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MINI PROJET
Configuration et simulation des réseaux à
l’aide de machines virtuelles
Année 2011-2012
Sommaire
Les MAN..................................................................................3
Les WAN.................................................................................3
Le réseau en anneau................................................................ 4
Le réseau en arbre................................................................... 5
Le réseau en bus..................................................................... 5
Le réseau en étoile.................................................................. 6
Le réseau linéaire.................................................................... 7
II.1 La virtualisation..........................................................................9
II.2 Principe.....................................................................................9
Notions.................................................................................10
QEMU. ................................................................................. 24
Xen.. ................................................................................... 28
Conclusion. ...................................................................................80
Bibliographie..................................................................................81
Chapitre I
Introduction aux
réseaux
Chapitre I Introduction aux réseaux 2011-2012
Définition
-1-
Chapitre I Introduction aux réseaux 2011-2012
Les LAN
LAN signifie Local Area Network (en français Réseau Local). Il s'agit d'un
ensemble d'ordinateurs appartenant à une même organisation et reliés entre
eux dans une petite aire géographique par un réseau, souvent à l'aide d'une
même technologie (la plus répandue étant Ethernet).
Un réseau local est donc un réseau sous sa forme la plus simple. La vitesse de
transfert de données d'un réseau local peut s'échelonner entre 10 Mbps (pour
un réseau ethernet par exemple) et 1 Gbps (en FDDI ou Gigabit Ethernet par
exemple). La taille d'un réseau local peut atteindre jusqu'à 100 voire 1000
utilisateurs.
En élargissant le contexte de la définition aux services qu’apporte le réseau
local, il est possible de distinguer deux modes de fonctionnement :
- dans un environnement d'"égal à égal" (en anglais peer to peer), dans lequel il
n'y a pas d'ordinateur central et chaque ordinateur a un rôle similaire
- dans un environnement "client/serveur", dans lequel un ordinateur
central fournit des services réseau aux utilisateurs
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Chapitre I Introduction aux réseaux 2011-2012
Les MAN
Les WAN
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Chapitre I Introduction aux réseaux 2011-2012
Le réseau en anneau
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Chapitre I Introduction aux réseaux 2011-2012
Le réseau en arbre
Le réseau en bus
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Chapitre I Introduction aux réseaux 2011-2012
représentée par un câblage unique des unités réseaux. Ces unités sont reliées
de façon passive par dérivation électrique ou optique. Les caractéristiques de
cette topologie sont les suivantes :
Le réseau en étoile
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Chapitre I Introduction aux réseaux 2011-2012
l'équipement central (un concentrateur (hub) et plus souvent sur les réseaux
modernes, un commutateur (Switch)) qui relie tous les nœuds constitue un
point unique de défaillance : une panne à ce niveau rend le réseau totalement
inutilisable. Le réseau Ethernet est un exemple de topologie en étoile.
L'inconvénient principal de cette topologie réside dans la longueur des câbles
utilisés.
Le réseau linéaire
Le réseau maillé
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Chapitre I Introduction aux réseaux 2011-2012
Il existe d'autres types de topologies, mais elles ne sont utilisées que dans
des réseaux conçus pour des tâches particulières, souvent scientifiques, ou
pour effectuer des calculs distribués :
le réseau en grille
le réseau en hypercube
Cette topologie serait en théorie la meilleure qui soit (chaque nœud étant relié
à chaque autre par un lien direct), mais dans la pratique elle serait aussi la plus
chère, et de très loin (coût en N² avec le nombre de nœuds !); elle n'est utilisée
que dans des dispositifs particuliers, en général à l'intérieur d'un même châssis.
-8-
Chapitre II
II.1 La virtualisation
Définition
II.2 Principe
Le tableau n'est pas aussi sombre. D'une part, on évite une grande partie de
ces inefficiences juste en disposant de disques différents pour chaque système
lorsque c'est possible, et d'autre part les coûts de la mémoire permettent à
chacun de ces systèmes de rester résident, et parfois même avec de larges
sections de code partagées. Par ailleurs le microcode des mainframes comme
des microprocesseurs inclut de plus en plus de fonctionnalités rendant la
virtualisation plus efficace.
Enfin, la virtualisation des serveurs permet une bien plus grande modularité
dans la répartition des charges et la reconfiguration des serveurs en cas
d'évolution ou de défaillance momentanée (plan de secours, etc.).
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Notions
- 10 -
Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Historique
Une bonne part des travaux sur la virtualisation fut développée au centre
scientifique de Cambridge d'IBM en collaboration avec le MIT, où fut mis au
point le système expérimental CP/CMS, devenant ensuite le produit (alors
nommé Hyperviseur) VM/CMS. Voir IBM 360 et 370.
