment ou maintenant ou pour l'instant)

Le parc est actuellement ferme.

Immédiatement = immédiat

tout de suite (futur immédiat) et tout a l'heure (moment futur non immédiat ou moment passe)

Toby, rentre tout de suite à la maison!

Je ferai la vaisselle tout a l'heure, après le film.

aussitôt (juste après)

bientôt (dans peu de temps)

bien tôt (très tôt)


Les adverbes de temps qui se rapportent à une fréquence ou a une durée:

brièvement - pe scurt, pentru scurt timp, o scurta perioada, pentru scurta vreme, pentru o perioada
scurta

Mon voisin joue quotidiennement du violon. (chaque jour)

une continuité: petite a petit, son travail avance.

Vos enfants habitent encore chez vous? (ou toujours)

Ne pas confondre: Encore, toujours (CONTINUITE) et encore (REPETITION) et toujours


(INVARIABLEMENT).

Philippe est encore au travail à 21 heures. (continuité)

Philippe est encore malade ! (répétition)

Il est midi et il est toujours au lit (continuité)

Une carre a toujours quatre cotes. (invariablement)

la locution d'ores et déjà renforce l'idée qu'une action est commencée et va se dérouler inévitablement:
Je quitte la France dans un mois. J'ai d'ores et déjà vendu mes meubles

d'ores et déjà = inca de pe acum, deja

Les adverbes de lieu: la place de l'adverbe de lieu est variable: partout, il y a des voitures / Il y a des
voitures partout / Il y a partout des voitures.

cas particulier: ici et la --> ici: l'endroit où le locuteur se trouve: mets ce vase ici.

la: un endroit éloigne, et là-bas: un endroit plus éloigne que la.

La distinction entre ici et là n'est pas vraiment respectée dans l'usage. Ici et là sont interchangeables
pour indiquer l'endroit où se trouve le locuteur.

Ou est-ce que je mets le vase? - Mets-le ici./ Mets-le-là.

Les invites sont là. Je suis content que tu sois là. Venez tous là !

- Si l'on mentionne deux endroits proches, on emploie ici et là: Pour bien disposer les couverts, tu mets
le couteau ici et la fourchette là.

Les adverbes qui servent à localiser par rapport à un repère correspondent souvent à une proposition:
Quand on skie, il faut regarder devant, pas derrière (devant soi, derrière soi), en haut, il n'y a personne.
(en haut de la montagne)

Les adverbes interrogatifs: permettent de poser une question sur le lieu (Ou allons-nous ?), le moment
(Quand est-ce que vous partez ?), la durée (Combien de temps resterez-vous en Grèce ?), etc.

L’ordre des mots dans la phrase interrogative avec un adverbe interrogatif: La place des adverbes
interrogatifs change en fonction du style de la question:
avec un pronom sujet: Quand as-tu démissionné ? (formel)

Quand est-ce que tu as démissionné ? (courant)

Tu as démissionné quand ? (familier)

Avec un nom sujet: Combien ce manteau coute-t-il (formel) / Combien coute ce manteau ? (courant) /
Combien est-ce que ce manteau coute ? (courant)

Ce manteau coute combien (familier)

Quand arrive Paul ? / Quand Paul arrive-t-il à Paris ? (français formel) ou Quand est-ce que Paul arrive à
Paris ? (français courant)

Cette inversion n'est pas possible avec pourquoi. On doit dire:

Pourquoi cet homme crie-t-il (formel)

Pourquoi est-ce que cet homme crie ? (courant) ou

Pourquoi cet homme crie ? (familier)

Pourquoi ne se trouve généralement pas à la fin de la phrase sauf dans quelques cas en français familier:
Tu sais pourquoi ? Tu ne sais pas pourquoi ? Tu comprends pourquoi ? etc.

Préposition et adverbe interrogatif:

D'où venez-vous ?

Par combien doit-on multiplier 6 pour obtenir 48 ?

Depuis combien de temps est-ce que tu m'attends ?

Les adverbes de manière

décrivent généralement une situation: Ce professeur parle vite.

ils se placent généralement après le verbe conjugue ou entre l'auxiliaire et le participe passe: On dort
bien. On a bien dormi.

exceptions: debout, ensemble, exprès se placent après le participe passe.

Les adverbes longs (en -ment) peuvent être places après le participe passe et parfois même après le
complément: L'étudiant résout facilement l'équation / L'étudiant a facilement résolu l'équation. /
L'étudiant a résolu l'équation facilement.

Progressivement, avec l'acquis du temps qui passe ; petit à petit : Il vient d'arriver, il s'adaptera au fur et
à mesure ; en même temps et proportionnellement : Au fur et à mesure que les heures passaient, son
angoisse augmentait.

mine de rien - normal

le comparatif de bien est mieux , le mieux


La place des adverbes: l'adverbe est généralement place après le verbe auquel il se rapporte: Lionel fait
souvent des voyages. Nous attendons patiemment. On mange bien dans ce restaurant

aux temps composes: l'adverbe est généralement entre l'auxiliaire et le participe passe surtout pour les
adverbes de quantité (beaucoup, assez, etc.) et les adverbes: déjà, bien, mal, souvent, toujours.

Victor a complétement changé depuis qu'il a divorce

Raphael était souvent venu chez nous.

Les adverbes de temps (demain, hier) , de lieu (la, là-bas) et les adverbes longs en -ment sont surtout
après le participe passe: Mes amis américains sont arrivés hier

Exceptions: les adverbes de temps déjà, toujours, souvent, jamais sont devant le participe passe: On a
déjà vu ce film.

Avec un adjectif ou un adverbe: Sur l'autoroute. il ne faut pas rouler trop vite, ni trop lentement
(l'adverbe qui modifie un adjectif ou un autre adverbe se place devant.)

avec une phrase: l'adverbe est en début, en milieu ou en fin de phrase.

Quand la comparaison porte sur un nombre, on utilise la construction: ...nombre + de plus / de moins
que...

Antoine a trois ans de plus que sa sœur.

avec l'adjectif, il faut accorder l'article mais avec l'adverbe et le verbe, on met l'article masculin: Claire a
répondu le plus correctement.

meilleur(e)(s) est le comparatif et le superlatif de supériorité de l'adjectif bon

mieux est le comparatif et le superlatif de supériorité de l'adverbe bien.

pire l'adjectif mauvais a deux comparatifs et superlatifs de supériorité: plus mauvais et pire (plus
insistant).

Ce film est pire (ou plus mauvais) que celui qu'on a vu hier.

C'est le film le pire (ou le plus mauvais) de l'année.

petit, plus petite - indique la taille

Jamie est plus petit que Theo

moindre a un sens plus abstrait et indique l'importance: Son problème d'argent est moindre que ce qu'il
pensait.

Je n'ai pas la moindre envie d'aller à ce diner de famille.

à l'oral, pas est souvent utilise seul: je ne veux pas partir.

style recherche et élégant: je ne sais combien de fois je lui ai répété cela.

ne...nulle part - négation de quelque part, partout


ne...guère (pas beaucoup, pas souvent): Leonard n'est guère sympathique

plus, jamais, rien, personne ne s’ajoute pas à pas: je ne vois personne, Amelie n'a rien fait.

n'avoir qu'a + infinitif = n-ai decat sa

il n'y a qu'a + infinitif

En français familier, que est souvent employé seul: Il y a qu'une lettre au courrier ce matin.

rien que - numai

L'ordre des mots dans la phrase négative

ne + verbe + pas

Alex ne prend pas le train.

ne + pronom + verbe + pas

Alex ne le prend pas

ne + auxiliaire + pas + participe passe

Alex n'a pas pris le train

ne + pronom + auxiliaire + pas + participe passe

Alex ne l'a pas pris.

