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Introduction :
Un onduleur est un convertisseur statique permettant d’alimenter une charge en alternatif à partir d’une source
de tension continue (DC/AC). Il fait toujours appel à des interrupteurs électroniques commandés périodiquement. Les
onduleurs diffèrent en fonction du type de commande qui leur est propre et ils peuvent être monophasés ou triphasés.
Un onduleur est dit « autonome » quand il impose sa propre fréquence à la charge. Un redresseur commandé tout
thyristors peut fonctionner en onduleur dans ce cas il est appelé «onduleur non autonome » ou encore « assisté » car
il ne permet de fixer ni la fréquence ni la valeur efficace des tensions du réseau alternatif dans lequel il débite.
Le symbole de l’onduleur est le suivant (figure 1) :
1. Schéma de principe :
La figure 2 ci-dessous donne le schéma de principe de ce type d’onduleur où les interrupteurs peuvent être des
transistors bipolaires, MOSFET, IGBT ou GTO.
2. Analyse du fonctionnement :
T
0<t < : H1 est fermé et H2 est ouvert.
2
UC E
La charge R est alimentée par E d’où : U C =E et i C = =
R R
T
<t<T : H1 est ouvert et H2 fermé.
2
Rédigé par : NDENG MEKOULOU Jean Marie- PLET Génie Electrique
17 août 2020
1
U C −E
La charge R est alimentée par E d’où : U C =−E et i C = =
R R
3. Chronogrammes :
Les chronogrammes de la tension de la charge U C et du courant IC sont présentés dans la figure 3 ci-dessous.
Comme la charge est résistive, l’intensité du courant dans la charge a la même forme d’onde que la tension
aux bornes de la charge.
Les interrupteurs K1 et K2 doivent supporter une tension positive à leurs bornes lorsqu’ils sont ouverts et sont
traversées par une intensité unidirectionnelle (positive pour K1 et négative pour K2) lorsqu’ils sont fermés. On peut
donc réaliser K1 avec un transistor bipolaire NPN et K2 avec un transistor bipolaire PNP.
1. Schéma de principe :
La figure 4 ci-dessous présente le schéma de montage de ce type d’onduleur.
2. Analyse du fonctionnement :
La commande des interrupteurs impose un fonctionnement périodique de période T réglable.
Pendant la première demi-période (0 ≤ t < T/2), la commande impose K1 fermé et K2 ouvert. Pendant la deuxième
demi-période (T/2≤ t <T), la commande impose K1 ouvert et K2 fermé.
T
0 ≤ t< : K1 fermé et K2 ouvert donc Uc = E. La tension aux bornes de la charge est positive. Le courant
2
circule soit par T1 soit par D1 suivant le signe de celui-ci. Le courant dans la charge ic(t) s’annule à l’instant
t1.
T
≤ t <T : K2 fermé et K1 ouvert donc uc = - E. La tension aux bornes de la charge est négative. Le courant
2
circule soit par T2 soit par D2 suivant le signe de celui-ci. Le courant dans la charge ic s’annule à l’instant t 2.
T
≤ t <t 2: Le courant dans la charge est positif ic > 0.
2
Le courant circule par la diode D2 : i D2 = ic. Le transistor T2 ne conduit pas. La puissance instantanée P = Uc. Ic < 0 :
il y a transfert d’énergie de la charge vers la source de tension. Il s’agit d’une phase de récupération.
t 2 ≤ t<T : Le courant dans la charge est négatif ic ≤ 0.
Le courant circule par le transistor T2 : i T2 = -ic. La diode D2 est bloquée. La puissance instantanée p = Uc. Ic ≥ 0 : il
y a transfert d’énergie de la source vers la charge. Il s’agit d’une phase d’alimentation.
3. Chronogrammes :
La figure 5 ci-dessous donne le chronogramme des différentes grandeurs électriques de cet onduleur.
4. Intérêts :
5. Le réglage de la vitesse de rotation des moteurs asynchrones.
6. En cas de coupure du réseau, il fonctionne alors comme groupe de secours (pour éviter de perdre les données
par exemple pour les ordinateurs et les automates programmable).
Bras A Bras B
Le montage est constitué de deux bras d'onduleur : le bras A constitué de K1 et K2, le bras B
constitué de K4 et K3.
