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Envoyé par Sabrina

Sujet du devoir du 17 décembre : P177 Extrait de Proêmes «introduction au


Galet » : « Je voudrais écrire une sorte de De Natura Rerum. On voit bien la
différence avec les poètes contemporains : ce ne sont pas des poèmes que je veux
composer mais une seule cosmogonie. »
Ponge a - t - il réalisé dans le parti pris des choses ce projet de 1933 ?

Point de repères bibliographiques :

Vaste et foisonnante.
1944 Parti pris des choses tout petit recueil
1948 La crevette dans tous ses états
Fin des années 40, il publie des textes presque apposés au PPDC. Il ne veut plus
donner l’impression que le texte est achevé. P. montre le travail d’écriture qui
s’accomplit lors de la composition d’un texte ; ses différents états, s’inscrit dans l’art
contemporain, comme Picasso et sa série de taureaux.
Proêmes le poème en prose serait un sens simplifié de ce mot ; dans le littré, livre
de chevet de Ponge on a la définition suivante «prologue, entrée en matière » idée
d’entrer dans la matière.
Méthode : méthode de travail
1949 Le verre d’eau
Ponge est très proche de la peinture et de la sculpture il a une conception très
matérielle du texte. Il réussit dans Le verre d’eau à donner matière à l’emblème de la
transparence absolue
Cinq Sapates accompagné d’eaux-fortes de Georges Bracq
Littré : «  présent, cadeau de valeur considérable donné sous la forme d’un
autre qu’il l’est beaucoup moins ».
Ponge aime l’art pictural du 17 eme ; cette idée de Sapate est très espagnole,
italienne : idée baroque : à l’intérieur des choses il y a un secret à aller chercher. Si
Ponge veut être un nouveau Lucrèce c’est parce qu’il cherche la nature des choses,
cachées à l’intérieur d’elle ou dans le regard etc.
1952 La rage de l’expression
Les choses ne disent rien c’est à nous de comprendre ce qu’elles veulent dire.
1961 Gallimard publie pour la première fois des œuvres complètes, Le grand
recueil
1965 Pour un Malherbe tjs Gallimard. Malherbe est considéré comme celui qui a
instauré les règles classiques dans la poésie. P. reconnaît en M. un maître par soucis de
la précision de la langue et de la composition. Autre maître = La Fontaine, car au fond
ses poèmes sont des fables.
1967 Le savon : de son origine à son terme. Symbole de l’écriture littéraire,
présence d’un objet absent. Verre d’eau bu, le savon dissolu, mais le texte du savon est
là : présence absolue.
Ponge disciple de Mallarmé, car il conçoit la poésie comme évocation de ce qui
n’est pas.
1971 La fabrique du Pré
Parle du poème le Pré ; période bucolique
.
Pour le Pré : «  Voici donc sur un pré l’occasion comme il faut prématurément
d’en finir(…)
Placez donc ici le trait final puis dessous sans le moindre interligne couchez
mon nom pris dans le bas de casse, naturellement sauf les initiales bien sûr, puisque
ce sont aussi celles du Fenouil et de la Prèle qui demain croîtront dessus »

Francis Ponge
Imagine sa mort.

1977 Comment une figue de parole et pourquoi. Introduit dans le texte une
symbiose entre les choses et lui. L’homme n’est pas face mais dans et par les choses.
Devient le principe générateur de la création verbale
L’art de la figue
1984 Pratiques d’écriture ou l’inachèvement perpétuel.

Repères biographiques :

1899-1988 a couvert l’histoire littéraire du XXeme siècle. Son travail tient une
place capitale dans l’évolution conceptuelle de la poésie.
Parti P DC parait dans l’époque la plus noire de l’occupation. La poésie française
sort de 20 ans de surréalisme. , la seconde guerre marque un arrêt brutal dans la
production.

PONGE ET LES SURREALISTES :

Les surréalistes dans les nouvelles formes de production ont pu réhabiliter les
objets. Faire la distinction entre idéalisme, qui obéit au monde idéal des formes,
Mallarmé : abstraction de la matière de la réalité des choses.
Le surréalisme réhabilite l’objet, Maggritte par exemple.

1ere différence :

Mais différent du PPDC surtout parce que les surréalistes s’intéressent aux objets
fabriqués, manufacturés : Marcel Duchamps présente des objets industriels. Les
Surréalistes ne perçoivent pas les choses naturelles dans leurs poèmes. Goût de l’insolite
du scandale de la provocation et de l’inédit.
Ponge s’attache aux choses humbles et ordinaires, évoque les choses plus que les
objets. ; revenir au De Natura Rerum.
Ponge prétend que les choses qu’il évoque sont dégagées du regard humain =
soucis d’objectiviser le regard, position radicalement différente.

Seconde différence :

les surréalistes ont privilégié l’écriture automatique ; volonté de laisser libre


cours à l’inconscient, marqués par Freud. Breton et Aragon ont travaillé dans un
service de psychiatrie. Chez Ponge, au contraire il y a volonté de la parfaite maîtrise de
la création de textes : Malherbe, La Fontaine.
Beaucoup de surréalistes pendant la guerre se réfugient aux USA ou s’enrôlent
dans la résistance. C’est dans la résistance que Ponge retrouve un certain nombre de
surréalistes mais il est un poète qui fait de la résistance et non un poète de la résistance.
Poète atypique, pas catalogage.

Années 50-60 on le range malgré lui dans le groupe Tel Quel conduit par Solers.
Groupe et revue active lié au structuralisme et à la nouvelle philosophie. Nombreux
entretiens entre Solers et Ponge.
Ponge est à multiples facettes.

PONGE ET SES RACINES :

Ponge a plusieurs racines :

le Sud

Il est né à Montpellier et grandi à Nîmes, puis Avignon jusqu’à l’âge de 10 ans.


 Pour un Malherbe : « Pour ceux qui sont nés non loin de la Méditerranée, pas
de doute, la beauté existe »

Favorise son sensualisme et l’attirance pour le monde extérieur.

Le lézard, La figue, Les olives. Le sud lui a permis une initiation précoce à la
latinité, en raison des vestiges romains du Sud. Cette culture latine va lui donner le goût
des inscriptions des formules, solidité de l’écrit opposé à l’évanescence de la parole.
Goût classique sobre, la formule c’est dire le plus avec le moins de mots possibles.

Ce goût de l’art classique s’accorde avec son éducation protestante, qui entraîne
une certaine retenue dans son œuvre, rigueur pudeur et économie ; ainsi qu’une faible
propension pour le lyrisme.
Proêmes «pas d’étalage du trouble de l’âme » parler plutôt des choses que de
soi.  »

Mais ce protestantisme n’était pas pour autant pessimiste, famille gaie et heureuse
de vivre, ce qui se retrouve dans son propre optimisme, accepte l’homme ; ce sourire
devant la vie l’empêche d’adhérer à l’absurde de Camus ou Sartre. Il refusera toujours
les systèmes philosophiques métaphysique etc. , détachés de toute réalité.

