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Livret de cours
Rédaction :
Wilfrid Férial
Jean Jandaly
Coordination :
Annie Deshayes
Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit
respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
par les conventions internationales en vigueur. Ces contenus ne peuvent être utilisés qu’à des fins strictement personnelles. Toute
reproduction, utilisation collective à quelque titre que ce soit, tout usage commercial, ou toute mise à disposition de tiers d’un cours
ou d’une œuvre intégrée à ceux-ci sont strictement interdits.
©Cned-2009
Sommaire
Séquence 1
Séquence 2
Séquence 3
Séquence 4
Séquence 5
Séquence 6
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respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que par
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intégrée à ceux-ci sont strictement interdits.
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Sommaire
Séquence 7
Séquence 8
Séquence 9
Séquence 10
Séquence 11
Séquence 12
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respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que par
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tion, utilisation collective à quelque titre que ce soit, tout usage commercial, ou toute mise à disposition de tiers d’un cours ou d’une œuvre
intégrée à ceux-ci sont strictement interdits.
©Cned-2009
CONSEILS
Organisation du travail
B Les documents
Tu disposes pour l’instant des livrets de cours du groupe 1 comportant 6 séquences.
Tu as besoin pour étudier de deux livrets :
• le livret de cours de Physique-Chimie
• et le livret de corrigés
Le livret de cours :
• te propose des activités à réaliser puis à corriger (voir le livret de corrigés) ;
• attire ton attention sur les connaissances à retenir (paragraphes intitulés « Je retiens »);
• te permet de t’entraîner avec des exercices pour t’aider à préparer les devoirs que tu devras
envoyer régulièrement au Cned.
Tu dois avoir à ta disposition le petit matériel suivant : stylos bleu, rouge, noir, vert, règle,
crayon à papier, gomme, crayons de couleurs, papier de brouillon, papier millimétré, ...
Le livret de corrigés :
• te sert à vérifier tes réponses ;
• ou à compléter tes réponses.
Séquence 1
Gravitation, poids et masse d’un corps
Séance 1
Le système solaire
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?
j e sais déjà
En 5e, tu as abordé :
• le système Terre-Lune-Soleil,
En 4e, tu as vu que :
• la lumière se propage en ligne droite (propagation rectiligne dans un milieu tel que le
vide)
Étude de document n° 1
Lis attentivement le texte ci-dessous, observe le schéma du système solaire, puis réponds aux
questions de l’exercice 1.
Présentation du système solaire
• Le système solaire
est composé de huit
planètes qui « orbitent »
(gravitent), c’est-à-dire
tournent autour du
Soleil, qui est une étoile.
• Le Soleil concentre à lui
seul plus de 99 % de la
masse totale du système
solaire.
• Pendant la révolution de
la Terre autour du Soleil
(Fig. 1), le rayon
Soleil –Terre balaie alors
une surface dans l’espace
proche d’un cercle.
Cette surface balayée Fig. 1
appartient à un plan Le plan écliptique
nommé écliptique.
• Les sept autres planètes du système solaire tournent aussi autour du Soleil (Fig. 2),
dans le même sens que celui de la Terre. Cette « révolution » s’effectue pour la Terre
dans le plan écliptique et pour les autres planètes, ces révolutions s’effectuent au
voisinage de l’écliptique.
• Pluton n’est plus considéré comme une planète, notamment en raison du fait que sa
révolution autour du Soleil s’écarte trop de l’écliptique.
Fig. 2
La révolution des planètes dans le système solaire.
Les distances et les diamètres des planètes ne sont pas représentés à la même échelle.
Catégorie de planètes
Il y a les planètes « telluriques », celles qui sont faites de roches comme la Terre et proches
du Soleil, et les « géantes gazeuses » faites essentiellement de gaz.
Le système Solaire contient d’autres objets :
• des astéroïdes principalement dans la ceinture d’astéroïdes située entre Mars et Jupiter
• des planètes naines : Pluton
• Des météorites, des comètes
• Les planètes ont des satellites. La Lune est le satellite naturel de la Terre.
Durées et distances caractéristiques
La lumière du Soleil pour parvenir sur Terre met environ 8 minutes 20 secondes, elle a alors
parcouru une distance de près de 150 millions de kilomètres.
La lumière renvoyée par la Lune vers la Terre met environ 1,3 s, elle a alors parcouru une
distance de près de 380 000 kilomètres.
Exercice 1
1- Combien de planètes compte notre système solaire ?
......................................................................................................................................
2- Quel est le nom de l’étoile du système solaire ?
......................................................................................................................................
3- En t’aidant de la figure 2, écris l’ordre des planètes à mesure que l’on s’éloigne du Soleil :
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
4- Qu’est-ce que l’écliptique ?
......................................................................................................................................
5- Que peut-on dire du sens de révolution des planètes autres que la Terre ?
......................................................................................................................................
6- Pourquoi Pluton n’est-elle pas une planète ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
7- Dans quelle catégorie est-elle classée ?
......................................................................................................................................
8- Les planètes faites de roches sont dites : .........................................................................
Donne un exemple : . ......................................................................................................
9- Comment nomme-t-on les autres planètes ? . ..................................................................
Pourquoi ? .....................................................................................................................
10- Quel est le satellite naturel de la Terre ? . .......................................................................
11- Exprime en seconde, la durée du parcours effectué par la lumière provenant du Soleil
pour arriver sur Terre ....................................................................................................
Compare ce résultat à la durée du parcours effectué par la lumière provenant de la Lune
pour arriver sur Terre.
......................................................................................................................................
Est-ce surprenant ? .......................................................................................................
......................................................................................................................................
La fin du trait vertical orange indique que tu dois vérifier tes réponses dans le livret de corrigés.
© Cned, Physique - Chimie 3e —
Séquence 1 — séance 1
Étude de document n° 2
Lis le texte et réponds aux questions de l’exercice 2.
Exercice 2
1- Sur un axe chronologique, indique les dates et les noms des savants qui ont participé à la
construction des connaissances sur le système solaire.
j e retiens
• Le système solaire contient une étoile appelée le Soleil et huit planètes qui gravitent
autour de lui dans le même sens.
• La révolution de la Terre autour du Soleil s’effectue dans un plan appelé le plan
écliptique.
• Les autres planètes sont aussi en révolution autour du Soleil au voisinage du plan
écliptique.
• La lumière arrivant sur Terre provenant du Soleil ou de la Lune met un temps qui
dépend de la distance parcourue.
• La connaissance actuelle du système solaire est l’aboutissement du travail de plusieurs
savants sur près de 2600 ans !
• Copernic et Galilée ont permis de faire avancer considérablement la connaissance du
système solaire et de sortir à jamais de la vision géocentrique de l’Univers.
Séance 2
La gravitation dans l’Univers
j e sais déjà
Un aimant présente deux pôles : un pôle nord et un pôle sud.
B Je découvre
Activité expérimentale N° 1
Exercice 3
La lettre N permet d’identifier le pôle nord et la lettre S, le pôle sud d’un aimant.
A B A B
A B A B
2- Complète puis vérifie tes réponses dans le livret corrigés.
Cette situation correspond à un exemple d’action attractive à distance entre les deux
aimants A et B.
Activité expérimentale N° 2
Exercice 4
Le scientifique Henry Cavendish a utilisé à la fin du XVIIIe siècle une balance particulière
appelée « balance de torsion ».
Fig. 1
La balance de torsion de Cavendish
......................................................................................................................................
2- Comment se nomme l’élément où sont accrochées les deux billes ? Est-il fixe ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Sur la figure 3, on approche les masses attractives (boules) l’une de l’autre en les faisant
glisser lentement vers le fléau.
Légende les schémas en utilisant le vocabulaire suivant : ruban, fléau, bille, boule, rail.
Fig. 2 Fig. 3
Situations avant et après rapprochement des deux masses attractives.
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Activité expérimentale N° 3
Exercice 5
Expérience n° 1 : On remplace les grosses masses B1 et B2 par des masses plus faibles B’1 et
B’2, placées aux mêmes endroits.
fig. 4 fig. 5
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
2- Complète :
Plus la valeur de la masse attractive (B1 ou B2) diminue, plus l’effet de la gravitation
......................................................
Expérience n° 2 : On approche les masses attractives B1 et B2 l’une de l’autre (ce qui les
éloigne des deux billes b1 et b2) sans changer la valeur des masses.
Fig. 6 Fig. 7
B1 et B2 en position initiale Après avoir approché B1 et B2
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
4- Complète :
Plus la distance entre les deux masses en interaction augmente, plus l’effet de la
gravitation ............................
Étude de document
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais la recherche sur Internet ou dans un dictionnaire ou
une encyclopédie.
L’action attractive de la Terre, des planètes, du Soleil et dans l’Univers
Cette situation Terre/Lune est comparable à celle de la balance de Cavendish, la Terre jouant
alors le rôle de la masse attractive (boule B) et la Lune de la bille (b).
En l’absence d’action
attractive de la Terre,
la Lune poursuivrait
son déplacement en
ligne droite.
Cette action attractive
étant présente tout
autour de la Terre, la
trajectoire de la Lune
devient quasiment
circulaire.
Fig. 8
Tout comme la Terre, les autres planètes établissent des actions attractives avec leur
environnement proche. Elles constituent dans ce cas les masses attractives.
Les planètes comme la Terre, exercent une action attractive sur les objets proches d’elles.
Le Soleil et l’Univers
Il devient donc la masse attractive et interagit de ce fait avec l’ensemble des planètes du
système solaire.
Le Soleil exerce donc une action attractive sur chaque planète de système solaire.
La gravitation impose alors aux planètes des mouvements de révolution presque circulaires
et dans un plan voisin de l’écliptique.
Les étoiles sont regroupées en galaxies et peuvent contenir quelques centaines de milliards
d’étoiles.
La matière présente dans une galaxie (incluant aussi les gaz et poussières) est liée
gravitationnellement et apparaît comme en orbite autour d’une concentration de masse
dont des indices amènent à penser qu’il s’agit de trou noir. Ce trou noir joue alors le rôle de
masse attractive à l’échelle de la galaxie.
Fais une recherche sur Internet, dans un dictionnaire ou une encyclopédie pour trouver des
illustrations concernant :
1- la galaxie NGC 628 (Indice : elle est située dans la constellation des Poissons)
j e retiens
• La balance de Cavendish est aussi un exemple d’action attractive entre des sphères de
masses différentes.
• Cette action attractive entre deux objets qui ont une masse est appelée la gravitation.
• La gravitation est une action attractive à distance qui dépend des valeurs des masses
des objets en interaction et de la distance qui les sépare.
• La gravitation gouverne tout l’Univers, système solaire, étoiles et galaxies.
• La masse attractive, du fait de la gravitation, impose à l’objet de plus petite masse un
mouvement de révolution dans un plan.
Exercice 6
Oui Non
1- La balance de Cavendish est-elle un exemple d’action
® ®
attractive ?
2- La balance de Cavendish est le siège d’une action
® ®
attractive ; est-elle appelée la précipitation ?
3- L’interaction qui s’exerce entre deux corps qui ont une
® ®
masse se nomme-t-elle la gravitation ?
4- Pour que la gravitation s’établisse, est-ce que les deux
® ®
corps doivent avoir une masse ?
5- Peut-on dire que le vide interplanétaire subit une action
® ®
attractive du Soleil ?
6- Notre Galaxie est-elle composée du Soleil et de huit
® ®
planètes ?
7- La Lune est-elle en interaction avec la Terre ? ® ®
8- La gravitation est-elle une action attractive à distance ? ® ®
9- Peut-on dire que la gravitation ne dépend pas de la
distance entre les objets en interaction qui ont une ® ®
masse ?
10- Peut-on dire que si la Terre exerce une action à distance
sur la Station Spatiale Internationale (ISS), alors l’ISS ® ®
n’exerce pas d’action sur la Terre ?
11- Est-ce que c’est la masse attractive qui impose à l’objet
de plus petite masse un mouvement de révolution dans ® ®
un plan ?
D J’approfondis
Exercice 7
Une fronde est constituée d’un petit sac de cuir où l’on y place une pierre ; l’ensemble est
retenu par deux lacets.
1- Précise les éléments que l’on peut mettre en relation entre la fronde et une planète du
système solaire.
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
3- Quelle est la limite de cette comparaison entre la fronde et la planète autour du Soleil ?
Justifie.
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Exercice 8
Lorsque les scientifiques envoient un satellite autour de la Terre, on parle alors de satellite
artificiel. Ces satellites permettent d’améliorer nos conditions de vie sur Terre ; ils sont
utilisés pour les communications (téléphone, télévision …), pour la météo, et pour
l’observation.
Un satellite est dit géostationnaire si depuis un lieu d’observation de la Terre, celui-ci paraît
immobile dans le ciel.
1- Décris le mouvement de la Terre sur une journée.
......................................................................................................................................
2- Quel doit-être la forme de la trajectoire d’un satellite pour être géostationnaire ?
......................................................................................................................................
3- En combien de temps le satellite parcourt-il sa trajectoire ?
......................................................................................................................................
4- Qu’est-ce qui est responsable du mouvement du satellite quand ses moteurs sont
éteints ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Exercice 9
Le phénomène des marées est utilisé pour faire tourner des turbines reliées à des génératrices
de courant.
L’usine marémotrice de La Rance, située en Bretagne, est la première usine au monde de ce
type. Elle produit 60 % de la production électrique totale de la Bretagne.
1- Quelle est l’origine des marées ?
......................................................................................................................................
2- Parmi les moments de la lunaison suivants : premier quartier, pleine lune, dernier
quartier, nouvelle lune, lesquels produisent les marées les plus importantes ?
......................................................................................................................................
3- Parmi les mots suivants, coche ceux qui s’appliquent à la gravitation.
® action attractive ® action répulsive
® action à distance ® action de contact
Cite une observation sur Terre qui permet de justifier ton choix ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
4- Peut-on dire que le fonctionnement d’une usine marémotrice préserve les ressources
naturelles de la Terre ? Pourquoi ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
5- Selon toi, l’usine marémotrice a-t-elle un impact sur la faune et la flore de la Rance
(fleuve en Bretagne) ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
6- Sur Internet, dans un dictionnaire ou dans une encyclopédie, recherche des illustrations
pour te rendre compte de ce que représente l’usine marémotrice de la Rance.
Séance 3
Pourquoi un corps a-t-il un poids ?
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?
j e sais déjà
Dans un verre, la surface libre d’un liquide est la zone qui sépare l’eau et l’air.
En 5e, tu as appris que cette surface libre est plane et horizontale pour un liquide au repos.
Tu as vu l’unité de la masse d’un objet dans le système international (le kilogramme de
symbole kg), les multiples et sous-multiples de cette unité (la tonne, le gramme).
Tu as aussi vu que la balance (électronique ou non) est l’instrument de mesure des masses.
B Je découvre
Activité expérimentale N° 1
Exercice 10
Étudie ce document puis réponds aux questions.
En doublant le nombre
d’atomes, on double donc la
masse.
La quantité d’atomes pour un
objet ne change pas que l’on soit
sur la Terre ou sur la Lune, la
masse reste identique.
Activité expérimentale N° 2
Exercice 11
Observe ce nouveau dynamomètre et réponds aux questions suivantes :
Activité expérimentale N° 3
On constate que le fil est tendu. La bille se met en mouvement, « elle chute » alors
qu’elle n’a été ni poussée, ni lancée.
Le fil tendu et la chute de la bille sont deux manifestations de la gravitation.
Exercice 12
En te servant des observations des deux expériences précédentes, réponds aux questions :
......................................................................................................................................
j e retiens
• La masse d’un corps est une valeur liée à la quantité de matière qui ne varie pas en
fonction du lieu.
• L’unité de masse dans le système international est le kilogramme, notée kg.
• Le poids d’un objet est une grandeur physique qui s’exprime en newton (N).
• Le poids se mesure avec un dynamomètre.
• Le poids est l’action attractive qu’exerce la Terre sur tout objet situé à son voisinage.
• Le poids se manifeste par un mouvement de chute pour tout objet mais aussi par la
présence d’un fil tendu pour un objet suspendu.
• La direction du poids est verticale et son sens est de haut en bas. On dit que le poids
est une action qui s’exerce verticalement vers le bas.
Exercice 13
Oui Non
1- L’unité de masse du système international est-il le gramme ? ® ®
2- L’unité de poids est-elle le newton ? ® ®
3- Le symbole du newton est-il n ? ® ®
4- L’action du poids d’un objet s’exerce-t-elle selon la verticale du lieu ? ® ®
5- Peut-on dire que la masse se mesure avec une balance et s’exprime en
® ®
newton ?
6- Est-ce qu’on peut affirmer que la masse est liée à la quantité de
® ®
matière et ne dépend pas du lieu où elle se trouve ?
7- Peut-on dire que le poids se mesure avec un dynamomètre et
® ®
s’exprime en newton (N) ?
8- Peut-on dire que le poids d’un objet est dû à la gravitation c’est-à-
dire à l’attraction exercée par la Terre sur cet objet, et qu’il dépend ® ®
des valeurs des masses présentes et aussi de la distance qui les sépare ?
9- Peut-on affirmer que la masse d’un objet ne dépend pas de son
® ®
nombre d’atomes ?
10- Le poids d’un objet est-il l’action à distance exercée par la Terre sur
® ®
cet objet ?
11- Est-ce que le mouvement de chute est la seule manifestation du poids ? ® ®
12- Est-ce que le poids est une action qui s’exerce dans la direction d’une
® ®
surface plane et horizontale ?
13- Peut-on dire que la direction du poids est horizontale et son sens est
® ®
de haut en bas ?
Exercice 14
Au XVIIe siècle, le savant anglais Newton parvint à expliquer le mouvement des planètes.
La légende dit que « c’est en regardant tomber une pomme d’un arbre » qu’il eut l’idée de la
gravitation.
1- À quoi est due la chute d’une pomme ?
......................................................................................................................................
2- Quel effet observe-t-on si la queue d’une pomme cède ?
......................................................................................................................................
3- Précise la direction et le sens que prend la pomme.
......................................................................................................................................
D J’approfondis
Exercice 15
1- Nomme cet instrument de
mesure.
. ..........................................
2- Quelle grandeur physique
mesure-t-il ? Dans quelle
unité ?
. ..........................................
. ..........................................
3- Indique les valeurs mesurées
pour les quatre situations.
å .........................................
ç .........................................
é .........................................
è .........................................
4- La longueur du dynamomètre å est L1, on y suspend un objet de masse m ; sa longueur
devient L1’.
La longueur du dynamomètre ç est L2, on y suspend aussi un objet de même masse m ;
sa longueur devient L2’.
Séance 4
Existe-t-il une relation entre le poids et la masse ?
j e sais déjà
Pour cette séance, tu auras besoin d’utiliser tes connaissances sur la construction d’une
représentation graphique à partir des données d’un tableau de valeurs.
• abscisses et ordonnées,
B Je découvre
Activité expérimentale
La manipulation
Exercice 16
Réponds aux questions posées. Puis étudie la correction.
1- Le matériel
Quel est le nom de l’appareil qui mesure le poids ?
. ...................................................................................
On utilise six masses marquées.
Convertis ces valeurs en kg.
• m1 = 50 g = …………….. kg
• m2 = 100 g = …………….. kg
• m3 = 200 g = …………….. kg
• m4 = 300 g = …………….. kg
• m5 = 350 g = …………….. kg
• m6 = 500 g = …………….. kg
fig. 1
Le montage
2- Le mode opératoire
Les masses m1 à m6 sont accrochées successivement au dynamomètre de la figure 1.
Pour chacune de ces masses, on mesure le poids P1, P2, …. P6.
Les résultats des mesures sont rassemblés dans le tableau ci-dessous.
3- Les mesures
P (N)
m (kg)
Exercice 17
En te servant des résultats de l’exercice 16, réponds aux questions.
1- Comment sont placés les points A0 à A6 les uns par rapport aux autres ?
. .....................................................................................................................................
2- Trace la représentation graphique sur le graphique précédent.
3- Cette représentation graphique correspond à une propriété mathématique entre les
valeurs du poids et de la masse. Laquelle ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
P
4- Vérifie cette proportionnalité dans le tableau ci-dessous, en calculant les rapports
pour chacun des points A1 à A6. m
P
5- Compare les différentes valeurs calculées de .
m
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
j e retiens
• La représentation graphique du poids P en fonction de la masse m est une droite qui
passe par l’origine des axes (0).
• Une telle représentation graphique indique que les deux grandeurs physiques poids P et
masse m sont proportionnelles.
P
• La valeur approchée du rapport est de 10 N/kg (lire « newton par kilogramme »).
m
P
• Le rapport est noté g ; Il est appelé intensité de la pesanteur.
m
• La relation mathématique entre le poids P d’un objet et sa masse m est :
Exercice 18
Oui Non
1- Pour mesurer un poids, utilise-t-on une balance ? ® ®
2- La représentation graphique du poids P en fonction de la
® ®
masse m est-elle une droite quelconque ?
3- L’unité de l’intensité de la pesanteur est-elle le kilogramme
® ®
par newton ?
4- L’écriture « N/kg » se lit-elle « newton par kilogramme » ? ® ®
5- La valeur approchée de l’intensité de la pesanteur sur Terre
® ®
est-elle 10 ?
m
6- Le rapport est-il appelé intensité de la pesanteur ? ® ®
P
P
7- Pour différents objets reste-t-il constant ? ® ®
m
8- Deux grandeurs physiques proportionnelles admettent-
elles pour représentation graphique une droite passant par ® ®
l’origine des axes ?
9- Pour un objet donné, la relation liant son poids P, sa masse
® ®
m, et l’intensité de la pesanteur g est-elle : m = P x g ?
10- Dans la relation P = m x g, m est-elle en gramme (g) ? ® ®
Exercice 19
Intensité de la pesanteur
poids masse N Est-ce sur Terre ?
(N/kg) ou
kg
47 N oui
750 N 75 kg
25 x 103g 10
55 kg 10
55 kg 1,6
Exercice 20
Observe bien les quatre tracés ci-dessous :
D J’approfondis
Exercice 21
1- Nomme g.
. ....................................................
2- Que vaut le poids d’un objet ayant
une masse de 1 kg, placé au Pôle
Sud ?
. ....................................................
. ....................................................
3- Si l’objet est à Paris, le poids
reste-t-il le même qu’au Pôle Sud ?
. ....................................................
. ....................................................
4- Calcule le poids de cet objet à Paris
et à l’équateur.
. ....................................................
. ....................................................
5- Cherche dans un dictionnaire, une encyclopédie ou sur Internet une cause à ces
différences de poids pour un même objet.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Exercice 22
Voici les valeurs de l’intensité de la pesanteur pour différentes planètes de notre système
solaire.
2- Écris la relation entre le poids P et la masse m d’un objet ; précise les unités.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Séquence 2
Les différentes formes d’énergies d’un objet qui chute
Liens entre énergie et sécurité routière
Séance 3 Quel lien existe-t-il entre l’énergie cinétique, l’énergie de position et l’énergie
mécanique ?
1– Une première approche du lien entre l’énergie cinétique et l’énergie de
position
2– Conversions d’énergies
Remarque :
Dans cette séquence, la fin du trait vertical orange t’indique la fin de l’exercice et que tu dois aller
vérifier tes réponses dans le livret de corrigés.
Séance 1
Pourquoi l’eau d’un barrage acquiert-elle de la vitesse
au cours de sa chute ?
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?
Dans cette séance, tu vas découvrir ce qu’est l’énergie cinétique, son origine et les conditions
de son apparition.
Tu découvriras aussi une autre forme d’énergie, l’énergie de position ainsi que les facteurs
qui la génèrent.
B Je découvre
Activité expérimentale
Exercice 1
Observe les photos, lis les commentaires des figures 1 et 2, puis réponds aux questions posées par
des phrases rédigées. Étudie ensuite la correction.
Fig. 1 Fig. 2
On verse de l’eau sur les pales d’un On élève la hauteur de chute de l’eau
moulin. Le moulin se met à tourner. en maintenant le même débit d’eau. Le
moulin tourne alors plus vite.
1- À quoi est due la chute de l’eau sur les pales du moulin ?
. .....................................................................................................................................
2- Entre la photo de la figure 1 et la photo de la figure 2, qu’est-ce qui a été changé dans le
réglage du montage ?
. .....................................................................................................................................
3- Compare le mouvement des pales des deux moulins dans les deux cas (photos des
figures 1 et 2).
. .....................................................................................................................................
4- a) Compare les vitesses de l’eau au moment du contact avec les pales du moulin
(photos des figures 1 et 2).
. .....................................................................................................................................
b) Comment varie la vitesse de l’eau au cours de la chute ?
. .....................................................................................................................................
Cette énergie liée au mouvement se nomme l’énergie cinétique, notée Ec.
5- Rédige un paragraphe en observant les deux photos, et en utilisant les mots : énergie
cinétique, hauteur et vitesse.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Étude de document
Exercice 2
L’eau du lac d’un barrage
Observe attentivement l’illustration, puis fais l’exercice. Étudie ensuite la correction.
1- Quelle est la différence d’altitude entre la surface libre de l’eau du lac de retenue et la
turbine ?
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4- Sur le schéma, au niveau du lac de retenue, apparaît une autre forme d’énergie.
Comment se nomme-t-elle ? Comment se note-t-elle ?
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j e retiens
• Un objet en mouvement possède une énergie de mouvement appelée énergie cinétique
et notée Ec.
• Un objet de masse m a un poids qui est responsable du mouvement de chute.
• Du fait de son poids et de sa position par rapport au sol, l’eau est capable de chuter.
• Cette forme d’énergie est appelée énergie de position et se note Ep.
Exercice 3
Coche la bonne réponse puis vérifie la correction.
Oui Non
1- Un objet en mouvement possède-t-il de l’énergie
® ®
cinétique ?
2- L’énergie cinétique est-elle différente de l’énergie de
® ®
mouvement ?
3- Est-ce que c’est le poids d’un objet qui est responsable
® ®
de son mouvement de chute ?
4- Peut-on dire que plus la masse d’un objet est importante
® ®
plus son énergie cinétique augmente en cas de chute ?
5- L’énergie de mouvement se note-t-elle Em ? ® ®
6- L’énergie cinétique augmente-t-elle au cours d’une
® ®
chute ?
7- L’énergie de position se note-t-elle Ep ? ® ®
8- L’énergie de position dépend-elle de la vitesse ? ® ®
9- L’énergie de position augmente-t-elle avec la hauteur de
® ®
chute ?
10- Un objet posé sur le sol possède-t-il de l’énergie de
® ®
position ?
11- Lorsqu’une goutte de pluie tombe, est-ce que sa vitesse
® ®
augmente et son altitude diminue ?
12- Lorsqu’une goutte de pluie tombe, est-ce que son énergie
de position Ep augmente et son énergie cinétique Ec ® ®
diminue ?
Exercice 4
Un barrage hydraulique est un ouvrage construit sur le chemin d’un fleuve ou à proximité
d’un lac.
La retenue d’eau peut atteindre des hauteurs de l’ordre de la centaine de mètres.
1- Quelle action produit la Terre sur l’eau d’un barrage ?
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2- À mesure que le niveau de l’eau du barrage monte, quelle est l’énergie qui varie ? Dans
quel sens et pourquoi ?
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3- Quand la turbine est en fonction, quelle forme d’énergie lui a-t-on transmise ?
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Séance 2
Qu’est-ce que l’énergie cinétique ?
L’expression de l’énergie cinétique
j e sais déjà
Dans la séance 1, tu as découvert l’énergie cinétique Ec et des situations dans laquelle elle
intervient (barrage, chute).
• utiliser ta calculatrice,
B Je découvre
Étude de document n° 1
Exercice 5
Figure 1
Étude de document n° 2
Exercice 6
Observe attentivement le document de la figure 2, fais l’exercice, puis étudie le corrigé.
Véhicule de 2400 kg
900 +
1- Sur les panneaux de sécurité routière, les vitesses ne sont pas indiquées. Indique-les en
complétant ci-dessous :
å v = ……………………………..
ç v = ……………………………..
é v = ……………………………..
è v = ……………………………..
ê v = ……………………………..
j e retiens
• Un objet en mouvement possède de l’énergie cinétique notée Ec.
• Si la masse ou/et la vitesse de l’objet augmentent alors l’énergie cinétique augmente.
• La relation mathématique exprimant l’énergie cinétique d’un objet en fonction de sa
masse m et de sa vitesse v est :
• Dans les mesures d’énergie, on utilise aussi des multiples du Joule (J) :
1 kJ = 103 J 1 MJ = 106 J
Exercice 7
Oui Non
1- L’énergie cinétique est-elle proportionnelle à la
® ®
masse ?
2- Ec est-il le symbole de l’énergie cinématique ? ® ®
3- Un objet au repos possède-t-il de l’énergie
® ®
cinétique ?
4- L’énergie cinétique d’un objet s’obtient-elle par les
produits d’un demi, par la masse, et par le carré de ® ®
la vitesse ?
5- Dans l’expression mathématique de l’énergie
® ®
cinétique, la vitesse s’exprime-t-elle en km/h ?
6- Dans l’expression mathématique de l’énergie
® ®
cinétique, la masse s’exprime-t-elle en gramme ?
7- En doublant la vitesse, est-ce qu’on quadruple
® ®
l’énergie cinétique d’un objet en mouvement ?
8- L’unité de l’énergie cinétique est-elle le joule ? ® ®
9- Le symbole du joule est-il j ? ® ®
10- Est-ce que 1 000 J = 1 mJ ? ® ®
1 m
11- L’énergie cinétique est-elle donnée par Ec = ? ® ®
2 v2
12- Un objet de 1 kg se déplaçant à la vitesse de 1 m/s
® ®
possède-t-il une énergie de 0,5 joule ?
Exercice 8
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2- Pour apprendre à convertir 50 km/h en m/s, complète les pointillés suivants, puis retiens
la méthode présentée.
Consulte le livret de corrigés, puis refais la méthode sans regarder le modèle, et ce, jusqu’à ce que
tu réussisses.
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Exercice 9
Un élève utilise son vélo pour se rendre à son collège. Il roule à 20 km/h.
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Séance 3
Quel lien existe-t-il entre l’énergie cinétique, l’énergie de
position et l’énergie mécanique ?
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?
j e sais déjà
Tu dois avoir en tête les notions abordées dans les précédentes séances de cette séquence.
• Un objet en mouvement possède une énergie de mouvement appelée énergie cinétique
et notée Ec.
• Un objet de masse m a un poids qui est responsable du mouvement de chute.
• Du fait de son poids et de sa position par rapport au sol, l’eau est capable de chuter.
• Cette forme d’énergie est appelée énergie de position et se note Ep.
• La relation mathématique exprimant l’énergie cinétique d’un objet en fonction de sa
1
masse m et de sa vitesse v est : (Ec = m v2 ).
2
B Je découvre
Activité expérimentale N° 1
Exercice 10
Prends connaissance de la situation, réponds aux questions posées par des phrases rédigées. Puis
étudie la correction.
Présentation de la situation
• On lâche une bille sans vitesse initiale, position (1), à une hauteur h du sol.
• Son mouvement est enregistré par une série de photos prises à intervalles de temps
réguliers.
• La durée entre chaque photo est identique, on la note τ (lettre grecque qui se lit tau).
• Cette technique photographique est appelée la chronophotographie.
• On a reproduit ci-dessous les différentes positions successives (numérotées de 1 à 9) de
la bille pendant sa chute.
1- Que signifient les
expressions :
« sans vitesse initiale »
..........................................
..........................................
..........................................
« intervalles de temps
réguliers »
..........................................
..........................................
..........................................
2- L1-2 représente la distance
parcourue par la bille
pendant sa chute entre les
positions (1) et (2).
Mesure les distances L1-2 à
L8-9 en utilisant les
graduations (en cm) et en
reportant sur la figure 1, les
valeurs arrondies au mm
près.
3- Comment varie la distance
parcourue pendant deux
intervalles de temps
successifs ?
..........................................
..........................................
..........................................
Fig. 1
4- En conclure comment varie la vitesse de la bille au cours de sa chute.
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5- Parmi les 9 positions de la figure 1, laquelle correspond à une énergie cinétique la plus
grande ? Pourquoi ?
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6- Parmi les 9 positions de la figure 1, laquelle correspond à une énergie cinétique la plus
petite ? Pourquoi ?
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7- Parmi les 9 positions de la figure 1, laquelle correspond à une énergie de position la plus
grande ? Pourquoi ?
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. .....................................................................................................................................
8- Parmi les 9 positions de la figure 1, laquelle correspond à une énergie de position la plus
petite ? Pourquoi ?
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9- Rédige un commentaire sur la façon dont varie l’énergie cinétique Ec et l’énergie de
position Ep dans le cas de la chute de la bille.
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Activité expérimentale N° 2
Conversions d’énergies
Poursuivons notre progression avec la situation de la bille qui chute.
Pour la suite de notre travail, nous allons raisonner sur une valeur d’énergie de position Ep
égale à 1 joule.
L’expression mathématique de l’énergie de position est :
Ep = m x g x h avec
• m en kilogramme,
• g en newton par mètre, il vaut 9,81 N/kg.
• h en mètre
Cette relation n’est pas au programme, aussi tu n’as pas besoin de la retenir.
Exercice 11
Réponds aux questions posées au fur et à mesure, puis étudie la correction.
a) Calcule la vitesse de la bille sachant qu’au moment du contact avec le sol, elle vient de
parcourir une hauteur h de chute valant un mètre.
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b) Convertis cette vitesse en km/h pour mieux saisir sa vitesse au moment du contact avec
le sol.
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3- Calcule maintenant la valeur de l’énergie cinétique au moment du contact avec le sol.
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4- On retrouve une valeur d’énergie déjà évoquée.
Rassemble les éléments dans ce tableau et complète-le.
1
• v =..............................……… d’où Ec = x m x v² = …………………….…………
2
Ep Ec Ep + Ec
en haut
Bille
au milieu
en bas
8- Concernant Ep + Ec :
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• Retrouve dans le titre de cette séance le nom de cette nouvelle grandeur physique.
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9- On cherche à donner une image simple de ce que représente une énergie de 1 joule.
Pour cela, il est possible de s’appuyer soit sur l’énergie de position Ep, soit sur l’énergie
cinétique Ec.
Pour chaque forme d’énergie, propose une définition d’une énergie de 1J en complétant :
• Par l’énergie de position Ep : Un joule, c’est l’énergie de position que possède une bille
dont la masse vaut ……….….., placée ……………………….……... mètre.
• Par l’énergie cinétique Ec : Un joule, c’est l’énergie cinétique que possède une bille de
masse ……………….. chutant ……………….………….… mètre.
j e retiens
• Dans le cas d’une chute, l’énergie de position notée Ep est peu à peu convertie en
énergie cinétique notée Ec.
• L’énergie peut revêtir plusieurs formes : l’énergie cinétique (Ec), l’énergie de position
(Ep) et l’énergie mécanique (Em).
• L’énergie de position (Ep) est liée à la hauteur, l’énergie cinétique (Ec) est associée au
mouvement (vitesse) d’un objet.
• L’énergie mécanique (Em) d’un objet qui chute est la somme de son énergie de position
(Ep) et de son énergie cinétique (Ec), d’où la relation : Em = Ec + Ep
• Au cours de la chute d’un objet, l’énergie de mouvement acquise (ou énergie cinétique)
s’accompagne d’une diminution de son énergie de position, mais son énergie totale,
appelée énergie mécanique est toujours la même, on dit que l’énergie mécanique se
conserve.
Exercice 12
Oui Non
1- Dans le cas d’une chute, l’énergie cinétique est-elle
® ®
peu à peu convertie en énergie de position ?
2- Peut-on dire que l’énergie de position (Ep) est liée
à la hauteur et que l’énergie cinétique (Ec) est liée ® ®
au mouvement d’un objet ?
3- Peut-on dire que sans mouvement, un objet en
® ®
hauteur ne possède pas d’énergie ?
4- Peut-on dire que la nouvelle énergie rencontrée se
® ®
note Em, c’est l’énergie magnétique.
5- Au cours de la chute d’un objet, la somme
® ®
Ep + Ec reste-t-elle constante ?
6- L’énergie mécanique se conserve-t-elle au cours
® ®
d’une chute ?
7- L’unité légale de l’énergie mécanique est-elle le
® ®
kilojoule ?
8- Est-il vrai qu’au cours de la chute d’un objet,
l’énergie de position augmente, l’énergie cinétique ® ®
diminue et l’énergie mécanique reste constante ?
9- Un joule, est-ce que c’est l’énergie cinétique que
possède une bille de 100 g environ placée à une ® ®
hauteur d’un mètre ?
10- Un joule, est-ce que c’est l’énergie de position que
possède une bille de 100 g environ, placée à une ® ®
hauteur d’un mètre ?
Exercice 13
Un élève construit un moulin à eau dont la partie principale est formée d’une roue dotée de
pales comme pour une turbine.
Pour faire tourner son moulin à eau, il dispose de deux endroits sur une rivière, en milieu
montagneux, en amont ou en aval.
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5- Au contact des pales du moulin, précise les formes d’énergies présentes et les transferts
d’énergie qui s’y produisent.
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6- Entre les deux endroits possibles, amont et aval, lequel permet d’obtenir un
fonctionnement optimum du moulin. Justifie ta réponse en argumentant en termes
d’énergie.
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Exercice 14
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Séance 4
Énergie et sécurité routière
j e sais déjà
Pour cette dernière séance, tu auras besoin d’utiliser tes connaissances afin :
Les contenus sur l’énergie, des trois précédentes séances seront aussi réinvestis.
• On poursuivra aussi notre étude sur les différentes formes que peut revêtir l’énergie et
ses modes de conversion.
Activité expérimentale n° 1
Exercice 15
Observe le document, réponds aux questions, puis étudie la correction.
Fig. 1
© Photodisc
Lors d’un freinage, la température du frein à disque peut atteindre 250 °C (il est porté
au rouge). Pour une « formule 1», elle peut même être plus importante lors d’un freinage
brusque. Lors du freinage, l’énergie cinétique est transformée en énergie thermique.
1- Dans un véhicule, quel est l’élément qui est à l’origine de l’énergie cinétique ?
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2- La chaleur est aussi la manifestation d’une autre forme de l’énergie. Dans la
« formule 1 », quel est l’élément de la roue qui intervient au niveau de la conversion de
l’énergie ?
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3- Comment nomme-t-on l’énergie qui se manifeste par la chaleur ?
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4- Rédige une phrase précisant la façon dont s’opère cette conversion d’énergie au niveau de
la « formule 1 ».
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5- Quelle sera la vitesse de la « formule 1 » quand l’intégralité de son énergie cinétique aura
été transférée aux disques de freins ? Justifie.
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Activité expérimentale n° 2
Les crash-tests
Exercice 16
Lis le texte de la figure 2, réponds aux questions, puis étudie la correction.
Fig. 2
j e retiens
• Le freinage d’un véhicule permet de convertir une grande partie de l’énergie cinétique en
énergie thermique.
• En cas d’accident avec choc, cette énergie cinétique produit des déformations de la
carrosserie et des autres éléments du véhicule.
• L’énergie peut revêtir différentes formes et se transformer d’une forme à l’autre.
Exercice 17
Oui Non
1- Le freinage convertit-il une grande partie de
® ®
l’énergie cinétique en énergie thermique ?
2- La valeur de l’énergie cinétique est-elle plus
® ®
grande après le freinage qu’avant ?
3- Est-ce que pendant le freinage, la température
® ®
des disques diminue et la vitesse augmente ?
4- L’énergie thermique se manifeste-t-elle par une
® ®
augmentation de la température ?
5- L’unité de l’énergie thermique est-elle le joule ? ® ®
6- Est-ce que l’énergie disparaît puis réapparaît ? ® ®
7- Est-ce que l’énergie présente plusieurs formes et
® ®
se transforme d’une forme à l’autre ?
8- Le joule est-il l’unité de l’énergie de position, de
l’énergie cinétique, de l’énergie mécanique et de ® ®
l’énergie thermique ?
9- En cas d’accident d’un véhicule avec choc,
l’énergie thermique produit-elle des déformations
® ®
de la carrosserie et des autres éléments du
véhicule ?
10- Les crash-tests permettent-ils d’améliorer la
® ®
sécurité des futurs véhicules ?
Exercice 18
1- Précise les conversions d’énergie qui se sont produites aux moments du freinage, puis du
choc.
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2- Que peut faire le cycliste B pour vérifier que le cycliste A a bien freiné ?
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Exercice 19
Exercice 20
Un véhicule de 1 500 kg roule à la vitesse de 130 km/h.
1- Détermine la valeur de son énergie cinétique (notée Ec).
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4- Calcule la valeur de l’énergie transférée aux freins, appelée aussi variation d’énergie
cinétique et notée ∆Ec (∆ est une lettre grecque qui se lit delta).
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En supposant que la totalité de la variation d’énergie cinétique soit convertie sous forme
de chaleur, détermine la température des disques de freins après freinage (Tf) en utilisant
la relation suivante :
Tf – Ti =
ΔEc avec
6900
• Tf : température finale des disques de freins
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Séance 5
Pourquoi la vitesse est-elle dangereuse ?
j e sais déjà
ASSR, BSR, ASR, quelques précisions !
Dans le programme de 5e, tu as entendu parler de l’ASSR ; l’attestation scolaire de sécurité
routière de niveau 1.
Le niveau 2 constitue la partie théorique du BSR (brevet de sécurité routière).
Le BSR option cyclomoteur, est indispensable pour conduire à partir de 14 ans, un
cyclomoteur.
La partie pratique du BSR comporte 5 h de conduite sur la voie publique.
Cette formation est assurée par des moniteurs d’auto-école agréés par les préfectures.
L’ASSR de niveau 2 est aussi indispensable pour se présenter au permis de conduire.
En l’absence de l’ASSR, depuis janvier 2004 il existe l’ASR, (l’attestation de sécurité routière)
pour les jeunes sortis du milieu scolaire ou en formation par correspondance.
L’ASR permet alors de se présenter au BSR et au permis de conduire.
B Je découvre
Étude de document
Exercice 21
Observe, lis attentivement les 5 documents, puis réponds aux questions.
Éléments de sécurité routière
Document n° 1 : l’arrêt d’un véhicule
Phase d’arrêt
Phase de réaction Phase de freinage
Distance d’arrêt : DA
Distance de réaction : DR Distance de freinage : DF
durée de réaction : tR durée de freinage : tF
fig. 1
L’arrêt d’un véhicule
Document n° 2 : Quelques repères et notions sur le vocabulaire de la sécurité routière
Lorsque le conducteur voit un obstacle, c’est le début de la phase de réaction.
Pour que le conducteur réagisse, l’information perçue par ses yeux doit d’abord être
transmise au cerveau puis analysée. Celui-ci envoie alors un message aux muscles, en
réponse à la situation. C’est alors que débute la phase suivante : la phase de freinage.
Pendant ces deux phases, des durées se sont écoulées et des distances ont été parcourues.
On notant t pour une durée, et D pour une distance, on installe alors les écritures
suivantes :
Durées : t Distances : D
La phase de Réaction tR : la durée de réaction DR : la distance de réaction
La phase de Freinage tF : la durée du freinage DF : la distance de freinage
L’Arrêt tA : la durée d’arrêt DA : la distance d’arrêt
Cela nous amène à dégager deux observations :
• Pendant la durée tR de la phase de réaction, le véhicule parcourt la distance DR, appelée
distance de réaction.
• Il est facile aussi de constater que : DA = DR + DF et que tA = tR + tF
Faisons « parler » la première de ces relations afin de lui donner davantage de sens.
« La distance d’arrêt DA d’un véhicule est égale à la somme de la distance de réaction DR du
conducteur et de la distance de freinage DF ».
Pour saisir concrètement cette notion, tu vas faire une petite expérience.
Pour cela, réunis une feuille de papier A4, une règle, un crayon et une paire de ciseaux.
Sur la feuille, trace puis découpe une bande de 5 cm de largeur sur la totalité de la feuille
(soit 29,7 cm de longueur).
Maintenant, demande à une personne de t’aider. Elle doit maintenir la bande verticalement
à l’une de ses extrémités, entre le pouce et l’index et la lâcher sans te prévenir. Ton rôle
consiste à l’attraper aussi entre le pouce et l’index.
Que constates-tu ?
Une fois la bande attrapée, observe la quantité de papier qui t’a « glissé » entre les doigts.
Sa longueur « matérialise » ton temps de réaction tR.
Comme tu peux le voir, la longueur (donc le temps de réaction), varie d’un essai à l’autre,
voire d’une personne à l’autre. En situation de conduite, il n’y a généralement pas plusieurs
essais, mais un seul, et ce n’est pas un jeu !
Voici rassemblées dans le tableau, des distances et des durées de réaction suivant plusieurs
vitesses.
Il existe des facteurs qui augmentent cette valeur comme par exemple : l’alcool, la drogue,
les médicaments, l’inattention (téléphone portable), la fatigue.
Étant donné que le conducteur n’agit pas sur le véhicule (freinage ou accélération), on
estime que sa vitesse v ne varie pas (vu la faible durée, de l’ordre de la seconde).
DR = v × tR avec
• DR en mètre (m),
• tR en seconde (s).
Fig. 2
Document 1.
1- Nomme les deux phases successives au cours de l’arrêt d’un véhicule. Traduis cette
question par une relation utilisant les distances.
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Documents 1, 2 et 4.
2- À quoi correspond la première phase ? Comment varie la vitesse durant cette phase ?
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3- À quoi correspond la deuxième phase ? Comment varie la vitesse durant cette phase ?
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Document 3.
4- Un conducteur roule à 70 km/h. Quelle valeur admet-on, en moyenne, comme durée de
réaction ? Quelle distance parcourt-il pendant cette durée ?
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5- Quelle est la relation donnant la distance d parcourue connaissant la vitesse v et la durée
t du parcours ? Précise les unités.
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6- Comment convertir 3,6 km/h en m/s ?
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7- Calcule la distance parcourue par une voiture roulant à 90 km/h pendant une durée de
réaction de 2 s.
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Documents 5 et 3.
8- La distance de freinage et la vitesse sont-elles proportionnelles ? Justifie.
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9- Quels sont les facteurs qui influencent la distance de réaction et la distance de freinage ?
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10- Quelle est la distance de freinage pour une voiture roulant à 120 km/h :
a) sur route sèche,
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b) sur route mouillée ?
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11- Calcule la distance d’arrêt d’une voiture de masse 1 300 kg, se déplaçant à 70 km/h.
a) sur route sèche,
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b) et sur route mouillée.
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j e retiens
• L’arrêt comprend la phase de réaction puis la phase de freinage.
• La durée de réaction tR est la durée qui s’écoule entre l’instant où l’obstacle est perçu et
l’instant où le conducteur agit.
• La distance de réaction est obtenue par : DR = v × tR
Elle dépend de l’état du conducteur et de la vitesse.
• La distance de freinage DF est la distance parcourue entre le moment où l’on agit sur la
pédale de frein et le moment où le véhicule s’arrête.
• DF dépend de l’énergie cinétique, de l’état de la route et du véhicule (pneus, freins)
• La distance d’arrêt DA est la somme de la distance de réaction DR et de la distance de
freinage DF .
DA = DR + DF
• La distance de freinage DF croit plus rapidement que la vitesse.
Exercice 22
Coche la bonne réponse, puis vérifie la correction.
Oui Non
1- L’arrêt d’un scooter comprend-il la phase de freinage,
® ®
puis la phase de réaction ?
2- La durée de réaction tR, est-elle la durée qui s’écoule
entre l’instant où l’obstacle est perçu et l’instant où le ® ®
conducteur agit ?
v
3- La distance de réaction est-elle obtenue par : DR = ? ® ®
tR
Exercice 23
Un scooter roule à la vitesse de 40 km/h.
Un obstacle apparaît.
1- Quelle est la distance qui sera parcourue avant que le freinage commence ?
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2- Un jeune conducteur en conduite accompagnée roule à la vitesse de 50 km/h.
Son téléphone portable vient à sonner.
Le code de la route interdit son usage au volant.
La durée de réaction en cas d’inattention peut être de 3 à 4 secondes.
Justifie cette interdiction à l’aide de calculs.
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Exercice 24
Le décret du 23 novembre 2001 fixe la notion de distance de sécurité entre deux véhicules.
Voici les éléments de ce décret.
• Avoir au moins 2 secondes entre deux véhicules pour disposer suffisamment de temps
pour freiner.
• En cas de non respect de cette règle, une amende de 750 € et 3 points de retrait sur le
permis sont prévus.