Par la suite, les mainframes ont été capables de virtualiser leurs systèmes
d'exploitation avec des technologies spécifiques et propriétaires, à la fois
logicielles et matérielles. En 1979 fut annoncé par exemple sur les IBM 4331 et
4341 un accélérateur VM optionnel et microcodé.
Dans la deuxième moitié des années 1980 et dans les débuts des années 1990,
on a créé des embryons de virtualisation pour les ordinateurs personnels. En
effet l'ordinateur Amiga pouvait lancer des pc x386, Macintosh 68xxx, voire des
solutions X11, et bien sûr le tout en multitâche. Ces solutions pouvaient être
soit purement logicielles, soit couplées à du matériel additionnel (ajout de
processeur, carte réseau, etc.). Cette machine, très en avance sur son temps, a
popularisé cette technologie. Pour les PC il y avait le "SideCar" et "PC Task",
pour le Macintosh Emplant et ShapeShifter.
Les grands Unix ont suivi avec les architectures NUMA des Superdome
d'HP (PA-RISC et IA-64) et des E10000/E15000 de Sun (UltraSparc).
Dans la seconde moitié des années 1990, les émulateurs sur x86 des vieilles
machines des années 1980 ont connu un énorme succès, notamment les
ordinateurs Atari, Amiga, Amstrad et les consoles NES, SNES, Neo-Geo AES.
La société VMware développa et popularisa à la fin des années 1990 et au
début des années 2000 un système propriétaire de virtualisation logicielle des
architectures de type x86 pour les architectures de type x86. Les logiciels
libres Xen, QEMU, Bochs, Linux-VServer, Virtual Box et les logiciels propriétaires
mais gratuits VirtualPC, VirtualServer et VMware Server ont achevé la
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Isolateur
Isolateur
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Exemples :
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Hyperviseur de type 2
Hyperviseur de type 2
Exemples :
Logiciels Microsoft
Microsoft VirtualPC
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Microsoft VirtualServer
Logiciels Paralleles
Parallels Desktop
Parallels Server
Oracle VM VirtualBox (libre)
Logiciels VMware
VMware Fusion
VMware Player
VMware Server
VMware Workstation
Hyperviseur de type 1
Hyperviseur de type 1
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Exemples :
Xen (libre)
VMware ESX
VMware ESXi
Microsoft Hyper-V Server
Parallels Server Bare Metal
KVM (libre)
(en) Oracle VM (gratuit)
Lime Access
Matériel
Le support de la virtualisation peut être intégré au processeur ou assisté
par celui-ci, le matériel se chargeant, par exemple, de virtualiser les accès
mémoire ou de protéger le processeur physique des accès les plus bas niveaux.
Cela permet de simplifier la virtualisation logicielle et de réduire la dégradation
de performances.
Des exemples de virtualisation matérielle :
II.5 Paravirtualisation
Histoire
Le mot « paravirtualisation » est un mot nouveau pour une idée
ancienne. Le système d'exploitation d'IBM appelé VM/370 offrait déjà de telles
fonctionnalités en 1972. Dans le monde des machines virtuelles, on y fait
référence par l'appellation « code de diagnostic », car il utilise des instructions
habituellement utilisées par les logiciels de maintenance du matériel.
Le Conversational Monitor System d'IBM utilise des codes de diagnostic pour
faire appel aux services de la machine virtuelle.
Dans système d'exploitation Parallels Workstation, on appelle cela un
« hypercall » ou hyper-appel. Contrairement à un appel système qui est traité
par le noyau d'un système d'exploitation, l'hyper-appel traverse le noyau et
remonte jusqu'à l'hyperviseur où il est traité. Puisque ces appels traversent le
noyau du système d'exploitation invité, il faut que celui-ci le supporte
explicitement afin de le faire remonter jusqu'à l'hyperviseur.
Le terme « paravirtualisation » a été utilisé pour la première fois dans la
littérature scientifique en association avec le moniteur de machines virtuelles
Denali.
Le terme décrit aussi la machine virtuelle Xen, la famille des micronoyaux
L4 et l'hyperviseur temps réel embarqué TRANGO. Tous ces projets utilisent
des techniques de paravirtualisation afin de parvenir à de la virtualisation à
haute performance sur du matériel de type x86 en mettant en place des
machines virtuelles qui n'utilisent pas les parties complexes à virtualiser du jeu
d'instruction x86.
Suite à la prolifération de solutions de paravirtualisation sous Linux, chacune
proposant une adaptation différente du noyau Linux, une solution commune
est en cours de développement dans le noyau officiel : virtio. Elle voit ses
débuts dans la version 2.6.24 et de nombreuses améliorations sont en cours
dans la branche 2.6.25. Cette interface est déjà utilisée par certains
hyperviseurs, comme KVM.
La paravirtualisation est aussi utilisée sur du matériel non x86 comme sur les
plateformes ARM ou PowerPC.
