Sie sind auf Seite 1von 96

République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de

l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

BADJI MOUKHTAR_ANNABA UNIVERSITY

UNIVERSITE BADJI MOUKHTAR_ANNABA

Faculté : lettres, sciences humaines et sociales


MEMOIRE
Présenté en vue de l’obtention du diplôme master en français
langue étrangère
Option
Science du langage et didactique
Présenté par Dirigé par
FADLA INES Pr. A. KHEBBEB

LA COMPTINE COMME OUTIL DIDACTIQUE


A LA COMPRHENSION ORALE CHEZ LES
ELEVES DE LA 4 EME ANNEES PRIMAIRE

Directrice de recherche : Mme A. KHEBEB Professeur U.Annaba

Présidente de recherche : Mme. M.LAHLAH M.A U.Annaba

Examinateur de recherche : MR. A. BABA M.A U.Annaba

Promotion 2019
Remerciement

Je remercie le dieu tout puissant qui m’a donné la force et patience d’accomplir ce
modeste travail, ainsi que le courage pour dépasser toutes les difficultés

J’exprime également ma gratitude à mon encadreur madame Akila Khebbeb, qui m’a
permis de bénéficier de son encadrement et de m’avoir orienté jusqu’au bout, je la
remercie pour sa volonté de vouloir m’inculqué l’esprit scientifique de recherche ainsi
que pour ses judicieux conseils et son exigence qui ont grandement alimenté mes
réflexions.

Je remercie également l’ensemble des membres du jury, pour l’intérêt qu’ils ont bien
voulu porter à mon travail et son évaluation.

Je remercie aussi les enseignants et les élèves des écoles qui ont eu l’amabilité de
participer à cette étude.

2
Dédicaces

Je dédie ce modeste travail à ma fierté et ma source du bonheur, a ceux qui ont


énormément sacrifié pour ma réussite.

Mes chers parents et toute ma famille

A ma raison de vivre

Mon cher mari, qui m’a épaulé moralement tous les jours dans l’élaboration de ce
mémoire

A la prunelle de mes yeux

Mon petit frère qu’il repose en paix !

Résumé

3
Notre recherche s’intéresse à l’apprentissage du FLE plus particulièrement la
Compréhension orale par l’intermédiaire de la comptine comme support didactique. Le
choix de l’outil étant inspiré des travaux de Nicolae Alina «, chanson en classe de
FLE, 2014 », en effet comme cet auteur a pu le traiter au paravent l’approche de
l’apprentissage par la comptine a montré son Efficacité. Notre recherche aura pour but
de proposer un enseignement Optimal de l’oral, caractérisé par une interaction fluide
entre apprenants et enseignant mais aussi, l’aspect ludique aidant, une plus grande
motivation et mémorisation de l’élève à exprimer sa compréhension, ce qui constitue
l’ensemble de nos hypothèses de travail.

Nous avons recours à l’expérimentation où les aspects propres aux comptines, à savoir
« motivation et mémoire » vont être mis à l’épreuve durant une séance expérimentale
au sein d’un groupe d’élèves de 4 ème année primaire (école de « Malek ibn el nabi,
Annaba).

L'analyse des données de la présente recherche révèle que le taux de compréhension


orale des élèves à l’aide de notre outil « comptine » autant qu’un support oral est
plus important qu’avec le support audio classique. Les résultats indiquent également
que la majorité des élèves ont pu mémoriser la comptine et faire preuve
d’investissement lors de l’exercice de texte à trous.

Mot clés : la compréhension orale, comptine, motivation, mémoriser.

‫اﻟﻤﻠﺨﺺ‬

‫إن اختيار األداة‬٫ ‫يركز بحثنا على تعلم اللغة الفرنسية وخاصة الفهم الشفهي من خالل أغنية الحضانة كدعم تعليمي‬
‫ل‬ee‫ف درس من قب‬ee‫اذ المؤل‬ee‫ا أن ه‬ee‫) وكم‬2014 ‫ية‬ee‫ة الفرنس‬ee‫م اللغ‬ee‫ة في قس‬ee‫ا (أغني‬ee‫والي ألين‬ee‫ال نيك‬ee‫مستوحى من أعم‬
‫ديم‬ee‫ سوف يهدف بحثنا إلى تق‬.‫نضريه التعلم من خالل أغاني الحضانة إال أنه استطاع أن يصهر فعالية هذه األخيرة‬
‫ق‬ee‫ذي يخل‬ee‫انة ال‬ee‫و أيضا الجانب المرح ألغنية الحض‬،‫تعليم شفهي مثالي يتميز بالتفاعل السلس بين التالميذ و المعلم‬
‫افز و‬ee‫انة و هي "الح‬ee‫اني الحض‬ee‫ة بأغ‬ee‫وانب الخاص‬ee‫ار الج‬ee‫ حيث سيتم اختب‬٫ ‫دافع كبير للطالب في التعبير عن فهمه‬
,)‫ه‬ee‫ عناب‬٫‫بي‬ee‫ك ابن الن‬ee‫ة مال‬ee‫دائي (مدرس‬ee‫ة ابت‬ee‫نة الرابع‬ee‫ذ الس‬ee‫الحفظ"خالل جلسة تجريبية ضمن مجموعة من تالمي‬
‫دعم‬ee‫انة" ك‬ee‫ة الحض‬ee‫تخدام أداة "أغني‬ee‫ذا الطالب باس‬ee‫فوي ل‬ee‫تيعاب الش‬ee‫يكشف تحليل بيانات هذا البحث أن معدل االس‬
‫ة‬ee‫ وتشير النتائج أيضا إلى أن غالبية التالميذ تمكنوا من حفظ أغني‬،‫شفهي هو أكثر أهمية من الدعم السمعي التقليدي‬
.‫الحضانة كما أظهروا إسثتمارات أثناء ممارسة تمرين مأل الفراغات‬

B‫ اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﻤﻔﺘﺎﺣﯿﺔ‬: ‫ الحفظ‬،‫ الحافز‬،‫ أغنية الحضانة‬،‫اﻟﻔﮭﻢ اﻟﺸﻔﮭﻲ‬

Table de matière

Introduction et problématique de recherche……………..……….……………….09

4
Cadre théorique de la recherche…………………………………………………... 12

Chapitre 1 : l’enseignement de la compréhension orale et son objectif

Introduction

Conclusion

Chapitre 2 : la place de la comptine dans l’enseignement du FLE et ses aventages


introduction
4.1. Rythmes et sonorités……………………………………………………………………………………………………………..34

8.6. L’imaginaire et la créativité………………………………………………….....39

9. La place de la comptine dans l’enseignement du FLE…………………..………39

Conclusion

Approche méthodologique de la recherche……………………………………….. 40

Chapitre 3 : présentation du dispositif méthodologique de la recherche

Introduction

1. la pré-enquête ……………………………………………………………………...42

1.5. Rythme et dynamique des classes

1.5 Déroulement du cours …………………………………………………………………………………………..… 43


3

4.Le questionnaire………………...…………………………………………………..53

Conclusion

Chapitre 4 : analyse et interprétation des résultats

Conclusion généralé ………………………………………………………………...75

Bibliograpgie…………………………………………………………………………78

Annexes……………………………………………………………………………...82

5
6
Introduction et problématique de
recherche

7
Introduction et problématique de recherche
Dès le jeune âge et même à sa naissance, l’être humain beigne dans un environnement
débordant d’informations nouvelles, impliquant les facultés primaires c'est-à-dire :
(l’ouïe, vue, l’odorat, le gout, le touché …) qui permettent au cerveau d’hiérarchiser et
d’identifier les stimuli extérieurs, ainsi le nouveau- né interagis dors et déjà avec son
environnement.

De ce fait l’interaction se fait d’abord et surtout d’une manière involontaire, d’autant


plus que le bébé a plus tendance à assimiler plus facilement les mots oraux les plus
simples relatifs a des expressions routines tel que : (dodo, allo, Mama, tata, papa…),Il
faut donc souligner que l’évolution langagière chez l’enfant se fait oralement, le
développement de l’acquisition du langage s’articule en 3 étapes ou l’oral se manifeste
par excellence à savoir : (les cris de l’enfant, l’étape de la communication prés
linguistique, et l’étape de l’acquisition linguistique.

Le langage oral est avant tout un phénomène inné chez l’individu, par conséquent il
sera plus aisé pour un enfant de reproduire un énoncé que de l’écrire, car l’écrit
s’effectue autour d’un grand éventail de compétences linguistiques qui s’avèrent plus
complexes par rapport a l’oral en milieu social et familial.

Par ailleurs, La faculté de l’enfant à parler suscite également un grand nombre


d’opérations intellectuelles qui s’exécutent très rapidement en s’appuyant sur des
processus cognitifs. l’oral est donc omniprésent dans notre quotidien occupant ainsi
une place incontournable dans l’interaction humaine, sur le plan culturel et social, il
occupe une partie importante dans notre vie et cela depuis l’aube de l’humanité,
prenons l’exemple du rôle inestimable de nos grands-mères qui consistait a vouloir
nous entretenir, nous éduqués mais surtout nous transmettre la tradition et l’histoire
familiale.par leurs tendresse, sagesse irréductible, patience, écoute et leurs expérience
les enfants bénéficient d’un large écran d’informations riche et varié en touchant un
peu de tout par exemple : la littérature (histoires, et comptes…),l’histoire du pays (la
guerre, le colonialisme ….)etc.

mis a part le coté instructif de nos grands-mères, elles ont aussi le coté réjouissant et
amusant a travers le quel elles ont pu gagner l’intention des enfants et créer une
complicité entres ces derniers, nous avons certainement et sans doute tous assisté a des
moments ou notre grand mère chantonnait en faisant les taches ménagères ou du tricot
de chaussettes pour son nouveau petit fils… ,elle chantait souvent et sans cesse quand
a nous les enfants sous son charme et son affections on répétaient derrière elle a
chaque fois qu’elle chantait sans lassitude, ni épuisement car on se sentait bien dans
notre peau, et rien que d’entendre notre mamie chantonner ça nous procurait de la joie
et de l’épanouissement, Selon Marcel Proust «  mais pour une famille vraiment

8
Vivante, ou chacun pense, aime et agit, pour une famille qui a une âme, qu’il est plus
doux encore que cette âme puisse, le soir, s’incarner dans une voix, dans la voix claire
et intarissable d’une jeune fille ou d’un jeune homme qui a reçu le don de la musique
et du chant. » (Marcel Proust, 1896)

Nous nous sommes référer entre autre a cet exemple de grands mères pour montrer
justement l’importance de l’oral dans la vie humaine en mettant le point sur une
tendance réelle et générale et donc partagées majoritairement entre les individus,
mais aussi pour entrer dans le vif du notre sujet qui est « la chanson et mettre en
évidence l’usage quotidien de cette dernière.

l’usage du langage oral a donc des fins entre autre ludique, manifeste ainsi plus
d’intérêt chez les jeunes personnes, notamment l’exercice de la chansons chez les
jeunes enfants, connait un succès certain, aussi et concrètement les jeunes passent une
grande partie de leur temps a écouter de la musique, danser sur les rythmes qu’ils
aiment, dans la voiture, sous la douche ,même a l’école…, le goût est donc universelle
pour la chanson paroles et musique, rythmes et mélodies, la musique occupe donc une
partie importante dans la vie de l’être humain et en particulier les jeunes et les enfants ,
de ce fait elle peut apparaitre comme matière intéressante et motivante dans d’autres
domaines , par exemple dans le domaine de l’éducation. Pierre Dumont, auteur du
livre Le Français par la chanson, déclare que « qui dit motivation, dit chanson. »
(Pierre Dumont, 1998).

En effet ,dans le contexte scolaire la chanson a su progressivement se faufiler dans le


cadre didactique et marquer son territoire au sein de l’enseignement à travers les
richesses pédagogiques ainsi que les avantages qu’elle comporte, l’enseignant a la
possibilité d’envisager a partir du programme fourni dans le manuel scolaire, de
nouvelles alternatives d’apprentissages a l’aide d’un support musical tel que la
chanson ou la comptine en vue d’enrichir et d’amplifier les dimensions pédagogiques
et didactiques.

L’enseignement des langues étrangère et en particulier celui de FLE s’intéresse a


l’usage de la chanson comme support pédagogique en vue de dépasser les cours
traditionnels, et d’apporter un plus aux méthodes d’apprentissages dans un climat
divertissant et instructif a la fois, notamment les jeux d’éveils, Selon Emmanuelle
Rassart «La chanson contribue à faire de la langue un véritable objet de plaisir. De
plus, elle constitue un support idéal. La chanson parle à chacun de nous ; elle est un
lieu de projection apprécié par tous les âges, tous les sexes…et même toutes les
cultures » (Emmanuelle Rassart, 1995).

en Algérie la comptine n’est pas pour autant reconnue comme moyen


d’apprentissage ayant un objectif didactique mais plutôt une activité a part entière
exploitée sur les temps calmes , autrement dit une simple récitation a lire et apprendre
par cœur, hors que les comptines et selon les recherches que nous avons effectué, ont
en réalité une place relativement importante dans l’enseignement des langues
étrangères… utilisées comme support ludique elles favorisent la motivation, des
élèves, mais elles peuvent également assurer l’acquisition de divers éléments
linguistiques notamment sur le plan syntaxique, phonologique, sémantique…
(L’articulation, le vocabulaire, la syntaxe, la conscience phonologique…).

En effet, la chanson fait partie intégrante de notre vie quotidienne, et donc elle peut
servir comme objet authentique qu’on estime très efficace en terme de motivation, en
plus l’intégration de la chanson en classe de FLE est une nouvelle perceptive
pédagogique, qui se prononce d’avantage un apprentissage relativement ludique dans
une atmosphère qui sort de l’ordinaire, mais cela ne veut pas dire essentiellement que
la comptine se limite a offrir du plaisir aux élèves par ces rythmes et ses belles
sonorités ,au contraire elle facilite l’acquisition de divers éléments linguistiques tels
que, l’acquisition du lexique , la compréhension et de l’expression orale ou écrite ,la
prononciation ,la conscience phonologique etc. et donc c’est un outil qu’on qualifie de
standard et qui peut être exploitée dans divers niveaux linguistiques ,a cet égard nous
nous sommes posée la question suivante : comment la comptine peut elle développer
chez les élèves la capacité d’assimiler facilement un texte oral ?

Pour donner une réponse à notre problématique, déjà citée, nous avançons les
hypothèses suivantes :

1_ nous supposons que la comptine comme document authentique développe les


compétences de réception et de compréhension

2- nous pensons que la comptine favorise la mémorisation par la répétition.

3-nous supposons aussi que la comptine comme moyen de motivation favorise


l’apprentissage du FLE.

Notre recherche sera donc ponctuée ainsi sur le développement de la compréhension


orale a travers la comptine, en effet une étude de terrain aura lieu au prés des élèves de
la 4 eme année primaire dans l’espoir de déboucher sur un résultat affirmant les
hypothèses suggérées.

Nous allons consacrer quatre chapitres pour cette étude, les deux premiers chapitres
vont être réservés pour le cadre théorique ou on va essayer d’expliquer les concepts
clés de notre problématique à savoir la compréhension orale ainsi que la comptine,
tandis que les deux autres chapitres qui restent occuperont la partie méthodologique
consacrées pour la présentation du corpus ainsi que l’analyse et l’interprétation des
résultats.

