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KEGHOUCHE NADIR
Les puits du pétrole connaissent des problèmes majeurs, c’est pourquoi les

opérations wireline sont apparues comme solution connue sous le nom d’opérations

d’instrumentation.

Il s’avère que les opérations d’instrumentation interviennent dans la récupération

des outils perdus, l’installation et la pose des appareils de mesure, Amerada, etc.…

C’est dans ce contexte que cette modeste étude vienne pour décrire cette technique de point

de vue présentation et réalisation.

Le présent travail comporte un premier chapitre traitant la définition, l’historique,

les avantages et les inconvénients du wireline.

Le second chapitre est consacré aux équipements de surface, quant au troisième chapitre,

on a survolé sur les outils de fond et d’entretien.

Les outils d’instrumentations ont fait l’objet du quatrième chapitre.

La dernière partie illustre quelques opérations d’instrumentation effectuées sur le champ

d’Ourhoud.

Ainsi s’achève ce travail par des conclusions et recommandations.


CHAPITRE I GENERALITES

I- Définition ………..………….......………………….......……………........ 1
II- Histoire du travail au câble ……………..………….......…………............. 1
III- Les principales interventions en wire line …………...……...………........ 2
IV- Les avantages ………………….......………………...….......………….... 2
V- Les inconvénients ………….............…….......……….………………....... 2

CHAPITRE II LES EQUIPEMENTS DE SURFACE

I- Introduction ……………..…………..…………..…………..…………..... 3
II- Les équipements de surface ……………………..…………..……...…....... 4
1- stuffing box ……………....………...………..…………..…………... 4
2- Le tube sas …………...…..…………..…………..…………..…....... 5
3- Obturateur de sécurité BOP ……………………..…………...…....... 6
4- Test d'équipements de surface ………………………..….………....... 7
5- Le treuil ……………...…………………..…………..…………...... 9
6- Le câble ……………...…………………..…………..…………...... 10
1- Types du câble ……………...…………………..…………... 10
2- Caractéristiques des principaux câbles ………………….......... 11
3- Choix du câble ……………...…………………..………….... 11
4- Test de torsion ……………...…………………..………….... 12
5- Test d’élongation ……………...…………………..…………... 13
6- Théorie ……………………...…………………..…………..... 13
7- L’indicateur du poids ou tensiomètre …………………….......…....... 15
8- Le train du travail au câble …………….…………....…………....... 15
1- Sa composition ..…………....…………....…………....…....... 15
2- Le choix du diamètre ……………………....………....…....... 16
3- L’effet de la profondeur du puits ……………………...…....... 16
9- Le raccord d’accrochage ……………………....…………......…....... 17
1- Dimensions du raccord d’accrochage …………….……....... 17
10- La barre de charge ………………………....…………....................... 18
1- Choix de barres de charges …………….…………....……….... 18
2- Caractéristiques des barres de charge OTIS …………..………. 19
11- Les coulisses ……………....…………....………….…………........... 19
1- La coulisse Mécanique ...…………....………….………….... 19
2- La coulisse hydraulique ...…………....………….………….... 20
12- La rotule ………………………....…………..………....................... 20
1- Utilisation ………………………....…………........................... 20
13- Éléments divers ………………………....…………........................... 21

CHAPITRE III LES EQUIPEMENTS DE FOND, CONTRÔLE


ET D’ENTRETIEN

I- Les équipements de fond ………………………....………........................... 22


II- Les portes outils ………………………....…………................................ 23
1- Caractéristiques générales ……………....…………........................... 23
2- Quelques exemples …………………………………….…………….. 23
3- Limitations ………………………....………….................................. 24
III- Les outils de pose ………………………....…………................................ 25
1- Règles d’utilisation ………………………....………….................... 25
2- Classification ………………………....………….............................. 25
3- Caractéristiques des outils J Otis et D Camco ……………………… 26
4- fonctionnement d’un outil de pose (Exemple) ……………………… 27
IV- Les outils de repêchage ………………………....…………......................... 29
1- Règles d’utilisations ………………………....………….................... 29
2- Classification ………………………....………….............................. 30
3- Outils de repêchage de type R et B …………………………………. 31
4- Outils de repêchage type S OTIS …………………………………... 32
V- Les outils de contrôle et d’entretien ………….…………........................... 34
1- Les couteaux calibreurs ………………………....…………............. 34
2- Les poires ………………………....…………..................................... 35
3- Fluted Centraliser ……………………....…………........................... 35
4- Les gratteurs ………………………....………….............................. 37
5- Les calibreurs ………………………....………….............................. 37
6- Les cuillères à sédiment ………………………....…………............. 37

CHAPITRE IV LES OUTILS D’INSTRUMENTATION


I- Introduction ……………………………………...……....…………........ 38
II- Quelques exemples ……………………………...……....…………........... 39
1- Les coupes câbles ………………………...……....…………............ 39
2- Le Go-Devil …………………………...……....…………............ 39
3- wireline finders ………………………...……....……………............ 40
4- Des harpons ………………………...……....……………............ 41
5- Les empreintes ………………………...……....……………............ 41
6- Le blind box ………………………...……....……………............ 42
7- Des overshots ………………………...……....…………............ 42
8- Des aimants ………………………...……....…………............ 43
9- Alligator Grasp ………………………...……....…………............ 43

CHAPITRE V LES OPÉRATIONS EN WIRELINE

I- Introduction ………………………………………………………………. 45
II- Consignes générales avant le début de chaque opération …………………. 46
III- Quelques exemples ………………………………………………………… 47
1- 1ère Opération :
Assurer le passage dans le puits avec un gauge cutter ……………… 47
2- 2ème Opération :
Assurer le passage avec un Spent Gum …………………………….. 50
3- 3ème Opération :
Enregistrement de la pression de fond …………………………… 52
4- 4ème Opération : Gaz Lift ……………………………………….. 54
5- 5ème Opération :
Retrait et pose d’un Flapper valve …………………………………. 56
6- 6ème Opération : MPLT ……………………………………………. 58
I- Définition:
Le travail au câble (slickline ou braided line) est l’ensemble des opérations qui
consistent à intervenir dans les puits avec des outils.
Ces outils sont manœuvrés depuis la surface par l’intermédiaire d’un câble relié à un treuil.
Cette technique permet donc de contrôler, véhiculer, poser et repêcher toute une série
d’outils ou d’instruments sans pour cela avoir besoin de tuer ou mettre le puits en sécurité.
Des fois, on fait appel au câble électrique; dans ce cas on parle du travail au câble
électrique (exemple PLT).

II- Histoire du travail au câble :


Technique qui a été développée dans les
années 30.
L’ancien nom était mesure par câble
(measuring line).
On travaille sur des puits très peu profonds.
Technique qui a été développée dans les
années 30.

Pour faite descendre ou remonter le câble,


on fixe le tambour et la poulie à l’arrière
d’une voiture. L’opérateur estime ou sens
le poids avec ses mains (absence de
l’indicateur du poids).
Des améliorations ont été faites (introduire
des camions spécifiques pour le service).
Puis, Camco a développé la première unité
hydraulique en 1970.
III- Les principales interventions en wire line:
 Les interventions du travail au câble peuvent être classées en trois catégories:
 contrôle et nettoyage du tubing ou du fond du puits (diamètre intérieur, corrosion,
encrassement, top sédiment, …)
 Opérations de mesure (enregistrement de pression et température de fond,
échantillonnage, repérage d’interface, diagraphie de production, …)
 mise en place ou repêchage d’outils et opérations dans le puits (pose et remontée de
vannes de sécurité de subsurface, de duses de fond, de bouchons, de vannes gas-lift,
manœuvre de chemise de circulation, repêchage, perforation, …)

IV- Les avantage:


 Interventions sur les puits sans les tuer: grâce à un sas raccordé à la tête du puits, les
opérations peuvent se dérouler sous pression, voire même sans arrêter la production
(éviter le colmatage de la couche).
 Rapidité d’exécution grâce à un matériel léger, très mobile, mise en ouvre par un
personnel peu nombreux.
 Gain d’argent et de temps ;
 Moyens matériels et humains simple et rapide.

V- Les inconvénients:
 Le travail demande un personnel très qualifié.
 Le travail est très hasardeux surtout les puits fortement déviés, chargés en sable ou
avec effluent visqueux.
 Les possibilités offertes par le câble sont limitées (le câble ne peut travailler qu’à la
traction et à niveau très modéré, pas de rotation ou de circulation).
 Travail impossible en présence de dépôts très durs (sulfate barym)
I- Introduction :
Le wire-line met en œuvre une grande variété de matériels destiné à la mise en
œuvre du matériel du fond et d’effectuer les opérations wireline en toute sécurité lorsque le
puits est sous pression.
Les équipements standards de surface d’une unité wireline sont les suivants :
 le treuil sur lequel s’enroule le câble.
 le sas antichambre de la tête de puits, il est composé de :
 stuffing box ;
 lubricator ou le sas : permet de rentrer ou sortir les outils ;
 BOP (vanne de sécurité) ;
 Indicateur de poids ;
 Mât de levage ;
II- Les équipements de surface

II-1- L’ensemble presse étoupe (stuffing box ou Slickline Wiper) :


Elle est placée à l’extrémité supérieure
du sas. Elle permet l’entrée du câble dans le
puits et Assurer l’étanchéité sur le câble durant
l’opération de wireline (puits static ou
dynamique).
Une stuffing box standard supporte
jusqu’à 5000 Psi, voire même plus de 10000 Psi.
Elle est composée de :
1- Raccord rapide inférieur (Quick Union);
2- Un corps dans lequel sont montés les
éléments d’étanchéité – presse étoupe et
garniture dans la chambre supérieure -
plongeur (c’est un obturateur mobile de sécurité
en cas de rupture du câble)
3- Une poulie (upper sheave) et son support
pouvant pivoter sur l’axe du sas pour s’aligner
avec la poulie de renvoi.

