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FICHES MODES D'ÉTABLISSEMENT

création
d’une entreprise agricole parallèle

DESCRIPTION DU MODE D’ÉTABLISSEMENT


Ce mode d’établissement prévoit la création, au profit d’un ou de plusieurs membres de la relève, d’une seconde
entreprise agricole (entreprise parallèle) qui se développera en étroite collaboration, dans le cadre d’une relation d’af-
faires, avec une entreprise agricole existante (entreprise mère). L’entreprise mère apportera un important soutien à
l’entreprise parallèle qui pourra prendre la forme d’un financement, d’un prêt de machinerie ou encore d’une mise en
commun des ressources humaines. Toutefois, les deux entreprises seront des entités juridiques distinctes et, parfois,
elles exerceront leurs activités dans des secteurs de production tout à fait différents.

CARACTÉRISTIQUES DISTINCTIVES

Organisationnelles
• Ce type d’établissement nécessite la recherche d’une entreprise mère.
• Une relation doit s’instaurer entre le propriétaire de l’entreprise mère et la relève (communication).
• Il s’agit le plus souvent d’une étape de transition avant d’atteindre la parfaite autonomie.
• La formule est malléable puisqu’une relation de complémentarité, de services ou de mentorat peut s’établir entre
les deux entreprises.

Légales et fiscales
• Une structure juridique appropriée à l’entreprise parallèle est à prévoir.
• Il convient de préparer et de signer les contrats légaux et de souscrire à des assurances pour éviter les mauvaises surprises (testament,
convention, mandat d’inaptitude, contrat de vente, assurance vie et assurance invalidité).
• Une convention engageant les deux parties permet de préciser les devoirs et les responsabilités de l’une au regard de l’autre.

Financières
• Plusieurs stratégies de financement sont possibles, dont le financement par le propriétaire de l’entreprise mère.
• Ce type d’établissement diminue la part de risque, qui est même répartie entre les deux entreprises.
• Il est possible de partager des actifs (machinerie, entrepôts, etc.) et donc de diminuer les coûts d’acquisition.

Technico-économique
• L’entreprise mère doit être efficace et peu endettée pour favoriser la viabilité de l’association avec l’entreprise.

À noter ...
qu’un établissement effectué par la création d’une entreprise parallèle s’apparente au concept
de l’« essaimage », selon lequel une entreprise aide l’un de ses employés, sur les plan
financier, technique et juridique, à créer sa propre entreprise. Le succès de cette formule re-
pose fortement sur la qualité de l’accompagnement offert par l’entreprise mère. L’entrepreneur
qui « essaime » ne doit cependant pas craindre de partager son savoir-faire ni anticiper une
compétition néfaste de la part de la nouvelle entreprise de l’« essaimé ».
LES ÉLÉMENTS CLÉS D’UN ÉTABLISSEMENT PAR et les personnes ressources pouvant
CRÉATION D’UNE ENTREPRISE PARALLÈLE vous aider

1 Réfléchir et définir son projet    Conseiller en relève du MAPAQ ((1 888 222-MAPA)

  Déterminer le type de production.


  Acquérir de l’expérience dans la production choisie.
  Accumuler tôt du capital.
  Trouver une entreprise mère et discuter de son projet d’association.
  Élaborer différents scénarios de démarrage et préparer des budgets prévisionnels.
  Prédéterminer des moyens de financement.
  Déterminer les ressources disponibles en matière d’encadrement et de soutien.
  Trouver des actifs à acquérir et un lieu où installer son entreprise.

Planifier son projet d’établissement : Conseiller d’un centre local de développement (CLD), conseiller en production,
2 le démarrage de l’entreprise parallèle conseiller en gestion, Centre de référence en établissement agricole (CRÉA)
  Discuter de la vision et des objectifs personnels de la relève et du propriétaire de l’entreprise mère à l’égard de l’association en vue.
  Préparer un plan d’affaires et un budget de démarrage.
  S’informer sur la réglementation en vigueur (environnement, Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles du Québec, etc.).
  Préciser les différentes modalités de l’association.
  Établir un partage des tâches et des responsabilités entre les propriétaires.
  Rechercher les aides financières accessibles et faire les demandes pour les obtenir.
  Déterminer une date d’achat et d’association.
  Se constituer un réseau professionnel.