Le Nord :

Du point de vue de la formation il connaît une période nordique, car va habiter à


Caen 1909. Inscrit au lycée Malherbe, Bac en 1916. Etudes supérieures à Paris en droit
et philosophie. Etudes difficiles car totalement inhibé à l’oral ; échec à la licence de
philo, et au concours de Normal Sup. en 1919
1ere conférence en 1947 Tentative orale.
Rentre tôt dans la vie active par des métiers médiocres.

Retour en arrière : les années de lycées lui ont donné une connaissance du latin,
qui le conduisent à rechercher avec assiduité l’origine des mots ; goût étymologique, et
du Littré.
Apporte aussi une culture littéraire et philosophique de ses civilisations, Lucrèce
De Natura Rerum. Vision matérialisme de l’homme qui vise à la libérer des
superstitions et des croyances. Mais aussi fusion de la poésie avec la science et la
morale. Le poème chez Ponge n’est pas simple recherche esthétique mais aussi
connaissance du monde et traité de morale. Ponge dit que ses poèmes peuvent et doivent
être lus comme des fables.

Le séjour à Caen lui apporte l’exemple de Malherbe, père spirituel : Pour un M.


est autant une critique, une poétique qu’une œuvre autobiographique.

Années de crise :

Passe son bac à mi-chemin de la 1ere GM, dont les événements et les suites le
marquent. En 1923 il perd son père subitement et Francis à 24 ans subit une crise
morale et intellectuelles profondes, à la source de la conception du PPDC.
Le retrait de P. va se traduire par un refuge dans les mots ; il commence à écrire
des petits textes, qui vont le conduire à faire la connaissance avec Paulhan, à l’époque
secrétaire de rédaction de la NRF ce qui lui permet d’entrer dans le monde littéraire, et
Paulhan le fait sortir de sa crise, de l’impossibilité qu’il avait de s’exprimer tout en étant
enfermé dans les mots. Sorte de Rage de l’Expression. Paulhan l’encourage à
travailler en travaillant sur la rhétorique, à purifier le langage. Paulhan n’écrit que
rarement mais a une grande influence sur le monde littéraire.
A partir de là Ponge va écrire régulièrement mais peu, 20 mn chaque soir, car il
travaille à la fabrication aux éditions Hachette ; il s’est marié et a une fille Armande ; il
n’écrit que des textes courts qu’il regroupe dans des recueils lorsqu’ils sont assez
nombreux et les envoie à Paulhan qui se charge de les organiser.

Réception du PPDC :

Plutôt bien par les écrivains mais source de malentendus qui tendent à le
rapprocher de Camus ou Sartre parce que perçu comme «ne croyant pas à l’homme  »
mais paradoxalement Robbe-Grillet lui reproche trop d’humanisme.
Du moins il compte et entre dans la vie littéraire et artistique de son siècle, il
fréquente Bracq, Dubuffet qui vont l’aider à se constituer une culture visuelle. Ponge
va se tourner volontiers vers l’accompagnement d’une œuvre artistique par un texte :
dialogue avec les formes : lire les textes de façon visuelle tout en «compte-tenu des
mots ».

La méthode de dissertation :
1er critère : la correction de la langue, style ni trop lourd ni trop maladroit
2e critère  : Connaissance de l’œuvre, citations à faire, il vaut mieux citer le texte
que les critiques, réfléchir soi-même est essentiel.
3e critère  : Clarté des idées logique de l’argumentation
4e critère  : Respect de la méthode.
- introduction
- parties et sous parties
- transitions
- Conclusion générale.
Longueur moyenne à respecter : 6 à 8 pages

Types de sujets :

Sujet thématique :
«  l’homme et les choses chez Ponge »
Réfléchir sur les thèmes dans ce qu’ils ont de conceptuel.
Contraint à dégager une problématique.

Sujet citationnel :
Il y a une problématique dans la question qui accompagne mais doit s’interroger
sur chaque terme cette fois – ci selon le contexte l’époque qui peut faire varier le sens
des mots, l’auteur qui peut leur donner une certaine occurrence, par rapport à l’histoire
littéraire. Il faut entrer dans la langue de l’auteur qui lui vient de sa formation.

Question de la problématique :

se poser une question qui ne va pas de soi. Ne mène pas à une description mais
à une réflexion. Oppose des idées différentes va dans le sens de l’approfondissement
et de la construction d’un point de vue au cours de la dissert.

Le plan :

Eviter la précipitation : 1h30, moi 2h00


Ecriture : 2h00 , moi 3h00
Relecture : 1 quart d’heure, moi 20 mn

Plan progressif : convient surtout au plan thématique ; 3 tps du plus facile au plus
compliqué
Plan dialectique : berk.

L’introduction :

4points :
1° préambule
2° Présentation du sujet
3° Problématique
4° Annonce du plan

3 parties avec 3 sous parties 15 à 20 lignes, 1 idée par paragraphe, 1 paragraphe


par idée. Transition = conclue et annonce la suite ; der partie on peut conclure
légèrement

Conclusion générale :

Rassemble les conclusions partielles et propose une synthèse, suggère perspective


et élargissement.

1944 deux ans après la publication du recueil.


Construction de l’article : deux parties :
_ la méthode
_ la forme, la substance
Pb à résoudre par cet essai : la question de l’humanisme ; S établie le rapport entre
les choses et l’œuvre tel qu’il croit que Ponge le définit. Pour S toute produc litt ne peut
jms traité que de l’homme. L’existentialisme est un humanisme répond aux accusations
de tout bord qui voulait Exista. Se coupe de la visée humaniste (surtout chrétien).
Cepdt cet humanisme est à distinguer de l’H philosophique de Montaigne ou de
Platon car celui-ci ne se pense pas sans Dieu or Sartre est athée. Sartre vient après
Nietzche influence indéniable.
Sartre a le soucis de l’humain, non de l’homme en tant qu’essence, car pour lui
pas d’idée de l’homme il n’y a que des individus, il n’y a que des existences.
Sartre : les choses se distinguent de l’homme par leur principe d’existence.

1e partie
Contre toute attente écrit «Ponge est humanisme » médiation importante celle
de la nomination puisque parler c’est être homme, Sartre renvoie à la légende d’Adam
chargé par Dieu de nommer les animaux. Si Dieu fait de l’homme le créateur matériel
c’est que c’est le seul capable de nommer lui a donné le verbe. Mais très vite Sartre
réfléchit à ce qu’est le langage pour Ponge «le langage tel- qu’on- le- parle » dénoncé
par P. langage utilitaire qui à perdu de sa vérité dans l’usage. La poésie = ent générale
de décrassage du langage = révolution (héritage de Mallarmé les mots de la Tribu), d’où
recours à l’étymologie au sens rare «il faut arracher … » feuille 2 Le langage des
origines ne sera jms plus engrangé de sens qu’en parlant des choses à l’origine des
choses.
Le galet = chose des origines ; parler de l’homme = repasser par le langage
perverti «l’homme  » bcq trop «médiatisé  » renvoie à des réalités très diverses.
Quand on regarde un caillou on va essayer de faire de ce caillou ce qu’il a de
caillou, Sartre juge : Glissement de sens entre inhumain et «contre les hommes », parler
des choses est-ce parler d l’inhumain ou de ce qui n’est pas humain.

