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En novembre 1973, le Président de la République annonce la création d’une société unique chargée de la
production, du transport et de la distribution de l’énergie électrique sur l’ensemble du territoire camerounais
« La SONEL ».
Elle avait comme mission de fournir à sa clientèle une énergie électrique en quantité et en qualité avec pour
contrainte majeur la garantie de la continuité de service
Cette production , transport ,et distribution de l’électricité au Cameroun sont maintenant le monopole de la
société AES SONEL (Applied Energy Service ; SONEL ) , issue de la privatisation ( le 18 juillet 2001 ) de la
société nationale d’électricité ( SONEL ) au profit de la société américaine AES Sirocco.
Avant cette nouvelle société d’énergie électrique (AES SONEL), plusieurs autres ont existées au
Cameroun. Dans l’ordre décroissant on peut énumérer :
Partie du pays
Nom de Sociétés Année Principaux ouvrages
concernée
SONEL L’ensemble de
La SONEL hérite de leurs biens et ouvrages de
l’étendue du
1974 production, transport et distribution. Mais L’essentiel de
(société nationale territoire
tous actuels ces ouvrages a été réalisé par la SONEL
d’électricité) camerounais
Centrales de Yoké et Malale ;
POWERCAM
Dans l’ancien Les postes de transformation réseau MT /BT dans
Cameroun 1961 - 1975 les centres de l’ex – Cameroun occidental ;
(Cameroun électricity
Occidental La délégation du Sud – Ouest à Limbe.
coorporation)
C.C.D.E.E
(Compagnie coloniale
- Certaines centrales thermiques Douala, Yaoundé et
de distribution de Dans l’ancien
1929 Nkongsamba
l’énergie électrique) Cameroun Oriental
1. RAPPELS :
a. Système de production
b. Schéma synoptique
Système de production
EAU
Les usines hydroélectriques utilisent de l’énergie fournie par une masse d’eau en mouvement pour produire
de l’énergie électrique
ENERGIE MECANIQUE
Convertisseur final
ALTERNATEUR
ENERGIE ELECTRIQUE
d.1.2- Turbines
Elles sont choisies en fonction du débit et de la hauteur de la chute. On distingue trois sortes :
d.1.3- Fonctionnement
L’énergie potentielle de l’eau fournie par la conduite forcée du barrage se transforme en énergie cinétique.
Celle-ci frappe les pales de la turbine qui se met en rotation entraînant ainsi l’alternateur.
Les usines thermoélectriques utilisent de l’énergie calorifique créée par des combustibles pour produire de
l’énergie électrique.
Le charbon ;
Le fuel-oil ;
Les gaz combustibles
CONVERTISSEUR PRIMAIRE
COMBUSTIBLE HAUT FOURREAU + BOUILLEUR CHALEUR
CONVERTISSEUR
INTERMEDIAIRE
(TURBINE A VAPEUR)
ENERGIE MECANIQUE
CONVERTISSEUR
FINAL : (alternateur)
ELECTRICITE
d.2.3- Fonctionnement
La chaleur dégagée dans la chaudière par combustion (du fuel oil) provoque la vaporisation de l’eau
circulant dans les tubes serpentins pour faire tourner la turbine, qui est en liaison avec la partie tournante de
l’alternateur. Il y a production de l’électricité.
Avant 2001 l’énergie camerounaise provenait à 95% des installations d’énergie hydroélectrique. Et à 5% des
installations d’énergie Thermique classique (charbon, gaz, fioul)
L’AES SONEL exploite trois ouvrages hydroélectriques : centrale de Lagdo ; centrale de Songloulou et la
centrale d’Edéa.
CENTRALEDE CENTRALE DE
CENTRALE D’EDEA
SONGLOULOU LAGDO
Nombre de groupes 14 8 4
TABLEAU DETAILLE :
PUISSANCE
INSTALLEE PUISSANCE
DESIGNATIO NOMBRE DE TOTAL EN
PAR APPARENTE
N GROUPE (KW)
GROUPE EN EN (KVA)
(KW)
2 11360 14200 22 720
EDEA I
CENTRALE 1 11440 14300 11 440
D’EDEA EDEAII 6 20825 24500 124 950
EDEAIII 5 20825 24500 104 125
TOTAL EDEA 14 263 235
SONGLOULOU 8 48450 57000 387 600
LAGDO 4 18000 72 000
TOTAL 26 722 635
P=q v . ρ. g . h
BARRAGE DE BARRAGE DE
BARRAGE DE MBAKAOU
MAPE BAMENDJIN
Stock maxi 3.3 milliards de m3 1.8 milliards de m3 2.6 milliards de m3
Pangar
MBAKAOU
Mbam
Bétaré-Oya
MAPE
Proposé par M. EBEN MOUKOKO 7
Lom
Djerem
BAMENDJIN Amont cm
Module Electricité
Formation Mapou
CIMENCAM Protection des installations
Goyoum
Kim
Sanaga
Noun
Nanga Eboko
Bayomen N
Mbam
Ngoro
Nachtigal amont
Aménagements en projet
Songmbengue
Barrage réservoir
Ouem SLL aval usine
Edéa E0
III.3.1- Utilisation :
Les centrales thermiques sont utilisées principalement dans des applications dites de secours, c’est –à –dire
pour pallier les problèmes de coupures de courant. (En cas de déficit de puissance par rapport à la demande
d’énergie).Toutefois il peut être utilisé dans des endroits isolés comme source de courant principale lorsque le
réseau électrique n’est pas distribué.
REGION NORD
CENTRALE DE DJAMBOUTOU 20.00MW
CENTRALE DE NGAOUNDERE 3.60MW
TOTAL 23.60 MW
Ce sont des centrales qui fonctionnent de manière autonome (indépendante) dans les centres raccordés au
réseau interconnecté.
Bertoua ;
Sangmelima ;
Ebolowa ;
Ambam etc.
Amélioration de l’offre en énergie électrique aujourd’hui (15 décembre 2009):
Oyomabang 2 12.8
Yassa_- Dibamba 86
Meyomessala 1
Lagdo 72
Kousseri 4
EST Bertoua 10
Le transport de l’énergie électrique au Cameroun passe tout d’abord par des lignes hautes tension
225Kv, 110Kv, et 90Kv.
IV.3- Schémas unifilaire des réseaux interconnectés : (voir document AES SONEL)
V. DISTRIBUTION
Tension en
Alternatif ≤ 50V 50 <U≤ 500V 500 < U ≤ 1000V 1KV < U ≤ 50KV U > 50KV
Les distributions sous 230/400v sont harmonisées internationalement avec des tolérances de + 6% -10%
depuis juin 1996
L’AES SONEL distribue, l’énergie en HTB (90kv) ; en moyenne tension (1OKV ; 15KV, 30KV) et
en BT.