Note :
 le diamètre de la poulie doit correspondre au câble utilisé (par exemple, 10 in pour un
câble 0.091 in, 15 in pour .108 in).
 pour l’entretien du stuffing box mécanique, on procède à la vérification des éléments
suivants :

 Le diamètre et le roulement de la poulie


 Les garnitures d’étanchéité.
 Le plunger .
 Le plunger stop .
 Le pin et le raccord union.
 L'O'Ring d’étanchéité.
II-2- Le tube sas (lubricator) :
C’est un tube en acier. Il permet aux outils de
pénétrer dans le puits sous pression. Il sert donc
comme intermédiaire entre le puits et l’extérieur.
La partie inférieure du sas se termine par un raccord
rapide (union) qui est vissé sur l’obturateur de sécurité
placé au dessus de la vanne de curage.
Le sas est formé de plusieurs éléments se
raccordant par raccords rapides, l’étanchéité est
assurée par O Rings. Le nombre d’éléments dépend de
la longueur du train à introduire dans le puits. Pour
une opération d’Amerada, on trouve souvent un
élément, alors que dans une opération de repêchage,
ce nombre peut aller jusqu’à 5. La longueur de chaque
élément est de 8 pieds (2.44 m). Les diamètres varient
(2 , 3 , 4 , 5 et 7 in) et les séries de 3000 à 10000 psi.
À la partie inférieure, on trouve une vanne de
purge (bleedoff Valve). C’est une vanne ½ pouce qui
permet de décomprimer le sas après fermeture de la
vanne de curage ou de l’obturateur.
Les principaux constructeurs sont BOWEN, OTIS et
FLOPETROL.

Les séries les plus utilisées sont :


Pression de service (psi) Multiplier by Pression de test (psi)
3000 2 6000
5000 2 10000
10000 2 20000
10000 1.5 15000

Note :
Pour l’entretien du sas, on procède à la vérification des éléments suivants :
 Le diamètre intérieur.
 Le filetage du pin, du box et du raccord union (acme "OO ).
 L'état de la purge .
 L'état de l' O'Ring
II-3- Obturateur de sécurité BOP (Blow Out Preventer):
Un BOP est un équipement de
sécurité de surface qui permet de fermer le
puits en cas d’urgence sur le câble (sans le
casser) dans l’éventualité d’une fuite ou
d’un problème avec un équipement de
surface. Il est placé entre le sas et le sommet
de la tête de puits. Il permet d’isoler
rapidement ces deux éléments par fermeture
sur le câble.
Les spécifications d’un BOP est
d’être résistant à tout type de corrosion due
aux fluides du puits. De plus la pression
opérationnelle doit être égale ou supérieure
à celle de la tête de production.
Le principe de base d’un BOP est d’avoir
des mâchoires munies de garnitures en
caoutchouc qui viennent s’appliquer l’une
contre l’autre en enserrant le câble. Les
mâchoires sont manœuvrées soit
hydrauliquement soit avec un volant.
Ce dispositif de sécurité peut être utilisé en
statique (câble arrêté) contrairement au
presse-étoupe.
Note :
Pour l’entretien du BOP mécanique, on procède à la vérification des éléments suivants :
 Vérifier si le BOP est déjà testé.
 Le diamètre intérieur.
 Le filetage du pin, du box et du raccord union ( Acme "OO" …. ).
 S'assurer de la correspondance des inners seals.
 L'état de l'equalizing.
 L'état de l'O'Ring.
 Vérifier le circuit hydraulique (Push pull, flexibles , pompe de test )

II-4- Test d'équipements de surface


Il s’agit ici de tester le BOP, le Sas, le cross over, ...

II-4- a) Le périmètre de test


Le périmètre de test est choisi dans un endroit isolé et délimité pour ne pas exposer les vies
humaines aux dangers de la pression.

II-4- b) Préparation du matériel de test


Raccord, bouchon, réduction.
Pompe de test, (mélange eau - huile du réservoir).
La source d'air (le compresseur).

II-4-c) Assemblage de l'installation de surface à tester.


 Les éléments de sas dans l'ordre (4", 3" ,2"1/2 , 2" …)
 Le BOP
 Le raccord inférieur avec le BOP.
 Remplir l'ensemble avec l'eau.
 Le stuffing Box à l'autre extrémité.
 Le Push Pull mâl du raccord au flexible de test (test Line).
 La pompe de test au compresseur.

II-4-d) La pression de test


La pression de test est déterminée suivant le programme du client (pression du Puits) et
l'installation est choisie selon cette pression.
Note :
Si l'installation est d’une pression de service inférieure à 10 000 Psi, la pression de test doit
être 02 fois la pression de service. Sinon si elle est égale ou supérieure à 10 000 Psi, la
pression de test doit être 1.5 fois la pression de service.
II-4-e) La procédure de test :
Dans cet exemple, on utilise la pompe de test Elmar

II-4-e-i) Première procédure :


Vérification du niveau du bac.
Remplissez le réservoir du fluide de test. Si l'eau est utilisée comme fluide de Test, il est
suggéré d'ajouter un demi-litre d'huile hydraulique par réservoir plein d’eau.

II-4-e-ii) Deuxième Procédure (Epreuve de Test)


 Dérouler et connecter le flexible d'air au compresseur ne dépassant pas 150 si.
 Dérouler et connecter la flexible haute pression au matériel à tester.
 Assurer que le matériel à tester est dans un droit sûr (isolé).
 Tourner doucement la vanne d'air pour faire fonctionner la pompe volumétrique, La
vitesse de cette pompe peut être contrôlée par cette vanne.
 Quand la pompe volumétrique est calée (approximativement 1000 psi avec
 100 psi d'air), ajouter lentement de l'air avec le régulateur en tournant dans Le sens des
aiguilles d'une montre pour augmenter la pression de test jusqu'à la pression désirée.
 Fermer la vanne d'arrivée de l'air.
 Après que la pression de test est atteinte, laisser le matériel sous pression de 15 à 20
minutes, observer s'il n’y a pas de fuites.
 Une fois le test est terminé, tourner le régulateur d'air dans le sens contraire des
Aiguilles d'une montre et ouvrir la vanne de purge doucement.
II-5- Le treuil :
Il permet le déroulement et l’enroulement du câble sur son tambour. Le mouvement
est assuré par un moteur à combustion ou à explosion, la transmission se faisait le plus
souvent hydrauliquement.
La puissance du moteur est fonction de la profondeur à laquelle on doit travailler et
du fait que l’opération doit se faire avec ou sans battage.

Puissance du treuil (ch) Profondeur limite conseillée (m)


Sans battage Avec battage
9 2000 500
14 3000 2000
22 5000 2500
48 5000 5000

Le système de transmission est généralement mécanique ou hydraulique. La


transmission hydraulique est préférée pour les raisons suivantes :
• Assurer un entrainement régulier,
• Un freinage continu sans échauffement exagéré (l’huile se refroidissant dans
l’ensemble du circuit hydraulique),
• Une sécurité sur l’effort de traction sur le câble grâce à une soupape tarée qui limite la
pression dans le circuit hydraulique,

Ce tableau montre un ordre de grandeur des vitesses recommandées pour certaines


opérations :
Opérations Descente (m/S) Remontée (m/s)
Enregistreur Amérada 1 1
Échantillonneur 1 Maximum
Contrôle de puits 2 2
Le treuil est équipé d’un indicateur de profondeur. Il
permet de connaître à tout instant la profondeur de
l’outil suspendu au câble par rapport à un point de
référence tel que la bride supérieure (spool
production) ou la vanne maîtresse.
A signaler l’utilisation éventuelle de treuils à
deux tambours ou treuils doubles. L’une des bobines
est équipée de câble lisse et l’autre de câble toronné
(utilisé pour les opérations nécessitant de fortes
tractions). Un système sélectif permet d’entrainer
l’un ou l’autre tambour selon le cas.

II-6- Le câble :
C’est un fil d’acier lisse étiré d’une seule pièce sans soudure ni brasure et conforme
aux API.
Les câbles sont livrés en tourets allant de 10000 à 25000 pieds.
Le poids du câble est exprimé en général en poids par unité de longueur (gr/m ou
livre/1000 pieds).
Les diamètres les plus courants sont 0.066”, 0.072”, 0.082”, 0.092”, 0.105”.
Les câbles sont livrés en touret de 10 000’, 12 000’, 15 000’, 18 000, 20 000’, 25 000’.