Connoté
Jugement de valeur : ce recueil serait écrit contre les hommes presque en haine
des hommes. S s’attache à dire que impossible d’écrire sans le souci de l’humain. Parler
es choses c’est encore parler des choses par rapport aux hommes, il y a du rapport à
l’homme quel que soit l’objet dont on parle.
Autre grande idée : S s’intéresse à la conception des choses, choses telle qu’en
elle-même An Die Sache Selbst ce n’est pas se soucier des qualités des choses mais des
choses en elles-mêmes, de leur être. Cosmogonie et non cosmologie

Le monde tel qu’il est créé, cosmo mytho grecque = création du monde

Connaissance du monde par le discours

L’histoire d’une création et non description de la création. Le poème est la chose


dans son être «ce poème (…) pas simple copie mais chose en elle-même »

2e partie  :
La forme

Partie pris du discontinu, rupture constante du narratif. Le poème n’est pas lié au
narratif, chaque partie constitue une unité organique. Jules Renard les histoires
naturelles = éco du langage.
Poème tourne autour de la chose pour l’éclairer sous toutes ses facettes. P passion
ou vice de la chose inanimée. Pour S cette chose inanimée a une vie alors que les
comparaisons avec l’humain ont pour but de dégrader celui-ci. «  Son désir ultime… de
notre gloire ».
Comparaison avec Bachelard : feu eau psychanalyse des éléments même
imaginaire.
Question de la science : veut montrer que le scientifique doit se montrer dans son
travail à l’ext de l’objet alors que Ponge se place à l’intérieur de lui, pour faire sortir
l’expression des choses : tentative fusionnelle entre la parole poétique et les choses.

Méthodes : «  le PPC = CTM »

Le langage est le moyen unique d’exprimer ce que les choses veulent dire.
Le pain = équilibre entre le PPC (aliment emblématique de l’homme, relation la
plus intime) et le langage qui se charge de faire que cette chose trouve son existence
dans la conscience de l’homme. Principe de la poésie pongienne = retourner à l’origine
des choses ; mais pas de ref à la religion.
Poème construit de façon mimétique, longueur § obéit à l’intention sémantique
de leur contenu.
1er bref très équilibré = phase statique d’observation
2e s’allonge gonfle = pain à la cuisson
3e se rétrécie à mesure que le pain rassi
dernier : obéit à cette injonction de rompre le pain et de se taire.

Début 1er § injonction à porter un regard nouveau, titre général poser le regard sur
une chose banale et quotidienne, surtout en France. prog poétique.
Chose décrite CO merveilleuse, contraste avec sa banalité, surdétermination qui
en fait l’égal d’un miracle. Etym. merveilleux = ce qui est à voir. Mirer mirar regarder
avec attention, ; miracle = ce qui étonne la vue Donc «d’abord »il faut regarder CO si
l’on découvrait.
Surface obs. CO si c ‘était un objet sacré. , Ponge lorsqu’il invite à regarder va
transposer cette réalité dans une autre et ce passage métaphorique va nous entraîner à
changer : devient image d’une chaîne montagneuse ; ceci par le biais du «comme si  »
Du jeu, invite à se placer dans le regard des héros de récits qui ont bercé notre
enfance à nous lecteur : Alice Poucette Gulliver etc.
Terme fondamental : panoramique.
Ponge = prudent, de la mesure, réduire l’image à sa plus grande justesse ; surface
du pain quasi – panoramique incite à une visée de la globalité. Panorama terme 19 eme
s lié au progrès de l’optique.
Grec PAN tout et Horama vue
Vision d’un spectacle qui donne l’impression d’être un tout c a d une sphère. De
plus pan = aussi panis assonance homophonique et cosmologie = une façon de dire
l’univers.
Si 1er § = constat 2e devient récit s’anime. Les VB au présent puis au passé ;
métamorphose entraînée par la cuisson du pain mais elle prend des allures de
cosmogonie cuisson du pain devient création du monde. Différence car dans genèse il y
a créateur mais ici il est absent.
Masse amorphe = sans forme étym. massa latin Matza «masse de pâte à pain »
Etymon *mag = pétrir une substance molle avec pâte à pain en gestation d’un
monde à venir, monde qui serai façonné pétri. Pétrissage employé pour le travail
poétique p 167.
Monde à créer mais aussi langage qui doit être lui-même travaillé, pétri mis en
forme.
Erupter : éruptions volcaniques mais aussi façon de parler : éructation précède la
mise en forme qui ne sera possible qu’après la cuisson ( Michel Lévis «langage cuit  »
idée de façonnement)
Four stillaire : fusion des deux réalités, voûte céleste/ four du boulanger. C’est en
durcissant que prend forme : les consonnes cr r ; horreur du mou ; forme des lettres
peut représenter la réalité : verticalité du t ^ montagne ; valet crevasse vision
cosmogonique.
Nous sommes passé de l’informé à ce qui dans la vision de l’homme est œuvre
d’art artos et artios «qui s  ‘emboîte bien agencé» ; boulanger celui qui sait bien agencer.
Résultat que l’on peut appeler œuvre d’art, la lumière se fait peintre.
Sous cette forme apparente de perfection il y a mollesse ignoble de la mie ;
horreur du mou ; obsédé par opposition dessus dessous : Sapates.
Mie comparée à tissu (texte) et éponge (ponge) ce qui va sauver de la cata c’est
défrication dessèchement refus du mouillé.
Poésie de l’épuration poésie brève dense te signifiante mais ne veut jms montrer
achèvement. Refus de se contenter de dire les choses : entrer dans l’épaisseur des
choses.

Lecteur sensible à la poésie


I Premier contact avec l’objet
Il imagine que le poète est dans une situation qui le confronte à l’objet

A Fascination
 
Provoque le mutisme, paralysie car l’objet est radicalement autre par rapport à
l’observateur humain : il y a malaise. Mutisme car monde des choses semblent tenir le
poète dans une sorte de capture.

B attitude de la chose

Si je reste muet je peux me demander pq : à cause de la chose, poète saisi par son
mutisme qui se confronte au mutisme de la chose
2 hypothèses :
1 les choses sont différentes

Les objets inanimés ont - ils une âme ? Nous, nous sommes soumis à la
subjectivité et si nous avons raison d’être ce que nous sommes, inquiétude de l’être
humain et non de la chose : elles sont donc rassurantes ; attitude philosophique.

