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1. Introduction générale
L'expérience acquise, dans des projets routiers ou de voiries, révèle que les impacts des
expropriations causés par des projets de développement, s'ils ne sont pas gérés, donnent
souvent lieu à des risques économiques et sociaux sévères, résultant du démantèlement de
systèmes de production à savoir :
Personnes faisant face à un appauvrissement lorsque leurs biens de production ou leurs
sources de revenus sont perdus ;
Personnes pouvant être déplacées dans des environnements où leurs compétences sont
moins applicables et la compétition pour les ressources étant plus forte ;
Institutions communautaires et les réseaux sociaux affaiblis ;
Groupes de parentés dispersés ;
Identité culturelle, autorité traditionnelle et potentiel pour une aide mutuelle diminués ou
perdus.
Tout ceci peut constituer une forme d'insécurité de la personne expropriée.
Ainsi, la procédure d'expropriation n'est pas déclenchée parce que les personnes sont
affectées par un déplacement physique, mais parce que l'activité du projet nécessite
l'acquisition des terres, et que ces personnes peuvent être affectées parce qu'elles
exploitent ces terres, y possèdent des bâtiments, l'utilisent d'une manière économique.
Spirituelle ou de toute autre manière, et que cette utilisation ne serait plus possible pendant
ou/et après la mise en œuvre du projet.
La démarche prescrite en matière d'expropriation des personnes affectées vise donc à
minimiser dans la mesure du possible, la réinstallation involontaire et l'acquisition des terres,
en étudiant toutes les alternatives possibles et viables dans la conception du projet.
Cependant dans les cas où l'acquisition de terres ne peuvent être évitées, les personnes à
déplacées doivent :
- participer à la planification et la mise en œuvre des programmes de réinstallation ;
- être compensées et assistées dans leurs efforts pour améliorer leurs moyens
d'existence et leur niveau de vie, ou du moins les rétablir, en termes réels, à leur
niveau d'avant le déplacement ou à celui d'avant la mise en œuvre du projet, selon le
cas le plus avantageux.
Et c'est dans cette optique que les principaux objectifs assignés à la présente étude sont de :
ETUDES TECHNIQUES EN VUE DE L’ENTRETIEN DE CERTAINES VOIRIES
DANS LA VILLE DE YAOUNDE CREACONSULT
D’autres missions de collectes des données se sont succédé sur le terrain au cours de la
période du 1er au 30 mars 2019 dans la région du centre concernée par le projet. Elles ont
permis de compléter les informations relatives à la zone du projet recueillies durant la
première phase de l’étude et dans la revue de la littérature. C’est également lors de ces
phases que les enquêtes socioéconomiques, l’identification des biens et mis en valeurs,
susceptibles d’être impactées et en faveur desquelles les mesures de compensation
pourraient être formulées.
les études de faisabilité, comprenant les composantes de trafic, d'économie des transports,
socio-environnementales et foncières ;
les études d'avant projets sommaires et détaillés (APS, APD), et Dossiers d'Appels d'Offres
(DAO), notamment dans le domaine du BTP ;
les Etudes et Audits Environnementaux, Sociaux et Sociétaux de projet ;
etc…
1.3.4.3. Suivi et recette technique
Afin d’assurer un suivi efficace des études, des réunions de l’équipe chargée de la
supervision et de la recette technique à laquelle seront associés les représentants des
concessionnaires seront organisées dans les locaux du Maître d’Ouvrage, aux trois
principales phases de remise des rapports. Cette réunion aura pour objet :
Il est bien entendu que le suivi au quotidien de l’exécution des prestations est fait par
l’Ingénieur du Marché et le Chef de service du Marché.
Membres :
Le Directeur des Opérations Urbaines au MINHDU ;
Le Chef de Division des Etudes, de la Planification et de la Coopération au MINHDU ;
Le Sous-directeur des voiries et Réseaux Divers au MINHDU ;
Le Délégué Régional de l’habitat et du développement Urbain du centre
Le Délégué Départemental de l’Habitat et du Développement Urbain du Mfoundi et de la
Mefou et Afamba;
Un représentant de la Communauté Urbaine de Yaoundé ;
Les maires des Communes traversées par le projet ;
Dans ces cas de figure, la démarche à adopter dans le cadre de l’étude d’expropriation doit
intégrer à suffisance la réglementation en vigueur au Cameroun. Le projet doit ainsi
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DANS LA VILLE DE YAOUNDE CREACONSULT
Selon l’article 545 du Code Civil, « Nul ne peut être contraint de céder sa propriété, si ce
n’est pour cause d’utilité publique, et moyennant une juste et préalable indemnité ». Ceci
voudrait signifier que la seule circonstance légale dans laquelle un individu peut perdre sa
propriété contre son gré est le cas de l’expropriation pour cause d’utilité publique.
L’utilité publique devrait alors être comprise comme Intérêt général. Il s’agit par exemple de
la création d’espaces verts, de la création d’un plan d’eau, de la création d’un centre de loisirs
… L’expropriation pour cause d’utilité publique est définie comme la privation du
particulier de sa propriété suivant une procédure particulière et moyennant une
indemnisation compensatrice. Au Cameroun, l’expropriation pour cause d’utilité publique est
régie depuis le lendemain des indépendances, notamment par l’Ordonnance n° 74-3 du
06/07/1974 relative à la procédure d'expropriation pour cause d'utilité publique et aux
modalités d'indemnisation, abrogée par la loi n° 85/009 du 4 Juillet 1985 relative à
l'expropriation pour cause d'utilité publique et aux modalités d'indemnisation et dont
l’application est rendue possible par le décret n° 87/1872 du 10 Décembre 1987 portant
application de la Loi n°85-009 du 4/7/1985. Dans ce contexte, plusieurs textes encadrent les
expropriations au niveau national.
L’accès à la propriété foncière est régi au Cameroun par le droit traditionnel et les lois
modernes. Le droit à la propriété relève des principes fondamentaux concernant la protection
des droits individuels.
Ce droit est logé dans les dispositions de la Constitution de la République du Cameroun
de1972. Elle a été révisée en 1996. Le préambule en la matière prévoit la clause ci-après:« la
propriété individuelle est le droit d’user, de jouir et de disposer de biens garantis à chacun par
la loi. Nul ne saurait en être privé si ce n’est pour cause d’utilité publique, et sous la
condition d’une indemnisation dont les modalités sont fixées par la loi. » En outre, les
critères d’indemnisation des parties affectées par la réalisation d’un projet à utilité publique
sont prescrits par les dispositions règlementaires.
2.1.2.1. L’ordonnance n°74-1 et l’ordonnance n° 74-2 du 06 juillet 1974 fixant le régime foncier et
domanial
Ces textes préconisent que l’Etat est le seul propriétaire légale le gardien des terres et lui
donnent des prérogatives exceptionnelles sur l’utilisation des terres de façon rationnelle et
en fonction des priorités de développement. Les terres du Cameroun, selon ces textes, sont
classées en quatre grandes catégories: le domaine public, la propriété privée de l’Etat, le
domaine national, les terres privées individuelles. Chacune de ces propriétés sont une
spécificité:
Le domaine public
Il est régi par le chapitre premier des ordonnances 74-1,74-2, du Juillet1974. En son
deuxième article, il est fait mention de l’ensemble des objets éligibles comme relevant du
bien public de l’Etat. Ce sont : tous les biens, meubles et immeubles dont la nature et/ou la
destination leur octroient ce caractère et sont par voie de conséquence, soumis soit à l’usage.
Public, soit aux services publics. Les dits biens ont un caractère inaliénable imprescriptible.
Les articles 3 et 4 de la même ordonnance (74-2) répartissent la propriété. Publique en
propriété naturelle et en propriété publique artificielle. Alors que la première propriétaire
groupe les côtes, les voies aquatiques et le sous-sol, la deuxième regroupe les routes, les voies
de chemin de fer, les ports, les aéroports, et l’espace aérien.
Une autre précision est faite par l’article17 de cette ordonnance ; elle ouvre l’exploitation du
domaine national aux collectivités coutumières, les membres de celles-ci mais également,
cet avantage est offert à toute autre personne désireuse d’y mener quelques opérations.
