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Physique - Chimie 3e

Livret de cours

Rédaction :
Wilfrid Férial
Jean Jandaly

Coordination :
Annie Deshayes

Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit
respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
par les conventions internationales en vigueur. Ces contenus ne peuvent être utilisés qu’à des fins strictement personnelles. Toute
reproduction, utilisation collective à quelque titre que ce soit, tout usage commercial, ou toute mise à disposition de tiers d’un cours
ou d’une œuvre intégrée à ceux-ci sont strictement interdits.
©Cned-2009
Sommaire

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‹Séquence 1

Gravitation, poids et masse d’un corps

‹
‹Séquence 2

Les différentes formes d’énergie d’un objet qui chute

Liens entre énergie et sécurité routière

‹
‹Séquence 3

Les métaux et la conduction électrique

‹
‹Séquence 4

Les liquides et la conduction électrique

‹
‹Séquence 5

Des tests de reconnaissance de quelques ions

‹
‹Séquence 6

Les piles électriques et l’énergie chimique

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respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que par
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Sommaire

‹
‹Séquence 7

La synthèse d’espèces chimiques

‹
‹Séquence 8

L’alternateur et les possibilités de production de l’électricité

‹
‹Séquence 9

Tension continue et tension alternative périodique

‹
‹Séquence 10

L’oscilloscope, un nouvel instrument de mesure

‹
‹Séquence 11

Voltmètre en tension « alternative »


La puissance électrique (début)

‹
‹Séquence 12

La puissancce électrique (fin)


La mesure de l’énergie électrique

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respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que par
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intégrée à ceux-ci sont strictement interdits.
©Cned-2009
CONSEILS
Organisation du travail

A Découpage et organisation du travail


Le cours est composé de 12 séquences correspondant chacune à 2 semaines et demi de travail.
Le programme est organisé en trois grandes parties :
• Première partie : la mécanique
Cette première partie sera étudiée dans les séquences 1 et 2
• Seconde partie : la chimie
Cette deuxième partie sera étudiée dans les séquences 3 à 7.
• Troisième partie : l’électricité
Cette troisième partie sera étudiée dans les séquences 8 à 12.
• chaque séquence impaire (1, 3, 5, 7, 9, 11) est découpée en quatre séances de 45 minutes
chacune, la séance 5 étant réservée à la rédaction du devoir à envoyer au Cned.
• chaque séquence paire (2, 4, 6, 8, 10, 12) comprend cinq séances de 45 minutes chacune.
Il n’y a pas de devoir au Cned.
Ainsi, chaque semaine, tu devras étudier deux séances de ce cours. Nous te conseillons de
travailler chacune des activités proposées avec beaucoup de sérieux et d’attention car elles sont
des modèles pour les exercices des devoirs. Le mieux, est d’utiliser un crayon à papier pour
répondre aux activités directement dans le fascicule, et de recopier ensuite les réponses au
propre, une fois que tu as vérifié tes réponses sur le livret de corrigés.
En fin de séance, tu dois connaître par cœur les paragraphes intitulés « Je retiens » ; en effet,
ces paragraphes contiennent les connaissances indispensables à la réussite des devoirs.

B Les documents
Tu disposes pour l’instant des livrets de cours du groupe 1 comportant 6 séquences.
Tu as besoin pour étudier de deux livrets :
• le livret de cours de Physique-Chimie
• et le livret de corrigés
Le livret de cours :
• te propose des activités à réaliser puis à corriger (voir le livret de corrigés) ;
• attire ton attention sur les connaissances à retenir (paragraphes intitulés « Je retiens »);
• te permet de t’entraîner avec des exercices pour t’aider à préparer les devoirs que tu devras
envoyer régulièrement au Cned.
Tu dois avoir à ta disposition le petit matériel suivant : stylos bleu, rouge, noir, vert, règle,
crayon à papier, gomme, crayons de couleurs, papier de brouillon, papier millimétré, ...
Le livret de corrigés :
• te sert à vérifier tes réponses ;
• ou à compléter tes réponses.

4 — © Cned, Physique - Chimie 3e


C Matériel pour réaliser les expériences des six premières séquences
Pour les séquences 3 et 4 :
- des objets en différents métaux (acier, cuivre, aluminium, zinc, argent, or...),
- un aimant,
- de quoi réaliser un petit circuit électrique : pile, fils de connexion, lampe sur support, et
éventuellement multimètre,
- différents liquides (eau du robinet, eau minérale, eau sucrée, eau salée, huile, etc.)
- un récipient, deux tiges métalliques ou en carbone servant d’électrodes, un support pour
ces tiges,
- du papier indicateur de pH (on peut trouver des bandelettes dans le matériel pour
aquarium ; leur domaine est assez restreint, de pH = 6 à pH = 10 par exemple).
Pour la séquence 6 :
Différentes piles et accumulateurs du commerce.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 5


Sommaire

Séquence 1
Gravitation, poids et masse d’un corps

Séance 1 Le système solaire


1 – Présentation du système solaire
2 – Le système solaire, une connaissance qui s’est construite au fil du temps !

Séance 2 La gravitation dans l’Univers


1 – Notion d’action attractive
Activité n°1 : Les aimants
Activité n°2 : La balance de torsion de Cavendish
2 – De quoi dépend la gravitation ?
3 – L’action attractive exercée de Terre, des planètes, du Soleil et dans l’Univers

Séance 3 Pourquoi un corps a-t-il un poids ?


1 – Quelle est la différence entre la masse d’un corps et son poids ?
2 – La mesure du poids d’un corps
3 – Que produit l’attraction terrestre sur un objet ?

Séance 4 Existe-t-il une relation entre le poids et la masse ?


1 – Recherche d’une relation entre le poids et la masse
2 – Exploitation des résultats

La séance 5 est réservée à la rédaction du devoir à envoyer au Cned.

 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 1

Séance 1
Le système solaire
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
En 5e, tu as abordé :

• le système Terre-Lune-Soleil,

• les mouvements de révolution :

- de la Lune autour de la Terre,

- de la Terre autour du Soleil,

• le mouvement de rotation de la Terre autour de l’axe Sud Nord, s’effectuant d’Ouest


en Est, c’est-à-dire dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

En 4e, tu as vu que :

• la lumière se propage en ligne droite (propagation rectiligne dans un milieu tel que le
vide)

• la lumière ne se propage pas de façon instantanée entre deux points de l’espace.

• La vitesse de la lumière dans le vide est voisine de 300 000 km/s.

c e que je vais apprendre dans cette séance


B Je découvre

© Cned, Physique - Chimie 3e — 


Séquence 1 — séance 1

Étude de document n° 1
Lis attentivement le texte ci-dessous, observe le schéma du système solaire, puis réponds aux
questions de l’exercice 1.
Présentation du système solaire
• Le système solaire
est composé de huit
planètes qui « orbitent »
(gravitent), c’est-à-dire
tournent autour du
Soleil, qui est une étoile.
• Le Soleil concentre à lui
seul plus de 99 % de la
masse totale du système
solaire.
• Pendant la révolution de
la Terre autour du Soleil
(Fig. 1), le rayon
Soleil –Terre balaie alors
une surface dans l’espace
proche d’un cercle.
Cette surface balayée Fig. 1
appartient à un plan Le plan écliptique
nommé écliptique.
• Les sept autres planètes du système solaire tournent aussi autour du Soleil (Fig. 2),
dans le même sens que celui de la Terre. Cette « révolution » s’effectue pour la Terre
dans le plan écliptique et pour les autres planètes, ces révolutions s’effectuent au
voisinage de l’écliptique.
• Pluton n’est plus considéré comme une planète, notamment en raison du fait que sa
révolution autour du Soleil s’écarte trop de l’écliptique.

Fig. 2
La révolution des planètes dans le système solaire.
Les distances et les diamètres des planètes ne sont pas représentés à la même échelle.

 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 1

Catégorie de planètes
Il y a les planètes « telluriques », celles qui sont faites de roches comme la Terre et proches
du Soleil, et les « géantes gazeuses » faites essentiellement de gaz.
Le système Solaire contient d’autres objets :
• des astéroïdes principalement dans la ceinture d’astéroïdes située entre Mars et Jupiter
• des planètes naines : Pluton
• Des météorites, des comètes
• Les planètes ont des satellites. La Lune est le satellite naturel de la Terre.
Durées et distances caractéristiques
La lumière du Soleil pour parvenir sur Terre met environ 8 minutes 20 secondes, elle a alors
parcouru une distance de près de 150 millions de kilomètres.
La lumière renvoyée par la Lune vers la Terre met environ 1,3 s, elle a alors parcouru une
distance de près de 380 000 kilomètres.

Exercice 1
1- Combien de planètes compte notre système solaire ?
......................................................................................................................................
2- Quel est le nom de l’étoile du système solaire ?
......................................................................................................................................
3- En t’aidant de la figure 2, écris l’ordre des planètes à mesure que l’on s’éloigne du Soleil :
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
4- Qu’est-ce que l’écliptique ?
......................................................................................................................................
5- Que peut-on dire du sens de révolution des planètes autres que la Terre ?
......................................................................................................................................
6- Pourquoi Pluton n’est-elle pas une planète ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
7- Dans quelle catégorie est-elle classée ?
......................................................................................................................................
8- Les planètes faites de roches sont dites : .........................................................................
Donne un exemple : . ......................................................................................................
9- Comment nomme-t-on les autres planètes ? . ..................................................................
Pourquoi ? .....................................................................................................................
10- Quel est le satellite naturel de la Terre ? . .......................................................................
11- Exprime en seconde, la durée du parcours effectué par la lumière provenant du Soleil
pour arriver sur Terre ....................................................................................................
Compare ce résultat à la durée du parcours effectué par la lumière provenant de la Lune
pour arriver sur Terre.
......................................................................................................................................
Est-ce surprenant ? .......................................................................................................
......................................................................................................................................
La fin du trait vertical orange indique que tu dois vérifier tes réponses dans le livret de corrigés.
© Cned, Physique - Chimie 3e — 
Séquence 1 — séance 1

Étude de document n° 2
Lis le texte et réponds aux questions de l’exercice 2.

Le système solaire : une connaissance qui s’est construite au fil du temps !


Thalès de Milet (600 av. J.-C.) à l’époque des grecs, observe la Nature, il fait reposer la
Terre (plate) sur une grande étendue d’eau. Il explique ainsi les tremblements de terre par les
mouvements désordonnés de l’eau.
Vers 560 av. J.-C., c’est Pythagore qui évoque l’idée que la Terre est ronde tout comme la
sphère, objet mathématique parfaite et divin !
Pour les anciens, la Terre est orientée, il y a le haut et le bas et, de plus, elle est au centre de
l’Univers.
C’est Aristote vers 350 av. J.-C. qui prouve que la Terre est ronde. Mais il reste persuadé
qu’il y a toujours un haut et un bas et que la Terre est au centre de l’Univers car toute
matière est attirée vers son centre.
Aristarque de Samos (290 av. J.-C.) met le Soleil au centre et prévoit la rotation de la Terre
sur elle-même et sa révolution autour du Soleil.
Ératosthène est parvenu à calculer le rayon de la Terre en relevant la taille de l’ombre du
phare d’Alexandrie au solstice d’été au moment où le soleil éclaire à Syène le fond d’un
puits ! (276 av. J.-C. à 196 av. J.-C.)
Ptolémée (140 ap. J.-C.) décrit le mouvement des planètes dans son livre l’Almageste.
Cette vision géocentrique (la Terre au centre de l’Univers) prédominera pendant 2 200 ans !
Copernic (1473- 1543) fait publier un traité après sa mort dans lequel le Soleil est au
centre et les planètes autour. Cette nouvelle ébranle le milieu religieux en pleine période
d’Inquisition.
En 1620, Galilée permit une avancée considérable du fait de la mise au point de sa lunette
astronomique. Il a pu observer les planètes et montrer qu’elles « flottaient » dans l’espace.
Il introduit aussi son principe d’inertie : « Tout corps continue sur sa lancée tant que rien ne
l’en empêche ».
C’est Newton, vers 1687 qui établit la loi de gravitation universelle en s’appuyant sur les
travaux de Kepler réalisés vers 1600.

Exercice 2
1- Sur un axe chronologique, indique les dates et les noms des savants qui ont participé à la
construction des connaissances sur le système solaire.

10 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 1

2- Que signifie l’expression « vision géocentrique » ?


......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
3- Quel est le savant qui a affirmé que le Soleil est au centre du système solaire ?
......................................................................................................................................
4- Quel est l’apport de Galilée dans la connaissance du système solaire ? De quoi s’est-il
servi dans ses recherches ? ..............................................................................................
......................................................................................................................................
5- Qui a établi la loi de gravitation universelle et en quelle année ? . .....................................
......................................................................................................................................

j e retiens
• Le système solaire contient une étoile appelée le Soleil et huit planètes qui gravitent
autour de lui dans le même sens.
• La révolution de la Terre autour du Soleil s’effectue dans un plan appelé le plan
écliptique.
• Les autres planètes sont aussi en révolution autour du Soleil au voisinage du plan
écliptique.
• La lumière arrivant sur Terre provenant du Soleil ou de la Lune met un temps qui
dépend de la distance parcourue.
• La connaissance actuelle du système solaire est l’aboutissement du travail de plusieurs
savants sur près de 2600 ans !
• Copernic et Galilée ont permis de faire avancer considérablement la connaissance du
système solaire et de sortir à jamais de la vision géocentrique de l’Univers.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 11


Séquence 1 — séance 2

Séance 2
La gravitation dans l’Univers

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Un aimant présente deux pôles : un pôle nord et un pôle sud.

En manipulant deux aimants, tu constates qu’il existe deux situations possibles :

• lorsque les deux aimants s’attirent, on appelle cela une attraction,

• lorsque les deux aimants se repoussent, on appelle cela une répulsion.

c e que je vais apprendre dans cette séance


Dans cette séance, tu vas découvrir la notion d’action attractive et de quoi elle dépend.

Ensuite, tu étudieras le phénomène de gravitation au niveau de la Terre, du Soleil et de


l’Univers.

12 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 1

B Je découvre

Activité expérimentale N° 1

Notion d’action attractive

Exercice 3

On prend deux aimants identiques.

La lettre N permet d’identifier le pôle nord et la lettre S, le pôle sud d’un aimant.

1- Coche les situations correspondant à un rapprochement des deux aimants A et B.

A B A B

A B A B
2- Complète puis vérifie tes réponses dans le livret corrigés.

En présentant les pôles ………………………… il y a une ………………………… qui s’établit et


qui peut provoquer un déplacement d’un aimant vers l’autre.

Cette situation correspond à un exemple d’action attractive à distance entre les deux
aimants A et B.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 13


Séquence 1 — séance 2

Activité expérimentale N° 2

La balance de torsion de Cavendish

Exercice 4
Le scientifique Henry Cavendish a utilisé à la fin du XVIIIe siècle une balance particulière
appelée « balance de torsion ».

Fig. 1
La balance de torsion de Cavendish

Voyons comment fonctionne cette balance.


Une légère baguette de bois, qu’on appelle le fléau, est suspendue horizontalement à un
mince ruban de seulement quelques millièmes de millimètre d’épaisseur.
Ce ruban d’un mètre de long est abrité dans un tube vertical qui coiffe la balance.
Le fléau de la balance peut donc tourner librement en tordant plus ou moins le ruban de
suspension.
Aux deux extrémités du fléau sont fixées deux petites billes de plomb de masse 40 g chacune.
Le tout est enfermé dans un boîtier étanche pour protéger la balance des courants d’air.
Deux grosses boules en plomb de masse 2 kg chacune sont placées à proximité des deux
petites billes. Ces masses sont dites masses attractives et peuvent se déplacer sur un rail en
se rapprochant ou en s’éloignant l’une de l’autre.

14 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 1

1- Pourquoi cette balance est-elle dite « de torsion » ? .........................................................

......................................................................................................................................

2- Comment se nomme l’élément où sont accrochées les deux billes ? Est-il fixe ?

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

3- Quel est le rôle du boîtier étanche ? ................................................................................

......................................................................................................................................

4- Comment nomme-t-on aussi les boules ? Coche la bonne réponse.

® billes d’attraction ® masses attractives ® boules de traction

5- Comment peuvent-elles se déplacer ?

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

6- Observe les schémas simplifiés de l’expérience.

Sur la figure 3, on approche les masses attractives (boules) l’une de l’autre en les faisant
glisser lentement vers le fléau.

Légende les schémas en utilisant le vocabulaire suivant : ruban, fléau, bille, boule, rail.

Fig. 2 Fig. 3
Situations avant et après rapprochement des deux masses attractives.

7- En utilisant le vocabulaire de l’expérience, fais une phrase en décrivant ce qui a changé


entre les deux situations.

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 15


Séquence 1 — séance 2

Activité expérimentale N° 3

De quoi dépend la gravitation ?

Continuons avec la balance de Cavendish.

Exercice 5

Observe les figures, lis les questions, puis réponds.

Expérience n° 1 : On remplace les grosses masses B1 et B2 par des masses plus faibles B’1 et
B’2, placées aux mêmes endroits.

fig. 4 fig. 5

Avec les masses B1 et B2 Avec les masses B’1 et B’2

1- Rédige une phrase expliquant l’influence des masses sur la gravitation.

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

2- Complète :

Plus la valeur de la masse attractive (B1 ou B2) diminue, plus l’effet de la gravitation

......................................................

16 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 1

Expérience n° 2 : On approche les masses attractives B1 et B2 l’une de l’autre (ce qui les
éloigne des deux billes b1 et b2) sans changer la valeur des masses.

Observe l’effet obtenu à partir des figures 6 et 7.

Fig. 6 Fig. 7
B1 et B2 en position initiale Après avoir approché B1 et B2

3- Rédige une phrase expliquant l’influence des distances sur la gravitation.

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

4- Complète :

Plus la distance entre les deux masses en interaction augmente, plus l’effet de la
gravitation ............................

Étude de document

Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais la recherche sur Internet ou dans un dictionnaire ou
une encyclopédie.
L’action attractive de la Terre, des planètes, du Soleil et dans l’Univers

L’action attractive de la Terre

La Terre et la Lune sont le siège d’une action attractive, la gravitation.

Cette situation Terre/Lune est comparable à celle de la balance de Cavendish, la Terre jouant
alors le rôle de la masse attractive (boule B) et la Lune de la bille (b).

© Cned, Physique - Chimie 3e — 17


Séquence 1 — séance 2

En l’absence d’action
attractive de la Terre,
la Lune poursuivrait
son déplacement en
ligne droite.
Cette action attractive
étant présente tout
autour de la Terre, la
trajectoire de la Lune
devient quasiment
circulaire.
Fig. 8

L’action attractive des planètes

Tout comme la Terre, les autres planètes établissent des actions attractives avec leur
environnement proche. Elles constituent dans ce cas les masses attractives.

Les planètes comme la Terre, exercent une action attractive sur les objets proches d’elles.

Le Soleil et l’Univers

Le Soleil concentre à lui tout seul 99 % de la masse du système solaire !

Il devient donc la masse attractive et interagit de ce fait avec l’ensemble des planètes du
système solaire.

Le Soleil exerce donc une action attractive sur chaque planète de système solaire.

La gravitation impose alors aux planètes des mouvements de révolution presque circulaires
et dans un plan voisin de l’écliptique.

Les étoiles sont regroupées en galaxies et peuvent contenir quelques centaines de milliards
d’étoiles.

La matière présente dans une galaxie (incluant aussi les gaz et poussières) est liée
gravitationnellement et apparaît comme en orbite autour d’une concentration de masse
dont des indices amènent à penser qu’il s’agit de trou noir. Ce trou noir joue alors le rôle de
masse attractive à l’échelle de la galaxie.

Fais une recherche sur Internet, dans un dictionnaire ou une encyclopédie pour trouver des
illustrations concernant :

1- la galaxie NGC 628 (Indice : elle est située dans la constellation des Poissons)

2- la galaxie M31, c’est-à-dire celle d’Andromède, la plus proche de nous.

18 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 1

j e retiens
• La balance de Cavendish est aussi un exemple d’action attractive entre des sphères de
masses différentes.
• Cette action attractive entre deux objets qui ont une masse est appelée la gravitation.
• La gravitation est une action attractive à distance qui dépend des valeurs des masses
des objets en interaction et de la distance qui les sépare.
• La gravitation gouverne tout l’Univers, système solaire, étoiles et galaxies.
• La masse attractive, du fait de la gravitation, impose à l’objet de plus petite masse un
mouvement de révolution dans un plan.

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 6

Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.

Oui Non
1- La balance de Cavendish est-elle un exemple d’action
® ®
attractive ?
2- La balance de Cavendish est le siège d’une action
® ®
attractive ; est-elle appelée la précipitation ?
3- L’interaction qui s’exerce entre deux corps qui ont une
® ®
masse se nomme-t-elle la gravitation ?
4- Pour que la gravitation s’établisse, est-ce que les deux
® ®
corps doivent avoir une masse ?
5- Peut-on dire que le vide interplanétaire subit une action
® ®
attractive du Soleil ?
6- Notre Galaxie est-elle composée du Soleil et de huit
® ®
planètes ?
7- La Lune est-elle en interaction avec la Terre ? ® ®
8- La gravitation est-elle une action attractive à distance ? ® ®
9- Peut-on dire que la gravitation ne dépend pas de la
distance entre les objets en interaction qui ont une ® ®
masse ?
10- Peut-on dire que si la Terre exerce une action à distance
sur la Station Spatiale Internationale (ISS), alors l’ISS ® ®
n’exerce pas d’action sur la Terre ?
11- Est-ce que c’est la masse attractive qui impose à l’objet
de plus petite masse un mouvement de révolution dans ® ®
un plan ?

© Cned, Physique - Chimie 3e — 19


Séquence 1 — séance 2

D J’approfondis

Exercice 7

Une fronde est constituée d’un petit sac de cuir où l’on y place une pierre ; l’ensemble est
retenu par deux lacets.

Lorsque la fronde est en fonction, la trajectoire


de la pierre forme un cercle.
Cette situation est comparable à celle d’une
planète en interaction avec le Soleil.

1- Précise les éléments que l’on peut mettre en relation entre la fronde et une planète du
système solaire.

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

L’un des lacets est libéré par le manipulateur alors


que la fronde a un mouvement circulaire.
2- Que fait la pierre ? Justifie.
....................................................................
....................................................................
....................................................................
....................................................................

3- Quelle est la limite de cette comparaison entre la fronde et la planète autour du Soleil ?
Justifie.

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

20 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 1

Exercice 8
Lorsque les scientifiques envoient un satellite autour de la Terre, on parle alors de satellite
artificiel. Ces satellites permettent d’améliorer nos conditions de vie sur Terre ; ils sont
utilisés pour les communications (téléphone, télévision …), pour la météo, et pour
l’observation.
Un satellite est dit géostationnaire si depuis un lieu d’observation de la Terre, celui-ci paraît
immobile dans le ciel.
1- Décris le mouvement de la Terre sur une journée.
......................................................................................................................................
2- Quel doit-être la forme de la trajectoire d’un satellite pour être géostationnaire ?
......................................................................................................................................
3- En combien de temps le satellite parcourt-il sa trajectoire ?
......................................................................................................................................
4- Qu’est-ce qui est responsable du mouvement du satellite quand ses moteurs sont
éteints ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................

Exercice 9
Le phénomène des marées est utilisé pour faire tourner des turbines reliées à des génératrices
de courant.
L’usine marémotrice de La Rance, située en Bretagne, est la première usine au monde de ce
type. Elle produit 60 % de la production électrique totale de la Bretagne.
1- Quelle est l’origine des marées ?
......................................................................................................................................
2- Parmi les moments de la lunaison suivants : premier quartier, pleine lune, dernier
quartier, nouvelle lune, lesquels produisent les marées les plus importantes ?
......................................................................................................................................
3- Parmi les mots suivants, coche ceux qui s’appliquent à la gravitation.
® action attractive ® action répulsive
® action à distance ® action de contact
Cite une observation sur Terre qui permet de justifier ton choix ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
4- Peut-on dire que le fonctionnement d’une usine marémotrice préserve les ressources
naturelles de la Terre ? Pourquoi ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 21


Séquence 1 — séance 2

5- Selon toi, l’usine marémotrice a-t-elle un impact sur la faune et la flore de la Rance
(fleuve en Bretagne) ?

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

6- Sur Internet, dans un dictionnaire ou dans une encyclopédie, recherche des illustrations
pour te rendre compte de ce que représente l’usine marémotrice de la Rance.

22 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 1

Séance 3
Pourquoi un corps a-t-il un poids ?
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Dans un verre, la surface libre d’un liquide est la zone qui sépare l’eau et l’air.
En 5e, tu as appris que cette surface libre est plane et horizontale pour un liquide au repos.
Tu as vu l’unité de la masse d’un objet dans le système international (le kilogramme de
symbole kg), les multiples et sous-multiples de cette unité (la tonne, le gramme).
Tu as aussi vu que la balance (électronique ou non) est l’instrument de mesure des masses.

c e que je vais apprendre dans cette séance


Dans cette séance, tu vas découvrir l’origine du poids d’un objet, ainsi que l’appareil avec
lequel il se mesure.
On étudiera aussi deux effets (ou manifestations) de l’attraction terrestre qui nous
permettront de caractériser le poids.

B Je découvre

Activité expérimentale N° 1

Quelle est la différence entre la masse d’un corps et son poids ?

Exercice 10
Étudie ce document puis réponds aux questions.

La balance est l’appareil qui mesure une quantité


de matière.
La valeur mesurée est exprimée en gramme (g) ou
kilogramme (kg).
La matière est faite d’atomes.
Plus la quantité d’atomes est importante, plus la
quantité de matière augmente et plus la masse
augmente.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 23


Séquence 1 — séance 3

En doublant le nombre
d’atomes, on double donc la
masse.
La quantité d’atomes pour un
objet ne change pas que l’on soit
sur la Terre ou sur la Lune, la
masse reste identique.

1- De quoi dépend la masse d’un corps ?


......................................................................................................................................
2- De quoi ne dépend pas la masse d’un corps ?
......................................................................................................................................

Activité expérimentale N° 2

La mesure du poids d’un corps


Étudie ce document puis réponds aux questions.
Le dynamomètre est l’appareil
qui mesure le poids.
La valeur mesurée par le
dynamomètre est exprimée en
newton (N).
Exemple :
Si deux newtons correspondent
au poids relevé par ce
dynamomètre, on écrit alors le
résultat de la mesure ainsi :

24 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 1

Exercice 11
Observe ce nouveau dynamomètre et réponds aux questions suivantes :

1- Quelle est la valeur maximale du poids pouvant être


mesurée par ce dynamomètre ?
......................................................................................
......................................................................................
2- Repère deux graduations qui se suivent. À quel poids
correspond cet intervalle entre deux graduations ?
......................................................................................
......................................................................................
3- Écris le résultat de cette mesure comme dans l’exemple de
l’activité expérimentale n°2.
......................................................................................
......................................................................................

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés.

Activité expérimentale N° 3

Que produit l’attraction terrestre sur un objet ?


Observation n° 1 Observation n° 2
Un objet A est suspendu à un fil. On lâche une bille B d’une hauteur de 1 m.

On constate que le fil est tendu. La bille se met en mouvement, « elle chute » alors
qu’elle n’a été ni poussée, ni lancée.
Le fil tendu et la chute de la bille sont deux manifestations de la gravitation.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 25


Séquence 1 — séance 3

Exercice 12

En te servant des observations des deux expériences précédentes, réponds aux questions :

1- L’objet A et la bille B subissent une action attractive à distance.

Dans ces deux expériences, identifie la masse attractive.

......................................................................................................................................

On va maintenant caractériser cette manifestation de la gravitation.

Pour cela, on va utiliser une connaissance de 5e.

2- Dans le récipient, l’eau est au repos.


Comment est sa surface libre ?
......................................................................................
......................................................................................
Reprenons l’observation n° 1, et plongeons l’objet A dans le
récipient.

Observe bien la situation schématisée avec l’équerre.


3- En t’aidant de la question 2, rédige une phrase indiquant la
direction prise par le fil.
......................................................................................
......................................................................................
......................................................................................
......................................................................................
L’action attractive exercée par la Terre sur un objet situé à son
voisinage s’effectue suivant une verticale.
Si le fil cède, l’objet se met en mouvement suivant cette
direction verticale et se déplace vers la masse attractive
qui définit alors le « bas ». On retrouve la situation de
l’observation n° 2.
L’outil de maçon « fil à plomb » est d’ailleurs utilisé dans le bâtiment pour monter des murs
parfaitement verticaux.

26 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 1

j e retiens
• La masse d’un corps est une valeur liée à la quantité de matière qui ne varie pas en
fonction du lieu.
• L’unité de masse dans le système international est le kilogramme, notée kg.
• Le poids d’un objet est une grandeur physique qui s’exprime en newton (N).
• Le poids se mesure avec un dynamomètre.
• Le poids est l’action attractive qu’exerce la Terre sur tout objet situé à son voisinage.
• Le poids se manifeste par un mouvement de chute pour tout objet mais aussi par la
présence d’un fil tendu pour un objet suspendu.
• La direction du poids est verticale et son sens est de haut en bas. On dit que le poids
est une action qui s’exerce verticalement vers le bas.

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 13

Coche la case correspondant à la bonne réponse, puis vérifie la correction.

Oui Non
1- L’unité de masse du système international est-il le gramme ? ® ®
2- L’unité de poids est-elle le newton ? ® ®
3- Le symbole du newton est-il n ? ® ®
4- L’action du poids d’un objet s’exerce-t-elle selon la verticale du lieu ? ® ®
5- Peut-on dire que la masse se mesure avec une balance et s’exprime en
® ®
newton ?
6- Est-ce qu’on peut affirmer que la masse est liée à la quantité de
® ®
matière et ne dépend pas du lieu où elle se trouve ?
7- Peut-on dire que le poids se mesure avec un dynamomètre et
® ®
s’exprime en newton (N) ?
8- Peut-on dire que le poids d’un objet est dû à la gravitation c’est-à-
dire à l’attraction exercée par la Terre sur cet objet, et qu’il dépend ® ®
des valeurs des masses présentes et aussi de la distance qui les sépare ?
9- Peut-on affirmer que la masse d’un objet ne dépend pas de son
® ®
nombre d’atomes ?
10- Le poids d’un objet est-il l’action à distance exercée par la Terre sur
® ®
cet objet ?
11- Est-ce que le mouvement de chute est la seule manifestation du poids ? ® ®
12- Est-ce que le poids est une action qui s’exerce dans la direction d’une
® ®
surface plane et horizontale ?
13- Peut-on dire que la direction du poids est horizontale et son sens est
® ®
de haut en bas ?

© Cned, Physique - Chimie 3e — 27


Séquence 1 — séance 3

Exercice 14
Au XVIIe siècle, le savant anglais Newton parvint à expliquer le mouvement des planètes.
La légende dit que « c’est en regardant tomber une pomme d’un arbre » qu’il eut l’idée de la
gravitation.
1- À quoi est due la chute d’une pomme ?
......................................................................................................................................
2- Quel effet observe-t-on si la queue d’une pomme cède ?
......................................................................................................................................
3- Précise la direction et le sens que prend la pomme.
......................................................................................................................................

D J’approfondis

Exercice 15
1- Nomme cet instrument de
mesure.
. ..........................................
2- Quelle grandeur physique
mesure-t-il ? Dans quelle
unité ?
. ..........................................
. ..........................................
3- Indique les valeurs mesurées
pour les quatre situations.
å .........................................
ç .........................................
é .........................................
è .........................................
4- La longueur du dynamomètre å est L1, on y suspend un objet de masse m ; sa longueur
devient L1’.
La longueur du dynamomètre ç est L2, on y suspend aussi un objet de même masse m ;
sa longueur devient L2’.

Compare les allongements des deux ressorts. Explique pourquoi.


......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................

28 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 1

5- On suspend un objet de masse M3 au dynamomètre é et un autre objet de masse M4 au


dynamomètre è.
Les ressorts des deux instruments s’étirent de la même façon (ils indiquent alors la même
valeur).
Que peut-on dire des masses de ces objets ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 29


Séquence 1 — séance 4

Séance 4
Existe-t-il une relation entre le poids et la masse ?

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Pour cette séance, tu auras besoin d’utiliser tes connaissances sur la construction d’une
représentation graphique à partir des données d’un tableau de valeurs.

Les notions à utiliser sont :

• abscisses et ordonnées,

• utilisation d’une d’échelle,

• graduation et orientation des axes représentant les grandeurs physiques,

• placement des points par couple de coordonnées,

• réalisation du tracé de la représentation graphique suivant la disposition des points


(courbe, droite)

Tu auras aussi à appliquer la conversion gramme en kilogramme.

c e que je vais apprendre dans cette séance


Dans cette séance, à partir de mesures de poids, de masses et de la construction d’une
représentation graphique, nous allons voir s’il existe une relation mathématique permettant
de relier ces deux grandeurs physiques poids et masse.

30 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 1

B Je découvre

Activité expérimentale

La manipulation

Exercice 16
Réponds aux questions posées. Puis étudie la correction.

1- Le matériel
Quel est le nom de l’appareil qui mesure le poids ?
. ...................................................................................
On utilise six masses marquées.
Convertis ces valeurs en kg.
• m1 = 50 g = …………….. kg
• m2 = 100 g = …………….. kg
• m3 = 200 g = …………….. kg
• m4 = 300 g = …………….. kg
• m5 = 350 g = …………….. kg
• m6 = 500 g = …………….. kg

fig. 1
Le montage

2- Le mode opératoire
Les masses m1 à m6 sont accrochées successivement au dynamomètre de la figure 1.
Pour chacune de ces masses, on mesure le poids P1, P2, …. P6.
Les résultats des mesures sont rassemblés dans le tableau ci-dessous.
3- Les mesures

Masse (kg) m1 à m6 0 0,05 0,10 0,20 0,30 0,35 0,50


Poids (N) P1 à P6 0 0,5 1,00 1,95 2,90 3,40 4,90
A0 A1 A2 A3 A4 A5 A6

© Cned, Physique - Chimie 3e — 31


Séquence 1 — séance 4

4- La représentation graphique : place les points A0 à A6 sur le papier millimétré suivant :

P (N)

m (kg)

0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5

Les questions suivantes vont te permettre d’exploiter tes résultats.

Consulte le livret de corrigés avant de continuer.

Exploitation des résultats

Exercice 17
En te servant des résultats de l’exercice 16, réponds aux questions.
1- Comment sont placés les points A0 à A6 les uns par rapport aux autres ?
. .....................................................................................................................................
2- Trace la représentation graphique sur le graphique précédent.
3- Cette représentation graphique correspond à une propriété mathématique entre les
valeurs du poids et de la masse. Laquelle ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

32 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 1

P
4- Vérifie cette proportionnalité dans le tableau ci-dessous, en calculant les rapports
pour chacun des points A1 à A6. m

Masse (kg) 0 0,05 0,10 0,20 0,30 0,35 0,50


Poids (N) 0 0,5 1,00 1,95 2,90 3,40 4,90
A0 A1 A2 A3 A4 A5 A6
P
m

P
5- Compare les différentes valeurs calculées de .
m

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés.

j e retiens
• La représentation graphique du poids P en fonction de la masse m est une droite qui
passe par l’origine des axes (0).
• Une telle représentation graphique indique que les deux grandeurs physiques poids P et
masse m sont proportionnelles.
P
• La valeur approchée du rapport est de 10 N/kg (lire « newton par kilogramme »).
m
P
• Le rapport est noté g ; Il est appelé intensité de la pesanteur.
m
• La relation mathématique entre le poids P d’un objet et sa masse m est :

© Cned, Physique - Chimie 3e — 33


Séquence 1 — séance 4

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 18

Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.

Oui Non
1- Pour mesurer un poids, utilise-t-on une balance ? ® ®
2- La représentation graphique du poids P en fonction de la
® ®
masse m est-elle une droite quelconque ?
3- L’unité de l’intensité de la pesanteur est-elle le kilogramme
® ®
par newton ?
4- L’écriture « N/kg » se lit-elle « newton par kilogramme » ? ® ®
5- La valeur approchée de l’intensité de la pesanteur sur Terre
® ®
est-elle 10 ?
m
6- Le rapport est-il appelé intensité de la pesanteur ? ® ®
P

P
7- Pour différents objets reste-t-il constant ? ® ®
m
8- Deux grandeurs physiques proportionnelles admettent-
elles pour représentation graphique une droite passant par ® ®
l’origine des axes ?
9- Pour un objet donné, la relation liant son poids P, sa masse
® ®
m, et l’intensité de la pesanteur g est-elle : m = P x g ?
10- Dans la relation P = m x g, m est-elle en gramme (g) ? ® ®

Exercice 19

Complète les éléments manquants du tableau.

Intensité de la pesanteur
poids masse N Est-ce sur Terre ?
(N/kg) ou
kg
47 N oui
750 N 75 kg
25 x 103g 10
55 kg 10
55 kg 1,6

34 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 1

Exercice 20
Observe bien les quatre tracés ci-dessous :

1- Lesquels correspondent à l’évolution du poids en fonction de la masse ? Justifie.


. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés avant de continuer.


2- Retrouve, d’après le tracé n°3, le poids correspondant à une masse de 15 kg.
. .....................................................................................................................................
3- Toujours avec le même tracé, retrouve la masse correspondant à un poids de 300 N.
. .....................................................................................................................................
4- La valeur obtenue est-elle surprenante ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
5- Exprime la relation mathématique entre le poids et la masse d’un objet, en précisant les
unités.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 35


Séquence 1 — séance 4

D J’approfondis

Exercice 21

1- Nomme g.
. ....................................................
2- Que vaut le poids d’un objet ayant
une masse de 1 kg, placé au Pôle
Sud ?
. ....................................................
. ....................................................
3- Si l’objet est à Paris, le poids
reste-t-il le même qu’au Pôle Sud ?
. ....................................................
. ....................................................
4- Calcule le poids de cet objet à Paris
et à l’équateur.
. ....................................................
. ....................................................

5- Cherche dans un dictionnaire, une encyclopédie ou sur Internet une cause à ces
différences de poids pour un même objet.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

Exercice 22
Voici les valeurs de l’intensité de la pesanteur pour différentes planètes de notre système
solaire.

Planètes Valeur de g (N/kg) Planètes Valeur de g (N/kg)


Mercure 3,7 Jupiter 24,8
Vénus ? Saturne 10,4
Terre 9,8 Uranus 8,9
Mars 3,7 Neptune 11,2
1- À quoi correspond le poids sur une planète ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

36 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 1

2- Écris la relation entre le poids P et la masse m d’un objet ; précise les unités.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

3- Un objet a une masse de 50 kg. Calcule son poids :

• sur Terre : ....................................................................................................................

• sur Mars : . ..................................................................................................................

• sur Jupiter : .................................................................................................................

4- Un objet a un poids de 500 newtons sur Saturne, calcule sa masse.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

5- Dans le tableau, il manque la valeur de g sur la planète Vénus.

Calcule sa valeur sachant qu’un objet a une masse de 10 kg et un poids de 88 N.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 37


Sommaire

Séquence 2
Les différentes formes d’énergies d’un objet qui chute
Liens entre énergie et sécurité routière

Séance 1 Pourquoi l’eau d’un barrage acquiert-elle de la vitesse au cours de sa chute ?


1– L’expérience du moulin à eau
2– L’eau du lac d’un barrage

Séance 2 Qu’est-ce que l’énergie cinétique ?


L’expression de l’énergie cinétique

Séance 3 Quel lien existe-t-il entre l’énergie cinétique, l’énergie de position et l’énergie
mécanique ?
1– Une première approche du lien entre l’énergie cinétique et l’énergie de
position
2– Conversions d’énergies

Séance 4 Énergie et sécurité routière


1– Comment et en quoi peut se transformer l’énergie cinétique ?
2– Les crash-tests

Séance 5 Pourquoi la vitesse est-elle dangereuse ?


Éléments de sécurité routière

Remarque :

Dans cette séquence, la fin du trait vertical orange t’indique la fin de l’exercice et que tu dois aller
vérifier tes réponses dans le livret de corrigés.

38 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 2

Séance 1
Pourquoi l’eau d’un barrage acquiert-elle de la vitesse
au cours de sa chute ?
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?
Dans cette séance, tu vas découvrir ce qu’est l’énergie cinétique, son origine et les conditions
de son apparition.
Tu découvriras aussi une autre forme d’énergie, l’énergie de position ainsi que les facteurs
qui la génèrent.

B Je découvre

Activité expérimentale

L’expérience du moulin à eau

Exercice 1
Observe les photos, lis les commentaires des figures 1 et 2, puis réponds aux questions posées par
des phrases rédigées. Étudie ensuite la correction.


Fig. 1 Fig. 2
On verse de l’eau sur les pales d’un On élève la hauteur de chute de l’eau
moulin. Le moulin se met à tourner. en maintenant le même débit d’eau. Le
moulin tourne alors plus vite.
1- À quoi est due la chute de l’eau sur les pales du moulin ?
. .....................................................................................................................................
2- Entre la photo de la figure 1 et la photo de la figure 2, qu’est-ce qui a été changé dans le
réglage du montage ?
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 39


Séquence 2 — séance 1

3- Compare le mouvement des pales des deux moulins dans les deux cas (photos des
figures 1 et 2).
. .....................................................................................................................................
4- a) Compare les vitesses de l’eau au moment du contact avec les pales du moulin
(photos des figures 1 et 2).
. .....................................................................................................................................
b) Comment varie la vitesse de l’eau au cours de la chute ?
. .....................................................................................................................................
Cette énergie liée au mouvement se nomme l’énergie cinétique, notée Ec.
5- Rédige un paragraphe en observant les deux photos, et en utilisant les mots : énergie
cinétique, hauteur et vitesse.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

Étude de document

Exercice 2
L’eau du lac d’un barrage
Observe attentivement l’illustration, puis fais l’exercice. Étudie ensuite la correction.

40 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 2

1- Quelle est la différence d’altitude entre la surface libre de l’eau du lac de retenue et la
turbine ?

. .....................................................................................................................................

2- Pourquoi l’eau du lac s’écoule-t-elle dans la conduite forcée ?

. .....................................................................................................................................

3- Rappelle le nom de l’énergie qui est à l’origine du mouvement de rotation de la turbine ?

. .....................................................................................................................................

4- Sur le schéma, au niveau du lac de retenue, apparaît une autre forme d’énergie.
Comment se nomme-t-elle ? Comment se note-t-elle ?

. .....................................................................................................................................

5- Si la différence d’altitude était de 200 m, que ferait la turbine et comment évoluerait


l’énergie cinétique de l’eau arrivant à son contact ? Justifie.

. .....................................................................................................................................

6- Pourquoi dit-on de cette nouvelle forme d’énergie qu’elle est « de position » ?

. .....................................................................................................................................

j e retiens
• Un objet en mouvement possède une énergie de mouvement appelée énergie cinétique
et notée Ec.
• Un objet de masse m a un poids qui est responsable du mouvement de chute.
• Du fait de son poids et de sa position par rapport au sol, l’eau est capable de chuter.
• Cette forme d’énergie est appelée énergie de position et se note Ep.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 41


Séquence 2 — séance 1

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 3
Coche la bonne réponse puis vérifie la correction.

Oui Non
1- Un objet en mouvement possède-t-il de l’énergie
® ®
cinétique ?
2- L’énergie cinétique est-elle différente de l’énergie de
® ®
mouvement ?
3- Est-ce que c’est le poids d’un objet qui est responsable
® ®
de son mouvement de chute ?
4- Peut-on dire que plus la masse d’un objet est importante
® ®
plus son énergie cinétique augmente en cas de chute ?
5- L’énergie de mouvement se note-t-elle Em ? ® ®
6- L’énergie cinétique augmente-t-elle au cours d’une
® ®
chute ?
7- L’énergie de position se note-t-elle Ep ? ® ®
8- L’énergie de position dépend-elle de la vitesse ? ® ®
9- L’énergie de position augmente-t-elle avec la hauteur de
® ®
chute ?
10- Un objet posé sur le sol possède-t-il de l’énergie de
® ®
position ?
11- Lorsqu’une goutte de pluie tombe, est-ce que sa vitesse
® ®
augmente et son altitude diminue ?
12- Lorsqu’une goutte de pluie tombe, est-ce que son énergie
de position Ep augmente et son énergie cinétique Ec ® ®
diminue ?

Exercice 4
Un barrage hydraulique est un ouvrage construit sur le chemin d’un fleuve ou à proximité
d’un lac.
La retenue d’eau peut atteindre des hauteurs de l’ordre de la centaine de mètres.
1- Quelle action produit la Terre sur l’eau d’un barrage ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- À mesure que le niveau de l’eau du barrage monte, quelle est l’énergie qui varie ? Dans
quel sens et pourquoi ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
3- Quand la turbine est en fonction, quelle forme d’énergie lui a-t-on transmise ?
. .....................................................................................................................................

42 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 2

4- On souhaite produire plus d’énergie au niveau de la turbine. Comment doit évoluer la


vitesse de l’eau au niveau de la turbine ?

. .....................................................................................................................................

5- Comment obtenir une vitesse de l’eau plus importante au niveau de la turbine ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

6- Quelle conséquence dégages-tu concernant l’amélioration des performances dans la


construction d’un barrage hydraulique ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

7- Rédige un paragraphe de conclusion utilisant les mots suivants : barrage, énergie


cinétique, énergie de position, hauteur de chute, vitesse de l’eau.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 43


Séquence 2 — séance 2

Séance 2
Qu’est-ce que l’énergie cinétique ?
L’expression de l’énergie cinétique

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Dans la séance 1, tu as découvert l’énergie cinétique Ec et des situations dans laquelle elle
intervient (barrage, chute).

Le mouvement est une des conditions de son apparition.


Finalement, c’est la vitesse qui est la grandeur physique associée au mouvement.

Pour cette séance tu auras besoin de savoir :

• calculer (usage des puissances de 10),

• utiliser ta calculatrice,

• utiliser une formule avec des carrés,

• exprimer correctement un résultat,

• exploiter les informations d’un graphique.

c e que je vais apprendre dans cette séance


Dans cette séance, tu vas découvrir que l’énergie cinétique Ec dépend d’une autre grandeur
physique, la masse.

Ainsi on pourra aborder l’expression mathématique de cette énergie.

44 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 2

B Je découvre

Étude de document n° 1

Exercice 5

Lis attentivement le document de la figure 1, fais l’exercice, puis étudie le corrigé.


L’expression de l’énergie cinétique

Figure 1

1- Recopie l’expression mathématique de l’énergie cinétique avec les unités.

2- À quelle condition un objet peut-il posséder de l’énergie cinétique ?


. .....................................................................................................................................
3- Deux véhicules roulent à la même vitesse v. ont-ils la même énergie cinétique ? Pourquoi ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
4- Si on double la masse, qu’en est-il de l’énergie cinétique ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 45


Séquence 2 — séance 2

Étude de document n° 2

Exercice 6
Observe attentivement le document de la figure 2, fais l’exercice, puis étudie le corrigé.

Énergie cinétique : Influence de la vitesse et de la masse

Énergie cinétique (kJ)

Véhicule de 2400 kg
900 +

800 Véhicule de 1000 kg


+ +
700

600 +
?
+
500
+ +Ñ
400 ?
+
+
300 +É
?
+ +
200
+
+ +
100 +Ç
+ + Vitesse (km/h)
?
+ +? Å
+ +

0 20 40 60 80 100 120 140

Évolution de l’énergie cinétique en fonction de la vitesse


pour deux véhicules de masse 2400 kg et 1000 kg.
Figure 2

1- Sur les panneaux de sécurité routière, les vitesses ne sont pas indiquées. Indique-les en
complétant ci-dessous :
å v = ……………………………..
ç v = ……………………………..
é v = ……………………………..
è v = ……………………………..
ê v = ……………………………..

46 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 2

2- Détermine graphiquement la valeur de l’énergie cinétique d’une voiture de 1 000 kg roulant


• à la vitesse de 50 km/h
. .....................................................................................................................................
• à la vitesse de 100 km/h
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
3- L’énergie cinétique d’un véhicule qui roule à la vitesse de 50 km/h est-elle multipliée par 2
si sa vitesse est multipliée par 2 ? Aide-toi du graphique.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
4- Dans quelle unité exprime-t-on l’énergie cinétique sur le graphique ? (Donne le symbole
de cette unité).
. .....................................................................................................................................
5- On utilise le joule et aussi les multiples : kilojoule (kJ) et mégajoule (MJ).
Convertis :
… …
1 kJ = ………….……...J = 10 J (en puissance de 10) 1 MJ = ………….……...J = 10 J
6- Toujours d’après le graphique, détermine la valeur de l’énergie cinétique pour le véhicule
de 2 400 kg roulant à la vitesse de 50 km/h.
. .....................................................................................................................................
7- Quelle doit être la vitesse du véhicule de masse 1 000 kg pour atteindre l’énergie cinétique
obtenue à la question précédente ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

j e retiens
• Un objet en mouvement possède de l’énergie cinétique notée Ec.
• Si la masse ou/et la vitesse de l’objet augmentent alors l’énergie cinétique augmente.
• La relation mathématique exprimant l’énergie cinétique d’un objet en fonction de sa
masse m et de sa vitesse v est :

• Dans les mesures d’énergie, on utilise aussi des multiples du Joule (J) :
1 kJ = 103 J 1 MJ = 106 J

© Cned, Physique - Chimie 3e — 47


Séquence 2 — séance 2

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 7

Coche la case correspondant à ta réponse, puis vérifie la correction.

Oui Non
1- L’énergie cinétique est-elle proportionnelle à la
® ®
masse ?
2- Ec est-il le symbole de l’énergie cinématique ? ® ®
3- Un objet au repos possède-t-il de l’énergie
® ®
cinétique ?
4- L’énergie cinétique d’un objet s’obtient-elle par les
produits d’un demi, par la masse, et par le carré de ® ®
la vitesse ?
5- Dans l’expression mathématique de l’énergie
® ®
cinétique, la vitesse s’exprime-t-elle en km/h ?
6- Dans l’expression mathématique de l’énergie
® ®
cinétique, la masse s’exprime-t-elle en gramme ?
7- En doublant la vitesse, est-ce qu’on quadruple
® ®
l’énergie cinétique d’un objet en mouvement ?
8- L’unité de l’énergie cinétique est-elle le joule ? ® ®
9- Le symbole du joule est-il j ? ® ®
10- Est-ce que 1 000 J = 1 mJ ? ® ®
1 m
11- L’énergie cinétique est-elle donnée par Ec = ? ® ®
2 v2
12- Un objet de 1 kg se déplaçant à la vitesse de 1 m/s
® ®
possède-t-il une énergie de 0,5 joule ?

Exercice 8

1- Écris l’expression mathématique de l’énergie cinétique d’un véhicule en mouvement en


fonction de sa masse m, de sa vitesse v, et indique pour chaque grandeur physique, le
nom, l’unité et le symbole de l’unité.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

48 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 2

2- Pour apprendre à convertir 50 km/h en m/s, complète les pointillés suivants, puis retiens
la méthode présentée.

Consulte le livret de corrigés, puis refais la méthode sans regarder le modèle, et ce, jusqu’à ce que
tu réussisses.

3- Calcule l’énergie cinétique d’un véhicule d’une tonne se déplaçant à la vitesse de


50 km/h.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

Exercice 9
Un élève utilise son vélo pour se rendre à son collège. Il roule à 20 km/h.

L’élève a une masse de 50 kg et le vélo de 20 kg.


1- Convertis la vitesse en mètre par seconde.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

2- Calcule l’énergie cinétique de l’élève sur son vélo.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 49


Séquence 2 — séance 3

Séance 3
Quel lien existe-t-il entre l’énergie cinétique, l’énergie de
position et l’énergie mécanique ?
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Tu dois avoir en tête les notions abordées dans les précédentes séances de cette séquence.
• Un objet en mouvement possède une énergie de mouvement appelée énergie cinétique
et notée Ec.
• Un objet de masse m a un poids qui est responsable du mouvement de chute.
• Du fait de son poids et de sa position par rapport au sol, l’eau est capable de chuter.
• Cette forme d’énergie est appelée énergie de position et se note Ep.
• La relation mathématique exprimant l’énergie cinétique d’un objet en fonction de sa
1
masse m et de sa vitesse v est : (Ec = m v2 ).
2

c e que je vais apprendre dans cette séance


• Dans cette séance, tu vas découvrir que pour un objet qui chute, son énergie de
position et son énergie cinétique sont liées.
• Ce lien fera ressortir une autre forme d’énergie dont on dégagera une nouvelle relation
mathématique.

B Je découvre

Activité expérimentale N° 1

Une première approche du lien entre l’énergie cinétique


et l’énergie de position

Exercice 10
Prends connaissance de la situation, réponds aux questions posées par des phrases rédigées. Puis
étudie la correction.
Présentation de la situation
• On lâche une bille sans vitesse initiale, position (1), à une hauteur h du sol.

50 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 2

• Son mouvement est enregistré par une série de photos prises à intervalles de temps
réguliers.
• La durée entre chaque photo est identique, on la note τ (lettre grecque qui se lit tau).
• Cette technique photographique est appelée la chronophotographie.
• On a reproduit ci-dessous les différentes positions successives (numérotées de 1 à 9) de
la bille pendant sa chute.
1- Que signifient les
expressions :
« sans vitesse initiale »
..........................................
..........................................
..........................................
« intervalles de temps
réguliers »
..........................................
..........................................
..........................................
2- L1-2 représente la distance
parcourue par la bille
pendant sa chute entre les
positions (1) et (2).
Mesure les distances L1-2 à
L8-9 en utilisant les
graduations (en cm) et en
reportant sur la figure 1, les
valeurs arrondies au mm
près.
3- Comment varie la distance
parcourue pendant deux
intervalles de temps
successifs ?
..........................................
..........................................
..........................................
Fig. 1
4- En conclure comment varie la vitesse de la bille au cours de sa chute.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
5- Parmi les 9 positions de la figure 1, laquelle correspond à une énergie cinétique la plus
grande ? Pourquoi ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
6- Parmi les 9 positions de la figure 1, laquelle correspond à une énergie cinétique la plus
petite ? Pourquoi ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 51


Séquence 2 — séance 3

7- Parmi les 9 positions de la figure 1, laquelle correspond à une énergie de position la plus
grande ? Pourquoi ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
8- Parmi les 9 positions de la figure 1, laquelle correspond à une énergie de position la plus
petite ? Pourquoi ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
9- Rédige un commentaire sur la façon dont varie l’énergie cinétique Ec et l’énergie de
position Ep dans le cas de la chute de la bille.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

Activité expérimentale N° 2

Conversions d’énergies
Poursuivons notre progression avec la situation de la bille qui chute.
Pour la suite de notre travail, nous allons raisonner sur une valeur d’énergie de position Ep
égale à 1 joule.
L’expression mathématique de l’énergie de position est :
Ep = m x g x h avec
• m en kilogramme,
• g en newton par mètre, il vaut 9,81 N/kg.
• h en mètre

Cette relation n’est pas au programme, aussi tu n’as pas besoin de la retenir.

Exercice 11
Réponds aux questions posées au fur et à mesure, puis étudie la correction.

On va simplement utiliser l’expression ci-dessus pour calculer une masse de la bille.


1- En utilisant l’expression mathématique de l’énergie de position, calcule la masse d’un
objet situé à un mètre de hauteur et possédant une énergie de position égale à 1 joule.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

52 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 2

2- On cherche à déterminer la vitesse de la bille au moment de son contact avec le sol.


L’expression mathématique suivante fournit le moyen de la calculer :

a) Calcule la vitesse de la bille sachant qu’au moment du contact avec le sol, elle vient de
parcourir une hauteur h de chute valant un mètre.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
b) Convertis cette vitesse en km/h pour mieux saisir sa vitesse au moment du contact avec
le sol.
. .....................................................................................................................................
3- Calcule maintenant la valeur de l’énergie cinétique au moment du contact avec le sol.
. .....................................................................................................................................
4- On retrouve une valeur d’énergie déjà évoquée.
Rassemble les éléments dans ce tableau et complète-le.

5- Observe les variations de l’énergie de position et l’énergie cinétique au cours de la chute


de la bille. Ne retrouves-tu pas une observation déjà formulée ?
. .....................................................................................................................................
6- On va maintenant s’intéresser à une position intermédiaire de la bille.
La bille vient de chuter de 50 cm. Elle est donc à mi-course de son parcours.
Calculons Ep et Ec à cette position.
Pour cela, complète les lignes en utilisant les relations des questions 1 et 2, appliquées à
une bille de masse m = 0,102 kg et située à une hauteur de 0,50 m.
• Ep = .......................................................................................................................

1
• v =..............................……… d’où Ec = x m x v² = …………………….…………
2

© Cned, Physique - Chimie 3e — 53


Séquence 2 — séance 3

7- Nous disposons maintenant de 3 positions de la bille dont les valeurs de l’énergie


cinétique et de position sont connues.

Rassemble ces valeurs dans le tableau et complète-le.

Ep Ec Ep + Ec
en haut
Bille

au milieu
en bas

8- Concernant Ep + Ec :

• Que constates-tu au niveau des valeurs Ep + Ec ?

. .....................................................................................................................................

• Quelle peut être l’unité de la nouvelle grandeur Ep + Ec ?

. .....................................................................................................................................

• Retrouve dans le titre de cette séance le nom de cette nouvelle grandeur physique.

. .....................................................................................................................................

9- On cherche à donner une image simple de ce que représente une énergie de 1 joule.
Pour cela, il est possible de s’appuyer soit sur l’énergie de position Ep, soit sur l’énergie
cinétique Ec.

Pour chaque forme d’énergie, propose une définition d’une énergie de 1J en complétant :

• Par l’énergie de position Ep : Un joule, c’est l’énergie de position que possède une bille
dont la masse vaut ……….….., placée ……………………….……... mètre.

• Par l’énergie cinétique Ec : Un joule, c’est l’énergie cinétique que possède une bille de
masse ……………….. chutant ……………….………….… mètre.

j e retiens
• Dans le cas d’une chute, l’énergie de position notée Ep est peu à peu convertie en
énergie cinétique notée Ec.
• L’énergie peut revêtir plusieurs formes : l’énergie cinétique (Ec), l’énergie de position
(Ep) et l’énergie mécanique (Em).
• L’énergie de position (Ep) est liée à la hauteur, l’énergie cinétique (Ec) est associée au
mouvement (vitesse) d’un objet.
• L’énergie mécanique (Em) d’un objet qui chute est la somme de son énergie de position
(Ep) et de son énergie cinétique (Ec), d’où la relation : Em = Ec + Ep
• Au cours de la chute d’un objet, l’énergie de mouvement acquise (ou énergie cinétique)
s’accompagne d’une diminution de son énergie de position, mais son énergie totale,
appelée énergie mécanique est toujours la même, on dit que l’énergie mécanique se
conserve.

54 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 2

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 12

Réponds par oui ou non. Puis vérifie la correction.

Oui Non
1- Dans le cas d’une chute, l’énergie cinétique est-elle
® ®
peu à peu convertie en énergie de position ?
2- Peut-on dire que l’énergie de position (Ep) est liée
à la hauteur et que l’énergie cinétique (Ec) est liée ® ®
au mouvement d’un objet ?
3- Peut-on dire que sans mouvement, un objet en
® ®
hauteur ne possède pas d’énergie ?
4- Peut-on dire que la nouvelle énergie rencontrée se
® ®
note Em, c’est l’énergie magnétique.
5- Au cours de la chute d’un objet, la somme
® ®
Ep + Ec reste-t-elle constante ?
6- L’énergie mécanique se conserve-t-elle au cours
® ®
d’une chute ?
7- L’unité légale de l’énergie mécanique est-elle le
® ®
kilojoule ?
8- Est-il vrai qu’au cours de la chute d’un objet,
l’énergie de position augmente, l’énergie cinétique ® ®
diminue et l’énergie mécanique reste constante ?
9- Un joule, est-ce que c’est l’énergie cinétique que
possède une bille de 100 g environ placée à une ® ®
hauteur d’un mètre ?
10- Un joule, est-ce que c’est l’énergie de position que
possède une bille de 100 g environ, placée à une ® ®
hauteur d’un mètre ?

© Cned, Physique - Chimie 3e — 55


Séquence 2 — séance 3

Exercice 13

Un élève construit un moulin à eau dont la partie principale est formée d’une roue dotée de
pales comme pour une turbine.

Pour faire tourner son moulin à eau, il dispose de deux endroits sur une rivière, en milieu
montagneux, en amont ou en aval.

1- Quelle forme d’énergie possède l’eau d’un lac en milieu montagneux ?

. .....................................................................................................................................

2- Quelle énergie acquiert l’eau de la rivière pendant son écoulement ?

. .....................................................................................................................................

3- Quelle est l’origine de cette énergie ?

. .....................................................................................................................................

4- En considérant le comportement de l’eau (écoulement) semblable à celui de la chute


d’un objet, que peux-tu dire de l’énergie mécanique ?

. .....................................................................................................................................

5- Au contact des pales du moulin, précise les formes d’énergies présentes et les transferts
d’énergie qui s’y produisent.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

56 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 2

6- Entre les deux endroits possibles, amont et aval, lequel permet d’obtenir un
fonctionnement optimum du moulin. Justifie ta réponse en argumentant en termes
d’énergie.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

Exercice 14

Une balle de 55 g est renvoyée par un joueur de tennis vers le haut.

Au moment du renvoi, la balle a une vitesse de 51 m/s.

1- Quelle forme d’énergie possède la balle juste au moment du renvoi ?

. .....................................................................................................................................

2- Calcule son énergie cinétique :

. .....................................................................................................................................

3- Quelles conversions d’énergie se produit-il pendant la montée et pendant la descente de


la balle ?

. .....................................................................................................................................

4- Comment évolue l’énergie mécanique de la balle pendant son mouvement ?

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 57


Séquence 2 — séance 4

Séance 4
Énergie et sécurité routière

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Pour cette dernière séance, tu auras besoin d’utiliser tes connaissances afin :

• d’extraire des informations d’un document (photographies, texte),

• d’exprimer correctement un résultat, calculer, utiliser une formule.

Les contenus sur l’énergie, des trois précédentes séances seront aussi réinvestis.

c e que je vais apprendre dans cette séance


• Dans cette séance, tu vas découvrir une façon de convertir l’énergie cinétique d’un
véhicule, ainsi que les effets observables en cas de choc accidentel.

• On poursuivra aussi notre étude sur les différentes formes que peut revêtir l’énergie et
ses modes de conversion.

58 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 2

Activité expérimentale n° 1

Comment et en quoi peut se transformer l’énergie cinétique ?

Exercice 15
Observe le document, réponds aux questions, puis étudie la correction.

Fig. 1
© Photodisc

Lors d’un freinage, la température du frein à disque peut atteindre 250 °C (il est porté
au rouge). Pour une « formule 1», elle peut même être plus importante lors d’un freinage
brusque. Lors du freinage, l’énergie cinétique est transformée en énergie thermique.
1- Dans un véhicule, quel est l’élément qui est à l’origine de l’énergie cinétique ?
. .....................................................................................................................................
2- La chaleur est aussi la manifestation d’une autre forme de l’énergie. Dans la
« formule 1 », quel est l’élément de la roue qui intervient au niveau de la conversion de
l’énergie ?
. .....................................................................................................................................
3- Comment nomme-t-on l’énergie qui se manifeste par la chaleur ?
. .....................................................................................................................................
4- Rédige une phrase précisant la façon dont s’opère cette conversion d’énergie au niveau de
la « formule 1 ».
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
5- Quelle sera la vitesse de la « formule 1 » quand l’intégralité de son énergie cinétique aura
été transférée aux disques de freins ? Justifie.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 59


Séquence 2 — séance 4

Activité expérimentale n° 2

Les crash-tests

Exercice 16
Lis le texte de la figure 2, réponds aux questions, puis étudie la correction.

Fig. 2

1- En quoi consiste un crash-test ?


. .....................................................................................................................................
2- Quelle grandeur physique fait-on varier entre deux crash-tests ?
. .....................................................................................................................................
3- Quelle forme d’énergie possède le véhicule juste avant son choc contre le mur ?
. .....................................................................................................................................
4- Entre les deux moments, avant et après de choc, comment évolue l’énergie cinétique du
véhicule ?
. .....................................................................................................................................
5- L’énergie ne disparaît pas, mais se transfère.
Comment se manifeste ce transfert d’énergie cinétique au moment du choc ?
. .....................................................................................................................................
6- Complète :
Plus la ……….…… du véhicule est grande, plus son énergie cinétique ………………. et plus
le transfert …………… intervenant dans les déformations du véhicule est ……………...........
7- Que vaut-il mieux utiliser pour un conducteur et ses passagers ? Un véhicule avec des
matériaux solides et souvent lourds (exemple pare-choc métallique) ou plutôt un véhicule
avec des matériaux moins denses et qui absorbent l’énergie en cas de choc. Justifie.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

60 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 2

8- Sur Internet, consulte le site suivant http://www.crash-test.org/ et observe des photos de


crash-tests pour te faire une idée plus concrète.

Tu pourras peut-être trouver le compte-rendu du crash-test de ta voiture !

j e retiens
• Le freinage d’un véhicule permet de convertir une grande partie de l’énergie cinétique en
énergie thermique.
• En cas d’accident avec choc, cette énergie cinétique produit des déformations de la
carrosserie et des autres éléments du véhicule.
• L’énergie peut revêtir différentes formes et se transformer d’une forme à l’autre.

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 17

Coche la bonne réponse, puis vérifie la correction.

Oui Non
1- Le freinage convertit-il une grande partie de
® ®
l’énergie cinétique en énergie thermique ?
2- La valeur de l’énergie cinétique est-elle plus
® ®
grande après le freinage qu’avant ?
3- Est-ce que pendant le freinage, la température
® ®
des disques diminue et la vitesse augmente ?
4- L’énergie thermique se manifeste-t-elle par une
® ®
augmentation de la température ?
5- L’unité de l’énergie thermique est-elle le joule ? ® ®
6- Est-ce que l’énergie disparaît puis réapparaît ? ® ®
7- Est-ce que l’énergie présente plusieurs formes et
® ®
se transforme d’une forme à l’autre ?
8- Le joule est-il l’unité de l’énergie de position, de
l’énergie cinétique, de l’énergie mécanique et de ® ®
l’énergie thermique ?
9- En cas d’accident d’un véhicule avec choc,
l’énergie thermique produit-elle des déformations
® ®
de la carrosserie et des autres éléments du
véhicule ?
10- Les crash-tests permettent-ils d’améliorer la
® ®
sécurité des futurs véhicules ?

© Cned, Physique - Chimie 3e — 61


Séquence 2 — séance 4

Exercice 18

Un accident met en cause deux cyclistes.


Le cycliste A vient de percuter par l’arrière le
cycliste B qui venait de s’arrêter au feu rouge.
Pour se défendre le cycliste A jure qu’il a
freiné.
La roue arrière du cycliste B est voilée.

1- Précise les conversions d’énergie qui se sont produites aux moments du freinage, puis du
choc.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Que peut faire le cycliste B pour vérifier que le cycliste A a bien freiné ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

Exercice 19

La navette spatiale participe à la construction


de la station spatiale internationale (ISS).
Pendant ses retours sur Terre, la navette doit
traverser les couches atmosphériques, ce qui
a pour effet de la freiner.
1- Précise la conversion d’énergie qui se
produit au moment de la traversée des
couches atmosphériques.
. ............................................................
. ............................................................
. ............................................................
. ............................................................

2- Des tuiles réfractaires ont été installées sur la navette.


En t’appuyant sur la conversion d’énergie de la question n° 1, explique l’intérêt de ces
tuiles réfractaires.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

62 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 2

Exercice 20
Un véhicule de 1 500 kg roule à la vitesse de 130 km/h.
1- Détermine la valeur de son énergie cinétique (notée Ec).

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

2- Après freinage, la vitesse chute à 90 km/h.

Détermine la valeur de son énergie cinétique (notée Ec’).

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

3- Les disques de freins se sont échauffés, pourquoi ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

4- Calcule la valeur de l’énergie transférée aux freins, appelée aussi variation d’énergie
cinétique et notée ∆Ec (∆ est une lettre grecque qui se lit delta).

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

5- Avant le freinage, la température des freins était de 40 °C, on la note (Ti).

En supposant que la totalité de la variation d’énergie cinétique soit convertie sous forme
de chaleur, détermine la température des disques de freins après freinage (Tf) en utilisant
la relation suivante :

Tf – Ti =
ΔEc avec
6900
• Tf : température finale des disques de freins

• Ti : température initiale des disques de freins

• ∆Ec : variation de l’énergie cinétique liée au freinage.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 63


Séquence 2 — séance 5

Séance 5
Pourquoi la vitesse est-elle dangereuse ?

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
ASSR, BSR, ASR, quelques précisions !
Dans le programme de 5e, tu as entendu parler de l’ASSR ; l’attestation scolaire de sécurité
routière de niveau 1.
Le niveau 2 constitue la partie théorique du BSR (brevet de sécurité routière).
Le BSR option cyclomoteur, est indispensable pour conduire à partir de 14 ans, un
cyclomoteur.
La partie pratique du BSR comporte 5 h de conduite sur la voie publique.
Cette formation est assurée par des moniteurs d’auto-école agréés par les préfectures.
L’ASSR de niveau 2 est aussi indispensable pour se présenter au permis de conduire.
En l’absence de l’ASSR, depuis janvier 2004 il existe l’ASR, (l’attestation de sécurité routière)
pour les jeunes sortis du milieu scolaire ou en formation par correspondance.
L’ASR permet alors de se présenter au BSR et au permis de conduire.

Abordons maintenant la séance.


Tu sais qu’il existe des liens entre la sécurité routière (piéton, cycliste, motocycliste,
conducteur) et la physique chimie.
Citons par exemple :
• le circuit en dérivation dans le cas de l’éclairage d’un vélo, d’un cyclomoteur.
• la notion d’énergie électrique (pile, alternateur de vélo).
Pour cette dernière séance de Mécanique du programme de 3e, tu auras besoin d’utiliser les
connaissances suivantes, ou d’être capable de :
• extraire des informations d’un document,
• exploiter des documents relatifs à la sécurité routière (textes, schémas, graphiques),
• exprimer correctement un résultat, calculer, utiliser une formule.

c e que je vais apprendre dans cette séance


Les connaissances scientifiques utilisées dans cette séance te permettront de découvrir les
notions suivantes :
• L’arrêt d’un véhicule, ses phases,
• Le lien entre la distance de freinage et la vitesse,
• Les facteurs qui influencent la durée de réaction, la distance de réaction et la distance
de freinage.

64 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 5 — Séquence 2

B Je découvre

Étude de document

Exercice 21
Observe, lis attentivement les 5 documents, puis réponds aux questions.
Éléments de sécurité routière
Document n° 1 : l’arrêt d’un véhicule
Phase d’arrêt
Phase de réaction Phase de freinage

Distance d’arrêt : DA
Distance de réaction : DR Distance de freinage : DF
durée de réaction : tR durée de freinage : tF

fig. 1
L’arrêt d’un véhicule
Document n° 2 : Quelques repères et notions sur le vocabulaire de la sécurité routière
Lorsque le conducteur voit un obstacle, c’est le début de la phase de réaction.
Pour que le conducteur réagisse, l’information perçue par ses yeux doit d’abord être
transmise au cerveau puis analysée. Celui-ci envoie alors un message aux muscles, en
réponse à la situation. C’est alors que débute la phase suivante : la phase de freinage.
Pendant ces deux phases, des durées se sont écoulées et des distances ont été parcourues.
On notant t pour une durée, et D pour une distance, on installe alors les écritures
suivantes :
Durées : t Distances : D
La phase de Réaction tR : la durée de réaction DR : la distance de réaction
La phase de Freinage tF : la durée du freinage DF : la distance de freinage
L’Arrêt tA : la durée d’arrêt DA : la distance d’arrêt
Cela nous amène à dégager deux observations :
• Pendant la durée tR de la phase de réaction, le véhicule parcourt la distance DR, appelée
distance de réaction.
• Il est facile aussi de constater que : DA = DR + DF et que tA = tR + tF
Faisons « parler » la première de ces relations afin de lui donner davantage de sens.
« La distance d’arrêt DA d’un véhicule est égale à la somme de la distance de réaction DR du
conducteur et de la distance de freinage DF ».

© Cned, Physique - Chimie 3e — 65


Séquence 2 — séance 5

Document n° 3 : La durée de réaction

Pour saisir concrètement cette notion, tu vas faire une petite expérience.

Pour cela, réunis une feuille de papier A4, une règle, un crayon et une paire de ciseaux.

Sur la feuille, trace puis découpe une bande de 5 cm de largeur sur la totalité de la feuille
(soit 29,7 cm de longueur).

Maintenant, demande à une personne de t’aider. Elle doit maintenir la bande verticalement
à l’une de ses extrémités, entre le pouce et l’index et la lâcher sans te prévenir. Ton rôle
consiste à l’attraper aussi entre le pouce et l’index.

Que constates-tu ?

Une fois la bande attrapée, observe la quantité de papier qui t’a « glissé » entre les doigts.
Sa longueur « matérialise » ton temps de réaction tR.

Comme tu peux le voir, la longueur (donc le temps de réaction), varie d’un essai à l’autre,
voire d’une personne à l’autre. En situation de conduite, il n’y a généralement pas plusieurs
essais, mais un seul, et ce n’est pas un jeu !

Voici rassemblées dans le tableau, des distances et des durées de réaction suivant plusieurs
vitesses.

En moyenne, la durée de réaction est d’une seconde.

Vitesse 45 km/h 70 km/h 130 km/h


Distance parcourue pendant 1s 12 m 20 m 36 m
Distance parcourue pendant 2s 25 m 40 m 72 m
Distance parcourue pendant 3s 36 m 60 m 108 m

Il existe des facteurs qui augmentent cette valeur comme par exemple : l’alcool, la drogue,
les médicaments, l’inattention (téléphone portable), la fatigue.

Document n° 4 : comment évolue la vitesse du véhicule pendant la phase de réaction ?

Étant donné que le conducteur n’agit pas sur le véhicule (freinage ou accélération), on
estime que sa vitesse v ne varie pas (vu la faible durée, de l’ordre de la seconde).

La distance DR parcourue pendant cette phase s’obtient par la relation :

DR = v × tR avec

• DR en mètre (m),

• v en mètre par seconde (m/s),

• tR en seconde (s).

66 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 5 — Séquence 2

Document n° 5 : De quoi dépend la distance de freinage DF ?


Ce graphique présente l’évolution de la distance de freinage en fonction de la vitesse, par
beau temps et par temps pluvieux pour un véhicule de masse 1 300 kg.

L’état de la route recouvre des


situations du type : verglas, neige,
pluie, feuilles.
Il n’est pas le seul facteur agissant
sur la distance de freinage.
Il y a aussi l’entretien du véhicule
(état des pneus, des freins),
et la technique de freinage du
conducteur (roues bloquées ou
non).

Fig. 2

Document 1.
1- Nomme les deux phases successives au cours de l’arrêt d’un véhicule. Traduis cette
question par une relation utilisant les distances.
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Documents 1, 2 et 4.
2- À quoi correspond la première phase ? Comment varie la vitesse durant cette phase ?
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3- À quoi correspond la deuxième phase ? Comment varie la vitesse durant cette phase ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Document 3.
4- Un conducteur roule à 70 km/h. Quelle valeur admet-on, en moyenne, comme durée de
réaction ? Quelle distance parcourt-il pendant cette durée ?
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. .....................................................................................................................................
5- Quelle est la relation donnant la distance d parcourue connaissant la vitesse v et la durée
t du parcours ? Précise les unités.
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. .....................................................................................................................................
6- Comment convertir 3,6 km/h en m/s ?
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7- Calcule la distance parcourue par une voiture roulant à 90 km/h pendant une durée de
réaction de 2 s.
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© Cned, Physique - Chimie 3e — 67


Séquence 2 — séance 5

Documents 5 et 3.
8- La distance de freinage et la vitesse sont-elles proportionnelles ? Justifie.
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9- Quels sont les facteurs qui influencent la distance de réaction et la distance de freinage ?
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10- Quelle est la distance de freinage pour une voiture roulant à 120 km/h :
a) sur route sèche,
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b) sur route mouillée ?
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11- Calcule la distance d’arrêt d’une voiture de masse 1 300 kg, se déplaçant à 70 km/h.
a) sur route sèche,
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. .....................................................................................................................................
b) et sur route mouillée.
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j e retiens
• L’arrêt comprend la phase de réaction puis la phase de freinage.
• La durée de réaction tR est la durée qui s’écoule entre l’instant où l’obstacle est perçu et
l’instant où le conducteur agit.
• La distance de réaction est obtenue par : DR = v × tR
Elle dépend de l’état du conducteur et de la vitesse.
• La distance de freinage DF est la distance parcourue entre le moment où l’on agit sur la
pédale de frein et le moment où le véhicule s’arrête.
• DF dépend de l’énergie cinétique, de l’état de la route et du véhicule (pneus, freins)
• La distance d’arrêt DA est la somme de la distance de réaction DR et de la distance de
freinage DF .
DA = DR + DF
• La distance de freinage DF croit plus rapidement que la vitesse.

68 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 5 — Séquence 2

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 22
Coche la bonne réponse, puis vérifie la correction.

Oui Non
1- L’arrêt d’un scooter comprend-il la phase de freinage,
® ®
puis la phase de réaction ?
2- La durée de réaction tR, est-elle la durée qui s’écoule
entre l’instant où l’obstacle est perçu et l’instant où le ® ®
conducteur agit ?
v
3- La distance de réaction est-elle obtenue par : DR = ? ® ®
tR

4- La distance de freinage DF est-elle la distance parcourue


entre le moment où l’on perçoit l’obstacle et le moment ® ®
où le véhicule s’arrête ?
5- DF dépend-elle de l’énergie cinétique du véhicule ? ® ®
6- Peut-on dire que DF ne dépend pas de l’état de la route
® ®
et du véhicule (pneus, freins) ?
7- La vitesse croit-elle plus rapidement que la distance de
® ®
freinage DF ?
8- Peut-on dire que DA = DR + DF ? ® ®
9- La vitesse du véhicule augmente-t-elle pendant la phase
® ®
de réaction ?
10- L’alcool, la drogue, les médicaments et l’inattention
® ®
augmentent-ils la durée de réaction ?