La source est un générateur de tension continue réversible en courant.
Les interrupteurs Q1, Q2, Q3 et Q4 sont des interrupteurs commandables à l’ouverture et à la
fermeture. D1, D2, D3 et D4 sont des diodes supposées idéales.
Si on considère A, K1, K2, B, K4, K3 comme des variables logiques (fonctionnement en soupapes),
on obtient les équations logiques suivantes :
soupape K i K i=0 ↔transistor bloqué K i=0 ↔ transistor saturé
Bras A A=0 ↔ K 1=0 , K 2=1 A=1↔ K 1=1 , K 2=0
Bras B B=0↔ K 3=1 , K 4 =0 B=1 ↔ K 3=0 , K 4=1
1. Analyse du fonctionnement :
La commande des interrupteurs impose un fonctionnement périodique de période T réglable.
Pendant la première demi-période (0 ≤ t < T/2), la commande impose K1 et K3 fermé, K2 et K4 ouvert.
Pendant la deuxième demi-période (T/2 ≤ t <T), la commande impose K1 et K3 ouvert et K2 et K4 fermé.
Chaque alternance débute par une phase de restitution et se termine par une phase d'accumulation.
T di
0 ≤ t< : K1 et K3 fermés et K2 et K4 ouverts doncuC =L∙ + R .i ( t )=u=+ E . La tension aux bornes de la
2 dt
charge est positive. Le courant circule soit par Q1 et Q3 (Figure 8) soit par D1 et D3 (Figure 9) suivant le
signe de celui-ci. Le courant dans la charge i(t) s’annule à l’instant t 1. Le courant de source est égal au courant
dans la charge : i 1=i(t).
0 ≤ t<t 1: le courant dans la charge est négatif i < 0.
Le courant circule par les diodes D et D3: iD1 = iD3 = -i. Les interrupteurs Q1 et Q3 ne conduisent pas.
La puissance instantanée p = u.i(t) < 0 : il y a transfert d’énergie de la charge vers la source de tension. Il s’agit d’une
phase de récupération ou restitution.
T
Figure 9 : Schéma équivalent accumulation alternance positive pour :t 1 ≤ t<
2
T di
≤ t <t 2: K2 et K4 fermés et K1 et K3 ouverts doncuC =L∙ + R .i ( t )=u=−E . La tension aux bornes de la
2 dt
charge est négative. Le courant circule soit par Q2 et Q4 (Figure 10) soit par D2 et D4 (Figure 11) suivant le
signe de celui-ci. Le courant dans la charge i s’annule à l’instant t 2. Le courant de source est égale au courant
dans la charge : i1 = -i(t).
T
≤ t <t 2: le courant dans la charge est positif i > 0. Le courant circule par les diodes D2 et D4:
2
iD2 = iD4 = i. Les interrupteurs Q2 et Q4 ne conduisent pas. La puissance instantanée p = u.i< 0 :
il y a transfert d’énergie de la charge vers la source de tension. Il s’agit d’une phase de
récupération ou restitution.
2. Chronogrammes :
La figure 12 ci-dessous donne les chronogrammes des différentes grandeurs du montage.
∞
Le THD est très mauvais, de l’ordre de 48% : THD=
√
On obtient le spectre suivant de la figure 13 ci-dessous :
1
∑ ¿¿ ¿¿
k=1
2. Chronogrammes :
Les chronogrammes de la figure 14 ci-dessous présentent l’allure des courbes des grandeurs électriques du montage.
∞
4E
u ( t )= ∑ 1 cos ((2 k +1) β )sin (2 k +1)ωt avec n=2k+1 (n impaire).
π k=0 2 k +1
Comme U =U 2
eff
2
1 eff +U 2
2 eff + …+U 2
neff , il revient que
THD=
√∑
n=2
2
U neff
=
√U 2
eff +U 21 eff
U 1eff U 1 eff
2√ 2 2β
Sachant que : U 1 eff =E1 ∙
π
cosβ et que U eff =E ∙ 1−
π 2−2 πβ−8 cos2 β
π √
on en déduit que :
THD %=100 ∙ √
2 √2 cosβ
1. Principe :
La technique de génération des signaux de commande appelée PWM (Pulse Width Modulation, ou Modulation de
Largeur d' impulsion en français) consiste juste en la comparaison, au sens électronique du terme, d'un signal
sinusoïdal dit« de consigne » avec une« porteuse » triangulaire de fréquence supérieure permettant de fixer par là
même la fréquence des commutations, et ainsi la bande de fréquence occupée par Je contenu harmonique.
