Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
Les trois études de cas qu'on lira ci-après ont été élaborées dans le
cadre du programme d'activités de l'Unesco visant à mieux faire connaître
l'expérience pratique acquise par les systèmes et établissements d'enseigne-
ment supérieur des Etats Membres de l'Organisation en matière de la formation
pédagogique continue des enseignants.
Les opinions émises dans le présent document sont celles des auteurs et
ne reflètent pas nécessairement les vues de l'Unesco.
-3-
Sommaire
D a n i e l LUSTIN
I.V. RAKOBOLSKAYA
*****
-7-
AVANT-PROPOS
Notre démarche comporte trois étapes. Dans un premier temps nous exami-
nerons la problématique de la formation pédagogique des enseignants des
établissements de l'enseignement supérieur dans les pays d'Afrique franco-
phone. Nous terminerons en présentant une série de recommandations dont la
mise en oeuvre pourrait sensiblement favoriser une telle pratique. Aupara-
vant, nous aurons examiné des cas précis de pays et/ou d'institutions où
cette formation pédagogique est déjà dispensée, sous une forme ou sous une
autre.
-9-
I. LA PROBLEMATIQUE
Une enquête menée voici quelques années et dont nous avons déjà fait
état dans une précédente étude réalisée pour le compte de 1'UNESCO 2 a montré
qu'ils étaient rares les enseignants (tant Africains que non Africains) en
service dans les établissements d'enseignement supérieur à comprendre, réel-
lement, la nécessité d'introduire la pédagogie à l'université. La réaction
de la plupart des enseignants interrogés peut se résumer en quelques mots :
avant d'ajouter :
Cela dit, nonobstant toutes les réticences, ces dix dernières années la
pédagogie, à défaut d'une chaire, a trouvé dans quelques établissements d'en-
seignement supérieur un strapontin, parfois même confortable. En effet,
outre les facultés des Sciences de l'Education et les Ecoles Normales Supé-
rieures, condamnées par vocation à
"faire de la pédagogie",
Mais la pensée allant plus vite que l'action, divers milieux envisagent
déjà une autre étape encore plus difficile à franchir : celle qui verrait
l'ensemble du corps enseignant du supérieur recevoir une formation pédagogi-
que digne de ce nom. Provocation ? Sans doute pas. Mais simple bon sens.
En effet, dans la mesure où l'idée de maîtriser, même à l'université, l'art
de communiquer le savoir à ceux qui l'attendent de leurs maîtres, paraît de
moins en moins sacrilège. Pour y parvenir le moyen à la fois le plus rapide
et le plus efficace consiste à commencer par assurer la formation pédagogique
des formateurs eux-mêmes. Et si cette évidence devient une nécessité plus
impérieuse qu'hier c'est parce qu'en la matière la situation s'est considéra-
blement dégradée ces dix dernières années.
Or, s'il est exact que le corps enseignant, de plus en plus jeune,
manque ipso facto beaucoup d'expérience, il n'en demeure pas moins vrai que,
plus le temps passe :
Même si le rôle des uns (les enseignants) et des autres (les étudiants) sont
demeurés inchangés, la nature des relations entre les deux groupes d'indivi-
dus devrait fondamentalement changer. Les premiers doivent en effet, et
comme par le passé :
- le Zaïre,
- la Côte d'Ivoire,
- le Togo,
- le Niger, et
- Madagascar.
Le cas de loin le plus intéressant est, sans conteste, celui du Zaïre qui,
toutes proportions gardées, dans le domaine de la formation pédagogique des
enseignants du supérieur, développe des actions tout à fait comparables à
celles qui existent dans les pays les plus avancés du monde.
8
A. LE CAS DU ZAÏRE
C'est sans doute, en Afrique au sud du Sahara, l'un des plus gigantes-
ques "réseaux universitaires".
Il n'est donc point étonnant que pour tirer le meilleur parti d'un tel
"complexe" et pour espérer obtenir les meilleurs rapports possibles entre
enseignants et apprenants, les autorités de ce pays aient songé, entre autres
moyens à mettre en oeuvre, à
Tout avait commencé en 1971 quand, réunis en congrès à N'Sele, les pro-
fesseurs Zaïrois avaient réformé, à l'instigation des autorités politiques,
l1"enseignement supérieur et universitaire" zaïrois.
Les trois universités que comptait alors le pays avaient été regroupées
en une seule, l'Université Nationale du Zaïre, plus connue sous le sigle
UNAZA. Un nouveau profil du citoyen à former fut défini :
Ainsi donc, au fil des années, les institutions suivantes virent le jour :
Voici comment, dans la communication dont nous avons déjà fait état, le
Chanoine Maurice PLEVOETS, Secrétaire de la Commission permanente des études,
a présenté la mission assignée au Service de Pédagogie Universitaire :
séminaires résidentiels :
. durée 5 jours;
. animateurs : 3 professeurs (1 principal + 2 "assistants");
. l'animateur principal est toujours un zaïrois et l'un des
deux enseignants qui l'assistent a souvent été un professeur
étranger ;
. nombre de participants : 30 à 40 enseignants l o bis.
Les dernières journées prévues pour le mois de juin 1985 à Kinshasa même
devaient réfléchir sur les objectifs et le contenu du cours intitulé
"éthique et déontologie professionnelle".
le B.P.U. est également échangé contre des revues étrangères ayant une
mission similaire...
Compte tenu des résultats tout à fait positifs obtenus par les autorités
zaïroises dans le domaine de la pédagogie universitaire, la Commission Perma-
nente des Etudes se propose, à l'avenir, tout en continuant d'organiser des
séminaires de pédagogie universitaire, d'orienter plus résolument ses acti-
vités dans cinq autres directions :
l'utilisation du rétroprojecteur ;
cours magistral ;
utilisation du tableau noir, e t c . .
