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Année scolaire 2015/ 2016

COURS D’INSTALLATION ELECTRIQUE


EN Tle F3

Leçon1 : REVISION SUR LE PROJET D’ECLAIRAGE

Objectifs de cette leçon  :


Cette leçon vise à rappeler à l’élève les différentes étapes suivantes dans l’électrification d’un local :
 Choisir le niveau d’éclairement pour local précis
 Choisir le système d’éclairage et le type de source
 Calcul du flux total nécessaire pour obtenir l’éclairement souhaité
 Déterminer le nombre et les caractéristiques des sources ou des luminaires
 Repartir les luminaires.
I- Introduction.
L’électrification d’un local ne peut conduire à un résultat correct sur le plan du rendement
énergétique, du confort visuel et de l’esthétique, que si elle est précédée d’une étude théorique dite
« d’avant projet d’éclairage » qui vise à :
 Choisir le niveau d’éclairement
 Choisir le système d’éclairage et les types de sources lumineuses
 Déterminer le flux total
 Déterminer le nombre et les caractéristiques des sources
 Repartir les sources lumineuses.

II- Choix de l’éclairement

L’éclairement nécessaire pour effectuer une tâche dans les meilleures conditions de confort visuel et
d’esthétique dépend :
 De la nature du local
 Des dimensions apparentes des objets à observer
 Du degré de contraste de couleur entre l’objet à éclairer et l’entourage immédiat (on distingue : le
contraste fort (noir sur blanc) ; contraste moyen (jaune sur blanc) ; contraste faible (marron sur
noir)
 Du niveau de minutie et d’attention visuelle exigés par les tâches à effectuer
 De la cadence du travail à faire
En effet, un bon éclairage doit permettre à l’individu d’avoir une meilleure acuité visuelle ; c'est-à-dire
de distinguer facilement les objets avec une grande vitesse de perception des détails.
Néanmoins, des tableaux donnent des valeurs d’éclairement conseillées en fonction de la nature des
locaux, en fonction des dimensions des objets et du contraste de ces objets avec l’entourage.
On distingue l’éclairage localisé et l’éclairage général :
 Eclairage général : il permet d’obtenir un éclairement uniforme du local, de manière à éviter
l’alternance des zones sombres et des zones violemment éclairée.
 Eclairage localisé : associé à l’éclairage général, il permet de renfoncer l’éclairement de certaines
zones strictement délimitées en fonction des tâches spéciales à y effectuer. Exemples : la lampe
du miroir, la lampe d’une machine outil, l’éclairage d’un tableau d’amphi théâtre.
Dans ce cas, pour la santé des yeux, il est nécessaire que la différence entre l’éclairage général et
l’éclairage localisé soit dans les limites données dans la figure ci dessous.

200 300 500 700 1000 1500 2000 3000 5000 7000 10000 Eclairage localisé en Lux

50 70 100 150 200 300 Eclairage général en Lux


Installation électrique – Chapitre 4 : Révision sur le projet d’éclairage Page 1 sur 6
III- Les systèmes d’éclairage

III-1. Le luminaire : Un luminaire est un appareil destiné à filtrer, transformer et repartir la lumière
d’une source lumineuse. Un luminaire comporte les différents les différents dispositifs de fixation, de
protection et d’alimentation de la source.

III-2. Les différents systèmes d’éclairage.