En substance cet article indique que : «les collectivités coutumières, leurs membres ou toute autre
personne de nationalité camerounaise, qui à la date d’entrée en vigueur de la présente ordonnance,
exploitent ou occupent des terres de la première catégorie de l’article 15, continueront de les
occuper et les exploiter. Ils pourront sur leur demande, obtenir des titres de propriété»
Elle définit les procédures d’expropriation des terres pour cause d’utilité publique, et les
compensations à accorder en relation avec la constitution et la législation foncière.
La loi N°85-09 du 4 Juillet 1985 relatif à l’expropriation pour cause d’utilité publique et
aux modalités d’indemnisation
Ce décret précise à son article premier alinéa 2 que « la procédure d’expropriation est
engagée soit directement, lorsqu’elle vise à réaliser des opérations d’intérêt public, soit
indirectement à la demande des collectivités locales, des établissements publics, des
concessionnaires de service publics ou des sociétés d’état »
Le décret N°87/1872 du 16 décembre 1987 fixant les modalités d’application de la loi
N° 85/009 relative à l’expropriation pour cause d’utilité publique et aux modalités
d’indemnisation
Ce décret fixe la procédure d’indemnisation. Son article 2 définit la composition de la
Commission Départementale de Constat et d’Evaluation (CDCE) qui statue sur la
l’architecture ;
le type de matériaux utilisés qu’ils soient provisoires (bois, toile) ou définitifs (ciment,
briques de terre), importés (certaines tuiles) ou locaux (tôles ondulées, tôles bacs) ;
la présence de commodités (eau, électricité, toilettes modernes) ;
l’esthétique générale qui se nourrit du raffinement associé à la finition de la maison.
Suivant ce même Arrêté, l’évaluation des indemnisations pour construction devrait se
faire en appliquant d’une part un taux de valorisation de 7,5% par an pour les
constructions en dur et de 4% par an pour les semi dur et les planches, et d’autre part un
coefficient de vétusté qui se définit comme suit:
Tableau 2:Evaluation des coûts de construction de 1987 à 1997 selon l’Arrêté de 1987
Cette Instruction fixe la durée de validité de la DUP à deux ans, prorogeable une seule fois
pour une période d’un an par le Ministre chargé des Domaines. En effet, l’arrêté de
déclaration d’utilité publique (DUP) est suspensif de toute transaction et de toute mise en
valeur sur les terrains concernés.
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DANS LA VILLE DE YAOUNDE CREACONSULT
En plus des dispositions ci-dessus, les autres textes relatifs au régime foncier et
au cadre bâti au Cameroun sont :
le décret N°79/194 du 19 mai 1979 fixant les règles relatives à la création des lotissements ;
le décret N°76/165 du 27 avril 1976 fixant les conditions d’obtention du titre foncier ;
le décret N°84/ 311 du 22 mai 1984 portant modalités d’application de la loi N° 80/22 du
14 juillet 1980 portant répression des atteintes à la propriété foncière ;
le décret N°76/166 du 27 avril 1976 fixant les modalités de gestion du domaine national ;
le décret N°76/167 du 27 avril 1976 fixant les modalités de gestion du domaine privé de
l’Etat ;
le décret N°79/17 du 13 janvier 1979 relatif aux transactions immobilières
privées ;
le décret N° 2008/0739/PM du 23 avril 2008 fixant les règles d’utilisation du sol et de la
construction ;
le décret N°2008/0738/PM du 23 avril 2008 portant organisation des procédures et
modalités d’aménagement foncier.
2.1.4. Le droit traditionnel
Le régime foncier traditionnel est utilisé dans les zones rurales et est transmissible de
génération en génération. Il est le droit de propriété tacite c'est-à-dire non écrit. Ce régime
cohabite avec la loi moderne qui se superpose à lui. Il reconnait aussi la propriété collective et
individuelle.
La propriété individuelle
La propriété individuelle d’une parcelle de terre est reconnue par toute la communauté ou
famille à la première personne ayant défriché ladite parcelle, ou à ses descendants mâles.
On parle dans ce cas du « droit de hache ».
On distingue ainsi :
le droit du premier occupant, qui est le droit de celui qui, le premier a travaillé sur un espace
ou s’y est installé ;
le droit d’usage, qui est le droit que chaque membre de la communauté a sur les terres et
les forêts que ses parents ou ses ancêtres ont laissées. Le territoire ayant ce statut peut être
limité ou non, les limites étant naturelles (arbres sauvages, cours d’eau), ou artificielles
(arbres fruitiers). Ces derniers matérialisent aussi par leur présence sur la parcelle
l’occupation et la mise en valeur antérieures de la parcelle ;
les autres modes d’acquisition des terres dans ce contexte sont le don et l’achat. Dans le
cas de l’achat, l’acquisition se fait auprès des premiers occupants de la terre, contre
paiement en espèces ou en nature, quelquefois en présence des autorités traditionnelles.
L’achat est conclu par un acte de cession qui facilite la procédure d’immatriculation. Le
don quant à lui est fait par les propriétaires et peut être verbal ou écrit. L’acquisition des
terres dans ces conditions fait partie du droit commun.
La propriété collective
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DANS LA VILLE DE YAOUNDE CREACONSULT
La propriété collective est basée sur des terres acquises par le « droit de hache » par des
ascendants et léguées à leurs descendants. Il s’agit des terres vierges (forêts primaires,
forêts galeries, savanes, pâturages, les cours d’eau et de longues jachères).Ainsi, les terres
appartenant aux communautés sont celles reconnues par les autres villages environnants
comme propriété d’une communauté particulière. Ces terres dites communautaires sont en
fait celles appartenant à des familles, et sur lesquelles les chefs de famille ont pouvoir
lorsqu’il s’agit de cession. Leur gestion ne dépendant pas du Chef du village, ce dernier étant
simplement au centre de la gestion des conflits et des litiges fonciers. Ce qui lui confère le
droit de connaitre les limites de toutes les propriétés coutumières.
2.2.6. Les Commissions Départementales de Constat et d’évaluation (CDCE) des biens mis en cause
La Commission de constat et d’évaluation est l’organe chargé au niveau national, régional et
départemental, ceci conformément à l’article 10 de la loi n° 85/009 du 04 juillet 1985
relative à l’expropriation pour cause d’utilité publique et aux modalités d’indemnisation de
déterminer la valeur des constructions et des autres mises en valeur. Cette Commission est
sous l’autorité du ministre chargé des domaines, et elle est chargé entre autre : « (1) de
choisir et de faire borner les terrains concernés aux frais du bénéficiaire ; (2) de constater
les droits et d'évaluer les biens mis en cause ; (3) d'identifier leurs titulaires et propriétaires ;
(4) de faire les panneaux indiquant le périmètre de l'opération aux frais du bénéficiaire ». C’est
donc en vertu de ses prérogatives que celui- ci peut, par arrêté
N°00832/4.15.1/MINUH/d000 en date du 20 novembre 1987, fixer les bases de calcul de la
valeur des constructions frappées d’expropriation pour cause d’utilité publique.
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Sa composition est fonction du niveau territorial considéré mais est présidé, au niveau
national par le ministre chargé des Domaines ou son représentant ; au niveau régional,
par le gouverneur de la Région concernée par l’expropriation ou son représentant et au
niveau Départemental par le Préfet ou son représentant. Les Commissions sont nommées, au
niveau Départemental, par arrêté préfectoral, au niveau Régional, par arrêté du
Gouverneur et au niveau National, par arrêté du Ministre chargé des Domaines.
Du point de vue administratif, ces opérations sont pilotées au niveau Départemental par le
Préfet qui est à la tête de la commission ad hoc en général composées comme suit :
Le Préfet du Département territorialement compétent ou son représentant (Président)
Le Chef de Service Départemental des Domaines ( sécrétaire),
Le Chef de Service Départemental du Cadastre,
Le Chef de Service Départemental de l’Habitat et du Développement Urbain ;
Le Chef de Service Départemental de l’Agriculture et du Développement Rural,
Le Chef de Service Départemental de l’Energie et de l’Eau,
Le Chef de Service Départemental des Routes,
Les Maires des communes concernées
Les Députés des localités concernées
Les Chefs traditionnels (2è et 3è degré) des localités concernées.