Il s'agit de savoir :
L'Université d'Abidjan reprit à son compte les idées émises par la Loi
de Réforme et chercha à faire le bilan de ses actions pédagogiques et mit en
place des structures visant à améliorer sa pédagogie.
Les mâitres-
assistants : "attitude favorable"
difficulté de trouver, pour la tenue des séminaires, une date qui puisse
convenir à tous les enseignants désireux d'y prendre part ;
Ceci n'avait en fait rien d'étonnant étant donné que, d'après les résultats
de l'enquête menée en 1979, un certain nombre d'enseignants n'étaient guère
convaincus de l'opportunité d'introduire la pédagogie à l'université.
Caractère obligatoire
Thèmes traités :
Au bout des trois premiers stages déjà, l'IREEP eut la preuve de l'effi-
cacité de sa nouvelle stratégie. En effet :
Avant Actuellement
Les articles publiés dans Assempe sont relatifs à des thèmes aussi
divers que la production de modules pédagogiques ; 1'audio-visuel dans l'en-
seignement supérieur ; les enjeux de la pédagogie universitaire ; l'éducation
et la diversité des cultures ; la "formation - emploi" ; la préparation aux
partiels ; le cours magistral ; les unités de valeur ; l'animation de
groupes ; la docimologie ; le micro-enseignement ; l'évaluation, etc., e t c . .
L'évaluation concernait :
* Au moment même où nous achevons cette étude, nous apprenons que l'IREEP
a cessé d'exister. Cependant, son ancienne directrice. Madame Tahiri, ayant
été nommée Conseiller technique pour les questions pédagogiques auprès de
M. le Recteur de l'Université d'Abidjan, tout permet d'espérer que cette
institution continuera encore de s'intéresser à la pédagogie universitaire.
-29-
Comme cela a déjà été annoncé, sous cette rubrique nous allons exposer
ce qui se fait au Togo, au Niger et à Madagascar, dans le domaine de la
formation pédagogique des enseignants du supérieur.
1° Le cas du Togo
l'évaluation ;
le micro-enseignement ;
l'enseignement programmé ;
la définition des objectifs dans le cadre de tel ou tel enseignement ;
l'étude critique de différents systèmes éducatifs ;
la docimologie ;
l'enseignement colonial en Afrique : objectifs, contenus, méthodes et
résultats, e t c . .
Si
2° Le cas du Niger
Par expérience, nous savons que le Niger est l'un des pays africains
francophones dont les enseignants universitaires contestent l'utilité de la
pédagogie, exception faite de ceux de la faculté des sciences de la santé et,
heureusement, de la faculté de pédagogie. Ailleurs, à l'université, la
structure des enseignements est restée classique dans son ensemble : cours
magistraux, travaux pratiques et travaux dirigés conduits avec le minimum de
supports pédagogiques modernes. Les conséquences d'une telle situation sont
d'autant plus graves à l'université de Niamey que la rareté d'enseignants de
rang magistral laisse à des maîtres-assistants et même à des assistants
souvent inexpérimentés le soin d'assurer des enseignements magistraux plutôt
que de se consacrer uniquement, comme cela se devrait, aux travaux pratiques
et dirigés.
La seule occasion formelle qui leur soit offerte réside dans des stages
de trois m o i s que vont suivre en Belgique les enseignants nigériens u n i q u e -
ment d'ailleurs, en vertu de la convention de coopération dont nous avons
déjà p a r l é e . Pour profiter de c e t t e formation il faut remplir un certain
nombre de conditions :
objectifs
promoteur 2 0
université d'accueil
plan de travail ;
Il est à déplorer que cette formation sans doute plus complète et plus
conséquente que celle qui est reçue sur le tas a la Faculté de pédagogie, ne
s'adresse qu'à très peu de personnes à la fois. En effet, à la date d'au-
jourd'hui, depuis 1977-1978 que le projet nigéro-belge a démarré, seuls trois
enseignants ont pu réellement en bénéficier 2 1 .
l'évaluation
la définition des objectifs éducationnels
la docimologie, e t c . . ;
Bien qu'elle soit seulement multigraphiée, cette revue qui entre dans sa
sixième année d'existence est d'une tenue tout à fait convenable et mérite-
rait une plus large diffusion tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays.
3° Le cas de Madagascar
C'est en quelque sorte pour mémoire qu'il faut citer le cas malgache.
Or, cette situation qui caractérise déjà les pays nantis, est encore plus
préoccupante en Afrique où les ressources humaines, financières et matériel-
les font défaut au point d'amener certaines personnes à considérer toute
action visant à développer les sciences de l'éducation en général, et la
pédagogie universitaire en particulier, comme un luxe que rien ne justifie.
le processus par lequel l'apprenant accède à tel ou tel savoir n'est pas
seulement conditionné par la compétence du formateur à transmettre ce
savoir ;
C'est dire que, loin d'être une matière pure et monolithique, la pédagogie se
présente avant tout comme la prise en compte de toutes les variables sus-
mentionnées sans ignorer la "dimension humaine et psychologique de la forma-
tion" .
tiels des étudiants devrait être de voir les institutions de formation mettre
constamment en oeuvre des mesures visant à améliorer la qualité, d'une part,
des savoirs qui leur sont destinés et d'autre part, des méthodes pédagogiques
selon lesquelles ces connaissances leur sont transmises. Ils devraient donc,
mieux que quiconque, attacher du prix à voir leurs enseignants recevoir une
formation pédagogique initiale et en cours d'emploi et même faire de celle-ci
l'objet de l'une de leurs multiples revendications. Mais, très souvent, au
lieu de cela on se trouve en présence d'un grand nombre d'étudiants dont le
souci est d'obtenir leurs diplômes, dans n'importe quelles conditions et qui,
de ce fait, font semblant d'ignorer les multiples carences (tant au niveau
des disciplines enseignées qu'à celui de leur transmission) de leurs maîtres.