Je ne veux rien (COD)

Rien ne change. (sujet)

Il ne s'intéresse à rien. (COI)

Je ne connais personne. (COD)

Personne ne parle. (sujet)

Je ne parle a personne. (COI)

La place de personne est irrégulière aux temps composes. Personne se place après le participe passe:
Matthias est allé au bureau mais il n'a vu personne.

A l'infinitif: ne pas + (pronom) + infinitif

Ne pas marcher sur les pelouses. Ne pas les envoyer.

La négation et l'article

Valentin ne regarde pas la télévision. (Pas de changement avec l'article défini la)

Grégoire a une voiture --> Grégoire n'a pas de voiture.

Charline boit du vin --> Charline ne boit pas de vin.


Nous avons des amis suisses --> Nous n'avons pas d'amis suisses.

C'est le père de Morgane --> Ce n'est pas le père de Morgane (pas de changement avec le verbe être)

Benjamin est un bon élevé --> Benjamin n'est pas un bon élevé.

Pour nier une affirmation, on peut garder l'article indefini ou partitif, à condition d'ajouter une autre
affirmation. Cette tournure est emphatique.

Grégoire n'a pas une voiture, il en a deux !

Je ne bois pas du whisky, je bois du jus de pomme !

La négation (sans + infinitif)

Sans + infinitif

parler sans crier, il a réussi son examen sans avoir étudié.

sans rien dire, sans en parler a personne.

Un et une peuvent être conserves pour marquer une insistance --> Stella peut manger sans pendre un
gramme.

Si le sujet de la principale est le même le sujet de la subordonnée, on utilise de + infinitif.

empêcher que, éviter que + subjonctif

afin de - pentru a, cu scopul de a, ca sa, astfel incat sa

en dehors de - in afara de, departe de, pe langa

au-delà de - dincolo de, peste, mai mult de, mai presus de, in afara de

au-devant de - in fata

a l'instar de - la fel ca

à l'insu de - necunoscuta pentru, fara stirea cuiva, fara ca

hors de - afara din, departe de, in afara, dincolo de

par-dessous - pe dedesubt

par-dessus - pe deasupra, peste

la provenance, l'origine: de (d', du, de l', des).

Certains pays (iles ou villes) n'ont pas d'article et prennent seulement à: à Cuba, à Chypre, à
Madagascar, à Singapour

Les iles: en ou à la: Je voudrais aller en Corse, en Sicile, en Crète, etc.

Ils passent leurs vacances à la Martinique, a la Guadeloupe, a la Réunion, etc.

Iles sans article: Jean va à Chypre, à Cuba, à Tahiti.


Les continents (tous féminins) - en: Laurent habite en Europe.

Il est allé en Asie, en Afrique, en Amérique mais jamais en Océanie.

Les villes: a --> il y a beaucoup de touristes à Paris. Isabelle a vécu à La Rochelle.

Quelques villes ont l'article défini masculin Le (Le Havre, Le Mans, Le Caire, Le cap, etc.), il faut donc
faire la contraction a + le = au: Le bateau est arrivé au Havre. Arles et Avignon peuvent prendre en:

Nous sommes alles en (ou a)

Arles et en (ou a) Avignon.

sur et au-dessus de: Elle a un drôle de chapeau sur la tête. Elle a un piercing au-dessus de la lèvre.

sous et au-dessous de: La poubelle est sous le bureau (le complément le bureau << domine >> la
poubelle. Il n'y a pas de contact). J'ai caché la clé sous le pot de fleurs.

Les gens qui habitent au-dessous de notre appartement font beaucoup de bruit. (à un niveau inférieur. Il
n'y a pas de contact). Il fait froid, la température est tombée au-dessous de zéro. (abstrait: inferieur à
zéro)

Sous est employé pour au-dessous de s'il n'y a pas de confusion possible --> Va mettre la table sous/au-
dessous de l'arbre. (pas de contact)

chez: à la maison de quelqu'un ou à la boutique, au cabinet, etc., de quelqu'un.

Ma fille passe l'après-midi chez sa copine.

Louis n'est pas ravi a l'idée d'aller chez le dentiste.

pour: indique la destination: Nous partons pour (ou a) Paris.

A la gare d'Avignon, j'ai pris un taxi pour le centre-ville. (a n'est pas possible pour éviter la confusion)

par: à travers: Les pompiers sont passés par la fenêtre.

Le TGV Paris-Marseille passe par Avignon.

Mais aussi: Les petits sont assis par terre. (sur le sol)

Les prépositions de temps peuvent indiquer un moment, une durée ou une fréquence.

l'heure - La banque ferme à 17 heures.

le mois et l'année: en --> Mon anniversaire est en décembre (ou au mois de décembre).

Kevin est né en 1992.

le siècle: au --> Le téléphone a été inventé au dix-neuvième siècle.

la saison: en ou au --> au printemps, en été, en (ou à l') automne, en hiver.

le début d'une action: après, à partir de, des, etc.


A partir du 15 mars, votre magasin ouvrira à 8h.

Dès le début du cours, l'élevé s'est endormi. (des a un sens de rapidité)

Apres 19h, il n'y a plus personne dans le bureau.

La fin d'une action: avant, jusqu'a, sous etc.

avant - inanité de

jusqu'a - pana la

sous huit jours (avant une semaine)

de décembre a mars...

entre les fêtes de fin d'année.

dans indique le temps qui doit s'écouler entre le moment ou le locuteur parle et une action future:

Dans trois jours, nous serons sur la plage sous les cocotiers.

Dans peut aussi indiquer une période pendant laquelle une action a eu lieu: Dans sa vie, il n'a eu que des
malheurs (ici dans = pendant)

Depuis indique le début d'une action qui continue toujours si le verbe est au présent ou au passe
compose négatif: Sylvain attend Aline sous la pluie depuis deux heures

Je n'ai pas vu Rene depuis dix ans.

Depuis peut être remplace par les expressions il y a.…que, voilà...que et ça fait...que

Il y a / Voila / Ca fait dix ans que je n'ai pas vu Rene.

Avec l'imparfait, l'action continue jusqu'au moment indique par l'autre verbe.

Il dormait depuis une heure quand son téléphone a sonné.

Voilà et l'expression il y a indiquent le temps qui s'est écoule entre un moment dans le passe et le
moment ou le locuteur parle: Ils se sont rencontres voilà un an. / Ils se sont rencontres il y a un an.

Pendant et durant ont le même sens et indiquent la durée complète d'une action: Les jeunes ont fait la
fête pendant toute la nuit.

Pendant peut-être omis (sauf en début de phrase) : Les jeunes ont fait la fête toute la nuit. Mais:
Pendant sa jeunesse, il vivait en Bourgogne. (Pendant est obligatoire)

Et durant peut être après le nom: Ils ont fait la fête la nuit durant.

En indique le temps qui a été utilisé pour accomplir une action précise: Liliane a fait son exercice en cinq
minutes.

Pour indique la durée d'une action qui n'est pas encore écoulée, c'est l'estimation de la durée de
l'action. Cette action est généralement future.
Le navigateur est parti pour six mois en mer. Ma cousine est à Paris pour deux semaines.

La fréquence d'une action: par, sur

Mélanie va à la piscine trois fois par semaine.

Fabienne se lave les cheveux un jour sur deux.

Dans la construction verbe + pour + infinitif, l'infinitif est l'objectif de l'action exprimée par le premier
verbe. Si le premier verbe est un mouvement (aller, courir, descendre, monter etc.), pour peut-être omis
--> Elle est venue s'excuser. Mais: Elle travaille pour gagner sa vie. (pour est obligatoire).