10
.

Cadre théorique de la recherche 

11
Chapitre 1
L’enseignement de la compréhension
orale et sont objectif

Introduction

Ce chapitre est consacré à l’éclaircissement de l’un des concepts clé de notre


problématique (la compréhension orale), nous allons nous concentrer sur la description
du concept compréhension orale en premier lieu définir le concept de la
compréhension orale d’une manière générale ainsi que son objectif puis, nous allons
aborder aussi un élément essentiel du processus de la compréhension orale qui est
l’écoute, la place qu’elle occupe dans la compréhension orale, ensuite nous nous
sommes penché sur l’aspect psycholinguistique de la compréhension c’est adire le
processus psycholinguistique de la compréhension a savoir les modèles de

12
compréhension (ascendant, descendant, interactif),a fin de montrer la diversité
d’écoute, de perception et d’interprétation qui existent.

1 Définition de l’oral
Dans le cadre de la didactique des langues, l’orale signifie : « le domaine de
l’enseignement de la langue qui comporte l’enseignement de la spécificité de la langue
orale et son apprentissage aux moyennes activités d’écoute et de production conduites
à partir de textes sonores si possible authentiques » (Jean-Pierre Robert, 2002).

A travers cette définition on peut dire que l’orale est la fusion de deux phénomènes,
l’écoute de l’autrui et la production de parole, mais l’oral est la base de toute
communications sachant que le langage diffère de la parole, le langage est, la langue
parlée et donc un aspect social, contrairement a la parole qui est un acte individuel
comme l’a démontré F.de Saussure.

Il faut souligner que l’oral est un outil de communication relativement important dans
la société car c’est le pivot de tout échanges produit entres les individus à savoir dans
la classe (élèves et professeur). Le groupe oral Créteil définisse l’oral selon quatre
axes : L’oral pour «  communiquer, construire sa personnalité et vivre ensemble,
apprendre ses conceptions, ses représentations et construire sa pensée, réfléchir sur le
langage (la langue est un objet d’enseignement). 

D’autres significations se prononcent davantage la définition de l’oral, illustrées dans


le tableau ci-dessous :

Expression Interaction

Communication ORAL Verbalisation

Langue orale Échanges verbaux

13
Conduites pratiques

Discursives Langagières

Figure 1 : Les termes servant à représenter l’oral (Michel Billiéres ,25 juin 2014).

2 Définitions de la compréhension orale 


On parle de la compréhension orale lors d’un déclenchement d’un processus d’écoute
d’un énoncé ou d’un document sonore, ou les élèves seront capables d’assimiler et de
comprendre toutes informations communiquées. Par ailleurs la compréhension orale
requière un ensemble d’activités mentales qui se résument en : le choix de
l’information en fonction des priorités, être en mesure de distinguer les informations
comportant un son, un mot ou bien les phrases, détecter l’information reçu.

Selon la définition de Ducrot-Sylla, la compréhension orale ne vise pas à expliquer aux


élèves mot à mot ce qu’ils n’ont pas saisit, au contraire son intérêt est d’amener les
élèves a êtres dépendants et avoir de l’assurance en soit. Les élèves feront ainsi appel
a leurs pré connaissances a fin de construire des hypothèses sur ce qu’il leurs a été
transmit oralement, comme si ils comprenaient dans leurs langue maternelle.

D’autre part Cuq et Gruca définissent la compréhension comme


suivant : « comprendre n’est pas une simple activité de réception plus au moins
passive comme On l’a souvent considéré ; la compréhension de l’oral suppose la
connaissance du système phonologique, la valeur fonctionnelle et sémantique des
structures linguistiques véhiculées, mais aussi la connaissance des règles
socioculturelles de la

Communauté dans laquelle s’effectue la communication sans oublier les facteurs


extralinguistiques comme les gestes qui interviennent notamment a l’oral. De plus
toute situation de compréhension est spécifique étant donné le nombre de variables qui
les constituent » (Cuq Jean‐Pierre et Gruca Isabelle, 2005)

Si on se réfère au dictionnaire de didactique : «  la compréhension est l’aptitude


résultant de la mise en œuvre de processus cognitif, qui permet à l’apprenant d’accéder
au sens d’un texte qu’il écoute (C.O). » (Cuq Jean‐Pierre, 2003)

La compréhension orale est généralement négligée par les professeurs, malgré son
importance dans l’apprentissage des langues étrangères, et c’est pourquoi elle apparait

14
inaccessible et difficile pour les élèves. En effet c’est une compétence qui s’acière au
fur et au mesure a travers l’écoute de différents documents sonores et messages tels
que, (les contes, les chosons, consignes…) pour ce faire il est important de mettre en
avant une pédagogie d’écoute a fin de dresser l’oreille des élèves sur le plan
prosodique mais aussi linguistique (enrichissement du vocabulaire, mémorisation de
structures de phrases).

3 Qu’est ce que comprendre ?


Dans le domaine de la psychologie, comprendre signifie l’intégration des nouvelles
informations aux celles qui existent déjà en s’appuyant sur le texte oral ou écrit. Selon
D.Gaonac’h. « la perception ou la compréhension est possible grâce a un processus
d’assimilation, il s’agit de construire une représentation de l’information dans les
termes de connaissances antérieurs acquises ».il ajoute que « les processus de
réception du langage sont constitués de cycles d’échantillonnage, prédiction, test et
confirmation » (Daniel Gaonac'h . 1990)

4 L’objectif de la compréhension orale


La compréhension orale a pour objectif de développer chez l’apprenant au fur et a
mesures des stratégies d’écoutes en premier lieu et de compréhension d’énoncés à
l’oral en deuxième lieu, comme nous l’avons expliquer en haut la compréhension ne
vise pas de tout faciliter a l’apprenant par l’explication de tout les concepts mot a mot,
son réel objectif est de pousser progressivement l’apprenant a être indépendant et sûr
de lui. L’apprenant va s’en servir de ce qu’il a apprit en classe et à l’extérieur pour
établir des hypothèses sur ce qu’il a écouté et saisi. L’apprenant en lui-même possède
un ensemble de stratégies répertoriées dans son système linguistique qu’il va tester en
essayant de les adapter avec le français, il va constater par la suite que finalement ces
stratégies ne sont pas qualifiées a être appliquées en cette langue, mais a travers et
grâce aux activités de compréhension orales l’apprenant aura l’opportunité de
découvrir et de développer de nouvelles stratégies qui vont lui servir dans son
apprentissage de la langue. L’apprenant évolue progressivement, donc il sera en
mesure de repérer les informations et les organiser, prendre des notes lors de
l’existence des voix différentes de celle du professeur etc.

Les buts de l’apprentissage sont a caractère lexicaux, socioculturels, phonétiques,


discursifs, morphosyntaxiques … il est bien évident que ces exercices de
compréhension orale contribueront a bon nombre de découvertes parmi elles :

 Le lexique en situation.
 Différents registres de langue en situation.

15
 Des faits de civilisation.
 Des divers accents.
Ils facilitent également :
 La reconnaissance des mots.
 La détection des mots clés.
 La compréhension globale.
 La compréhension en détail.
 La reconnaissance des structures grammaticales en contexte prendre des
notes….

5 La compréhension orale en langue étrangère


5.1 Savoir et savoir-faire
La faculté à communiquer en compréhension orale exige des savoirs et des savoirs
faire. C'est-à-dire que les compétences de communication résident en l’acquisition
d’un bagage d’informations (les savoirs) mais aussi en la capacité de mettre ces
savoirs en évidence, dans des circonstances données à fin d’atteindre un but
déterminé, on parle donc du savoir faire.

5.2 Evolution quantitative


L’apprentissage de l’orale d’une langue étrangère requiert un ensemble de
compétences notamment linguistique et culturelles, l’élève est donc appelé à côtoyer
les différents aspects de la langue pour pouvoir communiquer aisément, car connaitre
uniquement le fonctionnement de la langue comme étant un outil linguistique ne suffit
pas pour comprendre et communiquer, il est donc nécessaire que l’élève possède un
ensemble d’informations culturelles et encyclopédique pour évoluer à l’oral.

En effet, la progression en compréhension orale ne se limite pas uniquement dans la


distinction des sons (augmenter sa capacité de discrimination) c’est une capacité
relativement importante certes mais il faut savoir qu’elle n’est qu’un élément du
processus de la compréhension orale.

Assigner le privilège a cette capacité en se focalisant uniquement sur les aptitudes de


distinction, n’abouti pas à un apprentissage de compréhension spontané.

Par ailleurs le niveau intellectuel d’un apprenant n’est pas tout le temps développé
uniquement à l’intermédiaire de séance de compréhension orale d’autres exercices
peuvent éventuellement être accomplie en usant même le langage maternelle, dans une
optique d’un joueur de Tennis dans ses entrainements et d’un apprenant en

16
compréhension orale, un joueur de tennis en vue d’augmenter ses performances
physique sera amenée d’effectuer d’autres exercices physiques tel que le jogging.
Ajouter a cela l’aspect stratégique du jeu comme par exemple revoir des matchs de
tennis de ses adversaires et adapté son jeu en conséquence, les deux exercices visent le
même objectif qui est d’améliorer le niveau de jeu du joueur de tennis par
l’augmentation des capacités physiques et tactiques.

Il en résulte que tous les exercices proposés comme équivalents à ceux exploités en
compréhension orale doivent suivirent le même enchainement de cette dernière :
l’évolution en compréhension orale est d’une dimension très large et fine, l’écoute toue
seule ne suffit pas pour progresser, tout détails doit être pris sérieusement en
considération a fin d’assurer une amélioration notable, notamment le choix des
activités doit être effectuées rigoureusement de sorte qu’elles facilitent la
compréhension des apprenants.

5.3 Evolution qualitative 


On parle d’une évolution en compréhension orale lorsqu’il est question d’une diversité
contextuelle régit par un ensemble de connaissances habillement exploitées par
l’apprenant ce qui permet un développement des savoir-faire. Ce qui induit que les
activités exercées au cour d’un apprentissage doivent impérativement être variantes
afin d’éviter de cloitrer le savoir de l’apprenant autour d’un seul et même contexte, car
ce dernier est dans l’incapacité dévaluer ses propres savoirs faires.

D’autant plus la variation de la mise en pratique des connaissances n’est pas le seul
facteur à prendre en considérations mais bien au contraire une corrélation s’impose
entre une variation d’activités, et différents niveaux répertoriés tel que : type de
discours, importance des connaissances référentielles, etc.

Cette diversité est basée sur une analyse d’éventuelles situations rencontrées par
l’apprenant, qui vise à mettre en évidence le choix des paramètres, et des domaines
capables de surgir dans ces situations de compréhensions.

6 Qu’est ce qu’une situation d’écoute :

Il faut savoir qu’une compréhension orale est primordiale lors d’une situation de
communication afin d’atteindre une interaction avec succès. Dans le cadre
d’apprentissage des langues étrangères, la compréhension orale est guidé par une
technique d’écoute et déterminée par un objectif précis : l’écoute ici a pour objectif la
compréhension d’une information globale, particulière, détaillée ou implicite.la
compréhension orale comme compétence, elle se distingue par la faculté de
s’accommoder avec divers situations d’écoutes, par exemple lorsque on veut

17
s’informer à-propos du climat, on écoutera la radio par mesure de précautions pour
savoir si on aura besoin d’un parapluie, l’objectif de compréhension qu’a fixé
l’auditeur précise la manière dont il va écouter le message

Pour E. Carette «  l’écoute orientée est constitutive de la compréhension orale »


(Carette, E.2001) c'est-à-dire que pour qu’il ait une écoute optimale, il est nécessaire
que l’auditeur varie sa manière d écoute relativement a un objectif de compréhension

Plusieurs types d’écoutes sont employés, selon l’objectif de compréhension que ce


soit :

 Ecoute sélective : s’exercer à écouter uniquement l’essentiel du message


dont on a besoin pour réaliser une tâche, et ignorer le reste.
 Ecoute détaillée : avoir conscience de tout ce qu’on veut écouter (dans un
passage particulier, dans une catégorie, d’information, dans un discours
oral) c’est une écoute qui traite le message dans sa totalité.
 Ecoute globale : relever un nombre important d’éléments du discours pour
atteindre la signification globale.
 Ecoute réactive : savoir mettre en pratique ce qu’on acquière comme
connaissances (prise de note, réalisation d’une recette de cuisine, opérer sur
un appareil,…) , ce type d’écoute requière le déroulement deux actions en
parallèles et simultanées :
 Déterminer les informations cruciales.
 Prendre position sur l’intervention de l’auditeur sur le
discours du locuteur (dans le cas ou l’interaction est faisable).

Tout en écoutant Parallèlement aux actions citées.

 Ecoute de veille : c’est une action d’écoute spontanée et involontaire sans


aucun intérêt sauf si un mot ou un groupe de mots éveille de l’intérêt pour le
discours ce qui va donner suite à un autre type d’écoute.

7 La place de l’écoute dans la compréhension orale

L’écoute est inhérente à la compréhension orale, en effet l’écoute fait partie des
principes élémentaires du processus de la compréhension orale .il est important de
mentionner que les élèves rencontrent beaucoup de difficulté dans leur apprentissage
d’une langue étrangère et en particulier au niveau de la compréhension orale, c’est vrai
qu’il est difficile pour eux de distinguer les sons français surtout que ces derniers
n’existent pas dans leur langue maternelle, en effet ils sont incapable de distinguer les

18
mots et de saisir les phrases, c’est pourquoi il est nécessaire de travailler régulièrement
l’écoute en classe afin d’apprivoiser l’oreille des élèves non natifs par rapport a la
langue française, cela leur permet d’être plus agiles dans les exercices de
compréhension, ainsi qu’une amélioration sur le plan langagier .

8 Processus psycholinguistique de la compréhension

Les avancées en étude psycholinguistique traitant le sujet de construction du sens


employé par le récepteur d’un discours (Cf. L’ouvrage de Clarke et Clarke, 1977, et
son abondante bibliographie) nous aident à décrire deux modèles de compréhension
dans l’un, la construction du sens d’un message est envisagée comme une démarche
onomasiologique (du sens à la frome) et l’autre e comme une démarche
sémasiologique (de la forme au sens).

9 Modèle séméiologique : De la forme au sens (ascendant) :

Le processus de compréhension est présenté dans ce modèle comme suivant :

 En premier lieu  l’auditeur sépare les sons incorporés aux messages et fais la
distinction des sons constitutifs d’une chaine phonique (phase de
discrimination),
 En deuxième lieu il segmente les mots, les groupes de mots, phrases : (création
des segments, e reconnaissance grammaticale des mots) qu’on appelle « la
phase de segmentation »que nous avons essayé d’illustrer dans ce schéma :

J’ a/i Mangé Un/e Pomme

Phonème Phonème/phonème Morphème Morphème/phonème Morphème

19
Pronom Aux Verbe P. Nom
démonstratif

Figure 2 : phase de segmentation

 Ensuite il extrait le sens des mots (phase d’interprétation) exemple :

J’ai Mangé Une Pomme

Moi Consomme Renvoi a Fruit


r la pomme

Figure 3 : phase d’interprétation

 Enfin il extrait le sens global (synthèse)

Dans le processus ascendant dans la compréhension orle, l’analyse des signifiants


c’est à dire les formes du message passent en priorité, en effet pour atteindre le sens du
message, l’auditeur doit passer par deux phases relativement impotentes du processus
ascendant a savoir la phase de discrimination et la phase de segmentation, c’est deux
étapes aboutissent a l’interprétation du message intercepté, si dans le cas contraire la
segmentation se fait d’une manière incorrect cela aurait pour conséquence d’induire à
un non-sens ou bien un contresens .