II-6-1- Types du câble


Il en existe plusieurs, citons à titre d’exemple:
 Câble ordinaire (I.P.S Improved Plow Steel) : très populaire pour ses bonnes
caractéristiques mécaniques (bonne élasticité et excellente résistance) et son prix
raisonnable.
 Câble ordinaire galvanise : fragile en milieu chlorydrique.
 Câble ordinaire nickelé (Nickelply) : bonne résistance au corrosion.
 Câble inox type 316 et 304 L (désignation API) : bonne résistance à l’H2S mais
écrouissage rapide
II-6-2- Caractéristiques des principaux câbles :
Diamètre (mm) Poids (g/m) Charge minimum de rupture (kg)
IPS Galvanisé Inoxydable
1.676 (0.066”) 17.29 368 347 264
1.83 (0.072) 20.56 437 415 314
2.08 (0.082) 26.68 563 538 409
2.34 (0.092) 33.60 702 669 508

Note :
Il existe aussi un câble toronné 3/16 et 7/32 (3/16’’ est le plus utilisé) pour les travaux
nécessitant une résistance à la traction plus élevée (pistonnage, ….). Ce câble (braided
wire) nécessite un presse étoupe et un attache câble spécial.

II-6-3- Choix du câble :


Le choix s’effectue selon les critères suivants:
 propriétés physiques
 résistance à la tension, à la corrosion
 facilité d’entretien, facile à manipuler, etc.
 câble facile à plier
 conditions d’environnement (travail au sud, sel, température, ...)
 influence de la pression du puits sur le diamètre du câble, H2S, etc.
II-6-4- Test de torsion:
Principe :
On coupe sur le tambour une longueur du câble, qu’on place dans la machine à
tester. La distance entre les mâchoires de cette dernière doit être de 203mm ± 1.6 mm, le
câble étant bien droit.
Une mâchoire doit être fixe, l’autre doit pouvoir se déplacer dans l’axe du câble tout en
permettant de lui appliquer une tension pendant le test.
On applique à une extrémité du câble un mouvement de rotation par rapport a l’autre
extrémité, à une vitesse uniforme qui ne doit pas dépasser 60 trs/mn, jusqu'à ce que l’on ait
rupture.
Les tests dans lesquels la rupture se produit à 3 mm ou moins d’une mâchoire sont nuls et
doivent être recommences.

Nombre de tours recommandés pour un test de torsion pour une longueur de 8" (203 mm.
Diamètre du câble 0.066’’ 0.072 0.082 0.092 0.108 0.125
(mm) 1.68 1.83 2.08 2.34 2.74 3.175
Nombre Minimum de tours 32 29 26 23 19 17

Remarque :
1- Pour les câbles de petits diamètres, pour lesquels la rupture ne peut être obtenue
qu’après un grand nombre de tours, la distance entre les mâchoires pourra être
réduite en dessous de 8’’ (203 mm) pour gagner du temps.
2- le test de torsion se fait chaque début de mission et toutes les 200 heures d’activités
pour les missions continues.
3- Si la distance entre les machoires est inférieure à 203 mm, le nombre minimal de
tours de torsion sera réduit selon la formule :
Ts =( TL X LS)/L1
TS : Nombre de tours pour léchantillon de longueur réduite.
LS : Longueur de l’échantillon réduit.
L1 : 203 mm.
TL : Nombre de tours minimum pour une longueur de 8’’ (203mm).

Exemple :
soit un échantillon de câble de Ø= 0.082’’(2.08mm) de longueur LS=150 mm(longueur
inferieure a 203 mm) alors le nombre de tours pour cet échantillon sera :
Ts= (26X150)/203 = 19.21 soit Ts= 19 tours
II-6-5- Test d’élongation :
Par défaut, le test d’élongation se fait visuellement : une foi le câble ne fait plus de
spires, il perd son élasticité.
Note :
1- Le câble ne subit pas seulement des efforts de
traction, mais aussi de flexion (au niveau des
poulies de renvoi). Pour cela, on préconise :
De limiter la tension du câble à 50% de sa charge
de rupture minimale.
De filer le câble après une opération du battage
longue (4 heures) si l’on doit retravailler à la
même profondeur pour que ce ne soit pas toujours
la même portion du câble qui fatigue au niveau
des poulies.
De reformer le câble s’il ne représente plus des
caractéristiques conformes au test API.
2- Bien que le câble du travail doive être
suffisamment solide (pour accomplir le travail
sans aucune casse), on veille à choisir un câble
ayant le plus petit diamètre (minimiser son propre
poids), et une poulie de petit diamètre (minimiser
les frottements).

II-6-6- Théorie :
La force appliquée sur le lubrifiant est égale
au :
pression x Area
Area =
pression = pressure du puits

Dans cet exemple:


F=PxA
F = 500 x =
F = 10 pounds
Note :
Pour avoir une vie optimale du câble, il est conseillé de bien respecter le 1er cas.
II-7- L’indicateur du poids ou tensiomètre :
Permet de connaître à tout instant
la tension s’exerçant sur le câble. Il peut
être gradué en mètre ou en pieds. Les
tensiomètres les plus utilisées
sont hydrauliques et fabriqués par Martin
Decker (exemple Martin Decker 2000 ou
4000 livres). Il en existe d’électroniques,
fabriqués par Bowen, plus précis mais
beaucoup plus fragile.

Note :
Le compteur et e tensiomètre étant les seuls moyens de contrôle sur le train wire line, il est
impératif que ces deux instruments soient en parfait état de fonctionnement.
Quand on a la possibilité, il faut se recaler sur un élément de fond. Cette façon d’opérer
permet de corriger l’erreur due au glissement du câble sur les poulies.

II-8- Le train du travail au câble :


C’est l’ensemble des outils placés au dessus des outils spécialisés (outils de
contrôle et d’entretien, de pose et de repêchage, …) qu’il sert à descendre. Il est relié à
l’extrémité du câble par un raccord spécial.

II-8-1- Sa composition :
La composition standard d’un train n’est pas fixe, elle dépend du travail à effectuer
et des conditions de puits dans lesquelles il est réalisé (profondeur, déviation, …).
On peut tout de même considérer la composition standard suivante:
 un raccord d’accrochage (rope socket) ;
 Des barres de charge (stem) ;
 une coulisse mécanique (spang jar) ;
 une rotule (knuckle joint).
Ces éléments sont raccordés entre eux par des filetages (suker rod) qui ne doivent jamais
être graisses ou huilés et qui sont bloqués énergiquement à la main à l’aide d’une clé
spéciale.
II-8-2- Le choix du diamètre
Le choix du diamètre du train du travail au câble dépend essentiellement du
diamètre intérieur du tubing et de ses accessoires (siège, vanne de circulation réduction
(permet la communication entre l’intérieur du tubing et l’annulaire tubing-casing), …).

Tool String OD (in) Tubing ID (in)


1” 1/4 2” 3/8
1” 1/2 2” 7/8
1” 7/8 3” 1/2
2” 1/8 4”
2” 1/2 4” 1/2

II-8-3- L’effet de la profondeur du puits:


La profondeur du puits a un effet sur le déroulement de l’opération.
Exemple :
la profondeur du puits = 15000 feet,
Le câble de travail est de 0.125 in, donc (42 lb/1000ft x 15000) = 630 lb
si le poids de train est de 300 lb, alors le poids total est de 930 lb, ce qui rend l’opération
un peu difficile.
Note :
Pour faire descendre le train du travail, il faut convaincre la force crée par la pression en
tête du puits (THP Tubing Head Pressure), pour cela il faut que :
AxP=F
A : section du câble du travail,
P : wellhead pressure,
F : force ou poids du train requis.
II-9- Le raccord d’accrochage (robe socket):
C’est la partie supérieure de la garniture (ou le train du travail au câble). C’est un
lien entre le câble du travail et la garniture. On trouve le type disc-type qui est préconisée
pour des opérations de faible importance ; pour les opérations plus importantes (câble de
0.125” par exemple) on utilise une attache sans nœud.

Les principaux constructeurs sont CAMCO, OTIS et BOWEN

II-9-1- Dimensions du raccord d’accrochage :


Dimension Fish Neck Types Longueur (in) Dim nominale Diamètre
nominale (in) (in) existants * poulie(in) minimum
tubing(in)
1 0.875 K 6.0 1 1.380
1 1.187 N/K 5.0 – 6.60 1 1.610
1 1.375 K, N/K, B 5.0 – 6.75 2 1.867
1 1.750 K, N/K, B 5.0 – 8.90 2 2.259
2 1.750 N/K, B 6.6 – 10 2 2.992
2 2.312 N/K, B 6.8– 10.125 3 2.992
* K : Knot, N/K : No-Knot, B : Braided
II-10- La barre de charge :
Ce sont des barres lourdes utilisées pour
ajouter du poids sur la garniture.
Elles doivent être installées juste en dessous de
l’attache du câble, pour fournir le poids nécessaire
permettant de descendre les outils dans le puits
(convaincre la pression en tête et les frottements), et
pour fournir un impact suffisant lors des opérations
de battage avec la coulisse. Les longueurs standards
des tiges sont de 1, 2, 3 et 5 pieds.