- les conducteurs ;
- l’isolateur ;
- les ferrures ;
- le support ;
- le poste de transformation (réseau HTA/BT)
a. Postes de transformation
b. Conducteurs et câbles:
Ils peuvent être nus ou munis d’un revêtement résistant aux intempéries, homogènes ou avec âme
d’acier.
- Caractéristiques
Bonne conductivité ;
Résistance mécanique élevée ;
Légèreté.
Les câbles torsades utilisés en BTA ont généralement l’isolation en PR extrude de couleur noire et
sont constituent de 4 ou 5 conducteurs. Ils sont appelles pré- assemblé
Exemple :
Nombre et Types de conducteurs dans un câble torsade 5 conducteurs: 3 conducteurs de phases : âme
câblée en aluminium de 25mm2 de section ; 1 neutre porteur : âme câblée en aluminium de 54.6mm2 de
section ; 1 conducteur d‘éclairage public : âme câblée en aluminium de 16mm2 de section. Les torsadés
peuvent avoir une section allant jusqu’à 100 mm2.
(Croquis 10)
c. Isolateurs :
On emploie généralement la porcelaine pour les HTA et HTB et le verre pour les BTA et BTB.
d. les ferrures :
Les ferrures maintiennent les isolateurs et les fixent mécaniquement au support elles sont généralement en
acier.
e. Supports :
On distingue :
La portée.
La portée de deux supports consécutifs du réseau BT est de 50m. Pour les supports branchements,
elle est fonction de l’emplacement de la maison de l’abonne AES SONEL.
La construction d’une ligne aérienne tienne compte des données électriques et environnementales
pour sa réalisation
Exemples de données :
Définition : C’est la distance de courbures des câbles par rapport à l’horizontal. Elle se mesure par une
nivelette.
- Calcul de la flèche :
Equation
Exercices d’application
a. Une ligne a pour portée 50m, l’effort de traction maximal est de 150 daN. Les câbles sont en
aluminium avec acier de section 25mm² et de masse 0,50 daN/m. Calculer la flèche à une
température de 15°C lorsqu’aucun vent ne souffle.
b. Dans la fiche technique de l’entreprise EBEN ET FILS chargée des travaux de l’extension du
réseau BT du quartier Logbessou sont marquées les indications suivantes :
a = 80m; f = 1,02m à 150°C
Le DRH de cette entreprise demande aux différents postulants de réponde aux questions suivantes
pour être recrutés :
- Lorsque le passage des canalisations aériennes présente des inconvénients graves (montage aux
environs des aérodromes), on utilise des canalisations souterraines.
Comme pour les lignes aériennes, il existe cinq catégories de canalisations enterres : HTA, HTB, BTA,
BTB, TBT.
- Enterré les lignes électriques et une idée séduisante pour la basse tension et la moyenne tension, mais
pour les lignes HT et THT, l’enterrement n’est pratiquement pas réalisable. Plusieurs facteurs font
obstacle à cette solution à savoir :
L’enterrement des câbles nécessite de greffer des parcelles de sols sur 5m de longueur à la verticale du
câble.
VI.4- Facteurs économiques
Le Coût d’une installation souterraine est selon les distances 12 à 20 fois plus onéreux que celui d’une
installation aérienne
a. Conditions de pose :
Modes de pose.
NOTES DE COURS
I. INTRODUCTION
Les systèmes actuels de production et de distribution de l’énergie sont principalement équipés des
circuits triphasés. Le transformateur triphasé est constitué de trois transformateurs monophasés ayant le
même support magnétique. Chaque transformateur monophasé est sur une » colonne du circuit magnétique.
Le transformateur est une machine d’induction qui comporte principalement deux circuits :
Circuit magnétique
- Bobinage
Alimenté sous une tension alternative U 1, le primaire crée un flux variable qui induit dans
l’enroulement secondaire une force électromotrice E 2.
Ils permettent :
D’adapter la tension de l’énergie livrée aux besoins des consommateurs ;
D’obtenir les meilleures conditions économiques du transport de cette énergie entre la centrale de
production et le point d’utilisation.
VI. PERTES
Pour des raisons de continuité de services, il est intéressant de pouvoir coupler deux ou plusieurs
transformateurs en parallèles.
a. Puissances :
La puissance totale disponible est égale à la somme des puissances des transformateurs.
Si les puissances des transformateurs sont différentes, la puissance du plus gros ne doit pas dépasser deux
fois la puissance du plus petit.
b. Réseau
Même longueur de connexion surtout côté BT. Même indice horaire de couplage
d. Tension :
Il fait ressortir le point neutre, très utilisé en basse de tension, deux tensions sont disponibles tension
simple et tension composée (ex : 220/380V)
b. Couplage zigzag :
A l’aide de celui-ci, on obtient une meilleure répartition des tensions en cas de réseau BT
déséquilibré.
c. Couplage triangle :
Il n’y a pas de neutre possible.
Exemple :
C
B
20
Module Electricité
Formation CIMENCAM
Protection des installations
Couplage triangle Couplage étoile
Couplage en zig-zag
N.B :
Les trois enroulements primaire peuvent être couplés en étoile (Y) ou en triangle ( ∆ ) ;
Les trois enroulements secondaires peuvent être couplés en étoile ou en triangle ou en zig-zag.
La 1ère lettre (Majuscule) : indique le couplage des enroulements côté HT. Soit on a :
La 2ème lettre (Minuscule) : indique le couplage des enroulements du côté BT. Soit on a :
Le Chiffre (de 0 à 11) : Il indique l’indice horaire c’est-à-dire l’angle de déphasage entre la tension
primaire et la tension secondaire. Chaque angle horaire étant un multiple de 30°
Symboles conventionnels
Etoile Y y
Triangle D d
Zig-zag Z z
Neutre sorti n
V 20
Le rapport de transformation monophasé est m=
V1
U 20
Le rapport de transformation triphasé est M =
U1
c. Couplage triangle-étoile (∆ y ¿
N1
N2
A a
U1
B b
C c
d. Couplage étoile zig-zag (Yz)
N1 N2/2 N2/2
A a Va
U1 Va
1 2
B b Va Vb
2 2
C b
IX. PROTECTION DES TRANSFORMATEURS
- Protection externe :
- Protection interne :
On n’utilise un thermostat (pour l’élévation anormale de température), des relais du type Buchholz
(il détecte le dégagement gazeux) ;
Protection masse cuve (permet de détecter tout défaut interne entre le transformateur et la masse).
N.B. : Ces deux dernières protections sont surtout employées pour les transformations de très
grandes puissances. P >5000KVA
Les transformateurs sont caractérisés par des grandeurs assignées qui sont :
Exemple de diagramme
NOTES DE COURS
I. INTRODUCTION
Pour concevoir une installation électrique intérieure il faut penser à certaines exigences. PROMOTELEC
nous propose 10 commandements pour dire qu’une installation est bonne ou peut porter le LABEL
PROMOTELEC. Ces dix commandements sont :
Séparation des fonctions : L’installation doit comporter des circuits pour prise confort, les
machines à laver le linge, les appareils de cuissons, appareils d’éclairage.