Charles est bon en mathématiques / Ludivine est très gentille envers son petit frère.

avec par et pour, l'article est parfois omis --> Il est méchant par jalousie ./ Ferme pour travaux.

nom + préposition + nom --> un plat de poisson (contenant du poisson), un plat a poisson (destine pour
le poisson), une bague en or (matière)

nom + préposition + infinitif --> une salle à manger, un médicament pour calmer la douleur

nom + préposition + adverbe --> une personne de trop

A l'oral, on peut répéter la conjonction pour insister: Aujourd'hui, et les bus, et les voitures et les motos
sont interdits en ville. On peut mettre ou du beurre ou de l'huile dans cette recette.

alors - atunci, apoi, asadar, ei bine, altfel, prin urmare

en effet - intr-adevar, de fapt, astfel, cu adevarat, cu siguranta

pourtant - cu toate acestea, desi, totusi

cependant - cu toate acestea, totusi, desi, totodata

d'ailleurs - de fapt, apropo, in plus, de asemenea, in alta parte, mai mult decat atat

qu'est-ce que vous voulez comme boisson?

sinon - daca nu

soit…soit.... (fie .... fie)

puis, ensuite, d'abord, ensuite...enfin... --> Ben a traversé l'Espagne, puis le Portugal. Ensuite, il a pris un
bateau pour le Maroc. Prenez d'abord une feuille et un crayon. Ensuite, observez bien la statue. Enfin,
dessinez les contours de la statue.

se faire + infinitif (se faire peut être place devant un infinitif et indique qu'une action est faite sur soi ou
une partie de son corps par une autre personne) --> Je me fais couper chez les cheveux dans ce salon. Se
laisser + infinitif (indique que le sujet subit une action sans intervenir, sans l'empêcher) --> La petite fille
se laisse porter (par sa mère)./ Le malade se laisse mourir.

Les verbes de perception écouter, entendre, voir, regarder, sentir peuvent aussi s'employer avec
l'infinitif (l'objet du verbe de perception est le sujet de l'infinitif) --> J'écoute le vent souffler./ Nous
avons entendu un chien aboyer./ J'ai vu un homme passer.
ça ne se fait pas - nu se cade

fermez la fenêtre, on gèle! / La neige gèle le sol / L'eau du lac a gèle cette nuit.

il arrive que + subjonctif

il arrive à quelqu'un de + infinitif

il parait que + indicatif

il se peut que + subjonctif

L'accord du participe passe

avec l'auxiliaire avoir --> si le complément d'objet direct (COD) est place après le verbe, le participe
passe est invariable.

Au marche, elle a acheté des fruits et des légumes.

Si le complément d'objet direct (nom ou pronom) est devant le verbe, le participe passe s'accorde en
genre et en nombre avec le COD: Voici les livres que j'ai achetés cette semaine. Je ne les ai pas encore
tous lus.

Vous m'avez appelée? demande la secrétaire. Non je ne vous ai pas appelée, répond le directeur.

Les pronoms me, te, nous, vous peuvent être complément d'objet direct ou indirect (COI). S'ils sont
compléments d'objet indirect, il n'y a pas d'accord.

Nicolas m'a vue (COD), il m'a souri (COI), il m'a parlé (COI), il m'a invitée (COD).

COD ou COI ou COS ?

1) Pour avoir un COD, il faut poser la question 'qui' ou 'quoi'.

Il mange une pomme.

Il mange quoi? Une pomme= COD de 'mange'.

2) Pour avoir un COI, il faut poser la question 'à qui' ou 'à quoi' ou 'de qui' ou 'de quoi'.

Ce bateau appartient à ce monsieur.

Ce bateau appartient à qui ? à ce monsieur=COI de 'appartient'.

3) De nombreux verbes sont suivis d'un COD, et d'un COI ou d'un COS (appelé aussi complément
d'attribution).

Elle donne une pomme à Jean.

une pomme =COD

à Jean=COS

il n'y a pas d'accord avec le pronom complément d'objet direct en.


Voici les premières fraises de la saison. Vous en avez déjà mangé?

Mais il y a accord si le pronom en est complément d'un adverbe de quantité comme combien: Quelles
belles pommes! Combien en as-tu achetées?

Le participe passe est invariable avec les verbes impersonnels: Les manifestations qu'il y a eu hier ont
bloqué la circulation.

le participe passe reste aussi invariable si le complément place avant le verbe n'est pas un complément
d'objet direct, mais un complément de quantité qui répond à la question << combien ? >> (couter,
peser, mesurer, valoir)

participe passe + infinitif --> en général (sauf avec les verbes de perception), le participe passe est
invariable lorsqu'il est suivi d'un infinitif. Le pronom complément d'objet direct (place avant) est
généralement celui de l'infinitif et non celui du verbe conjugue: Voici la maison que nous avons pu
acheter. (maison est COD de l'infinitif, pas d'accord)

Le participe passe des verbes faire et laisser est invariable lorsque ces verbes sont suivis d'un infinitif
(réforme de l'orthographe) : Je n'aime pas la salle de réunion qu'ils ont fait aménager.

On les a laissé faire n'importe quoi.

Avec les verbes de perception (écouter, entendre, regarder, voir...), l'accord ne se fait que si le
complément d'objet direct du verbe conjugue est aussi le sujet de l'infinitif.

Ce sont des enfants que j'ai vus grandir. (enfants est COD de voir et sujet de grandir)

J'ai beaucoup aimé les comédiens que j'ai vus jouer hier soir. (comédiens est sujet de jouer)

J'ai beaucoup aimé la pièce que j'ai vu jouer. (pièce est COD de jouer, pas d'accord)

Cette règle s'applique aussi avec d'autres verbes suivis d'un infinitif précède d'une préposition: Les
candidats que vous avez demandés à voir sont arrivés.
Les candidats que vous avez invités à se présenter sont arrivés.

Les verbes en <<ER>>

‘’e’’ – finale muette : Je parle

Je travaille

Les finales en <<ez>> et <<ons>> sont sonores : Vous parlez, Nous parlons, Vous aimez, Nous aimons

La finale en <<e>> sont muettes

au + pays masculins  trois exceptions : au Mexique, au Mozambique, au Cambodge

au devient <<en>> devant une voyelle

aux + pays pluriels : J’habite aux Etats-Unis

qui est-ce ? – l’identification des personnes

Qui est-ce ? – C’est un ami.


L’identification des choses : Qu’est-ce que c’est ? – C’est un cadeau / Ce sont des cadeaux.

ce n’est pas – c’est Stella. Ce n’est pas Marie.

c’est décrit une chose en général, il est décrit une chose en particulier.

C’est beau, un enfant.

Il est beau, cet enfant.  Dites : Elle est belle, cette fille.

La date et le jour 

le + jour + numéro – le mardi trois mai, le trois mai.

Le mardi trois.

Avec un nom de mois, on dit <<le premier>>, mais le deux, le trois etc...

Nous sommes le premier mai ? le deux mai ? le trois mai ?

Le jour : lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche

Aujourd’hui, c’est mardi. / on est mardi.

Lundi = ce lundi : Lundi, je commence à 7 h. Mardi, je commence à 10h.

Le lundi = tous les lundis : Le lundi, je suis fatigue…Le mardi, je suis en forme.

17 h 15 – cinq heures et quart

17 h 30 – cinq heures et demie

17 h 45 – six heures moins le quart

12 h = midi

0h = minuit

pour les horaires officiels, on dit : 18 h 30 – dix-huit heures trente

19 h 15 dix-neuf heures quinze

pour indiquer une heure précise on utilise <<a>> : J’ai rendez-vous à midi cinq. – Je termine a six heures.

Pour demander l’heure, on dit : Quelle heure est-il ?

