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Equipement des puits éruptifs 160 Chapitre 3 sécurité de subsurface (SSSV SubSurface Safety Valve)

venant en complément de celle(s) équipant la tête de puits dans le cas où celle(s)-ci se retrouverait hors
service (vanne ne fonctionnant pas, tête de puits « arrachée »..) Les premières vannes à avoir été
utilisées sont connues des exploitants sous le vocable de storm choke; elles sont mises en place dans le
tubing au travail au câble, dans un siège, très souvent à proximité du packer. Totalement autonomes,
elles se fer ment par augmentation anormale du débit ou baisse de pression à leur niveau. Cela est aussi
leur inconvénient majeur. En effet, on ne peut pas les faire fonctionner pour des défauts détectés en
surface, ni les fermer volontairement, à moins d'augmenter brutale- ment le débit du puits, ce qui n'est
pas souhaitable en cas de situation délicate en sur face. Ceci est particulièrement gênant sur les puits à
gaz, les installations à têtes de puits groupées (clusters) ou proches des installations de surface et donc,
entre autre, en off shore. Ceci conduisit à développer des vannes de sécurité de deuxième génération,
les vannes de sécurité de subsurface, commandées depuis la surface. Elles sont mises en place dans la
colonne de production, à environ 30-50 m du niveau du sol à terre ou du fond de la mer en offshore et,
soit vissées directement sur le tubing, soit posées dans un siège spécial. Elles sont reliées à la surface par
une petite ligne de contrôle hydraulique haute pres sion, descendue le long du tubing dans l'espace
annulaire. Cette ligne de contrôle tra verse l'olive de suspension du tubing et sort de la tête de puits
pour être reliée à une armoire de commande qui pilote la vanne. 3.6.1 Vannes de sécurité de fond
autopilotées (SSCSV) Ces vannes que l'on dénommait souvent storm choke, sont appelées maintenant
SSCSV (SubSurface Controlled subsurface Safety Valves). Elles sont mises en place et récupérées au
travail au câble. Elles ferment le puits suite à une modification des conditions d'écoulement à l'endroit
où elles sont installées -soit une augmentation du débit local (et donc de la perte de charge à travers la
vanne); -soit une chute de pression au droit de la vanne Les principaux constructeurs de ce type de
vannes sont les firmes Otis, Baker et Camco 3.6.1.1 Vannes de sécurité de fond autopilotées par la
pression différentielle (fig. 3.19) Ces vannes, dénommées dans les catalogues « Pressure differential
valves» ou « Velocity safety valves », sont normalement ouvertes.

3 Une duse incorporée à la vanne provoque une perte de charge, en débit, qui tend à fer mer la vanne;
un ressort de rappel, lui, tend à maintenir la vanne ouverte. En cas de trop grande augmentation du
débit, la perte de charge supplémentaire ainsi créée induit une force de fermeture supérieure à la force
due au ressort de rappel; la vanne se ferme (a) (b) (b) (a) Fig. 3.19 Vanne auto-pilotée par pression
différentielle (Source: catalogue Otis, 1985) Fig. 3.20 Vanne auto-pilotée par baisse de pression (Source :
catalogue Otis, 1985) a. Ouverte. b. Fermée a. Ouverte. b. Fermée. Le choix de la valeur du débit (donc
de la perte de charge ou la vitesse d'écoule- ment), au-delà de laquelle la vanne se ferme, est obtenu
par le réglage de la compression du ressort L'organe de fermeture et d'étanchéité est, soit un boisseau
sphérique ou un clapet, soit une soupape à tige (poppet valve) De par son principe de fonctionnement,
la vanne ne se ferme que si le différentiel de pression créé est suffisant; elle demande que le puits dans
lequel elle est installée pro- duise à un débit réduit par rapport à son débit maximum possible. De ce
fait, elle est

