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Electronique B8 37 Gérard Hincelin

Onde plane…milieux à pertes

Chapitre 4 ................................................................................................................................ 38
L’ONDE PLANE DANS LES MILIEUX A PERTES........................................................... 38
I. EXPRESSION DES CHAMPS................................................................................................... 38
I.1 – Pertes dans le milieu.............................................................................................................. 38
I.2 – Permittivité complexe ........................................................................................................... 39
I.3 – L’onde amortie...................................................................................................................... 39
II. L’ONDE PLANE DANS UN METAL...................................................................................... 41
II.1 – Expression des champs ........................................................................................................ 41
II.2 – Densité de puissance absorbée............................................................................................. 42
II.3 – Densité de courant superficiel.............................................................................................. 43
Exercices........................................................................................................................................... 45
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Onde plane…milieux à pertes

Chapitre 4

L’ONDE PLANE DANS LES MILIEUX A PERTES

Dans le vide ou dans un diélectrique idéal, le milieu n’introduit aucune atténuation de l’onde.
La divergence du vecteur de Poynting est nulle : l’énergie est conservative et l’amplitude des
champs magnétique et électrique est constante au cours de la propagation. Cette situation
n’est possible que pour les ondes qui voyagent dans l’espace. Sur terre tous les milieux, y
compris l’atmosphère, présentent une absorption plus ou moins forte, qui dépend de la
fréquence. L’énergie est absorbée dans le milieu et l’amplitude des champs décroît au cours
de la propagation : l’onde est atténuée.

I. EXPRESSION DES CHAMPS

I.1 – Pertes dans le milieu


Le champ électrique induit dans le milieu un courant de conduction, de densité Jc
proportionnelle à E :
r r
Jc = σ E (4.1)
Ce courant dissipe l’énergie de l’onde électromagnétique par effet Joule dans le milieu. Par
conséquent l’atténuation de cette dernière est d’autant plus rapide que la conductivité est
élevée.

Milieux métalliques : Dans les métaux ce sont les électrons libres, très nombreux, qui
assurent le transport des charges, leur conductivité est donc très élevée. Dans le domaine
micro-ondes, soit entre 1 et 1000 GHz, la fréquence du champ électromagnétique est
nettement plus faible que la fréquence de collision des électrons libres sur les atomes du
réseau (ν c > 1013 Hz ) : les électrons ne voient donc pas le champ varier entre deux chocs
successifs. Dans ces conditions la conductivité est pratiquement indépendante de la
fréquence.
Dans le domaine optique au contraire, la fréquence est beaucoup plus élevée. Elle vaut par
exemple à λo = 1 µm (proche infra- rouge) :
c3108
ν = = −6 = 31014 Hz
λ0 10
Cette valeur est comparable, voire supérieure à νc. La « conductivité optique » des métaux
varie généralement en fonction de la fréquence.

Milieux diélectriques : Les diélectriques sont de bons isolants, qui peuvent présenter des
pertes très faibles (mais non nulles). Dans une fibre optique monomode en silice très pure,
par exemple, l’atténuation n’est que de 0,2 dB/km à λo = 1,55 µm, l’onde peut donc se
propager sur de grandes distances. Les pertes sont dues à la présence d’impuretés
résiduelles (ions OH- dans le cas de la silice), et à la diffusion de l’onde par les
inhomogénéités du milieu (diffusion de Rayleigh).
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I.2 – Permittivité complexe


Réintroduisons le courant de conduction dans la deuxième équation de Maxwell, soit pour
une onde harmonique de pulsation ω :
r r r r
∇ × H = σ E + jωε 0ε r E (3.1)
r r  σ r
∇ × H = jωε 0ε r 1 − j E (3.2)
 ωε 0ε r 
Ce que l’on peut écrire :
r r r
∇ × H = jωε 0ε d E (3.3)
A condition de poser :
 σ 
ε d = ε r 1 − j  (3.4)
 ωε 0ε r 
Le courant de conduction est inclus dans la partie imaginaire de la permittivité complexe qui
s’écrit encore :
σ
ε d = ε ′ − jε ′′ = ε r − j (3.5)
ωε 0
La partie imaginaire de εd, proportionnelle à σ rend compte des pertes dans le milieu. Un
paramètre souvent utilisé comme mesure de ces pertes est le rapport de la partie imaginaire
sur la partie réelle de l’équation (3.5), ou tangente de l’angle de perte :
σ
tg θ p = (3.6)
ωε 0ε r
Dans la mesure où σ peut être considérée comme constante, ce paramètre diminue lorsque
la fréquence augmente.