3. Description du projet
3.1. Localisation
Le projet d’études techniques en vue de l’entretien de certaines voiries dans la ville de
Yaoundé
RAPPORT FONCIER
- L’aménagement paysagiste ;
Tronçon Carrefour carrière – chapelle notre dame de Lorette- zone verte mont
messa – ETETAK- entrée école maternelle publique d’Oyom abang, raccordement
au carrefour école maternelle des sources et entrée collège meyong (cité verte)
centre médical « la fraternité » à ETETAK
Pour ce tronçon subdivisé en deux sous tronçon comme suit :
Sous tronçon 1 partant à 400 m environs après le carrefour carrière menant à la
gendarmerie de carrière passant par l’école notre dame de Lorette jusqu’à l’école
maternelle d’Oyom abang, nous avons actuellement 9 m en moyenne d’emprise, la
voie sera élargie afin d’optimiser la vitesse de circulation des véhicules et de
réduire les risques d’accidents de circulation en phase d’exploitation. Ceci ne sera
pas sans conséquence puisque l’élargissement de l’emprise va causer l’empiètement
des domaines privés. Pour aménager convenablement la route et ses
accotements Compte tenu des différents profils types adoptés (emprise de 14.1 m
et 20.1 m), On assistera à une importante opération d’expropriation ; Le
déplacement de réseau ENEO sera inévitable pendant les dégagements d’emprise.
Le sous tronçon 2 qui est celui allant de l’école notre dame de lorette au carrefour
Ecole maternelle des sources actuellement de 7.5 m en moyenne d’emprise,
Compte tenu des différents profils types adoptés (emprise de 12.1 m et 14.1 m), On
assistera à une importante opération d’expropriation.
Tronçon entrée paroisse Sainte annuaire –rue 7290, rue 7282 et 7329,
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DANS LA VILLE DE YAOUNDE CREACONSULT
NB : Les autres acquisitions des terrains seront fonction des besoins en matière d’installations
de chantier, d’exploitation de carrière, d’emprunts de pouzzolane et des sites de dépôts des
déchets.
3.2.3. Amenée du matériel et des matériaux et circulation des engins
Il s’agira ici de transporter sur le chantier, tous les matériaux nécessaires au projet :
matériaux de remblais, concassés, bétons, graves, bitume, etc. Aussi, tous les déchets
produits des terrassements, des purges et des dégagements d’emprise, etc. ne devront pas être
gardés sur le chantier. Les mouvements des véhicules de transport de matériaux et du
personnel, des engins de chantier peuvent constituer des sources d’importants impacts
surtout négatifs tels que les perturbations de trafic, l’excès de vitesse, les accidents, la
Suivant l’emplacement et l’état initial des sites identifiés, leur exploitation pourrait
nécessiter :
4.1. Préalables
De façon générale, il ressort de la lecture des textes ci-dessus que l’Etat peut procéder à des
expropriations en vue de réaliser des objectifs d’intérêt général. La procédure
d’expropriation est engagée soit directement lorsqu’elle vise à réaliser des opérations
d’intérêt public, soit indirectement à la demande des collectivités publiques locales, des
établissements publics, des concessionnaires de services publics ou des sociétés d’Etats.
De plus, l’expropriation pour cause d’utilité publique n’affecte que les propriétés privées et
ouvre droit à une indemnisation pécuniaire ou en nature. Dans ce dernier cas, le terrain doit
être situé autant que possible dans la même commune et avoir une valeur équivalente au
terrain exproprié au risque de payer une soulte par la victime de l’expropriation si la valeur
du terrain reçu en indemnité est supérieure à celle expropriée, ou une indemnité pécuniaire
par le bénéficiaire de l’expropriation correspondant à la soulte à la victime de l’expropriation.
Cela suppose donc que le déguerpissement des personnes de terrains qui appartiennent au
domaine de l’Etat ou qui sont impropres à la construction ne sauraient être perçu comme
une expropriation pour cause d’utilité publique. Il s’agit dans ces cas d’occupation illégale, et
donc, il apparait normal que l’Etat veuille récupérer son domaine. En effet, il s’agit plus d’un
déguerpissement que d’une expropriation dans la mesure où ces zones sont marécageuses,
et ressortissent normalement du domaine de l’Etat, impropres à l’habitat.
L’on peut ainsi lire à l’article 3 de l’Ordonnance No 74-2 du 06 juillet 1974 fixant régime
domanial, que « Le domaine public national comprend :… (b) les marécages, à l’exception des
plantations aménagées ; (c) les cours d’eau non navigables ni flottables dans les limites
déterminées par la hauteur des eaux coulant à plein bord ; (d) des lacs, les étangs naturels et
les lagunes dans les limites déterminées par la hauteur des plus hautes eaux ».
Par ailleurs, l’article 2 de la loi N° 85-09 du 04 juillet 1985 relative à la procédure
d’expropriation pour cause d’utilité publique et aux modalités d’indemnisation énonce que
« l’expropriation pour cause d’utilité publique affecte uniquement la propriété privée telle
qu’elle est reconnue par les lois et règlements. » Tandis que l’article 2 de l’Ordonnance 74-1 du
06 juillet 1974 fixant régime foncier indique que « font l’objet du droit de propriété privée les
terres énumérées ci-après : a) les terres immatriculées ; b) les freehold lands ; les terres acquises
sous le régime de la transcription ; c) les concessions domaniales définitives
; d) les terres consignées au Grundbuch. Pour faire simple, la propriété privé se caractérise par
l’appartenance d’une terre à une personne privée qui a droit exclusif d’user, de jouir et de
disposer ».Ajoutons aussi que, la constitution Camerounaise garantit à chaque citoyen ce droit,
tel que l’énonce le texte du préambule cité plus haut (cf Chap 2).
Au Cameroun le problème majeur qui se pose en matière de propriété privée c’est celui de la
preuve de la propriété. Il arrive parfois que plusieurs personnes se réclament
propriétaires d’une même parcelle de terre. A ce sujet, la lecture des articles 3, 4 et 5 de
l’ordonnance de 74-1 du 6 juillet 1974 révèle que seul le titre foncier constitue la preuve
légale par excellence de propriété sur une terre donnée ; cette disposition est renforcé par le
décret n° 76-165 du 27 avril 1976 Fixant les conditions d’obtention du titre foncier, en son
article 1 qui stipule que « Le titre foncier est la certification officielle de la propriété
immobilière… ».
Suivant ces textes, le simple fait d’occuper un terrain, ou de posséder un simple certificat de
vente ne suffit pas. Pour se mettre véritable à l’abri des aléas des expropriations
éventuelles, les titulaires des droits coutumiers et autres droits sur les terres non encore
immatriculées gagneraient à les immatriculer afin de ne pas être éventuellement lésés lors
des procédures de l’expropriation.
4.2. Procédure d’expropriation
Les procédures d’expropriation pour cause d’utilité publique se décomposent en 07
Le même arrêté stipule que, pour les personnes morales de droit public sollicitant
l’expropriation pour cause d’utilité publique et avant d’y recourir, elles doivent procéder au
préalable aux négociations avec les propriétaires ou ayants-droit concernés. En cas
d’aboutissement de leurs négociations, elles doivent se conformer aux règles d’acquisition de
droit commun.
4.3. Eligibilité à l’indemnisation
Le chapitre2 de la loi n°85/009 indique les dispositions relatives à l’éligibilité
aux indemnisations :
l’indemnité porte sur le dommage matériel direct, immédiat et certains causé par l’éviction
(article 7 de la loi 85/009);
l’indemnité peut être pécuniaire ou sous forme de compensation en nature (article 8 de la
loi 85/009);
le prix de l’indemnisation des terres est différent suivant que le terrain résulte d’une
transaction normale de droit commun ou qu’il résulte d’une détention coutumière ayant
donné lieu à l’obtention d’un titre foncier. Dans le premier cas, l’indemnisation est égale au
prix d’achat, et dans le deuxième cas, elle est égale au taux des terrains domaniaux (article 9 de
la loi 85/009);
la valeur des constructions est déterminée par la commission de constat et d’évaluation,
par contre les maisons vétuste sous celles réalisées sur les emprises publiques ne recevront pas
d’indemnisation (article 10 de la loi 85/009);
les modalités de détermination de la valeur des cultures et plantations détruites sont fixées
par décret (alinéa 1, article 10 de la loi 85/009);
les articles des textes relatifs aux expropriations ne traitent pas des occupants sans titre
qui constituent en fait la majorité. Néanmoins, l’article 17 de l’ordonnance74 les
reconnaît comme attributaires quand ils ont occupé la terre d'une manière personnelle,
réelle, évidente et permanente se traduisant par une mise en valeur.