Exemple :

[dimwa/lastatydlaliberte/letãkwa

letãpier

menõ/εletãlbra]

20
Par ailleurs, ce modèle est en gros un processus d’assimilation progressive du concept
véhiculé par le message ainsi le processus ce fait dans un sens unique allant vers la
réception puis la thésaurisation d’information.

Il reste né-au-moins que l’auditeur est loin d’être passif comme le serait un
« entonnoir », car il participe vivement dans la construction du sens du message cela
veut dire que les deux phases de (discrimination, segmentation) suscitent une
connaissance de la langue, de plus l’auditeur ne se focalise pas uniquement sur
l’enregistrement des formes, une certaine analogie qu’on retrouve dans ce cas entre le
cerveau humain et l’ordinateur qui les deux procèdent de même manière a attribuer un
sens aux formes , l’ordinateur isole ce qui fais partie de la chaine phonique de celui qui
l’ont ne fais pas , puis il segmente et interprète tout en la comparant aux données
phonologiques ( segmentales et supra -segmentales) et morphologiques (lexicales et
morpho-syntaxiques) recueillis dans sa base de donnée (ses connaissances).

Cela n’empêche que des psycholinguistes ont mis au grand jour des phénomènes qui
contestent l’efficacité du modèle précédent (modèle séméiologique), en effet en 1963,
MILLER et ISAR au cour de leurs recherches expérimentales qui démontrent la
perception des mots composant un énoncé, est plus importante lorsque l’énoncé est
grammaticalement juste, et moins importante quand l’énoncé est sémantiquement
compréhensible bien que grammaticalement injuste, encore peu important lorsque
l’énoncé est grammaticalement injuste et sémantiquement incompréhensible.

Ainsi en 1964, POLLACK ET PICKET ont démontré que 47% des mots composants
un discours spontané sont ambigus quand ils sont séparés de leur contexte, tandis
qu’en contexte ils ne sont conçus ni comme mal énoncés ni comme corrompus pour
des raisons de bruit par exemple.

Par la suite 1970, WARREN montre que lorsque les individus entendent des énoncés
dont certains sons comportent un bruit notamment « un toussotement », leur majorités
ne feront pas attentions aux élisions incorporées dans ces énoncés.

L’inefficacité de ce model (sémasiologique) dans ce genre de phénomènes a pousser


les psycholinguistes a trouver une autre alternative et donc inventer un autre model
plus crédible, on parle donc du model onomasiologique (model descendant) .

10 Model onomasiologique (descendant)


Dans le model descendant, le processus de la compréhension orale est présenté comme
suivant :

Dans un premier lieu, l’auditeur se projette en commençant par construire des


hypothèses en rapport avec le sens du message tout en se basant sur ses prés

21
connaissances (connaissances générales et des connaissances sur l’environnement ou
se déroule la communication : qui s’adresse a qui, ou, quand, quel est l’intérêt probable
de la conversation ou du discours), ainsi que sur les informations obtenus
progressivement du message en fonction de son enchainement.il faut souligner que ces
hypothèses s’effectuent sur plusieurs niveaux et d’une manière imprécise , en effet
l’anticipation du sens se fait sur deux niveaux ( le sens du message mais aussi le sens
global du message) ,il faut savoir que tout message ayant un sens est fondé sur une
structure sémantique dans laquelle on trouve plusieurs unités de sens qui participent
justement a l’organisation de cette structure sémantique, ces unités de sens sont
placées en surface et représentées par des unités formelles notamment, le tour de
parole, l’énoncé, la proposition, le groupe de mots, le mot) qu’on appelle (les
représentations de surface) ;

Ces représentations de surface comme étant des « attentes » formelles associées aux
hypothèses sémantiques, elles assurent l’élaboration des formes linguistique qu’on
attribue au contenu sémantique

Une foi le message est diffusé l’auditeur construit en même temps, des hypothèses qui
reposent sur les formes ( hypothèses formelles) linguistiques, elles sont basées sur ses
acquis concernant l’architecture des signes linguistiques (signifiants) de la langue ou le
message est crypté a savoir , les structures phonématiques des signifiants
lexicaux( séquence de sons admissibles/inadmissibles, degré de possibilité
d’éventuelles séquences : par exemple dans la langue française, l’enchainement des
consonnes k.s.t.r. n’est pas valable a l’état original mais si elles étaient placées entre
deux voyelles ( position intervocalique) elles passent comme valables comme dans
« extravagant »),structures syntaxiques, ( par exemple la séquence sujet + objet +
verbe ne peut être valable en français dans le cas ou l’objet n’est pas un pronom ;
l’article annonce le commencement d’un groupe nominal ), etc.

En deuxième lieu l’auditeur passe a la vérification de ses hypothèses ; la vérification


des hypothèses concerne a la fois les hypothèses sémantiques et les hypothèses
formelles, a cette occasion ces deux hypothèses sont relativement employées d’une
façon synchronique exactement comme dans leur nature en psycholinguistique, le
signifiant et le signifié d’un signe linguistique, cette vérification se réalise a l’aide
d’indices distinguées par l’auditeur qui favorisent la confirmation ou l’infirmation de
ces hypothèses.

L’intervention de repérage d’indices se fait a l’aune des hypothèses formelles, ces


hypothèses sont relativement importantes dans une telle intervention, car elles ont pour
projection d’élucider le champ de vérification, a fin de vérifier l’énoncé «  le chat a
attrapé une souris » l’hypothèse projetée est la suivante : « c’est un petit animal que le
chat a attrapé » la recherches des indices s’effectue au niveau syntaxique canonique du

22
complément d’objet, et au niveau du groupe nominal objet, juste après l’article, par
ailleurs la vérification se focalise sur les indices récurrents dans le contenu du message
et cela en fonction des hypothèses a contrôler, par exemple pour confirmer qu’il est
question de « souris » dans le texte, et non « mésange »,la détection du « s » initial
peut suffisamment nous fournir une confirmation de l’hypothèse dont il vient
question ,mais aussi les autres sons « ou », « r » et « i » peuvent aussi participer dans
la confirmation de l’hypothèse , ainsi le texte est dispose de quartes alternatives qui
contribuent aussi a la vérification de même hypothèse mentionnée.

La signification du message « préconstruite » dans la dernière étape est relative la


l’éligibilité des hypothèses, si les hypothèses se confirment alors la signification
converge vers la construction du sens en création, tant dis que si dans le cas ou les
hypothèses s’avèrent ni confirmées ni infirmées, la création du sens est mise en attente
tout en thésaurisant les informations relevées, jusqu’à l’apparition d’autres indices
provenant d’une récurrences a grande échelles (répétitions) qui pourront par la suite
être reprisent par l’auditeur et confirmé ses hypothèses.

Dans le cas ou les hypothèses sont infirmées, deux choix alors s’offrent a l’auditeur
soit il reprend le processus depuis la case départ en émettant de nouvelles hypothèses,
en rapport avec les informations thésaurisées précédemment en sollicitant le modèle
sémasiologique ( ascendant) pour la partie du texte emmagasinée dans la mémoire a
cour terme, soit il délaisse tout simplement la signification initialement convenue.

En Conclusion la place du message et ses formes est relégué au second plan, et


accorde la priorité à l’intervention d’élaborations des hypothèses (préconstruction), c.-
à-d. La création du sens du message, ce qui nous aident a interpréter les phénomènes a
part recensés au cour des études expérimentales de la psycholinguistique (cf. Supra) et
les phénomènes fréquents comme les messages bruités comme celui d’un bruit d’une
gare routière , ou les messages qui se caractérisent par des accents, ou encore un
message crypté dans une langue étrangère (cf. la compréhension de l’allemand par un
français), et même les situation ou certains individus déclarent a voir entendu des dires
qui n’ont pas été prononcés , ou anticipe ce que l’interlocuteur prévois de dire …

Par ailleurs, l’auditeur participe par son interaction a la construction du sens ce qui
explique qu’il n’y a pas une transmission directe du message a l’auditeur, en effet une
interaction entre les informations fourni par l’auditeur et l’information véhiculé par le
texte se prononce d’avantage la construction de la signification du message. Ceci
engendre que le besoin de la compréhension du texte devient de plus en plus
accessoire lorsque l’apport en informations provenantes de l’auditeur se rajoute au
texte autrement dis le besoins d’indices se fait moi conséquent, par delà on arrive a
mieux saisir certaines situations telles que la compréhension d’une transcription
devient plus triviale quand cette dernière a été déjà lu.

23
Les éléments qui aident l’auditeur dans l’anticipation du sens d’un message sont divers
qu’ils s’agissent de :

 Connaissances sociolinguistiques sur la situation de communication.


 Connaissances socio psychologiques sur l’énonciateur du message.
 Connaissances discursives sur le type de discours concerné.
 Connaissances linguistiques sur le code employé.
 Connaissances référentielle sur la thématique invoquée.

Connaissances culturelles sur la communauté a la quelle appartient le producteur du


message.

11 Le model interactif
La compréhension orale n’est cependant pas un traitement soit descendant soit
ascendant, mais bien un processus d’interprétation interactif au cours duquel les
auditeurs font appel à la fois à leurs acquis et à leurs connaissances linguistiques pour
comprendre le message (Michael Rost, 2002). Selon Rost la fréquence à laquelle les
auditeurs utilisent un processus plutôt qu’un autre va dépendre de leurs connaissances
de la langue, du degré auquel le sujet leur est familier ou du but de l’écoute. Les
auditeurs ne prêtent pas attention à tous en même temps, ils écoutent de façon
sélective, selon l’objectif de la tâche. Le fait de savoir quel est le but communicatif
d’un texte aidera l’auditeur à décider quoi écouter et, par là même, quels processus
activer.

Conclusion

La compréhension de l’oral est l’une des étapes les plus fondamentales de la


communication et dans l’acquisition d’une langue étrangère. L’écoute dans des
situations authentiques  ainsi que des documents sonores authentiques tels que la
chanson, ou la comptine permet à l’élève de se familiariser avec les sons de la langue
non maternelle, l’écoute favorise a l’élève l’accès a des discours plutôt que de simples
phrases, elle amène l’élève à se concentrer sur les éléments du texte et les
connaissances personnelles pour saisir un message oral. Cela explique que la
compréhension orale est une tache relativement délicate à apprendre ou à enseigner et
quelle est influencée par divers facteurs, et se réalise a travers plusieurs étapes
d’écoute.

24
Chapitre 2

25
La place de la comptine dans
l’enseignement du
FLE et ses avantages

Introduction

Au cours de ce deuxième chapitre, nous commencerons d’abord par la définition


de la comptine, puis nous consulterons les différents types de comptines ainsi que la
place de la comptine dans l’apprentissage, ensuite nous évoquerons les caractéristiques
de cette dernière, âpres cela nous aborderons la place de la gestuelle dans
l’apprentissage ainsi que la relation comptine mémoire, enfin nous on termine par
l’intérêt pédagogique de la comptine ainsi que les différents éléments qui peuvent êtres
travaillés par la comptine dans divers domaines.

26
1. Définition de la comptine
Selon le dictionnaire Larousse la comptine est définit comme suivant : «  chanson
enfantine, récitée pour déterminer, par le compte des syllabes, celui a qui a un rôle
spécial sera dévolu dans un jeu ». (Larousse, 2008)

L’origine du mot comptine vient des verbes « compter » et «  conter », si le verbe


conter signifie à la base et depuis le XVII ème siècle un «  récit inventé », le Robert
Historique de la langue française mentionne que le récit orale consiste à «  rendre
compte » des événements d’une manière successive, ces deux verbes en confusion sont
dérivés du terme latin « computare », on peut traduire le concept initial de ces deux
termes par «  lister, énumérer » la signification du mot « comptine » peut être donc
similaire aux verbes suivants : désigner, énumérer et éliminer.

Il faut savoir que la majorité des comptines sont antiques (certaines dateraient de l’an
182) ; elles sont variées en fonction des pays ou des régions, leur transmission relève
des traditions orales telles que les veilles chansons, les dictons, les proverbes.

Réellement la comptine est faite pour les élèves de primaire (des petites classes), c’est
un outil d’apprentissage qui date depuis longtemps, et qui se présente comme une
simple chanson facile a retenir, a l’opposé aux autres tâches scolaires la comptine est
exploitée comme un jeu, elle se caractérise par une forme courte, et un rythme
accessible, elle est d’avantage abordable même pour les plus petits.

Il existe plusieurs catégories de comptines parmi elles :

 Comptine numérique («  un, deux, trois, quatre, Cinque, six »)


 Comptine alphabétiques (sur l’alphabet)
 Comptine du temps
 Comptine sur les animaux
 Comptine sur les notes de musique
 Comptine pour s’endormir

2. Les différents types de comptines


Il ya divers types de comptines, elles peuvent se présenter de façon écrites, mimées,
chantées, parlées ; etc. bien qu’elles sont variées, leur exploitation est de même en
fonction des périodes et des circonstances (moment, journée, année, cycle).

En effet l’utilisation de la comptine en classe varie d’un objectif a un autre cela veut
dire que la comptine est un outil d’apprentissage qu’on peut moduler selon l’objectif
de l’apprentissage, certains enseignants l’utilisent comme support de transition d’une
tâche a une autre et d’autres optent plutôt pour une utilisation dans les temps calmes à

27
la fin de la journée pour calmer les élèves et les relaxer jusqu'à l’arrivé de leurs
parents.

D’autres part les comptines peuvent êtres utilisées pour travailler des points de langue
telles que :

 les comptines qui associent les gestes aux mots, qui peuvent faire travailler
éventuellement le sens et la motricité fine
 les comptines qui permettent aux élèves de reconnaitre les partis du corps
exemple :
Arlequin
Une tête
Un ventre
Deux jambes
Deux pieds
Deux bras
Deux mains
Bonjour arlequin !

 les comptines traitants un thème donné et qui favorisent l’acquisition d’un


vocabulaire riche et particulier, des adverbes et le lieu aussi exemple:

Dans le ciel bleu

Les nuages passent

Le bleu s’efface

Puis les remplace

28
Le beau ciel bleu

Il est fréquent qu’on trouve ce type de comptines dans la pédagogie du projet par
exemple, choisir une comptine qui traite le même thème du projet exemple (réaliser un
projet sur le carnaval)

 Les comptines numériques pour apprendre à compter, exemple :

1, 2, 3

4, 5, 6

7, 8, 9

Moi je compte jusqu'à neuf

Avant de pondre mon œuf

1, 2, 3

4, 5, 6

Si je compte jusqu'à six

Mon œuf est en pain d’épice

1, 2, 3

Si je compte jusqu'à trois

Mon œuf est en chocolat

 Les comptines dites «orthophoniques » pour travailler la prononciation


exemple :

La petite souris (p) j’ai mis mon manteau (m)


Passe par ici j’ai mis mon chapeau
La petite, la petite j’ai pris le métro
Passe par ici j’ai pris le vélo
La petite souris c’était rigolo !