Pour les très bons isolants ( σ " 0 ), l’expérience montre que le paramètre tg θ p varie peu en
fonction de la fréquence (voir le calcul des pertes diélectriques dans les guides d’ondes).

I.3 – L’onde amortie


On cherche comme au paragraphe précédent, l’expression des champs dans l’hypothèse
d’une onde plane. L’équation de Maxwell (3.3) est identique à l’équation (3.2) à condition de
remplacer εr par εd avec Jc = 0. On est donc ramené au problème traité au paragraphe
précédent. Tous les résultats sont transposables :
• Il existe deux solutions orthogonales Ex/Hy et Ey/Hx.
• Pour cette dernière, l’expression du champ électrique est donnée, pour l’onde directe,
par la relation (3.22 ).
E y+ ( z , t ) = E0 exp [ j (ωt − kz ] (3.7)
La constante de propagation est définie comme précédemment :
ω 
2

k = ω µ 0ε 0ε d =   ε d
2 2
(3.8)
c
C’est à ce niveau qu’il apparaît une différence avec le cas précédent, car la constante de
propagation est complexe comme εd :
ω σ
k= εr − j (3.9)
c ωε 0
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Pour calculer la racine carrée d’un nombre complexe Z, il est commode de passer en
coordonnées polaires (ρ, θ), comme indiqué sur la figure suivante. Posons :
σ
Z = εr − j = ρ exp [ − j (θ + 2 N π )]
ωε 0
Le module ρ et l’argument θ sont donnés
par les relations : axe imaginaire

σ
ρ = ε r2 + (σ ωε 0 ) tg (θ ) =
2

ωε 0ε r z2 jB
Z à pour module ρ et pour argument ρ
εr
θ/2 + Nπ. On trouve deux racines z1 et z2 : A axe réel
z1 = ρ exp(− j θ 2) = A − jB -A
ρ
z2 = ρ exp(− j θ 2 + π ) = − A + jB - jB z1
On en déduit deux valeurs possibles pour k : ρ
ω σ
k1 = ( A − jB ) = β − jα −j
c ε 0ω
ω
k2 = ( − A + jB ) = − β + jα
c
La solution k1 = β − jα correspond à l’onde directe, ce que l’on montre en reportant cette
valeur dans l’expression du champ électrique (3.7) :
E y+ ( z, t ) = E0 exp j [ωt − ( β − jα ) z ] = E0 exp(−α z ) exp [ j (ωt − β z )] (3.10)
• La constante de propagation β est égale à la partie réelle de k1.
• L’amplitude du champ s’amortit exponentiellement, avec un coefficient α égal à la
partie imaginaire de k1.

Exprimons le champ magnétique à l’aide de la première équation de Maxwell. Par


commodité nous l’écrirons sous la forme (3.32) :
r r r
k × E = µ0ω H (3.11)
Le vecteur d’onde possède uniquement une composante kz . Le développement du produit
vectoriel (3.11) donne :
• pour une solution Ey/Hx: k z E y = − µ0ω H x (3.12)
• pour une solution EX/Hy : k z Ex = µ0ω H y (3.13)
La constante de propagation kz étant complexe, les champs E et H sont maintenant
déphasés. Dans le cas où l’amortissement est faible (α << β), le déphasage est faible et les
champs varient comme indiqué sur la figure ci-dessous :
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Profondeur de pénétration : L’amplitude des champs décroît en E + ( z ) = E0 exp(−α z ) . La


profondeur de pénétration δ est une estimation de la « rapidité de l’amortissement » de
l’onde dans un milieu donné, elle correspond à la distance au bout de laquelle l’amplitude est
réduite à 1/e de sa valeur initiale, soit :
1
δ= (3.14)
α
Dans un métal, où δ est très faible, la profondeur de pénétration représente l’épaisseur de
peau.