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
II.6.1 VMware
Bref historique
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Fonctionnement
VMware crée un environnement clos dans lequel sont disponibles un,
deux, quatre ou huit (vSphere) processeur(s), des périphériques et
unBIOS virtuel.
Selon les concepteurs, le microprocesseur n'est émulé que quand c'est
nécessaire, c’est-à-dire quand la VM (machine virtuelle) tourne en mode noyau
ou en mode réel, mais pas pour le mode utilisateur (user mode) ou le Mode
virtuel 8086. Selon les concepteurs, cela permet à VMware d'être plus rapide
que des solutions multiplateformes qui émulent tout.
Lorsqu'une VM s'exécute dans un mode qui nécessite une émulation, VMware
traduit dynamiquement le code privilégié en un code équivalent en mode
utilisateur, le place dans un endroit libre de la mémoire, le rend invisible et
inaccessible au code d'origine et l'exécute à la place. Lorsqu'une machine
virtuelle fait appel à un périphérique, VMware intercepte la demande et la
traduit pour qu'elle soit gérée par le système hôte. Bien que les machines
virtuelles tournent en mode utilisateur, VMware nécessite d'installer plusieurs
pilotes de périphériques privilégiés dans le noyau du système hôte, qui
notamment interchangent les tables GDT et IDT chaque fois qu'on passe la
main à une VM.
VMware assure l'émulation de la carte vidéo, la carte réseau, le lecteur de CD-
ROM, le bus USB, des ports série et parallèle et du disque dur de
type SCSI ou IDE. Ce dernier étant un fichier extensible d'une taille voisine de la
place occupée sur la machine virtuelle ou fixe pour davantage de performance.
Ce fichier contenant le contenu du disque peut être copié sur un autre hôte et
exécuté par un ordinateur. Pour l'ordinateur virtuel, tous les périphériques sont
identiques, même si le système hôte est totalement différent, car c'est VMware
qui caractérise les périphériques.
Produits
En 2006, les produits suivants étaient disponibles :
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
VMware Workstation
C'est la version station de travail du logiciel. Il permet la création d'une
ou plusieurs machines virtuelles au sein d'un même système
d'exploitation (généralement Windows ou Linux), ceux-ci pouvant être reliés
au réseau local avec une adresse IP différente, tout en étant sur la même
machine physique (machine existant réellement). Il est possible de faire
fonctionner plusieurs machines virtuelles en même temps, la limite
correspondant aux performances de l'ordinateur hôte. La
version Linux présente l'avantage de pouvoir sauvegarder les fichiers de la
machine virtuelle (*.vmsd) pendant son fonctionnement.
VMware Ace
C'est une version de Workstation qui permet de faire fonctionner des
machines virtuelles dans des environnements divers, tout en gardant la
centralisation de la configuration. Cela permet par exemple de mettre à
disposition une version de Windows avec une application spécifique dans le
parc informatique d'une société de service, sans que celle-ci puisse agir sur la
configuration de cette dernière. (ACE : Assured Computing Environment ou
Environnement informatique assuré)
VMware Fusion
C'est l'équivalent de la version Workstation à destination des
ordinateurs Mac. Elle permet de faire fonctionner des systèmes Windows, Mac
OS X Server, Linux et Solaris sur Mac OS X.
VMware Server
C'est une application serveur très proche de GSX. Elle remplacera GSX à
terme. Elle permet de créer et d'utiliser plusieurs machines virtuelles. Cette
version est utilisable gratuitement. L'avantage de cette version est la console
distante. On peut ainsi prendre le contrôle de l'ensemble des machines
virtuelles depuis une machine distante, ce qui n'est pas possible avec la version
VMware Player.
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
VMware ESX
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Historique
Après plusieurs années de développement, VirtualBox a été publié sous
la licence GNU en janvier 2007.
Le 12 février 2008, Sun Microsystems a annoncé un accord d'acquisition
d'InnoTek.
La version 2 de VirtualBox est sortie le 4 septembre 2008, elle intègre
notamment des fonctionnalités supplémentaires dont le support des hôtes 64
bits, une interface Qt4 (Qt3 dans les versions précédentes) qui améliore
l'intégration sous Gnome et l'utilisation de l'interface native sous Mac OS X.
La version 2.1.0 de VirtualBox est sortie le 17 décembre 2008. Cette version est
une mise à jour importante, du fait des nouvelles fonctionnalités apportées, à
savoir :
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
La version 4.1 de VirtualBox est sortie le 19 juillet 2011. Les modifications les
plus importantes sont :
QEMU, KVM
Logiciels Parallels
Parallels Desktop
(en) Parallels Desktop pour Mac
QEMU
QEMU est une machine virtuelle (ou émulateur de système) libre qui
permet d'exécuter un ou plusieurs systèmes d'exploitation, ou seulement des
processus, sur un système d'exploitation déjà installé sur la machine.