Des comptines sous forme de dialogue exemple :

29
Bonjour madame
Quelle heure est– il?
Il est midi
Qui vous l’a dit ?
La petite souris
Ou est-elle?
Dans la chambre
Que fait-elle?
De la dentelle
Pour qui ?
Pour les dames de Paris qui portent des petits
souliers gris

3. La place de la comptine comme support ludique dans


l’apprentissage du FLE
3.1. Facteur de motivation
L’intégration de la comptine dans l’apprentissage d’une langue est une
approche ludique et attractive, qui se prononce davantage la motivation des élèves, en
effet l’apprentissage d’une nouvelle langue à travers une chanson est beaucoup plus
amusant et divertissant pour les apprenants que de l’apprendre avec la méthode
traditionnelle qui s’avère stricte et donc ennuyante dans la plus part du temps.

L’utilisation de la comptine en classe de FLE a pour but de donner l’envie aux


élèves d’apprendre la langue et d’instaurer une ambiance différente a Celle habituée,
de plus comme le mentionne (Michel Boiron, 2006) « La chanson est un lien avec la
culture de l'autre dans sa diversité. Elle est un lieu de découverte de la réalité
multiculturelle française et francophone. Elle a aussi une mission de plaisir, de
divertissement… Le français n'est pas uniquement fait pour travailler, pour faire des
exercices. On peut rire, danser, s'amuser avec des chansons... en français. », Celui-ci
affirme qu’un adolescent est capable d’apprendre plus rapidement le code de la route

30
en vue de conduire que d’apprendre le vocabulaire en vue d’apprendre la raison en est
que la « motivation est déterminante dans l’apprentissage », et pour la plupart des
élèves le français n’est pas une langue mais une matière scolaire.

Il ajoute que si cette motivation n’existe pas c’est au professeur de l’inventer


avec un enseignement original, inventif, novateur, dynamique pour que le français soit
considéré comme un atout, une chance indéniable. La motivation, qui recouvre des
éléments cognitifs et affectifs, apparaît dans l’apprentissage des langues comme un
paramètre déterminant de la réussite. La motivation ne peut se résoudre en termes de
recettes propres à motiver. Cependant, la motivation interne, (liée au plaisir
d’apprendre) sert comme support à l’attention et à la mise en mémoire de
connaissances nouvelles C’est pourquoi nous avons choisi la comptine comme outil
d’apprentissage dans cette étude du même principe : la motivation.

La motivation est un élément à prendre en considération dans l’apprentissage d’une


nouvelle langue car elle est la clé de la réussite, Lieury et Fenouillet affirment que : «
Plus on est motivé plus l’activité est grande est persistante.» (Lieury et Fenouillet,
1997).

Françoise Raby définie la motivation comme suivant : « La motivation pour apprendre
une langue étrangère en situation académique peut être définie comme un mécanisme
psychologique qui génère le désir d’apprendre la langue seconde, qui déclenche des
comportements d’apprentissage, notamment la prise de parole en classe de langue, qui
permet à l’élève de maintenir son engagement à réaliser les tâches proposées quel que
soit le degré de réussite immédiate dans son interaction avec les autres élèves ou le
professeur, qui le conduit à faire usage des instruments d’apprentissage mis à sa
disposition (manuel, dictionnaire, tableau, CD-ROM) et qui,
une fois la tâche terminée, le pousse à renouveler son engagement dans le travail
linguistique et culturel » ( Françoise Raby, 2008). en effet l’exploitation des activités
ludiques et en particulier la chanson dans une classe de langue casse la routine des
cours traditionnels ou l’interaction est beaucoup moins importante, la chanson permet
a l’élève de dépasser ses peurs et ses difficultés a savoir la timidité, chanter tous
ensemble une chanson développe chez l’enfant le sens de l’initiave et du partage, la
chanson comme support didactique est un moyen stimulant sur le plan émotionnel et
affectif ce qui favorise justement un apprentissage spontané.

Calvet estime que «des arguments de plaisir» sont les plus importants pour inclure la
chanson dans une classe de FLE. La musique est une partie intégrante dans la vie,
accompagne tous les grands moments. L’affectivité et l’esthétique des chansons sont
des facteurs motivants dans l’apprentissage qui créent une ambiance propice à
l’apprentissage.(Louis-Jean Calvet, 1980 ).

3.2. Accessibilité a l’apprentissage

31
Platel, professeur de neuropsychologie à l’université de Caen explique que «la
musique n’est pas qu’un son, mais est un stimulus sonore complexe qui fait travailler
de concert de nombreuses régions du cerveau »en effet notre cerveau fonctionne d’une
manière très complexe et a plusieurs niveaux, la musique comme un stimulus sonore,
elle est capable de déclencher divers systèmes et structures cérébrales tels que
l’hippocampe ( joue un rôle central dans la mémoire et la navigation spatial) et les
systèmes limbiques (cerveau limbique ou cerveau émotionnel) qui se trouvent au
niveau de la mémoire, ainsi elle s’enregistre dans le cerveau d’une souplesse
stupéfiante.
L’exploitation de la chanson en classe est potentiellement importante surtout lorsque
une intégration d’autres stimulus est envisagée, tels que l’image dans une diffusion
d’un clip vidéo par exemple.

La chanson, mélange de musique, parole et interprétation, possède des


caractéristiques uniques, différentes des autres documents oraux. Le jeu de la
redondance, mélange des éléments linguistiques et extralinguistiques et les effets de
la mélodie sur le message linguistique facilitent généralement l’accès à la
compréhension. La répétition de certains éléments linguistiques aide à la
mémorisation et implante chez l’apprenant l’habitude d’utiliser automatiquement une
structure tout en maîtrisant le sens de ce qu’il dit (Cuq, Graca, 2005, Dumont, 1998
Elliott, 1977).
L’écoute des chansons développe une réelle compétence de réception car quand on
peut comprendre dans une langue étrangère les informations de la radio et la
chanson on peut tout comprendre (Calvet, 1980).
Abrate pense que la chanson est un support très souple, un outil qui s’adapte aux
divers aspects de l’enseignement/apprentissage d’une langue étrangère.

Délière et Layfayette disent même que la chanson contient tous les éléments
linguistiques, sémantiques et culturels, dont le l’enseignant a besoin dans son
enseignement et qu’il suffit de choisir en fonction des objectifs fixés. Ils nomment des
domaines possibles d’exploitation de la chanson en classe : l’enseignement de la
grammaire, l’acquisition du vocabulaire dans un contexte vivant, l’enseignement de
la prononciation.

3.3. Facteur de mémorisation

Les élèves peuvent travailler leur mémoire auditive, visuelle et sensorielle


grâce a deux éléments relativement importants et qui facilitent la mémorisation à
savoir le rythme et a la mélodie. L’élève sera capable de mémoriser grâce à ces deux
éléments non seulement les mots et l’air de la chanson mais aussi son tempo et sa
syntaxe. D’autant plus la chanson requière plusieurs formes de mémoire qu’ils
s’agissent de :
 la mémoire auditive
 la mémoire gestuelle
 la mémoire visuelle

32
En effet les rimes, les assonances et le rythme aident l’élève à mémoriser facilement
tout en lui procurant du plaisir

4. les Caractéristiques de la comptine


Les comptines aux éloges de l’académie de Grenoble ou en retrouve un
article dédié aux comptines définitions, historique ainsi que ses divers
caractéristiques et son importance dans l’enseignement /apprentissage, ses
caractéristiques on site ci-dessous :
4.1. Rythmes et sonorités :

Ces rythmes et sonorités, qui s’ajoutent à la mélodie, facilitent la mémorisation


par la répétition des connaissances de base, exemple :
Dans la forêt lointaine

On entend le coucou

Du haut de son grand chêne

Il répond au hibou

Coucou. Coucou. Coucou

Hibou, Coucou.
4.2. Création ou association de mots :

Ces mots sont choisis suivant les sonorités qu’ils produisent. Exemple : « La pluie
mouille, carabouille/ Et ça rouille-ouille ! ".

4.3. Onomatopées :

Ce sont les illustrations des sons, des bruits produits par le train, le tambour, les
animaux, les oiseaux, etc. Exemple :

Ri, Ri, Ri,

Ma petite souris

Ro, Ro, Ro,

33
Mon petit crapaud

4.4. Rimes, assonances et phonèmes répétés :

Comme les rythmes et les mélodies, les rimes et les assonances facilitent
la mémorisation de la comptine. Exemple : « A la salade/ Je suis malade »
(en plus de la rime, il y a l’assonance produite par la répétition de la
voyelle « a»).

4.5. Anthropomorphisme :

C'est la personnification d’animaux, de plantes, d'objets. Exemple :


C’est demain jeudi

La fête à la souris

Qui balais son tapis

Avec son manteau gris

Trouve une pomme d’api

La coupe et la cuit

Et la donne à ses petits

4.6. Expressions drôles (Drôlerie et l’illogisme):

Celles-ci rendent plus agréables les comptines. Exemple :


Il est beau, le tableau

Il n’est pas beau, le crapaud


Il est chaud, le réchaud
Il n’est pas chaud l’esquimau
Il est haut le château

Il n’est pas haut de bateau

34
5. La mémorisation de la comptine
La mémoire est, d'après le dictionnaire Larousse23, une « activité biologique et
psychique qui permet d'emmagasiner, de conserver et de restituer des informations ».
Sans mémoire, il n'y a donc pas d'apprentissage.

En ce qui concerne la comptine, l'élève mémorise non seulement des mots, mais aussi
une mélodie, comme un rythme et une intonation particulière, aussi en faisant la
répétition afin de mémoriser au mieux ces caractéristiques, on répète un bloc, on
apprend par cœur. Cependant chaque élève mémorise différemment. Il existe ainsi
plusieurs types de mémoires : - visuelle- auditive - kinesthésique Or celles ci se
définissent elles même sur une échelle de temps : - mémoire immédiate - mémoire à
court terme - mémoire à long terme.

6. La place de la gestuelle
Pour faciliter la mémorisation il faut parfois rendre les chants, ou plus précisément les
comptines, plus vivants, on peut parler de la gestuelle ; En d'autres termes, c'est une
Représentation mentale d'une situation dont les caractéristiques sont déterminées par
une ou des actions qu'on met en œuvre dans la situation.

Le geste est un mouvement porteur de signification ayant pour objectif de comprendre


les messages auditifs et de préciser les sous-entendus. Ce mouvement peut varier en
fonction des cultures (Frédéric Desmons, 2005) et témoigne encore le passage du
concret à l’abstrait (Geneviève Calbris, Louis Porcher, 1989).

Toutefois, le geste peut remplacer un mot ou une idée importante que le locuteur ne
parvient pas à trouver ou à formuler (Ibid: 199). En effet, le geste est descriptif de
l’expression verbale émise (Ibid : 202) et permet de lever l’ambiguïté des sens dont
l’interprétation de l’auditeur n’est pas certaine et claire (Frédéric Desmons, 2005).

7. Pourquoi apprendre les comptines ?


Les enfants éprouvent un réel plaisir à l'écoute de comptines, car la musique touche au
plus profond de chacun de nous et permet de structurer le langage sonore des affects.
Je ne prétends pas ici dresser la liste exhaustive des raisons qui font que les enfants
apprécient les comptines, en voici néanmoins quelques unes parmi les plus importantes

-L'enfant, s'il a éprouvé du plaisir à chanter une comptine, cherchera, par la répétition,
à retrouver cet état de bien-être.

- Chanter permet de s'affirmer en tant qu'être unique, la voix étant directement liée à la
personnalité d'un individu: timbre, couleur, intensité...les comptines favorisent la
construction du Moi.

35
-- A travers le chant, l'enfant éprouve des sensations kinesthésiques agréables au
niveau du diaphragme, des poumons, du larynx, des dents, des lèvres, du palais... Les
comptines jouent sur les sonorités de la langue.

Voici ce que disait Paul Eluard à leur propos « Avec la comptine, l'enfant jongle
délicieusement avec les mots et s'émerveille de son pouvoir 29». (Fransois, Salsano,
2009)

8. Les intérêts pédagogiques 


La comptine répond aussi à des objectifs scolaires, notamment sur le plan langagier.
Le langage est le pivot des apprentissages de l'école maternelle. L'enseignant doit faire
preuve de polyvalence et enseigner différentes notions en vue de l'acquisition des
Connaissances et compétences du socle commun voici quelques exemples de ce qui
peut être travaillé par les comptines à travers divers domaines :

8.1. Le rôle socialisant des comptines 

Les comptines vont servir de passerelle entre le cercle familial et l'école,


ainsi que de pont entre les générations. A la maison, les comptines sont
transmises par les parents et grands-parents, à l'école, l'enseignant
transmet à son tour une partie de ce patrimoine culturel. Durant leur
scolarité, tous les élèves d'une même classe vont apprendre les mêmes
comptines, qu'ils soient d'origines algériennes, africaines, polonaises,
turques... issus de familles modestes ou aisées ; de quartiers favorisés ou
non. Les comptines constituent des rituels de classe mais aussi des rituels
sociaux. Elles apaisent l'enfant quant au déroulement de la journée. Selon
H. Wallon, l'enfant doit s'individualiser lui-même à partir des réactions
émotionnelles qui le mêlent à son entourage. A l'école maternelle, il va
chanter avec ses pairs, les écouter et adopter sa conduite en fonction d'eux.
Il a été constaté que l’action Chez l’enfant est le fondement du développement cognitif
selon la notion piagétienne « constructivisme », Larousse encyclopédique définis une
notion à un certain niveau, « devient l'objet d'une réflexion [...] et le niveau suivant
revient à construire un nouveau système qui rend compte le système précédant [...] en
l'intégrant dans un réseau plus large de coordination ».en résumé le monde qu’on vie
est construit sur une bases d’expériences personnelles antérieur ; en effet chaque
concept acquis fais appelle d’autres concepts précédemment adoptés , cette théorie a
été appuié par un certain nombre de théoriciens comme Vigotsky, Doise, Mugny ainsi
que Pierre Clermont, qui prétendent que le monde de l’apprenant est moyennement
relatif aux interactions directe de son entourage (enseignants, amis, famille...). Ainsi
on arrive à constater l’efficacité de l’apprentissage en optant pour l’apprentissage par
groupes d’élèves ceci permet d’avoir une certaine hétérogénéité dans les classes, en

36
associant les éléments les plus fort aux éléments les plus faible on arrive plus
efficacement a relever le niveau global d’une classe.
Il en reste que, un rapport de contrainte dégrade la communication professeur/élèves
lorsque le nombre d’élèves est élevé, ceci a été avancé par un Professeur de
l'Université Camerounaise de Buéa David Ngamassu au cour de son article.

8.3. Les éléments de musicalité

L'écoute de comptines amène l'enfant à percevoir les différences de timbres, de


hauteur et d'intensité. Il est également sensibilisé au rythme et au tempo
(accompagnement corporel et musical).

8.4. La mémoire

La mémorisation des comptines prépare l'élève à des apprentissages ultérieurs.


Courtes, simples, répétitives, rythmées et rimées, les comptines sont ludiques et leur
mémorisation se prête au différents types de mémoires : mémoire visuelle, mémoire
auditive et mémoire kinesthésique ainsi elles capturent leur attention.

8.5. Les connaissances spécifiques

Les comptines peuvent constituer des aide-mémoire efficaces et ludiques pour


acquérir des connaissances telles que les jours de la semaine, l'alphabet, les noms des
doigts de la main...etc.