2 La chose peut signifier qu’elle réclame la parole

Imploration muette des choses qui reprochent ou semblent reprocher à ho de les


avoir exiler du langage.

C La chose s’enrichit du langage et enrichit celui-ci

Heureuse solution les mots du poète vont permettre à la chose de trouver


l’existence, et la chose va permettre au langage de se développer de renaître.

II Style = abstraction
S’il y a poésie il y a travaille sur le style. Le poète n’est pas seulement celui qui va
faire exister la chose telle qu’elle est, c’est celui qui va travailler sur la chose pour faire
naître entre elle et le langage un rapport d’abstraction.
Image du Bernard Lhermitte ; les mots vont s’installer dans cette vacuité pour
exprimer ce qui semble être chose mais qui vient que du regard porté sur la chose.
« La racine de ce qui nous éblouit est dans nos cœurs ». Façon pour le poète dans
l’évidence de la chose de la chose.

A Le poète se doit d’adopter le plus gd nb de points


de vues 

les facettes Ponge privilégie d’abord la surface puis entre à l’intérieur. Les
différentes phases de l’observation se succèdent rapidement.

B Recherche du détail

Pour entrer dans la vérité des choses, un des moyens est le grossissement ;
intuition dans ce grossissement microscopique.
C inversion des rapports d’échelle
D La mise en contact des différentes surface

La tangence. Ponge révèle les choses quand elles sont justement en contact le
vent avec l’eau. L’escargot et le terre etc.
Mer : pas en pleine mer : son essence mais au contraire là où elle entre en contact
avec la terre : la grève.
Le poète met en contact les choses par la vertu de l’acte poétique : comparaison /
analogie pour révéler les choses.
Si on recherche les qualités de la chose pour exprimer son essence, c’est dans ce
rapport qu’elle peut se révéler mais peut être mise en rapport avec elle-même ; par des
superpositions imaginaires de ses divers états peut alors surgir l’évocation de son
essence.

Mallarmé
Le tombeau d’Edgar Poe

Tel qu’en lui-même enfin l’éternité le change,


Le poète suscite avec un glaive nu
Son siècle épouvanté de n’avoir pas connu
Que la mort triomphait dans cette voix étrange !

2 si le poète veut exprimer quelque chose de l’objet, c’est que


l’objet lui-même est actif, objet inanimé = en fait un autre actif.

Les objets sont en mouvement vers l’expression, Ponge emploie pour eux des
verbes de mouvement (sortir surgir s’arracher)
l’éclosion du langage.
Le rêve de Ponge c’est de se trouver confronté à une nature qui dit «oui »
acquiescement n’est pas entièrement spécifique à Ponge mais aussi attitude
philosophique des années quarante. Jean Grenier Les instants du oui (a appris le taoïsme
Haïku de trad. japonaise).
Acquiescement = idéal de création chez Ponge.

Comporte une date et un lieu Paris, 21 MARS 1936, rapport direct du poème avec
cette période :
1936 année importante pour les hommes politiques européens, en, France le Front
pop est au pouvoir ; Majorité portée par les électeurs set de gauche élus communistes et
socialistes, représente un espoir pour un très grand nob de français qui croient que ce
gouvernt sera capable d’apporter une réforme soc dans le sens de la justice (congés
payés) et de résister au fascisme (espoir déçu) Ponge a partagé cette sensibilité. De plus
début de la guerre d’Espagne, répercussion génle sur la deuxième guerre mondiale avec
cette oppo entre nationaliste et partisans de la république ; combat des valeurs humaines
contre la dictature franquiste.
Paris inscrit ce texte dans un lieu encore exempt des tragédies de Berlin Rome ou
Madrid. Espoir encore de démocratie de la paix, de l’humanisme.

Longueur aspect discursif, peu en commun avec le pain ou le mollusque, quoi ce


texte peut être un poème loin de la concision habituelle du poème. Mais Ponge n’a jms
dit explicitement qu’il écrivait des poèmes parle de fable de définition ; il faut élargir la
notion dans le sens d’un texte plutôt rhétorique : le poète est aussi théoricien mais
surtout moraliste cf. J C Pinson qui utilise le terme poéthique, pê leçon de choses, de
morale.
Autre question : qu’en est – il de la volonté de l’auteur quand dans son titre inscrit
ou non un article «pauvres pêcheurs » référence au christianisme «escargots »
dimension absolue, art def = isolement dans la perception du monde sensible d’un
individu ou d’une partie de la réalité ; démonstration qui se fonde sur particulier pour
aller au général ; formation reprend la présentation des choses dans les manuels
élémentaires de l’époque ; P s’amuse à y faire écho. Quand abs d’art ? Mouvement vers
le général d’autant plus que le titre est au pluriel, escargots façon de saisir une forme
dans une classe on saisit un tout et on va le définir en fonction de sa généralité dont le
propre va se retrouver dans le texte : perçus à travers les caractères communs,
démonstration non dissociable de l’assimilation que P propose entre les animaux et ; es
humains, escargots vont devenir l’emblème du comportement humain, ho seront définis
à travers cet ens indifférenciés que sont escargots : intention esthétique.

Autre intention proprement poétique : titre peut être lu comme une signature, on
passe de N commun à N propre, bave signe du passage sur le sol, trace laissée comme
emblème de l’écriture mais qui s’efface à la première pluie donc marquée par
l’éphémère, une écriture sans valeur, reprend sinuosité distinctive de progression des
escargots. Signature en forme de dessin peur aussi être comprise de façon intertextuelle,
par rapport au fait qu’escargot est de même étym. que Scarbo perge de Bertrand
escarbot = ancien nom du hanneton, image de carapace de coquille, animaux qui ne
valent que pour leur structure ; portent la coquille que nous nous appelons maison ; P y
voit le signe de l’écriture monumentale par op. A écriture éphémère, escargot secrète
bave qui s’efface et coquille qui est équivalent du monument dressé par l’homme pour
conserver la mémoire. Escargots deviennent artistes saints des ex à suivre pour les
hommes ex de ce que doit être la création cf. JC Gateau à la fin P serait parodique,
tournerait en dérision l’enseignement et la sagesse socratique qui n’est en fait qu’une
leçon de mots, sagesse dans les actes d’où préoccupation politique nécessité d’un
combat, engagement agit comme poète et citoyen.
_ Les intertextes et références culturelles  : mettre dans l’œil du lecteur des
références sensées être connues, soit en faisant allusion à des œuvres, soit par date etc.
ici œuvre.
_ Assimilation entre animal et humain
_ Autonomie des objets disqualifie le libre arbitre et la volonté de l’humain.
_ La transgression de la vraisemblance ou du réalisme pour une vision plus
poétique de la réalité.