Présentation
QEMU permet d'exécuter un ou plusieurs systèmes d'exploitation (et
leurs applications) de manière isolée sur une même machine physique. QEMU
fonctionne sur les plateformes x86, x64, PPC, Sparc et ARM et fonctionne sous
les systèmes d'exploitation Linux, FreeBSD, NetBSD, OpenBSD, Mac OS
X, Unix et Microsoft Windows.
Les systèmes d'exploitation invités partagent ainsi les ressources de la machine
physique et n'ont pas « conscience » d'être virtualisés. Ils n'ont donc pas besoin
d'être adaptés pour fonctionner sur QEMU.
KQEMU est un module pour le noyau Linux et pour FreeBSD qui permet
d'accélérer l'émulation.
QEMU a été originellement développé par Fabrice Bellard.
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Architecture
QEMU x86 QEMU x86 QEMU PPC QEMU PPC QEMU SPARC
Matériel émulé
QEMU simule le système x86 suivant :
PCI Bridge
Carte compatible PCI VGA avec extensions Bochs VESA
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
IOMMU
TCX Frame buffer
Lance (Am7990) Ethernet
Non Volatile RAM M48T08
Slave I/O: timers, interrupt controllers, Zilog serial ports
QEMU uses the Proll, à PROM replacement
Modules d'accélération
Il existe à ce jour trois modules d'accélération pour le noyau Linux. Le
système d'exploitation invité est autorisé à être exécuté directement sur le
processeur hôte en utilisant ses mécanismes de protection pour intercepter et
émuler les événements privilégiés.
KQEMU est un module noyau Linux 2.4 et 2.6 pour invités x86 sur hôte x86,
ou invité x86_64 sur hôte x86_64. Fabrice Bellard, l'auteur de QEMU, avait
initialement développé KQEMU sous licence propriétaire, puis libéré
le 6 février 2007. Malheureusement, ce module n'a pas trouvé
de mainteneur après sa libération, et il a donc été supprimé du code
source de QEMU le 8 janvier 2010
qvm86 est un module noyau Linux sur hôte x86 sous licence GPL. Paul Brook
en est le développeur principal, mais il a annoncé l'abandon du projet
le 27 janvier 2007.
Fonctionnement
KVM est un fork de QEMU. Les développeurs des deux projets essayent
de ne pas trop diverger et le code source des deux projets est fréquemment
resynchronisé. La principale modification apportée est le support du
module kvm. Lorsqu'on parle de KVM, on parle généralement de l'ensemble : la
version modifiée de QEMU et le module kvm.
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
QEMU est capable, grâce à son module KQEMU ("K" pour 'Kernel', noyau en
anglais), d'exécuter du code machine directement sur le processeur hôte afin
d'accélérer l'émulation. Mais cette technologie, bien qu'apportant un gain de
performance important, n'est pas parfaite, car des mécanismes de protection
pour intercepter et émuler les évènements privilégiés doivent être mis en
place ; or le code noyau du système invité, fonctionnant normalement
entièrement en mode privilégié et étant émulé de manière classique, est donc
fortement pénalisé alors qu'il s'agit de l'élément crucial du système.
Les processeurs de la famille x86 disposent de 4 niveaux de privilège
d'exécution, appelés anneaux de protection. En plus de ces Anneaux, les
processeurs récents intègrent un nouveau mécanisme d'isolation qui permet à
un système invité d'être exécuté directement sur le processeur quels que
soient les Anneaux de protection qu'il requiert pour fonctionner, tout en
assurant la protection contre la lecture et l'écriture dans la mémoire
n'appartenant pas à la machine virtuelle. Cela est principalement possible grâce
à une MMU dédiée à chaque machine virtuelle sur le processeur et à une
redirection des interruptions matérielles vers l'hyperviseur de machines
virtuelles (KVM en l'occurrence) afin d'émuler le matériel dont a besoin le
système invité.
Les technologies mises en place par les deux principaux fondeurs que
sont AMD et Intel étant différentes, le module kvm se décline en deux sous-
modules : kvm-intel et kvm-amd ; le module kvm n'étant là en fait que pour
fournir à l'émulateur une abstraction supplémentaire.
Dans les versions récentes de kvm (au minimum la version 60) il est possible
d'utiliser un mécanisme de paravirtualisation appelé virtio, supporté pour les
systèmes invités Linux d'une version 2.6.25 au minimum. Ce mécanisme
permet une vitesse d'exécution accrue car il n'est plus nécessaire d'émuler des
périphériques matériels. Cependant, ce système sort du cadre de la
virtualisation au sens strict car il faut que le système invité soit informé qu'il
fonctionne en tant que une machine virtuelle et qu'il supporte virtio.
Xen
Xen est un logiciel libre de virtualisation, plus
précisément un hyperviseur de machine virtuelle.