Exercice 23
Un scooter roule à la vitesse de 40 km/h.
Un obstacle apparaît.
1- Quelle est la distance qui sera parcourue avant que le freinage commence ?
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2- Un jeune conducteur en conduite accompagnée roule à la vitesse de 50 km/h.
Son téléphone portable vient à sonner.
Le code de la route interdit son usage au volant.
La durée de réaction en cas d’inattention peut être de 3 à 4 secondes.
Justifie cette interdiction à l’aide de calculs.
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Séquence 2 — séance 5

Exercice 24

Lis ce texte puis réponds aux questions.

Le décret du 23 novembre 2001 fixe la notion de distance de sécurité entre deux véhicules.
Voici les éléments de ce décret.
• Avoir au moins 2 secondes entre deux véhicules pour disposer suffisamment de temps
pour freiner.
• En cas de non respect de cette règle, une amende de 750 € et 3 points de retrait sur le
permis sont prévus.
Au niveau des autoroutes, cette règle se décline par les panneaux suivants :

fig. 3

1- De quoi traite le texte ?

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2- Déduis, à l’aide des informations du texte et d’un calcul, la distance minimale de sécurité
entre deux véhicules qui roulent à :

• 50 km/h

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. .....................................................................................................................................

• 90 km/h

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3- Quelles sanctions sont prévues par la loi en cas de non-respect du décret ?

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4- Pour deux véhicules roulant à la vitesse de 120 km/h sur autoroute, calcule la distance
séparant deux bandes blanches consécutives (longueur AB sur la figure 3).

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70 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 5 — Séquence 2

Exercice 25
Deux personnes ont à parcourir 45 kilomètres sur une route nationale, dans 2 véhicules
différents.
Le conducteur A roule à 100 km/h, et le conducteur B roule à 90 km/h.
1- Détermine la durée de parcours de chaque conducteur.
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2- Quel est le temps gagné par le conducteur A ? Quels risques a-t-il pris ?
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Sommaire

Séquence 3
Les métaux et la conduction électrique

Séance 1 Quels métaux y a-t-il dans les objets de la vie quotidienne ?


1– Quatre métaux très utilisés : le fer, le cuivre, le zinc et l’aluminium
2– L’or et l’argent

Séance 2 Tous les solides conduisent-ils le courant électrique ?


1– Un circuit de test conducteur / isolant perfectionné
2– Résultats des tests conducteur / isolant sur différents solides

Séance 3 Comment le courant circule-t-il dans les métaux ?


1– De quoi un métal est-il constitué ?
2– La taille des atomes
3– Qu’y a-t-il à l’intérieur d’un atome ?
4– Comment le courant électrique circule-t-il dans un métal ?

Séance 4 Comment a-t-on découvert la structure de l’atome ?


1– La découverte des électrons
2– La découverte du noyau
3– Les « modèles » de l’atome

La séance 5 est réservée à la rédaction du devoir à envoyer au Cned.

72 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 3

Séance 1
Quels métaux y a-t-il dans les objets de la vie quotidienne ?
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Dans la vie quotidienne, tu rencontres et tu utilises toutes sortes d’objets. Tu as remarqué
que beaucoup d’entre eux contiennent une partie métallique : regarde par exemple le stylo
ou le feutre avec lesquels tu écris !
Il existe plus de cinquante métaux différents sur Terre, sans compter les alliages (obtenus en
incorporant un ou plusieurs autres métaux ou des éléments non métalliques). Ils possèdent
tous les propriétés suivantes : ils sont bons conducteurs du courant électrique et de la
chaleur, et ils ont un bel éclat brillant lorsqu’ils sont décapés et polis.

c e que je vais apprendre dans cette séance


Dans cette séance, tu vas lire des informations concernant quatre métaux, parmi les plus
utilisés : le fer, le cuivre, le zinc et l’aluminium. Tu découvriras d’où on les extrait, quelles
sont leurs propriétés particulières, et à quoi ils sont utilisés.

B Je découvre

Étude de document n° 1

Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice.

Quatre métaux très utilisés


Le fer
Énormément d’objets autour de nous sont en fer, ou plutôt en acier. L’acier est constitué
de 99 % de fer et de 1 % de carbone environ, ce dernier étant destiné à rendre le fer
plus dur. Les carrosseries de voitures, les couteaux, fourchettes et cuillères, les lames de
nombreux outils (tournevis, scies, ciseaux)... sont en acier. L’acier est très utilisé aussi dans
la construction des maisons, des immeubles, les rails de chemin de fer, des ponts et autres
ouvrages d’art : le « béton armé » est en effet du béton dans lequel on a incorporé des tiges
d’acier, pour lui donner de la rigidité.
Dans la nature, on ne trouve pratiquement pas de fer à l’état pur : il faut l’extraire de
« minerais », c’est-à-dire de roches qui contiennent des atomes de fer liés à d’autres atomes
(oxygène, carbone...). La magnétite est le nom du minerai de fer (cherche une photo de ce
minerai sur Internet ou dans une encyclopédie). L’industrie qui permet d’extraire le fer à partir des
minerais, et de fabriquer l’acier, s’appelle la sidérurgie. Les premiers travaux de sidérurgie
remontent à plus de 3000 ans, au Moyen-Orient, et l’acier ainsi fabriqué servait surtout à
faire des poignards, des sabres, des épées et des lances, beaucoup plus durs que ceux en
bronze utilisés auparavant. Les artisans qui fabriquaient des objets en acier étaient

© Cned, Physique - Chimie 3e — 73


Séquence 3 — séance 1

appelés des « forgerons ». Cet artisanat est devenu en Europe une véritable industrie à partir
du XIXe siècle. La Tour Eiffel, construite pour l’Exposition Universelle de Paris en 1889,
incarne le triomphe de la construction en acier.
L’acier présente cependant un inconvénient majeur : il rouille rapidement (figure 1) en
présence d’air humide. Il faut donc le protéger avec des revêtements adaptés : peinture,
vernis, zinc...

Fig. 1
Un objet en acier rouille s’il n’est pas protégé

Quelques propriétés du fer :


- Sa couleur est gris clair.
- Il conduit le courant électrique et la chaleur (comme tous les métaux).
- Il est attiré par un aimant, ce qui permet de le récupérer facilement dans les centres de
tri des déchets.
- 1 centimètre-cube de fer (c’est-à-dire un cube de 1 centimètre d’arête) pèse
7,9 grammes.
- Il fond à 1 540 °C.
- Il s’oxyde facilement à l’air humide : l’oxyde ainsi formé s’appelle « la rouille ».
Le cuivre
Le cuivre à l’état pur existe en petites quantités dans le sous-sol, mais on le trouve surtout
dans des minerais, où les atomes de cuivre sont liés à d’autres atomes (soufre et oxygène
notamment).
Près de Salt Lake City (USA), on trouve une mine de cuivre à ciel ouvert (cherche une photo de
cette mine sur Internet ou dans une encyclopédie).
Le cuivre est très utilisé pour faire des fils électriques : en effet, non seulement c’est un
excellent conducteur du courant électrique, mais de plus il est facile à étirer en fils, et enfin il
est relativement souple, pas trop cassant quand on le tord.
Le cuivre entre également dans la composition « d’alliages », c’est-à-dire de mélanges de
métaux. Ainsi, par exemple, le bronze (cuivre + étain) sert à faire des cloches, ou le laiton
(cuivre + zinc), sert à faire des instruments de musique tels des trompettes, des trombones,
etc.

74 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 3

Fig. 2
Le cuivre s’oxyde : c’est le « vert-de-gris »

Quelques propriétés du cuivre :


- Sa couleur est rouge-orangé.
- Il conduit le courant électrique et la chaleur (comme tous les métaux). C’est même,
après l’argent, le meilleur des conducteurs.
- Il n’est pas attiré par un aimant.
- 1 centimètre-cube de cuivre (c’est-à-dire un cube de 1 centimètre d’arête) pèse
8,9 grammes.
- Le cuivre s’oxyde au contact de l’air humide : l’oxyde de cuivre s’appelle le « vert de
gris » (figure f31.2 ; remarque : le vert-de-gris est une substance toxique, il faut donc
éviter de s’en mettre sur les doigts).
- Le cuivre fond à 1 083 °C.
Le zinc
Le zinc est extrait de minerais, telle la « blende » dans laquelle les atomes de zinc sont liés
à des atomes de soufre. On l’utilise pour faire des toitures (40 % des toits de Paris sont
en zinc) et des gouttières (figure f31.3). Il présente pour cet usage plusieurs avantages.
D’abord, il se laisse facilement aplatir en feuilles : il suffit de l’écraser entre des rouleaux
(cette opération se nomme le « laminage »). Ensuite les pièces en zinc sont assez faciles à
assembler : pour cela, on fait fondre un alliage à base d’étain, qui en refroidissant soude les
deux pièces de zinc l’une à l’autre. Enfin, à l’air humide, le zinc s’oxyde superficiellement,
et cette couche d’oxyde (de l’hydrocarbonate de zinc) protège ensuite le métal, car elle est
étanche à l’air et à l’eau.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 75


Séquence 3 — séance 1

Un autre usage très important du zinc est la « galvanisation » de l’acier, qui consiste à
recouvrir ce dernier d’une fine couche de zinc (pour cela on peut, par exemple, tremper
l’acier dans un bain de zinc fondu). Le zinc protège très durablement l’acier de la rouille.
Les carrosseries de voitures, par exemple, sont systématiquement galvanisées. L’intérieur
des canettes de boisson en acier aussi (remarque : dans les canettes, en plus du zinc il y
a encore, au contact direct de la boisson, une couche de vernis spécial dit « de qualité
alimentaire », ce qui veut dire que ce vernis ne risque pas de se dissoudre dans le liquide,
ce qui pourrait modifier le goût de la boisson ou même mettre en danger la santé de l’être
humain).

Fig. 3
Un élément de gouttière en zinc.

Quelques propriétés du zinc :

- Sa couleur est gris clair.

- Il conduit le courant électrique et la chaleur (comme tous les métaux).

- Il n’est pas attiré par un aimant.

- 1 centimètre-cube de zinc (c’est-à-dire un cube de 1 centimètre d’arête) pèse


7,1 grammes.

- Le zinc s’oxyde au contact de l’air humide : l’oxyde de zinc est de l’hydrocarbonate de


zinc.

- Le zinc fond à 419 °C.

76 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 3

L’aluminium
L’aluminium est extrait de minerais, telle la « bauxite » dans laquelle les atomes d’aluminium
sont liés à des atomes d’oxygène. Un des grands intérêts de l’aluminium, c’est sa légèreté : 1
centimètre-cube d’aluminium (c’est-à-dire un cube de 1 centimètre d’arête) pèse seulement
2,7 grammes, soit environ trois fois moins que le fer ! C’est pourquoi il est très utilisé en
aéronautique, pour construire les avions : on n’utilise pas l’aluminium pur, qui est trop mou,
mais des alliages de plusieurs métaux, comme par exemple {aluminium + zinc +
cuivre + magnésium}. Par ailleurs, il se laisse facilement laminer, c’est-à-dire écraser en
feuilles, ce qui permet de fabriquer le « papier alu » que nous utilisons tous (figure 4). Une
large majorité des canettes de boissons vendues dans le monde est fabriquée en aluminium :
l’intérieur de la canette, au contact du liquide, est revêtu (comme les canettes en acier
galvanisé dont on a parlé plus haut) d’un vernis spécial de protection dit « de qualité
alimentaire ». À l’air humide, l’aluminium s’oxyde superficiellement, et cette très fine couche
d’oxyde appelée « alumine », étant imperméable à l’air et à l’eau, protège ensuite le métal.
On peut d’ailleurs augmenter artificiellement l’épaisseur de cette couche d’alumine (par un
procédé appelé « anodisation ») pour renforcer encore la protection : l’aluminium anodisé
sert à fabriquer des portes et des fenêtres.

Fig. 4
Le papier d’aluminium

Quelques propriétés de l’aluminium :


- Sa couleur est gris clair.
- Il conduit le courant électrique et la chaleur (comme tous les métaux). C’est même un
très bon conducteur, à condition qu’il soit très pur.
- Il n’est pas attiré par un aimant.
- 1 centimètre-cube d’aluminium (c’est-à-dire un cube de 1 centimètre d’arête) pèse
2,7 grammes.
- L’aluminium s’oxyde au contact de l’air humide : cet oxyde de zinc s’appelle l’alumine.
- L’aluminium fond à 660 °C.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 77


Séquence 3 — séance 1

Exercice 1

Réponds aux questions (les réponses sont dans les textes ci-dessus) :
1- Les métaux existent-ils dans le sol terrestre à l’état pur ?

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. .....................................................................................................................................

2- Quel est, entre le fer, le cuivre, le zinc et l’aluminium, le meilleur conducteur du courant
électrique ?

. .....................................................................................................................................

3- Classe le fer, le cuivre, le zinc et l’aluminium, du plus lourd au plus léger : (pour 1 cm3)

. .....................................................................................................................................

4- Réflexion : les lignes à haute tension, qui transportent le courant électrique des centrales
vers les villes, sont en aluminium et non en cuivre. Pourquoi, à ton avis ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

5- Beaucoup de métaux s’oxydent au contact de l’atmosphère. Comment nomme-t-on :

a) l’oxyde de fer ? .............................. b) l’oxyde de cuivre ? ........................

c) l’oxyde de zinc ? ............................ d) l’oxyde d’aluminium ? ...................

Exercice 2

Un lingot d’or a un volume de 51,8 cm3.


1- Que vaut la masse d’un centimètre-cube :

a) de fer ? ......................................................................................................................

b) de cuivre ? ..................................................................................................................

c) de zinc ? .....................................................................................................................

d) d’aluminium ? ............................................................................................................

2- La masse d’un centimètre-cube d’or est de 19,3 g. Calcule la masse d’un lingot d’or.

. .....................................................................................................................................

3- Quel volume d’aluminium doit-on prendre pour obtenir la masse correspondante à celle
d’un lingot d’or.

. .....................................................................................................................................

78 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 3

Étude de document n° 2

L’or et l’argent

Exercice 3

Recherche dans un dictionnaire ou une encyclopédie les réponses aux questions ci-dessous :

1- On dit que l’or est un métal « inoxydable ». Qu’est-ce que cela veut dire ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

2- Cite deux usages de l’or :

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

3- Cite deux usages de l’argent :

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

j e retiens
- Le fer, le cuivre, le zinc et l’aluminium sont les métaux les plus couramment utilisés.
- Parmi les métaux précieux, les plus utilisés sont l’argent et l’or.
- On peut identifier les métaux par des tests simples :

Attiré par un Couleur Couleur de l’oxyde Masse pour


aimant (non oxydé) 1 cm3
Fer oui gris clair marron (rouille) 7,9 g
Cuivre non orangé/rouge vert (vert-de-gris) 8,9 g
Zinc non gris clair gris terne 7,1 g
Aluminium non gris clair transparent ou 2,7 g
blanchâtre (alumine)
Or non doré pas d’oxydation 19,3 g
Argent non gris clair noir 10,5 g

© Cned, Physique - Chimie 3e — 79


Séquence 3 — séance 1

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 4

Coche la bonne réponse puis vérifie la correction.

Oui Non
1- Parmi les quatre métaux suivants : fer, aluminium,
zinc et cuivre, est-ce que seul le fer est attiré par un ® ®
aimant ?
2- Le cuivre non oxydé est-il de couleur rouge orangé ? ® ®
3- À volume identique entre le fer, le cuivre, et
l’aluminium, est-ce que c’est l’aluminium qui est le ® ®
métal le plus lourd ?
4- L’aluminium est-il protégé par son oxyde ? ® ®
5- La rouille, principal constituant de l’oxyde de fer, a-
® ®
t-il un effet protecteur sur le fer ?

D J’approfondis

Exercice 5
Un bijou 18 carats ?
Dans le domaine de la bijouterie, pour connaître la proportion d’or pur contenu dans un
bracelet, on exprime la teneur en or en carats.
24 carats correspondant à un bijou en or pur.
En dessous de 24 carats, l’or est mélangé au cuivre, le bijou étant alors constitué d’« un
alliage ».
18
La masse d’or est alors donnée pas la relation : mor = × M où M est la masse totale de
l’alliage. 24
n
Pour n carats, la formule devient alors : mor = x M.
24

Pour un bracelet de 40 g et 18 carats, calcule mor la masse d’or, et mcuivre la masse de cuivre.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

80 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 3

Séance 2
Tous les solides conduisent-ils le courant électrique ?
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Dans la séance 1, tu as découvert l’énergie cinétique Ec et des situations dans laquelle elle
intervient (barrage, chute).
En classe de cinquième, tu as vu que certaines matières conduisent le courant électrique :
on les appelle des « conducteurs ». Tu as vu dans la séance 1 de la séquence 3 que tous les
métaux, par exemple, sont des conducteurs.
D’autres matières ne conduisent pas le courant électrique : on les appelle des « isolants ».
Le verre est un isolant, par exemple.
En résumé : tous les solides ne sont pas conducteurs.

Exercice 6
Dessine le schéma du montage très simple, utilisé en classe de cinquième, permettant de
savoir si une matière est un conducteur ou un isolant :

Fig. 1
Un montage simple pour tester le caractère conducteur

c e que je vais apprendre dans cette séance


Maintenant, nous allons ensemble essayer d’affiner la distinction entre conducteurs et
isolants, en regardant si certains solides ne seraient pas « entre les deux », c’est-à-dire
faiblement ou moyennement conducteurs.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 81


Séquence 3 — séance 2

B Je découvre

Activité expérimentale

Un circuit de test conducteur/isolant plus perfectionné


Supposons que nous testions un solide avec le circuit représenté ci-dessus (figure 1). Si
la lampe reste éteinte, pouvons-nous vraiment affirmer que ce solide est un isolant ? La
réponse est non, car si le solide est faiblement conducteur, le courant va circuler, mais avec
une intensité trop faible pour que la lampe s’allume. Dans l’exercice qui suit, tu vas voir
comment on peut améliorer le circuit.

Exercice 7
Pour améliorer le circuit de test conducteur/isolant de la figure 1, il faut inclure dans ce
circuit un appareil permettant de mesurer l’intensité du courant électrique. Tu as rencontré
cet appareil en classe de quatrième.
1- Comment se nomme l’appareil qui mesure l’intensité électrique ?
. .....................................................................................................................................
2- Comment cet appareil se branche-t-il (en série ou en dérivation) ?
. .....................................................................................................................................
3- Dessine le schéma du circuit électrique incluant ce nouvel appareil :

Vérifie ta réponse avec le livret de corrigés.

82 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 3

Résultats des tests conducteur/isolant sur différents solides


Voici un ensemble de matières (figure 3) qui sont toutes à l’état solide :
de l’acier, de l’argent, du carbone, du cuivre, du liège, du nickel, de l’or, du plomb, du sel,
du sucre, du sulfate de cuivre, du zinc.

fig. 3
Un ensemble de solides

Si nous soumettons ces solides au test conducteur/isolant décrit plus haut (fig. 2 dans le
livret de corrigés), voici les résultats :

solide testé état de la lampe intensité électrique (mA)


acier fort 250
argent fort 250
carbone moyen 160
cuivre fort 250
liège nul 0
nickel fort 250
or fort 250
plomb fort 250
sel nul 0
sucre nul 0
sulfate de cuivre nul 0
zinc fort 250

© Cned, Physique - Chimie 3e — 83


Séquence 3 — séance 2

Exercice 8
À partir des résultats du tableau, réponds à ces trois questions (justifie tes réponses en
citant des exemples pris dans le tableau) :
1- Tous les solides sont-ils conducteurs ?
. .....................................................................................................................................
2- Tous les métaux sont-ils conducteurs ?
. .....................................................................................................................................
3- Existe-t-il des solides non métalliques qui soient conducteurs ?
. .....................................................................................................................................

Comparaison des métaux entre eux


Le montage de la figure 2 dans le livret de corrigés permet de constater que tous les
métaux sont bons conducteurs du courant électrique, mais il ne permet pas de les classer
du meilleur au moins bon (tu l’as vu, quel que soit le métal, la lampe brille fortement et
l’ampèremètre indique 250 mA).
Il faut pour classer les métaux réaliser un montage spécial, que tu verras dans la suite de tes
études. Grâce à un tel montage, on établit l’ordre suivant, du meilleur conducteur au moins
bon :
(+ + conducteur )
….. argent > cuivre > or > aluminium > zinc > nickel > acier > plomb ………
(- - conducteur)

j e retiens
Ce montage (fig. 4) permet de comparer le caractère conducteur de différents solides :

Fig. 4
Un montage avec un ampèremètre pour tester le caractère conducteur
• Tous les solides ne conduisent pas le courant électrique.
• Tous les métaux conduisent le courant électrique.

84 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 3

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 9

Coche la bonne réponse.

Si tu réponds non, explique pourquoi, puis vérifie tes réponses dans le livret de corrigés.

Oui Non
1- Pour étudier le caractère conducteur d’un solide, celui-ci
doit-il être placé en dérivation sur la lampe ? ® ®
. ................................................................................
2- Tous les solides conduisent-ils le courant électrique ?
® ®
. ................................................................................
3- Tous les métaux conduisent-ils le courant électrique ?
® ®
. ................................................................................
4- Les métaux sont-ils plus ou moins conducteurs du
courant électrique ? ® ®
. ................................................................................
5- Le carbone dans sa forme graphite est-il un conducteur
électrique ? ® ®
. ................................................................................
6- Un bouchon en liège est-il un conducteur électrique ?
® ®
. ................................................................................

Exercice 10

On remplace la lampe du montage de la figure 1 du livret de corrigés (Exercice 6) par une


diode électroluminescente (DEL).

1- Quel avantage présente la DEL par rapport à une lampe ?

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 85


Séquence 3 — séance 2

2- Fais le schéma électrique du montage en présentant une situation d’éclat de la DEL.

. .....................................................................................................................................

3- Prévois le comportement de la DEL (éclat ou non) avec les solides suivant en cochant les
cases.

État de la DEL
Brille Ne brille pas
Métal ® ®
Sucre ® ®
Carbone (graphite) ® ®
Sulfate de cuivre ® ®
Liège ® ®

86 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 3

Séance 3
Comment le courant électrique circule-t-il dans les métaux ?
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Tu le sais, tous les métaux sont conducteurs du courant électrique. Mais justement, qu’est-
ce que le « courant électrique » ? De quoi est-il fait ? Tu vas le découvrir dans cette séance.
Et pour cela, il va falloir d’abord regarder en détail de quoi sont faits les métaux.

B Je découvre

Étude de document

Lis attentivement les documents ci-dessous, et fais les exercices au fur et à mesure. Puis vérifie la
correction.
De quoi un métal est-il constitué ?
1- Un exemple : le cuivre
Prenons comme premier exemple de métal le cuivre, puisque la plupart des fils électriques
sont justement faits en cuivre.
L’image 1 représente la surface du cuivre, grossie environ cent millions de fois au moyen
d’un appareil appelé « microscope électronique ».

fig. 1
La surface du cuivre observée au microscope électronique (image traitée par ordinateur)

© Cned, Physique - Chimie 3e — 87


Séquence 3 — séance 3

À cette échelle, on voit que le cuivre est un empilement de petites taches, régulièrement
rangées les unes à côté des autres. Les physiciens ont démontré que chacune de ces taches
représente un atome de cuivre.
Tu te rappelles que tu as déjà rencontré des atomes en classe de 4e : les molécules d’eau, de
dioxygène, de méthane, etc. sont faites d’atomes.
Si le cuivre est pur, tous les atomes qui le composent sont absolument identiques entre eux.
Les physiciens et chimistes ont donné aux atomes de cuivre le symbole chimique Cu.
Contrairement à ce que pourrait laisser croire l’image 1, les atomes de cuivre sont en réalité
au contact les uns des autres : cela apparaît sur le schéma 2 qui représente l’empilement des
atomes de cuivre.

fig. 2
L’empilement des atomes de cuivre

2- Les autres métaux

Tous les métaux sont constitués, comme le cuivre, d’un empilement ordonné d’atomes.
La taille des atomes
Un atome est une sphère extrêmement petite, comme le montrent les informations
suivantes :
• le diamètre d’un atome de cuivre est environ 1000 fois plus petit que celui du virus de la
grippe,
• il y a environ 10 000 000 000 000 000 000 000 atomes dans 1 gramme de cuivre
(dix mille milliards de milliards) que l’on doit écrire 1022.

88 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 3

Tu sais que pour exprimer la taille des microbes, virus et autres bactéries, on utilise comme
unité le micromètre, c’est-à-dire le millionième de mètre. Pour exprimer la taille des atomes,
on utilise une unité mille fois plus petite, le nanomètre, qui vaut un milliardième de mètre.
Le rayon d’un atome de cuivre, par exemple, vaut 0,13 nanomètre.

Exercice 11
Utilise l’image de la figure 1 pour déterminer le rayon d’un atome de cuivre.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Qu’y a-t-il à l’intérieur d’un atome ?
1- Le noyau et les électrons
Un atome a la forme d’une sphère. Au centre de cette sphère se trouve une particule appelée
« noyau », et autour du noyau il y a des particules nommées électrons (figure 3). Tous les
électrons sont identiques entre eux. Les physiciens et chimistes ne savent pas déterminer
la position des électrons autour du noyau, mais en revanche ils savent les compter. Sur la
figure 3, le trait en pointillé indique la limite de la zone sphérique où peuvent se trouver les
électrons.
Selon la matière, le nombre d’électrons est différent : l’atome de cuivre a 29 électrons,
l’atome de fer en a 26, celui d’aluminium en a 13, celui de plomb en a 82, etc. Le noyau lui
aussi, est différent selon la matière (tu verras au lycée de quoi est constitué le noyau).

fig. 3
Un atome de cuivre

Des expériences ont démontré (voir la séance 4) que le noyau est environ 100 000 fois
plus petit que l’atome lui-même, qui est déjà lui-même incroyablement petit, on l’a dit. La
figure 3 n’est donc pas à l’échelle : le noyau et les électrons ont été grossis par rapport à la
taille de l’atome entier (les proportions ne sont pas correctes).
2- La charge électrique du noyau et des électrons
D’autres expériences ont montré que le noyau d’un atome a une charge électrique positive,
tandis que les électrons ont une charge électrique négative. La charge positive du noyau
est exactement compensée par la charge négative des électrons, si bien qu’un atome entier
(noyau + électrons) est électriquement neutre : sa charge électrique vaut 0.
Reprenons l’exemple d’un atome de cuivre (figure 4) : son noyau a une charge électrique de
valeur + 29 et ses électrons ont une charge électrique de valeur − 29 (chaque électron a une
charge égale à − 1 et il y a 29 électrons). Au total l’atome de cuivre est bien neutre :
+ 29 − 29 = 0.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 89


Séquence 3 — séance 3

fig. 4

Comme tous les atomes, un atome de cuivre est électriquement neutre

Remarque : les physiciens ont constaté que particules de charge négative sont attirées
par celles de charge positive (c’est une loi de la nature) ; les électrons sont donc attirés
par le noyau, et c’est pour cette raison qu’ils restent autour de lui et ne s’en éloignent pas
beaucoup.

Exercice 12

Sachant qu’un atome d’aluminium a 13 électrons, combien vaut la charge électrique de son
noyau ? Justifie la réponse.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

Comment le courant électrique circule-t-il dans un métal ?

Prenons à nouveau l’exemple du cuivre. Nous venons de voir que chaque atome de cuivre
possède 29 électrons. Et que chacun de ces électrons, doté d’une charge électrique négative,
est attiré par le noyau de charge électrique positive.

Mais, sur ces 29 électrons, tous ne sont pas à la même distance du noyau. Ceux qui en
sont plus proches sont plus fortement attirés par le noyau, tandis que ceux situés à la
périphérie sont moins fortement attirés, et vont pouvoir dans certaines circonstances (nous
allons voir lesquelles) quitter l’atome : on les appelle « électrons libres » ou « électrons de
conduction ».

Considérons (figure 5) un circuit électrique constitué d’une pile et d’une lampe, reliées par
des fils électriques. Ces fils sont faits de cuivre conducteur, entouré de plastique isolant.
« Zoomons » sur le cuivre situé à l’intérieur d’un des fils :

90 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 3

fig. 5
Les électrons libres en mouvement
Le schéma montre ce qui se passe : les « électrons libres » se déplacent d’atome en atome,
en direction de la borne + du générateur. C’est ce mouvement d’ensemble de tous les
électrons libres qui constitue le courant électrique.
La raison de ce mouvement est simple : les électrons libres, étant de charge négative, sont
repoussés par la borne − du générateur, et attirés par sa borne +.
Deux remarques pour terminer cette séance :
- le générateur met en mouvement les électrons (c’est donc bien lui qui crée le courant
électrique), mais ce n’est pas lui qui fabrique les électrons libres : ils sont présents
naturellement dans les atomes de cuivre.
- Le sens réel du courant électrique dans les métaux est de la borne − du générateur vers
la borne +. C’est donc le sens inverse du sens conventionnel (figure 6).

fig 6
Le sens réel et le sens conventionnel du courant électrique

© Cned, Physique - Chimie 3e — 91


Séquence 3 — séance 3

j e retiens
• Tous les métaux (quand ils sont à l’état solide) sont constitués d’un empilement
ordonné d’atomes.
• Un atome est environ 1000 fois plus petit, en diamètre, qu’un virus.
• Le rayon ou le diamètre d’un atome s’expriment en nanomètres.
• 1 nanomètre vaut 1 milliardième de mètre : 1 nm = 0,000 000 001 m = 10−9 m.
• Un atome est constitué d’un noyau, entouré d’électrons.
• Le noyau d’un atome est environ 100 000 fois plus petit que l’atome lui-même.
• Selon la matière considérée (fer, aluminium, or, etc.) l’atome n’a pas le même nombre
d’électrons, et le noyau est différent.
• Le noyau est de charge électrique positive, et chaque électron est de charge électrique
négative. Au total, un atome est électriquement neutre car la charge négative des
électrons est exactement compensée par la charge positive du noyau.
• Dans un métal, le courant électrique est dû à un déplacement d’électrons libres. Ce
déplacement s’effectue dans le sens opposé au sens conventionnel du courant.

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 13
Coche la case correspondant à la bonne réponse, puis vérifie la correction.

Oui Non
1- Tous les métaux à l’état solide sont-ils constitués d’un
® ®
empilement ordonné d’atomes ?
2- Le diamètre d’un atome s’exprime-t-il en millimètre ? ® ®
3- Dans un mètre, y a-t-il un milliard (109) de nanomètres ? ® ®
4- est-ce que 1 nm = 10-9 m ? ® ®
5- Est-ce qu’un atome ne contient qu’un noyau ? ® ®
6- Le noyau est-il 10 000 fois plus petit que l’atome ? ® ®
7- L’atome de fer et l’atome d’aluminium diffèrent-ils
® ®
uniquement par leurs nombres d’électrons ?
8- Le noyau porte-t-il une charge électrique positive et les
® ®
électrons une charge électrique négative ?
9- En circuit fermé, est-ce que c’est le déplacement des
atomes qui est responsable du courant électrique dans ® ®
un métal soumis à un générateur ?
10- Le déplacement des électrons est-il opposé au sens
® ®
conventionnel du courant électrique ?

92 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 3

Exercice 14
1- Fais la liste simplifiée des dipôles électriques présents dans une lampe de poche.

. .....................................................................................................................................

2- Comment les dipôles sont-ils montés ?

. .....................................................................................................................................

3- Trace le schéma électrique du montage d’une lampe de poche en fonctionnement.

4- Représente le sens conventionnel du courant électrique à l’aide d’une flèche noire sur le
schéma précédent.

5- Toujours sur le même schéma, représente le sens de déplacement des électrons à l’aide
d’une flèche rouge.

6- Que constates-tu concernant les sens des flèches rouge et noire ?

. .....................................................................................................................................

7- À quoi est dû le courant électrique dans les parties métalliques du circuit ?

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 93


Séquence 3 — séance 4

Séance 4
Comment a-t-on découvert la structure de l’atome ?

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

À la fin du XIXe siècle, les savants avaient réussi à démontrer que toute matière est faite
d’atomes. C’était déjà une découverte formidable, mais il restait encore à découvrir ce qu’il
y a à l’intérieur d’un atome. Voici quelques-unes des expériences qui ont permis de mettre en
évidence l’existence des électrons et du noyau.

B Je découvre

Étude de document n°1


Lis attentivement les documents ci-dessous, et fais les exercices au fur et à mesure. Puis vérifie tes
réponses dans le livret de corrigés.

La découverte des électrons


Pour cette expérience, représentée sur la figure 1, les physiciens ont utilisé une ampoule
A en verre, bien fermée, dans laquelle ils ont fait le vide (autrement dit il n’y a plus d’air à
l’intérieur). Dans cette ampoule ils ont emprisonné une petite plaque rectangulaire P en
métal, un tourniquet To pouvant glisser sur deux rails R, et une tige métallique Ti.
Quand la plaque P est reliée à la borne négative d’un générateur électrique à haute tension
G, et la tige Ti à la borne positive, les physiciens observent que le tourniquet To se met à
avancer vers la tige Ti.

fig. 1
Le tourniquet tourne grâce aux électrons qui traversent l’ampoule

94 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 3

Les physiciens comprennent alors ce qui se passe : grâce au générateur, des particules
(invisibles) sont éjectées de la plaque métallique P et sont attirées par la tige Ti. Et ces
particules, en heurtant le tourniquet, le font tourner.

Pour en savoir davantage, il faut faire appel aux lois de l’électricité, qui nous disent que :

- des particules de charge négative se repoussent,

- des particules de charge positive se repoussent,

- des particules de charges contraires s’attirent.

Comme la plaque P est reliée à la borne négative du générateur, et la tige Ti à la borne


positive, c’est donc que les particules qui traversent l’ampoule sont de charge négative.

Enfin il reste à savoir d’où proviennent ces particules : les physiciens font l’hypothèse qu’elles
proviennent de l’intérieur des atomes qui constituent la plaque P. Cette hypothèse sera
confirmée par d’autres expériences.

En conclusion : les atomes contiennent des particules de charge électrique négative.

En 1891, le physicien irlandais George Stoney donnera à ces particules le nom d’électrons.

Exercice 15

Réponds aux questions :

1- Dans cette expérience, comment sait-on que des particules traversent l’ampoule ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

2- D’où ces particules proviennent-elles ?

. .....................................................................................................................................

3- Comment sait-on que la charge électrique de ces particules est négative ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

4- Réflexion : Pourquoi faut-il faire le vide dans l’ampoule pour que l’expérience réussisse ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 95


Séquence 3 — séance 4

Étude de document n° 2

La découverte du noyau
Le physicien britannique Ernest Rutherford mena au début du XXe siècle une série
d’expériences destinées à connaître l’intérieur des atomes. Son idée était la suivante :
bombarder une très mince feuille métallique avec des particules extrêmement petites, de
charge électrique positive, appelées « particules α », et voir comment elles traversent – ou ne
traversent pas – la feuille métallique.
En pratique, Rutherford choisit de travailler avec des feuilles d’or, car ce métal se laisse
facilement écraser en feuilles très fines. Il obtint ainsi des épaisseurs de moins de 1
micromètre, soit seulement quelques milliers d’atomes d’or à traverser pour les particules α
(figure 2).

fig. 2
L’expérience de Rutherford

Et voici le résultat des expériences de Rutherford : la quasi totalité des particules α


traversent le millier d’atomes d’or sans subir la moindre déviation. Mais quelques-unes, très
peu nombreuses, sont fortement déviées, et certaines reviennent même en arrière !
Voici l’analyse que fait Rutherford :
- les particules α qui ont été déviées ont certainement rencontré un obstacle situé à
l’intérieur des atomes d’or,
- cet obstacle est sûrement extrêmement petit car très peu de particules α sont déviées,
- cet obstacle est vraisemblablement de charge électrique positive, ce qui permet
d’expliquer pourquoi certaines particules α sont carrément repoussées en arrière.

96 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 3

Et Rutherford conclut : au centre de chaque atome se trouve un noyau, extrêmement petit,


de charge électrique positive (figure 3).

fig. 3
L’interprétation de l’expérience de Rutherford

Exercice 16

Réponds aux questions :


1- Dans l’expérience de Rutherford, comment s’appellent les particules projetées sur la
feuille d’or ? Quelle est leur taille ? Quelle est leur charge électrique ?

. .....................................................................................................................................

2- Quelle est l’épaisseur de la feuille d’or ? Combien d’atomes d’or cette épaisseur
représente-t-elle ?

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3- Comment Rutherford a-t-il compris qu’au centre des atomes d’or se trouve un noyau très
petit ?

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© Cned, Physique - Chimie 3e — 97


Séquence 3 — séance 4

4- Réflexion : Parmi les comparaisons suivantes, quelle est celle qui selon toi ressemble le plus
à l’expérience de Rutherford (justifie) ?

- des joueurs de squash qui lancent la balle contre le mur

- un ouvrier qui projette du sable sur un grillage à larges mailles

- des gouttes de pluie qui tombent sur le sol

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Étude de document n° 3

Les « modèles » de l’atome

Les physiciens, au début du XXe siècle, étaient parvenus à ces conclusions :

- tout atome a une forme de sphère ; il est constitué au centre d’un noyau, entouré
d’électrons,

- les électrons sont très légers par rapport au noyau (ce qui explique le fait, dans
l’expérience de Rutherford, que les particules α qui passent à l’écart du noyau ne sont
pas déviées par les électrons),

- le noyau est de charge électrique positive, et les électrons sont de charge électrique
négative,

- la charge positive du noyau est exactement compensée par celle des électrons, si bien
qu’au total un atome est électriquement neutre.

La première représentation que les physiciens se firent de l’atome était calquée sur le modèle
des planètes tournant autour du Soleil : pour un atome, le Soleil c’était le noyau, et les
planètes c’étaient les électrons. Cependant il y a une différence importante : les planètes du
système solaire tournent « à plat » dans un même plan appelé « plan de l’écliptique », tandis
que les électrons tournent « en volume » autour du noyau, ce qui explique pourquoi les
atomes ont une forme sphérique.

98 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 3

La figure 4 représente ainsi l’atome de carbone (qui possède 6 électrons) :

fig. 4
Le modèle planétaire de l’atome de carbone

Dans les années 1930, les physiciens s’aperçurent que ce « modèle planétaire » (autrement
dit cette représentation basée sur le modèle du système solaire), était en désaccord avec
certaines expériences. Ils construisirent alors des modèles plus complexes, que tu étudieras
dans la suite de tes études. En classe de 3e, on peut représenter l’atome de cette façon
(figure 5) :

fig. 5
Une représentation de l’atome de carbone utilisée en classe de 3e

La sphère en pointillés représente la zone où peuvent se trouver les électrons.

Exercice 17
Exercice de réflexion :
1- Cite un point commun entre le modèle planétaire de l’atome et le système solaire réel :
. .....................................................................................................................................
2- Cite deux différences entre le modèle planétaire de l’atome et le système solaire réel :
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 99


Sommaire

Séquence 4
Les liquides et la conduction électrique

Séance 1 Quels liquides utilisons-nous dans la vie quotidienne ?


1– Qu’est-ce qu’une « solution aqueuse » ?
2– Tous les liquides ne sont pas des solutions aqueuses.

Séance 2 Tous les liquides conduisent-ils le courant électrique ?


Test de différents liquides

Séance 3 Que sont les ions ?


Comment le courant électrique circule-t-il dans les solutions aqueuses
ioniques ?

Séance 4 Les ions peuvent-ils se transformer en atomes ?


1– Une expérience avec une solution aqueuse de sulfate de cuivre
2– Une autre application : la production d’un métal, le zinc, à partir d’une
solution aqueuse de sulfate de zinc.

Séance 5 Qu’appelle-t-on « liquides acides », « liquides basiques »,


« liquides neutres » ?
1– Pourquoi certains liquides sont-ils acides ?
2– Qu’appelle-t-on « liquides neutres » et « liquides basiques » ?
3– Qu’est-ce que le pH ?
4– Comment le pH varie-t-il quand on dilue un acide ?

100 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 4

Séance 1
Quels liquides utilisons-nous dans la vie quotidienne ?
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
En classe de cinquième, tu as étudié le plus abondant de tous les liquides : l’eau. Tu as vu
qu’elle est partout autour de nous, et qu’elle représente environ 65 % du corps humain.
Tu as appris à détecter la présence d’eau au moyen du « test au sulfate de cuivre » : ce
solide, de couleur blanche quand il est déshydraté, bleuit en présence d’eau.
Tu as appris à purifier l’eau : de l’eau distillée est très pure.
Tu as vu que l’eau peut exister dans trois états : solide, liquide, vapeur.
Tu as appris aussi que l’on peut dissoudre de nombreux solides dans l’eau (du sel, du
sucre...) mais pas tous (le sable ne se dissout pas, par exemple).
En classe de quatrième, tu as appris que l’eau est faite de molécules, dont la formule
chimique est H 2O. Cela veut dire que la molécule d’eau est constituée de 2 atomes
d’hydrogène et 1 atome d’oxygène (figure f41.1).

fig. f41.1
Une molécule d’eau
Tu as vu aussi que l’état liquide est un état « compact » (les molécules d’eau sont serrées
les unes contre les autres, c’est pour cela que l’eau est incompressible) et c’est aussi un
état « désordonné » (les molécules d’eau peuvent bouger, et sont orientées dans toutes les
directions comme le montre la figure f41.2).

fig. f41.2
Les molécules d’eau dans l’état liquide

© Cned, Physique - Chimie 3e — 101


Séquence 4 — séance 1

c e que je vais apprendre dans cette séance


Dans cette séance, tu vas apprendre à distinguer un type particulier de liquides : les
« solutions aqueuses ». Tu verras également les pictogrammes qui signalent un liquide
pouvant présenter un danger.

B Je découvre

Activité expérimentale

Qu’est-ce qu’une « solution aqueuse » ?


Supposons que l’on dissolve un solide dans l’eau, par exemple du sel. On dit que le liquide
obtenu, l’eau salée, est une « solution aqueuse de sel » : c’est une « solution » parce que ce
liquide est le résultat d’une dissolution, et elle est « aqueuse » parce que l’on a dissous le sel
dans de l’eau (en latin aqua veut dire eau).
La figure f41.3 représente schématiquement une solution aqueuse. On reconnaît les
molécules d’eau et, en gris, des substances dissoutes.

Fig. f41.3
Une solution aqueuse.

Je retiens (définition) : une « solution aqueuse », c’est de l’eau contenant une ou plusieurs
substances dissoutes.
Qu’est-ce qu’une solution aqueuse « concentrée » ?
La « concentration » d’une solution aqueuse, c’est par définition la quantité de solide,
exprimée en grammes, qui a été dissoute dans un litre d’eau. Par exemple, on dira que telle
solution a une concentration de 20 g/L (20 grammes par litre).
Si une solution présente une forte concentration de substance dissoute, on dit que cette
solution est « concentrée ».
Si elle présente une faible concentration de substance dissoute, on dit qu’elle est « diluée ».
Remarque : ces connaissances ne sont pas exigibles en classe de 3e. Tu n’as donc pas à les retenir
par cœur.

102 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 4

Exercice 1
On prépare 4 solutions aqueuses de chlorure de sodium (autrement dit de sel de cuisine) :
- pour préparer la première (solution A) on dissout 10 grammes de sel dans 250 mL d’eau,
- pour préparer la deuxième (solution B) on dissout 20 grammes de sel dans 1 L d’eau,
- pour préparer la troisième (solution C) on dissout 30 grammes de sel dans 1 L d’eau,
- pour préparer la deuxième (solution D) on dissout 40 grammes de sel dans 0,5 L d’eau.
Classe ces quatre solutions aqueuses de la plus concentrée à la moins concentrée.
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Étude de document n° 1

Exercice 2
Recherche documentaire :
L’eau de mer est une solution aqueuse. La principale substance dissoute est le chlorure de
sodium. Recherche la « salinité », c’est-à-dire la masse de sel dissoute par litre d’eau de mer,
dans les mers ou océans suivants :
- Mer Méditerranée .............................................
- Manche ............................................................
- Océan Atlantique ..............................................
- Mer Morte ........................................................

Étude de document n° 2
Tous les liquides ne sont pas des solutions aqueuses.
Tout d’abord, l’eau pure n’est pas une solution aqueuse puisque si elle est pure, par
définition, elle ne contient aucune substance dissoute.
Ensuite, il y a des liquides qui ne contiennent pas du tout d’eau, comme les huiles
(d’arachide, d’olive, de noix, etc..) ; le pétrole, et les liquides qui en sont extraits (essence,
fioul, kérosène, white spirit, etc.), ne contiennent pas d’eau non plus ; on peut citer aussi
l’alcool pur (éthanol). Ces liquides ne peuvent donc pas être des solutions aqueuses.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 103


Séquence 4 — séance 1

Certains liquides présentent des dangers

1- Les pictogrammes de sécurité (ou symboles de sécurité)

Voici les principaux pictogrammes de danger (figure f41.4) que l’on pouvait rencontrer avant
2010 sur des flacons contenant des liquides, et leur signification :

Inflammable Corrosif Irritant (Xi) Toxique Dangereux pour


ou nocif (Xn) l’environnement

fig. f41.4

Les pictogrammes de danger les plus courants pour des liquides

• Inflammable : qui peut s’enflammer facilement en présence d’une source d’énergie


(flamme, étincelle, point chaud...). Exemples : éthanol (alcool pur), alcool à brûler, white
spirit, acétone...

• Corrosif : qui peut, en contact avec des tissus vivants, exercer une action destructrice
sur eux. Exemples : acides concentrés, eau de Javel concentrée, solution d’hydroxyde
de sodium (ou « soude caustique », servant de déboucheur de canalisations), certains
démoussants pour les dalles de jardin...

• Irritant : non corrosif, mais pouvant, par contact immédiat, prolongé ou répété avec la
peau ou les muqueuses, provoquer une réaction inflammatoire. Exemples : eau oxygénée,
certains désherbants ou insecticides...

• Nocif : substance pouvant, par inhalation, ingestion ou pénétration cutanée, entraîner la


mort ou nuire à la santé de manière aiguë ou chronique. Exemples : chloroforme, essence
de térébenthine, certains insecticides...

• Toxique : entraînant la mort par inhalation, ingestion ou pénétration cutanée en petites


quantités, ou nuisant à la santé de manière aiguë ou chronique.

• Nuit à l’environnement : substance particulièrement polluante pour l’environnement.


Exemple : certains insecticides...

Un nouveau système de classification et d’étiquetage des produits chimiques à l’échelle


mondiale, le « système général harmonisé », est entré en application (2010 en Europe). Les
pictogrammes de danger, notamment, changent d’aspect. En voici un extrait.

104 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 4

Pictogramme Signification
Ces produits peuvent s’enflammer :
- au contact d’une flamme, d’une étincelle, d’électricité statique… ;
- sous l’effet de la chaleur, de frottements… ;
- au contact de l’air ;
- au contact de l’eau, s’ils dégagent des gaz inflammables (cer-
tains gaz s’enflamment spontanément, d’autres au contact
d’une source d’énergie : flamme, étincelle).

Ces produits peuvent provoquer ou aggraver un incendie, ou


même provoquer une explosion s’ils sont en présence de produits
inflammables. On les appelle des produits comburants.

Ces produits sont corrosifs, suivant les cas :


- ils attaquent ou détruisent les métaux,
- ils peuvent ronger la peau et/ou les yeux en cas de contact ou
de projection.

Ces produits empoisonnent rapidement, même à faible dose. Ils


peuvent provoquer des effets très variés sur l’organisme : nausées,
vomissements, maux de tête, perte de connaissance ou d’autres
troubles plus importants entraînant la mort.

Ces produits chimiques peuvent avoir un ou plusieurs des effets


suivants :
- ils empoisonnent à forte dose ;
- ils sont irritants pour les yeux, la gorge, le nez ou la peau ;
- ils peuvent provoquer des allergies cutanées (eczémas) ;
- ils peuvent provoquer des somnolences ou vertiges.

Ces produits provoquent des effets néfastes sur l’environnement,


en particulier sur les organismes du milieu aquatique : poissons,
crustacés, algues et autres plantes aquatiques.

Ces produits... peuvent provoquer le cancer,... modifier l’ADN des


cellules,...être toxiques pour la reproduction..., modifier le fonc-
tionnement de certains organes (foie, système nerveux), attaquer
les poumons, être mortels s’ils pénètrent dans les voies respiratoi-
res..., provoquer des allergies (asthme).

© Cned, Physique - Chimie 3e — 105


Séquence 4 — séance 1

Exercice 3

Exercice de réflexion :

Supposons que tu achètes un insecticide liquide portant la mention « nocif ». Quelles


précautions dois-tu prendre pour le manipuler et l’utiliser ?

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2- L’étiquette des produits chimiques dangereux

Conformément à la réglementation française et européenne, les produits chimiques


dangereux doivent porter une étiquette précisant obligatoirement :

• le nom du produit,

• le nom et les coordonnées du fabricant ou du fournisseur,

• le ou les symboles de danger,

• les « phrases de risque » qui détaillent les risques encourus,

• les « phrases de sécurité » qui précisent les mesures de prévention, ainsi que la conduite à
tenir en cas d’accident.

Étude de document n° 3

Observe et lis les deux documents concernant l’acide chlorhydrique concentré puis réponds aux
questions de l’exercice 4.

106 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 4

1- L’étiquette

Fig. f41.5

2- Le tableau des risques et consignes de sécurité

Risques particuliers Consignes de Sécurité


R7 Peut provoquer un incendie S1 Conserver sous clé
R23 Toxique par inhalation S2 Conserver hors de portée des enfants
R28 Très toxique en cas S26 En cas de contact avec les yeux, laver
d’indigestion immédiatement et abondamment avec
de l’eau et consulter un spécialiste
R34 Provoque des brûlures S27 Enlever immédiatement tout vêtement
souillé ou éclaboussé
R35 Provoque de graves brûlures S36 Porter un vêtement de protection
approprié
R36 Irritant pour les yeux S37 Porter des gants appropriés
R37 Irritant pour les voies S39 Porter un appareil de protection des
respiratoires yeux et du visage
Fig. f41.6

© Cned, Physique - Chimie 3e — 107


Séquence 4 — séance 1

Exercice 4

1- Quel pictogramme de danger l’étiquette d’un flacon d’acide chlorhydrique concentré


porte-t-elle ?

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2- Pour manipuler un tel acide, faut-il porter des lunettes ? des gants ? des vêtements
appropriés ?

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3- Que faut-il faire en cas de contact avec les yeux* ?


*ou avec la peau, les consignes sont les mêmes.

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j e retiens
Une « solution aqueuse », c’est de l’eau contenant une ou plusieurs substances
dissoutes.
Sur l’étiquette d’un produit chimique dangereux, on peut voir notamment :
• le ou les pictogrammes de danger,
• les phrases de risque,
• les phrases de sécurité.
Un acide concentré est corrosif ; pour le manipuler, il faut :
• porter des lunettes,
• des gants,
• des vêtements appropriés,
En cas de contact avec les yeux ou avec la peau, il faut rincer immédiatement et
abondamment à grande eau puis consulter un spécialiste.

108 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 4

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 5

Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.

Oui Non
1- L’eau salée dans laquelle on fait cuire les pâtes est-elle
® ®
une solution aqueuse ?
2- Aqueux veut-il dire sans eau ? ® ®
3- L’eau pure est-elle une solution aqueuse ? ® ®
4- Est-ce que tous les liquides sont des solutions
® ®
aqueuses ?
5- Peut-on dire que les huiles alimentaires, l’essence, le
® ®
fioul ne sont pas des solutions aqueuses ?
6- Pour manipuler un acide concentré reconnu corrosif,
faut-il porter des gants, des lunettes et des vêtements ® ®
appropriés ?
7- Si un produit corrosif est en contact avec la
peau ou les yeux, faut-il rincer immédiatement et ® ®
abondamment à grande eau ?

© Cned, Physique - Chimie 3e — 109


Séquence 4 — séance 2

Séance 2
Tous les liquides conduisent-ils le courant électrique ?

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

Dans cette séance, nous allons comparer le caractère plus ou moins conducteur de
différents liquides, et en particulier de certaines solutions aqueuses.

Exercice 6

Dans la séquence 3, nous avons étudié un circuit électrique permettant de voir si des solides
sont plus ou moins conducteurs (corrigé de l’exercice 6).

Adapte ce montage pour qu’il permette de tester si des liquides sont plus ou moins
conducteurs.

Fig. f42.1

Un circuit pour tester le caractère conducteur ou isolant d’un liquide

110 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 4

B Je découvre

Activité expérimentale

Test de différents liquides


Soumettons différents liquides au test conducteur/isolant, à l’aide du montage que nous
venons de décrire (vois la figure f32.2). Voici les résultats de l’expérience :

liquide testé état de la lampe intensité électrique


(mA) *
1- Liquides à base d’eau
eau du robinet éteinte 7
eau pure (eau distillée) éteinte 0
eau distillée + un peu de éteinte 0
« sucre blanc » (saccharose)
eau distillée + beaucoup de éteinte 0
saccharose
eau distillée + un peu de moyennement allumée 320
sel de cuisine (chlorure de
sodium)
eau distillée + beaucoup de fortement allumée 400
chlorure de sodium
eau distillée + un peu de faiblement allumée 190
sulfate de cuivre
eau distillée + beaucoup de fortement allumée 350
sulfate de cuivre
2- Liquides anhydres**
huile d’olive éteinte 0
huile de noix éteinte 0
essence pour voiture éteinte 0
éthanol (alcool pur) éteinte 0
* Rappel : mA veut dire « milliampère » ; 1 mA = 0,001 A.
** Un liquide anhydre est un liquide qui ne contient pas du tout d’eau.

Exercice 7
À partir des résultats du tableau précédent, réponds à ces trois questions (justifie tes
réponses) :
1- L’eau pure (distillée) est-elle conductrice ?
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© Cned, Physique - Chimie 3e — 111


Séquence 4 — séance 2

2- Toutes les solutions aqueuses sont-elles conductrices (justifie) ?

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3- Certaines solutions aqueuses sont-elles conductrices (justifie) ?

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Pourquoi certaines solutions aqueuses sont-elles conductrices, et d’autres non ?

Les chimistes ont constaté que les solutions aqueuses sont conductrices à condition que les
substances dissoutes soient constituées d’ions. C’est le cas du chlorure de sodium (sel de
cuisine), ou du sulfate de cuivre, par exemple. L’eau du robinet contient également des ions.
Les solutions aqueuses qui contiennent ainsi des ions sont appelées « solutions aqueuses
ioniques ». Dans la prochaine séance, tu vas découvrir ce que sont les ions.

Si les substances dissoutes sont faites de molécules, et non pas d’ions, la solution aqueuse
n’est pas conductrice. C’est le cas du saccharose (sucre blanc).

j e retiens
• L’eau pure (distillée) n’est pratiquement pas conductrice du courant électrique.
• Quand on dissout certaines substances dans l’eau, comme par exemple du sucre, la
solution aqueuse obtenue n’est pas plus conductrice que l’eau pure.
• Quand on dissout d’autres substances dans l’eau, comme par exemple du chlorure
de sodium (sel de cuisine), ou du sulfate de cuivre, la solution aqueuse obtenue est
conductrice, et elle l’est d’autant plus que la quantité de solide dissoute est grande.
• Les solutions aqueuses sont conductrices à condition que les substances dissoutes
soient constituées d’ions.
• Si les substances dissoutes sont faites de molécules, la solution aqueuse n’est pas
conductrice.

112 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 4

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 8

Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.

Oui Non
1- Pour étudier le caractère conducteur d’une solution,
peut-on utiliser deux électrodes plongeant dans la ® ®
solution étudiée ?
2- Toutes les solutions aqueuses sont-elles conductrices ? ® ®
3- Une substance formée d’ions peut-elle rendre une
® ®
solution aqueuse conductrice une fois dissoute ?
4- Une substance formée de molécules peut-elle rendre une
® ®
solution aqueuse conductrice une fois dissoute ?
5- Peut-on dire que plus on dissout de substance formée
de molécules, plus la solution aqueuse devient ® ®
conductrice ?
6- Peut-on dire que plus on dissout de substance formée
® ®
d’ions, moins la solution aqueuse devient conductrice ?

Exercice 9
1- Soient trois liquides A, B, C. Indique s’ils sont conducteurs ou isolants. Justifie tes
réponses.

Fig. f42.4

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2- Dans ces trois liquides, il y a de l’eau sucrée, de l’eau salée et de l’eau distillée.
Identifie les trois liquides en justifiant tes réponses.
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© Cned, Physique - Chimie 3e — 113


Séquence 4 — séance 2

Exercice 10
On utilise ce montage pour étudier le passage du courant dans différents liquides.

En circuit fermé, les résultats des mesures d’intensité sont indiqués dans le tableau.

Liquide I (mA)
Eau pure 1,6
Eau sucrée 1,5
Eau salée 250,5
Huile 1,2
Sulfate de cuivre 189,6

1- Quels sont les liquides bons conducteurs du courant électrique ?


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2- À quoi peut être dû la différence d’intensité au niveau des liquides bons conducteurs ?
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3- Pourquoi certains liquides conduisent-ils très faiblement le courant électrique ?


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114 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 4

Séance 3
Que sont les ions ?
Comment le courant électrique circule-t-il
dans les solutions aqueuses ioniques ?

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?


Tu as vu dans la séance précédente seules les solutions aqueuses ioniques sont conductrices
du courant électrique.
Dans cette séance, tu vas découvrir ce que sont les ions.
Tu vas apprendre également de quoi est fait le courant électrique dans ces solutions (tu te
souviens (voir séquence 3) que dans les métaux, il s’agit d’un déplacement d’électrons).

B Je découvre

Étude de document n° 1
Que sont les ions ?
1- Je retiens (définition) :
Un ion c’est un atome, ou une molécule, qui a gagné ou perdu un ou plusieurs électrons, et
qui par conséquent n’est plus électriquement neutre.
2- Un exemple : l’ion chlorure
Un atome de chlore (figure f43.1), de formule chimique Cl, possède 17 électrons : chaque
électron ayant une charge électrique égale à − 1, la charge totale des électrons vaut − 17. Le
noyau de l’atome de chlore possède, quant à lui, une charge électrique égale à + 17. Au total
la charge électrique de l’atome de chlore est donc nulle (+ 17 − 17 = 0). C’est normal : tous
les atomes sont électriquement neutres, comme tu l’as vu dans la séquence 3, séance 3.

Fig. f43.1
Un atome de chlore

© Cned, Physique - Chimie 3e — 115


Séquence 4 — séance 3

Mais, pour des raisons que tu étudieras au lycée, l’atome de chlore peut facilement capturer
un électron supplémentaire (cet électron, il le prend à un atome qui donne facilement un
électron, comme par exemple un atome de sodium). L’atome de chlore possède maintenant
18 électrons, soit une charge électrique de − 18. Mais le noyau, lui n’a pas changé, sa charge
électrique vaut toujours + 17 (figure f43.2).

Fig. f43.2

Un ion chlorure

Au total, la charge électrique de l’atome vaut + 17 − 18 = − 1. L’atome de chlore est devenu


un ion, et sa formule chimique s’écrit Cl −, le signe − en haut signifiant que sa charge
électrique totale vaut − 1.

Exercice 11

Complète les phrases du texte ci-dessous :

1- Un atome de sodium, de formule chimique Na, possède 11 électrons : chaque électron


ayant une charge électrique égale à ....., la charge totale des électrons vaut ........

2- Le noyau de l’atome de chlore possède, quant à lui, une charge électrique égale à .........

3- Au total la charge électrique de l’atome de chlore est nulle (+ ...... − ........ = 0).

4- Mais, pour des raisons que tu étudieras au lycée, l’atome de sodium peut facilement
donner un électron (cet électron, il le donne à un atome qui peut facilement capturer un
électron, comme par exemple un atome de chlore).

5- L’atome de sodium possède maintenant ...... électrons, soit une charge électrique de −
...... Mais le noyau, lui n’a pas changé, sa charge électrique vaut toujours + .......

6- Au total, la charge électrique de l’atome de sodium vaut + ......− ...... = ..........

7- L’atome de sodium est devenu un ion, et sa formule chimique s’écrit ........, le signe .... en
haut signifiant que sa charge électrique totale vaut........

116 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 4

Exercice 12
Complète le tableau ; n’hésite pas à rechercher les informations manquantes dans les autres
lignes si besoin.

ATOME ION formé


Nom de Nombre Formule Nom de l’ion Nombre Nombre Formule
l’atome d’électrons chimique d’électrons d’électrons chimique de
* de l’atome perdu (-) ou l’ion
gagné (+)

1 Oxygène 8 e– O Ion oxygène O2-


2 Magnésium Mg Ion 10 e– -2 e– Mg2+
magnésium
(II)
3 Brome 35 e– Br Ion bromure +1 e–
4 Cuivre 29 e– Ion cuivre 27 e– Cu2+
(II)
5 Zinc 30 e– Zn Ion zinc (II) 28 e–
6 Aluminium Ion 10 e– Al 3+
aluminium
7 Fer 26 e– Fe Ion fer (II) -2 e–
8 Fer Ion fer (III) Fe 3+

Remarque :
Le nom des ions Cu2+ est « ions cuivre (II) » (prononce : « ions cuivre deux ». On met le
chiffre romain « II » à coté du nom pour préciser que la charge électrique de ces ions vaut
2+ : il est important de la préciser car il existe également d’autres ions cuivre, de formule
Cu+. Ces derniers ont appelés, fort logiquement, « ions cuivre (I) ».
Tu retrouveras ces distinctions assez souvent : ainsi il existe les ions de formule Fe2+ ou ions
fer (II) et ceux de formule Fe 3+ ou ion fer (III)

Étude de document n° 2
Comment le courant électrique circule-t-il dans les solutions
aqueuses ioniques ?
1- Quel est le signe des ions dans une solution aqueuse ionique ?

Je retiens (propriété) :

La nature est ainsi faite : toute solution aqueuse ionique est électriquement neutre. Elle
ne peut donc pas contenir que des ions négatifs, ou que des ions positifs : elle contient
forcément à la fois des ions négatifs et des ions positifs.
2- Quel est le rôle des ions dans le passage du courant électrique ?
Pour comprendre ce qui se passe, il faut te rappeler des lois concernant les charges
électriques (tu les as déjà rencontrées dans la séquence 3, séance 4) :
1. des particules de charge négative se repoussent,
2. des particules de charge positive se repoussent,
3. des particules de charges contraires s’attirent.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 117


Séquence 4 — séance 3

Dans une solution aqueuse ionique, les ions de charge positive sont donc attirés par
l’électrode de charge négative, et inversement.

La figure f43.3 représente ce qui ce passe quand on réalise le circuit de test conducteur/
isolant pour un liquide :

Fig. f43.3
La circulation du courant électrique dans un circuit comportant une solution aqueuse ionique

Le schéma montre les déplacements des ions dans la solution. Il montre aussi que dans les
fils électriques ce sont, comme tu l’as appris dans la séquence 3, des électrons libres qui
circulent. Dans les électrodes de carbone, tu vois que ce sont également des électrons libres
qui circulent. Comme la charge électrique des électrons est négative, ils vont nécessairement
de la borne − du générateur vers la borne +.

j e retiens
• Toute solution aqueuse ionique est électriquement neutre. Elle contient forcément à
la fois des ions négatifs et des ions positifs. La charge électrique positive totale des ions
positifs compense la charge électrique négative totale des ions négatifs.
• Dans une solution aqueuse ionique, les ions de charge électrique positive se déplacent
vers l’électrode de charge électrique négative, et inversement. C’est ce mouvement à
double sens qui constitue le courant électrique dans un liquide.

118 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 4

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 13

Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.

Oui Non
1- Un ion est-il une molécule qui a perdu ou gagné un ou
® ®
plusieurs atomes ?
2- Après la formation d’un ion, le noyau de l’ion conserve-
t-il le même nombre de charges électriques positives que ® ®
l’atome dont il est issu ?
3- Un atome est-il électriquement neutre ? ® ®
4- Un ion est-il électriquement neutre ? ® ®
5- Le « 2+ » dans l’écriture Cu2+ signifie-t-il que l’atome de
® ®
cuivre a perdu deux électrons ?

6- L’atome de chlore devient-il l’ion chlorure Cl s’il perd ® ®
un électron ?
7- Une solution aqueuse ionique est-elle électriquement
® ®
neutre ?
8- y a-t-il autant de charges électriques positives que de
charges électriques négatives dans une solution aqueuse ® ®
ionique ?
9- Une solution aqueuse ionique est électriquement neutre.
Peut-on dire que c’est qu’il y a autant d’ions de charge ® ®
positive que d’ions de charge négative ?
10- Dans une solution aqueuse ionique, les ions de charge
électrique positive se déplacent-ils vers l’électrode reliée à ® ®
la partie négative du circuit électrique ?
11- Dans une solution aqueuse ionique, les ions de charge
électrique négative se déplacent-ils vers l’électrode reliée ® ®
à la partie positive du circuit électrique ?
12- Dans une solution aqueuse ionique, est-ce que c’est le
mouvement des ions de charge électrique positive qui est ® ®
à l’origine du courant électrique ?

Exercice 14

Complète le tableau suivant, puis vérifie la correction.

ion fer (II) chlorure cuivre (II) fer (III)


symbole Fe2+

© Cned, Physique - Chimie 3e — 119


Séquence 4 — séance 3

Exercice 15
Réponds aux questions puis vérifie la correction.

L’atome de cuivre contient 29 électrons.


1- Que signifie l’expression « L’atome de cuivre est électriquement neutre » ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Combien l’ion cuivre (II) Cu2+ contient-il d’électrons ?
. .....................................................................................................................................
3- Quelle différence de nombre d’électrons existe-t-il entre l’atome de cuivre et l’ion
cuivre (II) ?
. .....................................................................................................................................

Exercice 16
Complète les phrases en suivant l’exemple fourni puis vérifie la correction.
1- 3Fe2+ signifie trois ions fer (II)
2- Quatre ions cuivre (II) se note ........................................................................................
3- Un ion chlorure s’écrit ....................................................................................................
4- 2Cu correspond à ..........................................................................................................
5- Un atome de fer s’écrit ...................................................................................................

D J’approfondis

Exercice 17
Soit une solution aqueuse ionique contenant :
1- des molécules d’eau (formule H2O)
2- des ions sodium (formule Na+)
3- des ions calcium (formule Ca2+)

4- des ions chlorure (formule Cl ).

Dans un bécher contenant cette solution, on plonge deux électrodes : l’électrode A est reliée
à la borne positive du générateur, l’électrode B est reliée à la borne négative du générateur.
Explique dans quel sens les ions vont se déplacer (justifie tes réponses).
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

120 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 4

Séance 4
Les ions peuvent-ils se transformer en atomes ?

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?


Dans la séance précédente, tu as vu que le courant électrique dans une solution aqueuse
ionique est un déplacement d’ions.
Dans cette séance, tu vas voir que ce déplacement d’ions peut, de plus, s’accompagner
d’une transformation chimique des ions.

B Je découvre

Activité expérimentale
Une expérience avec une solution aqueuse de sulfate de cuivre
1- Quels sont les ions présents dans une solution aqueuse de sulfate de cuivre ?
Une solution aqueuse de sulfate de cuivre contient :
1. des molécules d’eau (de formule H2O),
2. des ions cuivre II (de formule Cu2+)
3. des ions sulfate (de formule SO2–).
4
Cette solution est de couleur bleu azur : ceci est dû à la présence des ions Cu2+.
Remarque : Le nom des ions Cu2+ est « ions cuivre (II) » (prononce : « ions cuivre deux »).
On met le chiffre romain « II » à côté du nom pour préciser que la charge électrique de ces
ions vaut 2+ : il est important de le préciser car il existe également d’autres ions cuivre, de
formule Cu+. Ces derniers sont appelés, fort logiquement, « ions cuivre I ».
Tu retrouveras ces distinctions assez souvent : ainsi il existe les ions de formule Fe2+
(ions fer II) et ceux de formule Fe3+ (ions fer III).

Exercice 18
On a dit que la solution aqueuse de sulfate de cuivre contient, outre les ions cuivre (II), des
ions sulfate de formule SO42–.
Dans cette formule, que signifient :
1. la lettre S ? .....................................................................................................................
2. la lettre O ? ....................................................................................................................
3. le chiffre 4 (écrit en bas) ? ..............................................................................................
4. l’indication 2− (écrite en haut) ? .....................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 121


Séquence 4 — séance 4

2- Expérience : passage du courant électrique dans une solution de sulfate de cuivre

On installe le dispositif photographié à la figure f44.1. On reconnaît : un générateur, des fils


électriques, une lampe (qui détecte le passage du courant électrique dans le circuit), et un
bécher contenant une solution de sulfate de cuivre (on reconnaît sa couleur bleu azur), dans
laquelle plongent deux électrodes en carbone.

Fig. f44.1

Le passage du courant électrique dans une solution aqueuse de sulfate de cuivre

Comme dans la séance 3, nous appellerons E1 l’électrode de carbone reliée à la borne


positive du générateur, et E2 celle qui est reliée à la borne négative.

Laissons passer le courant électrique quelques minutes dans le circuit, puis retirons les
électrodes du bécher : on observe alors sur E2 un joli dépôt de couleur orangée (figure
f44.2). Cette couleur est celle du cuivre : comment est-il possible que ce métal se soit déposé
sur l’électrode ?

122 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 4

Réfléchissons par étapes :


1- La solution contient des ions sulfate, de charge négative, et des ions cuivre (II) de
charge positive. Ces derniers sont attirés par E2.
2- Mais comment les ions cuivre (II), arrivés au contact de E2, peuvent-ils se
transformer en atomes de cuivre ? Pour cela, il faut qu’ils puissent récupérer 2
électrons.
Cu2+
3- La figure f43.3 (rapportée ci-contre) nous montre que justement, des électrons
arrivent dans l’électrode E2 en provenance du générateur. Chaque ion cuivre (II)
peut ainsi récupérer 2 électrons et se transformer en atome de cuivre qui se dépose
Fig. f43.3 bis
sur l’électrode E2. En notant e− le symbole d’un électron, on peut donc écrire l’équation de ce
La circulation du courant électrique
qui s’est passé : Cu2+ + 2 e− Cu (remarque : cette équation n’est pas au programme de la
dans un circuit comportant une classe de 3e, tu n’as donc pas à la retenir).
solution aqueuse ionique
3- Conclusion de l’expérience
Le déplacement des ions cuivre (II) dans la solution s’accompagne, lorsque ces ions
atteignent l’électrode négative, de leur transformation chimique en atomes de cuivre.
Remarque : les ions sulfate subissent eux aussi, au contact de l’électrode positive, une
transformation chimique. Tu l’étudieras au lycée.
Une application : la métallisation des objets
Dans l’artisanat ou dans l’industrie, on utilise la méthode que tu viens de découvrir et de
comprendre aux paragraphes ci-dessus pour recouvrir des objets d’un dépôt métallique : on
appelle cela la « métallisation ».

Étude de document
Une autre application : la production d’un métal, le zinc,
à partir d’une solution aqueuse de sulfate de zinc.

Exercice 19
Lis le texte ci-dessous puis réponds à la question :
La fabrication du zinc
Une partie du zinc produit dans le monde est obtenue en faisant passer du courant
électrique dans une solution aqueuse de sulfate de zinc (elle-même préparée à partir des
minerais de zinc). L’opération est réalisée dans de très grandes cuves en plastique. Pour avoir
un beau dépôt de zinc, on travaille avec une tension faible (environ 3 volts) mais l’intensité
peut être considérable (jusqu’à 100 000 ampères). Le zinc se forme sur des électrodes en
aluminium qui ont la forme de grandes plaques. Toutes les 24 heures environ, une machine
vient racler ces électrodes et récupérer le zinc.
Question :
Sachant que les ions zinc ont pour formule Zn2+, les électrodes en aluminium où le zinc va
se déposer doivent-elles être reliées à la borne positive ou à la borne négative du générateur
(justifie) ?
...........................................................................................................................................
...........................................................................................................................................
...........................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 123


Séquence 4 — séance 4

j e retiens
• Le déplacement des ions de charge positive et d’origine métallique dans la solution
s’accompagne, lorsque ces ions atteignent l’électrode négative, de leur transformation
chimique en atomes métalliques.
• C’est ce principe qui est utilisé dans la métallisation, ou la production de métal
(ex Zn)

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 20
Dans une solution de sulfate de zinc, on plonge deux électrodes E1 et E2 reliées à un
générateur. E1 est connectée à la borne positive du générateur et E2 à sa borne négative.
1- Fais le schéma du montage.

2- Donne les formules chimiques des ions présents dans la solution.


. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
3- Au niveau de quelle électrode observera-t-on un dépôt de zinc ? Justifie.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

124 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 5 — Séquence 4

Séance 5
Qu’appelle-t-on « liquides acides », « liquides basiques »,
« liquides neutres » ?

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Le mot « acide » évoque certaines boissons (jus de citron, jus de pamplemousse, jus
d’orange...) ou ingrédients alimentaires (vinaigre...) qui ont un petit goût piquant !

Le mot acide évoque aussi certains liquides dangereux : il y a de l’acide dans les batteries
de voitures, et les détartrants ménagers « anticalcaires » contiennent également de l’acide,
capable justement de réagir avec le tartre pour l’éliminer.

Tu as vu dans la séquence 4, séance 1, qu’un acide concentré est corrosif, et qu’il faut
prendre des précautions pour l’utiliser.

Exercice 21

Recherche sur les étiquettes des bouteilles, ou dans un dictionnaire, le nom scientifique des
acides contenus dans :

- le vinaigre : ......................................................................

- une boisson genre coca : . ................................................

- le jus de citron : ...............................................................

- les batteries de voiture : ...................................................

- un liquide ménager anticalcaire : ......................................

c e que je vais apprendre dans cette séance


Tu vas voir dans cette séance ce qui fait que certains liquides sont « acides ».

Tu verras aussi qu’il existe des liquides « neutres », et d’autres « basiques ».

Tu verras enfin à quoi sert un nombre appelé « le pH ».

© Cned, Physique - Chimie 3e — 125


Séquence 4 — séance 5

B Je découvre

Étude de document n° 1

Pourquoi certains liquides sont-ils acides ?

Exercice 22

Si l’on applique le test de la conduction électrique (fig. f42.1) à un acide, on constate


qu’il est positif : l’ampèremètre indique une valeur non nulle et, si l’acide est suffisamment
concentré, la lampe s’allume. Quelle conclusion tires-tu de cette expérience ?

. .....................................................................................................................................

Exercice 23

Lis le texte ci-dessous puis répond aux questions :

Les chimistes ont découvert que tous les liquides acides (jus de fruits, vinaigre, acide
sulfurique, acide chlorhydrique, etc.) ont un point commun : ils contiennent tous des ions
hydrogène de formule chimique H+. Et que plus ces ions sont nombreux, plus le liquide est
acide, plus il est concentré.

Ce sont donc bien les ions hydrogène H+ qui sont responsables de l’acidité : ce sont eux
qui nous piquent la langue dans les jus de fruits ou dans le vinaigre, ce sont encore eux qui
attaquent le tartre quand on fait agir un liquide détartrant, ce sont eux aussi qui réagissent
avec le fer, comme nous le verrons dans une prochaine séquence... Décidément, ces ions
hydrogène sont vraiment très actifs !

Par ailleurs, si un liquide acide est trop concentré et que l’on veut le diluer, il faut
toujours verser l’acide dans l’eau, et non l’inverse (si l’on fait le contraire, il se produit un
échauffement brutal, pouvant provoquer des projections d’acide).

Réponds ou complète (les réponses sont dans le texte ci-dessus) :

1- Quels sont les ions responsables de l’acidité (nom et formule) ? ......................................

2- Quand un liquide acide contient beaucoup de ces ions, on dit qu’il est ............................

3- Quand un liquide acide contient peu de ces ions, on dit qu’il est .....................................

Vérifie bien tes réponses dans le livret de corrigés et retiens-les.

126 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 5 — Séquence 4

Étude de document n° 2

Qu’appelle-t-on « liquides neutres » et « liquides basiques » ?


Les chimistes classent les liquides en trois catégories :
1- Les liquides neutres sont ceux qui ne contiennent aucun ion hydrogène ni aucun ion
hydroxyde, ou alors qui en contiennent des quantités rigoureusement égales.

2- Les liquides acides sont ceux qui contiennent plus d’ions hydrogène de formule chimique
H+. Ces liquides sont conducteurs du courant électrique puisqu’ils contiennent des ions.

3- Les liquides basiques sont ceux qui contiennent plus d’ions hydroxyde de formule
chimique HO−. Ces liquides sont également conducteurs du courant électrique.

Attention : ici, le mot « neutre » n’a pas du tout le même sens que dans l’expression
« électriquement neutre ».

Exemples :

L’eau de Javel est un liquide basique. Les liquides basiques peuvent être corrosifs, tout autant
que les liquides acides, quand ils sont concentrés.

De l’eau pure (distillée) est un liquide neutre. Certains savons ou shampooings sont neutres
également : cela te montre que « neutre » ne veut pas dire « potable », loin de là !

Exercice 24
Une solution aqueuse contient les ions suivants : fer (II) (de formule Fe2+), chlorure (de
formule Cl −), et sodium (de formule Na+). Cette solution est-elle acide, neutre ou basique
(justifie la réponse) ?
. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

Activité expérimentale n° 1

Qu’est-ce que le « pH » ?
Le pH est un nombre qui exprime le degré d’acidité ou de basicité d’un liquide.

L’échelle des pH va de 0 à 14 :

Fig. f45.a

© Cned, Physique - Chimie 3e — 127


Séquence 4 — séance 5

La mesure du pH
Pour mesurer le pH, on peut utiliser du « papier indicateur de pH », une sorte de papier
buvard imbibé de produits chimiques qui a la propriété de changer de couleur suivant le degré
d’acidité ou de basicité. Il suffit de déposer une goutte du liquide à tester (figure f45.1) et
d’observer la couleur du papier par rapport à une palette de référence (figure f45.2) :


fig. f45.1 fig. f45.2
L’utilisation du papier indicateur de pH La gamme de couleurs d’un papier indicateur de pH
Remarques :
1- Selon les fabricants de papier indicateur de pH, la gamme de couleurs des papiers peut
être légèrement différente.
2- En l’absence du compte-gouttes sur le flacon, on peut utiliser un agitateur qui au contact
de la solution permet le prélèvement d’une goutte que l’on dépose ensuite sur le papier
indicateur de pH.
3- Il existe un appareil électronique, appelé pH-mètre, qui permet de mesurer la valeur du
pH avec une précision meilleure que celle donnée par le papier indicateur.