Séjour 1 5 / /
Chambre 1 3 / /
Cuisine 2 3 1 1
Salle d’eau 2 1 ou 2 / /
Entrée 1 1 / /
Lavage du Linge / 1 / /
Sécurité :
- conducteurs de terre ;
- Equipement électrique de la salle d’eau ;
- liaison équipotentielle principale.
Prise de terre ;
Qualité du matériel ;
Exécution des travaux conformément aux normes de l’UTE.
Le bilan de l’énergie est en quelque sorte un audit de la consommation de l’énergie électrique dans une
installation ceci dans le but de justifier la puissance, de calibrer la source d’alimentation secours ou non, de
dimensionner les appareils de protection (disjoncteur, fusible, relais).
Le calcul des différentes puissances tient compte des coefficients d’évaluation de la puissance :
- Les facteurs Ku (facteur d’utilisation maximale),
- Ks (facteur de simultanéité) ;
- Kr (coefficient de réserve).
Ils permettent de déterminer la puissance d’utilisation maximale prise en compte pour le
dimensionnement de l’installation.
La détermination de ces facteurs implique une connaissance détaillée de l’installation et de ses conditions
d’exploitation.
Exemple :
DESIGNATION KU
Moteur 0.75
Eclairage 1
Chauffage 1
Prise courant Ku dépend du récepteur branché
Immeuble d’habitation
NOMBRE D’ABONNES SITUES EN AVAL KS
2à4 1
5à9 0.78
10 à 14 0.63
15 à 19 0.53
20 à 24 0.49
25 à 29 0.46
30 à 34 0.44
35 à 39 0.42
40 à 44 0.41
50 et au-dessus 0.40
Armoire de distribution
NOMBRE DE CIRCUITS FACTEUR DE SIMULTANEITE
2 et3 0.9
4 et 5 0.8
6à9 0.7
10et plus 0.6
Ensembles partiellement testés
1
choisir dans tous les cas
Ks en fonction de l’utilisation
UTILISATION FACTEUR DE SIMULTANEITE
Eclairage 1
Chauffage et conditionnement d’air 1
Prises de courant 1.1 + 0.9/N (N : nombre de prises)
Ascenseur et monte-charge
- pour moteur le plus puissant 1
- pour le moteur suivant 0.75
- pour les autres 0.60
Rappels :
Pn=Pu=Pinst =Pa . ŋ
Pinst
Sinst =
ηcosφ
ST =√ PT 2 +QT 2
d. Puissance active :
e. Puissance réactive :
f. Puissance apparente
S=UI : en monophasé
S=UI √ 3 :en triphasé
Puissance d’utilisée :
¿
∑ Pn . Kr
cosφ
h. Intensité absorbée :
Pa
I= : En triphasé
√3 Ucosφ
Pa
I= : Enmonophasé
Ucosφ
I B=I . Ku . Ks. Kr
Les différents courants d’emploi (IB) sont calculés pour permettre de dimensionner les câbles et
l’appareillage.
j. Rendement
Pu
η=
Pa
EXERCICE :
On désire faire l’avant-projet de l’installation électrique d’un atelier de fabrication mécanique. Cet
atelier est alimenté en 380V + N +T à partir d’un réseau de distribution de L’AES SONEL. Les équipements
de cet atelier sont repartis en 3 compartiments et décrits comme suit :
Atelier A :
4 tours triphasés de 5KW chacun
2 perceuses triphasés de 2kw chacune
4 lampes à incandescence de 100w chacune
Atelier B :
1 compresseur de 15 kW
3 prises mono de 10A
10 lampes à incandescence de 100w chacune
Atelier C :
Une fraiseuse 5kw
2 ventilateurs de 2,5kw chacune
5 prises de courant mono de 10A
N.B : Le réseau d’alimentation est : triphasé 380V+ N - 50Hz. Les moteurs de l’atelier sont de type
asynchrone triphasé, 380V ; cos φ = 0,9 : ŋ = 0,85 ;
III.1- Introduction :
La puissance électrique en régime sinusoïdal possède deux composantes :
- La puissance active P (exprimée en watt) ;
- La puissance réactive Q (exprimée en VAR)
Rappel :
La réactance capacitive :
1
Xc=
Cω
Qc=Q – Q’
Après compensation
Avant compensation
Avec :
Qc=U . Ic
Ic=U . C . ω
Qc=U .U . C . ω=U ².C . ω
P( tgφ−tgφ ' )
QC
C= 2 =
U ω U 2ω
En tenant compte du couplage, nous aurons:
En triangle
P(tgφ – tgφ ’)
C ∆=
U2 ω
En étoile:
P( tgφ – tgφ ’)
C Y =3×
U 2ω
Figure ici
Exercice d’application:
PROBLEME1 :
Partie 1 : Une installation triphasé 380v - 50Hz comportent :
60 lampes : Une lampe 70W, 50Hz, 220V ;
Un radiateur thermique triphasé ayant 3 résistances égales ; une résistance à 1700W ; 220V ;
12 moteurs monophasés : Pun = 10CV (1CV = 735w), ŋ = 0,7, Cosφ = 0,6 ; Un = 220V – 50Hz
efficace
4 moteurs triphasés : Pun = 12kw, ŋ =0,9 ; Cosφ = 0,9 ; Un = 380V
Cette installation est alimentée par une ligne d’impédance Zn = (0,01 + j 0,02) Ω
Partie 2 : Schéma et câblage
1. Comment doit-on câbler le radiateur ?
2. Comment doit-on câbler les récepteurs de cette installation pour qu’elle se comporte comme un
récepteur triphasé équilibré ?
3. Faites une esquisse du schéma de câblage de cette installation
Dans la suite du problème, on considérera que U à l’entrée de l’installation est de 380V – 50Hz.
Partie 3 : Courant ; Bilan de puissance, facteur de puissance
PROBLEME 2
Une installation monophasée 220V-50Hz comporte 60 lampes de 75 watt et un moteur de 8KW et de
rendement 75% de facteur de puissance 0,68
Calculer :
1. L’intensité du courant traversant le moteur
2. L’intensité de courant absorbé par l’installation
3. Le facteur de puissance global
4. La capacité du condo relevant à 0,93 le cos φ du moteur
NOTES DE COURS
INTRODUCTION
Le but est d’assurer la protection des lignes contre les échauffements risquant de les détériorer ou de
provoquer un incendie. Cet échauffement peut avoir deux origines :
- A partir de l’intensité nominale ainsi déterminée et en fonction des différents modes de pose, du type
de conducteur et des différents facteurs de correction :
Température ;
Groupement des câbles ou des circuits ;
Groupement des conduits ;
Résistance du sol,
On détermine une section des conducteurs S 1.