3 Démarrer les activités de l’entreprise parallèle et matérialiser l’association    Conseiller en financement, notaire, CRÉA

  Concrétiser les éléments du plan d’affaires (acquisition d’immobilisations, achat d’un troupeau, etc.).
  Mettre en application le montage financier.
  Signer les contrats légaux nécessaires, dont une convention liant les deux entreprises.
  Souscrire à des assurances vie et invalidité (pour tous les partenaires de l’entreprise).
  Satisfaire à chaque élément de l’échéancier de démarrage.
  Enregistrer son entreprise au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

4 Tenir le cap    Conseiller en gestion, conseiller technique et conseiller en relève du MAPAQ

  Maintenir la vision et poursuivre les objectifs relativement au développement de l’entreprise parallèle.


  Établir les forces et les faiblesses de la nouvelle entreprise agricole de manière à rectifier le tir et à tenir le cap.
  Maîtriser les activités quotidiennes.
  Réviser le plan d’affaires au besoin.
  Actualiser ses connaissances et ses compétences au moyen d’une formation continue (colloques, ateliers, sessions de formation, etc.).
UN EXEMPLE CONCRET
M. Joseph Arnold et Mme Monika Gasser exploitent une ferme
laitière à Danville depuis 1978. Au fil des ans, ils ont permis
l’établissement de trois de leurs fils en créant chaque fois une
entreprise laitière parallèle. Dans les trois cas, le scénario a été
le même. Le dernier établissement, effectué en 2004 à l’égard
de leur fils Konrad, illustre bien comment ils ont procédé.

Tous les deux diplômés en agriculture, Konrad Arnold et son


épouse Anita Gurtner forment une société à l’automne 2004 :
la Ferme Perkinspond SENC. Ils font alors l’acquisition d’un Anita Gurtner et Konrad Arnold, producteurs laitiers, Ferme Perkinspod SENC
fonds de terre et de bâtiments que leur cèdent les parents Danville
de Konrad, avec une tranche de 22 kilogrammes du quota de
la ferme mère ainsi que 30 vaches et 30 jeunes bovins. Une à leur fils avec une tranche de leur propre quota de lait et les
part d’un don est concédé au jeune couple par les parents de vaches nécessaires pour produire ce lait. La relève démarre ses
Konrad et un prêt hypothécaire à un taux avantageux est ga- activités et, dès le début ou peu après, contracte un autre prêt
ranti par La Financière agricole du Québec ( FADQ ). Profitant dans une institution financière pour augmenter sa production.
de l’effet de levier que leur donne la propriété de ces biens
et bénéficiant, en outre, d’un prêt de quota à la relève et de Dans tous les cas, les fils Arnold n’ont pas manqué de faire ap-
deux subventions à l’établissement de la FADQ, les jeunes pel à divers spécialistes ( comptable, conseiller en financement,
contractent un autre prêt auprès d’une institution financière notaire, etc. ) afin d’obtenir les meilleures conditions pour les di-
pour acheter une part de quota supplémentaire, construire un verses transactions et de s’assurer tous les avantages possibles.
silo-tour pour l’entreposage du maïs et acheter un tracteur.
La proximité des deux fermes permet à Konrad d’emprunter Les Arnold privilégient la création d’une entreprise parallèle :
le reste de la machinerie à son père et de travailler avec lui « Nous avons vu plusieurs exemples d’association où l’entrepri-
au champ. se n’a pas existé plus de dix ans. D’autres personnes, qui sont
associées encore aujourd’hui, nous disent qu’ils ne recommen-
Les deux autres fils de Joseph Arnold et Monika Gasser, Bern- ceraient pas une deuxième fois. » La relève est ici dès le départ
hard et Ambros, se sont établis de la même façon : les parents en mesure d’assumer pleinement la conduite de son entreprise,
font au préalable l’acquisition d’un fonds de terre comportant tout en tirant parti de l’appui technique et financier des parents,
des bâtiments, qu’ils améliorent d’abord et qu’ils cèdent ensuite dans une relation de « gagnant-gagnant ».