Exercice 25
Voici le résultat de quelques mesures de pH :
• eau de Vichy : pH = 8 • lessive liquide : pH = 11
• liquide « anticalcaire » : pH = 1 • vin blanc : pH = 4
• jus de citron : pH = 2 • eau distillée : pH = 7
• coca-cola : pH = 2 • liquide déboucheur : pH = 14
• eau de Contrexéville : pH = 7 • shampooing : pH = 7
• limonade : pH = 3 • eau du robinet : pH = 8
• acide pour batterie : pH = 0 • eau de Javel : pH = 13
1- Quels sont les liquides acides (classe-les du plus acide au moins acide) ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Quels sont les liquides neutres ?
. .....................................................................................................................................
3- Quels sont les liquides basiques (classe-les du plus basique au moins basique) ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

128 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 5 — Séquence 4

Activité expérimentale n° 2

Comment le pH varie-t-il quand on dilue un acide ?

Exercice 26

Pressons un citron et mesurons le pH de son jus : le papier indicateur nous donne la valeur
pH = 2. Maintenant, diluons ce jus en y rajoutant un certain volume d’eau distillée, et
prenons le pH de ce mélange : on obtient pH = 5. Avec davantage d’eau, on obtient pH = 6.

1- Ces résultats te paraissent-ils normaux ? Justifie.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

2- À ton avis, si on dilue beaucoup le jus de citron, atteindra-t-on la valeur pH = 7 ?


Justifie ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

Vérifie bien tes réponses dans le livret de corrigés et retiens-les.

j e retiens
• Un liquide acide est conducteur du courant électrique. Il contient donc des ions.
• Les ions responsables de l’acidité s’appellent les ions hydrogène. Leur formule est H+.
• Les ions responsables de la basicité s’appellent les ions hydroxyde. Leur formule
chimique est HO−.
• Les liquides neutres peuvent ne contenir aucun ion hydrogène ni hydroxyde, ou alors les
contenir en quantités rigoureusement égales.
• Quand un liquide acide contient beaucoup d’ions hydrogène, on dit qu’il est concentré.
• Quand un liquide acide contient peu d’ions hydrogène, on dit qu’il est dilué.
• Le pH est un nombre qui exprime le degré d’acidité ou de basicité d’un liquide.
• L’échelle des pH va de 0 à 14 :
• Quand on dilue un acide, son pH augmente.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 129


Séquence 4 — séance 5

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 27

Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.

Oui Non
1- Les solutions aqueuses ioniques acides sont-elles
® ®
conductrices du courant électrique ?
2- Les ions hydrogène H + sont-ils responsables de l’acidité ? ® ®
3- Un liquide acide qui contient beaucoup d’ions hydrogène
® ®
H+ est-il dit dilué ?
4- Un liquide acide qui contient peu d’ions hydrogène H +
® ®
est-il dit concentré ?
5- Peut-on dire que les liquides basiques contiennent des ions
® ®
hydroxyde de formule chimique HO− ?
6- Peut-on dire que certains liquides neutres ne contiennent
® ®
aucun ion hydrogène ni aucun ion hydroxyde ?
7- Est-ce que l’eau de Javel est un liquide neutre ? ® ®
8- L’eau pure (distillée) est-elle un liquide neutre ? ® ®
9- Est-ce que l’échelle des pH va de 0 à 14 ? ® ®
10- Peut-on dire qu’il y a deux façons de mesurer le pH, par le
® ®
papier indicateur et par le pH-mètre ?
11- L’acidité diminue-t-elle quand on ajoute de l’eau ? ® ®
12- Le pH diminue-t-il quand on ajoute de l’eau ? ® ®

Exercice 28

Complète ou surligne la bonne réponse. Puis vérifie la correction.

1- Une solution aqueuse basique a un pH supérieur / inférieur à 7.

2- Le pH d’une solution aqueuse neutre vaut …..

3- Une solution aqueuse est acide si son pH est …………………………….

4- En diluant une solution acide, le pH augmente / diminue.

5- La soude est une solution basique / acide.

6- Une solution aqueuse est d’autant plus basique que la quantité d’ions hydroxyde dans
un même volume est plus faible / importante.

130 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 5 — Séquence 4

7- Le pH se mesure au moyen ………..…………………. ou au moyen ………..………………….

8- Le jus de citron et le vinaigre sont des liquides ……………………

9- L’eau de Javel et la soude sont des liquides ……………………

10- S’il y a plus d’ions hydroxyde dans une solution, alors la solution est dite ………………

11- S’il y a plus d’ions hydrogène dans une solution, alors la solution est dite ………………

12- Si la solution est neutre alors il y a autant d’ions ……………………… que d’ions

………………………

© Cned, Physique - Chimie 3e — 131


Sommaire

Séquence 5
Des tests de reconnaissance de quelques ions

Séance 1 Quels liquides utilisons-nous dans la vie quotidienne ?


1– Une expérience avec les ions cuivre (II)
2– D’autres tests de reconnaissance des ions

Séance 2 Quels ions un liquide anti-mousse pour le jardin contient-il ?


1– Utilisons le matériel approprié pour faire des expériences de chimie
2– Tests sur le liquide anti-mousse
3– Les solutions d’hydroxyde de sodium

Séance 3 La réaction entre le fer et l’acide chlorhydrique produit-elle des ions ?


Première partie
1– Les ions présents dans les réactifs
2– La réaction entre l’acide chlorhydrique et le fer

Séance 4 La réaction entre le fer et l’acide chlorhydrique produit-elle des ions ?


Deuxième partie
1– Analyse du gaz produit par la réaction entre l’acide chlorhydrique et le fer
2– Analyse des espèces chimiques présentes dans le liquide à la fin de la
réaction entre l’acide chlorhydrique et le fer

132 — © Cned, Physique - Chimie 4e


séance 1 — Séquence 5

Séance 1
Quels liquides utilisons-nous dans la vie quotidienne ?

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Dans la séquence 4 tu as vu ce que l’on appelle une « solution aqueuse » : c’est de l’eau
(aqua en latin) qui contient des substances dissoutes.

Tu sais que si la substance dissoute est constituée d’ions, alors la solution est appelée
« solution aqueuse ionique ». Une telle solution est conductrice du courant électrique.

Tu as appris également la définition d’un ion :

Un ion c’est un atome, ou une molécule, qui a gagné ou perdu un ou plusieurs électrons, et
qui par conséquent n’est plus électriquement neutre.

Tu as vu que l’ion chlorure, par exemple, est un atome de chlore qui a gagné un électron
supplémentaire. Sa charge électrique est donc négative, c’est pourquoi l’on note sa formule
Cl −. Autre exemple, l’ion sodium a pour formule Na+ : c’est un atome de sodium qui a
perdu un électron. Quant à l’ion cuivre II, sa formule est Cu2+ car il a perdu 2 électrons.

Tu as vu également qu’une solution aqueuse de sulfate de cuivre contient, ce qui est logique
vu son nom :

- des molécules d’eau (de formule H2O),

- des ions cuivre (II) (de formule Cu2+)

- et des ions sulfate (de formule SO2−).


4
Cette solution est de couleur bleu azur, à cause des ions Cu2+.

En 4e, tu as aussi appris ce qu’est une transformation chimique, où des réactifs réagissent
ensemble pour « donner naissance » à de nouveaux corps chimiques : les produits.

c e que je vais apprendre dans cette séance


Comment savoir si des ions, et quels ions, sont présents dans une solution inconnue ?

Dans cette séance, tu vas apprendre des tests qui permettent de reconnaître la présence de
tel ou tel ion.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 133


Séquence 5 — séance 1

B Je découvre

Activité expérimentale

Une expérience avec les ions cuivre II


L’expérience
On verse une dizaine de gouttes de solution d’hydroxyde de sodium dans une solution de
sulfate de cuivre.
Aussitôt, une substance solide, d’aspect gélatineux, de couleur bleu azur intense, se forme en
suspension dans la solution : on dit qu’il s’est formé un précipité (figure f51.1).

fig. f51.1
La formation d’un précipité

Conclusion de l’expérience
Si, dans une solution inconnue S, on verse un peu de solution d’hydroxyde de sodium, et
qu’il se forme alors un précipité bleu azur, c’est que la solution S contient des ions cuivre (II)
de formule Cu2+.
Cette expérience constitue un « test de reconnaissance » de la présence d’ions cuivre (II)
dans une solution. Le test est alors positif.
On dit que « la solution d’hydroxyde de sodium est un réactif des ions cuivre (II) », ce qui
veut dire qu’il se produit une transformation chimique (ou réaction chimique) entre cette
solution et ces ions.
Il s’est formé un précipité : un précipité est par définition une substance solide qui se forme,
quasi instantanément, par transformation chimique entre deux liquides.
Le précipité qui se produit entre les ions cuivre (II) et la solution d’hydroxyde de sodium est
de couleur bleu azur intense.

134 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 5

Exercice 1
On prend une cartouche d’encre bleue. On laisse tomber une goutte de cette encre dans
un bécher d’eau distillée. Après avoir bien mélangé, on obtient une solution de couleur bleu
azur. On ajoute alors quelques gouttes de solution d’hydroxyde de sodium : il ne se passe
rien. Qu’en déduis-tu ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

Exercice 2
Lorsque le précipité bleu azur se forme par réaction entre les ions cuivre (II) et la solution
d’hydroxyde de sodium, on observe que la solution de sulfate de cuivre dans laquelle flotte
le précipité est un peu plus claire qu’au début (avant d’avoir ajouté la solution d’hydroxyde
de sodium), surtout si on a versé beaucoup de solution d’hydroxyde de sodium. Propose
une explication.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

Activité expérimentale

D’autres tests de reconnaissance des ions


Le tableau ci-dessous donne le réactif correspondant à chacun de ces ions : chlorure, fer (II),
fer (III), ainsi que la réaction observée (couleur du précipité).
réactif associé à la
nom de l’ion formule de l’ion réaction observée
recherche de l’ion
solution de nitrate précipité blanc
chlorure Cl − d’argent f51.1a
solution d’hydroxyde de précipité verdâtre
fer (II) Fe2+
sodium f51.1b
solution d’hydroxyde de précipité marron rouille
fer (III) Fe3+
sodium f51.1c


f51.1a f51.1b f51.1c
Précipité de chlorure d’argent Précipité de chlorure de fer (II) Précipité de chlorure de fer (III)

© Cned, Physique - Chimie 3e — 135


Séquence 5 — séance 1

Exercice 3
En recherchant ci-dessus, réponds à ces questions :
1- Quel est le nom du précipité produit par la réaction entre les ions chlorure et la solution
de nitrate d’argent ?
. .....................................................................................................................................
2- On expose le tube et son contenu (de la figure f51.1a) quelques minutes à la lumière du
jour.

La figure f51.1d montre le résultat.


Que se passe-t-il lorsqu’on expose ce précipité quelques minutes à
la lumière ?
……………………………………………………………………
.……………………………………………..……………………

On expose le tube et son


contenu quelques minutes
à la lumière du jour.

j e retiens
• Un test positif de reconnaissance d’ion est une transformation chimique (ou réaction
chimique) entre un réactif et l’ion recherché (si le test est positif).
• Un précipité est une substance solide qui se forme par transformation chimique entre
deux liquides.
• Pour tester la présence d’un ion, il faut connaître (pour l’ion recherché) :
- le réactif associé (nitrate d’argent ou hydroxyde de sodium),
- la couleur du précipité (bleu azur, vert, marron rouille, blanc qui noircit à la lumière)

• Le tableau récapitulatif des tests de reconnaissance.

réactif associé à la
nom de l’ion formule de l’ion réaction observée
recherche de l’ion
cuivre (II) Cu2+ solution d’hydroxyde Précipité bleu azur
de sodium
chlorure Cl − solution de nitrate précipité blanc qui
d’argent noircit à la lumière
fer (II) Fe2+ solution d’hydroxyde précipité verdâtre
de sodium
fer (III) Fe3+ solution d’hydroxyde précipité marron
de sodium rouille

136 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 5

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 4
Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction. Essaie de faire les
questions 1 à 7 sans regarder le cours. Tu peux regarder le cours pour les questions 8 à 14.

oui non
1- Peut-on dire qu’un ion, c’est un atome, ou une molécule,
qui a gagné ou perdu un ou plusieurs électrons, et qui ® ®
par conséquent est électriquement neutre ?
2- L’ion cuivre (II), de formule Cu2+, est-ce que c’est un
® ®
atome de cuivre qui a perdu 2 électrons ?
3- Une solution aqueuse de sulfate de cuivre contient-elle
® ®
des molécules d’eau ?
4- Une transformation physique, est-ce que ce sont
des réactifs qui réagissent ensemble pour « donner
® ®
naissance » à de nouveaux corps chimiques : les
produits ?
5- Un test positif de reconnaissance d’ion est-il une
® ®
transformation chimique ?
6- Un test négatif de reconnaissance d’ion est-il une
® ®
transformation physique ?
7- Un précipité est-il une substance solide qui se forme, par
® ®
transformation chimique entre deux liquides ?
8- Le réactif associé à la recherche de l’ion cuivre (II) est-il le
® ®
nitrate d’argent ?
9- Le réactif associé à la recherche des ions fer (II) et fer
® ®
(III), est-il l’hydroxyde de sodium ?
10- Un précipité blanc qui noircit à la lumière permet-il
® ®
d’identifier la présence des ions chlorure ?
11- Un précipité verdâtre permet-il d’identifier la présence
® ®
des ions fer (III) ?
12- Un précipité marron rouille permet-il d’identifier la
® ®
présence des ions fer (II) ?
13- Pour tester la présence d’ions cuivre (II) dans une
solution inconnue, faut-il utiliser comme réactif une ® ®
solution d’hydroxyde de sodium ?
14- Si je suspecte la présence des ions chlorure dans une
solution inconnue, est-ce que je dois utiliser une solution ® ®
de nitrate d’argent comme réactif ?

© Cned, Physique - Chimie 3e — 137


Séquence 5 — séance 2

Séance 2
Quels ions un liquide anti-mousse pour le jardin contient-il ?

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

Dans la séquence 4, séance 5, tu as appris comment le papier indicateur de pH permet de


détecter la présence, dans une solution, d’ions hydrogène ou d’ions hydroxyde.

Dans la séquence 5, séance 1, tu as appris comment détecter la présence, dans une solution,
des ions cuivre (II), chlorure, fer (II) et fer (III).

Dans cette séance, tu vas exploiter ces connaissances pour déterminer quels ions sont
présents dans un liquide anti-mousse pour le jardin.

B Je découvre

Activité expérimentale

Utilisons le matériel approprié pour faire des expériences de chimie

Nous avons acheté à la jardinerie un bidon de liquide anti-mousse pour le jardin. Sur
l’étiquette on peut voir un pictogramme de danger : Xn (nocif), ainsi qu’une phrase de
risque (R22 : nocif en cas d’ingestion) et deux phrases de sécurité (S24 : éviter le contact
avec la peau – S25 : éviter le contact avec les yeux).

En revanche, la partie de l’étiquette indiquant la composition chimique de ce liquide anti-


mousse est illisible. Nous voulons savoir s’il contient un ou plusieurs des ions que nous
avons appris à détecter : hydrogène, hydroxyde, cuivre (II), chlorure, fer (II) et fer (III).

Il nous faut donc prélever un peu de liquide anti-mousse dans le bidon pour pouvoir
effectuer les tests que nous connaissons :

1- le test au papier indicateur de pH,

2- le test à la solution d’hydroxyde de sodium,

3- le test à la solution de nitrate d’argent.

Pour cela il faut manipuler convenablement, c’est-à-dire utiliser le bon matériel et faire les
bons gestes.

138 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 5

Exercice 5
Réponds par oui ou non à chacune des questions suivantes.
1- Pour manipuler ce liquide en sécurité, quelles précautions dois-je prendre ?
• est-ce que je mets des lunettes de sécurité ? ..............
• est-ce que je mets des gants ? ..............
• est-ce que je porte des vêtements couvrants ? ..............
• est-ce que je travaille dans une pièce ou aucun aliment n’est présent ? ..............
2- J’ai choisi de transvaser un peu de liquide du bidon (il est gros : 5 litres) dans un bécher.
Pour cela :
- est-ce que je décide de verser doucement dans le bécher, un peu du liquide contenu
dans le bidon ? ............................................................................................................
- est-ce que je décide d’aspirer un peu de liquide du bidon avec une seringue, et de vider
ensuite la seringue dans le bécher ? ..............................................................................
- est-ce que je décide d’aspirer un peu de liquide du bidon avec une pipette munie d’une
poire (figure f52.1), et de vider ensuite la pipette dans le bécher ? .................................
3- Maintenant que le liquide est dans le bécher, je dois en verser une partie dans 2 tubes à
essai, en vue d’effectuer les tests avec les réactifs. Pour cela :
- est-ce que je décide de mettre très peu de liquide dans les tubes à essai (environ 1 cm de
hauteur) ? ...................................................................................................................
- est-ce que je décide de mettre beaucoup de liquide dans les tubes à essai (environ les
deux tiers) ? . ...............................................................................................................
4- Les tests sont maintenant terminés,
a) est-ce que je décide de reverser le contenu du bécher dans le bidon ? ............................
b) est-ce que je décide de verser le contenu des tubes à essai dans l’évier de la cuisine et de
rincer à grande eau ? ...................................................................................................
c) est-ce que je décide de récupérer le contenu des tubes à essai dans un bidon prévu à cet
effet et le porter à la déchèterie ? .................................................................................

un bécher un tube à essai une pipette avec poire

fig. f52.1
Trois instruments de chimie

© Cned, Physique - Chimie 3e — 139


Séquence 5 — séance 2

Activité expérimentale

Tests sur le liquide anti-mousse


Les tests
Test n° 1 : On dépose une goutte de liquide anti-mousse sur le papier indicateur de pH : on
obtient la valeur pH = 7.
Test n° 2 : On verse quelques gouttes de solution d’hydroxyde de sodium dans un tube à
essai contenant du liquide anti-mousse. Un précipité vert se forme.
Test n° 3 : On verse quelques gouttes de solution de nitrate d’argent dans un tube à essai
contenant du liquide anti-mousse. Rien ne se passe.

Exercice 6
Exploite les résultats des trois tests décrits ci-dessus pour dire quels ions le liquide anti-
mousse contient, et quels ions il ne contient pas (justifie tes réponses).
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Étude de document

Les solutions d’hydroxyde de sodium


Pour tester la présence d’ions dans le liquide anti-mousse, on a utilisé comme réactif, entre
autres, une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium.
Le texte qui suit décrit certaines propriétés de ce liquide.

Exercice 7
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice.
Pour préparer une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium, il suffit de dissoudre des
cristaux d’hydroxyde de sodium dans de l’eau. Suivant la quantité de solide dissoute, la
solution sera, évidemment, plus ou moins concentrée.
L’hydroxyde de sodium est une substance solide, de couleur blanche, très corrosive. Elle est
faite d’ions hydroxyde de formule chimique HO− , et d’ions sodium de formule chimique
Na+.
Le nom courant de l’hydroxyde de sodium est « la soude » ou « la soude caustique », mais
ce nom peut prêter à confusion car autrefois la soude désignait le carbonate de sodium, et
non l’hydroxyde de sodium.
Les solutions d’hydroxyde de sodium sont très utilisées dans l’industrie. Par exemple dans la
fabrication de la pâte à papier : elles peuvent, en effet, dissoudre la lignine du bois, ce qui
permet d’isoler les fibres de cellulose qui serviront à faire le papier. Elles servent aussi à la
fabrication du savon : pour cela, il suffit de les faire réagir avec certains corps gras.

140 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 5

Les déboucheurs d’éviers et de lavabo sont le plus souvent des solutions d’hydroxyde de
sodium : on utilise en effet leur caractère corrosif, qui leur permet de dissoudre les matières
organiques, tels les cheveux qui bouchent souvent l’écoulement.
Questions :
1- Rappelle le sens du mot « corrosif ».
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2- Selon toi, une solution d’hydroxyde de sodium est-elle acide, neutre ou basique ? Justifie
ta réponse.
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3- Le texte parle de la « lignine du bois ». Cherche dans un dictionnaire la définition de ce
mot.
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© Cned, Physique - Chimie 3e — 141


Séquence 5 — séance 3

Séance 3
La réaction entre le fer et l’acide chlorhydrique
produit-elle des ions ?

Première partie
Observons la réaction entre l’acide chlorhydrique et le fer

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?


Dans cette séance, nous allons faire réagir de l’acide chlorhydrique et du fer. Ce dernier
est en poudre (figure f53.1) : nous verrons l’intérêt d’utiliser du fer en poudre, et non en
morceau.

fig. f53.1
Les réactifs : le fer, et l’acide chlorhydrique

Dans cette séance, nous examinerons quels sont les ions présents dans les deux réactifs. Puis
nous observerons la réaction elle-même.
Dans la prochaine séance, nous examinerons quels sont les ions présents dans les produits
de la réaction.

j e sais déjà
Le fer : nous avons vu dans la séquence 3 que le fer est un métal. Comme tous les métaux, à
l’état solide, il est constitué d’un empilement régulier d’atomes (fig. f53.2 ), tous identiques
entre eux si le fer est parfaitement pur. Chacun de ces atomes, fort logiquement appelé
« atome de fer », est désigné par la formule chimique Fe.

142 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 5

fig. f53.2

L’empilement régulier d’atomes de fer à l’état solide

L’acide chlorhydrique : tu as vu dans la séquence 4 que l’acidité d’un liquide est due à
la présence dans ce liquide d’ions hydrogène H+ ; l’acide chlorhydrique, comme tous les
acides, contient donc des ions hydrogène H+.

Nous avons vu dans les séances 1 et 2 de cette séquence que la présence d’ions dans un
liquide peut être détectée en effectuant des « tests ». Chaque test consiste à rajouter à ce
liquide une solution bien précise, et à observer s’il se forme ou non un « précipité ».

B Je découvre

Activité expérimentale

Les ions présents dans les réactifs


Il y a deux réactifs : le fer et l’acide chlorhydrique. Le fer est constitué d’atomes, et non pas
d’ions. Il reste donc à examiner les ions présents dans l’acide chlorhydrique :

Test n°1

Dans un tube à essai, nous versons un peu d’acide chlorhydrique, qui va servir tout à l’heure
pour la réaction avec le fer (figure f53.3). Puis, avec une pipette, nous en prélevons une
goutte, que nous déposons sur du « papier indicateur de pH » (voir séquence 4 séance 5).

© Cned, Physique - Chimie 3e — 143


Séquence 5 — séance 3

Fig. f53.3
Mesure du pH de l’acide chlorhydrique.

Le papier indicateur donne la valeur pH = 0 : cet acide est donc fortement concentré.
Autrement dit il contient des ions hydrogène H+ en grande quantité.

Exercice 8
Lis le texte ci-dessous puis réponds aux questions :
L’acide chlorhydrique
L’acide chlorhydrique existe dans la nature. On le trouve par exemple dans les fumerolles des
volcans. On le trouve également dans le suc gastrique dans les estomacs des êtres humains
et des animaux, ainsi que dans la sève de certaines plantes, comme la guède (utilisée
autrefois par les teinturiers pour produire un colorant bleu).
On pense que l’acide chlorhydrique a été fabriqué pour la première fois au IXe siècle par le
chimiste arabe Geber : il mélangeait du sel de mer avec du « vitriol », c’est-à-dire de l’acide
sulfurique, et mettait le tout à bouillir. Il se forme ainsi des vapeurs d’acide chlorhydrique.
Cette méthode de fabrication explique pourquoi les chimistes du Moyen-Âge appelaient
l’acide chlorhydrique « esprit de sel » (le mot « esprit » signifiant liquide volatil).
Le premier chimiste à faire correctement la distinction entre les acides et les bases fut
l’Anglais Boyle, au XVIIe siècle, grâce au sirop de violette : celui-ci, en effet, prend une
couleur différente selon qu’il est au contact d’un acide ou d’une base. On peut dire que
c’est l’ancêtre du papier indicateur de pH.
La définition actuelle des acides (liquides qui contiennent des ions hydrogène H+) a été
proposée pour la première fois en 1887 par le chimiste suédois Arrhenius. Quant à l’échelle
des pH, elle a été définie en 1909 par le chimiste danois Sorensen.
Questions (réponses dans le texte) :
1- Quel est l’ancien nom de l’acide chlorhydrique ?
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2- Avec quels réactifs peut-on fabriquer de l’acide chlorhydrique ?
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3- Quel est l’ancêtre du papier indicateur de pH ? Pourquoi ?
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144 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 5

Test n° 2
L’expression « acide chlorhydrique » fait penser à « chlore » ou à « chlorure ». D’où l’idée
d’effectuer le test de présence des ions chlorure. Tu as appris ce test à la séquence 5,
séance 1 : il consiste à rajouter de la solution de nitrate d’argent, et à observer s’il se forme
ou non un précipité blanc. On met donc un peu d’acide chlorhydrique dans un tube à essai,
et on verse de la solution de nitrate d’argent (figure f53.4) :

fig. f53.4
Test des ions chlorure

Il se forme un précipité de couleur blanche. Le test est positif, et prouve que l’acide
chlorhydrique contient des ions chlorure, de formule chimique Cl ¯.
Conclusion : composition de l’acide chlorhydrique
Nos tests ont permis de montrer que l’acide chlorhydrique contient des ions hydrogène (de
formule H+), et des ions chlorure (de formule Cl ¯).
Remarque :
Des tests complets réalisés par les chimistes ont montré que l’acide chlorhydrique contient,
au total, seulement ces trois espèces chimiques :
1- des molécules d’eau, de formule H2O,
2- des ions hydrogène, de formule H+,
3- des ions chlorure, de formule Cl ¯.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 145


Séquence 5 — séance 3

Activité expérimentale

La réaction entre l’acide chlorhydrique et le fer

Pour cette expérience, nous utilisons de la poudre de fer, que nous versons avec une spatule
dans le tube à essai contenant l’acide (figure fig. f53.5). Les minuscules grains de fer
tombent « en pluie » dans l’acide et ainsi entrent bien en contact avec lui (si on avait pris un
morceau de fer compact, un clou par exemple, la surface de contact aurait été beaucoup
plus réduite : il vaut donc mieux utiliser du fer en poudre).

fig. f53.5

La poudre de fer tombe dans l’acide chlorhydrique

Observations :

Presque aussitôt, il se produit une « effervescence » : de très nombreuses petites bulles se


forment et remontent vers la surface du liquide (figure f53.6). En observant à la loupe,
on peut voir que ces bulles prennent naissance sur les petits grains de fer, précisément au
contact entre les grains de fer et l’acide chlorhydrique. Nous plaçons un bouchon sur le tube
à essai, en vue d’emprisonner le gaz qui se forme ainsi (figure f53.6) :

146 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 5

L’effervescence dure ainsi de nombreuses minutes, puis s’atténue et


cesse.
De plus, on observe que, progressivement, le liquide prend une légère
coloration jaune-vert.
Conclusion :
La réaction entre l’acide chlorhydrique et le fer provoque deux
phénomènes visibles :
1- une effervescence (donc la production d’un gaz)
2- un léger changement de couleur du liquide (jaune-vert).
Nous analyserons et expliquerons ces phénomènes dans la séance
suivante.

fig. f53.6
L’effervescence produite par la réaction entre le fer et l’acide chlorhydrique

Exercice 9
1- Soit un cube de fer de 1 cm d’arête. Son volume vaut donc : 1 cm × 1 cm × 1 cm = 1 cm3.
On le plonge dans l’acide chlorhydrique. Calcule la surface de fer au contact de l’acide.
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. .....................................................................................................................................
2- On coupe maintenant le cube en deux parties égales (chaque demi-cube a donc un
volume de 0,5 cm3 et le volume total de fer est inchangé puisque 0,5 + 0,5 = 1).
On plonge ces deux demi-cubes dans l’acide chlorhydrique.
Calcule la surface de fer au contact de l’acide (on suppose que les deux demi-cubes ne se
touchent pas).
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3- Tire une conclusion de cet exercice.
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© Cned, Physique - Chimie 3e — 147


Séquence 5 — séance 4

Séance 4
La réaction entre le fer et l’acide chlorhydrique
produit-elle des ions ?
Deuxième partie
Analysons les espèces chimiques qui se sont formées

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?


Nous avons vu dans la séquence précédente que la réaction entre l’acide chlorhydrique et le
fer a produit deux phénomènes visibles : d’une part une effervescence, d’autre part un léger
changement de couleur du liquide (jaune-vert).
Nous allons maintenant déterminer la nature du gaz produit par la réaction. Puis nous
verrons pourquoi la couleur du liquide a changé, et pour cela nous déterminerons quelles
sont les espèces chimiques présentes dans ce liquide.

B Je découvre

Activité expérimentale

Analyse du gaz produit par la réaction entre l’acide chlorhydrique


et le fer
Nous connaissons déjà deux tests pour identifier un gaz.
Le premier est le « test à l’eau de chaux » : si elle se trouble, le gaz est du dioxyde de
carbone, de formule CO2. Le second est le « test de la bûchette incandescente » : si elle se
rallume, le gaz est du dioxygène, de formule O2.
En faisant ces tests sur le gaz produit par la réaction entre le fer et l’acide chlorhydrique, on
constate qu’ils sont tous les deux négatifs. Ce gaz n’est donc ni du dioxyde de carbone, ni du
dioxygène.
Nous allons donc faire un troisième test, appelé « test à la flamme ».
Pour cela, il suffit d’enlever le bouchon qui emprisonnait le gaz et de présenter aussitôt une
flamme (figure f54.1) :

Il se produit une petite explosion.


Le gaz qui détone1 ainsi au contact de la flamme s’appelle le
dihydrogène, sa formule chimique est H2.

1. Contrairement au nom tonnerre, le verbe détoner ne prend qu’un seul « n ».


Fig. f54.1
Le test à la flamme

148 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 5

Remarques :
1- Le dihydrogène n’est pas le seul gaz qui explose ainsi à la flamme ; il y a aussi le méthane,
le butane ou le propane, par exemple (ce sont les gaz que l’on brûle dans les gazinières) ;
nous admettrons que, dans cette expérience, il s’agit bien de dihydrogène.
2- Autrefois les ballons dirigeables étaient gonflés au dihydrogène, car ce gaz est plus léger
que l’air. Malheureusement il est aussi très explosif, comme tu viens de le voir. Ce gaz
a produit de nombreuses catastrophes. Fais une recherche Internet sur la catastrophe
de l’Hindenburg, ballon dirigeable qui transportait ce jour-là 98 personnes, il y eut 62
rescapés).

Activité expérimentale

Analyse des espèces chimiques présentes dans le liquide à la fin


de la réaction entre l’acide chlorhydrique et le fer
Les tests
• Test n° 1
On prélève un peu de liquide, et on y rajoute de la solution de nitrate d’argent. Le test est
positif.
• Test n°2
On prélève une goutte de liquide et on mesure son pH sur du papier indicateur. On trouve
pH = 7.
• Test n°3
On prélève un peu de liquide, et l’on y rajoute de la solution d’hydroxyde de sodium. On
observe alors un précipité vert (fig. f54.2).

Fig. f54.2

© Cned, Physique - Chimie 3e — 149


Séquence 5 — séance 4

Le bilan des tests

Exercice 10
À partir des résultats des tests, complète le tableau :

dans l’acide chlorhydrique dans le liquide à la fin de


utilisé comme réactif la réaction
ions chlorure (Cl −) présents
ions hydrogène (H+) présents en grande quantité
ions fer (II) (Fe2+) absents

Conclusion
Le liquide, à la fin de la réaction (effervescence terminée) entre l’acide chlorhydrique et le
fer, contient toujours des ions chlorure, ne contient plus d’ions hydrogène, mais contient en
revanche de nouveaux ions : les ions fer (II).
Quel nom donner au liquide final ?
Comme ce liquide contient des ions chlorure et des ions fer (II), on lui donne le nom de
« solution de chlorure de fer (II) ».

j e retiens
• Dans la transformation chimique entre l’acide chlorhydrique et le fer :
- Les réactifs de cette réaction sont :
• l’acide chlorhydrique
• le fer
- Les produits de cette réaction sont :
• le gaz dihydrogène
• la solution de chlorure de fer (II)
• Par conséquent, le bilan de la transformation chimique entre l’acide chlorhydrique et
le fer s’écrit :
acide chlorhydrique + fer dihydrogène + solution de chlorure de fer (II)

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 11
Dans l’acide chlorhydrique utilisé comme réactif, il y avait beaucoup d’ions hydrogène H+.
À la fin de la réaction, il n’y en a plus. Comment expliques-tu cela ?
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150 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 5

Exercice 12
Oui Non
1- La réaction entre le fer et l’acide chlorhydrique produit-elle un
dégagement gazeux et un léger changement de couleur du liquide (jaune ® ®
vert) ?
2- Le « test à l’eau de chaux » permet-il d’identifier la présence du
® ®
dihydrogène ?
3- Peut-on dire que si une bûchette incandescente se rallume au contact
® ®
d’un gaz, alors ce gaz est le dioxygène de formule chimique O2 ?
4- Le dihydrogène de formule chimique H2 est-il un gaz qui détone au
® ®
contact de la flamme ?
5- Un test positif au nitrate d’argent prouve-t-il la présence des ions
® ®
hydrogène ?
6- Est-ce qu’une mesure de pH acide prouve la présence des ions
® ®
hydrogène de formule chimique H+ ?
7- La solution d’hydroxyde de sodium permet-elle de détecter les atomes
® ®
de fer ?
8- La réaction entre le fer et l’acide chlorhydrique se termine-t-elle quand
® ®
l’effervescence s’arrête ?
9- À la fin de la réaction, obtient-on une solution de chlorure de fer (III) ? ® ®
10- Peut-on dire que pendant la réaction entre le fer et l’acide
chlorhydrique, le pH augmente car des ions hydrogène de formule
® ®
chimique H+ sont consommés pour produire le dégagement de
dihydrogène ?
11- La réaction entre le fer et l’acide chlorhydrique produit-elle des ions
® ®
fer (II) de formule chimique Fe2+ ?
12- Peut-on dire que les ions chlorure issus de l’acide chlorhydrique se
combinent avec les ions fer (II) pour former une solution de chlorure de ® ®
fer (II) ?
13- le bilan de la transformation chimique entre l’acide chlorhydrique et le
fer s’écrit-il : ® ®
acide chlorhydrique + dihydrogène fer + solution de chlorure de fer (II) ?

Exercice 13
On place un clou en fer dans une solution aqueuse d’acide chlorhydrique.
1- Qu’observe-t-on immédiatement ? Pourquoi ?
. .....................................................................................................................................
2- Comment devient la solution ? Pourquoi ?
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Quelques heures plus tard, on observe uniquement la présence du clou au fond du verre.
3- Quel est l’aspect du clou ? Pourquoi ?
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4- Pourquoi la réaction s’est-elle arrêtée ?
. .....................................................................................................................................
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© Cned, Physique - Chimie 3e — 151


Sommaire

Séquence 6
Les piles électriques et l’énergie chimique

Séance 1 Comment Volta a-t-il inventé la première pile électrique ?

Séance 2 Fabriquons et utilisons une pile de Volta


1– Fabriquons la pile
2– Utilisons la pile
3– Améliorons la pile

Séance 3 D’où provient l’énergie électrique fournie par une pile ?


1– Comparons une pile neuve et une pile usagée
2– D’où provient l’énergie électrique fournie par une pile ?
3– La réaction chimique dans une pile produit-elle d’autres formes d’énergie
que de l’énergie électrique ?

Séance 4 Quels sont les différents types de piles et d’accumulateurs que l’on trouve
dans le commerce ? (première partie)
1– Des piles de différentes formes et de différentes tailles
2– Des piles de différentes technologies

Séance 5 Quels sont les différents types de piles et d’accumulateurs que l’on trouve
dans le commerce ? (deuxième partie)
1– Un autre type de piles : les « piles à combustible »
2– Le recyclage des piles et des accumulateurs

152 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 6

Séance 1
Comment Volta a-t-il inventé la première pile électrique ?

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Dans le commerce, il existe différents types de piles : alcalines, salines... et il y a des piles de
toutes formes et de toutes tailles (Fig. 61.1).


Fig. f61.1
Différents types de piles

En classe de quatrième, tu as appris le nom de l’inventeur de la pile électrique : Alessandro


Volta.

c e que je vais apprendre dans cette séance


Comment Volta a-t-il inventé la pile électrique ? À-t-il travaillé tout seul ? Et pourquoi le mot
« pile » a-t-il été donné à cette invention ?

Dans cette séance, tu vas découvrir les réponses à ces questions, et à quelques autres
concernant l’invention de la pile électrique.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 153


Séquence 6 — séance 1

B Je découvre

Étude de document

Lis attentivement les trois documents qui suivent et réponds aux questions de l’exercice 1 ci-après.

L’invention de la pile électrique

Document 1 : Avant la pile

Bien avant l’invention de la pile électrique, il existait déjà des machines capables de produire
des étincelles et d’électriser les corps.

Ces machines étaient appelées « machines électrostatiques », et l’une d’entre elles est
représentée sur la figure f61.2.

Fig. f61.2

Une machine électrostatique

La manivelle (1) fait tourner la roue (2), qui entraîne la boule de verre (3). Cette dernière,
en frottant sur le cuir (4), se charge d’électricité statique. La pièce (6) se charge à son tour,
puis lorsque assez d’électricité est accumulée, une étincelle jaillit et la machine se décharge
brutalement.

Une étincelle, c’est un courant électrique qui jaillit pendant un temps très bref. Ce que
voulaient maintenant obtenir les physiciens, c’était un courant électrique de longue durée.

154 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 6

Document 2 : Les travaux de Galvani

Alessandro Volta n’aurait pas pu inventer la pile électrique, à la fin du XVIIIe siècle, sans les
travaux d’un autre savant italien, Luigi Galvani.

Ce dernier est professeur d’anatomie : son travail consiste à observer et à dessiner les
organes des êtres vivants. Par exemple des grenouilles ; et c’est justement en travaillant sur
les batraciens qu’il remarque, en 1786, un phénomène fort curieux (figure f61.3) : si l’on
touche le muscle de la cuisse à un endroit avec une tige de cuivre (1), et à un autre endroit
avec une tige de fer (2), le muscle se contracte brutalement.

Fig. f61.3

L’expérience de Galvani

Galvani en conclut que les muscles des grenouilles contiennent de l’électricité, qu’il appelle
« électricité animale ».

Document 3 : L’invention de Volta

Alessandro Volta est professeur de physique, et travaille notamment sur la mesure de


l’électricité. En 1792, il s’intéresse aux expériences de Galvani. Il constate que le phénomène
n’est pas limité aux grenouilles : par exemple, si l’on touche le dessus et le dessous de sa
propre langue avec les tiges de fer et de cuivre, on ressent un picotement et un goût acide !
Et il conclut : l’électricité n’est créée ni par le muscle de la grenouille ni par la langue de l’être
humain, mais par le cuivre et le fer, à condition toutefois que ces deux métaux soient reliés
par un milieu humide (un muscle, la langue...), et donc conducteur.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 155


Séquence 6 — séance 1

Volta décide alors de construire un générateur d’électricité au moyen de deux plaques


métalliques séparées par un carton d’eau salée. Comme le fer présente l’inconvénient de
rouiller, il essaie d’autres métaux. Finalement, il décide d’utiliser une plaque de cuivre et
une plaque de zinc. Et il lui vient alors une idée : pour augmenter la tension du générateur,
pourquoi ne pas essayer de placer plusieurs alternances [cuivre / carton / zinc] les unes à
la suite des autres ? L’essai s’avère concluant, et en 1800, Volta construit (figure f61.4) un
empilement de rondelles de cuivre (1) et de zinc (3), séparées par des cartons imbibés d’eau
salée (2) : cet empilement est aussitôt baptisé « pile » !

fig. f61.4
Une pile de Volta

La pile construite par Volta est effectivement capable de fournir un courant électrique de
longue durée. Le savant italien en fait la démonstration à l’Académie des sciences de Paris,
en présence de Napoléon. Volta montre à ce dernier que si l’on touche avec la langue les
deux bornes de la pile, on ressent un picotement intense, désagréable et qui dure tout le
temps du contact. L’Empereur, très impressionné, lui accorde une médaille d’or et une
somme d’argent, et le nomme sénateur.

Exercice 1
Réponds aux questions :
1- Questions dont les réponses sont à chercher dans le texte ci-dessus :
a) Quelle est la principale différence entre une machine électrostatique et une pile ?
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b) Quelle erreur d’interprétation Galvani a-t-il commise en expliquant la contraction du
muscle de grenouille ?
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. .....................................................................................................................................

156 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 6

c) Quelle est l’explication correcte de la contraction du muscle de grenouille, donnée par


Volta ?

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d) D’où vient le mot « pile » ?

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e) Quel est le métal qui constitue la borne positive de la pile de Volta ? Quel est celui qui
constitue la borne négative ?

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f) Sachant que chaque élément [cuivre / carton / zinc] délivre une tension électrique de
0,9 volt, quelle est la tension fournie par la pile de Volta dessinée dans le texte ci-dessus.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

2- Questions de réflexion, dont les réponses sont à chercher dans un dictionnaire ou une
encyclopédie :

a) Les machines électrostatiques dont on parle au début du texte produisent de l’électricité


grâce au frottement (par exemple, sur la figure f61.2, le frottement de la boule de verre
sur le morceau de cuir). Cite quelques phénomènes de la vie de tous les jours où un
frottement provoque une accumulation d’électricité statique.

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b) On dit dans le texte que Volta présente sa pile devant l’Académie des sciences. Qu’est-ce
qu’une Académie ?

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. .....................................................................................................................................

c) Volta aurait-il pu allumer une lampe à filament avec sa pile (pour répondre, recherche la
date de cette invention, due à l’Américain Thomas Edison) ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 157


Séquence 6 — séance 2

Séance 2
Fabriquons et utilisons une pile de Volta

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
On dit qu’une pile est un générateur électrique, car elle fournit de l’énergie électrique, qui
permet de faire fonctionner différents récepteurs électriques (lampes, moteurs...).

Au fur et à mesure qu’elle a servi, la tension de la pile baisse : on peut le constater au moyen
d’un voltmètre. Au bout d’un certain temps, la pile est usée.

c e que je vais apprendre dans cette séance


Comment réaliser une pile inspirée de celle de Volta ? Où trouver les matériaux nécessaires ?
Peut-on faire fonctionner un récepteur électrique avec une telle pile ?

Voilà les sujets que tu vas découvrir dans cette séance.

B Je découvre

Activité expérimentale

Fabriquons la pile

Pour réaliser une pile de Volta, il faut : du zinc, du cuivre et un liquide conducteur (donc
un liquide contenant des ions : revois à ce sujet la séquence 4). On peut trouver des clous
en zinc dans les magasins de bricolage, et un fil électrique est fait de cuivre. Comme liquide
conducteur, on peut prendre le jus d’un citron, car celui-ci est acide : il contient donc des
ions hydrogène H+.

Il suffit donc de planter le clou en zinc et le fil de cuivre dans le citron, et la pile est prête
(figure f62.1) :

158 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 6

Fig. f62.1
Une pile au citron

Utilisons la pile
Avec un voltmètre
Avec un voltmètre, nous mesurons (figure f62.2) la tension U délivrée par cette pile :
U ≈ 0,91 V.

Fig. f62.2
La tension aux bornes de la pile au citron

© Cned, Physique - Chimie 3e — 159


Séquence 6 — séance 2

Avec une lampe à filament


Cette tension de 0,91 V semble prometteuse. Mais si l’on essaie d’alimenter une petite lampe
à filament de tension nominale 1,2 V, c’est la déception : elle ne s’allume pas du tout !
Un ampèremètre placé dans le circuit (figure f62.3) nous fournit l’explication : l’intensité
débitée par une pile au citron est très faible, moins de 1 mA.

Fig. f62.3
Mesure de l’intensité débitée par la pile au citron

Or les valeurs nominales inscrites sur la lampe sont : 1,2 V – 220 mA. Cela veut dire que
la lampe doit être parcourue par un courant d’intensité voisine de 220 mA pour briller
correctement. Avec moins de 1 mA débité par la pile au citron, on est loin du compte !
Avec une DEL
Il faut choisir un récepteur moins gourmand en énergie qu’une lampe à filament : nous
pouvons donc essayer d’allumer une petite diode électroluminescente (DEL). Nouvelle
déception : tout comme la lampe à filament, la DEL ne s’allume pas !
Ce résultat s’explique, là encore, si l’on regarde les caractéristiques nominales fournies
par le constructeur de la DEL : 1,6 V – 20 mA (le constructeur précise en outre que sous
une tension de 1,6 V il faut une intensité minimale de 8 mA pour que la DEL commence à
s’allumer).
Améliorons la pile
Exercice 2
Réponds à cette question de réflexion :
On veut maintenant construire une pile utilisant les mêmes matières de base que celles de la
pile au citron (du cuivre, du zinc et du jus de citron) mais capable d’allumer une DEL.
Propose des idées pour essayer d’atteindre l’objectif visé, et illustre tes propositions par des
schémas explicatifs. N’hésite pas à t’inspirer des travaux de Volta et de sa pile (séance 1).
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160 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 6

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© Cned, Physique - Chimie 3e — 161


Séquence 6 — séance 3

Séance 3
D’où provient l’énergie électrique fournie par une pile ?

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

Une pile fournit du « courant électrique », de « l’énergie électrique ». Dans cette séance, tu
vas découvrir d’où provient cette énergie.

B Je découvre

Activité expérimentale

Comparons une pile neuve et une pile usagée

Retirons le plastique qui entoure une pile cylindrique de type saline, toute neuve. La figure
f63.1 montre ce que l’on voit :

Fig. f63.1
Une pile saline neuve

Le métal gris que l’on voit est du zinc. C’est un métal utilisé également dans la pile de Volta.

162 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 6

Maintenant, retirons le plastique qui recouvre une pile cylindrique saline usagée. La figure
f63.2 montre, en gros plan, ce que l’on voit :

fig. f63.2
Une pile saline usagée (gros plan)

On observe que le zinc est piqueté par endroits d’une sorte de poudre blanche, et qu’il est
percé d’un trou.
D’où provient l’énergie électrique fournie par une pile ?
On vient de voir que dans une pile usagée le zinc est très abîmé. Une substance blanche s’est
formée : les chimistes ont montré que cette substance contient des ions zinc, de formule
chimique Zn2+.
Il s’est produit dans la pile une réaction chimique, au cours de la quelle des atomes de zinc
Zn se sont transformés en ions zinc Zn2+.
Conclusion :
L’énergie électrique libérée par une pile provient d’une réaction chimique entre les matières
qui constituent la pile. La consommation des réactifs entraîne l’usure de la pile.
Ce bilan d’énergie est représenté schématiquement sur la figure f63.3. (Remarque : ce bilan
est incomplet, il sera amélioré au paragraphe 3).

fig. f63.3
Bilan d’énergie d’une pile (bilan incomplet)

Puisque, dans une pile, une partie de l’énergie chimique des réactifs est transformée en
énergie chimique, on dit qu’une pile est un « générateur électrochimique ».

© Cned, Physique - Chimie 3e — 163


Séquence 6 — séance 3

Remarques :
- Tu te rappelles des définitions concernant une réaction chimique : les « réactifs » sont
les substances que l’on fait réagir, les « produits » sont les substances qui se sont
formées lors de la réaction.
- Le zinc n’est pas la seule matière consommée dans une pile saline : il y a également
consommation d’une substance appelée dioxyde de manganèse, et aussi d’ions
hydrogène H+. Dans une pile au citron, il y a consommation de zinc et d’ions hydrogène
H+ du citron.

Activité expérimentale

La réaction chimique dans une pile produit-elle d’autres formes


d’énergie que de l’énergie électrique ?
Expérience
Nous allons faire réagir (figure f63.4a) du zinc avec une solution de sulfate de cuivre. Le
zinc est en poudre, et non en morceau, de façon à ce que le contact avec la solution soit
maximal (comme pour la réaction entre la poudre de fer et l’acide chlorhydrique, voir
la séquence 5). On mesure la température du liquide au moyen d’un thermomètre (un
bouchon est placé sur le capteur de température afin de bloquer les échanges de chaleur
entre le liquide et l’atmosphère) :

fig. f63.4a
La transformation chimique entre du zinc et une solution de sulfate de cuivre
(en début de réaction)

164 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 6

Observations

Au bout de quelques minutes, on observe plusieurs phénomènes (figure f63.4b) :

1- la température s’élève de plusieurs degrés, dès que la poudre de zinc est versée dans la
solution de sulfate de cuivre,

2- sur le dessus de la poudre de zinc (c’est-à-dire au contact de la solution), une couche de


couleur rougeâtre se forme ; cette couche rouge atteint assez vite plusieurs millimètres
d’épaisseur.

3- la solution de sulfate de cuivre s’éclaircit nettement par rapport à sa couleur initiale.

fig. f63.4b

La transformation chimique entre du zinc et une solution de sulfate de cuivre


En cours de réaction

Conclusion

Il s’est produit une réaction chimique entre le zinc et la solution de sulfate de cuivre, et cette
réaction chimique a dégagé de la chaleur, autrement dit de l’énergie thermique.

Dans une pile, il se produit le même phénomène : la réaction chimique qui se déroule dans
la pile produit non seulement de l’énergie électrique, mais aussi de l’énergie thermique.

Remarque :

On peut dire que l’énergie thermique ainsi produite est de l’énergie « perdue ». En effet,
une pile est utilisée pour donner de l’énergie électrique, pas pour fournir de la chaleur !
Malheureusement cette production de chaleur est inévitable, et elle est d’autant plus forte
que la pile débite un courant de forte intensité.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 165


Séquence 6 — séance 3

j e retiens
• Tu dois être capable de décrire et de schématiser (figure f63.4 ci-dessus) l’expérience
entre une solution de sulfate de cuivre et de la poudre de zinc.
• Les espèces chimiques présentes dans une pile contiennent de l’énergie chimique.
Lorsque la pile fonctionne, une partie de cette énergie est convertie en énergie
électrique et en énergie thermique.
• Ce bilan est résumé sur la figure f63.5

fig. f63.5
Le bilan complet d’énergie d’une pile

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 3

Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.

Oui Non
1- En versant de la poudre de zinc dans une solution
de sulfate de cuivre, le nombre d’ions cuivre Cu2+ ® ®
augmente-t-il ?
2- Est-ce qu’il se produit une augmentation de température
lorsque l’on verse de la poudre de zinc dans une solution ® ®
de sulfate de cuivre ?
3- Une pile électrochimique s’arrête-t-elle de fonctionner
® ®
lorsque l’un des réactifs est totalement consommé ?
4- L’énergie chimique d’une pile électrochimique en
® ®
fonctionnement augmente-t-elle ?
5- Les réactifs d’une pile électrochimique contiennent-ils de
® ®
l’énergie électrique ?

166 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 6

Exercice 4
On verse une solution de sulfate de cuivre dans deux béchers a et b .
Dans le bécher b , on ajoute de la poudre de zinc.
On relève la température quelques minutes plus tard dans les deux béchers.
1- Que représente le dépôt rouge au fond du bécher b ?
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2- La solution dans le bécher b s’est décolorée, pourquoi ?
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3- Quelle transformation s’est-il produite dans le bécher b ?
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4- Les températures des deux béchers sont-elles identiques ? pourquoi ?
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5- Quel est le rôle du bécher a ?
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6- Au cours de la transformation chimique, quelle conversion d’énergie a eu lieu ?
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Exercice 5
Voici schématisées trois situations proches de celle étudiée dans cette séance.
Pour chacune d’entre elles, commente si la pile peut fournir une tension au voltmètre.

situation a :
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© Cned, Physique - Chimie 3e — 167


Séquence 6 — séance 3

situation b :
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situation c :
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D J’approfondis
Les informations qui suivent ne sont pas au programme de la classe de 3e. Tu n’as donc pas
à les apprendre.
À propos de la réaction chimique entre le zinc et la solution de sulfate de cuivre :
- la coloration rougeâtre qui est apparue sur le zinc est due à la formation de cuivre
métallique,
- l’éclaircissement de la solution est dû à la disparition d’ions cuivre II (de formule
chimique Cu2+) qui se sont transformés en cuivre (de formule Cu).
- l’équation de la réaction chimique entre le zinc et la solution de sulfate de cuivre est :
Zn + Cu2+ Zn2+ + Cu

168 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 6

Séance 4
Quels sont les différents types de piles et d’accumulateurs
que l’on trouve dans le commerce ? (première partie)

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Tu le sais, il existe dans le commerce des piles de toutes formes et de toutes tailles.
Tu sais aussi qu’il existe différentes technologies : piles salines, piles alcalines...
Il existe aussi des piles dites « rechargeables » : cette expression n’est pas scientifiquement
correcte, il faut les appeler des « accumulateurs ».
Les « batteries » (de voiture, de caméscope...) sont des types particuliers d’accumulateurs ;
souvent, dans la vie courante, on emploie le mot « batterie » comme synonyme
« d’accumulateur ».
Enfin, tu sais qu’il ne faut pas jeter les piles et accumulateurs dans la poubelle ordinaire : on
les récupère, en vue de les recycler.

c e que je vais apprendre dans cette séance


Dans cette séance et dans la suivante, tu vas approfondir tes connaissances concernant les
piles et accumulateurs du commerce.

B Je découvre

Étude de document n° 1

Des piles de différentes formes et de différentes tailles

Exercice 6
Réponds aux questions suivantes :
1- Réflexion. Quel est, à ton avis, l’intérêt de disposer de piles de toutes formes et de toutes
tailles ?
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2- Si tu as un accès à Internet, cherche quel est l’avantage que les piles alcalines ont sur les
piles salines ? Sinon regarde le corrigé.
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© Cned, Physique - Chimie 3e — 169


Séquence 6 — séance 4

3- Recherche de renseignements sur différentes piles du commerce :

Un exemple
Nom
Autre nom Dimensions d’appareil
commercial Tension (V) Forme
commercial (mm) utilisant ce
ou commun
type de piles

AAA LR3

AA LR6

C LR14

D LR20

9 volts 6LR61

plate 4,5 volts 3LR12

4- Recherche de renseignements sur les piles « boutons » :

Trouve deux modèles de piles « boutons » et remplis le tableau :

Nom Appareils
Dimensions
commercial Tension (V) Forme utilisant ce type
(mm)
ou commun de piles

bouton

bouton

En résumé, lis le paragraphe « je retiens » qui se trouve après l’étude du document 2 suivant.

170 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 6

Étude de document n° 2
Des piles de différentes technologies
Qu’y a-t-il à l’intérieur d’une pile cylindrique saline ?

Exercice 7
Étudie le document suivant « À l’intérieur d’une pile cylindrique saline » puis fais la
comparaison entre la pile au citron et la pile cylindrique saline de Leclanché, et remplis ce
tableau :

matière active matière active solution aqueuse


constituant la borne constituant la borne ionique
positive négative

pile au citron

pile de Leclanché

À l’intérieur d’une pile cylindrique saline


La figure f64.1 représente, en coupe, les constituants essentiels d’une pile cylindrique saline :

fig. f64.1
Vue en coupe d’une pile cylindrique saline

En allant de l’intérieur vers l’extérieur, on trouve dans cette pile :


- la tige centrale en carbone (noire),
- un mélange noirâtre de poudre de carbone et de dioxyde de manganèse,
- une solution ionique gélifiée transparente (appelée aussi « électrolyte »),
- le cylindre extérieur en zinc, gris.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 171


Séquence 6 — séance 4

Les « substances actives », celles qui produisent l’énergie électrique lorsqu’elles se


transforment chimiquement, sont : le dioxyde de manganèse, et le zinc.

La tige centrale en carbone ne réagit pas chimiquement : elle est juste là pour conduire
les électrons. Il en est de même de la poudre de carbone qui est mélangée au dioxyde de
manganèse. Quant à la solution ionique (dont on a vu, à propos de la pile de Volta, qu’elle
est indispensable dans toute pile), elle est gélifiée pour ne pas couler.

Cette pile a été inventée par le Français Georges Leclanché en 1866.

Qu’y a-t-il à l’intérieur d’une pile cylindrique alcaline ?

Exercice 8

Recherche dans un dictionnaire ou une encyclopédie :

L’électrolyte (c’est-à-dire la solution ionique) d’une pile alcaline est « alcalin ». Que veut dire
cet adjectif ?

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j e retiens
• L’intérêt majeur des piles est qu’elles permettent d’alimenter des appareils électriques,
sans avoir à les brancher à la prise. Ainsi ces appareils sont « autonomes » : on peut les
déplacer librement.
• Il existe des piles de différentes formes : cylindrique, plate, rectangulaire, bouton. De
plus, elles existent en différentes tailles. Ainsi, on peut alimenter des appareils qui eux-
mêmes sont de formes et de tailles diverses et variées.
• La principale caractéristique d’une pile, c’est sa tension électrique. Celle-ci n’est pas
liée à la forme ou à la taille de la pile : ainsi il existe de grosses piles cylindriques dont la
tension vaut seulement 1,5 V, alors que certaines piles bouton ont une tension de 3 V.

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 9

On a vu qu’il existe des piles alcalines et des piles salines.

On a testé les durées d’utilisation de ces deux types de piles en les connectant à deux lampes
identiques, c’est-à-dire présentant les mêmes conditions nominales.

Au cours de leur fonctionnement, les tensions aux bornes de ces piles ont été relevées et
rassemblées sur le même graphique (figure e64.3a).

172 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 6

fig. e64.3a

Tensions aux bornes d’une pile alcaline et d’une pile saline en fonction de leur durée d’utilisation

1- Que valent les tensions aux bornes de chaque pile en début d’expérience ?

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2- Quelle est la durée d’utilisation de la plie saline quand sa tension vaut 1,1 V ?

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3- Que vaut la tension aux bornes de la pile alcaline quand elle a été utilisée 500 heures.

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4- Les lampes s’allument si leurs tensions restent supérieures à 1 V. Pendant combien de


temps chaque lampe sera en mesure de briller ?

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© Cned, Physique - Chimie 3e — 173


Séquence 6 — séance 4

D J’approfondis
Les accumulateurs

j e sais déjà
Tu as vu dans la séance 3 cette propriété très importante :
L’énergie électrique libérée par une pile provient d’une réaction chimique entre les matières
qui constituent la pile.
Comme toutes les réactions chimiques, nous pouvons écrire celle qui se produit dans une
pile sous la forme :

La différence entre une pile et un accumulateur

Dans une pile (non rechargeable) la réaction chimique ne peut se produire que dans un seul
sens :

Lorsque cette réaction chimique se produit, de l’énergie électrique est libérée, et la pile se
décharge. Quand tous les réactifs sont transformés en produits, la pile est usée. Il n’est pas
possible de la recharger, car il n’existe aucune technique simple permettant de « régénérer »,
autrement dit de reconstituer les réactifs.
Dans un accumulateur (rechargeable), les choses sont différentes : il est possible de réaliser
la réaction chimique inverse (2 sur la figure ci-dessous), en envoyant du courant électrique
dans l’accumulateur, au moyen d’un « chargeur » :

Lorsque la réaction se déroule dans le sens 2, on dit que l’accumulateur se recharge.


Bilans d’énergie pour une batterie
Le bilan d’énergie d’une batterie, lors de la décharge, est exactement le même que celui
d’une pile non rechargeable (figure f64.2) :

fig. f64.2
Le bilan d’énergie lors de la décharge d’une batterie

174 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 6

Le bilan d’énergie lors de la recharge s’écrit (figure f64.3) :

Fig. f64.3
Le bilan d’énergie lors de la recharge d’une batterie

Ainsi que l’indique la figure f64.3, quand on recharge la batterie, il y a également


production d’énergie thermique, comme pendant la décharge. C’est facile à constater en
mettant la main sur une batterie en cours de recharge : elle est tiède.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 175


Séquence 6 — séance 5

Séance 5
Quels sont les différents types de piles et d’accumulateurs
que l’on trouve dans le commerce ? (deuxième partie)

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?


Dans cette séance, pour commencer, tu vas apprendre ce qu’est une pile à combustible, ses
avantages et ses inconvénients.
Ensuite, tu aborderas le recyclage des piles et des accumulateurs.

B Je découvre

Étude de document n° 1
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice.

Un autre type de piles : les « piles à combustible »


Les piles à combustible
• Qu’est-ce qu’une pile à combustible ?
Tout comme une pile classique, une pile à combustible produit de l’énergie électrique à
partir de l’énergie chimique des réactifs qu’elle consomme.
Mais dans une pile classique, les réactifs se trouvent à l’intérieur même de la pile, tandis que
dans une pile à combustible les réactifs sont stockés à l’extérieur, et on les fait entrer au fur
et à mesure des besoins de production d’énergie électrique.
• Un exemple de pile à combustible : la « pile H2 – O2 »
La pile à combustible la plus utilisée est celle qui utilise comme réactifs deux gaz : le
dihydrogène et le dioxygène. La formule chimique du dihydrogène étant H2 et celle du
dioxygène étant O2, cette pile est appelée « pile H2 – O2 ».
La transformation chimique qui se produit dans la pile, et qui libère l’énergie électrique, est :
dihydrogène + dioxygène eau
La « pile H2 – O2 » a été développée, et est toujours utilisée, pour les vols spatiaux. On
étudie maintenant la possibilité d’alimenter également des voitures et autres véhicules
électriques terrestres.
• Avantages et inconvénients de la « pile H2 – O2 »
Avantages :
- Les piles H2 – O2 ne dégagent que de l’eau, donc aucun produit polluant, ni de dioxyde
de carbone (impliqué dans le réchauffement climatique).
- Un des combustibles est le dioxygène, qu’il est assez facile d’extraire de l’air (tu te
souviens que l’air est constitué de 78 % de diazote et de 21 % de dioxygène).

176 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 5 — Séquence 6

Inconvénients :
- L’autre combustible est le dihydrogène. On peut l’obtenir assez facilement, en faisant
passer du courant électrique dans l’eau (tu le verras dans la séquence 7, séance 4), mais
cela coûte cher en énergie.
- La transformation chimique qui se produit dans la pile
(dihydrogène + dioxygène eau) nécessite, pour bien se faire, la présence d’une
substance appelée « platine », qui est extrêmement chère.

Exercice 10
1- Quelle est la différence principale entre une pile à combustible et une pile classique ?
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2- Quelle est la transformation chimique qui se produit dans une pile à combustible
« H2 – O2 » ?
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3- Cite un avantage et deux inconvénients de la pile « H2 – O2 ».
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Étude de document n° 2
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice.

Le recyclage des piles et des accumulateurs


Parmi tous les types de piles et accumulateurs existant dans le commerce, beaucoup
contiennent des substances dangereuses : par exemple du cadmium (très toxique), du
mercure (très toxique), du lithium (inflammable, corrosif), de l’acide sulfurique (corrosif),
du chlorure d’ammonium (nocif), du dioxyde de manganèse (nocif), du chlorure de zinc
(corrosif), etc.
Il est évidemment interdit d’abandonner ou de rejeter dans le milieu naturel des piles ou
des accumulateurs, ou des appareils en contenant car, avec le ruissellement des eaux de
pluie, ces substances toxiques se répandraient dans l’environnement, et notamment dans les
nappes phréatiques.
Il ne faut pas non plus les mettre dans une poubelle ordinaire. En effet une partie des
déchets ordinaires finit dans une décharge, confrontée au problème des eaux de pluie. Et
le reste finit dans un incinérateur : or la combustion des piles et accumulateurs produit
des matières nouvelles, parfois très toxiques, que l’on retrouvera dans les cendres lourdes
(appelés « mâchefers ») ainsi que dans les cendres légères, et dans les gaz.
Que doit faire alors chaque citoyen des piles et accumulateurs usagés ? C’est facile : il faut
les déposer dans des bacs de collecte qui leur sont réservés, et que l’on trouve facilement.
En effet, en France, le décret 99-374 du 12 mai 1999 impose la reprise gratuite des piles
et accumulateurs par les magasins qui en vendent (grandes surfaces, supérettes, magasins
audio-photo-vidéo, bijoutiers, etc.). On peut aussi les déposer dans les déchèteries. Quant
aux batteries de voitures (qui sont des accumulateurs), les garagistes les reprennent.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 177


Séquence 6 — séance 5

Une fois collectés, les piles et accumulateurs sont envoyés dans des centres de tri. Là, on les
classe par type (piles alcalines, salines, à l’oxyde d’argent, au lithium... accumulateurs au
plomb, au cadmium-nickel, au nickel-métal-hydrure, au lithium-ion...).
Ensuite, les piles et accumulateurs sont envoyés dans des centres de traitement, où ils sont
broyés puis subissent, selon leur type, un traitement chimique ou thermique approprié.
L’objectif est de récupérer des substances chimiques suffisamment pures pour pouvoir les
réutiliser, notamment pour refaire de nouvelles piles et accumulateurs.

Exercice 11
1- Que doit faire chaque citoyen d’une pile ou d’un accumulateur usagé ?
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2- Pourquoi ne faut-il pas incinérer les piles ou accumulateurs ?
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3- Quelles sont les deux étapes du recyclage des piles et accumulateurs ?
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178 — © Cned, Physique - Chimie 3e


Sommaire de la séquence 7

La synthèse d’espèces chimiques


t Séance 1
Quelle différence y a-t-il entre les substances naturelles et les substances artificielles ?

t Séance 2
Comment fabriquer une substance existant dans la nature : l’arôme de banane ?
1- Les réactifs nécessaires et les conditions de la réaction
a) Les réactifs nécessaires
b) Les conditions de la réaction
• La température
• Une substance pour faciliter la réaction
c) Le protocole expérimental
2- Le déroulement de la réaction et les observations

t Séance 3
Comment fabriquer une substance n’existant pas dans la nature : un savon ?
• Les réactifs nécessaires et les conditions de la réaction
1- Les réactifs nécessaires
2- Les conditions de la réaction
a) Une substance pour faciliter la réaction
b) La température
3- Le protocole expérimental
• Le déroulement de la réaction et les observations
• Approfondissement
1- Une molécule de corps gras
2- Bilans de masse lors de la fabrication d’un savon

t Séance 4
Comment fabriquer une substance existant dans la nature : le dioxygène ?
• Les réactifs nécessaires et les conditions de la réaction
1- Les réactifs nécessaires
2- Les conditions de la réaction
a) La cuve à électrolyse
b) Permettre le passage du courant électrique
3- Le protocole expérimental
• Le déroulement de la réaction et les observations
• Le test des deux gaz
1- Gaz qui s’est formé à l’électrode reliée à la borne négative du générateur
2- Gaz qui s’est formé à l’électrode reliée à la borne positive du générateur

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respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
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©Cned-2009
séance 1 — Séquence 7

Séance 1
Quelle différence y a-t-il entre les substances naturelles
et les substances artificielles ?

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Substances naturelles
Tu sais qu’il existe de nombreuses substances solides, liquides ou gazeuses, dans la nature
(c’est-à-dire dans l’atmosphère, dans les océans, dans le sol, dans les végétaux, dans les
animaux et dans les humains). On dit que ce sont des substances naturelles.
Comme substances naturelles tu connais par exemple : l’air, l’eau de mer, l’eau douce, la
terre, les pierres, le sable, le pétrole, le sang, la salive...
Corps purs et mélanges
Tu connais la différence entre un « corps pur » et un « mélange » : un corps pur n’est fait
que d’une seule sorte de molécules, tandis qu’un mélange c’est plusieurs sortes de molécules
mélangées.
La plupart des substances naturelles sont des mélanges. Il existe des techniques qui
permettent de séparer les corps purs qui la composent.

Exercice 1
Par quelle expérience peut-on, à partir de l’eau de mer, séparer : d’un côté l’eau pure, de
l’autre le sel (ou plutôt les sels) ?
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Exercice 2
Dessine ces molécules de corps purs que tu connais :
Tu représenteras
• l’atome d’hydrogène par un petit disque blanc
• l’atome d’oxygène par un disque rouge
• l’atome d’azote par un disque bleu
• l’atome de carbone par un disque noir
a) eau b) dioxygène c) diazote d) dioxyde de carbone

© Cned, Physique - Chimie 3e — 


Séquence 7 — séance 1

Les réactions chimiques

Tu as rencontré plusieurs transformations chimiques dans ta scolarité. Par exemple celle-ci :

Lorsqu’une transformation chimique se produit, de nouvelles molécules se forment à partir


des « réactifs » : on dit que ce sont les « produits de la réaction » (remarque : dans le cas de
la transformation ci-dessus, il y a un seul produit de réaction, le dioxyde de carbone).

Exercice 3
Voici le bilan et l’équation chimique correspondant à la combustion complète du gaz
butane, que tu as apprise en classe de quatrième :

butane + dioxygène ö dioxyde de carbone + eau

2 C4H10 + 13 O2 ö 8 CO2 + 10 H2O

1- Dans cette transformation chimique, quels sont les réactifs ? Quels sont les produits de la
réaction ?

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2- Les atomes présents dans les produits de la réaction sont-ils les mêmes que ceux présents
dans les réactifs ?

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3- La masse des produits de la transformation chimique est-elle égale à celle des réactifs ?

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c e que je vais apprendre dans cette séance


Une grande partie du travail des chimistes consiste à réaliser des transformations chimiques,
donc à fabriquer des molécules. On les appelle « molécules artificielles », par opposition
aux « molécules naturelles » qui existent dans la nature. Mais tu vas voir que cette
distinction n’est pas aussi évidente qu’il y paraît.

 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 7

B Je découvre

Étude de document
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice.

Les molécules naturelles et les molécules artificielles


A – Un peu de vocabulaire
Prenons comme exemple le dioxyde de carbone. Ce gaz est présent naturellement dans l’air :
on peut donc affirmer que cette molécule est une molécule « naturelle ». D’un autre côté,
quand on fait brûler du carbone en travaux pratiques, on produit également du dioxyde de
carbone : on peut donc dire, dans ce cas, que cette molécule est « artificielle ».
Dans les deux situations, il s’agit bien exactement de la même molécule, de formule CO2.
En conclusion : la distinction entre molécule « naturelle » et molécule « artificielle », se situe
uniquement au niveau du mode de production (naturel, ou avec intervention de l’homme),
pas au niveau de la molécule elle-même.
Les chimistes parlent aussi, quelquefois, de « molécules de synthèse ». De quoi s’agit-il ?
Souvent, lors d’une transformation chimique, les nouvelles molécules qui se forment sont
plus grosses, plus complexes, que celles des réactifs : on dit alors que ces transformations
chimiques sont des « synthèses », et les molécules ainsi produites sont appelées « molécules
de synthèse ». Une synthèse bien connue est la « synthèse chlorophyllienne », réalisée
naturellement par les plantes vertes ; le bilan s’écrit :
dioxyde de carbone + eau ö glucose + dioxygène
La molécule de glucose a pour formule C6H12O6 : elle est nettement plus complexe que
celles des réactifs, CO2 et H2O.
L’exemple de la synthèse chlorophyllienne montre qu’une « synthèse » peut parfaitement être
« naturelle ». Les chimistes savent, eux aussi, réaliser des synthèses.
B – Une petite histoire de la chimie
Les hommes préhistoriques réalisaient déjà des transformations chimiques (des
combustions, en faisant des feux de bois) et parfois même des synthèses (en cuisant de la
viande)... Ils fabriquaient donc des molécules nouvelles, mais bien sûr ils n’en savaient rien !
Au Moyen-Âge les chimistes – appelés alors alchimistes – avaient pour objectif suprême
de réussir à transformer des métaux ordinaires en or. Dans ce but, ils les fondaient et
les cuisaient dans des fours, mélangés à d’autres substances. Au fil de leurs expériences,
ils apprirent ainsi à contrôler la température des fours de façon de plus en plus précise.
Et grâce à cela – s’ils ne parvinrent jamais à obtenir de l’or – ils réussirent d’autres
transformations chimiques, par exemple la production de métaux nouveaux à partir des
minerais trouvés dans le sol.
Les grands progrès de la chimie datent du XVIIIe et surtout du XIXe siècle. Les chimistes
maîtrisaient alors de mieux en mieux les différentes techniques expérimentales (de
chauffage, de séparation, de test des substances). Ils comprenaient de mieux en mieux
comment les réactifs se combinent, ils connaissaient les bonnes proportions de réactifs à
utiliser. Grâce à tout cela ils purent fabriquer des molécules nouvelles très intéressantes. En
voici deux exemples :

© Cned, Physique - Chimie 3e — 


Séquence 7 — séance 1

- En 1856, le chimiste anglais William Henry Perkin fabrique, à partir de l’aniline (une
substance d’origine naturelle), une substance nouvelle, de couleur violette très intense,
qu’il baptise « mauvéine » ; cette substance sera énormément utilisée comme teinture
dans l’industrie textile, et fera la fortune de son inventeur.

- En 1870, le chimiste américain John Wesley Hyatt et son frère Isaiah fabriquent, à
partir de nitrate de cellulose et de camphre, une molécule nouvelle, qu’ils appellent
« celluloïd » ; cette substance s’avère parfaite pour fabriquer des boules de billard, en
remplacement de l’ivoire des éléphants.

Aux XIXe, XXe et XXIe siècles, de très nombreuses molécules sont ainsi synthétisées par les
chimistes, et utilisées dans des domaines très divers :

- médicaments (ex : l’aspirine), colorants, parfums, arômes alimentaires, matières,

- vêtements (ex : le nylon), matériaux de construction (ex : les matières plastiques),

- engrais, détergents (ex : les savons), alimentation (ex : la margarine).

Les chimistes se sont vite aperçus que certaines de ces molécules « artificielles », c’est-à-
dire fabriquées par l’être humain, n’étaient pas si nouvelles que cela : elles existaient déjà
dans la nature ! C’est le cas, notamment, de nombreux arômes et parfums (comme par
exemple la vanilline, molécule de formule C3H8O3 synthétisée pour la première fois en 1874
par le chimiste allemand Wilhelm Haarmann, et que l’on trouve à l’état naturel dans les
gousses de vanille). C’est le cas aussi de certains médicaments (comme la molécule d’acide
acétylsalicylique, de formule C9H8O4, plus connue sous le nom commercial d’aspirine ,
qui fut synthétisée pour la première fois par le chimiste français Charles Frédéric Gerhardt :
on la trouve dans des fleurs nommées Spiraea ulmaria). Toutes ces molécules sont parfois
appelées « nature-identiques ». Comme on l’a dit à propos du dioxyde de carbone, au début
du texte, il n’y a aucune différence entre la molécule naturelle et la molécule artificielle.

Les scientifiques ont bien compris qu’il peut être très intéressant, dans certains cas, de
copier délibérément la nature. Ainsi, les médecins savent que certains extraits de plantes
constituent de remarquables médicaments, par exemple pour soigner des cancers. Mais on
ne peut produire de la sorte que de très faibles quantités de médicaments. C’est pourquoi
les biologistes, une fois qu’ils ont identifié la molécule active, demandent aux chimistes de
la copier, c’est-à-dire de la synthétiser par transformation chimique. L’avantage est que l’on
peut en produire ainsi de grandes quantités, et abaisser les coûts de commercialisation.

En revanche, il existe aussi certaines molécules, synthétisées par les chimistes, qui n’existent
pas dans la nature : on peut citer comme exemples la plupart des matières plastiques,
ou encore les savons. Certains scientifiques proposent de réserver à ces molécules, qui
n’existent pas dans la nature, l’appellation de « molécules artificielles ». Mais tout le monde
ne s’accorde pas, pour l’instant, sur le vocabulaire à employer.

 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 7

Exercice 4
1- Cite trois molécules (noms et formules) qui existent à l’état naturel, mais que les chimistes
savent également produire.

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2- Cite des substances que les chimistes savent produire, et qui n’existent pas à l’état
naturel.

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3- Recherche documentaire.

Une matière plastique très célèbre, le « nylon ® », a été élaborée au XXe siècle. Trouve
dans un dictionnaire ou une encyclopédie la date précise de cette invention, et cite
quelques usages du nylon ®.

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j e retiens
• Il existe des espèces chimiques, présentes ou non dans la nature, que l’on peut
synthétiser par transformation chimique.
• La synthèse d’espèces chimiques existant dans la nature, permet d’abaisser les coûts
de production, de préserver les ressources naturelles, tout en augmentant leur
disponibilité.
• La synthèse d’espèces chimiques n’existant pas dans la nature permet d’améliorer les
conditions de vie (ex. les plastiques, savons, nylons).

© Cned, Physique - Chimie 3e — 


Séquence 7 — séance 2

Séance 2
Comment fabriquer une substance existant dans la nature :
l’arôme de banane ?

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

Le goût et l’odeur (on dit aussi « l’arôme ») des bananes est dû à certaines molécules
contenues dans ce fruit. Parmi ces molécules, la plus importante, celle qui donne le plus de
goût et d’odeur, s’appelle « éthanoate d’isoamyle ».

Les chimistes savent produire cette molécule, et donc copier la nature. Tu vas découvrir le
protocole expérimental, c’est-à-dire la façon de réaliser cette expérience.

Tu devras comprendre et retenir les raisons qui ont conduit à choisir ce protocole, ainsi que
les règles de sécurité qui l’accompagnent.

B Je découvre

Activité expérimentale

1 Les réactifs nécessaires et les conditions de la réaction

a) Les réactifs nécessaires

Pour synthétiser la molécule d’éthanoate d’isoamyle, il faut faire réagir ensemble deux
réactifs :

1. de l’alcool isoamylique,

2. de l’acide éthanoïque (appelé aussi « acide acétique »).

Lors de cette transformation chimique, il se forme deux produits :

1. de l’éthanoate d’isoamyle (appelé aussi « acétate d’isoamyle »),

2. de l’eau.

Le bilan de la transformation chimique est donc :

alcool isoamylique + acide éthanoïque ö éthanoate d’isoamyle + eau

10 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 7

Voici quelques informations concernant les deux réactifs, ainsi que le principal produit de la
réaction :

réactifs produit

alcool isoamylique acide éthanoïque éthanoate d’isoamyle

état à 25 °C liquide liquide liquide

aspect incolore incolore incolore

volatilité ++ ++ ++

piquante et piquante et
odeur odeur de banane
pénétrante pénétrante

température
131 °C 118 °C 142 °C
d’ébullition

Nocif par inhalation. Corrosif.


dangers Inflammable.
Inflammable. Inflammable.

Exercice 5

1- L’alcool isoamylique est inflammable, et nocif par inhalation. Quelles précautions faut-il
prendre pour le manipuler et l’utiliser ?

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2- L’acide éthanoïque est corrosif et inflammable. Quelles précautions faut-il prendre pour
le manipuler et l’utiliser ?