Les Mois et Les Saisons

Les mois : en janvier, en aout, au mois de janvier, au mois d’aout.

les saisons : le printemps, l’été, l’automne, l’hiver

en automne, en hiver… / en été, au printemps.

qui remplace une personne : Qui habite ici ? ; Qui cherchez-vous ?

que, quoi, qu’est-ce que remplacent une chose :


formel : Que cherchez-vous, Que buvez-vous ?

courant : Qu’est-ce que vous cherchez ? Qu’est-ce que vous buvez ?

les pronoms compléments se placent devant le verbe : il me regarde

me, te, le / la, nous, vous, les

les pronoms compléments indirects se placent devant le verbe :

me, te, lui, nous, vous, leur

les pronoms toniques : moi, toi, lui, elle, nous, vous, eux / elles.

Après une préposition, on utilise un pronom tonique : avec toi, chez lui, pour eux

a + pronom tonique exprime la possession : C’est à Max ? – Oui, c’est à lui.

un pronom tonique peut renforcer un sujet : moi, j’aime le bleu. Lui, il aime le vert.

Impératif : la négation est régulière : ne regarde pas, ne parlons pas, ne bougez pas

Le pronom se place devant le verbe a la forme négative : ne le regarde pas ! ne lui parle pas ! ne me
téléphone pas ! ne te dépêche pas !

Le pronom se place après le verbe a la forme affirmative :

Regarde-le !

Parle-lui !

Téléphonez-moi ! ( me devient moi)

Dépêche-toi ! (te devient toi)

Il dit : << viens ! >> - Il lui dit de venir.

Féminin : tion, sion, te, ette, ance, ence, ure, ode-ade-ude

Masculin : age, ment, eau, phone, scope, isme

Qu’est-ce que c’est – pour identifier une ou plusieurs choses

Qui est-ce ? – pour identifier une ou plusieurs personnes

Pour présenter une personne, on utilise c’est + nom singulier, ce sont + nom pluriel : C’est Peter Kirov,
Ce sont mes parents

On utilise c’est invariable pour s’annoncer (par exemple à l’interphone) : C’est nous, C’est Ana et Peter.

On utilise c’est + adjectif masculin singulier pour faire un commentaire : Les glaces, c’est bon. La mer,
c’est beau.

On utilise c’est d’identification au lieu de il est devant un nom détermine : C’est + nom détermine

Il est adjectif ou profession : Il est blond, Il est sympathique, Il est chanteur.


C’est un médecin, C’est mon médecin

Pour marquer l’éloignement dans l’espace, on utilise souvent « là-bas » :

Cette planète, là-bas, c’est Jupiter.

Il y a signalé l’existence d’une personne ou d’une chose dans un lieu : Dans la rue, il y a des arbres en
fleurs

C’est et Ce sont identifient une chose ou une personne visible ou introduite par il y a :

Regarde, ce sont des danseurs du Bolchoï.

A Budapest, il y a un fleuve : c’est le Danube.

Dans le bureau, il y a une dame blonde, c’est la secrétaire.

Dedans (dehors), dessus, dessous ne sont pas suivis d’un nom.

Au-dessus = plus haut, sans contact

Au-dessous = plus bas, sans contact.

Sous peut signifier aussi «au-dessous » : Le chat est sous la table.

Il est jeune ( être + adjectif)

Il a vingt ans. (avoir + nom)

Quand on apporte une précision, on conserve l’article indefini : Vous avez une Citroën ? Pas une Citroën,
mais une Renault !

On conserve l’article défini a la forme négative : Vous avez le permis de conduire ? – Non, je n’ai pas le
permis.

On place l’adjectif après le nom : une chemise blanche, un livre intéressant

Les nombres se placent toujours devant le nom : les trois mousquetaires, les sept nains

Quand il y a plusieurs adjectifs, les chiffres se placent avant les autres : Les deux derniers films de Fellini,
Les trois premiers exercices

Premier, dernier et prochain se placent devant le nom pour les séries : le premier candidat, le prochain
candidat, le dernier candidat

Dernier et prochain se placent après le nom pour les dates : Mardi dernier, prochain / Le mois dernier,
prochain

Neuf = de fabrication récente / nouveau = diffèrent d’avant

Mille est toujours invariable million et milliard s’accordent : trois mille hommes, trois millions de marks

L’article précède toujours la date : le 8 novembre 1988, nous sommes le mercredi 18 aout.

On dit le premier, mais le deux, le trois : nous sommes le premier ou le deux ?


Le + matin/après-midi/soir = pendant : Demain, je serai chez moi le matin (=toute la matinée)

En pour les années et pour les siècles, on utilise au

Pour les horaires officiels, on dit : 20 h 45 : vingt heures quarante-cinq

17 h 33 : dix-sept heures trente-trois

avec l’heure, on utilise « a » : J’ai rendez-vous à 8 heures, Je travaille à 10 heures.

en avance, a l’heure, en retard

J’aime bien Marie (sympathie) , J’aime beaucoup Marie (amitié), J’aime Marie (amour)

Un grand nombre d’adverbes se terminent par « « -ment ».

En général, on les forme à partir du féminin des adjectifs :

lente lente lentement

doux douce doucement

heureux heureuse heureusement

sec sèche sèchement

gentil  gentiment

Quand l’adjectif masculin se termine par une voyelle, on ajoute « -ment » :

poli poliment

absolu absolument

modère modérément

vrai vraiment

Quand l’adjectif masculin se termine par « ent » ou « ant », l’adverbe se termine par « emment » ou


« amment » : récent récemment , fréquent fréquemment suffisant suffisamment

Cas particuliers : précis – précisément

profond – profondément

énorme – énormément

des adverbes de temps et de lieu : je travaille toujours le samedi

il fait chaud dedans, mais dehors il fait froid.

Paul est ici ? – Oui, il est là.

Pour désigner une partie indéterminée d’un ensemble on utilise de + article défini, c’est-à-dire un
partitif :
J’acheté de la viande, de l’huile, du poisson, des légumes

L’article défini désigne un ensemble, une totalité, le partitif désigne une partie de l’ensemble.

Le lait est bon pour la sante. Je bois du lait

Le matin, je bois du the / A midi, je mange des pates.

Le partitif s’utilise devant tous les noms qui indiquent une quantité globale non comptable : En Afrique
du Sud, il y a du pétrole, de l’or et des diamants.

Dans la rue, il y a des gens, du bruit et de la musique. Quand j’ai de la fièvre, je bois de l’eau.

De remplace les partitifs avec des expressions de quantité : Je mange cent grammes de viande.

Je bois beaucoup de café / J’achète deux bouquets de fleurs / Je mange cent grammes de viande.

Il a beaucoup d’amis

De remplace les partitifs avec une négation : Je ne mange pas de fromage / Je ne bois jamais de the / Il
n’y a plus de vin.

Mais on utilise toujours le partitif avec une opposition : C’est du miel ? – Non, ce n’est pas du miel, c’est
de la confiture.

Quantité non déterminée – il y a de la viande ? , du café ? , des pommes ?

Il y a un kilo, une tasse, beaucoup de viande / de café / de pommes.

Il n’y a pas de viande / de café / de pommes. – Quantité déterminée ou négation

En remplace les noms précèdes de la préposition de.

On utilise « en » pour les quantités interminées ( + partitif) :

Vous buvez du café ? – Oui. J’en bois.

Vous mangez de la salade ? – Oui. J’en mange.

Quand la quantité est précisée, elle est ajoutée en fin de phrase :

Vous avez des enfants ? – Oui, j’en ai deux.

Il y a trente étudiants ? – Oui, il y en a trente.

Il y a assez de pain ? – Oui, il y en a assez.

A la question : - Vous avez un stylo ?