IN ≤ IZ
IB
Iz ≥
K1 K2 K3 …
Courant d’emploi IB
Facteurs de correction
II.1- Définition
C’est la différence de tension qui existe entre son origine et son extrémité.
R X
I
∆U
Va
Vd
En effet, le bon fonctionnement d’un récepteur (de force motrice ou d’éclairage) est conditionné par
la valeur de la tension à ses bornes.
La chute de tension maximale entre l’origine de l’installation BT et l’utilisation est donnée par le
tableau ci-dessous.
Autres usages
Conditions d’alimentation de
Eclairage (force motrice)
l’installation
Alimentation par le réseau BT de
3% 5%
distribution publique
Alimentation par un poste privé HT/BT 6% 8%
N.B : Le tableau ci-dessus est donné pour un service normal (l’appel de courant au démarrage et le
fonctionnement simultané ne sont pas prises en compte)
- Vérifier toujours la section de la canalisation après le calcul de ΔU.
a. Formule générale
L
Avec :
u=b ρ1 ( S )
cos φ1 + λLsinφ I B
ΔU =I B (R . Cosφ+ X . Sinφ)
CHUTE DE TENSION
CHUTE DE TENSION en% CHUTE DE TENSION en%
en%
(100 ∆U/Vn) (100 ∆U/Un)
En pratique on considère que la chute de tension totale est la somme de chutes de tension de chaque
canalisation. ∆Utotal = ∆U1 +∆U2 +∆U3+∆U4
EXERCICES D’APPLICATIONS
1. Un câble triphasé BT type U1000 R02V longueur 200m, section 70mm², âme en cuivre, alimente un
circuit équilibré sous une tension de 400V avec un courant I B = 150A et un facteur de puissance de
0,8. Calculer La chute de tension en ligne en V et en %.
2. L’abonné est alimenté par un poste privé HT/BT. L’installation d’éclairage comprend :
- Un câble d’alimentation (3 phases + neutre) en cuivre, section 70mm² ; 50m, parcouru par un
courant de 150A ;
- Des circuits monophasés 2,5mm², 20m, parcouru chacun par 20A en régime normal.
La ligne d’alimentation en triphasé est considérée équilibrée.
Déterminer la chute de tension dans le câble tri phase et dans le circuit monophasé.
II. Par utilisation du tableau constructeur :
3. Déterminer la longueur maximale pour = 3% ; U = 380V ; cos𝝋 = 0,8 S = 50mm² en cuivre. IB
= 150A
4. Installation électrique dans un établissement scolaire
Description
5. Déterminer la section du conducteur en cuivre que l’on pourra choisir alimentant un récepteur dont
les caractéristiques sont les suivantes : P = 1500W ; U = 220V ; L = 200m.
6. On se propose de transporter une puissance de 300MW à une distance de 250km en monophasé. On
admet que la ligne est en cuivre et les pertes en lignes sont évaluées à 5%.
1. Déterminer la tension de la source
2. Déterminer le courant en ligne
3. La section de la ligne
IV.1- INTRODUCTION
V20
ICC1 ICC2 ICC3
JB1 JB2
Le courant Icc est limité par l’impédance du transformateur et l’impédance des câbles.
Faire :
ZT = √ R t 2 + X t 2
Calculer Iccmax:
U0
I CCmax= kA
√ 3 √ R t 2+ X t 2
Avec U0=410V ou 237V
Rt et Xt exprimées en m𝜴.
Important : U0=tension nominale entre phase (à vide) du transformateur (410V et 237V)
Réseau amont
Transformateur
Câble A
Disjoncteur général
Jeu de barres
Câble B
A
Câble C
B
Moteur
Les constituants ci-dessus sont à prendre en compte dans la détermination des courants de court- circuit.
Formules
NB : partout ou on trouvera les constituants (câbles et jeu de barres) il faut calculer le courant de
court-circuit en KA
Moteur m ×C × U n
I CCmax=
√ 3× √ R t2 + X t 2
Un : tension nominale entre phase
m : facteur de charge à vide ;
c : facteur de tension
Exemple : Les abaques en annexe 1 et 2 (extrait du guide NFC 15.105) permettent de définir
rapidement le courant de court-circuit en un point connaissant le courant de court-circuit amont (ou la
puissance du transformateur) et le conducteur (type, section et longueur).
Il est utilisé pour la vérification des conditions de coupure du disjoncteur en cas de court-circuit en bout
de ligne ou de défaut.
Iccmin est obtenu par la méthode de tableau (l’abaque en annexe …). Cette méthode permet de déterminer
rapidement le courant de court-circuit au point considéré.
NB : Le courant de court-circuit minimum au point le plus éloigné de l’installation est donné par la
relation suivante :
US
I CCmin= 2
U S U CC % 2 ρl
( P
×
100
+)S
Exemple :
NOTES DE COURS
PREAMBULE
La sécurité, va être traité en plusieurs chapitres, que vous aurez à consulter, tels que :
Régime de neutre ;
La prise de terre ;
Dispositifs différentiels ;
L’habilitation.
I. POURQUOI SE PROTEGER ?
Certaines situations souvent involontaires, risque de nous mettre en danger. Nous pouvons, en tant
qu’électrotechnicien non attentif aux risques, mettre d’autres personnes en danger.
III.1.1 Définition
C’est le contact d’une personne avec une pièce nue sous tension.
Phase /terre
Phase / neutre
Phase /phase
Si la personne entre en contact par l’intermédiaire d’un accessoire (tournevis, mètre métallique), le contact
es toujours dit direct.
III.1.2 Protection
- Matériel IP 2X ;
- Conducteur isolé.
Tension U L Conditions
50V Normale
25V Enceinte humide
12V Salle de bains
II.2 Contact indirects
II.2.1 Définition
C’est le contact d’une personne avec une masse métallique mise accidentellement Sous tension par un
défaut d’isolement. Normalement, si l’installation est conforme, un appareil doit interrompre l’installation en
cause. Figure
II.2.2 Protection
- Installation conforme.
- Matériel non modifié : si le conducteur dit « de terre » (appelé conducteur de protection PE de
couleur bicolore jaune/vert) existe, il ne doit pas être interrompu par un accessoire.
- Contrôle régulier, des équipements. des appareils de protection, des installations.
II.3 Le court-circuit
Dans une installation conforme, un appareil (parfois plusieurs) doit interrompre le circuit en cause. La
caractéristique principale de cet appareil s’appelle le pouvoir de coupure (PC)
Ce dispositif intervient dans tous les cas dans la chaîne de protection. Sa valeur varie au cours du temps.
Ce conducteur est le maillon qui est associé à la prise de terre des masses. Il ne doit pas être interrompu.