Équipement des puits éruptifs 162 Chapitre 3 réservée à certains puits à fort potentiel naturel ou dont le
débit « réduit» est écono- mique; aussi est-elle peu adaptée aux puits à huile. Signalons aussi que cette
vanne ne peut pas accepter des discontinuités de débit trop marquées (heading) ni des redémarrages
trop rapides des puits après arrêt de production 3.6.1.2 Vannes de sécurité de fond autopilotées par la
pression locale (fig. 3.20) Ces vannes sont aussi connues sous les termes « Pressure operated valves ou «
Ambient safety valves ». Elles comportent un mécanisme de fermeture commandé par un ressort
récupérateur et une chambre à gaz; la pression locale dans le puits tend, elle, à maintenir la vanne
ouverte. De par sa conception, elle est normalement fermée Pour ouvrir la vanne, une pression égale ou
supérieure à la pression de fonctionne- ment choisie, est appliquée par-dessus. Tant que la pression au
droit de la vanne reste supérieure au point de fonctionnement, la vanne est ouverte et le ressort
récupérateur comprimé; mais, à la suite d'une baisse locale et anormale de la pression, celle-ci n'est plus
suffisante pour contrebalancer les effets de la force exercée par le ressort récupéra- teur et la chambre à
gaz. La vanne, alors, se ferme Les organes de fermeture et d'étanchéité sont similaires à ceux indiqués
pour les vannes du type précédent Les vannes autopilotées par la pression ambiante sont bien adaptées
aux puits dont le débit est peu sensible à une variation de la pression d'écoulement Certains modèles
ont un dispositif qui évite aux vannes de se fermer intempestive- ment lors de variations locales rapides
de la pression dues à des instabilités d'écoule ment que l'on rencontre parfois dans certains puits. 3.6.2
Vannes de sécurité de subsurface commandées depuis la surface (SCSSV) Contrôlées par la pression
hydraulique dans la ligne de commande, les vannes de sécurité de subsurface, commandées depuis la
surface, dites SCSSV (Surface Controlled Subsurface Safety Valves), sont des vannes normalement
fermées, de type « fail safe » La pression de commande agit sur un vérin; ce vérin repousse une chemise
qui, en ce déplaçant, ouvre la vanne et, en même temps, comprime un puissant ressort récupéra teur.
Tant que la pression de commande est maintenue à sa valeur de service, la vanne reste ouverte; si, par
contre, elle tombe en dessous d'un certain seuil alors la vanne se ferme automatiquement sous l'action
de la seule force de son ressort récupérateur

Équipement des puits éruptifs 163 Chapitre 3 A la différence des vannes autopilotées, le fonctionnement
de la vanne de sécurité de subsurface, commandée depuis la surface, ne dépend plus directement des
conditions locales d'écoulement du puits; idépend de paramètre(s) mesuré(s) en tête de puits Cela
permet également de commander la vanne de fond par l'intermédiaire de différents dispositifs de
sécurité reliés aux installations de traitement de surface La sécurité du puits peut être ainsi réalisée
manuellement ou automatiquement pour des problèmes puits ou autres feu, explosion ou choc,
problème process, . Suivant le niveau de mise en sécurité requis, elle peut être réalisée par la seule
fermeture de la vanne de sécurité de tête de puits, ou avec la fermeture complémentaire de la vanne de
sécurité de subsurface De par sa conception, la profondeur à laquelle la vanne commandée
hydrauliquement depuis la surface peut être installée dans le puits est limitée par la capacité de son
ressort récupérateur. En effet, la compression du ressort doit être suffisante pour vaincre la force
antagoniste due au poids de la colonne hydrostatique du fluide hydraulique de commande de la vanne
dans la ligne de contrôle et qui agit directement sur le vérin Également par construction, la vanne ne
peut pas être ouverte tant que le différentiel de pression de dessous-dessus l'organe de fermeture et
d'étanchéité dépasse en moyenne sept bars, ceci afin de ne pas la détériorer à l'ouverture. Certaines
vannes sont munies d'un dispositif interne d'égalisation. Dans ce cas, pour réouvrir ces vannes, il suffit
de monter en pression dans la ligne de contrôle, tête de puits fermée. Sinon, il est néces saire de
recomprimer en plus le tubing au-dessus de la vanne (à l'aide d'une pompe, d'un puits voisin,... L'organe
de fermeture et d'étanchéité des SCSSV est, soit un clapet, soit un boisseau sphérique. Pendant
longtemps, la préférence alla aux vannes à boisseau sphérique, en particulier pour leur qualité
d'étanchéité, malgré la complexité et la fragilité de la cage de pivotement, tandis qu'actuellement, la
préférence est plutôt donnée aux vannes à cla pet, beaucoup plus simples, rustiques, robustes (donc
plus sûres) et pour lesquelles de gros progrès ont été réalisés quant à la fiabilité de l'étanchéité des
clapets. Les fournisseurs classiques de SCSSV sont les mêmes que pour les vannes autopilotées Elles sont
proposées, par contre, sous deux options: -soit mises en place dans un siège spécial et récupérées au
travail au câble, auquel cas elles sont dites« WireLine Retrievable» (WLR); soit vissées sur le tubing et
relevées par remontée de tout ou partie de l'équipement du puits et dans ce cas, elles sont dites «
Tubing Retrievable » (TR) ou « Tubing mounted» (TM) Il existe par ailleurs des vannes spéciales, mixtes,
proposées par d'autres fournisseurs el AVA, dont une partie est « tubing retrievable » et l'autre «
wireline retrievable » Dans la majeure partie des cas, les vannes SCSSV contrôlent uniquement le tubing
Mais, dans les puits ayant leur annulaire en gaz et spécialement les puits activés par gas lift, on peut
mettre en place, si nécessaire, des sécurités de subsurface doubles, fermant, à la fois, le tubing et
l'annulaire tubing-casing. Ces sécurités de subsurface tubing-annu