Son développement a débuté sous la forme d'un projet
de recherche de l'université de Cambridge au Royaume-Uni. La société
XenSource a par la suite été créée et en a poursuivi le développement. Xen
permet de faire fonctionner plusieurs systèmes d'exploitation virtuels (invités)
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
sur une seule machine hôte. Xen est en partie intégré à la partie principale
du noyau linux depuis la version 3.0.
Présentation
Xen permet d'exécuter plusieurs systèmes d'exploitation (et leurs
applications) de manière isolée sur une même machine physique sur plate-
forme x86, x86-64, IA-64 et PowerPC (bientôt sur SPARC). Les systèmes
d'exploitation invités partagent ainsi les ressources de la machine hôte.
Xen est un « paravirtualiseur » ou un « hyperviseur » de machines virtuelles.
Les systèmes d'exploitation invités ont « conscience » du Xen sous-jacent, ils
ont besoin d'être « portés » (adaptés) pour fonctionner sur
Xen. Linux, NetBSD, FreeBSD (portage en cours), Plan 9 et GNU Hurd peuvent
d'ores et déjà fonctionner sur Xen.
Xen 3 peut également exécuter des systèmes non modifiés
comme Windows sur des processeurs supportant les technologies VT d'Intel ou
AMD-V (nom de projet: Pacifica) de AMD.
Les architectures x86, x64, IA-64, PowerPC et SPARC sont supportées. Le
multiprocesseur (SMP) et partiellement l’Hyper-Threading sont supportés.
Architecture de Xen
Chaque système d'exploitation invité tourne dans un « domaine ». Xen est une
fine couche fonctionnant directement sur le matériel.
Pilotes Xen Pilotes Xen Pilotes Xen Pilotes Xen Pilotes Xen
Xen
Architecture Xen
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
User Mode Linux (d'acronyme UML) est un noyau Linux compilé pour
fonctionner en espace mémoire utilisateur (en dehors de l'espace noyau
privilégié). Il se lance donc comme une application dans le système
d'exploitation hôte. UML peut lancer et gérer ses applications de manière
isolée des autres UML qui tournent sur la même machine. Solution très peu
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Parallels Desktop
Parallels Desktop pour Mac de la firme Parallels,
Inc. est une application deVirtualisation fonctionnant
sous Mac OS X (pour les Macintosh équipés d'un
processeur Intel) Linux et Windows. Elle permet de faire
fonctionner Windows ou tout autre système d'exploitation
utilisant un processeur de type x86 sur Mac.
Présentation
Depuis le passage de Apple vers les processeurs Intel, beaucoup de
logiciels permettant de faire tourner un système exploitation
compatible x86 (Windows étant le plus commun) sur Mac OS X ont fait leur
apparition. Parallels Desktop pour Mac compte parmi les principaux acteurs de
ce marché, aux côtés de VMware. Boot Camp quant à lui permet de créer une
partition pour Windows.
Intégration
Tout comme de nombreux logiciels de virtualisation, Parallels Desktop
pour Mac utilise la technologie d'isolation (voir article sur machine virtuelle) qui
permet d'ajouter une fine couche logicielle entre le système d'exploitation hôte
et les systèmes clients.
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Fonctionnalités
Parallels Desktop pour Mac comprend un moteur de machine
virtuelle qui permet à chacune de ces machines virtuelles de fonctionner d'elle-
même, dans un environnement qui lui est spécialement créé : processeur,
RAM, disque dur, carte graphique, carte son, etc. - Chacun des composants que
contient un ordinateur. Parallels Desktop pour Mac virtualise tous les
périphériques à l'intérieur de l'environnement, y compris la carte graphique, les
connexions réseau et les périphériques de stockage.
Le support des périphériques sur port parallèle et en USB est également
disponible à l'aide d'un pilote d'accès.
Assistant d'installation
L'assistant d'installation de Parallels est un outil intégré à Parallels Desktop
pour Mac qui permet de simplifier l'installation, en effectuant une installation
silencieuse des Systèmes Clients Microsoft. Avant de lancer l'installation
automatique, l'utilisateur doit juste spécifier :
Gestion du réseau
Le réseau entre Mac OS X et les OS clients peut être géré de différentes façons :
Ponté
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Hôte uniquement
L’OS client ne peut interagir qu'avec Mac OS X, et n'a pas accès aux
connexions réseaux externes. Pour cela, une interface virtuelle est créée sur
Mac OS X avec une adresse IP spécifique, et l'interface réseau de l'OS client est
alors mise sur le même réseau IP. Cependant Mac OS X ne réalise aucun
routage entre les données de cette interface virtuelle et les interfaces
physiques de l'ordinateur (Wifi, Bluetooth, Ethernet, modem). Concrètement
dans ce cas de figure, il est possible de faire tourner des services sous l'OS
clients, qui seront accessibles depuis Mac OS X et vice versa, mais l'OS client
n'aura jamais de connectivité vers l'extérieur (accès réseau, Internet, etc.).
