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2.1. Introduction :
Dans nos jours, la demande d'eau est de plus en plus très importante, en particulier dans les zones
rurales et les sites isolés où l’accès à l’énergie classique est difficile. Ce phénomène a fait qu'un intérêt
grandissant est porté sur l'utilisation des générateurs photovoltaïques comme nouvelle source d'énergie. La
réalisation d’un système de pompage photovoltaïque autonome, fiable, constitue une solution pratique et
économique au problème du manque d'eau, en particulier, dans les régions désertiques [1]. Dans ce chapitre,
nous présenterons les équations caractérisant le fonctionnement et les modèles mathématiques qui seront
utilisés pour modéliser les différentes parties du système de pompage photovoltaïque.
Pour pomper l’eau avec un système photovoltaïque, deux techniques sont possibles: Dans le premier
technique, l’énergie solaire est consommée en « temps réel » ; On parle alors d’un « pompage au fil du soleil
». Cette solution nécessite un stockage de l’eau dans un réservoir (l’eau pompée pendant la journée est stockée
afin d’être utilisée plus tard, le soir par exemple). La deuxième méthode consiste à utiliser un stockage de
l’énergie, cette fois-ci, via des batteries. L’énergie stockée la journée peut être utilisée plus tard pour pomper
l’eau.
2.2.1 Pompage « au fil du soleil » :
Dans les régions éloignées, désertiques ou montagneuses, l'alimentation en eau potable et d‘irrigation
reste toujours le souci quotidien des populations. Le pompage d‘eau à l‘aide de l‘énergie solaire
photovoltaïque est une solution bien adaptée pour ces régions. En effet, la majorité de ces régions sont très
ensoleillées et cette énergie a l‘avantage d‘être présente et propre contrairement à l‘énergie conventionnelle
qui présente les contraintes de l‘éloignement du réseau électrique et les contraintes du transport du
combustible et les entretiens périodiques pour les moteurs diesels [5].
Ces systèmes fonctionnent au fil du soleil sans stockage électrochimique. L‘eau ainsi pompée peut être
utilisée directement ou stockée dans un réservoir pour des utilisations ultérieures. Ce type de stockage de l‘eau
est la solution la plus adoptée par rapport au stockage électrochimique dans des batteries. Le générateur
photovoltaïque est responsable de la conversion instantanée de l‘énergie solaire en énergie électrique grâce à
l‘effet photovoltaïque. la puissance [6]. La figure (II.1) présente les différents éléments constitutifs d‘une
installation solaire de pompage d‘eau.
La méthode de pompage d’eau en utilisant l’énergie stockée sur des batteries peut avoir
l’avantage de garantir une stabilité d’alimentation des équipements (système présente
l'avantage d'un débit régulier, la possibilité de pomper lorsque le soleil est absent). L’énergie
emmagasinée pour être utilisé aussi pour d’autres besoins ultérieures. L’inconvenant majeur,
voir handicapant, de cette technique est qu’elle comporte plusieurs composants qui influent
négativement sur la fiabilité et le coût global du système. En effet, les batteries sont fragiles et
sont souvent les premiers éléments qui auront besoin d’être changés. Elles nécessitent, en
outre, un entretien constant et un contrôle rigoureux de leur charge et décharge. Les
contrôleurs utilisés pour régulariser la charge et la décharge des batteries vieillissent
rapidement et peuvent s’avérer non fiables. Les batteries introduisent également un certain
degré de perte de rendement d’environ 20% à 30 % de la production d’énergie.
2.3. Les différents composants du système de pompage PV :
Figure II.2 montre les composants essentiels d’un système de pompage PV.
Dans ce type de systèmes, il est utilisé principalement un moteur à courant continu entraînant
une pompe centrifuge ou à déplacement positif, entre le générateur PV et le moteur/pompe on
intercale un convertisseur DC/DC pour améliorer son adaptation, les applications de cette
configuration est généralement destinée au pompage des volumes d’eau pouvant atteindre jusqu’à
150m3 /Jour [10].
Composé essentiellement d'une pompe immergée centrifuge entraînée par un moteur à induction
à courant alternatif via un convertisseur DC/AC triphasé travaillant à fréquence variable, comme le
montre la figure ci-dessous. Un convertisseur DC/DC est généralement intercalé entre le générateur
PV et le convertisseur DC/AC pour l’adaptation d’impédance et la recherche du point de puissance
maximale (MPPT) [12]. Ces types de systèmes sont caractérisés par leur haute fiabilité ainsi que de
leur large utilisation depuis les premières installations de pompage photovoltaïque. Les volumes
d’eau pouvant être pompés varie entre 150 jusqu’à 1500 m3 /Jour.