Au niveau des autoroutes, cette règle se décline par les panneaux suivants :
fig. 3
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2- Déduis, à l’aide des informations du texte et d’un calcul, la distance minimale de sécurité
entre deux véhicules qui roulent à :
• 50 km/h
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• 90 km/h
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4- Pour deux véhicules roulant à la vitesse de 120 km/h sur autoroute, calcule la distance
séparant deux bandes blanches consécutives (longueur AB sur la figure 3).
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Exercice 25
Deux personnes ont à parcourir 45 kilomètres sur une route nationale, dans 2 véhicules
différents.
Le conducteur A roule à 100 km/h, et le conducteur B roule à 90 km/h.
1- Détermine la durée de parcours de chaque conducteur.
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2- Quel est le temps gagné par le conducteur A ? Quels risques a-t-il pris ?
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Séquence 3
Les métaux et la conduction électrique
Séance 1
Quels métaux y a-t-il dans les objets de la vie quotidienne ?
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?
j e sais déjà
Dans la vie quotidienne, tu rencontres et tu utilises toutes sortes d’objets. Tu as remarqué
que beaucoup d’entre eux contiennent une partie métallique : regarde par exemple le stylo
ou le feutre avec lesquels tu écris !
Il existe plus de cinquante métaux différents sur Terre, sans compter les alliages (obtenus en
incorporant un ou plusieurs autres métaux ou des éléments non métalliques). Ils possèdent
tous les propriétés suivantes : ils sont bons conducteurs du courant électrique et de la
chaleur, et ils ont un bel éclat brillant lorsqu’ils sont décapés et polis.
B Je découvre
Étude de document n° 1
appelés des « forgerons ». Cet artisanat est devenu en Europe une véritable industrie à partir
du XIXe siècle. La Tour Eiffel, construite pour l’Exposition Universelle de Paris en 1889,
incarne le triomphe de la construction en acier.
L’acier présente cependant un inconvénient majeur : il rouille rapidement (figure 1) en
présence d’air humide. Il faut donc le protéger avec des revêtements adaptés : peinture,
vernis, zinc...
Fig. 1
Un objet en acier rouille s’il n’est pas protégé
Fig. 2
Le cuivre s’oxyde : c’est le « vert-de-gris »
Un autre usage très important du zinc est la « galvanisation » de l’acier, qui consiste à
recouvrir ce dernier d’une fine couche de zinc (pour cela on peut, par exemple, tremper
l’acier dans un bain de zinc fondu). Le zinc protège très durablement l’acier de la rouille.
Les carrosseries de voitures, par exemple, sont systématiquement galvanisées. L’intérieur
des canettes de boisson en acier aussi (remarque : dans les canettes, en plus du zinc il y
a encore, au contact direct de la boisson, une couche de vernis spécial dit « de qualité
alimentaire », ce qui veut dire que ce vernis ne risque pas de se dissoudre dans le liquide,
ce qui pourrait modifier le goût de la boisson ou même mettre en danger la santé de l’être
humain).
Fig. 3
Un élément de gouttière en zinc.
L’aluminium
L’aluminium est extrait de minerais, telle la « bauxite » dans laquelle les atomes d’aluminium
sont liés à des atomes d’oxygène. Un des grands intérêts de l’aluminium, c’est sa légèreté : 1
centimètre-cube d’aluminium (c’est-à-dire un cube de 1 centimètre d’arête) pèse seulement
2,7 grammes, soit environ trois fois moins que le fer ! C’est pourquoi il est très utilisé en
aéronautique, pour construire les avions : on n’utilise pas l’aluminium pur, qui est trop mou,
mais des alliages de plusieurs métaux, comme par exemple {aluminium + zinc +
cuivre + magnésium}. Par ailleurs, il se laisse facilement laminer, c’est-à-dire écraser en
feuilles, ce qui permet de fabriquer le « papier alu » que nous utilisons tous (figure 4). Une
large majorité des canettes de boissons vendues dans le monde est fabriquée en aluminium :
l’intérieur de la canette, au contact du liquide, est revêtu (comme les canettes en acier
galvanisé dont on a parlé plus haut) d’un vernis spécial de protection dit « de qualité
alimentaire ». À l’air humide, l’aluminium s’oxyde superficiellement, et cette très fine couche
d’oxyde appelée « alumine », étant imperméable à l’air et à l’eau, protège ensuite le métal.
On peut d’ailleurs augmenter artificiellement l’épaisseur de cette couche d’alumine (par un
procédé appelé « anodisation ») pour renforcer encore la protection : l’aluminium anodisé
sert à fabriquer des portes et des fenêtres.
Fig. 4
Le papier d’aluminium
Exercice 1
Réponds aux questions (les réponses sont dans les textes ci-dessus) :
1- Les métaux existent-ils dans le sol terrestre à l’état pur ?
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2- Quel est, entre le fer, le cuivre, le zinc et l’aluminium, le meilleur conducteur du courant
électrique ?
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3- Classe le fer, le cuivre, le zinc et l’aluminium, du plus lourd au plus léger : (pour 1 cm3)
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4- Réflexion : les lignes à haute tension, qui transportent le courant électrique des centrales
vers les villes, sont en aluminium et non en cuivre. Pourquoi, à ton avis ?
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Exercice 2
a) de fer ? ......................................................................................................................
b) de cuivre ? ..................................................................................................................
c) de zinc ? .....................................................................................................................
d) d’aluminium ? ............................................................................................................
2- La masse d’un centimètre-cube d’or est de 19,3 g. Calcule la masse d’un lingot d’or.
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3- Quel volume d’aluminium doit-on prendre pour obtenir la masse correspondante à celle
d’un lingot d’or.
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Étude de document n° 2
L’or et l’argent
Exercice 3
Recherche dans un dictionnaire ou une encyclopédie les réponses aux questions ci-dessous :
1- On dit que l’or est un métal « inoxydable ». Qu’est-ce que cela veut dire ?
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j e retiens
- Le fer, le cuivre, le zinc et l’aluminium sont les métaux les plus couramment utilisés.
- Parmi les métaux précieux, les plus utilisés sont l’argent et l’or.
- On peut identifier les métaux par des tests simples :
Exercice 4
Oui Non
1- Parmi les quatre métaux suivants : fer, aluminium,
zinc et cuivre, est-ce que seul le fer est attiré par un ® ®
aimant ?
2- Le cuivre non oxydé est-il de couleur rouge orangé ? ® ®
3- À volume identique entre le fer, le cuivre, et
l’aluminium, est-ce que c’est l’aluminium qui est le ® ®
métal le plus lourd ?
4- L’aluminium est-il protégé par son oxyde ? ® ®
5- La rouille, principal constituant de l’oxyde de fer, a-
® ®
t-il un effet protecteur sur le fer ?
D J’approfondis
Exercice 5
Un bijou 18 carats ?
Dans le domaine de la bijouterie, pour connaître la proportion d’or pur contenu dans un
bracelet, on exprime la teneur en or en carats.
24 carats correspondant à un bijou en or pur.
En dessous de 24 carats, l’or est mélangé au cuivre, le bijou étant alors constitué d’« un
alliage ».
18
La masse d’or est alors donnée pas la relation : mor = × M où M est la masse totale de
l’alliage. 24
n
Pour n carats, la formule devient alors : mor = x M.
24
Pour un bracelet de 40 g et 18 carats, calcule mor la masse d’or, et mcuivre la masse de cuivre.
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Séance 2
Tous les solides conduisent-ils le courant électrique ?
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?
j e sais déjà
Dans la séance 1, tu as découvert l’énergie cinétique Ec et des situations dans laquelle elle
intervient (barrage, chute).
En classe de cinquième, tu as vu que certaines matières conduisent le courant électrique :
on les appelle des « conducteurs ». Tu as vu dans la séance 1 de la séquence 3 que tous les
métaux, par exemple, sont des conducteurs.
D’autres matières ne conduisent pas le courant électrique : on les appelle des « isolants ».
Le verre est un isolant, par exemple.
En résumé : tous les solides ne sont pas conducteurs.
Exercice 6
Dessine le schéma du montage très simple, utilisé en classe de cinquième, permettant de
savoir si une matière est un conducteur ou un isolant :
Fig. 1
Un montage simple pour tester le caractère conducteur
B Je découvre
Activité expérimentale
Exercice 7
Pour améliorer le circuit de test conducteur/isolant de la figure 1, il faut inclure dans ce
circuit un appareil permettant de mesurer l’intensité du courant électrique. Tu as rencontré
cet appareil en classe de quatrième.
1- Comment se nomme l’appareil qui mesure l’intensité électrique ?
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2- Comment cet appareil se branche-t-il (en série ou en dérivation) ?
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3- Dessine le schéma du circuit électrique incluant ce nouvel appareil :
fig. 3
Un ensemble de solides
Si nous soumettons ces solides au test conducteur/isolant décrit plus haut (fig. 2 dans le
livret de corrigés), voici les résultats :
Exercice 8
À partir des résultats du tableau, réponds à ces trois questions (justifie tes réponses en
citant des exemples pris dans le tableau) :
1- Tous les solides sont-ils conducteurs ?
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2- Tous les métaux sont-ils conducteurs ?
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3- Existe-t-il des solides non métalliques qui soient conducteurs ?
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j e retiens
Ce montage (fig. 4) permet de comparer le caractère conducteur de différents solides :
Fig. 4
Un montage avec un ampèremètre pour tester le caractère conducteur
• Tous les solides ne conduisent pas le courant électrique.
• Tous les métaux conduisent le courant électrique.
Exercice 9
Si tu réponds non, explique pourquoi, puis vérifie tes réponses dans le livret de corrigés.
Oui Non
1- Pour étudier le caractère conducteur d’un solide, celui-ci
doit-il être placé en dérivation sur la lampe ? ® ®
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2- Tous les solides conduisent-ils le courant électrique ?
® ®
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3- Tous les métaux conduisent-ils le courant électrique ?
® ®
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4- Les métaux sont-ils plus ou moins conducteurs du
courant électrique ? ® ®
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5- Le carbone dans sa forme graphite est-il un conducteur
électrique ? ® ®
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6- Un bouchon en liège est-il un conducteur électrique ?
® ®
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Exercice 10
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3- Prévois le comportement de la DEL (éclat ou non) avec les solides suivant en cochant les
cases.
État de la DEL
Brille Ne brille pas
Métal ® ®
Sucre ® ®
Carbone (graphite) ® ®
Sulfate de cuivre ® ®
Liège ® ®
Séance 3
Comment le courant électrique circule-t-il dans les métaux ?
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?
j e sais déjà
Tu le sais, tous les métaux sont conducteurs du courant électrique. Mais justement, qu’est-
ce que le « courant électrique » ? De quoi est-il fait ? Tu vas le découvrir dans cette séance.
Et pour cela, il va falloir d’abord regarder en détail de quoi sont faits les métaux.
B Je découvre
Étude de document
Lis attentivement les documents ci-dessous, et fais les exercices au fur et à mesure. Puis vérifie la
correction.
De quoi un métal est-il constitué ?
1- Un exemple : le cuivre
Prenons comme premier exemple de métal le cuivre, puisque la plupart des fils électriques
sont justement faits en cuivre.
L’image 1 représente la surface du cuivre, grossie environ cent millions de fois au moyen
d’un appareil appelé « microscope électronique ».
fig. 1
La surface du cuivre observée au microscope électronique (image traitée par ordinateur)
À cette échelle, on voit que le cuivre est un empilement de petites taches, régulièrement
rangées les unes à côté des autres. Les physiciens ont démontré que chacune de ces taches
représente un atome de cuivre.
Tu te rappelles que tu as déjà rencontré des atomes en classe de 4e : les molécules d’eau, de
dioxygène, de méthane, etc. sont faites d’atomes.
Si le cuivre est pur, tous les atomes qui le composent sont absolument identiques entre eux.
Les physiciens et chimistes ont donné aux atomes de cuivre le symbole chimique Cu.
Contrairement à ce que pourrait laisser croire l’image 1, les atomes de cuivre sont en réalité
au contact les uns des autres : cela apparaît sur le schéma 2 qui représente l’empilement des
atomes de cuivre.
fig. 2
L’empilement des atomes de cuivre
Tous les métaux sont constitués, comme le cuivre, d’un empilement ordonné d’atomes.
La taille des atomes
Un atome est une sphère extrêmement petite, comme le montrent les informations
suivantes :
• le diamètre d’un atome de cuivre est environ 1000 fois plus petit que celui du virus de la
grippe,
• il y a environ 10 000 000 000 000 000 000 000 atomes dans 1 gramme de cuivre
(dix mille milliards de milliards) que l’on doit écrire 1022.
Tu sais que pour exprimer la taille des microbes, virus et autres bactéries, on utilise comme
unité le micromètre, c’est-à-dire le millionième de mètre. Pour exprimer la taille des atomes,
on utilise une unité mille fois plus petite, le nanomètre, qui vaut un milliardième de mètre.
Le rayon d’un atome de cuivre, par exemple, vaut 0,13 nanomètre.
Exercice 11
Utilise l’image de la figure 1 pour déterminer le rayon d’un atome de cuivre.
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Qu’y a-t-il à l’intérieur d’un atome ?
1- Le noyau et les électrons
Un atome a la forme d’une sphère. Au centre de cette sphère se trouve une particule appelée
« noyau », et autour du noyau il y a des particules nommées électrons (figure 3). Tous les
électrons sont identiques entre eux. Les physiciens et chimistes ne savent pas déterminer
la position des électrons autour du noyau, mais en revanche ils savent les compter. Sur la
figure 3, le trait en pointillé indique la limite de la zone sphérique où peuvent se trouver les
électrons.
Selon la matière, le nombre d’électrons est différent : l’atome de cuivre a 29 électrons,
l’atome de fer en a 26, celui d’aluminium en a 13, celui de plomb en a 82, etc. Le noyau lui
aussi, est différent selon la matière (tu verras au lycée de quoi est constitué le noyau).
fig. 3
Un atome de cuivre
Des expériences ont démontré (voir la séance 4) que le noyau est environ 100 000 fois
plus petit que l’atome lui-même, qui est déjà lui-même incroyablement petit, on l’a dit. La
figure 3 n’est donc pas à l’échelle : le noyau et les électrons ont été grossis par rapport à la
taille de l’atome entier (les proportions ne sont pas correctes).
2- La charge électrique du noyau et des électrons
D’autres expériences ont montré que le noyau d’un atome a une charge électrique positive,
tandis que les électrons ont une charge électrique négative. La charge positive du noyau
est exactement compensée par la charge négative des électrons, si bien qu’un atome entier
(noyau + électrons) est électriquement neutre : sa charge électrique vaut 0.
Reprenons l’exemple d’un atome de cuivre (figure 4) : son noyau a une charge électrique de
valeur + 29 et ses électrons ont une charge électrique de valeur − 29 (chaque électron a une
charge égale à − 1 et il y a 29 électrons). Au total l’atome de cuivre est bien neutre :
+ 29 − 29 = 0.
fig. 4
Remarque : les physiciens ont constaté que particules de charge négative sont attirées
par celles de charge positive (c’est une loi de la nature) ; les électrons sont donc attirés
par le noyau, et c’est pour cette raison qu’ils restent autour de lui et ne s’en éloignent pas
beaucoup.
Exercice 12
Sachant qu’un atome d’aluminium a 13 électrons, combien vaut la charge électrique de son
noyau ? Justifie la réponse.
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Prenons à nouveau l’exemple du cuivre. Nous venons de voir que chaque atome de cuivre
possède 29 électrons. Et que chacun de ces électrons, doté d’une charge électrique négative,
est attiré par le noyau de charge électrique positive.
Mais, sur ces 29 électrons, tous ne sont pas à la même distance du noyau. Ceux qui en
sont plus proches sont plus fortement attirés par le noyau, tandis que ceux situés à la
périphérie sont moins fortement attirés, et vont pouvoir dans certaines circonstances (nous
allons voir lesquelles) quitter l’atome : on les appelle « électrons libres » ou « électrons de
conduction ».
Considérons (figure 5) un circuit électrique constitué d’une pile et d’une lampe, reliées par
des fils électriques. Ces fils sont faits de cuivre conducteur, entouré de plastique isolant.
« Zoomons » sur le cuivre situé à l’intérieur d’un des fils :
fig. 5
Les électrons libres en mouvement
Le schéma montre ce qui se passe : les « électrons libres » se déplacent d’atome en atome,
en direction de la borne + du générateur. C’est ce mouvement d’ensemble de tous les
électrons libres qui constitue le courant électrique.
La raison de ce mouvement est simple : les électrons libres, étant de charge négative, sont
repoussés par la borne − du générateur, et attirés par sa borne +.
Deux remarques pour terminer cette séance :
- le générateur met en mouvement les électrons (c’est donc bien lui qui crée le courant
électrique), mais ce n’est pas lui qui fabrique les électrons libres : ils sont présents
naturellement dans les atomes de cuivre.
- Le sens réel du courant électrique dans les métaux est de la borne − du générateur vers
la borne +. C’est donc le sens inverse du sens conventionnel (figure 6).
fig 6
Le sens réel et le sens conventionnel du courant électrique
j e retiens
• Tous les métaux (quand ils sont à l’état solide) sont constitués d’un empilement
ordonné d’atomes.
• Un atome est environ 1000 fois plus petit, en diamètre, qu’un virus.
• Le rayon ou le diamètre d’un atome s’expriment en nanomètres.
• 1 nanomètre vaut 1 milliardième de mètre : 1 nm = 0,000 000 001 m = 10−9 m.
• Un atome est constitué d’un noyau, entouré d’électrons.
• Le noyau d’un atome est environ 100 000 fois plus petit que l’atome lui-même.
• Selon la matière considérée (fer, aluminium, or, etc.) l’atome n’a pas le même nombre
d’électrons, et le noyau est différent.
• Le noyau est de charge électrique positive, et chaque électron est de charge électrique
négative. Au total, un atome est électriquement neutre car la charge négative des
électrons est exactement compensée par la charge positive du noyau.
• Dans un métal, le courant électrique est dû à un déplacement d’électrons libres. Ce
déplacement s’effectue dans le sens opposé au sens conventionnel du courant.
Exercice 13
Coche la case correspondant à la bonne réponse, puis vérifie la correction.
Oui Non
1- Tous les métaux à l’état solide sont-ils constitués d’un
® ®
empilement ordonné d’atomes ?
2- Le diamètre d’un atome s’exprime-t-il en millimètre ? ® ®
3- Dans un mètre, y a-t-il un milliard (109) de nanomètres ? ® ®
4- est-ce que 1 nm = 10-9 m ? ® ®
5- Est-ce qu’un atome ne contient qu’un noyau ? ® ®
6- Le noyau est-il 10 000 fois plus petit que l’atome ? ® ®
7- L’atome de fer et l’atome d’aluminium diffèrent-ils
® ®
uniquement par leurs nombres d’électrons ?
8- Le noyau porte-t-il une charge électrique positive et les
® ®
électrons une charge électrique négative ?
9- En circuit fermé, est-ce que c’est le déplacement des
atomes qui est responsable du courant électrique dans ® ®
un métal soumis à un générateur ?
10- Le déplacement des électrons est-il opposé au sens
® ®
conventionnel du courant électrique ?
Exercice 14
1- Fais la liste simplifiée des dipôles électriques présents dans une lampe de poche.
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4- Représente le sens conventionnel du courant électrique à l’aide d’une flèche noire sur le
schéma précédent.
5- Toujours sur le même schéma, représente le sens de déplacement des électrons à l’aide
d’une flèche rouge.
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Séance 4
Comment a-t-on découvert la structure de l’atome ?
À la fin du XIXe siècle, les savants avaient réussi à démontrer que toute matière est faite
d’atomes. C’était déjà une découverte formidable, mais il restait encore à découvrir ce qu’il
y a à l’intérieur d’un atome. Voici quelques-unes des expériences qui ont permis de mettre en
évidence l’existence des électrons et du noyau.
B Je découvre
fig. 1
Le tourniquet tourne grâce aux électrons qui traversent l’ampoule
Les physiciens comprennent alors ce qui se passe : grâce au générateur, des particules
(invisibles) sont éjectées de la plaque métallique P et sont attirées par la tige Ti. Et ces
particules, en heurtant le tourniquet, le font tourner.
Pour en savoir davantage, il faut faire appel aux lois de l’électricité, qui nous disent que :
Enfin il reste à savoir d’où proviennent ces particules : les physiciens font l’hypothèse qu’elles
proviennent de l’intérieur des atomes qui constituent la plaque P. Cette hypothèse sera
confirmée par d’autres expériences.
En 1891, le physicien irlandais George Stoney donnera à ces particules le nom d’électrons.
Exercice 15
1- Dans cette expérience, comment sait-on que des particules traversent l’ampoule ?
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4- Réflexion : Pourquoi faut-il faire le vide dans l’ampoule pour que l’expérience réussisse ?
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Étude de document n° 2
La découverte du noyau
Le physicien britannique Ernest Rutherford mena au début du XXe siècle une série
d’expériences destinées à connaître l’intérieur des atomes. Son idée était la suivante :
bombarder une très mince feuille métallique avec des particules extrêmement petites, de
charge électrique positive, appelées « particules α », et voir comment elles traversent – ou ne
traversent pas – la feuille métallique.
En pratique, Rutherford choisit de travailler avec des feuilles d’or, car ce métal se laisse
facilement écraser en feuilles très fines. Il obtint ainsi des épaisseurs de moins de 1
micromètre, soit seulement quelques milliers d’atomes d’or à traverser pour les particules α
(figure 2).
fig. 2
L’expérience de Rutherford
fig. 3
L’interprétation de l’expérience de Rutherford
Exercice 16
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2- Quelle est l’épaisseur de la feuille d’or ? Combien d’atomes d’or cette épaisseur
représente-t-elle ?
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3- Comment Rutherford a-t-il compris qu’au centre des atomes d’or se trouve un noyau très
petit ?
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4- Réflexion : Parmi les comparaisons suivantes, quelle est celle qui selon toi ressemble le plus
à l’expérience de Rutherford (justifie) ?
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Étude de document n° 3
- tout atome a une forme de sphère ; il est constitué au centre d’un noyau, entouré
d’électrons,
- les électrons sont très légers par rapport au noyau (ce qui explique le fait, dans
l’expérience de Rutherford, que les particules α qui passent à l’écart du noyau ne sont
pas déviées par les électrons),
- le noyau est de charge électrique positive, et les électrons sont de charge électrique
négative,
- la charge positive du noyau est exactement compensée par celle des électrons, si bien
qu’au total un atome est électriquement neutre.
La première représentation que les physiciens se firent de l’atome était calquée sur le modèle
des planètes tournant autour du Soleil : pour un atome, le Soleil c’était le noyau, et les
planètes c’étaient les électrons. Cependant il y a une différence importante : les planètes du
système solaire tournent « à plat » dans un même plan appelé « plan de l’écliptique », tandis
que les électrons tournent « en volume » autour du noyau, ce qui explique pourquoi les
atomes ont une forme sphérique.
fig. 4
Le modèle planétaire de l’atome de carbone
Dans les années 1930, les physiciens s’aperçurent que ce « modèle planétaire » (autrement
dit cette représentation basée sur le modèle du système solaire), était en désaccord avec
certaines expériences. Ils construisirent alors des modèles plus complexes, que tu étudieras
dans la suite de tes études. En classe de 3e, on peut représenter l’atome de cette façon
(figure 5) :
fig. 5
Une représentation de l’atome de carbone utilisée en classe de 3e
Exercice 17
Exercice de réflexion :
1- Cite un point commun entre le modèle planétaire de l’atome et le système solaire réel :
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2- Cite deux différences entre le modèle planétaire de l’atome et le système solaire réel :
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Séquence 4
Les liquides et la conduction électrique
Séance 1
Quels liquides utilisons-nous dans la vie quotidienne ?
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?
j e sais déjà
En classe de cinquième, tu as étudié le plus abondant de tous les liquides : l’eau. Tu as vu
qu’elle est partout autour de nous, et qu’elle représente environ 65 % du corps humain.
Tu as appris à détecter la présence d’eau au moyen du « test au sulfate de cuivre » : ce
solide, de couleur blanche quand il est déshydraté, bleuit en présence d’eau.
Tu as appris à purifier l’eau : de l’eau distillée est très pure.
Tu as vu que l’eau peut exister dans trois états : solide, liquide, vapeur.
Tu as appris aussi que l’on peut dissoudre de nombreux solides dans l’eau (du sel, du
sucre...) mais pas tous (le sable ne se dissout pas, par exemple).
En classe de quatrième, tu as appris que l’eau est faite de molécules, dont la formule
chimique est H 2O. Cela veut dire que la molécule d’eau est constituée de 2 atomes
d’hydrogène et 1 atome d’oxygène (figure f41.1).
fig. f41.1
Une molécule d’eau
Tu as vu aussi que l’état liquide est un état « compact » (les molécules d’eau sont serrées
les unes contre les autres, c’est pour cela que l’eau est incompressible) et c’est aussi un
état « désordonné » (les molécules d’eau peuvent bouger, et sont orientées dans toutes les
directions comme le montre la figure f41.2).
fig. f41.2
Les molécules d’eau dans l’état liquide
B Je découvre
Activité expérimentale
Fig. f41.3
Une solution aqueuse.
Je retiens (définition) : une « solution aqueuse », c’est de l’eau contenant une ou plusieurs
substances dissoutes.
Qu’est-ce qu’une solution aqueuse « concentrée » ?
La « concentration » d’une solution aqueuse, c’est par définition la quantité de solide,
exprimée en grammes, qui a été dissoute dans un litre d’eau. Par exemple, on dira que telle
solution a une concentration de 20 g/L (20 grammes par litre).
Si une solution présente une forte concentration de substance dissoute, on dit que cette
solution est « concentrée ».
Si elle présente une faible concentration de substance dissoute, on dit qu’elle est « diluée ».
Remarque : ces connaissances ne sont pas exigibles en classe de 3e. Tu n’as donc pas à les retenir
par cœur.
Exercice 1
On prépare 4 solutions aqueuses de chlorure de sodium (autrement dit de sel de cuisine) :
- pour préparer la première (solution A) on dissout 10 grammes de sel dans 250 mL d’eau,
- pour préparer la deuxième (solution B) on dissout 20 grammes de sel dans 1 L d’eau,
- pour préparer la troisième (solution C) on dissout 30 grammes de sel dans 1 L d’eau,
- pour préparer la deuxième (solution D) on dissout 40 grammes de sel dans 0,5 L d’eau.
Classe ces quatre solutions aqueuses de la plus concentrée à la moins concentrée.
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Étude de document n° 1
Exercice 2
Recherche documentaire :
L’eau de mer est une solution aqueuse. La principale substance dissoute est le chlorure de
sodium. Recherche la « salinité », c’est-à-dire la masse de sel dissoute par litre d’eau de mer,
dans les mers ou océans suivants :
- Mer Méditerranée .............................................
- Manche ............................................................
- Océan Atlantique ..............................................
- Mer Morte ........................................................
Étude de document n° 2
Tous les liquides ne sont pas des solutions aqueuses.
Tout d’abord, l’eau pure n’est pas une solution aqueuse puisque si elle est pure, par
définition, elle ne contient aucune substance dissoute.
Ensuite, il y a des liquides qui ne contiennent pas du tout d’eau, comme les huiles
(d’arachide, d’olive, de noix, etc..) ; le pétrole, et les liquides qui en sont extraits (essence,
fioul, kérosène, white spirit, etc.), ne contiennent pas d’eau non plus ; on peut citer aussi
l’alcool pur (éthanol). Ces liquides ne peuvent donc pas être des solutions aqueuses.
Voici les principaux pictogrammes de danger (figure f41.4) que l’on pouvait rencontrer avant
2010 sur des flacons contenant des liquides, et leur signification :
fig. f41.4
• Corrosif : qui peut, en contact avec des tissus vivants, exercer une action destructrice
sur eux. Exemples : acides concentrés, eau de Javel concentrée, solution d’hydroxyde
de sodium (ou « soude caustique », servant de déboucheur de canalisations), certains
démoussants pour les dalles de jardin...
• Irritant : non corrosif, mais pouvant, par contact immédiat, prolongé ou répété avec la
peau ou les muqueuses, provoquer une réaction inflammatoire. Exemples : eau oxygénée,
certains désherbants ou insecticides...
Pictogramme Signification
Ces produits peuvent s’enflammer :
- au contact d’une flamme, d’une étincelle, d’électricité statique… ;
- sous l’effet de la chaleur, de frottements… ;
- au contact de l’air ;
- au contact de l’eau, s’ils dégagent des gaz inflammables (cer-
tains gaz s’enflamment spontanément, d’autres au contact
d’une source d’énergie : flamme, étincelle).
Exercice 3
Exercice de réflexion :
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. .....................................................................................................................................
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. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
• le nom du produit,
• les « phrases de sécurité » qui précisent les mesures de prévention, ainsi que la conduite à
tenir en cas d’accident.
Étude de document n° 3
Observe et lis les deux documents concernant l’acide chlorhydrique concentré puis réponds aux
questions de l’exercice 4.
1- L’étiquette
Fig. f41.5
Exercice 4
. .....................................................................................................................................
2- Pour manipuler un tel acide, faut-il porter des lunettes ? des gants ? des vêtements
appropriés ?
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. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
j e retiens
Une « solution aqueuse », c’est de l’eau contenant une ou plusieurs substances
dissoutes.
Sur l’étiquette d’un produit chimique dangereux, on peut voir notamment :
• le ou les pictogrammes de danger,
• les phrases de risque,
• les phrases de sécurité.
Un acide concentré est corrosif ; pour le manipuler, il faut :
• porter des lunettes,
• des gants,
• des vêtements appropriés,
En cas de contact avec les yeux ou avec la peau, il faut rincer immédiatement et
abondamment à grande eau puis consulter un spécialiste.
Exercice 5
Oui Non
1- L’eau salée dans laquelle on fait cuire les pâtes est-elle
® ®
une solution aqueuse ?
2- Aqueux veut-il dire sans eau ? ® ®
3- L’eau pure est-elle une solution aqueuse ? ® ®
4- Est-ce que tous les liquides sont des solutions
® ®
aqueuses ?
5- Peut-on dire que les huiles alimentaires, l’essence, le
® ®
fioul ne sont pas des solutions aqueuses ?
6- Pour manipuler un acide concentré reconnu corrosif,
faut-il porter des gants, des lunettes et des vêtements ® ®
appropriés ?
7- Si un produit corrosif est en contact avec la
peau ou les yeux, faut-il rincer immédiatement et ® ®
abondamment à grande eau ?
Séance 2
Tous les liquides conduisent-ils le courant électrique ?
Dans cette séance, nous allons comparer le caractère plus ou moins conducteur de
différents liquides, et en particulier de certaines solutions aqueuses.
Exercice 6
Dans la séquence 3, nous avons étudié un circuit électrique permettant de voir si des solides
sont plus ou moins conducteurs (corrigé de l’exercice 6).
Adapte ce montage pour qu’il permette de tester si des liquides sont plus ou moins
conducteurs.
Fig. f42.1
B Je découvre
Activité expérimentale
Exercice 7
À partir des résultats du tableau précédent, réponds à ces trois questions (justifie tes
réponses) :
1- L’eau pure (distillée) est-elle conductrice ?
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. .....................................................................................................................................
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Les chimistes ont constaté que les solutions aqueuses sont conductrices à condition que les
substances dissoutes soient constituées d’ions. C’est le cas du chlorure de sodium (sel de
cuisine), ou du sulfate de cuivre, par exemple. L’eau du robinet contient également des ions.
Les solutions aqueuses qui contiennent ainsi des ions sont appelées « solutions aqueuses
ioniques ». Dans la prochaine séance, tu vas découvrir ce que sont les ions.
Si les substances dissoutes sont faites de molécules, et non pas d’ions, la solution aqueuse
n’est pas conductrice. C’est le cas du saccharose (sucre blanc).
j e retiens
• L’eau pure (distillée) n’est pratiquement pas conductrice du courant électrique.
• Quand on dissout certaines substances dans l’eau, comme par exemple du sucre, la
solution aqueuse obtenue n’est pas plus conductrice que l’eau pure.
• Quand on dissout d’autres substances dans l’eau, comme par exemple du chlorure
de sodium (sel de cuisine), ou du sulfate de cuivre, la solution aqueuse obtenue est
conductrice, et elle l’est d’autant plus que la quantité de solide dissoute est grande.
• Les solutions aqueuses sont conductrices à condition que les substances dissoutes
soient constituées d’ions.
• Si les substances dissoutes sont faites de molécules, la solution aqueuse n’est pas
conductrice.
Exercice 8
Oui Non
1- Pour étudier le caractère conducteur d’une solution,
peut-on utiliser deux électrodes plongeant dans la ® ®
solution étudiée ?
2- Toutes les solutions aqueuses sont-elles conductrices ? ® ®
3- Une substance formée d’ions peut-elle rendre une
® ®
solution aqueuse conductrice une fois dissoute ?
4- Une substance formée de molécules peut-elle rendre une
® ®
solution aqueuse conductrice une fois dissoute ?
5- Peut-on dire que plus on dissout de substance formée
de molécules, plus la solution aqueuse devient ® ®
conductrice ?
6- Peut-on dire que plus on dissout de substance formée
® ®
d’ions, moins la solution aqueuse devient conductrice ?
Exercice 9
1- Soient trois liquides A, B, C. Indique s’ils sont conducteurs ou isolants. Justifie tes
réponses.
Fig. f42.4
. .....................................................................................................................................
2- Dans ces trois liquides, il y a de l’eau sucrée, de l’eau salée et de l’eau distillée.
Identifie les trois liquides en justifiant tes réponses.
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. .....................................................................................................................................
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Exercice 10
On utilise ce montage pour étudier le passage du courant dans différents liquides.
En circuit fermé, les résultats des mesures d’intensité sont indiqués dans le tableau.
Liquide I (mA)
Eau pure 1,6
Eau sucrée 1,5
Eau salée 250,5
Huile 1,2
Sulfate de cuivre 189,6
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2- À quoi peut être dû la différence d’intensité au niveau des liquides bons conducteurs ?
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. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Séance 3
Que sont les ions ?
Comment le courant électrique circule-t-il
dans les solutions aqueuses ioniques ?
B Je découvre
Étude de document n° 1
Que sont les ions ?
1- Je retiens (définition) :
Un ion c’est un atome, ou une molécule, qui a gagné ou perdu un ou plusieurs électrons, et
qui par conséquent n’est plus électriquement neutre.
2- Un exemple : l’ion chlorure
Un atome de chlore (figure f43.1), de formule chimique Cl, possède 17 électrons : chaque
électron ayant une charge électrique égale à − 1, la charge totale des électrons vaut − 17. Le
noyau de l’atome de chlore possède, quant à lui, une charge électrique égale à + 17. Au total
la charge électrique de l’atome de chlore est donc nulle (+ 17 − 17 = 0). C’est normal : tous
les atomes sont électriquement neutres, comme tu l’as vu dans la séquence 3, séance 3.
Fig. f43.1
Un atome de chlore
Mais, pour des raisons que tu étudieras au lycée, l’atome de chlore peut facilement capturer
un électron supplémentaire (cet électron, il le prend à un atome qui donne facilement un
électron, comme par exemple un atome de sodium). L’atome de chlore possède maintenant
18 électrons, soit une charge électrique de − 18. Mais le noyau, lui n’a pas changé, sa charge
électrique vaut toujours + 17 (figure f43.2).
Fig. f43.2
Un ion chlorure
Exercice 11
2- Le noyau de l’atome de chlore possède, quant à lui, une charge électrique égale à .........
3- Au total la charge électrique de l’atome de chlore est nulle (+ ...... − ........ = 0).
4- Mais, pour des raisons que tu étudieras au lycée, l’atome de sodium peut facilement
donner un électron (cet électron, il le donne à un atome qui peut facilement capturer un
électron, comme par exemple un atome de chlore).
5- L’atome de sodium possède maintenant ...... électrons, soit une charge électrique de −
...... Mais le noyau, lui n’a pas changé, sa charge électrique vaut toujours + .......
7- L’atome de sodium est devenu un ion, et sa formule chimique s’écrit ........, le signe .... en
haut signifiant que sa charge électrique totale vaut........
Exercice 12
Complète le tableau ; n’hésite pas à rechercher les informations manquantes dans les autres
lignes si besoin.
Remarque :
Le nom des ions Cu2+ est « ions cuivre (II) » (prononce : « ions cuivre deux ». On met le
chiffre romain « II » à coté du nom pour préciser que la charge électrique de ces ions vaut
2+ : il est important de la préciser car il existe également d’autres ions cuivre, de formule
Cu+. Ces derniers ont appelés, fort logiquement, « ions cuivre (I) ».
Tu retrouveras ces distinctions assez souvent : ainsi il existe les ions de formule Fe2+ ou ions
fer (II) et ceux de formule Fe 3+ ou ion fer (III)
Étude de document n° 2
Comment le courant électrique circule-t-il dans les solutions
aqueuses ioniques ?
1- Quel est le signe des ions dans une solution aqueuse ionique ?
Je retiens (propriété) :
La nature est ainsi faite : toute solution aqueuse ionique est électriquement neutre. Elle
ne peut donc pas contenir que des ions négatifs, ou que des ions positifs : elle contient
forcément à la fois des ions négatifs et des ions positifs.
2- Quel est le rôle des ions dans le passage du courant électrique ?
Pour comprendre ce qui se passe, il faut te rappeler des lois concernant les charges
électriques (tu les as déjà rencontrées dans la séquence 3, séance 4) :
1. des particules de charge négative se repoussent,
2. des particules de charge positive se repoussent,
3. des particules de charges contraires s’attirent.
Dans une solution aqueuse ionique, les ions de charge positive sont donc attirés par
l’électrode de charge négative, et inversement.
La figure f43.3 représente ce qui ce passe quand on réalise le circuit de test conducteur/
isolant pour un liquide :
Fig. f43.3
La circulation du courant électrique dans un circuit comportant une solution aqueuse ionique
Le schéma montre les déplacements des ions dans la solution. Il montre aussi que dans les
fils électriques ce sont, comme tu l’as appris dans la séquence 3, des électrons libres qui
circulent. Dans les électrodes de carbone, tu vois que ce sont également des électrons libres
qui circulent. Comme la charge électrique des électrons est négative, ils vont nécessairement
de la borne − du générateur vers la borne +.
j e retiens
• Toute solution aqueuse ionique est électriquement neutre. Elle contient forcément à
la fois des ions négatifs et des ions positifs. La charge électrique positive totale des ions
positifs compense la charge électrique négative totale des ions négatifs.
• Dans une solution aqueuse ionique, les ions de charge électrique positive se déplacent
vers l’électrode de charge électrique négative, et inversement. C’est ce mouvement à
double sens qui constitue le courant électrique dans un liquide.
Exercice 13
Oui Non
1- Un ion est-il une molécule qui a perdu ou gagné un ou
® ®
plusieurs atomes ?
2- Après la formation d’un ion, le noyau de l’ion conserve-
t-il le même nombre de charges électriques positives que ® ®
l’atome dont il est issu ?
3- Un atome est-il électriquement neutre ? ® ®
4- Un ion est-il électriquement neutre ? ® ®
5- Le « 2+ » dans l’écriture Cu2+ signifie-t-il que l’atome de
® ®
cuivre a perdu deux électrons ?
−
6- L’atome de chlore devient-il l’ion chlorure Cl s’il perd ® ®
un électron ?
7- Une solution aqueuse ionique est-elle électriquement
® ®
neutre ?
8- y a-t-il autant de charges électriques positives que de
charges électriques négatives dans une solution aqueuse ® ®
ionique ?
9- Une solution aqueuse ionique est électriquement neutre.
Peut-on dire que c’est qu’il y a autant d’ions de charge ® ®
positive que d’ions de charge négative ?
10- Dans une solution aqueuse ionique, les ions de charge
électrique positive se déplacent-ils vers l’électrode reliée à ® ®
la partie négative du circuit électrique ?
11- Dans une solution aqueuse ionique, les ions de charge
électrique négative se déplacent-ils vers l’électrode reliée ® ®
à la partie positive du circuit électrique ?
12- Dans une solution aqueuse ionique, est-ce que c’est le
mouvement des ions de charge électrique positive qui est ® ®
à l’origine du courant électrique ?
Exercice 14
Exercice 15
Réponds aux questions puis vérifie la correction.
Exercice 16
Complète les phrases en suivant l’exemple fourni puis vérifie la correction.
1- 3Fe2+ signifie trois ions fer (II)
2- Quatre ions cuivre (II) se note ........................................................................................
3- Un ion chlorure s’écrit ....................................................................................................
4- 2Cu correspond à ..........................................................................................................
5- Un atome de fer s’écrit ...................................................................................................
D J’approfondis
Exercice 17
Soit une solution aqueuse ionique contenant :
1- des molécules d’eau (formule H2O)
2- des ions sodium (formule Na+)
3- des ions calcium (formule Ca2+)
−
4- des ions chlorure (formule Cl ).
Dans un bécher contenant cette solution, on plonge deux électrodes : l’électrode A est reliée
à la borne positive du générateur, l’électrode B est reliée à la borne négative du générateur.
Explique dans quel sens les ions vont se déplacer (justifie tes réponses).
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. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Séance 4
Les ions peuvent-ils se transformer en atomes ?
B Je découvre
Activité expérimentale
Une expérience avec une solution aqueuse de sulfate de cuivre
1- Quels sont les ions présents dans une solution aqueuse de sulfate de cuivre ?
Une solution aqueuse de sulfate de cuivre contient :
1. des molécules d’eau (de formule H2O),
2. des ions cuivre II (de formule Cu2+)
3. des ions sulfate (de formule SO2–).
4
Cette solution est de couleur bleu azur : ceci est dû à la présence des ions Cu2+.
Remarque : Le nom des ions Cu2+ est « ions cuivre (II) » (prononce : « ions cuivre deux »).
On met le chiffre romain « II » à côté du nom pour préciser que la charge électrique de ces
ions vaut 2+ : il est important de le préciser car il existe également d’autres ions cuivre, de
formule Cu+. Ces derniers sont appelés, fort logiquement, « ions cuivre I ».
Tu retrouveras ces distinctions assez souvent : ainsi il existe les ions de formule Fe2+
(ions fer II) et ceux de formule Fe3+ (ions fer III).
Exercice 18
On a dit que la solution aqueuse de sulfate de cuivre contient, outre les ions cuivre (II), des
ions sulfate de formule SO42–.
Dans cette formule, que signifient :
1. la lettre S ? .....................................................................................................................
2. la lettre O ? ....................................................................................................................
3. le chiffre 4 (écrit en bas) ? ..............................................................................................
4. l’indication 2− (écrite en haut) ? .....................................................................................
Fig. f44.1
Laissons passer le courant électrique quelques minutes dans le circuit, puis retirons les
électrodes du bécher : on observe alors sur E2 un joli dépôt de couleur orangée (figure
f44.2). Cette couleur est celle du cuivre : comment est-il possible que ce métal se soit déposé
sur l’électrode ?
Étude de document
Une autre application : la production d’un métal, le zinc,
à partir d’une solution aqueuse de sulfate de zinc.
Exercice 19
Lis le texte ci-dessous puis réponds à la question :
La fabrication du zinc
Une partie du zinc produit dans le monde est obtenue en faisant passer du courant
électrique dans une solution aqueuse de sulfate de zinc (elle-même préparée à partir des
minerais de zinc). L’opération est réalisée dans de très grandes cuves en plastique. Pour avoir
un beau dépôt de zinc, on travaille avec une tension faible (environ 3 volts) mais l’intensité
peut être considérable (jusqu’à 100 000 ampères). Le zinc se forme sur des électrodes en
aluminium qui ont la forme de grandes plaques. Toutes les 24 heures environ, une machine
vient racler ces électrodes et récupérer le zinc.
Question :
Sachant que les ions zinc ont pour formule Zn2+, les électrodes en aluminium où le zinc va
se déposer doivent-elles être reliées à la borne positive ou à la borne négative du générateur
(justifie) ?
...........................................................................................................................................
...........................................................................................................................................
...........................................................................................................................................
j e retiens
• Le déplacement des ions de charge positive et d’origine métallique dans la solution
s’accompagne, lorsque ces ions atteignent l’électrode négative, de leur transformation
chimique en atomes métalliques.
• C’est ce principe qui est utilisé dans la métallisation, ou la production de métal
(ex Zn)
Exercice 20
Dans une solution de sulfate de zinc, on plonge deux électrodes E1 et E2 reliées à un
générateur. E1 est connectée à la borne positive du générateur et E2 à sa borne négative.
1- Fais le schéma du montage.
Séance 5
Qu’appelle-t-on « liquides acides », « liquides basiques »,
« liquides neutres » ?
j e sais déjà
Le mot « acide » évoque certaines boissons (jus de citron, jus de pamplemousse, jus
d’orange...) ou ingrédients alimentaires (vinaigre...) qui ont un petit goût piquant !
Le mot acide évoque aussi certains liquides dangereux : il y a de l’acide dans les batteries
de voitures, et les détartrants ménagers « anticalcaires » contiennent également de l’acide,
capable justement de réagir avec le tartre pour l’éliminer.
Tu as vu dans la séquence 4, séance 1, qu’un acide concentré est corrosif, et qu’il faut
prendre des précautions pour l’utiliser.
Exercice 21
Recherche sur les étiquettes des bouteilles, ou dans un dictionnaire, le nom scientifique des
acides contenus dans :
- le vinaigre : ......................................................................
B Je découvre
Étude de document n° 1
Exercice 22
. .....................................................................................................................................
Exercice 23
Les chimistes ont découvert que tous les liquides acides (jus de fruits, vinaigre, acide
sulfurique, acide chlorhydrique, etc.) ont un point commun : ils contiennent tous des ions
hydrogène de formule chimique H+. Et que plus ces ions sont nombreux, plus le liquide est
acide, plus il est concentré.
Ce sont donc bien les ions hydrogène H+ qui sont responsables de l’acidité : ce sont eux
qui nous piquent la langue dans les jus de fruits ou dans le vinaigre, ce sont encore eux qui
attaquent le tartre quand on fait agir un liquide détartrant, ce sont eux aussi qui réagissent
avec le fer, comme nous le verrons dans une prochaine séquence... Décidément, ces ions
hydrogène sont vraiment très actifs !
Par ailleurs, si un liquide acide est trop concentré et que l’on veut le diluer, il faut
toujours verser l’acide dans l’eau, et non l’inverse (si l’on fait le contraire, il se produit un
échauffement brutal, pouvant provoquer des projections d’acide).
2- Quand un liquide acide contient beaucoup de ces ions, on dit qu’il est ............................
3- Quand un liquide acide contient peu de ces ions, on dit qu’il est .....................................
Étude de document n° 2
2- Les liquides acides sont ceux qui contiennent plus d’ions hydrogène de formule chimique
H+. Ces liquides sont conducteurs du courant électrique puisqu’ils contiennent des ions.
3- Les liquides basiques sont ceux qui contiennent plus d’ions hydroxyde de formule
chimique HO−. Ces liquides sont également conducteurs du courant électrique.
Attention : ici, le mot « neutre » n’a pas du tout le même sens que dans l’expression
« électriquement neutre ».
Exemples :
L’eau de Javel est un liquide basique. Les liquides basiques peuvent être corrosifs, tout autant
que les liquides acides, quand ils sont concentrés.
De l’eau pure (distillée) est un liquide neutre. Certains savons ou shampooings sont neutres
également : cela te montre que « neutre » ne veut pas dire « potable », loin de là !
Exercice 24
Une solution aqueuse contient les ions suivants : fer (II) (de formule Fe2+), chlorure (de
formule Cl −), et sodium (de formule Na+). Cette solution est-elle acide, neutre ou basique
(justifie la réponse) ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Activité expérimentale n° 1
Qu’est-ce que le « pH » ?
Le pH est un nombre qui exprime le degré d’acidité ou de basicité d’un liquide.
L’échelle des pH va de 0 à 14 :
Fig. f45.a
La mesure du pH
Pour mesurer le pH, on peut utiliser du « papier indicateur de pH », une sorte de papier
buvard imbibé de produits chimiques qui a la propriété de changer de couleur suivant le degré
d’acidité ou de basicité. Il suffit de déposer une goutte du liquide à tester (figure f45.1) et
d’observer la couleur du papier par rapport à une palette de référence (figure f45.2) :
fig. f45.1 fig. f45.2
L’utilisation du papier indicateur de pH La gamme de couleurs d’un papier indicateur de pH
Remarques :
1- Selon les fabricants de papier indicateur de pH, la gamme de couleurs des papiers peut
être légèrement différente.
2- En l’absence du compte-gouttes sur le flacon, on peut utiliser un agitateur qui au contact
de la solution permet le prélèvement d’une goutte que l’on dépose ensuite sur le papier
indicateur de pH.
3- Il existe un appareil électronique, appelé pH-mètre, qui permet de mesurer la valeur du
pH avec une précision meilleure que celle donnée par le papier indicateur.