Principaux constructuers :
OTIS, CAMCO, BOWEN et FLOPETROL

II-10-1- Choix de barres de charges:


La longueur et le diamètre des barres de charge sont choisis suivant les travaux à
effectuer. On distingue :
1- Barres de charge en acier :
Sont utilisées surtout lorsque les opérations de wire line nécessitent un battage à la coulisse
(battage vers le haut ou vers le bas)
2- Barres de charge spéciales (au plomb ou au mercure) :
Sont utilisées pour certains travaux (mesure Amerada par exemple). Elles sont creuses et
remplies par le plomb ou par le mercure. Elles présentent l’avantage, sur les barres en
acier, d’avoir pour une longueur égale presque le double de poids. Leur fragilité interdit
tout battage.
Note :
lorsqu’il y a une déviation dans le puits, on utilise a roller stem.
Il faut que le poids des barres de charge plus la coulisse et les outils dépasse la force F qui
égale au produit de S (section du câble) et P (pression en tête de puits)
II-10-2- Caractéristiques des barres de charge OTIS (acier)
nominale en 1 1/4 1 1/2 1 7/8
pouces
Caractéristiques du 15/16 SR 15/16 SR 1’’ 1/16 SR
filetage 10 filets 10 filets 10 filets
nominal des 1’’ 1/2 2’’ 2’’ 1/2
outils de repêchage RS ou JDS RS ou JDS RS ou JDS
Longueur: pieds 2 3 5 2 3 5 2 3 5
Poids : livres 7.75 11.6 19.3 10.5 16.5 34.5 16 25.5 63.3
Référence OTIS 44 B17 44 B 44 44 44 44 44 44 44
48 B49 B2 B42 B43 B3 B44 B45

II-11- Les coulisses (jar):


On distingue deux types :

II-11-1 La coulisse Mécanique :


C’est un élément du train de wire line qui assure la liaison permanente entre les barres de
charge et les outils. Les masses tiges frappent en fin de course soit vers le haut, soit vers le
bas et la coulisse transmet les chocs aux outils de fond (cisailler une goupille, grattage, …).
Le choix de la course est limitée (20 0u 30 pouces) et fonction de la profondeur du puits,
de la puissance de battage nécessaire et du diamètre du tubing.
On distingue deux types de coulisses mécaniques :
La coulisse mécanique standards qui offre moins de résistance au fluide que la coulisse
tubulaire et permet donc un battage plus francs.
La coulisse mécanique tubulaire : plus résistante.
Les principaux constructeurs sont : Otis, Camco, Bowen et Flopetrol.

Coulisse mécanique

L’impact de la coulisse est donné par la formule suivante:


F = M x A (Force = Mass x Accélération)
A noter cependant que la coulisse n’est jamais descendue avec un train comprenant un
appareil de mesure.
Caractéristiques de la coulisse standard OTIS
Dim nominale en pouce 1’’ 1/4 1’’ 1/2 1’’ 7/8
Course en pouce 20 30 20 30 20 30
Longueur coulisse fermée en cm 96.3 121.7 96.3 121.7 96.8 122.2
Longueur coulisse ouverte en cm 147 198 147 198 147.6 198.6
Poids en kg 5.4 6.8 7.7 9.5 11.3 14

II-11-2- La coulisse hydraulique :


Elle est employée principalement pour des travaux nécessitant un fort battage vers le
haut uniquement.

II-12- La rotule (knuckle joints):


Placée généralement sous la coulisse
mécanique. Elle permet de donner de la souplesse
au train grâce à son articulation (utile pour le
centrage des outils, puits déviés, …). En plus, elle
évite la torsion du câble sur lui-même lors des
manœuvres de descente et de montée, le train de
travail au câble ayant tendance à tourner à cause du
frottement sur les parois du tubing.
Les principaux constructeurs :
Otis, Camco et Bowen.

II-12-1- Utilisation :
Une rotule est toujours incorporée au train
de wire line, et doit être placée le plus bas possible.
En règle générale, directement au-dessus de l’outil
de pose ou de repêchage, sauf dans le cas
d’utilisation d’un outil déviateur Camco (Kickover Note : la rotule permet un mouvement de
tool), où elle devra impérativement être placée 15 degré. On peut utiliser plus qu’une
directement au-dessus. rotule si nécessaire.
Dans certains cas, la rotule peut être placée
entre la coulisse et les barres de charge ou même
entre deux barres de charge et ce pour diminuer la
rigidité (cas des trains longs dans des puits déviés
ou des tubings flambés).
II-13- Eléments divers :
Il existe d’autres éléments qui peuvent être ajoutés au train de travail au câble, tels que :

II-13-1- Outils déviateurs (kick over tool) :

II-13-2- Raccord d’attache rapide (quick lock coupling) :


Son rôle est l’assemblage. Il est visé d’une part au train de wire line (partie femelle)
d’autre part à l’outil de fond (partie mâle). Le plus utilisé est de type Otis ou Bowen.

II-13-3- Les réductions :


Une réduction est utilisée pour connecter deux éléments.
Introduction :
Comprenant l’équipement du tubing ou la complétion permanente ainsi que les
outils qui permettent les opérations d’exploitation et d’entretien d’un puits.

I - Les équipements de fond


Pour ce cas, on peut citer :
On trouve souvent :
 Les bouchons,
 les raccords d’égalisation,
 les duses de fond,
 les raccords d’égalisation : utiliser pour légaliser la pression juste
 avant le désencrage et la récupération du bouchon,
 les vannes de sécurité de subsurface,
 les outils de test.

Pour le deuxième cas, ils sont connus sous le nom des outils de travail au câble, et ils sont
très nombreux et sont regroupés ici en :
II- Les portes outils (mandrel):
Ils supportent les outils vissés sous eux ; ils prennent leur place dans des sièges
intégrés au tubing ou sur les parois du tubing.
Chaque type de mandrel correspond à un type de siège (Landing nipples). Avant caque
opération, vérifier le système d’étanchéité de positionnement et d’ancrage.

Les mandrels se classent en trois types suivant le système d’ancrage :


1- Ancrage sur le tubing ; ils ont l’avantage de ne pas nécessiter d’équipement spécial et
de pouvoir s’ancrer à n’importe quelle cote sur la paroi d’un tubing. Leurs gros
inconvénients est de ne pas pouvoir supporter qu’une pression différentielle de bas en
haut égale à 1500 psi ; ce sont les mandrels : Otis B, W – Camco type A.
2- Ancrage dans un joint de tubing ; ces mandrels ne peuvent être utilisés que dans le
tubing API ayant un joint au manchon. Ils peuvent supporter des pressions
différentielles de 3000 psi ; ce sont les mandrels : Otis type H – Camco type Z5 –
Baker type TS.
3- Ancrage dans un siège ; on distingue deux sortes de mandrels ‘NO GO’ et sélectifs. Ils
peuvent supporter suivant le type des pressions différentielles de 5000 à 10000 psi.

Le principe:
L’ancrage et la remontée des porte-outils, ainsi que la libération de leurs outils de pose
doivent s’effectuer sans aucun battage à fin d’éviter la détérioration des enregistreurs.

II-1- Caractéristiques générales :


Ces outils comportent tous :
 Des doigts ou des chiens de localisation tournés vers le haut qui permettent la descente
et la remontée du câble mais arrêtent et ancrent automatiquement le porte outil à la
remontée.
 Un système de verrouillage par seule traction des chiens d’ancrage du porte outil, et de
libération de l’outil de pose et de sa tige.
 Ce système permet inversement de décrochage et la remontée du porte-outil par simple
traction à l’aide d’un outil de repêchage standard prolongé d’une tige d’effacement des
chiens.

II-2- Quelques exemples :

II-2-1- Porte-outil OTIS type B :


Sert de support aux enregistreurs de pression et de température (Amérada), après ancrage
dans un joint de tubing manchonné.
II-2- 2- Porte-outils Otis type L :
Identique au type B, cependant il est d’une construction plus récente et plus élaborée.

II-2-3- Porte-outils Otis type W


L’ancrage s’effectue contre la paroi même du tubing

II-2-4- Porte-outil Baker TS


Sert de support aux enregistreurs de pression et de température (Amérada), après ancrage
dans un manchon de tubing.

II-3- Limitations :
La descente et l’ancrage des porte-outils ne peuvent avoir lieu que dans des puits
fermés ; en mesure de débit, l’enregistrement ne sera donc valable qu’après une période de
stabilisation de débit et la mesure sera plus longue de ce fait.
III- Les outils de pose (running tool):
Permettent la descente et la pose des outils de fond dans le puits. Ils retiennent ces
outils par des goupilles de cisaillement ou des chiens d’accrochage. L’accrochage des
outils de fond s’effectue par des têtes de pose standardisées. Une fois l’outil de fond est
posé ou ancré, on libérer le porte outil par battage (vers le haut, vers le bas ou dans les
deux sens) pour cisailler une ou plusieurs goupilles.
Les principaux fournisseurs sont Otis, Camco et Baker.