Moteur AC
Pompe immergée
Entrepôt de stockage (facultatif)
Le convertisseur DC-DC est l’organe qui doit forcer le GPV a fonctionné dans son point de
puissance optimale via l’algorithme d’extraction du MPP. En effet l’algorithme MPPT fixe la tension
de référence qui est la tension optimale ou le GPV travail à son maximum de puissance. Ainsi un
rapport cyclique D est calculé afin de commander le convertisseur DC-DC.[13]
On peut diviser les convertisseurs de tension en trois types selon la position du commutateur et
du hacheur :
Abaisseur de tension «Buck »
Elévateur de tension « Boost »
Abaisseur élévateur de tension « Buck-Boost »
Un convertisseur Buck, ou hacheur série convertit une tension continue en une autre tension
continue de plus faible valeur.
Un tel convertisseur « figure II.7 » permet de fixer une tension moyenne réglable Vsmoy aux
bornes de la source I tel que Vsmoy > V. La structure du hacheur élévateur (BOOST) est constituée
d'une seule cellule de commutation, ainsi que représentée par la figure II.8. Celle-ci comporte deux
interrupteurs à commutation complémentaire. Le premier interrupteur est complètement
commandable (Transistor Th) en parallèle avec la source de courant d’entrée (I) constitué d’une
source de tension (V) en série avec l’inductance (Le). Le deuxième interrupteur est à commutation
naturelle (Diode D) en série avec la source de tension de sortie (VS) constituée d’une résistance (R ch)
en série avec le condensateur (CS)[14].
Les expressions de la valeur moyenne de la tension de sortie du hacheur ainsi que la valeur
moyenne du courant d’entrée du hacheur sont données par [1]:
𝑉𝑠𝑚𝑜𝑦 = 𝑉 (1 /1 – 𝐷)
𝐼𝑠 = (1 − 𝐷)
La source d'entrée est de type tension continue (filtrage capacitif en parallèle avec une source
de tension) et la charge de sortie continue de type source de tension (condensateur en parallèle avec
la charge résistive)[16].
Il est utilisé comme un transformateur idéal de n’importe quelle tension d’entrée pour
n’importe quelle tension de sortie désirée; son schéma de base est illustré sur la figure suivante [17].
Figure II.8 Convertisseur Buck-Boost avec les éléments parasites des comparants [16]
La tension de sortie d’un onduleur à une forme d’onde périodique qui n’est pas sinusoïdale,
mais qui peut être très proche de la forme d’onde souhaitée :
Onduleur monophasé.
Onduleur triphasé.
La pompe nécessite une énergie mécanique en entrée pour fonctionner. Cette énergie mécanique
est fournie dans la plupart des cas par un moteur [18].
Les critères qui permettent d’établir le choix le plus judicieux du moteur sont les suivants :
Bon rendement.
Souplesse de fonctionnement.
Robustesse du matériel afin de limiter au maximum l’entretien et les risques de pannes.
Fiabilité et autonomie de l’installation.
Faible puissance au démarrage.
On ce qui concerne la technologie des moteur, il y a trois types de moteur actuellement utilisés
pour des applications de pompage photovoltaïques.
Moteur à courant continue
Moteur à courant continu à aiment permanant sans balais.
Moteur à courant alternatif.
En termes de simplicité le moteur à courant continu est une option attractive parce que le
générateur photovoltaïque produit du courant continu, et moins d'équipement spécialisé sont
nécessaire pour traitement de puissance [19].
Le problème avec le moteur à courant continu c’est qu'il a besoin des balais pour la
commutation. Les balais se détériorent avec le temps et doivent être remplacées après
approximativement 1000 heures de l'opération, ce qui est très incommode parce que ceci signifie un
supplément l'entretien et des coûts [20].
Un système de pompage photovoltaïque direct basé sur un moteur à courant continu sans
balais conduisant une pompe à rotor hélicoïdal et la puissance maximale des modules est rendue
disponible par une commande appropriée. La tension de référence des modules est basée sur une
fraction de la tension à circuit-ouvert [21].
2.8.2. Moteur à courant continu sans balais (BLDC) :
Le moteur à courant continu sans balais nécessite une excitation avec un onduleur triphasé de
fréquence et amplitude variable. L’onduleur est généralement pour assurer la commutation
électronique et la régulation du courant.
Les moteurs a courant alternatif comme le moteur asynchrone ; sont des moteurs sans balais
avec un rotor de construction robuste qui permet le fonctionnement fiable et sans entretien. La
simplicité de la construction du rotor a également comme conséquence la base du prix du moteur et
un rapport puissance/poids plus élevé. C'est l'avantage principal des moteurs asynchrone sur les
moteurs à courant continu et l’un des raisons pour lesquelles ce type de moteur est le plus utilisé dans
les systèmes de pompage photovoltaïques [7].
Ont présenté une étude permettant de montrer l’effet de la MPPT sur l’amélioration du
rendement global du système de pompage photovoltaïque, en utilisant divers algorithmes de MPPT
et les méthodes de contrôle [2].
Tableau (2.1): Les avantages et les inconvénients des moteurs électriques [23] (récrire le tableau).