Exemple concret : le Mac est connecté sur un réseau IP, dont la passerelle est
192.168.0.1. Mac OS X a une adresse frontale sur ce même réseau :
192.168.0.2. En même temps, Parallels Desktop pour Mac associe à Mac OS X
une adresse IP virtuelle 10.211.55.2. L'OS client se voit alors doté d'une adresse
IP sur ce réseau virtuel, par exemple 10.211.55.3.
Partagé
Parallels Coherence
S'il existe différentes solutions de virtualisation comme par exemple Virtual PC,
VMWare ou encore Parallels Desktop, nous avons choisi de vous présenter ici
VirtualBox. Notre choix s'est arrêté sur ce logiciel édité par Oracle pour
différentes raisons. Tout d'abord, VirtualBox est libre et gratuit, ce qui n'est pas
le cas toutes les solutions existantes. De plus, le logiciel est simple d'utilisation
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Laisser les cases à cocher pour avoir les raccourcis de VirtualBox sur le bureau
et la zone de lancement rapide, puis cliquer sur Next
Clic sur YES (ceci réinitialisera les cartes réseau présente sur le système hôte)
puis sur Install. L'installation et la copie des fichiers commencent
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Pour commencer à créer une machine virtuelle, on clic sur le bouton Créer :
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
A cette étape, il convient de spécifier un nom de votre choix qui sera attribué à
la machine virtuelle. Pour plus de clarté, il est conseillé d'indiquer le nom du
système d'exploitation que l'on souhaite installer par la suite.
Enfin, il est à noter que quelque soit le système qui sera installé sur la machine
virtuelle, l'utilisation du programme reste la même.
Nous devons maintenant créer un disque dur d'amorçage pour notre machine
virtuelle. C'est sur ce disque virtuel que nous installerons par la suite notre
système d'exploitation. Si vous avez déjà un disque virtuel présent sur votre
machine, cliquez dur le bouton Existant.... Dans le cas contraire (ce qui est le
cas lors de la 1ère utilisation), nous allons en créer un en cliquant sur le bouton
Nouveau....
Note : Comme pour la quantité de mémoire vive, VirtualBox recommande des
tailles de disque dur d'amorçage en fonction de votre choix du système à
installer. Ainsi par exemple, le logiciel préconisera 1024 Mo pour l'installation de
Windows 3.1 et 20 Go dans le cas de Windows Vista.
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Nous avons ici la possibilité de choisir entre deux types de disques virtuels :
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Cet écran récapitule les paramètres choisis pour notre machine virtuelle.
Cliquez sur le bouton Créer pour créer la machine virtuelle.
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
A noter qu'il est également possible d'accéder aux préférences via le menu
contextuel qui apparaît lors d'un clic droit sur la machine virtuelle.
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Général :
Cette section comprend trois onglets : Simple, Avancé et Description. Le
premier de ces onglets permet de modifier le nom de notre machine virtuelle
ou son type.
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Les onglets suivants n'ont que peu d'importance : il est ainsi possible de
modifier l'ordre d'amorçage (savoir si la machine virtuelle boote sur la
disquette puis le CD-ROM... etc.), d'activer l'ACPI ou encore de partager le
presse papier entre la machine virtuelle et la machine hôte (ce qui est bien
pratique !).
Il n'est pas nécessaire de modifier ces options.
Disque dur :
Il est possible ici d'ajouter à l'image du disque primaire maître un disque image
esclave primaire ou secondaire.
Il n'est pas nécessaire de modifier ces options.
Stockage :
Si vous souhaitez activer un lecteur de CD ou DVD, il suffit de cocher la
case Installer un lecteur CD/DVD-ROM. Cela vous permettra par la suite
d'installer votre système d'exploitation sur la machine virtuelle à partir du CD
d'installation. A noter qu'il est également possible de définir une image iso
comme un lecteur CD ; cela vous permettra alors d'installer ou d'utiliser un "CD
live" simplement avec son image.
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Disquette :
Tout comme pour le lecteur CD/DVD, il est également possible d'activer le
lecteur de disquette (qui n'est plus beaucoup utilisé de nos jours...).
Il n'est pas nécessaire de modifier ces options.
Audio :
Cette option permettra à la machine virtuelle de bénéficier de votre carte
audio. Vous pourrez ainsi entendre les sons système, musiques ou bande son
de vidéo sur votre machine virtuelle. Pour cela, il suffit de cocher la
case Activer l'audio. Un menu déroulant permet également de sélectionner le
pilote audio.
Réseau :
Ici, il est possible de spécifier, d'activer ou de désactiver les différents
adaptateurs réseau de la machine virtuelle. VirtualBox permet également de lui
générer une adresse MAC.