1 REFERENCE CULTURELLE

Endroit précis, reprise du texte en éclatement dans le 1 e § ; quotidien qui peut être
partagé par tous ; pourtant complexité dans le vocabulaire, et immensité du restaurant.
Complexité de l’adj. émouvant pris dans son sens étymo de mouvoir qui met en
mouvement l’imagination cad qui inspire.
PB de déjeunent puis de «dîneurs » variation sur l’activité de manger.
Bar de Manet = celui avec la serveuse et le Véronaise = bar de Simon ou les noces
de Cana on gardera du premier la foule et du second les décors ; Le poème de Ponge est
complet on y sollicite toutes les impressions.
De plus Manet = bar des Folies_ Bergères salle de spectacle et tout le texte est
fondé sur ce thème du spectacle
Rappelle aussi un passage de Proust voir photocopie
Ironie plus discrète chez Ponge «tient à son assiette comme le Bernard Lhermitte
à sa coquille  » Ridicule des hommes et des femmes attablés qui font toute une affaire
de qqchose de finalement trivial.
Autre référence à la vie : toutes les formes participent d’une même pulsion d’un
même désir ; fusion assimilation rencontre, le désir pousse à la vie ; péjoration vis à vis
des dîneurs qui sont en fait en représentation font semblant ; spectacle est le principe du
persge dont le comportement n’est que mensonge. Salle = salle de spectacle mais la SC
est aussi dans la salle pas de séparation sinon que les spectateurs sont debout ou chez
Proust dehors chez P pas de séparation.
Férocité liée à la conviction politique de Ponge qui a en horreur les bourgeois ;
lié é à un comportement déviant comme la cleptomanie.

II LES CHOSES

Disparition des humains pour évoquer la volonté des objets p 72 les miettes ceux
qui en sont responsables ont disparu même effet pour le briquet ; Rien de ce qui est dans
le monde est étranger à l’autre. De plus volonté de mettre sur le même plan les humains
les animaux et les objets ; représentation objectale de la vie.

III VOLONTE DES OBJETS DISCREDITENT VOLONTE HUMAINE

Raison pour laquelle on peut dire que Ponge n’est pas humaniste, mais la vérité
est que P parle de l’homme mais ne le hisse pas au-dessus de tout autre création remet
en cause cette hiérarchie et la Genèse de la création ; participe pleinement dans ce
contexte à la littérature surréaliste : la terre est bleue comme une orange : passe d’un
stade de perception à l’autre sans lien ; sensibilité littéraire est une prémonition de
l’Harassement humain qui se produit après la secde GM.

IV DEPASSEMENT DE LA REALITE POUR UNE REPRESENTATION


POETIQUE

Transgression du réel. Le poème commence de façon référencée.


A la fin se superposent deux perceptions : les travailleurs vivent dans des
conditions pénibles : préoccupation sociale.
Autre objet : relation entre l’homme et l’objet ; Ponge met sur ; le même plan
chose et homme, les choses étant spectatrices des activités humaines. Le spectacle des
hommes devient insolite. Fin de texte reprend cette évocation ; restau apparaît comme
un endroit extraordinaire : Axolotl Cortozr
choses ont une essence fixe et stable qui ne dépend pas des hommes puisque ils
ne sont pas à l’origine du monde.
Les actes qui se rapportent aux choses sont une forme de détnation de la réalité.
Se font en conformité avec la nature des choses et non pas selon notre façon de voir
( objectif/subjectif)
_ Parler est un acte et nommer est un acte particulier : font nommer les choses
selon les moyens qu’elles ont naturellement d’être nommées.
_ Législateurs qui établissent les noms doivent avoir les yeux attachés à ce qui
naturel en soi et doivent imposer à chaque syllabe ce qui approprié à chaque objet,
chaque syll. Voire chaque lettre doit être au plus proche de la chose comme si le nom
s’imposait de lui-même.
_Ensuite le dialectitien, celui qui se sert du langage pour exposer la vérité va déter
si mot convient.
CONCLUSION :
Fixer le nom n’est pas offert au premier venu, n’est pas arbitraire, donne raison à
Cratyle et va plus loin en disant que celui qui donne le nom est celui qui a le regard
attaché au nom naturel de l’objet cad celui qui sait en imposer la forme aux lettres et
aux syllabes.

En quoi consiste la justesse naturelle du nom ? ( adéquation à la chose) Soc fait


appel aux poètes à Homère pour la réflexion sur les noms propres. Au fond l’important
n’est pas que chaque syllabe tendent vers le sens de la choses mais que l’essence du
nom coïncide avec celle de la chose .

Fait examiner au lieu des noms propres les noms des choses qui ont une
existence éternelle ; recours à l’étymologie : les astres le ciel et les notions morales.
Etymologie donnée comme preuve de la justesse des noms.

Noms examinés ne sont que des dérivés, composés : font remonter au nom
primitif, à l’origine : difficulté : ne peut s’expliquer à la lumière d’aucun autre nom, font
suivre une autre méthode :
Les noms propres : pour être juste, nom doit faire voir la nature de la chose ; nom
= façon de mimer par la voix  : onomatopées : mais l’imitation ne portera pas sur le son
( musique) ni sur formes et couleurs( peinture) mais sur l’essence. il faut donc
absolument distinguer l’élément que l’on doit nommer de ceux avec lesquels on va
nommer. Classification pour attribuer à la chose les lettres qui lui ressemble le plus :
onomastiques. : conformité parfaite du sa et du sé.
Socrate va lui montrer que comme la peinture les noms sont une imitation de
l’objet mais ne saurait être l’objet lui-même l’imitation comprend tjs une part
d’inexactitude ; nom reste une image pour le rester il ne faut pas qu’il soit le double
exact il suffit que ce nom représente de l’objet l’essentiel : S montre que l’on comprend
le sens d’un mot même s’il comprend des éléments qui sont opposés à la chose
représentée., l’usage se substitue à la ressemblance ce qui fait que dans chaque rapport
Sa Sé il reste une part de convention : redonne un avantage à Hermogène.
Quelle est la vertu ou la force des noms ? Crat on nomme pour enseigner donc
vertu par la connaissance, nomination/connaissance sont équivalents. S lui répond qu’il
risque de se tromper si son seul guide est les mots. Connaissances des mots différents de
la connaissance des choses si on se rapporte au fait que les noms primitifs ne sont pas
choisis en connaissance de cause.
Possession de connaissance des choses sans aide des noms et moyen le plus
naturel de connaissance des choses : s’adresser à elles-mêmes et non aux mots qui n’en
sont qu’une image.
Sens général du dialogue : opposer deux thèses : S montre que les choses
ont une réalité permanente indépendamment des hommes  ; noms donnés ne sont pas
une pure convention , il faut imprimer une forme requise à chaque objet par son
essence. Recours à étymologie permet de trouver cette vérité. Position de S est
nuancée : restreint la justesse notionnelle des noms.
IMPORTANT parcours du raisonnement passe par les poètes.

