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Sommaire

Introduction générale.

chapitre1 : conception de base sur la comptabilité générale

Section1 : définition et domaine d’application de la comptabilité générale

Section2 : l’obligation de la tenue de la comptabilité

Section 3 : Rôle et principes de la comptabilité

Chapitre 2 : les travaux d système comptable

Section 1 : le système comptable financier

Section2 : la nature des travaux comptable

Section3 : Visualisation des systèmes comptable

Conclusion.

Bibliographie
Introduction générale :

La comptabilité est une technique de mesure qui constate, enregistre et


mémorise l’activité d’un agent économique, privé ou public, ou de la nation.
Donc la comptabilité peut être définie comme étant un système d’organisation
de l’information financière qui permet de saisir, classer et enregistrer des
données de base chiffrées ,et après un traitement approprié, fournir un ensemble
d’informations en faveur des divers utilisateurs intéressés, qu’ils soient internes
ou externes qui participent directement à la vie de l’exploitation et au
développent de l’entreprise. La comptabilité désigne aussi l’ensemble des livres
et documents comptables d’une entreprise ou d’un particulier.
De ce fait, la tenue de la comptabilité d’une manière générale est nécessaire et
peut être essentielle dans les situations de litiges entre deux entités économiques
comme le stipule le code de commerce Algérien dans son article n°12 qui dit
que : « les livres de commerce régulièrement tenus peuvent être admis par
le juge pour faire preuve entre commerçant pour faits de commerce ».
Pour cela les chargés de la comptabilité doivent respecter certaines règles
fiscales et juridiques ainsi que ses principes de base, ce qui contraint les
entreprises à adopter un plan comptable en référence au SCF
Chapitre І : Conception de base sur la comptabilité générale.

Section 1 : Définition et domaine d’application de la comptabilité générale.

І.1Définition de la comptabilité générale :

La comptabilité générale est : une technique de gestion normalisée qui consiste à


saisir mesurer les mouvements affectant l’exploitation ou la structure d’une
entreprise et résultat, soit de son activité interne, soit de ses relations avec
l’extérieur. Dans la pratique, le processus consiste à collecter, analyser, évaluer,
enregistrer, calculer, présenter et interpréter ces mouvements exprimés en
termes monétaires.
La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière
permettant de saisir, classer, évaluer, enregistrer des données de base chiffrées,
et présenter des états reflétant une image fidèle du patrimoine, de la situation
financière et du résultat de l’entité à la date de clôture.

1.2 Domaine d’application de la comptabilité :

 La comptabilité générale intéresse particulièrement les entreprises du secteur


économique commerciale, industrielle ou de services, dont l’activité consiste à
vendre, produire, fabriquer, transformer, extraire, transporter, assurer des
services etc. Les entreprises peuvent être publiques, privées ou mixtes, selon
qu’elles appartiennent à l’Etat, à des particuliers ou à la fois à l’Etat et à des
particuliers.

Section 2 : l’obligation par rapport à la comptabilité

2.1 Les obligations comptables de la tenue :

L’enregistrement de toute écriture comptable fait appel à des comptes.


L’organisation de ces comptes est planifiée par le plan SCF dont les modalités
d’application sont régies par l’arrêté du 23 juin 1975, qui stipule :

Article 4 : La comptabilité soit être suffisamment détaillée pour permettre


l’enregistrement et le contrôle des opérations effectuées par l’entreprise, ainsi
que l’établissement des documents de synthèse prévus annexe II du présent
arrêté.
Article 9 : La comptabilité est tenue en monnaie nationale, et suivant la méthode
de la partie double.

Article 12 : Indépendamment des registres ou document dont la tenue est


obligatoire en application des dispositions légales ou réglementaires, les
entreprises doivent gérer les comptes sous forme permettant de connaître la
situation, reconstituer le contenu et d’établir des balances périodiques.

Article 13 : Les livres ou documents comptables peuvent être tenus en la forme


et par tous moyens ou procédés appropriés, à condition que les données des
registres auxiliaires ou documents en tenant lieu, soient centralisés
périodiquement dans un journal général d’une part, et que le procédé utilisé
confère un caractère de sincérité au comptable d’autre part.

Article 14 : Les livres sont tenus avec soin et sans aucune altération. En cas de
rectification de l’écriture primitive, celle-ci doit rester lisible.