Finalement, leur attitude se révèle d'autant plus payante que ces derniers,
désireux de continuer à sévir dans un ordre d'enseignement prestigieux et
dont les enseignants sont relativement bien rémunérés, passent le plus clair
de leur temps à accorder des notes de complaisance aux étudiants qui, en
retour, tolèrent leurs insuffisances : un compromis qui permet aux deux
parties de s'en tirer à bon compte - l'une, en poursuivant impunément ses
"massacres", l'autre, en engrangeant des diplômes obtenus dans des conditions
souvent douteuses 2 7 . Mais, malheureusement, en Afrique tout semble indiquer
que l'essentiel est de les avoir, ces diplômes...
Que faire donc pour éviter ces obstacles et d'autres encore auxquels
nous n'avons sans doute pas pensés, et promouvoir la pédagogie dans les
établissements d'enseignement supérieur en général, et ceux d'Afrique franco-
phone en particulier ?
des notions de pédagogie. Celle-ci, sans être une nouvelle discipline ou une
chasse gardée pour ceux qui en seraient les spécialistes, a d'ailleurs le
grand mérite, comme nous l'avons déjà vu, de mettre en oeuvre un ensemble de
variables dont la caractéristique principale est d'être justement transdisci-
plinaire.
NOTES ET REFERENCES
5. Personnellement nous avons connu, ces cinq dernières années, des assis-
tants dans pareille situation. Mais eux avaient au moins l'honnêteté de
le reconnaître. Véritablement hantés par le face à face avec leurs
étudiants, ils clamaient chacun : "je ne sais quoi leur dire".
9. Cf. M. Plevoets, op. cit., p.l. Disons une fois pour toutes que, sauf
indication contraire de notre part, toutes les citations faites sous
cette rubrique sont tirées de cette même étude.
Les résultats obtenus dans le même domaine par plusieurs universités des
pays riches sont sans doute inférieurs à ceux enregistrés au Zaïre.
Disons une fois pour toutes que, sauf indication contraire de notre
part, toutes les citations faites sous cette rubrique sont tirées de
cette même étude.
15. Pendant la durée de ce stage les nouveaux enseignants sont libérés par
leurs facultés de toutes charges d'enseignement.
-43-
16. A la fin des ateliers, il est délivré aux participants une attestation
reconnaissant qu'ils ont suivi un stage de formation pédagogique et
qu'ils peuvent, à leur tour, faire valoir dans le dossier qu'ils adres-
sent au Conseil Africain et Malgache de l'Enseignement Supérieur (CAMES)
chargé, entre autres, de la promotion des enseignants africains dans un
certain nombre d'universités francophones.
23. Notons en passant que Madagascar n'est pas le seul pays du continent qui
connaisse de telles difficultés à cause de 1'inconvertibilité de sa
monnaie. Sans compter que dans les pays aux monnaies convertibles, la
documentation n'est pas forcément abondante...
27. Mais bien souvent aussi, certains enseignants pourtant notoirement mé-
diocres refusent de respecter le modus vivendi tacitement arrêté avec
les étudiants, partisans du moindre effort, et préfèrent se montrer
particulièrement sévères vis-à-vis de ces derniers comme si la preuve de
leur compétence se trouvait dans cette sévérité.
-44-
A N N E X E I
Les fiches des groupes de travail ont pour objectif de mieux expliciter
chaque thème. Les questions posées sont loin d'être exhaustives mais elles
doivent permettre, à chaque groupe, de mieux cerner les problèmes et de
donner son point de vue en connaissance des objectifs poursuivis.
FICHE N° 1
FICHE N° 2
FICHE N° 3
5) A quels moments ?
A N N E X E II
UNIVERSITAIRE DU ZAÏRE
a) Un service
"Il évite d'être replié sur lui-même, il estime ne pas avoir de raison
d'être dans la mesure où il est au service des établissements pour les aider
à mieux former leurs étudiants.
b) Décentralisation
A N N E X E III
Docimologie Kinshasa
Docimologie "
Docimologie Kisangani
Docimologie Kinshasa
Docimologie
-55-
Evaluation Kinshasa
Evaluation "
BIBLIOGRAPHIE
Daniel LUSTIN
Le ton est celui de la boutade, certes ; mais une boutade ne naît pas
sans fondement et les pratiques françaises en matière de pédagogie de l'en-
seignement supérieur, qu'elles proviennent des instances gouvernementales ou
des enseignants eux-mêmes, sont en grande majorité inspirées de ce sentiment
profond que l'université et les Grandes Ecoles sont telles que la pédagogie
n'est pas leur préoccupation première.
Pour enseigner à l'école maternelle (la France est, à raison selon nous,
fière de son école maternelle), il est indispensable de suivre une formation
pédagogique de trois ans, formation pédagogique de grande qualité, dispensée
dans des écoles spécialisées. De nombreuses recherches sur la petite enfance
sont menées chaque année et ont des répercussions sur les conditions de
scolarité de nos "bambins".
ment gérée à l'ancienneté. Les plus jeunes qui n'ont pas acquis les diplômes
qu'ils souhaitent continuent parfois leurs études pour réussir le concours
qui leur permettra d'accéder à un rang plus acceptable (ils feront alors le
même travail mais en quantité moindre et pour un salaire accru). Mais il ne
s'agit là que d'une formation initiale prolongée et dont le contenu n'est pas
pédagogique.