4.3.1. Eligibilité selon le statut d’occupation des terres
Au regard du droit national d’occupation des terres, les catégories suivantes sont éligibles aux
bénéfices de l’indemnisation dans le cadre du Projet :
a) les détenteurs d’un droit formel sur les terres (au Cameroun, ceux qui ont un titre
foncier) ;
b) les personnes qui n’ont pas de droit formel sur les terres au moment où le recensement
commence, mais qui ont des droits coutumiers sur ces terres (ceux qui sont installés depuis
au moins 1974 et ceux qui ont mis en valeur le terrain) ;
c) Les détenteurs de droits fonciers ou droit d’utilisation des terres acquis par expropriation ou
par d’autres procédures contraignantes conformément au système juridique du pays hôte.
Les personnes relevant des point a) b) et c) ci-dessus reçoivent une compensation pour les
terres qu’elles perdent. Les personnes occupant ces zones après la date limite n’ont droit à
aucune compensation ni autre forme d’aide au recasement.
4.3.2. Eligibilité à la compensation pour les biens autres que les terres
Toutes les personnes faisant partie des catégories ci-dessus (c'est-à-dire les occupants
présents à la date limite) reçoivent une compensation pour la perte des biens autres que la
terre (c’est à dire les bâtiments et les cultures).
L’indemnisation ne s’applique pas aux situations où les impacts sont indirects ou non
attribuables aux changements, induits par le projet, dans l’utilisation des terres par les
groupes ou Communautés affectées. Egalement, le promoteur n’est pas tenu d’indemniser ni
d’aider les personnes qui empiètent sur la zone du projet après la date limite d’éligibilité, à
condition que la date limite ait clairement été établie et rendue publique.
Les personnes affectées par les activités du Projet dans les différentes composantes
devront bénéficier d’une indemnisation calculée à partir d’une date appelée date
d’éligibilité d’attribution des droits.
Une date d’éligibilité devra être clairement déterminée, cela sur la base du calendrier
d’exécution probable du projet. La date limite est la date :
- de démarrage des opérations de recensement destinées à déterminer les ménages et les biens
éligibles ;
- à laquelle les ménages et les biens observés dans les emprises à déplacer sont
éligibles à compensation ;
- après laquelle les ménages qui arriveraient pour occuper les emprises ne seront pas
éligibles.
Dans le cas où une procédure est lancée, la date limite doit être rendue cohérente avec celle
de la loi camerounaise, qui est la date de déclaration d’utilité publique d’un domaine (Loi
n°85/ du 04 juillet 1985).
Il est nécessaire de préciser que toutes les améliorations apportées après le procès-verbal de la
Commission de Constat et d’Evaluation ne peuvent donner lieu à une indemnisation si elles
ont été réalisées dans le but d’obtenir une indemnité plus élevée.
L’identification des propriétaires des biens ou mises en valeur constatés a été effectuée par
nos équipes sur le terrain. Ceux-ci pourront être mieux consultés, le cas échéant, lors des
descentes de la Commission de Constat et d’Evaluation (CCE) des biens généralement créée
par arrêté du MINDCAF dans les processus d’expropriation et qui a la charge de réaliser
ces enquêtes.
Matériaux ;
Ouvertures ;
Plafonds ;
Charpente ;
Toiture ;
Sol ;
Fondation.
Les cultures ont été identifiées et dénombrées suivant leur niveau de maturité (jeune
ou adulte).
4.4.5. Classification des constructions par types
Au Cameroun, les constructions peuvent être classées suivant l'arrêté N°
00832/Y.15.1/MINUH/D00 du 20 novembre 1987 du Ministère de l'Urbanisme et de
l'Habitat qui fixe le barème des indemnisations des constructions et du décret
n°2006/3023/PM du 29 décembre 2006 qui établit la base de calcul de la valeur vénale
des constructions. Ces deux textes tiennent compte du standing, de l'année de
construction et de la superficie en six catégories de standing comme suit :
Les données collectées ont été exploitées et analysées au bureau afin d’estimer le coût
d’indemnisation à allouer aux différentes PAPs en fonction du type, de la nature, de la
quantité et de la qualité du bien. Ces données ont ainsi permis de produire le présent
Dossier d’Expropriation qui tient compte de la réglementation nationale.
ETUDES TECHNIQUES EN VUE DE L’ENTRETIEN DE CERTAINES VOIRIES
DANS LA VILLE DE YAOUNDE CREACONSULT
Les biens évalués dans le cadre de la présente étude ont été recensés au cours des
missions effectuées sur le terrain du 03 mars au 02 avril 2019. Des évolutions sont
donc possibles si ces emprises ne sont pas sécurisées avant le démarrage du projet. En
ce qui concerne les cultures saisonnières, seuls les inventaires menés au moment des
payements seront pertinents. Leurs quantités peuvent varier considérablement en
fonction des saisons. La provision financière prévue pour leur indemnisation a été faite
avec de fortes probabilités qu’elle soit réduite.
Toutes les tombes situées dans les sites de réalisation des infrastructures envisagées
seront déplacées conformément aux dispositions du Décret n°74-199 du 14 mars 1974
portant réglementation des opérations d’inhumation, d’exhumation, de transfert de corps
(cf. paragraphe 5.4 du présent document).
En appliquant les taux d’actualisation prévus à l’arrêté N°00832/4.15.1/MINUH/d000 du
20 novembre 1987 fixant les bases de calcul de la valeur vénale des constructions
frappées d’expropriation pour cause d’utilité publique, nous obtenons pour l’année 2019
et selon les types de construction définis plus haut, les prix au mètre carré (m²) de
construction suivant:
Tableau 5:Coûts unitaires pour les constructions actualisés en 2019, suivant l’arrêté
N°00832/4.15.1/MINUH/d000 du 20 novembre 1987
Sur le terrain, il a été identifié des constructions qui ne correspondent à aucune de ces
catégories. Ces dernières ont été dénommées ‘’quelconque’’ et il leur été affecté un coup
pour évaluation de 13 500 FCFA au mètre carré (m²).
ETUDES TECHNIQUES EN VUE DE L’ENTRETIEN DE CERTAINES VOIRIES
DANS LA VILLE DE YAOUNDE CREACONSULT
Enfin, l’estimation des coûts d’indemnités à reverser a été établie sur la base de la
superficie du bâtiment qui sera affectée, dans les cas où leur démolition totale ne serait
pas nécessaire. Toutefois, pour les constructions frappées à plus de 50% de leur
superficie, la valeur de l’indemnité a été évaluée en prenant en compte la superficie totale.
Par ailleurs, sur la base de l’expérience et au regard des coûts appliqués dans les
projets similaires, d’autres coûts sont souvent appliqués en fonction des
caractéristiques des biens concernés.
Il s’agit de :
Tableau 7:Barèmes autres biens
lorsqu’il s’agit d'un terrain résultant d'une détention coutumière ayant donné lieu à
l'obtention d'un titre foncier, l'indemnité ne peut dépasser le taux minimum officiel
des terrains domaniaux non viabilisés de la localité de situation du titre foncier. En
d’autres termes, l’indemnité pour un terrain coutumier nu ou non viabilisé mais qui
est désormais assorti d’un titre foncier ne saurait dépasser le prix minimum
officiellement fixé des terrains des domaines non viabilisés de la zone de situation du
titre foncier. Notons toutefois que la terre coutumière n’est pas une propriété mais une
terre occupée et exploitée, c’est-à-dire une terre qui n’appartient pas au domaine
public, qui était occupée avant le 05 août 1974, date d’entrée en vigueur des
Par ailleurs, il convient de rappeler que les terrains sans titre foncier ne bénéficieront
d’aucune indemnité. Ce qui serait probablement le cas pour terrains rencontrés lors
des enquêtes.
5.6. Synthèse des coûts des biens affectés par le projet et par tronçon
Les tableaux ci-dessous donnent la synthèse du coût des indemnisations par tronçon
concerné par le projet.