Le schéma de la figure 16 illustre le principe de la comparaison des deux signaux et l'utilisation du signal de sortie
sur l'exemple d'un onduleur de tension. Le comparateur qui apparaît dans le schéma peut être réalisé avec un simple
amplificateur opérationnel, le signal « logique » en sortie étant distribué aux grilles des transistors appariés K1 et K3,
et son complément aux transistors K2 et K4.
K1, K3
K2, K4
a. Tension :
On obtient ainsi une série d'impulsions dont les largeurs sont modulées au rythme de la comparaison entre la
sinusoïde de référence et le signal triangulaire (figure 18). La tension de sortie ne prenant pour valeur que V ou -V, sa
valeur efficace sera égale à V.
E/2
O
E/2
{v BC =v BO−v CO
v CA =v CO −v AO
L’analyse des chronogrammes des tensions composées, représentés sur la figure.5 montre que l’on obtient un
système de tensions triphasé en marches d’escalier, d’amplitude E, de période T et déphasée deux à deux d’un angle
de 120°. Au niveau de la charge on peut déduire les relations donnant les expressions des tensions simples :
v AB=v a−v b
{
v BC =v b −v c
v CA =v c −v a
Et en effectuant la différence membre à membre entre la première et la troisième relation :
u AB −uCA =v a−v b −v c + v a=2. v a −( v b + v c ) comme v a =−( v b+ v c ) d ' où u AB −uCA =3. v a
1
on en déduit alors que : v a= (u ¿ ¿ AB−uCA )¿
3
En effectuant une permutation circulaire des indices A, B, C, on établit les expressions des deux autres tensions
simples :
1 1
v b= (u ¿ ¿ BC −u AB ) et v b = (u ¿ ¿CA −u BC ) ¿ ¿
3 3
Il est alors aisé de déduire les allures des tensions simples à partir de celles des tensions composées. Les figures
22 et 23 illustrent cette construction. Sur ces chronogrammes, on voit que les trois tensions simples ont une forme en
créneaux alternativement positifs et négatifs, et qu’elles forment, elles aussi, un système de tensions triphasées
d’amplitude E/2, de période T égale à celle des tensions composées. L’angle de déphasage qu’elles présentent entre
elles, deux à deux, est égal à120°.
∞
E. 3 E. 3
v a ( t )= √ sinωt + √ ∑ ¿ ¿
π π k=1
E 2
√√ 3
∙E
La figure 28 représente alors l'ensemble des signaux qui apparaissent dans les diverses étapes de l'élaboration
de ce type de commande. Il n'y a ainsi que peu de choses à remarquer dans le cas de la MLI en triphasé. Il s'agit bien
de la duplication en trois signaux déphasés de 120° du signal de commande de la modulation de largeur d'impulsion
monophasée.
Les tensions précédentes obtenues par découpage d’une tension constante ont des formes en créneaux
(commande 120° et 180°) dont la richesse spectrale les éloigne des sinusoïdes souhaitées pour alimenter le stator des
MAS. Pour obtenir des formes d’onde plus satisfaisantes, la tension Ve est découpée suivant des motifs rectangulaires
dont le rapport cyclique suit une loi sinusoïdale du temps. On dit alors que l’on a affaire à une modulation de largeur
d’impulsions, abrégée par MLI.
Remarque : en anglo-américain on dit Pulse Width Modulation ou PWM. Pour s’assurer d’une évolution de
la tension de sortie la plus « lisse » possible, le découpage est réalisé à une fréquence de l’ordre de 10 à 20 kHz bien
supérieure à celle du réseau d’alimentation réalisé.
En résumé, à chaque instant, la « valeur moyenne » de la tension obtenue est sinusoïdale. La Figure 29
présente le mode de réalisation d’une tension sinusoïdale par MLI unipolaire et le courant proche du sinusoïdal.
Figure 29 : Tension composée et courant de ligne issue d’un générateur MLI.