Le système d’éclairage est la manière par laquelle le flux lumineux produit par le luminaire est dirigé
sur la surface à éclairer. Ainsi, selon que la répartition du flux se fait plus ou moins vers le haut, la
norme NFC 01-045 définie 05 systèmes d’éclairage repéré de F1 à F5.
 F1 : Eclairage direct intensif : C’est l’éclairage des luminaires qui dirigent 90% à 100% de leur
flux lumineux directement vers la surface à éclairer suivant un faible angle solide (suivant un
petit cône)
 F2 : Eclairage direct extensif : C’est l’éclairage des luminaires qui dirigent 90% à 100% de leur
flux lumineux directement vers la surface à éclairer suivant un angle solide plus grand (suivant
un grand cône)
Ces 2 systèmes d’éclairage sont les plus économiques et les plus utilisés. Ils ont l’inconvénient de
provoquer des éblouissements.
 F3 : Eclairage semi direct : C’est l’éclairage donné par des luminaires qui dirigent une fraction de
60% à 90% de leur flux lumineux vers la surface à éclairer ; 10 à 40% du flux dirigé vers le
plafond qui, s’il est réfléchissant, peut améliorer l’ambiance lumineuse.
 F4 : Eclairage mixte et semi indirect :
 Pour l’éclairage mixte, c’est l’éclairage donné par des luminaires qui dirigent de 40 à
60% de leur flux lumineux vers la surface à éclairer ; c’est un compromis entre
l’éclairage direct et indirect avec les avantages et inconvénients atténués des deux
systèmes.
 Pour l’éclairage semi indirect, c’est l’éclairage fourni par des luminaires qui ne dirigent
qu’une fraction de 10 à 40% de leur flux lumineux vers la surface à éclairer. Il a
l’avantage de réduire les ombres et donne une impression agréable.
 F5 : Eclairage indirect : C’est l’éclairage donné par les luminaires qui ne dirigent qu’une fraction
de 0 à 10% de leur flux lumineux directement vers la surface à éclairer. Il supprime tout
éblouissement, il présente peu ou pas d’ombre.
Cependant, il a l’inconvénient de présenter un mauvais rendement en énergie lumineuse.

III-3. Classes des luminaires et systèmes d’éclairage.


Les luminaires sont repartis en 20 classes repérées de A à T qui couvrent tous les systèmes
d’éclairage du direct à l’indirect, conformément au tableau ci-dessous.

Classe du luminaire Système d’éclairage


A – B – C – D - E F1 : Direct intensif
F – G – H – I – J F2 : Direct extensif
K – L – M – N F3 : Semi direct
O – P – Q – R – S F4 : Mixte + Semi indirect
T F5 : Indirect

III-4. Choix d’un système d’éclairage.


Dans un projet d’éclairage, le choix du système d’éclairage est lié à l’architecture des locaux à éclairer
(état et qualité des murs, sol et plafond). Ce choix dépend également de l’utilisation du local (activités
que doit abriter le local)
Dans le cas où l’on veut obtenir de forts éclairements, on utilise le plus souvent un éclairage direct
intensif ou extensif (bureau, magasin, atelier, ….).

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Cependant, chaque fois que l’on désire un éclairage plus doux, on fera appel aux systèmes d’éclairage
mixte. Enfin pour mettre en relief certains objets (tableau par exemple), on utilisera un système
d’éclairage localisé.
IV- Les sources lumineuses.
IV-1. Différents types.
Il existe deux types de sources lumineuses pour les installations domestiques à savoir : les sources
incandescentes et les sources fluorescentes. Cependant, il existe des lampes à décharge beaucoup plus
utilisées dans les installations industrielles, commerciales et extérieures.

IV-2. Caractéristiques des sources lumineuses.


Les caractéristiques essentielles d’une source lumineuse sont :
 Le type de source
 La puissance de la source en W
 La tension nominale de la source
 Le flux lumineux
 La durée de vie
 Le facteur de dépréciation « d »: Ce facteur a pour but de tenir compte dans les calculs de la
diminution du flux des lampes avec le temps ; il dépend de la nature de la source lumineuse et
peut prendre les valeurs ci-dessous :
Nature de la source facteur « d » Nature de la source Facteur « d »
incandescente courante 1,10 Vapeur de mercure ballon fluorescent 1,20
incandescence aux halogènes 1 Halogènes métalliques 1,35
Tube fluorescent 1,20 Vapeur de sodium 1,10

IV-3. Choix dune source lumineuse.


Le choix d’une source lumineuse s’effectue en fonction des critères ci-dessous :
 La tension du réseau d’alimentation
 La qualité du spectre lumineux désiré (TC et IRC) qui est un facteur caractéristique du confort
visuel.
 De l’ambiance souhaitée en fonction de l’utilisation du local
 Le flux lumineux de la lampe
 La durée d’utilisation escomptée
 Des critères économiques (achat et installation, consommation énergétique et entretien)

IV-4. Caractéristiques du luminaire


En fonction du type de source choisi, du système d’éclairage retenu et compte tenu des luminaires
existants dans les catalogues des constructeurs les caractéristiques du luminaire sot :
 La référence du luminaire
 La longueur du luminaire
 Le nombre de lampes par luminaire
 L’équation photométrique du luminaire : PH = ηi.X + ηs.T avec :
 ηi : rendement du luminaire vers le bas (partie inférieure)
 X : classe du luminaire (lettre de A à S)
 ηs: rendement du luminaire vers le haut (surtout pour l’éclairage indirect)
 T : classe d’éclairement unique pour l’éclairage indirect
Exemple : pour un luminaire d’équation : 0,47G + 0,13T ; la classe du luminaire est G ; le rendement
inférieur est 0,47 et le rendement supérieur 0,13.