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Note importante :
Afin de réaliser un réseau a l’aide de VirtualBox, il impératif de spécifier ‘Réseau
Privé Hôte’ dans le mode d’accès réseau comme illustre ci-dessous
Interface série :
Si vous utilisez une interface série, vous avez la possibilité de la gérer ici.
Il n'est pas nécessaire de modifier ces options.
USB :
Si vous souhaitez bénéficier de vos périphériques USB (clés, webcam, etc.) sur
la machine virtuelle, il est alors nécessaire de cocher la case Activer le
contrôleur USB. Afin de partager un périphérique USB entre la machine
virtuelle et la machine hôte, il est nécessaire de l'ajouter. Pour cela, il suffit de
cliquer sur l'icône Ajouter (celui avec la petite croix verte). Les périphériques
USB actuellement connectés seront alors affichés et il vous suffira de choisir
celui de votre choix.
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Répertoires partagés :
Le logiciel permet de partager des répertoires afin de les rendre accessibles
entre la machine virtuelle et la machine hôte.
Il suffit pour cela de cliquer sur l'icône puis de choisir un répertoire sur son
disque :
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Ecran à distance :
Enfin, il est possible de rendre accessible la machine virtuelle à distance (avec
par exemple le Bureau à distance de Windows). Pour cela, il suffit de cocher la
case Activer le serveur VRDP.
Nous allons donc insérer notre CD d'installation du système de notre choix dans
le lecteur CD de la machine (ou bien utiliser son image iso si nous l'avons
spécifié dans les Préférences). Il suffit ensuite d'allumer notre machine virtuelle
en la sélectionnant à
A noter que l'on peut également lancer la machine via le menu contextuel
accessible par un clic droit ou bien directement en double cliquant sur la
machine virtuelle de son choix.
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Chapitre II Les machines virtuelles 2011-2012
Cliquez sur le bouton Capture pour utiliser la souris dans la machine virtuelle.
Le CD live se lance...
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Chapitre III
Configuration d'un
réseau en utilisant
VirtualBox
Chapitre III Configuration d’un réseau en utilisant VirtualBox 2011-2012
- “poste à poste” ou "égal à égal" (en anglais Peer to Peer ou P2P), dans
lequel il n'y a pas d'ordinateur central et chaque ordinateur a un rôle
similaire
Les services sont exploités par des programmes, appelés programmes clients,
s'exécutant sur les machines clientes. On parle ainsi de client (client FTP,
client de messagerie, etc.) lorsque l'on désigne un programme tournant
sur une machine cliente, capable de traiter des informations qu'il récupère
auprès d'un serveur (dans le cas du client FTP il s'agit de fichiers, tandis que
pour le client de messagerie il s'agit de courrier électronique).
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Chapitre III Configuration d’un réseau en utilisant VirtualBox 2011-2012
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Chapitre III Configuration d’un réseau en utilisant VirtualBox 2011-2012
C'est aussi le protocole utilisé lorsqu'on a créé un site et qu'on veut le faire
héberger: vos fichiers sont envoyés de votre ordinateur vers le serveur web de
l'hébergeur par FTP
Note: SFTP est identique au FTP mais sécurisé (les données qui transitent sur le
réseau sont cryptées). SFTP est peu utilisé.
ftp://nom_d_utilisateur:mot_de_passe@nom_du_serveur:port_ftp
FTP par un navigateur est souvent très limité et n'autorise en général que la
lecture de fichiers sur le serveur
● Par la commande « ftp »
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Chapitre III Configuration d’un réseau en utilisant VirtualBox 2011-2012
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Chapitre III Configuration d’un réseau en utilisant VirtualBox 2011-2012
Ainsi, les réseaux d'égal à égal sont préférentiellement utilisés pour des
applications ne nécessitant pas un haut niveau de sécurité ni une disponibilité
maximale (il est donc déconseillé pour un réseau professionnel avec des
données sensibles).
Fonctionnement d'un système Peer to Peer
La mise en œuvre d'une telle architecture réseau repose sur des solutions
standards :
● Tous les utilisateurs sont situés dans une même zone géographique
- Cas particulier: les réseaux d'échange de fichiers (avec les logiciels type emule,
µtorrent, LimeWire...)
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Chapitre III Configuration d’un réseau en utilisant VirtualBox 2011-2012
S'il y a bien une question qui revient souvent sur les forums, c'est celle du
réseau local. Il permet l'échange d'informations entre plusieurs machines
reliées un réseau, comme le partage d'une ressource, que ce soit un fichier ou
un matériel (une imprimante par exemple) ou l'administration des postes, qu'ils
soient en domaine (c'est à dire centralisé autour d'un serveur avec active
directory) ou en Workgroup, cas le plus fréquent chez les particuliers.