Article 15 : Les livres de comptabilité dont il sera tenu un répertoire et les pièces
justificatives, soigneusement classés doivent être conservés pendant dix ans au
moins, à compter de la date de clôture de l’exercice.

Article 16 : La date de clôture de chaque exercice est fixée au 31 décembre de


chaque année,… . Cette dérogation précisera la date de clôture de l’exercice et
les documents que les entreprises devront fourni à la fin de chaque année.

2.2 Les obligations légales de la tenue :

La tenue de la comptabilité juridiquement est prévue par le code de commerce.


A cet effet, la tenue des différents journaux et livres ainsi que leur conservation
est obligatoire à tout commerçant quelque soit son activité, conformément aux
articles 9, 10, 13 et 14 du code du commerce, à savoir : Article 9 : « Toute
personne physique ou morale, ayant la qualité de commerçant, doit tenir un
livre journal enregistrant jour par jour les opérations de l’entreprise ou
récapitulant au mois mensuellement, les résultats de ces opérations à la
condition de conserver, dans ce cas, tout document permettant de vérifier
ces opérations jour par jour. » Article 10 : « Elle doit également faire tous
les ans un inventaire des éléments actifs et passifs de son entreprise et
arrêter tous ses comptes en vue d’établir son bilan, et le compte de ses
pertes et profits. Ce bilan et le compte (pertes et profits) sont copies sur le
livre d’inventaire… » Article 13 : « les livres de commerce régulièrement
tenus peuvent être admis par le je pour faire preuve entre commerçants
pour faits de commerce. » Article 14 : « les livres de commerce que les
personnes sont obligées de tenir et pour lesquels, elles n’ont pas observé les
formalités ci-dessus prescrites, ne peuvent être représentés ni faire foi en
justice, aux profits de ceux qui les ont tenus sans préjudice de ce qui est régi
au livre des faillites et banque routes. »

2.3 Les obligations fiscales de la tenue :

L’impôt est déterminé par voie légale ou réglementaire régie par les codes des
impôts. La technique auquel fait appel l’Etat pour la détermination de la valeur
de certains impôts, est la comptabilité.

A cet effet, le code des impôts prend des dispositions légales, réglementées sous
des articles qui incitent à la tenue de la comptabilité. Dans ce cadre, il est tout à
fait nécessaire de faire la distinction entre :

- Les contribuables qui sont soumis au régime réel.

- Les contribuables qui sont soumis au régime forfait.

- Les contribuables qui sont soumis au régime de l’évaluation administrative.

 2.3.1Les contribuables soumis au régime réel :

Les contribuables soumis au régime réel doivent tenir une comptabilité. L’article
20 de code des impôts, dispose : Article 20 : « Les personne citées à l’article 17
doivent détenu une comptabilité régulière conformément aux prescriptions de
l’article 152. Ils sont tenus de la présenter, le cas échéant à toute réquisition des
agents de l’administration fisc conformément à la réglementation en vigueur. »

2.3.2Les contribuables soumis au régime forfaitaire :

La tenue de la comptabilité des contribuables soumis au régime du forfait est


déterminée dans l’article 27 alinéa 12, rédigé comme suit : « Les
contribuables soumis au régime dur fait doivent tenir et présenter à toute
réquisition de l’administration fiscale, un registre coté et paraphé par les
services fiscaux, récapitulé par année, contenant le détail leurs achats
appuyé des factures et de toutes pièces justificatives. En outre, ils doivent
également tenir dans les mêmes conditions, un registre coté et paraphé
contenant le détail de leurs ventes. De même les contribuables exerçant une
activité de prestation sont tenus d’avoir et de communiquer à toute
réquisition de l’administration fiscale, un livre journal suivi au jour le jour
et représentant le détail de leurs recettes professionnelles.»

2 .3.3 Les contribuables soumis au régime de l’évaluation administrative :

Les contribuables soumis à ce régime doivent tenir un document cité dans


l’article 8 modifiant l’article 30, du code des impôts, a savoir. Article 8,
L’article 30 du code des impôts directes et taxes assimilées est modifié et rédigé
comme suit : « Art 30 : les contribuables relevant du régime de l’évaluation
administrative sont tenus de souscrire, avant le premier avril de chaque
année, une déclaration spéciale suivant le modèle fourni par
l’administration. Les contribuables visés à l’alinéa précédent doivent tenir
un livre journal coté et paraphé pour le chef de l’inspection des impôts de
leur circonscription. Le livre journal doit être suivi au jour le jour, sans
blanc ni rature et présenter le détail des recettes et des dépenses
professionnelles. Il doit être conservé jusqu’à l’expiration du quatrième an
avant celle de l’inscription des recettes et des dépenses. »

Section 3 : rôle et principes de la comptabilité.