Répondez : - Oui, j’en ai un.

Ne répondez pas : - Oui, j’ai un.

On utilise « en » avec les verbes qui se construisent avec « de » : Il parle de son travail ? Oui, il en parle
souvent.
Ils s’occupent de ce projet ? – Oui, ils s’en occupent.

Elle revient de la piscine ? – Oui, elle en revient.

Pour les noms de personnes, on utilise « de » suivi d’un pronom tonique : Vous parlez de votre père ?

- Oui, je parle de lui.

La négation : Vous n’en achetez pas ?

Il n’y en a plus.  La négation se place avant et après le bloc forme par les pronoms et les verbes.

Expressions idiomatiques avec « en » : au revoir : je m’en vais.

Je ne supporte plus cette situation, j’en ai assez ! ; j’en ai marre.

Je suis fatigue, n’en peux plus.

Je ne lui pardonne pas : je lui en veux.

Tout cela n’est pas grave, ne vous en faites pas.

en + nom féminin de région ou d’Etat : en Bretagne, en Bavière, en Californie ;

dans le + nom masculin de région ou d’Etat : dans le Cantal, Wisconsin, Devonshire

dans les + nom pluriel de région : dans les Alpes, dans les Abruzzes, dans les Andes.

« de » et « du » deviennent « d’ » devant voyelle : les ambassades d’Egypte et d’Iran.

On ne fait pas d’élision devant « h » aspire : les ambassades de / Hollande et de / Hongrie.

Avec un verbe et un nom, on utilise : Alain gagne plus, autant, moins que Jean

Alain a plus, autant, moins d’argent que Jean.

La deuxième partie de la comparaison peut être sous-entendue : Paul travaille moins, mais il est plus
riche (que Jean)

Dites : Jean est aussi dynamique que Pierre.

Ne dites pas : Jean est aussi dynamique comme Pierre.

Pour « comme », dites : Elle est belle comme le jour.

Comme toi, j’aime la neige.

On utilise très souvent le superlatif avec « c’est …. qui »

C’est Paul qui est le plus grand.

C’est Annie qui écrit le mieux.

On prononce le « s » de « plus » en fin de phrase et dans « plus que » :

C’est Jean qui gagne le plus, mais il travaille plus que les autres.
« meilleur » est le comparatif de supériorité de « bon » : Le bordeaux blanc est bon.

La tarte de Sonia est bonne.

Le bordeaux rouge est meilleur. La tarte de Magda est meilleure.

Aussi bon / moins bon

Aussi mauvais / moins mauvais

Mais on peut dire : plus mauvais ou pire.

« Le meilleur » est le superlatif de « bon » : Ce vin est le meilleur / Ce vin est le plus mauvais.

Ces fruits sont les meilleurs.

Mieux est le comparatif de supériorité de « bien » : John chante bien / John chante mal.

Cathy chante mieux / Cathy chante plus mal.

Les comparatifs d’Egalite et d’infériorité de bien et leurs contraires sont réguliers :

Aussi bien / moins bien

Aussi mal / moins mal

Le mieux est le superlatif de bien : C’est Luis qui parle le mieux / C’est Bruno qui parle le plus mal.

Il vaut mieux s’utilise de préférence a « c’est mieux » en début de phrase : - Réserver avant de partir,
c’est mieux.

Oui, il vaut mieux réserver avant de partir.

Quand on ne donne pas de nom de lieu, on utilise le pronom « y » : - On y va ? – Allons-y !

Y remplace les compléments de lieu : Paul va à Lyon. Il y va an voiture

Anne habite à Lisbonne  Elle y habite depuis un an.

Jean est sur les Champs-Elysées  Il y est depuis midi.

Y remplace les noms de choses précèdes de la préposition « a » : Je pense à mon pays.

J’y pense souvent.

Je participe à ce projet  J’y participe

Je réfléchis a sa proposition  J’y réfléchis.

Pour les noms de personnes, on utilise le pronom tonique : Je pense à mon père  Je pense à lui.

Je pense à mes amis  Je pense à eux.

Pour les verbes de communication, lui leur sont placent devant le verbe : Je téléphone à Paul / Je lui
téléphone.
La négation se place avant et après le bloc forme par le(s) pronom(s) et le verbe : Je n’y vais pas. Je n’y
pense pas. Il n’y en a plus.

S’y connaitre – être un connaisseur

Je n’y suis pour rien.

ca y est – c’est fini

de…a – indique une distance, d’un point à un autre, dans l’espace ou le temps : Il y a huit cents
kilomètres de Paris a Avignon.

Environ – avec les durées et les quantités : Je mets environ 5 minutes pour rentrer chez moi.

Il y a environ soixante millions de Français.

On utilise « vers » avec l’heure. Mais avec « il est + heure », on utilise environ : Nous dinons vers huit
heures. Il est environ minuit.

Entre – deux éléments

Parmi – plusieurs éléments

Entre nous, entre eux signifie à l’exclusion d’autres personnes : entre nous, je vais vous dire un secret :
parmi nous, il y a un espion.

Faire + infinitif s’utilise quand une autre personne fait l’action a la place du sujet : je ne répare pas moi-
même ma voiture : je la fais réparer.

Ma femme se coupe les cheveux elle-même, mais moi, je me la fais couper.

On utilise deux fois le verbe faire devant les constructions avec faire : J’ai fait faire le ménage et j’ai fait
faire les courses avant votre arrivée.

Quand on demande un service, on utilise le conditionnel de politesse : Pourriez-vous fermer la fenêtre,


s’il vous plait ?

Connaitre s’utilise toujours avec un nom, « savoir » s’utilise en général avec un verbe ou une
construction verbale : savoir + verbe : Je sais conduire / Je sais où il habite / Je sais qu’il n’est pas
d’accord.

Connaitre + nom : je connais le code de la route / je connais son adresse / je connais ses opinions.

Mais on dit aussi : il sait mon numéro de téléphone , elle sait sa leçon, pour les choses apprises de
mémoire (« par cœur »).

Dites : Je sais que

Vouloir – le verbe « vouloir » exprime le désir ou la volonté : Je veux des enfants / Je veux réussir.

Quand on s’adresse à une personne, on utilise le conditionnel de politesse : Je voudrais un paquet de


cigarettes, s’il vous plait. / Je voudrais parler à Monsieur Dupond.

Je veux bien = avec plaisir : - Voulez-vous une tasse de café ?


Je veux bien, merci !

Les verbes de désir se construisent sans préposition : je désire / je veux / je souhaite / j’espère partir en
vacances.

La négation se place avant et après le bloc du pronom et du verbe : Je ne me lève pas tôt.

Nous ne nous connaissons pas.

Les pronoms compléments

Je le regarde. Je la regarde. Je les regarde

Les pronoms directs remplacent des noms de choses ou de personnes. Ils répondent à la question
« qui ? » ou « quoi ? ».

Masc. Singulair : le / fem.sing : la / pluriel : les

Le pronom direct varie avec les personnes : me, te, le, la, nous, vous, les

Avec aimer et connaitre, on utilise de preference le, la, les pour des personnes : J’aime Julie. Je l’aime
comme une sœur.

Aux questions : Vous aimez le fromage ? Répondez : oui, j’aime ça.

Tu connais le Bordeau blanc ? oui, je connais.

La négation se place avant et après le bloc du pronom et du verbe :

Je ne le regarde pas / Je ne les connais pas.

Me, te, le, la deviennent m’, t’ et l devant voyelle ou h muet.

Les pronoms indirects : les pronoms indirects remplacent des noms de personnes précèdes de la
préposition a. Ils répondent à la question : « à qui ? » :

Je téléphone à Jean. Je lui téléphone

Je téléphone à mes parents. Je leur téléphone.