Question de savoir si les mots ont un rapport consubstantiel avec les choses ou si
ne sont liés que par l’arbitraire.
Or chez P il y a comme l’idée d’un mimologisme ; Genette : mots formés sur les
choses : PPC = CTM
Pour Genette ce travail concerne davantage l’écrivain que le linguiste ; car le
travail de l’écrivain est possible qu’à cause du défaut de la langue il lui faut retrouver
les mots justes pour exprimer les choses. La langue que Dieu a donné à Adam est une
langue transparente mais après l’épisode de la tour de Babel, la langue adamique est
perdue. L’écrivain est en quelque sorte en quête de cette langue parfaite.
Mais c’est grâce à cette perte que la litt est possible car la variété est une richesse
et si langue unique et parfaite le travail de l’écrivain n’aurait pas lieu d’être : Félix
culpa.
Babel = étymologiquement veut dire langage différent ; Ponge par travail
archéologique veut revenir à l’origine : étymologie etymos logos = sens authentique.
Etymo pour P est la science la plus nécessaire au poète.
P s’amuse à rapprocher les mots Olive Ovale
La mimesis chez lui est plus graphique que phonique alors que chez les Grecs
l’écriture n’est pas le réceptacle de la vérité et n’a pas d’importance.
Poésie jusqu’au XIX e siècle était avant tout orale. Révo indus permet fabrication
indus et plus grande profusion pb de la mise en page naît car c’est par les yeux que l’on
découvre alors les textes. : mimo-typographie.
Lézard Z = forme de l’animal ; oiseau S CO un oiseau au repos.
14 Juillet (jeu de mots et de formes débiles).
Le poème en prose a permis d’attirer de façon radicale l’attention sur le Sa la
forme des mots car tout le travail n’est plus concentré sur la rime.Permet de choisir les
mots en toute liberté avec d’autre critère que la rime : adéquation du langege au
référent.

Little
Montre importance chez Alosyus de l’épigraphe. De plus gros rapport entre la
peinture la gravure etc. et la poésie ; conception moderne : on ne peut séparer le fond et
la forme.
Mallarmé c’est le mot quoi suscite la chose comme si au fond dans le travail du
poète il fallait que ce soit le langage qui reflète la réalité évoquée de sorte que le
langage détient la vérité des choses : ^ de l’huître.
Go on de l’escargot
Poètes du XX sont partisans du Cratyle en réaction aux linguistes Saussure etc.
Pb de l’arbitraire pour le poète car au contraire il recherche la forme la plus juste
pour exprimer la réalité, relation nécessaire entre la forme produite et la forme
reproduite.
Trad biblique de la nomination biblique.
Les voyages de Gulliver : le troc des objets et des choses ; nostalgie d’un temps
mythique où les mots et les choses s’équivalaient. Si la recherche est d ‘aller vers cette
adéquation, l’étymo est un grand secours mais ce qui compte n’est pas tant la science
que l’intuition ; : Paulhan la preuve par l’étymologie.

COURS POIRIER «  je ne rebondirai jamais dans la pose du révolutionnaire


ou du poète ».
I La poésie plutôt que la révolution

1) Thématique

_ morcellement / individualisme : qui préside à la vision générale du monde :


chaque chose est coupé des autres, chaque figue est une abstraction, type éternel pas du
côté des choses réelles.
_ temporalité : écroulement qui conduit à la mort, le temps est marqué
négativement alors qu’il l’est positivement en politique. Le temps peut aussi être
cyclique avec les allusions aux saisons, les choses meurent et renaissent, rien ne change.
_ plaisir/bonheur : sensualité pongienne de trouver le bonheur soi-même, le plaisir
existe individuellement.

2) Esthétique

_ classicisme/antiquité : Malherbe etc. ou Lucrèce etc. = tourner le dos à l’époque


présente ; se tourner vers le 17e c’est s tourner vers des écrivains qui croit au caractère
immuable des choses ; La fontaine plutôt que Hegel.
_ formalisme : insistance sur la forme textes hermétiques.
Un choix é été fait, il est d’abord poète, litt de l’autosuffisance à elle-même. Mais
en même temps il ; y a dans son écriture des traces du remords, un désir d’engagement.

II La poésie au service de la révolution ?

Sensibilité au social qui remonte à douze petits écrits.


1) Mise en scène de la misère.

Une sensibilité à la souffrance quotidienne, à la misère à la pauvreté, soit


équivoquement par l’être humain soit allégoriquement par les objets. «  Pauvres
pêcheurs » p 35
Type de pêche particulier : Filet tiré sur le sable par 2 chaînes. Haleurs = les
pêcheurs qui le font ainsi. Impasse = le filet qui n’a pas de sortie. L’extrait est ce
que l’on extrait de la mer. Aux lanternes = pêche de nuit. Déclaré = sens douanier,
mais aussi clar ramené à la lumière.
Eteints = morts.
Populisme de Ponge réalisme social mais dans un langage difficile : mélange des
genres.
«  RC Seine », «le cageot » = sorte d’évocation métaphorique de l’éphémérité de
la condition humaine : ouvriers utilisés par la Société que l’on jette quand ils n’ont
plus d’utilité.

2) Mise en scène de l’aliénation.

De l’étranger en soi-même. On est soumis à une instance supérieure. Aliéné est


celui qui a plus ou moins intégré les valeurs qui le condamnent.
« Le restaurant Lemeunier »
Tout sonne faux, on veut faire chic sans l’être «pitoyables caricatures de maîtres
d’hôtel» vulgaire et médiocre, gens qui sont figés par la machine sociale au point
qu’ils n’en ont pas conscience. «  RC Seine » les petits chefs ont plaisir à humilier
les autres, mais en même temps ils sont victimes tout en étant bourreau.
« L’orange » allégorie de l’aliénation de la soumission : trop passive ; «  de
l’eau » va tjs vers le bas. On est dans le politique mais sans perspective
révolutionnaire ; pas de perspective juste de la description du système qui
fonctionne par l’adhésion des gens à lui. Désespérant pessimiste.

III PONGE ECRIT UNE POESIE COMME REVOLUTION


INTERIEURE :

1) Rompre avec les idéologies : Ponge aborde les choses par le concret se
débarrasse des systèmes théoriques pour retrouver un contact concret avec les
choses.
2) Renouer avec le cosmos
3) Changer le langage :

On ne peut penser qu’avec les mots et finalement que par les mots car la pensée
est le développement de ce qu’il y a dans les mots. Pour penser autrement il faut
inventer un nouveau langage. Volonté de donner à l’Hô un outil pour penser
autrement. Penser autrement c’est d’abord parler autrement.
Révolution est ambigu veut dire aussi astronomie retour au point de départ,
circularité.

ECRIRE «  c’est, sinon reproduire la chose : du moins produire quelque


chose, un objet de plaisir pour l’homme » p 201.