Exercice 25
Voici le résultat de quelques mesures de pH :
• eau de Vichy : pH = 8 • lessive liquide : pH = 11
• liquide « anticalcaire » : pH = 1 • vin blanc : pH = 4
• jus de citron : pH = 2 • eau distillée : pH = 7
• coca-cola : pH = 2 • liquide déboucheur : pH = 14
• eau de Contrexéville : pH = 7 • shampooing : pH = 7
• limonade : pH = 3 • eau du robinet : pH = 8
• acide pour batterie : pH = 0 • eau de Javel : pH = 13
1- Quels sont les liquides acides (classe-les du plus acide au moins acide) ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Quels sont les liquides neutres ?
. .....................................................................................................................................
3- Quels sont les liquides basiques (classe-les du plus basique au moins basique) ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Activité expérimentale n° 2
Exercice 26
Pressons un citron et mesurons le pH de son jus : le papier indicateur nous donne la valeur
pH = 2. Maintenant, diluons ce jus en y rajoutant un certain volume d’eau distillée, et
prenons le pH de ce mélange : on obtient pH = 5. Avec davantage d’eau, on obtient pH = 6.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
j e retiens
• Un liquide acide est conducteur du courant électrique. Il contient donc des ions.
• Les ions responsables de l’acidité s’appellent les ions hydrogène. Leur formule est H+.
• Les ions responsables de la basicité s’appellent les ions hydroxyde. Leur formule
chimique est HO−.
• Les liquides neutres peuvent ne contenir aucun ion hydrogène ni hydroxyde, ou alors les
contenir en quantités rigoureusement égales.
• Quand un liquide acide contient beaucoup d’ions hydrogène, on dit qu’il est concentré.
• Quand un liquide acide contient peu d’ions hydrogène, on dit qu’il est dilué.
• Le pH est un nombre qui exprime le degré d’acidité ou de basicité d’un liquide.
• L’échelle des pH va de 0 à 14 :
• Quand on dilue un acide, son pH augmente.
Exercice 27
Oui Non
1- Les solutions aqueuses ioniques acides sont-elles
® ®
conductrices du courant électrique ?
2- Les ions hydrogène H + sont-ils responsables de l’acidité ? ® ®
3- Un liquide acide qui contient beaucoup d’ions hydrogène
® ®
H+ est-il dit dilué ?
4- Un liquide acide qui contient peu d’ions hydrogène H +
® ®
est-il dit concentré ?
5- Peut-on dire que les liquides basiques contiennent des ions
® ®
hydroxyde de formule chimique HO− ?
6- Peut-on dire que certains liquides neutres ne contiennent
® ®
aucun ion hydrogène ni aucun ion hydroxyde ?
7- Est-ce que l’eau de Javel est un liquide neutre ? ® ®
8- L’eau pure (distillée) est-elle un liquide neutre ? ® ®
9- Est-ce que l’échelle des pH va de 0 à 14 ? ® ®
10- Peut-on dire qu’il y a deux façons de mesurer le pH, par le
® ®
papier indicateur et par le pH-mètre ?
11- L’acidité diminue-t-elle quand on ajoute de l’eau ? ® ®
12- Le pH diminue-t-il quand on ajoute de l’eau ? ® ®
Exercice 28
6- Une solution aqueuse est d’autant plus basique que la quantité d’ions hydroxyde dans
un même volume est plus faible / importante.
10- S’il y a plus d’ions hydroxyde dans une solution, alors la solution est dite ………………
11- S’il y a plus d’ions hydrogène dans une solution, alors la solution est dite ………………
12- Si la solution est neutre alors il y a autant d’ions ……………………… que d’ions
………………………
Séquence 5
Des tests de reconnaissance de quelques ions
Séance 1
Quels liquides utilisons-nous dans la vie quotidienne ?
j e sais déjà
Dans la séquence 4 tu as vu ce que l’on appelle une « solution aqueuse » : c’est de l’eau
(aqua en latin) qui contient des substances dissoutes.
Tu sais que si la substance dissoute est constituée d’ions, alors la solution est appelée
« solution aqueuse ionique ». Une telle solution est conductrice du courant électrique.
Un ion c’est un atome, ou une molécule, qui a gagné ou perdu un ou plusieurs électrons, et
qui par conséquent n’est plus électriquement neutre.
Tu as vu que l’ion chlorure, par exemple, est un atome de chlore qui a gagné un électron
supplémentaire. Sa charge électrique est donc négative, c’est pourquoi l’on note sa formule
Cl −. Autre exemple, l’ion sodium a pour formule Na+ : c’est un atome de sodium qui a
perdu un électron. Quant à l’ion cuivre II, sa formule est Cu2+ car il a perdu 2 électrons.
Tu as vu également qu’une solution aqueuse de sulfate de cuivre contient, ce qui est logique
vu son nom :
En 4e, tu as aussi appris ce qu’est une transformation chimique, où des réactifs réagissent
ensemble pour « donner naissance » à de nouveaux corps chimiques : les produits.
Dans cette séance, tu vas apprendre des tests qui permettent de reconnaître la présence de
tel ou tel ion.
B Je découvre
Activité expérimentale
fig. f51.1
La formation d’un précipité
Conclusion de l’expérience
Si, dans une solution inconnue S, on verse un peu de solution d’hydroxyde de sodium, et
qu’il se forme alors un précipité bleu azur, c’est que la solution S contient des ions cuivre (II)
de formule Cu2+.
Cette expérience constitue un « test de reconnaissance » de la présence d’ions cuivre (II)
dans une solution. Le test est alors positif.
On dit que « la solution d’hydroxyde de sodium est un réactif des ions cuivre (II) », ce qui
veut dire qu’il se produit une transformation chimique (ou réaction chimique) entre cette
solution et ces ions.
Il s’est formé un précipité : un précipité est par définition une substance solide qui se forme,
quasi instantanément, par transformation chimique entre deux liquides.
Le précipité qui se produit entre les ions cuivre (II) et la solution d’hydroxyde de sodium est
de couleur bleu azur intense.
Exercice 1
On prend une cartouche d’encre bleue. On laisse tomber une goutte de cette encre dans
un bécher d’eau distillée. Après avoir bien mélangé, on obtient une solution de couleur bleu
azur. On ajoute alors quelques gouttes de solution d’hydroxyde de sodium : il ne se passe
rien. Qu’en déduis-tu ?
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. .....................................................................................................................................
Exercice 2
Lorsque le précipité bleu azur se forme par réaction entre les ions cuivre (II) et la solution
d’hydroxyde de sodium, on observe que la solution de sulfate de cuivre dans laquelle flotte
le précipité est un peu plus claire qu’au début (avant d’avoir ajouté la solution d’hydroxyde
de sodium), surtout si on a versé beaucoup de solution d’hydroxyde de sodium. Propose
une explication.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Activité expérimentale
f51.1a f51.1b f51.1c
Précipité de chlorure d’argent Précipité de chlorure de fer (II) Précipité de chlorure de fer (III)
Exercice 3
En recherchant ci-dessus, réponds à ces questions :
1- Quel est le nom du précipité produit par la réaction entre les ions chlorure et la solution
de nitrate d’argent ?
. .....................................................................................................................................
2- On expose le tube et son contenu (de la figure f51.1a) quelques minutes à la lumière du
jour.
j e retiens
• Un test positif de reconnaissance d’ion est une transformation chimique (ou réaction
chimique) entre un réactif et l’ion recherché (si le test est positif).
• Un précipité est une substance solide qui se forme par transformation chimique entre
deux liquides.
• Pour tester la présence d’un ion, il faut connaître (pour l’ion recherché) :
- le réactif associé (nitrate d’argent ou hydroxyde de sodium),
- la couleur du précipité (bleu azur, vert, marron rouille, blanc qui noircit à la lumière)
réactif associé à la
nom de l’ion formule de l’ion réaction observée
recherche de l’ion
cuivre (II) Cu2+ solution d’hydroxyde Précipité bleu azur
de sodium
chlorure Cl − solution de nitrate précipité blanc qui
d’argent noircit à la lumière
fer (II) Fe2+ solution d’hydroxyde précipité verdâtre
de sodium
fer (III) Fe3+ solution d’hydroxyde précipité marron
de sodium rouille
Exercice 4
Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction. Essaie de faire les
questions 1 à 7 sans regarder le cours. Tu peux regarder le cours pour les questions 8 à 14.
oui non
1- Peut-on dire qu’un ion, c’est un atome, ou une molécule,
qui a gagné ou perdu un ou plusieurs électrons, et qui ® ®
par conséquent est électriquement neutre ?
2- L’ion cuivre (II), de formule Cu2+, est-ce que c’est un
® ®
atome de cuivre qui a perdu 2 électrons ?
3- Une solution aqueuse de sulfate de cuivre contient-elle
® ®
des molécules d’eau ?
4- Une transformation physique, est-ce que ce sont
des réactifs qui réagissent ensemble pour « donner
® ®
naissance » à de nouveaux corps chimiques : les
produits ?
5- Un test positif de reconnaissance d’ion est-il une
® ®
transformation chimique ?
6- Un test négatif de reconnaissance d’ion est-il une
® ®
transformation physique ?
7- Un précipité est-il une substance solide qui se forme, par
® ®
transformation chimique entre deux liquides ?
8- Le réactif associé à la recherche de l’ion cuivre (II) est-il le
® ®
nitrate d’argent ?
9- Le réactif associé à la recherche des ions fer (II) et fer
® ®
(III), est-il l’hydroxyde de sodium ?
10- Un précipité blanc qui noircit à la lumière permet-il
® ®
d’identifier la présence des ions chlorure ?
11- Un précipité verdâtre permet-il d’identifier la présence
® ®
des ions fer (III) ?
12- Un précipité marron rouille permet-il d’identifier la
® ®
présence des ions fer (II) ?
13- Pour tester la présence d’ions cuivre (II) dans une
solution inconnue, faut-il utiliser comme réactif une ® ®
solution d’hydroxyde de sodium ?
14- Si je suspecte la présence des ions chlorure dans une
solution inconnue, est-ce que je dois utiliser une solution ® ®
de nitrate d’argent comme réactif ?
Séance 2
Quels ions un liquide anti-mousse pour le jardin contient-il ?
Dans la séquence 5, séance 1, tu as appris comment détecter la présence, dans une solution,
des ions cuivre (II), chlorure, fer (II) et fer (III).
Dans cette séance, tu vas exploiter ces connaissances pour déterminer quels ions sont
présents dans un liquide anti-mousse pour le jardin.
B Je découvre
Activité expérimentale
Nous avons acheté à la jardinerie un bidon de liquide anti-mousse pour le jardin. Sur
l’étiquette on peut voir un pictogramme de danger : Xn (nocif), ainsi qu’une phrase de
risque (R22 : nocif en cas d’ingestion) et deux phrases de sécurité (S24 : éviter le contact
avec la peau – S25 : éviter le contact avec les yeux).
Il nous faut donc prélever un peu de liquide anti-mousse dans le bidon pour pouvoir
effectuer les tests que nous connaissons :
Pour cela il faut manipuler convenablement, c’est-à-dire utiliser le bon matériel et faire les
bons gestes.
Exercice 5
Réponds par oui ou non à chacune des questions suivantes.
1- Pour manipuler ce liquide en sécurité, quelles précautions dois-je prendre ?
• est-ce que je mets des lunettes de sécurité ? ..............
• est-ce que je mets des gants ? ..............
• est-ce que je porte des vêtements couvrants ? ..............
• est-ce que je travaille dans une pièce ou aucun aliment n’est présent ? ..............
2- J’ai choisi de transvaser un peu de liquide du bidon (il est gros : 5 litres) dans un bécher.
Pour cela :
- est-ce que je décide de verser doucement dans le bécher, un peu du liquide contenu
dans le bidon ? ............................................................................................................
- est-ce que je décide d’aspirer un peu de liquide du bidon avec une seringue, et de vider
ensuite la seringue dans le bécher ? ..............................................................................
- est-ce que je décide d’aspirer un peu de liquide du bidon avec une pipette munie d’une
poire (figure f52.1), et de vider ensuite la pipette dans le bécher ? .................................
3- Maintenant que le liquide est dans le bécher, je dois en verser une partie dans 2 tubes à
essai, en vue d’effectuer les tests avec les réactifs. Pour cela :
- est-ce que je décide de mettre très peu de liquide dans les tubes à essai (environ 1 cm de
hauteur) ? ...................................................................................................................
- est-ce que je décide de mettre beaucoup de liquide dans les tubes à essai (environ les
deux tiers) ? . ...............................................................................................................
4- Les tests sont maintenant terminés,
a) est-ce que je décide de reverser le contenu du bécher dans le bidon ? ............................
b) est-ce que je décide de verser le contenu des tubes à essai dans l’évier de la cuisine et de
rincer à grande eau ? ...................................................................................................
c) est-ce que je décide de récupérer le contenu des tubes à essai dans un bidon prévu à cet
effet et le porter à la déchèterie ? .................................................................................
fig. f52.1
Trois instruments de chimie
Activité expérimentale
Exercice 6
Exploite les résultats des trois tests décrits ci-dessus pour dire quels ions le liquide anti-
mousse contient, et quels ions il ne contient pas (justifie tes réponses).
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. .....................................................................................................................................
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Étude de document
Exercice 7
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice.
Pour préparer une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium, il suffit de dissoudre des
cristaux d’hydroxyde de sodium dans de l’eau. Suivant la quantité de solide dissoute, la
solution sera, évidemment, plus ou moins concentrée.
L’hydroxyde de sodium est une substance solide, de couleur blanche, très corrosive. Elle est
faite d’ions hydroxyde de formule chimique HO− , et d’ions sodium de formule chimique
Na+.
Le nom courant de l’hydroxyde de sodium est « la soude » ou « la soude caustique », mais
ce nom peut prêter à confusion car autrefois la soude désignait le carbonate de sodium, et
non l’hydroxyde de sodium.
Les solutions d’hydroxyde de sodium sont très utilisées dans l’industrie. Par exemple dans la
fabrication de la pâte à papier : elles peuvent, en effet, dissoudre la lignine du bois, ce qui
permet d’isoler les fibres de cellulose qui serviront à faire le papier. Elles servent aussi à la
fabrication du savon : pour cela, il suffit de les faire réagir avec certains corps gras.
Les déboucheurs d’éviers et de lavabo sont le plus souvent des solutions d’hydroxyde de
sodium : on utilise en effet leur caractère corrosif, qui leur permet de dissoudre les matières
organiques, tels les cheveux qui bouchent souvent l’écoulement.
Questions :
1- Rappelle le sens du mot « corrosif ».
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. .....................................................................................................................................
2- Selon toi, une solution d’hydroxyde de sodium est-elle acide, neutre ou basique ? Justifie
ta réponse.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
3- Le texte parle de la « lignine du bois ». Cherche dans un dictionnaire la définition de ce
mot.
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Séance 3
La réaction entre le fer et l’acide chlorhydrique
produit-elle des ions ?
Première partie
Observons la réaction entre l’acide chlorhydrique et le fer
fig. f53.1
Les réactifs : le fer, et l’acide chlorhydrique
Dans cette séance, nous examinerons quels sont les ions présents dans les deux réactifs. Puis
nous observerons la réaction elle-même.
Dans la prochaine séance, nous examinerons quels sont les ions présents dans les produits
de la réaction.
j e sais déjà
Le fer : nous avons vu dans la séquence 3 que le fer est un métal. Comme tous les métaux, à
l’état solide, il est constitué d’un empilement régulier d’atomes (fig. f53.2 ), tous identiques
entre eux si le fer est parfaitement pur. Chacun de ces atomes, fort logiquement appelé
« atome de fer », est désigné par la formule chimique Fe.
fig. f53.2
L’acide chlorhydrique : tu as vu dans la séquence 4 que l’acidité d’un liquide est due à
la présence dans ce liquide d’ions hydrogène H+ ; l’acide chlorhydrique, comme tous les
acides, contient donc des ions hydrogène H+.
Nous avons vu dans les séances 1 et 2 de cette séquence que la présence d’ions dans un
liquide peut être détectée en effectuant des « tests ». Chaque test consiste à rajouter à ce
liquide une solution bien précise, et à observer s’il se forme ou non un « précipité ».
B Je découvre
Activité expérimentale
Test n°1
Dans un tube à essai, nous versons un peu d’acide chlorhydrique, qui va servir tout à l’heure
pour la réaction avec le fer (figure f53.3). Puis, avec une pipette, nous en prélevons une
goutte, que nous déposons sur du « papier indicateur de pH » (voir séquence 4 séance 5).
Fig. f53.3
Mesure du pH de l’acide chlorhydrique.
Le papier indicateur donne la valeur pH = 0 : cet acide est donc fortement concentré.
Autrement dit il contient des ions hydrogène H+ en grande quantité.
Exercice 8
Lis le texte ci-dessous puis réponds aux questions :
L’acide chlorhydrique
L’acide chlorhydrique existe dans la nature. On le trouve par exemple dans les fumerolles des
volcans. On le trouve également dans le suc gastrique dans les estomacs des êtres humains
et des animaux, ainsi que dans la sève de certaines plantes, comme la guède (utilisée
autrefois par les teinturiers pour produire un colorant bleu).
On pense que l’acide chlorhydrique a été fabriqué pour la première fois au IXe siècle par le
chimiste arabe Geber : il mélangeait du sel de mer avec du « vitriol », c’est-à-dire de l’acide
sulfurique, et mettait le tout à bouillir. Il se forme ainsi des vapeurs d’acide chlorhydrique.
Cette méthode de fabrication explique pourquoi les chimistes du Moyen-Âge appelaient
l’acide chlorhydrique « esprit de sel » (le mot « esprit » signifiant liquide volatil).
Le premier chimiste à faire correctement la distinction entre les acides et les bases fut
l’Anglais Boyle, au XVIIe siècle, grâce au sirop de violette : celui-ci, en effet, prend une
couleur différente selon qu’il est au contact d’un acide ou d’une base. On peut dire que
c’est l’ancêtre du papier indicateur de pH.
La définition actuelle des acides (liquides qui contiennent des ions hydrogène H+) a été
proposée pour la première fois en 1887 par le chimiste suédois Arrhenius. Quant à l’échelle
des pH, elle a été définie en 1909 par le chimiste danois Sorensen.
Questions (réponses dans le texte) :
1- Quel est l’ancien nom de l’acide chlorhydrique ?
. .....................................................................................................................................
2- Avec quels réactifs peut-on fabriquer de l’acide chlorhydrique ?
. .....................................................................................................................................
3- Quel est l’ancêtre du papier indicateur de pH ? Pourquoi ?
. .....................................................................................................................................
Test n° 2
L’expression « acide chlorhydrique » fait penser à « chlore » ou à « chlorure ». D’où l’idée
d’effectuer le test de présence des ions chlorure. Tu as appris ce test à la séquence 5,
séance 1 : il consiste à rajouter de la solution de nitrate d’argent, et à observer s’il se forme
ou non un précipité blanc. On met donc un peu d’acide chlorhydrique dans un tube à essai,
et on verse de la solution de nitrate d’argent (figure f53.4) :
fig. f53.4
Test des ions chlorure
Il se forme un précipité de couleur blanche. Le test est positif, et prouve que l’acide
chlorhydrique contient des ions chlorure, de formule chimique Cl ¯.
Conclusion : composition de l’acide chlorhydrique
Nos tests ont permis de montrer que l’acide chlorhydrique contient des ions hydrogène (de
formule H+), et des ions chlorure (de formule Cl ¯).
Remarque :
Des tests complets réalisés par les chimistes ont montré que l’acide chlorhydrique contient,
au total, seulement ces trois espèces chimiques :
1- des molécules d’eau, de formule H2O,
2- des ions hydrogène, de formule H+,
3- des ions chlorure, de formule Cl ¯.
Activité expérimentale
Pour cette expérience, nous utilisons de la poudre de fer, que nous versons avec une spatule
dans le tube à essai contenant l’acide (figure fig. f53.5). Les minuscules grains de fer
tombent « en pluie » dans l’acide et ainsi entrent bien en contact avec lui (si on avait pris un
morceau de fer compact, un clou par exemple, la surface de contact aurait été beaucoup
plus réduite : il vaut donc mieux utiliser du fer en poudre).
fig. f53.5
Observations :
fig. f53.6
L’effervescence produite par la réaction entre le fer et l’acide chlorhydrique
Exercice 9
1- Soit un cube de fer de 1 cm d’arête. Son volume vaut donc : 1 cm × 1 cm × 1 cm = 1 cm3.
On le plonge dans l’acide chlorhydrique. Calcule la surface de fer au contact de l’acide.
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. .....................................................................................................................................
2- On coupe maintenant le cube en deux parties égales (chaque demi-cube a donc un
volume de 0,5 cm3 et le volume total de fer est inchangé puisque 0,5 + 0,5 = 1).
On plonge ces deux demi-cubes dans l’acide chlorhydrique.
Calcule la surface de fer au contact de l’acide (on suppose que les deux demi-cubes ne se
touchent pas).
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3- Tire une conclusion de cet exercice.
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Séance 4
La réaction entre le fer et l’acide chlorhydrique
produit-elle des ions ?
Deuxième partie
Analysons les espèces chimiques qui se sont formées
B Je découvre
Activité expérimentale
Remarques :
1- Le dihydrogène n’est pas le seul gaz qui explose ainsi à la flamme ; il y a aussi le méthane,
le butane ou le propane, par exemple (ce sont les gaz que l’on brûle dans les gazinières) ;
nous admettrons que, dans cette expérience, il s’agit bien de dihydrogène.
2- Autrefois les ballons dirigeables étaient gonflés au dihydrogène, car ce gaz est plus léger
que l’air. Malheureusement il est aussi très explosif, comme tu viens de le voir. Ce gaz
a produit de nombreuses catastrophes. Fais une recherche Internet sur la catastrophe
de l’Hindenburg, ballon dirigeable qui transportait ce jour-là 98 personnes, il y eut 62
rescapés).
Activité expérimentale
Fig. f54.2
Exercice 10
À partir des résultats des tests, complète le tableau :
Conclusion
Le liquide, à la fin de la réaction (effervescence terminée) entre l’acide chlorhydrique et le
fer, contient toujours des ions chlorure, ne contient plus d’ions hydrogène, mais contient en
revanche de nouveaux ions : les ions fer (II).
Quel nom donner au liquide final ?
Comme ce liquide contient des ions chlorure et des ions fer (II), on lui donne le nom de
« solution de chlorure de fer (II) ».
j e retiens
• Dans la transformation chimique entre l’acide chlorhydrique et le fer :
- Les réactifs de cette réaction sont :
• l’acide chlorhydrique
• le fer
- Les produits de cette réaction sont :
• le gaz dihydrogène
• la solution de chlorure de fer (II)
• Par conséquent, le bilan de la transformation chimique entre l’acide chlorhydrique et
le fer s’écrit :
acide chlorhydrique + fer dihydrogène + solution de chlorure de fer (II)
Exercice 11
Dans l’acide chlorhydrique utilisé comme réactif, il y avait beaucoup d’ions hydrogène H+.
À la fin de la réaction, il n’y en a plus. Comment expliques-tu cela ?
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. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Exercice 12
Oui Non
1- La réaction entre le fer et l’acide chlorhydrique produit-elle un
dégagement gazeux et un léger changement de couleur du liquide (jaune ® ®
vert) ?
2- Le « test à l’eau de chaux » permet-il d’identifier la présence du
® ®
dihydrogène ?
3- Peut-on dire que si une bûchette incandescente se rallume au contact
® ®
d’un gaz, alors ce gaz est le dioxygène de formule chimique O2 ?
4- Le dihydrogène de formule chimique H2 est-il un gaz qui détone au
® ®
contact de la flamme ?
5- Un test positif au nitrate d’argent prouve-t-il la présence des ions
® ®
hydrogène ?
6- Est-ce qu’une mesure de pH acide prouve la présence des ions
® ®
hydrogène de formule chimique H+ ?
7- La solution d’hydroxyde de sodium permet-elle de détecter les atomes
® ®
de fer ?
8- La réaction entre le fer et l’acide chlorhydrique se termine-t-elle quand
® ®
l’effervescence s’arrête ?
9- À la fin de la réaction, obtient-on une solution de chlorure de fer (III) ? ® ®
10- Peut-on dire que pendant la réaction entre le fer et l’acide
chlorhydrique, le pH augmente car des ions hydrogène de formule
® ®
chimique H+ sont consommés pour produire le dégagement de
dihydrogène ?
11- La réaction entre le fer et l’acide chlorhydrique produit-elle des ions
® ®
fer (II) de formule chimique Fe2+ ?
12- Peut-on dire que les ions chlorure issus de l’acide chlorhydrique se
combinent avec les ions fer (II) pour former une solution de chlorure de ® ®
fer (II) ?
13- le bilan de la transformation chimique entre l’acide chlorhydrique et le
fer s’écrit-il : ® ®
acide chlorhydrique + dihydrogène fer + solution de chlorure de fer (II) ?
Exercice 13
On place un clou en fer dans une solution aqueuse d’acide chlorhydrique.
1- Qu’observe-t-on immédiatement ? Pourquoi ?
. .....................................................................................................................................
2- Comment devient la solution ? Pourquoi ?
. .....................................................................................................................................
Quelques heures plus tard, on observe uniquement la présence du clou au fond du verre.
3- Quel est l’aspect du clou ? Pourquoi ?
. .....................................................................................................................................
4- Pourquoi la réaction s’est-elle arrêtée ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Séquence 6
Les piles électriques et l’énergie chimique
Séance 4 Quels sont les différents types de piles et d’accumulateurs que l’on trouve
dans le commerce ? (première partie)
1– Des piles de différentes formes et de différentes tailles
2– Des piles de différentes technologies
Séance 5 Quels sont les différents types de piles et d’accumulateurs que l’on trouve
dans le commerce ? (deuxième partie)
1– Un autre type de piles : les « piles à combustible »
2– Le recyclage des piles et des accumulateurs
Séance 1
Comment Volta a-t-il inventé la première pile électrique ?
j e sais déjà
Dans le commerce, il existe différents types de piles : alcalines, salines... et il y a des piles de
toutes formes et de toutes tailles (Fig. 61.1).
Fig. f61.1
Différents types de piles
Dans cette séance, tu vas découvrir les réponses à ces questions, et à quelques autres
concernant l’invention de la pile électrique.
B Je découvre
Étude de document
Lis attentivement les trois documents qui suivent et réponds aux questions de l’exercice 1 ci-après.
Bien avant l’invention de la pile électrique, il existait déjà des machines capables de produire
des étincelles et d’électriser les corps.
Ces machines étaient appelées « machines électrostatiques », et l’une d’entre elles est
représentée sur la figure f61.2.
Fig. f61.2
La manivelle (1) fait tourner la roue (2), qui entraîne la boule de verre (3). Cette dernière,
en frottant sur le cuir (4), se charge d’électricité statique. La pièce (6) se charge à son tour,
puis lorsque assez d’électricité est accumulée, une étincelle jaillit et la machine se décharge
brutalement.
Une étincelle, c’est un courant électrique qui jaillit pendant un temps très bref. Ce que
voulaient maintenant obtenir les physiciens, c’était un courant électrique de longue durée.
Alessandro Volta n’aurait pas pu inventer la pile électrique, à la fin du XVIIIe siècle, sans les
travaux d’un autre savant italien, Luigi Galvani.
Ce dernier est professeur d’anatomie : son travail consiste à observer et à dessiner les
organes des êtres vivants. Par exemple des grenouilles ; et c’est justement en travaillant sur
les batraciens qu’il remarque, en 1786, un phénomène fort curieux (figure f61.3) : si l’on
touche le muscle de la cuisse à un endroit avec une tige de cuivre (1), et à un autre endroit
avec une tige de fer (2), le muscle se contracte brutalement.
Fig. f61.3
L’expérience de Galvani
Galvani en conclut que les muscles des grenouilles contiennent de l’électricité, qu’il appelle
« électricité animale ».
fig. f61.4
Une pile de Volta
La pile construite par Volta est effectivement capable de fournir un courant électrique de
longue durée. Le savant italien en fait la démonstration à l’Académie des sciences de Paris,
en présence de Napoléon. Volta montre à ce dernier que si l’on touche avec la langue les
deux bornes de la pile, on ressent un picotement intense, désagréable et qui dure tout le
temps du contact. L’Empereur, très impressionné, lui accorde une médaille d’or et une
somme d’argent, et le nomme sénateur.
Exercice 1
Réponds aux questions :
1- Questions dont les réponses sont à chercher dans le texte ci-dessus :
a) Quelle est la principale différence entre une machine électrostatique et une pile ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
b) Quelle erreur d’interprétation Galvani a-t-il commise en expliquant la contraction du
muscle de grenouille ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
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e) Quel est le métal qui constitue la borne positive de la pile de Volta ? Quel est celui qui
constitue la borne négative ?
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f) Sachant que chaque élément [cuivre / carton / zinc] délivre une tension électrique de
0,9 volt, quelle est la tension fournie par la pile de Volta dessinée dans le texte ci-dessus.
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2- Questions de réflexion, dont les réponses sont à chercher dans un dictionnaire ou une
encyclopédie :
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b) On dit dans le texte que Volta présente sa pile devant l’Académie des sciences. Qu’est-ce
qu’une Académie ?
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c) Volta aurait-il pu allumer une lampe à filament avec sa pile (pour répondre, recherche la
date de cette invention, due à l’Américain Thomas Edison) ?
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Séance 2
Fabriquons et utilisons une pile de Volta
j e sais déjà
On dit qu’une pile est un générateur électrique, car elle fournit de l’énergie électrique, qui
permet de faire fonctionner différents récepteurs électriques (lampes, moteurs...).
Au fur et à mesure qu’elle a servi, la tension de la pile baisse : on peut le constater au moyen
d’un voltmètre. Au bout d’un certain temps, la pile est usée.
B Je découvre
Activité expérimentale
Fabriquons la pile
Pour réaliser une pile de Volta, il faut : du zinc, du cuivre et un liquide conducteur (donc
un liquide contenant des ions : revois à ce sujet la séquence 4). On peut trouver des clous
en zinc dans les magasins de bricolage, et un fil électrique est fait de cuivre. Comme liquide
conducteur, on peut prendre le jus d’un citron, car celui-ci est acide : il contient donc des
ions hydrogène H+.
Il suffit donc de planter le clou en zinc et le fil de cuivre dans le citron, et la pile est prête
(figure f62.1) :
Fig. f62.1
Une pile au citron
Utilisons la pile
Avec un voltmètre
Avec un voltmètre, nous mesurons (figure f62.2) la tension U délivrée par cette pile :
U ≈ 0,91 V.
Fig. f62.2
La tension aux bornes de la pile au citron
Fig. f62.3
Mesure de l’intensité débitée par la pile au citron
Or les valeurs nominales inscrites sur la lampe sont : 1,2 V – 220 mA. Cela veut dire que
la lampe doit être parcourue par un courant d’intensité voisine de 220 mA pour briller
correctement. Avec moins de 1 mA débité par la pile au citron, on est loin du compte !
Avec une DEL
Il faut choisir un récepteur moins gourmand en énergie qu’une lampe à filament : nous
pouvons donc essayer d’allumer une petite diode électroluminescente (DEL). Nouvelle
déception : tout comme la lampe à filament, la DEL ne s’allume pas !
Ce résultat s’explique, là encore, si l’on regarde les caractéristiques nominales fournies
par le constructeur de la DEL : 1,6 V – 20 mA (le constructeur précise en outre que sous
une tension de 1,6 V il faut une intensité minimale de 8 mA pour que la DEL commence à
s’allumer).
Améliorons la pile
Exercice 2
Réponds à cette question de réflexion :
On veut maintenant construire une pile utilisant les mêmes matières de base que celles de la
pile au citron (du cuivre, du zinc et du jus de citron) mais capable d’allumer une DEL.
Propose des idées pour essayer d’atteindre l’objectif visé, et illustre tes propositions par des
schémas explicatifs. N’hésite pas à t’inspirer des travaux de Volta et de sa pile (séance 1).
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Séance 3
D’où provient l’énergie électrique fournie par une pile ?
Une pile fournit du « courant électrique », de « l’énergie électrique ». Dans cette séance, tu
vas découvrir d’où provient cette énergie.
B Je découvre
Activité expérimentale
Retirons le plastique qui entoure une pile cylindrique de type saline, toute neuve. La figure
f63.1 montre ce que l’on voit :
Fig. f63.1
Une pile saline neuve
Le métal gris que l’on voit est du zinc. C’est un métal utilisé également dans la pile de Volta.
Maintenant, retirons le plastique qui recouvre une pile cylindrique saline usagée. La figure
f63.2 montre, en gros plan, ce que l’on voit :
fig. f63.2
Une pile saline usagée (gros plan)
On observe que le zinc est piqueté par endroits d’une sorte de poudre blanche, et qu’il est
percé d’un trou.
D’où provient l’énergie électrique fournie par une pile ?
On vient de voir que dans une pile usagée le zinc est très abîmé. Une substance blanche s’est
formée : les chimistes ont montré que cette substance contient des ions zinc, de formule
chimique Zn2+.
Il s’est produit dans la pile une réaction chimique, au cours de la quelle des atomes de zinc
Zn se sont transformés en ions zinc Zn2+.
Conclusion :
L’énergie électrique libérée par une pile provient d’une réaction chimique entre les matières
qui constituent la pile. La consommation des réactifs entraîne l’usure de la pile.
Ce bilan d’énergie est représenté schématiquement sur la figure f63.3. (Remarque : ce bilan
est incomplet, il sera amélioré au paragraphe 3).
fig. f63.3
Bilan d’énergie d’une pile (bilan incomplet)
Puisque, dans une pile, une partie de l’énergie chimique des réactifs est transformée en
énergie chimique, on dit qu’une pile est un « générateur électrochimique ».
Remarques :
- Tu te rappelles des définitions concernant une réaction chimique : les « réactifs » sont
les substances que l’on fait réagir, les « produits » sont les substances qui se sont
formées lors de la réaction.
- Le zinc n’est pas la seule matière consommée dans une pile saline : il y a également
consommation d’une substance appelée dioxyde de manganèse, et aussi d’ions
hydrogène H+. Dans une pile au citron, il y a consommation de zinc et d’ions hydrogène
H+ du citron.
Activité expérimentale
fig. f63.4a
La transformation chimique entre du zinc et une solution de sulfate de cuivre
(en début de réaction)
Observations
1- la température s’élève de plusieurs degrés, dès que la poudre de zinc est versée dans la
solution de sulfate de cuivre,
fig. f63.4b
Conclusion
Il s’est produit une réaction chimique entre le zinc et la solution de sulfate de cuivre, et cette
réaction chimique a dégagé de la chaleur, autrement dit de l’énergie thermique.
Dans une pile, il se produit le même phénomène : la réaction chimique qui se déroule dans
la pile produit non seulement de l’énergie électrique, mais aussi de l’énergie thermique.
Remarque :
On peut dire que l’énergie thermique ainsi produite est de l’énergie « perdue ». En effet,
une pile est utilisée pour donner de l’énergie électrique, pas pour fournir de la chaleur !
Malheureusement cette production de chaleur est inévitable, et elle est d’autant plus forte
que la pile débite un courant de forte intensité.
j e retiens
• Tu dois être capable de décrire et de schématiser (figure f63.4 ci-dessus) l’expérience
entre une solution de sulfate de cuivre et de la poudre de zinc.
• Les espèces chimiques présentes dans une pile contiennent de l’énergie chimique.
Lorsque la pile fonctionne, une partie de cette énergie est convertie en énergie
électrique et en énergie thermique.
• Ce bilan est résumé sur la figure f63.5
fig. f63.5
Le bilan complet d’énergie d’une pile
Exercice 3
Oui Non
1- En versant de la poudre de zinc dans une solution
de sulfate de cuivre, le nombre d’ions cuivre Cu2+ ® ®
augmente-t-il ?
2- Est-ce qu’il se produit une augmentation de température
lorsque l’on verse de la poudre de zinc dans une solution ® ®
de sulfate de cuivre ?
3- Une pile électrochimique s’arrête-t-elle de fonctionner
® ®
lorsque l’un des réactifs est totalement consommé ?
4- L’énergie chimique d’une pile électrochimique en
® ®
fonctionnement augmente-t-elle ?
5- Les réactifs d’une pile électrochimique contiennent-ils de
® ®
l’énergie électrique ?
Exercice 4
On verse une solution de sulfate de cuivre dans deux béchers a et b .
Dans le bécher b , on ajoute de la poudre de zinc.
On relève la température quelques minutes plus tard dans les deux béchers.
1- Que représente le dépôt rouge au fond du bécher b ?
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2- La solution dans le bécher b s’est décolorée, pourquoi ?
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3- Quelle transformation s’est-il produite dans le bécher b ?
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4- Les températures des deux béchers sont-elles identiques ? pourquoi ?
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5- Quel est le rôle du bécher a ?
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6- Au cours de la transformation chimique, quelle conversion d’énergie a eu lieu ?
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Exercice 5
Voici schématisées trois situations proches de celle étudiée dans cette séance.
Pour chacune d’entre elles, commente si la pile peut fournir une tension au voltmètre.
situation a :
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situation b :
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situation c :
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D J’approfondis
Les informations qui suivent ne sont pas au programme de la classe de 3e. Tu n’as donc pas
à les apprendre.
À propos de la réaction chimique entre le zinc et la solution de sulfate de cuivre :
- la coloration rougeâtre qui est apparue sur le zinc est due à la formation de cuivre
métallique,
- l’éclaircissement de la solution est dû à la disparition d’ions cuivre II (de formule
chimique Cu2+) qui se sont transformés en cuivre (de formule Cu).
- l’équation de la réaction chimique entre le zinc et la solution de sulfate de cuivre est :
Zn + Cu2+ Zn2+ + Cu
Séance 4
Quels sont les différents types de piles et d’accumulateurs
que l’on trouve dans le commerce ? (première partie)
j e sais déjà
Tu le sais, il existe dans le commerce des piles de toutes formes et de toutes tailles.
Tu sais aussi qu’il existe différentes technologies : piles salines, piles alcalines...
Il existe aussi des piles dites « rechargeables » : cette expression n’est pas scientifiquement
correcte, il faut les appeler des « accumulateurs ».
Les « batteries » (de voiture, de caméscope...) sont des types particuliers d’accumulateurs ;
souvent, dans la vie courante, on emploie le mot « batterie » comme synonyme
« d’accumulateur ».
Enfin, tu sais qu’il ne faut pas jeter les piles et accumulateurs dans la poubelle ordinaire : on
les récupère, en vue de les recycler.
B Je découvre
Étude de document n° 1
Exercice 6
Réponds aux questions suivantes :
1- Réflexion. Quel est, à ton avis, l’intérêt de disposer de piles de toutes formes et de toutes
tailles ?
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2- Si tu as un accès à Internet, cherche quel est l’avantage que les piles alcalines ont sur les
piles salines ? Sinon regarde le corrigé.
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Un exemple
Nom
Autre nom Dimensions d’appareil
commercial Tension (V) Forme
commercial (mm) utilisant ce
ou commun
type de piles
AAA LR3
AA LR6
C LR14
D LR20
9 volts 6LR61
Nom Appareils
Dimensions
commercial Tension (V) Forme utilisant ce type
(mm)
ou commun de piles
bouton
bouton
En résumé, lis le paragraphe « je retiens » qui se trouve après l’étude du document 2 suivant.
Étude de document n° 2
Des piles de différentes technologies
Qu’y a-t-il à l’intérieur d’une pile cylindrique saline ?
Exercice 7
Étudie le document suivant « À l’intérieur d’une pile cylindrique saline » puis fais la
comparaison entre la pile au citron et la pile cylindrique saline de Leclanché, et remplis ce
tableau :
pile au citron
pile de Leclanché
fig. f64.1
Vue en coupe d’une pile cylindrique saline
La tige centrale en carbone ne réagit pas chimiquement : elle est juste là pour conduire
les électrons. Il en est de même de la poudre de carbone qui est mélangée au dioxyde de
manganèse. Quant à la solution ionique (dont on a vu, à propos de la pile de Volta, qu’elle
est indispensable dans toute pile), elle est gélifiée pour ne pas couler.
Exercice 8
L’électrolyte (c’est-à-dire la solution ionique) d’une pile alcaline est « alcalin ». Que veut dire
cet adjectif ?
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j e retiens
• L’intérêt majeur des piles est qu’elles permettent d’alimenter des appareils électriques,
sans avoir à les brancher à la prise. Ainsi ces appareils sont « autonomes » : on peut les
déplacer librement.
• Il existe des piles de différentes formes : cylindrique, plate, rectangulaire, bouton. De
plus, elles existent en différentes tailles. Ainsi, on peut alimenter des appareils qui eux-
mêmes sont de formes et de tailles diverses et variées.
• La principale caractéristique d’une pile, c’est sa tension électrique. Celle-ci n’est pas
liée à la forme ou à la taille de la pile : ainsi il existe de grosses piles cylindriques dont la
tension vaut seulement 1,5 V, alors que certaines piles bouton ont une tension de 3 V.
Exercice 9
On a testé les durées d’utilisation de ces deux types de piles en les connectant à deux lampes
identiques, c’est-à-dire présentant les mêmes conditions nominales.
Au cours de leur fonctionnement, les tensions aux bornes de ces piles ont été relevées et
rassemblées sur le même graphique (figure e64.3a).
fig. e64.3a
Tensions aux bornes d’une pile alcaline et d’une pile saline en fonction de leur durée d’utilisation
1- Que valent les tensions aux bornes de chaque pile en début d’expérience ?
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2- Quelle est la durée d’utilisation de la plie saline quand sa tension vaut 1,1 V ?
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3- Que vaut la tension aux bornes de la pile alcaline quand elle a été utilisée 500 heures.
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D J’approfondis
Les accumulateurs
j e sais déjà
Tu as vu dans la séance 3 cette propriété très importante :
L’énergie électrique libérée par une pile provient d’une réaction chimique entre les matières
qui constituent la pile.
Comme toutes les réactions chimiques, nous pouvons écrire celle qui se produit dans une
pile sous la forme :
Dans une pile (non rechargeable) la réaction chimique ne peut se produire que dans un seul
sens :
Lorsque cette réaction chimique se produit, de l’énergie électrique est libérée, et la pile se
décharge. Quand tous les réactifs sont transformés en produits, la pile est usée. Il n’est pas
possible de la recharger, car il n’existe aucune technique simple permettant de « régénérer »,
autrement dit de reconstituer les réactifs.
Dans un accumulateur (rechargeable), les choses sont différentes : il est possible de réaliser
la réaction chimique inverse (2 sur la figure ci-dessous), en envoyant du courant électrique
dans l’accumulateur, au moyen d’un « chargeur » :
fig. f64.2
Le bilan d’énergie lors de la décharge d’une batterie
Fig. f64.3
Le bilan d’énergie lors de la recharge d’une batterie
Séance 5
Quels sont les différents types de piles et d’accumulateurs
que l’on trouve dans le commerce ? (deuxième partie)
B Je découvre
Étude de document n° 1
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice.
Inconvénients :
- L’autre combustible est le dihydrogène. On peut l’obtenir assez facilement, en faisant
passer du courant électrique dans l’eau (tu le verras dans la séquence 7, séance 4), mais
cela coûte cher en énergie.
- La transformation chimique qui se produit dans la pile
(dihydrogène + dioxygène eau) nécessite, pour bien se faire, la présence d’une
substance appelée « platine », qui est extrêmement chère.
Exercice 10
1- Quelle est la différence principale entre une pile à combustible et une pile classique ?
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2- Quelle est la transformation chimique qui se produit dans une pile à combustible
« H2 – O2 » ?
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3- Cite un avantage et deux inconvénients de la pile « H2 – O2 ».
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Étude de document n° 2
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice.
Une fois collectés, les piles et accumulateurs sont envoyés dans des centres de tri. Là, on les
classe par type (piles alcalines, salines, à l’oxyde d’argent, au lithium... accumulateurs au
plomb, au cadmium-nickel, au nickel-métal-hydrure, au lithium-ion...).
Ensuite, les piles et accumulateurs sont envoyés dans des centres de traitement, où ils sont
broyés puis subissent, selon leur type, un traitement chimique ou thermique approprié.
L’objectif est de récupérer des substances chimiques suffisamment pures pour pouvoir les
réutiliser, notamment pour refaire de nouvelles piles et accumulateurs.
Exercice 11
1- Que doit faire chaque citoyen d’une pile ou d’un accumulateur usagé ?
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2- Pourquoi ne faut-il pas incinérer les piles ou accumulateurs ?
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3- Quelles sont les deux étapes du recyclage des piles et accumulateurs ?
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t Séance 2
Comment fabriquer une substance existant dans la nature : l’arôme de banane ?
1- Les réactifs nécessaires et les conditions de la réaction
a) Les réactifs nécessaires
b) Les conditions de la réaction
• La température
• Une substance pour faciliter la réaction
c) Le protocole expérimental
2- Le déroulement de la réaction et les observations
t Séance 3
Comment fabriquer une substance n’existant pas dans la nature : un savon ?
• Les réactifs nécessaires et les conditions de la réaction
1- Les réactifs nécessaires
2- Les conditions de la réaction
a) Une substance pour faciliter la réaction
b) La température
3- Le protocole expérimental
• Le déroulement de la réaction et les observations
• Approfondissement
1- Une molécule de corps gras
2- Bilans de masse lors de la fabrication d’un savon
t Séance 4
Comment fabriquer une substance existant dans la nature : le dioxygène ?
• Les réactifs nécessaires et les conditions de la réaction
1- Les réactifs nécessaires
2- Les conditions de la réaction
a) La cuve à électrolyse
b) Permettre le passage du courant électrique
3- Le protocole expérimental
• Le déroulement de la réaction et les observations
• Le test des deux gaz
1- Gaz qui s’est formé à l’électrode reliée à la borne négative du générateur
2- Gaz qui s’est formé à l’électrode reliée à la borne positive du générateur
Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit
respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
par les conventions internationales en vigueur. Ces contenus ne peuvent être utilisés qu’à des fins strictement personnelles. Toute
reproduction, utilisation collective à quelque titre que ce soit, tout usage commercial, ou toute mise à disposition de tiers d’un cours
ou d’une œuvre intégrée à ceux-ci sont strictement interdits.
©Cned-2009
séance 1 — Séquence 7
Séance 1
Quelle différence y a-t-il entre les substances naturelles
et les substances artificielles ?
j e sais déjà
Substances naturelles
Tu sais qu’il existe de nombreuses substances solides, liquides ou gazeuses, dans la nature
(c’est-à-dire dans l’atmosphère, dans les océans, dans le sol, dans les végétaux, dans les
animaux et dans les humains). On dit que ce sont des substances naturelles.
Comme substances naturelles tu connais par exemple : l’air, l’eau de mer, l’eau douce, la
terre, les pierres, le sable, le pétrole, le sang, la salive...
Corps purs et mélanges
Tu connais la différence entre un « corps pur » et un « mélange » : un corps pur n’est fait
que d’une seule sorte de molécules, tandis qu’un mélange c’est plusieurs sortes de molécules
mélangées.
La plupart des substances naturelles sont des mélanges. Il existe des techniques qui
permettent de séparer les corps purs qui la composent.
Exercice 1
Par quelle expérience peut-on, à partir de l’eau de mer, séparer : d’un côté l’eau pure, de
l’autre le sel (ou plutôt les sels) ?
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Exercice 2
Dessine ces molécules de corps purs que tu connais :
Tu représenteras
• l’atome d’hydrogène par un petit disque blanc
• l’atome d’oxygène par un disque rouge
• l’atome d’azote par un disque bleu
• l’atome de carbone par un disque noir
a) eau b) dioxygène c) diazote d) dioxyde de carbone
Exercice 3
Voici le bilan et l’équation chimique correspondant à la combustion complète du gaz
butane, que tu as apprise en classe de quatrième :
1- Dans cette transformation chimique, quels sont les réactifs ? Quels sont les produits de la
réaction ?
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2- Les atomes présents dans les produits de la réaction sont-ils les mêmes que ceux présents
dans les réactifs ?
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3- La masse des produits de la transformation chimique est-elle égale à celle des réactifs ?
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B Je découvre
Étude de document
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis fais l’exercice.
- En 1856, le chimiste anglais William Henry Perkin fabrique, à partir de l’aniline (une
substance d’origine naturelle), une substance nouvelle, de couleur violette très intense,
qu’il baptise « mauvéine » ; cette substance sera énormément utilisée comme teinture
dans l’industrie textile, et fera la fortune de son inventeur.