Le principe :
Retenir ces dispositifs par des goupilles de cisaillement axiales ou tangentielles ou bien
encore par des chiens d’accrochage.
Poser ou ancrer, puis libérer ces dispositifs par battage vers le haut, vers le bas ou par
combinaison de deux sens suivant le type de l’outil de pose, et le fonctionnement de l’outil
à poser.

III-1- Règles d’utilisation :


a) Avant descente :
Bien connaître les particularités du puits traité et de ses équipements de fond.
S’assurer que l’outil de pose correspond à l’outil à poser 9essayer en surface).
S’assurer que l’on dispose des outils nécessaires au repêchage éventuel de l’outil à poser.

b) Pendant l’opération :
Viser les filetages sucker rod à sec.
Descendre à vitesse modérée.

c) Après l’opération :
Démontage, nettoyage, graissage et essai complet de l’outil de pose.

III-2- Classification:
OTIS type C-J-H-S-T-W-X
CAMCO type: A-JC 3- JK- JDK- DA1- GA1- KB 2- W1
BAKER type: C 1- TS- E
III-3- Caractéristiques des outils de pose J Otis et D Camco

III-3-1- J Otis :
Dimension 2’’ 2’’ ½ 3’’
Diameter maximal (mm) 41.3 50.8 76.2
Filetage de raccordement 15/16 - 10 15/16 - 10 1 1/16 - 10
Goupilles de cisaillement 3/16’’ 3/16’’ 3/16’’
Diameter tête de repêchage 34.9 44.5 58.8
Référence Otis 41 J 1 41 J 2 41 J 3

III-3-2- D Camco
Dimension nominale 2’’ 2’’ ½ 1’’ 3/4
Diameter maximal 1.859 2.296 1.750
Diameter tête de repêchage 1 3/8’’ 1’’ 3/8 1’’ 3/8
Filetage de raccordement 15/16 - 10 15/16 - 10 15/16 - 10
Goupilles de cisaillement 3/16’’ 3/16’’ 3/16’’
Référence CAMCO 1.950 2.586 15.015
Raccord supérieur 15.017 - 01 15.019 - 03 15.015 - 03
Piston 15.017 - 02 15.019 - 02 15.015 - 02
Jupe 15.017 - 03 15.019 - 01 II.3 – 01
III-4- Exemple du schéma de fonctionnement d’un outil de pose :
IV- Les outils de repêchage (pulling tool):
Permettent de remonter (récupérer) les outils de fond en service dans le puits.
L’accrochage des outils de fond s’effectue par des têtes de repêchage standardisées. Le
repêchage s’effectue par battage à la coulisse dans un sens prédéterminé (La sélection se
fera en fonction de la forme, la hauteur, la taille de l’équipement à remonter et du type de
travail à effectuer). Si on n’arrive pas à désancrer l’outil de fond, on utilise le battage dans
le sens inverse pour cisailler la goupille et libérer l’outil de repêchage.

IV-1- Règles d’utilisations :


a) Avant descente :
Connaître les particularités du puits traité
Connaître les caractéristiques de l’outil à repêcher et son fonctionnement
Définir et contrôler le bon fonctionnement de l’outil de repêchage

b) Pendant l’opération :
Viser les filetages des outils de wire line à sec
Descendre à vitesse modérée
Coiffer la tête de repêchage
S’assurer de l’accrochage par une légère mise en tension du câble

c) Après l’utilisation :
Démontage complet de pulling tool
Nettoyage de toutes les pièces
Essai sur une tête de repêchage pour vérification
IV-2- Classification :
Le type des outils de repêchage est déterminé par principe de relâchement. En outre l’outil
sera complètement défini par la longueur de sa carotte ou de ses chiens.

Classification des outils de Remarque


repêchage
Cisaillement de la goupille RJ : carotte courte L’outil de type R s’engage
par battage vers le HAUT RS : carotte moyenne par l’extérieur.
RB : carotte longue
Type :
R, B ou G : OTIS BE : chines longs
BB : chiens courts
GR : spécial pour porte- G : s’engage par l’intérieur
outils X

JU (Jar Up): CAMCO JUC : carotte longue


JUS : carotte courte
JUL : carotte très courte
Cisaillement de la goupille SJ Comme pour le type R,
par battage vers le BAS SS l’engagement s’effectue par
SB l’extérieur
Type :
S, G : OTIS GS : spécial pour porte-outil G : s’engage par l’intérieur
X et porte-outil M

JD (Jar Down): CAMCO JDC : carotte longue


JDS : carotte courte
JDL : carotte très courte

 Le type JU peut être converti en JD (Jar Down), le cisaillement s’effectue donc en


actionnant la coulisse de battage vers le bas.
 l’outil GS est l’outil de base (cisaillement vers le bas), si on lui ajoute GU Adapter, on
obtient l’outil GR (cisaillement vers le haut), soit
GR = GS + GU Adapter.
 Il existe des outils mixtes permettant la pose et le repêchage. Ces outils sont
généralement adaptés à un seul type d’outil de fond. Prenons l’exemple de l’outil de
pose et de repêchage de type M. Cet outil se détache en actionnant la coulisse de
battage vers le bas et il s’engage par l’intérieur.
IV-3- Outils de repêchage de type R et B

Outil de type R outil de type B :

L’outil de repêchage OTIS type B diffère


du type R par sa conception.
Il s’engage par l’extérieur.
il est plus utilisé surtout :
• lorsque les conditions dans le puits
sont rendues difficiles par un dépôt de
débris se trouvant au dessus de
l’équipement à repêcher
• l’équipement de fond n’est pas placé
correctement.

L’absence de jupe, la longueur et la


souplesse des chiens faciliteront
l’accrochage.
Ces outils sont fragiles vu que les chiens
ne sont pas protégés. Le battage à la
coulisse vers le bas devra s’effectuer plus
modérément qu’avec le type R ; de plus, ils
risqueront de lâcher leur prise
accidentellement.
IV-4- Outils de repêchage type S OTIS:
Cet outils représente les mêmes particularités que le type R mais il est différent en
ce sens que son relâchement s’effectue par battage vers le bas dans le JD CAMCO.
Il est surtout utilisé dans les cas où les repêchages nécessitent un battage important vers le
haut.
On distingue plusieurs modèles :
 Le SB à carotte longue
 Le SS à carotte courte
 Le SM spécialement conçu pour permettre la remontée des vannes de GL CAMCO
équipées de verrous standards, posées dans les poches latérales.
V- Les outils de contrôle et d’entretien :
Ces outils se vissent directement au bas du train du câble. Ils permettent de
contrôler et de nettoyer l’intérieur du tubing ou le fond de puits. Citons à titre d’exemple :

V-1- Les couteaux calibreurs (gauge cutter) :


Ils sont conçus pour vérifier le diamètre intérieur d’un équipement. Cette opération peut
être effectuée sur une garniture de forage ou sur une colonne de production. En wire line, Il
est conseillé de descendre un calibreur avant toute opération.
Ils permettent aussi de localiser des raccords ou des équipements de fond et d’enlever la
paraffine ou toute autre dépôt sur les parois du tubing.

Note :
Si on gratte le tubing avec cet outil, il est prudent de faire débiter le puits pour éviter que
les dépôts qui passent par de larges lumières sur l’outil ne coincent le gauge cutter à la
remontée.
V-2- Les poires (swaging tool):
Conçus pour redresser les parois d’un tubing qui a subit localement des
déformations légères. Cet outil plein trou est percé intérieurement pour permettre le
passage du fluide. A utiliser avec précaution pour éviter tout risque de coincement ;

V-3- Fluted Centraliser :


Utilisé surtout dans les puits déviés. Il est
attaché au train du travail juste au dessus des outils
de repêchage et de pose à fin de permettre à ces
outils d’être centralisés dans le tubing.
Exemple d’utilisation :
V-4- Les gratteurs (scratcher) :
Conçus pour nettoyer les parois intérieures du tubing. Il faut éliminer les débris en
faisant débiter le puits pour limiter le risque du coincement ;

V-5- Les calibreurs (caliper) :


Ils sont munis des palpeurs pour enregistrer les variations de diamètre intérieur.