A. REGINE DU NEUTRE
INTRODUCTION
La protection des personnes doit être adaptée aux différents régimes du neutre qui peuvent exister dans
une installation.
Ph1
Ph2
Ph3
N
Impédance Z
(ou isolé)
PE
PEN
T T
I T
PE
T N
I --------------------------------------------------------------- T
T --------------------------------------------------------------- T
T ---------------------------------------------------------------- N
II.1- Définition
Rn Rm Récepteur
L1
L2
L3
PE
Rn Rm
Rn : Résistance de la prise de terre du neutre
Uc
Rm : Résistance de la prise de terre des masses
En couleur : Le parcourt du courant de défaut.
Schéma équivalent
Cette protection doit être réalisée par un différentiel dont la sensibilité (I ∆n) est déterminée par la
résistance de la prise de terre des masses (R m) et de la tension limite de sécurité (UL).
UL
I ∆n ≤ où U C doit être inférieure à la tension U L
Rm
Résistance maximum de Rm
Calibre maximum du DDR
UL=50V UL=25V
3A 16 𝜴 8𝜴
1A 50 𝜴 25 𝜴
500mA 100 𝜴 50 𝜴
300mA 166 𝜴 83 𝜴
30mA 1660 𝜴 833 𝜴
III.1- Définition
L1
L2
L3
PEN
Rn
Récepteur
Schéma interdit pour les sections inférieures à 10 mm2 en cuivre et 16 mm2 en aluminium.
Masse reliées au conducteur de protection PEN mis à la terre en différents points de
l’installation.
Economise un pôle et un conducteur.
L1
L2
L3
N
PE
Rn
Récepteur
les schémas TNC et TNS peuvent être utilisés dans une même installation.
TN-C TN-S
L1
L2
L3
N
PE
Mauvais Mauvais
Schéma TN- C
Rn Interdit en aval d’un TN-S
en schéma TN.C/S, on ne doit pas jamais utiliser le schéma TNC (4fuls) en aval du
schéma TNS (5fils).
3x400 V Câble 1
v
PE ou
PN
Uc2
Rn
Uc1
0,8 V
I d=
R ph + R pe
Rph
U C 1=U C1 =R pe . I d
0,8V
Exemple câble 1: HO7 RN4 GP 35 mm2 L1=40m
Rpe Uc2 ρL 0,0225 × 40
Uc1 R ph=R pe = = =26. 10−3 Ω
S 35
0,8 V 0,8 ×230
I d= = =3570 A=3,6 kA
R ph + R pe 2 ×26 10−3
Rn U d =R pe I d =26.10−3=92 V
92V : Tension dangereuse
le conducteur de protection PE n’est pas un conducteur actif, sa section ? SPE peut être
plus petite que la section d’un conducteur actif SPh pour des raisons d’économie.
S Ph 0,8 V 0,8 V
m= m ≥1 U c= I d=
S PE 1+ m ρL(1+m)
Au courant de défaut ;
A la longueur du circuit ;
A la section des conducteurs de protection.
La méthode par détermination directe (elle est donnée par la lecture de la longueur maximale dans
un tableau) ;
La méthode simplifiée de calculs : (elle est donnée par la relation)
Lmax =
𝝆 : Résistivité des conducteurs à la température de fonctionnement (22,5x10- 3 Ωmm² /m) pour le cuivre ;
( 36x10-3 Ωmm² /m) pour l’aluminium
m=
IV.1- Définition
Aucune liaison électrique n’est réalisée intentionnellement entre le point du neutre du transformateur
et la terre.
L1
L2
L3
N
Récepteur
Une impédance ZS de l’ordre de 1000 à 2000 Ω est insérée entre le point du neutre du transformateur
et la terre.
L1
L2
L3
N
ZS
Récepteur
IV.3- Schéma
tout réseau possède naturellement une impédance de fuite du aux capacités et aux résistances
d’isolement réparties entre les phases et la terre.
L1 L1
L2 L2
L3 L3
R1 R2 R3
C1 C2 C3 Zct
V U
Schéma équivalent du circuit de défaut
Rph Rd = 0
PE V
ZS M Rpe Uc
Id Rd=0 ZS
M
Rn
Uc Rn
V U C =R PE . I d
I d=
R Ph+ R PE + Z S
230
Exemple : Si Z s=4 000 Ω⟹ I d ≈ ≈ 0,06 A
4 000
Si R PE=0,1 Ω⟹ U C =6 mV
Le courant de défaut est trop faible pour enclencher un dispositif de protection (fusible, relais
magnétique …). L’installation n’est pas perturbée.
Câble 1 Câble 2
ZS
Uc3
Rn Uc1 Uc2
Rph2
Uc2 Rpe2
Rn
UAB=0,8U UC3
Uc1 Rpe1
Rph1
Le courant de défaut n’est limité que par la résistance des câbles d’alimentation des machines,
d’où possibilité d’élimination du défaut par protection classique contre les court-circuits (par
fusible, disjoncteurs, relais magnétiques).
La tension à l’origine du défaut (UAB) est égale à 80% de U nominale pour prendre en compte :
Les chutes de tension amont (exemple les jeux de barres) ;
Les déséquilibres du transformateur lors du court-circuit.
Les tensions de con de contact peuvent apparaitre sur plusieurs points de l’installation : UC1, UC2,
UC3.
Exemple :
- Câble 1 H07 RNF 4G 35 mm2 Longueur L1=40 m
- Câble 2 U1000 R02 UG 50 mm2 Longueur L2 = 25 m
ρ L1 0,0225 × 40
R Ph1=R PE 1= = =26 m Ω
S1 35
ρ L2 0,0225 ×25
R Ph2 =R PE 2= = =11 mΩ
S2 50
Premier défaut :
Courant de défaut et tension de contact très faible.
Pas de risque pour les personnes.
L’installation peut continuer à fonctionner.*
La norme impose une signalisation au premier défaut (signalisation sonore et
lumineuse).
La détection du défaut est réalisée par un contrôleur permanent d’isolement (CPI).
Deuxième défaut :
Pour assurer la continuité de service, il faut éliminer le premier défaut avant l’apparition du deuxième
défaut.
- Le choix est souvent imposé par la législation. (Exemple : La livraison en BT de l’AES Sonel dans
les domiciles est en régime « TT » par arrêté ministériel).
- Lorsqu’il est libre, ce choix se fait par le concepteur de l’installation en fonction des conditions
d’exploitations et les caractéristiques de l’installation
Les textes officiels n’imposent-ils pas un régime de neutre particulier dans l’installation à
considération ?
La continuité de service est-elle prioritaire ? (Si oui le régime IT s’impose car pas de déclenchement
au premier défaut)
Y a –t-il du personnel qualifié ? (Si non, le régime TT s’impose car le plus simple à exploiter)
Le budget consacré à l’installation est-il faible ? (Si oui le régime TN s’impose car le moins coûteux)
VI- CAS PARTICULIER LIE AU REGIME DE NEUTRE IT
Si un différentiel est installé et si les neutres en aval du différentiel ne sont pas protégés (ex : disjoncteur
Ph+N), la sensibilité du différentiel doit être au plus égale à 0,15 fois le courant nominal du disjoncteur
Ph+N de plus faible calibre.