- En 1870, le chimiste américain John Wesley Hyatt et son frère Isaiah fabriquent, à
partir de nitrate de cellulose et de camphre, une molécule nouvelle, qu’ils appellent
« celluloïd » ; cette substance s’avère parfaite pour fabriquer des boules de billard, en
remplacement de l’ivoire des éléphants.
Aux XIXe, XXe et XXIe siècles, de très nombreuses molécules sont ainsi synthétisées par les
chimistes, et utilisées dans des domaines très divers :
Les chimistes se sont vite aperçus que certaines de ces molécules « artificielles », c’est-à-
dire fabriquées par l’être humain, n’étaient pas si nouvelles que cela : elles existaient déjà
dans la nature ! C’est le cas, notamment, de nombreux arômes et parfums (comme par
exemple la vanilline, molécule de formule C3H8O3 synthétisée pour la première fois en 1874
par le chimiste allemand Wilhelm Haarmann, et que l’on trouve à l’état naturel dans les
gousses de vanille). C’est le cas aussi de certains médicaments (comme la molécule d’acide
acétylsalicylique, de formule C9H8O4, plus connue sous le nom commercial d’aspirine ,
qui fut synthétisée pour la première fois par le chimiste français Charles Frédéric Gerhardt :
on la trouve dans des fleurs nommées Spiraea ulmaria). Toutes ces molécules sont parfois
appelées « nature-identiques ». Comme on l’a dit à propos du dioxyde de carbone, au début
du texte, il n’y a aucune différence entre la molécule naturelle et la molécule artificielle.
Les scientifiques ont bien compris qu’il peut être très intéressant, dans certains cas, de
copier délibérément la nature. Ainsi, les médecins savent que certains extraits de plantes
constituent de remarquables médicaments, par exemple pour soigner des cancers. Mais on
ne peut produire de la sorte que de très faibles quantités de médicaments. C’est pourquoi
les biologistes, une fois qu’ils ont identifié la molécule active, demandent aux chimistes de
la copier, c’est-à-dire de la synthétiser par transformation chimique. L’avantage est que l’on
peut en produire ainsi de grandes quantités, et abaisser les coûts de commercialisation.
En revanche, il existe aussi certaines molécules, synthétisées par les chimistes, qui n’existent
pas dans la nature : on peut citer comme exemples la plupart des matières plastiques,
ou encore les savons. Certains scientifiques proposent de réserver à ces molécules, qui
n’existent pas dans la nature, l’appellation de « molécules artificielles ». Mais tout le monde
ne s’accorde pas, pour l’instant, sur le vocabulaire à employer.
Exercice 4
1- Cite trois molécules (noms et formules) qui existent à l’état naturel, mais que les chimistes
savent également produire.
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2- Cite des substances que les chimistes savent produire, et qui n’existent pas à l’état
naturel.
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3- Recherche documentaire.
Une matière plastique très célèbre, le « nylon ® », a été élaborée au XXe siècle. Trouve
dans un dictionnaire ou une encyclopédie la date précise de cette invention, et cite
quelques usages du nylon ®.
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j e retiens
• Il existe des espèces chimiques, présentes ou non dans la nature, que l’on peut
synthétiser par transformation chimique.
• La synthèse d’espèces chimiques existant dans la nature, permet d’abaisser les coûts
de production, de préserver les ressources naturelles, tout en augmentant leur
disponibilité.
• La synthèse d’espèces chimiques n’existant pas dans la nature permet d’améliorer les
conditions de vie (ex. les plastiques, savons, nylons).
Séance 2
Comment fabriquer une substance existant dans la nature :
l’arôme de banane ?
Le goût et l’odeur (on dit aussi « l’arôme ») des bananes est dû à certaines molécules
contenues dans ce fruit. Parmi ces molécules, la plus importante, celle qui donne le plus de
goût et d’odeur, s’appelle « éthanoate d’isoamyle ».
Les chimistes savent produire cette molécule, et donc copier la nature. Tu vas découvrir le
protocole expérimental, c’est-à-dire la façon de réaliser cette expérience.
Tu devras comprendre et retenir les raisons qui ont conduit à choisir ce protocole, ainsi que
les règles de sécurité qui l’accompagnent.
B Je découvre
Activité expérimentale
Pour synthétiser la molécule d’éthanoate d’isoamyle, il faut faire réagir ensemble deux
réactifs :
1. de l’alcool isoamylique,
2. de l’eau.
Voici quelques informations concernant les deux réactifs, ainsi que le principal produit de la
réaction :
réactifs produit
volatilité ++ ++ ++
piquante et piquante et
odeur odeur de banane
pénétrante pénétrante
température
131 °C 118 °C 142 °C
d’ébullition
Exercice 5
1- L’alcool isoamylique est inflammable, et nocif par inhalation. Quelles précautions faut-il
prendre pour le manipuler et l’utiliser ?
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2- L’acide éthanoïque est corrosif et inflammable. Quelles précautions faut-il prendre pour
le manipuler et l’utiliser ?
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• La température
fig. f72.1
La technique du chauffage à reflux
Exercice 6
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Il est nécessaire d’ajouter de l’acide sulfurique pour que la réaction se déroule correctement.
c) Le protocole expérimental
Remarque : en aucun cas tu ne dois reproduire cette expérience par toi-même.
Fig. f72.2
Le dispositif de bain-marie
On attend une quinzaine de minutes que la transformation chimique se déroule. Une légère
odeur d’arôme de banane se répand petit à petit dans la pièce.
Puis on sort le tube à essai du bain-marie, on enlève le bouchon et le tube réfrigérant.
On sent alors très bien l’odeur de banane.
Remarque :
Cette transformation chimique
n’est pas « totale » : cela veut dire
qu’il reste une partie des réactifs
qui n’a pas réagi.
Pour séparer l’éthanoate
d’isoamyle des réactifs qui restent,
on verse le contenu du tube à essai
dans de l’eau très salée.
En effet l’éthanoate d’isoamyle
n’est pas soluble dans l’eau salée,
contrairement aux deux réactifs, et
va surnager.
Sur la figure f72.3, tu peux voir la
façon d’opérer cette séparation,
au moyen d’une « ampoule à
décanter ».
Fig. f72.3
Séparation du produit synthétisé par la technique de l’ampoule
à décanter
Exercice 7
Lis l’énoncé de cet exercice, puis réponds aux questions.
En parfumerie, on utilise une fleur appelée jasmin. Pour réaliser un litre d’essence de jasmin,
il faut utiliser près d’un million de fleurs ! ce qui explique son coût de production très élevé
(vers les 15 000 €).
Les chimistes ont trouvé une molécule dont l’odeur correspond à celle du jasmin.
Cette molécule s’obtient par synthèse. Il suffit de faire réagir de l’acide éthanoïque
(C2H4O2) avec du phénylméthanol (C7H8O) en présence d’acide sulfurique. La
transformation chimique produit alors de l’eau et de l’éthanoate de phénylméthyle dont
l’odeur correspond à celle du jasmin.
1- Où trouve-t-on la molécule dont l’odeur se rapproche de celle de l’éthanoate de
phénylméthyle ?
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2- Quel inconvénient principal présente l’extraction de l’arôme de jasmin ?
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3- Quelles sont les avantages de la synthèse de la molécule à odeur de jasmin ?
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4- L’arôme de jasmin est synthétisé suivant le même protocole expérimental que celui de la
molécule à odeur de banane. Propose un protocole expérimental pour la synthèse de la
molécule à odeur de jasmin.
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5- Dans la synthèse de la molécule à odeur de jasmin, précise les réactifs et les produits, en
les présentant sous forme de bilan de transformation chimique. L’acide sulfurique est un
catalyseur, c’est-à-dire qu’il ne subit pas de transformation chimique ; sa présence facilite
la synthèse de la molécule à odeur de jasmin.
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6- Dans les molécules d’acide éthanoïque et de phénylméthanol, identifie les atomes et leurs
nombres.
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j e retiens
La synthèse d’espèces chimiques existant dans la nature, permet d’abaisser les coûts
de production, de préserver les ressources naturelles, tout en augmentant leur
disponibilité.
Exercice 8
Oui Non
1- La synthèse d’un arôme de banane est-elle une
® ®
transformation chimique ?
2- Les espèces chimiques utilisées dans la synthèse de
® ®
l’arôme de banane sont-elles sans danger ?
3- Le chauffage à reflux utilise-t-il un tube réfrigérant ? ® ®
4- Peut-on dire que dans le tube réfrigérant, il se produit
® ®
une transformation physique appelée liquéfaction ?
5- Le bain-marie est-il une technique de chauffage ? ® ®
6- Est-ce que le bain-marie ne chauffe que le bas du tube à
® ®
essai ?
7- Pour séparer les molécules à odeur de banane après
la transformation chimique, faut-il verser de l’eau très ® ®
sucrée, puis agiter ?
8- Est-ce qu’on utilise une ampoule à filtrer pour récupérer
® ®
les molécules à odeur de banane ?
Séance 3
Comment fabriquer une substance n’existant pas
dans la nature : un savon ?
Les premiers savons dignes de ce nom furent fabriqués au XVe siècle, en Italie à Gênes, et en
France à Marseille. La technique consistait à faire bouillir ensemble un corps gras (de l’huile
d’olive ou de l’huile de palme) et un liquide basique (de la potasse).
Depuis, le procédé s’est amélioré, mais reste toujours basé sur le même principe : faire réagir
un corps gras avec un liquide basique.
B Je découvre
Activité expérimentale
Pour synthétiser une molécule de savon, il faut faire réagir ensemble deux réactifs :
2. du glycérol.
Voici quelques informations concernant les deux réactifs et les deux produits de la réaction :
Exercice 9
La solution d’hydroxyde de sodium est corrosive. Quelles précautions faut-il prendre pour la
manipuler et l’utiliser ?
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Il est nécessaire d’ajouter de l’éthanol (alcool pur) pour faciliter le contact entre les deux
réactifs. Attention : ce liquide est inflammable.
b) La température
La réaction se fait d’autant plus vite que la température est élevée : on va donc faire chauffer
le mélange des réactifs. Pour éviter que des vapeurs (d’éthanol notamment) ne s’échappent
dans la pièce, on fait un chauffage à reflux.
3- Le protocole expérimental
1. Introduire dans un tube à essais 2 mL d’huile d’olive et 3 mL de solution d’hydroxyde de
sodium. Ajouter 2 mL d’éthanol.
3. Mettre à chauffer l’erlenmeyer sur une plaque chauffante électrique (le montage est
analogue à celui qui a servi à fabriquer l’arôme de banane ; revois les figures f72.1 et
f72.2).
Remarque :
Pour obtenir un refroidissement plus efficace des vapeurs, il est possible d’utiliser, au lieu
d’un simple tube réfrigérant rafraîchi par l’air ambiant, un « réfrigérant à eau » (comme sur
la figure f73.1 ci-après).
fig. f73.1
fig. f73.3
Filtration sur Büchner
j e retiens
• La synthèse d’espèces chimiques n’existant pas dans la nature permet d’améliorer les
conditions de vie (ex. les plastiques, savons, nylons).
• La synthèse d’espèces chimiques demande de suivre des protocoles précis, en
respectant les règles de sécurité.
• Les synthèses d’espèces chimiques font appel à des techniques de laboratoires telles
que :
- le chauffage par bain-marie,
- le refroidissement à air ou à eau,
- la filtration sur Büchner,
- la séparation à l’aide de l’ampoule à décanter,
- le relargage.
Exercice 10
Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.
Oui Non
1- Le savon est-il présent dans la nature ? ® ®
2- En règle générale, un savon s’obtient-il en faisant agir un
® ®
corps gras avec un liquide basique ?
3- Peut-on dire que dans les espèces chimiques présentes
dans la synthèse du savon, seule la solution d’hydroxyde ® ®
de sodium est corrosive ?
4- Dans la synthèse du savon, l’éthanol joue-t-il le rôle de
® ®
catalyseur ?
5- Le montage utilisé dans la synthèse du savon est-il
® ®
différent de celui utilisé dans l’arôme de banane ?
6- Un réfrigérant à eau permet-il un refroidissement plus
® ®
lent des vapeurs ?
7- Le relargage est-il une technique qui consiste à ajouter
beaucoup de sel, après transformation chimique, afin
® ®
de faire précipiter le savon, présent initialement dans la
partie aqueuse du liquide ?
8- Peut-on dire « Après le relargage, pour récupérer le
savon, on effectue une filtration sur Büchner ; le savon ® ®
tombe alors dans la fiole à vide » ?
9- Après la filtration sur Büchner, le savon est-il prêt à être
® ®
utilisé pour se laver les mains ?
Exercice 11
• huile d’olive,
• réfrigérant à eau,
• eau tiède,
• eau froide,
• chauffe-ballon,
• éthanol
b c
Retrouve l’ordre des manipulations dans les trois illustrations. Pour répondre, entoure la
lettre correspondant à la bonne étape.
• Étape n° 1 : a - b - c
• Étape n° 2 : a - b - c
• Étape n° 3 : a - b - c
D J’approfondis
Exercice 12
La noix de coco fournit une huile appelée « huile de Coprah ». Cette huile entre dans la
composition de différents savons (par exemple : savon de Marseille).
L’acide laurique est l’acide gras majoritaire de cette huile.
En voici sa représentation moléculaire (Fig.f73.4).
Fig.f73.4
Représentation d’une molécule de l’acide laurique
Exercice 13
Le savon de Marseille s’obtient à partir d’hydroxyde de sodium (soude) et de trioléate de
glycéryle (corps gras présent dans l’huile d’olive).
Ce savon appelé « pain de Marseille » se présente sous la forme d’un pavé de 600 g.
La transformation chimique fournit du glycérol et de l’oléate de sodium, ce dernier
représente environ 25 % du savon sous sa forme « pain ».
1- Écris le bilan de la transformation chimique de la synthèse du savon de Marseille.
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2- Détermine la masse d’oléate de sodium présente dans un pain de savon.
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Séance 4
Comment fabriquer une substance existant dans la nature :
le dioxygène ?
Exercice 14
Synthèse chlorophyllienne.
Pour produire la matière végétale, les plantes vertes sont le siège d’une transformation
chimique appelée la photosynthèse qui produit le glucose nécessaire à leur croissance.
Ce glucose a pour formule chimique : C6H1206.
Pendant cette transformation chimique, la plante chlorophyllienne produit aussi du
dioxygène rejeté dans l’atmosphère.
Cette transformation chimique utilise le dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère et
l’eau.
Pour que la transformation chimique puisse se faire, les sels minéraux et la lumière du Soleil
sont indispensables, mais ils n’entrent pas dans le bilan chimique de la transformation.
1- Quelles sont les origines du dioxyde de carbone et de l’eau nécessaires à la
transformation chimique ?
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2- Identifie les réactifs et les produits de cette transformation chimique.
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Quelle est le bilan de cette transformation chimique ?
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3- Écris l’équation chimique de la photosynthèse des plantes chlorophylliennes (n’oublie pas
de vérifier que le nombre d’atomes de chaque type est le même à gauche et à droite de la
flèche).
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4- Le glucose obtenu par cette transformation chimique est-il une substance naturelle ou de
synthèse ?
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5- Dans une molécule de glucose, indique le nombre et le nom des différents atomes
présents. D’après l’équation chimique de la question 3, d’où sont issus les atomes de
carbone et les atomes d’hydrogène ?
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B Je découvre
Activité expérimentale
Les chimistes ont constaté que si l’on fait circuler du courant électrique dans l’eau, il se
forme des molécules de dioxygène (de formule O2) ainsi que des molécules de dihydrogène
(de formule H2), ce qui s’explique en considérant que les molécules d’eau (de formule H2O)
sont brisées.
Le bilan et l’équation chimique de cette transformation chimique s’écrivent :
eau
ö dihydrogène + dioxygène
2 H2O
ö 2 H2 + O2
Remarques :
a) La cuve à électrolyse
Pour faire passer le courant électrique dans un liquide, on utilise une « cuve à électrolyse »
(figure f74.1).
Ainsi, un courant
électrique circule dans
le liquide, et le circuit
est fermé.
Fig. f74.1
Une cuve à électrolyse
L’eau pure, tu le sais, est très peu conductrice du courant électrique. Pour permettre un
bon passage du courant électrique, il faut ajouter une substance contenant des ions. Mais
attention : cette substance ne doit pas être elle-même décomposée par le courant électrique
(c’est seulement l’eau qui doit être décomposée). Les chimistes ont constaté que la solution
d’hydroxyde de sodium, par exemple, convenait bien.
3- Le protocole expérimental
b) Coiffer chaque électrode avec un tube à essai retourné rempli d’eau (figure f74.2).
Fig. f74.2
c) Brancher la cuve à électrolyse au générateur. Mettre également dans le circuit une lampe
(témoin du passage du courant électrique dans le circuit) et un interrupteur.
Exercice 15
Lorsque les tubes à essai sont retournés comme l’indique la figure f74.2, l’eau ne tombe
pas ! En faisant appel à tes connaissances de la classe de quatrième, explique pourquoi.
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Fig. f74.3
Le dégagement gazeux aux électrodes
On observe que le dégagement gazeux est deux fois plus important à l’une des électrodes
qu’à l’autre : c’est celle qui est reliée à la borne négative du générateur.
Au bout d’une dizaine de minutes, les deux tubes à essai sont entièrement remplis de gaz.
On va pouvoir tester la nature de ces deux gaz.
Le test des deux gaz
1- Gaz qui s’est formé à l’électrode reliée à la borne négative du générateur :
Fig. f74.4
Le test du dihydrogène
fig. f74.5
Le test du dioxygène
t Séance 2
L’alternateur de vélo.
1- Comment l’alternateur de vélo produit-il de l’énergie électrique ?
2- Alternateur de vélo et énergie.
t Séance 3
La centrale hydraulique et la centrale éolienne
t Séance 4
La centrale thermique
t Séance 5
La centrale nucléaire et l’histoire des centrales électriques
1- La centrale nucléaire.
2- L’histoire des centrales électriques.
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©Cned-2009
séance 1 — Séquence 8
Séance 1
Comment produire une tension variable dans le temps ?
j e sais déjà
Pour aborder la partie électricité de 3e, il est utile de revoir quelques notions de 4e.
Exercice 1
6- Rédige la règle à suivre lors de l’utilisation du sélecteur au sein d’une même fonction.
………………………………………………………………………………………….........................……
…………………………………………………………………………........................……………….……
………………………………………………………………………........................…………………….…
………………………………………………………………………........................…………….…………
………………………………………………………………………........................……………….………
11- On inverse les connexions aux bornes de la pile du circuit sans modifier le réglage et le
branchement du multimètre.
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b) Exprime le résultat de cette mesure à l’aide d’une égalité.
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Après avoir étudié le corrigé, lis la partie n° 1 du « Je retiens » situé quatre pages plus loin.
Cela te permettra d’élargir ta connaissance sur les différents types de tension (ex :
tension continue).
B Je découvre
Activités expérimentales
Exercice 2
π Observe les documents de la figure f81.3, réponds aux questions, puis étudie la correction.
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On déplace l’aimant verticalement de bas en haut (Figure f81.4) puis de haut en bas (Figure
f81.5.)
Figure f81.4
Figure f81.5
3- Qu’indiquent chacune des flèches rouges des photographies des Figures f81.4 et f81.5 ?
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4- Pour chaque photographie, exprime le résultat des mesures en complétant ci-dessous :
Photographie de la Figure f81.3 : U = ……………
Photographie de la Figure f81.4 : U = ……………
Photographie de la Figure f81.5 : U = ……………
5- À quelle condition une tension électrique apparaît-elle aux bornes d’une bobine ?
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6- En inversant le mouvement de l’aimant au voisinage de la bobine, qu’est-ce qui change en
dehors de la valeur de la tension électrique ?
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7- Qu’observe-t-on au niveau de la valeur affichée par le voltmètre si l’on répète régulière-
ment ce mouvement d’aller et retour de l’aimant au voisinage de la bobine ?
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8- Dans la situation de la question n° 7, peut-on dire que la tension électrique mesurée est
continue ? Pourquoi ?
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j e retiens Partie n° 1
• La tension électrique se note U, elle s’exprime en volt et se mesure à l’aide d’un
voltmètre. Cet appareil de mesure se branche en dérivation aux bornes du dipôle (la
borne « COM » est connectée du « côté négatif » du circuit).
• Le résultat de la mesure d’une tension électrique s’exprime à l’aide d’une égalité du
type : U = 4,60 V.
• Pour que le résultat de la mesure soit plus précis, on doit adapter le calibre à la mesure
en choisissant le calibre le plus élevé puis en le diminuant progressivement de façon
à ce que la valeur de ce calibre se rapproche de la valeur de la mesure tout en étant
supérieure.
• Une tension électrique qui garde la même valeur au cours du temps (ne change pas ou
ne varie pas) est une tension continue.
• Pour mesurer une tension continue, le voltmètre doit être réglé « en continu ». Pour
cela, il est nécessaire de positionner le sélecteur dans la zone « » ou d’appuyer
Oui Non
1- Le voltmètre mesure-t-il une tension électrique ? ® ®
Exercice 4
Pour chaque action réalisée, tu dois trouver s’il existe une tension, et si oui, quel est son signe.
3.22
Séance 2
L’alternateur de vélo
j e sais déjà
Dans cette séance, on va utiliser un aimant.
• « rectangulaires »,
• cylindriques.
Les aimants cylindriques se rencontrent souvent dans les moteurs des jouets électriques
et aussi sur les tableaux blancs des professeurs.
Tu dois aussi te rappeler, que pour obtenir une tension entre les bornes d’une bobine, il
doit y avoir nécessairement un aimant en mouvement dans son voisinage.
Tu apprendras aussi :
B Je découvre
Activités expérimentales n° 1
Exercice 5
π Observe les figures, lis les commentaires, puis réponds aux questions posées par des phrases
rédigées. Étudie ensuite la correction.
Figure f82.1
Figure f82.2
5- Qu’observe-t-on quand le galet tourne ?
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6- Qu’entraîne le galet dans sa rotation ?
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7- En utilisant le vocabulaire de la Figure f82.1 (aimant et bobine), décris ce qui se passe
dans l’alternateur quand le galet tourne.
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8- En observant la lampe de la Figure f82.2 et en te référant à l’exercice 2 de la séance 1,
donne une explication de ce qui se produit au sein de l’alternateur. (Pourquoi la lampe
brille-t-elle ?)
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Activités expérimentales n° 2
Alternateur de vélo et énergie
Exercice 6
Observe les figures, lis les commentaires, puis réponds aux questions posées par des phrases
rédigées. Ensuite étudie la correction.
On utilise à la place de l’alternateur de vélo, le dispositif de la Figure f82.3 reprenant ses
éléments principaux (bobine, aimant) et permettant une observation plus détaillée de la
rotation de la bobine au voisinage de l’aimant.
42 — © Cned, Physique - Chimie 3e
séance 2 — Séquence 8
Figure f82.3
Figure f82.4
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Remarque :
Entre les photographies B et C, le manipulateur ne fournit pas le même effort pour tourner la
manivelle. L’effort est plus important sur la photographie B que sur la photographie C.
L’énergie mécanique transmise à l’alternateur n’est pas convertie en énergie électrique, le circuit
ouvert empêche cette conversion.
L’effort à fournir en circuit ouvert correspond finalement aux frottements des éléments en
mouvement et en contact.
Exemple : la manivelle avec le galet, l’axe de rotation avec ses points de fixation sur l’alternateur.
Par cette manipulation, on peut ainsi se rendre compte de l’effort minimum à produire pour faire
tourner l’aimant.
j e retiens
• Un alternateur de vélo se compose d’une partie fixe (stator) la bobine, et d’une partie
mobile (rotor) l’aimant, qui est entraîné par un galet.
• C’est la rotation de l’aimant au voisinage de la bobine qui est à l’origine de la
production d’une tension électrique.
• L’alternateur de vélo reçoit de l’énergie mécanique lorsque l’on fait tourner le galet.
• L’alternateur convertit cette énergie mécanique en énergie électrique lorsque l’aimant
tourne devant la bobine, et si celle-ci est connectée à un circuit fermé de dipôles
récepteurs.
• Les conversions d’énergie sont traduites par un diagramme d’énergie.
énergie énergie
mécanique électrique
opérateur alternateur lampe
Exercice 8
Place les mots suivants dans le diagramme d’énergie.
Énergie mécanique, énergie électrique, opérateur, alternateur, lampe
énergie énergie
.................. ..................
................... .......................... ....................
Exercice 9
Dans un véhicule, c’est le moteur qui réalise la rotation du rotor de l’alternateur.
L’alternateur recharge la batterie une fois le moteur démarré.
Complète le diagramme d’énergie suivant :
énergie énergie
.................... ....................
.................... alternateur ....................
du véhicule
Séance 3
La centrale hydraulique et la centrale éolienne
j e sais déjà
Nous avons vu :
• quels sont les transferts d’énergie qui se produisent au niveau d’un alternateur.
On fera ressortir les points communs entre ces deux types de centrale mais aussi leurs
spécificités.
On poursuivra l’élaboration des diagrammes d’énergie pour ces deux centrales, en les
complétant par la notion d’énergie « perdue ».
B Je découvre
Étude de document
Exercice 10
Observe les illustrations, lis attentivement leurs commentaires, puis fais l’exercice.
4- Le jet d’eau provenant du barrage et arrivant sur la turbine transfère à celle-ci de l’énergie.
Sous quelle forme cette énergie est-elle transmise à la turbine ?
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5- L’alternateur des centrales est semblable à ceux déjà rencontrés dans la séance 2.
a) Quel est le rôle de l’alternateur ?
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b) Quelle forme d’énergie fournit-il au réseau ?
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6- Figure f83.2 : Quel est le principal « acteur » d’une centrale éolienne ?
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7- Qu’est-ce qui dans le cas d’une centrale éolienne, joue le même rôle que la turbine dans
le cas d’un barrage ?
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8- Quel autre élément est également nécessaire à la production d’électricité ?
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9- Le vent entraîne les pales. Sous quelle forme cette énergie est-elle transmise à l’axe du
rotor ?
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10- Pourquoi le vent et l’eau constituent-ils des énergies renouvelables ?
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j e retiens
• Pour une centrale hydraulique, c’est l’eau en mouvement qui fournit l’énergie
mécanique à la turbine.
• Pour une centrale éolienne, c’est le vent qui fournit l’énergie mécanique aux pales d’une
éolienne.
• L’alternateur est la partie commune aux deux centrales électriques. Il est relié à la
turbine ou aux pales.
• L’alternateur transforme l’énergie mécanique reçue en énergie électrique.
• Toute l’énergie mécanique n’est pas convertie en énergie électrique ; une partie est
« perdue ». Cette perte doit figurer dans le diagramme d’énergie.
• Diagramme d’énergie des centrales hydraulique et éolienne.
Énergie Énergie
mécanique électrique
Eau en mouvement
Alternateur Réseau
ou
électrique
Air en mouvement
Énergie
“ perdue ”
Oui Non
1- Peut-on dire que pour une centrale hydraulique, c’est l’eau en
® ®
mouvement qui fournit l’énergie mécanique à la turbine ?
2- Dans la conduite forcée d’une centrale hydraulique, la vitesse de l’eau
® ®
reste-t-elle constante ?
3- Peut-on dire que l’eau acquiert de l’énergie de mouvement pendant
qu’elle s’écoule dans la conduite forcée, et qu’elle transfère une ® ®
grande partie de cette énergie à la turbine ?
4- La turbine d’une centrale hydraulique est-elle mise en mouvement par
® ®
un jet d’air ?
5- L’alternateur transforme-t-il l’énergie mécanique reçue en énergie
® ®
électrique ?
6- L’alternateur est-il présent uniquement dans les centrales
® ®
hydrauliques ?
11- Dans le diagramme d’énergie d’une centrale, faut-il faire figurer les
® ®
pertes d’énergie ?
Exercice 12
Identifie les formes d’énergie suivant la situation présentée, en cochant la bonne case.
Exercice 13
80 % de l’énergie reçue par une centrale hydraulique est convertie en énergie électrique alors
qu’une centrale éolienne n’en convertit que 60 %.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
a) ...................................................................................................................................
b) ..................................................................................................................................
................ ................
............ %
................
................ ................
............ %
................
Séance 4
La centrale thermique
j e sais déjà
Pour le moment, tu as étudié deux centrales électriques :
• la centrale hydraulique
• la centrale éolienne
Tu sais identifier les formes d’énergie mises en jeu dans leur fonctionnement, par
exemple :
• l’énergie de mouvement
• l’énergie mécanique
• l’énergie électrique
Je te rappelle que :
B Je découvre
Étude de document
Exercice 14
Observe et lis le document de la Figure f84.1, puis réponds aux questions suivantes.
De l’énergie thermique est produite par les combustibles qui brûlent. Cette énergie
entraîne la vaporisation de l’eau liquide du générateur (eau du circuit n° 2). Cette
vapeur arrive sous forme de jet au niveau de la turbine, ce qui la met en mouvement,
ainsi que le rotor de l’alternateur. Le condenseur refroidit ces vapeurs grâce à l’eau du
circuit n° 1. Les produits de la combustion sont envoyés dans l’atmosphère par des
cheminées.
Figure f84.1
1- Par quel moyen est produite la vapeur d’eau dans le générateur de vapeur ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
5- Quel élément trouve-t-on dans la centrale thermique déjà présent dans les deux centrales
électriques étudiées précédemment ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
7- Les combustibles utilisés dans les centrales thermiques sont issus des énergies fossiles
(ex : charbon, gaz naturel, pétrole). Pourquoi dit-on que ces sources d’énergie sont non
renouvelables ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
j e retiens
• Dans une centrale thermique, c’est l’énergie thermique obtenue par la combustion des
combustibles qui permet de produire de la vapeur d’eau (vaporisation de l’eau).
• Cette vapeur d’eau en mouvement, transmet de l’énergie mécanique à la turbine de la
centrale.
• On retrouve l’alternateur, c’est-à-dire la partie commune à toutes les centrales, qui
transforme l’énergie mécanique en énergie électrique.
• À nouveau, une partie de l’énergie mécanique est « perdue ».
• Les combustibles (ex : gaz, charbon, pétrole …) alimentant ces centrales thermiques
appartiennent à la famille des énergies non renouvelables.
10- Les énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon) sont-elles des énergies non
® ®
renouvelables ?
Exercice 16
Complète le tableau.
Renouvelable
Origine Nature du jet,
à l’origine du Nom
de
mouvement de
l’énergie Oui Non du rotor (eau, la centrale
mécanique vapeur, air)
Fioul
Gaz
Eau de retenue
Vent
Marée
Magma
Charbon
Exercice 17
Établis le diagramme d’énergie d’une centrale thermique.
..................... .....................
“ ................ ”
Séance 5
La centrale nucléaire et l’histoire des centrales électriques
j e sais déjà
Cette séance prolonge les précédentes.
Elle réinvestit les notions installées dans les quatre premières séances.
Relis bien les « Je retiens » des séances 2, 3 et 4 avant de commencer.
B Je découvre
Étude de document n° 1
Exercice 18
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis réponds aux questions.
La centrale nucléaire
Il y a des années, la France a fait le choix de produire son énergie électrique par le nucléaire.
Cette filière énergétique assure 80 % de la production nationale.
C’est suite à une réaction de fission de noyaux d’atomes de matières fissiles (uranium ou
plutonium) qu’est produite l’énergie thermique.
Il faut deux tonnes de pétrole pour produire autant d’énergie électrique que celle issue d’un
gramme d’uranium !
. .....................................................................................................................................
2- Quel effet produit l’énergie thermique du circuit primaire sur l’eau du circuit secondaire ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
3- À quoi est due la rotation de la turbine reliée à l’alternateur ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
4- L’eau du circuit secondaire se liquéfie. Pourquoi ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
5- À quoi sert l’enceinte de confinement ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Étude de document n° 2
Exercice 19
Lis attentivement le texte ci-dessous, puis réponds aux questions.
L’histoire des centrales électriques
Des hommes
C’est l’ingénieur serbe Nikola Tesla (1856-1943) qui perfectionna l’alternateur vers 1880.
Le problème réside dans le transport de l’énergie électrique sur de longues distances.
Grâce aux travaux de Tesla et de l’ingénieur français Lucien Gaulard (1850 – 1888), on
parvint alors à résoudre ce problème du transport d’énergie.
La machine de Sulzer, visible actuellement sur Mulhouse, est un alternateur qui a alimenté,
dans la première moitié du 20e siècle, une usine en électricité.
Dans le cas de la machine de Sulzer, l’alternateur de 70 tonnes comporte une roue de six
mètres de diamètre et soixante douze bobines ; il reçoit de l’énergie mécanique issue d’une
machine à vapeur de 100 tonnes.
Des dates
. .....................................................................................................................................
2- Recherche dans une encyclopédie, ou sur Internet, quel a été l’apport de l’ingénieur
français Lucien Gaulard ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
b) Qu’a-t-elle célébré ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
t Séance 1
Différentes tensions électriques et variations d’une tension électrique
Les générateurs électriques fournissent-ils tous le même type de tension qu’une pile ?
t Séance 2
Étude des variations d’une tension électrique aux bornes d’un GTBF
t Séance 3
Tension périodique
Les valeurs d’une tension électrique peuvent-elles se répéter ?
t Séance 4
Tension alternative périodique et sinusoïdale
Que signifie l’expression « tension alternative périodique et sinusoïdale » ?
Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit
respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
par les conventions internationales en vigueur. Ces contenus ne peuvent être utilisés qu’à des fins strictement personnelles. Toute
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ou d’une œuvre intégrée à ceux-ci sont strictement interdits.
©Cned-2009
séance 1 — Séquence 9
Séance 1
Différentes tensions électriques et variations
d’une tension électrique
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?
j e sais déjà
Pour cette séance, tu auras besoin de notions vues en 5e sur la DEL (diode
électroluminescente).
Pour cela, l’exercice qui suit va te permettre de te souvenir de son fonctionnement, de son
vocabulaire spécifique et de son effet dans un circuit simple.
Exercice 1
Lis, réponds aux questions ou complète les mots manquants.
- N’oublie pas non plus, d’indiquer le sens conventionnel du courant électrique, par une
4- Trace les schémas électriques des situations 1 et 2 en appliquant les deux remarques
précédentes.
B Je découvre
Activité expérimentale
Les générateurs électriques fournissent-ils tous le même type
de tension qu’une pile ?
Exercice 2
Observe les photographies, lis les commentaires, et réponds aux questions posées par des phrases
rédigées. Étudie ensuite la correction.
• Matériel et montages
Voici les deux générateurs électriques utilisés dans cette activité (figure f91.1).
La pile plate fournit une tension de 4,5 V. Façade d’un générateur très basse fréquence (GTBF)
Fig. f91.1
circuit n° 1 circuit n° 2
lampe alimentée par la pile plate lampe alimentée par le GTBF
Fig. f91.2
• Observations
Pour chaque circuit, l’éclat de la lampe est photographié toutes les 0,25 s (figure f91.3).
1- Comment varie l’éclat de la lampe du circuit n°1 entre le début et la fin de l’expérience
(à 0,75 s) ?
. .....................................................................................................................................
2- Comment varie l’éclat de la lampe du circuit n°2 entre le début et la fin de l’expérience
(à 0,75 s) ?
. .....................................................................................................................................
a) Si l’éclat de la lampe ne varie pas lorsqu’elle est connectée aux bornes de la pile, c’est
que la valeur de la tension délivrée par cette pile ..................................................
b) Si l’éclat de la lampe varie lorsqu’elle est connectée aux bornes du générateur très basse
fréquence (GTBF ou TBF), c’est que la tension qu’il délivre à ses bornes . ......................
. .....................................................................................................................................
Exercice 3
Mêmes consignes de travail qu’à l’exercice précédent.
Maintenant, on remplace la lampe par deux DEL montées en opposition (ici en dérivation).
L’une est rouge et l’autre a une légère couleur bleue.
Fig. f91.4
Pile alimentant les deux DEL GTBF alimentant les deux DEL
montées en opposition montées en opposition
Fig. f91.5
Éclats des deux DEL photographiées toutes les 0,25 s pour les deux circuits
Fig. f91.6
3- Que font les deux DEL lorsqu’elles sont alimentées par le GTBF ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
4- Sur les schémas électriques ci-dessous, indique, le sens conventionnel du courant
électrique :
• en rouge à 0,25 s du début de l’expérience (figure f91.7).
• en bleu à 0,50 s du début de l’expérience (figure f91.8).
Au besoin, colorie les DEL.
5- Que peux-tu en conclure sur le sens du courant électrique dans un circuit alimenté par un
GTBF sachant maintenant que les DEL « clignotent » ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
j e retiens
• La valeur de la tension électrique aux bornes d’une pile est la même au cours du temps,
elle est constante, on la nomme tension continue.
• Un générateur très basse fréquence (GTBF ou TBF) fournit, à ses bornes, une tension
variable car sa valeur varie au cours du temps.
• Dans un circuit fermé, un GTBF produit un courant qui change régulièrement de sens.
Les bornes du GTBF changent alors régulièrement de signes.
Fig. f91.9
Le courant change de sens alternativement, successivement, c’est-à-dire qu’il circule
dans un sens puis dans l’autre.
Les DEL s’allument alors l’une après l’autre.
Exercice 4
Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.
Oui Non
1- Une tension continue garde-t-elle la même valeur au
® ®
cours du temps ?
2- Un GTBF fournit-il une tension continue ? ® ®
3- Une tension qui garde toujours la même valeur négative
® ®
est-elle continue ?
4- Un accumulateur (ou pile rechargeable) fournit-il une
® ®
tension variable ?
5- Peut-on dire qu’une DEL est un dipôle polarisé, car son
comportement (éclat ou non) dépend de la façon dont ® ®
elle est connectée au générateur ?
6- La DEL est-elle un détecteur de courant ? ® ®
7- Deux DEL en opposition sont-elles montées en
® ®
dérivation ?
8- Dans le montage de deux DEL en opposition, les
® ®
cathodes sont-elles reliées entre elles ?
9- Pour un GTBF alimentant un circuit, la tension fournie
® ®
varie-t-elle en restant positive ?
10- Dans un circuit, alimenté par un GTBF, le courant
® ®
électrique change-t-il régulièrement de sens ?
11- Avec un GTBF, peut-on identifier une borne positive
et une borne négative comme pour un générateur de ® ®
tension continue ?
Séance 2
Étude des variations d’une tension électrique
aux bornes d’un GTBF
j e sais déjà
Dès la cinquième, tu as appris à tracer des graphiques en physique chimie (par exemple, au
moment de l’étude des changements d’états physiques).
Dans ce type d’étude, les deux grandeurs physiques qui entrent en jeu sont le temps et la
température.
La construction graphique nous a alors permis d’avoir une nouvelle « lecture » de ce que
représente le phénomène de changement d’état.
On a ensuite interprété la courbe pour dégager un comportement général du changement
d’état d’un corps pur (température constante, présence d’un palier) ainsi que pour un
mélange.
Cette connaissance sur le tracé d’un graphique va être nécessaire à cette leçon.
Aussi tu dois être capable :
• d’utiliser une échelle pour graduer des axes,
• placer soigneusement sur le papier millimétré, des couples de points provenant d’un
tableau de valeurs,
• savoir tracer la courbe,
• d’indiquer les éléments suivants : échelle, noms des axes, unités et symboles d’unité,
titre évocateur résumant l’étude en question.
B Je découvre
Activité expérimentale
Exercice 5
Observe les photographies, lis les commentaires, et réponds aux questions posées par des phrases
rédigées. Ensuite étudie le corrigé.
• Matériel montage
La figure f92.1 présente le matériel et le montage utilisés pour cette étude.
Fig. f92.1
1- Quels sont les deux instruments de mesure présents dans cette expérience ?
. .....................................................................................................................................
2- De quel type de générateur s’agit-il ?
. .....................................................................................................................................
3- Sur quel calibre le sélecteur du multimètre pointe-t-il ?
. .....................................................................................................................................
4- Quelle grandeur physique cherche-t-on à mesurer avec le multimètre ?
. .....................................................................................................................................
5- En observant attentivement ces mesures, retrouve la méthode utilisée par la personne qui
a relevé ces valeurs.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
10- Tu vas construire maintenant une représentation graphique. Place les couples de points
provenant du tableau de valeurs.
Fig. f92.2
j e retiens
• Pour connaître les variations de la tension aux bornes d’un générateur très basse
fréquence (GTBF), on utilise un voltmètre qui mesure la valeur de cette tension à
différents instants.
• Les valeurs mesurées sont positives, négatives ou nulles.
• On rassemble ces mesures dans un tableau de valeurs pour ensuite construire un
graphique.
• Pour une pile, la tension étant constante au cours du temps, elle est dite continue et la
courbe obtenue est une droite parallèle à l’axe des abscisses.
Appelé aussi « accu rechargeable » dans le langage courant.
Exercice 6
Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.
Oui Non
1- Pour connaître les variations de la tension, aux bornes
d’un générateur très basse fréquence (GTBF), utilise-t-on ® ®
un multimètre en fonction ampèremètre ?
2- Le chronomètre permet-il de repérer des intervalles de
® ®
temps réguliers ?
3- Un GTBF fournit-il des valeurs positives et négatives de la
® ®
tension ?
4- Pour visualiser les variations de la tension fournie par un
® ®
GTBF, peut-on construire un graphique ?
5- Le voltmètre ne peut-il suivre que des variations lentes de
® ®
la tension d’un GTBF ?
6- Est-il possible, pour une personne, d’effectuer un relevé
® ®
de tension tous les « un dixième » de seconde ?
7- Si une tension présente des valeurs positives puis
® ®
négatives, alors la tension est-elle variable ?
8- Sur un graphique, le temps est-il porté en ordonnée et la
® ®
tension en abscisse ?
9- La tension présente-t-elle des valeurs négatives, tout
® ®
comme le temps ?
10- La pile et le GTBF ont-ils la même représentation
graphique de l’évolution de la tension en fonction du ® ®
temps ?
11- Peut-on dire que sur un graphique, c’est le temps en
® ®
fonction de la tension qui est représenté ?
12- Sur un graphique, faut-il penser à mettre le titre, l’échelle,
® ®
les noms des axes et leurs unités ?
13- Pour réaliser un tracé de courbe, relie-t-on par un
® ®
segment deux points consécutifs ?
Exercice 7
Voici le montage que nous allons étudier dans cet exercice.
GTBF alimentant une association en dérivation formée d’une lampe et de deux DEL montées en opposition.
États du circuit à deux moments différents.
Fig. f92.3
3- Le générateur délivre la même tension que celui de la figure f92.1 dont on connaît la
représentation graphique.
Pour chaque photographie, décris l’état du circuit (lampe, DEL, brille ou non).
• Photo n° 1 :
. .....................................................................................................................................
• Photo n° 2 :
. .....................................................................................................................................
Pour cela, argumente à partir des variations de la tension délivrée par le GTBF (figure
f92.2).
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
5- Une lampe, alimentée par un GTBF, clignote-t-elle deux fois plus vite qu’une DEL ?
. .....................................................................................................................................
Séance 3
Tension périodique
j e sais déjà
Pour aborder sereinement cette séance, tu auras besoin de mobiliser tes connaissances des
deux précédentes séances.
Aussi, pour commencer, relis les « Je retiens » des séances 1 et 2, tout en essayant de te
remémorer les expériences associées.
• tension périodique,
Nous enrichissons ainsi notre connaissance des tensions, en plus de celles déjà rencontrées
(ex. les tensions continues et les tensions variables).
B Je découvre
Activité expérimentale
Exercice 8
Observe les photographies, lis les documents et commentaires, et réponds aux questions posées
par des phrases rédigées. Étudie ensuite le corrigé.
Fig. f93.1
• Mode opératoire
Les réglages du générateur étant faits, on relève la tension électrique à ses bornes toutes les
10 secondes.
• Le tableau de valeurs
t(s) 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
U(V) 3,3 3,3 3,3 - 4,0 - 4,0 - 4,0 - 4,0 - 4,0 - 4,0 3,3
t(s) 100 110 120 130 140 150 160 170 180 190
U(V) 3,3 3,3 3,3 3,3 3,3 - 4,0 - 4,0 - 4,0 - 4,0 - 4,0
• Questions de l’exercice
1- Quel est le type de générateur utilisé dans cette expérience ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Exercice 9
Mêmes consignes que pour l’exercice 8
- La tension minimale se note Umin et représente la plus petite valeur de tension fournie
par le GTBF.
- Une tension dont le graphique présente un motif est périodique. Cela signifie que ces
valeurs se répètent ou que ses variations se reproduisent dans le temps.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
j e retiens
• Si les variations d’une tension se répètent de façon identique à elles-mêmes au cours du
temps, alors la tension est périodique.
• Il est alors possible d’identifier un motif, correspondant à la plus petite partie du
graphique qui se répète au cours du temps.
• La durée de ce motif fixe la période qui se note T et s’exprime en seconde (s).
• La plus grande valeur d’une tension variable est appelée tension maximale, elle se note
Umax.
• La plus petite valeur d’une tension variable est appelée tension minimale, elle se note
Umin.
fig. f93.3
Exercice 10
Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.
Oui Non
1- Une tension périodique commence-t-elle nécessairement
® ®
à0V?
2- Un motif se lit-il sur le voltmètre ? ® ®
3- Un motif prouve-t-il que la tension est périodique ? ® ®
4- Un motif est-il une partie du graphique qui se répète ? ® ®
5- Le motif se note-t-il T et se mesure-t-il en seconde ? ® ®
6- La plus petite partie du graphique qui se répète est-elle
® ®
un motif ?
7- La période T est-elle une valeur de tension ? ® ®
8- La période est-elle la durée d’un motif ? ® ®
Exercice 11
Le fonctionnement d’un phare en bord de mer, repose sur des phases d’éclairages et
d’extinctions.
Voici un exemple de succession de phases :
1- trois secondes de lumière
2- une seconde d’extinction
3- une seconde de lumière
4- une seconde d’extinction
Ensuite, on revient à la première phase, et ainsi de suite….
1- Peut-on parler de phénomène périodique dans le cas de ce phare ?
. .....................................................................................................................................
2- Sur la figure f93.4, représente deux fois les phases de 1 à 4, en prenant :
• 1 pour les phases de lumière
• 0 pour les phases d’extinction
• une couleur rouge pour la première succession de phases
• une couleur bleue pour la seconde succession de phases
Fig. f93.4
3- Détermine la valeur de la période.
. .....................................................................................................................................
Exercice 12
Oui Non
1- Sur le graphique d’une tension périodique, Umax
® ®
n’apparaît-elle qu’une seule fois ?
2- La période permet-elle d’obtenir systématiquement Umax
et Umin ? ® ®
Exercice 13
Sur la figure f93.5 sont représentés quatre signaux électriques
1- Repasse en rouge, un motif sur le graphique de chacun des signaux représentés.
Séance 4
Tension alternative périodique et sinusoïdale
j e sais déjà
Le vocabulaire s’accumule ainsi que les nouvelles notions.
Pour commencer, relis les « Je retiens » des trois précédentes séances, en ayant toujours en
tête, les montages et les changements que l’on a apportés d’une séance à l’autre.
Les connaissances à avoir pour cette séance restent identiques à celles des précédentes
séances (construction d’une représentation graphique).
Comme tu peux le constater, il y a des mots que tu connais, et qui vont être à nouveau
réutilisés dans cette séance.
• alternatif
• sinusoïdal
On va reparler de Umax et Umin dans le cas particulier d’une tension alternative, périodique et
sinusoïdale.
B Je découvre
Activité expérimentale
Que signifie l’expression « tension alternative périodique
et sinusoïdale » ?
Exercice 14
Observe des documents, lis les commentaires et réponds aux questions posées par des phrases
rédigées. Ensuite étudie le corrigé.
• Matériel, montage, réglages
À nouveau un montage bien connu ! et tu te doutes bien que c’est le signal en forme de
vague ∼ du bouton rotatif qui va nous intéresser dans cette séance.
Fig. f94.1
Montage utilisé pour l’étude de la tension alternative périodique et sinusoïdale
• Mode opératoire
Toutes les dix secondes, à l’aide du voltmètre, on effectue un relevé de tension aux bornes du
GTBF, que l’on note dans un tableau de valeurs.
• Le tableau de valeurs
t(s) 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
U(V) 4,2 11,2 11,5 5,2 - 2,0 - 10,0 - 10,8 - 9,4 0,3 9,2
t(s) 100 110 120 130 140 150 160 170 180 190
U(V) 11,8 10,1 2,2 - 6,8 - 11,6 - 11,5 - 5,2 5,0 11,4 11,8
• Questions de l’exercice
2- Trace la courbe, en évitant les segments de droite, et en cherchant des courbures qui se
rapportent à l’idée de la vague ∼, présente sur le bouton rotatif du GTBF.