« Lui » et « leur » remplacent des noms masculin ou féminin :

Je parle à Jean/ a Marie.  Je lui parle.

Je parle aux étudiants.  Je leur parle.

Je parle aux étudiantes.

Le pronom indirect varie avec les personnes : Paul me, te, lui, nous, vous, leur parle.

On utilise principalement les pronoms indirects avec les verbes de communication, qui se construisent
en français avec la préposition « a » (mouvement « vers »)

parler a, demander a, dire a, téléphoner a, emprunter a, offrir a, écrire a, prêter a, sourire a, répondre a,
rendre a, souhaiter a.
la négation : Je ne lui téléphone pas / Je ne leur parle plus.

L’ordre des pronoms compléments

Les compléments de personnes précèdent les compléments de choses : Tu me le prêtes / Je te les offre /
Elle lui en achète.

On remarque que l’ordre est inverse à la 3 e personne : Elle le lui explique.

Nous les leur apportons.

L’impératif est un présent sans sujet. On l’utilise seulement pour « tu », « nous », et « vous » :

Tu pars. Pars !

Nous partons. Partons !

Vous partez. Partez !

A l’ecrit, le « s » de la deuxième personne disparait pour les finales en « e » et pour le verbe « aller » :
Regarde ! Ecoute ! Va vite a l’ecole !

Devant « en » et « y » on garde le « s » pour des raisons de prononciation : Parles-en a Paul ! Penses-y !
Vas-y !

Les pronoms compléments changent de forme et de place à l’impératif. A l’impératif affirmatif, le


pronom et après le verbe et «me «  / « te » deviennent « moi » / « toi » : Fais-le ! Prends-en ! Allons-y !
Regarde-moi ! Assieds-toi !

A l’impératif négatif, les pronoms se placent devant le verbe et ne changent pas de forme :

Ne me téléphoné pas ! Ne t’inquiète pas ! Ne le regarde pas.

Le conditionnel

On utilise le conditionnel pour faire une suggestion, donner un conseil :

- Vous devriez moderniser votre entreprise


- Tu devrais te faire couper les cheveux.

On utilise le conditionnel présent pour exprimer un désir : J’aimerais savoir dessiner.

Je voudrais être en vacances.

On utilise le conditionnel passe pour exprimer des regrets :

- J’aurais aimé faire des études scientifiques.


- J’aurais voulu être pianiste.
- J’aurais dû travailler davantage.

Quand un pronom est seul, on utilise un pronom tonique :

Qui a fait ça ? – Moi, Toi, Lui, Elle, Nous, Vous, Eux, Elles !
En général, après une préposition, on utilise un pronom tonique : Il travaille avec moi. Elle habite chez
toi. Tu dines sans lui.

« Sois » est le pronom tonique de « on » indefini : On est bien chacun chez soi.

On utilise un pronom tonique quand le pronom est renforcé : - Vous êtes seul ? – Moi aussi.

Elle n’est pas la et lui non plus.

Même lui n’est pas d’accord avec vous.

On ajoute un pronom tonique au pronom sujet seulement pour marquer un contraste : Paul est
dessinateur. – Moi, je suis ingénieur.

- Jean est pour le nucléaire. – Moi, je suis contre.

Ne dites pas : « Moi, je… » pour commencer une conversation.

On fait l’élision avec « que » mais pas avec « qui » :

La femme qu’on aime et qu’on attend…La femme qui arrive et qui est la…

Dont reprend le complément d’objet d’une verbe construit avec de :

La femme dont (de qui ?) je parle porte une robe dont je rêve (de quoi ?)

« Dont » peut être le complément d’un nom ou d’un adjectif : Les enfants dont il est le père…

La médaille d’or dont elle est fière…

Dites : La chose dont j’ai besoin

La façon dont tu travailles

La manière dont il parle…

« Ou » reprend un complément de lieu ou de temps : La rue ou j’habite est très agréable.

Le jour où je suis ne était un jeudi.

Ce qui, Ce que, Ce dont remplace la chose qui/que/dont : Elle aime ce qui est cher.

Elle sait ce que j’aime.

Elle écoute ce dont je parle.

Pour mettre l’accent sur un élément, on le remplace par ce qui, ce que, ce dont et on le réintroduit avec
c’est (« ce sont ») :

Ce qui est cher à Paris, c’est le loyer.

Ce que j’aime le plus à Rome, c’est le Capitole.

Ce dont j’ai besoin, c’est d’un café fort.

C’est…qui / que, ce sont…qui/que :


C’est Pierre qui a la responsabilité du service.

C’est moi que vous désirez voir ?

Attention à l’accord dans la mise en relief :

C’est nous qui sommes les premiers.

Ce sont eux qui ont les dossiers.

C’est moi qui suis, C’est moi qui ai

Les relatifs composes sont des relatifs composes. On les utilise en général après une préposition :

Lequel, laquelle, lesquels, lesquelles

pour laquelle, avec lesquels

auquel, à laquelle = sont des relatifs contractes avec la préposition « a » :

le livre auquel il fait allusion est de Marguerite Duras.

Auquel, à laquelle, auxquels, auxquelles

Pour les personnes, on utilise souvent « qui » a la place du relatif compose :

La personne pour laquelle je travaille.

La personne pour qui je travaille

L’homme auquel je pense

L’homme à qui je pense

duquel et de laquelle sont des relatifs contractes avec la préposition « de ». Ils remplacent « dont »
lorsqu’une préposition sépare le nom et le relatif.

La maison a cote de laquelle tu habites est la maison dont je rêve.

duquel, de laquelle, desquels, desquelles

langage formel : Quand vos parents arrivent-ils ?

Ou Pierre habite-t-il ?

Combien a-t-il de frères ?

qui interrogatif porte sur une personne et que sur une chose :

Qui cherchez-vous ?

Que cherchez-vous ?

Qui est-ce que vous cherchez ?

Qu’est-ce que vous cherchez ?


quel, quelle, quels, quelles – s’accordent avec le nom auquel il se réfèrent

pour demander une précision, on utilise : lequel, laquelle, lesquels, lesquelles :

Prête-moi ton stylo. – Lequel ? le bleu ou le noir ?

La négation de toujours est jamais ou plus (changement)

La négation de déjà est jamais ou pas encore ( intention)

Vous avez un projet, Paul ?

- Non, je n’ai pas de projet / je n’ai aucun projet.

Personne et Rien en début de phrase sont suivis de « ne » mais jamais de pas : Personne ne parle.

Rien ne bouge.

Plusieurs négations peuvent se suivre dans une même phrase : Tu ne comprends jamais rien.

Il n’y a plus personne.

sans : en général, il n’y a pas d’article indefini après « sans » :

Elle sort avec un imperméable et avec un parapluie

Elle sort sans imperméable et sans parapluie.

On utilise sans…ni de préférence à sans.et sans :

Elle sort sans imperméable, ni parapluie.

Ne…que n’est pas une négation, mais une restriction :

Julien n’a que cinq ans. = Il a seulement cinq ans.

Je ne dors que six heures. = Je dors seulement six heures.

Ne se place devant le verbe, mais que devant l’élément sur lequel porte la restriction : Ça ne coute que
cent francs.

Ça ne coute, en ce moment, que cent francs

Ça ne coute, jusqu’à la fin du mois, que cent francs.

Sur les affiches, les publicités etc., on utilise souvent « que » tout seul :

Que 99 F !

Que des affaires !

Les discours indirect

Paul dit « Le film est à 10 heures » = Paul dit que le film est à 10 heures.

Il pense : « C’est trop tard » = Il pense que c’est trop tard.


Il pense : « C’est trop tard. » = Il pense que c’est trop tard.