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© Cned, Physique - Chimie 3e — 11


Séquence 7 — séance 2

b) Les conditions de la réaction

• La température

La transformation chimique se produit à température


ambiante, mais très lentement.
Il est donc nécessaire de chauffer le mélange des réactifs pour
que la transformation chimique se déroule plus rapidement.
Une température de 90 °C environ permet un déroulement de
la transformation chimique en quelques minutes.
Mais cela pose un problème sérieux : l’alcool isoamylique,
l’acide éthanoïque et l’éthanoate d’isoamyle sont à la fois
volatils et dangereux à respirer. Il faut donc empêcher au
maximum les vapeurs de se répandre dans la pièce. Comment
faire ? Il est impensable de boucher le récipient où se
déroulera la transformation chimique, car la pression ferait
sauter le bouchon. On utilise donc une technique appelée
« chauffage à reflux ».
Le chauffage à reflux consiste à surmonter le récipient où se
déroule la transformation chimique (ce sera un tube à essai)
d’un long tube, appelé tube réfrigérant (figure f72.1) : les
vapeurs montent dans ce tube, mais comme il est rafraîchi
par l’atmosphère, les vapeurs se liquéfient et les gouttes
liquides redescendent (d’où le nom donné à cette technique :
« refluer » signifie revenir en arrière).

Il reste à décider du mode de chauffage le plus approprié.


Nous verrons cela dans la partie « le protocole expérimental ».

fig. f72.1
La technique du chauffage à reflux

Exercice 6

Cherche dans un dictionnaire le sens du mot « réfrigérant ».

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• Une substance pour faciliter la transformation chimique

Il est nécessaire d’ajouter de l’acide sulfurique pour que la réaction se déroule correctement.

12 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 7

c) Le protocole expérimental
Remarque : en aucun cas tu ne dois reproduire cette expérience par toi-même.

1- Introduire dans un tube à essai 2 mL d’acide


éthanoïque et 2 mL d’acide isoamylique. Ajouter
quelques gouttes d’acide sulfurique concentré.
2- Placer le bouchon muni du tube réfrigérant sur le
tube à essai.
3- Pour chauffer le tube à essai, utiliser la technique
du bain-marie, c’est-à-dire placer le tube à essai
dans un récipient rempli d’eau chaude, lui-même
posé sur une plaque chauffante électrique (figure
f72.2).
Remarques : si l’on avait placé le tube à essai
directement sur la plaque chauffante, seul le fond du
tube aurait été chauffé.
Le tube à essai est fixé sur un support à l’aide d’une
pince (non représentée sur le schéma).

Fig. f72.2
Le dispositif de bain-marie

2 Le déroulement de la transformation chimique et les observations

On attend une quinzaine de minutes que la transformation chimique se déroule. Une légère
odeur d’arôme de banane se répand petit à petit dans la pièce.
Puis on sort le tube à essai du bain-marie, on enlève le bouchon et le tube réfrigérant.
On sent alors très bien l’odeur de banane.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 13


Séquence 7 — séance 2

Remarque :
Cette transformation chimique
n’est pas « totale » : cela veut dire
qu’il reste une partie des réactifs
qui n’a pas réagi.
Pour séparer l’éthanoate
d’isoamyle des réactifs qui restent,
on verse le contenu du tube à essai
dans de l’eau très salée.
En effet l’éthanoate d’isoamyle
n’est pas soluble dans l’eau salée,
contrairement aux deux réactifs, et
va surnager.
Sur la figure f72.3, tu peux voir la
façon d’opérer cette séparation,
au moyen d’une « ampoule à
décanter ».
Fig. f72.3
Séparation du produit synthétisé par la technique de l’ampoule
à décanter

Exercice 7
Lis l’énoncé de cet exercice, puis réponds aux questions.
En parfumerie, on utilise une fleur appelée jasmin. Pour réaliser un litre d’essence de jasmin,
il faut utiliser près d’un million de fleurs ! ce qui explique son coût de production très élevé
(vers les 15 000 €).
Les chimistes ont trouvé une molécule dont l’odeur correspond à celle du jasmin.
Cette molécule s’obtient par synthèse. Il suffit de faire réagir de l’acide éthanoïque
(C2H4O2) avec du phénylméthanol (C7H8O) en présence d’acide sulfurique. La
transformation chimique produit alors de l’eau et de l’éthanoate de phénylméthyle dont
l’odeur correspond à celle du jasmin.
1- Où trouve-t-on la molécule dont l’odeur se rapproche de celle de l’éthanoate de
phénylméthyle ?
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2- Quel inconvénient principal présente l’extraction de l’arôme de jasmin ?
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3- Quelles sont les avantages de la synthèse de la molécule à odeur de jasmin ?
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14 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 7

4- L’arôme de jasmin est synthétisé suivant le même protocole expérimental que celui de la
molécule à odeur de banane. Propose un protocole expérimental pour la synthèse de la
molécule à odeur de jasmin.
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5- Dans la synthèse de la molécule à odeur de jasmin, précise les réactifs et les produits, en
les présentant sous forme de bilan de transformation chimique. L’acide sulfurique est un
catalyseur, c’est-à-dire qu’il ne subit pas de transformation chimique ; sa présence facilite
la synthèse de la molécule à odeur de jasmin.
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6- Dans les molécules d’acide éthanoïque et de phénylméthanol, identifie les atomes et leurs
nombres.
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© Cned, Physique - Chimie 3e — 15


Séquence 7 — séance 2

j e retiens
La synthèse d’espèces chimiques existant dans la nature, permet d’abaisser les coûts
de production, de préserver les ressources naturelles, tout en augmentant leur
disponibilité.

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 8

Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.

Oui Non
1- La synthèse d’un arôme de banane est-elle une
® ®
transformation chimique ?
2- Les espèces chimiques utilisées dans la synthèse de
® ®
l’arôme de banane sont-elles sans danger ?
3- Le chauffage à reflux utilise-t-il un tube réfrigérant ? ® ®
4- Peut-on dire que dans le tube réfrigérant, il se produit
® ®
une transformation physique appelée liquéfaction ?
5- Le bain-marie est-il une technique de chauffage ? ® ®
6- Est-ce que le bain-marie ne chauffe que le bas du tube à
® ®
essai ?
7- Pour séparer les molécules à odeur de banane après
la transformation chimique, faut-il verser de l’eau très ® ®
sucrée, puis agiter ?
8- Est-ce qu’on utilise une ampoule à filtrer pour récupérer
® ®
les molécules à odeur de banane ?

16 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 7

Séance 3
Comment fabriquer une substance n’existant pas
dans la nature : un savon ?

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

Les premiers savons dignes de ce nom furent fabriqués au XVe siècle, en Italie à Gênes, et en
France à Marseille. La technique consistait à faire bouillir ensemble un corps gras (de l’huile
d’olive ou de l’huile de palme) et un liquide basique (de la potasse).

Depuis, le procédé s’est amélioré, mais reste toujours basé sur le même principe : faire réagir
un corps gras avec un liquide basique.

Tu vas découvrir le protocole expérimental, c’est-à-dire la façon de réaliser cette expérience.


Tu devras retenir les raisons qui ont amené à choisir ce protocole, ainsi que les règles de
sécurité qui l’accompagnent.

B Je découvre

Activité expérimentale

Les réactifs nécessaires et les conditions de la réaction

1- Les réactifs nécessaires

Pour synthétiser une molécule de savon, il faut faire réagir ensemble deux réactifs :

1. un corps gras : nous prendrons de l’huile d’olive,

2. un liquide basique : nous prendrons de la solution d’hydroxyde de sodium (appelée


parfois « solution de soude »).

Lors de cette transformation chimique, il se forme deux produits :

1. du carboxylate de sodium, qui est le savon,

2. du glycérol.

Le bilan de la transformation chimique est donc :

huile d’olive + solution d’hydroxyde de sodium ä savon + glycérol

© Cned, Physique - Chimie 3e — 17


Séquence 7 — séance 3

Voici quelques informations concernant les deux réactifs et les deux produits de la réaction :

réactifs produits de la réaction


huile d’olive solution carboxylate de glycérol
d’hydroxyde de sodium (savon)
sodium
état à 25 °C liquide liquide solide liquide
aspect visqueux, incolore blanchâtre visqueux,
jaunâtre incolore
dangers aucun corrosif aucun aucun

Exercice 9
La solution d’hydroxyde de sodium est corrosive. Quelles précautions faut-il prendre pour la
manipuler et l’utiliser ?
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2- Les conditions de la réaction

Remarque : en aucun cas tu ne dois reproduire cette expérience par toi-même.

a) Une substance pour faciliter la réaction

Il est nécessaire d’ajouter de l’éthanol (alcool pur) pour faciliter le contact entre les deux
réactifs. Attention : ce liquide est inflammable.

b) La température

La réaction se fait d’autant plus vite que la température est élevée : on va donc faire chauffer
le mélange des réactifs. Pour éviter que des vapeurs (d’éthanol notamment) ne s’échappent
dans la pièce, on fait un chauffage à reflux.

3- Le protocole expérimental
1. Introduire dans un tube à essais 2 mL d’huile d’olive et 3 mL de solution d’hydroxyde de
sodium. Ajouter 2 mL d’éthanol.

2. Placer le bouchon muni du tube réfrigérant sur le tube à essai.

3. Mettre à chauffer l’erlenmeyer sur une plaque chauffante électrique (le montage est
analogue à celui qui a servi à fabriquer l’arôme de banane ; revois les figures f72.1 et
f72.2).

Remarque :

Pour obtenir un refroidissement plus efficace des vapeurs, il est possible d’utiliser, au lieu
d’un simple tube réfrigérant rafraîchi par l’air ambiant, un « réfrigérant à eau » (comme sur
la figure f73.1 ci-après).

Dans ce cas, le mélange est placé dans un ballon à fond rond.

18 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 7

fig. f73.1

Le dispositif de refroidissement par réfrigérant à eau

Le déroulement de la réaction et les observations

On attend une quinzaine de minutes que la transformation chimique se déroule, puis on


retire le ballon du chauffe-ballon et on enlève le réfrigérant à eau.

Le problème est qu’une


grande partie du savon
est dissoute dans la partie
aqueuse du liquide. C’est
pourquoi on verse alors
le contenu du ballon
à fond rond dans une
solution d’eau très salée,
et on remue : le sel étant
beaucoup plus soluble que
le savon, le premier
« chasse » en quelque sorte
le second de la solution
aqueuse, et le savon
précipite sous forme solide Fig. f73.2
(cette opération est appelée L’étape du relargage
« relargage »).

© Cned, Physique - Chimie 3e — 19


Séquence 7 — séance 3

Il reste à séparer le savon du


liquide : il suffit pour cela de filtrer.
La technique de filtration présentée
à la figure 73.3, utilise un entonnoir
de type Büchner.
La forme du papier filtre diffère de
celle vue en classe de 5e (en « V »);
ici c’est un disque qui tapisse le
fond.
L’aspiration de l’air par une pompe
(non représentée ici) entraîne alors
la partie liquide du mélange dans la
fiole à vide (pointillé rouge).
Petit à petit, le savon s’accumule
au-dessus du papier filtre.

fig. f73.3
Filtration sur Büchner

Enfin le savon est rincé à l’eau et


mis à sécher.
Remarque : il ne faut pas utiliser
ce savon pour se laver les mains,
car il contient encore des traces
d’hydroxyde de sodium, corrosif.
fig. f73.4
Le savon obtenu après rinçage à l’eau

j e retiens
• La synthèse d’espèces chimiques n’existant pas dans la nature permet d’améliorer les
conditions de vie (ex. les plastiques, savons, nylons).
• La synthèse d’espèces chimiques demande de suivre des protocoles précis, en
respectant les règles de sécurité.
• Les synthèses d’espèces chimiques font appel à des techniques de laboratoires telles
que :
- le chauffage par bain-marie,
- le refroidissement à air ou à eau,
- la filtration sur Büchner,
- la séparation à l’aide de l’ampoule à décanter,
- le relargage.

20 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 7

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 10
Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.

Oui Non
1- Le savon est-il présent dans la nature ? ® ®
2- En règle générale, un savon s’obtient-il en faisant agir un
® ®
corps gras avec un liquide basique ?
3- Peut-on dire que dans les espèces chimiques présentes
dans la synthèse du savon, seule la solution d’hydroxyde ® ®
de sodium est corrosive ?
4- Dans la synthèse du savon, l’éthanol joue-t-il le rôle de
® ®
catalyseur ?
5- Le montage utilisé dans la synthèse du savon est-il
® ®
différent de celui utilisé dans l’arôme de banane ?
6- Un réfrigérant à eau permet-il un refroidissement plus
® ®
lent des vapeurs ?
7- Le relargage est-il une technique qui consiste à ajouter
beaucoup de sel, après transformation chimique, afin
® ®
de faire précipiter le savon, présent initialement dans la
partie aqueuse du liquide ?
8- Peut-on dire « Après le relargage, pour récupérer le
savon, on effectue une filtration sur Büchner ; le savon ® ®
tombe alors dans la fiole à vide » ?
9- Après la filtration sur Büchner, le savon est-il prêt à être
® ®
utilisé pour se laver les mains ?

© Cned, Physique - Chimie 3e — 21


Séquence 7 — séance 3

Exercice 11

Le schéma ci-dessous correspond au montage de la synthèse du savon par refroidissement à


eau.

1- Complète le schéma en utilisant les mots :

• solution d’hydroxyde de sodium,

• ballon à fond rond,

• huile d’olive,

• réfrigérant à eau,

• eau tiède,

• eau froide,

• chauffe-ballon,

• éthanol

22 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 7

2- Voici trois manipulations issues de la synthèse du savon.

b c

Retrouve l’ordre des manipulations dans les trois illustrations. Pour répondre, entoure la
lettre correspondant à la bonne étape.

• Étape n° 1 : a - b - c

• Étape n° 2 : a - b - c

• Étape n° 3 : a - b - c

© Cned, Physique - Chimie 3e — 23


Séquence 7 — séance 3

D J’approfondis

1 Une molécule de corps gras

Exercice 12
La noix de coco fournit une huile appelée « huile de Coprah ». Cette huile entre dans la
composition de différents savons (par exemple : savon de Marseille).
L’acide laurique est l’acide gras majoritaire de cette huile.
En voici sa représentation moléculaire (Fig.f73.4).

Fig.f73.4
Représentation d’une molécule de l’acide laurique

1- Remplis le tableau suivant :

Atome de carbone C Atome d’hydrogène H Atome d’oxygène O


présent ? nombre présent ? nombre présent ? nombre

2- Détermine la formule chimique de l’acide laurique. .........................................................

2 Bilans de masse lors de la fabrication d’un savon

Exercice 13
Le savon de Marseille s’obtient à partir d’hydroxyde de sodium (soude) et de trioléate de
glycéryle (corps gras présent dans l’huile d’olive).
Ce savon appelé « pain de Marseille » se présente sous la forme d’un pavé de 600 g.
La transformation chimique fournit du glycérol et de l’oléate de sodium, ce dernier
représente environ 25 % du savon sous sa forme « pain ».
1- Écris le bilan de la transformation chimique de la synthèse du savon de Marseille.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Détermine la masse d’oléate de sodium présente dans un pain de savon.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

24 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 7

3- En utilisant 44,2 g de trioléate de glycéryle, on parvient à obtenir 15,4 g d’oléate de


sodium. Détermine la masse de trioléate de glycéryle nécessaire à la production d’un pain
de savon.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
4- 75 % de la masse l’huile d’olive est constituée de trioléate de glycéryle. Détermine la
masse d’huile d’olive nécessaire à la confection d’un pain de savon de Marseille.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 25


Séquence 7 — séance 4

Séance 4
Comment fabriquer une substance existant dans la nature :
le dioxygène ?

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?


Tu le sais, le dioxygène est un gaz, qui représente 21 % de l’air que nous respirons. Il est
indispensable à la vie de la plupart des animaux, et des êtres humains.
Le dioxygène est produit par les plantes, au cours d’une réaction appelée « photosynthèse »,
ou « synthèse chlorophyllienne », dont tu as vu le bilan à la séquence 7, séance 1,
partie B , paragraphe A.
La formule de la molécule de dioxygène est O2 .
Tu vas découvrir dans cette séance comment ce gaz peut être produit au laboratoire.
(Remarque : tu n’as pas à apprendre ce protocole expérimental par cœur.)

Exercice 14
Synthèse chlorophyllienne.
Pour produire la matière végétale, les plantes vertes sont le siège d’une transformation
chimique appelée la photosynthèse qui produit le glucose nécessaire à leur croissance.
Ce glucose a pour formule chimique : C6H1206.
Pendant cette transformation chimique, la plante chlorophyllienne produit aussi du
dioxygène rejeté dans l’atmosphère.
Cette transformation chimique utilise le dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère et
l’eau.
Pour que la transformation chimique puisse se faire, les sels minéraux et la lumière du Soleil
sont indispensables, mais ils n’entrent pas dans le bilan chimique de la transformation.
1- Quelles sont les origines du dioxyde de carbone et de l’eau nécessaires à la
transformation chimique ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Identifie les réactifs et les produits de cette transformation chimique.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Quelle est le bilan de cette transformation chimique ?
. .....................................................................................................................................
3- Écris l’équation chimique de la photosynthèse des plantes chlorophylliennes (n’oublie pas
de vérifier que le nombre d’atomes de chaque type est le même à gauche et à droite de la
flèche).
. .....................................................................................................................................
4- Le glucose obtenu par cette transformation chimique est-il une substance naturelle ou de
synthèse ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

26 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 7

5- Dans une molécule de glucose, indique le nombre et le nom des différents atomes
présents. D’après l’équation chimique de la question 3, d’où sont issus les atomes de
carbone et les atomes d’hydrogène ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

6- D’où peuvent provenir les atomes d’oxygène du glucose ? Justifie ta réponse.

. .....................................................................................................................................

B Je découvre

Activité expérimentale

Les réactifs nécessaires et les conditions de la réaction


1- Les réactifs nécessaires

Pour synthétiser la molécule de dioxygène, un seul réactif est nécessaire : l’eau.

Les chimistes ont constaté que si l’on fait circuler du courant électrique dans l’eau, il se
forme des molécules de dioxygène (de formule O2) ainsi que des molécules de dihydrogène
(de formule H2), ce qui s’explique en considérant que les molécules d’eau (de formule H2O)
sont brisées.
Le bilan et l’équation chimique de cette transformation chimique s’écrivent :

eau
ö dihydrogène + dioxygène

2 H2O
ö 2 H2 + O2

Remarques :

- On dit que le courant électrique « décompose » les molécules d’eau.

- Cette transformation chimique est appelée « électrolyse ».

© Cned, Physique - Chimie 3e — 27


Séquence 7 — séance 4

2- Les conditions de la réaction

a) La cuve à électrolyse

Pour faire passer le courant électrique dans un liquide, on utilise une « cuve à électrolyse »
(figure f74.1).

Les deux tiges


métalliques de
la cuve, appelées
« électrodes », sont
reliées par des fils
électriques aux bornes
de la cuve, qui elles-
mêmes seront reliées
aux bornes d’un
générateur.

Ainsi, un courant
électrique circule dans
le liquide, et le circuit
est fermé.

Fig. f74.1
Une cuve à électrolyse

b) Permettre le passage du courant électrique

L’eau pure, tu le sais, est très peu conductrice du courant électrique. Pour permettre un
bon passage du courant électrique, il faut ajouter une substance contenant des ions. Mais
attention : cette substance ne doit pas être elle-même décomposée par le courant électrique
(c’est seulement l’eau qui doit être décomposée). Les chimistes ont constaté que la solution
d’hydroxyde de sodium, par exemple, convenait bien.

28 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 7

3- Le protocole expérimental

a) Mettre de l’eau dans la cuve à électrolyse. Ajouter de la solution d’hydroxyde de sodium.

b) Coiffer chaque électrode avec un tube à essai retourné rempli d’eau (figure f74.2).

Fig. f74.2

Les tubes à essai coiffant la cuve à électrolyse

c) Brancher la cuve à électrolyse au générateur. Mettre également dans le circuit une lampe
(témoin du passage du courant électrique dans le circuit) et un interrupteur.

d) Mettre le générateur sous tension et fermer l’interrupteur du circuit.

Exercice 15

Lorsque les tubes à essai sont retournés comme l’indique la figure f74.2, l’eau ne tombe
pas ! En faisant appel à tes connaissances de la classe de quatrième, explique pourquoi.

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 29


Séquence 7 — séance 4

Le déroulement de la réaction et les observations


Dès que le générateur est sous tension et que l’interrupteur est fermé, la lampe s’allume, et
des bulles se forment aux deux électrodes. Ces bulles de gaz, plus légères que l’eau, montent
vers le haut des tubes à essai. Le haut de chaque tube à essai se remplit ainsi de gaz, et le
niveau de l’eau baisse dans les tubes (figure f74.3).

Fig. f74.3
Le dégagement gazeux aux électrodes

On observe que le dégagement gazeux est deux fois plus important à l’une des électrodes
qu’à l’autre : c’est celle qui est reliée à la borne négative du générateur.
Au bout d’une dizaine de minutes, les deux tubes à essai sont entièrement remplis de gaz.
On va pouvoir tester la nature de ces deux gaz.
Le test des deux gaz
1- Gaz qui s’est formé à l’électrode reliée à la borne négative du générateur :

On présente le tube à essai, plein de gaz,


devant une flamme : une légère explosion se
produit (figure f74.4).
Comme tu l’as vu dans la séquence 5, séance 4,
ce test montre que le gaz est du dihydrogène,
de formule H2.

Fig. f74.4
Le test du dihydrogène

30 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 7

2- Gaz qui s’est formé à l’électrode reliée à la borne positive du générateur :

On prend une petite baguette de bois, on l’enflamme, puis


on souffle la flamme de façon qu’il ne reste, au bout de la
baguette, qu’un point de braise rouge.
On l’enfonce alors dans le tube à essai contenant le gaz.
La baguette se rallume (figure f74.5) : ce test montre que le
gaz est du dioxygène, de formule O2.

fig. f74.5
Le test du dioxygène

En conclusion : l’électrolyse de l’eau permet de produire du dioxygène, ainsi que du


dihydrogène.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 31


Sommaire de la séquence 8

L’alternateur et les possibilités de production de l’électricité


t Séance 1
Comment produire une tension variable dans le temps ?

t Séance 2
L’alternateur de vélo.
1- Comment l’alternateur de vélo produit-il de l’énergie électrique ?
2- Alternateur de vélo et énergie.

t Séance 3
La centrale hydraulique et la centrale éolienne

t Séance 4
La centrale thermique

t Séance 5
La centrale nucléaire et l’histoire des centrales électriques
1- La centrale nucléaire.
2- L’histoire des centrales électriques.

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©Cned-2009
séance 1 — Séquence 8

Séance 1
Comment produire une tension variable dans le temps ?

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Pour aborder la partie électricité de 3e, il est utile de revoir quelques notions de 4e.

Pour cela réponds ou complète les phrases.

Exercice 1

1- Comment nomme-t-on l’appareil qui permet de


mesurer la tension électrique aux bornes d’un
dipôle ?
………………….................................………………
2- Reproduis son symbole normalisé dans le carré
ci-dessous ?

3- Comment se branche-t-il dans un circuit ?


……………………………………………………………..
……………………………….............................……
…………………………………..............………………
4- Schématise, dans le cadre ci-dessous, une
situation de mesure de tension, aux bornes
d’une lampe alimentée par un générateur.

5- Le sélecteur du multimètre permet de choisir la


fonction mais aussi
……………………..……………………..................... Figure f81.1
Multimètre

© Cned, Physique - Chimie 3e — 33


Séquence 8 — séance 1

6- Rédige la règle à suivre lors de l’utilisation du sélecteur au sein d’une même fonction.

………………………………………………………………………………………….........................……

…………………………………………………………………………........................……………….……

………………………………………………………………………........................…………………….…

………………………………………………………………………........................…………….…………

7- Dans quelle unité s’exprime une tension électrique ?

………………………………………………………………………........................……………….………

8- Quel est le symbole de cette unité ? ……….…..

9- En général, par quelle lettre est notée la tension électrique ? ……….…..

10- Voici ce qu’affiche un multimètre mesurant une


tension électrique (calibre 20 V).
Exprime à l’aide d’une égalité, le résultat de cette
mesure en t’aidant des quatre questions précédentes.
………………….................................………………
Figure f81.2

11- On inverse les connexions aux bornes de la pile du circuit sans modifier le réglage et le
branchement du multimètre.

a) Que se produit-il au niveau de l’affichage ?

. .....................................................................................................................................
b) Exprime le résultat de cette mesure à l’aide d’une égalité.

. .....................................................................................................................................

Après avoir étudié le corrigé, lis la partie n° 1 du « Je retiens » situé quatre pages plus loin.

C e que je vais apprendre dans cette séance


Dans cette 2e partie, tu vas découvrir :

• comment on produit une tension électrique, en étudiant l’alternateur de vélo.

• les conditions d’obtention d’une tension électrique.

Tu aborderas aussi une notion importante, l’expression « tension variable dans le


temps ».

Cela te permettra d’élargir ta connaissance sur les différents types de tension (ex :
tension continue).

34 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 8

B Je découvre

Activités expérimentales

Peut-on produire une tension électrique


avec un aimant et une bobine ?

Exercice 2

π Observe les documents de la figure f81.3, réponds aux questions, puis étudie la correction.

Figure f81.3 - Production d’une tension électrique

1- Nomme les objets présents sur la photographie.

. .....................................................................................................................................

2- Quels sont les réglages du multimètre ?

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 35


Séquence 8 — séance 1

On déplace l’aimant verticalement de bas en haut (Figure f81.4) puis de haut en bas (Figure
f81.5.)

Figure f81.4

Figure f81.5
3- Qu’indiquent chacune des flèches rouges des photographies des Figures f81.4 et f81.5 ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
4- Pour chaque photographie, exprime le résultat des mesures en complétant ci-dessous :
Photographie de la Figure f81.3 : U = ……………
Photographie de la Figure f81.4 : U = ……………
Photographie de la Figure f81.5 : U = ……………

36 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 8

5- À quelle condition une tension électrique apparaît-elle aux bornes d’une bobine ?

. .....................................................................................................................................
6- En inversant le mouvement de l’aimant au voisinage de la bobine, qu’est-ce qui change en
dehors de la valeur de la tension électrique ?

. .....................................................................................................................................
7- Qu’observe-t-on au niveau de la valeur affichée par le voltmètre si l’on répète régulière-
ment ce mouvement d’aller et retour de l’aimant au voisinage de la bobine ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
8- Dans la situation de la question n° 7, peut-on dire que la tension électrique mesurée est
continue ? Pourquoi ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

j e retiens Partie n° 1
• La tension électrique se note U, elle s’exprime en volt et se mesure à l’aide d’un
voltmètre. Cet appareil de mesure se branche en dérivation aux bornes du dipôle (la
borne « COM » est connectée du « côté négatif » du circuit).
• Le résultat de la mesure d’une tension électrique s’exprime à l’aide d’une égalité du
type : U = 4,60 V.
• Pour que le résultat de la mesure soit plus précis, on doit adapter le calibre à la mesure
en choisissant le calibre le plus élevé puis en le diminuant progressivement de façon
à ce que la valeur de ce calibre se rapproche de la valeur de la mesure tout en étant
supérieure.
• Une tension électrique qui garde la même valeur au cours du temps (ne change pas ou
ne varie pas) est une tension continue.
• Pour mesurer une tension continue, le voltmètre doit être réglé « en continu ». Pour
cela, il est nécessaire de positionner le sélecteur dans la zone « » ou d’appuyer

sur le bouton correspondant :


Partie n° 2
• Pour produire une tension électrique avec un aimant et une bobine, il est nécessaire
qu’il y ait un mouvement entre ces deux éléments (mouvement de l’aimant ou
mouvement de la bobine).
• Suivant le sens de ce mouvement, la tension électrique produite sera positive ou
négative.
• La valeur de la tension électrique n’est pas constante ; ce n’est donc pas une tension
continue, on parle alors de tension variable dans le temps.
• Une tension variable dans le temps peut être obtenue par déplacement d’un aimant au
voisinage d’une bobine.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 37


Séquence 8 — séance 1

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 3 – Oui ou non

Coche la réponse correspondant à la bonne réponse, puis vérifie la correction.

Oui Non
1- Le voltmètre mesure-t-il une tension électrique ? ® ®

2- Le voltmètre se branche-t-il en série avec le dipôle dont on souhaite


® ®
mesurer la tension ?

3- La tension électrique est-elle désignée par la lettre V ? ® ®

4- Le symbole du volt est-il v ? ® ®

5- U est-elle la lettre utilisée pour désigner la tension électrique ? ® ®

6- Si l’écran du voltmètre affiche 9,02 sur un calibre de 20 mV alors est-


® ®
ce que je peux écrire : U = 9,02 V ?
7- En inversant le branchement du voltmètre, est-ce que je lirai alors sur
® ®
l’écran – 9,02 ?
8- Pour que le résultat de la mesure soit plus précis, doit-on adapter
le calibre à la mesure en choisissant le calibre le plus petit, puis en
® ®
l’augmentant progressivement de façon à ce que la valeur de ce
calibre se rapproche de la valeur de la mesure ?
9- Une tension électrique qui garde la même valeur au cours du temps
® ®
est-elle une tension continue ?
10- Un aimant et une bobine suffisent-ils pour obtenir une tension
® ®
électrique ?
11- Une bobine est en mouvement au voisinage d’un aimant. Est-ce qu’il
® ®
se produit alors une tension aux bornes de l’aimant ?
12- Suivant le sens du mouvement de l’aimant, la tension électrique
® ®
produite sera-t-elle positive ou négative ?
13- Un aimant en mouvement au voisinage d’une bobine, produit-il à ses
bornes, une tension électrique qui n’est pas constante ; parle-t-on ® ®
alors de tension variable dans le temps ?
14- Pour obtenir une tension aux bornes de la bobine, est-ce qu’on peut
soit la mettre en mouvement au voisinage d’un aimant, soit mettre en ® ®
mouvement l’aimant au voisinage de la bobine ?

Exercice 4

On réalise l’expérience du mouvement de l’aimant au voisinage de la bobine.

On fait subir diverses actions au montage (déplacement, rapprochement, éloignement…).

Pour chaque action réalisée, tu dois trouver s’il existe une tension, et si oui, quel est son signe.

38 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 8

3.22

Y a-t-il une Quel est son


Les actions dans l’ordre Affichage
tension ? signe ?

1. On approche l’aimant de la bobine.

2. On éloigne l’aimant de la bobine.

3. On inverse les bornes de la bobine.

4. On éloigne la bobine de l’aimant.

5. On approche la bobine de l’aimant. essaie de prévoir


6. On déplace l’ensemble sans
mouvement entre l’aimant et la essaie de prévoir
bobine.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 39


Séquence 8 — séance 2

Séance 2
L’alternateur de vélo

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Dans cette séance, on va utiliser un aimant.

Les aimants ont différentes formes :

• « rectangulaires »,

• cylindriques.

Les aimants cylindriques se rencontrent souvent dans les moteurs des jouets électriques
et aussi sur les tableaux blancs des professeurs.

Tu dois aussi te rappeler, que pour obtenir une tension entre les bornes d’une bobine, il
doit y avoir nécessairement un aimant en mouvement dans son voisinage.

C e que je vais apprendre dans cette séance


Dans cette séance, tu vas découvrir les éléments qui constituent un alternateur de vélo
appelé aussi génératrice.

On poursuit ainsi l’étude entreprise à la séance n° 1 sur la production d’énergie.

Tu apprendras aussi :

• à monter un diagramme d’énergie, en particulier celui de l’alternateur de vélo.

• à repérer différentes formes d’énergie (mécanique, électrique).

40 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 8

B Je découvre

Activités expérimentales n° 1

Comment l’alternateur de vélo produit-il de l’énergie électrique ?

Exercice 5

π Observe les figures, lis les commentaires, puis réponds aux questions posées par des phrases
rédigées. Étudie ensuite la correction.

Le fonctionnement de l’alternateur passe par la mise en mouvement du galet et donc de


l’aimant car celui-ci lui est solidaire. Le galet est en contact avec le pneu.

1- Nomme les deux éléments


principaux de l’alternateur
de vélo.
…………………...................
…………………...................
Quel est l’élément fixe ?
…………………...................
…………………...................
Quel est l’élément mobile ?
…………………...................
…………………...................
2- À quelle famille de
composants électriques
appartient l’alternateur ?
…………………...................
…………………...................
3- Dessine le symbole
normalisé de l’alternateur.

Figure f82.1

© Cned, Physique - Chimie 3e — 41


Séquence 8 — séance 2

4- Dessine, ci-dessous, le schéma électrique normalisé du


circuit de la Figure f82.2.

Figure f82.2
5- Qu’observe-t-on quand le galet tourne ?
. .....................................................................................................................................
6- Qu’entraîne le galet dans sa rotation ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
7- En utilisant le vocabulaire de la Figure f82.1 (aimant et bobine), décris ce qui se passe
dans l’alternateur quand le galet tourne.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
8- En observant la lampe de la Figure f82.2 et en te référant à l’exercice 2 de la séance 1,
donne une explication de ce qui se produit au sein de l’alternateur. (Pourquoi la lampe
brille-t-elle ?)
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

Activités expérimentales n° 2
Alternateur de vélo et énergie

Exercice 6
Observe les figures, lis les commentaires, puis réponds aux questions posées par des phrases
rédigées. Ensuite étudie la correction.
On utilise à la place de l’alternateur de vélo, le dispositif de la Figure f82.3 reprenant ses
éléments principaux (bobine, aimant) et permettant une observation plus détaillée de la
rotation de la bobine au voisinage de l’aimant.
42 — © Cned, Physique - Chimie 3e
séance 2 — Séquence 8

Figure f82.3

Ce dispositif n° 2 est relié à un circuit comme le montre la Figure f82.4.

Figure f82.4

1- En comparant les photographies B et C, détermine si :


a) Sur la photographie C, le circuit électrique est ouvert ou fermé, justifie.
. .....................................................................................................................................
b) Sur la photographie B, le circuit électrique est ouvert ou fermé, justifie.
. .....................................................................................................................................
2- En agissant sur la manivelle, quelle forme d’énergie transmet le manipulateur à
l’alternateur ?
. .....................................................................................................................................
3- En circuit fermé, quelle forme d’énergie est utilisée par la lampe ?
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 43


Séquence 8 — séance 2

4- Quelle conversion d’énergie réalise-t-on avec l’alternateur du dispositif n° 2 ou celui d’un


vélo ?

. .....................................................................................................................................
Remarque :
Entre les photographies B et C, le manipulateur ne fournit pas le même effort pour tourner la
manivelle. L’effort est plus important sur la photographie B que sur la photographie C.

L’énergie mécanique transmise à l’alternateur n’est pas convertie en énergie électrique, le circuit
ouvert empêche cette conversion.
L’effort à fournir en circuit ouvert correspond finalement aux frottements des éléments en
mouvement et en contact.
Exemple : la manivelle avec le galet, l’axe de rotation avec ses points de fixation sur l’alternateur.
Par cette manipulation, on peut ainsi se rendre compte de l’effort minimum à produire pour faire
tourner l’aimant.

j e retiens
• Un alternateur de vélo se compose d’une partie fixe (stator) la bobine, et d’une partie
mobile (rotor) l’aimant, qui est entraîné par un galet.
• C’est la rotation de l’aimant au voisinage de la bobine qui est à l’origine de la
production d’une tension électrique.
• L’alternateur de vélo reçoit de l’énergie mécanique lorsque l’on fait tourner le galet.
• L’alternateur convertit cette énergie mécanique en énergie électrique lorsque l’aimant
tourne devant la bobine, et si celle-ci est connectée à un circuit fermé de dipôles
récepteurs.
• Les conversions d’énergie sont traduites par un diagramme d’énergie.
énergie énergie
mécanique électrique
opérateur alternateur lampe

44 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 8

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 7 – Oui ou non


Coche la réponse correspondant à la bonne réponse, puis vérifie la correction.
Oui Non
1- Peut-on dire que dans l’alternateur de vélo, la bobine constitue un
® ®
élément de la partie fixe et que l’aimant tourne ?

2- L’aimant d’un alternateur de vélo est-il appelé le stator ? ® ®

3- Est-ce que c’est la rotation du galet au voisinage de la bobine qui


® ®
produit une tension ?

4- Un alternateur produit-il une tension alternative ? ® ®

5- L’alternateur se symbolise-t-il comme un générateur de tension


® ®
continue (comme une pile) ?

6- Un alternateur est-il un réservoir d’énergie ? ® ®

7- Dans un alternateur, l’énergie électrique est-elle convertie en énergie


® ®
mécanique ?
8- Pour que la conversion d’énergie mécanique en énergie électrique
puisse se produire, la bobine de l’alternateur doit-elle être reliée à un ® ®
circuit fermé de dipôles récepteurs ?
9- Les conversions d’énergie se traduisent-elles par un organigramme
® ®
d’énergie ?
10- Est-ce que l’alternateur convertit l’énergie mécanique en énergie
® ®
chimique ?
11- Peut-on dire qu’il n’y a pas de transfert d’énergie si l’alternateur n’est
® ®
pas connecté à un circuit électrique ?

Exercice 8
Place les mots suivants dans le diagramme d’énergie.
Énergie mécanique, énergie électrique, opérateur, alternateur, lampe
énergie énergie
.................. ..................
................... .......................... ....................

Exercice 9
Dans un véhicule, c’est le moteur qui réalise la rotation du rotor de l’alternateur.
L’alternateur recharge la batterie une fois le moteur démarré.
Complète le diagramme d’énergie suivant :
énergie énergie
.................... ....................
.................... alternateur ....................
du véhicule

© Cned, Physique - Chimie 3e — 45


Séquence 8 — séance 3

Séance 3
La centrale hydraulique et la centrale éolienne

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Nous avons vu :

• comment produire une tension électrique,

• quels sont les transferts d’énergie qui se produisent au niveau d’un alternateur.

C e que je vais apprendre dans cette séance


Dans cette séance, tu vas découvrir deux applications de l’alternateur à travers la
production d’énergie :

• d’une centrale hydraulique et

• d’une centrale éolienne.

On fera ressortir les points communs entre ces deux types de centrale mais aussi leurs
spécificités.

On poursuivra l’élaboration des diagrammes d’énergie pour ces deux centrales, en les
complétant par la notion d’énergie « perdue ».

46 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 8

B Je découvre

Étude de document

Exercice 10
Observe les illustrations, lis attentivement leurs commentaires, puis fais l’exercice.

Quelles sont les transformations d’énergie d’une centrale hydraulique


et d’une centrale éolienne ?
Observe et lis les documents des Figures f83.1 et f83.2, puis réponds aux questions suivantes.

Le barrage hydraulique retient l’eau et l’accumule en hauteur.


La conduite forcée achemine l’eau vers la turbine. Pendant son
écoulement, l’eau prend de la vitesse, et son contact avec la
turbine entraîne la rotation de celle-ci, et donc de l’alternateur.
Figure f83.1
La centrale hydraulique

1- Figure f83.1 : Quel est le principal « acteur » d’une centrale hydraulique ?


. .....................................................................................................................................
2- L’eau coule dans la conduite forcée et entraîne un élément du dispositif de production de
l’énergie électrique. Nomme cet élément.
. .....................................................................................................................................
3- À quoi est relié cet élément ?
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 47


Séquence 8 — séance 3

Les pales de l’éolienne tournent sous l’action du vent.


Elles sont solidaires du rotor de l’alternateur. Pour
orienter l’éolienne face au vent, un dispositif est prévu.
Figure f83.2
La centrale éolienne

4- Le jet d’eau provenant du barrage et arrivant sur la turbine transfère à celle-ci de l’énergie.
Sous quelle forme cette énergie est-elle transmise à la turbine ?

. .....................................................................................................................................
5- L’alternateur des centrales est semblable à ceux déjà rencontrés dans la séance 2.
a) Quel est le rôle de l’alternateur ?

. .....................................................................................................................................
b) Quelle forme d’énergie fournit-il au réseau ?

. .....................................................................................................................................
6- Figure f83.2 : Quel est le principal « acteur » d’une centrale éolienne ?

. .....................................................................................................................................
7- Qu’est-ce qui dans le cas d’une centrale éolienne, joue le même rôle que la turbine dans
le cas d’un barrage ?

. .....................................................................................................................................
8- Quel autre élément est également nécessaire à la production d’électricité ?

. .....................................................................................................................................
9- Le vent entraîne les pales. Sous quelle forme cette énergie est-elle transmise à l’axe du
rotor ?

. .....................................................................................................................................
10- Pourquoi le vent et l’eau constituent-ils des énergies renouvelables ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

48 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 8

j e retiens
• Pour une centrale hydraulique, c’est l’eau en mouvement qui fournit l’énergie
mécanique à la turbine.
• Pour une centrale éolienne, c’est le vent qui fournit l’énergie mécanique aux pales d’une
éolienne.
• L’alternateur est la partie commune aux deux centrales électriques. Il est relié à la
turbine ou aux pales.
• L’alternateur transforme l’énergie mécanique reçue en énergie électrique.
• Toute l’énergie mécanique n’est pas convertie en énergie électrique ; une partie est
« perdue ». Cette perte doit figurer dans le diagramme d’énergie.
• Diagramme d’énergie des centrales hydraulique et éolienne.
Énergie Énergie
mécanique électrique
Eau en mouvement
Alternateur Réseau
ou
électrique
Air en mouvement

Énergie
“ perdue ”

© Cned, Physique - Chimie 3e — 49


Séquence 8 — séance 3

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 11 – Oui ou non

Coche la réponse correspondant à la bonne réponse, puis vérifie la correction.

Oui Non
1- Peut-on dire que pour une centrale hydraulique, c’est l’eau en
® ®
mouvement qui fournit l’énergie mécanique à la turbine ?
2- Dans la conduite forcée d’une centrale hydraulique, la vitesse de l’eau
® ®
reste-t-elle constante ?
3- Peut-on dire que l’eau acquiert de l’énergie de mouvement pendant
qu’elle s’écoule dans la conduite forcée, et qu’elle transfère une ® ®
grande partie de cette énergie à la turbine ?
4- La turbine d’une centrale hydraulique est-elle mise en mouvement par
® ®
un jet d’air ?
5- L’alternateur transforme-t-il l’énergie mécanique reçue en énergie
® ®
électrique ?
6- L’alternateur est-il présent uniquement dans les centrales
® ®
hydrauliques ?

7- Trouve-t-on un alternateur dans toutes les centrales ? ® ®

8- Toute l’énergie mécanique est-elle convertie par l’alternateur en


® ®
énergie électrique ?
9- Pour une centrale éolienne, est-ce que c’est le vent qui fournit l’énergie
® ®
mécanique aux pales d’une éolienne ?

10- L’éolienne fournit-elle de l’énergie thermique au réseau électrique ? ® ®

11- Dans le diagramme d’énergie d’une centrale, faut-il faire figurer les
® ®
pertes d’énergie ?

12- Le gaz et le fioul sont-ils des énergies renouvelables ? ® ®

Exercice 12

Identifie les formes d’énergie suivant la situation présentée, en cochant la bonne case.

Énergie mécanique Énergie électrique


Rotation de la turbine
Vent
Éolienne en mouvement
Écoulement de l’eau
Lampe qui brille

50 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 8

Exercice 13

80 % de l’énergie reçue par une centrale hydraulique est convertie en énergie électrique alors
qu’une centrale éolienne n’en convertit que 60 %.

1- a) Pour une centrale hydraulique, quel est le pourcentage d’énergie « perdue »,


c’est-à-dire non-convertie ?

. .....................................................................................................................................

b) À quoi peut servir cette énergie « perdue » ?

. .....................................................................................................................................

2- Mêmes questions pour la centrale éolienne.

a) ...................................................................................................................................

b) ..................................................................................................................................

3- Établis les diagrammes d’énergie de chaque type de centrale en indiquant les


pourcentages.

................ ................

.......................... ................ Réseau


............ % ............ % électrique

............ %

................

Diagramme d’énergie d’une centrale ........................

................ ................

.......................... ................ Réseau


............ % ............ % électrique

............ %

................

Diagramme d’énergie d’une centrale ........................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 51


Séquence 8 — séance 4

Séance 4
La centrale thermique

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Pour le moment, tu as étudié deux centrales électriques :

• la centrale hydraulique

• la centrale éolienne

Tu sais identifier les formes d’énergie mises en jeu dans leur fonctionnement, par
exemple :

• l’énergie de mouvement

• l’énergie mécanique

• l’énergie électrique

…. afin de construire des diagrammes d’énergie.

L’eau d’un barrage et le vent appartiennent à la famille des sources d’énergie


renouvelables.

En 5e, tu as étudié les noms des changements d’état de l’eau.

Je te rappelle que :

• le passage de l’eau de l’état liquide à l’état gazeux (vapeur d’eau) se nomme la


vaporisation.

• le passage de l’eau de l’état gazeux (vapeur d’eau) à l’état liquide se nomme la


liquéfaction ou la condensation.

C e que je vais apprendre dans cette séance


Dans cette séance, tu vas découvrir un troisième type de centrale, la centrale thermique.

Cette étude t’amènera à connaître :

• les parties significatives qui composent une centrale thermique,

• les énergies qui interviennent dans son fonctionnement,

• l’origine de l’énergie mécanique (indispensable à la mise en mouvement du rotor de


l’alternateur).

52 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 8

B Je découvre

Étude de document

Exercice 14
Observe et lis le document de la Figure f84.1, puis réponds aux questions suivantes.

Qu’est-ce qu’une centrale thermique et avec quelles sources


d’énergie peut-elle être alimentée ?

De l’énergie thermique est produite par les combustibles qui brûlent. Cette énergie
entraîne la vaporisation de l’eau liquide du générateur (eau du circuit n° 2). Cette
vapeur arrive sous forme de jet au niveau de la turbine, ce qui la met en mouvement,
ainsi que le rotor de l’alternateur. Le condenseur refroidit ces vapeurs grâce à l’eau du
circuit n° 1. Les produits de la combustion sont envoyés dans l’atmosphère par des
cheminées.
Figure f84.1

1- Par quel moyen est produite la vapeur d’eau dans le générateur de vapeur ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

2- Nomme le type d’énergie issue du combustible qui brûle.

. .....................................................................................................................................

3- À la sortie du générateur de vapeur, l’eau a acquis une forme d’énergie. Laquelle ?

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 53


Séquence 8 — séance 4

4- a) Quelle action produit la vapeur d’eau sur la turbine ?

. .....................................................................................................................................

b) Quelle énergie lui fournit-elle ?

. .....................................................................................................................................

5- Quel élément trouve-t-on dans la centrale thermique déjà présent dans les deux centrales
électriques étudiées précédemment ?

. .....................................................................................................................................

6- a) Quelle forme d’énergie une centrale thermique fournit-elle au réseau électrique ?

. .....................................................................................................................................

b) Par quel élément est-elle produite dans la centrale ?

. .....................................................................................................................................

c) Transforme-t-il toute l’énergie reçue ?

. .....................................................................................................................................

7- Les combustibles utilisés dans les centrales thermiques sont issus des énergies fossiles
(ex : charbon, gaz naturel, pétrole). Pourquoi dit-on que ces sources d’énergie sont non
renouvelables ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

j e retiens
• Dans une centrale thermique, c’est l’énergie thermique obtenue par la combustion des
combustibles qui permet de produire de la vapeur d’eau (vaporisation de l’eau).
• Cette vapeur d’eau en mouvement, transmet de l’énergie mécanique à la turbine de la
centrale.
• On retrouve l’alternateur, c’est-à-dire la partie commune à toutes les centrales, qui
transforme l’énergie mécanique en énergie électrique.
• À nouveau, une partie de l’énergie mécanique est « perdue ».
• Les combustibles (ex : gaz, charbon, pétrole …) alimentant ces centrales thermiques
appartiennent à la famille des énergies non renouvelables.

54 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 8

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 15 – Oui ou non


Coche la réponse correspondant à la bonne réponse, puis vérifie la correction.
Oui Non

1- Une centrale thermique produit-elle de l’énergie électrique ? ® ®

2- Le jet de vapeur d’eau communique-t-il à la turbine de l’énergie


® ®
thermique pour la faire tourner ?
3- Peut-on dire que « La partie commune à toutes les centrales est le
® ®
générateur ; il transforme l’énergie mécanique en énergie électrique » ?
4- Dans une centrale thermique, une partie de l’énergie mécanique est-
® ®
elle « perdue » ?

5- La centrale thermique présente-t-elle un circuit d’eau fermé ? ® ®

6- Dans le circuit n° 2, le générateur et le condenseur produisent-ils


® ®
respectivement une liquéfaction et une vaporisation ?

7- Pour que la combustion se produise, faut-il une arrivée d’air ? ® ®

8- Est-ce que la rivière reçoit de l’eau froide et fournit de l’eau chaude au


® ®
condenseur ?

9- Les produits de la combustion sont-ils rejetés dans la rivière ? ® ®

10- Les énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon) sont-elles des énergies non
® ®
renouvelables ?

Exercice 16
Complète le tableau.

Renouvelable
Origine Nature du jet,
à l’origine du Nom
de
mouvement de
l’énergie Oui Non du rotor (eau, la centrale
mécanique vapeur, air)

Fioul
Gaz
Eau de retenue
Vent
Marée
Magma
Charbon

© Cned, Physique - Chimie 3e — 55


Séquence 8 — séance 4

Exercice 17
Établis le diagramme d’énergie d’une centrale thermique.

..................... .....................

.......................... ................ Réseau


électrique

“ ................ ”

56 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 5 — Séquence 8

Séance 5
La centrale nucléaire et l’histoire des centrales électriques

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Cette séance prolonge les précédentes.
Elle réinvestit les notions installées dans les quatre premières séances.
Relis bien les « Je retiens » des séances 2, 3 et 4 avant de commencer.

C e que je vais apprendre dans cette séance


Dans cette séance, pour commencer, tu vas découvrir le principe de fonctionnement
d’une centrale nucléaire, avec :
• les parties significatives qui la composent, et leur rôle,
• les énergies qui participent à son fonctionnement,
• l’origine de l’énergie mécanique, intervenant dans la mise en mouvement du rotor de
l’alternateur.
Ensuite, tu aborderas le volet « histoire des sciences » pour découvrir :
• des scientifiques,
• une machine imposante
• des dates importantes dans l’histoire de l’alternateur.

B Je découvre

Étude de document n° 1

Exercice 18
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis réponds aux questions.
La centrale nucléaire
Il y a des années, la France a fait le choix de produire son énergie électrique par le nucléaire.
Cette filière énergétique assure 80 % de la production nationale.
C’est suite à une réaction de fission de noyaux d’atomes de matières fissiles (uranium ou
plutonium) qu’est produite l’énergie thermique.
Il faut deux tonnes de pétrole pour produire autant d’énergie électrique que celle issue d’un
gramme d’uranium !

© Cned, Physique - Chimie 3e — 57


Séquence 8 — séance 5

Une centrale nucléaire comprend trois circuits :


• Le circuit primaire qui abrite la réaction de fission. Il contient le réacteur qui produit
l’énergie thermique transmise à l’eau du circuit secondaire. Les barres de contrôle
permettent de limiter la réaction de fission du réacteur. Pour préserver l’environnement
des radiations émises par le réacteur, une enceinte de confinement, composée de béton
et d’acier, enferme le réacteur et son circuit primaire.
• Le circuit secondaire ; il est fermé tout comme le circuit primaire. Il correspond au circuit
n° 2 d’une centrale thermique. L’eau de ce circuit subit donc une vaporisation au contact
du circuit primaire et une liquéfaction, au contact du circuit tertiaire. Le jet de vapeur
alors produit, entraîne une turbine reliée au rotor d’un alternateur.
• Le circuit tertiaire ; il permet de condenser la vapeur d’eau du circuit secondaire
arrivant de la turbine, tout comme le circuit n° 1 d’une centrale thermique. Des tours
de refroidissement assurent des échanges thermiques avec de l’eau froide de ce circuit
ouvert.
1- Quelles matières fissiles sont utilisées dans les réacteurs ?

. .....................................................................................................................................
2- Quel effet produit l’énergie thermique du circuit primaire sur l’eau du circuit secondaire ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
3- À quoi est due la rotation de la turbine reliée à l’alternateur ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
4- L’eau du circuit secondaire se liquéfie. Pourquoi ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
5- À quoi sert l’enceinte de confinement ?

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

Étude de document n° 2

Exercice 19
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis réponds aux questions.
L’histoire des centrales électriques
Des hommes
C’est l’ingénieur serbe Nikola Tesla (1856-1943) qui perfectionna l’alternateur vers 1880.
Le problème réside dans le transport de l’énergie électrique sur de longues distances.
Grâce aux travaux de Tesla et de l’ingénieur français Lucien Gaulard (1850 – 1888), on
parvint alors à résoudre ce problème du transport d’énergie.

58 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 5 — Séquence 8

Une machine imposante

La machine de Sulzer, visible actuellement sur Mulhouse, est un alternateur qui a alimenté,
dans la première moitié du 20e siècle, une usine en électricité.

Comme tout alternateur, le rotor reçoit de l’énergie mécanique.

Dans le cas de la machine de Sulzer, l’alternateur de 70 tonnes comporte une roue de six
mètres de diamètre et soixante douze bobines ; il reçoit de l’énergie mécanique issue d’une
machine à vapeur de 100 tonnes.

Des dates

1832 : Construction du premier alternateur.

1881 : Exposition internationale de l’électricité à Paris, naissance de l’électrotechnique.

1967 : Première centrale marémotrice (estuaire de la Rance en France).

1- Qu’a fait Tesla vers 1880 ?

. .....................................................................................................................................

2- Recherche dans une encyclopédie, ou sur Internet, quel a été l’apport de l’ingénieur
français Lucien Gaulard ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

3- a) En quelle année a eu lieu l’exposition internationale de l’électricité à Paris ?

. .....................................................................................................................................

b) Qu’a-t-elle célébré ?

. .....................................................................................................................................

4- Qu’a permis de réaliser la machine de Sulzer ?

. .....................................................................................................................................

5- Quels sont les éléments qui caractérisent cette machine ?

. .....................................................................................................................................

6- De quelle façon le rotor est-il mis en mouvement ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 59


Sommaire de la séquence 9

Tension continue et tension alternative périodique

t Séance 1
Différentes tensions électriques et variations d’une tension électrique
Les générateurs électriques fournissent-ils tous le même type de tension qu’une pile ?

t Séance 2
Étude des variations d’une tension électrique aux bornes d’un GTBF

t Séance 3
Tension périodique
Les valeurs d’une tension électrique peuvent-elles se répéter ?

t Séance 4
Tension alternative périodique et sinusoïdale
Que signifie l’expression « tension alternative périodique et sinusoïdale » ?

Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit
respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
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©Cned-2009
séance 1 — Séquence 9

Séance 1
Différentes tensions électriques et variations
d’une tension électrique
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Pour cette séance, tu auras besoin de notions vues en 5e sur la DEL (diode
électroluminescente).
Pour cela, l’exercice qui suit va te permettre de te souvenir de son fonctionnement, de son
vocabulaire spécifique et de son effet dans un circuit simple.

Exercice 1
Lis, réponds aux questions ou complète les mots manquants.

Un circuit électrique comprend une pile, une DEL.


1- Sur un schéma électrique, comment représente-t-on le sens conventionnel du courant
électrique ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Dessine, dans le cadre ci-dessous, le symbole normalisé d’une DEL, en indiquant son
anode et sa cathode.

3- La DEL peut être branchée de deux façons :


• situation 1 :
La pointe du triangle de la DEL est placée dans le sens conventionnel du courant
électrique.
Le courant électrique (dont l’intensité est notée I), circule alors.
La DEL est dite ...................................
• situation 2 :
En tournant la DEL (à l’opposé de la situation précédente), le courant électrique ne
...................................., la DEL est dite ....................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 61


Séquence 9 — séance 1

Dans la suite de l’exercice, voici deux remarques :

- si la DEL brille, pense à la colorier en rouge, sinon ne la colorie pas.

- N’oublie pas non plus, d’indiquer le sens conventionnel du courant électrique, par une

flèche rouge notée I : quand cela est possible !

4- Trace les schémas électriques des situations 1 et 2 en appliquant les deux remarques
précédentes.

Schémas des deux circuits


Situation 1 Situation 2

Vérifie tes réponses dans le corrigé et étudie-le.

c e que je vais apprendre dans cette séance


• Dans cette séance, tu vas découvrir un nouveau générateur, le générateur très basse
fréquence (GTBF).

• La tension que fournit un GTBF présente des caractéristiques particulières, bien


différentes de celles d’une pile.

• Tu apprendras quelques-unes de ces caractéristiques à l’aide de circuits électriques


utilisant des DEL montées en dérivation, agissant comme des détecteurs de courant.

62 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 9

B Je découvre

Activité expérimentale
Les générateurs électriques fournissent-ils tous le même type
de tension qu’une pile ?

Exercice 2
Observe les photographies, lis les commentaires, et réponds aux questions posées par des phrases
rédigées. Étudie ensuite la correction.
• Matériel et montages
Voici les deux générateurs électriques utilisés dans cette activité (figure f91.1).

La pile plate fournit une tension de 4,5 V. Façade d’un générateur très basse fréquence (GTBF)
Fig. f91.1

On branche successivement la même lampe, à la pile puis au GTBF (figure f91.2).

circuit n° 1 circuit n° 2
lampe alimentée par la pile plate lampe alimentée par le GTBF
Fig. f91.2

© Cned, Physique - Chimie 3e — 63


Séquence 9 — séance 1

• Observations

Pour chaque circuit, l’éclat de la lampe est photographié toutes les 0,25 s (figure f91.3).

Éclat de la lampe toutes les 0,25 s pour les deux circuits


Fig. f91.3

1- Comment varie l’éclat de la lampe du circuit n°1 entre le début et la fin de l’expérience
(à 0,75 s) ?

. .....................................................................................................................................

2- Comment varie l’éclat de la lampe du circuit n°2 entre le début et la fin de l’expérience
(à 0,75 s) ?

. .....................................................................................................................................

3- Complète les phrases.

a) Si l’éclat de la lampe ne varie pas lorsqu’elle est connectée aux bornes de la pile, c’est
que la valeur de la tension délivrée par cette pile ..................................................

b) Si l’éclat de la lampe varie lorsqu’elle est connectée aux bornes du générateur très basse
fréquence (GTBF ou TBF), c’est que la tension qu’il délivre à ses bornes . ......................

. .....................................................................................................................................

64 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 9

Exercice 3
Mêmes consignes de travail qu’à l’exercice précédent.

Maintenant, on remplace la lampe par deux DEL montées en opposition (ici en dérivation).
L’une est rouge et l’autre a une légère couleur bleue.

1- Deux DEL sont


montées en
opposition si la
cathode de l’une
est connectée
à ………….…… de
l’autre.
2- Complète le schéma
électrique.

Fig. f91.4

Plaçons successivement la pile, puis le GTBF (figure f91.5) et observons le comportement


des deux DEL (figure f91.6).

Pile alimentant les deux DEL GTBF alimentant les deux DEL
montées en opposition montées en opposition
Fig. f91.5

© Cned, Physique - Chimie 3e — 65


Séquence 9 — séance 1

Éclats des deux DEL photographiées toutes les 0,25 s pour les deux circuits
Fig. f91.6

3- Que font les deux DEL lorsqu’elles sont alimentées par le GTBF ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
4- Sur les schémas électriques ci-dessous, indique, le sens conventionnel du courant
électrique :
• en rouge à 0,25 s du début de l’expérience (figure f91.7).
• en bleu à 0,50 s du début de l’expérience (figure f91.8).
Au besoin, colorie les DEL.

Fig. f91.7 Fig. f91.8

66 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 9

5- Que peux-tu en conclure sur le sens du courant électrique dans un circuit alimenté par un
GTBF sachant maintenant que les DEL « clignotent » ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

6- En utilisant tes connaissances sur le sens conventionnel du courant électrique et la


réponse à la question 4, est-il possible de définir une borne positive et une borne négative
sur le GTBF ? Justifie.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

j e retiens
• La valeur de la tension électrique aux bornes d’une pile est la même au cours du temps,
elle est constante, on la nomme tension continue.
• Un générateur très basse fréquence (GTBF ou TBF) fournit, à ses bornes, une tension
variable car sa valeur varie au cours du temps.
• Dans un circuit fermé, un GTBF produit un courant qui change régulièrement de sens.
Les bornes du GTBF changent alors régulièrement de signes.

Fig. f91.9
Le courant change de sens alternativement, successivement, c’est-à-dire qu’il circule
dans un sens puis dans l’autre.
Les DEL s’allument alors l’une après l’autre.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 67


Séquence 9 — séance 1

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 4
Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.

Oui Non
1- Une tension continue garde-t-elle la même valeur au
® ®
cours du temps ?
2- Un GTBF fournit-il une tension continue ? ® ®
3- Une tension qui garde toujours la même valeur négative
® ®
est-elle continue ?
4- Un accumulateur (ou pile rechargeable) fournit-il une
® ®
tension variable ?
5- Peut-on dire qu’une DEL est un dipôle polarisé, car son
comportement (éclat ou non) dépend de la façon dont ® ®
elle est connectée au générateur ?
6- La DEL est-elle un détecteur de courant ? ® ®
7- Deux DEL en opposition sont-elles montées en
® ®
dérivation ?
8- Dans le montage de deux DEL en opposition, les
® ®
cathodes sont-elles reliées entre elles ?
9- Pour un GTBF alimentant un circuit, la tension fournie
® ®
varie-t-elle en restant positive ?
10- Dans un circuit, alimenté par un GTBF, le courant
® ®
électrique change-t-il régulièrement de sens ?
11- Avec un GTBF, peut-on identifier une borne positive
et une borne négative comme pour un générateur de ® ®
tension continue ?

68 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 9

Séance 2
Étude des variations d’une tension électrique
aux bornes d’un GTBF

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Dès la cinquième, tu as appris à tracer des graphiques en physique chimie (par exemple, au
moment de l’étude des changements d’états physiques).
Dans ce type d’étude, les deux grandeurs physiques qui entrent en jeu sont le temps et la
température.
La construction graphique nous a alors permis d’avoir une nouvelle « lecture » de ce que
représente le phénomène de changement d’état.
On a ensuite interprété la courbe pour dégager un comportement général du changement
d’état d’un corps pur (température constante, présence d’un palier) ainsi que pour un
mélange.
Cette connaissance sur le tracé d’un graphique va être nécessaire à cette leçon.
Aussi tu dois être capable :
• d’utiliser une échelle pour graduer des axes,
• placer soigneusement sur le papier millimétré, des couples de points provenant d’un
tableau de valeurs,
• savoir tracer la courbe,
• d’indiquer les éléments suivants : échelle, noms des axes, unités et symboles d’unité,
titre évocateur résumant l’étude en question.

c e que je vais apprendre dans cette séance


Dans cette séance, tu vas découvrir, par une construction graphique, un moyen de visualiser
la tension délivrée par un GTBF.
Cette construction graphique te permettra de comprendre comment évolue la tension aux
bornes d’un GTBF en fonction du temps.
Cette étude, complète celle de la précédente séance, par une série de mesures.
À l’aide des deux DEL montées en opposition, on avait déduit la présence de valeurs
positives et négatives de la tension aux bornes du GTBF.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 69


Séquence 9 — séance 2

B Je découvre

Activité expérimentale

Variations de la tension électrique aux bornes d’un GTBF

Exercice 5
Observe les photographies, lis les commentaires, et réponds aux questions posées par des phrases
rédigées. Ensuite étudie le corrigé.
• Matériel montage
La figure f92.1 présente le matériel et le montage utilisés pour cette étude.

Fig. f92.1
1- Quels sont les deux instruments de mesure présents dans cette expérience ?
. .....................................................................................................................................
2- De quel type de générateur s’agit-il ?
. .....................................................................................................................................
3- Sur quel calibre le sélecteur du multimètre pointe-t-il ?
. .....................................................................................................................................
4- Quelle grandeur physique cherche-t-on à mesurer avec le multimètre ?
. .....................................................................................................................................

70 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 9

Voici un tableau de mesures obtenues à partir du montage de la figure f92.1.

5- En observant attentivement ces mesures, retrouve la méthode utilisée par la personne qui
a relevé ces valeurs.

. .....................................................................................................................................

6- a) Que fait-on toutes les 10 secondes ?

. .....................................................................................................................................

b) Combien de temps dure l’expérience ?

. .....................................................................................................................................

7- Comment varient les valeurs des tensions mesurées ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

8- Comment qualifierais-tu cette tension ?

. .....................................................................................................................................

9- a) Quelle est la valeur maximale de la tension ?

. .....................................................................................................................................

b) À quels instants la tension s’annule-t-elle ?

. .....................................................................................................................................

c) À quel instant la tension a-t-elle la plus petite valeur ? Que vaut-elle ?

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 71


Séquence 9 — séance 2

10- Tu vas construire maintenant une représentation graphique. Place les couples de points
provenant du tableau de valeurs.

Fig. f92.2

11- Trace le graphique représentant la tension en fonction du temps.


12- Un accumulateur délivre une tension continue de 3,5 V. Trace la courbe représentant les
valeurs de sa tension en fonction du temps sur le graphique précédent. Justifie.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

j e retiens
• Pour connaître les variations de la tension aux bornes d’un générateur très basse
fréquence (GTBF), on utilise un voltmètre qui mesure la valeur de cette tension à
différents instants.
• Les valeurs mesurées sont positives, négatives ou nulles.
• On rassemble ces mesures dans un tableau de valeurs pour ensuite construire un
graphique.
• Pour une pile, la tension étant constante au cours du temps, elle est dite continue et la
courbe obtenue est une droite parallèle à l’axe des abscisses.


Appelé aussi « accu rechargeable » dans le langage courant.

72 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 9

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 6
Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.

Oui Non
1- Pour connaître les variations de la tension, aux bornes
d’un générateur très basse fréquence (GTBF), utilise-t-on ® ®
un multimètre en fonction ampèremètre ?
2- Le chronomètre permet-il de repérer des intervalles de
® ®
temps réguliers ?
3- Un GTBF fournit-il des valeurs positives et négatives de la
® ®
tension ?
4- Pour visualiser les variations de la tension fournie par un
® ®
GTBF, peut-on construire un graphique ?
5- Le voltmètre ne peut-il suivre que des variations lentes de
® ®
la tension d’un GTBF ?
6- Est-il possible, pour une personne, d’effectuer un relevé
® ®
de tension tous les « un dixième » de seconde ?
7- Si une tension présente des valeurs positives puis
® ®
négatives, alors la tension est-elle variable ?
8- Sur un graphique, le temps est-il porté en ordonnée et la
® ®
tension en abscisse ?
9- La tension présente-t-elle des valeurs négatives, tout
® ®
comme le temps ?
10- La pile et le GTBF ont-ils la même représentation
graphique de l’évolution de la tension en fonction du ® ®
temps ?
11- Peut-on dire que sur un graphique, c’est le temps en
® ®
fonction de la tension qui est représenté ?
12- Sur un graphique, faut-il penser à mettre le titre, l’échelle,
® ®
les noms des axes et leurs unités ?
13- Pour réaliser un tracé de courbe, relie-t-on par un
® ®
segment deux points consécutifs ?

© Cned, Physique - Chimie 3e — 73


Séquence 9 — séance 2

Exercice 7
Voici le montage que nous allons étudier dans cet exercice.

GTBF alimentant une association en dérivation formée d’une lampe et de deux DEL montées en opposition.
États du circuit à deux moments différents.
Fig. f92.3

1- Fais la liste du matériel.


. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Trace le schéma électrique du circuit n° 1 dans le cadre ci-dessous, en coloriant les
dipôles qui brillent.

74 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 9

3- Le générateur délivre la même tension que celui de la figure f92.1 dont on connaît la
représentation graphique.

Pour chaque photographie, décris l’état du circuit (lampe, DEL, brille ou non).

• Photo n° 1 :

. .....................................................................................................................................

• Photo n° 2 :

. .....................................................................................................................................

4- On cherche à prévoir le comportement du circuit.

Comment évolue le comportement du circuit entre la photo n° 1 et la photo n° 2 ?

Pour cela, argumente à partir des variations de la tension délivrée par le GTBF (figure
f92.2).

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

5- Une lampe, alimentée par un GTBF, clignote-t-elle deux fois plus vite qu’une DEL ?

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 75


Séquence 9 — séance 3

Séance 3
Tension périodique

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Pour aborder sereinement cette séance, tu auras besoin de mobiliser tes connaissances des
deux précédentes séances.

Aussi, pour commencer, relis les « Je retiens » des séances 1 et 2, tout en essayant de te
remémorer les expériences associées.

c e que je vais apprendre dans cette séance


Dans cette séance, tu vas découvrir les notions de :

• tension périodique,

• valeur maximale de la tension,

• valeur minimale de la tension.

À nouveau, on utilisera une construction graphique pour installer progressivement ces


notions ainsi que le vocabulaire qui s’y rattache.

Nous enrichissons ainsi notre connaissance des tensions, en plus de celles déjà rencontrées
(ex. les tensions continues et les tensions variables).

Le volet « exercice » de cette séance « Je vérifie mes connaissances » te permettra de


réinvestir l’ensemble des notions abordées précédemment ainsi que les nouvelles.

76 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 9

B Je découvre

Activité expérimentale

Les valeurs d’une tension électrique peuvent-elles


se répéter à nouveau ?

Exercice 8
Observe les photographies, lis les documents et commentaires, et réponds aux questions posées
par des phrases rédigées. Étudie ensuite le corrigé.

• Matériel, montage, réglages


Voici le montage servant à notre étude.
Il doit te rappeler quelque chose !
Étudie-le attentivement, repère les appareils utilisés, les réglages effectués ainsi que les
grandeurs physiques que l’on cherche à mesurer.

Fig. f93.1

© Cned, Physique - Chimie 3e — 77


Séquence 9 — séance 3

• Mode opératoire

Les réglages du générateur étant faits, on relève la tension électrique à ses bornes toutes les
10 secondes.

• Le tableau de valeurs

t(s) 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
U(V) 3,3 3,3 3,3 - 4,0 - 4,0 - 4,0 - 4,0 - 4,0 - 4,0 3,3

t(s) 100 110 120 130 140 150 160 170 180 190
U(V) 3,3 3,3 3,3 3,3 3,3 - 4,0 - 4,0 - 4,0 - 4,0 - 4,0

• Questions de l’exercice
1- Quel est le type de générateur utilisé dans cette expérience ?

. .....................................................................................................................................

2- a) Sur le générateur, combien existe-il de positions possibles du bouton rotatif


« forme » (dans la bulle en haut à gauche) ?

. .....................................................................................................................................

b) Quelles formes avons-nous déjà rencontrées ?

. .....................................................................................................................................

3- À l’aide du tableau de valeurs :

a) La tension étudiée est-elle continue ou variable ?

. .....................................................................................................................................

b) Quelle est la valeur maximale de la tension ?

. .....................................................................................................................................

c) Quelle est la valeur minimale de la tension ?

. .....................................................................................................................................

78 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 9

4- Trace la représentation graphique de la tension aux bornes du GTBF en fonction du


temps sur le papier millimétré ci-dessous.

Exercice 9
Mêmes consignes que pour l’exercice 8

• Du vocabulaire et des définitions.


- La tension maximale se note Umax et représente la plus grande valeur de tension fournie
par le GTBF.

- La tension minimale se note Umin et représente la plus petite valeur de tension fournie
par le GTBF.

- Un motif est la plus petite partie du graphique qui se répète.

- Une tension dont le graphique présente un motif est périodique. Cela signifie que ces
valeurs se répètent ou que ses variations se reproduisent dans le temps.

- La durée d’un motif est la période. On la note T et s’exprime en seconde (s).

1- Qu’est-ce qu’un motif ?

. .....................................................................................................................................

2- a) Qu’est-ce que la période ?

. .....................................................................................................................................

b) Comment se note-t-elle et quelle est son unité ?

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 79


Séquence 9 — séance 3

3- Appliquons le vocabulaire et les définitions au cas de notre étude.


Voici la représentation graphique que l’on obtient à l’exercice précédent (e93.1).
a) Exprime avec des
égalités :
• La valeur maximale de
la tension :
…................……………
• La valeur minimale de
la tension :
…................……………
b) Repasse en bleu un
motif possible.
c) Déduis-en la valeur
de la période (que tu
exprimes aussi par une
égalité).
…................……………
…................……………
…................……………
Fig. f93.2
4- Pourquoi peut-on dire que la tension étudiée est une tension périodique ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

j e retiens
• Si les variations d’une tension se répètent de façon identique à elles-mêmes au cours du
temps, alors la tension est périodique.
• Il est alors possible d’identifier un motif, correspondant à la plus petite partie du
graphique qui se répète au cours du temps.
• La durée de ce motif fixe la période qui se note T et s’exprime en seconde (s).
• La plus grande valeur d’une tension variable est appelée tension maximale, elle se note
Umax.
• La plus petite valeur d’une tension variable est appelée tension minimale, elle se note
Umin.

fig. f93.3

80 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 9

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 10
Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.

Oui Non
1- Une tension périodique commence-t-elle nécessairement
® ®
à0V?
2- Un motif se lit-il sur le voltmètre ? ® ®
3- Un motif prouve-t-il que la tension est périodique ? ® ®
4- Un motif est-il une partie du graphique qui se répète ? ® ®
5- Le motif se note-t-il T et se mesure-t-il en seconde ? ® ®
6- La plus petite partie du graphique qui se répète est-elle
® ®
un motif ?
7- La période T est-elle une valeur de tension ? ® ®
8- La période est-elle la durée d’un motif ? ® ®

Exercice 11
Le fonctionnement d’un phare en bord de mer, repose sur des phases d’éclairages et
d’extinctions.
Voici un exemple de succession de phases :
1- trois secondes de lumière
2- une seconde d’extinction
3- une seconde de lumière
4- une seconde d’extinction
Ensuite, on revient à la première phase, et ainsi de suite….
1- Peut-on parler de phénomène périodique dans le cas de ce phare ?
. .....................................................................................................................................
2- Sur la figure f93.4, représente deux fois les phases de 1 à 4, en prenant :
• 1 pour les phases de lumière
• 0 pour les phases d’extinction
• une couleur rouge pour la première succession de phases
• une couleur bleue pour la seconde succession de phases

Fig. f93.4
3- Détermine la valeur de la période.
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 81


Séquence 9 — séance 3

Exercice 12
Oui Non
1- Sur le graphique d’une tension périodique, Umax
® ®
n’apparaît-elle qu’une seule fois ?
2- La période permet-elle d’obtenir systématiquement Umax
et Umin ? ® ®

3- Une tension variable est-elle nécessairement périodique ? ® ®


4- Le graphique d’une tension continue présente-t-il un
® ®
motif ?
5- Une tension variable, présentant des valeurs positives,
® ®
peut-elle être périodique ?
6- Pour qu’une tension soit périodique, doit-elle être au
® ®
moins variable ?

Exercice 13
Sur la figure f93.5 sont représentés quatre signaux électriques
1- Repasse en rouge, un motif sur le graphique de chacun des signaux représentés.

2- Complète le tableau en cochant la bonne case.

signal Signal n° 1 Signal n° 2 Signal n° 3 Signal n° 4


tension oui non oui non oui non oui non
Valeurs
positives de U
Valeurs
négatives de U
U est continue
U est variable
U est
périodique

82 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 9

Séance 4
Tension alternative périodique et sinusoïdale

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Le vocabulaire s’accumule ainsi que les nouvelles notions.

Notre « itinéraire » des différents types de tensions touche à sa fin !

Pour commencer, relis les « Je retiens » des trois précédentes séances, en ayant toujours en
tête, les montages et les changements que l’on a apportés d’une séance à l’autre.

Les connaissances à avoir pour cette séance restent identiques à celles des précédentes
séances (construction d’une représentation graphique).

c e que je vais apprendre dans cette séance


Dans cette séance, tu vas découvrir une nouvelle forme de tension :

la tension alternative, périodique et sinusoïdale.

Comme tu peux le constater, il y a des mots que tu connais, et qui vont être à nouveau
réutilisés dans cette séance.

Aussi, tu dois bien les maîtriser pour comprendre cette séance.

Tu vas apprendre la signification des mots suivants :

• alternatif

• sinusoïdal

On va reparler de Umax et Umin dans le cas particulier d’une tension alternative, périodique et
sinusoïdale.

L’ensemble du vocabulaire et des notions, introduits dans cette séquence, sont


indispensables pour la suite du cours, en particulier pour les séquences 10 et 11.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 83


Séquence 9 — séance 4

B Je découvre

Activité expérimentale
Que signifie l’expression « tension alternative périodique
et sinusoïdale » ?

Exercice 14
Observe des documents, lis les commentaires et réponds aux questions posées par des phrases
rédigées. Ensuite étudie le corrigé.
• Matériel, montage, réglages
À nouveau un montage bien connu ! et tu te doutes bien que c’est le signal en forme de
vague ∼ du bouton rotatif qui va nous intéresser dans cette séance.

Fig. f94.1
Montage utilisé pour l’étude de la tension alternative périodique et sinusoïdale

• Mode opératoire
Toutes les dix secondes, à l’aide du voltmètre, on effectue un relevé de tension aux bornes du
GTBF, que l’on note dans un tableau de valeurs.

84 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 9

• Le tableau de valeurs

t(s) 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
U(V) 4,2 11,2 11,5 5,2 - 2,0 - 10,0 - 10,8 - 9,4 0,3 9,2

t(s) 100 110 120 130 140 150 160 170 180 190
U(V) 11,8 10,1 2,2 - 6,8 - 11,6 - 11,5 - 5,2 5,0 11,4 11,8

t(s) 200 210


U(V) 7,6 - 1,0

• Questions de l’exercice

1- Place les points de la représentation graphique de la tension aux bornes du GTBF en


fonction du temps, sur le papier millimétré ci-dessous.

2- Trace la courbe, en évitant les segments de droite, et en cherchant des courbures qui se
rapportent à l’idée de la vague ∼, présente sur le bouton rotatif du GTBF.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 85


Séquence 9 — séance 4

Exercice 15
Voici, pour une autre série de mesures, la représentation graphique de la tension en fonction
du temps (même GTBF, mêmes réglages).

1- Réponds par oui ou non.