Exercice 15
Voici, pour une autre série de mesures, la représentation graphique de la tension en fonction
du temps (même GTBF, mêmes réglages).
8- En utilisant tes connaissances des séances précédentes et celles abordées dans cette
séance, propose une définition d’une tension alternative périodique sinusoïdale.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
j e retiens
• Une tension alternative prend des valeurs positives puis négatives au cours du temps,
qui se « compensent ».
• La forme sinusoïdale est caractéristique de la tension sinusoïdale. Son allure est la
suivante :
Exercice 16
Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.
Oui Non
1- Le symbole ∝ correspond-il à la forme sinusoïdale d’un signal
® ®
électrique ?
2- Un GTBF fournit-il une tension continue ? ® ®
3- Une tension sinusoïdale ne varie-t-elle pas dans le temps ? ® ®
4- Une tension continue peut-elle être alternative ? ® ®
5- Une tension périodique est-elle variable ? ® ®
6- Une tension périodique est-elle nécessairement alternative ? ® ®
7- Une tension alternative et périodique a-t-elle des valeurs de tension
® ®
qui se compensent ?
8- Une tension sinusoïdale est-elle périodique ? ® ®
9- Peut-on dire que pour les tensions variables, Umin = - Umax ? ® ®
10- Peut-on dire que si une tension est alternative, périodique et
sinusoïdale, alors Umin = - Umax ? ® ®
Exercice 17
Voici les spécificités de six tensions électriques.
1. périodique et négative
2. alternative et continue
3. positive et alternative
4. sinusoïdale et alternative
5. variable, périodique et positive
6. sinusoïdale et non alternative
Utilise les systèmes d’axes ci-dessous (figure fe94.4a), pour représenter, lorsque c’est
possible, des allures de courbes correspondant.
Fig. fe94.4a
Exercice 18
Un circuit comprend deux DEL (rouge et bleue) montées en opposition1, alimentées par un
GTBF, délivrant une tension alternative sinusoïdale dont les variations se reproduisent toute
les dix secondes.
1- Trace, ci-dessous, le schéma normalisé du circuit électrique en identifiant la place des
deux DEL par leur couleur.
3- Utilise le système d’axes ci-dessous (figure fe94.5a), pour tracer l’allure des variations de
la tension du GTBF sur au moins deux périodes.
Fig. fe94.5a
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. .....................................................................................................................................
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t Séance 1
L’oscilloscope, un appareil pour visualiser des tensions électriques.
Faisons connaissance avec l’oscilloscope.
Reconnaître la tension électrique d’une pile et d’un GTBF à l’aide d’un oscilloscope.
t Séance 2
L’oscilloscope, un appareil pour mesurer des tensions électriques.
Comment déterminer une tension électrique avec un oscilloscope ?
t Séance 3
L’oscilloscope, un appareil pour mesurer des durées.
Comment déterminer une durée avec un oscilloscope ?
t Séance 4
La fréquence d’une tension périodique.
Comment déterminer la fréquence d’une tension périodique ?
t Séance 5
Exercices de synthèse.
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séance 1 — Séquence 10
Séance 1
L’oscilloscope, un appareil pour visualiser
des tensions électriques
j e sais déjà
Les constructions graphiques n’ont plus de secret pour toi maintenant !
Elles ont surtout permis de te faire une idée concrète sur la façon dont évolue une tension
au cours du temps.
Les formes des signaux électriques te sont maintenant connues ainsi que leur symbole :
1- continu
2- dent de scie
3- créneau 4- sinusoïdale
C’est comme pour une voiture, il n’y a pas besoin d’être un expert en mécanique auto pour
arriver à en conduire une !
Cette séance est faite pour te familiariser avec l’oscilloscope (mise en route, réglages
préalables, visualisation de tension).
B Je découvre
Activité expérimentale
Exercice 1
Observe attentivement les éléments de la figure f101.1.
Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.
Fig. f101.1
1. On voit aussi un voyant lumineux rose qui indique que l’appareil est en marche.
Dans cet exercice, tu vas te familiariser avec ce nouvel appareil l’oscilloscope. Quand tu auras
fini de répondre par écrit et étudié le corrigé, refais cet exercice à « vue » (c’est-à-dire en y
répondant à l’oral) jusqu’à ce que tu te sentes à l’aise avec la façade de l’oscilloscope.
Fig. f101.2
5- Observe le spot lumineux sur l’écran de la photographie A, puis celui de la photographie
B.
On a agi sur un bouton permettant la mise en mouvement du spot lumineux.
a) Quel est son nom et son numéro ?
. .....................................................................................................................................
b) Quelles sont les unités associées au bouton n° 8 ? En déduire la grandeur physique que
contrôle ce bouton.
. .....................................................................................................................................
Fig. f101.3
7- Sur la photographie A, le sélecteur est placé sur « 0 ».
a) Sur la photographie C, quelle est sa position ? (coche pour répondre)
q q 0 q
b) Qu’est-ce qui a changé au niveau de l’écran de l’oscilloscope ?
. .....................................................................................................................................
Exercice 2
Reconnaître la tension électrique d’une pile et d’un GTBF à l’aide d’un oscilloscope
1- Photographie C et sa légende (fig 101.3 ci-dessus ; tu peux regarder aussi la fig 101.1).
a) Sur quels numéros s’opère la connexion de la pile à l’oscilloscope ? Nomme ces
éléments.
• . .....................................................................................................................................
• . .....................................................................................................................................
b) L’oscilloscope est-il utilisé avec ou sans balayage ; justifie.
. .....................................................................................................................................
c)
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Fig. f101.4
2- Photographies C, D et E.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
3- Photographie F.
Fig. f101.5
a) La tension visualisée est-elle continue ou variable ?
. .....................................................................................................................................
b) L’oscilloscope est-il utilisé avec ou sans balayage ?
. .....................................................................................................................................
4- Photographie G.
Fig. f101.6
a) Quelle modification de réglage y a-t-il eu entre les documents F et G ?
. .....................................................................................................................................
b) Comment se nomme la tension visualisée sur l’écran de l’oscilloscope (fournie par le
GTBF) ?
. .....................................................................................................................................
j e retiens
• En mettant sous tension un oscilloscope, on observe sur l’écran un spot lumineux (sans
balayage) ou la trace du spot (avec balayage).
• Avant d’effectuer une mesure avec un oscilloscope, la trace lumineuse doit être centrée,
le sélecteur étant alors sur la position « 0 ».
• Verticalement, l’oscilloscope permet de mesurer une tension électrique, il joue le rôle
d’un voltmètre, mais avec une précision moindre.
• Horizontalement, l’oscilloscope permet de mesurer une durée, il joue le rôle d’un
chronomètre.
• La sensibilité verticale permet un déplacement vertical du spot.
• Le balayage est un dispositif qui permet un déplacement horizontal du spot, de la
gauche vers la droite et plus ou moins rapide. Ce déplacement horizontal du spot
correspond à une durée.
• En tension continue, le spot lumineux se déplace vers le haut pour les tensions positives
ou vers le bas pour les tensions négatives.
- En l’absence de balayage, on visualise un point lumineux appelé spot lumineux.
- Avec balayage, on visualise la trace du spot.
• En tension variable, et en l’absence de balayage (« XY » appuyé) (photographie F), le
spot lumineux se déplace en formant sur l’écran un segment vertical.
Exercice 3
Oui Non
1- Sur l’oscilloscope, après sa mise en route, est-ce qu’on
règle le cadrage du spot sur l’écran, avec les boutons ® ®
de sensibilité verticale et horizontale ?
2- Peut-on dire que comme pour le GTBF, l’oscilloscope
appartient à la famille des générateurs, car il fournit ® ®
une tension électrique ?
3- Sur l’écran, le spot défile-t-il de droite à gauche ? ® ®
4- Pour améliorer la netteté et la luminosité du spot, sur
la façade de l’oscilloscope, faut-il agir sur les boutons ® ®
rotatifs notés «INTENS» et « FOC » ?
5- Pour faire défiler le spot, faut-il appuyer sur « XY » ? ® ®
6- En agissant sur le bouton rotatif de balayage, est-ce
® ®
qu’on modifie la vitesse de défilement du spot ?
7- Pour visualiser sur l’écran, la tension d’une pile ou d’un
® ®
GTBF, le sélecteur doit-il être positionné sur « 0 » ?
8- Le bouton rotatif de sensibilité verticale permet-il un
meilleur « étalement » vertical, de la courbe en cours de ® ®
visualisation ?
9- Peut-on dire que si on visualise une courbe, c’est que le
® ®
sélecteur est sur la position ou ?
10- Est-ce que la sensibilité verticale gère la tension comme
® ®
grandeur physique ?
11- La sensibilité horizontale s’exprime-t-elle en volt ? ® ®
12- Le balayage utilise-t-il les symboles des unités et sous-
® ®
multiples suivants : s, ms, μs ?
Exercice 4
Tu as pu te rendre compte qu’il y a trois phases à suivre avant de pouvoir visualiser une
tension à l’écran.
Fig. fe101.4
1- En observant la façade et les numéros des boutons, entraîne-toi à retrouver leurs noms
en cachant la bande de correspondance numéros / noms.
2- Ensuite, pour chaque bouton, retrouve la phase dans laquelle il est utilisé (il peut y en
avoir plusieurs) ? S’il produit un effet ou non au niveau du spot ? et si oui, lequel ?
N’hésite pas à faire des allers et retours dans le cours pour t’aider à structurer tes
connaissances.
Exercice 5
Fig. fe101.5
La tension … A B C D E F
Tension continue
Tension variable
Tension alternative
Des valeurs nulles de U
? Des valeurs positives de U
Des valeurs négatives de U
Tension périodique
Tension sinusoïdale
Les réglages de l’oscilloscope …
Oscilloscope en marche
Sélecteur sur 0
? XY enfoncé
Balayage enclenché
Exercice 6
1- Sur l’écran d’un oscilloscope, à quoi correspond l’expression « une division verticale ou
horizontale » ?
. .....................................................................................................................................
2- Observe ces deux photographies.
Fig. fe101.6
Séance 2
L’oscilloscope, un appareil pour mesurer
des tensions électriques
j e sais déjà
Maintenant, tu as fait connaissance avec l’oscilloscope ; la façade avec l’écran, la zone de
réglage avec les boutons rotatifs, poussoirs, et le sélecteur.
Voici les notions que tu dois connaître pour pouvoir suivre cette séance normalement.
1- Les phases de :
• Mise en œuvre,
• Réglages préliminaires,
2- L’utilisation :
• du sélecteur avec ses deux positions utilisées, ou (revoir figure 101.1),
• Tension variable,
• Tension alternative,
• Tension périodique,
• Tension sinusoïdale,
B Je découvre
Activité expérimentale
Exercice 7
Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.
Fig. f102.1
Fig. f102.2
• Figure f102.1
1- Nomme le type de générateur et l’appareil de mesure, utilisés dans ce montage.
. .....................................................................................................................................
2- Rappelle les phases nécessaires, dans le détail, pour visualiser la courbe observée.
Au besoin, aide-toi de la séance 1 (le cours et l’exercice 5).
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
3- Que peux-tu dire du signal électrique observé ? (Utilise le vocabulaire de l’exercice 5).
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
4- Nomme les deux boutons de réglages (en zoom).
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
5- Quelles valeurs fournissent les deux index ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
• Figure f102.2
6- Compte le nombre de divisions présentes sur l’écran de l’oscilloscope :
a) verticalement ..............................................................................................................
b) horizontalement .........................................................................................................
• 1 division horizontale
• 1 division verticale
• 1 graduation
• 1 intervalle de graduation
a) horizontale : ...............................................................................................................
b) verticale : . ..................................................................................................................
10- Complète :
d) Donc tous les points de la courbe, qui traversent la droite, passant par AC seront aussi à
……………..
Fig. f102.3
11- En notant d, le nombre de divisions (ou déviation verticale), que vaut-il aux points :
• I : dI = ..........
• J : dJ = ..........
12- Que vaut alors la tension à ces points, compte-tenu des réglages de sensibilité ?
• I : ………………………………………………………………………………………………...
• J : …………………………………………………………………….…………………………..
Pour connaître la tension aux points I et J, tu as suivi deux fois la même méthode :
1. Déterminer la valeur de d,
2. Repérer la valeur de la sensibilité verticale (Sv),
3. Multiplier l’un par l’autre.
13- Propose une relation mathématique, utilisant d, Sv et U, pour déterminer la valeur de la
tension en un point de la courbe.
. .....................................................................................................................................
14- En observant l’écran, détermine les valeurs de tension aux points A, D, L et S :
UA = .......... UD = .......... UL = ........... US = ..........
15- Repère les points où la tension U est maximale, puis minimale. Précise les positions des
points :
• Points où la tension est maximale : …………………………………………………………..
• Points où la tension est minimale : …………………………………………………………..
16- Détermine les valeurs de Umax et Umin en précisant la valeur de d, nombre de divisions.
• Umax …………………………………………………………………………………………...
• Umin ………………………..…………………………………………………………………..
Tu peux constater que pour les tensions négatives, il faut pouvoir amener le signe « moins».
Pour y parvenir, il suffit de prendre une valeur négative pour d, quand la tension est
négative.
Exemple :
Au point E, d = -2 div, d’où UE = Sv x d = 1 x (-2) = -2 V.
Exercice 8
On cherche maintenant à prévoir le comportement de la courbe, sur l’écran de
l’oscilloscope, en modifiant sa valeur de sensibilité verticale Sv.
• Comment va évoluer la courbe si on augmente la valeur de Sv ?
Passons-la à Sv = 2 V/DIV.
1- a) En modifiant la valeur de Sv, est-ce que cela modifie la valeur de la tension du GTBF ?
Justifie.
. .....................................................................................................................................
Considérons la tension au point B. Elle vaut 3 V, c’est Umax (Question 15 de l’exercice 7).
Or Sv a doublé.
b) Que vaut la tension correspondant à un déplacement vertical (vers le haut) d’une
division ?
. .....................................................................................................................................
c) Calcule d’, la nouvelle valeur de d au point B, si Sv = 2 V/DIV.
. .....................................................................................................................................
d) Propose une réponse, au comportement attendu de la courbe, en étendant le
raisonnement suivi à la question 3 sur plusieurs points.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Même question en diminuant Sv.
Que va faire le point B si Sv passe à 0,5 V/DIV ?
. .....................................................................................................................................
3- En conclusion, relie entre elles, par un trait, les idées qui conviennent.
j e retiens
• Avec un oscilloscope, il est possible de déterminer la tension maximale Umax, mais aussi
la tension minimale Umin.
• Pour calculer la tension maximale Umax, il suffit de multiplier la valeur de la sensibilité
verticale Sv, par le nombre de divisions d, de la déviation verticale du spot (ou nombre
de divisions), par rapport à sa position correspondant à 0 V.
- D’où la relation : Umax = Sv x dmax ,
- Pour les tensions négatives, d est alors négatif.
• En agissant sur la valeur de la sensibilité verticale (Sv), on modifie la hauteur de la figure
observée sur l’écran :
- Si la valeur de Sv augmente, la figure « se tasse » verticalement, sa hauteur diminue
- Si la valeur de Sv diminue, la figure « s’étale » verticalement, sa hauteur augmente.
Exercice 9
Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.
Oui Non
1- L’axe vertical de l’oscilloscope est-il en relation avec la tension
® ®
électrique ?
2- La déviation verticale du spot, dépend-elle de la valeur de tension
® ®
appliquée par le GTBF, aux bornes de l’oscilloscope ?
3- Le bouton rotatif de sensibilité horizontale a-t-il une influence sur
® ®
la hauteur du spot ?
4- Une division comporte-t-elle quatre intervalles de graduation ? ® ®
5- Un intervalle de graduation vaut-il 0,1 division ? ® ®
6- Ce qui est valable pour l’axe vertical (division, graduation,
® ®
intervalle de graduation), l’est-il aussi pour l’axe horizontal ?
7- La sensibilité verticale s’écrit-elle Sh ? ® ®
8- L’écriture « Sv = 5 V/DIV » signifie-t-elle qu’un déplacement
® ®
vertical, d’une division, correspond à une tension de 5 V ?
9- Si Sv = 1 V/DIV, alors la tension correspondant à un intervalle de
® ®
graduation vaut-elle 1 V ?
10- Après les trois phases de réglages de l’oscilloscope, la ligne
horizontale, située au centre de l’écran, correspond-elle à une ® ®
tension de 0 V ?
11- Peut-on dire que si une tension alternative d’un GTBF est envoyée
aux bornes d’un oscilloscope, et que l’écran n’affiche pas la
® ®
totalité de la courbe, c’est que la valeur de la sensibilité verticale
(Sv) est trop faible ?
12- Le lettre « d » correspond-elle au nombre de divisions, appelée
® ®
aussi déviation verticale ?
13- Le nombre d est-il un nombre entier ? ® ®
Exercice 10
Observe les six photographies d’écran de la figure fe102.4.
1- Pour les situations A, B et F, détermine :
a) la valeur de d,
• dA = .................. • dB = .................. • dF = ..................
b) les valeurs des tensions correspondantes. On précise que Sv = 2 V/DIV
• UA = .................. • UB = .................. • UF = ..................
2- Pour les situations C, D, E, mêmes questions mais pour Umax.
a) la valeur de d, des tensions maximales
• dC = .................. • dD = .................. • dE = ..................
b) les valeurs des tensions maximales correspondantes. On précise que Sv = 5 V/DIV
• Umax C = .................. • Umax D = .................. • Umax E = ..................
Fig. fe102.4
Séance 3
L’oscilloscope, un appareil pour mesurer des durées
j e sais déjà
L’axe vertical de l’oscilloscope n’a plus de secrets pour toi !
Car maintenant, tu sais :
• lire et interpréter, la valeur fournie par l’index du bouton rotatif de sensibilité verticale
Sv,
• identifier une division, une graduation, un intervalle de graduation,
• retrouver qu’un intervalle de graduation vaut 0,2 division,
• déterminer la valeur en tension, d’un intervalle de graduation, suivant le réglage de la
sensibilité verticale,
• déterminer la valeur de la déviation verticale (ou nombre de divisions), d,
• déterminer une tension positive ou négative à l’oscilloscope, connaissant d, Sv et la
relation qui les lie,
• prévoir le comportement du spot, en fonction du réglage de la sensibilité verticale,
• repérer des situations de « sortie d’écran » du spot et y remédier, en augmentant la
valeur de Sv,
• calculer la valeur maximale Umax, ou minimale Umin, d’une tension variable, et
périodique,
B Je découvre
Activité expérimentale
Exercice 11
Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.
Fig. f103.1
12- Complète :
• Un intervalle de graduation horizontal vaut toujours ……… division.
• Le bouton rotatif, qui gère la vitesse de déplacement horizontal du spot, est le bouton de
…………………………., appelé aussi …………….. Cette sensibilité se note ……..
• Elle s’exprime en seconde par …………., ou en ………………. par division, ou encore en
………………… par ………………...
• 2 secondes par division s’écrit (à l’aide d’une égalité) ainsi : …………………...
• Que va faire le spot, si on modifie la valeur de la sensibilité horizontale ? Comment
évolue alors la courbe sur l’écran ?
Pour répondre, prenons deux valeurs de la sensibilité horizontale :
1. Sh1 = 1 s/DIV,
2. Sh2 = 2 s/DIV.
13- En combien de temps le spot parcourra-t-il la distance AC avec :
Sh1 = 1 s/DIV : ................................................................................................................
Sh2 = 2 s/DIV : ................................................................................................................
Sur la figure suivante (figure f103.2), repère les deux points L et R.
14- Détermine la valeur de d.
. .....................................................................................................................................
Après modification de la sensibilité horizontale, notons d’ la nouvelle valeur de d.
Mais la durée t entre les points L et R n’a pas changé, car c’est le générateur qui impose
le signal électrique et non l’oscilloscope !
15- Exprime t, avant et après modification de la sensibilité horizontale.
. .....................................................................................................................................
16- Déduis-en la valeur de d’ et compare-la à d.
. .....................................................................................................................................
17- Conclusion : comment évolue la courbe sur l’écran quand on augmente la valeur de la
sensibilité horizontale ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
18- Complète :
• Pour une même distance AC à parcourir ; avec Sh1, le spot met …. s, avec Sh2, il met … s.
• Le spot se déplace donc plus ……….. avec Sh1 qu’avec Sh2.
• Conclusion :
- En ……………. la valeur de la sensibilité horizontale, on ……………….. la vitesse de
défilement du spot, et inversement.
- Les points de la courbe se ………………….., le nombre de motifs visibles ……………………...
Exercice 12
Observe la figure f103.2 et réponds aux questions posées, puis étudie la correction.
Fig. f103.2
j e retiens
• Avec un oscilloscope, il est possible d’identifier des motifs et donc de déterminer la
période T d’un signal périodique, ou une durée entre deux points de la courbe.
• Pour calculer la période T, il suffit de multiplier la valeur de la sensibilité horizontale
Sh (ou balayage) par le nombre de divisions « d » d’un motif.
D’où la relation : T = Sh x d
• En diminuant la valeur de la sensibilité horizontale, on augmente la vitesse de
défilement du spot.
Dans ce cas, la courbe « s’étale » horizontalement (et inversement).
Exercice 13
Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.
Oui Non
1- L’oscilloscope permet-il de lire « directement » la valeur de la
® ®
période ?
2- L’oscilloscope permet-il de déterminer des durées autres que
® ®
la période ?
3- L’oscilloscope permet-il aussi de déterminer directement des
® ®
valeurs négatives de durée ?
4- Pour effectuer une mesure de durée à l’oscilloscope, le bouton
® ®
poussoir « XY » doit-il être enfoncé (c’est-à-dire activé) ?
5- Le bouton rotatif de balayage, fournit-il une information
® ®
indispensable pour le calcul d’une durée ?
6- Sh correspond-il aussi à la valeur du balayage ? ® ®
7- Le balayage produit-il un effet sur la déviation verticale du
® ®
spot ?
8- Pour déterminer une durée à l’oscilloscope, faut-il avoir
la valeur de la sensibilité horizontale ainsi que celle de la ® ®
déviation verticale ?
9- Le spot met-il plus de temps à parcourir la diagonale d’un
® ®
carreau de l’écran, qu’une division horizontale ?
10- La durée de la période s’obtient-elle par la relation
T = Sh x d ? ® ®
Exercice 14
Cet exercice va te présenter une astuce pour le calcul de la période.
Suis bien les étapes proposées.
Observe la figure fe103.3.
Fig. fe103.3
1- Méthode n° 1
a) Que représente la portion de courbe comprise entre A et B ?
. .....................................................................................................................................
b) Évalue d1, le nombre de divisions entre A et B, par un encadrement au dixième de
division près (par exemple 4,2 DIV) en complétant :
…,.. < d1 < …,..
c) Compte-tenu de la valeur de la sensibilité horizontale, détermine l’encadrement de la
valeur de la période T.
. .....................................................................................................................................
………. < T < ………….
2- Méthode n° 2
a) Entre A et C, combien y a-t-il de motifs ?
. .....................................................................................................................................
b) Que vaut le nombre de divisions d2 ?
. .....................................................................................................................................
c) Déduis-en la valeur de la période T, sachant que d2 est le nombre de divisions
correspondant à cinq motifs, et connaissant la valeur de la sensibilité horizontale Sh.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
c) Pour une tension périodique, si l’écran affiche un nombre n de motifs, s’étendant sur
d divisions, propose une relation mathématique, permettant de calculer la valeur de la
période T, connaissant la valeur de la sensibilité horizontale Sh.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Séance 4
La fréquence d’une tension périodique
j e sais déjà
Les notions abordées dans les deux précédentes séances, t’ont permis de découvrir
comment, à partir d’un oscilloscope, il est possible de déterminer, pour une tension
périodique :
• la valeur de la période T.
Toutes ces valeurs peuvent être mesurées à l’aide de l’oscilloscope, grâce aux réglages de
visualisation initiaux et d’affinages.
Tu sais qu’en agissant sur les sensibilités horizontales et verticales, il est possible de gérer les
situations de « sortie d’écran » du spot.
Dans cette séance, tu vas découvrir deux façons de déterminer cette nouvelle grandeur
physique, ainsi que sa relation avec la période T.
B Je découvre
Activité expérimentale
Exercice 15
Observe le montage, le matériel, les réglages, les commentaires de la figure f104.1.
Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.
• Matériel et montage
Fig. f104.1
• Le fréquencemètre
Repère le fréquencemètre dans le montage.
4- Comment est-il branché au GTBF ?
. .....................................................................................................................................
5- Sur quelles bornes du multimètre se connecte-t-il au GTBF ?
. .....................................................................................................................................
6- Recopie l’écriture que pointe le sélecteur du multimètre. ................................
Cette écriture correspond au symbole du hertz, qui est l’unité de la fréquence notée f.
7- Exprime, par une égalité, l’expression suivante : « la valeur de la fréquence est mille hertz ».
. .....................................................................................................................................
8- Recopie l’écriture qui apparaît en haut de l’affichage. ................................
9- La lettre k est en relation avec une puissance de 10, laquelle ? ................................
10- Ne constates-tu pas une différence avec le préfixe utilisé dans le symbole de
kilogramme ?
. .....................................................................................................................................
11- Traduis par une égalité, la mesure affichée par le fréquencemètre.
. .....................................................................................................................................
Exercice 16
• Mode opératoire
Dans trois situations différentes, on modifie les réglages du GTBF (boutons blanc et noir
du haut). Ensuite on relève les fréquences indiquées sur les écrans encadrés en rouge et on
visualise les courbes sur l’écran de l’oscilloscope.
Les réglages de sensibilité sont ceux de la figure f104.1, et restent les mêmes pour les trois
situations étudiées.
Voici les photographies des trois situations.
Fig. f104.2
Fig. f104.3
Fig. f104.4
1- Dans le montage, quel est l’appareil qui impose les valeurs de fréquence ?
. .....................................................................................................................................
2- Rappelle la valeur de la sensibilité horizontale.
. .....................................................................................................................................
3- Détermine les valeurs de périodes T1, T2 et T3 des photographies 1, 2 et 3.
Aide-toi des traits de construction pour le repérage des motifs.
Pense aussi à appliquer l’astuce de l’exercice 14.
• Pour T1 :
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
• Pour T2 :
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
• Pour T3 :
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- T en s T1 = T2 = T3 =
1
3-
T
4- f en kHz f1 = f2 = f3 =
5- f en Hz f1 = f2 = f3 =
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
j e retiens
1
• La fréquence f d’une tension périodique est liée à sa période T par la relation f = .
T
• La fréquence d’une tension périodique est une grandeur physique qui s’exprime en
hertz, de symbole Hz.
• Le fréquencemètre est l’appareil de mesure de la fréquence, il utilise des multiples de
l’unité tels que le kilohertz (kHz).
• À partir de la fréquence exprimée en hertz, on peut connaître la période en utilisant la
1
relation T = , dans ce cas, la période T s’exprime en seconde.
f
Exercice 17
Coche la case correspondant à la bonne réponse puis vérifie la correction.
Oui Non
1- La fréquence se mesure-t-elle avec un fréquencemètre ? ® ®
2- Un fréquencemètre peut-il être utilisé avec toutes les
® ®
tensions alternatives ?
3- Peut-on dire que le hertz est l’unité de la fréquence, son
® ®
symbole étant le hz ?
4- L’oscilloscope permet-il de mesurer une fréquence ? ® ®
5- Peut-on dire que la fréquence s’exprime aussi en kilohertz,
® ®
de symbole KHz ?
6- Pour calculer la valeur de la fréquence, faut-il connaître la
® ®
valeur de la période, exprimée en milliseconde ?
7- La fréquence et la période sont-elles liées par la relation :
1 ® ®
f= ?
T
1
8- Dans la relation T = , si on exprime la valeur de la
f ® ®
fréquence f en hertz (Hz), la valeur de la période est-elle
alors en seconde (s) ?
9- Peut-on dire que pour obtenir la valeur de la fréquence
d’une tension périodique avec uniquement un oscilloscope,
il est nécessaire de déterminer la valeur de la période en ® ®
1
seconde, puis d’utiliser la relation f = ?
T
10- Si la valeur de la fréquence augmente, alors est-ce que
® ®
l’écran de l’oscilloscope affiche davantage de motifs ?
Exercice 18
Dans l’exercice 11 (Séquence 9, séance 3), le phare présente une période de 6 s.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
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Exercice 19
Séance 5
Exercices de synthèse
j e sais déjà
Avant de continuer, relis les « Je retiens » des quatre séances précédentes.
La progression adoptée dans cette séquence, t’a permis de découvrir petit à petit, des
notions concernant :
Des tensions variées !
• variable ou continue,
• alternative ou non
• périodique ou non,
• sinusoïdale ou non,
Des instruments de mesures, d’observations !
• l’oscilloscope
• le fréquencemètre
Des nouvelles grandeurs physiques !
• Les valeurs maximale et minimale d’une tension variable,
• La période T et la fréquence f d’une tension périodique,
Des relations mathématiques pour atteindre les nouvelles grandeurs physiques !
• T = Sh x d , T étant la période d’une tension périodique
• U = Sv x d
• Umin = -Umax pour une tension alternative
1 1
• T= ou f =
f T
Des mécanismes méthodologiques de résolution d’exercices
Les notions rappelées dans cette partie, sont à maîtriser pour cette séance, ainsi que les
mécanismes de résolution d’exercices suivants :
1- Dans un énoncé, dégager et identifier les grandeurs physiques qui sont fournies (les
données) et celles qui sont recherchées (les inconnues)
Ex : « La valeur de la sensibilité verticale étant de 5 volts par division, en déduire la valeur de la
tension maximale…. »
• la donnée est 5 V/DIV,
• l’inconnue est Umax = ? (le ? précise qu’il s’agit de ce qui est demandé dans la question)
2- Choisir des symboles cohérents (lettres ou nombres) pour les grandeurs physiques
issues d’un énoncé d’exercice.
3- Les conversions (ex. : ms en s, kHz en Hz, etc.). Bien saisir la progression vue dans
l’exercice 11 aux questions 3 et 4.
Il s’agit avant tout, de faire le lien entre toutes les connaissances et méthodes installées dans
cette séquence.
Exercice 20
1- Ton travail consiste à « poser » l’exercice, en dégageant pour chaque question, les
données et les inconnues, tout en choisissant judicieusement les lettres et les nombres,
pour établir les symboles des grandeurs physiques.
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......................................................................................................................................
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......................................................................................................................................
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......................................................................................................................................
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Exercice 21
Oui Non
1- Si une tension est alternative et sinusoïdale, est-ce qu’elle
admet alors une période, une tension maximale, une tension ® ®
minimale et une fréquence ?
2- Peut-on dire qu’il y a une seule façon de déterminer la valeur
de la fréquence d’une tension périodique et sinusoïdale, qui ® ®
est d’utiliser un fréquencemètre ?
3- Est-il possible de mesurer la fréquence d’une tension
® ®
continue ?
4- Est-ce que la relation Umin = - Umax est vraie pour toute
® ®
tension variable et alternative ?
5- En modifiant la valeur du balayage, est-ce qu’on modifie la
valeur de Umax ? ® ®
Exercice 22
Les bornes d’une génératrice (ou alternateur) de vélo sont reliées à celles d’un oscilloscope
dont les valeurs de sensibilité sont réglées sur Sh = 10 ms/DIV et Sv = 0,5 V/DIV.
Lorsque la génératrice est en fonction, l’écran affiche la courbe suivante (figure fe105.3) :
Fig. fe105.3
Des points et des traits de constructions ont été ajoutés pour faciliter la résolution de
l’exercice. Aussi n’hésite pas à t’en servir.
1- Que peux- tu dire de la tension observée sur l’écran et produite par la génératrice ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
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t Séance 1
Qu’indique un voltmètre utilisé en position « alternatif » ?
Tension efficace et tension maximale.
Comment régler un multimètre pour mesurer la valeur d’une tension alternative ?
Existe-t-il un lien entre la valeur efficace et la valeur maximale d’une tension
alternative ?
t Séance 2
Cas de la tension alternative sinusoïdale et de la tension du secteur.
Y a-t-il proportionnalité entre la valeur efficace et la valeur maximale d’une tension
alternative sinusoïdale ?
Caractéristiques de la tension du secteur en France.
t Séance 3
La puissance électrique
Que signifie la valeur exprimée en watt (W) qui est indiquée sur chaque appareil
électrique ?
Quelle est la relation entre la tension efficace, l’intensité efficace et la puissance
électrique pour un appareil ?
Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit
respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
par les conventions internationales en vigueur. Ces contenus ne peuvent être utilisés qu’à des fins strictement personnelles. Toute
reproduction, utilisation collective à quelque titre que ce soit, tout usage commercial, ou toute mise à disposition de tiers d’un cours
ou d’une œuvre intégrée à ceux-ci sont strictement interdits.
©Cned-2009
séance 1 — Séquence 11
Séance 1
Qu’indique un voltmètre utilisé en position « alternatif » ?
Tension efficace et tension maximale
j e sais déjà
Un voltmètre permet de mesurer la valeur d’une tension continue.
On l’a aussi utilisé pour suivre les variations de la tension fournie par un GTBF.
Pour bien suivre cette séance, tu dois être à l’aise avec le vocabulaire et les
connaissances suivantes :
• branchement en dérivation,
• notion de période,
Dans cette séance, tu vas découvrir un nouveau mode d’utilisation du voltmètre, quand
il est utilisé pour mesurer la valeur d’une tension alternative sinusoïdale.
B Je découvre
Activité expérimentale n° 1
Comment régler un multimètre pour mesurer la valeur
d’une tension alternative ?
Exercice 1
Observe bien la figure f111.1, le montage, les réglages des appareils et lis le commentaire
attentivement.
Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.
Fig. f111.1
Exercice 2
Le réglage du voltmètre
Des variations de tension aussi rapides ne peuvent être suivies par le voltmètre.
L’afficheur ne peut pas changer de valeur tous les millièmes de seconde !
Même si c’était le cas, l’œil ne pourrait pas suivre, du fait de la persistance rétinienne.
Néanmoins, il existe un mode d’utilisation du voltmètre, qui permet d’obtenir une valeur
de tension, pour des tensions alternatives sinusoïdales, issues d’un GTBF ou d’un GBF
(générateur basse fréquence).
C’est le mode alternatif du multimètre.
À l’aide de la figure f111.1 et en particulier des zooms concernant le voltmètre, réponds aux
questions suivantes.
1- Traduis par une égalité, le résultat de cette mesure de tension.
. .....................................................................................................................................
2- Est-il possible d’améliorer la précision de cette mesure ? Justifie.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
3- Comment règle-t-on un voltmètre en mode alternatif ?
. .....................................................................................................................................
4- Quelle indication fournit alors l’écran du multimètre ?
. .....................................................................................................................................
5- Recherche dans un dictionnaire, une encyclopédie ou par Internet, la signification des deux
lettres affichées à l’écran.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Observe maintenant les deux écrans suivants de la figure f111.2, lis les commentaires et réponds
aux questions.
Fig. f111.2
. .....................................................................................................................................
7- En tension continue, que se produit-il quand on inverse les fils de connexion aux bornes
du multimètre ?
. .....................................................................................................................................
8- Propose une conclusion concernant le sens de branchement du voltmètre en mode
alternatif.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Observe maintenant la figure f111.3, lis les commentaires et réponds aux questions.
Fig. f111.3
9- Quelle modification de réglage a-t-on apportée au montage de la figure f111.1 pour obte-
nir la figure f111.3 ?
. .....................................................................................................................................
10- Quel est l’effet produit au niveau du voltmètre ?
. .....................................................................................................................................
11- Recherche dans un dictionnaire, une encyclopédie ou par Internet, la signification des
deux lettres affichées à l’écran.
. .....................................................................................................................................
12- Compte-tenu de tes précédentes réponses, rédige un paragraphe :
• proposant une méthode pour brancher et régler le voltmètre en mode alternatif,
• précisant l’effet observé suite à une erreur de réglage du voltmètre.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Maintenant lis la partie n°1 du « Je retiens situé 4 pages plus loin ».
© Cned, Physique - Chimie 3e — 135
Séquence 11 — séance 1
Activité expérimentale n° 2
Existe-t-il un lien entre la valeur efficace et la valeur
maximale d’une tension alternative ?
Exercice 3
Observe bien la figure f111.4, le montage, les réglages des appareils et lis le commentaire
attentivement.
Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.
Fig. f111.4
3- Comment se note-t-elle ?
. .....................................................................................................................................
• Mode opératoire.
Au niveau du GTBF, en agissant sur le bouton rotatif rouge, on modifie la valeur maximale
de la tension.
On effectue cette opération trois fois.
Pour chaque situation, on relève la valeur de la tension affichée par le voltmètre. On
visualise la courbe sur l’oscilloscope, en ajustant la valeur de la sensibilité verticale Sv.
La sensibilité horizontale est identique dans les trois situations.
4- Quelle est la valeur de la sensibilité horizontale ?
. .....................................................................................................................................
• Visualisation des courbes et lecture des mesures.
Fig. f111.4
Umax
9- Que peux-tu dire des valeurs des rapports ?
Ueff
. .....................................................................................................................................
10- Propose une conclusion portant sur Umax et Ueff
. .....................................................................................................................................
11- En doublant la valeur de la tension efficace au GTBF, comment va évoluer Umax ?
. .....................................................................................................................................
j e retiens Partie n° 1
• La mesure d’une tension alternative à l’aide d’un multimètre, s’effectue avec un
voltmètre réglé en mode alternatif.
Exercice 4
Coche la réponse correspondant à la bonne réponse, puis vérifie la correction.
Oui Non
1- Le mode alternatif du voltmètre permet-il de mesurer toutes les
® ®
tensions variables ?
2- Les tensions alternatives et périodiques peuvent-elles faire l’objet de
® ®
mesures avec un voltmètre réglé en mode alternatif ?
3- Si les lettres AC apparaissent sur l’écran, le voltmètre est-il prêt pour
® ®
réaliser des mesures de tension alternative ?
Exercice 5
………………………….........................................................................……….....…………..
………………………….........................................................................……….....…………..
………………………….........................................................................……….....…………..
………………………….........................................................................……….....…………..
………………………….........................................................................……….....…………..
Séance 2
Cas de la tension alternative sinusoïdale
et de la tension du secteur
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?
j e sais déjà
Une tension alternative peut être présentée aux bornes d’un voltmètre, même si sa
valeur varie dans le temps.
Si on essaie de mesurer une tension alternative avec un voltmètre, en mode continu, il
affiche 0 V.
Si on essaie de mesurer une tension alternative avec un voltmètre en mode alternatif, il
affichera une valeur constante (non nulle).
Suivant le réglage du voltmètre, il peut afficher « 0 V » s’il est en mode continu, ou
une valeur constante (différente de zéro) s’il est en mode alternatif.
B Je découvre
Activité expérimentale n° 1
Y a-t-il proportionnalité entre la valeur efficace et la valeur maximale
d’une tension alternative sinusoïdale ?
Exercice 6
Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.
• Matériel, montage
Fig. f112.1
1- Sur quel type de tension est réglé le générateur ?
. .....................................................................................................................................
2- La sensibilité verticale vaut 1 V/DIV.
Calcule alors la valeur de la tension maximale Umax .
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Fig. f112.2
………………………………….....……............................................................................……..
………………………………….....……............................................................................……..
………………………………….....……............................................................................……..
………………………………….....……............................................................................……..
………………………………….....……............................................................................……..
Umax
6- Calcule le rapport (arrondis le résultat à un chiffre après la virgule).
Ueff
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
8- Compare les résultats des questions 6 et 7, et propose une conclusion concernant Umax et
Ueff dans le cas d’une tension alternative et sinusoïdale.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Exercice 7
Observe la figure f112.3 puis réponds aux questions.
Fig. f112.3
1- Identifie le type de tension sélectionnée sur l’alimentation à l’aide de l’interrupteur à
bascule du bas.
. .....................................................................................................................................
2- Qu’avons-nous modifié dans le montage entre la photographie A et la photographie B ?
. .....................................................................................................................................
3- Quel type de tension mesure le voltmètre ? Justifie.
. .....................................................................................................................................
4- En écrivant A et B en indice, exprime par deux égalités les résultats des mesures.
. .....................................................................................................................................
5- Compare ces mesures aux valeurs de tension sélectionnées sur l’alimentation.
. .....................................................................................................................................
6- À quoi correspondent les valeurs de tension inscrites sur les appareils électriques usuels
(en général).
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Activité expérimentale n° 2
Caractéristiques de la tension du secteur en France
Exercice 8
Réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie la correction.
• Matériel, montage
Fig. f112.4
• Photographie A
1- Quelle grandeur physique est mesurée par le multimètre ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
3- Exprime par une égalité, le résultat de cette mesure dans l’unité légale.
. .....................................................................................................................................
4- Connaissant la relation liant la fréquence et la période, déduis-en la valeur de la période.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
• Photographie B
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
6- Quelle grandeur physique est mesurée par le multimètre ? Justifie.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
7- Exprime par une égalité, le résultat de cette mesure.
. .....................................................................................................................................
8- Connaissant la relation entre Umax et Ueff pour ce type de tension, déduis-en la valeur
maximale de la tension du secteur ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
• Photographie C
. .....................................................................................................................................
10- Détermine la valeur de la période de la tension du secteur en seconde.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
11- Compare avec le résultat de la question n° 4.
. .....................................................................................................................................
12- Pourquoi ne faut-il pas utiliser directement la tension du secteur pour les expériences ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
j e retiens
• Pour une tension alternative sinusoïdale, les deux grandeurs Ueff et Umax sont
Umax
proportionnelles (le rapport est égal à 2 ).
Ueff
• Les valeurs de tension apparaissant sur les alimentations ou les appareils usuels sont
des tensions efficaces.
• La tension du secteur est le nom de la tension présente aux bornes d’une prise
électrique.
• Cette tension est alternative et sinusoïdale.
• En France, sa fréquence est de 50 Hz et sa période est de 20 ms.
• Sa valeur efficace Ueff est 230 V.
• La tension du secteur est très dangereuse car elle peut provoquer des électrisations ou
des électrocutions.
Exercice 9
Coche la case correspondant à la bonne réponse, puis vérifie la correction.
Oui Non
1- Les deux grandeurs physiques Ueff et Umax sont-elles proportionnelles
® ®
pour une tension alternative sinusoïdale ?
2- Les valeurs de tension apparaissant sur les alimentations ou les
® ®
appareils usuels sont-elles des tensions maximales ?
3- Pour une tension alternative sinusoïdale, a-t-on la relation
® ®
Umax = Ueff x 3 ?
4- En doublant la valeur maximale de la tension, est-ce qu’on double
® ®
aussi la valeur de sa fréquence ?
5- Est-ce que la tension du secteur est celle disponible aux bornes d’une
® ®
prise électrique ?
6- Est-ce que 230 V représente la valeur maximale de la tension du
® ®
secteur ?
7- Les variations de la tension du secteur sont-elles alternatives et
® ®
sinusoïdales ?
8- La tension du secteur présente-t-elle les valeurs suivantes :
® ®
f = 20 Hz, T = 50 ms ?
9- La tension du secteur provoque-t-elle uniquement des électrisations ? ® ®
10- Un choc électrique provenant de la tension du secteur peut-il
® ®
entraîner la mort ?
11- Sur tout le territoire français, la tension du secteur présente-t-elle les
® ®
caractéristiques suivantes : f = 50 Hz, Ueff = 230 V ?
Séance 3
La puissance électrique
j e sais déjà
Le multimètre réglé en mode alternatif, va être utilisé en fonction voltmètre et
ampèremètre.
Dans le programme d’électricité de 4e, tu as appris :
1- À utiliser un ampèremètre. Pour cela, il faut :
L1 UG = U1 + U2 + U3
L3 L2
• La tension fournie par le générateur est la même aux bornes de chacune des branches
dérivées. Exemple :
UG = U1 = U2 = U3
L1 L2 L3
B Je découvre
Activité expérimentale n° 1
Que signifie la valeur exprimée en watt (W) qui est indiquée
sur chaque appareil électrique ?
Exercice 10
Observe bien la figure f113.1, réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie
la correction.
Fig. f113.1
1- Quelles sont les grandeurs physiques électriques abordées dans ces deux documents ?
. .....................................................................................................................................
2- Que représente la valeur « 230 V » ?
. .....................................................................................................................................
3- Recherche dans un dictionnaire, une encyclopédie ou sur Internet, l’unité de la puissance
électrique dans le système international ainsi que son symbole.
. .....................................................................................................................................
Exercice 11
Observe bien la figure f113.2, réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie
la correction.
Fig. f113.2B
• Photographie B
. .....................................................................................................................................
6- Quelle valeur de tension reçoit chacune des lampes ? Justifie.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
Activité expérimentale n° 2
Quelle est la relation entre la tension efficace, l’intensité efficace
et la puissance électrique pour un appareil ?
Exercice 12
Observe bien la figure f113.3, réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis étudie
la correction.
Dans les trois situations, tous les multimètres sont réglés en mode alternatif.
Fig. f113.3
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
• Photographie A
Repère les deux multimètres.
2- Compte-tenu de leurs connexions au circuit, identifie leur fonction :
• Multimètre de droite : ....................................................................................................
• Multimètre de gauche : ...................................................................................................
3- Trace le schéma normalisé du circuit électrique dans le cadre ci-dessous.
. .....................................................................................................................................
5- Quelles sont les valeurs des grandeurs nominales de la lampe ?
. .....................................................................................................................................
6- Quel type de tension fournit le générateur ? Justifie.
. .....................................................................................................................................
7- Quel est le type de tension et d’intensité que mesurent les multimètres ? Justifie.
. .....................................................................................................................................
8- Exprime par deux égalités le résultat des mesures.
. .....................................................................................................................................
• Photographies A, B et C.
9- Rassemble dans ce tableau, les informations et mesures des trois situations, puis
complète la dernière colonne.
10- Compare les valeurs des deux colonnes « Puissance nominale (W) » et « Ueff × Ieff » .
. .....................................................................................................................................
11- Rédige une conclusion en proposant une relation entre P, Ueff , et Ieff .
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
j e retiens
• Sur la plaque signalétique des appareils électriques, les constructeurs indiquent la
puissance électrique correspondant à leur bon fonctionnement.
Cette valeur de puissance est appelée puissance nominale.
• La puissance électrique, notée P, est une grandeur physique qui s’exprime en watt dans
le système international.
Le symbole de son unité est W.
• Les sous-multiples et multiples du watt sont aussi utilisés :
milliwatt : mW 1 mW = 10-3 W = 0, 001 W
kilowatt : kW 1 kW = 103 W = 1 000 W
mégawatt : MW 1 MW = 106 W = 1 000 000 W
• Les puissances nominales des appareils domestiques peuvent varier de quelques watts
(lampe basse tension) à plusieurs kilowatts (une machine à laver).
• Un générateur de tension alternative alimentant une lampe produit un courant
alternatif.
• Les mesures de tension ou d’intensité du courant sont réalisées avec un réglage des
multimètres en mode alternatif.
Les valeurs mesurées sont alors des valeurs efficaces.
• Pour un dipôle ohmique1, alimenté sous une tension alternative, sa puissance P est
égale au produit de la tension efficace U entre ses bornes par l’intensité efficace I du
courant qui le traverse.
• La relation est donc : P = U × I avec P en watt (W), U en volt (V) et I en ampère (A).
• Cette relation est une bonne approximation pour de nombreux appareils
électroménagers.
1 Un dipôle ohmique est un conducteur dont la caractéristique est une droite passant par l’origine des axes, c’est-à-dire
qui suit la loi d’Ohm.
Exercice 13
Coche la réponse correspondant à la bonne réponse, puis vérifie la correction.
Oui Non
1- Sur la plaque signalétique d’un appareil électrique, le constructeur
® ®
indique-t-il des grandeurs optimales ?
2- En respectant les valeurs de grandeurs nominales, le fonctionnement
® ®
de l’appareil est-il conforme à celui prévu par le fabriquant ?
3- La puissance électrique, notée P, est-elle une grandeur physique qui
® ®
s’exprime en kilowatt dans le système international ?
4- Est-ce qu’il existe d’autres sous-multiples et multiples du watt tels que
® ®
mW et MW ?
5- Est-ce que mW correspond à mégawatt, et MW correspond à
® ®
milliwatt ?
t Séance 1
Le coupe-circuit
À quoi sert un coupe-circuit dans une installation électrique ?
t Séance 2
L’énergie électrique
À quoi sert un compteur électrique ?
Que nous apprend la facture d’électricité ?
Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit
respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
par les conventions internationales en vigueur. Ces contenus ne peuvent être utilisés qu’à des fins strictement personnelles. Toute
reproduction, utilisation collective à quelque titre que ce soit, tout usage commercial, ou toute mise à disposition de tiers d’un cours
ou d’une œuvre intégrée à ceux-ci sont strictement interdits.