CONDITIONS DE SUCCÈS
réseauter sont les
pla nif ier , se pro téger légalement et
Communiquer, se res
pecte r, d’une entreprise Quel sont les défis liés à la création
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e d’u ne no uv ell e production, le résea se me nt • Fonder une entreprise viable pour la relève.
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le parta l’entreprise mè • Établir une bonne relation d’affaires entre
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repose surtout sur la on , qu i se ra officialisée au moye
Cette rel ati plusieurs for me s.
l’entreprise parallèle. portant qui prendra • Se donner la possibilité de devenir entièrement autonome.
l’e ntr ep ris e qu i dé marre un soutien im
offrira à
Pour rejoindre un conseiller en relève du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries
et de l’Alimentation
• Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec • Mauricie :
Pierre De Grâce, 819 763-3791, Luc Senay, 418 328-4353,
pierre.de_grace@mapaq.gouv.qc.ca luc.senay@mapaq.gouv.qc.ca
• Bas-Saint-Laurent : • Montérégie-Est :
Jean Gagnon, 418 727-3615, Jean Chouinard, 450 778-6530,
jean.gagnon@mapaq.gouv.qc.ca jean.chouinard@mapaq.gouv.qc.ca
• Centre-du-Québec : • Montérégie-Ouest :
Marc Coulombe, 819 758-1591, Olivier Marois-Mainguy, 450 427-2000,
marc.coulombe@mapaq.gouv.qc.ca olivier.marois-mainguy@mapaq.gouv.qc.ca
• Chaudière-Appalaches : • Montréal-Laval-Lanaudière :
Michel Lamontagne, 418 338-2108, Louise Cossette, 450 589-5781,
michel.lamontagne@mapaq.gouv.qc.ca louise.cossette@mapaq.gouv.qc.ca
• Estrie : • Outaouais :
Lin Sweeney, 819 820-3035, Élisabeth Shea, 819 449-3400,
lin.sweeney@mapaq.gouv.qc.ca elisabeth.shea@mapaq.gouv.qc.ca
• Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine : • Québec-Capitale-Nationale
Abdelnacer Hammoudi, 418 388-2282, Mélanie Ouellet, 418 286-3375,
abdelnacer.hammoudi@mapaq.gouv.qc.ca melanie.ouellet@mapaq.gouv.qc.ca
• Laurentides : • Saguenay-Lac-Saint-Jean :
Christian Pontbriand, 450 971-5110, Jean-Pierre Potvin, 418 662-6457,
christian.pontbriand@mapaq.gouv.qc.ca jean-pierre.potvin@mapaq.gouv.qc.ca

POUR EN SAVOIR PLUS
Vous pouvez consulter les sites Internet suivants :
• Entreprises Canada, Services gouvernementaux pour entrepreneurs : www.rcsec.org
• Info entrepreneurs : http://infoentrepreneurs.org
• Registraire des entreprises : www.req.gouv.qc.ca
• Gouvernement du Québec, Services aux entreprises : www.entreprises.gouv.qc.ca
• Société d’aide au développement des collectivités (SADC) : www.reseau-sadc.qc.ca
• Lancement et démarrage d’une entreprise : www.lancement-e.com
• Association des centres locaux de développement du Québec (CLD) : www.acldq.qc.ca
• Agri-Réseau : www.agrireseau.qc.ca
• CLD Les Maskoutains : http://www.cld-lesmaskoutains.qc.ca/client/page1.asp?page=338&clef=331&Clef2=103

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Mise à jour : avril 2007
Crédit photo : Jean-Philippe Deschêne-Gilbert

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