La tension est-elle :
• continue ? : …………..
• variable ? : …………..
• périodique ? : …………..
2- Sur la figure f94.2, combien y a-t-
il de motifs représentés ?
…………………………………….
3- a) Évalue la durée séparant deux
valeurs consécutives de la
tension maximale.
…………………………………….
b) Comment nomme-t-on cette
durée ?
…………………………………….
c) Exprime cette durée par une
égalité.
fig. f94.2 …………………………………….
4- Évalue (à l’entier le plus proche) et formule le résultat par une égalité de :
a) Umax
. .....................................................................................................................................
b) Umin
. .....................................................................................................................................
5- Une partie de la courbe qui ne contient que des valeurs positives consécutives est appelée
alternance positive.
De même pour les valeurs négatives consécutives de la tension, on parle d’alternance
négative.
Sur la figure f94.2, hachure avec deux couleurs différentes une alternance positive et une
alternance négative.
6- Qu’observes-tu au niveau des surfaces des alternances positives, comparées à celles des
alternances négatives ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
De telles alternances positives et négatives qui se succèdent, permettent de dire que la
tension étudiée est alternative.
7- À quoi correspond le mot « sinusoïdal » ?
Fais une recherche sur ce mot, dans un dictionnaire ou sur Internet.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

86 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 9

8- En utilisant tes connaissances des séances précédentes et celles abordées dans cette
séance, propose une définition d’une tension alternative périodique sinusoïdale.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

j e retiens
• Une tension alternative prend des valeurs positives puis négatives au cours du temps,
qui se « compensent ».
• La forme sinusoïdale est caractéristique de la tension sinusoïdale. Son allure est la
suivante :

• Si une tension est alternative et de forme sinusoïdale, on parle alors de tension


alternative périodique et sinusoïdale.
Il est alors possible de déterminer :
• la période T en seconde (s),
• la valeur maximale de la tension Umax en volt (V),
• la valeur minimale de la tension Umin en volt (V).
Dans ce cas : Umin = - Umax

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 16
Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.
Oui Non
1- Le symbole ∝ correspond-il à la forme sinusoïdale d’un signal
® ®
électrique ?
2- Un GTBF fournit-il une tension continue ? ® ®
3- Une tension sinusoïdale ne varie-t-elle pas dans le temps ? ® ®
4- Une tension continue peut-elle être alternative ? ® ®
5- Une tension périodique est-elle variable ? ® ®
6- Une tension périodique est-elle nécessairement alternative ? ® ®
7- Une tension alternative et périodique a-t-elle des valeurs de tension
® ®
qui se compensent ?
8- Une tension sinusoïdale est-elle périodique ? ® ®
9- Peut-on dire que pour les tensions variables, Umin = - Umax ? ® ®
10- Peut-on dire que si une tension est alternative, périodique et
sinusoïdale, alors Umin = - Umax ? ® ®

© Cned, Physique - Chimie 3e — 87


Séquence 9 — séance 4

Exercice 17
Voici les spécificités de six tensions électriques.
1. périodique et négative
2. alternative et continue
3. positive et alternative
4. sinusoïdale et alternative
5. variable, périodique et positive
6. sinusoïdale et non alternative
Utilise les systèmes d’axes ci-dessous (figure fe94.4a), pour représenter, lorsque c’est
possible, des allures de courbes correspondant.

Fig. fe94.4a

Exercice 18
Un circuit comprend deux DEL (rouge et bleue) montées en opposition1, alimentées par un
GTBF, délivrant une tension alternative sinusoïdale dont les variations se reproduisent toute
les dix secondes.
1- Trace, ci-dessous, le schéma normalisé du circuit électrique en identifiant la place des
deux DEL par leur couleur.

2- Que vaut la période de cette tension (à exprimer par une égalité) ?


. .....................................................................................................................................
1
C’est-à-dire ici en dérivation et en sens inverse.

88 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 9

3- Utilise le système d’axes ci-dessous (figure fe94.5a), pour tracer l’allure des variations de
la tension du GTBF sur au moins deux périodes.

Fig. fe94.5a

4- Détermine, en une minute, le nombre d’éclats de chaque DEL.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 89


Sommaire de la séquence 10

t Séance 1
L’oscilloscope, un appareil pour visualiser des tensions électriques.
Faisons connaissance avec l’oscilloscope.
Reconnaître la tension électrique d’une pile et d’un GTBF à l’aide d’un oscilloscope.

t Séance 2
L’oscilloscope, un appareil pour mesurer des tensions électriques.
Comment déterminer une tension électrique avec un oscilloscope ?

t Séance 3
L’oscilloscope, un appareil pour mesurer des durées.
Comment déterminer une durée avec un oscilloscope ?

t Séance 4
La fréquence d’une tension périodique.
Comment déterminer la fréquence d’une tension périodique ?

t Séance 5
Exercices de synthèse.

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©Cned-2009
séance 1 — Séquence 10

Séance 1
L’oscilloscope, un appareil pour visualiser
des tensions électriques

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Les constructions graphiques n’ont plus de secret pour toi maintenant !
Elles ont surtout permis de te faire une idée concrète sur la façon dont évolue une tension
au cours du temps.
Les formes des signaux électriques te sont maintenant connues ainsi que leur symbole :

1- continu
2- dent de scie

3- créneau 4- sinusoïdale

c e que je vais apprendre dans cette séance


Dans cette séance, tu vas découvrir ce nouvel appareil : l’oscilloscope.
Il remplace en quelque sorte la construction graphique, car il permet une visualisation des
variations (ou non) d’une tension en fonction du temps.

Beaucoup de boutons ! Mais tous ne vont pas nous concerner.


Par la suite, je vais masquer les éléments de la façade, qui ne vont pas nous servir, afin de
faciliter ton appropriation des réglages de mise en œuvre, et d’observations.
On peut utiliser un oscilloscope sans pour cela être un ingénieur en électronique. La preuve,
on le rencontre souvent dans les hôpitaux.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 91


Séquence 10 — séance 1

C’est comme pour une voiture, il n’y a pas besoin d’être un expert en mécanique auto pour
arriver à en conduire une !
Cette séance est faite pour te familiariser avec l’oscilloscope (mise en route, réglages
préalables, visualisation de tension).

B Je découvre

Activité expérimentale

Faisons connaissance avec l’oscilloscope

Exercice 1
Observe attentivement les éléments de la figure f101.1.
Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.

Fig. f101.1
1. On voit aussi un voyant lumineux rose qui indique que l’appareil est en marche.

92 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 10

Dans cet exercice, tu vas te familiariser avec ce nouvel appareil l’oscilloscope. Quand tu auras
fini de répondre par écrit et étudié le corrigé, refais cet exercice à « vue » (c’est-à-dire en y
répondant à l’oral) jusqu’à ce que tu te sentes à l’aise avec la façade de l’oscilloscope.

Identifier les boutons de la façade


1- On veut mettre sous tension l’oscilloscope. Sur quel bouton poussoir faut-il agir ?
Nomme-le et indique son numéro :
. .....................................................................................................................................
2- Une fois l’appareil sous tension, sur l’écran de l’oscilloscope apparaît une trace
lumineuse ou un point lumineux. Comment nomme-t-on ce point lumineux ?
. .....................................................................................................................................
3- Nomme et indique les numéros des deux boutons rotatifs permettant de régler le
centrage vertical et horizontal du spot lumineux.
• . .....................................................................................................................................
• . .....................................................................................................................................
4- À quoi peuvent servir les boutons rotatifs 3 et 4 ?
. .....................................................................................................................................

Observe et lis les documents de la figure f101.2

Fig. f101.2
5- Observe le spot lumineux sur l’écran de la photographie A, puis celui de la photographie
B.
On a agi sur un bouton permettant la mise en mouvement du spot lumineux.
a) Quel est son nom et son numéro ?
. .....................................................................................................................................
b) Quelles sont les unités associées au bouton n° 8 ? En déduire la grandeur physique que
contrôle ce bouton.
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 93


Séquence 10 — séance 1

6- Tu as lu l’expression « activer … désactiver le balayage ». On utilise aussi « enclencher ou


désenclencher » le balayage.
Retrouve le bouton poussoir correspondant, sur la façade de l’oscilloscope, en écrivant son
numéro et les deux lettres associées. En positon « appuyé », il désactive le balayage.
. .....................................................................................................................................
Observe et lis le document de la figure f101.3

Fig. f101.3
7- Sur la photographie A, le sélecteur est placé sur « 0 ».
a) Sur la photographie C, quelle est sa position ? (coche pour répondre)

q q 0 q
b) Qu’est-ce qui a changé au niveau de l’écran de l’oscilloscope ?
. .....................................................................................................................................

Exercice 2
Reconnaître la tension électrique d’une pile et d’un GTBF à l’aide d’un oscilloscope
1- Photographie C et sa légende (fig 101.3 ci-dessus ; tu peux regarder aussi la fig 101.1).
a) Sur quels numéros s’opère la connexion de la pile à l’oscilloscope ? Nomme ces
éléments.
• . .....................................................................................................................................
• . .....................................................................................................................................
b) L’oscilloscope est-il utilisé avec ou sans balayage ; justifie.
. .....................................................................................................................................

94 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 10

c)

• Quel est le nom du bouton n° 7 ?

. .....................................................................................................................................

• Quelle est l’unité utilisée ?

. .....................................................................................................................................

• En déduire la grandeur physique que contrôle ce bouton :

. .....................................................................................................................................

On active le balayage en agissant sur le On inverse les connexions de la pile.


bouton de sensibilité horizontale.

Fig. f101.4

2- Photographies C, D et E.

a) Quelle modification de réglage y a-t-il eu entre les photos C et D ?

. .....................................................................................................................................

b) Entre D et E, qu’avons-nous modifié dans le montage ?

. .....................................................................................................................................

c) Comment se traduit cette modification sur l’écran de l’oscilloscope ?

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 95


Séquence 10 — séance 1

3- Photographie F.

Fig. f101.5
a) La tension visualisée est-elle continue ou variable ?
. .....................................................................................................................................
b) L’oscilloscope est-il utilisé avec ou sans balayage ?
. .....................................................................................................................................
4- Photographie G.

Fig. f101.6
a) Quelle modification de réglage y a-t-il eu entre les documents F et G ?
. .....................................................................................................................................
b) Comment se nomme la tension visualisée sur l’écran de l’oscilloscope (fournie par le
GTBF) ?
. .....................................................................................................................................

96 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 10

j e retiens
• En mettant sous tension un oscilloscope, on observe sur l’écran un spot lumineux (sans
balayage) ou la trace du spot (avec balayage).
• Avant d’effectuer une mesure avec un oscilloscope, la trace lumineuse doit être centrée,
le sélecteur étant alors sur la position « 0 ».
• Verticalement, l’oscilloscope permet de mesurer une tension électrique, il joue le rôle
d’un voltmètre, mais avec une précision moindre.
• Horizontalement, l’oscilloscope permet de mesurer une durée, il joue le rôle d’un
chronomètre.
• La sensibilité verticale permet un déplacement vertical du spot.
• Le balayage est un dispositif qui permet un déplacement horizontal du spot, de la
gauche vers la droite et plus ou moins rapide. Ce déplacement horizontal du spot
correspond à une durée.
• En tension continue, le spot lumineux se déplace vers le haut pour les tensions positives
ou vers le bas pour les tensions négatives.
- En l’absence de balayage, on visualise un point lumineux appelé spot lumineux.
- Avec balayage, on visualise la trace du spot.
• En tension variable, et en l’absence de balayage (« XY » appuyé) (photographie F), le
spot lumineux se déplace en formant sur l’écran un segment vertical.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 97


Séquence 10 — séance 1

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 3

Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.

Oui Non
1- Sur l’oscilloscope, après sa mise en route, est-ce qu’on
règle le cadrage du spot sur l’écran, avec les boutons ® ®
de sensibilité verticale et horizontale ?
2- Peut-on dire que comme pour le GTBF, l’oscilloscope
appartient à la famille des générateurs, car il fournit ® ®
une tension électrique ?
3- Sur l’écran, le spot défile-t-il de droite à gauche ? ® ®
4- Pour améliorer la netteté et la luminosité du spot, sur
la façade de l’oscilloscope, faut-il agir sur les boutons ® ®
rotatifs notés «INTENS» et « FOC » ?
5- Pour faire défiler le spot, faut-il appuyer sur « XY » ? ® ®
6- En agissant sur le bouton rotatif de balayage, est-ce
® ®
qu’on modifie la vitesse de défilement du spot ?
7- Pour visualiser sur l’écran, la tension d’une pile ou d’un
® ®
GTBF, le sélecteur doit-il être positionné sur « 0 » ?
8- Le bouton rotatif de sensibilité verticale permet-il un
meilleur « étalement » vertical, de la courbe en cours de ® ®
visualisation ?
9- Peut-on dire que si on visualise une courbe, c’est que le
® ®
sélecteur est sur la position ou ?
10- Est-ce que la sensibilité verticale gère la tension comme
® ®
grandeur physique ?
11- La sensibilité horizontale s’exprime-t-elle en volt ? ® ®
12- Le balayage utilise-t-il les symboles des unités et sous-
® ®
multiples suivants : s, ms, μs ?

98 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 10

Exercice 4

Cet exercice doit t’aider à t’approprier le fonctionnement d’un oscilloscope.

Tu as pu te rendre compte qu’il y a trois phases à suivre avant de pouvoir visualiser une
tension à l’écran.

1- phase de mise en route (actions sur 1, 2, 3, 4)

2- phase de réglages préliminaires (actions sur 2, 7, 8,11)

3- phase de visualisation de la tension (réglages optimum) (actions sur 11, 7, 8).

Fig. fe101.4

1- En observant la façade et les numéros des boutons, entraîne-toi à retrouver leurs noms
en cachant la bande de correspondance numéros / noms.

Continue ainsi tant que tu n’as pas 100 % de réussite !

2- Ensuite, pour chaque bouton, retrouve la phase dans laquelle il est utilisé (il peut y en
avoir plusieurs) ? S’il produit un effet ou non au niveau du spot ? et si oui, lequel ?

N’hésite pas à faire des allers et retours dans le cours pour t’aider à structurer tes
connaissances.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 99


Séquence 10 — séance 1

Exercice 5

Voici six écrans d’un oscilloscope, auquel on a connecté différentes tensions.

Observe-les bien, puis complète le tableau en mettant :


• O : pour oui

• N : pour non

• ?  : en cas d’informations insuffisantes pour trancher.

Fig. fe101.5

La tension … A B C D E F
Tension continue
Tension variable
Tension alternative
Des valeurs nulles de U
? Des valeurs positives de U
Des valeurs négatives de U
Tension périodique
Tension sinusoïdale
Les réglages de l’oscilloscope …
Oscilloscope en marche
Sélecteur sur 0
? XY enfoncé
Balayage enclenché

100 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 10

Exercice 6
1- Sur l’écran d’un oscilloscope, à quoi correspond l’expression « une division verticale ou
horizontale » ?
. .....................................................................................................................................
2- Observe ces deux photographies.

Fig. fe101.6

a) Nomme ces deux boutons rotatifs.


A : .................................................................................................................................
B : .................................................................................................................................
b) Quelles sont les grandeurs physiques associées à ces deux boutons rotatifs ?
A : .................................................................................................................................
B : .................................................................................................................................
c) À quel axe de l’oscilloscope est associé le bouton de la photographie A : l’axe vertical
ou l’axe horizontal ?
. .....................................................................................................................................
d) Même question avec la photographie B
. .....................................................................................................................................
3- Avec ces deux boutons, on affecte à une division (verticalement et horizontalement), les
valeurs indiquées par chaque index (trait blanc sur le bouton).
En observant les deux photographies,
a) Que vaut un déplacement horizontal d’une division ?
. .....................................................................................................................................
b) Que vaut un déplacement vertical de trois divisions ?
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 101


Séquence 10 — séance 2

Séance 2
L’oscilloscope, un appareil pour mesurer
des tensions électriques

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Maintenant, tu as fait connaissance avec l’oscilloscope ; la façade avec l’écran, la zone de
réglage avec les boutons rotatifs, poussoirs, et le sélecteur.
Voici les notions que tu dois connaître pour pouvoir suivre cette séance normalement.
1- Les phases de :
• Mise en œuvre,

• Réglages préliminaires,

• Réglages de visualisation optimum de la tension.

2- L’utilisation :
• du sélecteur avec ses deux positions utilisées, ou (revoir figure 101.1),

• du bouton poussoir XY (activation ou non des balayages) associé au bouton rotatif


du balayage.

3- Sur un oscillogramme, reconnaître les caractéristiques suivantes (avec activation ou


non du balayage en utilisant le bouton « XY ») :
• Tension continue,

• Tension variable,

• Tension alternative,

• Tension périodique,

• Tension sinusoïdale,

• Des valeurs de tension nulles, positives et négatives.

c e que je vais apprendre dans cette séance


Nous entamons le volet des mesures à l’oscilloscope.
Aussi, dans cette séance, tu vas découvrir comment s’effectue la mesure d’une tension à
l’oscilloscope.
Pour cela, tu vas apprendre à « lire » une déviation du spot sur l’écran, suivant le réglage de la
sensibilité verticale.

102 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 10

B Je découvre

Activité expérimentale

Comment déterminer une tension électrique avec un oscilloscope ?

Exercice 7

Observe attentivement les documents des figures f102.1.et f102.2.

Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.

Fig. f102.1

© Cned, Physique - Chimie 3e — 103


Séquence 10 — séance 2

Fig. f102.2

• Figure f102.1
1- Nomme le type de générateur et l’appareil de mesure, utilisés dans ce montage.
. .....................................................................................................................................
2- Rappelle les phases nécessaires, dans le détail, pour visualiser la courbe observée.
Au besoin, aide-toi de la séance 1 (le cours et l’exercice 5).
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
3- Que peux-tu dire du signal électrique observé ? (Utilise le vocabulaire de l’exercice 5).
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
4- Nomme les deux boutons de réglages (en zoom).
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
5- Quelles valeurs fournissent les deux index ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
• Figure f102.2
6- Compte le nombre de divisions présentes sur l’écran de l’oscilloscope :
a) verticalement ..............................................................................................................
b) horizontalement .........................................................................................................

104 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 10

Abordons le zoom d’une division.

Repère les éléments suivants :

• 1 division horizontale

• 1 division verticale

• 1 graduation

• 1 intervalle de graduation

7- Quels sont les points de la photographie zoomée qui bornent :

a) une division horizontale : …………………

b) une division verticale : …………………

8- Combien de graduations y-a-t-il entre les points :

a) A et C en les excluant tous les deux ? : …………………

b) A et B en les excluant tous les deux ? : …………………

9- Combien d’intervalles de graduation comporte une division :

a) horizontale : ...............................................................................................................

b) verticale : . ..................................................................................................................

10- Complète :

a) Une division horizontale ou …………….…… comporte ……. intervalle(s) de graduation.

b) Un seul intervalle de ……………….. vaut donc ………… division(s).

c) Le point A est sur la ligne 0 volt (grâce à la phase de réglages …………………..).

d) Donc tous les points de la courbe, qui traversent la droite, passant par AC seront aussi à
……………..

e) La sensibilité verticale vaut ………………………., ce qui s’écrit …………………

f) Cela signifie qu’entre le point A et le point B, la tension du GTBF a augmenté de …….

g) Sachant qu’une division verticale correspond à une tension de …..…….. et qu’elle


comporte …..………. intervalles de graduation, un intervalle de graduation correspond
donc à une tension de ………...

h) En doublant la valeur de la sensibilité verticale (Sv), on double aussi la valeur de la tension


correspondant à une …………….., ainsi que celle d’un intervalle de ……………………..

i) Si la sensibilité verticale est de 5 V/DIV, alors un ……………………………. vaut 1 V.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 105


Séquence 10 — séance 2

Passons à la figure suivante f102.3

Fig. f102.3

11- En notant d, le nombre de divisions (ou déviation verticale), que vaut-il aux points :
• I : dI = ..........
• J : dJ = ..........
12- Que vaut alors la tension à ces points, compte-tenu des réglages de sensibilité ?
• I : ………………………………………………………………………………………………...
• J : …………………………………………………………………….…………………………..
Pour connaître la tension aux points I et J, tu as suivi deux fois la même méthode :
1. Déterminer la valeur de d,
2. Repérer la valeur de la sensibilité verticale (Sv),
3. Multiplier l’un par l’autre.
13- Propose une relation mathématique, utilisant d, Sv et U, pour déterminer la valeur de la
tension en un point de la courbe.
. .....................................................................................................................................
14- En observant l’écran, détermine les valeurs de tension aux points A, D, L et S :
UA = .......... UD = .......... UL = ........... US = ..........
15- Repère les points où la tension U est maximale, puis minimale. Précise les positions des
points :
• Points où la tension est maximale : …………………………………………………………..
• Points où la tension est minimale : …………………………………………………………..

106 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 10

16- Détermine les valeurs de Umax et Umin en précisant la valeur de d, nombre de divisions.
• Umax …………………………………………………………………………………………...
• Umin ………………………..…………………………………………………………………..

Tu peux constater que pour les tensions négatives, il faut pouvoir amener le signe « moins».
Pour y parvenir, il suffit de prendre une valeur négative pour d, quand la tension est
négative.
Exemple :
Au point E, d = -2 div, d’où UE = Sv x d = 1 x (-2) = -2 V.

Exercice 8
On cherche maintenant à prévoir le comportement de la courbe, sur l’écran de
l’oscilloscope, en modifiant sa valeur de sensibilité verticale Sv.
• Comment va évoluer la courbe si on augmente la valeur de Sv ?
Passons-la à Sv = 2 V/DIV.
1- a) En modifiant la valeur de Sv, est-ce que cela modifie la valeur de la tension du GTBF ?
Justifie.
. .....................................................................................................................................
Considérons la tension au point B. Elle vaut 3 V, c’est Umax (Question 15 de l’exercice 7).
Or Sv a doublé.
b) Que vaut la tension correspondant à un déplacement vertical (vers le haut) d’une
division ?
. .....................................................................................................................................
c) Calcule d’, la nouvelle valeur de d au point B, si Sv = 2 V/DIV.
. .....................................................................................................................................
d) Propose une réponse, au comportement attendu de la courbe, en étendant le
raisonnement suivi à la question 3 sur plusieurs points.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Même question en diminuant Sv.
Que va faire le point B si Sv passe à 0,5 V/DIV ?
. .....................................................................................................................................
3- En conclusion, relie entre elles, par un trait, les idées qui conviennent.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 107


Séquence 10 — séance 2

j e retiens
• Avec un oscilloscope, il est possible de déterminer la tension maximale Umax, mais aussi
la tension minimale Umin.
• Pour calculer la tension maximale Umax, il suffit de multiplier la valeur de la sensibilité
verticale Sv, par le nombre de divisions d, de la déviation verticale du spot (ou nombre
de divisions), par rapport à sa position correspondant à 0 V.
- D’où la relation : Umax = Sv x dmax ,
- Pour les tensions négatives, d est alors négatif.
• En agissant sur la valeur de la sensibilité verticale (Sv), on modifie la hauteur de la figure
observée sur l’écran :
- Si la valeur de Sv augmente, la figure « se tasse » verticalement, sa hauteur diminue
- Si la valeur de Sv diminue, la figure « s’étale » verticalement, sa hauteur augmente.

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 9
Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.

Oui Non
1- L’axe vertical de l’oscilloscope est-il en relation avec la tension
® ®
électrique ?
2- La déviation verticale du spot, dépend-elle de la valeur de tension
® ®
appliquée par le GTBF, aux bornes de l’oscilloscope ?
3- Le bouton rotatif de sensibilité horizontale a-t-il une influence sur
® ®
la hauteur du spot ?
4- Une division comporte-t-elle quatre intervalles de graduation ? ® ®
5- Un intervalle de graduation vaut-il 0,1 division ? ® ®
6- Ce qui est valable pour l’axe vertical (division, graduation,
® ®
intervalle de graduation), l’est-il aussi pour l’axe horizontal ?
7- La sensibilité verticale s’écrit-elle Sh ? ® ®
8- L’écriture « Sv = 5 V/DIV » signifie-t-elle qu’un déplacement
® ®
vertical, d’une division, correspond à une tension de 5 V ?
9- Si Sv = 1 V/DIV, alors la tension correspondant à un intervalle de
® ®
graduation vaut-elle 1 V ?
10- Après les trois phases de réglages de l’oscilloscope, la ligne
horizontale, située au centre de l’écran, correspond-elle à une ® ®
tension de 0 V ?
11- Peut-on dire que si une tension alternative d’un GTBF est envoyée
aux bornes d’un oscilloscope, et que l’écran n’affiche pas la
® ®
totalité de la courbe, c’est que la valeur de la sensibilité verticale
(Sv) est trop faible ?
12- Le lettre « d » correspond-elle au nombre de divisions, appelée
® ®
aussi déviation verticale ?
13- Le nombre d est-il un nombre entier ? ® ®

108 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 10

14- Connaissant Sv et dM au point M de la courbe, pour déterminer la


Sv ® ®
tension en ce point, suffit-il d’appliquer la relation : U M = ?
dM
15- Est-il possible de déterminer des valeurs négatives de la tension
® ®
avec un oscilloscope ?
16- Pour une tension alternative, la valeur de d est-elle toujours
® ®
positive ?

Exercice 10
Observe les six photographies d’écran de la figure fe102.4.
1- Pour les situations A, B et F, détermine :
a) la valeur de d,
• dA = .................. • dB = .................. • dF = ..................
b) les valeurs des tensions correspondantes. On précise que Sv = 2 V/DIV
• UA = .................. • UB = .................. • UF = ..................
2- Pour les situations C, D, E, mêmes questions mais pour Umax.
a) la valeur de d, des tensions maximales
• dC = .................. • dD = .................. • dE = ..................
b) les valeurs des tensions maximales correspondantes. On précise que Sv = 5 V/DIV
• Umax C = .................. • Umax D = .................. • Umax E = ..................

Fig. fe102.4

3- Sur la photographie C, que va t-il se passer si Sv passe à 2 V/ DIV ? Justifie.


. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 109


Séquence 10 — séance 3

Séance 3
L’oscilloscope, un appareil pour mesurer des durées

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
L’axe vertical de l’oscilloscope n’a plus de secrets pour toi !
Car maintenant, tu sais :
• lire et interpréter, la valeur fournie par l’index du bouton rotatif de sensibilité verticale
Sv,
• identifier une division, une graduation, un intervalle de graduation,
• retrouver qu’un intervalle de graduation vaut 0,2 division,
• déterminer la valeur en tension, d’un intervalle de graduation, suivant le réglage de la
sensibilité verticale,
• déterminer la valeur de la déviation verticale (ou nombre de divisions), d,
• déterminer une tension positive ou négative à l’oscilloscope, connaissant d, Sv et la
relation qui les lie,
• prévoir le comportement du spot, en fonction du réglage de la sensibilité verticale,
• repérer des situations de « sortie d’écran » du spot et y remédier, en augmentant la
valeur de Sv,
• calculer la valeur maximale Umax, ou minimale Umin, d’une tension variable, et
périodique,

c e que je vais apprendre dans cette séance


L’axe horizontal sera donc l’objet de nos préoccupations pour cette séance.
Les connaissances et les méthodes installées à la séance 2, vont être d’une aide précieuse
pour la compréhension de celle-ci.
Tu vas te rendre compte, que les principes de calculs et les raisonnements utilisés, sont
analogues à ceux de la séance 2.
Tant mieux, ça ne fera que faciliter ta compréhension !
Aussi, au cours de cette séance, dans les activités proposées, essaie de repérer ce qui change,
entre l’axe vertical et l’axe horizontal.
Cette séance, te donnera aussi l’occasion de compléter ta connaissance, sur la notion de
période ; en parvenant à la déterminer, dans le cas d’un signal électrique périodique.

110 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 10

B Je découvre

Activité expérimentale

Comment déterminer une durée avec un oscilloscope ?

Exercice 11
Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.

Nous retrouvons à nouveau le montage de la séance 2, ainsi que la photographie zoomée de


l’écran (figure f103.1).

Fig. f103.1

© Cned, Physique - Chimie 3e — 111


Séquence 10 — séance 3

• Le principe de la mesure d’une durée.


1- Redonne les réglages des deux sensibilités.
. .....................................................................................................................................
2- Quels sont les sous-multiples de la seconde, utilisés pour la sensibilité horizontale ?
. .....................................................................................................................................
3- Sachant qu’une milliseconde vaut 0,001 s (ou 10–3 s), convertis 150 ms en s. Précise les
détails de ton calcul de conversion. Aide-toi du corrigé pour saisir la méthode.
150 ms = ........................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
4- Sachant qu’une microseconde vaut 0, 000 001 s (ou 10–6 s), convertis 775 μs en s.
Précise les détails de ton calcul de conversion. Essaie de le faire sans regarder le corrigé
pour commencer.
775 μs = . .......................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Retourne aux constructions graphiques de la séquence n° 9 séance 2, et repère l’ordre de
grandeur des durées qui apparaissent sur l’axe des abscisses.
5- Quel est l’ordre de grandeur des durées, apparaissant sur les constructions graphiques de
la séquence 9 ? Coche la bonne réponse.
seconde (s) ® milliseconde (ms) ® microseconde (μs) ®
Tu dois parvenir à réaliser ces conversions, car la plupart des signaux électriques ont des
variations de tension rapides au cours du temps.
Pour pouvoir suivre ces variations, l’oscilloscope doit être capable de les « voir » sur de
très petites durées (!) d’où la présence de ces sous-multiples de la seconde.
Sache que notre œil ne parvient à distinguer deux flashs consécutifs, que s’ils sont séparés
d’une durée d’au moins 0,1 s.
Observe la figure f103.1, la photographie avec le zoom.
6- Que représente la distance AC ?
. .....................................................................................................................................
7- Combien y a-t-il d’intervalles de graduations entre A et C ?
. .....................................................................................................................................
8- Quelle grandeur physique est en relation avec l’axe horizontal ?
. .....................................................................................................................................
9- Sur l’oscilloscope, quel est le bouton rotatif qui fixe la durée de parcours du spot, entre A
et C ?
. .....................................................................................................................................
Introduisons à nouveau « d », le nombre de divisions séparant deux points sur l’axe
horizontal.
10- Que vaut « d » entre A et C ?
. .....................................................................................................................................
11- Propose une relation mathématique faisant intervenir t (durée entre deux points de
l’axe horizontal), d nombre de divisions séparant ces deux points et Sh (sensibilité
horizontale).
. .....................................................................................................................................

112 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 10

12- Complète :
• Un intervalle de graduation horizontal vaut toujours ……… division.
• Le bouton rotatif, qui gère la vitesse de déplacement horizontal du spot, est le bouton de
…………………………., appelé aussi …………….. Cette sensibilité se note ……..
• Elle s’exprime en seconde par …………., ou en ………………. par division, ou encore en
………………… par ………………...
• 2 secondes par division s’écrit (à l’aide d’une égalité) ainsi : …………………...
• Que va faire le spot, si on modifie la valeur de la sensibilité horizontale ? Comment
évolue alors la courbe sur l’écran ?
Pour répondre, prenons deux valeurs de la sensibilité horizontale :
1. Sh1 = 1 s/DIV,
2. Sh2 = 2 s/DIV.
13- En combien de temps le spot parcourra-t-il la distance AC avec :
Sh1 = 1 s/DIV : ................................................................................................................
Sh2 = 2 s/DIV : ................................................................................................................
Sur la figure suivante (figure f103.2), repère les deux points L et R.
14- Détermine la valeur de d.
. .....................................................................................................................................
Après modification de la sensibilité horizontale, notons d’ la nouvelle valeur de d.
Mais la durée t entre les points L et R n’a pas changé, car c’est le générateur qui impose
le signal électrique et non l’oscilloscope !
15- Exprime t, avant et après modification de la sensibilité horizontale.
. .....................................................................................................................................
16- Déduis-en la valeur de d’ et compare-la à d.
. .....................................................................................................................................
17- Conclusion : comment évolue la courbe sur l’écran quand on augmente la valeur de la
sensibilité horizontale ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
18- Complète :
• Pour une même distance AC à parcourir ; avec Sh1, le spot met …. s, avec Sh2, il met … s.
• Le spot se déplace donc plus ……….. avec Sh1 qu’avec Sh2.
• Conclusion :
- En ……………. la valeur de la sensibilité horizontale, on ……………….. la vitesse de
défilement du spot, et inversement.
- Les points de la courbe se ………………….., le nombre de motifs visibles ……………………...

© Cned, Physique - Chimie 3e — 113


Séquence 10 — séance 3

Exercice 12
Observe la figure f103.2 et réponds aux questions posées, puis étudie la correction.

Fig. f103.2

• Application au calcul de la période d’un signal électrique périodique.


1- Comment nomme-t-on la portion de courbe située entre D et L ?
. .....................................................................................................................................
2- Identifie, à l’aide des lettres présentes sur la figure f103.2, toutes les portions
équivalentes à celle entre D et L.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
3- Combien d’alternances positives entières sont représentées sur la courbe ? Identifie-les à
partir des points situés sur l’écran.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
4- Même question pour les alternances négatives.
. .....................................................................................................................................
5- Pour le calcul de la période, quel est le motif le plus judicieux à prendre ? Pourquoi ?
. .....................................................................................................................................
6- Que vaut d pour une période ?
. .....................................................................................................................................
7- Connaissant la valeur de la sensibilité horizontale Sh et d le nombre de divisions pour une
période, calcule alors la valeur T de la période du signal électrique du GTBF.
. .....................................................................................................................................

114 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 10

j e retiens
• Avec un oscilloscope, il est possible d’identifier des motifs et donc de déterminer la
période T d’un signal périodique, ou une durée entre deux points de la courbe.
• Pour calculer la période T, il suffit de multiplier la valeur de la sensibilité horizontale
Sh (ou balayage) par le nombre de divisions « d » d’un motif.
D’où la relation : T = Sh x d
• En diminuant la valeur de la sensibilité horizontale, on augmente la vitesse de
défilement du spot.
Dans ce cas, la courbe « s’étale » horizontalement (et inversement).

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 13
Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.
Oui Non
1- L’oscilloscope permet-il de lire « directement » la valeur de la
® ®
période ?
2- L’oscilloscope permet-il de déterminer des durées autres que
® ®
la période ?
3- L’oscilloscope permet-il aussi de déterminer directement des
® ®
valeurs négatives de durée ?
4- Pour effectuer une mesure de durée à l’oscilloscope, le bouton
® ®
poussoir « XY » doit-il être enfoncé (c’est-à-dire activé) ?
5- Le bouton rotatif de balayage, fournit-il une information
® ®
indispensable pour le calcul d’une durée ?
6- Sh correspond-il aussi à la valeur du balayage ? ® ®
7- Le balayage produit-il un effet sur la déviation verticale du
® ®
spot ?
8- Pour déterminer une durée à l’oscilloscope, faut-il avoir
la valeur de la sensibilité horizontale ainsi que celle de la ® ®
déviation verticale ?
9- Le spot met-il plus de temps à parcourir la diagonale d’un
® ®
carreau de l’écran, qu’une division horizontale ?
10- La durée de la période s’obtient-elle par la relation
T = Sh x d ? ® ®

11- Peut-on dire que sur la courbe, en choisissant judicieusement


® ®
les points, on facilite grandement le calcul de durée.
12- Pour traverser l’écran, le spot met-il une durée égale à huit ® ®
fois la valeur indiquée par Sh ?
13- Une division sur l’axe horizontal comprend-elle autant ® ®
d’intervalles de graduation qu’une division de l’axe vertical ?
14- Si on visualise une période à l’écran, et qu’on désire en avoir ® ®
deux, faut-il augmenter la valeur de la sensibilité horizontale ?
15- Est-ce possible d’obtenir une « sortie d’écran » du spot, en ® ®
agissant sur la sensibilité horizontale ?

© Cned, Physique - Chimie 3e — 115


Séquence 10 — séance 3

Exercice 14
Cet exercice va te présenter une astuce pour le calcul de la période.
Suis bien les étapes proposées.
Observe la figure fe103.3.

Fig. fe103.3

1- Méthode n° 1
a) Que représente la portion de courbe comprise entre A et B ?
. .....................................................................................................................................
b) Évalue d1, le nombre de divisions entre A et B, par un encadrement au dixième de
division près (par exemple 4,2 DIV) en complétant :
…,.. < d1 < …,..
c) Compte-tenu de la valeur de la sensibilité horizontale, détermine l’encadrement de la
valeur de la période T.
. .....................................................................................................................................
………. < T < ………….
2- Méthode n° 2
a) Entre A et C, combien y a-t-il de motifs ?
. .....................................................................................................................................
b) Que vaut le nombre de divisions d2 ?
. .....................................................................................................................................
c) Déduis-en la valeur de la période T, sachant que d2 est le nombre de divisions
correspondant à cinq motifs, et connaissant la valeur de la sensibilité horizontale Sh.
. .....................................................................................................................................

116 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 10

3- Comparaison des deux méthodes.

a) Quel est l’intérêt de la méthode n° 2 par rapport à la méthode n° 1 ?

. .....................................................................................................................................

b) D’après les questions 1 et 2, que dois-tu retenir au niveau de la méthode, pour


déterminer la période d’un signal électrique, dont l’écran affiche plusieurs motifs ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

c) Pour une tension périodique, si l’écran affiche un nombre n de motifs, s’étendant sur
d divisions, propose une relation mathématique, permettant de calculer la valeur de la
période T, connaissant la valeur de la sensibilité horizontale Sh.

. .....................................................................................................................................

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© Cned, Physique - Chimie 3e — 117


Séquence 10 — séance 4

Séance 4
La fréquence d’une tension périodique

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Les notions abordées dans les deux précédentes séances, t’ont permis de découvrir
comment, à partir d’un oscilloscope, il est possible de déterminer, pour une tension
périodique :

• la valeur de la tension maximale, Umax

• la valeur de la tension minimale, Umin

• la valeur de la période T.

Toutes ces valeurs peuvent être mesurées à l’aide de l’oscilloscope, grâce aux réglages de
visualisation initiaux et d’affinages.

Tu sais qu’en agissant sur les sensibilités horizontales et verticales, il est possible de gérer les
situations de « sortie d’écran » du spot.

• Pour cela, verticalement, il suffit d’augmenter la valeur de la sensibilité, ainsi Umax se


rapproche de l’axe où U= 0 V .

• Horizontalement, pour faire apparaître plusieurs périodes, il faut augmenter la


sensibilité horizontale (balayage).

c e que je vais apprendre dans cette séance


Dans la vie quotidienne, tu entends l’expression « la radio émet sur la fréquence de 103 MHz
de la bande passante ».

La grandeur physique dont il est question est la fréquence.

Dans cette séance, tu vas découvrir deux façons de déterminer cette nouvelle grandeur
physique, ainsi que sa relation avec la période T.

118 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 10

B Je découvre

Activité expérimentale

Comment déterminer la fréquence d’une tension périodique ?

Exercice 15
Observe le montage, le matériel, les réglages, les commentaires de la figure f104.1.

Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.
• Matériel et montage

Fig. f104.1

1- Fais la liste du matériel, et précise les fonctions des appareils 1, 2 et 3.


. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
• L’oscilloscope
2- Précise les réglages des sensibilités de l’oscilloscope.
. .....................................................................................................................................
3- Qu’affiche l’écran ?
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 119


Séquence 10 — séance 4

• Le fréquencemètre
Repère le fréquencemètre dans le montage.
4- Comment est-il branché au GTBF ?
. .....................................................................................................................................
5- Sur quelles bornes du multimètre se connecte-t-il au GTBF ?
. .....................................................................................................................................
6- Recopie l’écriture que pointe le sélecteur du multimètre. ................................
Cette écriture correspond au symbole du hertz, qui est l’unité de la fréquence notée f.
7- Exprime, par une égalité, l’expression suivante : « la valeur de la fréquence est mille hertz ».
. .....................................................................................................................................
8- Recopie l’écriture qui apparaît en haut de l’affichage. ................................
9- La lettre k est en relation avec une puissance de 10, laquelle ? ................................
10- Ne constates-tu pas une différence avec le préfixe utilisé dans le symbole de
kilogramme ?
. .....................................................................................................................................
11- Traduis par une égalité, la mesure affichée par le fréquencemètre.
. .....................................................................................................................................

Exercice 16
• Mode opératoire
Dans trois situations différentes, on modifie les réglages du GTBF (boutons blanc et noir
du haut). Ensuite on relève les fréquences indiquées sur les écrans encadrés en rouge et on
visualise les courbes sur l’écran de l’oscilloscope.
Les réglages de sensibilité sont ceux de la figure f104.1, et restent les mêmes pour les trois
situations étudiées.
Voici les photographies des trois situations.

Fig. f104.2

120 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 10

Fig. f104.3

Fig. f104.4

1- Dans le montage, quel est l’appareil qui impose les valeurs de fréquence ?
. .....................................................................................................................................
2- Rappelle la valeur de la sensibilité horizontale.
. .....................................................................................................................................
3- Détermine les valeurs de périodes T1, T2 et T3 des photographies 1, 2 et 3.
Aide-toi des traits de construction pour le repérage des motifs.
Pense aussi à appliquer l’astuce de l’exercice 14.
• Pour T1 :
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
• Pour T2 :
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
• Pour T3 :
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 121


Séquence 10 — séance 4

4- Rassemble les valeurs dans le tableau ci-dessous, et complète-le.

Photographie n°1 Photographie n°2 Photographie n°3


1- T en ms T1 = T2 = T3 =

2- T en s T1 = T2 = T3 =

1
3-
T
4- f en kHz f1 = f2 = f3 =

5- f en Hz f1 = f2 = f3 =

5- Compare les valeurs de la ligne 3 avec celles de la ligne 5.

. .....................................................................................................................................

6- Pour conclure, propose une relation entre T et f, et précise les unités.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

7- En augmentant la valeur de la fréquence, comment évolue celle de la période ?

Pour répondre, raisonne en doublant la fréquence.

. .....................................................................................................................................

j e retiens
1
• La fréquence f d’une tension périodique est liée à sa période T par la relation f = .
T
• La fréquence d’une tension périodique est une grandeur physique qui s’exprime en
hertz, de symbole Hz.
• Le fréquencemètre est l’appareil de mesure de la fréquence, il utilise des multiples de
l’unité tels que le kilohertz (kHz).
• À partir de la fréquence exprimée en hertz, on peut connaître la période en utilisant la
1
relation T = , dans ce cas, la période T s’exprime en seconde.
f

122 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 4 — Séquence 10

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 17
Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.

Oui Non
1- La fréquence se mesure-t-elle avec un fréquencemètre ? ® ®
2- Un fréquencemètre peut-il être utilisé avec toutes les
® ®
tensions alternatives ?
3- Peut-on dire que le hertz est l’unité de la fréquence, son
® ®
symbole étant le hz ?
4- L’oscilloscope permet-il de mesurer une fréquence ? ® ®
5- Peut-on dire que la fréquence s’exprime aussi en kilohertz,
® ®
de symbole KHz ?
6- Pour calculer la valeur de la fréquence, faut-il connaître la
® ®
valeur de la période, exprimée en milliseconde ?
7- La fréquence et la période sont-elles liées par la relation :
1 ® ®
f= ?
T

1
8- Dans la relation T = , si on exprime la valeur de la
f ® ®
fréquence f en hertz (Hz), la valeur de la période est-elle
alors en seconde (s) ?
9- Peut-on dire que pour obtenir la valeur de la fréquence
d’une tension périodique avec uniquement un oscilloscope,
il est nécessaire de déterminer la valeur de la période en ® ®
1
seconde, puis d’utiliser la relation f = ?
T
10- Si la valeur de la fréquence augmente, alors est-ce que
® ®
l’écran de l’oscilloscope affiche davantage de motifs ?

Exercice 18
Dans l’exercice 11 (Séquence 9, séance 3), le phare présente une période de 6 s.

1- Rappelle la relation donnant la période en fonction de la fréquence, précise les grandeurs


physiques et les unités.

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2- Déduis-en la valeur de la fréquence du phare.

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© Cned, Physique - Chimie 3e — 123


Séquence 10 — séance 4

Exercice 19

Lis le texte puis réponds à la question.

« En musique, on utilise un diapason pour accorder les instruments à cordes (par


exemple : la guitare).
Les notes de musique ont des valeurs de fréquence.
Par exemple, la note La3 a une fréquence de 440 hertz.
L’oreille humaine perçoit les sons graves à partir de 20 hertz et les sons aigus jusqu’à
20 kHz.
Un chien perçoit les ultrasons de 40 kHz et la taupe les infrasons de 5 hertz.
Une chauve-souris émet des signaux de fréquence 50 kHz pour s’orienter. »

Rassemble dans le tableau ci-dessous, les informations qui concernent la fréquence et


complète-le. Observe bien les unités demandées.

La3 sons Sons les les chauve-


graves aigus ultrasons infrasons souris
Fréquence f
(Hz)
Période T ms ms µs µs s µs

124 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 5 — Séquence 10

Séance 5
Exercices de synthèse

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Avant de continuer, relis les « Je retiens » des quatre séances précédentes.
La progression adoptée dans cette séquence, t’a permis de découvrir petit à petit, des
notions concernant :
Des tensions variées !
• variable ou continue,
• alternative ou non
• périodique ou non,
• sinusoïdale ou non,
Des instruments de mesures, d’observations !
• l’oscilloscope
• le fréquencemètre
Des nouvelles grandeurs physiques !
• Les valeurs maximale et minimale d’une tension variable,
• La période T et la fréquence f d’une tension périodique,
Des relations mathématiques pour atteindre les nouvelles grandeurs physiques !
• T = Sh x d , T étant la période d’une tension périodique
• U = Sv x d
• Umin = -Umax pour une tension alternative

1 1
• T= ou f =
f T
Des mécanismes méthodologiques de résolution d’exercices
Les notions rappelées dans cette partie, sont à maîtriser pour cette séance, ainsi que les
mécanismes de résolution d’exercices suivants :
1- Dans un énoncé, dégager et identifier les grandeurs physiques qui sont fournies (les
données) et celles qui sont recherchées (les inconnues)
Ex : « La valeur de la sensibilité verticale étant de 5 volts par division, en déduire la valeur de la
tension maximale…. »
• la donnée est 5 V/DIV,
• l’inconnue est Umax = ? (le ? précise qu’il s’agit de ce qui est demandé dans la question)

© Cned, Physique - Chimie 3e — 125


Séquence 10 — séance 5

2- Choisir des symboles cohérents (lettres ou nombres) pour les grandeurs physiques
issues d’un énoncé d’exercice.

• Ex1 « Sur l’écran de l’oscilloscope, la tension … » Ici, utiliser U et pas T !

• Ex2 « La durée du motif de l’écran n° 1 vaut …. ». Noter T1 = …

3- Les conversions (ex. : ms en s, kHz en Hz, etc.). Bien saisir la progression vue dans
l’exercice 11 aux questions 3 et 4.

4- La manipulation de relations mathématiques afin d’isoler du côté gauche du signe


égal, la grandeur physique recherchée.
U
• Ex1 U = Sv x d , alors d =
Sv

c e que je vais apprendre dans cette séance


Il n’y a pas de nouvelles notions au programme de cette séance.

Il s’agit avant tout, de faire le lien entre toutes les connaissances et méthodes installées dans
cette séquence.

Exercice 20

Lis l’énoncé de cet exercice puis effectue le travail demandé.

Un GTBF est connecté aux bornes d’un oscilloscope et d’un fréquencemètre.


On modifie la fréquence du GTBF, sans modifier les réglages de l’oscilloscope.
Pour chaque réglage du GTBF, on s’intéresse aux valeurs de la période.
Les figures (de l’exercice 15) f104.1, et f104.2, et f104.3 (de l’exercice 16) présentent les
réglages et les écrans de l‘oscilloscope.
a) À partir des mesures, détermine la valeur de la fréquence pour chaque réglage du GTBF.
b) Compare ces valeurs avec celles affichées par le fréquencemètre.

1- Ton travail consiste à « poser » l’exercice, en dégageant pour chaque question, les
données et les inconnues, tout en choisissant judicieusement les lettres et les nombres,
pour établir les symboles des grandeurs physiques.
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126 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 5 — Séquence 10

2- Dans un 2e temps, réponds aux questions.


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Exercice 21

Oui Non
1- Si une tension est alternative et sinusoïdale, est-ce qu’elle
admet alors une période, une tension maximale, une tension ® ®
minimale et une fréquence ?
2- Peut-on dire qu’il y a une seule façon de déterminer la valeur
de la fréquence d’une tension périodique et sinusoïdale, qui ® ®
est d’utiliser un fréquencemètre ?
3- Est-il possible de mesurer la fréquence d’une tension
® ®
continue ?
4- Est-ce que la relation Umin = - Umax est vraie pour toute
® ®
tension variable et alternative ?
5- En modifiant la valeur du balayage, est-ce qu’on modifie la
valeur de Umax ? ® ®

6- Peut-on dire que sur l’oscilloscope, en augmentant les


valeurs des deux sensibilités, la courbe se « tasse, se ® ®
resserre » et qu’en les diminuant, elle s’allonge ?
7- Est-ce que la relation t = Sh x d permet de calculer une
durée, ainsi que la période T d’une tension alternative et ® ®
sinusoïdale ?
8- La relation U = Sv x d permet-elle de calculer une tension, à
partir du nombre de divisions, déterminé sur l’axe horizontal ® ®
de l’oscilloscope ?
9- L’utilisation d’un oscilloscope est-elle la seule manière pour
déterminer la valeur de la période d’une tension alternative ® ®
et sinusoïdale ?
1
10- Pour utiliser la relation f = , la période T doit-elle
T ® ®
obligatoirement être exprimée en seconde ?

© Cned, Physique - Chimie 3e — 127


Séquence 10 — séance 5

Exercice 22

Les bornes d’une génératrice (ou alternateur) de vélo sont reliées à celles d’un oscilloscope
dont les valeurs de sensibilité sont réglées sur Sh = 10 ms/DIV et Sv = 0,5 V/DIV.

Lorsque la génératrice est en fonction, l’écran affiche la courbe suivante (figure fe105.3) :

Fig. fe105.3

Des points et des traits de constructions ont été ajoutés pour faciliter la résolution de
l’exercice. Aussi n’hésite pas à t’en servir.

1- Que peux- tu dire de la tension observée sur l’écran et produite par la génératrice ?

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2- Détermine la valeur maximale de la tension.

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3- Détermine la valeur minimale de la tension.

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4- Détermine la valeur de la période.

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128 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 5 — Séquence 10

5- Déduis-en la valeur de la fréquence.

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6- Comment évolueraient la période et la fréquence, si la vitesse de la génératrice venait à


augmenter, puis à diminuer.

Pense à utiliser le vocabulaire installé au moment de l’étude de l’alternateur de vélo.

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© Cned, Physique - Chimie 3e — 129


Sommaire de la séquence 11

t Séance 1
Qu’indique un voltmètre utilisé en position « alternatif » ?
Tension efficace et tension maximale.
Comment régler un multimètre pour mesurer la valeur d’une tension alternative ?
Existe-t-il un lien entre la valeur efficace et la valeur maximale d’une tension
alternative ?

t Séance 2
Cas de la tension alternative sinusoïdale et de la tension du secteur.
Y a-t-il proportionnalité entre la valeur efficace et la valeur maximale d’une tension
alternative sinusoïdale ?
Caractéristiques de la tension du secteur en France.

t Séance 3
La puissance électrique
Que signifie la valeur exprimée en watt (W) qui est indiquée sur chaque appareil
électrique ?
Quelle est la relation entre la tension efficace, l’intensité efficace et la puissance
électrique pour un appareil ?

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respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
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©Cned-2009
séance 1 — Séquence 11

Séance 1
Qu’indique un voltmètre utilisé en position « alternatif » ?
Tension efficace et tension maximale

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Un voltmètre permet de mesurer la valeur d’une tension continue.

On l’a aussi utilisé pour suivre les variations de la tension fournie par un GTBF.

Pour bien suivre cette séance, tu dois être à l’aise avec le vocabulaire et les
connaissances suivantes :

• branchement en dérivation,

• sélection de la fonction voltmètre d’un multimètre,

• règle du choix du calibre,

• notion de période,

• notion de fréquence et lien avec la période,

Au besoin, revois les séances :

• n° 1 de la séquence n° 9 sur l’utilisation, le branchement et les réglages d’un


multimètre en fonction voltmètre.

• n° 3 et n° 4 de la séquence 10 (période, fréquence et relation entre T et f)

C e que je vais apprendre dans cette séance


Quand les variations de tension, fournie par le GTBF se produisent lentement dans le
temps, le voltmètre parvient à les suivre.

Mais que se passe-t-il, au niveau de l’affichage du voltmètre, quand les variations de la


tension deviennent plus importantes ?

N’existe-t-il pas un mode particulier d’utilisation du voltmètre en présence d’une


tension, dont les valeurs varient rapidement dans le temps ?

Dans cette séance, tu vas découvrir un nouveau mode d’utilisation du voltmètre, quand
il est utilisé pour mesurer la valeur d’une tension alternative sinusoïdale.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 131


Séquence 11 — séance 1

B Je découvre

Activité expérimentale n° 1
Comment régler un multimètre pour mesurer la valeur
d’une tension alternative ?

Exercice 1
Observe bien la figure f111.1, le montage, les réglages des appareils et lis le commentaire
attentivement.

Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.

1 Le matériel, le montage, les réglages

Fig. f111.1

132 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 11

1- Nomme les appareils utilisés et précise leur fonction dans le montage.


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Le réglage du GTBF
Repère les numéros utilisés pour le réglage du GTBF.
2- Quel type de tension est fournie à la sortie du GTBF ?
. .....................................................................................................................................
3- Bouton n° 1 :
• a) Quelle unité apparaît au niveau du bouton rotatif n° 1 ?
. .....................................................................................................................................
• b) De quelle grandeur physique s’agit-il ?
. .....................................................................................................................................
• c) Quelle est le nombre pointé par l’index ?
. .....................................................................................................................................
4- Bouton n° 2 :
• a) Recopie l’écriture pointée par l’index du bouton rotatif n° 2.
. .....................................................................................................................................
• b) À quel multiple de 10 correspond-elle ?
. .....................................................................................................................................
Pour obtenir la valeur de la fréquence disponible aux bornes du GTBF, il suffit de multi-
plier la valeur indiquée par le bouton n° 1, par celle du bouton n° 2.
5- Détermine la valeur de la fréquence de la tension disponible aux bornes du GTBF.
. .....................................................................................................................................
6- Déduis-en la période T.
. .....................................................................................................................................
7- Compte-tenu de la valeur de la période, est-il possible à l’œil humain de suivre les varia-
tions de tension du GTBF ? Justifie.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

Exercice 2
Le réglage du voltmètre
Des variations de tension aussi rapides ne peuvent être suivies par le voltmètre.
L’afficheur ne peut pas changer de valeur tous les millièmes de seconde !
Même si c’était le cas, l’œil ne pourrait pas suivre, du fait de la persistance rétinienne.
Néanmoins, il existe un mode d’utilisation du voltmètre, qui permet d’obtenir une valeur
de tension, pour des tensions alternatives sinusoïdales, issues d’un GTBF ou d’un GBF
(générateur basse fréquence).
C’est le mode alternatif du multimètre.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 133


Séquence 11 — séance 1

À l’aide de la figure f111.1 et en particulier des zooms concernant le voltmètre, réponds aux
questions suivantes.
1- Traduis par une égalité, le résultat de cette mesure de tension.

. .....................................................................................................................................
2- Est-il possible d’améliorer la précision de cette mesure ? Justifie.

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
3- Comment règle-t-on un voltmètre en mode alternatif ?

. .....................................................................................................................................
4- Quelle indication fournit alors l’écran du multimètre ?

. .....................................................................................................................................
5- Recherche dans un dictionnaire, une encyclopédie ou par Internet, la signification des deux
lettres affichées à l’écran.

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

Observe maintenant les deux écrans suivants de la figure f111.2, lis les commentaires et réponds
aux questions.

Fig. f111.2

6- Compare les deux valeurs de tension mesurées.

. .....................................................................................................................................
7- En tension continue, que se produit-il quand on inverse les fils de connexion aux bornes
du multimètre ?

. .....................................................................................................................................
8- Propose une conclusion concernant le sens de branchement du voltmètre en mode
alternatif.

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

134 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 11

Observe maintenant la figure f111.3, lis les commentaires et réponds aux questions.

Fig. f111.3
9- Quelle modification de réglage a-t-on apportée au montage de la figure f111.1 pour obte-
nir la figure f111.3 ?
. .....................................................................................................................................
10- Quel est l’effet produit au niveau du voltmètre ?
. .....................................................................................................................................
11- Recherche dans un dictionnaire, une encyclopédie ou par Internet, la signification des
deux lettres affichées à l’écran.
. .....................................................................................................................................
12- Compte-tenu de tes précédentes réponses, rédige un paragraphe :
• proposant une méthode pour brancher et régler le voltmètre en mode alternatif,
• précisant l’effet observé suite à une erreur de réglage du voltmètre.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Maintenant lis la partie n°1 du « Je retiens situé 4 pages plus loin ».
© Cned, Physique - Chimie 3e — 135
Séquence 11 — séance 1

Activité expérimentale n° 2
Existe-t-il un lien entre la valeur efficace et la valeur
maximale d’une tension alternative ?

Exercice 3
Observe bien la figure f111.4, le montage, les réglages des appareils et lis le commentaire
attentivement.
Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.

2 Le matériel, le montage, les réglages

Fig. f111.4

1- Comment est réglé le multimètre ? Justifie.


. .....................................................................................................................................
2- Qu’est-ce qu’une tension efficace ?
. .....................................................................................................................................

136 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 11

3- Comment se note-t-elle ?
. .....................................................................................................................................
• Mode opératoire.
Au niveau du GTBF, en agissant sur le bouton rotatif rouge, on modifie la valeur maximale
de la tension.
On effectue cette opération trois fois.
Pour chaque situation, on relève la valeur de la tension affichée par le voltmètre. On
visualise la courbe sur l’oscilloscope, en ajustant la valeur de la sensibilité verticale Sv.
La sensibilité horizontale est identique dans les trois situations.
4- Quelle est la valeur de la sensibilité horizontale ?
. .....................................................................................................................................
• Visualisation des courbes et lecture des mesures.

Fig. f111.4

5- Précise les caractéristiques des trois tensions visualisées.


. .....................................................................................................................................
6- Sur quel appareil détermine-t-on la valeur maximale de la tension ?
. .....................................................................................................................................
7- Rappelle le principe de cette mesure en utilisant le vocabulaire adéquat et en précisant la
relation utilisée dans le calcul.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 137


Séquence 11 — séance 1

8- Complète le tableau suivant en recueillant les informations à partir des situations A, B et C


de la figure f111.4.

Situation A Situation B Situation C


Sv (V/DIV)
d correspondant à Umax
Umax (V)
Ueff (V)
Umax
Rapport
Ueff

Umax
9- Que peux-tu dire des valeurs des rapports ?
Ueff
. .....................................................................................................................................
10- Propose une conclusion portant sur Umax et Ueff

. .....................................................................................................................................
11- En doublant la valeur de la tension efficace au GTBF, comment va évoluer Umax ?

. .....................................................................................................................................

Maintenant, lis la partie n° 2 du « Je retiens ».

j e retiens Partie n° 1
• La mesure d’une tension alternative à l’aide d’un multimètre, s’effectue avec un
voltmètre réglé en mode alternatif.

• Pour régler un voltmètre en mode alternatif, on doit agir sur le bouton , de


façon à ce que les lettres « AC » apparaissent sur l’écran du multimètre. Les lettres
« DC » indiquent que le voltmètre est réglé en « mode continu ».
• Adapter le calibre à la mesure, en commençant par le plus grand calibre, puis en
diminuant progressivement sa valeur tout en restant au-dessus de la mesure.
• Le sens de branchement du voltmètre, réglé en mode alternatif, n’a pas d’importance
quand on veut effectuer une mesure de tension alternative (contrairement à une tension
continue).
Partie n° 2
• Un voltmètre réglé en mode « alternatif » mesure une tension efficace quand il reçoit à
ses bornes une tension alternative.
• Cette valeur efficace de la tension est alors notée Ueff et se différencie de la valeur
maximale Umax qui elle, se mesure avec un oscilloscope.
Umax
• Les deux grandeurs Ueff et Umax sont proportionnelles, le rapport est donc
Ueff
constant. Sa valeur dépend du type de tension alternative (par exemple : dents de scie,
créneaux).

138 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 11

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 4
Coche la réponse correspondant à la bonne réponse, puis vérifie la correction.
Oui Non
1- Le mode alternatif du voltmètre permet-il de mesurer toutes les
® ®
tensions variables ?
2- Les tensions alternatives et périodiques peuvent-elles faire l’objet de
® ®
mesures avec un voltmètre réglé en mode alternatif ?
3- Si les lettres AC apparaissent sur l’écran, le voltmètre est-il prêt pour
® ®
réaliser des mesures de tension alternative ?

4- En agissant sur ce bouton , est-ce qu’on passe successivement ® ®


du mode alternatif au mode continu ?
5- Peut-on dire que pour un voltmètre réglé en mode alternatif, il n’y a
® ®
pas besoin de s’occuper du calibre ?
6- Peut-on dire qu’en mode alternatif, le sens de branchement du
® ®
voltmètre n’a pas d’importance ?
7- Est-ce que « DC » indique que le voltmètre est prêt à réaliser la mesure
® ®
d’une tension continue ?
8- Réglé en mode alternatif, le voltmètre indique-t-il la valeur maximale
® ®
de la tension ?
9- La valeur de la tension efficace fournie par un voltmètre réglé en
® ®
mode alternatif se note-t-elle Ueff ?
10- Peut-on dire que la valeur maximale d’une tension alternative et
périodique se mesure à l’aide d’un oscilloscope, et que sa valeur ® ®
efficace se mesure par un voltmètre réglé en mode alternatif ?
11- Pour une tension alternative et périodique, y a-t-il proportionnalité
® ®
entre les valeurs efficace et maximale de la tension ?

12- La proportionnalité entre Ueff et Umax se traduit-elle par des valeurs de


Umax ® ®
rapports égaux entre eux ?
Ueff
Umax
13- Est-ce que = 2 est valable pour tous les types de tension ® ®
Ueff
alternative ?

14- En doublant la valeur de Umax, est-ce qu’on double aussi la valeur de


® ®
Ueff ?

© Cned, Physique - Chimie 3e — 139


Séquence 11 — séance 1

Exercice 5

On cherche à mesurer la valeur de la tension efficace de l’alimentation représentée sur la


photographie.

Celle-ci est réglée sur 12 V et délivre une tension alternative.

1- Exprime par une égalité le résultat de cette mesure.

………………………….........................................................................……….....…………..

2- Qu’est-ce qui explique cette valeur ? Justifie.

………………………….........................................................................……….....…………..

………………………….........................................................................……….....…………..

………………………….........................................................................……….....…………..

3- Comment faut-il modifier le réglage du voltmètre pour corriger l’erreur ?

………………………….........................................................................……….....…………..

140 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 11

Séance 2
Cas de la tension alternative sinusoïdale
et de la tension du secteur
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Une tension alternative peut être présentée aux bornes d’un voltmètre, même si sa
valeur varie dans le temps.
Si on essaie de mesurer une tension alternative avec un voltmètre, en mode continu, il
affiche 0 V.
Si on essaie de mesurer une tension alternative avec un voltmètre en mode alternatif, il
affichera une valeur constante (non nulle).
Suivant le réglage du voltmètre, il peut afficher « 0 V » s’il est en mode continu, ou
une valeur constante (différente de zéro) s’il est en mode alternatif.

Le passage d’un mode à l’autre s’effectue à l’aide du bouton suivant : .


En mode alternatif, la tension lue sur le voltmètre correspond à une tension efficace et
se note Ueff .
Tu sais aussi qu’il existe un lien de proportionnalité entre les valeurs maximale et
efficace d’une tension alternative.
Umax
Ce lien de proportionnalité se traduit par des valeurs constantes des rapports ,
mais qui changent suivant le type de tension. Ueff
On manipulera aussi des notions comme la période T et la fréquence f.
Aussi n’hésite pas à revoir les séances correspondantes.

C e que je vais apprendre dans cette séance


Pour le moment, nous avons soumis une tension électrique alternative de type « dents
de scie » aux bornes d’un voltmètre.
Qu’observe-t-on avec une tension alternative et sinusoïdale ?
Existe-t-il toujours ce lien entre valeur maximale et valeur efficace de la tension ?
Dans une deuxième partie, on va traiter de la tension du secteur, c’est-à-dire celle qui
est présente entre les deux bornes d’une prise de courant.
Cette étude de la tension du secteur, nous amènera à déterminer ses caractéristiques,
avec des grandeurs physiques telles que :
• la valeur efficace de la tension, Ueff ,
• la fréquence f,
• la période T.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 141


Séquence 11 — séance 2

B Je découvre

Activité expérimentale n° 1
Y a-t-il proportionnalité entre la valeur efficace et la valeur maximale
d’une tension alternative sinusoïdale ?

Exercice 6
Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.
• Matériel, montage

Fig. f112.1
1- Sur quel type de tension est réglé le générateur ?
. .....................................................................................................................................
2- La sensibilité verticale vaut 1 V/DIV.
Calcule alors la valeur de la tension maximale Umax .
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

142 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 11

Observe la figure f112.2.

Fig. f112.2

3- Comment est réglé le voltmètre, qu’est-ce qui permet de l’affirmer ?

………………………………….....……............................................................................……..

………………………………….....……............................................................................……..

4- À quoi correspond cette tension affichée par le voltmètre ?

………………………………….....……............................................................................……..

………………………………….....……............................................................................……..

5- Exprime, par une égalité, le résultat de cette mesure.

………………………………….....……............................................................................……..
Umax
6- Calcule le rapport (arrondis le résultat à un chiffre après la virgule).
Ueff
. .....................................................................................................................................

7- Avec ta machine à calculer, calcule 2 , en arrondissant ce résultat au dixième (un chiffre


après la virgule).

. .....................................................................................................................................

8- Compare les résultats des questions 6 et 7, et propose une conclusion concernant Umax et
Ueff dans le cas d’une tension alternative et sinusoïdale.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 143


Séquence 11 — séance 2

Exercice 7
Observe la figure f112.3 puis réponds aux questions.

Pour choisir la nature de la tension, l’interrupteur à bascule (en bas) se positionne à


gauche (continu) ou à droite (alternatif). Pour choisir la valeur de la tension, l’interrupteur
(en haut) est basculé vers le haut pour avoir 12 V ou vers le bas pour avoir 6 V.

Fig. f112.3
1- Identifie le type de tension sélectionnée sur l’alimentation à l’aide de l’interrupteur à
bascule du bas.

. .....................................................................................................................................
2- Qu’avons-nous modifié dans le montage entre la photographie A et la photographie B ?

. .....................................................................................................................................
3- Quel type de tension mesure le voltmètre ? Justifie.

. .....................................................................................................................................
4- En écrivant A et B en indice, exprime par deux égalités les résultats des mesures.

. .....................................................................................................................................
5- Compare ces mesures aux valeurs de tension sélectionnées sur l’alimentation.

. .....................................................................................................................................
6- À quoi correspondent les valeurs de tension inscrites sur les appareils électriques usuels
(en général).

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

144 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 11

Activité expérimentale n° 2
Caractéristiques de la tension du secteur en France

Exercice 8
Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.
• Matériel, montage

Fig. f112.4
• Photographie A
1- Quelle grandeur physique est mesurée par le multimètre ?

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 145


Séquence 11 — séance 2

2- Que signifie une telle grandeur physique concernant la tension du secteur ?

. .....................................................................................................................................
3- Exprime par une égalité, le résultat de cette mesure dans l’unité légale.

. .....................................................................................................................................
4- Connaissant la relation liant la fréquence et la période, déduis-en la valeur de la période.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................
• Photographie B

5- Précise les réglages du multimètre et la fonction utilisée.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................
6- Quelle grandeur physique est mesurée par le multimètre ? Justifie.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................
7- Exprime par une égalité, le résultat de cette mesure.

. .....................................................................................................................................
8- Connaissant la relation entre Umax et Ueff pour ce type de tension, déduis-en la valeur
maximale de la tension du secteur ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................
• Photographie C

9- La tension du secteur présente une forme connue, laquelle ?

. .....................................................................................................................................
10- Détermine la valeur de la période de la tension du secteur en seconde.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................
11- Compare avec le résultat de la question n° 4.

. .....................................................................................................................................
12- Pourquoi ne faut-il pas utiliser directement la tension du secteur pour les expériences ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

146 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 11

j e retiens
• Pour une tension alternative sinusoïdale, les deux grandeurs Ueff et Umax sont
Umax
proportionnelles (le rapport est égal à 2 ).
Ueff
• Les valeurs de tension apparaissant sur les alimentations ou les appareils usuels sont
des tensions efficaces.
• La tension du secteur est le nom de la tension présente aux bornes d’une prise
électrique.
• Cette tension est alternative et sinusoïdale.
• En France, sa fréquence est de 50 Hz et sa période est de 20 ms.
• Sa valeur efficace Ueff est 230 V.
• La tension du secteur est très dangereuse car elle peut provoquer des électrisations ou
des électrocutions.

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 9
Coche la case correspondant à la bonne réponse, puis vérifie la correction.
Oui Non
1- Les deux grandeurs physiques Ueff et Umax sont-elles proportionnelles
® ®
pour une tension alternative sinusoïdale ?
2- Les valeurs de tension apparaissant sur les alimentations ou les
® ®
appareils usuels sont-elles des tensions maximales ?
3- Pour une tension alternative sinusoïdale, a-t-on la relation
® ®
Umax = Ueff x 3 ?
4- En doublant la valeur maximale de la tension, est-ce qu’on double
® ®
aussi la valeur de sa fréquence ?
5- Est-ce que la tension du secteur est celle disponible aux bornes d’une
® ®
prise électrique ?
6- Est-ce que 230 V représente la valeur maximale de la tension du
® ®
secteur ?
7- Les variations de la tension du secteur sont-elles alternatives et
® ®
sinusoïdales ?
8- La tension du secteur présente-t-elle les valeurs suivantes :
® ®
f = 20 Hz, T = 50 ms ?
9- La tension du secteur provoque-t-elle uniquement des électrisations ? ® ®
10- Un choc électrique provenant de la tension du secteur peut-il
® ®
entraîner la mort ?
11- Sur tout le territoire français, la tension du secteur présente-t-elle les
® ®
caractéristiques suivantes : f = 50 Hz, Ueff = 230 V ?

© Cned, Physique - Chimie 3e — 147


Séquence 11 — séance 3

Séance 3
La puissance électrique

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Le multimètre réglé en mode alternatif, va être utilisé en fonction voltmètre et
ampèremètre.
Dans le programme d’électricité de 4e, tu as appris :
1- À utiliser un ampèremètre. Pour cela, il faut :

• Repérer ses bornes « A » et « COM » pour


l’introduire dans le circuit.
• Repérer la zone du sélecteur correspondant aux
mesures d’intensité (rose).
• Repérer le calibre le plus élevé en relation avec la
borne de connexion « A » ; ici « 10A ».
• Insérer en série l’ampèremètre ; on ajoute alors un
seul fil au montage existant.
Figure de la séquence n° 9,
• Positionner le sélecteur sur le bon calibre (le plus
séance 1
élevé pour commencer).
2- Les lois dans les circuits électriques.
• La tension fournie par le générateur est égale à la somme des tensions aux bornes de
chacun des dipôles branchés en série. Exemple :

L1 UG = U1 + U2 + U3

L3 L2
• La tension fournie par le générateur est la même aux bornes de chacune des branches
dérivées. Exemple :

UG = U1 = U2 = U3
L1 L2 L3

148 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 11

C e que je vais apprendre dans cette séance


Dans cette séance, tu vas découvrir :
• une nouvelle grandeur physique : la puissance électrique,
• les notions de grandeur nominale, de tension et de puissance nominale,
• le lien entre la tension, l’intensité et la puissance.

B Je découvre

Activité expérimentale n° 1
Que signifie la valeur exprimée en watt (W) qui est indiquée
sur chaque appareil électrique ?

Exercice 10
Observe bien la figure f113.1, réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie
la correction.

Fig. f113.1

1- Quelles sont les grandeurs physiques électriques abordées dans ces deux documents ?
. .....................................................................................................................................
2- Que représente la valeur « 230 V » ?
. .....................................................................................................................................
3- Recherche dans un dictionnaire, une encyclopédie ou sur Internet, l’unité de la puissance
électrique dans le système international ainsi que son symbole.
. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 149


Séquence 11 — séance 3

4- En notant P, le symbole de la puissance électrique, exprime par des égalités, les


puissances nominales des deux lampes.
. .....................................................................................................................................
5- À quoi servent les grandeurs nominales fournies par le constructeur ?
. .....................................................................................................................................
6- Dans un dictionnaire, une encyclopédie ou sur Internet, recherche les ordres de grandeurs
des puissances nominales des appareils suivants :

Lampe basse Radiateur Lave-


Appareils Calculatrice Réfrigérateur Télévision
consommation électrique linge
Puissance
nominale
(W)

Exercice 11
Observe bien la figure f113.2, réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie
la correction.

A. Deux lampes de puissances nominales différentes, connectées à une


association de deux alimentations qui ne sont pas mises en service.
Fig. f113.2A
• Photographie A
1- Comment sont branchées les deux alimentations ?
. .....................................................................................................................................
2- Identifie la tension que chacune délivre, et caractérise-la.
. .....................................................................................................................................
3- Qu’est-ce qui justifie une telle association des alimentations ? Quelle est la valeur de la
tension délivrée par l’ensemble des deux générateurs ?
. .....................................................................................................................................

150 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 11

4- Trace le schéma normalisé du circuit électrique dans le cadre ci-dessous.

Fig. f113.2B

• Photographie B

5- Explique pourquoi l’éclat des lampes est différent.

. .....................................................................................................................................
6- Quelle valeur de tension reçoit chacune des lampes ? Justifie.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 151


Séquence 11 — séance 3

Activité expérimentale n° 2
Quelle est la relation entre la tension efficace, l’intensité efficace
et la puissance électrique pour un appareil ?

Exercice 12
Observe bien la figure f113.3, réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie
la correction.

Dans les trois situations, tous les multimètres sont réglés en mode alternatif.

Fig. f113.3

152 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 11

1- Pour quelle lampe, l’éclat est-il le plus important ? Justifie.

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
• Photographie A
Repère les deux multimètres.
2- Compte-tenu de leurs connexions au circuit, identifie leur fonction :
• Multimètre de droite : ....................................................................................................
• Multimètre de gauche : ...................................................................................................
3- Trace le schéma normalisé du circuit électrique dans le cadre ci-dessous.

4- Doit-on indiquer la borne « COM » sur les multimètres ? Justifie.

. .....................................................................................................................................
5- Quelles sont les valeurs des grandeurs nominales de la lampe ?

. .....................................................................................................................................
6- Quel type de tension fournit le générateur ? Justifie.

. .....................................................................................................................................
7- Quel est le type de tension et d’intensité que mesurent les multimètres ? Justifie.

. .....................................................................................................................................
8- Exprime par deux égalités le résultat des mesures.

. .....................................................................................................................................
• Photographies A, B et C.
9- Rassemble dans ce tableau, les informations et mesures des trois situations, puis
complète la dernière colonne.

Lampe de la Puissance Tension Intensité Produit


situation nominale (W) efficace (V) efficace (A) Ueff x Ieff
A
B
C

© Cned, Physique - Chimie 3e — 153


Séquence 11 — séance 3

10- Compare les valeurs des deux colonnes « Puissance nominale (W) » et « Ueff × Ieff » .

. .....................................................................................................................................
11- Rédige une conclusion en proposant une relation entre P, Ueff , et Ieff .

. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

j e retiens
• Sur la plaque signalétique des appareils électriques, les constructeurs indiquent la
puissance électrique correspondant à leur bon fonctionnement.
Cette valeur de puissance est appelée puissance nominale.
• La puissance électrique, notée P, est une grandeur physique qui s’exprime en watt dans
le système international.
Le symbole de son unité est W.
• Les sous-multiples et multiples du watt sont aussi utilisés :
milliwatt : mW 1 mW = 10-3 W = 0, 001 W
kilowatt : kW 1 kW = 103 W = 1 000 W
mégawatt : MW 1 MW = 106 W = 1 000 000 W
• Les puissances nominales des appareils domestiques peuvent varier de quelques watts
(lampe basse tension) à plusieurs kilowatts (une machine à laver).
• Un générateur de tension alternative alimentant une lampe produit un courant
alternatif.
• Les mesures de tension ou d’intensité du courant sont réalisées avec un réglage des
multimètres en mode alternatif.
Les valeurs mesurées sont alors des valeurs efficaces.
• Pour un dipôle ohmique1, alimenté sous une tension alternative, sa puissance P est
égale au produit de la tension efficace U entre ses bornes par l’intensité efficace I du
courant qui le traverse.
• La relation est donc : P = U × I avec P en watt (W), U en volt (V) et I en ampère (A).
• Cette relation est une bonne approximation pour de nombreux appareils
électroménagers.

1 Un dipôle ohmique est un conducteur dont la caractéristique est une droite passant par l’origine des axes, c’est-à-dire
qui suit la loi d’Ohm.

154 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 3 — Séquence 11

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 13
Coche la réponse correspondant à la bonne réponse, puis vérifie la correction.
Oui Non
1- Sur la plaque signalétique d’un appareil électrique, le constructeur
® ®
indique-t-il des grandeurs optimales ?
2- En respectant les valeurs de grandeurs nominales, le fonctionnement
® ®
de l’appareil est-il conforme à celui prévu par le fabriquant ?
3- La puissance électrique, notée P, est-elle une grandeur physique qui
® ®
s’exprime en kilowatt dans le système international ?
4- Est-ce qu’il existe d’autres sous-multiples et multiples du watt tels que
® ®
mW et MW ?
5- Est-ce que mW correspond à mégawatt, et MW correspond à
® ®
milliwatt ?