Enfin, au-delà de ces deux contradictions, il est une raison qui tient à
l'histoire de la recherche en éducation en France. Celle-ci a prospéré dans
le domaine de la sociologie et de la psychologie sociale. Des travaux très
sérieux ont été menés sur le fonctionnement de l'école en tant qu'appareil de
sélection et en tant que structure au service d'une idéologie. L'étude des
cursus des enfants de différentes catégories socio-professionnelles a permis
de bien comprendre le comportement des différentes classes sociales à l'égard
de l'éducation. Ce qui est regrettable, c'est que depuis une quinzaine
d'années, ces résultats sont connus et que l'on assiste à une dépense d'éner-
gie à notre sens mal utilisée pour réécrire Les héritiers des héritiers *.
que nous ne développons pas ici. Dans ces derniers toutefois, il existe de
nombreux enseignants qui, le plus souvent isolés et sans grands moyens, dis-
pensent un enseignement de grande qualité selon des méthodes qui ne sont pas
forcément celles préconisées par les instances administratives.
S'il nous paraît possible aujourd'hui, plus qu'à tout autre moment, de
miser sur un développement de la qualité de la formation supérieure, c'est
parce que la pratique de notre métier nous montre l'existence de certaines
"brèches" d'une part et de grandes opportunités d'autre part.
gaspillage qui résulte d'un taux de déperdition pouvant dépasser les 50 pour
cent certaines années est aujourd'hui très dénoncé *.
Les Grandes Ecoles ensuite, qui sont les écoles des "cracs". Fondées
sur la sélection, par le jeu de concours particulièrement difficiles auxquels
se présentent, après deux années d'un travail acharné, les meilleurs éléments
de l'enseignement secondaire, les Grandes Ecoles préparent aux métiers de
cadres d'entreprise (ingénieurs, cadres commerciaux, etc.). Certaines
Grandes Ecoles relèvent du Ministère de l'Education, mais d'autres ont pour
tutelle le Ministère correspondant à leur spécialité. Il s'ensuit une
certain indépendance, et un accroissement de la concurrence "naturelle" que
se livrent les écoles entre elles.
C'est cette disparité et cette relative autonomie des écoles qui expli-
quent l'existence de "brèches" sensibles à la pédagogie dans un contexte peu
préoccupé de cela.
C'est d'ailleurs sur ce terrain des Grandes Ecoles que se sont dévelop-
pées les activités du BIP depuis son démarrage. Nous y reviendrons.
aujourd'hui il s'agit d'une crise car l'université subit et subira ces pro-
chaines années de profonds bouleversements.
Crise de l'emploi
Jusqu'à une date récente, ces liens étaient peu concevables, l'univer-
sité ne pouvant en aucun cas se soumettre aux volontés des entreprises.
L'évolution se fera, bien sûr, lentement, mais elle a déjà des répercussions
sur le comportement des enseignants. En effet, si universités et entreprises
doivent travailler ensemble, il est indispensable que le dialogue puisse
s'établir dans une reconnaissance réciproque des spécificités et des préroga-
tives de chacun.
Au-delà de ces trois raisons qui vont amener, pour des raisons conjonc-
turelles, le développement pédagogique de l'université, il existe des oppor-
tunités plus techniques.
A. ORIGINE DU BIP
fondée en 1973 par une dizaine de Grandes Ecoles françaises les plus presti-
gieuses .
Les contrats passés avec des organismes publics sont des contrats
d'étude, rémunérés au même titre que les contrats signés avec les écoles ou
les entreprises.
Les sessions, d'une forme intensive, sont construites selon des alter-
nances d'exposés éclairs, de travaux de groupe, de jeux, d'exercices indivi-
duels et d'échanges.
Depuis 1983, ces huit sessions sont reprises chaque année, et font
l'objet de réajustement et réactualisation pour tenir compte des évolutions
de l'ingénierie pédagogique.
Les sessions en cours ou prévues pour l'année 1986 sont détaillées dans
le descriptif ci-après.
Les ECOLES D'ETE ont accueilli des stagiaires de l'A.C.C.T. (Agence pour
la Coopération Culturelle et Technique) et des Commissions Nationales de
l'UNESCO. Une bourse CNRS a été accordée, et en 1985 le Ministère français
de l'Education Nationale a apporté son soutien par l'octroi de dix subven-
tions à des enseignants.
F. REFLEXIONS ET PERSPECTIVES
A l'heure actuelle, les stages proposés par le BIP n'excèdent pas une
durée de deux semaines. La plupart des stages sont de deux jours. Fin 1985,
300 enseignants environ ont participé aux stages "inter" et "intra" écoles du
BIP et utilisé ses services à l'intérieur de leur établissement. C'est peu
en regard du public potentiel. C'est satisfaisant si l'on regarde les moyens
et le contexte du BIP. Certes, après deux jours de stage, un enseignant ne
bouleverse pas sa pédagogie mais il a pris conscience qu'il existe une métho-
dologie pour favoriser l'apprentissage et que, en conséquence, la pédagogie
ne relève pas exclusivement du don ou de qualités humaines.
Le BIP est encouragé par les évaluations très positives des stages de la
part des participants. Nombreux sont en effet ceux pour qui ces stages sont
une découverte et qui manifestent le regret de l'absence d'une formation plus
approfondie et organisée plus systématiquement.
L'existence de ces formations est à nos yeux une plate-forme minimum qui
peut ouvrir sur des développements à court, à moyen et à long terme.
A court terme, les stages "inter" sont des "produits d'appel" pour des
interventions plus adaptées et systématiques au sein des établissements. Il
n'est pas rare qu'un directeur vienne suivre un stage puis commande en intra
une action de formation et d'assistance.
De façon plus récente, le réseau RECODIC* a mené pendant dix ans une
action destinée à la pédagogie de la chimie tant au niveau secondaire qu'à
1. Le constat
Sur le plan financier, les services et les réseaux dont nous avons
décrit l'activité dans les précédentes sections tirent leurs ressources
d'origines diverses.
