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COURANT CONTINU
MIQ2
TP : COMMANDE EN VITESSE DE
LA MCC ET SIMULATION
2019-2020
PRESENTATION GENERALE DE LA MCC
DESCRIPTION
Une machine électrique à courant continu est constituée :
La force ainsi créée est proportionnelle à i . Le couple moteur T est donc
lui aussi proportionnel à ces deux grandeurs.
La tige conductrice traversée au rotor par le courant i se déplace soumise
au champ statorique{¿ B{ s }¿ }Bs. Elle est donc le siège d'une fcem induite (loi
de Lenz) proportionnelle à Bs et à sa vitesse de déplacement, donc à la
fréquence de rotation. L'ensemble de ces forces contre-électromotrices a pour
conséquence l'apparition d'une fcem globale E aux bornes de l'enroulement
rotorique qui est proportionnelle à Bs et à la vitesse de rotation du moteur.
Pour permettre au courant i de continuer à circuler, il faudra que
l'alimentation électrique du moteur délivre une tension supérieure à la force
contre-électromotrice E induite au rotor.
DESCRIPTIF DU FONCTIONNEMENT
Imaginons une machine électrique alimentée par une source de tension {¿ U ¿ }U
constante. Lorsque le moteur tourne à vide (il ne fait pas d'effort) il n'y a pas
besoin de fournir de couple, {¿ I {i }¿ }Ii est très faible et {¿ U ¿ }U ≈ {¿ E ¿ } E La
vitesse de rotation est proportionnelle à {¿ U ¿ }U .
FONCTIONNEMENT EN MOTEUR
Lorsque l'on veut la faire travailler, en appliquant un couple résistant sur son
axe, cela la freine donc E diminue.
Comme {¿ U ¿ }U reste constante, le produit {
{¿ R i}¿ }Ri∗Ii augmente
donc {
{¿ I i }¿ }Ii augmente, donc le couple {¿ T ¿}T augmente lui aussi et lutte
contre la diminution de vitesse : c'est un couple moteur.
Plus on le freine, plus le courant augmente pour lutter contre la diminution de
vitesse. C'est pourquoi les moteurs à courant continu peuvent « griller » lorsque
le rotor est bloqué, si le courant de la source n'est pas limité à une valeur
correcte.
FONCTIONNEMENT EN GENERATRICE
Si une source d'énergie mécanique essaie d'augmenter la vitesse de machine, (la
charge est entraînante : ascenseur par exemple), Ω augmente donc {¿ E ¿ }E
augmente.
Comme {¿ U ¿ }U reste constante, le produit {¿ R{ i}¿ I { i}}Ri∗Ii devient négatif et
augmente en valeur absolue, donc {¿ I {i }¿ }Ii augmente, donc le couple {¿ T ¿}T
augmente lui aussi et lutte contre l'augmentation de vitesse : c'est un couple
frein.
Le signe du courant ayant changé, le signe de la puissance consommée change
lui aussi. La machine consomme une puissance négative, donc elle fournit de la
puissance au circuit. Elle est devenue génératrice.
Ces deux modes de fonctionnement existent pour les deux sens de rotation de la
machine. Celle-ci pouvant passer sans discontinuité d'un sens de rotation ou de
couple à l'autre. On dit alors qu'elle fonctionne dans les quatre quadrants du plan
couple-vitesse.
MACHINE A EXCITATION SIMPLE
C'est le cas le plus fréquent : {¿ B{ s }¿ }Bs est constant car il est créé par des
aimants permanents ou bien encore parce que {¿ I { e }¿ }Ie est constant (excitation
séparée alimenté en courant continu)
Si l'on pose : {¿ B{ s }¿ k '=K ¿ }Bs∗k ’=K , les équations du paragraphe précédent
deviennent :
- U =E+ Ri∗Ii
- E=K∗Ω
- T =K∗Ii
MOTEUR SERIE
L'excitation série étant principalement réservée à des moteurs, il n'est pas
habituel d'utiliser le terme de machine à excitation série (exception faite dans
les systèmes ferroviaires).
Ce type de moteur est caractérisé par le fait que le stator (inducteur) est raccordé
en série avec le rotor (induit).
Donc le même courant traverse le rotor et le stator : Ii=Ie=I et la tension
d’alimentation U =Ui+Ue
Bs=Ke∗I
EXCITATION SHUNT
Dans le moteur shunt, le stator est câblé en parallèle avec le rotor. La tension
aux bornes du rotor est la même que celle aux bornes du stator, donc :
- Ui=Ue=U
- Bs=ke∗Ie=K∗U
AVANTAGES ET INCONVENIENTS
L'avantage principal des machines à courant continu réside dans leur adaptation
simple aux moyens permettant de régler ou de faire varier leur vitesse, leur
couple et leur sens de rotation : les variateurs de vitesse, voire leur raccordement
direct à la source d'énergie : batteries d'accumulateur, piles, etc.
Le principal problème de ces machines vient de la liaison entre les balais, ou
« charbons » et le collecteur rotatif. Ainsi que le collecteur lui-même comme
indiqué plus haut et la complexité de sa réalisation. De plus il faut signaler que :
Plus la vitesse de rotation est élevée, plus la pression des balais doit
augmenter pour rester en contact avec le collecteur donc plus le frottement
est important ;
Aux vitesses élevées les balais doivent donc être remplacés très
régulièrement ;
le collecteur imposant des ruptures de contact provoque des arcs, qui
usent rapidement le commutateur et génèrent des parasites dans le circuit
d'alimentation, ainsi que par rayonnement électromagnétique.
Un autre problème limite les vitesses d'utilisation élevées de ces moteurs lorsque
le rotor est bobiné, c'est le phénomène de « défrettage », la force centrifuge
finissant par casser les liens assurant la tenue des ensembles de spires (le
frettage).
La température est limitée au niveau du collecteur par l'alliage utilisé pour braser
les conducteurs du rotor aux lames du collecteur. Un alliage à base d'argent doit
être utilisé lorsque la température de fonctionnement dépasse la température de
fusion de l'alliage classique à base d'étain.
Un certain nombre de ces inconvénients ont partiellement été résolus par des
réalisations de moteurs sans fer au rotor, comme les moteurs « disques » ou les
moteurs « cloches », qui néanmoins possèdent toujours des balais.
Les inconvénients ci-dessus ont été radicalement éliminés grâce à la technologie
du moteur sans balais (aussi dénommé moteur brushless, ou improprement
« moteur à courant continu sans balais »), qui est une machine
synchrone autopilotée.
COMMANDE EN VITESSE DE LA MCC
Commander une machine à courant continu revient à réguler en permanence sa
vitesse pour qu’elle soit constante tout au long du procédé au quelle la machine
est soumise.
La régulation en vitesse e la MCC comporte un Hacheur qui se comporte
comme un amplificateur de Gain, deux régulateurs en cascade qui a pour but de
commander la vitesse par la boucle extérieure et le courant par la boucle
intérieure et cela se passe par comparaisons des tensions(courants) de référence
et des images tensions ou courants. Il en ressort que le principe de la commande
en vitesse se fait par une régulation en cascade.
R∗τ e
Avec δ = r g Go
o
A∗( 1+ τ p )
Hv ( p )=
τp
SIMULATION DE LA MCC
Nous allons illustrer cette commande en vitesse vu plus haut par la simulation
sous Matlab Simulink.
Système de la MCC sous Simulink
Intégration d’un sous système pour faire entrer les paramètres à contrôler durant
l’asservissement.