©Cned-2009
séance 1 — Séquence 12
Séance 1
Le coupe-circuit
j e sais déjà
En 5e, tu as appris à repérer des situations avec des circuits en série et comportant des
dérivations.
En 4e, les lois de la tension et de l’intensité dans les circuits en série et comportant des
dérivations t’ont appris que :
• La tension est partout la même, aux bornes d’une association de dipôles montés en
dérivation ; ce qui est le cas d’une installation domestique. La relation suivante traduit
cette idée : U1 = U2 = U3 = …, U1, U2, et U3 représentant les tensions aux bornes des
appareils montés en dérivation.
• Dans ce type de montage, tu sais aussi que l’intensité du courant dans la boucle
principale (celle qui contient le générateur) augmente avec le nombre de branches
dérivées. C’est la loi d’additivité des intensités dans un circuit comportent des
dérivations, qui s’exprime par la relation : IG = I1 +I2 +I3 + …, IG étant l’intensité
fournie par le générateur, ou le secteur, I1 ,I2 ,I3 .... étant les intensités des courants qui
traversent les appareils en fonctionnement dans les branches dérivées.
Les notions découvertes à la précédente séance vont être utilisées dans celle-ci. Aussi,
n’hésite pas à relire la partie « Je retiens » avant de commencer.
B Je découvre
Activité expérimentale
À quoi sert un coupe-circuit dans une installation électrique ?
Exercice 1
Observe les documents ci-dessous (et aussi la photo de l’exercice 5 en séquence 11 pour
comprendre le branchement) et réponds aux questions posées par des phrases rédigées, puis
étudie la correction.
Fig. f121.1
Exercice 2
Observe les trois dispositifs de la figure f121.2, lis les commentaires, réponds ensuite aux questions.
Fig. f121.2
Exercice 3
Observe la figure f121.3, (correspondant aux inscriptions situées sur l’emballage d’un bloc
multiprise). Réponds aux questions.
Fig. f121.3
Une incertitude est présente sur la valeur maximale de l’intensité (10 A ou 16 A) pouvant
traverser les fils du bloc multiprise.
Trouvons par le calcul cette valeur de l’intensité maximale.
1- a) Quel type de tension apparaît aux bornes de chacune des prises du bloc ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
b) Quel est le type de montage présent dans le bloc multiprise (série ou dérivation) ?
Justifie.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
2- Que représentent les valeurs de grandeurs physiques inscrites sur l’emballage du bloc
multiprise ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
4- Que suppose ce calcul sur la nature des appareils électriques connectés au bloc multiprise ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
j e retiens
• La circulation du courant électrique dans un conducteur provoque l’échauffement de
celui-ci.
• En cas d’échauffement important, le conducteur présente un risque d’incendie.
• Les indications des fabricants permettent de connaître les valeurs maximales de
puissance, de tension ou d’intensité (par application de la relation P = U × I qui,
rappelons-le, est une bonne approximation).
• En cas de dépassement de l’intensité maximale, il y a surintensité.
• Le coupe-circuit est un dispositif de protection qui ouvre le circuit en cas de
surintensité.
Exercice 4
Coche la réponse correspondant à la bonne réponse, puis vérifie la correction.
Oui Non
Séance 2
L’énergie électrique
A Que vais-je apprendre dans cette séance ?
j e sais déjà
Pour cette dernière séance d’électricité, tu auras besoin de tes connaissances sur :
1- La puissance électrique :
• unité, symbole de l’unité, symbole de la grandeur physique,
• utilisation des multiples du watt (kilowatt, mégawatt),
• les conversions kW, MW en watt,
• la relation liant P, U et I (valable pour les conducteurs ohmiques).
2- Les règles de manipulation des puissances de 10 dans un calcul :
• multiplication de deux nombres qui s’expriment par des puissances de 10
• division de deux nombres qui s’expriment par des puissances de 10
3- Les circuits comportant des dérivations :
• La loi d’égalité des tensions :
U1 = U2 = U3 = …
U1, U2, et U3 représentant les tensions aux bornes des
appareils montés en dérivation.
• La loi d’additivité des intensités
IG = I1 + I2 + I3 + …
IG étant l’intensité fournie par le générateur, ou le
secteur,
I1 , I2 , I3 .... étant les intensités des courants qui
traversent les appareils qui fonctionnent dans chaque
branche dérivée.
B Je découvre
Activité expérimentale
À quoi sert un compteur électrique ?
Exercice 5
Observe la figure f122.1, lis les commentaires et réponds aux questions posées par des phrases
rédigées, puis étudie la correction.
Fig. f122.1
Cet appareil est présent dans les installations domestiques. Celui-ci est ancien car il est muni
d’un disque dont le nombre de tours traduit la consommation électrique du foyer sur une
période donnée.
Les nouveaux compteurs électriques sont à affichage digital ; ils reposent aussi sur le
principe du relevé d’index à différentes périodes.
1- Que signifient HC et HP ?
. .....................................................................................................................................
2- Relève les valeurs indiquées par les index en :
• HC : ……………………….
• HP : ……………………….
3- Que représente l’écriture « kWh » ? À quelle grandeur physique fait-elle référence ?
. .....................................................................................................................................
4- Rappelle les noms des grandeurs physiques en relation avec les symboles d’unité suivants :
• W : ………………………………………………………………………………......................…………….
• h : ……………………………………………………………………….......................……………………..
E = P x t
Nom de la grandeur
physique
Symboles des unités
du compteur
Symboles des unités
du S.I.
13- Une lampe électrique fournit de la lumière tout en dégageant de la chaleur. Quelles sont
les transformations d’énergie qui s’opèrent pendant le fonctionnement de la lampe ?
. .....................................................................................................................................
14- Un mixeur utilise le fonctionnement d’un moteur qui dégage de la chaleur. Quelles sont
les transformations d’énergie qui s’opèrent pendant le fonctionnement du mixeur ?
. .....................................................................................................................................
Étude de document
Lis attentivement le document de la figure f123.2 ci-dessous, puis fais l’exercice.
Exercice 6
Fig. f123.2
Au besoin, pour répondre, n’hésite pas à regarder chez toi, du côté du compteur d’électricité
en demandant à un adulte de te montrer.
1- Où se situe le compteur d’énergie électrique dans une installation domestique ?
. .....................................................................................................................................
2- À quoi sert-il ?
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
b) Au prix de la consommation et de l’abonnement vient s’ajouter une autre prestation,
laquelle ?
. .....................................................................................................................................
4- Sur quelle période de consommation porte cette facture ? Exprime cette durée en nombre
de jours ?
. .....................................................................................................................................
5- Sur ce nombre de jours, que vaut la quantité d’énergie transférée à l’installation :
. .....................................................................................................................................
b) en période appelée « heures pleines » ?
. .....................................................................................................................................
c) sur l’ensemble des périodes HC et HP ?
. .....................................................................................................................................
6- En déduire l’énergie électrique moyenne consommée par ce foyer par jour.
. .....................................................................................................................................
7- Ce foyer peut dans le cadre de son abonnement disposer d’une puissance totale
maximale P = 6 kW.
a) Convertis 6 kW en W.
. .....................................................................................................................................
b) Calcule la puissance électrique nécessaire si ces trois appareils sont utilisés en même
temps.
. .....................................................................................................................................
c) Que fera alors le disjoncteur général sachant qu’il se comporte comme un coupe-
circuit ? Justifie.
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
. .....................................................................................................................................
j e retiens
• Un appareil électrique en fonctionnement, reçoit de l’énergie électrique et la convertit
sous différentes formes :
- énergie thermique (résistance),
- énergie lumineuse et énergie thermique (lampe),
- énergie de mouvement et énergie thermique (moteur).
• L’énergie électrique convertie par un appareil, dépend de sa puissance nominale et de
sa durée de fonctionnement.
• La relation suivante traduit ce transfert d’énergie :
E = P × t où P est la puissance nominale et t la durée de fonctionnement.
• Dans le système international : E est en joule (J), P est en watt (W), t en seconde (s).
• Dans le cadre d’une utilisation quotidienne domestique, les unités suivantes sont plus
simples à utiliser (cas du compteur électrique d’une installation domestique) :
E est en kilowatt-heure (kWh), P en kilowatt (kW) et t en heure (h).
Exercice 7
Coche la réponse correspondant à la bonne réponse, puis vérifie la correction.
Oui Non
1- Le compteur électrique permet-il de mesurer une quantité d’énergie
® ®
transférée à une installation domestique ?
2- La quantité d’énergie obtenue par un compteur électrique s’exprime-
® ®
t-elle en kW ?
3- Une énergie de 1 kWh correspond-elle à celle convertie par un
® ®
appareil de puissance nominale 1 kW pendant une durée d’une heure ?
E ® ®
4- La relation liant E, P et t peut-elle s’exprimer par : P = ?
t
7- Un watt, est-ce que c’est une énergie d’un joule transférée en une
® ®
seconde ?
8- Dans une lampe à filament, l’énergie électrique se convertit-elle en
® ®
énergie lumineuse uniquement ?
9- Est-ce qu’un moteur convertit l’énergie électrique essentiellement en
® ®
énergie de mouvement ?
physique - chimie
3e
Livret de corrigés
Rédaction
Wilfrid Férial
Jean Jandaly
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© Cned – 2009
SÉQUENCE 1
Séance 1
Exercice 1
1- Notre système solaire compte 8 planètes.
2- Le Soleil est notre étoile.
3- L’ordre des planètes à mesure que l’on s’éloigne du Soleil est :
Mercure – Vénus – Terre – Mars – Jupiter – Saturne – Uranus – Neptune
4- L’écliptique est le plan de l’espace balayé par le rayon Soleil-Terre pendant la révolution de
la Terre autour du Soleil.
5- Le sens de révolution des planètes autres que la Terre est identique à celui de la Terre.
6- Pluton n’est pas une planète car sa révolution autour du Soleil s’écarte suffisamment du
plan écliptique pour penser qu’elle subit l’influence d’un autre objet céleste.
7- Elle appartient à la famille des planètes naines.
8- Les planètes faites de roches et proches de la Terre sont dites telluriques.
Exemple : Mars.
9- Les autres planètes sont nommées : les « géantes gazeuses ».
On les nomme ainsi car elles sont constituées en majorité de gaz.
Exemple : Neptune.
10- Le satellite naturel de la Terre est la Lune.
11- Il faut exprimer les durées de propagation de la lumière dans la même unité (la seconde).
• Exprimons la durée en seconde (s) mise par la lumière provenant du Soleil pour arriver
sur Terre :
8 min 20 s donnent en seconde : 8 × 60 + 20 = 480 + 20 = 500 soit 500 s.
• La durée mise par la lumière provenant de la Lune pour arriver sur Terre est 1,3 s.
500
Calculons le rapport des durées de propagation : ≈ 384,6 soit environ 400
1,3
La lumière du Soleil met environ 400 fois plus de temps que celle de la Lune à parvenir
sur Terre.
• La distance est à l’origine de cette conclusion, car la lumière ne se propage pas de
façon instantanée entre deux endroits de l’Univers. Sa propagation s’effectue à la
vitesse 300 000 kilomètres par seconde dans le vide (c = 300 000 000 m/s).
1- Dates et noms de quelques savants qui ont participé à la construction des connaissances
sur le système solaire :
Séquence 1
c c
n
to
ew
N
1687
2- L’expression « vision géocentrique » est l’idée d’un système astronomique où la Terre est
placée au centre de l’Univers.
3- C’est Copernic qui a affirmé dans son traité (publié après sa mort) que le Soleil est placé
au centre du système solaire.
4- Galilée a pu observer les planètes et montrer qu’elles « flottaient » dans l’espace grâce à
une lunette astronomique.
5- C’est Newton qui a établi la loi de gravitation universelle vers 1687 à partir des travaux de
Kepler.
Séance 2
exercice 3
2- En présentant les pôles opposés (nord et sud) de deux aimants, il y a une interaction qui
s’établit et qui peut provoquer un déplacement d’un aimant vers l’autre.
Exercice 4
1- Cette balance est dite « de torsion » car elle repose sur le principe d’un mince ruban qui se
« tord » suspendu au fléau. La rotation du fléau sur lui-même entraîne la torsion du ruban.
2- L’élément où sont accrochées les deux petites billes se nomme le fléau ; il peut tourner sur
lui-même car il est suspendu au ruban en son centre.
3- Le boîtier étanche a pour but de protéger la balance des courants d’air qui pourraient
perturber les mesures.
7- En rapprochant les masses attractives B1, B2 des billes b1, b2, le fléau suspendu au ruban a
tourné sur lui-même. Sa direction fait un angle α avec celle de la situation de départ.
Exercice 5
1- En diminuant la valeur des masses attractives, l’angle de rotation du fléau diminue.
2- Plus la valeur de la masse attractive (B1 ou B2) diminue, plus l’effet de la gravitation
diminue.
3- En éloignant les masses attractives B1 et B2 des billes b1 et b2, l’angle de rotation du fléau
diminue.
— © Cned, Physique - chimie 3e
4- Plus la distance entre les deux masses en interaction augmente, plus l’effet de la
gravitation diminue.
Exercice 6
Oui
Séquence 1
Non
c c
Exercice 7
1- Le bras et la main agissent
comme une masse
attractive donc comme
le Soleil, et la pierre joue
le rôle d’une planète en
révolution autour du Soleil.
La trajectoire de la pierre
se rapproche de celles des
planètes autour du Soleil,
pratiquement circulaire.
2- Quand le manipulateur lâche un lacet, la pierre ne subit plus l’action de la main par
l’intermédiaire du lacet, la pierre cesse de tourner, son mouvement se poursuit en ligne
droite au moment du lâcher.
3- La main n’exerce pas d’action à distance sur la pierre alors que le Soleil exerce une action à
distance sur la planète.
Après avoir lâché le lacet, la pierre subit alors l’attraction terrestre ; de ce fait son
mouvement ne se poursuit plus en ligne droite. La figure 8 du cours présente une situation
comparable ; elle concerne le mouvement de la Lune avec ou « sans » la Terre.
Exercice 8
1- La Terre a un mouvement de rotation autour d’un axe qui définit l’axe pôle nord-pôle sud.
Elle fait un tour complet sur elle-même en environ 24 h.
Ce mouvement est appelé mouvement diurne.
2- Pour rester géostationnaire, la trajectoire du satellite doit être circulaire.
3- Le satellite parcourt sa trajectoire, comme la Terre, en 24 h ; ainsi vu de la Terre, il paraît
immobile.
4- Le satellite géostationnaire est attiré par la Terre (masse attractive). Dans sa révolution
autour de la Terre, il est attiré à chaque instant par la Terre, d’où le mouvement de
révolution (même effet qu’avec la Lune).
Exercice 9
1- C’est l’action attractive de la Lune sur les masses d’eau des océans qui est la cause des
marées.
2- Les grandes marées ont lieu lorsque la Lune et le Soleil conjuguent leurs effets attractifs,
aux moments de la pleine lune et de la nouvelle lune. Le Soleil, la Lune et la Terre
appartiennent alors au même plan.
3- Les mots qui s’appliquent à la gravitation sont : action attractive et action à distance.
La gravitation est une action attractive à distance. Elle agit aussi sur l’eau. L’eau des
océans, « plaquée » à la surface de la Terre, est un des effets de la gravitation.
4- Les ressources naturelles sont constituées en majorité d’énergies fossiles. Cette usine de
production d’électricité n’utilise pas ce type d’énergie. Elle préserve donc les ressources
naturelles de la Terre.
5- Cet aménagement est artificiel et entièrement orchestré par l’Homme. La faune et la flore
subissent de plein fouet de tels aménagements du fait d’une modification de l’écosystème.
6- À l’adresse ci-dessous, tu trouveras une photo et des informations concernant l’usine
marémotrice de la Rance :
http://www.ademe.fr/bretagne/infos_pratiques/educateurs/edison/Eclairage_1/Barrage%201.html
Séance 3
Exercice 10
1- La masse d’un objet dépend de la quantité de matière.
2- Un même objet posé sur la Terre puis sur la Lune aura la même masse, car la masse d’un
objet est indépendante de l’endroit où il se trouve (Le nombre d’atomes n’a pas changé).
Exercice 12
1- Dans ces deux expériences, la masse attractive principale est la Terre.
2- La surface libre d’un liquide au repos est une surface plane et horizontale.
3- L’équerre montre que la direction du fil est perpendiculaire à la surface horizontale. Cette
direction fixe la verticale. Le fil se tend suivant une direction verticale.
Exercice 13
Oui Non
1- L’unité de masse du système international est-il le gramme ? ® ˝
2- L’unité de poids est-il le newton ? ˝ ®
3- Le symbole du newton est-il n ? ® ˝
4- L’action du poids d’un objet s’exerce-t-elle selon la verticale du lieu ? ˝ ®
5- Peut-on dire que la masse se mesure avec une balance et s’exprime en
® ˝
newton ?
6- Est-ce qu’on peut affirmer que la masse est liée à la quantité de
˝ ®
matière et ne dépend pas du lieu où elle se trouve ?
7- Peut-on dire que le poids se mesure avec un dynamomètre et
˝ ®
s’exprime en newton (N) ?
8- Peut-on dire que le poids d’un objet est dû à la gravitation c’est-à-
dire à l’attraction exercée par la Terre sur cet objet, et qu’il dépend ˝ ®
des valeurs des masses présentes et aussi de la distance qui les sépare ?
9- Peut-on affirmer que la masse d’un objet ne dépend pas de son
® ˝
nombre d’atomes ?
10- Le poids d’un objet est-il l’action à distance exercée par la Terre sur
˝ ®
cet objet ?
11- Est-ce que le mouvement de chute est la seule manifestation du poids ? ® ˝
12-Est-ce que le poids est une action qui s’exerce dans la direction d’une
® ˝
surface plane et horizontale ?
13- Peut-on dire que la direction du poids est horizontale et son sens est
® ˝
de haut en bas ?
Exercice 14
1- Les pommes subissent la gravitation de fait de leur masse, c’est-à-dire l’action attractive de
la Terre appelée poids.
Exercice 15
L1 : longueur du dynamomètre å
L2 : longueur du dynamomètre ç
Étant donné que c’est la même masse qui a été ajoutée à deux dynamomètres identiques,
on en déduit que les étirements sont égaux soit L’1 - L1 = L’2 - L2
c c
Séance 4
Existe-t-il une relation entre le poids et la masse ?
Exercice 16
1- Le dynamomètre mesure le poids.
2- Conversions en kg des masses marquées.
• m1 = 50 g = 0,05 kg
• m2 = 100 g = 0,1 kg
• m3 = 200 g = 0,2 k
• m4 = 300 g = 0,3 kg
• m5 = 350 g = 0,35 kg
• m6 = 500 g = 0,5 kg
3- Position des points A0 à A6 sur le papier millimétré.
P (N)
5 A6
A5
3 A4
2 A3
1 A2
A1
m (kg)
A0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5
1- Les points A0 à A6 sont pratiquement alignés les uns par rapport aux autres.
c c
A5
3 A4
2 A3
A2
1
A1
m (kg)
A0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5
3- La représentation graphique est une droite qui passe par l’origine du repère, cela
signifie que les grandeurs physiques mesurées, portées en abscisse et en ordonnée sont
proportionnelles.
P
4- Le calcul du rapport pour chaque point A1 à A6 donne :
m
P
5- Les rapports sont pratiquement égaux (environ 10).
m
Exercice 18
®
Non
˝
˝
P
7- Pour différents objets reste-t-il constant ? ˝ ®
m
8- Deux grandeurs physiques proportionnelles admettent-
elles pour représentation graphique une droite passant par ˝ ®
l’origine des axes ?
9- Pour un objet donné, la relation liant son poids P, sa masse
® ˝
m, et l’intensité de la pesanteur g est-elle : m = P x g ?
10- Dans la relation P = m x g, m est-elle en gramme (g) ? ® ˝
Exercice 19
Pour la résolution, il faut utiliser la relation P = m x g ou sous la forme m = P/g.
Bien convertir les masses en kilogramme.
Intensité de la pesanteur
poids masse N Est-ce sur Terre ?
(N/kg) ou
kg
47 N 47 : 10 soit 4,7 kg 10 oui
750 N 75 kg 750 : 75 = 10 oui
25 x 10 soit
25 x 103g 10 oui
250 N
55 x 10 soit
55 kg 10 oui
550 N
55 x 1,6 soit
55 kg 1,6 Non, c’est la Lune
88 N
Exercice 20
1- Seul le tracé n°3 remplit les deux conditions d’une représentation graphique de la
proportionnalité :
• être une droite
• passer par l’origine des axes
Le tracé n°1 est une droite, mais qui ne passe pas par l’origine des axes.
Le tracé n°2 est un simple tracé (absence de droite).
Le tracé n°4 est une droite, mais qui ne passe pas par l’origine des axes.
12 — © Cned, Physique - chimie 3e
2- La correction est donnée par le point A.
Le poids correspondant à une masse de 15 kg vaut 150 N.
Séquence 1
c c
Exercice 21
1- g est appelé « intensité de la pesanteur ».
2- Ppôle Sud = m × g pôle Sud avec g = 9,83 N/kg au pôle Sud.
P = 1 × 9,83 = 9,83 N
Le poids d’un objet de 1 kg situé au pôle Sud vaut P = 9,83 N
3- Non, car la valeur de g n’est pas la même. D’après P = m × g lieu, le poids d’un objet est
différent s’il se trouve à Paris ou à l’équateur.
4- P Paris = m × g Paris = 1 × 9,81 = 9,81 N
Le poids d’un objet de 1 kg situé à Paris vaut P Paris = 9,81 N
P équateur = m × g équateur = 1 × 9,78 = 9,78 N
Le poids d’un objet de 1 kg situé à l’équateur vaut P équateur = 9,78 N
5- Un objet exerce une action attractive, à distance, sur un autre objet du fait de leurs masses
et réciproquement : les deux objets sont en interaction, c’est la gravitation.
La pesanteur dépend de la distance entre les deux objets en interaction. N
L’effet attractif diminue à mesure que les objets s’éloignent.
Sur Terre, le rayon à l’équateur est plus grand que celui aux pôles. E
O
L’intensité de la pesanteur est donc plus faible au niveau de l’équateur
vu que les deux masses en interaction sont plus éloignées qu’au niveau
des pôles. ON < OE
L’intensité de la pesanteur « g » est donc plus faible à mesure que l’on se rapproche de
l’équateur.
Exercice 22
1- Le poids est l’action attractive exercée par une planète sur un objet situé à son voisinage.
2- P = m × g avec
• P en newton (N)
• m en kilogramme (kg)
• g (intensité de la pesanteur) en newton par kilogramme (N/kg)
3- La relation P = m × g doit être appliquée avec le « g » correspondant à celui de la planète.
P Terre = m × g Terre = 50 × 9,8 = 490 N
P Mars = m × g Mars = 50 × 3,7 = 185 N
P Jupiter = m × g Jupiter = 50 × 24,8 = 1 240 N
4- P Saturne = m × g Saturne donc m = P Saturne / g Saturne
500
m= = 48
10,4
La masse d’un objet dont le poids est de 500 N sur Saturne vaut 48 kg.
5- P Vénus = m × g Vénus donc g Vénus = P Vénus / m
88
g Vénus = = 8,8
10
La valeur de « g » sur la planète Vénus est 8,8 N/kg
Séance 1
Séquence 2
c c
Exercice 1
1- C’est la gravitation qui est à l’origine de la chute de l’eau sur les pales du moulin.
2- C’est la hauteur de la chute (distance bouteille / moulin) qui a changé entre les deux
photos. Elle est plus importante sur la photo de la figure 2.
3- Les pales du moulin tournent plus vite sur la figure 2 que sur la figure 1.
4- a) La vitesse de l’eau au contact du moulin est plus importante sur la photo de la figure 2
que sur la photo de la figure 1.
b) La vitesse de l’eau augmente au cours de sa chute.
5- Plus la hauteur de chute est importante, plus la distance parcourue augmente, et plus la
vitesse de l’eau au niveau des pales augmente. L’énergie cinétique augmente donc avec la
vitesse de l’eau laquelle dépend de la hauteur de chute.
Exercice 2
1- La différence d’altitude entre la surface libre de l’eau du lac de retenue et la turbine est de
150 m.
2- L’eau du lac s’écoule dans la conduite forcée inclinée car elle subit la gravitation.
3- C’est l’énergie cinétique, issue du mouvement de l’eau, qui est à l’origine du mouvement de
rotation de la turbine.
4- L’autre forme d’énergie qui apparaît au niveau du lac de retenue est l’énergie de position,
elle est notée Ep.
6- C’est une énergie de position car elle dépend de la hauteur de la masse d’eau du lac par
rapport à la turbine qui va recevoir l’eau en mouvement.
Plus la hauteur d’eau est importante plus son énergie de position Ep est grande.
Exercice 3
˝
Non
Exercice 4
Pour cette correction, il est utile d’avoir sous les yeux, l’illustration de la partie B du cours.
1- C’est une action attractive à distance que produit la Terre sur l’eau d’un barrage. Il s’agit
de la gravitation, elle maintient les masses d’eau plaquées à la surface de la Terre.
2- C’est l’énergie de position Ep qui varie à mesure que le niveau de l’eau du lac augmente.
L’énergie de position Ep augmente car la hauteur augmente.
3- C’est de l’énergie cinétique Ec qui a été transmise à la turbine par l’eau au moment de son
contact.
4- Pour produire plus d’énergie au niveau de la turbine, la vitesse de l’eau doit augmenter au
niveau du contact eau - turbine.
5- Pour obtenir une vitesse de l’eau plus importante au niveau de la turbine, il faut augmenter
la hauteur de la chute d’eau (ou de la conduite forcée).
6- Pour améliorer les performances d’un barrage hydraulique, il suffit d’augmenter la hauteur
de la chute d’eau. C’est en construisant des barrages dans des environnements en altitude
(montagnes), que l’on parvient à atteindre d’importantes dénivellations (différence
d’altitude entre le lac et la turbine).
la masse d’eau retenue en altitude. Au cours de sa chute dans la conduite forcée, l’eau
acquiert de la vitesse, ce qui contribue à élever son énergie cinétique Ec. Cette énergie
cinétique est alors transférée à la turbine, couplée à un alternateur, pour produire de
l’énergie électrique.
Dans un barrage, plus la hauteur de chute est élevée, plus l’énergie de position Ep est
Séquence 2
c c
Séance 2
Exercice 5
1- L’expression mathématique de l’énergie cinétique avec les unités est :
20
• véhicule 2, de masse m2 Ec2 = m v2
3,6 2
or Ec = Ec
1 2
20 20 20
Soit m1 v2 = m2 v2, puis on simplifie à droite et à gauche de l’égalité par v2.
3,6 3,6 3,6
Séquence 2
D’où m1 = m2
Deux véhicules roulant à la même vitesse v auront la même énergie cinétique (Ec = Ec ) s’ils
ont la même masse (m1 = m2).
20
Ec = m1 v2
1 3,6
20 20 20
Ec = m2 v2 = (2 × m1) v2 = 2 × ( m1 v2) = 2 × Ec
2 3,6 3,6 3,6 1
Exercice 6
Voici les constructions graphiques accompagnant la correction pour chaque question.
Véhicule de 2400 kg
900 +
å v = 30 km /h
ç v = 50 km /h
Séquence 2
c c
é v = 90 km /h
è v = 110 km /h
ê v = 130 km /h
On constate que 2 x Ec = 190 kJ, c’est une valeur très inférieure à Ec = 385 kJ
1 2
En doublant la vitesse, l’énergie cinétique Ec n’est pas doublée mais elle est, d’après ce
graphique, pratiquement multipliée par 4 !
6- Pour le véhicule de masse 2 400 kg roulant à la vitesse de 50 km/h, son énergie cinétique
vaut : Ec = 230 kJ (Tracé du point C avec les doubles flèches)
7- Pour atteindre l’énergie cinétique obtenue à la question précédente (Ec = 230 kJ), pour le
véhicule de masse 1 000 kg, il suffit de suivre la construction graphique avec les doubles
flèches et les triples flèches.
Résumons :
Pour le véhicule de masse 1 400 kg, si v2400 kg = 50 km/h alors Ec = 230 kJ ; on a cette énergie
cinétique pour le véhicule de 1 000 kg lorsque sa vitesse est : v1000 kg = 77,5 km/h.
On constate que la vitesse et la masse ont une influence significative sur l’énergie cinétique.
Exercice 7
˝
Non
1
Pour la question 12 : on a Ec = x 1 x 1 soit 0,5 J.
2
Exercice 8
1- L’expression mathématique de l’énergie cinétique Ec d’un véhicule en mouvement en
fonction de sa masse m, de sa vitesse v est :
c c
1 m
3- Ec = m v2. Il faut exprimer les grandeurs physiques dans les bonnes unités.
2 v2
• m = 1 t = 1 000 kg
1 m
• 50 km/h = m/s (Question 2)
2 v2
1 m 1 m
2
⎛ 50 ⎞
D’où Ec = m2v2 = × 21 000 × ⎜ ⎟ = 96 451 J ou 96,451 kJ
2 v 2 v ⎝ 3,6 ⎠
Exercice 9
20
1- v = ≈ 5,56 m/s
3,6
2- L’expression mathématique de l’énergie cinétique donne :
1 m
Ec = m v2
2 v2
La masse en mouvement correspond à celle du vélo et de l’élève :
m = m élève + m vélo = 50 + 20 = 70 kg
1 m 1 m
2
⎛ 20 ⎞
Ec = m2v2 = × 270 × ⎜ ⎟ ≈ 1 082 J soit environ 1 kJ
2 v 2 v ⎝ 3,6 ⎠
Exercice 10
Séance 3
1- L’expression « sans vitesse initiale » signifie que la bille est lâchée sans être lancée.
L’expression « intervalles de temps réguliers » signifie que la durée séparant deux images
consécutives de la bille est identique.
3- La distance parcourue par la bille pendant deux intervalles de temps successifs, augmente
à mesure qu’elle se rapproche du sol.
4- La vitesse de la bille augmente à mesure qu’elle se rapproche du sol car pour une même
durée entre deux positions consécutives, la distance parcourue devient de plus en plus
grande.
5- C’est la position n° 9 qui correspond à une énergie cinétique la plus grande car la vitesse
de la bille est alors la plus élevée.
6- C’est la position n° 1 qui correspond à une énergie cinétique la plus petite car la vitesse de
la bille est alors la plus faible ; elle est même nulle car la vitesse initiale est nulle
(v = 0 m/s).
7- C’est la position n° 1 qui correspond à une énergie de position la plus grande car la
position de la bille est la plus haute.
8- C’est la position n° 9 qui correspond à une énergie de position la plus petite car la bille est
située à sa hauteur la plus faible (au sol).
9- Quand l’énergie de position est maximale, l’énergie cinétique est alors minimale (ou nulle
si v = 0 m/s). La bille est alors placée à une altitude la plus élevée.
Quand l’énergie cinétique est maximale, l’énergie de position est alors minimale. La bille
atteint sa vitesse la plus grande.
Exercice 11
Ep 1
1- Ep = m × g × h d’où m = = = 0,102 kg (environ 100 g)
g×h 9,81× 1
b) Pour obtenir la vitesse en km/h, il faut multiplier la vitesse en m/s par 3,6.
1 m
3- Ec = m v² = 0,5 × 0,102 × 4,43² = 1 J
2 v2
22 — © Cned, Physique - chimie 3e
4-
Séquence 2
c c
5- On retrouve l’idée déjà évoquée (les flèches oranges indiquent les évolutions des énergies) :
• Quand l’énergie de position est maximale, l’énergie cinétique est alors minimale (ou
nulle si v = 0 m/s). La bille est alors placée à l’altitude la plus élevée.
• Quand l’énergie cinétique est maximale, l’énergie de position est alors minimale. La
bille atteint sa vitesse la plus grande.
6- Ep = m x g x h = 0,102 x 9,81 x 0,5 = 0,5 J
1 m
d’où Ec = m v² = 0,5 × 0,102 × 9,81 = 0,5 J
2 v2
7-
Ep Ec Ep + Ec
en haut 1J 0J 1J
Bille
Exercice 12
®
Non
Exercice 13
1- L’eau d’un lac en milieu montagneux possède une énergie de position.
2- Pendant son écoulement, l’eau acquiert de l’énergie cinétique.
3- Cette énergie cinétique provient du mouvement de l’eau, de son écoulement.
4- Pendant son écoulement, l’énergie mécanique de l’eau se conserve.
5- Lorsque l’eau atteint les pales du moulin, les formes d’énergies présentes sont :
• L’énergie cinétique, dont une partie est transférée aux pales du moulin pour le faire
tourner,
• L’énergie de position, toujours présente, mais moindre, car nous sommes en milieu
montagneux et non au niveau de la mer où l’altitude est nulle.
6- La position optimum est celle pour laquelle le moulin tourne le plus vite.
Entre les deux positions, il y a 15 mètres de dénivellation ; la vitesse de l’écoulement y
augmente.
Au moment de la dénivellation, l’énergie de position de l’eau diminue peu à peu et son
énergie cinétique augmente.
La vitesse de l’écoulement est donc plus importante en aval qu’en amont ; le transfert
d’énergie cinétique est donc plus important en aval.
c c
Ec = m2v2 avec Ec en joule (J), m en kilogramme (kg), v en mètre par seconde (m/s)
2 v
1 m
Ec = × 255 × 10-3 × 512 = 71,5 J
2 v
3- Pendant la montée, c’est l’énergie cinétique qui se convertit peu à peu en énergie de
position.
Pendant la descente, c’est l’énergie de position qui se convertit peu à peu en énergie
cinétique.
4- Au cours de son mouvement, l’énergie mécanique de la balle reste constante.
Séance 4
Exercice 15
1- L’élément qui est à l’origine de l’énergie cinétique d’un véhicule est le moteur.
2- L’élément de la roue qui intervient au niveau de la conversion de l’énergie est le disque de
frein.
3- L’énergie qui se manifeste par la chaleur se nomme l’énergie thermique.
4- C’est par l’intermédiaire du disque de frein que l’énergie cinétique de la voiture est
transformée en énergie thermique.
5- Quand l’intégralité de son énergie cinétique aura été transférée aux disques de freins, la
vitesse de la « formule 1 » sera alors nulle.
1
Or Ec =m v2 d’où Ec = 0 J
2
Exercice 16
1- Un crash-test consiste à étudier les effets subis par un véhicule projeté contre un mur.
L’analyse des enregistrements permet d’améliorer principalement la sécurité des personnes.
2- Dans le texte, c’est la vitesse qui varie entre deux crash-tests.
3- Juste avant son choc contre le mur, le véhicule possède une énergie cinétique (maximale).
4- L’énergie cinétique passe d’une valeur maximale à une valeur minimale (0 J) car la vitesse
est alors nulle.
5- Le transfert d’énergie cinétique se manifeste par la déformation des éléments de la
carrosserie, du moteur, etc. C’est la transformation de l’énergie cinétique qui est à l’origine
des déformations.
6- Plus la vitesse du véhicule est grande, plus son énergie cinétique augmente et plus le
transfert d’énergie intervenant dans les déformations du véhicule est important.
7- Cas du véhicule solide et lourd :
1 m
D’après Ec = m v², plus la masse est élevée, plus il y a d’énergie cinétique.
2 v2
De plus, un matériau solide dissipe peu l’énergie cinétique à transférer pendant le choc. Le
corps humain reçoit alors plus d’énergie à dissiper.
Cas du véhicule moins dense :
L’idée est de transférer au maximum, l’énergie cinétique dans les éléments de la carrosserie,
de l’habitacle, … pour que le corps humain en reçoive le moins.
Séquence 2
Exercice 17
Oui Non
1- Le freinage convertit-il une grande partie de
˝ ®
l’énergie cinétique en énergie thermique ?
2- La valeur de l’énergie cinétique est-elle plus
® ˝
grande après le freinage qu’avant ?
3- Est-ce que pendant le freinage, la température
® ˝
des disques diminue et la vitesse augmente ?
4- L’énergie thermique se manifeste-t-elle par une
˝ ®
augmentation de la température ?
5- L’unité de l’énergie thermique est-elle le joule ? ˝ ®
6- Est-ce que l’énergie disparaît puis réapparaît ? ® ˝
7- Est-ce que l’énergie présente plusieurs formes et
˝ ®
se transforme d’une forme à l’autre ?
8- Le joule est-il l’unité de l’énergie de position, de
l’énergie cinétique, de l’énergie mécanique et de ˝ ®
l’énergie thermique ?
9- En cas d’accident d’un véhicule avec choc,
l’énergie thermique produit-elle des déformations
® ˝
de la carrosserie et des autres éléments du
véhicule ?
10- Les crash-tests permettent-ils d’améliorer la
˝ ®
sécurité des futurs véhicules ?
Exercice 18
1- Pendant la phase de freinage du cycliste A, il y a conversion d’une partie de l’énergie
cinétique en énergie thermique du fait des frottements des patins sur la jante de la roue.
Pendant le choc, l’énergie cinétique qui n’a pas été convertie en énergie thermique,
participe à la déformation de la roue du cycliste B (roue voilée).
2- Pour vérifier que le cycliste A a bien freiné, le cycliste B n’a qu’à toucher les patins et
constater la sensation de chaleur.
Exercice 19
1- De retour sur Terre, la navette spatiale traverse les couches de l’atmosphère qui la freinent.
Ces frottements navette/atmosphère produisent un effet thermique qui correspond à la
conversion d’une partie de l’énergie cinétique en énergie thermique.
par des matériaux résistants tels que les tuiles réfractaires. Ces tuiles résistantes à cette
élévation de température forment alors un bouclier thermique protégeant la navette.
Exercice 20
c c
ΔEc ΔEc
5- La relation tf - ti = donne tf = ti + . Le « ∆Ec » de cette formule
6900 6900
correspond à la partie de l’énergie cinétique calculée à la question 4.
Ec 509259
tf = ti + = 40 + ≈ 114 °C
6900 6900
Si la vitesse du véhicule passe de 130 km/h à 90 km/h, la température atteinte par les
disques de freins sera de 114 °C.
Séance 5
Exercice 21
1- La première phase d’arrêt d’un véhicule se nomme « phase de réaction ».
La seconde phase d’arrêt d’un véhicule se nomme « phase de freinage ».
La relation utilisant les distances est : DA = DR + DF
2- La phase de réaction commence lorsque le conducteur voit l’obstacle (le feu rouge ici)
et se termine au moment où celui-ci agit (pour freiner). La vitesse ne varie pas, elle reste
égale à celle qu’avait le véhicule au moment de la perception de l’obstacle.
3- La phase de freinage commence au moment où le conducteur appuie sur la pédale de frein
et se termine au moment de l’arrêt du véhicule. Pendant cette phase, la vitesse diminue
jusqu’à devenir nulle (arrêt du véhicule).
4- La durée de réaction est estimée normalement à 1 seconde. Le tableau du document 3
nous informe que la distance parcourue (distance de réaction) est alors de 20 m.
5- D = v × t avec D en mètre [m], v en mètre par seconde [m/s], t en seconde [s]
7- D = v × t = × 2 = 50 m.
3,6
8- S’il y a proportionnalité entre ces deux grandeurs, en doublant l’une on devrait observer le
double pour l’autre grandeur, à partir de sa courbe correspondante.
Sur la courbe de la météo ensoleillée : si v1 = 60 km/h alors Df1 = 20 m
Doublons la vitesse : v2 = 120 km/h alors Df2 = 90 m (lue sur la courbe)
Lorsque la vitesse double v2 = 2 × v1 alors Df2 n’est pas égale au double de Df1 (40 m),
mais beaucoup plus (90 m).
Conclusion :
. La distance de freinage et la vitesse ne se sont pas deux grandeurs proportionnelles.
. La distance de freinage croit plus rapidement que la vitesse.
Autre solution : Pour montrer que deux grandeurs sont proportionnelles à partir
d’un graphique, il faut que la représentation graphique soit une droite qui passe par
l’origine. Or la courbe obtenue n’est pas une droite, donc les deux grandeurs ne sont pas
proportionnelles.
9- Les facteurs qui influencent la distance de réaction sont :
. l’état du conducteur (exemples : fatigue, alcool, drogue, prise de médicaments)
. les facteurs d’inattention (exemple : téléphoner en conduisant).
. la vitesse
Commentaires :
®
Séquence 2
Non
˝
c c
Exercice 23
1- La durée de réaction est de 1 seconde. Le scooter roule à 40 km/h, la distance parcourue
est alors obtenue par la relation :
D = v x t avec D en mètre [m], v en mètre par seconde [m/s], t en seconde [s]
40
d’où D = × 1 = 11,1 m
3,6
2- En étant inattentif, la durée de réaction peut atteindre 4 s. Calculons la distance parcourue
pendant cette durée.
50
Pour une durée de 4 s : D4s = v × t = × 4 = 55,6 m.
3, 6
50
Comparons avec une durée de réaction de 1 s : D1s = v × t = × 1 = 13,9 m.
3,6
La distance parcourue se trouve donc multipliée par 4 dans ce cas d’inattention, ce qui
justifie l’interdiction de téléphoner en conduisant.
Exercice 24
1- Le texte traite de la distance de sécurité minimale entre deux véhicules.
2- Il faut au moins une durée de deux secondes entre deux véhicules qui se suivent. Il reste à
calculer la distance parcourue pendant cette durée (2 s) dans les deux cas.
D = v x t avec D en mètre [m], v en mètre par seconde [m/s], t en seconde [s]
• Cas 1 : la vitesse de chaque véhicule est de 50 km/h
50
D50 km/h = x 2 ≈ 28 m
3,6
Exercice 25
1- La durée de parcours s’obtient par :
D
D = v × t soit t = avec
v
• D en mètre [m], (conversion de 45 km en m)
• v en mètre par seconde [m/s], (conversion km/h en m/s )
• t en seconde [s]
Soit
D 1000
• tA= = 45 × = 1 620 s = 27 min
vA 100
3,6
D 1000
• t B = = 45 × = 1 800 s = 30 min
vB 90
3,6
2- Le conducteur A arrivera 3 minutes avant le conducteur B.
La différence est faible vu les risques encourus.
Sur une route nationale, la vitesse est limitée à 90 km/h.
Le conducteur A risque :
• une amende,
• un retrait de points sur son permis de conduire
• de provoquer plus facilement un accident pour gagner 3 minutes !
c c
Exercice 1
1- La plupart des métaux n’existent pas à l’état pur dans la nature. On les trouve sous forme
de « minerais », dans lesquels les atomes métalliques sont liés à d’autres atomes (oxygène,
carbone, soufre, etc.).
2- De ces quatre métaux (fer, cuivre, zinc, aluminium), le meilleur conducteur électrique est le
cuivre.
3- Le classement des quatre métaux du plus lourd au plus léger est : le cuivre (8,9 kg/dm3), le
fer (7,9 kg/dm3), le zinc (7,1 kg/dm3), l’aluminium (2,7 kg/dm3).
4- L’aluminium, s’il est pur, est un très bon conducteur du courant électrique et il est trois fois
moins lourd que le cuivre : ainsi les pylônes qui portent les câbles à haute tension n’ont pas
besoin d’être trop rapprochés.
5-
a) l’oxyde de fer se nomme la rouille,
b) l’oxyde de cuivre se nomme le vert-de-gris,
c) l’oxyde de zinc se nomme l’hydrocarbonate de zinc,
d) l’oxyde d’aluminium se nomme l’alumine.
Exercice 2
1- La masse d’un centimètre-cube :
a) de fer vaut 7,9 grammes
b) de cuivre vaut 8,9 grammes
c) de zinc vaut 7,1 grammes
d) d’aluminium vaut 2,7 grammes
2- Sachant que la masse d’un cm3 d’or est de 19,3 g et que le volume du lingot est de
51,8 cm3, la masse d’un lingot d’or se calcule par :
Mlingot d’or = m 1cm3 d’or × V lingot d’or = 19,3 × 51,8 = 999,7 g
3- Le volume d’aluminium nécessaire pour obtenir une masse correspondante à celle d’un
lingot d’or, se calcule par :
M Aluminium = m 1 cm3 d’aluminium × V aluminium = M lingot d’or = 999,7 g
Exercice 3
1- L’or est un métal « inoxydable », ce qui signifie qu’il ne subit aucune action chimique de la
part de l’atmosphère. Il ne se recouvre donc pas d’une couche d’oxyde, et c’est pour cela
que son éclat reste brillant. On dit parfois que l’or est un métal « noble ».
2- L’or est très utilisé en bijouterie (pur ou sous forme d’alliage). Il sert aussi, depuis
l’Antiquité, à faire des pièces de monnaie. Il est utilisé en électronique pour faire des
contacts électriques de qualité supérieure (car il ne s’oxyde pas). Il est également utilisé
pour recouvrir certaines statues (la « dorure »).
3- L’argent est utilisé pour faire des bijoux, des pièces et des médailles. Autrefois, des dérivés
de l’argent étaient était très utilisés en photographie, pour faire les tirages sur papier en
noir et blanc.
Exercice 4
Oui Non
1- Parmi les quatre métaux suivants : fer, aluminium,
zinc et cuivre, est-ce que seul le fer est attiré par un ˝ ®
aimant ?
2- Le cuivre non oxydé est-il de couleur rouge orangé ? ˝ ®
3- À volume identique entre le fer, le cuivre, et
l’aluminium, est-ce que c’est l’aluminium qui est le ® ˝
métal le plus lourd ?
4- L’aluminium est-il protégé par son oxyde ? ˝ ®
5- La rouille, principal constituant de l’oxyde de fer, a-
® ˝
t-il un effet protecteur sur le fer ?
Exercice 5
n 18
Pour 18 carats, la formule mor = × M devient alors : mor = xM
24 24
Masse d’or du bracelet :
18 18
mor = ×M= x 40 = 30 g.
24 24
mcuivre = M - mor = 40 – 30 = 10 g.
c c
Voici le schéma du montage très simple, utilisé en classe de cinquième, permettant de savoir si
une matière (représentée ici sous la forme d’une vis) est un conducteur ou un isolant :
Fig. 1
Exercice 7
Fig. 2
Exercice 8
1- Non, tous les solides ne sont pas conducteurs : le liège, le sucre, le sel, et le sulfate de
cuivre, par exemple, ne le sont pas.
2- Oui, tous les métaux, en tout cas tous ceux cités dans le tableau, sont conducteurs.
(Et effectivement, tous les métaux, même ceux qui ne sont pas dans le tableau, sont
conducteurs).
3- Oui, il existe des solides non métalliques qui sont conducteurs : par exemple, le carbone
dans sa forme graphite (mine de crayon à papier, ou de critérium).
Exercice 9
Oui Non
1- Pour étudier le caractère conducteur d’un solide, celui-ci ® ˝
doit-il être placé en dérivation sur la lampe ?
Non, celui-ci doit être placé en série avec la lampe et les autres
éléments du montage.
2- Tous les solides conduisent-ils le courant électrique ? ® ˝
Il y a des solides qui ne conduisent pas le courant électrique
(ex. le bois)
3- Tous les métaux conduisent-ils le courant électrique ? ˝ ®
4- Les métaux sont-ils plus ou moins conducteurs du ˝ ®
courant électrique ?
Tous les métaux ne conduisent pas le courant électrique de la
même façon (ex. l’argent et le plomb).
5- Le carbone dans sa forme graphite est-il un conducteur ˝ ®
électrique ?
6- Un bouchon en liège est-il un conducteur électrique ? ® ˝
Exercice 10
1- La DEL est aussi un détecteur de courant, elle présente l’avantage d’être un détecteur plus
sensible aux faibles courants.
2- Deux précautions sont à prendre pour schématiser ce montage :
1- Brancher la DEL dans le sens passant (celui du sens conventionnel).
2- L’interrupteur doit être en position fermé.
Brille
État de la DEL
Ne brille pas
Séquence 3
c c
Métal ˝ ®
Sucre ® ˝
Carbone (graphite) ˝ ®
Sulfate de cuivre ® ˝
Liège ® ˝
Séance 3
Exercice 11
On commence par mesurer la distance d entre les centres de deux atomes de cuivre voisins.
On mesure sur le document 1,95 cm.
L’échelle indique que 0,2 nm est représenté par un segment de 1,5 cm. On fait un tableau de
proportionnalité :
Cette distance d = 0,26 nm représente deux fois le rayon d’un atome de cuivre. D’où le rayon
d’un atome de cuivre : 0,13 nm.
Exercice 12
Puisque chaque électron a une charge électrique égale à − 1, la charge des 13 électrons vaut
− 13. Or un atome est électriquement neutre : la charge du noyau vaut donc nécessairement
+ 13.