V-6- Les cuillères à sédiment (sand bailer):


Ces sont des outils qui permettent de :
 Prélever des échantillons de sédiments déposés au fond du puits,
 enlever le sable, la boue, le sel ou tout autre débris dans les tubings,
 nettoyer la partie supérieure d’un équipement à remonter,
Les outils de curage sont de type mécanique ou hydraulique.
I - Introduction :
Malgré les précautions prises lors d’une opération wire line (entretien soigneux des
outils, vérification du bon état du câble, …) un problème peut apparaître (coincement du
câble, la câble se casse, siège ou mendrels gas-lift non localisé…).
Pour cela, et avant de recourir à des interventions lourdes. On essaie de résoudre le
problème par le travail au câble lui-même tout en utilisant un certain nombre
d’équipements (outils d’instrumentations)
II-2- Quelques exemples :

II-1- Les coupes câbles :


Lorsque le train de travail au câble est coincé, le coupe câble a pour but de cisailler le
câble au ras du raccord d’accrochage. Pour cela, Les coupe câble sont lâchés depuis la
surface et on utilise le choc sur le raccord d’accrochage pour cisailler le câble.
Citons à titre d’exemple :

a) Le couteau Mac Kinley :


C’est un outil qui est lancé depuis la surface, cisaille le câble au ras du socket quand il
rentre en collision avec ce dernier.

b) Le coupe-câble Flopetrol :
C’est un outil qui est lancé depuis la surface, cisaille le câble au droit du socket quand il
rentre en collision avec ce dernier. Il en exite en deux modèles :
 Interface version plus (go devil)
 Standard version

II-2- Le Go-Devil :
Cet outil est utilisé dans les opérations de repêchage dans lesquelles le wireline
socket est inaccessible et que le câble doit être coupé.
II-3- wireline finders :
qui servent à localiser l’extrémité supérieure d’un
câble cassé et tasser ce câble (par battage léger) pour
constituer une pelote facilitant le repêchage avec un
harpon; les finders sont des cloches de diamètre le plus
proche possible de celui du tubing (pour éviter que le
câble ne passe à côté), et percées le trou de diamètre
inférieur à celui du câble (pour laisser passer le fluide) ;

Précautions à prendre :
 Le diamètre du finder doit être le plus prés possible du diamètre intérieur du tubing
pour éviter que le câble passe à côté.
 Ne jamais descendre le finder sous la cote présumée du bout du câble (le tassement du
câble est de 1 m pour 1000 m dans un tubing 2 3/8)
II-4- Des harpons (wireline grab) :
Ils servent à accrocher le câble et à
remonter en surface. Ils sont constitués de
deux ou trois branches munies de dents et
doivent avoir une dimension correspondant
au diamètre intérieur du tubing (à ne
descendre qu’après une passe de finder) ;

Précautions à prendre :
Ne jamais descendre un harpon sans
avoir au préalable repéré le bout du câble
avec un finder.
Ne jamais dépasser la cote du bout du câble
de 4 m à 5 mètres.
Si le harpon ne pose pas sur le bout du
câble, refaire un contrôle avec un finder.

II-5- Les empreintes (impression block):


Ils servent à repérer et à connaître la nature
ou la forme de l’état de la tête du poisson à
repêcher ; elles sont constituées d’une cloche
remplie de plomb (il a la même forme que le
Blind Box !).

Note :
Une fois l’empreinte est positionnée sur la tête du
poisson, on applique un seul choc pour avoir une
seule image claire.
Avant chaque descente, la face de l’empreinte doit
être rectifiée à la rape et à la lime de façon qu’elle
soit lisse et nette.
Ne pas incorporer une rotule sur le train wire-line,
donne une idée de l’orientation du poisson.
II-6- Le blind box :
C’est un marteau qui peut soit se lancer de la surface, soit être descendu avec un
train wire-line. Il casse le câble en le pliant sur l’arrêt du socket.
Note :
Dans le cas où il est descendu avec un train wire-line, il faut utiliser un train le plus rigide
possible. La rotule sera supprimée et l’utilisation d’une coulisse tubulaire obligatoire.

Précautions à prendre :
Le diamètre du blind box soit égal ou à peine supérieur à la différence entre le diamètre
intérieur du tubing et le rayon du train wire-line.

II-7- Des overshots (cloche repêchage) :


Permettant de repêcher certains
matériels cassés dans le tubing. Ces sont des
chemises munies d’un système d’accrochage
(à coins, à spirale) pour coiffer la tête du
poisson par l’extérieur.

Note :
Pour plus de sécurité, on fait descendre cet
outil accroché à un pulling tool type S ou JU
II-8- Des aimants (magnet) :
Qui permettent de récupérer de petits
morceaux d’acier qui auraient pu être perdus dans le
puits; l’aiment est protégé lors de sa descente par un
jupe coulissante en métal antimagnétique.

II-9- Alligator Grasp


C’est une pince à long bec qui permet de
repêcher les petits bouts de câble ou morceaux de
chiens d’outils posés sur une tête de repêchage.
Le cisaillement d’une goupille referme les becs qui
sont maintenus dans cette position par la pression
d’un ressort.
I- Introduction :
Une opération en wireline est une toute procédure à suivre. Avant tout, la sécurité
est un élément primordial dans n’importe quelle opération en wire line. Pour qu’une
opération se déroule d’une manière adéquate, il faut prendre la sécurité comme un facteur
primordiale.
II- Consignes générales avant le début de chaque opération:
 La nature de l’opération à effectuer
 Puits huile ou gaz, les itinéraires (chantier + numéro de puits)
 Pression en tête de puits
 Le tubing : diamètre intérieur, le drift (tampon de passage)
 Conditions du puits :
• Dévié
• Présence du H2S (hydrogène sulfureux)
• Trou ouvert totale
• Débit maxi
 Complétion du puits
• colonne de production
• équipements de fond
• profondeur
 Raccordement de tête (raccord entre tête de puits et BOP)
 Position du zéro
 Le client possède –t-il un moyen de levage ? fournit-il des outils ?
 Coordonner pour rejoindre le puits ?
Nom et numéro de téléphone du client ou du superviseur !
 Instructions et conditions spéciales si le puits peut être ouvert ou fermé
III- Quelques exemples

III-1- Première Opération :


Objectif de l’opération :
L’opération consiste à assurer le passage dans le puits avec un gauge cutter 86 mm
jusqu’à 3367 m (la profondeur se faite par rapport au niveau de RKB).

Le programme de travail :
Le client se charge de l’élaboration du programme de travail selon un plan de
charge annuel ou selon une nécessité d’urgence sur un puits.
Le client doit fournir un programme détaillé à savoir :
 La complétion de puits : (tubing de production diamètre 4"1/2, Nipple type R à
3256,94 m, Nipple type RN à 3269,14 m, Top sédiment à 3367 m).
 La pression en tête de puits.
 La connexion de la tête de puits.
 La nature de l'opération à effectuer.
 La localisation du puits (nom du puits, coordonnés, ..).
 Dernière opération : contrôle avec un calibre 86 mm.
L'entrepreneur doit se préparer suivant le programme du client :
 Un matériel conforme pour le bon déroulement de l’opération à effectuer.
 Une équipe compétente.

Préparation de l’opération:
 L’entrepreneur doit posséder un permis de travail (pour pouvoir intervenir sur le puits)
 Consulter les well files. Les dernières opérations ne sont pas hors de propos et peuvent
nous révéler des informations patinentes,
 Le superviseur doit posséder un radio pour faciliter la communication.
Une fois arrivée sur le champ, on procède par la chronologie suivante :
 Emplacement de balises de sécurités.
 Placer l’unité Wire Line en face de la tête de puits (à 25 m).
 Placer le véhicule d’accompagnement hors du périmètre de sécurité.
 Positionner la grue de telle sorte à avoir un bon accès au puits.
 Vérifier et contrôler l’état du puits (les vannes, les duses, etc.).
 vérifier et enregistrer la pression et la température de la tête du puits. Enregistrer la
pression lue à partir de l’annulaire A et B et C (P1, P2, P3).
 Noter les conditions générales de l’état de travail (cave, obstacle, débris). Toute
anomalie ou faute doit être enregistrée et signalée au responsable.
 Installer/vérifier la passerelle pour permettre un accès saint et sauf.
 s’assure que toute personne dans l’équipe à une bonne idée sur le but et les étapes de
travail à faire.
 Vérifie que les équipements et les outils de travail sont en bon état.
 attendre l’arrivée du responsable de la HSE et le technicien de puits pour évaluer l’état
général et approuvée le permis du travail,
 Compléter un formulaire spécial (le puits est maintenant sous la responsabilité de la
compagnie de services),

Assemblage et l’installation des équipements de surface suivants :


Préparer et monter le train wire line. Ce dernier se compose de :
 Rope socket 1.875 in
 3 Stem (tige) 1.875 in
 Stroke Mechanical Jar (coulisse mécanique) 1.875 in x 30 in
 01 manchette 3" (5000 psi avec une purge en bas)
 01 manchette 2"1/2 (5000 Psi)
 01 manchette 2" (5000 Psi)
 01 Stuffing box
 01 BOP 3" (5000 Psi)
 cross over 4" x 3" pour l’adaptation

Début de l'opération
 Contrôler la fermeture de la vanne de curage,
 Démonter le chapeau du top cap,
 Introduction du train wire line dans le sas, après confection de l'attache du socket,
 Montage de l'installation de surface sur tête de puits,
 Ouverture de la vanne de curage,
 Descente d'un gauge cutter diamètre 86 mm, pose à 3312 m, battage sans Résultats,
passage négatif,
 Remontée du gauge cutter diamètre 86 mm, en surface,
 Fermer la vanne de curage,
 Purger la pression du sas,
 Démontage de l'installation de surface,
 Changement du gauge cutter 86 mm par un autre 84mm,
 Montage de l'installation de surface sur tête de puits,
 Ouverture de la vanne de curage,
 Descente d'un gauge cutter diamètre 84 mm , pose à 3312 m , battage et suite
 Descente libre jusqu'au top sédiments à 3367 m,
 Remontée du gauge cutter diamètre 84 mm, an cours de la remontée du train
 wire line coincement à 3312 m,
 Battage sans résultats,
 Décision par le superviseur de pomper un bouchon d'eau,
 Attente de la dissolution du pont de sel,
 Tentative de remontée le train wire line, résultat : opération réussie,
 Remontée du gauge cutter diamètre 84 mm, en surface,
 Fermeture de la vanne de curage,
 Purger la pression du sas,
 Démontage de l'installation de surface,
 Montage du top cap,
 Démontage du tain wire line,
 Démontage de l'installation de surface,
 Ouverture du puits,
 Signature du rapport de chantier par le superviseur,
 Retour sur base de vie.