8.6. L’imaginaire et la créativité

Les comptines se prêtent volontiers à des jeux sur les sonorités de la


langue. A partir d'une comptine connue, les élèves peuvent improviser,
inventer, sans soucis de réalisme et composer à partir d'une structure de
départ.

9. La place de la comptine dans l’enseignement du FLE


Malgré les atouts et les avenages physiques, psychiques, cognitifs phonétiques ,
sociaux de la comptine qui sont globalement reconnus , il en reste que son exploitation
est fortement négligé dans l’enseignement du FLE en Algérie, les comptines sont
utilisées d’une manière assez restreinte , uniquement un dixième (20 minutes sur un
total de 7 heures) du temps global d’une séquence est consacré a la comptine, sachant
qu’elle n’est nullement exploitée comme support didactique , elle est exploité comme
une activité a part entière qui n’a pas pour objectif d’enseigner des éléments
linguistique comme la grammaire , la compréhension, l’écrit , l’oral etc. Elle est banale
aux yeux des enseignants c’est pourquoi ils ont tendance à substituer la comptine par

37
d’autres activités pour gagner du temps ou pour rattraper le temps perdu .ainsi on peut
dire que la valeur de la comptine elle n’est pas pour autant reconnue dans
l’enseignement du FLE en Algérie.

Conclusion

Selon Albut Corinne

« La comptine est, par tradition, la forme d’expression orale qui s’adresse aux tout-
petits enfants. Sous son aspect ludique, elle a un formidable trésor capable de nourrir
toutes les acquisitions importantes de l’enfance : la maîtrise du langage (grâce à son
vocabulaire simple et précis), de l’expression corporelle (par la gestuelle qu’elle
suscite) et la relation aux autres. (…) Ces comptines fourniront avant tout (…) de
multiples occasions de rires (…), autant de moment privilégiés que l’enfant conservera
toute sa vie le souvenir dans un coin de sa mémoire » (ALBAUT Corinne, 2001).

Ses caractéristiques de base pour une approche d’apprentissage par la comptine vont
nous servir par la suite d’outils d’exploitation courant notre phase expérimentale.

38
Approche méthodologique de la recherche
39
Chapitre 3
Présentations du dispositif
méthodologique
40
Introduction

Pour arriver a l’objectif de notre recherche Nous avons consacré ce chapitre pour
l’étude de terrain, notre travail repose ainsi sur quatre étapes, dans un premier lieu
nous avons effectué une prés enquête au prés des élèves de la 4eme année primaire,
dans un second lieu nous avons mené une expérimentation avec les élèves a fin de
tester notre outil de recherche qui la «la comptine »comme support oral dans la
compréhension orale, en troisième lieu nous avons distribué un questionnaire a
plusieurs enseignants du primaire qui devrait nous renseigner sur l’usage de la
comptine dans l’apprentissage du Fle et l’apport qu’elle peut avoir comme un support
oral a fin d’appuyer les hypothèses que nous avons émis au début de la recherche, La
dernière étape consiste en l’interprétation et l’analyse des résultats.

1. La pré enquête
nous avons effectuée une prés enquête au prés de deux écoles primaires en Algérie,
et plus précisément a Annaba, l’une elle se situe au niveau des angrois (chelalli
Mohamed), et l’autre située au niveau du pont blanc ( Malek ibn el nabi) la classe
concernée dans cette étude est celle de la 4 eme année primaire, nous avons choisi la
classe de la 4eme année car la comptine est censé programmé dés le début de
l’apprentissage parce qu’elle est facile a mémoriser , mais aussi pacque les élèves
aiment les comptines.

41
Comme tout protocole de recherche, des éléments éthiques cruciaux ont été pris en
considération, a fin d’assurer l’accès a ces deux écoles dans un cadre légal et
d’assumer un travail conforme au règlement administrative.

En effet, Une prés enquête a été effectuée au prés de trois classes de la 4 eme année
primaire, nous avons eu la chance d’accéder a deux classe dans l’école de Malek ibn el
nabi et une seule classe dans l’école de chelalli Mohamed. La classe de chelalli
Mohamed avait commencé le cour le matin a 8h jusqu'à 9h.30 et les autres classes de
Malek ibn el nabi l’une ses cours commencent de 13h jusqu'à14h.30 et l’autre de
14h.30 jusqu'à 15h.30.

Cette prés enquête a été menée dans le but de prendre contact avec l’échantillon avec
lesquelles on désire travailler c'est-à-dire les élèves de la 4 eme année primaire, cette
intervention nous est absolument donné l’opportunité de se frotter a la réalité et de
toucher au plus prés de notre objectif. L’intervention a été réalisée a laide d’une grille
d’observation a fin d’apprécier l’usage fait de la comptine en classe de FLE.

1.1. L’objectif de la pré enquête


Nous sommes descendus sur terrain dans le but de questionner la réalité en observant
les activités au sein d’une classe de fle et en particulier la classe de la 4 eme année
primaire, nous nous sommes équipé d’une grille d’observation sous forme d’un
questionnaire , les questions on était choisi en fonction de notre objectif qui se résume
en l’ observation du déroulement des cours traditionnels ainsi que l’exploitation de la
comptine en classe et son importance, Afin de cerner notre problématique.

On a assisté dans 3 classes de fle séparées à fin de comprendre comment se déroule


l’apprentissage du FLE et l’apprentissage de la compréhension orale en question,
d’autre part l’exploitation de la comptine et l’impact qu’elle peut avoir sur les élèves.

1.2. Description de la 1ere classe


On a assisté dans une classe qui contient trente- sept élèves (37) ; (20) filles et (17)
garçons, âgés entre neuf (9) et douze (12) ans assise deux par deux, un garçon et une
fille, deux filles deux garçons.

1.3. Description de la 2 eme classes


La deuxième classes contient vingt- huit (28) élèves ; (13) filles et (15) garçons, assise
deux par deux, deux filles deux garçons et un garçon et une fille.

42
1.4. Description de la 3 eme classes
La troisième classe contient trente deux (38) élèves, (15) filles et (23) garçons, assise
deux par deux, deux filles deux garçons et une fille et un garçon.

1.5 Rythme et dynamique des classes


En générale l’ambiance était tendre pratiquement dans les trois classes, les élèves
étaient gentils, agréables et vivants par contre un peu timides au début de notre
présence, en ce qui concerne la participation l’ambiance était monotone, nous avons
remarqué que c’est toujours les mêmes personnes qui prennent l’initiative de
participer, les autres sont plutôt réticents et démotivés.

1.6 Déroulement du cours

1.6.1 La première classe :

On a assisté pour la première fois dans une classe de langue étrangère (fle) pour faire
notre observation, c’était a l’école de Chelalli Mohamed et donc c’était notre première
classe qu’on a observé, la durée de cette séance c’était 1h30, la séance était consacré
pour une révision de ce qu’ils ont vu durant les séances précédentes a l’écrit
( combinaison des syllabes).
La démarche adoptée s’articule en 3 parties (l’écrit, l’oral et la pratique), dans la
première partie l’enseignant demande aux élèves d’écrire les lettres chacun sur son
ardoise, puis un bon nombre d’élève sont interpellés pour monter au tableau a fin de
montrer leur réponses que ce soit justes ou fausses.

Dans les deuxièmes parties de la révision, un tableau syllabique est projeté sur le
tableau de la classe, il s’agit de combiner les syllabes et de les lire à haute voix en vue
de les prononcer correctement.

Enfin une fiche d’activité est distribué a fin de vérifier les acquis des élèves au niveau
de l’écrit.

A la fin de la séance nous avons posé quelques questions à l’enseignant concernant les
difficultés qu’il rencontre avec les élèves dans l’apprentissage de la langue française et
sur l’exploitation de la comptine en classe et son intérêt pédagogique selon le manuel
scolaire et l’importance qu’elle véhicule selon lui.

L’enseignant met en avant deux points négatifs concernant le manuel scolaire et qui
sont selon lui l’une des obstacles, et difficultés que trouvent les élèves dans
l’apprentissage de la langue française :

 L’incohérence dans la liaison des séquences et des cours, c'est-à-dire qu’il n’y
a pas une continuité d’idées des cours proposé par le manuel scolaire.

43
Le niveau de langue employé dans le manuel qui selon lui est relativement difficile,
ambigu et ennuyant (trop philosophique) à la fois pour des élèves de 4 eme année
primaire.

Il ajoute que malgré cela les élèves aiment la langue française et veulent
l’apprendre.il confirme que les élèves sont intéressés par les comptines ainsi que les
comptines sont potentiellement intéressantes, et peuvent être intégrées dans
l’apprentissage de la langue française comme support d’aide.

Concernant l’exploitation de la comptine le professeur a mentionné que la comptine


est exploitée d’une manière assez restreinte par rapport a ses avenages et ses apports
qu’elle peut apporter a l’apprentissage de la langue française, elle est utilisé comme
une chanson a apprendre par cœur , son intérêt didactique selon l manuel est
l’amélioration de la prononciation mais cela n’empêche que la comptine est négligée
quand même selon lui, par rapport au temps accordé a cette dernière (20 minutes
dans chaque séquence ).

Comme c’était la première fois que nous assistons dans une classe de FLE au
primaire, nous avons consacré cette séance pour avoir une idée sur les élèves, et
observer leur comportement entre eux et avec l’enseignant, et leur niveau ainsi que
les méthodes adoptée par les enseignants dans l’apprentissage du FLE. En effet le
cour dans lequel nous avion assisté ne répond pas vraiment a notre objectif, mais
cette séance d’observation nous a dévoilé quelques réalités a propos de la place de la
comptine dans l’apprentissage du FLE et d’autre part elle nous a confirmé a travers
l’entretien que nous avions fait avec l’enseignant que la comptine est exploitée
comme une activité a part entière et non pas comme support didactique.

1.6.2. Deuxième classes


Nous avons assisté dans une deuxième classe a Malek ibn el nabi et donc c’était
notre troisième classes des prés enquête, nous avons assisté cette fois ci a une séance
ou la comptine avait une part du temps, la durée de la séance est 1h30 sachant que
entre 20 et 25 minutes seulement sont accordées a la comptine.

Comme c’est fin de la 2eme séquence «  je vais chez Madjid » pour cette classe
l’enseignante avait commencé le cours avec la comptine « pirouette cacahouète »pour
clôturer la séquence et passer ensuite a la réalisation du projet qui consiste
en « fabrications l’imagier de notre quartier » la démarche adoptée pour l’exploitation
de la comptine est la suivante :

 Lecture rythmé
 Lecture partielle
 Apprentissage de la comptine a la maison

44
L’enseignante a commencé de lire la comptine avec un rythme tout en mimant chaque
mot, ensuite elle a fait une lecture partielle pour faire apprendre progressivement les
phrases et les gestes comme une sorte de chorégraphie pour les élèves, enfin elle a
demandé aux élèves de répéter la comptine à la maison.

A la fin de la séance nous avons questionné l’enseignante à propos de l’intérêt


didactique que vise la comptine d’après la, démarche adoptée L’enseignante a déclaré
que dans la règle absolue la comptine a pour objectif d’enrichir le vocabulaire et de
renforcer l’articulation ,mais en réalité ce n’est pas le cas , la comptine est utilisée pour
être ensuite mémorisée par les élèves et cela sans aucun intérêt didactique, elle ajoute
qu’une fois elle a était blâmé de la part de l’inspectrice car elle a essayé d’expliquer les
mots dans la comptine , l’inspectrice lui reprochait que l’explication des concepts
pendant la comptine est interdite car selon elle la comptine elle n’a pas pour objectif de
travailler la compréhension, la comptine selon l’inspectrice est juste une chanson a
apprendre par cœur comme elle est.

1.6.3. La troisième classe


Après avoir assisté dans une classe dans l’école de chellali Mohamed nous avons
changé d’établissement pour continuer notre pré enquête dans l’établissement de
Malek ibn el nabi qui nous a favorisé l’accès à ses deux classes de la 4 eme année, on a
assisté dans une séance de compréhension orale, la séance avait commencé à 13h et
donc c’était notre deuxième classe de la prés enquête.

La 3 eme séquence intitulée « au magasin » avait commencé avec un cour de


compréhension orale qui a duré 45m, la démarche adoptée s’articule en 3 étapes

 La présentation du contexte à partir des figurines et dessins


 L’écoute du dialogue à travers un support audio
 Evaluation de la compréhension en demandant aux élèves de répondre aux
questions de compréhension et de mémorisation

A la fin de la séance nous avons posé quelques questions à l’enseignante :

 Quels sont les difficultés que vous rencontrez avec les élèves lors de la
compréhension orale ?
 L’usage des supports audio dans la compréhension orale est il important ?
 Êtes-vous pour le remplacement des supports audio que vous utilisez
actuellement dans la compréhension orale par la comptine comme support
oral ?

L’enseignante souligne un point négatif qui est un problème majeur selon elle :

 Le manque de matériel pédagogique pose énormément de difficultés

45
L’enseignante déclare que l’usage de supports audio dans la compréhension orale
favorise l’apprentissage du FLE tant que c’est authentique, en ce qui concerne
l’intégration de la comptine comme support dans la compréhension orale, elle affirme
que la comptine peut très bien remplacer le support audio utilisé dans le manuel et
apporter un plus a la compréhension orale a une condition qu’elle soit claire et
cohérente et elle a un sens , elle ajoute que les élèves aiment beaucoup les comptines
raison pour laquelle il vont être encore plus motivés.

2. L’avant test
2.1. Déroulement de la séance
Durée : 45 m

Compétence visé : l’élève sera amené à demander son chemin/ un itinéraire

A partir de figurines et dessins qui se trouvent dans le manuel, l’enseignante a


demandé aux élèves de regarder ce qu’il ya derrière les personnages, ensuite elle a
montré la façade de l’immeuble, le magasin, le marché et la poste, tout en demandant
de lire ce qui est écrit sur la plaque dans les deux langue c'est-à-dire en arabe et en
français, un élève a donné le mot « marché » seulement en langue maternel « el
souk » l’enseignante a rebondi de façon bienveillante en demandant aux autres élèves
de dire le mot en langue française, ensuite elle a fait répéter le mot par tous les élèves.

Après avoir terminé de lire et de répéter ce qui est écrit dans les plaques, l’enseignante
est passé au tableau pour écrire les mots retenus par les élèves sous forme d’une mini
liste qui pourrait servir selon elle, de boite a mots pour la suite de la séance de
compréhension et de production orale ainsi que l’écriture du dialogue.

Ensuite vient la phase « écoute le dialogue puis réponds », l’enseignante a demandé


aux élèves de fermer le manuel pour écouter l’enregistrement sonore sur son
ordinateur (première écoute) pour les familiariser avec le dialogue.

Le dialogue :

Lina : bonjour Madjid ou vas-tu ?

Madjid : bonjour Lina, je vais au magasin, je veux acheter un blouson.

Lina : ou se trouve le magasin ?

Madjid : le magasin est à coté du marché, pas loin de la poste dans la rue principale
Ahmed zabana.

Lina : nous allons ensemble.

46
Madjid : bonjour monsieur, je veux un blouson s’il vous plait.

Lina : ah oui ! C’est un joli blouson.

Madjid : c’est vrai mon blouson est beau.

Après la première écoute elle leurs a posé les questions suivantes :

 Qui parle ?
 Ou va Madjid ?
 Qu’est ce qu’il ya devant le marché ?