Exercice 13
˝
Non
Exercice 14
1- La liste simplifiée des dipôles présents dans une lampe de poche est la suivante : une
lampe, une pile*, un interrupteur à bascule, 3 fils de connexion.
Remarque : la lampe comporte deux éléments permettant les connexions entre les différents
dipôles.
2- Les dipôles sont montés en série (une seule boucle).
3- La lampe étant en fonctionnement, l’interrupteur à bascule est en position « fermé ».
1- Dans cette expérience, on sait que des particules (invisibles) traversent l’ampoule parce que
le tourniquet se met à tourner.
c c
Exercice 16
1- Dans l’expérience de Rutherford, les particules projetées sur la feuille d’or se nomment
« particules alpha ». Elles sont minuscules, et leur charge électrique est positive.
2- L’épaisseur de la feuille d’or est de moins de 1 micromètre. Cela représente quelques
milliers d’atomes d’or à traverser pour les particules α.
3- La plupart des particules alpha traversent la feuille d’or sans être déviées. Quelques-unes
cependant, très peu nombreuses, sont déviées et peuvent même revenir en arrière. C’est
ainsi que Rutherford a compris qu’au centre des atomes d’or se trouve un noyau très petit.
4- La meilleure comparaison est celle de l’ouvrier qui projette du sable sur un grillage à larges
mailles : la plupart des grains traversent le grillage, seuls quelques-uns (ceux qui heurtent
les mailles) sont renvoyés en arrière.
Exercice 17
1- Le Soleil est très petit par rapport au système solaire lui-même. De la même façon le noyau
est très petit par rapport à l’atome lui-même. Voilà un point commun entre le modèle
planétaire de l’atome et le système solaire.
2- Voici deux différences entre le modèle planétaire de l’atome et le système solaire réel :
a) les planètes du système solaire tournent « à plat » dans un même plan appelé « plan de
l’écliptique », tandis que les électrons tournent « en volume » autour du noyau (ce qui
explique pourquoi les atomes ont une forme sphérique).
b) le noyau et les électrons sont chargés électriquement : ce n’est pas le cas du Soleil et des
planètes.
SÉQUENCE 4
Séance 1
Exercice 1
1-
Pour comparer la concentration de ces quatre solutions aqueuses, il faut les ramener à un
même volume d’eau :
- A contient 10 grammes de sel pour 250 mL d’eau, soit 40 grammes pour 1 L d’eau,
- B contient 20 grammes de sel pour 1 L d’eau,
- C contient 30 grammes de sel pour 1 L d’eau,
- D contient 40 grammes de sel pour 0,5 L d’eau, soit 80 grammes de sel pour 1 L.
Le classement des solutions de la plus concentrée à la moins concentrée est donc : D, A, C, B.
Exercice 2
Valeurs de la salinité :
- Mer Méditerranée : 38 g/L
- Manche : 35 g/L
- Océan Atlantique : 35,5 g/L
- Mer Morte : 275 g/L.
(Valeurs moyennes en surface).
Exercice 3
Par définition, un liquide nocif est :
- dangereux par inhalation ; par conséquent, il ne faut pas le respirer, et pour cela il faut le
manipuler dans un endroit bien ventilé (soit dehors, soit dans une pièce aérée),
- dangereux par ingestion ; par conséquent il ne faut pas l’avaler ; cela peut arriver si on
en a sur les mains et que l’on touche des aliments ; il faut donc porter des gants pour le
manipuler et, par sécurité, se laver soigneusement les mains après usage,
- dangereux par pénétration cutanée ; par conséquent il ne faut pas en avoir sur la peau ;
les gants protègent les mains ; par ailleurs il faut porter des lunettes de protection et des
vêtements couvrants.
Exercice 4
1- L’étiquette d’un flacon d’acide chlorhydrique concentré porte le pictogramme « corrosif ».
2- Pour manipuler un tel acide, il faut porter :
- des lunettes,
- des gants,
- des vêtements appropriés (couvrants, et ne craignant rien).
3- En cas de contact avec les yeux ou avec la peau, il faut laver immédiatement et
abondamment avec de l’eau (pendant au moins 10 minutes), et consulter un spécialiste.
˝
Séquence 4
Non
®
c c
Séance 2
Exercice 6
fig. f42.1
Remarques :
- les deux tiges E1 et E2 qui plongent dans le liquide sont le plus souvent en carbone. Le
carbone est une matière conductrice, ce qui est indispensable pour cette expérience, mais
ce n’est pas un métal, si bien qu’il ne s’oxyde pas au contact du liquide. On peut utiliser
également des métaux qui ne s’oxydent pas, comme le nickel, ou l’acier inox.
- ces deux tiges de carbone plongeant dans le liquide sont appelées « électrodes ».
Exercice 7
1- On peut dire, d’après le tableau, que l’eau pure (distillée) n’est pas conductrice, puisque
l’ampèremètre utilisé indique 0 mA. (En fait, avec un ampèremètre ultrasensible, on
détecterait le passage d’un courant d’une intensité extrêmement faible, de l’ordre de
quelques millionièmes d’ampère).
2- Une solution aqueuse de saccharose, même concentrée, n’est pas conductrice : toutes les
solutions aqueuses ne sont donc pas conductrices.
3- Une solution aqueuse de chlorure de sodium est conductrice : certaines solutions aqueuses
sont donc conductrices. On constate que plus il y a de chlorure de sodium dissous, plus la
solution est conductrice.
Exercice 8
Oui Non
1- Pour étudier le caractère conducteur d’une solution,
peut-on utiliser deux électrodes plongeant dans la ˝ ®
solution étudiée ?
2- Toutes les solutions aqueuses sont-elles conductrices ? ® ˝
3- Une substance formée d’ions peut-elle rendre une
˝ ®
solution aqueuse conductrice une fois dissoute ?
4- Une substance formée de molécules peut-elle rendre une
® ˝
solution aqueuse conductrice une fois dissoute ?
5- Peut-on dire que plus on dissout de substance formée
de molécules, plus la solution aqueuse devient ® ˝
conductrice ?
6- Peut-on dire que plus on dissout de substance formée
® ˝
d’ions, moins la solution aqueuse devient conductrice ?
Exercice 9
1-
2- Le liquide C correspond à l’eau salée car c’est la seule solution aqueuse ionique.
Séquence 4
c c
Il n’est pas possible de trancher pour les deux autres liquides. On peut simplement faire
remarquer l’absence d’ions dans ces liquides et que l’eau sucrée contient des molécules de
sucre qui ne sont pas conductrices.
Exercice 10
1- L’eau salée et le sulfate de cuivre sont deux liquides bons conducteurs vu les valeurs des
intensités mesurées (I eau salée = 250,5 mA , I sulfate de cuivre = 189,6 mA ).
2- La différence d’intensité entre l’eau salée et la solution de sulfate de cuivre peut être due
aux quantités de matières différentes introduites dans les béchers. Plus il y a d’ions en
solution, plus la solution est conductrice.
3- L’absence d’ions est la principale explication pour justifier les très faibles valeurs de
l’intensité pour les liquides tels que l’eau pure, l’eau sucrée et l’huile. Les molécules ne
conduisent pas le courant électrique dans les liquides.
Séance 3
Exercice 11
2- Le noyau de l’atome de chlore possède, quant à lui, une charge électrique égale à + 17.
4- Mais, pour des raisons que tu étudieras au lycée, l’atome de sodium peut facilement
donner un électron (cet électron, il le donne à un atome qui peut facilement capturer un
électron, comme par exemple un atome de chlore).
7- L’atome de sodium est devenu un ion, dont la formule chimique s’écrit Na+, le signe + en
haut signifiant que sa charge électrique totale vaut +1.
Exercice 12
Nom de
l’atome
ATOME
Nombre
d’électrons
*
Formule
chimique
de l’atome
Nom de l’ion Nombre
ION formé
d’électrons
Nombre
d’électrons
perdu (-) ou
Formule
chimique de
l’ion
gagné (+)
1 Oxygène 8 e– O Ion oxygène 10 e– +2 e– O2-
2 Magnésium 12 e– Mg Ion 10 e– -2 e– Mg2+
magnésium
(II)
3 Brome 35 e– Br Ion bromure 36 e– +1 e– Br –
4 Cuivre 29 e– Cu Ion cuivre 27 e– -2 e– Cu2+
(II)
5 Zinc 30 e– Zn Ion zinc (II) 28 e– -2 e– Zn2+
6 Aluminium 13 e– Al Ion 10 e– -3 e– Al 3+
aluminium
7 Fer 26 e– Fe Ion fer (II) 24 e– -2 e– Fe2+
8 Fer 26 e– Fe Ion fer (III) 23 e– -3 e– Fe3+
* On note e– pour électron.
Exercice 13
Oui Non
1- Un ion est-il une molécule qui a perdu ou gagné un ou plusieurs
® ˝
atomes ?
2- Après la formation d’un ion, le noyau de l’ion conserve-t-il le même
nombre de charges électriques positives que l’atome dont il est ˝ ®
issu ?
3- Un atome est-il électriquement neutre ? ˝ ®
4- Un ion est-il électriquement neutre ? ® ˝
5- Le « 2+ » dans l’écriture Cu2+ signifie-t-il que l’atome de cuivre a
˝ ®
perdu deux électrons ?
-
6- L’atome de chlore devient-il l’ion chlorure Cl s’il perd un électron ? ® ˝
7- Une solution aqueuse ionique est-elle électriquement neutre ? ˝ ®
8- y a-t-il autant de charges électriques positives que de charges
˝ ®
électriques négatives dans une solution aqueuse ionique ?
9- Une solution aqueuse ionique est électriquement neutre. Peut-on
dire que c’est qu’il y a autant d’ions de charge positive que d’ions ® ˝*
de charge négative ?
10- Dans une solution aqueuse ionique, les ions de charge électrique
positive se déplacent-ils vers l’électrode reliée à la partie négative du ˝ ®
circuit électrique ?
11- Dans une solution aqueuse ionique, les ions de charge électrique
négative se déplacent-ils vers l’électrode reliée à la partie positive du ˝ ®
circuit électrique ?
12- Dans une solution aqueuse ionique, est-ce que c’est le mouvement
des ions de charge électrique positive qui est à l’origine du courant ® ˝ **
électrique ?
c c
Il y a donc 2 fois plus d’ions Cl – que d’ions Fe2+ dans une solution de chlorure de fer II pour
respecter la neutralité électrique de la solution aqueuse ionique.
Pour que le nombre d’ions de charge positive soit égal au nombre d’ions de charge négative
dans une solution aqueuse ionique (donc électriquement neutre), la charge électrique portée
par l’ion positif doit être égale à celle portée par l’ion négatif.
Par exemple, c’est le cas pour une solution d’eau salée, c’est-à-dire de chlorure de sodium
(Na+ + Cl –).
** : Il y a aussi le mouvement des ions de charge électrique négative à prendre en compte.
C’est ce mouvement à double sens qui constitue le courant électrique dans une solution
ionique.
Exercice 14
Exercice 15
1- L’atome de cuivre est électriquement neutre, cela signifie que le nombre de charges
positives contenues dans le noyau est égale à celui des charges négatives portées par les
électrons. Il y a donc 29 charges positives dans le noyau et 29 charges négatives réparties
au niveau des électrons (-29 + 29 = 0).
2- L’ion cuivre (II) contient 29 – 2 = 27 électrons car l’atome de cuivre en a perdu 2.
3- Il y a 2 électrons de différence (en moins) entre l’ion Cu2+ et son atome Cu.
Exercice 16
1- 3Fe2+ signifie trois ions fer (II).
2- Quatre ions cuivre (II) se note 4Cu2+.
3- Un ion chlorure s’écrit Cl –.
4- 2Cu correspond à deux atomes de cuivre.
5- Un atome de fer s’écrit Fe.
Exercice 17
Les ions de charge électrique positive (ions sodium Na+ et ions calcium Ca2+) sont attirés par
l’électrode B reliée à la borne négative du générateur.
Les ions de charge électrique négative (ions chlorure Cl –) sont attirés par l’électrode A reliée à
la borne positive du générateur.
Exercice 18
Séance 4
Exercice 19
Les ions zinc, étant de charge électrique positive, seront attirés par l’électrode reliée à la borne
négative du générateur. Il faut donc relier les électrodes en aluminium (où l’on veut que le zinc
se dépose) à la borne négative du générateur.
Exercice 20
1- Voici le schéma du montage
2- Les ions présents en solution sont l’ion sulfate de formule chimique SO2- et l’ion zinc de
4
formule chimique Zn2+.
3- Les ions zinc Zn2+ sont attirés par l’électrode reliée à la borne négative du générateur, ils se
déplacent donc vers E2. Le dépôt de zinc se fera au niveau de E2.
Pour le comprendre, il suffit d’écrire l’équation au niveau de E2 :
c c
Séance 5
Exercice 21
Voici le nom scientifique des acides contenus dans :
- le vinaigre : c’est l’acide acétique, appelé aussi acide éthanoïque
- une boisson genre coca : c’est l’acide phosphorique
- le jus de citron : c’est l’acide citrique
- les batteries de voiture : c’est l’acide sulfurique
- un liquide ménager anticalcaire : c’est l’acide chlorhydrique
Exercice 22
Cette expérience prouve qu’un acide contient des ions (voir séquence 3, séance 4).
Exercice 23
1- Les ions responsables de l’acidité s’appellent les ions hydrogène. Leur formule est H+.
2- Quand un liquide acide contient beaucoup d’ions hydrogène, on dit qu’il est concentré.
3- Quand un liquide acide contient peu d’ions hydrogène, on dit qu’il est dilué.
Exercice 24
Cette solution aqueuse ne contient pas d’ions hydrogène H+ (responsables de l’acidité), ni
d’ions hydroxyde HO− (responsables de la basicité) : elle est donc neutre.
Exercice 25
1- Les liquides acides sont, du plus acide au moins acide : l’acide pour batterie, le liquide
anticalcaire, le jus de citron et le coca-cola, la limonade, et le vin blanc.
2- Les liquides neutres sont : l’eau de Contrexéville, l’eau distillée et le shampooing.
3- Les liquides basiques sont, du plus basique au moins basique : le liquide déboucheur, l’eau
de Javel, la lessive liquide, l’eau de Vichy et l’eau du robinet.
Remarque : Ces valeurs sont indicatives, elles peuvent varier un peu selon la marque du produit.
Le pH de l’eau du robinet varie un peu selon les traitements qu’elle a subis. En revanche le pH de
l’eau distillée est fixe : il vaut toujours 7 (à 25 °C).
Exercice 26
1- Pour diluer le jus de citron (pH = 2) on utilise de l’eau distillée (pH = 7). Il est logique que
le pH augmente au fur et à mesure que l’on rajoute de l’eau, car le mélange est de moins
acide, de moins en moins concentré.
2- Même avec beaucoup d’eau, il restera toujours des traces d’acidité, et on n’obtiendra
jamais un liquide parfaitement neutre (pH = 7).
Exercice 27
Oui Non
1- Les solutions aqueuses ioniques acides sont-elles
˝ ®
conductrices du courant électrique ?
2- Les ions hydrogène H+ sont-ils responsables de l’acidité ? ˝ ®
3- Un liquide acide qui contient beaucoup d’ions hydrogène
® ˝
H+ est-il dit dilué ?
4- Un liquide acide qui contient peu d’ions hydrogène H+
® ˝
est-il dit concentré ?
5- Peut-on dire que les liquides basiques contiennent des ions
˝ ®
hydroxyde de formule chimique HO− ?
6- Peut-on dire que certains liquides neutres ne contiennent
˝ ®
aucun ion hydrogène ni aucun ion hydroxyde ?
7- Est-ce que l’eau de Javel est un liquide neutre ? ® ˝
8- L’eau pure (distillée) est-elle un liquide neutre ? ˝ ®
9- Est-ce que l’échelle des pH va de 0 à 14 ? ˝ ®
10- Peut-on dire qu’il y a deux façons de mesurer le pH, par le
˝ ®
papier indicateur et par le pH-mètre ?
11- L’acidité diminue-t-elle quand on ajoute de l’eau ? ˝ ®
12- Le pH diminue-t-il quand on ajoute de l’eau ? ® ˝
Exercice 28
1- Une solution aqueuse basique a un pH supérieur à 7.
2- Le pH d’une solution aqueuse neutre vaut 7.
3- Une solution aqueuse est acide si son pH est inférieur à 7.
4- En diluant une solution acide, le pH augmente.
5- La soude est une solution basique.
6- Une solution aqueuse est d’autant plus basique que la quantité d’ions hydroxyde dans un
même volume est plus importante.
7- Le pH se mesure au moyen du papier indicateur de pH ou au moyen d’un pH-mètre.
8- Le jus de citron et le vinaigre sont des liquides acides.
9- L’eau de Javel et la soude sont des liquides basiques.
10- S’il y a plus d’ions hydroxyde dans une solution, alors la solution est dite basique.
11- S’il y a plus d’ions hydrogène dans une solution, alors la solution est dite acide.
12- Si la solution est neutre alors il y a autant d’ions hydroxyde que d’ions hydrogène.
Séance 1
Séquence 5
c c
Exercice 1
J’en déduis que la solution d’encre bleue, bien qu’elle ait une couleur bleu azur, ne contient
pas d’ions cuivre (II). (Cela montre l’utilité du test à la solution d’hydroxyde de sodium : on ne
peut pas se fier à la couleur).
Exercice 2
Une partie des ions cuivre (II), ceux qui ont réagi avec la solution d’hydroxyde de sodium, se
retrouvent dans le précipité. Il en reste donc moins dans la solution, d’où la couleur bleue plus
pâle.
Exercice 3
1- Ce précipité blanc se nomme « chlorure d’argent ».
2- Exposé à la lumière, ce précipité noircit au bout de quelques minutes.
Exercice 4
oui non
1- Peut-on dire qu’un ion, c’est un atome, ou une molécule, qui a
gagné ou perdu un ou plusieurs électrons, et qui par conséquent est ® ˝
électriquement neutre ?
2- L’ion cuivre (II), de formule Cu2+, est-ce que c’est un atome de
˝ ®
cuivre qui a perdu 2 électrons ?
3- Une solution aqueuse de sulfate de cuivre contient-elle des molécules
˝ ®
d’eau ?
4- Une transformation physique, est-ce que ce sont des réactifs qui
réagissent ensemble pour « donner naissance » à de nouveaux corps ® ˝*
chimiques : les produits ?
5- Un test positif de reconnaissance d’ion est-il une transformation
˝ ®
chimique ?
6- Un test négatif de reconnaissance d’ion est-il une transformation
® ˝**
physique ?
7- Un précipité est-il une substance solide qui se forme, par
˝ ®
transformation chimique entre deux liquides ?
8- Le réactif associé à la recherche de l’ion cuivre (II) est-il le nitrate
® ˝
d’argent ?
9- Le réactif associé à la recherche des ions fer (II) et fer (III), est-il
˝ ®
l’hydroxyde de sodium ?
10- Un précipité blanc qui noircit à la lumière permet-il d’identifier la
˝ ®
présence des ions chlorure ?
11- Un précipité verdâtre permet-il d’identifier la présence des ions
® ˝
fer (III) ?
˝
˝
®
comme réactif ?
* : La réponse serait oui pour une transformation chimique, mais pas pour une transformation
physique (changement d’état vu en 5e)
** : Si la solution à tester et le réactif ne réagissent pas, c’est que le test est négatif. Il s’agit
finalement d’un mélange de deux liquides.
Exercice 5
1- Le liquide anti-mousse est nocif en cas d’ingestion, et il faut éviter le contact avec la peau et
avec les yeux. Par conséquent pour manipuler en sécurité :
• je mets des lunettes de sécurité,
• je mets des gants,
• je porte des vêtements couvrants,
• je travaille dans une pièce ou aucun aliment n’est présent.
Je me lave soigneusement les mains à la fin de la manipulation (l’intérieur des gants n’est pas
forcément très propre).
2- Pour transvaser un peu de liquide du gros bidon dans un bécher, la meilleure solution est :
• d’aspirer un peu de liquide du bidon avec une pipette munie d’une poire, et de vider
ensuite la pipette dans le bécher.
En effet :
- le bidon étant gros, et donc lourd, il est difficile de contrôler le débit de liquide si l’on verse
directement dans le bécher, et l’on risque de provoquer des éclaboussures,
- la seringue risque de ne pas être assez profonde pour atteindre le liquide dans le bidon, et, en
supposant qu’on y arrive, il ne sera pas facile de tirer le piston.
En aucun cas il ne faut aspirer avec la bouche, il y a risque d’ingestion. La pipette doit
disposer d’un système d’aspiration intégré (poire sur laquelle on appuie par exemple).
3- Il faut :
• mettre très peu de liquide dans les tubes à essai (environ 1 cm de hauteur).
En effet, à la fin des expériences, il faudra se débarrasser des liquides.
4- Quand les tests sont terminés :
a) il faut reverser le contenu du bécher dans le bidon.
En effet le contenu du bécher est parfaitement intact ; il n’y a aucun inconvénient à le reverser dans
le bidon.
b) il ne faut pas jeter dans l’évier de la cuisine les contenus des tubes à essai (ni les y
rincer) ; en effet l’évier n’est pas fait pour recevoir de telles substances, sachant qu’on y lave
ensuite des assiettes, des plats, des couverts, voire des denrées alimentaires. De plus, ces
eaux polluées vont dans les égouts ; bien que ces eaux soient traitées, elles finissent dans les
fleuves, (les systèmes d’épuration ne peuvent pas tout enlever).
c) il faut récupérer le contenu des tubes à essai dans un bidon prévu à cet effet qui sera
porté à la déchèterie (pour y subir un traitement spécifique).
c c
• Le test au papier indicateur de pH montre que le liquide est neutre : il ne contient ni ions
hydrogène, ni ions hydroxyde (ou alors la même quantité).
• Quand on verse la solution d’hydroxyde de sodium, un précipité vert se forme : cela prouve
la présence d’ions fer (II) dans le liquide anti-mousse.
• Le test au nitrate d’argent est négatif : le liquide anti-mousse ne contient pas d’ions
chlorure.
Remarque pour en savoir plus : ce liquide anti-mousse est vraisemblablement une solution de
sulfate de fer, très souvent utilisée à cet usage.
Exercice 7
1- « Corrosif » signifie que la substance peut attaquer et détruire les tissus vivants.
2- Une solution d’hydroxyde de sodium est forcément basique, car elle contient des ions
hydroxyde HO− , qui justement sont responsables de la basicité (voir séquence 4).
3- La « lignine du bois » est un substance naturelle qui imprègne la paroi des vaisseaux du
bois, ce qui les rend imperméables et résistants.
Séance 3
Exercice 8
2- On peut fabriquer de l’acide chlorhydrique en faisant réagir du sel de mer avec du vitriol
(acide sulfurique).
3- L’ancêtre du papier indicateur de pH est le sirop de violette qui change de couleur selon
qu’il est au contact d’un acide ou d’une base.
Exercice 9
1- Un cube a 6 faces de 1 cm de côté. Chaque face a une aire égale à 1 cm × 1 cm soit 1 cm2.
La surface au contact de l’acide a donc pour aire 6 × 1 cm2 = 6 cm2.
2- La surface au contact de l’acide est plus grande que dans la question 1. En effet, comme le
montre le dessin ci-dessous, il y a deux faces supplémentaires en contact avec l’acide (elles
sont hachurées). La surface en contact avec l’acide a maintenant pour aire
6 cm2 + (2 × 1 cm2) = 8 cm2.
Fig . fe53.2
3- L’exercice montre que, pour un même volume total de fer, plus il est coupé en petits
morceaux plus il y a de surface en contact avec l’acide. C’est pour cela que l’on travaille
avec de la poudre de fer pour réaliser la réaction avec l’acide chlorhydrique.
Séance 4
Exercice 10
Exercice 11
S’il n’y a plus d’ions hydrogène H+, c’est qu’ils ont réagi avec quelque chose. Or, dans le tube
à essai, on n’a mis qu’une substance au contact de l’acide chlorhydrique : le fer. Les ions
hydrogène H+ ont donc réagi avec les atomes de fer.
Pour en savoir plus (hors programme officiel) : c’est la réaction entre les ions hydrogène
H+ et les atomes de fer qui explique la formation des ions fer (II) et du gaz dihydrogène. Il se
produit en effet la réaction :
2 H+ + Fe H2 + Fe2+.
Oui
c
Non
®
c
Exercice 13
1- On observe une effervescence, due au dihydrogène qui se dégage.
2- La solution verdit, à cause de la formation des ions fer (II) de formule chimique Fe2+.
3- Le clou est rongé, son volume a diminué car des atomes de fer en surface ont été
transformés en ion fer (II) sous l’effet de la solution aqueuse d’acide chlorhydrique .
4- La réaction s’est arrêtée parce que tous les ions hydrogène de l’acide chlorhydrique ont
réagi.
SÉQUENCE 6
Séance 1
Exercice 1
1- Questions dont les réponses sont à chercher dans le texte ci-dessus :
a) La principale différence entre une machine électrostatique et une pile, c’est qu’une
machine électrostatique produit une étincelle, c’est-à-dire un courant électrique de
durée très brève, alors qu’une pile produit un courant électrique de longue durée.
c) Volta explique que l’électricité est créée non pas par le muscle de la grenouille, mais par
le cuivre et le fer, à condition que ces deux métaux soient reliés par un milieu humide et
donc conducteur (le muscle).
d) Le mot « pile » vient du fait qu’il s’agit d’un empilement de rondelles de cuivre, de zinc
et de carton mouillé.
e) Sur le dessin de la pile de Volta, on voit que le métal constituant la borne positive de la
pile de Volta est le cuivre, celui constituant la borne négative est le zinc.
f) Sur la pile de Volta dessinée dans le texte, il y a 6 éléments [cuivre / carton / zinc].
Puisque chacun délivre une tension électrique de 0,9 volt, la tension totale vaut
0,9 × 6 soit 5,4 volts.
2- Questions dont les réponses sont à chercher dans un dictionnaire ou une encyclopédie :
a) Voici quelques phénomènes de la vie de tous les jours où un frottement provoque une
accumulation d’électricité statique :
- quand on frotte les cheveux sur la brosse ou le peigne, ils sont électrisés et ont tendance
à se dresser tout seuls !
- quand la voiture roule par temps très sec, elle se charge d’électricité statique, et ensuite
on prend une petite décharge quand on touche la carrosserie,
- quand on retire un pull dans l’obscurité, on voit parfois de petites étincelles : c’est le
frottement du pull sur le vêtement qu’on porte en dessous qui forme de l’électricité
statique et cette électricité, en se déchargeant d’un vêtement à l’autre, donne des
étincelles.
b) Une Académie, c’est une assemblée de grands écrivains, savants ou artistes. La France
a plusieurs Académies, notamment : l’Académie Française, l’Académie des inscriptions
et belles lettres, l’Académie des beaux-arts, l’Académie des sciences. Cette dernière a été
fondée par Colbert, ministre de Louis XIV.
c) Volta n’aurait certainement pas pu allumer une lampe à filament, car celle-ci fut
inventée par Thomas Edison en 1879 seulement.
c c
Voici quelques idées pour améliorer la pile au citron, tout en utilisant les mêmes matières de
base : du cuivre, du zinc et du jus de citron.
Idée n° 1 : Volta avait empilé les éléments [cuivre / carton / zinc] pour avoir une tension plus
importante. Nous pourrions donc faire la même chose en plantant dans le citron plusieurs fils
de cuivre et plusieurs clous en zinc.
Idée n° 2 : Un clou en zinc et un fil de cuivre ont une faible surface. Nous pourrions utiliser, à
la place, des plaques de zinc et de cuivre.
Idée n° 3 : Si du courant électrique circule dans le citron, il doit avoir du mal à passer, à cause
des parois fibreuses qu’il y a à l’intérieur du citron. Pour éviter ce problème, nous pourrions
Remarque : Avec ce dernier montage, il est effectivement possible d’allumer une DEL.
Oui
Séquence 6
Non
c c
Exercice 4
1- Le dépôt rouge au fond du bécher b est du cuivre.
2- Les ions cuivre (II) présents dans la solution de sulfate de cuivre donnent à la solution sa
couleur bleu azur. Etant donné que ces ions sont « consommés » pour former le dépôt de
cuivre au fond du bécher b , la solution s’éclaircit, c’est-à-dire devient de moins en moins
bleue.
3- Dans le bécher b , il se produit une transformation chimique entre les ions cuivre (II) et les
atomes de zinc.
4- La température du bécher b est plus élevée que celle du bécher a (pas de changement)
parce qu’une partie de l’énergie chimique de ses réactifs a été transformée en énergie
thermique sous forme de chaleur.
5- Le bécher a joue donc le rôle de « témoin », il permet de comparer les températures et
aussi les couleurs des solutions.
6- L’énergie chimique des réactifs a été transformée en partie en énergie thermique.
Exercice 5
• La situation a correspond à celle du cours. La solution de sulfate de cuivre assure la
conduction électrique du fait de la présence des ions. On retrouve le métal zinc et le métal
cuivre. On se retrouve dans la situation de la pile citron, à savoir deux métaux séparés par
une solution ionique.
• La situation b ne permet pas de générer une tension aux bornes du voltmètre car les deux
solutions de sulfate de cuivre ne son pas reliées par un « pont ionique ».
• La situation c ne permet pas non plus de générer une tension aux bornes du voltmètre
car l’eau distillée ne contient pas d’ions (ou très peu), mais de toute façon insuffisamment
pour établir une tension notable aux bornes du voltmètre.
Exercice 6
Séance 4
Un exemple
Nom
Autre nom Tension Dimensions d’appareil
commercial Forme
commercial (V) (mm) utilisant ce type
ou commun
de piles
diamètre : 10
AAA LR3 1,5 cylindrique télécommande
hauteur : 44
diamètre : 14
AA LR6 1,5 cylindrique appareil photo
hauteur : 50
diamètre : 26
C LR14 1,5 cylindrique jouet
hauteur : 50
diamètre : 34 lecteur CD -
D LR20 1,5 cylindrique
hauteur : 61 radio portable
longueur : 26
9 volt 6LR61 9 rectangulaire largeur : 17 multimètre
hauteur : 49
longueur : 62
plate 4,5 volt 3LR12 4,5 plate largeur : 22 lampe de poche
hauteur : 67
4- Recherche de renseignements sur les piles « boutons » :
Nom Appareils
Dimensions
commercial ou Tension (V) Forme utilisant ce type
(mm)
commun de piles
diamètre : 12
A76 (LR44) 1,5 bouton calculatrice
épaisseur : 5
diamètre : 20
CR2025 3 bouton appareil photo
épaisseur : 2,5
Remarque : les piles A76 et CR2025 sont parmi les plus répandues, mais il est très possible que tu
aies trouvé d’autres modèles.
pile au citron
matière active
constituant la borne
positive
cuivre
matière active
constituant la borne
négative
zinc
ionique
Séquence 6
solution aqueuse
jus de citron
c c
solution aqueuse
dioxyde de
pile de Leclanché zinc gélifiée contenant
manganèse
des ions zinc Zn2+
Exercice 8
« Alcalin » veut dire « basique », autrement dit de pH supérieur à 7.
Cela signifie que la solution aqueuse ionique d’une pile alcaline est basique, tandis que celle
d’une pile saline est neutre ou acide.
(Remarque : il y a d’autres différences, que tu verras dans la suite de tes études, entre les matières
qui constituent les piles salines, et celles qui constituent les piles alcalines).
Exercice 9
La correction de cet exercice s’appuie sur l’exploitation graphique faite à la figure
(fig. e64.3b).
fig. e64.3b
Exercice 10
Séance 5
1- La différence principale entre une pile à combustible et une pile classique, c’est que dans
une pile classique, les réactifs se trouvent à l’intérieur même de la pile, tandis que dans une
pile à combustible les réactifs sont stockés à l’extérieur.
2- La transformation chimique qui se produit dans une pile à combustible « H2 – O2 » est :
dihydrogène + dioxygène eau
3- Voici un avantage de la pile « H2 – O2 » : elle ne dégage aucun produit polluant.
Les deux inconvénients sont :
1. l’hydrogène, un des deux réactifs, est coûteux à fabriquer,
2. une substance qui facilite la réaction chimique, le platine, est également très coûteuse.
Exercice 11
1- Chaque citoyen doit porter une pile ou un accumulateur usagé dans un bac de collecte,
situé chez le vendeur, ou dans une déchèterie (il ne faut pas les jeter dans une poubelle
ordinaire, et encore moins, évidemment, les abandonner dans la nature).
2- Il ne faut pas incinérer les piles ou accumulateurs car leur combustion produit des matières
toxiques, que l’on retrouverait dans les cendres ou dans les gaz.
3- La première étape du recyclage des piles et accumulateurs, c’est la collecte et le tri. La
seconde étape, c’est le retraitement. Ce dernier doit être approprié au type de pile ou
d’accumulateur. On récupère ainsi les matières premières qui permettent de fabriquer de
nouvelles piles et accumulateurs.
SÉQUENCE 7
Séance 1
Exercice 1
Partant de l’eau de mer, on peut séparer d’un côté l’eau pure, de l’autre le sel (ou plutôt les
sels) en effectuant une distillation : l’eau pure se vaporise, tandis que les sels restent dans le
ballon à distiller.
Exercice 2
Exercice 3
1- Dans cette transformation chimique, les réactifs sont le butane et le dioxygène. Les
produits de la réaction sont le dioxyde de carbone et l’eau.
2- Oui, les atomes présents dans les produits de la réaction sont exactement les mêmes
(même nature, même nombre), que ceux présents dans les réactifs. En effet : il y a 8
atomes de carbone, 20 atomes d’hydrogène et 26 atomes d’oxygène dans les réactifs. Et
exactement le même décompte dans les produits de réaction.
Remarque : cette propriété est vraie pour toutes les transformations chimiques.
3- Oui, la masse des produits de la réaction est égale à celle des réactifs. Cela est vrai pour
toutes les transformations chimiques. Et c’est une conséquence du fait que les atomes sont
les mêmes dans les produits de la réaction que dans les réactifs.
Exercice 4
1- Le dioxyde de carbone (CO2), la vanilline (C3H8O3 ) et l’acide acétylsalicylique (C9H8O4)
sont trois exemples de molécules qui existent à l’état naturel, mais que les chimistes savent
également synthétiser.
2- La plupart des matières plastiques, et les savons, sont des substances que les chimistes
savent synthétiser, et qui n’existent pas à l’état naturel.
3- Recherche documentaire.
Le nylon est inventé en 1935 par une équipe de chimistes, dirigée par Wallace H. Carothers,
travaillant pour la firme américaine Du Pont de Nemours. Le nylon s’avère être une fibre
à la fois déformable, élastique, résistante à la rupture, imputrescible. Il est utilisé pour
fabriquer les poils de brosse à dents, des bas pour les femmes, les parachutes des soldats
américains, des cordes, et toutes sortes de vêtements... Son succès commercial est énorme.
c c
1- Puisque l’alcool isoamylique est nocif par inhalation, il faut l’utiliser dans une zone bien
ventilée. Puisqu’il est inflammable, il faut l’utiliser loin de toute flamme.
2- Puisque l’acide acétique (appelée éthanoïque) est corrosif, il faut porter une paire de
lunettes de protection, des gants, et des vêtements couvrants appropriés. Il faut le
manipuler et ouvrir le flacon avec prudence.
Exercice 6
Exercice 7
2- L’inconvénient principal que présente l’extraction de l’arôme de jasmin est son coût élevé
(15 000 €) du fait du nombre important de fleurs nécessaires (1 million).
• L’utilisation d’une ampoule à décanter va permettre de séparer l’eau salée, les réactifs
restants, des molécules à odeur de jasmin qui surnagent (fig. fe72.3b).
fig. fe72.3c
˝
Séquence 7
Non
®
c c
® ˝
l’arôme de banane sont-elles sans danger ?
3- Le chauffage à reflux utilise-t-il un tube réfrigérant ? ˝ ®
4- Peut-on dire que dans le tube réfrigérant, il se produit
˝ ®
une transformation physique appelée liquéfaction ?
5- Le bain-marie est-il une technique de chauffage ? ˝ ®
6- Est-ce que le bain-marie ne chauffe que le bas du tube à
® ˝
essai ?
7- Pour séparer les molécules à odeur de banane après
la transformation chimique, faut-il verser de l’eau très ® ˝
sucrée, puis agiter ?
8- Est-ce qu’on utilise une ampoule à filtrer pour récupérer
® ˝
les molécules à odeur de banane ?
Séance 3
Exercice 9
Puisque la solution d’hydroxyde de sodium est corrosive, il faut porter une paire de lunettes
de protection, des gants, et des vêtements couvrants appropriés. Il faut ouvrir le flacon et
manipuler cette solution avec prudence.
Exercice 10
Oui Non
1- Le savon est-il présent dans la nature ? ® ˝
2- En règle générale, un savon s’obtient-il en faisant agir un corps gras
˝ ®
avec un liquide basique ?
3- Peut-on dire que dans les espèces chimiques présentes dans la
synthèse du savon, seule la solution d’hydroxyde de sodium est ˝ ®
corrosive ?
4- Dans la synthèse du savon, l’éthanol joue-t-il le rôle de catalyseur ? ˝ ®
5- Le montage utilisé dans la synthèse du savon est-il différent de celui
® ˝
utilisé dans l’arôme de banane ?
6- Un réfrigérant à eau permet-il un refroidissement plus lent des
® ˝
vapeurs ?
7- Le relargage est-il une technique qui consiste à ajouter beaucoup de
sel, après transformation chimique, afin de faire précipiter le savon, ˝ ®
présent initialement dans la partie aqueuse du liquide ?
8- Peut-on dire « Après le relargage, pour récupérer le savon, on effectue
une filtration sur Büchner ; le savon tombe alors dans la fiole à ® ˝
vide » ?
9- Après la filtration sur Büchner, le savon est-il prêt à être utilisé pour se
® ˝
laver les mains ?
Exercice 11
1- Les correspondances numéro et vocabulaire sont :
1. réfrigérant à eau
2. eau tiède
3. eau froide
4.
5. huile d’olive, solution d’hydroxyde de sodium, éthanol
6.
7. ballon à fond rond
8. chauffe-ballon
2- Voici l’ordre des manipulations :
• Étape n° 1 : c
• Étape n° 2 : a
• Étape n° 3 : b
réfrigérant
eau tiède
huile d’olive
solution d’hydroxyde de sodium
eau froide éthanol
c c
Exercice 13
2- L’énoncé dit que l’oléate de sodium représente 25 % de la masse du pain de savon, lequel a
une masse de 600 g. La masse d’oléate de sodium vaut donc 150 g puisque :
3- L’énoncé dit qu’avec 44,2 g de trioléate de glycéryle (en abrégé TdG) on peut obtenir 15,4 g
d’oléate de sodium (OdS). Or le pain de savon contient 150 g d’OdS (voir question 2.).
Pour préparer une telle quantité, il faut environ 436,2 g de TdG ; en effet :
150
44,2 × ≈ 436,2
15,4
4- L’énoncé dit que l’huile d’olive contient 75 % de TdG. Or il faut 436,2 g de TdG pour
fabriquer le pain de savon (voir question 3°). Par conséquent, si l’on désigne par M la
masse d’huile d’olive, on doit avoir :
0,75 × M = 436,2
436,2
D’où : M= soit environ 581,6
0,75
Il faut donc environ 581,6 grammes d’huile d’olive.
Exercice 14
Séance 4
1- Le dioxyde de carbone provient de l’atmosphère, l’eau provient des racines des plantes.
4- Le glucose est à la fois une substance naturelle (fabriquée dans la nature) et une substance
de synthèse (la molécule de glucose est plus grosse, plus complexe, que les molécules des
deux réactifs).
6- Les atomes d’oxygène proviennent à la fois du dioxyde de carbone CO2 , et de l’eau H2O.
L’eau des tubes à essai ne tombe pas, grâce à la pression atmosphérique qui s’exerce sur la
surface du liquide contenu dans la cuve, comme le montre ce schéma :
c c
SÉQUENCE 8
Séance 1
Exercice 1
1- L’appareil qui mesure une tension électrique est appelé un voltmètre. Le voltmètre est l’une
des fonctions du multimètre.
2- Son symbole normalisé est :
c c
- une bobine,
- un aimant,
- deux pinces.
2- Le multimètre est utilisé en fonction voltmètre. Le sélecteur est réglé sur le calibre 20 mV.
Le voltmètre est connecté à la bobine par les bornes « COM » et « V ».
3- La flèche rouge de la Figure f81.4 indique que le manipulateur déplace l’aimant vers le haut
au voisinage de la bobine.
La flèche rouge de la Figure f81.5 indique que le manipulateur déplace l’aimant vers le bas
au voisinage de la bobine.
5- Une tension électrique apparaît aux bornes d’une bobine à la condition qu’il y ait un
mouvement de l’aimant au voisinage de cette bobine.
Exercice 3
®
Non
®
x
mesurer la tension ?
3.22
Séquence 8
c c
oui
2. On éloigne l’aimant de la bobine. opposée à la —
précédente
Exercice 5
séance 2
Exercice 6
1- a) Sur la photographie C, le circuit est fermé car la lampe brille (position fermée de
l’interrupteur).
b) Sur la photographie B, le circuit est ouvert car l’interrupteur est en position « ouvert ».
Pour s’en rendre compte, il suffit d’observer sur la photographie C le changement de
position de l’interrupteur.
1
stator a la même racine que statique (qui ne bouge pas).
Exercice 7
Oui Non
1- Peut-on dire que dans l’alternateur de vélo, la bobine constitue un
x ®
élément de la partie fixe et que l’aimant tourne ?
Exercice 8
énergie énergie
mécanique électrique
opérateur alternateur lampe
Exercice 9
énergie énergie
mécanique électrique
moteur alternateur batterie
du véhicule
Exercice 10
séance 3
1- Le principal « acteur » d’une centrale hydraulique est l’eau. Elle permet la mise en
mouvement de la turbine.
6- Le principal « acteur » d’une centrale éolienne est le vent. Il permet la mise en mouvement
des pales.
8- L’alternateur est l’élément que l’on retrouve et qui est nécessaire à la production
d’électricité.
9- Le vent arrivant sur les pales transfère à celles-ci de l’énergie et permet de les faire tourner.
Il transfère donc de l’énergie mécanique aux pales du rotor.
10- Le caractère renouvelable de ces deux modes de transfert de l’énergie, réside dans le fait
que l’eau et le vent sont présents à la surface du globe de façon inépuisable (ex : cycle de
l’eau).
x
Séquence 8
c
Non
®
c
® x
reste-t-elle constante ?
3- Peut-on dire que l’eau acquiert de l’énergie de mouvement pendant
qu’elle s’écoule dans la conduite forcée, et qu’elle transfère une x ®
grande partie de cette énergie à la turbine ?
4- La turbine d’une centrale hydraulique est-elle mise en mouvement par
® x
un jet d’air ?
5- L’alternateur transforme-t-il l’énergie mécanique reçue en énergie
x ®
électrique ?
6- L’alternateur est-il présent uniquement dans les centrales
® x
hydrauliques ?
11- Dans le diagramme d’énergie d’une centrale, faut-il faire figurer les
x ®
pertes d’énergie ?
Exercice 12
Énergie mécanique Énergie électrique
Rotation de la turbine X
Vent X
Éolienne en mouvement X
Écoulement de l’eau X
Lampe qui brille X
Exercice 13
1- a) Le pourcentage de l’énergie non convertie d’une centrale hydraulique est de 20 %
(100 % - 80 %).
b) Cette énergie est perdue sous forme de frottements mécaniques et de chaleur.
2- a) Le pourcentage de l’énergie non convertie d’une centrale éolienne est de 40 %
(100 % - 60 %).
b) Cette énergie est perdue sous forme de frottements mécaniques, chaleur, et une partie
de l’air est toujours en mouvement à la sortie de l’éolienne (énergie non convertie).
Eau en mouvement
énergie mécanique
100 %
énergie électrique
Alternateur
80 %
Réseau
électrique
20 %
énergie “ perdue ”
Réseau
Air en mouvement Alternateur
100 % 60 % électrique
40 %
énergie “ perdue ”
séance 4
Exercice 14
1- C’est par combustion d’un combustible dans la chaudière qu’est produite la vapeur d’eau
dans le générateur de vapeur.
2- L’énergie issue du combustible qui brûle est de l’énergie thermique.
3- L’énergie mécanique est la forme d’énergie acquise par l’eau à la sortie du générateur de
vapeur.
4- a) La rotation de la turbine est l’action produite par la vapeur d’eau.
b) Elle transmet alors de l’énergie mécanique.
5- L’élément que l’on trouve dans la centrale thermique déjà présent dans les deux centrales
électriques étudiées précédemment est l’alternateur.
6- a) Une centrale thermique fournit au réseau électrique de l’énergie sous forme électrique.
b) C’est l’alternateur qui est à l’origine de cette forme d’énergie.
c) Toute l’énergie reçue n’est pas transformée, une partie est « perdue ».
7- Ces énergies fossiles reposent sur une logique de stock. Mais à mesure que le temps passe,
ces stocks s’épuisent et ne se renouvellent pas suffisamment vite.
Par exemple, le pétrole demande des millions d’années à se former. La ressource va
donc s’épuiser car la consommation est supérieure à la production ; d’où le terme « non
renouvelable ».
x
Séquence 8
c
Non
®
c
10- Les énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon) sont-elles des énergies non
x ®
renouvelables ?
Exercice 16
Renouvelable
Origine Nature du jet,
à l’origine du Nom
de
mouvement de
l’énergie Oui Non du rotor (eau, la centrale
mécanique vapeur, air)
Exercice 17
Voici le diagramme d’énergie d’une centrale thermique.
Vapeur d’eau
énergie mécanique énergie électrique
Alternateur
Réseau
en mouvement électrique
“ énergie perdue ”
séance 5
Exercice 18
1- Les matières fissibles utilisées dans le réacteur sont l’uranium et le plutonium.
2- L’énergie thermique, issue du circuit primaire, a pour effet de produire de la vapeur d’eau
dans le circuit secondaire.
3- C’est le jet de vapeur d’eau du circuit secondaire, qui permet de faire tourner la turbine de
l’alternateur.
4- La liquéfaction de l’eau du circuit secondaire est réalisée grâce au condenseur. Il refroidit
la vapeur à la sortie de la turbine, en la mettant en contact avec l’eau froide du circuit
tertiaire.
5- L’enceinte de confinement a pour but de protéger l’environnement des radiations émises
par le réacteur.
Exercice 19
1- Tesla a perfectionné l’alternateur, et a travaillé sur le transport de l’énergie électrique sur
de grandes distances.
2- Lucien Gaulard a mis au point « le générateur secondaire » qui a permis d’élever la tension
aux bornes d’un alternateur.
3- a) L’exposition internationale de l’électricité à Paris a eu lieu en 1881.
b) Elle a célébré la naissance de l’électrotechnique.
4- La machine de Sulzer a permis d’alimenter en électricité une usine de Mulhouse dans la
première moitié du XXe siècle.
5- Les éléments qui caractérisent cette machine sont :
• un alternateur de 70 tonnes comprenant
• une roue de 6 mètres de diamètre (rotor) et
• 72 bobines.
6- Le rotor est mis en mouvement grâce à une machine à vapeur qui fournit l’énergie
mécanique.
Séance 1
Séquence 9
c c
Exercice 1
1- On représente le sens conventionnel du courant électrique par une flèche rouge, et sortant
par la borne + du générateur.
• son anode,
• sa cathode,
3-
• situation 1 :
• situation 2 :
Commentaires :
• Dans la situation 1, la DEL est
passante, d’où l’apparition du
sens conventionnel du courant
électrique et la couleur rouge de
la DEL.
• La DEL étant bloquée (ou non
passante), pas de courant dans
le circuit, pas de coloriage
rouge.
Exercice 2
1- L’éclat de la lampe du circuit n°1 est le même entre le début et la fin de l’expérience.
3- a) Si l’éclat de la lampe ne varie pas lorsqu’elle est connectée aux bornes de la pile, c’est
que la valeur de la tension délivrée par cette pile ne change pas.
b) Si l’éclat de la lampe varie lorsqu’elle est connectée aux bornes du générateur très basse
fréquence (GTBF ou TBF), c’est que la valeur de la tension qu’il délivre à ses bornes
change pendant les 0,75 s.
Exercice 3
1- Deux DEL sont montées en opposition si la cathode de l’une est connectée à l’anode de
l’autre.
3- Les deux DEL se mettent à clignoter lorsqu’elles sont alimentées par le GTBF. Elles
retrouvent leur éclat toutes les 0,5 s.
c c
5- Les DEL émettent de la lumière l’une après l’autre, donc le courant circule dans l’une puis
dans l’autre ; c’est-à-dire que le courant circule dans le circuit dans un sens puis dans
l’autre.