• L’opération s’est déroulée avec succès (passage libre dans la deuxième tentative)
• Le choix de diamètre de gauge cutter (86 mm dans notre cas) est pris selon l’historique
du puits et la dernière opération effectuée.
• Le temps pris par cette opération est presque le double du temps prévu vu que le
premier passage n’a pas réussi. Il a fallu donc utiliser un gauge cutter de diamètre
inférieur.
• À Hassi Messoud, si on compte faire cette opération dans plusieurs puits, l’équipe de
wireline se charge de 2 ou 3 opérations chaque jour. À Ourhoud, on ne peut faire plus
de 2 opérations (tâches plus compliquées)
III-2- Deuxième Opération :

Objectif de l’opération :
Assurer le passage dans le tubing avec Spent Gum 2 7/8 de diamètre jusqu’à 3310 m RKB.

Préparation de l’opération: déjà vue


Assemblage et installation des équipements de surface suivants : Déjà vue
Note : on a ajouté un pulling tool RB 2.5’’

Début de l'opération
 Ouvrir l’orifice de tree cap pour purger la pression jusquà 0 Psi, puis fermez après un
bout de temps,
 fermer UMV (Upper Master Valve) et ouvrir la vanne de curage (swap valve) pour
purger la pression prisonniée entre ces deux vannes. Laisser 5 minutes,
 fermer la vanne de curage et la vanne maitresse UMV,
 Monter la réduction (cross over)
 Installer le BOP,
 Préparer le sas et le stuffing box. Le sas doit contenir toute la garniture ainsi que tout
élément supplémentaire,
 Faire soulever le sas au dessus du BOP et faire descendre le train de tige afin de
permettre aux opérateurs de bien placer le Spent Gun,
 Positionner le Spent Gun 27/8 in au même niveau que le Tubing Hunger (THF) pour
marquer le point de référence (initialisation du compteur)
 placer le sas sur le BOP et vérifier que le raccord rapide (quick union) est bien serré,
 Ouvrir la valve maitresse (UMV), puis la vanne de curage. Vérifier l’égalisation de la
pression dans le sas (par rapport au SIWHP, Shutting in Well Head Pressure), laisser 5
minutes pour observation,
 Faire descendre le train de tige dans le puits (RIH : Run In Hole) pour le contrôle de
tubing jusqu’à la profondeur déjà mentionnée (3310 m RKB).
Note :
Durant la descente, si jamais le chef opérateur rencontre un coincement ou un
problème, il est conseillé d’éviter toute tentative de taper en utilisant le poids de la
garniture. Stopper la descente et contacter l’ingénieur des opérations sur puits.
 Une fois la profondeur est atteinte (330 m RKB), faire sortir le train de tige (POOH
Pull Out Of Hole),
 Une fois le train est dans le sas, fermer la vanne de curage et purger. Laisser 5 minuter
pour observation (si jamais il y aura une augmentation de la pression),
 Desserrer le raccord rapide (pour séparer le sas du BOP),
 Faire descendre le train de tige à une hauteur convenable permettant aux opérateurs
d’enlever le Spent Gun,
 Vérifier l’état de Spent Gun (débris là-dessus, ...),

Le démontage :
 Démonter le train de tige et le sas,
 Enlever le BOP et le raccord rapide,
 Vérifier l’état de O Ring de la tête du puits (remplacer si nécessaire), et placer le top
cap et la jauge de pressure,
 Ouvrir la valve maitresse et le vanne de curage et observer pendant 5 minutes,
 Fermer toutes les vannes de purges entre la vanne de curage et le tree cap,
 Faire un rapport détaillé.

• L’équipe de wireline a effectué le passage avec le Spent Gum (outil de perforation)


avec succès et l’opération s’est achevée avec succès. Le Spent Gum est laissé sur le
lieu de travail à fin de permettre à une deuxième équipe (HESP ou Schlumberger) de
l’utiliser pour la perforation.
III-3- Troisième Opération

Objectif de l’opération :
L’opération consiste à enregistrer la pression de fond statique à une cote de 3350 m avec
un couple Amerada type RPG 3

Détails nécessaires:
Nature de l'opération : enregistrement d'une pression de fond statique
 Élément de pression : 2 RPG 3 (5000 Psi)
 Durée de l’opération (la mesure) : 12 heures
 La côte de la mesure 3350 m
 Complétion : tubing 4"1/2
 Landing nipple RN 4"1/2 à 3238 m
 Anchor seal à 3250 m

Déroulement de l'opération
Une fois arrivée sur le champ, on procède par la chronologie suivante :
 Assemblage de l’installation de surface suivante :
 Le train de travail, qui se compose de :
 Rope socket 1.875 in
 3 Stem (tige) 1.875 in
 Stroke Mechanical Jar (coulisse mécanique) 1.875 in x 30 in
 Gauge cutter 44 mm de diamètre
 03 manchettes (3", 2"1/2 et 2").
 stuffing box
 01 BOP 3" (5000 Psi)
 01 cross over 4" x 3".
 Introduction du train Wl dans le sas.
 Contrôle de la fermeture de la vanne de curage.
 Démontage du chapeau du top cap.
 Montage de l'installation de surface sur le top cap.
 Ouverture de la vanne de curage.
 Descente de gauge cutter diamètre 44 mm jusqu'au fond à 3406 m, passage assuré.
 Remontée du train.
 Fermer la vanne de curage.
 Purger la pression dans le sas.
 Démontage installation wire line.
 Démontage du train de contrôle et assemblage du coulpe Amerada RPG3.
 Montage installation wire line sur la tête de puits.
 Ouverture de la vanne de curage.
 descente jusqu'à la côte de mesure à 3350m.
 Enregistrement de la pression durant 12 heures.
 Remontée du couple amérada.
 Fermer la vanne de curage.
 Purger la pression dans le sas.
 Démontage de l'installation de surface.
 Montage du top cap.
 Ouverture du puits.
 Démontage du train wl , du couple amerada et de l'installation de surface.
 Signer le rapport de chantier.
 Retour sur base de vie.

Ce genre d’opération dure longtemps. On commence toujours par la vérification que le


passage est libre (un coincement de l’Amerada a pour effet néfaste). Cet outil coute très
cher et doit être traité avec une grande précaution. On veille à ce que l’outil est bien posé
sous peine de refaire toute la procédure.
III-4- Quatrième Opération :
Gaz Lift (retrait d'un plug et pose d'une vanne injection)

Préparation matériel:
 Pulling tool JDS 1"1/4: (vérification du filetage, de la goupille de cisaillement et du
latch des chiens)
 running tool JK2:
 kickover tool OK6 (vérification des goupilles, du bras d’enclenchement).
 Train Wl.
 8 ft de barre de charge 1"1/2 + socket 1"1/2 + coulisse mécanique 1"1/2.
 Calibre pour contrôler le drift du TBG, et faire le recalage sur le siège XN.

Réalisation des Opérations :


Une fois arrivée sur le champ, on procède par la chronologie suivante :
 Consulter la fiche technique et les consignes de sécurité.
 Emplacement des balises de sécurité et de l’unité WL.
 Assemblage du train WL.
 Fermeture du puits par le superviseur et enregistrement des pressions
statiques(tbg+csg).
 Pré-montage de l'installation de surface.
 Fermeture de la vanne de curage et ouverture du top cap.
 Montage de l’installation WL.
 Descente du gauge cutter pour toper le siège X pour faire le recalage.
 Descente du kickover tool ok6+pulling tool jds11/4, traverser la side pocket à équiper.
 Remonter jusqu'à ce que le doigt du kickover tool s’accroche dans la gorge supérieure
de la side pocket.
 Mettre le train WL en tension pour faire sortir le bras et mettre le pulling tool sur la tête
du plug.
 Décentre doucement et coiffer le plug.
 Vérification des pressions tbg et csg et s'assurer que la différence de ression est nulle
ou très petite.
 Faire un battage vers le haut et remonter le plug.
 Démontage du kickover tool et changement de sa goupille.
 Montage du kickover tool +le running tool +la vanne de circulation.
 Descendre le train WL, traverser la side pocket et remonter en tension pour faire sortir
le bras du kickover tool.
 Descendre doucement et engager la vanne dans sa poche.
 Faire un battage vers le bas pour ancrer la vanne.
 Faire le test d'ancrage à 400lbs.
 Battage vers le haut et remonter le tout.
 Démontage de l'installation WL et mise en place du top cap.
 Fin de l’opération.

