Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
Industrie du ciment
Les gisements de matières calcaires à l'état naturel, tels que pierre à chaux, marnes
ou craie, fournissent le carbonate de calcium. La silice, l'oxyde de fer et l'alumine se
trouvent dans divers minerais et minéraux tels que le sable, les schistes, l'argile et le
minerai de fer. Les cendres de centrales électriques, les laitiers de hauts-fourneaux et
autres résidus de procédés industriels peuvent également être utilisés comme substituts
partiels des matières premières naturelles.
La clinkérisation a lieu dans un four rotatif, celui-ci pouvant faire partie d'un
système de cuisson du type à four long par voie humide ou sèche, à four avec
préchauffeur à grille (four Lepol) par voie semi-humide ou semi-sèche, à four avec
préchauffage en cyclones par voie sèche ou à four avec préchauffeur/précalcinateur. On
considère que la meilleure technique disponible (1) pour la production du clinker est le
four à voie sèche avec préchauffage par mise en suspension multiétagée en cyclones et
précalcination. Le bilan thermique associé à la MTD est de 3 000 MJ/tonne de clinker.
Actuellement, les fours par procédé sec assurent environ 78 % de la production de
ciment en Europe, les fours en voie semi-sèche et semi-humide représentent 16 % de la
production et le reste, environ 6 %, vient des fours à voie humide. Les fours à voie
humide fonctionnant en Europe sont généralement appelés à être convertis en systèmes
de four à voie sèche lors de leur renouvellement; il en ira de même pour les systèmes de
four à voie semi-sèche et semi-humide.
De nombreuses cimenteries ont adopté des mesures primaires générales telles que
l'optimisation de la conduite du procédé, l'emploi de systèmes gravimétriques modernes
pour l'alimentation en combustible solide, des raccordements de refroidissement
optimalisés et le recours à des systèmes de gestion de la consommation d'énergie. Ces
mesures sont généralement prises dans le but d'améliorer la qualité du clinker et
d'abaisser les coûts de production mais elles permettent également de réduire la
consommation d'énergie et les rejets à l'atmosphère.
Bien qu'il y ait eu soutien du groupe de travail technique (TWG) envers les MTD
de limitation des émissions de NOx évoquées ci-dessus, un autre point de vue a été
exprimé (3) selon lequel le niveau d'émission associé à ces techniques est de 500-
800 mg NOx/m3 (en équivalents de NO2). Il a également été dit (3) que la réduction
catalytique sélective (RCS) était la meilleure technique disponible, avec un niveau
d'émission associé de 100-200 mg NOx/m3 (en équivalents de NO2).
(1) Voir paragraphe 1.5 pour les qualifications sur l'applicabilité et la faisabilité.
(2) Les niveaux d'émissions sont exprimés en moyenne journalière et dans les conditions
normalisées de 273 K, 101.3 kPa, à 10% d'oxygène sur gaz sec.
(3) Voir paragraphe 1.5 pour le detail et la justification des points de vue divergents.