QUESTIONS
NOTES DE COURS
B. PRISE DE TERRE
INTRODUCTION
La sécurité des personnes contre un défaut d’isolement survenant dans un matériel doit être assurée.
Il convient de canaliser le courant de défaut vers la terre et d’interrompre automatique l’alimentation
électrique dès que le contact devient dangereux. Pour cela, trois éléments sont à voir :
Masses ;
Mise à la terre ;
Prise de terre.
I- MASSE
1. Définition
Tous les éléments métalliques susceptibles d’être touchés et normalement isolés des parties sous
tension mais pouvant être mises accidentellement en contact avec celles-ci.
2. Symbole
3. Exemple de masse :
Les corps métalliques d’appareils électrodomestiques tels que : chauffe- eau, cuisinière, machine à
laver etc.
Canalisations blindés à isolant minéral ou à isolant imprégné de plomb
1. Rôle
La mise à la terre permet d’écouler des courants de fuite sans danger vers la terre et de provoquer la
mise hors tension de l’installation en association avec un dispositif de coupure automatique (dispositif
différentiel).
2. Principes :
Il consiste à relier à une prise de terre par un fil conducteur les masses métalliques susceptibles d’être
mises accidentellement sous tension par suite d’un défaut d’isolement survenant dans un matériel électrique.
3. conducteur de terre
C’est un conducteur de couleur vert-jaune reliant à la prise de terre l’ensemble des masses métalliques
d’une installation électriques
N.B :
Le couple « mise à la terre – protection différentielle » est obligatoire parce qu’une mise à la terre
n’est efficace que lorsqu’elle est associée à un dispositif différentiel.
1. Définition
La prise de terre est l’ensemble des piquets, câbles ou grilles enfouis dans le sol permettant d’assurer
le passage des courants de fuite dans le sol
2. Symbole
1. Prises de terre
Piquet de terre :
Profondeur minimale de 2 m : en cuivre
Soit un tube en acier galvanisé : Ø ≥25mm ;
Soit une barre en cuivre ou en acier : Ø ≥ 15.mm
Conducteur en tranchée :
- profondeur 1m,
- longueur de la tranchée 10 à 20m,
- section du conducteur en cuivre 25 mm2
Plaque mince
plaque verticale
- Forme carrée ou rectangulaire (L ¿ 0.5 m) à au moins 1 m de profondeur
- Nature : cuivre
- épaisseur de 2 mm en cuivre ou 3 mm en acier galvanisé.
2. Conducteur de terre
Le conducteur de terre ou canalisation principale de terre relie la prise de terre à la borne principale
de terre, aux barrettes de mesure.
Section du conducteur de terre
Sa section doit être au minimum de 16mm² pour cuivre maisons individuelles, 25mm² pour des
immeubles.
3. Conducteur de protection
De couleur vert-jaune. Il permet la liaison du tableau de répartition aux appareils d’utilisations et aux
prises de courant.
La section doit être au moins de 2,5mm²
4. Borne principale de terre ou barrette de mesure
5. Liaison équipotentiel
C’est une liaison électrique destinée à mettre au même potentiel des masses métalliques différentes.
Tableau de répartition
Répartition de terre
Barrette de mesure
(borne principale de terre)
Barrette de séparation
Sol
Prise de terre
Exemple :
Sensibilité du dispositif Résistance maximale de la prise de terre
différentiel I∆n
Local sec Local humide
(UL = 50 V) (UL=25 V)
I∆n = 1A ¿ 50 Ω ¿ 25 Ω
I∆n = 500m A ¿ 100 Ω ¿ 50 Ω
I∆n =300 m A ¿ ¿
166 Ω 83 Ω
I∆n = 30mA
¿ 500 Ω ¿ 500 Ω
Tableau 1 : Valeur maximale de la résistance de la prise de terre
Elle peut aussi être calculée par les formules suivantes :
ρ
R=
nL
Piquet en Cu ou acier galvanisé Ø ¿ 1,5 mm
Plaques verticales
L : périmètre de la plaque
ρ
R=0,8 ×
L
Plaque en Cu (épaisseur = 2 mm) ou en acier galvanisé (épaisseur= 3mm)
II.4.6- Mesure de la résistance de prise de terre
Tout installateur doit mesurer la résistance de prise de terre avec un ohmmètre de terre encore appelé
« telluromètre ».
Pour mesurer la résistance de la prise de terre, il est aussi recommandé d’utiliser la méthode des
62%.
Mode opératoire :
1. couper l’alimentation de l’installation
2. déconnecter la terre en ouvrant la barrette de terre
3. relier la borne E à la terre à mesurer
4. vérifier que la barrette n’est pas installée entre H et S
5. enfoncer le piquet auxiliaire S et H à des distances 62% et 100% de la longueur L
6. raccorder les piquets à leurs bornes respectives au moyen des cordons
7. afficher sur le bouton poussoir jusqu’à l’affichage de la mesure ; s’assurer qu’aucun des trois
témoins ne clignote sinon vérifier le montage et recommencer
8. noter la valeur de la mesure
9. refaire la mesure après quelques instants
10. déplacer le piquet S vers H sur une distance égale à 10% de L, mesurer et noter le résultat.
11. à partir de sa position initiale, déplacer le piquet S vers E sur une distance égale à 10% de L,
mesurer et noter le résultat
Barrette
de terre
E S H
S’’ S S’ H
E
L=10 à 20m
Si les 3 mesures sont du même ordre de grandeur, la mesure est correcte sinon augmenter L et
recommencer toute l’opération.
EXERCICE DE CONSOLIDATION
N°1 :
La prise de terre considérée dans cet exercice est réalisée par le boucle fond de fouille du préau. Le sol
est du type sol pierreux nu.
1) quelle formule permet de calculer la résistance de la prise de terre ? (voir cours)
2) en vous aidant du dossier technique, déterminer la résistivité en .m correspondant à notre
installation.
3) Calculer la résistance de prise de terre de cette boucle à fond de fouille sachant que la terrain a une
forme rectangulaire de 30m x 20m de résistivité 2750 m
4) Quel doit être la sensibilité du dispositif différentiel à installer pour assurer une coupure automatique
dans cette installation avec risque particulier ?
N°2 :
En amont d’une installation, on place un disjoncteur différentiel I n = 500m A qui protège des
contacts indirects en association avec Ra. Est-ce que la valeur mesurée de 45 convient :
- pour des locaux secs ?
- pour des locaux humides ?