Quand on rapporte une question simple, on utilise « si » :

Tu es d’accord ? Il demande si tu es d’accord

Est-ce que tu es prêt ? Il demande si tu es prêt.

Avec « quand », « comment », « ou » etc., on supprime l’inversion :

Ou allez-vous ? = Il demande ou vous allez

Quand partez-vous ? = Il demande quand vous partez.

« Que », « qu’est-ce que et qu’est-ce qui » deviennent ce que et ce qui :

Qu’est-ce que vous faites ? Il demande ce que vous faites.

Que voulez-vous ? Il demande ce que vous voulez

Qu’est-ce qui se passe ? Il demande ce qui se passe.

L’impératif devient de + infinitif : Il lui dit de partir.

Rentrer, revenir à son domicile ou dans son pays d’origine :

Je rentre chez moi à 8 heures, Ils rentrent définitivement chez eux, en Australie.

Avec moi et avec nous se construisent avec venir au lieu d’aller : On va en Afrique et Joan vient avec
nous.

La place du pronom complément : se place toujours devant le verbe auquel il se réfère : Je vais les
inviter samedi.

Je vais leur téléphoner tout de suite.

Je vais me préparer rapidement.

Le futur proche de il y a est il va y avoir

Il va y avoir du brouillard demain.

Il va y avoir des embouteillages.

Les adverbes de quantité et de qualité se placent après le verbe conjugue : Elle va beaucoup travailler.

Il va bien dormir.

La place de la négation : la négation se place avant et après le verbe conjugue :

Je ne vais pas travailler.

Je ne vais plus les voir.

Ils ne vont rien lui dire.


L’interrogation : On utilise l’interrogation ou est-ce que sans modifier l’ordre de la phrase :

- Vous allez prendre des vacances ?


- Est-ce que vous allez partir en Autriche ?
- Allez-vous partir dimanche matin ? (on inverse le verbe et le pronom).

Avec les noms, on utilise un pronom de rappel (précède de -t devant voyelle) :

- Vos parents vont-ils partir avec vous ?


- Jean va-t-il vous accompagner ?

Le participe ne s’accorde pas quand le verbe se construit avec ‘’ a ‘’ :

Nous nous sommes téléphoné. (téléphoner a)

Ils se sont parlé. (parler a)

Le participe ne s’accorde pas quand le verbe est suivi d’un complément d’Object direct :

Elle s’est lavée. Elle s’est lave les mains.

Elle s’est coupée. Elle s’est coupe le doigt.

Dans les constructions avec « faire », le participe ne s’accorde pas : Elle s’est fait mal. Elle s’est fait
opérer.

Avoir s’accorde avec le complément d’objet direct s’il est place avant, c’est-à-dire quand on connait son
genre et son nombre : Les fleurs que j’ai achetées.

Je l’ai invitée hier.

La place des pronoms compléments : Au passe compose, le pronom se place devant le verbe « être » ou
« avoir » : Je me suis levée tôt. Je lui ai téléphoné. Il m’a invitée. Ils y sont alles.

Je ne les ai pas invités.

Elle ne lui a pas téléphoné.

Vos enfants ont-ils bien dormi ?

Votre femme a-t-elle téléphoné ?

Il y a indiqué un point dans le passe : il y a dix ans. Il y a six mois

dans indique un point dans l’avenir : Je partirai dans deux semaines.

Il y a deux heures que je suis là.

Ça fait deux ans que tu es parti.

En indique une durée de réalisation : Je fais le ménage en dix minutes.


Avant-hier matin, après-midi, soir / hier matin, après-midi, soir

La semaine d’avant, la semaine dernière

Le mois d’avant, le mois dernier

L’année d’avant, l’année dernière

Aujourd’hui, ce matin, cet après-midi, ce soir, cette semaine, ce mois-ci, cette année

demain matin, après-midi, soir / la semaine prochaine, le mois prochain, l’année prochaine

après-demain matin, après-midi, soir

la semaine d’après, le mois d’après, l’année d’après.

Par rapport au passe ou au futur :

- deux jours avant – la veille


- deux semaines avant – la semaine d’avant
- deux mois avant – le mois d’avant
- deux ans avant – l’année d’avant

Ce jour-là, Cette semaine-là, Ce mois-là, Cette année-là

Le lendemain – deux jours après

La semaine d’après – deux semaines après

Le mois d’après – deux mois après

L’année d’après – deux ans après

En langage plus formel et a l’écrit, on utilise :

précédent(e) = d’avant

suivant(e) = d’après

plus tôt = avant

plus tard = après

Apres avoir passé ma licence, j’ai vécu un an en Californie.

Avant de partir, je ne parlais pas anglais.

Les adverbes « avant » et « après » permettent de marquer une succession d’évènements.

Apres + infinitif passe s’utilise en début de phrase quand le sujet des deux verbes est identique :

L’infinitif passe se compose de « être » ou « avoir » a l’infinitif + participe passe : J’ai travaillé et je suis
sorti.

Apres avoir travaillé, je suis sorti.


Je suis allé au cinéma, puis je suis allé au restaurant.

Apres être allé au cinéma, je suis allé au restaurant.

Les pronoms compléments se placent devant l’infinitif :

Je me suis douche et je suis sorti.

Apres m’être douche, je suis sorti.

Vous vous êtes couche et vous avez lu.

Apres vous être couche, vous avez lu.

avant de + infinitif s’utilise en début de phrase quand le sujet des deux verbes est identique :

J’ai diné et je suis sorti.

Avant de sortir, j’ai diné.

J’ai pris le petit déjeuner et je me suis douche.

Avant de me doucher, j’ai pris le petit déjeuner.

Le passif

utilisation : on utilise le passif quand on met l’accent sur l’objet du verbe au lieu du sujet : la télévision a
été inventée par John Baird.

on peut mettre l’accent sur l’évènement, sans mentionner le sujet de l’action : Le président Kennedy a
été assassine.

on utilise surtout le passif pour les inventions, les lois et les évènements subis :

Un vaccin a été découvert / Une loi a été votée / Un homme a été agresse.

Pour les personnes, on utilise la forme active avec « on » de préférence a la forme passive : On m’a
envoyé en mission. (= J’ai été en mission.)

FORMATION : être conjugue + participe passe ( + « par » + sujet logique) :

Les enfants sont vaccines à l’école / Les enfants ont été vaccines à l’école / Les enfants seront vaccines
à l’école  par un médecin scolaire.

Le participe passe s’accorde toujours avec le sujet : Les salles ont été repeintes. Les moquettes ont été
changées.

« Par » n’est jamais suivi par un pronom : J’ai fait ce dessin.

« De » remplace « par » avec les verbes aimer, connaitre, respecter : Cette personne est aimée de tous,
connue de tous et respectée de tous.

La concordance n’est parfois pas appliquée quand on annonce un résultat ou quand on constate un fait
nouveau : On a découvert que le mont Blanc fait 4 808 mètres ( et pas 4 807 mètres)
venir de + infinitif – passe récent

être en train de + infinitif

être sur le point de + infinitif

après quand, pendant que, j’espère que, et d’une manière générale quand on enchaine plusieurs
phrases, on utilise le futur simple : Quand je partirai a la gare, tu rentreras a la maison. / Pendant que les
enfants feront leurs devoirs, Marion préparera le repas, tandis que Lucien mettra le couvert. / J’espère
que tout se passera bien.

On utilise le futur simple avec une hypothèse sur le futur : S’il fait beau, nous irons a la plage / S’il pleut,
nous resterons a la maison.

L’expression de l’imaginaire

On utilise le conditionnel pour imaginer une réalité différente de la réalité actuelle : On serait sur la
Lune, on verrait la Terre.