II. L’ONDE PLANE DANS UN METAL


II.1 – Expression des champs
La conductivité des métaux étant très élevée, on peut en première approximation négliger la
partie réelle devant la partie imaginaire dans l’expression (3.9) de k et écrire :
ω σ
k" −j (3.15)
c ωε 0
1
En prenant la partie réelle et la partie imaginaire de l’expression (avec : − j = (1 − j ) ), la
2
constante de propagation s’écrit :
ωµ0σ
k" (1 − j ) = β − jα (3.16)
2
La partie réelle β de la constante de propagation est égale à sa partie imaginaire α. Elles
peuvent s’exprimer en fonction de l’épaisseur de peau δ, donnée par (3.14) :
1
β =α = (3.17)
δ
Pour une solution de type Ey/Hx, le champ électrique s’écrira :
z  z 
E y+ ( z ) = E0 exp(− ) exp  j (ωt − )  (3.18)
δ  δ 
L’expression du champ magnétique s’obtient en reportant la valeur (3.15) de k dans la
relation (3.12). On obtient après quelques transformations la relation entre les champs
complexes :
σ
Hx = − − j Ey (3.19)
µ0ω
En posant : − j = exp(− j π 2) , soit : − j = exp(− j π 4) , le champ magnétique s’écrit :

σ z  z π 
H x+ ( z ) = − E0 exp(− ) exp  j (ωt − − )  (3.20)
µ0ω δ  δ 4 
π
Les champ magnétique est en retard de sur le champ électrique.
4

Posons :
σ
H0 = E0 (3.21)
µ0ω
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Ordres de grandeur : On a défini l’impédance d’onde dans le vide Zo = Eo/Ho = 377 Ω.


Dans le cuivre ( σ = 5,8 107 Ω-1 m-1) on trouve :
E0 µ 0ω
= = 3, 7 10−4 ν ( MHz )
H0 σ
Ainsi, même en prenant une fréquence ν = 10 GHz, on voit que Eo/Ho = 3,7 10-2 : l’amplitude
du champ électrique dans un métal, relativement à H, est beaucoup plus faible que dans le
vide.
L’épaisseur de peau vaut d’après (3.16) :
1 2
δ= = (3.22)
α ωµ0σ
Soit numériquement :
66,1
δ (µm) =
ν MHz
La vitesse de phase est donnée par :
ω
vϕ = = ωδ
β
Toujours dans le cas du cuivre et compte tenu de l’expression de β (3.16) :
4πν
vϕ = = 415 ν MHz
µ0σ
A une fréquence de 10 GHz, l’onde est fortement amortie (d = 0,66 µm) et très lente (vϕ =
4,15 104 m/s).

Représentation des champs : L’expression physique des champs s’obtient en prenant la


partie réelle des expressions complexes (3.18) et (3.20):
z z
E y+ ( z , t ) = E0 exp(− ) cos(ωt − ) (3.23)
δ δ
z z π
H x+ ( z , t ) = − H 0 exp(− ) cos(ωt − − ) (3.24)
δ δ 4
On voit sur la figure suivante les variations des champs en fonction de z à un instant to pour
la solution Ex/Hy
x
E0 E0 exp(− λ δ )
r
P
λ
z
y

II.2 – Densité de puissance absorbée


r
Le vecteur de Poynting P est égal à la puissance moyenne qui traverse l’unité de surface du
plan d’onde. On à montré, pour des champs harmoniques :
r 1 r r
P = Re  E × H ∗  Unité : W/m2 (3.25)
2
La divergence d’un champ vectoriel est égale au flux sortant par unité de volume (voir la loi
r
de Gauss). Le flux de P représentant une puissance, sa divergence est égale à la
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puissance moyenne sortant par unité de volume d’une surface fermée. Dans le cas de l’onde
r
plane de direction Oz, le vecteur P n’a qu’une composante Pz qui s’écrit, compte tenu des
expressions (3.18) et (3.20) des champs (cas Ey/Hx) :