.6.1.1. Coût des constructions
b) Tronçon Etoudi face FOKOU –Chefferie EMANA carrefour- Bilono – raccordement rue super
garage et Bilono- entrée paroisse saint joseph d’Emana
Désignation Symbole Nombre Surface totale Coût total
d) Tronçon Carrefour carrière – chapelle notre dame de Lorette- zone verte mont messa –
ETETAK- entrée école maternelle publique d’Oyom abang, raccordement au carrefour
école maternelle des sources et entrée collège meyong (cité verte) centre médical « la
fraternité » à ETETAK
Désignation Symbol Nombre Surface totale Coût total
STANDING MOYEN e
SM 2 290 34 075 000
Standing ordinaire (SO) 1 35 2 362 500
Semi dur (SD) 30 3 593 116 759 843
BOIS B 1 115 1 552 500
MONTANT TOTAL DES CONSTRUCTIONS 154 749 843
e) Tronçon entrée paroisse Sainte annuaire –rue 7290, rue 7282 et 7329, raccordement à la
fin du projet PLANUT au camp sic ACACIA à Biyem Assi
Désignation Symbole Nombre Surface totale Coût total
Haut Standing (HS) 1 48 6 960 000
Standing moyen (SM) 3 460 54 050 000
Semi dur (SD) 11 455 14 787 955
MONTANT TOTAL DES CONSTRUCTIONS 75 797 955
f) Tronçon raccordement lycée bilingue d’Etouk EBE (rue 7015) au groupe scolaire bilingue
FOUDA MEKINDA au lieudit biscuiterie
Désignation Symbole Nombre Surface totale Coût total
Standing moyen (SM) 2 570 66 975 000
Standing ordinaire (SO) 4 528 35 640 000
Semi dur (SD) 26 4196 136 374 196
MONTANT TOTAL DES CONSTRUCTIONS 238 989 196
b) Tronçon Etoudi face FOKOU –Chefferie EMANA carrefour- Bilono – raccordement rue super
garage et Bilono- entrée paroisse saint joseph d’Emana (emprise 14.1m)
d) Tronçon Carrefour carrière – chapelle notre dame de Lorette- zone verte mont messa –
ETETAK- entrée école maternelle publique d’Oyom abang, raccordement au carrefour
école maternelle des sources et entrée collège meyong (cité verte) centre médical « la
fraternité » à ETETAK (emprise de 20.1m)
Désignation Symbol Nombre Surface totale Coût total
STANDING MOYEN e
SM 2 435 51 112 500
Standing ordinaire (SO) 1 53 3 543 750
Semi dur (SD) 30 5 389 175 139 764
BOIS B 1 173 2 328 750
MONTANT TOTAL DES CONSTRUCTIONS 232 124 764
e) Tronçon entrée paroisse Sainte annuaire –rue 7290, rue 7282 et 7329, raccordement à la
fin du projet PLANUT au camp sic ACACIA à Biyem Assi ( emprise 14.1m)
f) Tronçon raccordement lycée bilingue d’Etouk EBE (rue 7015) au groupe scolaire bilingue
FOUDA MEKINDA au lieudit biscuiterie( emprise 14.1m)
Désignation Symbole Nombre Surface totale Coût total
Standing moyen (SM) 2 621 72 967 500
Standing ordinaire (SO) 4 617 41 647 500
Semi dur (SD) 26 4 490 145 929 490
MONTANT TOTAL DES CONSTRUCTIONS 260 544 490
h) Tronçon Carrefour camp Sonel Oyom abang – carrefour palais des congrès
Tableau 10: Liste des personnes dont les parcelles seront affectées dans le cadre du projet et par tronçon
Variante 1
a) Tronçon Pharmacie bleue Ngousso (rue 1564 – Nkolbong (rue 5572) (emprise 14.1m)
Coordonnées du propriétaire Statut du foncier
Code Côté Titre foncier Détenteur
Noms et Prénoms N°CNI/Recep Contact Village ou Quartier
présenté Titre foncier
A Droit PHARMACIE BLEUE 699 857 272 NGOUSSO NON OUI
B Droit TERRAIN NU NGOUSSO NON OUI
C Droit BARRIERE NGOUSSO NON OUI
D Droit BARRIERE NGOUSSO NON OUI
E Droit BARRIERE NGOUSSO NON OUI
F Droit MUR DE SOUTENEMENT NGOUSSO NON OUI
G Droit BARRIERE NGOUSSO NON OUI
H Droit BARRIERE NGOUSSO NON OUI
I Gauche BATIMENT NGOUSSO NON OUI
J Gauche TERRAIN NU NGOUSSO NON OUI
K Droit BATIMENT+TN NGOUSSO NON OUI
L Droit M, DUCLAIS NGOUSSO NON OUI
M Droit BARRIERE NGOUSSO NON OUI
N Droit TERRAIN NU NGOUSSO NON OUI
O Gauche XX 679 617 459 NGOUSSO NON OUI
P Droit TERRAIN NU SANTA BARBARA NON
Q Droit BARRIERE SANTA BARBARA NON
R Droit BATIMENT SANTA BARBARA NON
TITRE FONCIER
COLLECTIF
S Gauche EL ALADJI MOUHOU 699 106 487 SANTA BARBARA NON
T Droit XX SANTA BARBARA NON
U Droit XX SANTA BARBARA NON
V Droit MAYEMATA BAR SANTA BARBARA NON
W Droit BARRIERE SANTA BARBARA NON
X Droit BARRIERE SANTA BARBARA NON
Y Gauche TCHAMEN MARIE LOUISE 118 210 191 691 237 309 SANTA BARBARA NON
Z Gauche BARRIERE SANTA BARBARA NON
A' Droit XX SANTA BARBARA NON OUI
B' Droit XX SANTA BARBARA NON OUI
C' Droit BARRIERE SANTA BARBARA NON OUI
D' Droit BARRIERE SANTA BARBARA NON OUI
E' Droit BARRIERE SANTA BARBARA NON OUI
F' Gauche BARRIERE SANTA BARBARA NON OUI
b) Tronçon Etoudi face FOKOU –Chefferie EMANA carrefour- Bilono – raccordement rue super garage et Bilono- entrée paroisse saint joseph
d’Emana (emprise 14.1m)
Coordonnées du propriétaire Statut du foncier
Code Côté
Noms et Prénoms N°CNI/Recep Contact Village ou Quartier Titre foncier présenté Numéro et date d'obtention
A Droit XX BILONO NON
B Droit BATIMENT BILONO NON
C Droit NKEN OSSONGO 675 638 270 BILONO NON
D Gauche BARRIERE BILONO NON
E Droit BAMA YIGUINA 652 183 453 BILONO NON
F Gauche XX BILONO NON
G Droit BARRIERE BILONO NON
H Gauche XX ETOUDI NON
I Gauche MAIRAMA EHOMBE 111 548 368 677 620 698 ETOUDI NON T
J Droit CENTRE DE SANTE ETOUDI NON
K Droit BARRIERE ETOUDI NON
L Gauche BARRIERE ETOUDI NON
M Gauche XX ETOUDI NON
N Gauche BARRIERE ETOUDI NON
O Droit TERRAIN NU ETOUDI NON
P Gauche BATIMENT ETOUDI NON
Q Gauche XX ETOUDI NON
R Gauche TERRAIN NU ETOUDI NON
S Gauche BARRIERE ETOUDI NON
T Droit XXX ETOUDI NON
U Droit BARRIERE ETOUDI NON
V Droit BARRIERE ETOUDI NON
W Droit XXX ETOUDI NON
c) Tronçon commissariat du 6è arrondissement Etoudi –raccordement à la rue 5818 et 5805 à SANTA BARBARA(emprise 14.1m)
Coordonnées du propriétaire Statut du foncier
Code Côté Titre foncier Numéro et date Détenteur
Noms et Prénoms N°CNI/Recep Contact Village ou Quartier
présenté d'obtention Titre foncier
A Droit XXX SANTA BARBARA NON OUI
B Droit BARRIERE SANTA BARBARA NON OUI
C Droit BARRIERE SANTA BARBARA NON OUI
D Gauche XXX SANTA BARBARA NON OUI
E Droit BATIMENT SANTA BARBARA NON OUI
d) Tronçon carrefour HAPPI EKOUMDOUM – CARREFOUR IAI – CARREFOUER CARRIERE – raccordement voie d’ODZA (emprise 20.1m)
Coordonnées du propriétaire Statut du foncier
Numéro Détenteur
Code Côté Village ou Titre foncier