Le plus souvent, le service ou le réseau doit trouver des fonds pour as-
surer son fonctionnement humain et matériel. Ces fonds peuvent provenir
d'une subvention du CNRS, de la direction des enseignements supérieurs
(notamment DESUP 11 : Bureau des technologies nouvelles d'enseignement et de
l'innovation pédagogique, et DESUP 13 : Bureau de la formation universitaire
des formateurs, de la Mission de la formation et de la recherche en Educa-
tion) .
Ces subventions limitées, dans leur montant et dans leur durée, appel-
lent des financements complémentaires pour permettre aux institutions d'ac-
complir leur mission. Ces financements proviennent alors d'un paiement des
services par les utilisateurs. Dans cette logique de rétribution des ser-
vices, les enseignants sont souvent amenés à trouver auprès de leur établis-
sement des fonds d'appoint pour la prise en charge de leurs frais de
formation. Ces fonds peuvent, dans l'enseignement privé et dans les établis-
sements ne relevant pas du Ministère de l'Education (Agriculture, Armées,
Santé Publique) être affectés au titre du 1,1 pour cent de la loi de 1971 sur
la formation continue. Par contre, pour les personnels relevant de l'Educa-
tion Nationale, les dispositions de la loi de 1971 ne semblent pas pouvoir
s'appliquer.
Nous nous proposons donc de dépasser ici la diversité des approches que
nous avons pu observer dans la mise en place des institutions, afin de mettre
en valeur les conditions de possibilité d'un projet de pédagogie universi-
taire en France.
que avec ceux qu'ils conseillent. Leur disponibilité, enfin, doit être très
grande à l'égard de ceux qui font appel à eux, sans toutefois perdre toute
force de proposition ou d'initiative.
La tendance actuelle des profils les plus novateurs utilisent les res-
sources de la Conception Assistée par Ordinateur (C.A.O.) et des systèmes
experts. La Conception Assistée par Ordinateur donne aux simulations de
phénomènes difficilement observables (tels que l'hydrologie) des supports
nouveaux. Les systèmes experts sont utilisés pour l'enseignement du diag-
nostic médical ou du raisonnement juridique.
CONCLUSION
Dans la plupart des pays, au Nord comme au Sud, on assiste depuis quatre
ou cinq ans à une prise de conscience des problèmes pédagogiques que pose
l'exercice du métier d'enseignant à l'université. Quelques pays ont déjà
répondu à leurs besoins en dotant de façon systématique leurs universités
d'institutions spécialisées. Il s'agit par exemple de l'Australie où les
centres pédagogiques de l'enseignement supérieur semblent parmi les plus
-85-
I.V. RAKOBOLSKAYA
Annotation
Sommaire
Page
Introduction 91
Sommaire (suite)
Page
Conclusion 132
INTRODUCTION
enseignant du supérieur de l'Union soviétique doit être réélu tous les cinq
ans par une commission spéciale qui tient compte, à cette occasion, tout
aussi bien de sa qualification scientifique que de son activité didactique
démontrées au cours des cinq années écoulées.
ii) Stages
ZSOÙ
izso
ZOOO
ffSO
iSÛO
12S0
1000
7S-0
SOO
S.50 -
I I I I 1 1- I
ii) les professeurs ayant une grande pratique pédagogique dans le supérieur
mais qui ne s'occupent pas activement d'investigations scientifiques. Ils
cherchent à améliorer leur maîtrise pédagogique, s'initient aux méthodes
d'exposition des récents acquis de la science dans les cours de base et sont
également intéressés à avoir des contacts avec des scientifiques ;
iii) les jeunes enseignants qui ne possèdent qu'une modeste expérience péda-
gogique et scientifique.
1 1
Départements de Chaque faculté comprend
la Faculté de un vice-doyen de la
perfectionnement faculté de perfectionne-
aux 15 facultés ment et un inspecteur en
de l'Université didactique placés sous
de Moscou l'autorité des doyens de
la faculté respective et
de la Faculté de perfec-
tionnement
Cette partie du plan d'étude est couverte par les facultés et représente
environ 400 heures. En outre, un jour par semaine les professeurs-auditeurs
fréquentent les conférences d'un cycle consacré aux problèmes de l'école
supérieure. Ces cours ne sont pas présentés séparément à chaque faculté, ils
sont centralisés par groupement de spécialités plus ou moins proches : par
exemple, géologues, géographes et biologistes, ou bien historiens, juristes
et économistes, etc.
Il est notoire que ces dernières années s'est nettement accru l'intérêt
porté aux ordinateurs quant à leur utilisation en tant que moyens d'enseigne-
ment et d'investigation dans différentes disciplines de l'école supérieure.
Des cours d'informatique et d'exploitation technique d'ordinateurs avec un
accent marqué sur les méthodes de mathématiques appliquées sont désormais
inclus dans chaque branche scientifique, en histoire, psychologie, économie,
et ils s'accompagnent toujours de travaux pratiques dans tous les départe-
ments de perfectionnement. A titre d'illustration, l'annexe 2 présente les
plans d'étude en "Physique générale", "Mathématiques appliquées" et en "Psy-
chologie" .
Le stag-3 fut fixé pour janvier 1976, ce mois étant libre de toutes
études à la Faculté de perfectionnement. Soixante-huit personnes venues de
soixante universités du pays suivirent un cours en biologie du développement
individuel, 30 conférences données sur les sujets les plus brûlants de l'em-
bryologie, des travaux de laboratoire et des conseils didactiques complé-
taient le cours. Tous les stagiaires se virent remettre des listes d'ouvra-
ges scientifiques, des diapositives et des préparations.
outre, cette application doit être immédiate dans toutes les grandes écoles
du pays. C'est pourquoi cet aspect de l'activité de la Faculté qui consiste
à créer et à propager de nouveaux cours simultanément dans toutes les écoles
supérieures semble être une orientation de grande portée et riche de promes-
ses. Elle doit donc profiter d'une impulsion favorable afin de se développer
parallèlement avec les autres activités traditionnelles de la Faculté, y
compris le stage individuel.