1 1 σ 2z π 1 σ 2z
Pz = − Re  E y H x∗  = E02 exp(− ) cos( ) = E02 exp(− ) (3.26)
2 2 µ 0ω δ 4 2 2 µ0ω δ

Il vient pour la divergence :


dPz 1 σ 2 2z 1 2z
= × (− ) E02 exp(− ) = − σ E02 exp(− )
dz 2 2 µ 0ω δ δ 2 δ

• Le milieu est absorbant, donc la divergence est négative (le flux sortant est plus petit
que la flux entrant).
• La densité de puissance absorbée η (en W/m3) dans le milieu est donnée par la
divergence du vecteur de Poynting changée de signe.
1 z
η ( z ) = σ E02 exp(−2 ) (3.27)
2 δ
où Eo est l’amplitude du champ à l’origine en z = 0.
Ce qui s’écrit encore :
1 r2
η(z) = σ E Unité W/m3 (3.28)
2
r
où E est le module du champ.
Cette expression convient pour un milieu métallique caractérisé dans le domaine micro-
ondes par une conductivité σ constante.

Dans le domaine optique, pour les diélectriques et les métaux, on utilise plutôt la permittivité
complexe, directement accessible à la mesure par des méthodes optiques. La relation (3.5)
permet d’écrire dans ce cas :
1 r2
η ( z ) = ωε 0ε ′′ E (3.29)
2
Qui montre que l’absorption optique est proportionnelle à la partie imaginaire de la
permittivité et à la fréquence.

II.3 – Densité de courant superficiel


Dans un milieu métallique fortement absorbant, l’amplitude des champs décroît
exponentiellement en fonction de z, par conséquent l’onde est absorbée rapidement et
disparaît au bout d’une distance très faible. Dans les relations précédente, Eo représente
l’amplitude du champ électrique à l’entrée du milieu métallique en z = 0 : le milieu n’est plus
d’étendue infinie puisque, ce faisant, nous introduisons une surface de séparation entre le
milieu absorbant et un milieu d’incidence, supposé non absorbant (un diélectrique tel que
l’air ou le vide).
Nous supposerons dans ce qui suit que la direction de propagation Oz est perpendiculaire à
la surface du métal. Calculons tout d’abord la puissance totale PT dissipée par unité de
surface (un mètre carré) du conducteur. Considérons un élément de volume dv
parallélépipédique, de surface A = 1 m2 et d’épaisseur dz, situé à la distance z de la surface
métallique.
La puissance élémentaire dP absorbée dans dv est d’après (3.27) : dP ( z ) = η ( z ) dv , soit :
1 2z
dP ( z ) = σ E02 exp(− ) dz
2 δ
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y r r
J =σE
conducteur
surface
r L
E x
r
P z
r l
H

dz

La puissance totale est obtenue en intégrant entre z = 0 et l’infini :



1 2z 1
PT = σ E02 ∫ exp(− ) dz = σδ E02 Unité W/m2 (3.30)
2 0
δ 4
Cette puissance est dissipée au voisinage de la surface par effet Joule, dans une
« pellicule » d’épaisseur comparable à l’épaisseur de peau δ. On définit alors la résistance
superficielle Rs d’une pellicule d’épaisseur δ, de longueur L = 1 m et de largeur l = 1 m :
y
1
Rs = Unité Ω (3.31) surface
σδ
Désignons par IT l’intensité « équivalente » d’un courant r
E Is x L
sinusoïdal uniforme (indépendante de z) qui en circulant
parallèlement au champ électrique dans l’épaisseur de r
peau δ, produirait la puissance moyenne PT ∆S, à travers n
z
la surface ∆S = L l : r l
1 2 Rs L 2 L 2 1 H
PT = RIT = IT = IT = σδ LlE02 (3.32)
2 2l 2σδ l 4
δ
On en tire la valeur de IT :
lσδ
IT = E0 (3.33)
2
Ce courant étant proportionnel à la largeur l du conducteur, on définit la densité
superficielle de courant Is.
IT σδ 1 E0
Is = = E0 = Unité A/m (3.34)
l 2 2 Rs