Equipement des puits éruptifs 164 Chapitre 3 laire (SSTA) permettent ainsi d'éviter en plus la
décompression incontrôlée toujours longue et dangereuse d'un annulaire rempli de gaz (à des pressions
en tête de l'ordre de 70 bar et même plus) 3.6.2.1 Vannes récupérables au câble (WLR) (fig. 3.21) La
vanne est suspendue à un porte-outil modifié de manière à assurer la transmission de la pression du
fluide de contrôle au vérin de la vanne. L'installation de la vanne et de son porte-outil dans le siège est
délicate; le position nement et le verrouillage de la vanne dans le siège sont primordiaux, sous peine de
voir la vanne se « satelliser » et remonter jusqu'en tête de puits à la première fermeture. Pour
augmenter le degré de sureté dans la mise en place correcte de la vanne dans le siège, des outils
spéciaux sont proposés sur le marché et basés sur le principe suivant : une goupille de cisaillement
témoin est intégrée à l'outillage de pose sur le porte-outil, les doigts de verrouillage sont bloqués
physiquement, en fin de pose, par une chemise de sécurité coulissante qui les empêche de se rétracter
le déplacement correct de la chemise de sécurité est indiqué par le cisaillement de la goupille témoin de
l'outillage de pose L'installation d'une vanne WLR amène une restriction du diamètre de passage inté
rieur du tubing: de plus, la place réservée pour le mécanisme de fonctionnement de la vanne étant
réduite autant que possible afin de ne pas trop diminuer le diamètre de pas- sage intérieur, la vanne
récupérable au câble présente un certain degré de complexité et de fragilité Cependant, la plupart des
puits à huile sont équipés de vannes récupérables au câble, car leur entretien en est facilité. 3.6.2.2
Vannes vissées sur le tubing (TR) (fig. 3.22) Pour les puits gros producteurs, il est préférable d'éviter une
restriction de diamètre de passage. De plus, particulièrement pour les puits à gaz, cette restriction
proche de la surface coïncide avec une zone ou les conditions de pression et de température peuvent
être favorables à la formation d'hydrates. Ces puits sont donc plutôt équipés de vannes de sécurité
tubing retrievable qui offrent un passage intérieur égal à celui du tubing mais qui nécessitent de
remonter la colonne de production pour les changer. En général, on les associe à une suspension
intermé- diaire dite tubing anchor et à un système de déconnexion permettant de ne remonter que la
partie supérieure du tubing et la vanne
Equipement des puits éruptifs 166 Chapitre 3 Par construction, ces vannes peuvent être bloquées en
position ouverte -parfois de manière temporaire, ce qui est intéressant en cas de travail au câble dans le
puits -de manière définitive, en cas de perte d'étanchéité de la vanne par exemple. Dans ce dernier cas,
il se peut qu'un siège usiné dans le corps de la vanne permette de recevoir en insert une vanne
récupérable au câble et commandée par la même ligne hydraulique de contrôle. Cela rend possible,
dans le cas où la vanne tubing retrievable n'est plus étanche, de maintenir la sécurité du puits en
attendant la reprise de puits. Dans les complétions sous-marines, il peut être descendu deux vannes en
tandem chaque vanne étant manoeuvrée indépendamment l'une de l'autre. 3.6.2.3 Vannes mixtes Les
vannes vissées au tubing ont une section de passage compatible avec celle du tubing mais nécessitent
une reprise pérables au câble, très facilement remontées, induisent une diminution du diamètre de
passage intérieur. On trouve maintenant, sur le marché, une vanne de sécurité de subsurface, comman-
puits pour les changer, alors que vannes récu- dée depuis la surface, qui offre à la fois plus ou moins les
avantages de la vanne intégrée au tubing et de la vanne récupérable au câble (fig. 3.23) Sont mis en
place, intégrés au tubing, une chemise, un clapet de fermeture et un res sort récupérateur. Le vérin, lui,
est exentré et mis en place dans l'équivalent d'un man drin à poche latérale; de ce fait, il est facilement
récupérable, pour maintenance, par la même technique que celle utilisée pour les vannes gas lift 3.6.2.4
Vannes de sécurité de subsurface tubing-annulaire (SSTA) Utilisé dans le cas de production par gas lift
offshore, le système est constitué de deux vannes, l'une pour le tubing, l'autre pour l'annulaire et
permet de fermer ou d'ouvrir respectivement les deux. Il nécessite la mise en place dans le puits d'un
deuxième pac- ker installé en haut, à hauteur de la vanne de sécurité (fig. 3.24) Le passage du gaz ou
non dans l'annulaire est réalisé par une chemise coulissante qui ouvre ou ferme le by-pass du packer
supplémentaire. La chemise est déplacée par un vérin hydraulique, solidaire du tubing et commandé par
la même ligne de contrôle hydraulique que la sécurité tubing 3.6.2.5 Autres vannes Sont en cours de
recherche et d'expérimentation des vannes de sécurité de subsurface commandées
électromagnétiquement depuis la surface et ne nécessitant plus l'installa- tion de ligne de contrôle
hydraulique

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