Noms et Prénoms Contact du titre Titre
N°CNI/Recep Quartier présenté
foncier foncier
A Gauche ATANGANA EKOUMDOUM NON OUI
B Droit STATION NEPTURNE EKOUMDOUM NON OUI
C Droit BARRIERE EKOUMDOUM NON OUI
D Droit BOUTIQUE EKOUMDOUM NON OUI
E Droit BARRIERE EKOUMDOUM NON OUI
F Droit BARRIERE EKOUMDOUM NON OUI
G Gauche BATIMENT 677 141 418 EKOUMDOUM NON OUI
H Droit BARRIERE EKOUMDOUM NON OUI
I Gauche BARRIERE EKOUMDOUM NON OUI
J Droit BARRIERE + BATIMENT EKOUMDOUM NON OUI
K Droit BARRIERE EKOUMDOUM NON OUI
L Gauche EKOUMDOUM NON OUI
M Droit BARRIERE+BAT EKOUMDOUM NON OUI
N Droit BARRIERE EKOUMDOUM NON OUI
O Gauche BARRIERE EKOUMDOUM NON OUI
P Droit BARRIERE EKOUMDOUM NON OUI
Q Droit BATIMENT EKOUMDOUM NON OUI
GROUPE SCOLAIRE
R Gauche EKOUMDOUM NON OUI
JUNIORS
S Gauche BARRIERE EKOUMDOUM NON OUI
T Gauche BATIMENT EKOUMDOUM NON OUI
e) Tronçon raccordement lycée bilingue d’Etouk EBE (rue 7015) au groupe scolaire bilingue FOUDA MEKINDA au lieudit biscuiterie (emprise
14.1m)
f) Tronçon entrée paroisse Sainte annuaire –rue 7290, rue 7282 et 7329, raccordement à la fin du projet PLANUT au camp sic ACACIA à Biyem Assi
(emprise 14.1m)
Coordonnées du propriétaire Statut du foncier
Code Côté Village ou Titre foncier Détenteur
Noms et Prénoms N°CNI/Recep Contact
Quartier présenté Titre foncier
g) Tronçon Carrefour carrière – chapelle notre dame de Lorette- zone verte mont messa – ETETAK- entrée école maternelle publique d’Oyom abang,
raccordement au carrefour école maternelle des sources et entrée collège meyong (cité verte) centre médical « la fraternité » à ETETAK
Coordonnées du propriétaire Statut du foncier
Détenteur
Code Côté Village ou Titre foncier
Noms et Prénoms N°CNI/Recep Contact Titre
Quartier présenté
foncier
A Droit NANFAH EDSIGE 676 630 201 ETETAK NON OUI
B Gauche NTIEFA 100 169 545 677 664 114 ETETAK NON OUI
C Droit XX ETETAK NON OUI
D Gauche BATIMENT ETETAK NON OUI
E Gauche BATIMENT ETETAK NON OUI
F Droit BATIMENT ETETAK NON OUI
G Droit BARRIERE+BAT ETETAK NON OUI
H Droit BARRIERE+TN ETETAK NON OUI
I Gauche BATIMENT ETETAK NON OUI
J Droit BARRIERE ETETAK NON OUI
K Droit BARRIERE+TN ETETAK NON OUI
L Droit BARRIERE+TN ETETAK NON OUI
M Droit BATIMENT CARRIERE NON OUI
N Gauche BARRIERE + TN CARRIERE NON NON
O Droit TOTUE FLORENT CARRIERE NON OUI
P Droit KAMDEM FELIX 679 308 909 CARRIERE NON EN COURS
Q Gauche GUEWOU GERARD 675 577 644 CARRIERE NON EN COURS
R Droit BATIMENT CARRIERE NON OUI
S Gauche BARRIERE+BATIMENT CARRIERE NON OUI
T Droit BATIMENT CARRIERE NON OUI
U Gauche BARRIERE CARRIERE NON OUI
V Droit BARRIERE CARRIERE NON OUI
W Droit BARRIERE CARRIERE NON OUI
X Gauche NOUBISSI BERNARD 679 456 520 CARRIERE NON OUI
h) Tronçon Carrefour camp Sonel Oyom abang – carrefour palais des congrès
Coordonnées du propriétaire Statut du foncier
Détenteur
Code Côté Village ou Numéro et date
Noms et Prénoms Contact Titre
Quartier d'obtention
foncier
PARTIE CARREFOUR NBANKOLO- PALAIS DES CONGRES EMPRISE
A Gauche BOUTIQUES MBANKOLO OUI
B Gauche BARRIERE MBANKOLO OUI
C Gauche BARRIERE MBANKOLO OUI
D Gauche ECOLE MBANKOLO OUI
E droit CENTRE HOSPITALIER MBANKOLO OUI
F Gauche XXX MBANKOLO OUI
G droit BARRIERE MBANKOLO OUI
H droit XXX MBANKOLO OUI
I Gauche XXX MBANKOLO OUI
J droit BARRIERE MBANKOLO OUI
K droit BARRIERE MBANKOLO OUI
PARTIE CARREFOUR CAMP SONEL - CARREFOUR NBANKOLO
D Droit BOUTIQUES OYOM ABANG OUI
E Droit BARRIERE OYOM ABANG OUI
F Droit BOUTIQUES OYOM ABANG OUI
665 414
G Droit ESSONO ANDRE DIDIER OYOM ABANG OUI
367
H Droit BARRIERE OYOM ABANG OUI
I Gauche BARRIERE + BAT OYOM ABANG OUI
J Gauche BARRIERE OYOM ABANG OUI
K Droit XX OYOM ABANG OUI
L Droit TERRAIN NU OYOM ABANG OUI
M Droit XX OYOM ABANG OUI
N Droit BARRIERE OYOM ABANG OUI
Tableau 11:Coût des autres types de biens identifiés dans l’emprise du projet
Variante 2
a) Tronçon Pharmacie bleue Ngousso (rue 1564 – Nkolbong (rue 5572)
Quantité Coût
Désignation Unités Nombre Coût total
totale Unitaire
Parcelle non construite m² 27 2361 10 000 23 613 000
Quantité Coût
Désignation Unités Nombre Coût total
totale Unitaire
Parcelle non construite m² 13 1046 10 000 10 460 000
Clôture ml 11 293 100 000 29 300 000
MONTANT TOTAL DES 39 760 000
AUTRES BIENS
c) Tronçon commissariat du 6è arrondissement Etoudi –raccordement à la rue 5818 et 5805 à
SANTA BARBARA
Quantité Coût
Désignation Unités Nombre Coût total
totale Unitaire
Parcelle non construite m² 4 118 10 000 1 180 000
Clôture ml 4 51 100 000 5 100 000
MONTANT TOTAL DES 6 280 000
AUTRES BIENS
d) Tronçon carrefour HAPPI EKOUMDOUM – CARREFOUR IAI – CARREFOUER CARRIERE –
raccordement voie d’ODZA
Quantit Coût Unitaire
Désignation Unités Nombre Coût total
é
Parcelle non construite m² 59 totale
6 935 10 000 69 350 000
Clôture ml 51 1 567 100 000 156 700 000
TOMBES U 18 18 De 100 000 à 150 000 2 100 000
Puits /forages U 3 3 2 000 000 6 000 000
MONTANT TOTAL DES
234 150 000
AUTRES BIENS
e) Tronçon raccordement lycée bilingue d’Etouk EBE (rue 7015) au groupe scolaire bilingue
FOUDA MEKINDA au lieudit biscuiterie
Quantité Coût
Désignation Unités Nombre Coût total
totale Unitaire
Parcelle non construite m² 8 1195 10 000 11 945 000
Clôture ml 9 244 100 000 24 400 000
Puits 1 1 500 000 500 000
MONTANT TOTAL DES 36 845 000
AUTRES BIENS
ETUDES TECHNIQUES EN VUE DE L’ENTRETIEN DE CERTAINES VOIRIES
DANS LA VILLE DE YAOUNDE CREACONSULT
f) Tronçon entrée paroisse Sainte annuaire –rue 7290, rue 7282 et 7329, raccordement à la fin du
projet PLANUT au camp sic ACACIA à Biyem Assi
Quantité Coût
Désignation Unités Nombre Coût total
totale Unitaire
Parcelle non construite m² 19 1097 10 000 10 970 000
Clôture ml 20 549 100 000 54 900 000
MONTANT TOTAL 65 870 000
DES AUTRES BIENS
g) Tronçon Carrefour carrière – chapelle notre dame de Lorette- zone verte mont messa – ETETAK-
entrée école maternelle publique d’Oyom abang, raccordement au carrefour école maternelle
des sources et entrée collège meyong (cité verte) centre médical « la fraternité » à ETETAK
Quantité Coût
Désignation Unités Nombre Coût total
totale Unitaire
Parcelle non construite m² 15 1393 10 000 13 930 000