Reproduire revoie à la mimesis d’Aristote ; idée du miroir = œuvre d’art , le


plus mimétique des arts est la peinture. Horace «Ut pictura poesis » la poésie est
comme la peinture.
2 conceptions de la litt s’opposent ; Reproduire c’est placer la litt comme
dépendante d’un référent produire la litt n’a plus besoin du monde idée
d ‘autonomie l’œuvre d’art n’existe que par elle-même.
Choses qqchose = univers neutre : objet est créé par l’homme, pour son plaisir ;
l’important n’est pas de bien copier la nature mais de faire plaisir à l’homme.
Objet = réalité placée devant un regard une conscience.

I REPRODUCTION :

Relation ambiguë du PP avec la tradition mimétique : ambiguïté car donne


l’impression que mimesis en instaurant en même temps un décalage.

1 Apparence mimétique :

titre des poèmes sont référentiels puisque renvoient à des objets du monde ;
poèmes apparemment description de l’objet donc forme mimétique et la prose est
en plus forme réaliste. Mais n’arrête pas de parler de…

2 La crise de la représentation :
résistance des objets l’eau s’échappe le galet donne poème imparfait P 63 et la
crevette se cache l’huître se ferme certains changent de formes comme la bougie
le pain le galet.
_ L’ambiguïté de l’objet, pas de séparation claire entre l’objet et l’homme c’est tjs
l’objet par rapport à l’homme qui est décrit : l’huître l’orange le Rhum des
Fougères = nature érotisée.

3 Les limites de la langue :

les mots sont en décalage par rapport aux choses, on ne peut parler des choses
qu’avec un langage qui n’est pas le leur : 48 «  l’on ne sort pas des arbres par des
moyens d’arbres » 81 « L’on ne peut sortir de l’arbre par des moyens
d’arbres»,les choses ne sortiront jms d’elles elles ne parleront pas d’elles.

Pour parler des choses il fait faire un détour par le Littré, décalage entre l’objet
représenté et les moyens de représentation.

II PRODUCTION

Le texte =produire un objet autonome, il ne s’agit pas d’être à la remorque du


réel ; mais de créer d’inventer ; ainsi il sera poète cad fabricant. La chose est le
point de départ mais pas l’aboutissement. Texte existe par lui-même tentation
d’une litt autoréférentielle objet-texte.

1 PPC = CTM :

parlent plus des mots que des choses car il est à un carrefour textuel saturé de
citations et de références voir photocopie. Le ppc est une véritable bibliothèque.
P 59 Bords de mer : § un concert élémentaire vers le début Genèse et chevalier
Bayard sans peur et sans reproche ; paysan du Danube = fable de La Fontaine

2 PPC = un « art poétique »

objets = métaphore du poète ou du poème mise en Abyme

III JUBILATION
1 Plaisir lié aux choses
2 Plaisir lié aux mots : jeu de mots fausse étymo rapprochement ; cratylisme
pongien et refus du sérieux ludisme réinstauration de l’humour en poésie.
Postule pour l’existence de deux choses différentes et traiter l’homme ou/et les
choses en littérature ? Face à face de deux instances à la fois différentes et
semblables.

I l’homme sans les choses

1 la parti pris = décrire les choses de leur propres point de vue. Méthodes .

Le sujet de la phrase est svt la choses elle-même ; phrases constatations


dénotatives neutres, lié à l’écriture qui cherche à entrer dans l’intérieur des choses.

2 La non signification

Plus il y de l’humain et plus il y a de sens, or ici l’humain quand il est présent


perd tout son sens. Chosification de l’humain
La jeune mère, décrite comme un objet, volonté de chosifier le langage
«sécrétion au mollusque au homme ».

Phénoménologie de Ponge est de montrer que la condition de la chose est d’être


là. Scandaleux par rapport à la tradition littéraire où l’homme ne parle que de lui.
Les choses : détour pour revenir à l’homme. Les choses sont là en apparence pour
elles mais elles sont là pour permettre à l’homme de se dire lui-même.

II Univers anthropomorphique 

Prégnance constante de l’homme

1 la parole

L’homme seul peut dire écrire formuler, présence forte des corrélations logiques,
faire entrer le monde dans ses structures mentales propres. ; structuration logique
du monde.
De plus saturation culturelle du texte, les objets n’apparaissent qu’environnés de
culture, qu’à travers les mots choisis par l’auteur, pour toucher la choses c’est sur
le mot que l’on travaille.

2 Interrogation sur le sens

rarement Ponge se limite à une simple description. Les choses sont tjs reprises
dans une signification humaine , par rapport à son utilité pour l’homme ou dans
des sentiments humains que Ponge utilise pour la décrire comme l’eau qui
s’humilie, donner sens humain au non humain.
III L’homme avec les choses

L’homme a réussi à prendre le parti des choses donc pas de séparation.

1 Spécularité

Volonté de rassembler de tisser des liens entre l’homme et les choses, l’objet est
svt le miroir de l’homme.
L’homme retrouve qqchoses de l’objet dans les choses, arbres par ex représente le
double idéal ou encore l’escargot qui est donné comme modèle.

2 Unicité

La choses est hommifié comme l’homme est chosifié donc devienne équivalent.
Nombreuses images d’unicité.
Le nouveau recueil «  notre âme est transitive il lui faut quelque chose qui
l’affecte comme son complément direct » image d’inclusion avec les coquilles,
sapate ou le pain qui doit être dans la bouche.
Type de littérature qui renvoie à elle-même. Les choses représentent un carrefour,
elles sont suscpetibles de porter plusieurs sens: Les choses peuvent renvoyer à
l’humanisme mais aussi à la littérature en faisnt du PPC un art poétique. Ponge
évoque dans le recueil lui-même sa perception de la littérature, myse en abyme.
Dans la modernité, les œuvres parlent de la création littéraire; les faux
monnayeurs 6 perges en quête d’auteur etc.

L’univers dépeint dans PPC est entiérement textuel, on parle non de l’objet mais
du texte qui le représente.

I Un univers spéculaire

Quand la litt décrit les choses, le monde il y a deux attiudes possibles, soit le
réalisme soit le symobolisma, ce dernier se traduisant par un système de
correspondansces où la chose ren*voie à une autre, apr un éffet d’allégorie.

Nature renvoie au livre:


Arbre 82 83 renvoie au livre avec le jeu sur la feuiille . il y a lien entre la
séduction et la littérature. L’arbre port-feuyille; la végétatiojn cherche à dire mais
ne produit jamais que la même feuille: Cotard dans la peste?. Ponge achève ce que
la végétation n’arrive pas à faire.

La mer, image de grand livre très rare; Bords de mer P 58 le vent tourne les
feuoilles, il est le lecteur, image complétement naturel du vent qui produit les
vagues. Idée que le livre au fond n’est jamanis lu juste lu en surface.