Il est évident qu'une telle approche des problèmes favorise une éléva-
tion constante du niveau de l'instruction dispensée par les écoles supé-
-111-
élaborer les modèles des formes, des méthodes et des moyens nouveaux
garantissant une amélioration du "rendement" de l'école supérieure.
Bien plus, ayant suivi un certain nombre de nos conférences, des profes-
seurs-auditeurs commençaient à voir "d'un autre oeil" des problèmes pratiques
de pédagogie qu'ils jugeaient jusqu'alors soit trop complexes pour être
résolus, soit dénués de tout intérêt. C'est pour combler leurs voeux que la
Chaire organisa des séminaires facultatifs consacrés à la discussion de
sujets suggérés soit par des professeurs-auditeurs, soit formulés par les
professeurs de la Chaire, mais partant d'idées émises par leurs collègues
devenus auditeurs.
mémoire avec son auteur. Tous les ans les professeurs de la Chaire examinent
plus de 2.000 mémoires mais leur analyse ne s'arrête pas à la composition des
critiques et comptes-rendu.
cette matière ne sont pas, dans leur majorité, des spécialistes de la psycho-
logie et de la pédagogie de l'école supérieure. Ils viennent, la plupart du
temps, des chaires de pédagogie ou de psychologie des universités et des
instituts pédagogiques qui sont orientés-, comme on le sait, vers les pro-
blèmes du secondaire, car ce sont les écoles pédagogiques et la plupart des
universités qui forment des enseignants du second degré. Donc l'intérêt que
portent ces professeurs aux problèmes psychologiques et pédagogiques du
supérieur s'explique par leur curiosité scientifique plutôt qu'il ne découler
directement de leur activité professionnelle.
C'est justement pour combler les lacunes que présente leur formation
scientifique et pédagogique que la Chaire de pédagogie, de psychologie et de
méthodes d'enseignement a inclus dans son programme d'activité dès 1982
l'organisation de stages collectifs mensuels destinés à cette catégorie
d'enseignants pour les familiariser avec le contenu et les formes concrètes
du cours "Eléments de pédagogie et de psychologie de l'enseignement à l'école
supérieure" conforme au programme validé par le Ministère de l'Enseignement
supérieur et secondaire spécialisé de l'URSS.
présenter soit un aperçu sur la méthode à employer pour l'étude d'un thème ou
d'un chapitre de cours, soit une méthode de travail pour la préparation des
mémoires de fin de cours ou des travaux de diplôme d'étudiants. Les travaux
dans le domaine de la méthode peuvent être soutenus dans l'exercice des
séminaires didactiques et être agrées en qualité de travaux d'attestation de
perfectionnement. A maintes reprises, il a été proposé de permettre aux
professeurs-auditeurs de présenter des conférences et de faire des cours
pratiques qui seraient ensuite discutés dans le cadre de séminaires consacrés
aux questions de méthode ou lors des réunions des chaires intéressées.
C'est marqué au trait rouge que l'on retrouve dans les opinions formu-
lées par toutes les universités le souhait de voir en Faculté de perfection-
nement faire des cours qui traitent des méthodes d'enseignement de
disciplines déterminées. Les universités expriment le désir de profiter plus
largement de l'expérience de l'Université de Moscou dans le domaine des
méthodes de travail éducatif parmi les étudiants, de l'activité des "cura-
teurs" de groupes d'étudiants et des moyens qui permettent d'aboutir à une
plus large participation de ces derniers à la recherche scientifique. On
voudrait également des cours sur les concepts scientifiques de l'organisation
de l'enseignement et des investigations auxquelles se livrent les étudiants
durant leurs études.
Toutes ces suggestions ont été prises en considération par les responsa-
bles de la Faculté de perfectionnement lors de l'élaboration de nouveaux
plans d'étude. Désormais, une place plus importante est accordée aux ques-
tions didactiques : le nombre d'heures allouées aux séminaires scientifiques
et didactiques a sensiblement augmenté ce qui, d'ailleurs, a stimulé l'acti-
vité des professeurs-auditeurs. Les problèmes de l'éducation des étudiants
sont traités dans le cours de pédagogie et de psychologie présenté aux pro-
fesseurs-auditeurs de toutes les spécialités. Plus nombreuses sont les
conférences consacrées à la méthodologie dans les sciences.
-126-
Un grand nombre de nouveaux cours spéciaux ont fait leur apparition dans
les programmes d'études des physiciens dans les universités du pays après le
séjour de leurs professeurs au département de perfectionnement de la Faculté
de physique. On pourrait citer, entre autres, les cours spéciaux : "Théorie
des groupes", "Spectres de vibration des cristaux", "Analyse aux rayons X" à
l'Université de Simféropol, un cours sur la "Théorie dynamique des rayons X
dispersés" à l'Université de Petrozavodsk. A l'Université de Tchernovitsy,
les cours spéciaux "Physique des semi-conducteurs", "Théorie quantique du
magnétisme" et "Théorie classique du corps solide" ont été remis à jour.
leurs collègues de Moscou et touchent des domaines comme les films magnéti-
ques, la luminescence, l'action de radiation laser sur la matière, l'analyse
par radio-cristallographie, la théorie du corps solide et la physique des
cristaux.