Lors d’une deuxième écoute l’enseignante a mimé la scène en désignant au fur et à


mesure la personne qui parle sur les figurines et explique les mots nouveaux, ensuite
elle leur a posé des questions de compréhension :

 Ou se trouve le magasin ?
 Qu’est ce qu’il a acheté Madjid ?
 Qu’elle est la couleur du blouson ?

L’enseignante est passée ensuite à la 3 eme écoutes pour repérer tout le vocabulaire de
la situation tout en attirant leur attentions sur les gestes des personnages qui
correspondent a chaque mot de salutation par exemple (le signe de la main pour
accueillir une personne qui arrive en disant bonjour se serrer la main pour se dire
bonjour…

Enfin la phase d’évaluation, l’enseignante elle leur a demandé de répondre par vrai ou
faux chacun dans son ardoise :

 Madjid veut acheter un vélo


 Madjid va avec Lina au magasin
 Le magasin est a coté de la poste

3. L’expérimentation
Nous allons présenter dans ce qui suit notre démarche expérimentale. Afin de rendre
intelligible l’objectif de notre travail, Nous avons choisi une classe parmi les trois
classes présentées, c’est a-dire la 3 eme classe qui contient (38) élèves, dans laquelle
on a assisté dans la séance de compréhension orale , où nous avons observé le
déroulement de la compréhension orale a laide d’une grille d’observation, qui nous a
permis d’évaluer le niveau de compréhension chez les élèves dans un cours
traditionnel sans comptine, et de tirer des résultats vis avis a la situation initiale des
élèves que nous avons interprété dans le 4eme chapitres , a fin de les comparer avec la
situation finale des élèves lors de l’expérimentation, a partir de cette étape que nous

47
avons nommé « l’avant test » nous somme passé a la phase expérimentale pour
justement tester notre outil «  la comptine », nous nous sommes mis d’accord avec
l’enseignante pour organiser un cour de compréhension orale a partir d’une
comptine.et Pour ne pas sortir du programme solaire nous avons choisi une comptine
qui traite le même thème de la première séquence «  tu connais l’aventure de la petite
goutte d’eau ? » du projet 3 et qui ne se trouve pas dans le manuel scolaire , nous
avons choisi cette classe en particulier pour comparer et mettre en évidence la
démarche que nous avons proposé pour exploiter la comptine ,en tant que support
didactique dans la compréhension orale par rapport a celle adoptée par l’enseignante
dans son cour traditionnel , et pour montrer l’apport qu’apporte la comptine a
l’apprentissage du FLE et en particulier la compréhension de l’oral.

3.1Matériel pédagogique
 La comptine «  oh oh que d’eau »
 Téléphone portable
 Baffe audio
 Ordinateur potable
 Les paroles de la comptine écrites sur papier
 Activités autour de la comptine
 Support iconique (des images)

3.2. Démarche de l'utilisation de la comptine


Tableau 1 : démarche de l’utilisation de la comptine

48
temps Organisation Déroulement
Phase d’imprégnation ( étape
d’anticipation) l’objectif de cette
étape est de faire appel à la curiosité
10 minutes Maitre + élève
des élèves afin de créer une
motivation à découvrir, a écouter la
chanson, l’enseignante va donc établir
un lien entre les élèves et la comptine
en introduisant un ou plusieurs
contextes en rapport avec les vers de
la chanson accompagnées des
illustrations iconiques (des images),
débattre avec eux sur le sujet (l’eau)
et donc amener les élèves a
développer un champ lexical autour
du titre de la comptine .

Phase de découverte : Ecoute globale  


(écoute consciente), la première
découverte est associée à une tâche.
10 minutes Maitre +élève L’objectif est de rendre l’écoute
consciente.aprés une première
écoute, l’enseignante interroge les
élèves en leur posant des questions
autour de la comptine.
Phase de compréhension : l’enseignante
lit la comptine 2 fois en expliquant à
chaque fois les termes et les
expressions qui la composent,
15 minutes Maitre
l’enseignante utilise aussi des images
et des gestes à fin qu’ils puissent
interpréter et comprendre le sens de
la comptine ensuite leur pose des
questions de compréhension et leur
demande de répondre chacun sur son
ardoise .

 Phase de mémorisation :
49l’enseignantecommence par
chanter la première phrase
puis elle demande aux élèves
Nicolae Alina dit dans son livre « chanson en classe de FLE » : «  lorsque des
chansons sont employée dans le processus d’enseignement , les démarche de base que
l’on doit faire sont  les suivantes : certaines activités avant l’écoute , certaine pendant
l’écoute , et d’autres âpres l’écoute » (Nicolae Alina, chanson en classe de FLE, 2014,
page 92) , il propose dans son livre une démarche d’exploitation de chanson ainsi que
les types d’activités qu’on peut utiliser dans l’apprentissage de FLE c’est partir de ces
démarches de bases et les activités proposées dans ce livre que nous avons établit
notre démarche d’exploitation de comptine.

3.3. Déroulement de la leçon :


Tableau 2 : déroulement de la leçon

Durée 1h30
Phases Question
Phase d’imprégnation : (avant  Question1 : quel est l’état de l’eau qui
l’écoute) se retrouve dans une bouteille d’eau
selon vous ?
 Discussion sur le sujet (l’eau) :
 Nous pouvons observer l’état liquide
connaitre les différents états de
de l’eau dans une piscine, un lac, la
l’eau, qu’est-ce que les différents
mer, un ruisseau, …
êtas de l’eau : les êtas de l’eau
 Question 2 : à quel état appartient la
sont les différentes formes sous
glace ? liquide, solide, gazeux ?
lesquelles l’eau peut exister dans
 Ex : L’état solide de l’eau s’observe
la nature.
dans la glace d’une banquise, ou dans
Explication : Il existe 3 états de bonhomme de neige
l’eau : Etat liquide, état solide, état  Question3 : quand vos parents font
gazeux bouillir de l’eau quel est l’état de
l’eau ?
 Question4 : quand il pleut dehors
qu’est ce qu’on doit porter pour nous
nous protéger ? quel est l’état de la
pluie ?
Première écoute

 Question 1 : qui chante ?


 Question 2 : quel est le thème de la
comptine selon vous ?
 Question 3 : comment appelle on

50
l’animal qui fait coin coin ?

Deuxième écoute

 Question 1 :qu’est ce qu’on peut faire


avec de l’eau ? (on prend une douche,
phase de découverte : écouter la
on arrose les plantes, on se lave les
chanson 3 fois
mains, on fait le ménage, on nettoie
avec de l’eau
 Question2 : comment appelle on la
pièce la ou on prend une douche 
 Question3 : qu’est ce qu’on peut
trouver dans cette pièce ?

Troisième écoute

 Question1 : quand il pleut dehors


qu’est ce qu’on doit porter pour nous
nous protéger ? quel est l’état de la
pluie ?

 Question 2 : Selon vous l’eau est elle


importante dans notre vie ?
 Question 3 : Que serions-nous sans
eau ?

phase de compréhension :

Lire la comptine 2 fois, avec


l’explication des concepts au fur et a
mesure
phase de mémorisation : mémoriser la
comptine

Consigne : complétez le vide par le mot qui


convient : canards, baignoire, assis, savonne,
Phase d’évaluation : exercice de texte a
mousse, copains, j’aime, arrose, l’eau
trous pour évaluer la mémorisation  
Quand…dans m..., au milieu de mes …, je…

51
mon nounours, ca fait tout un tas de ….

Moi…la piscine, on…les copines, on nage


avec les… dans….. du petit bain

3.4. Fiche pédagogique


Activité : Apprentissage par la comptine

Support : ordinateur +baffe audio

Titre : «oh oh que d’eau »

Durée : 1h30

Objectifs :

 Eveil de l’intérêt
 Question de compréhension
 Diction et mémorisation le sens de la chanson.
 Corriger les erreurs de prononciation à l’oral.
 Enrichir le vocabulaire de l’apprenant (acquérir des nouveaux mots).
 Cultiver la mémoire auditive de l’apprenant. .
 Amusement, plaisir et motivation

4. le questionnaire

Notre 3 eme volet de cette enquête repose sur la distribution d’un questionnaire destiné
aux enseignants du FLE a fin d’appuyer nos hypothèses de recherche, en effet nous
avons distribué un questionnaire aux 15 enseignants de la quatrième année primaire,
français langue étrangère dans la région d’Annaba dans différentes écoles, le
questionnaire est composé de 9 questions traitants notre thème de recherche, il avait
pour but de recueillir des informations sur la place de la comptine dans l’apprentissage
du FLE et son exploitation en tant qu’outil didactique, les questions ont été focalisé
sur l’ensemble de nos hypothèses a savoir la compréhension, la mémorisation et la
motivation.

Conclusion

Après avoir observé la réalité, nous nous sommes rendu compte a partir des
observations des 3 classes que nous avons effectuées a l’aide d’une grille, et les
déclarations des enseignants sur l’importance de la comptine dans l’apprentissage de la

52
langue française en Algérie, que la comptine est apriori négligée dans le domaine
didactique, cela n’empêche que nous avons aperçu et aussi grâces a cette pré enquête,
a quel point les élèves adorent les comptines et a quel point ils sont réceptifs a l’idée
d’apprendre la langue française a laide de ce support oral , l’expérimentation quand a
elle , elle nous a permis de tester la validité des hypothèses que nous avons émis au
début de notre recherche, et d’obtenir des donnés et des résultats qui nous ont permis
de les affinés et d’atteindre donc notre objectif, par ailleurs la mise en pratique de
notre outil «  la comptine » dans une classe de FLE nous a permis également une
meilleure compréhension du sujet traité. A travers l’expérimentation que nous avons
effectuée nous avons pu mesurer l’impact que pourrait avoir la comptine sur les élèves,
et démontrer l’apport que pourrait apporter la comptine aux apprenants dans
l’apprentissage de la compréhension orale.

53
Chapitre 4
Analyse et interprétation des
résultats

Introduction

Nous présentons dans les lignes qui suivent l’ensemble des données recueillis à l’aide
du questionnaire d’enquête ainsi que la grille d’observation que nous avons utilisé
durant notre enquête a savoir dans le pré-test et l’expérimentation, en fonction des
objectifs et hypothèses de la recherche, nous présenterons l’interprétation de ces

54
données et les principales conclusions, dans l’espoir de confirmer que la comptine
comme document authentique développe les compétences de réception et de
compréhension, facilite la mémorisation et favorise l’apprentissage du FLE par la
motivation.

1. Analyse et interprétation des résultats (phase pré test) Les résultats


obtenus dans les prés test sont dans le tableau ci-dessous :
Tableau 3: évaluation de la compréhension orale (sans comptine)

L’écoute question NB de NB de NB de Fréquence


réponses réponses des réponses
réponse
correctes fausses correctes en
%
Première

01 38 38 0 100%
écoute

02 38 22 16 58%

03 38 24 18 63 %

Total 114 84 34 74 %
01 38 24 18 63%
Deuxième écoute

02 38 37 01 97 %

03 38 34 04 89%

Total 114 95 23 83 %
Troisième

01 38 36 02 95%
écoute

02 38 34 04 89 %

03 38 20 18 53%
Total 114 90 24 79 % Figure
4 :
évaluation de la compréhension orale (sans comptine)

55
Commentaire

Ces pourcentages représentent simplement les élèves ayant répondu juste aux
questions durant les trois écoutes effectuées dans la séance de compréhension orale
comme il est mentionné dans l’annexe numéro 01.

a travers ces pourcentages on constate d’abord qu’au niveau de la première écoute


74% d’élèves ont répondu juste c'est-à-dire que le taux de la compréhension orale des
élèves pendant la première écoute était de 74 %, tandis qu’au niveau de la deuxième
écoute on remarque une augmentation des réponses juste par rapport la première
écoute , en effet 83 % d’élèves ont répondu correctement ,enfin dans la troisième
écoute 79% d’élèves ont compris les questions ce qui signifie 79% de réponses
correctes.

2. analyse et interprétation des résultats (phase d’expérimentation)


Les résultats obtenus dans l’expérimentation sont dans le tableau ci-dessous :

Tableau 4: évaluation de la compréhension orale (a l’aide de comptine)

56
L’écoute question NB de NB de NB de Fréquence
réponses réponses des réponses
réponse
correctes fausses correctes en
%
Première

01 38 38 0 100 %
écoute

02 38 27 11 71 %

03 38 23 17 60%

Total 114 88 28 77%

01 38 38 0 100%
Deuxième écoute

02 38 38 0 100%

03 38 35 03 92%

Total 114 111 03 97%


Troisième

01 38 36 02 95%
écoute

02 38 36 02 95%
Le
03 38 28 10 74%

Total 114 100 14 88%

diagramme

57
pourcentage des réponses correctes
100 97
90 88
77
80
70
60 pourcentage de la
50 comprhension de l'oral
40
30
20
10
0
premeire écoute
deuxieme écoute
troisieme écoute

Figure 5 : évaluation de la compréhension orale (à laide de comptine)

Commentaire

Les résultats de ce tableau sont issus des réponses correctes données par les élèves
dans la phase de découverte de la comptine que vous trouverez dans l’annexe numéro
02, ces pourcentages représentent donc le nombre d’élèves ayant répondus juste, ainsi
que leurs taux de compréhension au niveau des trois écoutes, cela va nous permettre
donc de valider l’hypothèse principale de notre recherche.

on constate que 77% de réponses correcte on étaient fournis lors de la première


écoute, autrement dit , le niveau de compréhension des élèves pendant la première
écoute était de 77%  comme il est mentionné dans la figure n°2, on remarque une
augmentation relativement importante du taux des réponses correctes au niveau de la
deuxième écoute , en effet 97% d’élèves ont répondus juste ce qui signifie que
presque tout les élèves avaient compris ,enfin 88% de bonnes réponses on était
constaté au niveau de la troisième écoute c'est-à-dire que le pourcentage des élèves
ayant compris les questions dans la troisième écoute est de 88%.

58
Les résultats obtenus de l’exercice de texte à trous sont dans le tableau ci-dessous
Tableau 5 : évaluation de la mémorisation

Exercice de texte a trous

Résultat des élèves


parfait Presque moyen faible nul
parfait
Nombre
d’élèves

17 4 7 6 1

la mémorisation
1

mémorisation parfaite
mémorisation presque parfaite
mémorisation moyenne
17 mémorisation faible
mémorisation nul

Figure 6 : évaluation de la mémorisation

Commentaire

Ce tableau représente les résultats des élèves que nous avons obtenu dans l’exercice de
texte à trous que vous trouverez dans l’annexe numéro 3, 4, 5, 6,7 que nous avons pris
comme échantillons représentant ainsi chaque catégorie de réponse «  résultat parfait ,
presque parfait, moyen, faible, nul » nous avons choisi l’exercice a trous dans
l’optique de valider l’hypothèse deux de notre recherche.

59
On constate dans le tableau n°5 que 17 élèves parmi 38 sont parvenus à remplir tous
les vides par les mots qui conviennent ce qui explique qu’ils ont parfaitement
mémorisé la comptine comme il est mentionné dans la figure n°6, d’autre part on
constate que 4 élèves ont presque répondu tout juste, cela veut dire qu’ils ont presque
mémorisé la totalité, la portion en vert indique que 7 élèves avaient une mémorisation
moyenne c'est-à-dire ils sont arrivé a remplir correctement, uniquement la moitié du
texte, on cogite que 6 autres élèves avait presque répondus tout faux ce qui signifie que
leur mémorisation était relativement faible, on termine par l’exception mentionné dans
la portion bleu qui indique qu’un seul élève parmi 38 a répondu tout faux, la
mémorisation ici est qualifiée de nulle.