Etape 1 : Le Pare-Feu
Sous Windows XP, il faut indiquer au Pare-Feu que l'on souhaite autoriser
le partage de fichiers et d'imprimantes. On y accède par le Panneau de
configuration > Pare-feu Windows
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Chapitre III Configuration d’un réseau en utilisant VirtualBox 2011-2012
Modifier son groupe de travail : Pour cela, faire un clic droit sur son "poste de
travail" et propriété, onglet ‘ Nom de l’ordinateur ‘ puis clic sur
‘ modifier ’ Changer le groupe de travail en ‘ WORKGROUP ‘
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Chapitre III Configuration d’un réseau en utilisant VirtualBox 2011-2012
Pour cela aller dans poste de travail et clic droit sur le disque ou dossier à
partager (Dans notre cas, nous avons choisi de partager le disque ‘D’ et
autoriser les membres du réseau à le modifier) puis partage et sécurité, Activez
‘ partager ce dossier sur le réseau ‘ et ‘ autoriser les utilisateurs réseau à
modifier mes fichiers ‘ et enfin clic sue le bouton OK
2) Windows 7
Etape 1 : Le Pare-Feu
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Chapitre III Configuration d’un réseau en utilisant VirtualBox 2011-2012
Modifier son groupe de travail : Pour cela, faire un clic droit sur son
"Ordinateur" et propriété, clic sur ‘Réglages system Avancées’, onglet ‘ Nom
de l’ordinateur ‘ puis clic sur ‘ modifier ’
Aller vers le Disque ou dossier à partager, faire un clic droit, ‘propriétés’, dans
l’onglet ‘Partage’ cliquer sur ‘Partage Avancé’, activer ’Partager ce Dossier’,
clic sur ‘Permissions’ et activer ‘Control Total’ et enfin valider par ’OK’
3) UBUNTU (Linux)
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Chapitre III Configuration d’un réseau en utilisant VirtualBox 2011-2012
Apres son installation, aller vers System –> Administration –> Samba
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Note 1 : Il est possible qu’il soit nécessaire de redémarrer les PC du groupe afin
de pouvoir accéder aux dossiers partagés entre le différents PC.
Pour partager des dossiers sous linux avec Windows, il suffit de cliquer sur
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Chapitre III Configuration d’un réseau en utilisant VirtualBox 2011-2012
Ci-dessous nous pouvons voir les différents systèmes accéder aux dossiers
partagés entre eux
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Chapitre III Configuration d’un réseau en utilisant VirtualBox 2011-2012
III.2.2 Client/Server
Dans cette configuration nous allons configurer un serveur FTP (à l’aide de
Windows Server 2003) auquel les autre PC du réseau pourront y récupérer des
fichiers en utilisant leur navigateur web.
Avant de créer notre serveur, nous devons d’abord installer le service IIS (qui
n’est pas installer par défaut) ainsi que le service FTP.
Pour installer les différents services requis pour la réalisation de notre serveur
on procède ainsi:
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Chapitre III Configuration d’un réseau en utilisant VirtualBox 2011-2012
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Click sur OK deux fois puis Next pour installer le service FTP. Durant
l’installation il faudra insérer le CD d’installation de Windows Server 2003.
Enfin, on click sur Finish après l’installation des services en question.
Comme pour les sites web, la manière la plus simple pour identifier un serveur
FTP et de lui assigner une adresse IP, comme exemple nous allons créer un site
FTP:
Ouvrir IIS Manager dans Administrative Tools, sélectionner FTP Sites dans la
console à gauche de la fenêtre qui apparait, clic droit sur Default FTP Site et
sélectionner Properties
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Ici, nous allons assigner l’adresse IP 192.168.56.102 pour le Site FTP ‘Fichiers
electronique’ et mettre le dossier C:\Elec le dossier où se trouve le contenu du
site. Pour créer le Site FTP:
Click droit sur FTP Sites et sélectionner New --> FTP Site. Cette fenêtre
apparaitra
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Click sur Next et sélectionner Do not isolate users, car ce site sera accessible
même aux utilisateurs invités
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Click sur Next et spécifier C:\Elec comme le dossier racine pour ce site
Click sur Next et laisser les permissions sur Read puisque ce site sera utiliser
seulement pour télécharger les fichiers
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Click sur Next puis Finish pour compléter la configuration. Maintenant, on peut
voir le site FTP Fichier electonique dans IIS Manager sous FTP Sites
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Conclusion
Pourquoi préférer la virtualisation aujourd'hui ? Pour toute tâche ne
nécessitant pas des performances trop exigeantes ou de recours trop
important à des périphériques spécifiques (carte graphique, carte son, USB
2.0).
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Bibliographie
Overview of Computer Networks - Norman Matloff
www.wikipedia.com
www.zebulon.fr
www.windowsnetworking.com
www.liberiangeek.net/
www.siteduzero.com
www.virtualbox.org
www.vmware.com
www.xen.org
www.parallels.com
www.qemu.org
www.linux-kvm.org
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