V- Détermination du flux total


Le flux total à produire par l’ensemble des luminaires pour obtenir l’éclairement souhaité dépend :
 De l’éclairement souhaité.
 Des dimensions et de l’architecture du local.
 Du type de luminaire.

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E.S .D1. D2
En effet, il est donné par la formule ci-dessous : F =
 I .U I
 E = éclairement souhaité en Lux (Lx)
 F = flux total en Lumen (Lm)
 Ui = utilance inférieure
 ηi = rendement du luminaire vers le bas
 D1 et D2 : facteur de dépréciation de la source et facteur d’empoussièrement du local.

NB : Si le luminaire n’a pas un rendement nul vers le haut, alors, il faut aussi calculer l’utilance
E.S .D1.D2
supérieure avec le tableau de la classe T et F = .
( I   S )U I .U S
V-1. Facteur d’empoussièrement D2 : c’est un facteur caractéristique du local ; en effet, il permet de
tenir compte de l’encrassement des parois et des appareils d’éclairage par les poussières.
En fonction de l’état du local en terme de présence de poussière, Il peut prendre les valeurs ci après :
 Niveau faible : 1,1
 Niveau moyen : 1,25
 Niveau fort : 1,4
V-2. Rendement du luminaire :
On distingue le rendement vers le haut et le rendement vers le bas, suivant la quantité de flux dirigé
par le luminaire vers le haut ou vers le bas.
C’est le rapport entre le flux sortant du luminaire vers le haut (ou vers le bas) et le flux émis par la
source.
Il est donné par les fabricants de luminaire à partir de l’équation photométrique.
V-3. Utilance
L’utilance est un facteur qui permet de tenir compte dans les calculs des paramètres suivants :
 L’indice du local « k ».
 Les facteurs de réflexion des parois (plafond, murs et sol).
 Le rapport de suspension des luminaires « j ».
 L’équation photométrique (classe des luminaires de A à T).

V-3-1. Indice du local « k ».


Il dépend essentiellement des dimensions du local et est donné par les formules ci après :
a.b
 k = h.( a  b) pour les systèmes d’éclairage direct, semi direct et mixte.
3.a.b
 k = 2.( h  h' ).( a  b) pour les systèmes semi indirect et indirect.
 a et b : longueur et largeur du local
 h : hauteur du plan utile au luminaire
 h’ : hauteur du luminaire au plafond.

V-3-2. Rapport de suspension « j ».


C’est le rapport entre la hauteur de suspension du luminaire h’et la hauteur du plan utile au plafond
h'
(h+h’) : j=
h  h'
NB : Les valeurs de j normalisées sont : - j = 0 si luminaires fixés au plafond.
- j = 1/3 si luminaires suspendus au plus bas.
V-3-3. Facteurs de réflexion des plafonds, des murs et du sol.
La lumière émise par le luminaire est réfléchie en partie par les parois du local éclairé. En effet, ces
parois absorbent une partie du flux lumineux qu’elles reçoivent et ne reflètent que le reste. Le facteur de
réflexion nous renseigne sur ces différentes proportions.
Selon la couleur des surfaces, le coefficient de réflexion peut prendre les valeurs suivantes.

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Blanc brillant 80% Couleurs vives 30%
Blanc mat 70% Couleurs foncées 10%
Couleurs claires 50% Vitrage sans rideaux 10%
V-3-4. Equation photométrique du luminaire.
Elle est donnée par la documentation du constructeur selon le type de luminaire. C’est cette équation
qui nous renseigne sur la classe du luminaire (système d’éclairage) à considérer pour la détermination de
l’utilance à savoir la lettre X.

V-3-5. Détermination de l’utilance.