3.1 Le rôle de la comptabilité générale :

 Le rôle de la comptabilité générale est multiple : - Elle est un outil de


connaissance du résultat d’exploitation exprimé successivement en marge brute,
valeur ajouté, résultat d’exploitation, résultat hors exploitation et résultat de
l’exercice ;

- Elle permet de connaître l’évaluation de la situation patrimoniale ;

- Elle fournit à la gestion budgétaire les éléments de calcul des écarts ;

- Elle fournit des informations à la comptabilité analytique ;

- Elle est la base de l’analyse financière ;

- Elle est un outil d’information aux tiers avec lesquels l’entreprise est en
relation : clients, banques, actionnaires etc.

- Elle fournit à la comptabilité nationale, les informations qui permettent


l’évaluation du revenu national ;

- Elle est un outil de détermination du résultat fiscal imposable.


3.2 Les principes de comptabilité :

La comptabilité est un système d’information entre les différents agents


économiques. Les utilisateurs de la comptabilité outre le personnel comptable
sont : Les autorités de tutelle, les gestionnaires de l’entreprise, les organismes
financiers, les services de planification, les administrations fiscales. Cette
communication repose sur des principes généralement admis par tous, pour que
quiconque, spécialiste en comptabilité ou non, puisse se faire une opinion sur la
sincérité des informations contenues dans les documents comptables qui
traduisent la situation réelle de l’entreprise.

Les principes, qui ont été admis, sont actuellement les suivants :

- Principe de continuité d'exploitation :


Le principe de continuité requiert des entreprises qu'elles présentent des états
financiers établis en admettant qu'elles n'ont ni l'intention, ni l'obligation de se
mettre en liquidation où de réduire sensiblement leurs activités. L'entreprise
s’agit comme si l'activité devait durer au delà de la période considérée. 
-Principe de prudence :
Il ne faut pas risquer de présenter une situation surévaluée de l'entreprise.
Souvent, il faut faire preuve de prudence pour enregistrer un fait comptable, qui
peut se trouver infirmé par la suite. Il résulte qu'un produit ne doit être
comptabilisé que s'il est réalisé, une charge doit être prise en compte dès lors
que sa réalisation est seulement probable. Les opérations comptables sont
enregistrées au coût historique.
-Principe de la périodicité des résultats :
Comme l'activité de l'entreprise se poursuit dans le temps, il est nécessaire de
connaître à intervalle régulier les résultats de son exploitation. La vie de
l'entreprise a donc été découpée en intervalle égaux ou périodes. Ils peuvent être
de durer variable. Toutefois sur la base des dispositions actuelles de
l'administration fiscale, les entreprises doivent établir une situation tous les 12
mois. L'année où période de 12 mois constitue l'exercice social. Dans la plupart
des sociétés, l'exercice correspond à l'année civile. C'est-à-dire commence le 1
janvier et se termine le31décembre.
-principe de la mixité des méthodes :
Comme l'activité de l'entreprise se poursuit dans le temps et afin de comparer les
résultats de périodes entre eux, il est indispensable d'utiliser les mêmes
méthodes d'évaluation. Le comptable doit toujours utiliser les mêmes méthodes
de comptabilisation et d'établissement des documents de synthèse d'un exercice
à un autre.
-Principe de l'évaluation monétaire :
Devant la diversité des flux qui traversent une entreprise, il a été utilisé l'étalon
monétaire. La comptabilité enregistre donc les flux en monnaie nationale, Le
dinar algérien.
-Principe de l'évidence de faits :
Pour que l’utilisateur de la comptabilité ait confiance dans les informations
contenues dans les documents comptables, les faits doivent être enregistrés sur
la base des documents externes ou internes. Chaque écriture comptable doit être
appuyée par une pièce justificative, datée et comportant la signature ou la griffe
du responsable de l'opération.
- Principe de non- compensation :
Les opérations comptables doit enregistrées sans compensation entre elles dans
des comptes dont l'intitulé correspond à leur nature. Aucune compensation ne
doit être opérée entre les postes d'actifs.
-Principe de stabilité de l'unité monétaire :
Les dépenses (charges ou investissements) et les recettes occasionnées par les
relations de l'entreprise avec les tiers sont enregistrées suivant leur valeur
historique en monnaie.