N°3 :
Si dans une installation électrique, vous venez à placer deux dispositifs différentiels : l’un de 300mA et
l’autre de 30mA. Quel sera la valeur maximale de la prise de terre à considérer ?
C. PROTECTION DIFFERENTIELLE
I. DISPOSITIFS DE PROTECTION
Tous les appareils à déclenchement automatique et réarmement doivent être contrôlés régulièrement :
Dans certains cas le constructeur conseille un essai mensuel, par l’intermédiaire d’un bouton de test qui
assure une simulation de défaut.
d. Apporter la formation (ou l’information) à ses collègues non électrotechniciens sur les
risques électriques.
III. LES DIFFERENTS DISPOSITIFS DE PROTECTION DIFFERENTIEL
1. Disjoncteur différentiel
Il remplit 3 fonctions :
- Fonction manuelle de commande ;
- Fonction automatique de protection des personnes
- Fonction de protection des circuits contre les surintensités.
2. Interrupteur différentiel
Il remplit 2 fonctions :
- fonction manuelle de commande (la mise en ou hors service de la partie d’installation où il est placé)
- fonction automatique de protection des personnes.
3. Relais différentiel
C’est un détecteur de défaut qui émet un signal. Il est associé mécaniquement ou électriquement à un
disjoncteur classique dont il provoque l’ouverture.
2. Interrupteur différentiel
3. Capteur différentiel
En absence de défaut : I1 = I2
En présence d’un défaut d’isolement nous aurons :
I 1> I 2 ⇒ I 1−I 2=I f
Le circuit de détection du différentiel va enregistrer cet écart entre le courant «sortant » et le courant
« entrant » ouvrant ainsi les contacts. L’équipement sera automatiquement mis hors tension.
VII. CARACTÉRISTIQUES DES DISJONCTEURS DIFFÉRENTIELS
Calibre ;
Type ;
Tension d’emploi ;
Pouvoir de coupure ;
Référence des couples ;
Exemple de sensibilités
DOCUMENT RESSOURCE
La protection des personnes est assurée contre les contacts directs et indirects lorsque la tension est celle
donnée dans le tableau ci-dessous.
INDICES DE PROTECTION
QUESTIONS DE COURS
1) A quoi sert une commande en très basse tension ?
2) Quelle doit être la tension limite alternative pour un local pouvant être mouillé ?
3) Qu’est-ce qu’un appareil de classe 2 ?
4) Dessiner le symbole désignant un appareil de classe 2.
5) Que veut dire le premier chiffre d’un indice de protection ?
6) Que peut-on dire d’un appareil ayant un IP 55 ?
7) Pourquoi un appareil IP 2 représente-t-il une protection des personnes contre les chocs électriques ?
8) A l’aide d’un manuel, compléter le tableau ci-dessous, écrire le nom de chaque appareil et répondre par
oui ou par non dans les autres cases.
Exercice d’application
1. Choisir le disjoncteur différentiel nécessaire à l’installation électrique du tour ayant les
caractéristiques suivantes :
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………..
2. Donner la référence complète du disjoncteur différentiel du tour (Catalogue LEGRAND)
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………….........
NOTES DE COURS
I. DEFINITION
C’est l’aptitude d’association de dispositifs de protection traversée par un même courant défaut, à
limiter le déclenchement en amont de l’origine du défaut.
II. INTERET
L’intérêt de la sélectivité est d’éviter la mise hors service de toute l’installation lors de l’apparition
d’un défaut.
Exemple :
B C D E
Défaut
a. Totale
Seule la partie C déclenche pour courant de court-circuit inférieur ou égal au pouvoir de coupure de
celle-ci.
b. Partielle
Celle-ci est assurée jusqu’à un seuil ou seule la protection C déclenche. Au delà de ce seuil, les deux
protections déclenchent.
2. Sélectivité différentiel
Ce concept sera particulièrement utilisé pour éviter la mise hors circuit de toute l’installation en cas
de défaut à la terre (en régime de Neutre TT essentiellement).
Il existe deux solutions pour assurer cette sélectivité :
a. Section du circuit
En cas de défaut, seul le circuit concerné est mis hors tension, les autres différentiels ne sont pas
concernés par ce défaut.
Conditions :
En réalité enfin de liter les coûts d’installation, plusieurs départ sont regroupés sous un même
différentiel, il s’agit dans ce cas de sélectivité différentiels partielle.
La partie d’installation en amont des différentiels doit être réalisé en classe II.
b. Sélectivité
A
DPX
1A-retardé 1 seconde
B
300 mA
Type S (Sélectif)
300 mA
C
Défaut
30 mA
a. Différentiel retardé
Un différentiel retardé ou égal à 1 seconde est un appareil de tête d’armoire. Chaque circuit ou groupe de
circuit aval devant être protégé par un différentiel type S ou instantané (en régime de Neutre TT).
Un différentiel retardé ne peut être utilisé seul. Il doit être complété par un différentiel de type S ou
instantané.
b. Différentiel sélectif
Un différentiel type S ou sélectif est un appareil retardé d’environ 50mS normalisé suivant la norme NFC
62.411 (ou IEC 1008) afin d’être sélectif par rapport à un appareil installé seul en aval. Par ailleurs, un tel
appareil peut être installé seul pour :
Assurer la protection contre les contacts indirectes ;
Prémunir une installation contre les déclenchements intempestifs liés à des surtensions transitoires.
NOTES DE COURS
2. A l’aide du document (2), faites le choix d’un sectionneur porte fusible pouvant être installé dans un
équipement de force motrice donc les caractéristiques sont les suivantes :
Moteur asynchrone triphasé : P = 2kw, U = 380V +N ; 50Hz, cosφ = 0,86 ; ŋ = 0,9
Exemple :
1. A l’aide du document (3 et 3’), faites le choix du relais thermique pouvant être installé dans un
équipement de force motrice donc les caractéristiques sont les suivantes :
Moteur asynchrone triphasé : P = 2CV, U = 380V +N ; 50Hz, cosφ = 0,86 ; ŋ = 0,9
EXERCICE :
Idem à l’exercice 1
III. FUSIBLE
Pour choisir une cartouche fusible, il faut :
Calculer l’intensité nominale du circuit a protégé
Choisir le calibre
Taille ;
Type.
Questions à se poser pour choisir le type de cartouche fusible :
Vous désirez : protéger un moteur ou un transformateur, choisissez des cartouches fusibles du type
aM ;
Vous désirez : protéger de l’éclairage, des fours ou les lignes, choisissez des cartouches fusibles du
type gl.
Après ses éléments ci-dessus nous avons la référence du fusible.
N.B :
Si l’on demande de protéger un circuit par : le fusible, le sectionneur, et le relais, on commencera par
choisir le relais parce qu’il impose un calibre du fusible et le calibre impose la taille du sectionneur et toutes
les références seront alors connues.