Après avoir déterminé les 4 facteurs précédents, des tableaux des utilances permettent de lire le
facteur d’utilance inférieur Ui (classe de A à S).
Si le luminaire a un rendement non nul vers le haut, on lit également le facteur d’utilance supérieur Us
(classe T).

VI. Implantation et caractéristiques des sources lumineuses dans un local.


VI-1. Répartition des sources.
L’uniformité de l’éclairement dans un local dépend :
 De la diffusion de la lumière par les parois et le plafond
 De la répartition des luminaires
En effet, selon la classe du luminaire, on doit respecter un rapport « λ » entre la distance des
luminaires « e » et la hauteur « h » du luminaire au plan de travail (λ = e/h).
Ce rapport définit l’espacement maximal entre les luminaires « e = λ.h) ; ce qui permet de calculer le
nombre minimal de luminaires tant dans le sens de la longueur que dans le sens de la largeur du local
(NL = L / e et Nl = l / e) ; et le nombre total de luminaires est N = NL x Nl .
NB : arrondir les nombres NL et Nl à la valeur entière supérieure avant de calculer N.
En bordure des murs, on prendra e/2, de façon à ce que les angles ou le milieu du local présentent le
même éclairement.
Au-delà du souci d’uniformité de l’éclairement qui est lié au respect de l’espacement entre luminaire,
la disposition pratique des luminaires peut être fonction :
 De l’emplacement des postes de travail,
 De la constitution du plafond (présence de poutres apparentes, caissons, décors divers, …)
 Du type et de la forme des luminaires,
 Des dimensions et de la forme du local.
Dans chaque cas, des études sont menées avec un souci majeur d’uniformité et de confort visuel.

VI-2. Nombre et caractéristiques des luminaires.


Après avoir déterminé le flux total nécessaire ainsi que le nombre minimum de luminaires, l’on
détermine le flux que doit produire chaque source par la formule f = F / N.
Deux éventualités peuvent se présenter :
 Parmi les sources disponibles chez le constructeur, il en existe ayant un flux égal ou sensiblement
égal au flux calculé et les retient.
 A défaut, il faut choisir une autre source ayant un flux inférieur au flux calculé et déterminer le
nouveau nombre de luminaires qui sera supérieur au nombre minimum calculé.
Remarque : Dans ce 2eme cas, dans le souci d’une meilleure uniformité de l’éclairement, on est
souvent obligé de modifier le nombre de luminaires ; par exemple lorsque le nombre de luminaires est
un nombre premier.
Néanmoins, la modification doit toujours tenir compte du nombre minimum de luminaires et du flux
total exigé.
NB : Dans certains cas, une source précise peut être imposée ; dans ce cas, déterminer tout
simplement le nombre de luminaires et procéder à la répartition avec les mêmes principes que
précédemment.
Exercice d’application : Projet d’électrification d’une boutique d’exposition vente.
 Dimensions du local : longueur : 15 m ; largeur : 10 m ; hauteur : 4 m ; hauteur du plan utile : 1m
 Eclairement souhaité : 500 Lux.
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 Caractéristiques des luminaires : type VISA ALS plafonnier pour lampes fluorescentes 2 x 36 W
de diamètre 26 mm, allumage par starter, facteur de dépréciation 1,20 ; PH = 0,62 C + 0 T ;
dimensions : 1,30 m x 0,15 m ; espacement maximal : e ≤ 1,3 h.
 Caractéristiques du local : niveau d’empoussièrement faible ; facteur de réflexion des parois :
plafond 70% ; murs 50% ; sol 10%.
1. Indiquer la classe des luminaires ainsi que leurs rendements supérieur et inférieur.
2. Calculer l’indice du local « k » et le rapport de suspension « j ».
3. déterminer les utilances supérieure et inférieure.
4. calculer le flux total nécessaire.
5. Déterminer le nombre minimal théorique de luminaires.
6. Déterminer le nombre définitif de luminaires et préciser les caractéristiques de leurs
sources.
7. Dessiner le plan d’implantation des luminaires tout en précisant les espacements réels
entre eux.

CARACTERISTIQUES DES TUBES DE MAZDA DISPONIBLES

Types et Flux lumineux en Lm


Puissance Longueur Lumière Blanc Blanc Blanc Blanc
(W) (mm) du jour brillant symphony confort industrie
36 1200 3250 3450 2350 3250 3000
58 1500 5200 5400 3750 5200 4800

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