Les programmes des cours ont été rénovés dans toutes les parties de la
chimie et de nouveaux manuels ont vu le jour, par exemple sur les méthodes de
synthèse organique (Université de Kouybychev). Les manuels, brochures et
autres matériaux se rapportant aux problèmes de méthode que les stagiaires
reçoivent à la Faculté de perfectionnement de l'Université de Moscou sont
ensuite largement utilisés dans les universités de Mordovie, de Donetsk, etc.
Se basant sur l'expérience obtenue dans ce domaine à l'Université de Moscou,
un contrôle programmé sans machine du niveau de préparation de l'étudiant au
practicum en laboratoire a été organisé à l'Université de Saratov.
De l'analyse des avis émis par les universités du pays il s'ensuit que
de nombreux nouveaux cours et séminaires spéciaux ont vu le jour en philo-
logie après les études des professeurs de cette discipline académique au
département de perfectionnement de la Faculté de philologie de l'Université
de Moscou. A titre d'illustration, on pourrait citer : "Théorie du folklore"
(Université de Syktyvkar), cours spécial sur le problème de la forme inté-
rieure du mot et un séminaire spécialisé en anthroponymie (Université de
Saratov), des cours spéciaux intitulés : "Articulation contemporaine de la
proposition" (Université de Lettonie), "Problèmes de typologie de genres
littéraires en regard du poème russe soviétique des années 20", "Problèmes de
l'expansion de la poésie russe soviétique", "Dostoiewski comme romancier",
"L. Tolstoi et le roman russe des années 80 du XIXème siècle" (Université de
Donetsk).
De nouveaux cours spéciaux ont été inaugurés dans toutes les universités
et pour en illustrer la variété, on pourrait citer, par exemple, les thèmes
suivants : "Principaux problèmes de l'édification du socialisme en République
populaire polonaise", "Mouvement populaire en Orient" (Université de
Donetsk), "Critique des conceptions révisionnistes de la révolution socia-
liste" (Université de Kouybychev), et un nouveau séminaire spécialisé "La
guerre civile à Rome" (Université de Saratov), etc.
CONCLUSION
l'inscription est ouverte aux nouvelles spécialités qui ont fait leur
apparition dans un passé encore récent mais qui se sont déjà affirmées ;
<D •—«
Confé
Sémir
Confé
Sémir
Confé
Confé
prat
Tra
•O f <D •tO
M-l M_| 4 - | M_|
H
c n c c
o o o o
O U u u u u co
0
3
•H W
C M
td 3 c 0 i 0
D CD
0 0
EH •a o 0 •H (d 3
w 3
-0
0
0 O
i-i «—»
1-1 i r—1
0
o1 u
4-1
E 0 0 •H
-CD
3 •H 0 en •0 U 1-1 en 0 X
••
fd 0 xi 4-1 1 *>, E 3
•H -0 3 4-> G (d •H xi -0 td
•o
0 4-1 1-1 O1 •rH £^ a S
C 3 a o 3 ••H •• 0 u
3 O 4J 0 e o rd 1 -0
(0
D"
•H
o td
• *
73 0
a
eu c a X o w a
en i-i •H 0 to 1-1 0 en
l>^ 0 4-> 0 0 a 0 1-1 0 0 0 • r4.
c
0
••-t
+J
td
c
M
X i i-i 0 73 .-H X! 3 • H 73 73 td •H
m
to l_l H 0 0
a (0
o cd X
0 X! M 3 0
O
0 0 0
xi
tn 0
4-1
fd 3
0 .H 3 4-1 -0 ro i—i 3
•a • u
w E -0 3 r-\ 4J O o H
(D 73 3 (31 -0 c > cd rd xi <y 0 cd to i—1 B co
O -0 td u 0 4J ••H 3 .-H 0 td c
in
•P
-0 O) i-i • 0 i—| 73 tn 4-1 4J
u c en •H
cd 0 0 0 0 o 0 B ((
•H
S-l
r-|
0 -0 4J 73 0
4-1
-
c td
0 •H
rd
eo r-H X! to td
4-1
0
•
fd •H
u •0
a -0 Ë 4J ed 3 Dl O 0 a ^3j tn 0 •a 4-1 • H en ,—s
c •H 0 O1 •0 73 t d (0 1H X
X! -0 0 U 0 U •H 3 0 a 0 0 0 U to 4-> 4-> •H
• a.
E
u 3 •H 3 •H W 0 3 en
cd ^"t •H G1
Xi c 4-1
e•H rH 0 E ed O 0
a1 4-1
1-1 4-1 0 -0 O td •H T3 td r-l
1-1 3
X!