Clôture ml 16 356 100 000 35 600 000
MONTANT TOTAL DES 49 530 000
AUTRES BIENS
h) Tronçon Carrefour camp sonel oyom abang – carrefour palais des congrès
Quantité Coût
Désignation Unités Nombre Coût total
totale Unitaire
Parcelle non construite m² 29 3 501,50 10 000 35 015 000
Clôture ml 24 705,00 100 000 70 500 000
MONTANT TOTAL DES 105 515 000
AUTRES BIENS
Variante 1
a) Tronçon Pharmacie bleue Ngousso (rue 1564 – Nkolbong (rue 5572) (emprise 14.1m)
Quantité Coût
Désignation Unités Nombre Coût total
totale Unitaire
Parcelle non construite m² 27 3 129 10 000 31 293 000
b) Tronçon Etoudi face FOKOU –Chefferie EMANA carrefour- Bilono – raccordement rue super
garage et Bilono- entrée paroisse saint joseph d’Emana (emprise 14.1m)
Quantité Coût
Désignation Unités Nombre Coût total
totale Unitaire
Parcelle non construite m² 13 1 414 10 000 14 140 000
Clôture ml 11 293 100 000 29 300 000
MONTANT TOTAL DES 43 440 000
AUTRES BIENS
e) Tronçon raccordement lycée bilingue d’Etouk EBE (rue 7015) au groupe scolaire bilingue
FOUDA MEKINDA au lieudit biscuiterie (emprise 14.1m)
Quantité Coût
Désignation Unités Nombre Coût total
totale Unitaire
Parcelle non construite m² 8 1 952 10 000 19 520 000
Clôture ml 9 244 100 000 24 400 000
Puits 1 1 500 000 500 000
MONTANT TOTAL DES 43 920 000
AUTRES BIENS
f) Tronçon entrée paroisse Sainte annuaire –rue 7290, rue 7282 et 7329, raccordement à la fin du
projet PLANUT au camp sic ACACIA à Biyem Assi (emprise 14.1m)
Quantité Coût
Désignation Unités Nombre Coût total
totale Unitaire
Parcelle non construite m² 19 1 544 10 000 15 435 000
Clôture ml 20 549 100 000 54 900 000
MONTANT TOTAL 71 585 000
DES AUTRES BIENS
g) Tronçon Carrefour carrière – chapelle notre dame de Lorette- zone verte mont messa – ETETAK-
entrée école maternelle publique d’Oyom abang, raccordement au carrefour école maternelle des
sources et entrée collège meyong (cité verte) centre médical « la fraternité » à ETETAK
Quantité Coût
Désignation Unités Nombre Coût total
totale Unitaire
Parcelle non construite m² 15 2 040 10 000 20 395 000
Clôture ml 16 356 100 000 35 600 000
MONTANT TOTAL DES 55 995 000
AUTRES BIENS
h) Tronçon Carrefour camp sonel oyom abang – carrefour palais des congrès
Quantité Coût
Désignation Unités Nombre Coût total
totale Unitaire
ETUDES TECHNIQUES EN VUE DE L’ENTRETIEN DE CERTAINES VOIRIES
DANS LA VILLE DE YAOUNDE CREACONSULT
Tronçon raccordement lycée bilingue d’Etouk EBE (rue 7015) au groupe scolaire bilingue
FOUDA MEKINDA au lieudit biscuiterie
En définitive, le coût total des biens et mises en valeurs de notre projet est estimé à
1 303 438 365 (un milliard trois cent trois million quatre cent trente-huit mille trois cent
soixante-cinq francs CFA) .
En marge des coûts directs des indemnisations des mises en valeurs impactées, on peut
proposer une provision pour :
NB : ces différentes provisions seront utilisées pour la gestion du personnel lors des
différentes descentes sur le terrain afin de faciliter l’expropriation.
Ainsi, le montant prévisionnel pour l’étude foncière est estimé à 1 535 022 886 (un milliard
cinq cent trente-cinq vingt-deux mille huit cent quatre-vingt-six) FCFA.
Variante 1 :
Tronçon Carrefour carrière – chapelle notre dame de Lorette- zone verte mont messa –
ETETAK- entrée école maternelle publique d’Oyom abang, raccordement au carrefour
école maternelle des sources et entrée collège meyong (cité verte) centre médical « la
fraternité » à ETETAK : 494 949 764 FCFA
Tronçon entrée paroisse Sainte annuaire –rue 7290, rue 7282 et 7329, raccordement à la
fin du projet PLANUT au camp sic ACACIA à Biyem Assi : 174 705 574 FCFA
Tronçon raccordement lycée bilingue d’Etouk EBE (rue 7015) au groupe scolaire
bilingue FOUDA MEKINDA au lieudit biscuiterie : 304 489 490 FCFA
Tronçon carrefour HAPPI EKOUMDOUM – CARREFOUR IAI – CARREFOUER CARRIERE –
ETUDES TECHNIQUES EN VUE DE L’ENTRETIEN DE CERTAINES VOIRIES
DANS LA VILLE DE YAOUNDE CREACONSULT
En définitive, le coût total des biens et mises en valeurs de notre projet est estimé à
1 951 754 523 (un milliard neuf cent cinquante un sept cent cinquante-quatre mille cinq cent
deux trois francs CFA).
En marge des coûts directs des indemnisations des mises en valeurs impactées, on peut
proposer une provision pour :
NB : ces différentes provisions seront utilisées pour la gestion du personnel lors des
différentes descentes sur le terrain afin de faciliter l’expropriation.
Ainsi, le montant prévisionnel pour l’étude foncière est estimé à 2 293 552 791(deux
milliard deux cent quatre-vingt-treize million cinq cent cinquante-deux mille) FCFA.
Le mode de paiement décrit concerne le règlement des indemnités pour expropriations. Cette
ETUDES TECHNIQUES EN VUE DE L’ENTRETIEN DE CERTAINES VOIRIES
DANS LA VILLE DE YAOUNDE CREACONSULT
Des contentieux relatifs à l’expropriation pour cause d’utilité publique peuvent survenir. En
effet, on a souvent assisté des décisions de tribunal venant trancher des plaintes liées aux
indemnisations. De façon générale, la loi de 1985 prévoit en son article 12 « (1) qu’en cas de
contestation sur le montant des indemnités, l'exproprié adresse sa réclamation à
l'administration chargée des Domaines. (2) S'il n'obtient pas satisfaction, il saisit, dans un délai
d'un mois, à compter de la date de notification de la décision contestée, le Tribunal judiciaire
compétent du lieu de situation de l'immeuble. (3) Conformément à la procédure et sous
réserve des voies de recours de droit commun, le tribunal confirme, réduit ou augmente le
montant de l'indemnité suivant les modalités d'évaluation fixées dans la présente loi et ses
textes d'application
8. Conclusion
L’étude foncière des différents tronçons du présent projet et sur la base des recherches
bibliographiques, la visite du site, les différents contacts avec les autorités administratives et
les enquêtes de terrains, nous a permis d’avoir une idée sur l’expropriation des populations
impactées par le projet dans les deux villes concernées par notre étude lors de son exécution.