Chapitre2 : les travaux et le système comptable.

Section1 : le plan comptable SCF.

Le système comptable est défini comme un ensemble de processus manuels et


informatiques visant à créer des enregistrements comptables, puis à développer
les liens et les méthodes qui les aident à les analyser et les résumer de manière à
pouvoir être facilement traités et utilisés pour prendre des décisions au sein de
l'environnement institutionnel.
Le système de comptabilité est également appelé activités comptables utilisées
avec les enregistrements et les rapports dont une entité a besoin pour obtenir des
informations financières lui permettant d’évaluer correctement son activité, en
s’appuyant sur une série de méthodes permettant de créer, de maintenir et de
récupérer ces informations. Une autre définition d'un système comptable est le
processus qui consiste à enregistrer, à compiler des documents et des livres de
comptabilité, puis à identifier les procédures à suivre pour collecter des
informations relatives au système. L’administration et financières afin de choisir
le droit d'afficher les résultats par.
  Section 2 : LA NATURE DES TRAVAUX COMPTABLES

1) L’organisation comptable : L’organisation de la comptabilité fait appel à


des pièces comptables à titre de support et à des documents comptables de
synthèse, et se présente génélement comme suite (l’enregistrement
chronologique, Pièces justificatives, relation pièces et livres comptables,
conservation des pièces,)

2) Les documents de base : Toute écriture comptable, quelle que soit sa nature
se fait sur la base d’un document qui peut être interne ou externe à l’entreprise.
Les documents internes circulent dans l’entreprise et sont généralement crées
par elle. Des procédé définissent la nature et la forme de ces documents dont
nous pouvons citer à titre d’exemple : Les bons d’entrée des marchandises ou
matières, les bons de sortie vers les fabrications qui vont respectivement servir à
mouvementer les comptes de stocks et de consommation ; Les états des salaires
payés qui vont servir à la comptabilisation de la paie des salariés ; Les factures
de ventes aux clients, qui vont permettre de mouvementer les comptes clients ;
Les pièces de dépenses et recettes de la caisse; Les chèques de toute nature
(bancaire, postaux), etc. Les documents externes proviennent des tiers. Nous
pouvons citer à titre d’exemple : Les factures des fournisseurs. Les quittances
d’électricité et de téléphone. Les quittances de loyer.

3) Le contrôle préalable : Après avoir identifié les documents, un tri s’impose


afin d’éviter l’omission ou le double emploi d’une opération. En ce qui concerne
les documents destinés à l’achat de marchandises par exemple, la vérification
doit porter sur la concordance avec le bon de livraison ou le bon de commande,
sur les prix appliqués par rapport à ceux convenus, et l’exactitude du décompte
de la facture.

4) L’imputation : Le travail d’imputation dans les comptes doit être préparé,


pour prévenir et éviter les erreurs. L’imputation ou le travail de pré
comptabilisation, consiste en un premier enregistrement comportant au moins le
compte débité, le compte crédité, le montant de l’opération. Il y a plusieurs
méthodes et techniques d’imputation, avec des documents différents :

4-1 Imputation sur des fiches spéciales : Ces fiches qu’on désigne, selon
son tracé, par feuille d’imputation ou fiche de pré comptabilisation ou grille
d’imputation ou liasse d’imputation.
4-2 Imputation sur grille utilisée en comptabilité informatisée : Avec
l’usage de l’informatique, le langage de la comptabilité devient essentiellement
numérique, résultant du système de codification comptable. Les valeurs des
codes y sont inscrites dans des cadres imprimés d’avance.

5) Etablissement d’un bordereau récapitulatif : Les imputations peuvent être


transcrites sur un bordereau récapitulatif, comportant des colonnes qui
permettent la totalisation des montants des opérations de même nature entraînant
un seul débit ou un seul crédit.