Tableau 6 : comparaison des résultats obtenus dans le tableau 1 et 2

Première Deuxième Troisième


écoute écoute écoute
dans le préde Pourcentag

correctes
correctes dans réponses
e de

74% 83% 79%


l’expérimentati Pourcentage
réponses

77% 97% 88%


on test

Commentaire

Ce tableau représente les pourcentages de réussite que nous avons trouvé dans le pré-
test et dans l’expérimentation, le taux de réussite recensé dans la phase pré-test est
nettement plus inferieur au pourcentage de réussite de la phase de l’expérimentation,
en effet on constate que le pourcentage des réponses correctes au niveau de la première
écoute dans la phase pré-test est de 74%  tandis que dans la phase expérimentale est de
77% ce qui démontre que le nombre d’élève ayant répondu juste dans la phase
expérimentale est relativement supérieur a celui de la phase pré-test, 97% de réponses
correctes ont étaient distinguées au niveau de la deuxième écoute dans la phase
expérimentale tandis que dans la phase pré-test le pourcentage est seulement de
83% ,concernant la troisième écoute le taux de compréhension dans phase
expérimentale est de 88% tandis que dans la phase pré-test le taux de compréhension

60
est de 79% , ce tableau démontre ainsi l’efficacité de la méthode exploitée dans
l’expérimentation par rapport a la méthode classique du pré-test.

3. analyse et interprétation des résultats du questionnaire


Question 1 : selon vous que signifie le mot comptine ?

Tableau 7 : Analyse et interprétation des résultats du questionnaire

Réponses Féminin masculin total Pourcentage


en 100%

Une 6 5 11 73%
chanson
Une 3 1 4 27%
récitation
Un 0 0 15 0%
poème

Le diagramme :

chanson récitation poeme

27

73

Figure 7: Analyse et interprétation des résultats du questionnaire

61
Commentaire

Nous avons demandé aux enseignants de donner la définition de la comptine selon


eux, il a été retenu que 11 enseignants (73%) pensent que la comptine est une chanson,
tandis que 4 (27%) enseignants voient que la comptine est plutôt une récitation, nous
retenons donc que la majorité des enseignants des deux sexes pensent que la comptine
est une chanson et donc un outil divertissant et instructif a la fois qui permet aux
élèves de chanter, s’amuser, bouger , danser toute en apprenant , pour d’autres
enseignants la comptine est une récitation a apprendre par cœur.

Question2 : selon vous la comptine est une activité a part entière ou un support
didactique ?

Tableau 8 : Analyse et interprétation des résultats du questionnaire

Réponses Féminin masculin total Pourcentage


en 100%

Activité a part 4 2 6 40%


entière
Un support 5 4 9 60%
didactique

activité a part entiere support didactique

40

60

Figure 8: Analyse et interprétation des résultats du questionnaire

62
Commentaire

Nous avons 6 (40%) enseignants qui ont répondu que la comptine est une activité a
part entière, tandis que 9 (60%) ont dit que la comptine est un support didactique.

On constate que la majorité des enseignants considèrent la comptine comme support


didactique, qui dit support didactique dit un outil didactique sur lequel s’appuient les
enseignants dans la plupart des situations d’enseignement apprentissage pour
transmettre un savoir.

Pour les autres enseignants la comptine est une activité a part entière qu’on exploite à
des fins de divertissement et amusement.

Question 3 : utilisez-vous la comptine comme support didactique dans la


compréhension orale ?

Tableau 9 : Analyse et interprétation des résultats du questionnaire

Réponses féminin masculi total Pourcentage


n en 100%

oui 9 6 15 100%

non 0 0 0 0%

Le diagramme

oui non

100

Fig
ure 9 : Analyse et interprétation des résultats du questionnaire

63
Commentaire

Tous les enseignants n’utilisent pas la comptine comme support didactique dans la
compréhension orale, ils utilisent d’autres documents sonores que le manuel propose,
certains utilisent des saynètes qu’on trouve sur youtube ou sur le net et d’autres se
contentent des images et figurines du manuel scolaire.

Question 4 : la comptine comme support orale facilite (la mémorisation, la


compréhension, la prononciation) (choix multiple)

Tableau10: Analyse et interprétation des résultats du questionnaire

Réponses féminin masculin total Pourcentage


en 100%
La 8 5 13 87%
mémorisation

La 8 3 11 73%
compréhension
La 5 5 10 67%
prononciation

mémorisation comprhension prononciation


87
90
73
80 67
70
60
50
40
30
20
10
0

Figure 10: Analyse et interprétation des résultats du questionnaire

64
Commentaire

D’après les réponses que nous avons obtenu 13 (87%° enseignants confirment que la
comptine facilite la mémorisation, et 11 enseignants pensent que la comptine comme
support didactique permet l’accès a la compréhension alors que 10 enseignants voient
que la comptine améliore la prononciation.

On remarque que la majorité des enseignants confirment que la comptine favorise la


mémorisation grâce a ces rythmes et musicalités et a travers la répétition, d’autres
pensent que la comptine comme document authentique facilite la compréhension a
travers les gestes, rythmes et sonorités, alors que certains trouvent que la comptine
peut travailler la prononciation des élèves en chantant.

Question 5 : pensez vous que la comptine avec ses caractéristiques (rythmes, sonorité,
musique) favorise l’apprentissage du FLE ?

Tableau11 : analyse et interprétation des résultats du questionnaire

réponses Féminin masculin total Pourcentage


en 100%
oui 9 6 15 100%

non 0 0 0 0%

Le diagramme

oui non

100

Fig
ure 11: analyse et interprétation des résultats du questionnaire

65
Commentaire

Tous les enseignants sont d’accords que la comptine à travers ses caractéristiques
favorise l’apprentissage du FLE, malgré que leurs points de vus se différencient au
niveau des questions précédentes sur la façon dont elle peut aider les élèves dans
l’apprentissage du FLE, les enseignants se réunissent au niveau de cette question et
partagent un même point de vue, que la comptine est a priori une aide pour les élèves.

Question6 : la comptine est un moyen de motivation pour les élèves

Tableau 12 : analyse et interprétation des résultats du questionnaire

réponses Féminin Masculin total Pourcentage


en 100%

oui 9 6 15 100%

non 0 0 0 0%

Le diagramme

oui % non

100

Fig
ure 12 : analyse et interprétation des résultats du questionnaire

66
Commentaire

Tous les enseignants ont validé que la comptine est effectivement un moyen de
motivation, en effet les comptines ont un grand attrait chez les tout-petits : elles
captent leur attention, les font sourire par les rimes et les mimiques, la comptine est
une approche ludique et attractive, il est donc claire que l’apprentissage d’une nouvelle
langue à travers la comptine est beaucoup plus amusant et divertissant pour les élèves.

Question 7 : la comptine est un outil (instructif, divertissant, éducatif)

Tableau 13 : analyse et interprétation des résultats du questionnaire

Réponses Féminin Masculi Total pourcentage en


n 100%
éducatif 9 6 15 100%

Divertissant 9 6 15 100%

100 100

100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0 éducatif divertissant

Figure 13: analyse et interprétation des résultats du questionnaire

Commentaire

67
D’après les réponses que nous avons obtenu, 15 enseignants ont répondu que la
comptine est un outil divertissant et instructif.

On remarque que les majorités des enseignants leurs réponses étaient que la comptine
est un outil divertissant et éducatif à la fois, on peut utiliser la comptine pour que les
élèves s’amusent, chantent, dansent tout en visant l'apprentissage de compétences ou
de connaissances et le développement de plusieurs aptitudes.

Question 8 : vos élèves pendant la séance de comptine sont :

Tableau14 : analyse et interprétation des résultats du questionnaire

Réponses féminin Masculin Total Pourcentage en


100%
Motivés 9 6 15 100%

calmes 4 4 8 53%

alaise 8 6 14 93 %

Surexcité 0 0 0 0%

Timides 0 0 0 0%

Actifs 1 2 3 20%

68
Le diagramme

120

100
100 93

80

60 53

40

20
20

0 0
0
motivés calmes alaises surexcités timides actifs

Figure14 : analyse et interprétation des résultats du questionnaire

Commentaire

Les résultats montrent clairement que la comptine est indispensable pour


l’apprentissage du FLE car c’est un excellent moyen pour stimuler les élèves, selon
les réponses des enseignants la comptine motive l’élève (case cochée 15 fois), le met
alaise (case cochée 14 fois), le calme (case cochée 8 fois), tandis que d’autres ont
déclaré que la comptine peut rendre l’élève actif (case cochée 3 fois) , mais cela est
évident surtout pour nos enfants en Algérie le manque d’activités sportives les rends
tout le temps actifs , on peut les qualifier de « boule d’énergie », les enfants ont besoin
de libérer justement cette énergie d’une manière ou d’une autre et surtout quand
l’occasion se présente.les enseignants s’accordent sur le fait que la comptine ne rend
pas l’élèves timide , ce qui explique que la comptine aide les élèves non seulement
dans l’apprentissage mais aussi elle contribue au développement de leur personnalités.

Question 9 : l’usage de la comptine dans la classe aide l’élève à s’intégrer dans le
groupe ?

Tableau 15 : analyse et interprétation des résultats du questionnaire


Réponses Féminin Masculin Total Pourcentage
en 100%
oui 9 6 15 100%
69
Non 0 0 0 0%
Le diagramme

oui
non

100

Fig
ure 15 : analyse et interprétation des résultats du questionnaire

Commentaire

Tous les enseignants affirment que la comptine aide l’élève à s’intégrer dans le
groupe, on comprend par la que la comptine, en plus de son rôle éducatif et
divertissant elle joue un rôle sociale, en effet La pratique d’une activité commune
favorise l’insertion de chaque élève dans le groupe et donne naissance a une sorte de
complicité entres les élèves mais aussi entre l’enseignant et l’élève.

4. Discussion générale
A l’apogée de cette recherche portée sur l’apprentissage de la compréhension orale
par la comptine, en vue de faciliter cette dernière et d’améliorer la qualité de
l’apprentissage du FLE, cette approche a été fondé sur un ensemble de recherches

70
antérieures menée par des spécialistes notamment « Nikola Alina » qui a travailler sur
l’exploitation de la chanson dans un cadre didactique en 2014 , en proposant un bon
ensemble de méthodes et d’idées potentiellement intéressantes pour le programme
scolaire du niveau primaire, c’est par la suite qu’une séance d’apprentissage a été
établie en se basant sur les caractéristiques théoriques de la comptine cités au paravent
dans l’état de l’art de la recherche telles que, la notion du groupe, la gestuelle, la
mémorisation, rythmes et musicalités etc. une investigation au sein d’un groupe de 4
eme année primaire nous a permis au préalable de voir les circonstances et les
performances de l’enseignement classique (phase prés test) comparé par la suite à
notre expérimentation(phase d’expérimentation) c’est adire l’apprentissage de la
compréhension orale par la comptine, au cour de l’expérimentation il a été démontré
apriori que ces caractéristiques influencent remarquablement le taux de réussite dans
les tâches soumises aux élèves, les tâches en question ont été réparties sur deux
exercices, le premier se résume a effectué 3 écoutes, chaque écoute sera associée a des
question de réflexion ceci dans l’objectif d’évaluer la compréhension de l’oral, le
deuxième exercice consiste a remplir le vide par le mot adéquat ( texte a trous) cet
exercice a pour objectif d’évaluer la mémorisation des élèves.

En effet, sur un groupe de 38 élèves lors de la première écoute 77% d’entre eux ont pu
répondre correctement dans la phase expérimentale contre 74% dans la phase prés test,
ensuite lors de la deuxième écoute 97% ont répondu juste dans la phase expérimentale
contre 83% de réponses juste dans la phase pré test, enfin au cour de la troisième et
dernière écoute 88% de réponses justes en faveur dans la phase expérimentale contre
un taux nettement moins avantageux 79% de réponses correctes, ces résultats attestent
la crédibilité des théories de certains prédécesseurs tels que (Cuq, Graca, 2002,
Dumont, 1998 Elliott, 1977) ,ainsi que ( Calvet,1980) «  page 33» qui prônent le même
raisonnement qui nous a servi de base pour la fiabilité de notre hypothèse principale.

Avec le même groupe d’élèves nous avons par la suite, entamé un deuxième exercice
de mémorisation qui a débauché sur les résultats suivants, 17 élèves ont réussit un sans
fautes, et 4 autres ont presque tout répondu correctement, alors que 7 élèves ont pu
avoir la moyenne avec 6 autres aussi qui ont présenté un résultat faible et uniquement
un seul élève a eu un résultat nul.si on se réfère aux résultats obtenus , on constate une
forte majorité du groupe ont pu aisément mémoriser et comprendre le sens des mots
clés se trouvant dans la comptine.

En effet d’après les même théoriciens citée précédemment que (Cuq, Graca, 2002,
Dumont, 1998 Elliott, 1977) la comptine comporte des actions de répétions qui
favoriserai grandement le processus de mémorisation , selon aussi d’autres savons tels
que( F. Desmons et al, 2005 : 24) ou bien (G. Calbris, L. Porcher, 1989 : 201, 202)
l’animations gestuelle de la comptine peut remplacer un mot ou une idée importante
que le locuteur ne parvient pas à trouver ou à formuler et permet de lever l’ambiguïté

71
des sens dont l’interprétation de l’auditeur n’est pas certaine et claire voir «  page
36 » , ce qui nous amène a valider notre deuxième hypothèses. Pour révéler les détails
qui pourrait potentiellement échappés aux analyses des résultats des exercices
précédents et nous informer sur l’états émotionnelle notamment la motivation des
élèves, un questionnaire a été soumis à une quinzaines d’enseignants et après l’étude
de l’intégralité des commentaires propres aux enseignants voire page [62-71] il en
résulte que les avis des enseignants ne peuvent que confirmer l’ensemble des
hypothèses , et si on tient compte des réponses obtenus dans la question (6) qui
détermine l place de la comptine comme moyen de motivation pour les élèves qui
par leur réponse confirme belle et bien la troisième hypothèses émis dans cette
recherche.

A travers l’expérimentation effectuée et les résultats obtenus que nous avons affronté
aux approches de certains théoriciens dont il était question, nous avons pu montrer
comment la comptine comme support didactique peut faciliter aux élèves la
compréhension orale a travers son aspect ludique ainsi que la mémorisation a travers la
répétition.

Les résultats de la présente recherche révèlent donc potentiellement le rôle de la


comptine et son apport autant qu'un outil didactique dans l’apprentissage de la
compréhension orale ainsi que son importance dans l’enseignement du FLE.

Toutefois, notre recherche n’a porté que sur une seule compétence à acquérir dans
l’apprentissage du FLE, celle de la compréhension orale. L’impact de la comptine
pourrait être tout autre dans un autre temps et un autre contexte d’apprentissage du
français.