Dans le cas du circuit alimenté par un GTBF, le courant électrique qui circule change de
sens de façon régulière.
6- Le sens conventionnel nous précise que le courant électrique sort par la borne positive
du générateur, traverse les dipôles qu’il rencontre, et rejoint le générateur par sa borne
négative.
Avec le GTBF, si le courant change de sens régulièrement (toutes les 0,25 s dans notre
expérience), alors les bornes du générateur changent de signe aussi toutes les 0,25 s.
Pour un GTBF, on ne peut donc pas définir de borne positive ou négative comme pour
une pile !
Exercice 4
Oui Non
1- Une tension continue garde-t-elle la même valeur au
˝ ®
cours du temps ?
2- Un GTBF fournit-il une tension continue ? ® ˝
3- Une tension qui garde toujours la même valeur négative
˝ ®
est-elle continue ?
4- Un accumulateur (ou pile rechargeable) fournit-il une
® ˝
tension variable ?
5- Peut-on dire qu’une DEL est un dipôle polarisé, car son
comportement (éclat ou non) dépend de la façon dont ˝ ®
elle est connectée au générateur ?
6- La DEL est-elle un détecteur de courant ? ˝ ®
7- Deux DEL en opposition sont-elles montées en
˝ ®
dérivation ?
8- Dans le montage de deux DEL en opposition, les
® ˝
cathodes sont-elles reliées entre elles ?
9- Pour un GTBF alimentant un circuit, la tension fournie
® ˝
varie-t-elle en restant positive ?
10- Dans un circuit, alimenté par un GTBF, le courant
˝ ®
électrique change-t-il régulièrement de sens ?
11- Avec un GTBF, peut-on identifier une borne positive
ou une borne négative comme pour un générateur de ® ˝
tension continue ?
Exercice 5
Séance 2
1- Les deux instruments de mesure présents dans cette expérience sont le voltmètre et le
chronomètre.
On conclut que c’est la tension électrique fournie par le GTBF qui est mesurée.
7- Les valeurs de tension sont soit positives, soit négatives et varient entre -3,4 V et 3,7 V.
8- Les valeurs n’étant pas les mêmes au cours du temps, cette tension est donc variable.
c c
11- Pour réaliser le tracé, il faut d’abord observer la position des points.
Pour tracer un segment, on positionne la règle pour qu’elle passe par un maximum de
points alignés.
Au besoin, n’hésite pas à prolonger le tracé tant que les 3 segments n’apparaissent pas. Par
la suite, tu gommes les traits de construction inutiles.
Exercice 6
®
Non
˝
un multimètre en fonction ampèremètre ?
2- Le chronomètre permet-il de repérer des intervalles de
˝ ®
temps réguliers ?
3- Un GTBF fournit-il des valeurs positives et négatives de la
® ˝
tension ?
4- Pour visualiser les variations de la tension fournie par un
˝ ®
GTBF, peut-on construire un graphique ?
5- Le voltmètre ne peut-il suivre que des variations lentes de
˝ ®
la tension d’un GTBF ?
6- Est-il possible, pour une personne, d’effectuer un relevé
® ˝
de tension tous les « un dixième » de seconde ?
7- Si une tension présente des valeurs positives puis
˝ ®
négatives, alors la tension est-elle variable ?
8- Sur un graphique, le temps est-il porté en ordonnée et la
® ˝
tension en abscisse ?
9- La tension présente-t-elle des valeurs négatives, tout
® ˝
comme le temps ?
10- La pile et le GTBF ont-ils la même représentation
graphique de l’évolution de la tension en fonction du ® ˝
temps ?
11- Peut-on dire que sur un graphique, c’est le temps en
® ˝
fonction de la tension qui est représenté ?
12- Sur un graphique, faut-il penser à mettre le titre, l’échelle,
˝ ®
les noms des axes et leurs unités ?
13- Pour réaliser un tracé de courbe, relie-t-on par un trait
® ˝
deux points consécutifs ?
Exercice 7
• 1 GTBF
• 1 DEL rouge
• 1 DEL bleue
• 1 lampe
• 6 fils de connexion
c c
3- États du circuit
• Photo n° 1 :
La lampe brille, la DEL rouge est éteinte, la DEL bleue brille.
• Photo n° 2 :
La lampe brille, la DEL rouge est éteinte, la DEL bleue brille.
4- Quand la tension est positive, c’est la DEL bleue qui brille (état du circuit de la photo n° 1)
Quand le tension devient négative, c’est la DEL rouge qui brille (état du circuit de la photo
n° 2).
Dans les deux cas, la lampe brille car elle n’est pas un dipôle polarisé.
Or sur les trois segments du graphique (question 10 exercice 5), la tension augmente, puis
diminue, s’annule, devient négative, augmente à nouveau tout en restant négative, s’annule
à nouveau, redevient positive tout en augmentant.
Par conséquent, il y a deux phases :
• 1re phase de l’observation : C’est la DEL bleue qui brille (passante).
1. La DEL bleue brille progressivement, atteint son maximum d’éclat car sa tension
augmente.
2. La lampe brille progressivement, atteint son maximum d’éclat, sa tension augmente.
3. L’éclat de la DEL bleue et de la lampe diminue jusqu’à l’extinction car la tension
diminue et devient nulle.
4. La DEL rouge est restée éteinte (bloquée) pendant toute cette 1re phase.
• 2nde phase de l’observation : C’est la DEL rouge qui brille (passante).
1. La DEL rouge brille progressivement, atteint son maximum d’éclat car sa tension
« augmente » (ici, c’est vu du côté de la DEL et non du graphique).
2. La lampe brille progressivement, atteint son maximum d’éclat, sa tension augmente.
3. L’éclat de la DEL rouge et de la lampe diminue jusqu’à l’extinction car la tension
diminue et devient nulle.
4. La DEL bleue est restée éteinte (bloquée) pendant toute cette 2e phase.
Le cycle reprend ainsi de suite, des clignotements s’établissent.
Sur un cycle, la DEL bleue brille une fois, la DEL rouge aussi, mais la lampe brille deux
fois.
On s’attend donc à l’observation suivante :
Les deux DEL clignotent l’une après l’autre, mais la lampe brille quand la DEL bleue ou
la DEL rouge brillent.
5- Une lampe, alimentée par un GTBF clignote donc deux fois plus vite qu’une DEL.
Séance 3
Exercice 8
1- Le générateur utilisé dans cette expérience est un GTBF.
2- a) Il existe trois positions possibles pour le bouton rotatif de la zone « FORME ».
b) Nous avons déjà rencontré les formes suivantes :
• : Forme de type « dents de scie » ou triangulaire
• : Forme de type « continu »
3- a) La tension étudiée est variable.
b) La valeur maximale de la tension est 3,3 V.
c) La valeur minimale de la tension est – 4,0 V.
4- Représentation graphique de la tension aux bornes du GTBF en fonction du temps.
c c
b) Une période (possible) est comprise entre 20 s et 140 s. Il suffit de repasser en bleu la
période de la courbe entre ces deux moments.
c) T = 120 s (140 s – 20 s = 120 s est égale à la durée d’un motif.)
4- Il est possible d’identifier un motif sur le graphique de l’évolution de la tension en fonction
du temps.
Il y a donc une période.
Le signal électrique délivré par le GTBF est donc périodique.
Exercice 10
Oui Non
1- Une tension périodique commence-t-elle nécessairement
® ˝
à0V?
2- Un motif se lit-il sur le voltmètre ? ® ˝
3- Un motif prouve-t-il que la tension est périodique ? ˝ ®
4- Un motif est-il une partie du graphique qui se répète ?
® ˝
Non, car il faut préciser que c’est la plus petite partie.
5- Le motif se note-t-il T et se mesure-t-il en seconde ? ® ˝
6- La plus petite partie du graphique qui se répète est-elle
˝ ®
un motif ?
7- La période T est-elle une valeur de tension ? ® ˝
8- La période est-elle la durée d’un motif ? ˝ ®
Exercice 11
1- Un phénomène est périodique s’il présente un motif, c’est-à-dire, pour une grandeur
physique, un ensemble de valeurs dont les variations se répètent au cours du temps.
La grandeur physique qui varie au cours du temps, dans le cas du phare, est son éclairage.
À l’issue de la phase 4, on revient à la phase 1 et ainsi de suite.
L’éclairage du phare est donc un phénomène périodique.
2-
Exercice 12
®
Non
Exercice 13
1- Il est possible de trouver plusieurs motifs pour un même signal. Voici donc un exemple de
correction possible pour cette question.
Tension
Valeurs
Signal
positives de U
Signal n° 1
oui
X
non
Signal n° 2
oui
X
non
Signal n° 3
oui
X
non oui
X
Séquence 9
Signal n° 4
non
c c
Valeurs
X X X X
négatives de U
U est continue X X X X
U est variable X X X X
U est
X X X X
périodique
Séance 4
Exercice 14
Les corrigés des questions 1 et 2 sont fournis sur la même figure.
Il s’agit de la figure f94.2 (proposée à l’exercice suivant)
Le tracé est délicat, aussi n’hésite pas à répéter tes gestes (en l’air), plusieurs fois, avant de
passer au tracé final.
Exercice 15
1- La tension est-elle :
• continue ? non
• variable ? oui
• périodique ? oui
2- Sur la figure f94.2, deux motifs sont représentés.
Par exemple (en pointant les valeurs maximales de la tension, comme points de repère) :
3- La figure fe94.2 ci-dessous montre les constructions amenant les réponses attendues.
Fig. fe94.2
c c
6- L’aire de la surface rouge est égale à l’aire de la surface bleue. En les découpant, puis en les
superposant dos à dos, on peut s’en rendre facilement compte.
Du point de vue de la tension, chaque valeur présente dans l’alternance positive, trouve sa
valeur opposée dans l’alternance négative.
Comme tu peux le constater, les deux alternances rouge et bleue forment une période.
La moyenne des valeurs de la tension est donc nulle sur une période, pour une tension de
ce type.
En 3e, on retiendra l’expression « les valeurs de la tensions se compensent », ce qui revient
à dire que la moyenne des valeurs de la tension sur une période est nulle.
7- Le mot « sinusoïdal » renvoie à une fonction ayant pour graphique une sinusoïde.
Ce graphique correspond à l’allure de la courbe suivante :
Exercice 16
®
Non
Exercice 17
La figure suivante est un exemple possible de correction.
Il est possible de remplacer les formes alternatives des tensions n° 1 et 5 par un signal de type
« créneau » ou « dent de scie » comme ceux étudiés dans les séances précédentes.
Fig. fe94.4b
c c
2- L’énoncé fournit 10 secondes pour la période, que l’on exprime par une égalité :
T = 10 s
3- Les éléments présents sur la figure fe94.5b amènent aussi la réponse pour la question 4.
Fig. fe94.5b
4- En une minute (60 s), il y a 6 fois la période.
Chaque DEL présentera donc 6 éclats en une minute.
SÉQUENCE 10
Séance 1
Exercice 1
1- Le premier bouton sur lequel il faut agir, est le bouton poussoir de mise sous tension, c’est
le n° 1.
2- Cette tache lumineuse verte se nomme le spot lumineux.
3- Les deux boutons rotatifs permettant de régler le centrage du spot lumineux sont :
• le numéro 5 qui se nomme « bouton de déplacement vertical du spot »,
• le numéro 6 qui se nomme « bouton de déplacement horizontal du spot ».
On recherche ainsi une position de référence pour le spot.
4- • Le bouton rotatif 3 sert au réglage de la finesse du spot lumineux.
• Le bouton rotatif 4 sert au réglage de son intensité.
5- a) C’est le bouton rotatif n° 8 appelé sensibilité horizontale (ou balayage) qui a permis
la mise en mouvement du spot lumineux.
Suivant la position de ce bouton, le spot se déplace horizontalement (lentement ou rapidement). Lorsque
ce déplacement devient très rapide, l’œil n’est plus en mesure d’observer le spot lumineux, il ne distingue
plus qu’une ligne horizontale.
• Photo A : en désactivant le balayage, le déplacement horizontal est rendu impossible.
• Photo A : en enclenchant le balayage, le spot lumineux se déplace horizontalement à l’écran.
b) L’unité est la seconde (les sous-multiples aussi utilisés sont les suivants : la milliseconde
(ms) et la microseconde (μs).
La durée est la grandeur physique qui est contrôlée par le bouton n° 8.
6- C’est le bouton poussoir n° 11 appelé « XY » qui enclenche ou non le dispositif de
balayage. Quand le bouton est enfoncé, le défilement du spot cesse. Quand il est en
position haute, le défilement a lieu.
7- a) Le sélecteur est sur la position :
b) Sur la photographie C, au niveau de l’écran de l’oscilloscope, on observe une déviation
verticale du spot de deux carreaux vers le haut.
Ces carreaux sont appelés des divisions.
Exercice 2
1- a) La connexion de la pile à l’oscilloscope s’opère sur les boutons 9 et 10, appelés
respectivement « borne d’entrée Y » et « borne de référence (masse) ».
b) Le spot est réduit à un point, cela signifie que le balayage a été désactivé. C’est la
position « XY » du balayage (bouton n° 11 appuyé).
c) - Le bouton (n° 7) qui permet de positionner le spot sur l’écran, se nomme la
« sensibilité verticale ».
- L’unité utilisée est le volt. La grandeur physique contrôlée par ce bouton est donc la
tension électrique.
3- a) La tension visualisée sur l’écran est une tension variable : c’est la tension d’un GTBF.
4- a) Entre les documents F et G, c’est la sensibilité horizontale qui a été modifiée, cela
signifie que le dispositif de balayage est actif.
b) La tension observée sur l’écran de l’oscilloscope (fournie par le GTBF) est appelée
tension alternative périodique et sinusoïdale.
Exercice 3
Oui Non
1- Sur l’oscilloscope, après sa mise en route, est-ce qu’on
règle le cadrage du spot sur l’écran, avec les boutons ® ˝
de sensibilité verticale et horizontale ?
2- Peut-on dire que comme pour le GTBF, l’oscilloscope
appartient à la famille des générateurs, car il fournit ® ˝
une tension électrique ?
3- Sur l’écran, le spot défile-t-il de droite à gauche ? ® ˝
4- Pour améliorer la netteté et la luminosité du spot, sur
la façade de l’oscilloscope, faut-il agir sur les boutons ˝ ®
rotatifs notés «INTENS» et « FOC » ?
5- Pour faire défiler le spot, faut-il appuyer sur « XY » ? ® ˝
6- En agissant sur le bouton rotatif de balayage, est-ce
˝ ®
qu’on modifie la vitesse de défilement du spot ?
7- Pour visualiser sur l’écran, la tension d’une pile ou d’un
® ˝
GTBF, le sélecteur doit-il être positionné sur « 0 » ?
8- Le bouton rotatif de sensibilité verticale permet-il un
meilleur « étalement » vertical, de la courbe en cours de ˝ ®
visualisation ?
9- Peut-on dire que si on visualise une courbe, c’est que le
˝ ®
sélecteur est sur la position ou ?
10- Est-ce que la sensibilité verticale gère la tension comme
˝ ®
grandeur physique ?
11- La sensibilité horizontale s’exprime-t-elle en volt ? ® ˝
12- Le balayage utilise-t-il les symboles des unités et sous-
˝ ®
multiples suivants : s, ms, μs ?
Exercice 4
Pour cet exercice, il n’y a pas de correction puisque l’entraînement est oral avant tout.
Bien revenir sur le cours en cas de difficultés.
La connaissance des éléments de base de l’oscilloscope est indispensable à la compréhension
des séances à venir. Aussi ne néglige pas cet exercice.
Exercice 5
La tension … A B C D E F
Tension continue O O N N N O1
Tension variable N N O O O N
Tension alternative N N O O O N
Des valeurs nulles de U N N O O O O
? Des valeurs positives de U O N O O O N
Des valeurs négatives de U N O O O O N
Tension périodique N N O O O2 N
Tension sinusoïdale N N N O ? N
Les réglages de l’oscilloscope …
Oscilloscope en marche O O O O O O
Sélecteur sur 0 N N N N N ?
? XY enfoncé O N N N O N
Balayage enclenché N O O O N O
1. La tension présentée sur l’écran F est nulle. Elle est donc continue.
2. On pourrait aussi mettre un ? car la tension présentée sur l’écran E pourrait aussi être seulement variable.
Exercice 6
1- Une division correspond au déplacement d’un carreau sur l’écran.
Ce déplacement peut être d’un carreau verticalement (en haut ou en bas), ou
horizontalement (dans le sens du mouvement du spot).
2-
a) Noms des deux boutons rotatifs :
A : sensibilité verticale
B : sensibilité horizontale aussi appelée balayage.
b) Les grandeurs physiques associées à ces deux boutons rotatifs sont :
A : la tension, il suffit de lire l’unité inscrite (V ou mV).
B : la durée (s, ms, μs).
c) Le bouton de la photographie A est associé à l’axe vertical de l’oscilloscope.
d) Le bouton de la photographie B est associé à l’axe horizontal de l’oscilloscope.
c c
Séance 2
Exercice 7
1- Le générateur est un GTBF, l’appareil de mesure est un oscilloscope.
2- Les réglages nécessaires pour visualiser la courbe du document sont :
Phase de mise en œuvre :
• mise sous tension de l’oscilloscope,
• sélecteur (sur « 0 »), « XY » en position appuyée,
• affinage du spot (intensité, finesse), puis centrage (déplacements vertical et
horizontal),
Phase de réglages préliminaires :
• sélecteur au milieu « » (prêt à recevoir une tension entre les voies (bornes) Y et la
masse),
• position « XY » relevée pour enclencher le système de balayage.
Phase de réglages de visualisation
• actions sur les boutons rotatifs de sensibilité horizontale et verticale, de façon à
observer un ou deux motifs (en cas de tension périodique).
3- Le signal électrique observé sur l’écran correspond à une tension variable, alternative,
périodique et sinusoïdale.
4- En haut, il y a le bouton rotatif de sensibilité horizontale (ou balayage), et en bas le
bouton rotatif de sensibilité verticale.
5- Le bouton rotatif de sensibilité horizontale indique 0,1 ms/DIV
Le bouton rotatif de sensibilité horizontale indique 1 V/DIV.
6- a) On compte sur l’écran verticalement 8 divisions.
b) On compte sur l’écran horizontalement 10 divisions.
7- a) A et C sont les points de la photographie zoomée qui bornent une division horizontale.
b) A et B sont les points de la photographie zoomée qui bornent une division verticale.
8- a) Entre les points A et C, il y a 4 graduations (A et C étant exclus).
b) Entre les points A et B, il y a 4 graduations (A et B étant exclus).
9- a) Une division horizontale comporte 5 intervalles de graduation.
b) Une division verticale comporte aussi 5 intervalles de graduation.
Séquence 10
Exercice 8
1- a) Non, en modifiant la valeur de Sv, on ne modifie pas la valeur de la tension du GTBF,
car pour la modifier, il faut agir sur le GTBF lui-même !
De plus, l’oscilloscope n’appartient pas à la famille des générateurs, c’est avant tout un
instrument de visualisation et de mesures.
b) La tension correspondant à un déplacement vertical (vers le haut) d’une division vaut
2 V.
c) En B, d’après la courbe (ainsi que l’exercice 7 question 16), UB = 3 V or UB = Sv x d’B ,
U 3
d’où d’B = B = = 1,5 d’où d’B = 1,5 DIV.
Sv 2
40 — © Cned, Physique - chimie 3e
d) On constate que d’B < dB, la courbe se « tasse, s’aplatit » de part et d’autre de l’axe
horizontal (U = 0 V). La hauteur sur laquelle l’oscillogramme s’étend diminue.
2- Par raisonnement analogue, si Sv passe à 0,5 V/DIV, le point B va s’écarter de l’axe
horizontal central (U = 0 V) car :
d’’B =
UB
=
3
soit 6 DIV avec d’’B, la nouvelle valeur du nombre de divisions pour
Séquence 10
c c
S''v 0,5
S’’v = 0,5 V.
Or l’écran ne comporte que 4 divisions verticales au-dessus de la ligne 0 V.
Le spot va donc « sortir » de l’écran, et se positionner « au-dessus » (en dehors de
l’écran).
Remarque : Cette situation est fréquente et ne pose pas de danger pour l’oscilloscope, comparé au
multimètre utilisé en fonction ampèremètre, où c’est le fusible qui « grille ».
Pour rappel, en fonction voltmètre, la situation de dépassement de calibre se traduit par l’affichage
, et n’affecte pas le fusible du multimètre.
3- En conclusion :
Exercice 9
Oui Non
1- L’axe vertical de l’oscilloscope est-il en relation avec la tension
˝ ®
électrique ?
2- La déviation verticale du spot, dépend-elle de la valeur de tension
˝ ®
appliquée par le GTBF, aux bornes de l’oscilloscope ?
3- Le bouton rotatif de sensibilité horizontale a-t-il une influence sur
® ˝
la hauteur du spot ?
4- Une division comporte-t-elle quatre intervalles de graduation ? ® ˝
5- Un intervalle de graduation vaut-il 0,1 division ? ® ˝
6- Ce qui est valable pour l’axe vertical (division, graduation,
˝ ®
intervalle de graduation), l’est-il aussi pour l’axe horizontal ?
7- La sensibilité verticale s’écrit-elle Sh ? ® ˝
8- L’écriture « Sv = 5 V/DIV » signifie-t-elle qu’un déplacement
˝ ®
vertical, d’une division, correspond à une tension de 5 V ?
9- Si Sv = 1 V/DIV, alors la tension correspondant à un intervalle de
® ˝
graduation vaut-elle 1 V ?
10- Après les trois phases de réglages de l’oscilloscope, la ligne
horizontale, située au centre de l’écran, correspond-elle à une ˝ ®
tension de 0 V.
11- Peut-on dire que si une tension alternative d’un GTBF est envoyée
aux bornes d’un oscilloscope, et que l’écran n’affiche pas la
totalité de la courbe, c’est que la valeur de la sensibilité verticale
(Sv) est trop faible ?
12- La lettre « d » correspond-elle au nombre de divisions, appelé
aussi déviation verticale ?
˝
˝
®
Exercice 10
A B C D E F
Sv (V/DIV) 2 2 5 5 5 2
d en DIV 3 - 2,6 0
ou 3 3,8 3,6
dUmax en DIV
U (V) 6 - 5,2 0
ou 15 19 18
Umax (V)
3- Si Sv diminue, alors la courbe aura tendance à s’étendre verticalement sur l’écran ; le point
Umax sortira alors de l’écran, car :
Umax 15
d’max = = = 7,5 d’où d’max = 7,5 DIV avec d’c, la nouvelle valeur du nombre de
S'v 2
On constate que :
c c
Exercice 12
1- La portion de courbe située entre D et L est un motif.
2- Les portions équivalentes à un motif (entre D et L) sont situées, dans l’ordre d’apparition
de gauche à droite, entre :
1. A et I,
2. B et K,
3. E et N,
4. F et O,
5. G et Q,
6. H et R,
7. I et S.
3- Il y a une seule alternance positive entière, représentée sur la courbe. Elle est située entre H
et L.
4- Il y a deux alternances négatives entières sur la courbe. Elles sont situées entre D et H puis
entre L et R.
5- Pour le calcul de la période, le motif le plus judicieux à prendre, est celui entre B et K car
les positions de ces points coïncident avec les traits verticaux de l’écran. Ces positions
facilitent grandement la détermination de d.
Ici c’est une simple lecture à effectuer pour avoir d.
6- Pour une période, d = 5 DIV.
7- D’après la figure 103.2 on a Sh = 0,1 ms/DIV et d = 5 DIV, d’où T = Sh x d = 0,1 x 5
soit T = 0,5 ms.
Exercice 13
Oui Non
1- L’oscilloscope permet-il de lire « directement » la valeur de la
® ˝
période ?
2- L’oscilloscope permet-il de déterminer des durées autres
que la période ? On peut mesurer la durée entre deux points ˝ ®
quelconques.
3- L’oscilloscope permet-il aussi de déterminer directement des
® ˝
valeurs négatives de durée ?
4- Pour effectuer une mesure de durée à l’oscilloscope, le bouton
poussoir « XY » doit-il être enfoncé (c’est-à-dire activé) ? ® ˝
Revoir l’exercice 1 question 6
5- Le bouton rotatif de balayage, fournit-il une information
˝ ®
indispensable pour le calcul d’une durée ?
6- Sh correspond-il aussi à la valeur du balayage ? ˝ ®
7- Le balayage produit-il un effet sur la déviation verticale du
® ˝
spot ?
8- Pour déterminer une durée à l’oscilloscope, faut-il avoir
la valeur de la sensibilité horizontale ainsi que celle de la ® ˝
déviation verticale ?
˝
Séquence 10
c
˝
®
c
Exercice 14
1- Méthode n° 1
a) La portion de courbe comprise entre A et B représente un motif.
b) L’encadrement au dixième de division près, du nombre d1 de divisions, entre A et B, est :
1,9 div < d1 < 2,0 div
c) L’encadrement de la valeur de la période T, s’obtient d’après la formule :
T = Sh x d, on a donc 0,1 x 1,9 = 0,19 d’une part et 0,1 x 20 = 0,20 d’autre part
d’où finalement 0,19 ms < T < 0,20 ms
2- Méthode n° 2
a) Entre A et C, il y a cinq motifs.
b) Le nombre de divisions d2 est environ 9,8 div.
c) Notons t2 , la durée des cinq motifs. Sachant que d2 est le nombre de divisons
correspondant à cinq motifs, et connaissant la valeur de la sensibilité horizontale Sh,
on a : t2 = d2 x Sh = 9,8 x 0,1 soit 0,98 ms
la valeur de la période T s’obtient par :
t2 0,98
T= = = 0,196 ms
5 5
3- Comparaison des deux méthodes.
a) L’intérêt de la méthode n° 2 par rapport à la méthode n° 1, porte sur la précision.
Dans la méthode n° 1, pour trancher sur la valeur de T, il manque le chiffre des
millièmes. L’arrondi du chiffre des centièmes, nous amène à la valeur T = 0,2 ms.
La méthode n° 2 ne soulève pas le problème de l’encadrement, car, par un choix
judicieux des points de la courbe qui encadrent les motifs, les coïncidences s’établissent
avec les traits verticaux de l’écran, ou les traits de graduation. La précision porte sur le
chiffre des millièmes avec cette méthode.
b) D’après les questions 1 et 2, pour déterminer la période d’un signal électrique, dont
l’écran affiche plusieurs motifs, la méthode à retenir est :
1. Identifier un nombre de motifs,
2. Sur le premier et le dernier motif, repérer un point équivalent dont la position
coïncide avec un trait vertical de la graduation,
3. En lisant la valeur de Sh, calculer la durée t, entre les deux points équivalents,
4. Pour obtenir la période T, diviser t par le nombre de motifs.
c) En reprenant les étapes b) et c) de la méthode n°2, si l’écran affiche un nombre n de
motifs, s’étendant sur d divisions, la relation mathématique, permettant de calculer la
valeur de la période T, connaissant la valeur de la sensibilité horizontale Sh est :
d ×S h
T=
avec - T, la période du signal électrique périodique,
n
- n, le nombre de motifs pointés sur l’écran,
- d, le nombre de divisions correspondant aux n motifs,
- Sh, la valeur de la sensibilité horizontale.
Séance 4
Exercice 15
1- Liste du matériel et fonction des appareils 1, 2 et 3 :
• un GTBF qui impose le signal électrique (périodique, alternatif, sinusoïdal)
• un oscilloscope pour les mesures de tensions et de durées
• un multimètre utilisant la fonction fréquencemètre mesure la fréquence
• 4 fils de connexion
2- Les réglages des sensibilités de l’oscilloscope sont :
• Sv = 1 V/div
• Sh = 0,1 ms/div
c c
Exercice 16
1- L’appareil qui impose les valeurs de fréquence est le GTBF.
2- Sh = 0,1 ms/div
3- Pour T1 : Un motif s’étend sur 9,8 divisions. D’où T1 = Sh x d1 = 0,1 x 9,8 soit T1 = 0,98 ms
Pour T2 : Deux motifs s’étendent sur 9,8 divisions.
S × d2 0,1× 9,8
D’où T2 = h = soit T2 = 0,49 ms
2 2
Pour T3 : Trois motifs s’étendent sur 5,8 divisions.
S × d3 0,1× 5,8
D’où T3 = h = soit T3 = 0,193 ms
3 3
4- Les éléments du tableau sont :
1 1 1 1
3- ≈ 1 020 ≈ 2 040 ≈ 5 181
T T1 T2 T3
Exercice 17
1
8- Dans la relation T = , si on exprime la valeur de la
f ˝ ®
fréquence f en hertz (Hz), la valeur de la période est-elle
alors en seconde (s) ?
9- Peut-on dire que pour obtenir la valeur de la fréquence
d’une tension périodique avec uniquement un oscilloscope,
il est nécessaire de déterminer la valeur de la période en ˝ ®
1
seconde, puis d’utiliser la relation f = ?
T
10- Si la valeur de la fréquence augmente, alors est-ce que
l’écran de l’oscilloscope affiche davantage de motifs ? En
˝ ®
effet, si la fréquence augmente, la période diminue et la courbe
se resserre donc présente davantage de motifs.
Exercice 18
1- La relation donnant la période T en fonction de la fréquence f est :
1 1
T= ou f = avec les grandeurs physiques et unités suivantes :
f T
1 1
2- Comme T = 6s, f = = soit environ 0,17 Hz
T 6
La3 sons
graves
Sons
aigus
les
ultrasons
les
infrasons
Séquence 10
chauve-
souris
c c
Séance 5
Exercice 20
1- Les données de la question a) :
D’après la figure f104.1 :
• La sensibilité verticale vaut 1 V/ DIV, notée Sv = 1 V/DIV
• La sensibilité horizontale vaut 0,1 ms/DIV, notée Sh = 0,1 ms/DIV
Les inconnues de la question a) :
Les « inconnues » sont les grandeurs physiques qui ne sont pas directement accessibles
dans l’énoncé ou sur les figures.
Installation des grandeurs physiques recherchées, logique suivie :
• Premier réglage du GTBF : indice 1 pour l’écriture des symboles,
• Seconde réglage du GTBF : indice 2 pour l’écriture des symboles,
• Calcul de T à partir de chaque écran,
1
• Calcul de f à partir de T par la formule f =
T
Écriture des symboles des grandeurs physiques recherchées (avec ?):
• T1 = ?
• T2 = ?
• f1 = ?
• f2 = ?
Les données de la question b) :
Le fréquencemètre fournit deux valeurs de fréquence, mais pour ne pas confondre avec
celles de la question a), je choisis de mettre un prime « ’ », soit
• f1’ = 1 kHz
• f2’= 2 kHz
Exercice 21
Oui Non
1- Si une tension est alternative et sinusoïdale, est-ce qu’elle
admet alors une période, une tension maximale, une tension ˝ ®
minimale et une fréquence ?
2- Peut-on dire qu’il y a une seule façon de déterminer la valeur
de la fréquence d’une tension périodique et sinusoïdale, qui
® ˝
est d’utiliser un fréquencemètre ? Non, on peut utiliser aussi
un oscilloscope.
3- Est-il possible de mesurer la fréquence d’une tension
® ˝
continue ? Non car elle n’est pas périodique.
4- Est-ce que la relation Umin = - Umax est vraie pour toute
˝ ®
tension variable et alternative ?
5- En modifiant la valeur du balayage, est-ce qu’on modifie la
valeur de Umax ? ® ˝
déterminer la valeur de la période d’une tension alternative
et sinusoïdale ? Non, on peut aussi utiliser un fréquencemètre
puis calculer la période avec la formule
f=
1
T
®
Séquence 10
c
˝
c
1
10- Pour utiliser la relation f = , la période T doit-elle
T ˝ ®
obligatoirement être exprimée en seconde ?
Exercice 22
L’énoncé et la courbe fournissent les données suivantes :
• Sv = 0,5 V/DIV
• Sh = 10 ms/DIV
• Le point B de la courbe représente Umax pour lequel d = 2,4 DIV
• Le point D de la courbe représente Umin pour lequel d = -2,4 DIV
• Entre A et E, il y a un motif qui s’étend sur 5 divisions : d = 5 DIV
Les inconnues :
• Q2 : Umax = ?
• Q3 : Umin = ?
• Q4 : T = ?
• Q5 : f = ?
1- La tension produite par la génératrice, observée sur l’écran est variable, alternative et
périodique.
2- Umax = Sv x d = 0,5 x 2,4 d’où Umax = 1,2 V
3- Umin = Sv x d = 0,5 x (-2,4) d’où Umin = -1,2 V, ce résultat est cohérent car la tension est
alternative, donc ses valeurs se compensent sur une période.
4- T = Sh x d = 10 x 5 = 50 donc T = 50 ms = 0,050 s
1 1
5- f = = d’où f = 20 Hz
T 0,05
6- En augmentant la vitesse du rotor, le galet fait un tour plus rapidement sur lui-même, la
valeur de la période diminue donc. Dans ce cas, la valeur de la fréquence augmente.
En diminuant la vitesse du rotor, le galet fait un tour plus lentement sur lui-même, la valeur
de la période augmente donc et la fréquence diminue.
SÉQUENCE 11
Séance 1
Exercice 1
1- Il y a un GTBF et un multimètre utilisé en fonction voltmètre. Le GTBF fournit la tension
variable et le voltmètre effectue des mesures des tensions issues du GTBF.
2- L’index du bouton n° 3 indique que le signal électrique est variable, alternatif et sinusoïdal
(donc périodique).
3- Bouton n° 1
a) Le hertz est l’unité qui apparaît au niveau du bouton rotatif n° 1 (Hz).
b) La grandeur physique dont il s’agit est la fréquence.
c) Le nombre pointé par l’index est 1.
4- Bouton n° 2
a) L’écriture pointée par l’index du bouton rotatif n° 2 est « 1K ».
b) « K » renvoie à « kilo », c’est-à-dire 103 (1 000). On note qu’il y a une erreur dans le
symbole, cela devrait être un « k » minuscule.
5- En appliquant la règle, il suffit de multiplier 1 par 1 000, la fréquence f vaut donc :
f = 1 000 Hz.
1 1
6- D’après T = T= = 0,001 s d’où T = 1 ms
f 1 000
7- En dessous d’une durée de 0,1 s, l’œil ne discerne pas les formes, car il existe un
phénomène de persistance rétinienne basée sur de multiples réactions chimiques au niveau
de la rétine.
Ce phénomène se manifeste quand tu regardes une fenêtre bien éclairée et que tu fermes
d’un coup les yeux. Malgré les yeux fermés, pendant quelques instants, tu perçois encore la
forme de la fenêtre.
Concernant la période du signal du GTBF, elle est de 1 ms, soit 0,001 s, c’est-à-dire cent
fois plus petite que la limite des 0,1 s de notre œil.
Il n’y a donc vraiment aucune possibilité pour que l’on perçoive des variations aussi
rapides.
Exercice 2
1- Le résultat de cette mesure de tension se traduit par l’égalité suivante : U = 4,97 V.
2- Le sélecteur du multimètre pointe sur le calibre (20 V) le plus proche de la valeur mesurée,
tout en étant au-dessus. Il n’y a donc pas de possibilité pour améliorer la précision.
Avec le calibre 2 V, il se produirait une situation de dépassement de calibre. Le chiffre « 1 »
s’afficherait alors.
3- Pour régler le voltmètre en mode alternatif, il suffit d’agir sur le bouton pour faire
apparaître les lettres « AC » dans l’afficheur du multimètre.
4- L’écran du multimètre fournit alors l’indication « AC ».
5- « AC » symbolise un courant alternatif. Ces deux lettres proviennent de l’anglais
« Alternating current ». Elles précisent que le courant est de nature alternatif.
c c
Exercice 3
1- Le multimètre est utilisé en fonction voltmètre, et réglé en mode alternatif, comme le
montre le zoom de la figure f 111.4 avec la présence des deux lettres AC.
2- Une tension efficace est celle que mesure un voltmètre réglé en mode alternatif.
3- La tension efficace se note Ueff .
4- La valeur de la sensibilité horizontale est Sh = 0,2 ms/DIV.
5- Les tensions visualisées sont alternatives, périodiques et de forme « dents de scie ».
6- On détermine la valeur maximale de la tension sur l’écran de l’oscilloscope.
7- Pour déterminer la valeur maximale de la tension à partir de l’oscilloscope, il faut :
• Repérer sur l’écran une position correspondant à Umax,
• Lire le nombre de divisions correspondant, noté d,
• Lire la valeur de la sensibilité verticale Sv ,
• Utiliser la relation : Umax = Sv x d.
8- Le tableau :
alternative et périodique.
Umax
Ueff
sont tous égaux à 1,7 environ.
10- Si les rapports sont constants, cela constitue une marque de proportionnalité.
Les deux grandeurs physiques Umax et Ueff sont donc proportionnelles pour une tension
Exercice 4
Oui Non
1- Le mode alternatif du voltmètre permet-il de mesurer toutes les
tensions variables ? Non, le voltmètre ne peut pas mesurer une tension ® ˝
variable qui n’est pas alternative.
2- Les tensions alternatives et périodiques peuvent-elles faire l’objet de
˝ ®
mesures avec un voltmètre réglé en mode alternatif ?
3- Si les lettres AC apparaissent sur l’écran, le voltmètre est-il prêt pour
˝ ®
réaliser des mesures de tension alternative ?
c c
3- Pour rectifier le réglage du voltmètre, il faut agir sur la touche pour obtenir les lettres
« AC » dans l’afficheur.
Le voltmètre est alors réglé en mode alternatif.
séance 2
Exercice 6
1- Le générateur est réglé sur « tension alternative sinusoïdale » car c’est ce qu’indique le
zoom sur le bouton.
2- Sur l’écran de l’oscilloscope, le nombre de divisions correspondant à la valeur maximale de
la tension vaut : d = 4 DIV.
Compte-tenu de la valeur de Sv = 1V/ DIV, Umax = Sv x d = 4 x 1 = 4 V.
3- Le voltmètre est réglé en mode alternatif, le sigle « AC » de l’écran l’indique.
4- La tension affichée par le voltmètre correspond à la valeur efficace de la tension délivrée
par le GTBF, notée Ueff .
5- Ueff = 2,83 V.
U max 4 Umax
6- = donc ≈ 1,4
U eff 2,83 Ueff
7- La valeur arrondie au dixième de 2 est 1,4.
U max 3,9 Umax U max 3,9 Umax
8- Les valeurs du rapport 2 sont
=et de donc ≈ 1,4 on en =
égales, déduitdonc
que ≈= 1,42 pour une
U eff 2,7 Ueff U eff 2,7 Ueff
tension alternative et sinusoïdale.
Il y a donc proportionnalité entre les deux grandeurs physiques Umax et Ueff .
En toute rigueur, pour conclure à la proportionnalité, il faudrait disposer de plus d’un couple de
mesures (Umax, Ueff), mais cette approche a déjà été faite à la séance n° 1.
Exercice 7
1- Le sélecteur de l’alimentation pointe sur le symbole alternatif sinusoïdal. La tension
délivrée par le générateur est donc alternative et sinusoïdale.
2- Entre les deux photographies A et B, le sélecteur 6 V / 12 V a été manipulé. Il est passé de
la position 6 V à celle de 12 V.
3- Le voltmètre mesure une valeur de tension efficace, car il est réglé en mode alternatif,
comme l’indique le sigle « AC » de l’écran.
4- UeffA = 6,22 V et UeffB = 12,76 V
5- Les valeurs de tension sélectionnées sur l’alimentation sont proches de celles mesurées par
le voltmètre en mode alternatif.
6- Les valeurs de tension inscrites sur les appareils électriques usuels sont des valeurs efficaces
de tension.
Exercice 8
• Photo A
1- C’est la fréquence f qui est mesurée par le multimètre (on voit le sélecteur positionné sur
Hz).
2- L’existence d’une fréquence implique celle d’une période. La tension du secteur est donc
périodique.
3- f = 0,05 kHz = 0,05 x 103 Hz = 50 Hz
1 1
4- T = = = 0,02 d’où T = 0,02 s
f 50
• Photo B
5- Le multimètre est utilisé en fonction voltmètre, il est réglé en mode alternatif. Le calibre
750 V (alternatif) est sélectionné.
6- C’est la valeur efficace Ueff de la tension du générateur qui est mesurée par le multimètre ;
le symbole V apparaît ainsi que « AC », symbole du mode alternatif.
7- Ueff = 230 V.
8- Umax = 2 x Ueff = 2 x 230 d’où Umax ≈ 325 V
• Photo C
9- La tension du secteur présente une forme sinusoïdale. Elle est aussi alternative.
10- Pour la valeur de la période T, compte tenu qu’une période s’étend sur 4 divisions et que la
sensibilité horizontale vaut 5 ms /DIV, on a en ms :
T = Sh x d = 5 x 4 = 20 donc T 20 ms = 20 x 10-3 s = 0,02 s.
11- Les valeurs de période des questions n° 4 et n° 10 sont identiques.
12- Il ne faut pas utiliser directement la tension du secteur pour les expériences, car elle est
très dangereuse (Umax = 325 V !).
Elle peut provoquer des électrisations ou des électrocutions.
˝
Séquence 11
c
Non
®
c
séance 3
Exercice 10
1- Les deux grandeurs physiques électriques abordées dans ces deux documents sont la
tension électrique et la puissance électrique.
3- L’unité de puissance dans le système international est le watt, son symbole est W.
4- PA = 60 W ; PB = 40 W
Alimentée sous une tension de 230 V efficace, la puissance électrique reçue par la lampe A
est alors de 60 W.
Appareils Calculatrice
Lampe basse
consommation
Réfrigérateur Télévision
Radiateur
électrique
Lave-
linge
Puissance
nominale 0,000 1 15 150 100 1 300 2 500
(W)
Exercice 11
• Photo A
1- Les deux alimentations sont branchées en série.
2- Les deux alimentations délivrent le même type de tension : alternative, sinusoïdale, de
valeur efficace 12 V.
La fréquence est de 50 Hz, car elle est issue de la tension du secteur.
3- Les deux lampes du circuit présentent une tension nominale de 24 V chacune.
Elles sont montées en dérivation. En fonctionnement, elles présentent donc la même
tension à leurs bornes.
Pour qu’elles soient alimentées sous une tension de 24 V, il est nécessaire d’associer les
deux alimentations en série ; ainsi leurs valeurs de tension s’additionnent :
Ulampe = UG + UG = 12 + 12 soit 24 V
4- La figure fe113.2 présente le schéma normalisé du montage.
Fig. fe113.2
5- Les puissances nominales des deux lampes étant différentes, il est logique que la lampe de
40 W brille plus que celle de 25 W.
6- Chaque lampe reçoit à ses bornes une tension de 24 V correspondant bien à sa valeur
nominale.
c c
Cette tension est obtenue en associant deux alimentations de 12 V en série (voir la réponse
de la question n° 3).
Exercice 12
1- La lampe de la photographie A présente l’éclat le plus important, car sa valeur de
puissance nominale est la plus élevée des trois.
• PA = 3,6 W
• PB = 0,6 W
• PC = 1,8 W
• Photo A
2- Multimètre de droite : il est monté en dérivation (fils verts), c’est donc un voltmètre.
Multimètre de gauche : il est monté en série (fils noirs), c’est donc un ampèremètre.
3- La figure fe113.3 présente le schéma normalisé du montage de la photographie A.
Fig. 113.3
Séquence 11
• Ueff = 6,19 V
• Ieff = 0,539 A
• Photos A, B et C
10- Les valeurs des deux colonnes « Puissance nominale (W) » et « Ueff × Ieff » sont proches.
11- On peut conclure que la puissance P, reçue par une lampe, alimentée en tension alternative
sinusoïdale, est égale au produit de sa tension efficace par l’intensité efficace qui la
traverse, d’où la relation :
P = Ueff × Ieff
Remarque : Cette relation n’est valable que pour des dipôles ohmiques, et reste une
bonne approximation pour de nombreux appareils domestiques.
®
Séquence 11
c
Non
˝
c
SÉQUENCE 12
Séance 1
Exercice 1
1- Le sélecteur du multimètre pointe sur les écritures « 2m/2A ». La lettre A correspond au
symbole de l’unité ampère. Le multimètre est donc sur la fonction ampèremètre.
Le multimètre est connecté en série avec le fil de cuivre, ce qui correspond bien à la façon
de l’insérer dans un circuit.
4- La grandeur physique mesurée par l’appareil posé contre l’alimentation est la température.
5- Entre les photographies A et B, les grandeurs physiques qui ont varié sont la température
du fil de cuivre, et l’intensité du courant électrique.
8- Les formes d’énergie qui interviennent dans cette conversion sont l’énergie électrique et
l’énergie thermique.
Exercice 2
1- a) En situation de « protection », le coupe-circuit n° 1 (fusible) fond.
c) En circuit ouvert, le courant ne peut plus circuler dans le circuit, ce qui empêche les
appareils d’être détériorés s’il y a augmentation de la température.
2- La protection d’un appareil n’est possible que si le courant électrique ne suit qu’un seul
chemin, celui qui passe par l’appareil.
Rappelons que cette valeur est fournie avec les grandeurs nominales de l’appareil.
simultanément, la « demande » en intensité, fournie par le secteur, augmente aussi.
On retrouve la loi d’additivité des intensités dans un circuit comportant des dérivations et
dont l’expression est :
Séquence 12
c c
IG = I1 + I2 + I3 + …
I1, I2, I3 ... étant les intensités des courants traversant les
appareils en fonctionnement.
Exercice 3
1- a) La tension qui apparaît aux bornes de chacune des prises du bloc est alternative
sinusoïdale.
b) Dans le bloc multiprise, le montage est de type dérivation car la valeur de la tension aux
bornes de chaque prise vaut 230 V.
Il s’agit d’une loi connue et vue en 4e sur l’égalité des tensions dans un circuit comportant
des dérivations, et dont l’expression est :
U1 = U2 = U3 = …
2- Les valeurs de grandeurs physiques inscrites sur l’emballage du bloc multiprise représentent
la tension efficace de 230 V, la puissance électrique maximale de 3 500 W et deux valeurs
d’intensité 10 A et 16 A.
Pmax 3 500
3- D’après Pmax = U x Imax, on a Imax = soit Imax = ≈ 15,2 d’où Imax = 15,2 A
U 230
4- Ce calcul suppose que les appareils électriques, connectés au bloc multiprise, soient des
conducteurs ohmiques, c’est-à-dire qu’ils respectent la loi d’Ohm.
5- Si l’intensité dépasse la valeur maximale de 15,2 A, les fils conducteurs reliant le bloc à la
prise murale vont s’échauffer dangereusement puis faire fondre les gaines isolantes de ces
fils.
Exercice 4
˝
Non
c c
E = P x t
Nom de la grandeur Durée de
Energie électrique Puissance électrique
physique fonctionnement
Symboles des unités
kWh kW h
du compteur
Symboles des unités
J W s
du S.I.
13- Une lampe électrique convertit de l’énergie électrique en énergie lumineuse et en énergie
thermique.
14- Un moteur électrique convertit de l’énergie électrique en énergie de mouvement et en
énergie thermique.
Exercice 6
1- Le compteur d’énergie électrique dans une installation domestique se situe à l’entrée de
l’installation électrique.
Ici le terme « consommée » est à comprendre dans le sens « transférée et convertie » car dans une
installation, l’énergie électrique est convertie en d’autres formes d’énergie (énergie thermique
(résistance), énergie lumineuse (principalement pour la lampe), énergie de mouvement (principalement
pour le moteur).
6- L’énergie électrique moyenne consommée par ce foyer par jour vaut alors :
E 756E 756
e= = e = et
= ≈ 10,08 soit environ 10 kWh par jour.
n 75n 75
7- a) Pabonnement = 6 kW = 6 000 W
˝
Séquence 12
c
Non
®
c
® ˝
t-elle en kW ? Non, elle s’exprime en kWh.
3- Une énergie de 1 kWh correspond-elle à celle convertie par un
˝ ®
appareil de puissance nominale 1 kW pendant une durée d’une heure ?
E ˝ ®
4- La relation liant E, P et t peut-elle s’exprimer par : P = ?
t
5- Si t est en seconde, alors est-ce que E est en kWh ?
® ˝
Non, E est en joule (J).
7- Un watt, est-ce que c’est une énergie d’un joule transférée en une
˝ ®
seconde ?
8- Dans une lampe à filament, l’énergie électrique se convertit-elle en
® ˝
énergie lumineuse uniquement ? Il y a aussi transfert de chaleur.
9- Est-ce qu’un moteur convertit l’énergie électrique essentiellement en
˝ ®
énergie de mouvement ? Il y a aussi de l’énergie thermique.