Les mûres 37 38
Pour décrire les choses ils utilisent les termes mêmes de la littérature.
La crevette par des signes de ponctuation.
Mallarmé « le démon de l’analogie ».

II L’allégorie de l’écriture

Chaque évocation du monde est une évocation de ma place d’écrivain. la


conception que Ponge se fait de la littérature est ambiguë. Ecriture peut être pour
certains une jubilation Platon Ion pour d’autres une souffrance . Pour Ponge elle
comprend à la fois ces deux aspects. L’amour des choses renvoie à l’amour des
mots comme l’amour des mots renvoie à l’amour des choses puisque la choses
mot sous son aspect matériau signifiant est centre d’un travaille lucratif ; jeu
trituration du matériau sonore et graphique.
Mis il y aussi violence des choses qui se défendent et Ponge n’arrive pas à les
exprimer, ils lui résistent l’eau le galet.
Image de la création dans le souffrance Pauvres pêcheurs la fin de l’automne les
mûres.

Ponge décèle dans les choses une dimension sensuelle, en décalage avec son
projet. Volonté de mettre l’accent sur l’inanimé, mise en scène des éléments qui
échappent au désir et à l’anthropomorphisme. Poésie qui semble se différencier de
la poésie lyrique. Ponge met à distance l’amour en réintroduisant dans un
mouvement parallèle la dimension charnelle, l’érotisation de certains éléments.
On parle plus de désir que d’amour. Ponge prête des formes humaines à
l’inhumain, les choses asexuées neutres sont transformées en choses sexuées.

I La sensualité :

Chez Ponge l’humain n’est pas séduisant alors que la chose l’est.
Féminisation des choses, jeu avec la stéréotype féminin de la femme tentatrice :
l’eau mais aussi avec la pudeur la crevette.
L’eau est placée du côté des idées reçues elle est folle hystérique ce qui est jugé
comme une maladie féminine .
Erotisation plus nette dans Faune et Flore 82 mises en scènes des désirs multiples.
36 rhum des fougères atmosphère dionysiaque.
Evocation de la perversion dans l’eau qui a du vice ou l’orange 41 passive elle
réjouit son bourreau, P suggère le bonheur à être pressée. Paganisme qui cherche )
monter la nature vivante.

II Sexualité : union des objets entre eux :

Galet ; érotisation du mouvement de l’eau sur les rochers 100 parle d’amour.
Bouche : référence culturelle rapport avec Démostène qui mettait un caillou dans
sa bouche pour parler plus fort que le bruit de la mer. Le pain se termine par une
union du pain dans la bouche : possession les plaisirs de la porte tenir dans ses
bras une porte. Evocation du rapport sexuel ; jeu qui consiste à superposer les
éléments que rien ne rapproche, métaphorisation de l’objet qui devient symbole. Il
y a lien entre les choses entres elles et les choses et l’homme.
L’écriture souvent liée à la violence :

Ecrire le mode procède d’une sorte de confrontation ; or, pour que ce combat soit
réussi, il faut que le poète réussisse une mise en forme une stylisation .
Escargots met en évidence deux types d’écriture, on peut le percevoir comme
l’allégorie du poète.
La première écriture est la bave elle s’efface très vite c’est la mauvaise écriture ;
la seconde est la métaphore de l’œuvre d’art elle subsiste au poète comme la
coquille de l’escargot à l’animal. La comparaison avec le navire a un côté
bouffon.

P 54 la bave est négative elle est qqchose qui séduit dans l’instant mais ne dure
pas ; c’est une écriture pbmatiqure puisque la raison d’être de l’écriture est de
durer : victoire sur le temps, l’art est un antidestin Malraux. L’escargot produit la
bave avec une grande facilité elle coule d’elle même : Ponge critique ce langage
dévalorisé par son utilisation qui banalise les mots leur fait perdre sens de plus il
dénonce les surréalistes et l’écriture automatique. Repentir d’auteur =
autocensuration que s’interdisait les surréalistes.

Le vraie travail sur la forme est la coquille, forme subtil et complexe elle résiste
au temps, et survie à l’escargot, comme l’huître.
Note pour un coquillage : 76 77 la parole doit produire un véritable monument,
Ponge perpétue ici les métaphores de Gautier et des parnassiens.
Idéal de la pierre de la dureté pour représenter l’œuvre d’art.

III Une allégorie de la lecture

Le PPC est le texte qui met en question la lecture et son interprétation. Le lecteur
y trouve un reflet de lui-même, on y retrouve la même dualité.
La lecture échoue lorsqu’elle ne saisit rien, lorsque le texte ne fait pas trace chez
le lecteur : si rien ne résiste le lecteur ne peut s’emparer d’une prise ; comme les
pauvres pêcheurs il ne récolte rien de cette lecture.
De l’eau est une allégorie du poème qui n’a pas réussi à trouver sa forme, il
n’offre au lecteur aucun noyau dur.
Au cœur du poème qqchose résiste qui est le noyau dur, la substantifique moelle.
La perle de l’huître les pépins qui ont donnés naissance à l’orange et qu’elle recèle
en son cœur ; idée de graine de germe.
«  à la vérité expression est plus que connaissance ; écrire est plus que connaître,
au moins que connaître analytiquement : c’est refaire  »

Pose la question des relations qui unissent la litt et le monde, posé dans un
parallèle entre l’écriture et le savoir. Dans quelles mesures l’écriture participe
d’une connaissance scientifique ? Interrogation neutre mais qui a aussi un
fondement personnel.

I Défaire ou la littérature comme savoir analytique :

Démembrement dislocation.
Ecrire c’est d’abord connaître et connaître c’est connaître analytiquement.

1 Morcellement :
p.p.c. décomposition de l’unité du monde, le regard pongien décompose le tout en
une succession de choses juxtaposées, chose elle même décomposé en plusieurs
constituants. Le monde est une unité primitive mais qui va vers le morcellement :
reflète l’évolution globale du monde.

2 Classements / classification :

faune et flore, // entre deux catégories, à la fois très proche et très différentes, le
galet est « entre le rocher et le caillou ».

II Refaire ou la littérature comme recréation

1 de l’analyse à la synthèse
2 de l’analyse au sens

L’homme est un être qui parle et c’est ce qui le définit., l’huître va aboutir à cette
petite forme de la perle qui est sa raison d’être.
Recherche du sens dans le monde : le galet le pain a recours au mythe de la
création et de la fin du monde. Rêveries métaphysiques philosophiques,
mythologiques…
Ponge affirme une conception de l’écriture pour la contredire après, presque
aussitôt. Elabore une littérature qui s’interroge sue la vérité du monde, la
littérature est le savoir suprême.

III Refaire ou la littérature comme récréation :

Tromper, abuser se jouer de, il y a une série d’alternances entre ces trois refaire
vus ici.
1 refaire le monde en substituant les mots aux choses
2 cherche à tromper le monde en opposant l’humour au tragique.

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