72
Conclusion générale

Conclusion générale
Tout au long de cette recherche, nous avons essayé de montrer l’impact et l’efficacité
de la comptine en tant que support didactique en vue d’améliorer la compréhension
orale dans l’enseignement apprentissage du FLE, Cette recherche nous a donné
l’opportunité d’avoir une meilleure perception approfondi sur la comptine sur le plan
théorique comme sur le plan pratique, en effet ca nous a permis de découvrir au

73
niveau de la théorie un bon ensemble d’éléments qui mettent en valeur l’outil « 
comptine  a savoir les types de comptine , son rôle dans l’apprentissage du FLE, ses
caractéristiques, ses objectifs didactiques , et au niveau pratique on a pu voir a
l’épreuve cet outil didactique et définir un mode opératoire facilitant l’exploitation de
la comptine comme support didactique au service de la compréhension orale et
apprécier en retour des performances optimales de la parts de l’élève .

Au final cette recherche a débouché sur des résultats promettant pour l’avenir de
l’enseignement scolaire, En effet il a été démontré qu’il serai bien plus avantageux
d’accorder plus d’intérêt au recours a l’apprentissage par la comptine, dans notre cas
de figure l’usage de la comptine comme support didactique dans la compréhension de
l’oral s’est avéré très fluctuant non seulement selon les conditions expérimentales et
l’enquête qui a été menée, mais aussi et surtout tel que l’a montré certains auteurs tels
que « Calvet,1980 », « Cuq, Graca, 2002, Dumont, 1998 Elliott, 1977 », « G. Calbris,
L. Porcher, 1989 : 201, 202 », « Nicolae Alina 2014 » « F. Desmons et al, 2005 » qui
ont fortement soutenu l’apprentissage par le chant particulièrement la chanson et la
comptine pour leurs nombreux avantages qu’on site :

• La Gestuelle comme il a été cité par Dismons « en effet le geste est descriptif de
l’expression verbale émise et permet de levé l’ambigüité des sens dont l’interprétation
de l’auditeur n’es pas certaine et claire ».

• Le Rythme et la mélodie contribue à la mémorisation.

• L’aspect ludique et le plaisir que prennent les enfants à écouter de la musique.

• Le Rôle socialisant qui favorise le partage et l’intégration dans les groupes.

• L’imaginaire et la créativité à partir d’une comptine déjà récité l’élève peut


improviser, inventer, créer ….

• La motivation un facteur essentiel de la comptine, il incite les élèves à s’investir plus


dans leur apprentissage.

Ces avantages ont été constatés effectivement courant notre expérimentation, même si
nous avons été pénalisés fortement par le manque de moyens pédagogiques audio-
visuels.

Enfin dans le contexte algérien même si les enseignants font des efforts d’innovations
il reste que l’usage de la comptine ne vas pas vraiment dans le sens d’un support
didactique essentiel mais simplement comme moyens complémentaire ou de
substitutions. Tant dis que l’apprentissage par la comptine ou la chanson à un
potentielle didactique relativement intéressant qui offre un large horizon de domaines
d’applications (la grammaire, compréhension écrite, culture des civilisations, etc.) il

74
serait bien plus judicieux de la part du ministère de l’éducation nationale d’investir
dans ce domaine en lui dédiant une place dans le programme scolaire bien plus
officielle qu’il est à présent et de fournir tous les moyens techniques indispensables
pour un apprentissage optimale par le biais de chant , musique ou bien comptine.

75
Bibliographie

Bibliographie

Ouvrage :

1. Ablaut, C ; 2001 comptines à mimer et à jouer, avec les tout-petits et les plus
grands ; Bayard jeunesse, p 101 

2. Boiron, M, 2008, « Approches pédagogiques de la chanson », p 36

3. Cuq J-Pet Gruca, I, 2005, Op.cit. p.157

4. Carette, E.2001.Mieux apprendre comprendre l’oral en langue étrangère. Le


français dans le monde .Recherches et applications, Clé international. P.128

76
5. Clarke H.H. Clarke E.V, 1977, Psychology and Language, Harcourt Brace
Jovanovich. New York

6. Clavet, L-J, 1980 « la chanson dans la classe de français langue étrangère », CLE
international, Paris

7. Cuq, J-p, Gruca, cours de didactique du français langue étrangère et seconde


presses universitaires de Grenoble, Grenoble, 2005

8. Calvet L-J, 1980 la chanson dans la classe de français langue étrangère, clé
international, paris, p 5,18

9. Calbris, G., Porcher, L, 1989 Geste et communication. Paris : Hatier, Crédif, p, 201-
202

10. Dumont, P, 1998 le français par la chanson L’Harmattan paris, p, 9

11. Délière J, and Layfayette, R, 1985 la clef des chans : thème culture et technique
pédagogique pour l’enseignement de la civilisation par la chanson, in the french
review p 58,411, 425.

12. Desmons, F., Jourdan, S, Frechaud, F. et al, 2005, Enseigner le FLE français langue
étrangère : Pratique de classe. Paris : Belin, p 24, 25

13. Gaonac’h, D. 1990. Théories d’apprentissage et acquisition d’une langue


étrangère. Paris : Hatier, Credif

14. Gremmo, M-J, et Holec, H, 1990, "La compréhension orale: un processus et un


comportement ", Carpel, Université de Nancy 2, dans Le Français dans le Monde,
"Recherches et Applications", P 5/6.

15. Lieury, A, Fenouillet ,F, 1997, Motivation et réussite scolaire

16. Michael Rost, Teaching and Researching Listening, Pearson Education Limited,
2002

17.[anonyme] Mieux comprendre a l’oral et a l’écrit pour mieux communiquer, Livret


4, première édition 2011-2012, p1,

18. Nicolae Alina chanson en classe de FLE, 2014, p39

19.Ondokuz, M, 2011, L’Exploitation de La Chanson en Classe de Langue Etrangère,


Üniversitesi Eğitim Fakültesi Dergisi Pages 145 – 156

20. Pierre Dumont, le français par la chanson 1998, p.9

77
21. Proust, M, 1896, les plaisir et les jours

22 Rassart, E 1995 « La chanson en classe FLE », Briet Geneve,

23. Salsano, F, 2009, Découvrir le plurilinguisme dès l'école maternelle. p. 133

Dictionnaire :

1. Cuq J‐P, 2003, Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde.


Paris, Ed.CLE International p.49

2. Dictionnaire Larousse, 2008, P 230

3. Robert, J-P, 2002, dans son Dictionnaire pratique de didactique du FLE, p 76,78

Mémoires et thèses

1. Benazouz, N, 2014 psycholinguistique, Université M.kheider.biskra.faculté des


lettres et des langues département langue étrangère, page 7

2. Bouharicha, N-I, 2015 La chanson : Outil Pédagogique pour l’apprentissage du FLE


en classe de ceil, p 34

3. Farrokhi, K doctorante, 2009 la compréhension orale et les stratégies d’écoute des


élèves apprenant le français en 2eme année moyenne, Algérie université de Blida,
synergies Algérie n°4 – pp.273,275, 280

4. Goulon-Fontaliran, E, 2011 spécifié des comptines dans l’appropriation des


apprentissages à l’école maternelle, P19.

5. Henine, N, 2014/2015, L’apport de la chanson dans l’enseignement/apprentissage


du FLE, p26

6. Jourdain, H, 2013 L’intérêt des comptines à l’école maternelle, p 18

7. Mansouri, R, 2014 / 2015, le rôle des comptines dans l’apprentissage de l’oral en


FLE cas des élèves de 3 eme année primaire, p19

8. Szczepanski, M, 2012 En quoi l’utilisation de la comptine peut-elle influer sur


l’apprentissage d’une langue étrangère en maternelle ?, p 12 ,13

Sitographie :

1. http://www.accreteil.fr/langages/contenu/prat_peda/dossiers/oral.htm!

2. http://frabel.canalblog.com/archives/2007/11/19/6943232.html

78
3. https://www.verbotonale-phonetique.com/loral-cest-au-fait/

79
Annexes

80
Annexe n° 1 : grille d’observation (phase pré test)

Grille d’observation

 Classe : 4eme année primaire lieu : Annaba pont blanc


 Ecole : Malek ibn el nabi effectif d’élèves : 38
 Horaire de la séance observée : 45 minutes
 Séance de : compréhension orale
 Titre du cours : au magasin
 Variété des supports utilisés : document sonore, figurines  

Les élèves oui non Commentaire


Sont intéressés  La totalité

Comprennent ce qu’ils  Confusion partielle


entendent
Prononcent correctement  Lacunes au niveau des voyelles U
et I et les consones P/B
Réagissent dans leur  Plusieurs fois
langue première pour
confirmer compréhension.
Ils participent aux activités  Toujours les mêmes

Réagissent aux consignes  L’enseignante répète


sans avoir besoin de constamment
répétition
Utilisent un vocabulaire  Jamais
approprié dans divers
situation
L’enseignant oui non Commentaire

81
Utilise un vocabulaire  Pas vraiment
riche et varié
Organise des séquences à  jamais
partir d’une comptine

Utilise la comptine comme  En aucun moment


outil d’apprentissage Réponses des
élèves
LaProjette-t-il l’acquisition Nombre  dejamais Nombre de
des éléments linguistique à réponses
compréhensio réponses incorrectes
questions
n l’intermédiaire
orale de la correctes
chanson
Accompagne t- il d’autres  Images, et document sonore
Question 1au 30 8
Première écoute

éléments authentique
texte proposé dans la
compréhension orale
Question 2 22 16
Appuie son discours par  Mais pas souvent
des gestes significatifs
Parle Question3 le
couramment  24 18 la langue
Elle maitrise
français

Question1 24 18
Deuxième écoute

L’enseignant(e) vérifie la compréhension orale des élèves :


oui non
Question2 37 1
Par des exercices écrits complétés individuellement 
Par des exercices écrits complétés en petits groupes 
Question3
Par des questions au groupe 34 4 

Question1 38 0
Troisième écoute

Question2 38 0

Question3 3 35
82
Commentaire sur la visite de classe et l’entretien
On note que le niveau des élèves est hétérogène, il y’a de bons éléments comme il ya les
moyens et les faibles, concernant la participation, on a constaté que c’est toujours les
mêmes éléments qui prennent la parole quoi qu’ils s’expriment pas couramment en français
mais ils font des efforts quand même, Certains sont plutôt timides alors que d'autres sont
plutôt expressifs. On souligne que certains élèves ont du mal à former correctement des
phrases, à utiliser les verbes au temps précis. Ils ont aussi du mal à trouver des mots de
vocabulaire en parlant français, on note également qu’ils ont quelques lacunes au niveau de

83
la prononciation par exemple l’articulation du (p/b), au niveau de la compréhension orale
certains assimilent rapidement, certains un peu moins et d’autres ils ont du mal à
comprendre dans la langue française.

lors de notre entretien avec les élèves on leur a posé des questions concernant la chanson,
ils étaient tous enthousiastes à l’idée d’apprendre la langue française a l’intermédiaire de la
comptine.

Annexe n° 2 : grille d’observation (phase de l’expérimentation)

Grille d’observation

Ecole : malek ibn el nabi effectif d’élèves : 38

Séance : l’expérimentation

Durée : 1h30

84
Objectif : observer le déroulement de l’expérimentation

Variété des supports utilisés : comptine, images, ordinateur portable, texte  

Les élèves oui non Commentaire


Sont motivés  Très motivés

Sont intéressés par la comptine  Beaucoup


Ont compris le thème de la comptine Sans difficultés


Répondent facilement aux questions La majorité


Répondent oralement en français Ils font des efforts

Réagissent aux consignes sans  La plus part du temps


avoir besoin de répétition

Ils participent aux activités  la majorité

85
Réponse des élèves

La Nombre de Nombre de
compréhensio réponses réponses
n orale Questions correctes incorrectes
Première

Question1 38 0
écoute

Question2 27 11
Question3 23 17
Question1 38 0
Troisième Deuxième écoute

Question2 38 0

Question3 35 3

Question1 36 2
écoute

Question2 38 0
Question3 28 10

Commentaire
On note l’excellente atmosphère dans cette séance, les élèves ils étaient très motivé
et actifs, ils ont beaucoup apprécié le cours fait a l’aide de la comptine, on constate
Exercice de texte a trous
le changement de comportement par rapport a séance précédente, ils sont beaucoup
plus investis dans les activités, ils participent
Résultatvolontairement, ils étaient tous debout
à vouloir prendre la parole, le cours s’est passé dans les règles de l’art sans
parfait lesPresque
difficultés ni contrainte, élèves ont moyen faible avec
adoré de travailler nulla comptine, la joie
parfait
remplissait leur yeux , on peut dire qu’ils étaient plus créatifs et attentionnés.
Nombre
d’élèves

On souligne que les résultats sont satisfaisants !


17 4 7 6 1

86
Annexe n° 3 : exercice de texte à trous

Date d’expérimentation : 07/04/2019


Nom :
Prénom :
Sexe :
Niveau : 4 eme année primaire

Consigne : complétez le vide par le mot qui convient


Complétez le vide par le mot qui convient : Canards, baignoire, assis,
savonne, mousse, copains, j’aime, arrose, l’eau.

Quand …… dans ma …... au milieu de mes …... je…..mon………,


ca fait tout un tas de ……….
Moi………la piscine, on …….les copines……
On nage avec les ……..dans ……….du petit bain.

87
Annexe n° 4 : exercice de texte à trous (résultat parfait)

88
Annexe n° 5 : exercice de texte à trous (résultat presque parfait)

89
Annexe n°6 : exercice de texte à trous (résultat moyen)

90
Annexe n° 7 : exercice de texte à trous (résultat faible)

91
Annexe n° 8 texte à trous (résultat nul)

Annexe n° 9 : la comptine écrite

92
Oh ! Oh ! Que d'eau

Quand assis dans ma baignoire

Au milieu de mes canards,

Je savonne mon nounours

Ça fait tout un tas de mousse.

Refrain :

Oh, oh, que d'eau,

Que serions-nous sans eau ?

Nous ne serions que des os,

Alors laissons vivre l’eau.

Flic, flac, il pleut dans la cour

Et sur les toits alentours,

Je mets mes bottes, mon ciré,

Sinon je serai mouillé.

Refrain

Moi, j'aime bien la piscine,

On arrose les copines,

On nage avec les copains,

93
Dans l'eau bleue du petit bain

94
Annexe n° 10 : le questionnaire

En vue de la réalisation d’un mémoire de Master en didactique ayant pour intitulé ( la


comptine comme outil didactique a la compréhension orale chez les élèves de la 4 eme
années primaire ) et son impact dans l’enseignement du FLE nous vous prions de bien
vouloir répondre à ce questionnaire dans le cadre d’une enquête ayant pour montrer :

Identification

Sexe : femme homme

L’âge :

Questionnaire :

 Selon vous que signifie le mot comptine

Une chanson

Une récitation

Un poème

 selon vous la comptine est une activité a part entière ou un support didactique ?

Activité a part entière

Un support didactique

 Utilisez-vous la comptine comme support didactique dans la compréhension


orale ?

Oui

Non

 La comptine comme support oral facilite (vous pouvez cocher plusieurs cases)

La mémorisation

La compréhension

La prononciation

 Pensez vous que la comptine avec ses caractéristiques (rythme, sonorité,


musique) favorise l’apprentissage du FLE

Oui non

95
 la comptine est un moyen de motivation pour les élèves

Oui non

 la comptine est un outil (vous pouvez cocher plusieurs cases)

Instructif

Divertissant

Éducatif

 la comptine est une aide pour les élèves

Oui non

 vos élèves pendant la séance de comptine sont : (vous pouvez cocher plusieurs
cases)

Motivés surexcités

Calmes timides

Alaises actifs

96

Das könnte Ihnen auch gefallen