V. CHOIX DU TRANSFORMATEUR
Calculer la puissance apparente S ;
Déduire la puissance normalisée en fonction de la tension secondaire.
Exemple : Prendre le thème N°
puissance du transformateur ;
tension.
Avec les deux Caractéristiques nous aurons la Référence du disjoncteur (lecture du document 8)
NOTES DE COURS
INTRODUCTION
Le projet d’éclairage à pour but de déterminer, par calcul et le choix, les caractéristiques des points
lumineux (nombre, puissance, type d’appareil et leur meilleure répartition possible. IL comporte trois
étapes :
Un cahier de charges : qui indique les données ;
Le projet proprement dit : qui utilise une méthode de calcul ;
L’implantation des lampes et L’alimentation électrique.
I. CAHIER DE CHARGE
Celui-ci fournit toutes les informations sur les éléments suivants
1. Le local à éclairer
La nature de l’activité prévue,
Les dimensions ;
La couleur des murs, plafond et du sol.
2. Le type des lampes préconisées
Incandescente ou fluorescente
Les choix peuvent être fonction des économies de l’énergie
3. Les appareils d’éclairage
Ils sont choisis en fonction des dispositions constructeurs (appareils à encastrés ou à suspendre.
II. Le projet proprement dit
La réalisation d’un projet d’éclairage ne peut conduire aux résultats rassurants que si elle est précédée
d’une étude théorique dite avant projet d’éclairage qui vise à :
Caractériser le local à éclairer ;
Choisir les lampes ;
Calculer le flux total des lampes à produire ;
Implanter les luminaires.
1. Luminaires
a. Définition
Le luminaire est un appareil qui sert à repartir, filtrer ou transformer la lumière des sources pour les
relier au circuit d’alimentation.
Les luminaires sont rangés en 20 classes (de A à T).
b. Choix du luminaire
Le choix du luminaire tient compte de sa classe et de sa catégorie
c. Rendement du luminaire
ŋ =flux sortant du luminaire/flux émis par la source
Néanmoins, il est donné par le fabricant (voir annexe 4)
d. Choix des lampes
Le choix des lampes s’effectue en fonction de :
La nature du local et l’ambiance souhaitée ;
La puissance, tension, durée de vie, flux lumineux, forme et dimension ;
La quantité du spectre lumineux désiré qui est un facteur caractéristique du confort visuel (voir
annexe 2 et 3).
Exercice d’application
En vous servant les annexes (1) et (3), déterminé :
1. L’éclairement nécessaire pour une salle des classes.
2. Les caractéristiques d’une lampe offrant une lumière du jour de flux lumineux 1400lm.
e. Calcul du flux lumineux total F ou (Ф)
Une source lumineuse est caractérisée par le flux lumineux qu’elle est capable de produire. Son unité
est le lumen (lm)
Détermination du flux lumineux à produire
Le flux total qui doit être émis par l’ensemble de sources de lumière est donné par la formule suivante :
E.S.d
F=
U .η
F : Flux total en lumineux (lm)
E : Eclairement en lux (lx)
S : surface du plan utile en mètre carré (m²)
d : Facteur de dépréciation
Plafond
h’
a : Longueur du local
F F
N= (1) N= (2)
f n.f
F : Flux total à produire ;
N : Nombre de luminaires ;
f: Flux lumineux d’une source
n : Le nombre de lampes
A 1.h
B 1,1.h
C 1,3.h
D 1,6.h
E 1,9.h
F 2.h
G 2.h
H 1,9.h
I 2,3.h
Nombre de luminaires dans un sens
a
Dans le sens de la longueur : Na=
d1
b
Dans le sens de la largeur : N b =
d1
Nombre de luminaires total : N=N a × N b
Exercices
1- Un luminaire encastré de classe C situé dans un local : de hauteur 3m, de Longueur 10m et de
largeur 7,5m. On demande de calculer la distance entre luminaires dans le sens longitudinal et dans
le sens transversal.
2- Soit à éclairer un bureau ayant les plans utiles à 0 ,75 m du sol. Longueur : 10 m ; largeur : 5 m ;
hauteur totale : 3 m.
Plafond : blanc brillant ; murs : vert clair ; plans utiles : gris foncé.
Facteur de dépréciation : d=1,3(valeur moyenne).
3- Une salle de classe à des dimensions suivantes : longueur 9,85 m, largeur 7,85 m ;
Eclairement recommande de 300 lux.
Facteur de dépréciation d=1,4.
Le rendement des luminaires 1.
L’utilance 0,5.
Travail à faire :
1. Quel sera le nombre de sources ?
2. Si on utilise les tubes fluorescents de 1,2 - 40w - 220V avec un flux de 2200 lumens ;
3. Si on utilise les lampes à incandescence 100 w – 220V avec un flux unitaire de1200 lumens.
4. Quelle est la solution la fiable, justifier votre choix.
NOTES DE COURS
INTRODUCTION
Les relations d’ordre technico-commercial font appel à des notions d’administration commerciale et de
communication tels que : la gestion, la tarification, le devis et facturation.
TARIF BLEU :
Différentes options :
Option observations
- Prix du kWh identique à toutes les heures et toute
Option de base l’année ;
- Puissance de 3 à 36KVA
- Abonnement plus cher ;
- Deux prix du KWh ;
Option heures creuses (1h à 7h et 13h à 15h soit - Puissance de 6 à 36 KWh.
8h d’heures creuses) Exemple du prix du kWh :
Heures creuses Heures pleines
32,42ct/KWh 53 ,11ct/KWh
- 22 jours de pointe (tarif élevé)
- Tarif normal pour les autres jours
Option effacement jour de pointe(EJP) - Puissance ≥ 12KVA
Exemple du prix du KWh :
Heures normales Pointes mobiles
36,93 ct /KWh 294,46ct/KWh
Une commande est un ordre par lequel on demande à un fournisseur la livraison de matériel, ou
l’exécution d’un service. Le bon de commande matérialise cet ordre, il définit la désignation des produits, la
quantité, le montant, le mode d’expédition, les délais et le mode de règlement.
La réception d’une livraison a pour rôle de contrôler la conformité du matériel, par rapport au bordereau
de livraison et au bon de commande.
La relation avec la clientèle font appel à des notions de communication :
Il s’agit de conseiller un client pour l’établissement du cahier des charges d’une installation ou d’un
équipement ;
Dans le cas d’intervention de maintenance, il faut tenir compte des contraintes d’exploitation et interroger
l’utilisateur sur les défaillances constatées.
Dans tous les cas, l’électricien doit effectuer un travail de qualité en respectant les règles de sécurité, on
peut dire alors que l’installation ou l’équipement électrique est réalisée selon les règles de l’art
VII. FACTURATION
NOTES DE COURS
ANNEXE1
ANNEXE 2
ANNEXE 3
ANNEXE 4
ANNEXE 5
ANNEXE 6
ANNEXE 7