6) L’enregistrement comptable : Le mode d’enregistrement varie en fonction


des systèmes (classique, centralisateur,…). Le point de départ des
enregistrements comptables est constitué par les pièces justificatives où
documents de base, puis leur imputation. Dans cet ordre d’idée, et dans la
mesure où les opérations sont multiples et différentes, il est préférable de
ventiler le journal en plusieurs journaux auxiliaires. Ces journaux sont
spécialisés dans chaque type d’opérations effectué par l’entreprise Exemple :
journal auxiliaire de vente de marchandises. Journal auxiliaire de stocks. Journal
auxiliaire de paie. Journal auxiliaire de caisse. Journal auxiliaire des opérations
diverses.

Le genre et le nombre des journaux auxiliaires différent d’une entreprise à une


autre selon la nature de l’activité de l’entreprise (commerciale, industrielle). Une
fois les opérations enregistrées dans les journaux auxiliaires, une récapitulation
périodique (quinzaine, mois) est opérée dans un journal général, où chaque
journal auxiliaire est représenté par un seul livre récapitulatif. Des reports du
journal général au grand livre général sont ensuite effectués, ce qui permet
l’établissement d’une balance générale des comptes.

section3 : visualisation des systèmes comptable.

3.1 Le système classique (système de base) :

3.1.1 Définition

Dans ce système le chemin comptable est constitué successivement du journal,


du grand livre et de la balance. Pièces justificatives(Factures, bons, chèques,
déclarations , bulletins de paye…) Fonction d’enregistrement chronologique
Grand livre Journal Balance Fonction d’enregistrement analytique Fonction de
vérification Etat financiers Objectifs de régularité et sécurité Et d’image fidèle
tableau de financement…) (Bilan, compte de résultat, annexes,
3.1.2 Avantages du système classique :

Le système est simple, facilite la recherche d’une opération. Une analyse


comptable de toute opération enregistrée Classement des opérations dans un
ordre chronologique (par dates). Inconvénients du système classique : Il en
résulte des pertes de temps et des risques d’erreurs. La diversification des
opérations comptables alourdit le journal et le grand livre. Le travail n’est pas
divisé entre les différents services surtout quand il s’agit d’une grande entité,
l’opération devient plus complexe.

3.1.3Pour éviter ces inconvénients,


L’entreprise peut tenir un brouillard de caisse et un brouillard de banque.

3.2 Le système de la comptabilité par décalque :

3.2.1 Description générale :

Elle consiste d’enregistrer simultanément une opération sur plusieurs


documents, grâce au papier carbone (ou à une autre technique de décalque), ce
qui permet d’éviter les reports, qui sont source d’erreur, et d’alléger le travail
matériel. On peut ainsi tenir à la fois : Le journal général et le grand livre. Les
journaux divisionnaires et les comptes individuels des tiers. Ce procédé qui peut
être mis en œuvre à la main, a été la base d’utilisation des machines
comptables : il s’agissait des machines à écrire comportant des dispositifs
d’introduction, des documents et des organes de calcul (permettant en particulier
d’effectuer des additions et des soustractions). Matériel utilisé : Pour la mise en
œuvre de ce système, l’entreprise devait disposer de la liste de matériels suivants
: Les journaux partiels: Journaux reliés ou feuillets mobiles, les journaux partiels
reçoivent la comptabilisation séquentielle des opérations suivantes : Achats,
Ventes, Caisse, Banques, Opérations diverses.  Journaux divisionnaires et les
comptes individuels des tiers. Ce procédé qui peut être mis en œuvre à la main, a
été la base d’utilisation des machines blés : il s’agissait des machines à écrire
comportant des dispositifs d’introduction, des documents et des organes de
calcul (permettant en particulier d’effectuer des additions et des soustractions).
Matériel utilisé : Pour la mise en œuvre de ce système, l’entreprise devait
disposer de la liste de matériels suivants : Les journaux partiels: Journaux reliés
ou feuillets mobiles, les journaux partiels reçoivent la comptabilisation
séquentielle des opérations suivantes : Achats, Ventes, Caisse, Banques,
Opérations diverses .La plaque métallique : C’est grâce aux dentiers de la plaque
qu’on peut superposer les comptes sur le journal de fond. La règle magnétique :
La pression exercée par la main en mouvement fait que les dentiers de la plaque
ne suffisent pas à une parfaite immobilisation du papier, une règle magnétique
vient alors bloquer le mécanisme et permettre un repérage facile entre les
comptes et les journaux. Les fiches du grand livre : Quatre catégories de fiches
sont utilisées dans les systèmes par décalque (fiches clients, fiches fournisseurs,
comptes de gestion et comptes de bilan.) Papier carbone et un boîtier (pour
bonne conservation des fiches). Le journal centralisateur. 