Expressions en fonction du champ magnétique : Dans les guides micro-ondes, l’onde se


propage par réflexion sur la surface métallique du guide. On montre que la composante
tangentielle du champ électrique Eo est toujours nulle à la surface d’un conducteur parfait (le
champ électrique est normal à la surface). Ceci qui nous amène à exprimer ls en fonction de
la composante tangentielle Ho du champ magnétique, qui elle n’est pas nulle. Calculons le
produit σδ et identifions avec la relation (3.21), on trouve :
2 2σ H0
σδ = σ = = 2 (3.35)
ωµ0σ ωµ0 E0
La relation (3.34) s’écrit alors :
Is = H0 (3.36)
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r
Le courant Is, parallèle à Eo est perpendiculaire à Ho. En désignant par n le vecteur unitaire
normal sortant de la surface métallique, la relation (3.36) s’écrit sous forme vectorielle :
r r r
Is = n × H0 (3.37)
La puissance dissipée par effet Joule à la surface du conducteur (3.30) peut également
s’exprimer à partir du champ magnétique :
H 02
PT = (3.38)
2σδ

• Les champs ainsi que le courant sont nuls à l’intérieur d’un conducteur métallique, au
delà d’une distance assimilée à l’épaisseur de peau δ.

• L’épaisseur de peau δ est d’autant plus faible que la conductivité est élevée.

Exercices

Exercice 1. Calculer la valeur de tg θ p pour le cuivre (σ = 5,8 107 Ω-1 m-1, εr = 1), le carbone
(σ = 3 104 Ω-1 m-1, εr = 1) et la bakélite (σ = 0,2 Ω-1 m-1, εr = 4,7) à 100 MHz, 10 GHz. Un de
ces matériaux peut-il être considéré comme un bon isolant ?

Exercice 2. Etablir les relations donnant δ et Rs en fonction de la fréquence ν pour le cuivre


(σ = 5,8 107 Ω-1 m-1).
Calculer numériquement ces valeurs pour ν = 1, 10,100,1000 GHz.

Exercice 3. Calculer la constante de propagation d’un matériau de conductivité σ = 5 Ω-1 m-1


et de constante diélectrique εr = 20 à la fréquence ν = 5 GHz. Quelle est la valeur de la
profondeur de pénétration ?

Exercice 4. Calculer la profondeur de pénétration dans la glace (εr = 3 ; σ = 10-6 Ω-1 m-1).
a) Montrer que dans le domaine microondes, on peut faire l’approximation tg θp << 1.
b) En déduire que dans ce cas, δ est indépendant de la fréquence et calculer sa valeur.

Exercice 5. On étudie l’amortissement des ondes électromagnétiques dans l’eau à la


fréquence ν = 20 MHz. On donne : partie réelle de la permittivité ε’ = 80 ; σ = 4 Ω-1 m-1.
a) Calculer la tangente de l’angle de perte (tgθ).
b) Calculer le coefficient d’amortissement α et la profondeur de pénétration (un calcul
approché suffira)
c) En déduire la valeur de l’atténuation en puissance A exprimée en dB/m.

Exercice 6. Retrouver directement l’expression de la densité de puissance absorbée dans le


milieu à partir du théorème de Poynting en notation complexe.

Exercice 7. Etablir l’expression du courant total au voisinage de la surface métallique, qui


est égal au flux de la densité de courant. Comparer cette valeur avec la relation (3.34) qui
suppose que le courant uniforme de valeur IT circule uniquement dans une pellicule
superficielle d’épaisseur δ.

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