Contrairement au moteur DC, ce moteur présent des caractéristiques non linéaires ce qui
constitue un inconvénient pour le réglage de vitesse.
a. Hypothèses simplificatrices:
b. Equations magnétiques
Les hypothèses que nous avons présentées précédemment conduisent à des relations linéaires
entre les courants, qui s’écrivent matricielle ment comme suit :
On désigne par :
Lcs : Matrice d’inductance statorique
Lcr : Matrice d’inductance rotorique
M rs : Matrice d’inductance mutuelle
Avec :
Les stations de pompage sont constituées d’une ou plusieurs pompes qui aspirent des volumes
d’eau et les refoulent sous une certaine pression dans les canalisations du réseau. Les
paramètres nécessaires pour dimensionner la pompe solaire sont le débit d'exploitation et la
hauteur à laquelle la pompe devra refouler. Celle-ci est majorée par des pertes de charges et
de la pression de refoulement dans la conduite.
2.9.2. Le débit Q:
Le débit fourni par une pompe est la quantité d’eau qu’elle refoule durant un intervalle de
temps donné. En pompage solaire, le débit est souvent exprimé en m3 par jour. La hauteur
manométrique totale HMT.
C’est la différence de pression en mètres de colonne d’eau entre les orifices d’aspiration et de
refoulement. Cette hauteur (Figure II.11) peut être calculée comme suit :
Avec :
Hg : la hauteur géométrique entre la nappe d’eau pompée (niveau dynamique) et le plan d’utilisation,
elle est calculée par la formule suivante :
Pc : Pertes de charge produites par le frottement de l’eau sur les parois des conduites. Elles
s’expriment en mètres d’eau et elles sont fonction de la distance des conduites, de leur
diamètre et du débit de la pompe.
Nss: Le niveau statique d’un puits ou d’un forage est la distance entre le sol et la surface de
l’eau avant pompage.
Nd: Le niveau dynamique d’un puits ou d’un forage est la distance le sol et la surface de l’eau
pour un pompage à un débit donné. Pour le calcul de la HMT, le niveau dynamique est
calculé pour un débit moyen.
Rabattement : La différence entre le niveau dynamique et le niveau statique.
Rabattement maximal : est le rabattement maximal acceptable avant de stopper la pompe.
Ce sont des pompes les plus anciennes et les plus connues. Elles fonctionnent en deux temps :
vidange d’un volume de liquide, d’où leur appellation. Leur fonctionnement ne met pas en jeu la
vitesse de l’eau, ce sont donc des machines hydrostatiques [9].
Elles utilisent les variations de volume du fluide (ici eau) pompé pour obtenir un
accroissement de pression. L’eau est d’abord aspirée par l’accroissement d’un volume puis refoulé
par diminution de ce même volume [13].
La multitude des différents modes de fonctionnement les classes en deux catégories : les
pompes alternatives et les pompes rotatives. Les pompes alternatives sont des pompes à piston, à
diaphragme, à noyau plongeur etc. Tandis que les pompes rotatives sont des pompes à vis, à
engrenages, à palettes, péristaltiques…. Lorsque le fluide véhiculé est un gaz, ces pompes sont
appelées« compresseurs » [24].
Les pompes volumétriques utilisées le plus couramment sont les pompes à pistons, à palette et à
engrenage [25].
Les pompes à piston
Les pompes à membrane
Les pompes à vis
Les pompes à palette
Les pompes à engrenages
Les pompes à cavité
Les pompes centrifuges sont des machines utilisées pour transporter des liquides par
l’augmentation d’un débit spécifique à une certaine pression. Les performances de la pompe à une
vitesse donnée du rotor sont décrites par le débit délivré, la pression atteinte, la puissance absorbée
au niveau du couplage, le rendement et le NPSH. Selon l’application, une large variété de types de
pompes est offerte sur le marché. Toutes présentent au moins une roue à aubes, et un collecteur où la
majeure partie de l'énergie cinétique à la sortie de la pompe est transformée en énergie statique de
pression [21].
a. Différents types de pompes centrifuges :
Il existe différentes formes de roues et d’aubes qui induisent une classification de ces machines :
Des rotors fermés ou rotors ouverts :
On peut monter plusieurs roues sur le même arbre ce qui permet d’augmenter la pression de
refoulement On les appelle pompes multicellulaires ou multi-étagées.
Les pompes peuvent également être classées en fonction du type de fluide pompé, nombre
d'étages, la géométrie de la volute et ainsi de suite. Voici les bases les plus courantes pour les
classifications supplémentaires des pompes [18]:
Forme de la volute de la pompe : simple volute, double volute ;
Géométrie d’aspiration : seule aspiration, double aspiration entrée axiale ou latérale, etc.
Disposition de l’arbre : l’arbre de pompe peut être horizontal, vertical ou incliné.
Pression de refoulement ou de la consommation d’énergie : les pompes sont parfois
classées comme basse pression, haute pression ou haute énergie [19].
Nombre d’étages: dans les cas de radiale et des pompes centrifuges mixtes débit, ils
peuvent être classés comme une seule étape, à double étage ou plusieurs étages [23].
Type de moteur principal : dans la plupart des cas, les pompes sont entraînées par des
moteurs électriques, mais dans certains cas, ils peuvent être entraîné par des moteurs diesel
ou à vapeur ou des turbines à gaz [24].
2.10. Conclusion :