U
eo •H •H
c x; 4-1 • H tn •0 •H 4-1 3 1—1 c o w
l-i en U to •H a O ta )H E 4J • H xt •H XI O) U
3 0 >. E cd 3 O > C 0 E EH 4-> o 3 3
O xi X i -0 0 i-i X i 0 3 •H 0 u -0 >H O -0 1H cd O td
r j -0 CM t/5 73 CM a CJ 0 73 4-1 0 Pi W EH EH 2 OH
u U .—>
-138-
ANNEXE I I (suite)
(U
•H 03 p
>
3 3
0 0 0 0) 0) 0)
U M Ë > SH 1H u
a a -0 3 -H a
w a
W 2 <D O
M Ë
a <u
<U Ë
ra o •*r rN O
o rN ro (M
(N
B
W
H
O
o
C
1 W w 03 03
0î 03
03
03
Sémin[aire:
0 U-J 0
prat.iques
Consul tati<
<i\ 03 0 0 n\ 03 0 03
Tra'^aux
U 0 UJ X 0 tj vu X 0 O X 0
u u
C M C i-i 3 3 C C 3 3 C 3 3
w 0 •H
tri 0 rd rd cr 0 0 lu rd •cr
frt 0 rd cr
fo U > •H U U > H U > •H
eu
B
u
•0 (-< -0
—
i i
Ut
rd 4-1 -0 . 0
i—»
fO 4-1
=
-0 (d 4-1
MH •rH MH •iH
nnels
•r-\
rd
SH MH l*H U rd UH u ffl
C G EH u C C EH M c EH !H
ées
mes
MX»
o O HJJ a 0 0 a O
a
W u U CO u U O
EH
0 3 H
a)
-0 • H O1
3 1 +J X l •H
D o 0 .-H
-•H M
•H
c
0 a
MH
a a
(d
(U a
a 03
a) rd 0 i
w (d M 0 03 M .-H u 0 +J
M 0 d) *—» •H c X! c
rO <u •o 3 t/3 0 0 0 0 rd
D1 0) •H >* U-t
e (1)
cr 1-1 C
03
•H 3 e -a o 03
c
(U •H (d 4-1 D1 2 03 03
a 0
•a +J •H •c rd •H
(d (d 0 4-1 l 3 rd ro 0 rO rH
0 e •0) 03 3 -tt) (d (U
cr rH 3 H
0 >0 c (U cr X3 M C •H cr 0
-H X! •H r H • H 4J
a •H O en 0 0 0 •H 0 •a
> 4-) ,-1 (d n X (d id •H O .-H
-a •a 0 en -a
id Ë .0 3 X X3 4-1 rH rd •~\ 0 +J
0u C (d e 3 u rd 0 SH 03 «3
03 en 03 0
•• 03 e 0 4-> e
• r |
•H 03 (d +J T3 -0 rH r-{ •H rO r H
0 •H a c O <D > (d 03 O C 0 0 O 0 0
X (U 3 4-1 o O 3 (d rH 0) Xi <0 -3 3 0 •0 3 >
id
•a cr
•H
(d
03
0)
w
eu-Ha1
0]
i-i
4-) (U
4-1
4-1
4-1
«D
en 4-1
U
4-1
o
03
a 4J
U +J
•H
•H 4-1 •H 0 e rd Ë 0 0 r0 rO 0 0 rO 3
a>
O • H W X -d 03 œ
4-1
_ •H •H •H •H rH
O M •H 0 o (d (U •H 0) 03 en en 03 03 en en 03 0
Q, O 4-> u X! C 4-1
e
3 M 0 o O 0 0 o o 0 >
W 4) (d rd •H (d •H .—1 rH ^-\ rH rH .0
XI 4-1
a 4-1
>0 <d 4J
o
•H rd -0 0 o '0 •V %
M +J W a
(d w 4-1 C
•H
rd rH
x: x: rH
0
si
0
SX •-i 0
M e •H U •H > < XI u u Xl XI 0 0 XI • r i
rd (d 0 0 o O en
1
> i > i > i
O ^^ ^_^_ EH
I-i <U (-i O IH 03 03 U u 03 03
u 0
(0 XI 0 (d eu W EH eu a eu eu eu a eu eu rH
-139-
ANNEXE I I (suite)
3 3 H U)
CD CD o CD CD
l-l E U
•0) 3 •H
a a S CD O
w w M E
Q . <n
-CD Ë
O
M*
01 w w w
CD CD CD m 03 CD 0) <D
o O U
l-l X CD 0 u u o
C C c c u •M
0) CD CD CD 0) 0) •H 4-1
U l-l l-l > -H t-i i-i M (0
-CD -CD •CD Ui _p -CD -0) -0) •0) ta
c
M-l
o
C
M-l
G
O
M-l
G
O
EH
(d M-4
i-i C c
4-1
c I g •H
4-1
.-H
3
o a o o o -0)
o u u I 03
C
O
c u
o
•H
4-1 CD 03
01 <d r^ CD O
3 en E & CD
03 3 4-J -CD l-l
W •H CD ,—| -CD •H
CD CD ro XI X Ë O
O 01 CD •H 1 i—)
O 3 Ë
O H en 0 l-l CD -CD
l-l
CD
l-l CD
ro
C en o a •H -CD S
03 •H
o i—i 3 T3 0 4J
a CD CD o CD x •CD 4-1 rH 1
01 rH C TS o X! n 4-1 3 a 0 3
CD (0 U XI U C (0 01 U c
a CD W o 03 CD CD 0) CD ro 0
•H T) CD E ^ 01 3 M-l •H
CD u o 01 a CD 3 CD D1 4-1
-CD C E o -CD a 03 C o ^_i •H (d ro
c •H X ! 4-1 <d rH CD en c •H M-l rH 4-1
c U CD 4-1 H rd rH CD •H •H id •H 01
o a D1
-CD rH
ro CD
3 en CD
4J
4-J
CD
CD c
-H • H
+J CD
C T3
CD
T3
0) X>
o 03
U rH C
4-1
03 C en B CD 4-1
c 4-> O -d (d O tt) CD 03 0 •CD •H 03 ro
03 O -CD CD 03 XI - •H l-i rH 01 »—* O CD
M CD Cn 3 r^
C CD • H C w CD 01
o o X U03
O 3 4-1 -CD 03 CD CD 3 CD o CD x; 4-1 • H •H
• H D 1 (0 en CD a D1 E 01 0) r H +J o CD o rH
ro ,—|
4-1 -H 4-1 O -H 'CD •H •H -0 a xi 0 (0 x; •H XI •H
rd X I c x; i-i (d ,—1 (d C rH 0 o Xi C 01 03
u <d u ro
Ë U CD U O rH r] X! XI x; o •H a l-l
l-l >1 •CD O (0 O 0 _p 3 3 ro x rd EH
O 03 l-l 0) u 4-1
u CD U (d •CD 01 r J c O (d 1-1 3 1-1 O
t< a T) 4-1
a- a S a O G) U . EH
ro EH EH
o a EH
-141-
ANNEXE III