6- Est-ce que 150 MW = 150 x 106 = 150 000 000 W ? ® ®

7- Peut-on dire que 0,000 01 W = 0,01 x 10-3 W = 0,01 mW ? ® ®

8- Peut-on dire que plus la valeur de la puissance nominale d’une lampe


® ®
est élevée, plus son éclat est important ?
9- Deux lampes montées en dérivation auront-elles le même éclat, même
® ®
si leurs valeurs de puissance nominale sont différentes ?
10- L’ordre de grandeur de la puissance nominale d’une machine à laver
® ®
est-il de 250 W ?
11- Réglé en mode alternatif, un ampèremètre mesure-t-il une valeur
® ®
efficace de l’intensité ?
12- Pour déterminer expérimentalement, la valeur de la puissance reçue
par une lampe, est-il nécessaire de réaliser une mesure de tension et ® ®
une mesure d’intensité ?
13- Pour un dipôle ohmique, alimenté par une tension alternative
sinusoïdale, la puissance reçue est-elle donnée par la relation : ® ®
P = Umax × Imax ?
14- Pour un dipôle ohmique, alimenté par une tension alternative
P
sinusoïdale, si Ueff = avec P en watt et I en ampère, est-ce qu’alors ® ®
Ieff
U sera en volt (V) ?
15- La relation P = Ueff × Ieff reste-t-elle une bonne approximation pour de
® ®
nombreux appareils électroménagers ?

© Cned, Physique - Chimie 3e — 155


Sommaire de la séquence 12

t Séance 1
Le coupe-circuit
À quoi sert un coupe-circuit dans une installation électrique ?

t Séance 2
L’énergie électrique
À quoi sert un compteur électrique ?
Que nous apprend la facture d’électricité ?

Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit
respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
par les conventions internationales en vigueur. Ces contenus ne peuvent être utilisés qu’à des fins strictement personnelles. Toute
reproduction, utilisation collective à quelque titre que ce soit, tout usage commercial, ou toute mise à disposition de tiers d’un cours
ou d’une œuvre intégrée à ceux-ci sont strictement interdits.
©Cned-2009
séance 1 — Séquence 12

Séance 1
Le coupe-circuit

A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
En 5e, tu as appris à repérer des situations avec des circuits en série et comportant des
dérivations.

Tu as abordé le cas simplifié de l’installation électrique domestique.

Les appareils d’une maison sont montés en dérivation.

En 4e, les lois de la tension et de l’intensité dans les circuits en série et comportant des
dérivations t’ont appris que :

• La tension est partout la même, aux bornes d’une association de dipôles montés en
dérivation ; ce qui est le cas d’une installation domestique. La relation suivante traduit
cette idée : U1 = U2 = U3 = …, U1, U2, et U3 représentant les tensions aux bornes des
appareils montés en dérivation.

• Dans ce type de montage, tu sais aussi que l’intensité du courant dans la boucle
principale (celle qui contient le générateur) augmente avec le nombre de branches
dérivées. C’est la loi d’additivité des intensités dans un circuit comportent des
dérivations, qui s’exprime par la relation : IG = I1 +I2 +I3 + …, IG étant l’intensité
fournie par le générateur, ou le secteur, I1 ,I2 ,I3 .... étant les intensités des courants qui
traversent les appareils en fonctionnement dans les branches dérivées.

Les notions découvertes à la précédente séance vont être utilisées dans celle-ci. Aussi,
n’hésite pas à relire la partie « Je retiens » avant de commencer.

C e que je vais apprendre dans cette séance


Dans cette séance, tu vas découvrir un dispositif de protection des appareils électriques,
le coupe-circuit.

Tu apprendras son principe de fonctionnement en cas d’une surintensité.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 157


Séquence 12 — séance 1

B Je découvre

Activité expérimentale
À quoi sert un coupe-circuit dans une installation électrique ?

Exercice 1
Observe les documents ci-dessous (et aussi la photo de l’exercice 5 en séquence 11 pour
comprendre le branchement) et réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis
étudie la correction.

Fig. f121.1

158 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 12

1- Sur quelle fonction pointe le sélecteur du multimètre ?


. .....................................................................................................................................
2- Déduis-en la grandeur physique mesurée. Est-ce logique compte-tenu de son
branchement au circuit ? Justifie.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
3- Sur quel calibre est positionné le sélecteur ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
4- Quelle est la grandeur physique mesurée par l’appareil qui est posé contre l’alimentation ?
. .....................................................................................................................................
5- Entre les photographies A et B, quelles sont les grandeurs physiques qui ont varié ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
6- Que montre cette expérience ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
7- Si la valeur de l’intensité augmente, que pourrait-il arriver au fil de cuivre ?
. .....................................................................................................................................
8- Le fil de cuivre convertit de l’énergie. Précise les formes d’énergie qui interviennent dans
cette conversion.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

Exercice 2
Observe les trois dispositifs de la figure f121.2, lis les commentaires, réponds ensuite aux questions.

Fig. f121.2

© Cned, Physique - Chimie 3e — 159


Séquence 12 — séance 1

1- a) Comment se comporte le coupe-circuit n° 1 en situation de « protection » ?


. .....................................................................................................................................
b) Le circuit devient-il ouvert ou fermé ?
. .....................................................................................................................................
c) Pourquoi peut-on dire qu’il s’agit d’un dispositif de protection des appareils ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Pour protéger les installations domestiques, comment doit être branché un fusible ? (en
série ou en dérivation ?) Justifie.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
3- Pour le dispositif n° 2, à partir de quelle valeur de l’intensité le fusible fond-il ?
. .....................................................................................................................................
4- Propose une définition d’une surintensité.
. .....................................................................................................................................
5- Sachant qu’une installation domestique constitue un montage en dérivation, comment
peut se produire une surintensité ? Aide-toi des lois d’électricité vues en 4e pour répondre.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

Exercice 3
Observe la figure f121.3, (correspondant aux inscriptions situées sur l’emballage d’un bloc
multiprise). Réponds aux questions.

Fig. f121.3

Une incertitude est présente sur la valeur maximale de l’intensité (10 A ou 16 A) pouvant
traverser les fils du bloc multiprise.
Trouvons par le calcul cette valeur de l’intensité maximale.
1- a) Quel type de tension apparaît aux bornes de chacune des prises du bloc ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................

160 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 1 — Séquence 12

b) Quel est le type de montage présent dans le bloc multiprise (série ou dérivation) ?
Justifie.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

2- Que représentent les valeurs de grandeurs physiques inscrites sur l’emballage du bloc
multiprise ?

. .....................................................................................................................................

3- Connaissant la relation liant P, U et I, déduis-en la valeur de l’intensité maximale pouvant


traverser les fils du bloc multiprise.

. .....................................................................................................................................

4- Que suppose ce calcul sur la nature des appareils électriques connectés au bloc multiprise ?

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

5- Que va-t-il se produire si l’intensité dépasse la valeur maximale calculée question n° 3 ?

. .....................................................................................................................................

j e retiens
• La circulation du courant électrique dans un conducteur provoque l’échauffement de
celui-ci.
• En cas d’échauffement important, le conducteur présente un risque d’incendie.
• Les indications des fabricants permettent de connaître les valeurs maximales de
puissance, de tension ou d’intensité (par application de la relation P = U × I qui,
rappelons-le, est une bonne approximation).
• En cas de dépassement de l’intensité maximale, il y a surintensité.
• Le coupe-circuit est un dispositif de protection qui ouvre le circuit en cas de
surintensité.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 161


Séquence 12 — séance 1

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 4
Coche la réponse correspondant à la bonne réponse, puis vérifie la correction.
Oui Non

1- Le passage du courant produit-il l’échauffement du conducteur ? ® ®

2- Le coupe-circuit est-il un dispositif de protection des personnes


® ®
comme la prise de terre ?
3- Pour protéger un appareil, le coupe-circuit doit-il être monté en
® ®
dérivation sur l’appareil à protéger ?
4- Un fusible fond-il si la valeur du courant dépasse celle indiquée par le
® ®
constructeur ?
5- Un fusible usagé (grillé) se comporte-t-il comme un interrupteur
® ®
fermé ?
6- Peut-on utiliser un fusible « 10 A » pour protéger un appareil
® ®
supportant 15 A ?

7- Y a-t-il surintensité quand trop d’appareils fonctionnent ensemble ? ® ®

8- Une surintensité peut-elle conduire à l’incendie ? ® ®

9- Connaissant la valeur de la puissance maximale, pour connaître la


valeur de l’intensité maximale admise par un bloc multiprise, suffit-il ® ®
U
d’appliquer la relation I = ?
P
10- Dans une installation domestique, le circuit électrique est-il de type
® ®
série ?

11- Une surintensité se traduit-elle par la relation U1 = U2 = U3 = … ? ® ®

12- Connaissant la puissance maximale P, fournie à une installation


domestique (contrat EDF), peut-on déterminer la valeur maximale de
l’intensité efficace Ieff ,issue du secteur, en appliquant la relation ® ®
P
Ieff = avec Ueff = 230 V.
U eff

162 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 12

Séance 2
L’énergie électrique
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?

j e sais déjà
Pour cette dernière séance d’électricité, tu auras besoin de tes connaissances sur :
1- La puissance électrique :
• unité, symbole de l’unité, symbole de la grandeur physique,
• utilisation des multiples du watt (kilowatt, mégawatt),
• les conversions kW, MW en watt,
• la relation liant P, U et I (valable pour les conducteurs ohmiques).
2- Les règles de manipulation des puissances de 10 dans un calcul :
• multiplication de deux nombres qui s’expriment par des puissances de 10
• division de deux nombres qui s’expriment par des puissances de 10
3- Les circuits comportant des dérivations :
• La loi d’égalité des tensions :
U1 = U2 = U3 = …
U1, U2, et U3 représentant les tensions aux bornes des
appareils montés en dérivation.
• La loi d’additivité des intensités
IG = I1 + I2 + I3 + …
IG étant l’intensité fournie par le générateur, ou le
secteur,
I1 , I2 , I3 .... étant les intensités des courants qui
traversent les appareils qui fonctionnent dans chaque
branche dérivée.

C e que je vais apprendre dans cette séance


Dans cette séance, tu vas découvrir la fonction du compteur électrique présent dans les
installations domestiques ainsi que sa façon de mesurer l’énergie électrique transférée.
On va aussi aborder une relation mathématique qui permettra de calculer l’énergie
électrique transférée par le secteur, à une l’installation domestique, en fonction de la
durée d’utilisation des appareils et de leur puissance électrique nominale.
Cette relation liant l’énergie, la puissance et la durée, peut s’exprimer dans deux
systèmes d’unités ; l’un est le système International et l’autre, un système plus
commode.
On apprendra donc à distinguer ces deux systèmes d’unités, ainsi qu’à passer d’un
système à l’autre par des conversions.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 163


Séquence 12 — séance 2

B Je découvre

Activité expérimentale
À quoi sert un compteur électrique ?

Exercice 5
Observe la figure f122.1, lis les commentaires et réponds aux questions posées par des phrases
rédigées, puis étudie la correction.

Fig. f122.1

Cet appareil est présent dans les installations domestiques. Celui-ci est ancien car il est muni
d’un disque dont le nombre de tours traduit la consommation électrique du foyer sur une
période donnée.
Les nouveaux compteurs électriques sont à affichage digital ; ils reposent aussi sur le
principe du relevé d’index à différentes périodes.
1- Que signifient HC et HP ?
. .....................................................................................................................................
2- Relève les valeurs indiquées par les index en :
• HC : ……………………….
• HP : ……………………….
3- Que représente l’écriture « kWh » ? À quelle grandeur physique fait-elle référence ?
. .....................................................................................................................................
4- Rappelle les noms des grandeurs physiques en relation avec les symboles d’unité suivants :
• W : ………………………………………………………………………………......................…………….
• h : ……………………………………………………………………….......................……………………..

164 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 12

5- Quelle est la puissance de 10 associée au préfixe kilo ?


. .....................................................................................................................................
6- En décomposant le symbole de l’unité de l’énergie électrique, propose une relation mathé-
matique permettant d’exprimer la quantité d’énergie électrique E, transférée à l’installa-
tion, si P représente la somme des puissances nominales des appareils en fonction, et t la
durée de fonctionnement de ces mêmes appareils.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Le compteur dispose d’un disque caractérisé par sa valeur de constante.
7- À quoi correspond l’écriture « 2Wh/tr » ?
. .....................................................................................................................................
8- À quelle grandeur physique correspond cette constante ?
. .....................................................................................................................................
9- Combien de tours doit effectuer le disque pour que l’index « heures creuses » augmente de
1 kWh ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Il existe un second système d’unités pour exprimer l’énergie électrique transférée, en fonction
de la puissance nominale et de la durée de fonctionnement.
Les unités sont alors exprimées dans le système international (S.I.), c’est-à-dire :
• L’énergie est en joule, de symbole J.
• La puissance est en watt (W) (les deux systèmes d’unités utilisent le watt comme unité de
puissance).
• La durée de fonctionnement est en seconde (s).
La relation mathématique reste la même, soit E = P x t.
Comment passer d’un système d’unités à l’autre ?
Transformons 1 kWh en J.
10- Convertis 1 heure en seconde.
. .....................................................................................................................................
11- Complète (soit bien attentif aux puissances de 10) :
1 kWh = 1kW x 1h = 10… W x ……..s = 10… x 1 W x 3,6 x 10… s = 3,6 x 10… J
12- Récapitulatif des deux systèmes d’unités.
Rassemble les éléments et complète le tableau.

E = P x t
Nom de la grandeur
physique
Symboles des unités
du compteur
Symboles des unités
du S.I.

© Cned, Physique - Chimie 3e — 165


Séquence 12 — séance 2

13- Une lampe électrique fournit de la lumière tout en dégageant de la chaleur. Quelles sont
les transformations d’énergie qui s’opèrent pendant le fonctionnement de la lampe ?
. .....................................................................................................................................
14- Un mixeur utilise le fonctionnement d’un moteur qui dégage de la chaleur. Quelles sont
les transformations d’énergie qui s’opèrent pendant le fonctionnement du mixeur ?
. .....................................................................................................................................

Étude de document
Lis attentivement le document de la figure f123.2 ci-dessous, puis fais l’exercice.

Que nous apprend la facture d’électricité ?

Exercice 6

Fig. f123.2
Au besoin, pour répondre, n’hésite pas à regarder chez toi, du côté du compteur d’électricité
en demandant à un adulte de te montrer.
1- Où se situe le compteur d’énergie électrique dans une installation domestique ?
. .....................................................................................................................................
2- À quoi sert-il ?
. .....................................................................................................................................

166 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 12

3- La facture du fournisseur d’électricité indique le prix de la consommation d’électricité.

a) Est-ce le seul service facturé ?

. .....................................................................................................................................
b) Au prix de la consommation et de l’abonnement vient s’ajouter une autre prestation,
laquelle ?

. .....................................................................................................................................
4- Sur quelle période de consommation porte cette facture ? Exprime cette durée en nombre
de jours ?

. .....................................................................................................................................
5- Sur ce nombre de jours, que vaut la quantité d’énergie transférée à l’installation :

a) en période appelée « heures creuses » ?

. .....................................................................................................................................
b) en période appelée « heures pleines » ?

. .....................................................................................................................................
c) sur l’ensemble des périodes HC et HP ?

. .....................................................................................................................................
6- En déduire l’énergie électrique moyenne consommée par ce foyer par jour.

. .....................................................................................................................................
7- Ce foyer peut dans le cadre de son abonnement disposer d’une puissance totale
maximale P = 6 kW.

Dans ce foyer, les puissances nominales du lave-linge, du sèche-linge et du four électrique


sont respectivement 2 500 W, 2 600 W, 2 000 W.

a) Convertis 6 kW en W.

. .....................................................................................................................................
b) Calcule la puissance électrique nécessaire si ces trois appareils sont utilisés en même
temps.

. .....................................................................................................................................
c) Que fera alors le disjoncteur général sachant qu’il se comporte comme un coupe-
circuit ? Justifie.

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

. .....................................................................................................................................

© Cned, Physique - Chimie 3e — 167


Séquence 12 — séance 2

j e retiens
• Un appareil électrique en fonctionnement, reçoit de l’énergie électrique et la convertit
sous différentes formes :
- énergie thermique (résistance),
- énergie lumineuse et énergie thermique (lampe),
- énergie de mouvement et énergie thermique (moteur).
• L’énergie électrique convertie par un appareil, dépend de sa puissance nominale et de
sa durée de fonctionnement.
• La relation suivante traduit ce transfert d’énergie :
E = P × t où P est la puissance nominale et t la durée de fonctionnement.
• Dans le système international : E est en joule (J), P est en watt (W), t en seconde (s).
• Dans le cadre d’une utilisation quotidienne domestique, les unités suivantes sont plus
simples à utiliser (cas du compteur électrique d’une installation domestique) :
E est en kilowatt-heure (kWh), P en kilowatt (kW) et t en heure (h).

168 — © Cned, Physique - Chimie 3e


séance 2 — Séquence 12

C Je vérifie mes connaissances

Exercice 7
Coche la réponse correspondant à la bonne réponse, puis vérifie la correction.
Oui Non
1- Le compteur électrique permet-il de mesurer une quantité d’énergie
® ®
transférée à une installation domestique ?
2- La quantité d’énergie obtenue par un compteur électrique s’exprime-
® ®
t-elle en kW ?
3- Une énergie de 1 kWh correspond-elle à celle convertie par un
® ®
appareil de puissance nominale 1 kW pendant une durée d’une heure ?

E ® ®
4- La relation liant E, P et t peut-elle s’exprimer par : P = ?
t

5- Si t est en seconde, alors est-ce que E est en kWh ? ® ®

6- Si E est en joule, alors t est-il en seconde ? ® ®

7- Un watt, est-ce que c’est une énergie d’un joule transférée en une
® ®
seconde ?
8- Dans une lampe à filament, l’énergie électrique se convertit-elle en
® ®
énergie lumineuse uniquement ?
9- Est-ce qu’un moteur convertit l’énergie électrique essentiellement en
® ®
énergie de mouvement ?

10- Si P = U x I et E = P x t alors est-ce que E = U x I x t ? ® ®

11- Peut-on dire que pour un conducteur ohmique, si U = R x I et


® ®
P = U x I et E = P x t alors P = R x I2 et E = R x I2 x t ?

12- Est-ce que 1 mégawatt (MW) correspond à une quantité d’énergie ? ® ®

13- Peut-on écrire que 1 kWh = 3,6 x 106 J = 3,6 MJ ? ® ®

14- Est-ce que le kWh est l’unité d’énergie du système international ? ® ®

15- Peut-on écrire : « dans une installation domestique, pour connaître


la puissance totale des appareils en fonctionnement, il suffit
d’additionner les puissances nominales de chaque appareil, car ils ® ®
sont montés en dérivation. L’énergie transférée par le secteur, pendant
la durée t de fonctionnement des appareils, est donc : E = Ptotale x t ? »

© Cned, Physique - Chimie 3e — 169


ministère de l’éducation nationale

physique - chimie
3e
Livret de corrigés

Rédaction
Wilfrid Férial
Jean Jandaly

Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit
respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
par les conventions internationales en vigueur. Ces contenus ne peuvent être utilisés qu’à des fins strictement personnelles. Toute
reproduction, utilisation collective à quelque titre que ce soit, tout usage commercial, ou toute mise à disposition de tiers d’un cours
ou d’une œuvre intégrée à ceux-ci sont strictement interdits.
© Cned – 2009

Directeur de la publication Michel Leroy


Achevé d’imprimer le 30 juin 2011
Dépôt légal 3e trimestre 2011
3, rue Marconi - 76130 Mont-Saint-Aignan
c
c Séquence 1

SÉQUENCE 1

Séance 1

Exercice 1
1- Notre système solaire compte 8 planètes.
2- Le Soleil est notre étoile.
3- L’ordre des planètes à mesure que l’on s’éloigne du Soleil est :
Mercure – Vénus – Terre – Mars – Jupiter – Saturne – Uranus – Neptune
4- L’écliptique est le plan de l’espace balayé par le rayon Soleil-Terre pendant la révolution de
la Terre autour du Soleil.
5- Le sens de révolution des planètes autres que la Terre est identique à celui de la Terre.
6- Pluton n’est pas une planète car sa révolution autour du Soleil s’écarte suffisamment du
plan écliptique pour penser qu’elle subit l’influence d’un autre objet céleste.
7- Elle appartient à la famille des planètes naines.
8- Les planètes faites de roches et proches de la Terre sont dites telluriques.
Exemple : Mars.
9- Les autres planètes sont nommées : les « géantes gazeuses ».
On les nomme ainsi car elles sont constituées en majorité de gaz.

Exemple : Neptune.
10- Le satellite naturel de la Terre est la Lune.
11- Il faut exprimer les durées de propagation de la lumière dans la même unité (la seconde).
• Exprimons la durée en seconde (s) mise par la lumière provenant du Soleil pour arriver
sur Terre :
8 min 20 s donnent en seconde : 8 × 60 + 20 = 480 + 20 = 500 soit 500 s.
• La durée mise par la lumière provenant de la Lune pour arriver sur Terre est 1,3 s.

500
Calculons le rapport des durées de propagation : ≈ 384,6 soit environ 400
1,3
La lumière du Soleil met environ 400 fois plus de temps que celle de la Lune à parvenir
sur Terre.
• La distance est à l’origine de cette conclusion, car la lumière ne se propage pas de
façon instantanée entre deux endroits de l’Univers. Sa propagation s’effectue à la
vitesse 300 000 kilomètres par seconde dans le vide (c = 300 000 000 m/s).

2 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 2

1- Dates et noms de quelques savants qui ont participé à la construction des connaissances
sur le système solaire :
Séquence 1

c c

n
to
ew
N

1687

2- L’expression « vision géocentrique » est l’idée d’un système astronomique où la Terre est
placée au centre de l’Univers.

3- C’est Copernic qui a affirmé dans son traité (publié après sa mort) que le Soleil est placé
au centre du système solaire.

4- Galilée a pu observer les planètes et montrer qu’elles « flottaient » dans l’espace grâce à
une lunette astronomique.

5- C’est Newton qui a établi la loi de gravitation universelle vers 1687 à partir des travaux de
Kepler.

Séance 2

exercice 3

1- 1 et 4 sont les situations correspondant à un rapprochement des deux aimants A et B.

2- En présentant les pôles opposés (nord et sud) de deux aimants, il y a une interaction qui
s’établit et qui peut provoquer un déplacement d’un aimant vers l’autre.

Exercice 4

1- Cette balance est dite « de torsion » car elle repose sur le principe d’un mince ruban qui se
« tord » suspendu au fléau. La rotation du fléau sur lui-même entraîne la torsion du ruban.

2- L’élément où sont accrochées les deux petites billes se nomme le fléau ; il peut tourner sur
lui-même car il est suspendu au ruban en son centre.

3- Le boîtier étanche a pour but de protéger la balance des courants d’air qui pourraient
perturber les mesures.

4- Les boules se nomment aussi « masses attractives ».

5- Elles peuvent se déplacer en se rapprochant ou en s’éloignant l’une de l’autre dans une


direction parallèle au boîtier étanche.

© Cned, Physique - chimie 3e — 


c
c Séquence 1

6- Une photographie légendée de la balance de Cavendish

Les schémas légendés :

7- En rapprochant les masses attractives B1, B2 des billes b1, b2, le fléau suspendu au ruban a
tourné sur lui-même. Sa direction fait un angle α avec celle de la situation de départ.

Exercice 5
1- En diminuant la valeur des masses attractives, l’angle de rotation du fléau diminue.
2- Plus la valeur de la masse attractive (B1 ou B2) diminue, plus l’effet de la gravitation
diminue.
3- En éloignant les masses attractives B1 et B2 des billes b1 et b2, l’angle de rotation du fléau
diminue.
 — © Cned, Physique - chimie 3e
4- Plus la distance entre les deux masses en interaction augmente, plus l’effet de la
gravitation diminue.

Exercice 6

Oui
Séquence 1

Non
c c

1- La balance de Cavendish est-elle un exemple d’action


˝ ®
attractive ?
2- La balance de Cavendish est le siège d’une action
® ˝
attractive ; est-elle appelée la précipitation ?
3- L’interaction qui s’exerce entre deux corps qui ont une
˝ ®
masse se nomme-t-elle la gravitation ?
4- Pour que la gravitation s’établisse, est-ce que les deux
˝ ®
corps doivent avoir une masse ?
5- Peut-on dire que le vide interplanétaire subit une action
® ˝
attractive du Soleil ?
6- Notre Galaxie est-elle composée du Soleil et de huit
® ˝
planètes ?
7- La Lune est-elle en interaction avec la Terre ? ˝ ®
8- La gravitation est-elle une action attractive à distance ? ˝ ®
9- Peut-on dire que la gravitation ne dépend pas de la
distance entre les objets en interaction qui ont une ® ˝
masse ?
10- Peut-on dire que si la Terre exerce une action à distance
sur la Station Spatiale Internationale (ISS), alors l’ISS ® ˝
n’exerce pas d’action sur la Terre ?
11- Est-ce que c’est la masse attractive qui impose à l’objet
de plus petite masse un mouvement de révolution dans ˝ ®
un plan ?

Exercice 7
1- Le bras et la main agissent
comme une masse
attractive donc comme
le Soleil, et la pierre joue
le rôle d’une planète en
révolution autour du Soleil.
La trajectoire de la pierre
se rapproche de celles des
planètes autour du Soleil,
pratiquement circulaire.

2- Quand le manipulateur lâche un lacet, la pierre ne subit plus l’action de la main par
l’intermédiaire du lacet, la pierre cesse de tourner, son mouvement se poursuit en ligne
droite au moment du lâcher.

© Cned, Physique - chimie 3e — 


c
c

Séquence 1

3- La main n’exerce pas d’action à distance sur la pierre alors que le Soleil exerce une action à
distance sur la planète.
Après avoir lâché le lacet, la pierre subit alors l’attraction terrestre ; de ce fait son
mouvement ne se poursuit plus en ligne droite. La figure 8 du cours présente une situation
comparable ; elle concerne le mouvement de la Lune avec ou « sans » la Terre.

Exercice 8
1- La Terre a un mouvement de rotation autour d’un axe qui définit l’axe pôle nord-pôle sud.
Elle fait un tour complet sur elle-même en environ 24 h.
Ce mouvement est appelé mouvement diurne.
2- Pour rester géostationnaire, la trajectoire du satellite doit être circulaire.
3- Le satellite parcourt sa trajectoire, comme la Terre, en 24 h ; ainsi vu de la Terre, il paraît
immobile.
4- Le satellite géostationnaire est attiré par la Terre (masse attractive). Dans sa révolution
autour de la Terre, il est attiré à chaque instant par la Terre, d’où le mouvement de
révolution (même effet qu’avec la Lune).

Exercice 9
1- C’est l’action attractive de la Lune sur les masses d’eau des océans qui est la cause des
marées.
2- Les grandes marées ont lieu lorsque la Lune et le Soleil conjuguent leurs effets attractifs,
aux moments de la pleine lune et de la nouvelle lune. Le Soleil, la Lune et la Terre
appartiennent alors au même plan.
3- Les mots qui s’appliquent à la gravitation sont : action attractive et action à distance.
La gravitation est une action attractive à distance. Elle agit aussi sur l’eau. L’eau des
océans, « plaquée » à la surface de la Terre, est un des effets de la gravitation.
4- Les ressources naturelles sont constituées en majorité d’énergies fossiles. Cette usine de
production d’électricité n’utilise pas ce type d’énergie. Elle préserve donc les ressources
naturelles de la Terre.
5- Cet aménagement est artificiel et entièrement orchestré par l’Homme. La faune et la flore
subissent de plein fouet de tels aménagements du fait d’une modification de l’écosystème.
6- À l’adresse ci-dessous, tu trouveras une photo et des informations concernant l’usine
marémotrice de la Rance :
http://www.ademe.fr/bretagne/infos_pratiques/educateurs/edison/Eclairage_1/Barrage%201.html

Séance 3

Exercice 10
1- La masse d’un objet dépend de la quantité de matière.
2- Un même objet posé sur la Terre puis sur la Lune aura la même masse, car la masse d’un
objet est indépendante de l’endroit où il se trouve (Le nombre d’atomes n’a pas changé).

 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 11
1- Le poids maximal pouvant être mesuré par ce dynamomètre est de 5 N.
2- L’intervalle de graduation
correspond à un poids de
0,1 N.
c
Séquence 1 c

3- Le résultat de cette mesure


est : P = 2,2 N.

Exercice 12
1- Dans ces deux expériences, la masse attractive principale est la Terre.

2- La surface libre d’un liquide au repos est une surface plane et horizontale.

3- L’équerre montre que la direction du fil est perpendiculaire à la surface horizontale. Cette
direction fixe la verticale. Le fil se tend suivant une direction verticale.

Exercice 13

Oui Non
1- L’unité de masse du système international est-il le gramme ? ® ˝
2- L’unité de poids est-il le newton ? ˝ ®
3- Le symbole du newton est-il n ? ® ˝
4- L’action du poids d’un objet s’exerce-t-elle selon la verticale du lieu ? ˝ ®
5- Peut-on dire que la masse se mesure avec une balance et s’exprime en
® ˝
newton ?
6- Est-ce qu’on peut affirmer que la masse est liée à la quantité de
˝ ®
matière et ne dépend pas du lieu où elle se trouve ?
7- Peut-on dire que le poids se mesure avec un dynamomètre et
˝ ®
s’exprime en newton (N) ?
8- Peut-on dire que le poids d’un objet est dû à la gravitation c’est-à-
dire à l’attraction exercée par la Terre sur cet objet, et qu’il dépend ˝ ®
des valeurs des masses présentes et aussi de la distance qui les sépare ?
9- Peut-on affirmer que la masse d’un objet ne dépend pas de son
® ˝
nombre d’atomes ?
10- Le poids d’un objet est-il l’action à distance exercée par la Terre sur
˝ ®
cet objet ?
11- Est-ce que le mouvement de chute est la seule manifestation du poids ? ® ˝
12-Est-ce que le poids est une action qui s’exerce dans la direction d’une
® ˝
surface plane et horizontale ?
13- Peut-on dire que la direction du poids est horizontale et son sens est
® ˝
de haut en bas ?

© Cned, Physique - chimie 3e — 


c
c Séquence 1

Exercice 14

1- Les pommes subissent la gravitation de fait de leur masse, c’est-à-dire l’action attractive de
la Terre appelée poids.

2- Si la queue de la pomme cède, cela entraînera une mise en mouvement de la pomme


appelée « chute libre ».

3- Le poids s’établit suivant une direction verticale et de


haut en bas (sens).
Voici quatre positions différentes de la pomme en
chute libre au voisinage de la Terre.
Observe bien les lignes pointillées ; elles fixent
la direction verticale de chaque lieu (dans le
prolongement du rayon de la Terre). Les flèches,
quant à elles, fixent le sens (de haut en bas).
Un déplacement vers le « bas » se définit comme un
rapprochement vers le centre de la Terre (o).
Un déplacement vers le « haut » se définit comme
étant un éloignement du centre de la Terre (o).

Exercice 15

1- L’instrument de mesure s’appelle un dynamomètre.

2- La grandeur mesurée est le poids exprimé en newton (N).

3- P1 = 2,5 N P2 = 4,5 N P3 = 2,25 N P4 = 3,5 N

4- Pour commencer, je fixe les notations et les notions.

Avant ajout de la masse m :

L1 : longueur du dynamomètre å

L2 : longueur du dynamomètre ç

Après ajout de la masse m :

L’1 : longueur du dynamomètre å

L’2 : longueur du dynamomètre ç

L’étirement d’un ressort correspond à l’augmentation de longueur après ajout de la masse.


Il se traduit par la relation : L’ - L (longueur finale – longueur initiale)

Pour les ressorts 1 et 2, les étirements correspondants sont : L1’ - L1 et L’2 - L2

Étant donné que c’est la même masse qui a été ajoutée à deux dynamomètres identiques,
on en déduit que les étirements sont égaux soit L’1 - L1 = L’2 - L2

 — © Cned, Physique - chimie 3e


5- Pour commencer la résolution, je fixe les notations :
Séquence 1

c c

Avant ajout des masses :


L3 : longueur du dynamomètre é
L4 : longueur du dynamomètre è
Et on a : L4 > L3 (d’après l’énoncé)
Après ajout des masses M3 et M4
L’3 : longueur du dynamomètre é
L’4 : longueur du dynamomètre è
Et on a : L’3 = L’4 = L’
(Je choisis de noter L’ cette longueur car c’est la même pour les deux dynamomètres).
On veut comparer L’4 – L4 et L’3 – L3
D’après l’énoncé on a : L3 < L4
En multipliant les deux membres de l’inégalité par le nombre négatif -1 on change le sens de
l’inégalité et on obtient :
– L3 > – L4
En ajoutant le même nombre à chacun des deux membres de l’inégalité, on obtient :
L’ – L3 > L’ – L4
Comme L’ = L’4 = L’3 on peut écrire :
L’3 – L3 > L’4 – L4
L’étirement du dynamomètre é (L’3 – L3) est plus important que celui du dynamomètre è
(L’4 - L4) après ajout des masses M3 et M4.

© Cned, Physique - chimie 3e — 


c
c Séquence 1

La variation de longueur du dynamomètre é correspondant à l’ajout de la masse M3 est donc


plus importante que celle du dynamomètre è correspondant à l’ajout de la masse M4.
La masse M3 est donc supérieure à celle de M4.

Séance 4
Existe-t-il une relation entre le poids et la masse ?

Exercice 16
1- Le dynamomètre mesure le poids.
2- Conversions en kg des masses marquées.
• m1 = 50 g = 0,05 kg
• m2 = 100 g = 0,1 kg
• m3 = 200 g = 0,2 k
• m4 = 300 g = 0,3 kg
• m5 = 350 g = 0,35 kg
• m6 = 500 g = 0,5 kg
3- Position des points A0 à A6 sur le papier millimétré.

P (N)
5 A6

A5

3 A4

2 A3

1 A2

A1
m (kg)
A0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5

10 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 17

1- Les points A0 à A6 sont pratiquement alignés les uns par rapport aux autres.

2- Tracé de la représentation graphique.


Séquence 1

c c

Évolution du poids en fonction de la masse


P (N) pour plusieurs objets
5 A6

A5

3 A4

2 A3

A2
1

A1
m (kg)
A0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5

3- La représentation graphique est une droite qui passe par l’origine du repère, cela
signifie que les grandeurs physiques mesurées, portées en abscisse et en ordonnée sont
proportionnelles.
P
4- Le calcul du rapport pour chaque point A1 à A6 donne :
m

Masse (kg) 0 0,05 0,10 0,20 0,30 0,35 0,50


Poids (N) 0 0,5 1,00 1,95 2,90 3,40 4,90
A0 A1 A2 A3 A4 A5 A6
P
10 10 9,8 9,7 9,7 9,8
m

P
5- Les rapports sont pratiquement égaux (environ 10).
m

© Cned, Physique - chimie 3e — 11


c
c Séquence 1

Exercice 18

1- Pour mesurer un poids, utilise-t-on une balance ?


2- La représentation graphique du poids P en fonction de la
masse m est-elle une droite quelconque ?
Oui
®

®
Non

˝
˝

3- L’unité de l’intensité de la pesanteur est-elle le kilogramme


® ˝
par newton ?
4- L’écriture « N/kg » se lit-elle « newton par kilogramme » ? ˝ ®
5- La valeur approchée de l’intensité de la pesanteur sur Terre
˝ ®
est-elle 10 ?
m
6- Le rapport est-il appelé intensité de la pesanteur ? ® ˝
P

P
7- Pour différents objets reste-t-il constant ? ˝ ®
m
8- Deux grandeurs physiques proportionnelles admettent-
elles pour représentation graphique une droite passant par ˝ ®
l’origine des axes ?
9- Pour un objet donné, la relation liant son poids P, sa masse
® ˝
m, et l’intensité de la pesanteur g est-elle : m = P x g ?
10- Dans la relation P = m x g, m est-elle en gramme (g) ? ® ˝

Exercice 19
Pour la résolution, il faut utiliser la relation P = m x g ou sous la forme m = P/g.
Bien convertir les masses en kilogramme.

Intensité de la pesanteur
poids masse N Est-ce sur Terre ?
(N/kg) ou
kg
47 N 47 : 10 soit 4,7 kg 10 oui
750 N 75 kg 750 : 75 = 10 oui
25 x 10 soit
25 x 103g 10 oui
250 N
55 x 10 soit
55 kg 10 oui
550 N
55 x 1,6 soit
55 kg 1,6 Non, c’est la Lune
88 N

Exercice 20
1- Seul le tracé n°3 remplit les deux conditions d’une représentation graphique de la
proportionnalité :
• être une droite
• passer par l’origine des axes
Le tracé n°1 est une droite, mais qui ne passe pas par l’origine des axes.
Le tracé n°2 est un simple tracé (absence de droite).
Le tracé n°4 est une droite, mais qui ne passe pas par l’origine des axes.
12 — © Cned, Physique - chimie 3e
2- La correction est donnée par le point A.
Le poids correspondant à une masse de 15 kg vaut 150 N.
Séquence 1

c c

3- La correction est donnée par le point B (courbe ci-dessus).


La masse correspondant à un poids de 300 N vaut 30 kg.
4- La valeur obtenue (300 N au point B) est le double de celle d’une masse de 15 kg (point A).
En doublant la masse, on double aussi le poids.
Il s’agit là aussi d’un effet de la proportionnalité entre le poids et la masse.
En doublant une grandeur, on double l’autre aussi !
5- D’après le cours :

Exercice 21
1- g est appelé « intensité de la pesanteur ».
2- Ppôle Sud = m × g pôle Sud avec g = 9,83 N/kg au pôle Sud.
P = 1 × 9,83 = 9,83 N
Le poids d’un objet de 1 kg situé au pôle Sud vaut P = 9,83 N

© Cned, Physique - chimie 3e — 13


c
c Séquence 1

3- Non, car la valeur de g n’est pas la même. D’après P = m × g lieu, le poids d’un objet est
différent s’il se trouve à Paris ou à l’équateur.
4- P Paris = m × g Paris = 1 × 9,81 = 9,81 N


Le poids d’un objet de 1 kg situé à Paris vaut P Paris = 9,81 N
P équateur = m × g équateur = 1 × 9,78 = 9,78 N
Le poids d’un objet de 1 kg situé à l’équateur vaut P équateur = 9,78 N
5- Un objet exerce une action attractive, à distance, sur un autre objet du fait de leurs masses
et réciproquement : les deux objets sont en interaction, c’est la gravitation.
La pesanteur dépend de la distance entre les deux objets en interaction. N
L’effet attractif diminue à mesure que les objets s’éloignent.
Sur Terre, le rayon à l’équateur est plus grand que celui aux pôles. E
O
L’intensité de la pesanteur est donc plus faible au niveau de l’équateur
vu que les deux masses en interaction sont plus éloignées qu’au niveau
des pôles. ON < OE
L’intensité de la pesanteur « g » est donc plus faible à mesure que l’on se rapproche de
l’équateur.

Exercice 22
1- Le poids est l’action attractive exercée par une planète sur un objet situé à son voisinage.
2- P = m × g avec
• P en newton (N)
• m en kilogramme (kg)
• g (intensité de la pesanteur) en newton par kilogramme (N/kg)
3- La relation P = m × g doit être appliquée avec le « g » correspondant à celui de la planète.
P Terre = m × g Terre = 50 × 9,8 = 490 N
P Mars = m × g Mars = 50 × 3,7 = 185 N
P Jupiter = m × g Jupiter = 50 × 24,8 = 1 240 N
4- P Saturne = m × g Saturne donc m = P Saturne / g Saturne
500
m= = 48
10,4
La masse d’un objet dont le poids est de 500 N sur Saturne vaut 48 kg.
5- P Vénus = m × g Vénus donc g Vénus = P Vénus / m
88
g Vénus = = 8,8
10
La valeur de « g » sur la planète Vénus est 8,8 N/kg

14 — © Cned, Physique - chimie 3e


SÉQUENCE 2

Séance 1
Séquence 2

c c

Exercice 1

1- C’est la gravitation qui est à l’origine de la chute de l’eau sur les pales du moulin.

2- C’est la hauteur de la chute (distance bouteille / moulin) qui a changé entre les deux
photos. Elle est plus importante sur la photo de la figure 2.

3- Les pales du moulin tournent plus vite sur la figure 2 que sur la figure 1.

4- a) La vitesse de l’eau au contact du moulin est plus importante sur la photo de la figure 2
que sur la photo de la figure 1.
b) La vitesse de l’eau augmente au cours de sa chute.

5- Plus la hauteur de chute est importante, plus la distance parcourue augmente, et plus la
vitesse de l’eau au niveau des pales augmente. L’énergie cinétique augmente donc avec la
vitesse de l’eau laquelle dépend de la hauteur de chute.

Exercice 2

1- La différence d’altitude entre la surface libre de l’eau du lac de retenue et la turbine est de
150 m.

2- L’eau du lac s’écoule dans la conduite forcée inclinée car elle subit la gravitation.

3- C’est l’énergie cinétique, issue du mouvement de l’eau, qui est à l’origine du mouvement de
rotation de la turbine.

4- L’autre forme d’énergie qui apparaît au niveau du lac de retenue est l’énergie de position,
elle est notée Ep.

5- Si la différence d’altitude était de 200 m, la turbine tournerait plus vite.


L’énergie cinétique Ec de l’eau arrivant à son contact serait plus importante du fait d’une
hauteur de chute plus grande.

6- C’est une énergie de position car elle dépend de la hauteur de la masse d’eau du lac par
rapport à la turbine qui va recevoir l’eau en mouvement.

Plus la hauteur d’eau est importante plus son énergie de position Ep est grande.

© Cned, Physique - chimie 3e — 15


c
c Séquence 2

Exercice 3

1- Un objet en mouvement possède-t-il de l’énergie


cinétique ?
Oui

˝
Non

2- L’énergie cinétique est-elle différente de l’énergie de


® ˝
mouvement ?
3- Est-ce que c’est le poids d’un objet qui est responsable
˝ ®
de son mouvement de chute ?
4- Peut-on dire que plus la masse d’un objet est importante
˝ ®
plus son énergie cinétique augmente en cas de chute ?
5- L’énergie de mouvement se note-t-elle Em ? ® ˝
6- L’énergie cinétique augmente-t-elle au cours d’une
˝ ®
chute ?
7- L’énergie de position se note-t-elle Ep ? ˝ ®
8- L’énergie de position dépend-elle de la vitesse ? ® ˝
9- L’énergie de position augmente-t-elle avec la hauteur de
˝ ®
chute ?
10- Un objet posé sur le sol possède-t-il de l’énergie de
® ˝
position ?
11- Lorsqu’une goutte de pluie tombe, est-ce que sa vitesse
˝ ®
augmente et son altitude diminue ?
12- Lorsqu’une goutte de pluie tombe, est-ce que son énergie
de position Ep augmente et son énergie cinétique Ec ® ˝
diminue ?

Exercice 4

Pour cette correction, il est utile d’avoir sous les yeux, l’illustration de la partie B du cours.
1- C’est une action attractive à distance que produit la Terre sur l’eau d’un barrage. Il s’agit
de la gravitation, elle maintient les masses d’eau plaquées à la surface de la Terre.
2- C’est l’énergie de position Ep qui varie à mesure que le niveau de l’eau du lac augmente.
L’énergie de position Ep augmente car la hauteur augmente.
3- C’est de l’énergie cinétique Ec qui a été transmise à la turbine par l’eau au moment de son
contact.
4- Pour produire plus d’énergie au niveau de la turbine, la vitesse de l’eau doit augmenter au
niveau du contact eau - turbine.
5- Pour obtenir une vitesse de l’eau plus importante au niveau de la turbine, il faut augmenter
la hauteur de la chute d’eau (ou de la conduite forcée).
6- Pour améliorer les performances d’un barrage hydraulique, il suffit d’augmenter la hauteur
de la chute d’eau. C’est en construisant des barrages dans des environnements en altitude
(montagnes), que l’on parvient à atteindre d’importantes dénivellations (différence
d’altitude entre le lac et la turbine).

16 — © Cned, Physique - chimie 3e


7- Un barrage est un édifice qui stocke de l’énergie de position Ep par l’intermédiaire de


la masse d’eau retenue en altitude. Au cours de sa chute dans la conduite forcée, l’eau
acquiert de la vitesse, ce qui contribue à élever son énergie cinétique Ec. Cette énergie
cinétique est alors transférée à la turbine, couplée à un alternateur, pour produire de
l’énergie électrique.
Dans un barrage, plus la hauteur de chute est élevée, plus l’énergie de position Ep est
Séquence 2

c c

importante, plus la vitesse de l’eau augmente au contact de la turbine, plus l’énergie


cinétique Ec augmente aussi.
Cela peut se résumer schématiquement par les évolutions suivantes :

Séance 2

Exercice 5
1- L’expression mathématique de l’énergie cinétique avec les unités est :

2- Un objet peut posséder de l’énergie cinétique à la condition d’être en mouvement.


3- D’après l’expression mathématique de l’énergie cinétique, les énergies cinétiques des deux
véhicules sont :
20
• véhicule 1, de masse m1 Ec1 = m v2
3,6 1

20
• véhicule 2, de masse m2 Ec2 = m v2
3,6 2
or Ec = Ec
1 2

20 20 20
Soit m1 v2 = m2 v2, puis on simplifie à droite et à gauche de l’égalité par v2.
3,6 3,6 3,6

© Cned, Physique - chimie 3e — 17


c
c


Séquence 2

D’où m1 = m2

Deux véhicules roulant à la même vitesse v auront la même énergie cinétique (Ec = Ec ) s’ils
ont la même masse (m1 = m2).

4- D’après l’expression mathématique de l’énergie cinétique et m2 = 2 × m1


1 2

20
Ec = m1 v2
1 3,6

20 20 20
Ec = m2 v2 = (2 × m1) v2 = 2 × ( m1 v2) = 2 × Ec
2 3,6 3,6 3,6 1

En doublant la masse, on double la valeur de l’énergie cinétique.

Exercice 6
Voici les constructions graphiques accompagnant la correction pour chaque question.

Énergie cinétique (kJ)

Véhicule de 2400 kg
900 +

800 Véhicule de 1000 kg


+ +
700
+
600 +
+
500
+ +
400 B
+
+
300 +
C D+
200 +
+
+ +
100 A
+ +
+ Vitesse (km/h)
+ +
+ +

0 20 40 60 80 100 120 140

Évolution de l’énergie cinétique en fonction de la vitesse


pour deux véhicules de masse 2400 kg et 1000 kg.

18 — © Cned, Physique - chimie 3e


1- Les vitesses lues sur le graphique sont :

å v = 30 km /h

ç v = 50 km /h
Séquence 2

c c

é v = 90 km /h

è v = 110 km /h

ê v = 130 km /h

2- Pour un véhicule de masse 1 000 kg (tracé rouge) :

• roulant à la vitesse de 50 km/h, l’énergie cinétique vaut Ec = 95 kJ


(Tracé du point A avec les flèches vertes) 1

• roulant à la vitesse de 100 km/h, l’énergie cinétique vaut Ec = 385 kJ


(Tracé du point B). 2

3- Pour le véhicule de masse 1 000 kg (tracé rouge) :

On constate que 2 x Ec = 190 kJ, c’est une valeur très inférieure à Ec = 385 kJ
1 2

En doublant la vitesse, l’énergie cinétique Ec n’est pas doublée mais elle est, d’après ce
graphique, pratiquement multipliée par 4 !

4- Sur le graphique, l’énergie cinétique s’exprime en kilojoule de symbole kJ.

5- 1 kJ = 1 000 J = 103 J 1 MJ = 1 000 000 J = 106 J

6- Pour le véhicule de masse 2 400 kg roulant à la vitesse de 50 km/h, son énergie cinétique
vaut : Ec = 230 kJ (Tracé du point C avec les doubles flèches)

7- Pour atteindre l’énergie cinétique obtenue à la question précédente (Ec = 230 kJ), pour le
véhicule de masse 1 000 kg, il suffit de suivre la construction graphique avec les doubles
flèches et les triples flèches.

L’abscisse du point D fournit la valeur de la vitesse ( v = 77,5 km/h).

Résumons :

Pour le véhicule de masse 1 400 kg, si v2400 kg = 50 km/h alors Ec = 230 kJ ; on a cette énergie
cinétique pour le véhicule de 1 000 kg lorsque sa vitesse est : v1000 kg = 77,5 km/h.

On constate que la vitesse et la masse ont une influence significative sur l’énergie cinétique.

© Cned, Physique - chimie 3e — 19


c
c Séquence 2

Exercice 7

1- L’énergie cinétique est-elle proportionnelle à la


masse ?
Oui

˝
Non

2- Ec est-il le symbole de l’énergie cinématique ? ® ˝


3- Un objet au repos possède-t-il de l’énergie
® ˝
cinétique ?
4- L’énergie cinétique d’un objet s’obtient-elle par les
produits d’un demi, par la masse, et par le carré de ˝ ®
la vitesse ?
5- Dans l’expression mathématique de l’énergie
® ˝
cinétique, la vitesse s’exprime-t-elle en km/h ?
6- Dans l’expression mathématique de l’énergie
® ˝
cinétique, la masse s’exprime-t-elle en gramme ?
7- En doublant la vitesse, est-ce qu’on quadruple
˝ ®
l’énergie cinétique d’un objet en mouvement ?
8- L’unité de l’énergie cinétique est-elle le joule ? ˝ ®
9- Le symbole du joule est-il j ? ® ˝
10- Est-ce que 1 000 J = 1 mJ ? ® ˝
1 m
11- L’énergie cinétique est-elle donnée par Ec = ? ® ˝
2 v2
12- Un objet de 1 kg se déplaçant à la vitesse de 1 m/s
˝ ®
possède-t-il une énergie de 0,5 joule ?

Pour la question 7, tu peux revoir l’exercice 6 question 3.

1
Pour la question 12 : on a Ec = x 1 x 1 soit 0,5 J.
2

Exercice 8
1- L’expression mathématique de l’énergie cinétique Ec d’un véhicule en mouvement en
fonction de sa masse m, de sa vitesse v est :

20 — © Cned, Physique - chimie 3e


2- Conversion de 50 km/h en m/s suivant la méthode proposée.
Séquence 2

c c

1 m
3- Ec = m v2. Il faut exprimer les grandeurs physiques dans les bonnes unités.
2 v2
• m = 1 t = 1 000 kg
1 m
• 50 km/h = m/s (Question 2)
2 v2

1 m 1 m
2
⎛ 50 ⎞
D’où Ec = m2v2 = × 21 000 × ⎜ ⎟ = 96 451 J ou 96,451 kJ
2 v 2 v ⎝ 3,6 ⎠

Exercice 9
20
1- v = ≈ 5,56 m/s
3,6
2- L’expression mathématique de l’énergie cinétique donne :

1 m
Ec = m v2
2 v2
La masse en mouvement correspond à celle du vélo et de l’élève :

m = m élève + m vélo = 50 + 20 = 70 kg

1 m 1 m
2
⎛ 20 ⎞
Ec = m2v2 = × 270 × ⎜ ⎟ ≈ 1 082 J soit environ 1 kJ
2 v 2 v ⎝ 3,6 ⎠

© Cned, Physique - chimie 3e — 21


c
c Séquence 2

Exercice 10
Séance 3

1- L’expression « sans vitesse initiale » signifie que la bille est lâchée sans être lancée.

Sa vitesse au moment du lâcher est donc nulle (v = 0 m/s).

L’expression « intervalles de temps réguliers » signifie que la durée séparant deux images
consécutives de la bille est identique.

2- Les mesures des longueurs L1-2 à L8-9 (en cm) donnent :

L1-2 L2-3 L3-4 L4-5 L5-6 L6-7 L7-8 L8-9


1 1,1 1,4 1,7 1,9 2,2 2,4 2,8

3- La distance parcourue par la bille pendant deux intervalles de temps successifs, augmente
à mesure qu’elle se rapproche du sol.

4- La vitesse de la bille augmente à mesure qu’elle se rapproche du sol car pour une même
durée entre deux positions consécutives, la distance parcourue devient de plus en plus
grande.

5- C’est la position n° 9 qui correspond à une énergie cinétique la plus grande car la vitesse
de la bille est alors la plus élevée.

6- C’est la position n° 1 qui correspond à une énergie cinétique la plus petite car la vitesse de
la bille est alors la plus faible ; elle est même nulle car la vitesse initiale est nulle
(v = 0 m/s).

7- C’est la position n° 1 qui correspond à une énergie de position la plus grande car la
position de la bille est la plus haute.

8- C’est la position n° 9 qui correspond à une énergie de position la plus petite car la bille est
située à sa hauteur la plus faible (au sol).

9- Quand l’énergie de position est maximale, l’énergie cinétique est alors minimale (ou nulle
si v = 0 m/s). La bille est alors placée à une altitude la plus élevée.

Quand l’énergie cinétique est maximale, l’énergie de position est alors minimale. La bille
atteint sa vitesse la plus grande.

Exercice 11

Ep 1
1- Ep = m × g × h d’où m = = = 0,102 kg (environ 100 g)
g×h 9,81× 1

2- a) v = (2 × g × h) = (2 × 9,81× 1) = 4,43 m/s

b) Pour obtenir la vitesse en km/h, il faut multiplier la vitesse en m/s par 3,6.

soit v = 4,43 x 3,6 = 15,95 km /h (environ 16 km/h).

1 m
3- Ec = m v² = 0,5 × 0,102 × 4,43² = 1 J
2 v2
22 — © Cned, Physique - chimie 3e
4-
Séquence 2

c c

5- On retrouve l’idée déjà évoquée (les flèches oranges indiquent les évolutions des énergies) :
• Quand l’énergie de position est maximale, l’énergie cinétique est alors minimale (ou
nulle si v = 0 m/s). La bille est alors placée à l’altitude la plus élevée.
• Quand l’énergie cinétique est maximale, l’énergie de position est alors minimale. La
bille atteint sa vitesse la plus grande.
6- Ep = m x g x h = 0,102 x 9,81 x 0,5 = 0,5 J

où v = 2 × g × h = 2 × 9,81× 0,5 = 3,13 m/s

1 m
d’où Ec = m v² = 0,5 × 0,102 × 9,81 = 0,5 J
2 v2
7-

Ep Ec Ep + Ec
en haut 1J 0J 1J
Bille

au milieu 0,5 J 0,5 J 1J


en bas 0J 1J 1J
8- Concernant Ep + Ec :
• La somme Ep + Ec reste constante et égale à 1 J quelle que soit la position de la bille au
cours de sa chute.
• Ep étant en joule, Ec aussi (on ne peut additionner que des valeurs de grandeurs
physiques identiques), le résultat est donc aussi en joule. Ep + Ec est en joule.
• Le titre fournit l’expression « énergie mécanique ». La somme Ep + Ec constitue
l’énergie mécanique de la bille.
9- Définition d’une énergie de 1 J :
• Par l’énergie de position Ep : Un joule, c’est l’énergie de position que possède une bille
dont la masse vaut 100 g environ, placée à une hauteur d’un mètre.
• Par l’énergie cinétique Ec : Un joule, c’est l’énergie cinétique que possède une bille de
masse 100 g environ chutant d’une hauteur d’un mètre.

© Cned, Physique - chimie 3e — 23


c
c Séquence 2

Exercice 12

1- Dans le cas d’une chute, l’énergie cinétique est-elle


peu à peu convertie en énergie de position ?
2- Peut-on dire que l’énergie de position (Ep) est liée
Oui

®
Non

à la hauteur et que l’énergie cinétique (Ec) est liée ˝ ®


au mouvement d’un objet ?
3- Peut-on dire que sans mouvement, un objet en
® ˝
hauteur ne possède pas d’énergie ?
4- Peut-on dire que la nouvelle énergie rencontrée
® ˝
(notée Em) est l’énergie magnétique ?
5- Au cours de la chute d’un objet, la somme
˝ ®
Ep + Ec reste-t-elle constante ?
6- L’énergie mécanique se conserve-t-elle au cours
˝ ®
d’une chute ?
7- L’unité légale de l’énergie mécanique est-elle le
® ˝
kilojoule ?
8- Est-il vrai qu’au cours de la chute d’un objet,
l’énergie de position augmente, l’énergie cinétique ® ˝
diminue et l’énergie mécanique reste constante ?
9- Un joule, est-ce que c’est l’énergie cinétique que
possède une bille de 100 g environ placée à une ® ˝
hauteur d’un mètre ?
10- Un joule, est-ce que c’est l’énergie de position que
possède une bille de 100 g environ, placée à une ˝ ®
hauteur d’un mètre ?

Exercice 13
1- L’eau d’un lac en milieu montagneux possède une énergie de position.
2- Pendant son écoulement, l’eau acquiert de l’énergie cinétique.
3- Cette énergie cinétique provient du mouvement de l’eau, de son écoulement.
4- Pendant son écoulement, l’énergie mécanique de l’eau se conserve.
5- Lorsque l’eau atteint les pales du moulin, les formes d’énergies présentes sont :
• L’énergie cinétique, dont une partie est transférée aux pales du moulin pour le faire
tourner,
• L’énergie de position, toujours présente, mais moindre, car nous sommes en milieu
montagneux et non au niveau de la mer où l’altitude est nulle.
6- La position optimum est celle pour laquelle le moulin tourne le plus vite.
Entre les deux positions, il y a 15 mètres de dénivellation ; la vitesse de l’écoulement y
augmente.
Au moment de la dénivellation, l’énergie de position de l’eau diminue peu à peu et son
énergie cinétique augmente.
La vitesse de l’écoulement est donc plus importante en aval qu’en amont ; le transfert
d’énergie cinétique est donc plus important en aval.

24 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 14
1- Au moment du renvoi, la balle possède une énergie cinétique car elle est mise en
mouvement à la vitesse de 51 m/s.
2- La valeur initiale de cette énergie est obtenue par l’expression mathématique de l’énergie
cinétique :
1 m
Séquence 2

c c

Ec = m2v2 avec Ec en joule (J), m en kilogramme (kg), v en mètre par seconde (m/s)
2 v
1 m
Ec = × 255 × 10-3 × 512 = 71,5 J
2 v
3- Pendant la montée, c’est l’énergie cinétique qui se convertit peu à peu en énergie de
position.
Pendant la descente, c’est l’énergie de position qui se convertit peu à peu en énergie
cinétique.
4- Au cours de son mouvement, l’énergie mécanique de la balle reste constante.

Séance 4
Exercice 15
1- L’élément qui est à l’origine de l’énergie cinétique d’un véhicule est le moteur.
2- L’élément de la roue qui intervient au niveau de la conversion de l’énergie est le disque de
frein.
3- L’énergie qui se manifeste par la chaleur se nomme l’énergie thermique.
4- C’est par l’intermédiaire du disque de frein que l’énergie cinétique de la voiture est
transformée en énergie thermique.
5- Quand l’intégralité de son énergie cinétique aura été transférée aux disques de freins, la
vitesse de la « formule 1 » sera alors nulle.
1
Or Ec =m v2 d’où Ec = 0 J
2
Exercice 16
1- Un crash-test consiste à étudier les effets subis par un véhicule projeté contre un mur.
L’analyse des enregistrements permet d’améliorer principalement la sécurité des personnes.
2- Dans le texte, c’est la vitesse qui varie entre deux crash-tests.
3- Juste avant son choc contre le mur, le véhicule possède une énergie cinétique (maximale).
4- L’énergie cinétique passe d’une valeur maximale à une valeur minimale (0 J) car la vitesse
est alors nulle.
5- Le transfert d’énergie cinétique se manifeste par la déformation des éléments de la
carrosserie, du moteur, etc. C’est la transformation de l’énergie cinétique qui est à l’origine
des déformations.
6- Plus la vitesse du véhicule est grande, plus son énergie cinétique augmente et plus le
transfert d’énergie intervenant dans les déformations du véhicule est important.
7- Cas du véhicule solide et lourd :
1 m
D’après Ec = m v², plus la masse est élevée, plus il y a d’énergie cinétique.
2 v2
De plus, un matériau solide dissipe peu l’énergie cinétique à transférer pendant le choc. Le
corps humain reçoit alors plus d’énergie à dissiper.
Cas du véhicule moins dense :
L’idée est de transférer au maximum, l’énergie cinétique dans les éléments de la carrosserie,
de l’habitacle, … pour que le corps humain en reçoive le moins.

© Cned, Physique - chimie 3e — 25


c
c


Séquence 2

Ce transfert d’énergie s’accompagne nécessairement de déformations importantes du


véhicule.
En cas de choc brutal, pour préserver la vie du conducteur et de ses passagers, il vaut donc
mieux rouler dans un véhicule présentant des matériaux moins denses car ils absorbent plus
facilement l’énergie au moment du choc.
On peut aussi limiter sa vitesse, ce qui baisse considérablement la valeur de l’énergie
cinétique (en v² dans la relation de l’énergie cinétique).

Exercice 17
Oui Non
1- Le freinage convertit-il une grande partie de
˝ ®
l’énergie cinétique en énergie thermique ?
2- La valeur de l’énergie cinétique est-elle plus
® ˝
grande après le freinage qu’avant ?
3- Est-ce que pendant le freinage, la température
® ˝
des disques diminue et la vitesse augmente ?
4- L’énergie thermique se manifeste-t-elle par une
˝ ®
augmentation de la température ?
5- L’unité de l’énergie thermique est-elle le joule ? ˝ ®
6- Est-ce que l’énergie disparaît puis réapparaît ? ® ˝
7- Est-ce que l’énergie présente plusieurs formes et
˝ ®
se transforme d’une forme à l’autre ?
8- Le joule est-il l’unité de l’énergie de position, de
l’énergie cinétique, de l’énergie mécanique et de ˝ ®
l’énergie thermique ?
9- En cas d’accident d’un véhicule avec choc,
l’énergie thermique produit-elle des déformations
® ˝
de la carrosserie et des autres éléments du
véhicule ?
10- Les crash-tests permettent-ils d’améliorer la
˝ ®
sécurité des futurs véhicules ?

Exercice 18
1- Pendant la phase de freinage du cycliste A, il y a conversion d’une partie de l’énergie
cinétique en énergie thermique du fait des frottements des patins sur la jante de la roue.
Pendant le choc, l’énergie cinétique qui n’a pas été convertie en énergie thermique,
participe à la déformation de la roue du cycliste B (roue voilée).
2- Pour vérifier que le cycliste A a bien freiné, le cycliste B n’a qu’à toucher les patins et
constater la sensation de chaleur.

Exercice 19
1- De retour sur Terre, la navette spatiale traverse les couches de l’atmosphère qui la freinent.
Ces frottements navette/atmosphère produisent un effet thermique qui correspond à la
conversion d’une partie de l’énergie cinétique en énergie thermique.

26 — © Cned, Physique - chimie 3e


2- Ces frottements navette/atmosphère provoquent une élévation de la température au
niveau de la surface de la navette. Cette élévation de température doit être supportée
Séquence 2

par des matériaux résistants tels que les tuiles réfractaires. Ces tuiles résistantes à cette
élévation de température forment alors un bouclier thermique protégeant la navette.

Exercice 20
c c

1- L’expression mathématique de l’énergie cinétique est :


1 m
Ec = m2v2 avec Ec en joule (J), m en kilogramme (kg), v en mètre par seconde (m/s)
2 v
m
2
1 ⎛ 130 ⎞
Ec = × 21500 × ⎜ ⎟ = 978 009 J
2 v ⎝ 3,6 ⎠
2- v = 90 km/h
1 m
2
⎛ 90 ⎞
Ec’ = × 1500 × ⎜ ⎟ = 468 750 J
2 v2 ⎝ 3,6 ⎠
3- L’échauffement des disques de freins provient du transfert d’énergie cinétique en énergie
thermique.
4- La valeur de ce transfert d’énergie s’obtient par :
Ec - Ec’ = 978 009 - 468 750 = 509 259 J ≈ 509 kJ
Cette valeur 509 kJ correspond à la quantité d’énergie cinétique qui a été transformée en
énergie thermique au cours du freinage de la voiture.

ΔEc ΔEc
5- La relation tf - ti = donne tf = ti + . Le « ∆Ec » de cette formule
6900 6900
correspond à la partie de l’énergie cinétique calculée à la question 4.
Ec 509259
tf = ti + = 40 + ≈ 114 °C
6900 6900

Si la vitesse du véhicule passe de 130 km/h à 90 km/h, la température atteinte par les
disques de freins sera de 114 °C.

Séance 5
Exercice 21
1- La première phase d’arrêt d’un véhicule se nomme « phase de réaction ».
La seconde phase d’arrêt d’un véhicule se nomme « phase de freinage ».
La relation utilisant les distances est : DA = DR + DF
2- La phase de réaction commence lorsque le conducteur voit l’obstacle (le feu rouge ici)
et se termine au moment où celui-ci agit (pour freiner). La vitesse ne varie pas, elle reste
égale à celle qu’avait le véhicule au moment de la perception de l’obstacle.
3- La phase de freinage commence au moment où le conducteur appuie sur la pédale de frein
et se termine au moment de l’arrêt du véhicule. Pendant cette phase, la vitesse diminue
jusqu’à devenir nulle (arrêt du véhicule).
4- La durée de réaction est estimée normalement à 1 seconde. Le tableau du document 3
nous informe que la distance parcourue (distance de réaction) est alors de 20 m.
5- D = v × t avec D en mètre [m], v en mètre par seconde [m/s], t en seconde [s]

© Cned, Physique - chimie 3e — 27


c
c Séquence 2

6- Pour convertir en m/s une vitesse exprimée en km/h, on utilise la relation :

1 m/s = 3,6 km/h ou 1 km/h =

Exemple pour 20 km/h : v =


90
20
3,6
1
3,6
m/s

= 5,6 m/s. On divise par 3,6 !

7- D = v × t = × 2 = 50 m.
3,6
8- S’il y a proportionnalité entre ces deux grandeurs, en doublant l’une on devrait observer le
double pour l’autre grandeur, à partir de sa courbe correspondante.
Sur la courbe de la météo ensoleillée : si v1 = 60 km/h alors Df1 = 20 m
Doublons la vitesse : v2 = 120 km/h alors Df2 = 90 m (lue sur la courbe)
Lorsque la vitesse double v2 = 2 × v1 alors Df2 n’est pas égale au double de Df1 (40 m),
mais beaucoup plus (90 m).
Conclusion :
. La distance de freinage et la vitesse ne se sont pas deux grandeurs proportionnelles.
. La distance de freinage croit plus rapidement que la vitesse.
Autre solution : Pour montrer que deux grandeurs sont proportionnelles à partir
d’un graphique, il faut que la représentation graphique soit une droite qui passe par
l’origine. Or la courbe obtenue n’est pas une droite, donc les deux grandeurs ne sont pas
proportionnelles.
9- Les facteurs qui influencent la distance de réaction sont :
. l’état du conducteur (exemples : fatigue, alcool, drogue, prise de médicaments)
. les facteurs d’inattention (exemple : téléphoner en conduisant).
. la vitesse

Commentaires :

Téléphoner en conduisant est interdit par la loi (Code de la route).


Les facteurs qui influencent la distance de freinage sont :
. l’état de la route (exemples : pluie, neige, verglas, feuilles)
. l’état d’entretien du véhicule (exemples : pneumatiques, les freins)
. la technique de freinage (roues bloquées)
. la vitesse
10- Pour une voiture roulant à 120 km/h, la distance de freinage :
. sur route sèche à 120 km/h est de 90 m.
. sur route mouillée à 120 km/h est de 160 m.
11- On utilise la relation DA = DR + DF en relevant DR dans le tableau du document 3
(pour 70 km /h) et DF sur le graphique du document 5 en choisissant l’état de la route
correspondant.
. Sur route sèche à 70 km/h : DA = DR + DF = 20 + 30 = 50 m
. Sur route mouillée à 70 km/h : DA = DR + DF = 20 + 60 = 80 m

28 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 22

1- L’arrêt d’un scooter comprend-il la phase de freinage,


puis la phase de réaction ?
2- La durée de réaction tR, est-elle la durée qui s’écoule
Oui

®
Séquence 2

Non

˝
c c

entre l’instant où l’obstacle est perçu et l’instant où le ˝ ®


conducteur agit ?
v
3- La distance de réaction est-elle obtenue par : DR = ® ˝
tR
4- La distance de freinage DF est-elle la distance parcourue
entre le moment où l’on perçoit l’obstacle et le moment ® ˝
où le véhicule s’arrête ?
5- DF dépend-elle de l’énergie cinétique du véhicule ? ˝ ®
6- Peut-on dire que DF ne dépend pas de l’état de la route
® ˝
et du véhicule (pneus, freins) ?
7- La vitesse croit-elle plus rapidement que la distance de
® ˝
freinage DF ?
8- Peut-on dire que DA = DR + DF ? ˝ ®
9- La vitesse du véhicule augmente-t-elle pendant la phase
® ˝
de réaction ?
10- L’alcool, la drogue, les médicaments et l’inattention
˝ ®
augmentent-ils la durée de réaction ?

Exercice 23
1- La durée de réaction est de 1 seconde. Le scooter roule à 40 km/h, la distance parcourue
est alors obtenue par la relation :
D = v x t avec D en mètre [m], v en mètre par seconde [m/s], t en seconde [s]
40
d’où D = × 1 = 11,1 m
3,6
2- En étant inattentif, la durée de réaction peut atteindre 4 s. Calculons la distance parcourue
pendant cette durée.
50
Pour une durée de 4 s : D4s = v × t = × 4 = 55,6 m.
3, 6
50
Comparons avec une durée de réaction de 1 s : D1s = v × t = × 1 = 13,9 m.
3,6
La distance parcourue se trouve donc multipliée par 4 dans ce cas d’inattention, ce qui
justifie l’interdiction de téléphoner en conduisant.

Exercice 24
1- Le texte traite de la distance de sécurité minimale entre deux véhicules.
2- Il faut au moins une durée de deux secondes entre deux véhicules qui se suivent. Il reste à
calculer la distance parcourue pendant cette durée (2 s) dans les deux cas.
D = v x t avec D en mètre [m], v en mètre par seconde [m/s], t en seconde [s]
• Cas 1 : la vitesse de chaque véhicule est de 50 km/h
50
D50 km/h = x 2 ≈ 28 m
3,6

© Cned, Physique - chimie 3e — 29


c
c Séquence 2

• Cas 2 : la vitesse de chaque véhicule est de 90 km/h.


D90 km/h =
90
3,6
× 2 = 50 m
3- En cas de non-respect de la loi, les sanctions encourues sont une amende de 750 € et un
retrait de 3 points sur le permis de conduire.
4- Si la durée est fixée à 2 s pour une vitesse de 120 km/h, alors la distance entre les extrémités
de deux traits vaut :
120
D extrémités de deux traits = v × t = × 2 = 67 m
3,6

Exercice 25
1- La durée de parcours s’obtient par :
D
D = v × t soit t = avec
v
• D en mètre [m], (conversion de 45 km en m)
• v en mètre par seconde [m/s], (conversion km/h en m/s )
• t en seconde [s]
Soit
D 1000
• tA= = 45 × = 1 620 s = 27 min
vA 100
3,6

D 1000
• t B = = 45 × = 1 800 s = 30 min
vB 90
3,6
2- Le conducteur A arrivera 3 minutes avant le conducteur B.
La différence est faible vu les risques encourus.
Sur une route nationale, la vitesse est limitée à 90 km/h.
Le conducteur A risque :
• une amende,
• un retrait de points sur son permis de conduire
• de provoquer plus facilement un accident pour gagner 3 minutes !

30 — © Cned, Physique - chimie 3e


SÉQUENCE 3
Séance 1
Séquence 3

c c

Exercice 1
1- La plupart des métaux n’existent pas à l’état pur dans la nature. On les trouve sous forme
de « minerais », dans lesquels les atomes métalliques sont liés à d’autres atomes (oxygène,
carbone, soufre, etc.).
2- De ces quatre métaux (fer, cuivre, zinc, aluminium), le meilleur conducteur électrique est le
cuivre.
3- Le classement des quatre métaux du plus lourd au plus léger est : le cuivre (8,9 kg/dm3), le
fer (7,9 kg/dm3), le zinc (7,1 kg/dm3), l’aluminium (2,7 kg/dm3).
4- L’aluminium, s’il est pur, est un très bon conducteur du courant électrique et il est trois fois
moins lourd que le cuivre : ainsi les pylônes qui portent les câbles à haute tension n’ont pas
besoin d’être trop rapprochés.
5-
a) l’oxyde de fer se nomme la rouille,
b) l’oxyde de cuivre se nomme le vert-de-gris,
c) l’oxyde de zinc se nomme l’hydrocarbonate de zinc,
d) l’oxyde d’aluminium se nomme l’alumine.

Exercice 2
1- La masse d’un centimètre-cube :
a) de fer vaut 7,9 grammes
b) de cuivre vaut 8,9 grammes
c) de zinc vaut 7,1 grammes
d) d’aluminium vaut 2,7 grammes
2- Sachant que la masse d’un cm3 d’or est de 19,3 g et que le volume du lingot est de
51,8 cm3, la masse d’un lingot d’or se calcule par :
Mlingot d’or = m 1cm3 d’or × V lingot d’or = 19,3 × 51,8 = 999,7 g
3- Le volume d’aluminium nécessaire pour obtenir une masse correspondante à celle d’un
lingot d’or, se calcule par :
M Aluminium = m 1 cm3 d’aluminium × V aluminium = M lingot d’or = 999,7 g

Mlingot d'or 999,7


V aluminium = = = 370, 3cm3
m1cm3 d'aluminium 2,7
V aluminium = 370,3 cm3
Rappelons qu’un lingot a un volume de 51,8 cm3.
Ce calcul met bien en évidence le fait que l’aluminium est un métal léger, on dit aussi « peu
dense ».

© Cned, Physique - chimie 3e — 31


c
c Séquence 3

Exercice 3

1- L’or est un métal « inoxydable », ce qui signifie qu’il ne subit aucune action chimique de la
part de l’atmosphère. Il ne se recouvre donc pas d’une couche d’oxyde, et c’est pour cela
que son éclat reste brillant. On dit parfois que l’or est un métal « noble ».

2- L’or est très utilisé en bijouterie (pur ou sous forme d’alliage). Il sert aussi, depuis
l’Antiquité, à faire des pièces de monnaie. Il est utilisé en électronique pour faire des
contacts électriques de qualité supérieure (car il ne s’oxyde pas). Il est également utilisé
pour recouvrir certaines statues (la « dorure »).

3- L’argent est utilisé pour faire des bijoux, des pièces et des médailles. Autrefois, des dérivés
de l’argent étaient était très utilisés en photographie, pour faire les tirages sur papier en
noir et blanc.

Exercice 4

Oui Non
1- Parmi les quatre métaux suivants : fer, aluminium,
zinc et cuivre, est-ce que seul le fer est attiré par un ˝ ®
aimant ?
2- Le cuivre non oxydé est-il de couleur rouge orangé ? ˝ ®
3- À volume identique entre le fer, le cuivre, et
l’aluminium, est-ce que c’est l’aluminium qui est le ® ˝
métal le plus lourd ?
4- L’aluminium est-il protégé par son oxyde ? ˝ ®
5- La rouille, principal constituant de l’oxyde de fer, a-
® ˝
t-il un effet protecteur sur le fer ?

Exercice 5
n 18
Pour 18 carats, la formule mor = × M devient alors : mor = xM
24 24
Masse d’or du bracelet :

18 18
mor = ×M= x 40 = 30 g.
24 24

Masse de cuivre du bracelet :

mcuivre = M - mor = 40 – 30 = 10 g.

32 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 6
Séance 2
Séquence 3

c c

Voici le schéma du montage très simple, utilisé en classe de cinquième, permettant de savoir si
une matière (représentée ici sous la forme d’une vis) est un conducteur ou un isolant :

Fig. 1

Exercice 7

1- L’intensité électrique se mesure avec un ampèremètre.

2- Un ampèremètre se branche toujours en série, au point où l’on désire mesurer l’intensité.

3- Voici le schéma du circuit électrique de test conducteur/isolant, incluant un ampèremètre :

Fig. 2

© Cned, Physique - chimie 3e — 33


c
c Séquence 3

Exercice 8
1- Non, tous les solides ne sont pas conducteurs : le liège, le sucre, le sel, et le sulfate de
cuivre, par exemple, ne le sont pas.
2- Oui, tous les métaux, en tout cas tous ceux cités dans le tableau, sont conducteurs.
(Et effectivement, tous les métaux, même ceux qui ne sont pas dans le tableau, sont
conducteurs).
3- Oui, il existe des solides non métalliques qui sont conducteurs : par exemple, le carbone
dans sa forme graphite (mine de crayon à papier, ou de critérium).

Exercice 9

Oui Non
1- Pour étudier le caractère conducteur d’un solide, celui-ci ® ˝
doit-il être placé en dérivation sur la lampe ?
Non, celui-ci doit être placé en série avec la lampe et les autres
éléments du montage.
2- Tous les solides conduisent-ils le courant électrique ? ® ˝
Il y a des solides qui ne conduisent pas le courant électrique
(ex. le bois)
3- Tous les métaux conduisent-ils le courant électrique ? ˝ ®
4- Les métaux sont-ils plus ou moins conducteurs du ˝ ®
courant électrique ?
Tous les métaux ne conduisent pas le courant électrique de la
même façon (ex. l’argent et le plomb).
5- Le carbone dans sa forme graphite est-il un conducteur ˝ ®
électrique ?
6- Un bouchon en liège est-il un conducteur électrique ? ® ˝

Exercice 10
1- La DEL est aussi un détecteur de courant, elle présente l’avantage d’être un détecteur plus
sensible aux faibles courants.
2- Deux précautions sont à prendre pour schématiser ce montage :
1- Brancher la DEL dans le sens passant (celui du sens conventionnel).
2- L’interrupteur doit être en position fermé.

34 — © Cned, Physique - chimie 3e


3- D’après la partie du cours « Résultats des tests conducteur/isolant sur différents
solides », on peut prévoir le comportement de la DEL.

Brille
État de la DEL
Ne brille pas
Séquence 3

c c

Métal ˝ ®
Sucre ® ˝
Carbone (graphite) ˝ ®
Sulfate de cuivre ® ˝
Liège ® ˝

Séance 3

Exercice 11
On commence par mesurer la distance d entre les centres de deux atomes de cuivre voisins.
On mesure sur le document 1,95 cm.
L’échelle indique que 0,2 nm est représenté par un segment de 1,5 cm. On fait un tableau de
proportionnalité :

Distance en cm 1,5 1,95


Distance en nm 0,2 d
0,2 x195
,
1,5 d = 0,2 x 1,95 d’où d = = 0,26
,
15

Cette distance d = 0,26 nm représente deux fois le rayon d’un atome de cuivre. D’où le rayon
d’un atome de cuivre : 0,13 nm.

Exercice 12
Puisque chaque électron a une charge électrique égale à − 1, la charge des 13 électrons vaut
− 13. Or un atome est électriquement neutre : la charge du noyau vaut donc nécessairement
+ 13.