L’équipe a rencontré un problème lors de la descente du train. Le bras du kickover tool est
ouvert accidentellement. On a donc remonté le train et démonté le Kickover tool pour
l’essayer de nouveau (temps perdu), ce problème est survenu deux fois, et le travail est
devenu un peu lourd.
III-5- Cinquième Opération :

But de l’opération :
Retrait et pose d’un Flapper valve

Préparation des outils de fond:


 Manifold
 Manomètre de pression
 Running tool (vérification des chiens de sélection, la carotte se déplace librement ?, le
filetage WL est bon ?)
 Pulling tool : (vérification du filetage, de la goupille de cisaillement et du latch des
chiens)
 Flapper valve:( vérification des garnitures, des chiens d'ancrage et du clapet)
 Faire un recalage sur le siège X ou XN.
 Train WL: socket + 9’’ ft barre de charge + coulisse mécanique 30" 1 7/8.

Réalisation des opérations :


Une fois arrivée sur le champ, on procède par la chronologie suivante :
 Consultation de la fiche technique du puits.
 Délimiter le périmètre de sécurité avec des balises.
 Mise en place du lock de la vanne de sécurité de surface.
 Fermeture du puits par le superviseur.
 Enregistrement de la pression statique du puits.
 Assemblage du train WL et de l'installation de surface.
 Fermeture de la vanne de curage et ouverture du top cap après l'avoir purger.
 Montage de l'installation de surface sur la tête de puits.
 Raccordement du manifold + manomètre de pression à la purge de SAS.
 Descente du pulling tool GS + prong jusqu'à 20 mètres au-dessus du Flapper valve.
 Prise de poids et descendre jusqu'à la cote Flapper valve.
 Introduire le prong dans le Flapper valve pour ouvrier la chemise d'égalisation Coiffer
le Flapper valve en même temps.
 Vérification de la pression de tête de puits et attendre jusqu'à égalisation des pressions
de part et d'autre du Flapper valve.
 Désencrage du Flapper valve et remonter.
 (Confirmation du désencrage du Flapper valve par l'augmentation de poids du train WL
 Descente d'un Gauge Cutter pour contrôler le fond du puits.
 Descente d'un Gauge Cutter pour contrôler le drift du TBG et faire le recalage sur le
siège XN.
 Assemblage du Flapper valve avec le running tool.
 Descente du Flapper valve et prendre le poids à 20m au-dessus du siège.
 Engagement Flapper valve dans le siège avec un léger battage vers le bas.
 Ancrage Flapper valve, et test à 500 lbs (mettre le train WL en tension 500 lbs)
 Battage vers le haut et remonter le Running tool à jour (vérification du poids du train à
la remontée: chute de poids de 25 lbs).
 Démontage WL et attente confirmation de test d’étanchéité par le superviseur.
 Test d’étanchéité.
 Fin opération.

L’opération n’a rencontré aucun problème.


III- 6- Sixième Opération:
Type de l’opération :
MPLT (Memory Production Logging Tool)

Nature du problème:
Diminution de la production du brut ;
Production de l’eau (10% à 45% durant les 3 derniers mois)

Solution :
 La solution consiste donc a utiliser un MPLT pour :
 Déterminer la production actuelle dans les intervalles perforés et
 déterminer là ou il ya la percée d’eau (the points of water breakthrough)
 Contrôler le tubing suivant la procédure standard de Ourhoud (OSP 2004-01)
 Déterminer s’il ya une shut in cross flow
 Obtenir PBU pour estimer kh et le skin et établir la pression du réservoir

Note :
Le passage dans le tubing a été assuré 1 journée à l’avance.

Les données du puits :


status : OP (Oil production)
SCSSSV oui
RT to THF m 7.3 mètres (Tubing Head Falng)
Tubing 5 ½ 20 lb/ft
Liner 5 ½ 20 lb/ft
Min ID (in) TRSSV (4.562)
5 ½ ‘’ LN (4.562’’)
5 ½ ’’ LN (4.562’’)
Depts of Minimum ID (m 30. 41
RT) 2478. 44
2529.88
PBTD (m RT) 3344
Tree connection 9 ½ OTIS
FTHP (bars) 29.1
3
Rate (m /d) 836 before new perforations
Date 09/07/2007
Choke setting (/ 64) 162
GL oui
Les intervalles perforés:
M 3177.00–3180.20/3182.00-3188.00/3189.80-3193.00
L 3234.45-3235.50/3238.00-3240.00/3240.90-3247.00

Programme des opérations :


Les données du puits :
status : OP (Oil production)
SCSSSV oui
RT to THF m 7.3 mètres (Tubing Head Flang)
Tubing 5 ½ 20 lb/ft
Liner 5 ½ 20 lb/ft
Min ID (in) TRSSV (4.562)
5 ½ ’’ LN (4.562’’)
5 ½ ’’ LN (4.562’’)
TRSSV 33.5
SPM (mRT) 1884
SPM (mRT) 2364
FBN (mRT) 2392
SPM (mRT) 2409
Packers (mRT) 2427
FBN (mRT) 2446
Depts of Minimum ID (m RT) 30. 41
2478. 44
2529.88
PBTD (m RT) 3344
Tree connection 9 ½ OTIS
FTHP (bars) 29.1
3
Rate (m /d) 836 before new perforations
Date 09/07/2007
Choke setting (/ 64) 162
GL oui
Les stations (mRT):
station 1 2 3 4 5 6 7
mRT 500 1000 1500 2000 2500 2800 3005
Time(min) 5 5 5 5 5 5 5

PBU station Durée PBU


3170 6 heures

 Coordonner avec l’équipe de mesure


 Préparer une jauge Spartek pour enregistrer PBU (chaque 5 secondes)
 Montage de l’unité de travail, installer le BOP (9.5 OTIS)
 Préparer le sas et le MPLT
 Détacher la ligne de contrôle SCSSSV de WCP. Pomper jusqu’à 6500 Psi. Laisser 5
minutes pour voir s’il y a un changement dans SITHP.
 Raccorder le MPLT au sas. Le THF est considéré comme le point zéro.
 Ouvrir le swap valve
 Faire descendre le train WL dans le tubing
 Devant chaque station (tableau si dessus), La jauge enregistre durant 5 minutes.
 Une fois arrivée à la profondeur 3157 m (le top de PLT), stopper la descente pour la
stabilisation du puits.
 Pour la profondeur [3157, 3267] [top PLT – Buttom PLT], effectuer la descente avec
une vitesse 10 m/min (enregistrement chaque 5 secondes). répéter l’opération pour
20/30/40 m/min
 A 3170 m, arrêter 1 heure pour la stabilisation du puits.
 L’opération PBU s’allonge sur 6 heures.
 Pour la profondeur [3267, 3157] [top PLT – Buttom PLT], effectuer la remontée avec
une vitesse 10 m/min (enregistrement chaque 5 secondes). répéter l’opération pour
20/30/40 m/min
Cette opération est très couteuse. C’est la compagnie de Sclumberger qui en charge. Cet
outil consiste à réaliser plusieures opérations en même temps (Gama Ray, Density, ect.).
on nous a dit que l’ENSP va former ses employés pour maitriser cette technique qui n’est
pas vraiment compliqué et qui lui permet d’epargner beaucoup d’argent.
Conclusions et recommandations:
Durant mon séjour à Hassi Messaoud et à Ourhoud, j’ai constaté que l’ENSP dispose d’un
personnel très qualifié. Contrairement aux autres compagnies, le nouvel employé peut
apprendre facilement et peut effectuer plusieurs tâches (en respectant biensûr la sécurité et
l’avis de son chef).
Dans peu des cas, La bonne organisation des autres compagnies et la possession d’un
matériel plus sophistiqué donnent une impression que son travail est meilleurs que celui de
notre équipe.
Les employés dans le domaine de Wireline ont souvent à des formations de
perfonctionnement ; on reccomende cependant que cette stratégie ne prendre pas fin pour
être toujours le meilleurs.
Bien que l’ENSP est un leader dans ce domaine (wireline), il lui serait très utile
d’incorporer quelques opérations (exemple PLT ou MPLT qui est une opération simple est
très couteuse) pour bien garder le marché de travail en se basant sur les formations de
perfonctionnement et l’achat de nouveaux matériels.
Cependant, je remercie vivement toute personne contribuant à ce modest travail et souhaité
à notre aimable compagnie un parcours plein de réussite et de succés.

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