Ce conditionnel est surtout utilisé dans une hypothèse avec « si » : Si on était sur la Lune, on verrait la
Terre.

On utilise le conditionnel avec « au cas où », pour faire une supposition : Au cas où vous auriez des
problèmes, téléphonez-moi.

On utilise le conditionnel pour donner une information non confirmée : Le président devrait se rendre à
Tokyo / L’accident d’avion aurait fait deux cents victimes.

Conditionnel présent : radical du futur + terminaisons de l’imparfait

Conditionnel passe : conditionnel de être ou avoir + participe passe : J’aurais voulu

La partie de la phrase introduite par « si » n’est jamais au futur : Si j’ai des vacances et si j’ai de l’argent,
je partirai à Rio.

Quand la phrase exprime une vérité générale ou une recommandation, la conséquence est au présent
ou à l’impératif : Si on mange mal, on risque de tomber malade / Si tu sors, mets ton manteau.

Demain, si Paula m’appelé, je l’inviterai a diner  hypothèse sur le futur

Quand on imagine quelque chose qui n’existe pas, on fait une hypothèse sur le présent. On utilise en
général : Cette semaine, si j’avais des vacances, je partirais en voyage.

Pour faire une suggestion, une proposition, on utilise seulement « si » suivi de l’imparfait : Si on allait au
cinéma ? = Je propose d’aller au cinéma.

L’hypothèse sur le passe : Hier, s’il avait fait beau, je serais allé à la piscine.

Quand on imagine quelque chose qui n’a pas eu lieu, on fait une « hypothèse sur le passe ». On utilise
en général : Si (plus-que-parfait) + conséquence (conditionnel passe) : La semaine dernière, il a fait froid
et je ne suis pas partie en week-end.

La semaine dernière, s’il avait fait beau, je serais partie en week-end.


Hier, je suis parti en retard et j’ai raté le train.

Hier, si je n’étais pas parti en retard, je n’aurais pas raté le train.

Il faut que est la forme la plus fréquente avec le subjonctif : il faut + infinitif exprime une contrainte
générale : Il faut manger pour vivre = on doit manger pour vivre / il faut que = subjonctif exprime une
contrainte personnelle : Il faut que je travaille samedi = Je dois travailler samedi.

Quand nous et vous ont un radical diffèrent de « ils » au présent de l’indicatif, ils conservent cette
différence au subjonctif : il faut que je boive, que je prenne.

Verbes « objectifs » (ou verbes « de la tête »)  je constate, j’observe, je remarque qu’il est là.

Je crois, je pense, je suppose, j’imagine qu’il va partir.

J’affirme, je déclare, je dis qu’il ne reviendra pas.

Verbes « subjectifs » (ou verbes passionnels)  je souhaite, je désire, j’aimerais qu’il soit là.

Je veux, j’ordonne, j’exige, je supplie qu’il revienne.

Espérer – est suivi de l’indicatif : J’espère que vous viendrez demain / J’espère qu’il fera beau.

Les verbes objectifs a la forme négative sont généralement suivis du subjonctif : je ne crois pas qu’il soit
là. Je ne pense pas qu’il aille avec vous. Je ne trouve pas que ce soit très intéressant.

Après la forme interrogative avec inversion, on a souvent le subjonctif : Pensez-vous que cet homme soit
capable ?

Les constructions impersonnelles comme « il faut que » expriment souvent une contrainte ou un
jugement subjectif. Ces constructions sont pour la plupart suivies du subjonctif. Il faut que, il vaut mieux
que, il est important que, il est dommage que.

Les constructions qui expriment une certitude sont suivies de l’indicatif : Il est clair qu’ils ne
comprennent pas / Il est certain que c’est très compliqué.

Le subjonctif et la réalité – l’indicatif renvoie à une réalité donnée ou probable, le subjonctif a une
réalité incertaine : je cherche une maison qui a un grand jardin (je sais que cette maison existe :
indicatif.)

Je cherche une maison qui ait un grand jardin (je ne sais pas si cette maison existe : subjonctif.)

Il est probable qu’il sera là demain ( de 50 % de chances : indicatif).

Il est possible qu’il soit là demain (=50% ou moins :subjonctif).

Le subjonctif présent et le subjonctif passe : on utilise, en général, le subjonctif présent quel que soit le
temps du verbe principal : j’attends, j’ai attendu, j’attendrai qu’il soit là.

On utilise en général le subjonctif passe pour exprimer une action achevée. On le forme avec l’auxiliaire
être ou avoir au subjonctif présent – participe passe : Je regrette qu’il soit parti / Je suis contente que
Pierre ait trouve un emploi.
Expression d’une intention ou d’un but : Je vous prête mes clés pour que, afin que, de sorte que +
subjonctif.

Expression d’une crainte, d’une menace : Nous avons accepté de crainte qu’, de peur qu’ il se mette en
colère.

Expression d’une attente, d’une contrainte temporelle : rentrons avant qu’il pleuve !

Prenons un apéritif en attendant que le repas soit prêt.

Je resterai jusqu’à ce qu’il revienne.

après que est logiquement suivi de l’indicatif (mais l’usage du subjonctif se généralise) : Apres qu’il a fini
son discours, il est sorti.

Expression d’un obstacle ou d’une restriction : Bien qu’il soit très tard, nous préférons rentrer à pied.

A moins qu’il y ait une grevé, nous prendrons l’avion.

« Ne » stylistique, sans valeur négative, utilisé après l’expression de la crainte et après les conjonctions
avant que et a moins que.

Expression d’une condition : tu peux sortir à condition que, pourvu que (tu me dises où tu vas).

parce que – introduit une cause, car – langage plus formel

comme exprime la cause avant la conséquence, en début de phrase : Comme j’avais une réunion, je ne
suis pas venu.

Comme ma voiture est en panne, je suis venu en métro.

Puisque exprime une cause connue des interlocuteurs : Puisque votre voiture est en panne, je vous
raccompagne.

Puisque exprime une cause évidente, qui détermine la conséquence : Nous sommes mortels puisque
nous sommes des hommes. Je m’en vais puisque personne ne m’écoute.

A cause de et grâce a + nom : à cause de exprime une cause neutre ou négative : à cause de la réunion,
je ne peux pas venir.

Grâce a + nom : j’ai réussi grâce à votre aide.

Donc ou c’est pourquoi expriment une conséquence: je n’ai pas le permis, donc (asa ca) je ne peux pas
conduire.

Il a commis une faute, c’est pourquoi on l’a renvoyé

C’est la raison pour laquelle s’utilise à l’écrit ou en langage plus formel : Je cherche un emploi. C’est la
raison pour laquelle je m’adresse à vous.

alors ou c’est pour ça que s’utilisent en langage courant : je dois conduire, alors je ne bois pas d’alcool /
c’est pour ça que je ne bois pas d’alcool
pour + infinitif ou pour que + subjonctif expriment un but : je me dépêche pour être à l’heure / pour que
tout soit prêt.

afin de + infinitif ou afin que + subjonctif s’utilisent en langage plus formel : je vous écris afin de vous
informer de la situation / vous soyez informés de la situation.

l’opposition : mais introduit en général une opposition : Je travaille le samedi, mais je ne travaille pas le
lundi.

par contre (en langage courant) et en revanche (en langage plus formel) expriment une opposition
renforcée : Je travaille le samedi, par contre / en revanche je suis libre trois jours par semaine.

tandis que et alors que expriment une simultanéité

mais introduit souvent une concession : Il fait froid, mais il y a du soleil

pourtant, cependant, toutefois expriment une concession forte ou atténuée selon le contexte.

même si et malgré expriment un contraste

Pierre est fatigue, il travaille quand même / tu te reposes. Tu pourrais quand même m’aider
(protestation)

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