© Cned, Physique - chimie 3e — 35


c
c Séquence 3

Exercice 13

1- Tous les métaux à l’état solide sont-ils constitués d’un


empilement ordonné d’atomes ?
Oui

˝
Non

2- Le diamètre d’un atome s’exprime-t-il en millimètre ? ® ˝


3- Dans un mètre, y a-t-il un milliard (109) de nanomètres ? ˝ ®
4- est-ce que 1 nm = 10-9 m ? ˝ ®
5- Est-ce qu’un atome ne contient qu’un noyau ? ® ˝
6- Le noyau est-il 10 000 fois plus petit que l’atome ? ® ˝
7- L’atome de fer et l’atome d’aluminium diffèrent-ils
® ˝
uniquement par leurs nombres d’électrons ?
8- Le noyau est-il de charge électrique positive et les
˝ ®
électrons de charge électrique négative ?
9- En circuit fermé, est-ce que c’est le déplacement des
atomes qui est responsable du courant électrique dans ® ˝
un métal soumis à un générateur ?
10- Le déplacement des électrons est-il opposé au sens
˝ ®
conventionnel du courant électrique ?

Exercice 14
1- La liste simplifiée des dipôles présents dans une lampe de poche est la suivante : une
lampe, une pile*, un interrupteur à bascule, 3 fils de connexion.
Remarque : la lampe comporte deux éléments permettant les connexions entre les différents
dipôles.
2- Les dipôles sont montés en série (une seule boucle).
3- La lampe étant en fonctionnement, l’interrupteur à bascule est en position « fermé ».

4- La correction apparaît sur le schéma par la flèche noire.


5- La correction apparaît sur le schéma par la flèche rouge.
6- Les deux flèches ont des sens opposés, cela signifie que le sens conventionnel du courant
est opposé à celui du déplacement des électrons au sein d’un conducteur métallique.
7- Dans les parties métalliques d’un circuit fermé, le courant électrique est dû à un
déplacement des électrons libres, imposé par le générateur (ou la pile dans le cas de cet
exercice).
* Dans certaines lampes de poche, il peut y avoir plusieurs piles.

36 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 15
Séance 4
Séquence 3

1- Dans cette expérience, on sait que des particules (invisibles) traversent l’ampoule parce que
le tourniquet se met à tourner.
c c

2- Ces particules proviennent de la plaque métallique rectangulaire P reliée à la borne


négative du générateur.
3- On sait que la charge électrique de ces particules est négative, car elles sont attirées par la
tige Ti qui est reliée à la borne positive du générateur.
4- Pour que l’expérience réussise : il est nécessaire de faire le vide dans l’ampoule.
Les électrons émis par la plaque P ne peuvent parvenir à la tige métallique chargée
positivement, que si elles ne sont pas arrêtées par les molécules qui composent l’air.

Exercice 16
1- Dans l’expérience de Rutherford, les particules projetées sur la feuille d’or se nomment
« particules alpha ». Elles sont minuscules, et leur charge électrique est positive.
2- L’épaisseur de la feuille d’or est de moins de 1 micromètre. Cela représente quelques
milliers d’atomes d’or à traverser pour les particules α.
3- La plupart des particules alpha traversent la feuille d’or sans être déviées. Quelques-unes
cependant, très peu nombreuses, sont déviées et peuvent même revenir en arrière. C’est
ainsi que Rutherford a compris qu’au centre des atomes d’or se trouve un noyau très petit.
4- La meilleure comparaison est celle de l’ouvrier qui projette du sable sur un grillage à larges
mailles : la plupart des grains traversent le grillage, seuls quelques-uns (ceux qui heurtent
les mailles) sont renvoyés en arrière.

Exercice 17
1- Le Soleil est très petit par rapport au système solaire lui-même. De la même façon le noyau
est très petit par rapport à l’atome lui-même. Voilà un point commun entre le modèle
planétaire de l’atome et le système solaire.
2- Voici deux différences entre le modèle planétaire de l’atome et le système solaire réel :
a) les planètes du système solaire tournent « à plat » dans un même plan appelé « plan de
l’écliptique », tandis que les électrons tournent « en volume » autour du noyau (ce qui
explique pourquoi les atomes ont une forme sphérique).
b) le noyau et les électrons sont chargés électriquement : ce n’est pas le cas du Soleil et des
planètes.

© Cned, Physique - chimie 3e — 37


c
c Séquence 4

SÉQUENCE 4
Séance 1

Exercice 1
1-
Pour comparer la concentration de ces quatre solutions aqueuses, il faut les ramener à un
même volume d’eau :
- A contient 10 grammes de sel pour 250 mL d’eau, soit 40 grammes pour 1 L d’eau,
- B contient 20 grammes de sel pour 1 L d’eau,
- C contient 30 grammes de sel pour 1 L d’eau,
- D contient 40 grammes de sel pour 0,5 L d’eau, soit 80 grammes de sel pour 1 L.
Le classement des solutions de la plus concentrée à la moins concentrée est donc : D, A, C, B.

Exercice 2
Valeurs de la salinité :
- Mer Méditerranée : 38 g/L
- Manche : 35 g/L
- Océan Atlantique : 35,5 g/L
- Mer Morte : 275 g/L.
(Valeurs moyennes en surface).

Exercice 3
Par définition, un liquide nocif est :
- dangereux par inhalation ; par conséquent, il ne faut pas le respirer, et pour cela il faut le
manipuler dans un endroit bien ventilé (soit dehors, soit dans une pièce aérée),
- dangereux par ingestion ; par conséquent il ne faut pas l’avaler ; cela peut arriver si on
en a sur les mains et que l’on touche des aliments ; il faut donc porter des gants pour le
manipuler et, par sécurité, se laver soigneusement les mains après usage,
- dangereux par pénétration cutanée ; par conséquent il ne faut pas en avoir sur la peau ;
les gants protègent les mains ; par ailleurs il faut porter des lunettes de protection et des
vêtements couvrants.

Exercice 4
1- L’étiquette d’un flacon d’acide chlorhydrique concentré porte le pictogramme « corrosif ».
2- Pour manipuler un tel acide, il faut porter :
- des lunettes,
- des gants,
- des vêtements appropriés (couvrants, et ne craignant rien).
3- En cas de contact avec les yeux ou avec la peau, il faut laver immédiatement et
abondamment avec de l’eau (pendant au moins 10 minutes), et consulter un spécialiste.

38 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 5

1- L’eau salée dans laquelle on fait cuire les pâtes est-elle


une solution aqueuse ?
Oui

˝
Séquence 4

Non

®
c c

2- Aqueux veut-il dire sans eau ? ® ˝


3- L’eau pure est-elle une solution aqueuse ? ® ˝
4- Est-ce que tous les liquides sont des solutions
® ˝
aqueuses ?
5- Peut-on dire que les huiles alimentaires, l’essence, le
˝ ®
fioul ne sont pas des solutions aqueuses ?
6- Pour manipuler un acide concentré reconnu corrosif,
faut-il porter des gants, des lunettes et des vêtements ˝ ®
appropriés ?
7- Si un produit corrosif est en contact avec la
peau ou les yeux, faut-il rincer immédiatement et ˝ ®
abondamment à grande eau ?

Séance 2

Exercice 6

fig. f42.1

Un circuit pour savoir si un liquide est plus ou moins conducteur

© Cned, Physique - chimie 3e — 39


c
c Séquence 4

Remarques :
- les deux tiges E1 et E2 qui plongent dans le liquide sont le plus souvent en carbone. Le
carbone est une matière conductrice, ce qui est indispensable pour cette expérience, mais
ce n’est pas un métal, si bien qu’il ne s’oxyde pas au contact du liquide. On peut utiliser
également des métaux qui ne s’oxydent pas, comme le nickel, ou l’acier inox.
- ces deux tiges de carbone plongeant dans le liquide sont appelées « électrodes ».

Exercice 7
1- On peut dire, d’après le tableau, que l’eau pure (distillée) n’est pas conductrice, puisque
l’ampèremètre utilisé indique 0 mA. (En fait, avec un ampèremètre ultrasensible, on
détecterait le passage d’un courant d’une intensité extrêmement faible, de l’ordre de
quelques millionièmes d’ampère).
2- Une solution aqueuse de saccharose, même concentrée, n’est pas conductrice : toutes les
solutions aqueuses ne sont donc pas conductrices.
3- Une solution aqueuse de chlorure de sodium est conductrice : certaines solutions aqueuses
sont donc conductrices. On constate que plus il y a de chlorure de sodium dissous, plus la
solution est conductrice.

Exercice 8

Oui Non
1- Pour étudier le caractère conducteur d’une solution,
peut-on utiliser deux électrodes plongeant dans la ˝ ®
solution étudiée ?
2- Toutes les solutions aqueuses sont-elles conductrices ? ® ˝
3- Une substance formée d’ions peut-elle rendre une
˝ ®
solution aqueuse conductrice une fois dissoute ?
4- Une substance formée de molécules peut-elle rendre une
® ˝
solution aqueuse conductrice une fois dissoute ?
5- Peut-on dire que plus on dissout de substance formée
de molécules, plus la solution aqueuse devient ® ˝
conductrice ?
6- Peut-on dire que plus on dissout de substance formée
® ˝
d’ions, moins la solution aqueuse devient conductrice ?

Exercice 9
1-

40 — © Cned, Physique - chimie 3e


Le liquide C est conducteur car la DEL brille (capable de détecter des courants de faible
intensité).

Les liquides A et B sont isolants car la DEL ne brille pas.

2- Le liquide C correspond à l’eau salée car c’est la seule solution aqueuse ionique.
Séquence 4

c c

Il n’est pas possible de trancher pour les deux autres liquides. On peut simplement faire
remarquer l’absence d’ions dans ces liquides et que l’eau sucrée contient des molécules de
sucre qui ne sont pas conductrices.

Exercice 10

1- L’eau salée et le sulfate de cuivre sont deux liquides bons conducteurs vu les valeurs des
intensités mesurées (I eau salée = 250,5 mA , I sulfate de cuivre = 189,6 mA ).

2- La différence d’intensité entre l’eau salée et la solution de sulfate de cuivre peut être due
aux quantités de matières différentes introduites dans les béchers. Plus il y a d’ions en
solution, plus la solution est conductrice.

3- L’absence d’ions est la principale explication pour justifier les très faibles valeurs de
l’intensité pour les liquides tels que l’eau pure, l’eau sucrée et l’huile. Les molécules ne
conduisent pas le courant électrique dans les liquides.

Séance 3

Exercice 11

1- Un atome de sodium, de formule chimique Na, possède 11 électrons : chaque électron


ayant une charge électrique égale à − 1, la charge totale des électrons vaut − 11.

2- Le noyau de l’atome de chlore possède, quant à lui, une charge électrique égale à + 17.

3- Au total la charge électrique de l’atome de chlore est nulle (+ 17 − 17 = 0).

4- Mais, pour des raisons que tu étudieras au lycée, l’atome de sodium peut facilement
donner un électron (cet électron, il le donne à un atome qui peut facilement capturer un
électron, comme par exemple un atome de chlore).

5- La particule de sodium possède maintenant 10 électrons, soit une charge électrique de


− 10. Mais le noyau, lui, n’a pas changé, sa charge électrique vaut toujours + 11.

6- Au total, la charge électrique de l’atome de sodium vaut + 11 − 10 = + 1.

7- L’atome de sodium est devenu un ion, dont la formule chimique s’écrit Na+, le signe + en
haut signifiant que sa charge électrique totale vaut +1.

© Cned, Physique - chimie 3e — 41


c
c Séquence 4

Exercice 12

Nom de
l’atome
ATOME
Nombre
d’électrons
*
Formule
chimique
de l’atome
Nom de l’ion Nombre
ION formé

d’électrons
Nombre
d’électrons
perdu (-) ou
Formule
chimique de
l’ion
gagné (+)
1 Oxygène 8 e– O Ion oxygène 10 e– +2 e– O2-
2 Magnésium 12 e– Mg Ion 10 e– -2 e– Mg2+
magnésium
(II)
3 Brome 35 e– Br Ion bromure 36 e– +1 e– Br –
4 Cuivre 29 e– Cu Ion cuivre 27 e– -2 e– Cu2+
(II)
5 Zinc 30 e– Zn Ion zinc (II) 28 e– -2 e– Zn2+
6 Aluminium 13 e– Al Ion 10 e– -3 e– Al 3+
aluminium
7 Fer 26 e– Fe Ion fer (II) 24 e– -2 e– Fe2+
8 Fer 26 e– Fe Ion fer (III) 23 e– -3 e– Fe3+
* On note e– pour électron.

Exercice 13

Oui Non
1- Un ion est-il une molécule qui a perdu ou gagné un ou plusieurs
® ˝
atomes ?
2- Après la formation d’un ion, le noyau de l’ion conserve-t-il le même
nombre de charges électriques positives que l’atome dont il est ˝ ®
issu ?
3- Un atome est-il électriquement neutre ? ˝ ®
4- Un ion est-il électriquement neutre ? ® ˝
5- Le « 2+ » dans l’écriture Cu2+ signifie-t-il que l’atome de cuivre a
˝ ®
perdu deux électrons ?
-
6- L’atome de chlore devient-il l’ion chlorure Cl s’il perd un électron ? ® ˝
7- Une solution aqueuse ionique est-elle électriquement neutre ? ˝ ®
8- y a-t-il autant de charges électriques positives que de charges
˝ ®
électriques négatives dans une solution aqueuse ionique ?
9- Une solution aqueuse ionique est électriquement neutre. Peut-on
dire que c’est qu’il y a autant d’ions de charge positive que d’ions ® ˝*
de charge négative ?
10- Dans une solution aqueuse ionique, les ions de charge électrique
positive se déplacent-ils vers l’électrode reliée à la partie négative du ˝ ®
circuit électrique ?
11- Dans une solution aqueuse ionique, les ions de charge électrique
négative se déplacent-ils vers l’électrode reliée à la partie positive du ˝ ®
circuit électrique ?
12- Dans une solution aqueuse ionique, est-ce que c’est le mouvement
des ions de charge électrique positive qui est à l’origine du courant ® ˝ **
électrique ?

42 — © Cned, Physique - chimie 3e


Commentaires :
* : Par exemple, prenons une solution de chlorure de fer II.
Elle contient les ions Cl – et Fe2+.
Pour compenser (c’est-à-dire rendre électriquement neutre la solution aqueuse ionique) les 2
charges positives de l’ion fer II, il faut 2 ions chlorure Cl –
Séquence 4

c c

Il y a donc 2 fois plus d’ions Cl – que d’ions Fe2+ dans une solution de chlorure de fer II pour
respecter la neutralité électrique de la solution aqueuse ionique.
Pour que le nombre d’ions de charge positive soit égal au nombre d’ions de charge négative
dans une solution aqueuse ionique (donc électriquement neutre), la charge électrique portée
par l’ion positif doit être égale à celle portée par l’ion négatif.
Par exemple, c’est le cas pour une solution d’eau salée, c’est-à-dire de chlorure de sodium
(Na+ + Cl –).
** : Il y a aussi le mouvement des ions de charge électrique négative à prendre en compte.
C’est ce mouvement à double sens qui constitue le courant électrique dans une solution
ionique.

Exercice 14

ion fer (II) chlorure cuivre (II) fer (III)


symbole Fe2+ Cl – Cu2+ Fe3+

Exercice 15
1- L’atome de cuivre est électriquement neutre, cela signifie que le nombre de charges
positives contenues dans le noyau est égale à celui des charges négatives portées par les
électrons. Il y a donc 29 charges positives dans le noyau et 29 charges négatives réparties
au niveau des électrons (-29 + 29 = 0).
2- L’ion cuivre (II) contient 29 – 2 = 27 électrons car l’atome de cuivre en a perdu 2.
3- Il y a 2 électrons de différence (en moins) entre l’ion Cu2+ et son atome Cu.

Exercice 16
1- 3Fe2+ signifie trois ions fer (II).
2- Quatre ions cuivre (II) se note 4Cu2+.
3- Un ion chlorure s’écrit Cl –.
4- 2Cu correspond à deux atomes de cuivre.
5- Un atome de fer s’écrit Fe.

Exercice 17
Les ions de charge électrique positive (ions sodium Na+ et ions calcium Ca2+) sont attirés par
l’électrode B reliée à la borne négative du générateur.
Les ions de charge électrique négative (ions chlorure Cl –) sont attirés par l’électrode A reliée à
la borne positive du générateur.

© Cned, Physique - chimie 3e — 43


c
c Séquence 4

Exercice 18
Séance 4

1- La lettre S signifie « un atome de soufre ».


2- La lettre O signifie « un atome d’oxygène ».
3- Le chiffre 4 (écrit en bas) indique qu’il y a 4 atomes d’oxygène.
4- L’indication 2 − (écrite en haut) signifie que la charge électrique de l’ion vaut − 2. Cet ion a
donc gagné deux électrons supplémentaires par rapport à la molécule SO4.
Voici le dessin schématique de cet ion (les deux électrons supplémentaires ne sont pas
représentés) :

Exercice 19
Les ions zinc, étant de charge électrique positive, seront attirés par l’électrode reliée à la borne
négative du générateur. Il faut donc relier les électrodes en aluminium (où l’on veut que le zinc
se dépose) à la borne négative du générateur.

Exercice 20
1- Voici le schéma du montage

2- Les ions présents en solution sont l’ion sulfate de formule chimique SO2- et l’ion zinc de
4
formule chimique Zn2+.

44 — © Cned, Physique - chimie 3e


Séquence 4

3- Les ions zinc Zn2+ sont attirés par l’électrode reliée à la borne négative du générateur, ils se


déplacent donc vers E2. Le dépôt de zinc se fera au niveau de E2.
Pour le comprendre, il suffit d’écrire l’équation au niveau de E2 :
c c

Séance 5

Exercice 21
Voici le nom scientifique des acides contenus dans :
- le vinaigre : c’est l’acide acétique, appelé aussi acide éthanoïque
- une boisson genre coca : c’est l’acide phosphorique
- le jus de citron : c’est l’acide citrique
- les batteries de voiture : c’est l’acide sulfurique
- un liquide ménager anticalcaire : c’est l’acide chlorhydrique

Exercice 22
Cette expérience prouve qu’un acide contient des ions (voir séquence 3, séance 4).

Exercice 23
1- Les ions responsables de l’acidité s’appellent les ions hydrogène. Leur formule est H+.
2- Quand un liquide acide contient beaucoup d’ions hydrogène, on dit qu’il est concentré.
3- Quand un liquide acide contient peu d’ions hydrogène, on dit qu’il est dilué.

Exercice 24
Cette solution aqueuse ne contient pas d’ions hydrogène H+ (responsables de l’acidité), ni
d’ions hydroxyde HO− (responsables de la basicité) : elle est donc neutre.

Exercice 25
1- Les liquides acides sont, du plus acide au moins acide : l’acide pour batterie, le liquide
anticalcaire, le jus de citron et le coca-cola, la limonade, et le vin blanc.
2- Les liquides neutres sont : l’eau de Contrexéville, l’eau distillée et le shampooing.
3- Les liquides basiques sont, du plus basique au moins basique : le liquide déboucheur, l’eau
de Javel, la lessive liquide, l’eau de Vichy et l’eau du robinet.

Remarque : Ces valeurs sont indicatives, elles peuvent varier un peu selon la marque du produit.
Le pH de l’eau du robinet varie un peu selon les traitements qu’elle a subis. En revanche le pH de
l’eau distillée est fixe : il vaut toujours 7 (à 25 °C).

© Cned, Physique - chimie 3e — 45


c
c Séquence 4

Exercice 26
1- Pour diluer le jus de citron (pH = 2) on utilise de l’eau distillée (pH = 7). Il est logique que
le pH augmente au fur et à mesure que l’on rajoute de l’eau, car le mélange est de moins
acide, de moins en moins concentré.
2- Même avec beaucoup d’eau, il restera toujours des traces d’acidité, et on n’obtiendra
jamais un liquide parfaitement neutre (pH = 7).

Exercice 27

Oui Non
1- Les solutions aqueuses ioniques acides sont-elles
˝ ®
conductrices du courant électrique ?
2- Les ions hydrogène H+ sont-ils responsables de l’acidité ? ˝ ®
3- Un liquide acide qui contient beaucoup d’ions hydrogène
® ˝
H+ est-il dit dilué ?
4- Un liquide acide qui contient peu d’ions hydrogène H+
® ˝
est-il dit concentré ?
5- Peut-on dire que les liquides basiques contiennent des ions
˝ ®
hydroxyde de formule chimique HO− ?
6- Peut-on dire que certains liquides neutres ne contiennent
˝ ®
aucun ion hydrogène ni aucun ion hydroxyde ?
7- Est-ce que l’eau de Javel est un liquide neutre ? ® ˝
8- L’eau pure (distillée) est-elle un liquide neutre ? ˝ ®
9- Est-ce que l’échelle des pH va de 0 à 14 ? ˝ ®
10- Peut-on dire qu’il y a deux façons de mesurer le pH, par le
˝ ®
papier indicateur et par le pH-mètre ?
11- L’acidité diminue-t-elle quand on ajoute de l’eau ? ˝ ®
12- Le pH diminue-t-il quand on ajoute de l’eau ? ® ˝

Exercice 28
1- Une solution aqueuse basique a un pH supérieur à 7.
2- Le pH d’une solution aqueuse neutre vaut 7.
3- Une solution aqueuse est acide si son pH est inférieur à 7.
4- En diluant une solution acide, le pH augmente.
5- La soude est une solution basique.
6- Une solution aqueuse est d’autant plus basique que la quantité d’ions hydroxyde dans un
même volume est plus importante.
7- Le pH se mesure au moyen du papier indicateur de pH ou au moyen d’un pH-mètre.
8- Le jus de citron et le vinaigre sont des liquides acides.
9- L’eau de Javel et la soude sont des liquides basiques.
10- S’il y a plus d’ions hydroxyde dans une solution, alors la solution est dite basique.
11- S’il y a plus d’ions hydrogène dans une solution, alors la solution est dite acide.
12- Si la solution est neutre alors il y a autant d’ions hydroxyde que d’ions hydrogène.

46 — © Cned, Physique - chimie 3e


SÉQUENCE 5

Séance 1
Séquence 5

c c

Exercice 1
J’en déduis que la solution d’encre bleue, bien qu’elle ait une couleur bleu azur, ne contient
pas d’ions cuivre (II). (Cela montre l’utilité du test à la solution d’hydroxyde de sodium : on ne
peut pas se fier à la couleur).

Exercice 2
Une partie des ions cuivre (II), ceux qui ont réagi avec la solution d’hydroxyde de sodium, se
retrouvent dans le précipité. Il en reste donc moins dans la solution, d’où la couleur bleue plus
pâle.

Exercice 3
1- Ce précipité blanc se nomme « chlorure d’argent ».
2- Exposé à la lumière, ce précipité noircit au bout de quelques minutes.

Exercice 4

oui non
1- Peut-on dire qu’un ion, c’est un atome, ou une molécule, qui a
gagné ou perdu un ou plusieurs électrons, et qui par conséquent est ® ˝
électriquement neutre ?
2- L’ion cuivre (II), de formule Cu2+, est-ce que c’est un atome de
˝ ®
cuivre qui a perdu 2 électrons ?
3- Une solution aqueuse de sulfate de cuivre contient-elle des molécules
˝ ®
d’eau ?
4- Une transformation physique, est-ce que ce sont des réactifs qui
réagissent ensemble pour « donner naissance » à de nouveaux corps ® ˝*
chimiques : les produits ?
5- Un test positif de reconnaissance d’ion est-il une transformation
˝ ®
chimique ?
6- Un test négatif de reconnaissance d’ion est-il une transformation
® ˝**
physique ?
7- Un précipité est-il une substance solide qui se forme, par
˝ ®
transformation chimique entre deux liquides ?
8- Le réactif associé à la recherche de l’ion cuivre (II) est-il le nitrate
® ˝
d’argent ?
9- Le réactif associé à la recherche des ions fer (II) et fer (III), est-il
˝ ®
l’hydroxyde de sodium ?
10- Un précipité blanc qui noircit à la lumière permet-il d’identifier la
˝ ®
présence des ions chlorure ?
11- Un précipité verdâtre permet-il d’identifier la présence des ions
® ˝
fer (III) ?

© Cned, Physique - chimie 3e — 47


c
c Séquence 5

12- Un précipité marron rouille permet-il d’identifier la présence des


ions fer (II) ?
13- Pour tester la présence d’ions cuivre (II) dans une solution inconnue,
faut-il utiliser comme réactif une solution d’hydroxyde de sodium ?
14- Si je suspecte la présence des ions chlorure dans une solution
inconnue, est-ce que je dois utiliser une solution de nitrate d’argent
®

˝
˝

®
comme réactif ?
* : La réponse serait oui pour une transformation chimique, mais pas pour une transformation
physique (changement d’état vu en 5e)
** : Si la solution à tester et le réactif ne réagissent pas, c’est que le test est négatif. Il s’agit
finalement d’un mélange de deux liquides.

Exercice 5
1- Le liquide anti-mousse est nocif en cas d’ingestion, et il faut éviter le contact avec la peau et
avec les yeux. Par conséquent pour manipuler en sécurité :
• je mets des lunettes de sécurité,
• je mets des gants,
• je porte des vêtements couvrants,
• je travaille dans une pièce ou aucun aliment n’est présent.
Je me lave soigneusement les mains à la fin de la manipulation (l’intérieur des gants n’est pas
forcément très propre).
2- Pour transvaser un peu de liquide du gros bidon dans un bécher, la meilleure solution est :
• d’aspirer un peu de liquide du bidon avec une pipette munie d’une poire, et de vider
ensuite la pipette dans le bécher.
En effet :
- le bidon étant gros, et donc lourd, il est difficile de contrôler le débit de liquide si l’on verse
directement dans le bécher, et l’on risque de provoquer des éclaboussures,
- la seringue risque de ne pas être assez profonde pour atteindre le liquide dans le bidon, et, en
supposant qu’on y arrive, il ne sera pas facile de tirer le piston.
En aucun cas il ne faut aspirer avec la bouche, il y a risque d’ingestion. La pipette doit
disposer d’un système d’aspiration intégré (poire sur laquelle on appuie par exemple).
3- Il faut :
• mettre très peu de liquide dans les tubes à essai (environ 1 cm de hauteur).
En effet, à la fin des expériences, il faudra se débarrasser des liquides.
4- Quand les tests sont terminés :
a) il faut reverser le contenu du bécher dans le bidon.
En effet le contenu du bécher est parfaitement intact ; il n’y a aucun inconvénient à le reverser dans
le bidon.
b) il ne faut pas jeter dans l’évier de la cuisine les contenus des tubes à essai (ni les y
rincer) ; en effet l’évier n’est pas fait pour recevoir de telles substances, sachant qu’on y lave
ensuite des assiettes, des plats, des couverts, voire des denrées alimentaires. De plus, ces
eaux polluées vont dans les égouts ; bien que ces eaux soient traitées, elles finissent dans les
fleuves, (les systèmes d’épuration ne peuvent pas tout enlever).
c) il faut récupérer le contenu des tubes à essai dans un bidon prévu à cet effet qui sera
porté à la déchèterie (pour y subir un traitement spécifique).

48 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 6
Séance 2
Séquence 5

c c

• Le test au papier indicateur de pH montre que le liquide est neutre : il ne contient ni ions
hydrogène, ni ions hydroxyde (ou alors la même quantité).

• Quand on verse la solution d’hydroxyde de sodium, un précipité vert se forme : cela prouve
la présence d’ions fer (II) dans le liquide anti-mousse.

• Le test au nitrate d’argent est négatif : le liquide anti-mousse ne contient pas d’ions
chlorure.

Remarque pour en savoir plus : ce liquide anti-mousse est vraisemblablement une solution de
sulfate de fer, très souvent utilisée à cet usage.

Exercice 7

1- « Corrosif » signifie que la substance peut attaquer et détruire les tissus vivants.

2- Une solution d’hydroxyde de sodium est forcément basique, car elle contient des ions
hydroxyde HO− , qui justement sont responsables de la basicité (voir séquence 4).

3- La « lignine du bois » est un substance naturelle qui imprègne la paroi des vaisseaux du
bois, ce qui les rend imperméables et résistants.

Séance 3

Exercice 8

1- L’acide chlorhydrique était appelé autrefois « esprit de sel ».

2- On peut fabriquer de l’acide chlorhydrique en faisant réagir du sel de mer avec du vitriol
(acide sulfurique).

3- L’ancêtre du papier indicateur de pH est le sirop de violette qui change de couleur selon
qu’il est au contact d’un acide ou d’une base.

Exercice 9

1- Un cube a 6 faces de 1 cm de côté. Chaque face a une aire égale à 1 cm × 1 cm soit 1 cm2.
La surface au contact de l’acide a donc pour aire 6 × 1 cm2 = 6 cm2.

2- La surface au contact de l’acide est plus grande que dans la question 1. En effet, comme le
montre le dessin ci-dessous, il y a deux faces supplémentaires en contact avec l’acide (elles
sont hachurées). La surface en contact avec l’acide a maintenant pour aire
6 cm2 + (2 × 1 cm2) = 8 cm2.

© Cned, Physique - chimie 3e — 49


c
c Séquence 5

Fig . fe53.2

3- L’exercice montre que, pour un même volume total de fer, plus il est coupé en petits
morceaux plus il y a de surface en contact avec l’acide. C’est pour cela que l’on travaille
avec de la poudre de fer pour réaliser la réaction avec l’acide chlorhydrique.

Séance 4

Exercice 10

dans l’acide chlorhydrique dans le liquide à la fin de


utilisé comme réactif la réaction
ions chlorure (Cl −) présents présents
ions hydrogène (H+) présents en grande quantité absents
ions fer (II) (Fe2+) absents présents

Exercice 11

S’il n’y a plus d’ions hydrogène H+, c’est qu’ils ont réagi avec quelque chose. Or, dans le tube
à essai, on n’a mis qu’une substance au contact de l’acide chlorhydrique : le fer. Les ions
hydrogène H+ ont donc réagi avec les atomes de fer.

Pour en savoir plus (hors programme officiel) : c’est la réaction entre les ions hydrogène
H+ et les atomes de fer qui explique la formation des ions fer (II) et du gaz dihydrogène. Il se
produit en effet la réaction :

2 H+ + Fe H2 + Fe2+.

50 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 12

1- La réaction entre le fer et l’acide chlorhydrique produit-elle un


dégagement gazeux et un léger changement de couleur du liquide (jaune
vert) ?
˝
Séquence 5

Oui
c
Non

®
c

2- Le « test à l’eau de chaux » permet-il d’identifier la présence du


® ˝
dihydrogène ?
3- Peut-on dire que si une bûchette incandescente se rallume au contact
˝ ®
d’un gaz, alors ce gaz est le dioxygène de formule chimique O2 ?
4- Le dihydrogène de formule chimique H2 est-il un gaz qui détone au
˝ ®
contact de la flamme ?
5- Un test positif au nitrate d’argent prouve-t-il la présence des ions
® ˝
hydrogène ?
6- Est-ce qu’une mesure de pH acide prouve la présence des ions hydrogène
˝ ®
de formule chimique H+ ?
7- La solution d’hydroxyde de sodium permet-elle de détecter les atomes de
® ˝
fer ?
8- La réaction entre le fer et l’acide chlorhydrique se termine-t-elle quand
˝ ®
l’effervescence s’arrête ?
9- À la fin de la réaction, obtient-on une solution de chlorure de fer (III) ? ® ˝
10- Peut-on dire que pendant la réaction entre le fer et l’acide chlorhydrique,
le pH augmente car des ions hydrogène de formule chimique H+ sont ˝ ®
consommés pour produire le dégagement de dihydrogène ?
11- La réaction entre le fer et l’acide chlorhydrique produit-elle des ions
˝ ®
fer (II) de formule chimique Fe2+ ?
12- Peut-on dire que les ions chlorure issus de l’acide chlorhydrique se
combinent avec les ions fer (II) pour former une solution de chlorure de ˝ ®
fer (II).
13- le bilan de la transformation chimique entre l’acide chlorhydrique et le
fer s’écrit-il : ® ˝
acide chlorhydrique + dihydrogène fer + solution de chlorure de fer (II) ?

Exercice 13
1- On observe une effervescence, due au dihydrogène qui se dégage.

2- La solution verdit, à cause de la formation des ions fer (II) de formule chimique Fe2+.

3- Le clou est rongé, son volume a diminué car des atomes de fer en surface ont été
transformés en ion fer (II) sous l’effet de la solution aqueuse d’acide chlorhydrique .

4- La réaction s’est arrêtée parce que tous les ions hydrogène de l’acide chlorhydrique ont
réagi.

© Cned, Physique - chimie 3e — 51


c
c Séquence 6

SÉQUENCE 6

Séance 1

Exercice 1
1- Questions dont les réponses sont à chercher dans le texte ci-dessus :

a) La principale différence entre une machine électrostatique et une pile, c’est qu’une
machine électrostatique produit une étincelle, c’est-à-dire un courant électrique de
durée très brève, alors qu’une pile produit un courant électrique de longue durée.

b) Galvani croit que la contraction du muscle de grenouille est due à de l’électricité


contenue dans les muscles des grenouilles (qu’il appelle « électricité animale »).

c) Volta explique que l’électricité est créée non pas par le muscle de la grenouille, mais par
le cuivre et le fer, à condition que ces deux métaux soient reliés par un milieu humide et
donc conducteur (le muscle).

d) Le mot « pile » vient du fait qu’il s’agit d’un empilement de rondelles de cuivre, de zinc
et de carton mouillé.

e) Sur le dessin de la pile de Volta, on voit que le métal constituant la borne positive de la
pile de Volta est le cuivre, celui constituant la borne négative est le zinc.

f) Sur la pile de Volta dessinée dans le texte, il y a 6 éléments [cuivre / carton / zinc].
Puisque chacun délivre une tension électrique de 0,9 volt, la tension totale vaut
0,9 × 6 soit 5,4 volts.

2- Questions dont les réponses sont à chercher dans un dictionnaire ou une encyclopédie :

a) Voici quelques phénomènes de la vie de tous les jours où un frottement provoque une
accumulation d’électricité statique :

- quand on frotte les cheveux sur la brosse ou le peigne, ils sont électrisés et ont tendance
à se dresser tout seuls !

- quand la voiture roule par temps très sec, elle se charge d’électricité statique, et ensuite
on prend une petite décharge quand on touche la carrosserie,

- quand on retire un pull dans l’obscurité, on voit parfois de petites étincelles : c’est le
frottement du pull sur le vêtement qu’on porte en dessous qui forme de l’électricité
statique et cette électricité, en se déchargeant d’un vêtement à l’autre, donne des
étincelles.

b) Une Académie, c’est une assemblée de grands écrivains, savants ou artistes. La France
a plusieurs Académies, notamment : l’Académie Française, l’Académie des inscriptions
et belles lettres, l’Académie des beaux-arts, l’Académie des sciences. Cette dernière a été
fondée par Colbert, ministre de Louis XIV.

c) Volta n’aurait certainement pas pu allumer une lampe à filament, car celle-ci fut
inventée par Thomas Edison en 1879 seulement.

52 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 2
Séance 2
Séquence 6

c c

Voici quelques idées pour améliorer la pile au citron, tout en utilisant les mêmes matières de
base : du cuivre, du zinc et du jus de citron.

Idée n° 1 : Volta avait empilé les éléments [cuivre / carton / zinc] pour avoir une tension plus
importante. Nous pourrions donc faire la même chose en plantant dans le citron plusieurs fils
de cuivre et plusieurs clous en zinc.

Idée n° 2 : Un clou en zinc et un fil de cuivre ont une faible surface. Nous pourrions utiliser, à
la place, des plaques de zinc et de cuivre.

© Cned, Physique - chimie 3e — 53


c
c Séquence 6

Idée n° 3 : Si du courant électrique circule dans le citron, il doit avoir du mal à passer, à cause

des parois fibreuses qu’il y a à l’intérieur du citron. Pour éviter ce problème, nous pourrions

utiliser du jus de citron, placé dans un bécher.

Idée n° 4 : Combiner les trois idées précédentes.

Remarque : Avec ce dernier montage, il est effectivement possible d’allumer une DEL.

54 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 3
Séance 3

Oui
Séquence 6

Non
c c

1- En versant de la poudre de zinc dans une solution


de sulfate de cuivre, le nombre d’ions cuivre Cu2+ ® ˝
augmente-t-il ?
2- Est-ce qu’il se produit une augmentation de température
lorsque l’on verse de la poudre de zinc dans une solution ˝ ®
de sulfate de cuivre ?
3- Une pile électrochimique s’arrête-t-elle de fonctionner
˝ ®
lorsque l’un des réactifs est totalement consommé ?
4- L’énergie chimique d’une pile électrochimique en
® ˝
fonctionnement augmente-t-elle ?
5- Les réactifs d’une pile électrochimique contiennent-ils de
® ˝
l’énergie électrique ?

Exercice 4
1- Le dépôt rouge au fond du bécher b est du cuivre.

2- Les ions cuivre (II) présents dans la solution de sulfate de cuivre donnent à la solution sa
couleur bleu azur. Etant donné que ces ions sont « consommés » pour former le dépôt de
cuivre au fond du bécher b , la solution s’éclaircit, c’est-à-dire devient de moins en moins
bleue.
3- Dans le bécher b , il se produit une transformation chimique entre les ions cuivre (II) et les
atomes de zinc.
4- La température du bécher b est plus élevée que celle du bécher a (pas de changement)
parce qu’une partie de l’énergie chimique de ses réactifs a été transformée en énergie
thermique sous forme de chaleur.
5- Le bécher a joue donc le rôle de « témoin », il permet de comparer les températures et
aussi les couleurs des solutions.
6- L’énergie chimique des réactifs a été transformée en partie en énergie thermique.

Exercice 5
• La situation a correspond à celle du cours. La solution de sulfate de cuivre assure la
conduction électrique du fait de la présence des ions. On retrouve le métal zinc et le métal
cuivre. On se retrouve dans la situation de la pile citron, à savoir deux métaux séparés par
une solution ionique.
• La situation b ne permet pas de générer une tension aux bornes du voltmètre car les deux
solutions de sulfate de cuivre ne son pas reliées par un « pont ionique ».
• La situation c ne permet pas non plus de générer une tension aux bornes du voltmètre
car l’eau distillée ne contient pas d’ions (ou très peu), mais de toute façon insuffisamment
pour établir une tension notable aux bornes du voltmètre.

© Cned, Physique - chimie 3e — 55


c
c Séquence 6

Exercice 6
Séance 4

1- Il existe des piles de différentes formes (cylindrique, plate, rectangulaire, bouton) et de


différentes tailles. Ainsi, elles s’adaptent bien aux appareils qu’elles doivent alimenter, qui
eux-mêmes sont de formes et de tailles diverses et variées (on ne pourrait pas mettre une
grosse pile dans un appareil très petit).
2- Les piles alcalines durent plus longtemps que les piles salines.
3- Recherche de renseignements sur les piles du commerce.

Un exemple
Nom
Autre nom Tension Dimensions d’appareil
commercial Forme
commercial (V) (mm) utilisant ce type
ou commun
de piles
diamètre : 10
AAA LR3 1,5 cylindrique télécommande
hauteur : 44
diamètre : 14
AA LR6 1,5 cylindrique appareil photo
hauteur : 50
diamètre : 26
C LR14 1,5 cylindrique jouet
hauteur : 50
diamètre : 34 lecteur CD -
D LR20 1,5 cylindrique
hauteur : 61 radio portable
longueur : 26
9 volt 6LR61 9 rectangulaire largeur : 17 multimètre
hauteur : 49
longueur : 62
plate 4,5 volt 3LR12 4,5 plate largeur : 22 lampe de poche
hauteur : 67
4- Recherche de renseignements sur les piles « boutons » :

Nom Appareils
Dimensions
commercial ou Tension (V) Forme utilisant ce type
(mm)
commun de piles
diamètre : 12
A76 (LR44) 1,5 bouton calculatrice
épaisseur : 5

diamètre : 20
CR2025 3 bouton appareil photo
épaisseur : 2,5

Remarque : les piles A76 et CR2025 sont parmi les plus répandues, mais il est très possible que tu
aies trouvé d’autres modèles.

56 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 7

pile au citron
matière active
constituant la borne
positive
cuivre
matière active
constituant la borne
négative
zinc
ionique
Séquence 6

solution aqueuse

jus de citron
c c

solution aqueuse
dioxyde de
pile de Leclanché zinc gélifiée contenant
manganèse
des ions zinc Zn2+

Exercice 8
« Alcalin » veut dire « basique », autrement dit de pH supérieur à 7.
Cela signifie que la solution aqueuse ionique d’une pile alcaline est basique, tandis que celle
d’une pile saline est neutre ou acide.
(Remarque : il y a d’autres différences, que tu verras dans la suite de tes études, entre les matières
qui constituent les piles salines, et celles qui constituent les piles alcalines).

Exercice 9
La correction de cet exercice s’appuie sur l’exploitation graphique faite à la figure
(fig. e64.3b).

fig. e64.3b

1- La tension de chaque lampe en début d’expérience vaut 1,5 V.


2- La durée d’utilisation de la plie saline quand sa tension vaut 1,1 V est de 150 heures
(point A).
3- La tension aux bornes de la pile alcaline quand elle a été utilisée 500 heures vaut 0,9 V
(point B).
4- Pour la pile saline, la lampe sera en mesure de briller 175 heures (point C) ; pour la pile
alcaline, la lampe sera en mesure de briller 450 heures (point D). On comprend mieux
maintenant l’intérêt des piles alcalines !

© Cned, Physique - chimie 3e — 57


c
c Séquence 6

Exercice 10
Séance 5

1- La différence principale entre une pile à combustible et une pile classique, c’est que dans
une pile classique, les réactifs se trouvent à l’intérieur même de la pile, tandis que dans une
pile à combustible les réactifs sont stockés à l’extérieur.
2- La transformation chimique qui se produit dans une pile à combustible « H2 – O2 » est :
dihydrogène + dioxygène eau
3- Voici un avantage de la pile « H2 – O2 » : elle ne dégage aucun produit polluant.
Les deux inconvénients sont :
1. l’hydrogène, un des deux réactifs, est coûteux à fabriquer,
2. une substance qui facilite la réaction chimique, le platine, est également très coûteuse.

Exercice 11
1- Chaque citoyen doit porter une pile ou un accumulateur usagé dans un bac de collecte,
situé chez le vendeur, ou dans une déchèterie (il ne faut pas les jeter dans une poubelle
ordinaire, et encore moins, évidemment, les abandonner dans la nature).
2- Il ne faut pas incinérer les piles ou accumulateurs car leur combustion produit des matières
toxiques, que l’on retrouverait dans les cendres ou dans les gaz.
3- La première étape du recyclage des piles et accumulateurs, c’est la collecte et le tri. La
seconde étape, c’est le retraitement. Ce dernier doit être approprié au type de pile ou
d’accumulateur. On récupère ainsi les matières premières qui permettent de fabriquer de
nouvelles piles et accumulateurs.

58 — © Cned, Physique - chimie 3e


c
c Séquence 7

SÉQUENCE 7

Séance 1

Exercice 1
Partant de l’eau de mer, on peut séparer d’un côté l’eau pure, de l’autre le sel (ou plutôt les
sels) en effectuant une distillation : l’eau pure se vaporise, tandis que les sels restent dans le
ballon à distiller.

Exercice 2

Exercice 3
1- Dans cette transformation chimique, les réactifs sont le butane et le dioxygène. Les
produits de la réaction sont le dioxyde de carbone et l’eau.
2- Oui, les atomes présents dans les produits de la réaction sont exactement les mêmes
(même nature, même nombre), que ceux présents dans les réactifs. En effet : il y a 8
atomes de carbone, 20 atomes d’hydrogène et 26 atomes d’oxygène dans les réactifs. Et
exactement le même décompte dans les produits de réaction.
Remarque : cette propriété est vraie pour toutes les transformations chimiques.
3- Oui, la masse des produits de la réaction est égale à celle des réactifs. Cela est vrai pour
toutes les transformations chimiques. Et c’est une conséquence du fait que les atomes sont
les mêmes dans les produits de la réaction que dans les réactifs.

Exercice 4
1- Le dioxyde de carbone (CO2), la vanilline (C3H8O3 ) et l’acide acétylsalicylique (C9H8O4)
sont trois exemples de molécules qui existent à l’état naturel, mais que les chimistes savent
également synthétiser.
2- La plupart des matières plastiques, et les savons, sont des substances que les chimistes
savent synthétiser, et qui n’existent pas à l’état naturel.
3- Recherche documentaire.
Le nylon est inventé en 1935 par une équipe de chimistes, dirigée par Wallace H. Carothers,
travaillant pour la firme américaine Du Pont de Nemours. Le nylon s’avère être une fibre
à la fois déformable, élastique, résistante à la rupture, imputrescible. Il est utilisé pour
fabriquer les poils de brosse à dents, des bas pour les femmes, les parachutes des soldats
américains, des cordes, et toutes sortes de vêtements... Son succès commercial est énorme.

 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 5
Séance 2
Séquence 7

c c

1- Puisque l’alcool isoamylique est nocif par inhalation, il faut l’utiliser dans une zone bien
ventilée. Puisqu’il est inflammable, il faut l’utiliser loin de toute flamme.

2- Puisque l’acide acétique (appelée éthanoïque) est corrosif, il faut porter une paire de
lunettes de protection, des gants, et des vêtements couvrants appropriés. Il faut le
manipuler et ouvrir le flacon avec prudence.

Puisqu’il est inflammable, il faut l’utiliser loin de toute flamme.

Exercice 6

Réfrigérant : qui sert à réfrigérer, à produire du froid


(Source : dictionnaire Hachette encyclopédique).

Exercice 7

1- La molécule dont l’odeur se rapproche de celle de l’éthanoate de phénylméthyle est


présente dans la fleur de jasmin.

2- L’inconvénient principal que présente l’extraction de l’arôme de jasmin est son coût élevé
(15 000 €) du fait du nombre important de fleurs nécessaires (1 million).

3- La synthèse de la molécule à odeur de jasmin présente les avantages suivants :

• Baisse du coût de production

• Disponibilité de l’arôme sur le marché plus importante

• Préservation de la ressource naturelle (des fleurs de jasmin)

4- La synthèse de la molécule à odeur de jasmin reprend le protocole expérimental de celui à


odeur de banane. Il nécessite les éléments suivants :

• Pendant la transformation chimique : chauffage par bain-marie, à reflux, du mélange


l’acide éthanoïque et phénylméthanol (fig. fe72.3a) en présence du catalyseur (acide
sulfurique).

• En fin de transformation chimique (après 15 à 20 min) : le mélange est versé dans de


l’eau très salée, puis agité, afin de faire remonter les molécules à odeur de jasmin et de
les séparer des réactifs restants.

• L’utilisation d’une ampoule à décanter va permettre de séparer l’eau salée, les réactifs
restants, des molécules à odeur de jasmin qui surnagent (fig. fe72.3b).

© Cned, Physique - chimie 3e — 


c
c Séquence 7

fig. fe72.3a fig. fe72.3b

5- Voici le bilan de la transformation chimique :

fig. fe72.3c

6- Les réponses sont données dans le tableau suivant :

Atome de carbone C Atome Atome d’oxygène


Formule d’hydrogène H O
chimique présent nombre présent nombre présent nombre
? ? ?
acide C2H4O2 oui 2 oui 4 oui 2
éthanoïque
Phénylméthanol C7H8O oui 7 oui 8 oui 1

 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 8

1- La synthèse d’un arôme de banane est-elle une


transformation chimique ?
2- Les espèces chimiques utilisées dans la synthèse de
Oui

˝
Séquence 7

Non

®
c c

® ˝
l’arôme de banane sont-elles sans danger ?
3- Le chauffage à reflux utilise-t-il un tube réfrigérant ? ˝ ®
4- Peut-on dire que dans le tube réfrigérant, il se produit
˝ ®
une transformation physique appelée liquéfaction ?
5- Le bain-marie est-il une technique de chauffage ? ˝ ®
6- Est-ce que le bain-marie ne chauffe que le bas du tube à
® ˝
essai ?
7- Pour séparer les molécules à odeur de banane après
la transformation chimique, faut-il verser de l’eau très ® ˝
sucrée, puis agiter ?
8- Est-ce qu’on utilise une ampoule à filtrer pour récupérer
® ˝
les molécules à odeur de banane ?

Séance 3
Exercice 9
Puisque la solution d’hydroxyde de sodium est corrosive, il faut porter une paire de lunettes
de protection, des gants, et des vêtements couvrants appropriés. Il faut ouvrir le flacon et
manipuler cette solution avec prudence.

Exercice 10

Oui Non
1- Le savon est-il présent dans la nature ? ® ˝
2- En règle générale, un savon s’obtient-il en faisant agir un corps gras
˝ ®
avec un liquide basique ?
3- Peut-on dire que dans les espèces chimiques présentes dans la
synthèse du savon, seule la solution d’hydroxyde de sodium est ˝ ®
corrosive ?
4- Dans la synthèse du savon, l’éthanol joue-t-il le rôle de catalyseur ? ˝ ®
5- Le montage utilisé dans la synthèse du savon est-il différent de celui
® ˝
utilisé dans l’arôme de banane ?
6- Un réfrigérant à eau permet-il un refroidissement plus lent des
® ˝
vapeurs ?
7- Le relargage est-il une technique qui consiste à ajouter beaucoup de
sel, après transformation chimique, afin de faire précipiter le savon, ˝ ®
présent initialement dans la partie aqueuse du liquide ?
8- Peut-on dire « Après le relargage, pour récupérer le savon, on effectue
une filtration sur Büchner ; le savon tombe alors dans la fiole à ® ˝
vide » ?
9- Après la filtration sur Büchner, le savon est-il prêt à être utilisé pour se
® ˝
laver les mains ?

© Cned, Physique - chimie 3e — 


c
c Séquence 7

Exercice 11
1- Les correspondances numéro et vocabulaire sont :
1. réfrigérant à eau
2. eau tiède
3. eau froide
4.
5. huile d’olive, solution d’hydroxyde de sodium, éthanol
6.
7. ballon à fond rond
8. chauffe-ballon
2- Voici l’ordre des manipulations :
• Étape n° 1 : c
• Étape n° 2 : a
• Étape n° 3 : b

réfrigérant

eau tiède
huile d’olive
solution d’hydroxyde de sodium
eau froide éthanol

ballon à fond rond


chauffe-ballon

 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 12

1- La molécule d’acide laurique comporte :

- 12 atomes de carbone (en noir)


Séquence 7

c c

- 2 atomes d’oxygène (en rouge)

- 24 atomes d’hydrogène (en blanc)

2- Cet acide gras a donc pour formule C12H24O2

Atome de carbone C Atome d’hydrogène H Atome d’oxygène O


présent ? nombre présent ? nombre présent ? nombre
oui 12 oui 24 oui 2

Exercice 13

1- Le bilan de cette transformation chimique est :

hydroxyde de sodium (soude) + trioléate de glycéryle ä glycérol + oléate de sodium

2- L’énoncé dit que l’oléate de sodium représente 25 % de la masse du pain de savon, lequel a
une masse de 600 g. La masse d’oléate de sodium vaut donc 150 g puisque :

600 × 0,25 = 150

3- L’énoncé dit qu’avec 44,2 g de trioléate de glycéryle (en abrégé TdG) on peut obtenir 15,4 g
d’oléate de sodium (OdS). Or le pain de savon contient 150 g d’OdS (voir question 2.).
Pour préparer une telle quantité, il faut environ 436,2 g de TdG ; en effet :
150
44,2 × ≈ 436,2
15,4
4- L’énoncé dit que l’huile d’olive contient 75 % de TdG. Or il faut 436,2 g de TdG pour
fabriquer le pain de savon (voir question 3°). Par conséquent, si l’on désigne par M la
masse d’huile d’olive, on doit avoir :

0,75 × M = 436,2
436,2
D’où : M= soit environ 581,6
0,75
Il faut donc environ 581,6 grammes d’huile d’olive.

© Cned, Physique - chimie 3e — 


c
c Séquence 7

Exercice 14
Séance 4

1- Le dioxyde de carbone provient de l’atmosphère, l’eau provient des racines des plantes.

2- Les réactifs sont : le dioxyde de carbone et l’eau.

Les produits sont : le glucose et le dioxygène.

Le bilan de cette transformation chimique est :

dioxyde de carbone + eau ä glucose + dioxygène

3- L’équation chimique de la photosynthèse des plantes chlorophylliennes est :

6 CO2 + 6 H2O ä C6H12O6 + 6 O2

4- Le glucose est à la fois une substance naturelle (fabriquée dans la nature) et une substance
de synthèse (la molécule de glucose est plus grosse, plus complexe, que les molécules des
deux réactifs).

5- La molécule de glucose, de formule C6H12O6 , comporte 6 atomes de carbone, 12 atomes


d’hydrogène, et 6 atomes d’oxygène.

L’équation de la transformation chimique écrite à la question 3. montre que :

- Les atomes de carbone proviennent du dioxyde de carbone.

- Les atomes d’hydrogène proviennent de l’eau.

6- Les atomes d’oxygène proviennent à la fois du dioxyde de carbone CO2 , et de l’eau H2O.

 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 15
Séquence 7

L’eau des tubes à essai ne tombe pas, grâce à la pression atmosphérique qui s’exerce sur la
surface du liquide contenu dans la cuve, comme le montre ce schéma :
c c

© Cned, Physique - chimie 3e — 


c
c Séquence 8

SÉQUENCE 8
Séance 1
Exercice 1
1- L’appareil qui mesure une tension électrique est appelé un voltmètre. Le voltmètre est l’une
des fonctions du multimètre.
2- Son symbole normalisé est :

3- Dans un circuit, le voltmètre se branche en dérivation aux bornes du dipôle dont on


cherche à mesurer la tension. La borne « COM » doit être connectée vers le côté négatif du
circuit.
4- Voici le schéma normalisé du circuit composé d’un générateur, d’une lampe, et d’une
situation de mesure de tension aux bornes de la lampe.

5- Le sélecteur du multimètre permet de choisir la fonction (ici le voltmètre) mais aussi le


calibre.
6- Lors de l’utilisation du sélecteur au sein d’une même fonction, on doit le placer (avant la
mesure) sur le calibre dont la valeur est la plus grande. Ensuite, on diminue la valeur du
calibre progressivement de façon à approcher au mieux la valeur de la mesure mais tout en
restant au-dessus. En agissant ainsi, la mesure réalisée gagne en précision.
Le dépassement de calibre (la tension mesurée est supérieure à la valeur du calibre choisi)

pour un voltmètre se traduit par l’affichage de .

7- La tension électrique s’exprime dans une unité appelée volt.


8- Le symbole de cette unité est V.
9- En général, la tension électrique est notée par la lettre U.
10- Le résultat de cette mesure s’exprime de la façon suivante : U = 4,60 V
11- a) Un signe négatif apparaît niveau de l’affichage.
b) U = - 4,60 V

10 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 2

1- Les objets présents sur la photographie de la Figure f81.3 sont :

- un multimètre utilisé en fonction voltmètre,


Séquence 8

c c

- une bobine,

- deux fils de connexions,

- un aimant,

- deux pinces.

2- Le multimètre est utilisé en fonction voltmètre. Le sélecteur est réglé sur le calibre 20 mV.
Le voltmètre est connecté à la bobine par les bornes « COM » et « V ».

3- La flèche rouge de la Figure f81.4 indique que le manipulateur déplace l’aimant vers le haut
au voisinage de la bobine.

La flèche rouge de la Figure f81.5 indique que le manipulateur déplace l’aimant vers le bas
au voisinage de la bobine.

4- Voici pour chaque photographie, le résultat des mesures :

• Photographie de la Figure f81.3 : U = 0,00 V

• Photographie de la Figure f81.4 : U = - 3,06 mV

• Photographie de la Figure f81.5 : U = 3,22 mV

5- Une tension électrique apparaît aux bornes d’une bobine à la condition qu’il y ait un
mouvement de l’aimant au voisinage de cette bobine.

6- C’est la présence du signe négatif qui change, en dehors de la valeur de la tension


électrique, quand on inverse le mouvement de l’aimant au voisinage de la bobine.

7- En répétant régulièrement ce mouvement d’aller et retour de l’aimant au voisinage de la


bobine, il se produit deux observations au niveau du voltmètre :

• La valeur de la tension change au cours du temps.

• La tension prend des valeurs successivement positives puis négatives.

8- Dans la situation de la question n° 7, la tension électrique mesurée n’est pas continue


comme pour une pile, car la valeur de la tension mesurée (celle aux bornes de la bobine) ne
garde pas la même valeur au cours du temps. On dit qu’elle varie dans le temps.

© Cned, Physique - chimie 3e — 11


c
c Séquence 8

Exercice 3

1- Le voltmètre mesure-t-il une tension électrique ?

2- Le voltmètre se branche-t-il en série avec le dipôle dont on souhaite


Oui
x

®
Non
®

x
mesurer la tension ?

3- La tension électrique est-elle désignée par la lettre V ? ® x

4- Le symbole du volt est-il v ? Non, le symbole du volt est V. ® x

5- U est-elle la lettre utilisée pour désigner la tension électrique ? x ®

6- Si l’écran du voltmètre affiche 9,02 sur un calibre de 20 mV alors est-


® x
ce que je peux écrire : U = 9,02 V ?
7- En inversant le branchement du voltmètre, est-ce que je lirai alors sur
x ®
l’écran – 9,02 ?
8- Pour que le résultat de la mesure soit plus précis, doit-on adapter
le calibre à la mesure en choisissant le calibre le plus petit, puis en
® x
l’augmentant progressivement de façon à ce que la valeur de ce
calibre se rapproche de la valeur de la mesure ?
9- Une tension électrique qui garde la même valeur au cours du temps
x ®
est-elle une tension continue ?
10- Un aimant et une bobine suffisent-ils pour obtenir une tension
® x
électrique ? Il faut qu’il y ait mouvement de l’un par rapport à l’autre.
11- Une bobine est en mouvement au voisinage d’un aimant. Est-ce qu’il
® x
se produit alors une tension aux bornes de l’aimant ?
12- Suivant le sens du mouvement de l’aimant, la tension électrique
x ®
produite sera-t-elle positive ou négative ?
13- Un aimant en mouvement au voisinage d’une bobine, produit-il à ses
bornes, une tension électrique qui n’est pas constante ; parle-t-on x ®
alors de tension variable dans le temps ?
14- Pour obtenir une tension aux bornes de la bobine, est-ce qu’on peut
soit la mettre en mouvement au voisinage d’un aimant, ou soit mettre x ®
en mouvement l’aimant au voisinage de la bobine ?

12 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 4

3.22
Séquence 8

c c

Y a-t-il une Quel est son


Les actions dans l’ordre Affichage
tension ? signe ?

1. On approche l’aimant de la bobine. oui +

oui
2. On éloigne l’aimant de la bobine. opposée à la —
précédente

3. On inverse les bornes de la bobine. non

4. On éloigne la bobine de l’aimant. oui +

5. On approche la bobine de l’aimant. essaie de prévoir oui —


6. On déplace l’ensemble sans
mouvement entre l’aimant et la essaie de prévoir non
bobine.

© Cned, Physique - chimie 3e — 13


c
c Séquence 8

Exercice 5
séance 2

1- Les deux principaux éléments de l’alternateur de vélo sont la bobine et l’aimant.


La bobine est l’élément fixe (stator1), l’aimant est l’élément mobile (rotor).
2- L’alternateur appartient à la famille des générateurs.
3- Le symbole de l’alternateur est :

La « vague » symbolise le côté alternatif de la tension qu’il


délivre. On en reparlera dans quelques séances.

4- Voici le schéma électrique du circuit de la Figure f82.2.

5- La lampe brille quand le galet tourne.


6- Dans sa rotation, le galet entraîne l’aimant.
7- Le galet étant solidaire de l’aimant, lorsque le galet tourne (mouvement de rotation)
l’aimant tourne aussi. La rotation de l’aimant s’effectue au voisinage de la bobine.
8- La lampe brille, elle reçoit donc de l’énergie électrique. Cette énergie électrique est
produite par l’alternateur. Les conditions de production d’une tension sont réunies car il y
a mouvement d’un aimant au voisinage d’une bobine (au sein de l’alternateur). Connectée
à un circuit fermé de dipôles conducteurs, l’énergie électrique produite permet de faire
briller la lampe.

Exercice 6
1- a) Sur la photographie C, le circuit est fermé car la lampe brille (position fermée de
l’interrupteur).
b) Sur la photographie B, le circuit est ouvert car l’interrupteur est en position « ouvert ».
Pour s’en rendre compte, il suffit d’observer sur la photographie C le changement de
position de l’interrupteur.

1
stator a la même racine que statique (qui ne bouge pas).

14 — © Cned, Physique - chimie 3e


2- À l’aide de la manivelle, le manipulateur transmet de l’énergie mécanique à l’alternateur.
3- En circuit fermé, la lampe utilise de l’énergie électrique.
Séquence 8

4- L’alternateur du dispositif n° 2 ou celui d’un vélo, convertit l’énergie mécanique en énergie


électrique.
c c

Exercice 7
Oui Non
1- Peut-on dire que dans l’alternateur de vélo, la bobine constitue un
x ®
élément de la partie fixe et que l’aimant tourne ?

2- L’aimant d’un alternateur de vélo est-il appelé le stator ? ® x

3- Est-ce que c’est la rotation du galet au voisinage de la bobine qui


® x
produit une tension ?

4- Un alternateur produit-il une tension alternative ? x ®

5- L’alternateur se symbolise-t-il comme un générateur de tension


® x
continue (comme une pile) ?

6- Un alternateur est-il un réservoir d’énergie ? ® x

7- Dans un alternateur, l’énergie électrique est-elle convertie en énergie


® x
mécanique ?
8- Pour que la conversion d’énergie mécanique en énergie électrique
puisse se produire, la bobine de l’alternateur doit-elle être reliée à un x ®
circuit fermé de dipôles récepteurs ?
9- Les conversions d’énergie se traduisent-elles par un organigramme
® x
d’énergie ?
10- Est-ce que l’alternateur convertit l’énergie mécanique en énergie
® x
chimique ?
11- Peut-on dire qu’il n’y a pas de transfert d’énergie si l’alternateur n’est
x ®
pas connecté à un circuit électrique ?

Exercice 8
énergie énergie
mécanique électrique
opérateur alternateur lampe

Exercice 9
énergie énergie
mécanique électrique
moteur alternateur batterie
du véhicule

© Cned, Physique - chimie 3e — 15


c
c Séquence 8

Exercice 10
séance 3

1- Le principal « acteur » d’une centrale hydraulique est l’eau. Elle permet la mise en
mouvement de la turbine.

2- La partie qui reçoit l’eau est la turbine.

3- La turbine est reliée à l’alternateur.

4- L’énergie transmise à la turbine par le jet d’eau est de l’énergie de mouvement.

5- a) L’alternateur a pour rôle de convertir cette énergie de mouvement en énergie électrique.

b) L’alternateur fournit de l’énergie électrique au réseau de distribution.

6- Le principal « acteur » d’une centrale éolienne est le vent. Il permet la mise en mouvement
des pales.

7- Les pales sont les éléments qui jouent le rôle de la turbine.

8- L’alternateur est l’élément que l’on retrouve et qui est nécessaire à la production
d’électricité.

9- Le vent arrivant sur les pales transfère à celles-ci de l’énergie et permet de les faire tourner.
Il transfère donc de l’énergie mécanique aux pales du rotor.

10- Le caractère renouvelable de ces deux modes de transfert de l’énergie, réside dans le fait
que l’eau et le vent sont présents à la surface du globe de façon inépuisable (ex : cycle de
l’eau).

16 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 11

1- Peut-on dire que pour une centrale hydraulique, c’est l’eau en


mouvement qui fournit l’énergie mécanique à la turbine ?
2- Dans la conduite forcée d’une centrale hydraulique, la vitesse de l’eau
Oui

x
Séquence 8

c
Non

®
c

® x
reste-t-elle constante ?
3- Peut-on dire que l’eau acquiert de l’énergie de mouvement pendant
qu’elle s’écoule dans la conduite forcée, et qu’elle transfère une x ®
grande partie de cette énergie à la turbine ?
4- La turbine d’une centrale hydraulique est-elle mise en mouvement par
® x
un jet d’air ?
5- L’alternateur transforme-t-il l’énergie mécanique reçue en énergie
x ®
électrique ?
6- L’alternateur est-il présent uniquement dans les centrales
® x
hydrauliques ?

7- Trouve-t-on un alternateur dans toutes les centrales ? x ®

8- Toute l’énergie mécanique est-elle convertie par l’alternateur en


® x
énergie électrique ?
9- Pour une centrale éolienne, est-ce que c’est le vent qui fournit l’énergie
x ®
mécanique aux pales d’une éolienne.

10- L’éolienne fournit-elle de l’énergie thermique au réseau électrique ? ® x

11- Dans le diagramme d’énergie d’une centrale, faut-il faire figurer les
x ®
pertes d’énergie ?

12- Le gaz et le fioul sont-ils des énergies renouvelables ? ® x

Exercice 12
Énergie mécanique Énergie électrique
Rotation de la turbine X
Vent X
Éolienne en mouvement X
Écoulement de l’eau X
Lampe qui brille X

Exercice 13
1- a) Le pourcentage de l’énergie non convertie d’une centrale hydraulique est de 20 %
(100 % - 80 %).
b) Cette énergie est perdue sous forme de frottements mécaniques et de chaleur.
2- a) Le pourcentage de l’énergie non convertie d’une centrale éolienne est de 40 %
(100 % - 60 %).
b) Cette énergie est perdue sous forme de frottements mécaniques, chaleur, et une partie
de l’air est toujours en mouvement à la sortie de l’éolienne (énergie non convertie).

© Cned, Physique - chimie 3e — 17


c
c
3-
Séquence 8

Eau en mouvement
énergie mécanique

100 %
énergie électrique

Alternateur
80 %
Réseau
électrique

20 %

énergie “ perdue ”

Diagramme d’énergie d’une centrale hydraulique

énergie mécanique énergie électrique

Réseau
Air en mouvement Alternateur
100 % 60 % électrique

40 %

énergie “ perdue ”

Diagramme d’énergie d’une centrale éolienne

séance 4

Exercice 14
1- C’est par combustion d’un combustible dans la chaudière qu’est produite la vapeur d’eau
dans le générateur de vapeur.
2- L’énergie issue du combustible qui brûle est de l’énergie thermique.
3- L’énergie mécanique est la forme d’énergie acquise par l’eau à la sortie du générateur de
vapeur.
4- a) La rotation de la turbine est l’action produite par la vapeur d’eau.
b) Elle transmet alors de l’énergie mécanique.
5- L’élément que l’on trouve dans la centrale thermique déjà présent dans les deux centrales
électriques étudiées précédemment est l’alternateur.
6- a) Une centrale thermique fournit au réseau électrique de l’énergie sous forme électrique.
b) C’est l’alternateur qui est à l’origine de cette forme d’énergie.
c) Toute l’énergie reçue n’est pas transformée, une partie est « perdue ».
7- Ces énergies fossiles reposent sur une logique de stock. Mais à mesure que le temps passe,
ces stocks s’épuisent et ne se renouvellent pas suffisamment vite.
Par exemple, le pétrole demande des millions d’années à se former. La ressource va
donc s’épuiser car la consommation est supérieure à la production ; d’où le terme « non
renouvelable ».

18 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 15

1- Une centrale thermique produit-elle de l’énergie électrique ?


Oui

x
Séquence 8

c
Non

®
c

2- Le jet de vapeur d’eau communique-t-il à la turbine de l’énergie


® x
thermique pour la faire tourner ?
3- Peut-on dire que « La partie commune à toutes les centrales est le
® x
générateur; il transforme l’énergie mécanique en énergie électrique » ?
4- Dans une centrale thermique, une partie de l’énergie mécanique est-
x ®
elle « perdue » ?

5- La centrale thermique présente-t-elle un circuit d’eau fermé ? x ®

6- Dans le circuit n° 2, le générateur et le condenseur produisent-ils


® x
respectivement une liquéfaction et une vaporisation ?

7- Pour que la combustion se produise, faut-il une arrivée d’air ? x ®

8- Est-ce que la rivière reçoit de l’eau froide et fournit de l’eau chaude au


® x
condenseur ?

9- Les produits de la combustion sont-ils rejetés dans la rivière ? ® x

10- Les énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon) sont-elles des énergies non
x ®
renouvelables ?

Exercice 16

Renouvelable
Origine Nature du jet,
à l’origine du Nom
de
mouvement de
l’énergie Oui Non du rotor (eau, la centrale
mécanique vapeur, air)

Fioul X Vapeur Thermique


Gaz X Vapeur Thermique
Eau de retenue X Eau Hydraulique
Vent X Air Éolienne
Marée X Eau Marémotrice
Magma X Vapeur Géothermique
Charbon X Vapeur Thermique

© Cned, Physique - chimie 3e — 19


c
c Séquence 8

Exercice 17
Voici le diagramme d’énergie d’une centrale thermique.

Vapeur d’eau
énergie mécanique énergie électrique

Alternateur
Réseau
en mouvement électrique

“ énergie perdue ”

Diagramme d’énergie d’une centrale thermique

séance 5

Exercice 18
1- Les matières fissibles utilisées dans le réacteur sont l’uranium et le plutonium.
2- L’énergie thermique, issue du circuit primaire, a pour effet de produire de la vapeur d’eau
dans le circuit secondaire.
3- C’est le jet de vapeur d’eau du circuit secondaire, qui permet de faire tourner la turbine de
l’alternateur.
4- La liquéfaction de l’eau du circuit secondaire est réalisée grâce au condenseur. Il refroidit
la vapeur à la sortie de la turbine, en la mettant en contact avec l’eau froide du circuit
tertiaire.
5- L’enceinte de confinement a pour but de protéger l’environnement des radiations émises
par le réacteur.

Exercice 19
1- Tesla a perfectionné l’alternateur, et a travaillé sur le transport de l’énergie électrique sur
de grandes distances.
2- Lucien Gaulard a mis au point « le générateur secondaire » qui a permis d’élever la tension
aux bornes d’un alternateur.
3- a) L’exposition internationale de l’électricité à Paris a eu lieu en 1881.
b) Elle a célébré la naissance de l’électrotechnique.
4- La machine de Sulzer a permis d’alimenter en électricité une usine de Mulhouse dans la
première moitié du XXe siècle.
5- Les éléments qui caractérisent cette machine sont :
• un alternateur de 70 tonnes comprenant
• une roue de 6 mètres de diamètre (rotor) et
• 72 bobines.
6- Le rotor est mis en mouvement grâce à une machine à vapeur qui fournit l’énergie
mécanique.

20 — © Cned, Physique - chimie 3e


SÉQUENCE 9

Séance 1
Séquence 9

c c

Exercice 1
1- On représente le sens conventionnel du courant électrique par une flèche rouge, et sortant
par la borne + du générateur.

2- Symbole normalisé d’une DEL précisant :

• son anode,

• sa cathode,

• une astuce mnémotechnique pour s’en souvenir.

3-

• situation 1 :

La pointe du triangle de la DEL est placée dans le sens conventionnel du courant


électrique.

Le courant électrique (dont l’intensité est notée I), circule alors.

La DEL est dite passante.

• situation 2 :

En tournant la DEL (à l’opposé de la situation précédente).

Le courant électrique ne circule pas.

La DEL est dite non passante ou bloquée.

© Cned, Physique - chimie 3e — 21


c
c Séquence 9

4- Schémas électriques des deux situations.

Commentaires :
• Dans la situation 1, la DEL est
passante, d’où l’apparition du
sens conventionnel du courant
électrique et la couleur rouge de
la DEL.
• La DEL étant bloquée (ou non
passante), pas de courant dans
le circuit, pas de coloriage
rouge.

Exercice 2
1- L’éclat de la lampe du circuit n°1 est le même entre le début et la fin de l’expérience.

2- L’éclat de la lampe du circuit n°2 est minimal au début puis augmente.

3- a) Si l’éclat de la lampe ne varie pas lorsqu’elle est connectée aux bornes de la pile, c’est
que la valeur de la tension délivrée par cette pile ne change pas.

b) Si l’éclat de la lampe varie lorsqu’elle est connectée aux bornes du générateur très basse
fréquence (GTBF ou TBF), c’est que la valeur de la tension qu’il délivre à ses bornes
change pendant les 0,75 s.

Exercice 3
1- Deux DEL sont montées en opposition si la cathode de l’une est connectée à l’anode de
l’autre.

2- Schéma électrique complété.

3- Les deux DEL se mettent à clignoter lorsqu’elles sont alimentées par le GTBF. Elles
retrouvent leur éclat toutes les 0,5 s.

22 — © Cned, Physique - chimie 3e


4- Représentation du sens conventionnel :
• en rouge à 0,25 s du début de l’expérience
• en bleu à 0,50 s du début de l’expérience
Séquence 9

c c

5- Les DEL émettent de la lumière l’une après l’autre, donc le courant circule dans l’une puis
dans l’autre ; c’est-à-dire que le courant circule dans le circuit dans un sens puis dans
l’autre.
Dans le cas du circuit alimenté par un GTBF, le courant électrique qui circule change de
sens de façon régulière.
6- Le sens conventionnel nous précise que le courant électrique sort par la borne positive
du générateur, traverse les dipôles qu’il rencontre, et rejoint le générateur par sa borne
négative.
Avec le GTBF, si le courant change de sens régulièrement (toutes les 0,25 s dans notre
expérience), alors les bornes du générateur changent de signe aussi toutes les 0,25 s.
Pour un GTBF, on ne peut donc pas définir de borne positive ou négative comme pour
une pile !

Exercice 4

Oui Non
1- Une tension continue garde-t-elle la même valeur au
˝ ®
cours du temps ?
2- Un GTBF fournit-il une tension continue ? ® ˝
3- Une tension qui garde toujours la même valeur négative
˝ ®
est-elle continue ?
4- Un accumulateur (ou pile rechargeable) fournit-il une
® ˝
tension variable ?
5- Peut-on dire qu’une DEL est un dipôle polarisé, car son
comportement (éclat ou non) dépend de la façon dont ˝ ®
elle est connectée au générateur ?
6- La DEL est-elle un détecteur de courant ? ˝ ®
7- Deux DEL en opposition sont-elles montées en
˝ ®
dérivation ?
8- Dans le montage de deux DEL en opposition, les
® ˝
cathodes sont-elles reliées entre elles ?
9- Pour un GTBF alimentant un circuit, la tension fournie
® ˝
varie-t-elle en restant positive ?
10- Dans un circuit, alimenté par un GTBF, le courant
˝ ®
électrique change-t-il régulièrement de sens ?
11- Avec un GTBF, peut-on identifier une borne positive
ou une borne négative comme pour un générateur de ® ˝
tension continue ?

© Cned, Physique - chimie 3e — 23


c
c Séquence 9

Exercice 5
Séance 2

1- Les deux instruments de mesure présents dans cette expérience sont le voltmètre et le
chronomètre.

2- Le générateur utilisé est un générateur très basse fréquence (GTBF).

3- Le sélecteur du multimètre pointe le calibre « 20 V ».

4- D’après les deux observations suivantes :

• Les bornes « COM » et « V » du multimètre sont connectées au GTBF

• Le calibre « 20 V » est sélectionné

On conclut que c’est la tension électrique fournie par le GTBF qui est mesurée.

5- Avec le voltmètre, le manipulateur a mesuré la tension délivrée par le GTBF à intervalle de


temps régulier.

Il commence par déclencher le chronomètre tout en relevant la valeur initiale de la tension.

6- a) Toutes les 10 secondes, on relève la tension mesurée par le voltmètre.

b) L’expérience dure 170 s.

7- Les valeurs de tension sont soit positives, soit négatives et varient entre -3,4 V et 3,7 V.

8- Les valeurs n’étant pas les mêmes au cours du temps, cette tension est donc variable.

9- a) La valeur maximale de la tension est U = 3,7 V.

b) La tension s’annule entre t = 80 s et t = 90 s et aussi entre t = 150 s et t = 160 s

c) La tension a la plus petite valeur à t = 120 s et vaut U = -3,4 V.

24 — © Cned, Physique - chimie 3e


10- Représentation graphique et réponse à la question 12.

Évolution de la tension aux bornes d’un accumulateur


de 3,5 V en fonction du temps
Séquence 9

c c

11- Pour réaliser le tracé, il faut d’abord observer la position des points.

On constate qu’ils suivent trois segments.

Pour tracer un segment, on positionne la règle pour qu’elle passe par un maximum de
points alignés.

Au besoin, n’hésite pas à prolonger le tracé tant que les 3 segments n’apparaissent pas. Par
la suite, tu gommes les traits de construction inutiles.

Tu constates qu’entre 40 s et 50 s, il y a une intersection de segments, cela signifie que la


tension atteint alors sa valeur maximale, bien qu’on ne l’ait pas mesurée.

Voilà un des intérêts de la construction d’une courbe.

12- La tension de la pile étant continue, la courbe représentant sa tension en fonction du


temps correspond donc à une droite (bleue) parallèle à l’axe des abscisses passant par la
valeur 3,5 V.

© Cned, Physique - chimie 3e — 25


c
c Séquence 9

Exercice 6

1- Pour connaître les variations de la tension, aux bornes


d’un générateur très basse fréquence (GTBF), utilise-t-on
Oui

®
Non

˝
un multimètre en fonction ampèremètre ?
2- Le chronomètre permet-il de repérer des intervalles de
˝ ®
temps réguliers ?
3- Un GTBF fournit-il des valeurs positives et négatives de la
® ˝
tension ?
4- Pour visualiser les variations de la tension fournie par un
˝ ®
GTBF, peut-on construire un graphique ?
5- Le voltmètre ne peut-il suivre que des variations lentes de
˝ ®
la tension d’un GTBF ?
6- Est-il possible, pour une personne, d’effectuer un relevé
® ˝
de tension tous les « un dixième » de seconde ?
7- Si une tension présente des valeurs positives puis
˝ ®
négatives, alors la tension est-elle variable ?
8- Sur un graphique, le temps est-il porté en ordonnée et la
® ˝
tension en abscisse ?
9- La tension présente-t-elle des valeurs négatives, tout
® ˝
comme le temps ?
10- La pile et le GTBF ont-ils la même représentation
graphique de l’évolution de la tension en fonction du ® ˝
temps ?
11- Peut-on dire que sur un graphique, c’est le temps en
® ˝
fonction de la tension qui est représenté ?
12- Sur un graphique, faut-il penser à mettre le titre, l’échelle,
˝ ®
les noms des axes et leurs unités ?
13- Pour réaliser un tracé de courbe, relie-t-on par un trait
® ˝
deux points consécutifs ?