3.2.2 Avantages de système par décalque :


La production d’une information à la fois synthétique et détaillée, rapide et
fiable. Une meilleure division du travail. Gain de temps appréciable. Le travail
de reports ainsi que les erreurs de reports sont éliminés, Il est possible
d’appliquer la technique à n’importe quelle organisation comptable.

3.2.3Inconvénients de système par décalque :


Imperfection possible du chiffrage dans le document obtenu par le décalque
manuel. Manque d’un certain nombre de contrôles.

 3.3Le système centralisateur :

3.3.1 Définition :
Le système centralisateur présente donc un progrès par rapport au système
classique. Bien que dépassé par la généralisation de l’informatique. Il consiste à
répartir les écritures comptables selon l’importance sur plusieurs journaux
appelées «journaux auxiliaires ». Il permet à plusieurs employés d’intervenir en
même temps passer les opérations dans les journaux intéressés, et de centraliser
les écritures enfin de période dans le journal général Présentation de système
centralisateur : Pièces justificatives (Factures, bon de commandes, chèques,
déclarations, bulletins de paye….) Journaux auxiliaires Journal des Ventes
Journal des Achats Journal des Règlements Journal des Encaissements. Diverses
Grands livres auxiliaires Clients Grand livre Fournisseurs Grand livre général
fournisseur Balances auxiliaires Balance clients Balance fournisseurs Balance
général Etats financiers (Bilan, Tableau comptes de résultat, Annexes, Tableau
de financement……
Remarque:
La centralisation des journaux auxiliaires dans le journal général doit être faite
au moins mensuellement. Techniques de centralisation doit être centralisé
l’ensemble récapitulatif des mouvements de chaque compte ouvert dans les
journaux auxiliaires. Chaque journal auxiliaire fait l’objet d’une ou plusieurs
écritures au journal général. Si le journal des opérations diverses est tenu selon
la même forme qu’un journal général, toutes les écritures qui s’y trouvent sont
portées au journal général.

3.3.2Avantage de système centralisateur :


Les journaux auxiliaires permettent d’obtenir des renseignements constamment
à jour sur de nombreux comptes. La centralisation globale et périodique permet
un gain de temps appréciable, parce que cette centralisation au journal général
est rapidement effectuée. L’ouverture de plusieurs journaux permet d’assurer
une division du travail comptable, et de responsabiliser les services. On évite
d’expliquer les écritures de centralisations par des libellés détaillées, puisqu’es
renseignements utiles figurent dans les journaux auxiliaires.

3.3.3Inconvénients de système centralisateur :


-Risque de perdre des documents importants suite à leur circulation dans les
différents services.

3.4 Le système informatisé :


Les traitements automatisés, sont effectués par les ordinateurs ou les micro-
ordinateurs. Les notions et procédures qui s'applique à la tenue du système
comptable manuel sont les mêmes que celle d'un système informatisé : des
journaux, grand-livre et balances sont produits. L'avantage de l'ordinateur est
l'exécution très rapide du travail de traitement de l'information, la mise à jour
continue des soldes des comptes et la tenue des stocks en inventaire permanent.
En plus de gain de temps à l'exécution, le contrôle est facilité ainsi que la
sécurité de
L’enregistrement. Enfin, ce système permet l'édition en fin d'exercice de la
liasse fiscale.
Conclusion :
La comptabilité générale, donc est une technique permettant de codifier et
de conserver une trace des opérations réalisées par une entreprise dans le cadre
de son activité. Elle permet ainsi de produire des informations adaptées aux
différents utilisateurs :- pour les investisseurs et les banquiers : bilan et compte
de résultat, - pour l’administration fiscale : déclarations fiscales, - pour les chefs
de services : état de suivi des budgets, - pour le service juridique : liste des
factures impayées, -mais aussi des informations pour les clients, les
fournisseurs, le comité d’entreprise etc.
Afin de remplir correctement son rôle, son fonctionnement a été fortement
codifié par le législateur. La comptabilité est une discipline de synthèse : elle a
ses sources dans les disciplines économiques et juridiques et fournit les
matériaux de base pour le contrôleur de gestion et l’analyste financier. Elle a
également ses propres règles et sa propre logique.

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