Exercice 7

1- La liste du matériel utilisé dans le montage est :

• 1 GTBF

• 1 DEL rouge

• 1 DEL bleue

• 1 lampe

• 6 fils de connexion

26 — © Cned, Physique - chimie 3e


2- Schéma électrique du circuit n° 1
Séquence 9

c c

3- États du circuit
• Photo n° 1 :
La lampe brille, la DEL rouge est éteinte, la DEL bleue brille.
• Photo n° 2 :
La lampe brille, la DEL rouge est éteinte, la DEL bleue brille.
4- Quand la tension est positive, c’est la DEL bleue qui brille (état du circuit de la photo n° 1)
Quand le tension devient négative, c’est la DEL rouge qui brille (état du circuit de la photo
n° 2).
Dans les deux cas, la lampe brille car elle n’est pas un dipôle polarisé.
Or sur les trois segments du graphique (question 10 exercice 5), la tension augmente, puis
diminue, s’annule, devient négative, augmente à nouveau tout en restant négative, s’annule
à nouveau, redevient positive tout en augmentant.
Par conséquent, il y a deux phases :
• 1re phase de l’observation : C’est la DEL bleue qui brille (passante).
1. La DEL bleue brille progressivement, atteint son maximum d’éclat car sa tension
augmente.
2. La lampe brille progressivement, atteint son maximum d’éclat, sa tension augmente.
3. L’éclat de la DEL bleue et de la lampe diminue jusqu’à l’extinction car la tension
diminue et devient nulle.
4. La DEL rouge est restée éteinte (bloquée) pendant toute cette 1re phase.
• 2nde phase de l’observation : C’est la DEL rouge qui brille (passante).
1. La DEL rouge brille progressivement, atteint son maximum d’éclat car sa tension
« augmente » (ici, c’est vu du côté de la DEL et non du graphique).
2. La lampe brille progressivement, atteint son maximum d’éclat, sa tension augmente.
3. L’éclat de la DEL rouge et de la lampe diminue jusqu’à l’extinction car la tension
diminue et devient nulle.
4. La DEL bleue est restée éteinte (bloquée) pendant toute cette 2e phase.
Le cycle reprend ainsi de suite, des clignotements s’établissent.

© Cned, Physique - chimie 3e — 27


c
c Séquence 9



Sur un cycle, la DEL bleue brille une fois, la DEL rouge aussi, mais la lampe brille deux
fois.
On s’attend donc à l’observation suivante :
Les deux DEL clignotent l’une après l’autre, mais la lampe brille quand la DEL bleue ou
la DEL rouge brillent.
5- Une lampe, alimentée par un GTBF clignote donc deux fois plus vite qu’une DEL.

Séance 3

Exercice 8
1- Le générateur utilisé dans cette expérience est un GTBF.
2- a) Il existe trois positions possibles pour le bouton rotatif de la zone « FORME ».
b) Nous avons déjà rencontré les formes suivantes :
• : Forme de type « dents de scie » ou triangulaire
• : Forme de type « continu »
3- a) La tension étudiée est variable.
b) La valeur maximale de la tension est 3,3 V.
c) La valeur minimale de la tension est – 4,0 V.
4- Représentation graphique de la tension aux bornes du GTBF en fonction du temps.

28 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 9
1- Un motif est la plus petite partie du graphique qui se répète.
2- a) La période est la durée d’un motif.
b) La période se note T et s’exprime en seconde (s).
3- a) Umax = 3,3 V Umin = - 4,0 V
Séquence 9

c c

b) Une période (possible) est comprise entre 20 s et 140 s. Il suffit de repasser en bleu la
période de la courbe entre ces deux moments.
c) T = 120 s (140 s – 20 s = 120 s est égale à la durée d’un motif.)
4- Il est possible d’identifier un motif sur le graphique de l’évolution de la tension en fonction
du temps.
Il y a donc une période.
Le signal électrique délivré par le GTBF est donc périodique.

Exercice 10

Oui Non
1- Une tension périodique commence-t-elle nécessairement
® ˝
à0V?
2- Un motif se lit-il sur le voltmètre ? ® ˝
3- Un motif prouve-t-il que la tension est périodique ? ˝ ®
4- Un motif est-il une partie du graphique qui se répète ?
® ˝
Non, car il faut préciser que c’est la plus petite partie.
5- Le motif se note-t-il T et se mesure-t-il en seconde ? ® ˝
6- La plus petite partie du graphique qui se répète est-elle
˝ ®
un motif ?
7- La période T est-elle une valeur de tension ? ® ˝
8- La période est-elle la durée d’un motif ? ˝ ®

Exercice 11
1- Un phénomène est périodique s’il présente un motif, c’est-à-dire, pour une grandeur
physique, un ensemble de valeurs dont les variations se répètent au cours du temps.
La grandeur physique qui varie au cours du temps, dans le cas du phare, est son éclairage.
À l’issue de la phase 4, on revient à la phase 1 et ainsi de suite.
L’éclairage du phare est donc un phénomène périodique.
2-

3- Un motif s’étend sur 6 secondes, donc T = 6 s

© Cned, Physique - chimie 3e — 29


c
c Séquence 9

Exercice 12

1- Sur le graphique d’une tension périodique, Umax


n’apparaît-elle qu’une seule fois ?
Oui

®
Non

2- La période permet-elle d’obtenir systématiquement Umax


et Umin ? ® ˝

3- Une tension variable est-elle nécessairement périodique ? ® ˝


4- Le graphique d’une tension continue présente-t-il un
® ˝
motif ?
5- Une tension variable, présentant des valeurs positives,
˝ ®
peut-elle être périodique ?
6- Pour qu’une tension soit périodique, doit-elle être au
˝ ®
moins variable ?

Exercice 13

1- Il est possible de trouver plusieurs motifs pour un même signal. Voici donc un exemple de
correction possible pour cette question.

30 — © Cned, Physique - chimie 3e


2-

Tension
Valeurs
Signal

positives de U
Signal n° 1
oui

X
non
Signal n° 2
oui

X
non
Signal n° 3
oui

X
non oui

X
Séquence 9

Signal n° 4
non
c c

Valeurs
X X X X
négatives de U
U est continue X X X X
U est variable X X X X
U est
X X X X
périodique

Séance 4
Exercice 14
Les corrigés des questions 1 et 2 sont fournis sur la même figure.
Il s’agit de la figure f94.2 (proposée à l’exercice suivant)
Le tracé est délicat, aussi n’hésite pas à répéter tes gestes (en l’air), plusieurs fois, avant de
passer au tracé final.

© Cned, Physique - chimie 3e — 31


c
c Séquence 9

Exercice 15
1- La tension est-elle :
• continue ? non
• variable ? oui
• périodique ? oui
2- Sur la figure f94.2, deux motifs sont représentés.
Par exemple (en pointant les valeurs maximales de la tension, comme points de repère) :

3- La figure fe94.2 ci-dessous montre les constructions amenant les réponses attendues.

a) La durée séparant deux valeurs


consécutives de la tension maximale
est 83 s.
b) Cette durée est la période.
c) T = 83 s

Fig. fe94.2

32 — © Cned, Physique - chimie 3e


4- La figure f94.2 du cours, nous permet de lire (arrondi à l’entier le plus proche) :
• Umax = 12 V
• Umin = -12 V
5- En rouge, une alternance positive et en bleu, une alternance négative.
Séquence 9

c c

6- L’aire de la surface rouge est égale à l’aire de la surface bleue. En les découpant, puis en les
superposant dos à dos, on peut s’en rendre facilement compte.
Du point de vue de la tension, chaque valeur présente dans l’alternance positive, trouve sa
valeur opposée dans l’alternance négative.
Comme tu peux le constater, les deux alternances rouge et bleue forment une période.
La moyenne des valeurs de la tension est donc nulle sur une période, pour une tension de
ce type.
En 3e, on retiendra l’expression « les valeurs de la tensions se compensent », ce qui revient
à dire que la moyenne des valeurs de la tension sur une période est nulle.
7- Le mot « sinusoïdal » renvoie à une fonction ayant pour graphique une sinusoïde.
Ce graphique correspond à l’allure de la courbe suivante :

graphique d’une sinusoïde


8- Une tension est dite alternative, périodique et sinusoïdale, si à la fois ses variations :
• sont alternatives,
• correspondent à celles d’une fonction sinusoïdale (donc périodique).

© Cned, Physique - chimie 3e — 33


c
c Séquence 9

Exercice 16

1- Le symbole ∝ correspond-il à la forme sinusoïdale d’un


signal électrique ?
Oui

®
Non

2- Un GTBF fournit-il une tension continue ? ® ˝


3- Une tension sinusoïdale ne varie-t-elle pas dans le temps ? ® ˝
4- Une tension continue peut-elle être alternative ? ® ˝
5- Une tension périodique est-elle variable ? ˝ ®
6- Une tension périodique est-elle nécessairement
® ˝
alternative ?
7- Une tension alternative et périodique a-t-elle des valeurs
˝ ®
de tension qui se compensent ?
8- Une tension sinusoïdale est-elle périodique ? ˝ ®
9- Peut-on dire que pour les tensions variables, Umin = - Umax ? ® ˝
10- Peut-on dire que si une tension est alternative, périodique
et sinusoïdale, alors Umin = - Umax ? ˝ ®

Exercice 17
La figure suivante est un exemple possible de correction.

Il est possible de remplacer les formes alternatives des tensions n° 1 et 5 par un signal de type
« créneau » ou « dent de scie » comme ceux étudiés dans les séances précédentes.

Fig. fe94.4b

34 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 18
1- Voici le schéma normalisé du circuit électrique.
Séquence 9

c c

2- L’énoncé fournit 10 secondes pour la période, que l’on exprime par une égalité :
T = 10 s
3- Les éléments présents sur la figure fe94.5b amènent aussi la réponse pour la question 4.

Fig. fe94.5b
4- En une minute (60 s), il y a 6 fois la période.
Chaque DEL présentera donc 6 éclats en une minute.

© Cned, Physique - chimie 3e — 35


c
c Séquence 10

SÉQUENCE 10

Séance 1

Exercice 1
1- Le premier bouton sur lequel il faut agir, est le bouton poussoir de mise sous tension, c’est
le n° 1.
2- Cette tache lumineuse verte se nomme le spot lumineux.
3- Les deux boutons rotatifs permettant de régler le centrage du spot lumineux sont :
• le numéro 5 qui se nomme « bouton de déplacement vertical du spot »,
• le numéro 6 qui se nomme « bouton de déplacement horizontal du spot ».
On recherche ainsi une position de référence pour le spot.
4- • Le bouton rotatif 3 sert au réglage de la finesse du spot lumineux.
• Le bouton rotatif 4 sert au réglage de son intensité.
5- a) C’est le bouton rotatif n° 8 appelé sensibilité horizontale (ou balayage) qui a permis
la mise en mouvement du spot lumineux.
Suivant la position de ce bouton, le spot se déplace horizontalement (lentement ou rapidement). Lorsque
ce déplacement devient très rapide, l’œil n’est plus en mesure d’observer le spot lumineux, il ne distingue
plus qu’une ligne horizontale.
• Photo A : en désactivant le balayage, le déplacement horizontal est rendu impossible.
• Photo A : en enclenchant le balayage, le spot lumineux se déplace horizontalement à l’écran.
b) L’unité est la seconde (les sous-multiples aussi utilisés sont les suivants : la milliseconde
(ms) et la microseconde (μs).
La durée est la grandeur physique qui est contrôlée par le bouton n° 8.
6- C’est le bouton poussoir n° 11 appelé « XY » qui enclenche ou non le dispositif de
balayage. Quand le bouton est enfoncé, le défilement du spot cesse. Quand il est en
position haute, le défilement a lieu.
7- a) Le sélecteur est sur la position :
b) Sur la photographie C, au niveau de l’écran de l’oscilloscope, on observe une déviation
verticale du spot de deux carreaux vers le haut.
Ces carreaux sont appelés des divisions.

Exercice 2
1- a) La connexion de la pile à l’oscilloscope s’opère sur les boutons 9 et 10, appelés
respectivement « borne d’entrée Y » et « borne de référence (masse) ».
b) Le spot est réduit à un point, cela signifie que le balayage a été désactivé. C’est la
position « XY » du balayage (bouton n° 11 appuyé).
c) - Le bouton (n° 7) qui permet de positionner le spot sur l’écran, se nomme la
« sensibilité verticale ».
- L’unité utilisée est le volt. La grandeur physique contrôlée par ce bouton est donc la
tension électrique.

36 — © Cned, Physique - chimie 3e


Séquence 10

2- a) Le dispositif de balayage a été enclenché (mis en route à l’aide du bouton n° 11 « XY »


non appuyé) puis la rapidité de ce balayage a été réglée en agissant sur le bouton n° 8
de sensibilité horizontale.

b) Entre D et E, dans le montage, le branchement de la pile a été inversé.


c c

c) Cette modification se traduit sur l’écran de l’oscilloscope par un déplacement vertical


vers le bas de la trace lumineuse du spot. La trace lumineuse horizontale verte est
passée du haut de l’écran (D) au bas de l’écran (E).

3- a) La tension visualisée sur l’écran est une tension variable : c’est la tension d’un GTBF.

b) En observant l’écran de la photographie F, nous déduisons que l’oscilloscope est


utilisé sans balayage. Le bouton n°11 (activation ou non du balayage) « XY » est alors
enfoncé (sans balayage).

4- a) Entre les documents F et G, c’est la sensibilité horizontale qui a été modifiée, cela
signifie que le dispositif de balayage est actif.

b) La tension observée sur l’écran de l’oscilloscope (fournie par le GTBF) est appelée
tension alternative périodique et sinusoïdale.

Exercice 3

Oui Non
1- Sur l’oscilloscope, après sa mise en route, est-ce qu’on
règle le cadrage du spot sur l’écran, avec les boutons ® ˝
de sensibilité verticale et horizontale ?
2- Peut-on dire que comme pour le GTBF, l’oscilloscope
appartient à la famille des générateurs, car il fournit ® ˝
une tension électrique ?
3- Sur l’écran, le spot défile-t-il de droite à gauche ? ® ˝
4- Pour améliorer la netteté et la luminosité du spot, sur
la façade de l’oscilloscope, faut-il agir sur les boutons ˝ ®
rotatifs notés «INTENS» et « FOC » ?
5- Pour faire défiler le spot, faut-il appuyer sur « XY » ? ® ˝
6- En agissant sur le bouton rotatif de balayage, est-ce
˝ ®
qu’on modifie la vitesse de défilement du spot ?
7- Pour visualiser sur l’écran, la tension d’une pile ou d’un
® ˝
GTBF, le sélecteur doit-il être positionné sur « 0 » ?
8- Le bouton rotatif de sensibilité verticale permet-il un
meilleur « étalement » vertical, de la courbe en cours de ˝ ®
visualisation ?
9- Peut-on dire que si on visualise une courbe, c’est que le
˝ ®
sélecteur est sur la position ou ?
10- Est-ce que la sensibilité verticale gère la tension comme
˝ ®
grandeur physique ?
11- La sensibilité horizontale s’exprime-t-elle en volt ? ® ˝
12- Le balayage utilise-t-il les symboles des unités et sous-
˝ ®
multiples suivants : s, ms, μs ?

© Cned, Physique - chimie 3e — 37


c
c Séquence 10

Exercice 4
Pour cet exercice, il n’y a pas de correction puisque l’entraînement est oral avant tout.
Bien revenir sur le cours en cas de difficultés.
La connaissance des éléments de base de l’oscilloscope est indispensable à la compréhension
des séances à venir. Aussi ne néglige pas cet exercice.

Exercice 5

La tension … A B C D E F
Tension continue O O N N N O1
Tension variable N N O O O N
Tension alternative N N O O O N
Des valeurs nulles de U N N O O O O
? Des valeurs positives de U O N O O O N
Des valeurs négatives de U N O O O O N
Tension périodique N N O O O2 N
Tension sinusoïdale N N N O ? N
Les réglages de l’oscilloscope …
Oscilloscope en marche O O O O O O
Sélecteur sur 0 N N N N N ?
? XY enfoncé O N N N O N
Balayage enclenché N O O O N O

1. La tension présentée sur l’écran F est nulle. Elle est donc continue.
2. On pourrait aussi mettre un ? car la tension présentée sur l’écran E pourrait aussi être seulement variable.

Exercice 6
1- Une division correspond au déplacement d’un carreau sur l’écran.
Ce déplacement peut être d’un carreau verticalement (en haut ou en bas), ou
horizontalement (dans le sens du mouvement du spot).
2-
a) Noms des deux boutons rotatifs :
A : sensibilité verticale
B : sensibilité horizontale aussi appelée balayage.
b) Les grandeurs physiques associées à ces deux boutons rotatifs sont :
A : la tension, il suffit de lire l’unité inscrite (V ou mV).
B : la durée (s, ms, μs).
c) Le bouton de la photographie A est associé à l’axe vertical de l’oscilloscope.
d) Le bouton de la photographie B est associé à l’axe horizontal de l’oscilloscope.

38 — © Cned, Physique - chimie 3e


3-
a) L’index de la photographie B indique 0,1 ms.
Un déplacement horizontal d’une division correspond donc à une durée de 0,1 ms.
b) L’index de la photographie A indique 2 V.
Séquence 10

c c

Un déplacement vertical de deux divisions correspond à une tension en volt de


3 x 2 soit 6 V.

Séance 2

Exercice 7
1- Le générateur est un GTBF, l’appareil de mesure est un oscilloscope.
2- Les réglages nécessaires pour visualiser la courbe du document sont :
Phase de mise en œuvre :
• mise sous tension de l’oscilloscope,
• sélecteur (sur « 0 »), « XY » en position appuyée,
• affinage du spot (intensité, finesse), puis centrage (déplacements vertical et
horizontal),
Phase de réglages préliminaires :
• sélecteur au milieu « » (prêt à recevoir une tension entre les voies (bornes) Y et la
masse),
• position « XY » relevée pour enclencher le système de balayage.
Phase de réglages de visualisation
• actions sur les boutons rotatifs de sensibilité horizontale et verticale, de façon à
observer un ou deux motifs (en cas de tension périodique).
3- Le signal électrique observé sur l’écran correspond à une tension variable, alternative,
périodique et sinusoïdale.
4- En haut, il y a le bouton rotatif de sensibilité horizontale (ou balayage), et en bas le
bouton rotatif de sensibilité verticale.
5- Le bouton rotatif de sensibilité horizontale indique 0,1 ms/DIV
Le bouton rotatif de sensibilité horizontale indique 1 V/DIV.
6- a) On compte sur l’écran verticalement 8 divisions.
b) On compte sur l’écran horizontalement 10 divisions.
7- a) A et C sont les points de la photographie zoomée qui bornent une division horizontale.
b) A et B sont les points de la photographie zoomée qui bornent une division verticale.
8- a) Entre les points A et C, il y a 4 graduations (A et C étant exclus).
b) Entre les points A et B, il y a 4 graduations (A et B étant exclus).
9- a) Une division horizontale comporte 5 intervalles de graduation.
b) Une division verticale comporte aussi 5 intervalles de graduation.

© Cned, Physique - chimie 3e — 39


c
c
10-


Séquence 10

a) Une division horizontale ou verticale comporte cinq intervalles de graduation.


b) Un seul intervalle de graduation vaut donc 0,2 division
1 2
=
5 10
= 0, 2 .

c) Le point A est sur la ligne 0 volt (grâce à la phase de réglages préliminaires).


d) Donc tous les points de la courbe, qui traversent la droite, passant par AC seront aussi
à 0 volt.
e) La sensibilité verticale vaut 1 volt par division, ce qui s’écrit 1 V/DIV.
f) Cela signifie qu’entre le point A et le point B, la tension du GTBF a augmenté de 1 V.
g) Sachant qu’une division verticale correspond à une tension de 1 V et qu’elle comporte
5 intervalles de graduation, un intervalle de graduation correspond donc à une tension
de 0,2 V.
h) En doublant la valeur de la sensibilité verticale (Sv), on double aussi la valeur de la
tension correspondant à une division, ainsi que celle d’un intervalle de graduation.
i) Si la sensibilité verticale est de 5 V/DIV, alors un intervalle de graduation vaut 1 V.
11- Le nombre de divisions d, (ou déviation verticale) vaut en :
• I : dI = 1 div
• J : dJ = 1,8 div
12- Compte-tenu du réglage de sensibilité (ici, il n’y a que la sensibilité verticale qui nous
intéresse), dont la valeur est 1 V/DIV, la tension vaut alors en :
• I : UI = 1 V
• J : UJ = 1,8 V
13- En lisant les étapes de la méthode, on dégage aisément que UM = Sv x dM , avec M, un
point sur la courbe de tension.
14- Valeurs de tension aux points suivants A, D, L et S :
UA = 1 V UD = 0 V UL = 0 V US =1 V
15- La tension U est maximale aux points B et K.
Elle est minimale aux points F et O.
16- Pour Umax, d = 3 DIV, et Sv = 1 V/DIV d’où Umax = 3 x 1 = d’où Umax = 3 V.
Pour Umin, d = -3 DIV, et Sv = 1 V/DIV d’où Umin = - 3 x 1 d’où Umin = - 3 V.
(Lis le commentaire de cette question pour comprendre le signe moins apparu).

Exercice 8
1- a) Non, en modifiant la valeur de Sv, on ne modifie pas la valeur de la tension du GTBF,
car pour la modifier, il faut agir sur le GTBF lui-même !
De plus, l’oscilloscope n’appartient pas à la famille des générateurs, c’est avant tout un
instrument de visualisation et de mesures.
b) La tension correspondant à un déplacement vertical (vers le haut) d’une division vaut
2 V.
c) En B, d’après la courbe (ainsi que l’exercice 7 question 16), UB = 3 V or UB = Sv x d’B ,
U 3
d’où d’B = B = = 1,5 d’où d’B = 1,5 DIV.
Sv 2
40 — © Cned, Physique - chimie 3e
d) On constate que d’B < dB, la courbe se « tasse, s’aplatit » de part et d’autre de l’axe
horizontal (U = 0 V). La hauteur sur laquelle l’oscillogramme s’étend diminue.
2- Par raisonnement analogue, si Sv passe à 0,5 V/DIV, le point B va s’écarter de l’axe
horizontal central (U = 0 V) car :

d’’B =
UB
=
3
soit 6 DIV avec d’’B, la nouvelle valeur du nombre de divisions pour
Séquence 10

c c

S''v 0,5
S’’v = 0,5 V.
Or l’écran ne comporte que 4 divisions verticales au-dessus de la ligne 0 V.
Le spot va donc « sortir » de l’écran, et se positionner « au-dessus » (en dehors de
l’écran).

Remarque : Cette situation est fréquente et ne pose pas de danger pour l’oscilloscope, comparé au
multimètre utilisé en fonction ampèremètre, où c’est le fusible qui « grille ».
Pour rappel, en fonction voltmètre, la situation de dépassement de calibre se traduit par l’affichage
, et n’affecte pas le fusible du multimètre.

3- En conclusion :

Exercice 9

Oui Non
1- L’axe vertical de l’oscilloscope est-il en relation avec la tension
˝ ®
électrique ?
2- La déviation verticale du spot, dépend-elle de la valeur de tension
˝ ®
appliquée par le GTBF, aux bornes de l’oscilloscope ?
3- Le bouton rotatif de sensibilité horizontale a-t-il une influence sur
® ˝
la hauteur du spot ?
4- Une division comporte-t-elle quatre intervalles de graduation ? ® ˝
5- Un intervalle de graduation vaut-il 0,1 division ? ® ˝
6- Ce qui est valable pour l’axe vertical (division, graduation,
˝ ®
intervalle de graduation), l’est-il aussi pour l’axe horizontal ?
7- La sensibilité verticale s’écrit-elle Sh ? ® ˝
8- L’écriture « Sv = 5 V/DIV » signifie-t-elle qu’un déplacement
˝ ®
vertical, d’une division, correspond à une tension de 5 V ?
9- Si Sv = 1 V/DIV, alors la tension correspondant à un intervalle de
® ˝
graduation vaut-elle 1 V ?
10- Après les trois phases de réglages de l’oscilloscope, la ligne
horizontale, située au centre de l’écran, correspond-elle à une ˝ ®
tension de 0 V.

© Cned, Physique - chimie 3e — 41


c
c Séquence 10

11- Peut-on dire que si une tension alternative d’un GTBF est envoyée
aux bornes d’un oscilloscope, et que l’écran n’affiche pas la
totalité de la courbe, c’est que la valeur de la sensibilité verticale
(Sv) est trop faible ?
12- La lettre « d » correspond-elle au nombre de divisions, appelé
aussi déviation verticale ?
˝

˝
®

13- d est-il un nombre entier ? ® ˝

14- Connaissant Sv et dM au point M de la courbe, pour déterminer la


Sv ® ˝
tension en ce point, suffit-il d’appliquer la relation : U M = ?
dM
15- Est-il possible de déterminer des valeurs négatives de la tension
˝ ®
avec un oscilloscope ?
16- Pour une tension alternative, la valeur de d est-elle toujours
® ˝
positive ?

Exercice 10

Les éléments de correction du 1 et du 2, sont regroupés dans le tableau suivant.

Pour rappel, U s’obtient par la relation : U = Sv x d

A B C D E F
Sv (V/DIV) 2 2 5 5 5 2
d en DIV 3 - 2,6 0
ou 3 3,8 3,6
dUmax en DIV
U (V) 6 - 5,2 0
ou 15 19 18
Umax (V)

3- Si Sv diminue, alors la courbe aura tendance à s’étendre verticalement sur l’écran ; le point
Umax sortira alors de l’écran, car :

Umax 15
d’max = = = 7,5 d’où d’max = 7,5 DIV avec d’c, la nouvelle valeur du nombre de
S'v 2

divisions pour S’v = 2 V/DIV.

On constate que :

• d’max > dmax La courbe s’étend alors verticalement.

• d’max > 4 divisions Le spot sort alors de l’écran.

42 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 11
1- La sensibilité verticale vaut 1 V/DIV.

Séance 3

La sensibilité horizontale vaut 0,1 ms/DIV.


Séquence 10

c c

2- Les sous-multiples de la seconde utilisés pour la sensibilité horizontale sont la milliseconde


(ms) et la microseconde (μs).
3- 150 ms = 150 x 1 ms = 150 x 0,001 s = 0,150 s
4- 775 μs = 775 x 1 μs = 775 x 0,000 001 s = 0,000 775 s
5- L’ordre de grandeur des durées, apparaissant sur les constructions graphiques de la
séquence 9 est la seconde.
6- La distance AC représente une division horizontale.
7- Entre A et C, il y a 5 intervalles de graduation.
8- La durée est la grandeur physique en relation avec l’axe horizontal.
9- Le bouton rotatif qui fixe la durée de parcours du spot, entre A et C est le bouton de
sensibilité horizontale (ou balayage).
10- Entre A et C, d = 1 car c’est une division.
11- La relation mathématique faisant intervenir t (durée entre deux points de l’axe horizontal),
d (nombre de divisions) et la sensibilité horizontale notée Sh est :
t = Sh x d
12- En gras, les éléments complétés.
• Un intervalle de graduation horizontal vaut toujours 0,2 division.
• Le bouton rotatif qui gère la vitesse de déplacement horizontal du spot, est le bouton de
sensibilité horizontale, appelé aussi balayage. Cette sensibilité se note Sh.
• Elle s’exprime en seconde par division, ou en milliseconde par division, ou encore en
microseconde par division.
• 2 secondes par division s’écrit (à l’aide d’une égalité) ainsi : Sh = 2 s/ DIV.
13- Le spot parcourra la distance AC en 1 s pour Sh1 et en 2 s pour Sh2.
14- On voit entre L et R, 4 + 5 + 3,5 graduations soit 12,5 graduations. Comme il y en a 5 par
12,5
division, d = = 2,5 DIV . Le nombre de divisions entre L et R vaut d = 2,5 DIV.
5
15- La durée ne change pas entre L et R, t = Sh1 x d = Sh2 x d’
S h1 1
16- D’après 15, on déduit que d’ = x d = x 2,5 = 1,25 DIV
S h2 2
On constate que d’ < d, ce qui correspond au rapprochement de L et R !
17- En augmentant la valeur du balayage, les points de la courbe se rapprochent. Le nombre
de motifs visibles sur l’écran augmente (si la tension est périodique).
18- En gras, les éléments complétés :
• Pour une même distance AC à parcourir ; avec Sh1, le spot met 1 s, avec Sh2, il met 2 s.
• Le spot se déplace donc plus vite avec Sh1 qu’avec Sh2.
• Conclusion :
- En augmentant la valeur de la sensibilité horizontale, on diminue la vitesse de défilement
du spot, et inversement.
- Les points de la courbe se rapprochent, le nombre de motifs visibles augmente (le motif
rétrécit).

© Cned, Physique - chimie 3e — 43


c
c Séquence 10

Exercice 12
1- La portion de courbe située entre D et L est un motif.
2- Les portions équivalentes à un motif (entre D et L) sont situées, dans l’ordre d’apparition
de gauche à droite, entre :
1. A et I,
2. B et K,
3. E et N,
4. F et O,
5. G et Q,
6. H et R,
7. I et S.
3- Il y a une seule alternance positive entière, représentée sur la courbe. Elle est située entre H
et L.
4- Il y a deux alternances négatives entières sur la courbe. Elles sont situées entre D et H puis
entre L et R.
5- Pour le calcul de la période, le motif le plus judicieux à prendre, est celui entre B et K car
les positions de ces points coïncident avec les traits verticaux de l’écran. Ces positions
facilitent grandement la détermination de d.
Ici c’est une simple lecture à effectuer pour avoir d.
6- Pour une période, d = 5 DIV.
7- D’après la figure 103.2 on a Sh = 0,1 ms/DIV et d = 5 DIV, d’où T = Sh x d = 0,1 x 5
soit T = 0,5 ms.

Exercice 13
Oui Non
1- L’oscilloscope permet-il de lire « directement » la valeur de la
® ˝
période ?
2- L’oscilloscope permet-il de déterminer des durées autres
que la période ? On peut mesurer la durée entre deux points ˝ ®
quelconques.
3- L’oscilloscope permet-il aussi de déterminer directement des
® ˝
valeurs négatives de durée ?
4- Pour effectuer une mesure de durée à l’oscilloscope, le bouton
poussoir « XY » doit-il être enfoncé (c’est-à-dire activé) ? ® ˝
Revoir l’exercice 1 question 6
5- Le bouton rotatif de balayage, fournit-il une information
˝ ®
indispensable pour le calcul d’une durée ?
6- Sh correspond-il aussi à la valeur du balayage ? ˝ ®
7- Le balayage produit-il un effet sur la déviation verticale du
® ˝
spot ?
8- Pour déterminer une durée à l’oscilloscope, faut-il avoir
la valeur de la sensibilité horizontale ainsi que celle de la ® ˝
déviation verticale ?

44 — © Cned, Physique - chimie 3e


9- Le spot met-il plus de temps à parcourir la diagonale d’un
carreau de l’écran, qu’une division horizontale ? La vitesse de
balayage horizontal étant constante, la durée est la même si l’on
parcourt le carreau selon une diagonale ou horizontalement.
10- La durée de la période s’obtient-elle par la relation
T = Sh x d ?
®

˝
Séquence 10

c
˝

®
c

11- Peut-on dire que sur la courbe, en choisissant judicieusement


˝ ®
les points, on facilite grandement le calcul de durée.
12- Pour traverser l’écran, le spot-il met une durée égale à huit
fois la valeur indiquée par Sh ? Non, en effet il y a 10 divisions ® ˝
pour traverser l’écran horizontalement.
13- Une division sur l’axe horizontal comprend-elle autant
˝ ®
d’intervalles de graduation qu’une division de l’axe vertical ?
14- Si on visualise une période à l’écran, et qu’on désire en avoir
˝ ®
deux, faut-il augmenter la valeur de la sensibilité horizontale ?
15- Est-ce possible d’obtenir une « sortie d’écran » du spot,
en agissant sur la sensibilité horizontale ? Non, en effet la
® ˝
sensibilité horizontale Sh agit sur la durée. La sortie d’écran
intervient lorsque la sensibilité verticale est trop petite.

Exercice 14

1- Méthode n° 1
a) La portion de courbe comprise entre A et B représente un motif.
b) L’encadrement au dixième de division près, du nombre d1 de divisions, entre A et B, est :
1,9 div < d1 < 2,0 div
c) L’encadrement de la valeur de la période T, s’obtient d’après la formule :
T = Sh x d, on a donc 0,1 x 1,9 = 0,19 d’une part et 0,1 x 20 = 0,20 d’autre part
d’où finalement 0,19 ms < T < 0,20 ms

© Cned, Physique - chimie 3e — 45


c
c Séquence 10

2- Méthode n° 2
a) Entre A et C, il y a cinq motifs.
b) Le nombre de divisions d2 est environ 9,8 div.
c) Notons t2 , la durée des cinq motifs. Sachant que d2 est le nombre de divisons
correspondant à cinq motifs, et connaissant la valeur de la sensibilité horizontale Sh,
on a : t2 = d2 x Sh = 9,8 x 0,1 soit 0,98 ms

la valeur de la période T s’obtient par :
t2 0,98
T= = = 0,196 ms
5 5
3- Comparaison des deux méthodes.
a) L’intérêt de la méthode n° 2 par rapport à la méthode n° 1, porte sur la précision.
Dans la méthode n° 1, pour trancher sur la valeur de T, il manque le chiffre des
millièmes. L’arrondi du chiffre des centièmes, nous amène à la valeur T = 0,2 ms.
La méthode n° 2 ne soulève pas le problème de l’encadrement, car, par un choix
judicieux des points de la courbe qui encadrent les motifs, les coïncidences s’établissent
avec les traits verticaux de l’écran, ou les traits de graduation. La précision porte sur le
chiffre des millièmes avec cette méthode.
b) D’après les questions 1 et 2, pour déterminer la période d’un signal électrique, dont
l’écran affiche plusieurs motifs, la méthode à retenir est :
1. Identifier un nombre de motifs,
2. Sur le premier et le dernier motif, repérer un point équivalent dont la position
coïncide avec un trait vertical de la graduation,
3. En lisant la valeur de Sh, calculer la durée t, entre les deux points équivalents,
4. Pour obtenir la période T, diviser t par le nombre de motifs.
c) En reprenant les étapes b) et c) de la méthode n°2, si l’écran affiche un nombre n de
motifs, s’étendant sur d divisions, la relation mathématique, permettant de calculer la
valeur de la période T, connaissant la valeur de la sensibilité horizontale Sh est :
d ×S h
T=
avec - T, la période du signal électrique périodique,
n
- n, le nombre de motifs pointés sur l’écran,
- d, le nombre de divisions correspondant aux n motifs,
- Sh, la valeur de la sensibilité horizontale.

Séance 4

Exercice 15
1- Liste du matériel et fonction des appareils 1, 2 et 3 :
• un GTBF qui impose le signal électrique (périodique, alternatif, sinusoïdal)
• un oscilloscope pour les mesures de tensions et de durées
• un multimètre utilisant la fonction fréquencemètre mesure la fréquence
• 4 fils de connexion
2- Les réglages des sensibilités de l’oscilloscope sont :
• Sv = 1 V/div
• Sh = 0,1 ms/div

46 — © Cned, Physique - chimie 3e


3- L’écran de l’oscilloscope affiche une courbe représentant une tension périodique,
alternative et sinusoïdale.
4- Le fréquencemètre est branché directement au GTBF. On ne peut pas dire s’il est en série
ou en dérivation car le circuit électrique ne dispose pas d’un second dipôle.
5- Pour la fonction fréquencemètre du multimètre, les bornes « COM » et « VΩ » sont utilisées
et connectées directement à celles du GTBF.
Séquence 10

c c

6- L’écriture pointée par le sélecteur du multimètre est « Hz ».


7- L’expression est : f = 1 000 Hz
8- L’écriture qui apparaît en haut de l’affichage est « KHz ».
9- Le k (minuscule) est le symbole du préfixe kilo, c’est-à-dire 103.
10- L’afficheur indique un K (majuscule) or ce devrait être un k (minuscule) sinon il y a
confusion avec le symbole d’une grandeur physique « le Kelvin » qui est une unité de
température.
11- La mesure affichée par le fréquencemètre s’exprime par : f = 1,000 kHz ce qui veut dire que
la mesure de la fréquence est 1 000 Hz.

Exercice 16
1- L’appareil qui impose les valeurs de fréquence est le GTBF.
2- Sh = 0,1 ms/div
3- Pour T1 : Un motif s’étend sur 9,8 divisions. D’où T1 = Sh x d1 = 0,1 x 9,8 soit T1 = 0,98 ms
Pour T2 : Deux motifs s’étendent sur 9,8 divisions.
S × d2 0,1× 9,8
D’où T2 = h = soit T2 = 0,49 ms
2 2
Pour T3 : Trois motifs s’étendent sur 5,8 divisions.
S × d3 0,1× 5,8
D’où T3 = h = soit T3 = 0,193 ms
3 3
4- Les éléments du tableau sont :

Photographie n°1 Photographie n°2 Photographie n°3


1- T en ms T1 = 0,98 T2 = 0,49 T3 = 0,193
2- T en s T1 = 0,98 x 10-3 T2 = 0,49 x 10-3 T3 = 0,193 x 10-3

1 1 1 1
3- ≈ 1 020 ≈ 2 040 ≈ 5 181
T T1 T2 T3

4- f en kHz f1 = 1,00 f2 = 2,00 f3 = 5,00


5- f en Hz f1 = 1 000 f2 = 2 000 f3 = 5 000

5- Les valeurs des lignes 3 et 5 sont proches.


6- Compte-tenu de la progression suivie dans le tableau, pour passer d’une ligne à l’autre, et
des valeurs obtenues proches, on dégage facilement la relation suivante entre T et f :
1
f= , si T est en seconde (s) alors f est en hertz (Hz)
T 1 1
7- Si la valeur de f augmente, alors la valeur de diminue, or T = , donc T diminue aussi.
f f
En résumé, si l’une des grandeurs augmente, alors l’autre diminue et inversement.

© Cned, Physique - chimie 3e — 47


c
c Séquence 10

Exercice 17

1- La fréquence se mesure-t-elle avec un fréquencemètre ?


2- Un fréquencemètre peut-il être utilisé avec toutes les
Oui
˝
Non
®

tensions alternatives ? Non, il existe des tensions qui ne sont


® ˝
pas périodiques et pour lesquelles on ne peut donc pas mesurer
de fréquence.
3- Peut-on dire que le hertz est l’unité de la fréquence, son
® ˝
symbole étant hz ? Non, son symbole est Hz.
4- L’oscilloscope permet-il de mesurer une fréquence ? ® ˝
5- Peut-on dire que la fréquence s’exprime aussi en kilohertz,
® ˝
de symbole KHz ? Non, le symbole est kHz.
6- Pour calculer la valeur de la fréquence, faut-il connaître la
valeur de la période, exprimée en milliseconde ? Non, elle ® ˝
doit être exprimée en seconde.
7- La fréquence et la période sont-elles liées par la relation :
1 ˝ ®
f= ?
T

1
8- Dans la relation T = , si on exprime la valeur de la
f ˝ ®
fréquence f en hertz (Hz), la valeur de la période est-elle
alors en seconde (s) ?
9- Peut-on dire que pour obtenir la valeur de la fréquence
d’une tension périodique avec uniquement un oscilloscope,
il est nécessaire de déterminer la valeur de la période en ˝ ®
1
seconde, puis d’utiliser la relation f = ?
T
10- Si la valeur de la fréquence augmente, alors est-ce que
l’écran de l’oscilloscope affiche davantage de motifs ? En
˝ ®
effet, si la fréquence augmente, la période diminue et la courbe
se resserre donc présente davantage de motifs.

Exercice 18
1- La relation donnant la période T en fonction de la fréquence f est :

1 1
T= ou f = avec les grandeurs physiques et unités suivantes :
f T

• T, la période en seconde (s)

• f, la fréquence en hertz (Hz)

1 1
2- Comme T = 6s, f = = soit environ 0,17 Hz
T 6

48 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 19
1
On utilise la relation T = avec f en hertz.
f

La3 sons
graves
Sons
aigus
les
ultrasons
les
infrasons
Séquence 10

chauve-
souris
c c

Fréquence f 440 20 20 000 40 000 5 50 000


(Hz)
Période T environ 2 ms 50 ms 50 µs 25 µs 0,2 s 20 µs

Séance 5

Exercice 20
1- Les données de la question a) :
D’après la figure f104.1 :
• La sensibilité verticale vaut 1 V/ DIV, notée Sv = 1 V/DIV
• La sensibilité horizontale vaut 0,1 ms/DIV, notée Sh = 0,1 ms/DIV
Les inconnues de la question a) :
Les « inconnues » sont les grandeurs physiques qui ne sont pas directement accessibles
dans l’énoncé ou sur les figures.
Installation des grandeurs physiques recherchées, logique suivie :
• Premier réglage du GTBF : indice 1 pour l’écriture des symboles,
• Seconde réglage du GTBF : indice 2 pour l’écriture des symboles,
• Calcul de T à partir de chaque écran,

1
• Calcul de f à partir de T par la formule f =
T
Écriture des symboles des grandeurs physiques recherchées (avec ?):
• T1 = ?
• T2 = ?
• f1 = ?
• f2 = ?
Les données de la question b) :
Le fréquencemètre fournit deux valeurs de fréquence, mais pour ne pas confondre avec
celles de la question a), je choisis de mettre un prime « ’ », soit
• f1’ = 1 kHz
• f2’= 2 kHz

© Cned, Physique - chimie 3e — 49


c
c



Séquence 10

Les inconnues de la question n° 2 :


Pas d’inconnue ici.
Il s’agit de comparer les valeurs de f et f ’ ; ce qui peut se résumer symboliquement par les
écritures suivantes :
• f1’ ? f1
• f2’ ? f2
2-
• D’après la figure f104.1 on a Sh = 0,1 ms/DIV ,
sur la figure 104.2 de l’exercice 16 on lit 9,8 DIV
donc pour un motif on a 0,98 ms = 0,000 98 s
1
d’où f1 = ≈ 1 020,4
0,000 98
ce qui est proche de f ’1 = 1,000 kHz (valeur affichée par le fréquencemètre).
• Pour la figure f104.3 on a toujours Sh = 0,1 ms/DIV ,
0,98
on lit 9,8 DIV pour 2 motifs donc pour un motif on a = 0,49 ms soit 0,000 49 s
1 2
d’où f2 = ≈ 2 040,8 ce qui est proche de f ’2 = 2,000 kHz valeur affichée par le
0,000 49
fréquencemètre.
On peut en déduire que les mesures effectuées à l’aide de l’oscilloscope sont plus précises.

Exercice 21

Oui Non
1- Si une tension est alternative et sinusoïdale, est-ce qu’elle
admet alors une période, une tension maximale, une tension ˝ ®
minimale et une fréquence ?
2- Peut-on dire qu’il y a une seule façon de déterminer la valeur
de la fréquence d’une tension périodique et sinusoïdale, qui
® ˝
est d’utiliser un fréquencemètre ? Non, on peut utiliser aussi
un oscilloscope.
3- Est-il possible de mesurer la fréquence d’une tension
® ˝
continue ? Non car elle n’est pas périodique.
4- Est-ce que la relation Umin = - Umax est vraie pour toute
˝ ®
tension variable et alternative ?
5- En modifiant la valeur du balayage, est-ce qu’on modifie la
valeur de Umax ? ® ˝

6- Peut-on dire que sur l’oscilloscope, en augmentant les


valeurs des deux sensibilités, la courbe se « tasse, se ˝ ®
resserre » et qu’en les diminuant, elle s’allonge ?
7- Est-ce que la relation t = Sh x d permet de calculer une
durée, ainsi que la période T d’une tension alternative et ˝ ®
sinusoïdale ?
8- La relation U = Sv x d permet-elle de calculer une tension, à
partir du nombre de divisions, déterminé sur l’axe horizontal ® ˝
de l’oscilloscope ? Non, c’est sur l’axe vertical.

50 — © Cned, Physique - chimie 3e


9- L’utilisation d’un oscilloscope est-elle la seule manière pour


déterminer la valeur de la période d’une tension alternative
et sinusoïdale ? Non, on peut aussi utiliser un fréquencemètre
puis calculer la période avec la formule
f=
1
T
®
Séquence 10

c
˝
c

1
10- Pour utiliser la relation f = , la période T doit-elle
T ˝ ®
obligatoirement être exprimée en seconde ?

Exercice 22
L’énoncé et la courbe fournissent les données suivantes :
• Sv = 0,5 V/DIV
• Sh = 10 ms/DIV
• Le point B de la courbe représente Umax pour lequel d = 2,4 DIV
• Le point D de la courbe représente Umin pour lequel d = -2,4 DIV
• Entre A et E, il y a un motif qui s’étend sur 5 divisions : d = 5 DIV
Les inconnues :
• Q2 : Umax = ?
• Q3 : Umin = ?
• Q4 : T = ?
• Q5 : f = ?
1- La tension produite par la génératrice, observée sur l’écran est variable, alternative et
périodique.
2- Umax = Sv x d = 0,5 x 2,4 d’où Umax = 1,2 V
3- Umin = Sv x d = 0,5 x (-2,4) d’où Umin = -1,2 V, ce résultat est cohérent car la tension est
alternative, donc ses valeurs se compensent sur une période.
4- T = Sh x d = 10 x 5 = 50 donc T = 50 ms = 0,050 s

1 1
5- f = = d’où f = 20 Hz
T 0,05
6- En augmentant la vitesse du rotor, le galet fait un tour plus rapidement sur lui-même, la
valeur de la période diminue donc. Dans ce cas, la valeur de la fréquence augmente.
En diminuant la vitesse du rotor, le galet fait un tour plus lentement sur lui-même, la valeur
de la période augmente donc et la fréquence diminue.

© Cned, Physique - chimie 3e — 51


c
c Séquence 11

SÉQUENCE 11
Séance 1
Exercice 1
1- Il y a un GTBF et un multimètre utilisé en fonction voltmètre. Le GTBF fournit la tension
variable et le voltmètre effectue des mesures des tensions issues du GTBF.
2- L’index du bouton n° 3 indique que le signal électrique est variable, alternatif et sinusoïdal
(donc périodique).
3- Bouton n° 1
a) Le hertz est l’unité qui apparaît au niveau du bouton rotatif n° 1 (Hz).
b) La grandeur physique dont il s’agit est la fréquence.
c) Le nombre pointé par l’index est 1.
4- Bouton n° 2
a) L’écriture pointée par l’index du bouton rotatif n° 2 est « 1K ».
b) « K » renvoie à « kilo », c’est-à-dire 103 (1 000). On note qu’il y a une erreur dans le
symbole, cela devrait être un « k » minuscule.
5- En appliquant la règle, il suffit de multiplier 1 par 1 000, la fréquence f vaut donc :
f = 1 000 Hz.
1 1
6- D’après T = T= = 0,001 s d’où T = 1 ms
f 1 000
7- En dessous d’une durée de 0,1 s, l’œil ne discerne pas les formes, car il existe un
phénomène de persistance rétinienne basée sur de multiples réactions chimiques au niveau
de la rétine.
Ce phénomène se manifeste quand tu regardes une fenêtre bien éclairée et que tu fermes
d’un coup les yeux. Malgré les yeux fermés, pendant quelques instants, tu perçois encore la
forme de la fenêtre.
Concernant la période du signal du GTBF, elle est de 1 ms, soit 0,001 s, c’est-à-dire cent
fois plus petite que la limite des 0,1 s de notre œil.
Il n’y a donc vraiment aucune possibilité pour que l’on perçoive des variations aussi
rapides.

Exercice 2
1- Le résultat de cette mesure de tension se traduit par l’égalité suivante : U = 4,97 V.
2- Le sélecteur du multimètre pointe sur le calibre (20 V) le plus proche de la valeur mesurée,
tout en étant au-dessus. Il n’y a donc pas de possibilité pour améliorer la précision.
Avec le calibre 2 V, il se produirait une situation de dépassement de calibre. Le chiffre « 1 »
s’afficherait alors.

3- Pour régler le voltmètre en mode alternatif, il suffit d’agir sur le bouton pour faire
apparaître les lettres « AC » dans l’afficheur du multimètre.
4- L’écran du multimètre fournit alors l’indication « AC ».
5- « AC » symbolise un courant alternatif. Ces deux lettres proviennent de l’anglais
« Alternating current ». Elles précisent que le courant est de nature alternatif.

52 — © Cned, Physique - chimie 3e


6- Les valeurs des tensions sont identiques avant et après l’inversion des fils de connexion aux
bornes du multimètre.
7- En tension continue, quand on inverse les fils de connexion aux bornes du multimètre, un
signe négatif s’affiche sur l’écran.
8- En mode alternatif, il n’est pas utile de se soucier du sens de branchement du voltmètre.
Séquence 11

c c

9- On a agi sur le bouton B, c’est-à-dire .


10- La valeur de la tension affichée par le voltmètre est nulle. U = 0 V. Les lettres “ DC ” sont
apparues à la place de « AC ».
11- « DC » provient de l’anglais « Direct current », c’est le mode continu du courant. Dans ce
cas, le voltmètre est prêt pour la mesure d’une tension continue.
12-
• Pour une mesure de tension alternative, le voltmètre doit recevoir la tension entre ses
bornes « V » et « COM », sans se préoccuper du sens de branchement. Il est nécessaire

d’agir sur le bouton afin d’obtenir l’écriture « AC » sur l’écran.


• En cas d’erreur de réglage du voltmètre, l’écran affiche alors la valeur de 0 V ainsi que
« DC ».

Exercice 3
1- Le multimètre est utilisé en fonction voltmètre, et réglé en mode alternatif, comme le
montre le zoom de la figure f 111.4 avec la présence des deux lettres AC.
2- Une tension efficace est celle que mesure un voltmètre réglé en mode alternatif.
3- La tension efficace se note Ueff .
4- La valeur de la sensibilité horizontale est Sh = 0,2 ms/DIV.
5- Les tensions visualisées sont alternatives, périodiques et de forme « dents de scie ».
6- On détermine la valeur maximale de la tension sur l’écran de l’oscilloscope.
7- Pour déterminer la valeur maximale de la tension à partir de l’oscilloscope, il faut :
• Repérer sur l’écran une position correspondant à Umax,
• Lire le nombre de divisions correspondant, noté d,
• Lire la valeur de la sensibilité verticale Sv ,
• Utiliser la relation : Umax = Sv x d.
8- Le tableau :

Situation A Situation B Situation C


Sv (V/DIV) 1 2 5
d correspondant à Umax 2,8 2,8 1,5
Umax (V) 2,8 5,6 7,5
Ueff (V) 1,62 3,23 4,33
Umax
Rapport 1,7 1,7 1,7
Ueff

© Cned, Physique - chimie 3e — 53


c
c

Séquence 11

9- Les valeurs des rapports

alternative et périodique.
Umax
Ueff
sont tous égaux à 1,7 environ.

10- Si les rapports sont constants, cela constitue une marque de proportionnalité.
Les deux grandeurs physiques Umax et Ueff sont donc proportionnelles pour une tension

11- En doublant la valeur de la tension efficace Ueff du fait de la proportionnalité, celle de la


tension maximale Umax double aussi.

Exercice 4
Oui Non
1- Le mode alternatif du voltmètre permet-il de mesurer toutes les
tensions variables ? Non, le voltmètre ne peut pas mesurer une tension ® ˝
variable qui n’est pas alternative.
2- Les tensions alternatives et périodiques peuvent-elles faire l’objet de
˝ ®
mesures avec un voltmètre réglé en mode alternatif ?
3- Si les lettres AC apparaissent sur l’écran, le voltmètre est-il prêt pour
˝ ®
réaliser des mesures de tension alternative ?

4- En agissant sur ce bouton , est-ce qu’on passe successivement ˝ ®


du mode alternatif au mode continu ?
5- Peut-on dire que pour un voltmètre réglé en mode alternatif, il n’y a
® ˝
pas besoin de s’occuper du calibre ?
6- Peut-on dire qu’en mode alternatif, le sens de branchement du
voltmètre n’a pas d’importance ? Oui, en effet le courant change de sens ˝ ®
alternativement.
7- Est-ce que « DC » indique que le voltmètre est prêt à réaliser la mesure
˝ ®
d’une tension continue ?
8- Réglé en mode alternatif, le voltmètre indique-t-il la valeur maximale
® ˝
de la tension ? Non, il indique la valeur efficace.
9- La valeur de la tension efficace fournie par un voltmètre réglé en mode
˝ ®
alternatif se note-t-elle Ueff ?
10- Peut-on dire que la valeur maximale d’une tension alternative et
périodique se mesure à l’aide d’un oscilloscope, et que sa valeur ˝ ®
efficace se mesure par un voltmètre réglé en mode alternatif ?
11- Pour une tension alternative et périodique, y a-t-il proportionnalité
˝ ®
entre les valeurs efficace et maximale de la tension ?

12- La proportionnalité entre Ueff et Umax se traduit-elle par des valeurs de


Umax ˝ ®
rapports égaux entre eux ?
Ueff
Umax
13- Est-ce que = 2 est valable pour tous les types de tension
Ueff ® ˝
alternative ? Non, cette égalité n’est valable que pour les tensions sinusoïdales.

14- En doublant la valeur de Umax, est-ce qu’on double aussi la valeur de


˝ ®
Ueff ?

54 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 5
1- Ueff = 0 V.
2- Le voltmètre est réglé en mode continu et non alternatif.
Les lettres « DC » le montrent bien, elles renvoient à un signal électrique continu.
Séquence 11

c c

3- Pour rectifier le réglage du voltmètre, il faut agir sur la touche pour obtenir les lettres
« AC » dans l’afficheur.
Le voltmètre est alors réglé en mode alternatif.

séance 2
Exercice 6
1- Le générateur est réglé sur « tension alternative sinusoïdale » car c’est ce qu’indique le
zoom sur le bouton.
2- Sur l’écran de l’oscilloscope, le nombre de divisions correspondant à la valeur maximale de
la tension vaut : d = 4 DIV.
Compte-tenu de la valeur de Sv = 1V/ DIV, Umax = Sv x d = 4 x 1 = 4 V.
3- Le voltmètre est réglé en mode alternatif, le sigle « AC » de l’écran l’indique.
4- La tension affichée par le voltmètre correspond à la valeur efficace de la tension délivrée
par le GTBF, notée Ueff .
5- Ueff = 2,83 V.
U max 4 Umax
6- = donc ≈ 1,4
U eff 2,83 Ueff
7- La valeur arrondie au dixième de 2 est 1,4.
U max 3,9 Umax U max 3,9 Umax
8- Les valeurs du rapport 2 sont
=et de donc ≈ 1,4 on en =
égales, déduitdonc
que ≈= 1,42 pour une
U eff 2,7 Ueff U eff 2,7 Ueff
tension alternative et sinusoïdale.
Il y a donc proportionnalité entre les deux grandeurs physiques Umax et Ueff .
En toute rigueur, pour conclure à la proportionnalité, il faudrait disposer de plus d’un couple de
mesures (Umax, Ueff), mais cette approche a déjà été faite à la séance n° 1.

Exercice 7
1- Le sélecteur de l’alimentation pointe sur le symbole alternatif sinusoïdal. La tension
délivrée par le générateur est donc alternative et sinusoïdale.
2- Entre les deux photographies A et B, le sélecteur 6 V / 12 V a été manipulé. Il est passé de
la position 6 V à celle de 12 V.
3- Le voltmètre mesure une valeur de tension efficace, car il est réglé en mode alternatif,
comme l’indique le sigle « AC » de l’écran.
4- UeffA = 6,22 V et UeffB = 12,76 V
5- Les valeurs de tension sélectionnées sur l’alimentation sont proches de celles mesurées par
le voltmètre en mode alternatif.
6- Les valeurs de tension inscrites sur les appareils électriques usuels sont des valeurs efficaces
de tension.

© Cned, Physique - chimie 3e — 55


c
c Séquence 11

Exercice 8

• Photo A
1- C’est la fréquence f qui est mesurée par le multimètre (on voit le sélecteur positionné sur
Hz).
2- L’existence d’une fréquence implique celle d’une période. La tension du secteur est donc
périodique.
3- f = 0,05 kHz = 0,05 x 103 Hz = 50 Hz
1 1
4- T = = = 0,02 d’où T = 0,02 s
f 50
• Photo B
5- Le multimètre est utilisé en fonction voltmètre, il est réglé en mode alternatif. Le calibre
750 V (alternatif) est sélectionné.
6- C’est la valeur efficace Ueff de la tension du générateur qui est mesurée par le multimètre ;
le symbole V apparaît ainsi que « AC », symbole du mode alternatif.
7- Ueff = 230 V.
8- Umax = 2 x Ueff = 2 x 230 d’où Umax ≈ 325 V
• Photo C
9- La tension du secteur présente une forme sinusoïdale. Elle est aussi alternative.
10- Pour la valeur de la période T, compte tenu qu’une période s’étend sur 4 divisions et que la
sensibilité horizontale vaut 5 ms /DIV, on a en ms :
T = Sh x d = 5 x 4 = 20 donc T 20 ms = 20 x 10-3 s = 0,02 s.
11- Les valeurs de période des questions n° 4 et n° 10 sont identiques.
12- Il ne faut pas utiliser directement la tension du secteur pour les expériences, car elle est
très dangereuse (Umax = 325 V !).
Elle peut provoquer des électrisations ou des électrocutions.

56 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 9

1- Les deux grandeurs physiques Ueff et Umax sont-elles proportionnelles


pour une tension alternative sinusoïdale ?
Oui

˝
Séquence 11

c
Non

®
c

2- Les valeurs de tension apparaissant sur les alimentations ou les


appareils usuels sont-elles des tensions maximales ? Non, ce sont des ® ˝
tensions efficaces.
3- Pour une tension alternative sinusoïdale, a-t-on la relation
® ˝
Umax = Ueff x 3 ? Non, c’est Umax = Ueff × 2
4- En doublant la valeur maximale de la tension, est-ce qu’on double
aussi la valeur de sa fréquence ? Non, il n’y a pas de relation entre ces ® ˝
deux grandeurs.
5- Est-ce que la tension du secteur est celle disponible aux bornes d’une
˝ ®
prise électrique ?
6- Est-ce que 230 V représente la valeur maximale de la tension du
® ˝
secteur ? Non, c’est la tension efficace.
7- Les variations de la tension du secteur sont-elles alternatives et
˝ ®
sinusoïdales ?
8- La tension du secteur présente-t-elle les valeurs suivantes :
® ˝
f = 20 Hz, T = 50 ms ? Non, c’est f = 50 Hz et T = 0,02 s = 20 ms
9- La tension du secteur provoque-t-elle uniquement des électrisations ?
® ˝
Non, elle peut provoquer aussi des électrocutions.
10- Un choc électrique provenant de la tension du secteur peut-il
˝ ®
entraîner la mort ?
11- Sur tout le territoire français, la tension du secteur présente-t-elle les
˝ ®
caractéristiques suivantes : f = 50 Hz, Ueff = 230 V ?

séance 3

Exercice 10

1- Les deux grandeurs physiques électriques abordées dans ces deux documents sont la
tension électrique et la puissance électrique.

2- « 230 V » représente la tension efficace fournie par le secteur.

3- L’unité de puissance dans le système international est le watt, son symbole est W.

4- PA = 60 W ; PB = 40 W

5- Les grandeurs nominales fournies par le constructeur garantissent le bon fonctionnement


de l’appareil.

Alimentée sous une tension de 230 V efficace, la puissance électrique reçue par la lampe A
est alors de 60 W.

© Cned, Physique - chimie 3e — 57


c
c Séquence 11

6- Il s’agit d’ordres de grandeur et non de valeurs précises de puissance électrique. Il convient


aussi de bien les exprimer en watt (W).

Appareils Calculatrice
Lampe basse
consommation
Réfrigérateur Télévision
Radiateur
électrique
Lave-
linge

Puissance
nominale 0,000 1 15 150 100 1 300 2 500
(W)

Exercice 11
• Photo A
1- Les deux alimentations sont branchées en série.
2- Les deux alimentations délivrent le même type de tension : alternative, sinusoïdale, de
valeur efficace 12 V.
La fréquence est de 50 Hz, car elle est issue de la tension du secteur.
3- Les deux lampes du circuit présentent une tension nominale de 24 V chacune.
Elles sont montées en dérivation. En fonctionnement, elles présentent donc la même
tension à leurs bornes.
Pour qu’elles soient alimentées sous une tension de 24 V, il est nécessaire d’associer les
deux alimentations en série ; ainsi leurs valeurs de tension s’additionnent :
Ulampe = UG + UG = 12 + 12 soit 24 V
4- La figure fe113.2 présente le schéma normalisé du montage.

Fig. fe113.2

58 — © Cned, Physique - chimie 3e


• Photo B
Séquence 11

5- Les puissances nominales des deux lampes étant différentes, il est logique que la lampe de
40 W brille plus que celle de 25 W.
6- Chaque lampe reçoit à ses bornes une tension de 24 V correspondant bien à sa valeur
nominale.
c c

Cette tension est obtenue en associant deux alimentations de 12 V en série (voir la réponse
de la question n° 3).

Exercice 12
1- La lampe de la photographie A présente l’éclat le plus important, car sa valeur de
puissance nominale est la plus élevée des trois.
• PA = 3,6 W
• PB = 0,6 W
• PC = 1,8 W
• Photo A
2- Multimètre de droite : il est monté en dérivation (fils verts), c’est donc un voltmètre.
Multimètre de gauche : il est monté en série (fils noirs), c’est donc un ampèremètre.
3- La figure fe113.3 présente le schéma normalisé du montage de la photographie A.

Fig. 113.3

4- En tension alternative, il n’y a pas de bornes positive ou négative au niveau du générateur.


Il est donc impossible d’indiquer la borne « COM » sur le schéma.

© Cned, Physique - chimie 3e — 59


c
c


Séquence 11

5- Sur la photographie A, on peut lire pour la lampe que :

• sa tension nominale est de 6 V,

• sa puissance nominale est de 3,6 W.

6- Le générateur fournit une tension alternative, sinusoïdale, de fréquence 50 Hz, car sa


tension provient de celle du secteur.

7- Compte-tenu de la tension alternative et sinusoïdale du générateur, les deux multimètres


sont réglés en mode alternatif.

Les grandeurs physiques mesurées sont donc des valeurs efficaces.

8- Sur la photographie A, les multimètres affichent les valeurs suivantes :

• Ueff = 6,19 V

• Ieff = 0,539 A

• Photos A, B et C

9- Voici les éléments du tableau :

Lampe de la Puissance Tension Intensité Produit


situation nominale (W) efficace (V) efficace (A) Ueff x Ieff
A 3,6 6,19 0,539 environ 3,3
B 0,6 12,86 0,048 environ 0,6
C 1,8 6,24 0,311 environ 1,9

10- Les valeurs des deux colonnes « Puissance nominale (W) » et « Ueff × Ieff » sont proches.

11- On peut conclure que la puissance P, reçue par une lampe, alimentée en tension alternative
sinusoïdale, est égale au produit de sa tension efficace par l’intensité efficace qui la
traverse, d’où la relation :

P = Ueff × Ieff

P en watt (W) , Ueff en volt (V) et Ieff en ampère (A)

Remarque : Cette relation n’est valable que pour des dipôles ohmiques, et reste une
bonne approximation pour de nombreux appareils domestiques.

60 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 13

1- Sur la plaque signalétique d’un appareil électrique, le constructeur


indique-t-il des grandeurs optimales ? Non, ce sont les grandeurs
nominales.
Oui

®
Séquence 11

c
Non

˝
c

2- En respectant les valeurs de grandeurs nominales, le fonctionnement


˝ ®
de l’appareil est-il conforme à celui prévu par le fabriquant ?
3- La puissance électrique, notée P, est-elle une grandeur physique qui
s’exprime en kilowatt dans le système international ? Non, l’unité ® ˝
internationale pour la puissance électrique est le watt.
4- Est-ce qu’il existe d’autres sous-multiples et multiples du watt tels que
˝ ®
mW et MW ?
5- Est-ce que mW correspond à mégawatt, et MW correspond à
milliwatt ? Non, c’est le contraire ; mW correspond à milliwatt et MW ® ˝
correspond à mégawatt.
6- Est-ce que 150 MW = 150 x 106 = 150 000 000 W ? ˝ ®

7- Peut-on dire que 0,000 01 W = 0,01 x 10-3 W = 0,01 mW ? ˝ ®

8- Peut-on dire que plus la valeur de la puissance nominale d’une lampe


˝ ®
est élevée, plus son éclat est important ?
9- Deux lampes montées en dérivation auront-elles le même éclat, même
si leurs valeurs de puissance nominale sont différentes ? Pour qu’elles
® ˝
aient le même éclat, il faut qu’elles aient des puissances nominales
identiques.
10- L’ordre de grandeur de la puissance nominale d’une machine à laver
® ˝
est-il de 250 W ? Non, l’ordre de grandeur est 2 500 W.
11- Réglé en mode alternatif, un ampèremètre mesure-t-il une valeur
˝ ®
efficace de l’intensité ?
12- Pour déterminer expérimentalement, la valeur de la puissance reçue
par une lampe, est-il nécessaire de réaliser une mesure de tension et ˝ ®
une mesure d’intensité ?
13- Pour un dipôle ohmique, alimenté par une tension alternative
sinusoïdale, la puissance reçue est-elle donnée par la relation : ® ˝
P = Umax × Imax ?
14- Pour un dipôle ohmique, alimenté par une tension alternative
P
sinusoïdale, si Ueff = avec P en watt et I en ampère, est-ce qu’alors ˝ ®
Ieff
U sera en volt (V) ?
15- La relation P = Ueff × Ieff reste-t-elle une bonne approximation pour de
˝ ®
nombreux appareils électroménagers ?

© Cned, Physique - chimie 3e — 61


c
c Séquence 12

SÉQUENCE 12

Séance 1

Exercice 1
1- Le sélecteur du multimètre pointe sur les écritures « 2m/2A ». La lettre A correspond au
symbole de l’unité ampère. Le multimètre est donc sur la fonction ampèremètre.

2- La grandeur physique mesurée est donc l’intensité du courant électrique.

Le multimètre est connecté en série avec le fil de cuivre, ce qui correspond bien à la façon
de l’insérer dans un circuit.

3- Le sélecteur est positionné sur le calibre « 2A », c’est-à-dire deux ampères.

4- La grandeur physique mesurée par l’appareil posé contre l’alimentation est la température.

5- Entre les photographies A et B, les grandeurs physiques qui ont varié sont la température
du fil de cuivre, et l’intensité du courant électrique.

6- Cette expérience montre que la circulation du courant électrique s’accompagne d’une


élévation de la température dans le conducteur, dans les conditions du montage (fil de
cuivre enroulé).

7- Si la valeur de l’intensité augmente, le fil de cuivre pourrait tout simplement fondre.

8- Les formes d’énergie qui interviennent dans cette conversion sont l’énergie électrique et
l’énergie thermique.

Exercice 2
1- a) En situation de « protection », le coupe-circuit n° 1 (fusible) fond.

b) Le circuit devient alors ouvert.

c) En circuit ouvert, le courant ne peut plus circuler dans le circuit, ce qui empêche les
appareils d’être détériorés s’il y a augmentation de la température.

2- La protection d’un appareil n’est possible que si le courant électrique ne suit qu’un seul
chemin, celui qui passe par l’appareil.

Le fusible est donc obligatoirement branché en série avec l’appareil à protéger.

En dérivation, le courant « contournerait » l’appareil à protéger, en prenant un autre


chemin ; ce n’est donc pas la configuration d’un dispositif de protection.

3- Pour le dispositif n° 2, le fusible indique la valeur de 16 ampères. C’est à partir de cette


valeur, que le fusible commence à fondre.

4- Il y a surintensité, si un appareil électrique est traversé par un courant électrique dont la


valeur est supérieure à celle prévue par le fabricant.

Rappelons que cette valeur est fournie avec les grandeurs nominales de l’appareil.

62 — © Cned, Physique - chimie 3e


5- Dans une installation domestique, en augmentant le nombre d’appareils fonctionnant


simultanément, la « demande » en intensité, fournie par le secteur, augmente aussi.

On retrouve la loi d’additivité des intensités dans un circuit comportant des dérivations et
dont l’expression est :
Séquence 12

c c

IG = I1 + I2 + I3 + …

IG étant l’intensité fournie par le générateur, ou le secteur,

I1, I2, I3 ... étant les intensités des courants traversant les
appareils en fonctionnement.

Faisons « parler » cette relation :

En augmentant le nombre d’appareils en fonction, l’intensité fournie par le secteur


augmente aussi.

On atteint ainsi la situation de surintensité.

Exercice 3

1- a) La tension qui apparaît aux bornes de chacune des prises du bloc est alternative
sinusoïdale.

b) Dans le bloc multiprise, le montage est de type dérivation car la valeur de la tension aux
bornes de chaque prise vaut 230 V.

Il s’agit d’une loi connue et vue en 4e sur l’égalité des tensions dans un circuit comportant
des dérivations, et dont l’expression est :

U1 = U2 = U3 = …

U1, U2, et U3 représentant les tensions aux bornes des


appareils montés en dérivation.

2- Les valeurs de grandeurs physiques inscrites sur l’emballage du bloc multiprise représentent
la tension efficace de 230 V, la puissance électrique maximale de 3 500 W et deux valeurs
d’intensité 10 A et 16 A.
Pmax 3 500
3- D’après Pmax = U x Imax, on a Imax = soit Imax = ≈ 15,2 d’où Imax = 15,2 A
U 230
4- Ce calcul suppose que les appareils électriques, connectés au bloc multiprise, soient des
conducteurs ohmiques, c’est-à-dire qu’ils respectent la loi d’Ohm.

Mais rappelons qu’il s’agit d’une bonne approximation.

5- Si l’intensité dépasse la valeur maximale de 15,2 A, les fils conducteurs reliant le bloc à la
prise murale vont s’échauffer dangereusement puis faire fondre les gaines isolantes de ces
fils.

Au final, c’est l’incendie qui guette !

© Cned, Physique - chimie 3e — 63


c
c Séquence 12

Exercice 4

1- Le passage du courant produit-il l’échauffement du conducteur ?


Oui

˝
Non

2- Le coupe-circuit est-il un dispositif de protection des personnes


comme la prise de terre ? Non, c’est un dispositif de protection des ® ˝
appareils.
3- Pour protéger un appareil, le coupe-circuit doit-il être monté en
dérivation sur l’appareil à protéger ? Non, il doit être en série avec ® ˝
l’appareil.
4- Un fusible fond-il si la valeur du courant dépasse celle indiquée par le
˝ ®
constructeur ?
5- Un fusible usagé (grillé) se comporte-t-il comme un interrupteur
® ˝
fermé ? Non, il se comporte comme un interrupteur ouvert.
6- Peut-on utiliser un fusible « 10 A » pour protéger un appareil
® ˝
supportant 15 A ? Non, le fusible va fondre au-delà de 10 A.

7- Y a-t-il surintensité quand trop d’appareils fonctionnent ensemble ? ˝ ®

8- Une surintensité peut-elle conduire à l’incendie ? ˝ ®

9- Connaissant la valeur de la puissance maximale, pour connaître la


valeur de l’intensité maximale admise par un bloc multiprise, suffit-il
U ® ˝
d’appliquer la relation I = ? La relation est fausse, il faut prendre
P
P
I= .
U
10- Dans une installation domestique, le circuit électrique est-il de type
® ˝
série ? Non, ce sont des montages en dérivation.

11- Une surintensité se traduit-elle par la relation U1 = U2 = U3 = … ? Non,


® ˝
c’est en utilisant I = I1 + I2 + I3... qu’on peut savoir s’il y a surintensité.

12- Connaissant la puissance maximale P, fournie à une installation


domestique (contrat EDF), peut-on déterminer la valeur maximale de
l’intensité efficace Ieff ,issue du secteur, en appliquant la relation ˝ ®
P
Ieff = avec Ueff = 230 V.
U eff

64 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 5
séance 2

1- HC signifie « heures creuses » et HP, heures pleines.


Séquence 12

c c

2- Les valeurs indiquées par les index sont :


• en heures creuses, HC : 17959
• en heures pleines, HP : 42629
3- L’écriture « kWh » est le symbole de kilowattheure ; elle fait référence à l’énergie électrique
transférée à l’installation.
4- Les noms des grandeurs physiques en relation avec les symboles d’unité W et h sont : la
puissance électrique (W pour watt) et la durée de fonctionnement (h pour heure).
5- 103 est la puissance de dix associée au préfixe kilo.
6- 1 kWH, c’est l’énergie transférée par un appareil de puissance 1kW pendant une durée de
fonctionnement d’une heure. D’où la relation qui en découle : E = P x t
7- L’écriture « 2Wh/tr » représente la quantité d’énergie transférée par le secteur (ici : 2 Wh) à
l’installation électrique quand le disque a fait un tour.
La valeur d’énergie transférée est donc de deux wattheures par tour.
8- La constante du compteur correspond à la mesure de l’énergie électrique.
9- 1 kWh = 1 000 Wh, or un tour représente 2 Wh. Il faut donc 500 tours du disque pour
que l’index « heures creuses » augmente de 1 kWh.
10- 1h = 60 (min) x 60(s) = 3 600 s
11- 1 kWh = 1kW x 1h = 103 W x 3 600 s = 103 x 1 W x 3,6 x 103 s = 3,6 x 106 J

1 kWh = 3,6 x 106 J


12-

E = P x t
Nom de la grandeur Durée de
Energie électrique Puissance électrique
physique fonctionnement
Symboles des unités
kWh kW h
du compteur
Symboles des unités
J W s
du S.I.
13- Une lampe électrique convertit de l’énergie électrique en énergie lumineuse et en énergie
thermique.
14- Un moteur électrique convertit de l’énergie électrique en énergie de mouvement et en
énergie thermique.

Exercice 6
1- Le compteur d’énergie électrique dans une installation domestique se situe à l’entrée de
l’installation électrique.

© Cned, Physique - chimie 3e — 65


c
c

Séquence 12

2- Il sert à mesurer la quantité d’énergie électrique « consommée » au cours des activités


quotidiennes.

Ici le terme « consommée » est à comprendre dans le sens « transférée et convertie » car dans une
installation, l’énergie électrique est convertie en d’autres formes d’énergie (énergie thermique
(résistance), énergie lumineuse (principalement pour la lampe), énergie de mouvement (principalement
pour le moteur).

3- a) La facture du fournisseur d’électricité indique le prix de la consommation d’électricité


mais aussi l’abonnement.

b) Au prix de la consommation et de l’abonnement vient s’ajouter le coût d’une autre


prestation : « contribution au service public d’électricité ».

4- Cette facture porte sur la période de consommation du 23/04/09 au 06/07/09, soit


n = 75 jours de consommation (8 jours en avril, 31 jours en mai, 30 jours en juin et 6 jours
en juillet).

5- a) Sur ce nombre de jours, la quantité d’énergie transférée à l’installation en heures


creuses vaut 365 kWh.

b) Sur ce nombre de jours, la quantité d’énergie transférée à l’installation en heures pleines


vaut 391 kWh.

c) Sur l’ensemble de ces créneaux horaires, la quantité d’énergie transférée à l’installation


vaut E = 365 + 391 = 756 soit E = 756 kWh

6- L’énergie électrique moyenne consommée par ce foyer par jour vaut alors :
E 756E 756
e= = e = et
= ≈ 10,08 soit environ 10 kWh par jour.
n 75n 75
7- a) Pabonnement = 6 kW = 6 000 W

b) Ptotale = 2 500 + 2 600 + 2 000 = 7 100 d’où Ptotale = 7 100 W

c) Si ces appareils fonctionnent simultanément, la puissance totale (Ptotale) nécessaire


dépasse celle de l’abonnement (Pabonnement), il y a surintensité, le disjoncteur général
va alors agir en coupe-circuit, il va s’ouvrir.

66 — © Cned, Physique - chimie 3e


Exercice 7

1- Le compteur électrique permet-il de mesurer une quantité d’énergie


transférée à une installation domestique ?
2- La quantité d’énergie obtenue par un compteur électrique s’exprime-
Oui

˝
Séquence 12

c
Non

®
c

® ˝
t-elle en kW ? Non, elle s’exprime en kWh.
3- Une énergie de 1 kWh correspond-elle à celle convertie par un
˝ ®
appareil de puissance nominale 1 kW pendant une durée d’une heure ?

E ˝ ®
4- La relation liant E, P et t peut-elle s’exprimer par : P = ?
t
5- Si t est en seconde, alors est-ce que E est en kWh ?
® ˝
Non, E est en joule (J).

6- Si E est en joule, alors t est-il en seconde ? ˝ ®

7- Un watt, est-ce que c’est une énergie d’un joule transférée en une
˝ ®
seconde ?
8- Dans une lampe à filament, l’énergie électrique se convertit-elle en
® ˝
énergie lumineuse uniquement ? Il y a aussi transfert de chaleur.
9- Est-ce qu’un moteur convertit l’énergie électrique essentiellement en
˝ ®
énergie de mouvement ? Il y a aussi de l’énergie thermique.

10- Si P = U x I et E = P x t alors est-ce que E = U x I x t ? ˝ ®

11- Peut-on dire que pour un conducteur ohmique, si U = R x I et


P = U x I et E = P x t alors P = R x I2 et E = R x I2 x t ?
˝ ®
En effet E = U x I x t ; comme U = R x I, on a
E = (R x I) x I x t = R x I2 x t
12- Est-ce que 1 mégawatt (MW) correspond à une quantité d’énergie ?
® ˝
Non, c’est une unité d’énergie.

13- Peut-on écrire que 1 kWh = 3,6 x 106 J = 3,6 MJ ? ˝ ®

14- Est-ce que le kWh est l’unité d’énergie du système international ?


® ˝
Non, c’est le joule (J).
15- Peut-on écrire : « dans une installation domestique, pour connaître
la puissance totale des appareils en fonctionnement, il suffit
d’additionner les puissances nominales de chaque appareil, car ils ˝ ®
sont montés en dérivation. L’énergie transférée par le secteur, pendant
la durée t de fonctionnement des appareils, est donc : E = Ptotale x t ? »

© Cned, Physique - chimie 3e — 67

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