Variante 2
Pour cette variante, le montant prévisionnel pour l’étude foncière est estimé à 1 303 438 365
(un milliard trois cent trois million quatre cent trente-huit mille trois cent soixante-cinq francs
CFA) incluant une provision d’un montant total de 231 584 521 FCFA (deux cent trente un
mille cinq cent quatre-vingt-quatorze mille cinq cent vingt un francs CFA) réparti comme suit :
- 130 343 836 FCFA correspondants à 10% du montant total de l’expropriation pour des
imprévus, les omissions lors des recensements sur les différents sites
- 91 240 685 FCFA correspondants à 7% du montant total de l’expropriation pour la
commission préfectorale du département du Mfoundi et celui de la Mefou Afamba ;
- 10 000 000 pour la mobilisation de l’ONG en charge de l’encadrement des PAPs.
L’étude recommande que les PAPs soient indemnisées au moins six mois avant le début des
travaux.
Variante 1
Pour cette variante, le montant prévisionnel pour l’étude foncière est estimé à 1 951 754
523 (un milliard neuf cent cinquante un sept cent cinquante-quatre mille cinq cent deux trois
francs CFA) incluant une provision d’un montant total de 341 798 268 FCFA (trois cent
quarante un million sept cent quatre-vingt-dix-huit deux cent soixante-huit francs CFA)
réparti comme suit :
- 195 175 452 FCFA correspondants à 10% du montant total de l’expropriation pour des
imprévus, les omissions lors des recensements sur les différents sites
- 136 622 816 FCFA correspondants à 7% du montant total de l’expropriation pour la
commission préfectorale du département du Mfoundi et celui de la Mefou Afamba ;
- 10 000 000 pour la mobilisation de l’ONG en charge de l’encadrement des PAPs.
Soit un total de 341 798 268 FCFA (trois cent quarante un million sept cent quatre-vingt-dix-
huit deux cent soixante-huit francs CFA).
L’étude recommande que les PAPs soient indemnisées au moins six mois avant le début des
travaux.
9. Annexes
Annexe 1 : Bibliographie
Annexe 1 : Bibliographie
Arnauld Philippe NDZANA, Louis Freddy ETOUNDI TSALA, Valérie OngoloZogo,
2012. La mise en œuvre du plan de déplacements urbains de Yaoundé : enjeux,
contraintes et méthodes. 22 p
ONU-HABITAT, 2003. Le défi des bidonvilles : rapport mondial sur les établissements
humains. 310 p
ONU HABITAT, 2007. Profil urbain de Yaoundé. Programme des Nations unies pour les
Établissements Humains. 41 p
SFI, 2002. Manuel d’élaboration des plans d’action de réinstallation. 110 p Tientcheu
Njiako André, 2003.Droits fonciers urbains au Cameroun, Yaoundé-
Cameroun, P.U.A., Février. 2003, 544 p.
Tronçon Carrefour carrière – chapelle notre dame de Lorette- zone verte mont messa –
ETETAK- entrée école maternelle publique d’Oyom abang, raccordement au carrefour école
maternelle des sources et entrée collège meyong (cité verte) centre médical « la fraternité »
à ETETAK
Tronçon raccordement lycée bilingue d’Etouk EBE (rue 7015) au groupe scolaire bilingue
FOUDA MEKINDA au lieudit biscuiterie
Tronçon carrefour HAPPI EKOUMDOUM – CARREFOUR IAI – CARREFOUER CARRIERE –
raccordement voie d’ODZA
Tronçon commissariat du 6è arrondissement Etoudi –raccordement à la rue 5818 et 5805 à
SANTA BARBARA
Tronçon Pharmacie bleue Ngousso (rue 1564) – Nkolbong (rue 5572)
Tronçon Etoudi face FOKOU –Chefferie EMANA carrefour- Bilono – raccordement rue super
garage et Bilono- entrée paroisse saint joseph d’Emana
Tronçon Carrefour carrière – chapelle notre dame de Lorette- zone verte mont messa –
ETETAK- entrée école maternelle publique d’Oyom abang, raccordement au carrefour
école maternelle des sources et entrée collège meyong (cité verte) centre médical « la
fraternité » à ETETAK
Tronçon raccordement lycée bilingue d’Etouk EBE (rue 7015) au groupe scolaire bilingue
FOUDA MEKINDA au lieudit biscuiterie
Tronçon carrefour HAPPI EKOUMDOUM – CARREFOUR IAI – CARREFOUER CARRIERE –
raccordement voie d’ODZA
Tronçon commissariat du 6è arrondissement Etoudi –raccordement à la rue 5818 et 5805
à SANTA BARBARA
Tronçon Pharmacie bleue Ngousso (rue 1564 – Nkolbong (rue 5572)
Tronçon Etoudi face FOKOU –Chefferie EMANA carrefour- Bilono – raccordement rue super
garage et Bilono- entrée paroisse saint joseph d’Emana
ANNEXE 2.3 plan d’expropriation
Tronçon entrée paroisse Sainte annuaire –rue 7290,rue 7282 et 7329 , raccordement à la
fin du projet PLANUT au camp sic ACACIA à Biyem Assi
Tronçon Carrefour carrière – chapelle notre dame de Lorette- zone verte mont messa –
ETETAK- entrée école maternelle publique d’Oyom abang, raccordement au carrefour
école maternelle des sources et entrée collège meyong (cité verte) centre médical « la
fraternité » à ETETAK
Tronçon raccordement lycée bilingue d’Etouk EBE (rue 7015) au groupe scolaire bilingue
FOUDA MEKINDA au lieudit biscuiterie
Tronçon carrefour HAPPI EKOUMDOUM – CARREFOUR IAI – CARREFOUER CARRIERE –
raccordement voie d’ODZA
Tronçon commissariat du 6è arrondissement Etoudi –raccordement à la rue 5818 et 5805
à SANTA BARBARA
Tronçon Pharmacie bleue Ngousso (rue 1564 – Nkolbong (rue 5572)
Tronçon Etoudi face FOKOU –Chefferie EMANA carrefour- Bilono – raccordement rue super
garage et Bilono- entrée paroisse saint joseph d’Emana
SYNTHESE CONSTRUCTIONS ET AUTRES BIENS
Variante 1
a) Tronçon entrée paroisse Sainte annuaire –rue 7290, rue 7282 et 7329, raccordement à la fin du projet PLANUT au camp sic ACACIA à Biyem
Assi (emprise 12.1m.)
Sous tronçon 1 : école notre dame de lorette –Etetak- école maternelle d’Oyom abang (emprise 14.1m)
Sous tronçon 2 : « Ecole Notre Dame de Lorette » ressort au carrefour au lieu-dit « Ecole Maternelle des sources ». (Emprise
12.1m)
Surface touchée par type de
Statut du
Code Côté Coordonnées du propriétaire construction
foncier
(en m²)
Détenteur Standing Standing Semi
Noms et Village ou TERRAIN
Contact Titre Moyen Ordinaire Dur Bois
Prénoms N°CNI/Recep Quartier NU (TN) BARRIERE
foncier (SM) (SO) (SD) (B)
D' Droit BARRIERE +BAT CARRIERE
50 10 10
E' Droit BATIMENT CARRIERE
80
F' Gauche BATIMENT CARRIERE
80
DJAMBOU EN
G' Gauche 677 367 846 CARRIERE
ELISABETH COURS 115
DOUANLA JEAN EN
H' Droit 677 072 035 CARRIERE
PAUL 117 410 588 COURS 232
I' Gauche BATIMENT CARRIERE
180
J' Droit IMELONG MAFFO 683 362 470 CARRIERE
90
K' Droit BATIMENT CARRIERE
72
L' Droit COLLEGE IBM CARRIERE
102 24 17
M' Droit BATIMENT CARRIERE NON 60
N' Gauche BATIMENT CARRIERE NON 50
O' Gauche BATIMENT CARRIERE NON 355
P' Droit BATIMENT CARRIERE NON 355
MBOUYA
Q' Droit
MAURICE
675 118 760 CARRIERE NON 165
R' Droit BATIMENT CARRIERE NON 263
S' Gauche BATIMENT CARRIERE NON 195
c) Tronçon raccordement lycée bilingue d’Etouk EBE (rue 7015) au groupe scolaire bilingue FOUDA MEKINDA au lieudit biscuiterie (emprise
12.1m.)
d) Tronçon carrefour HAPPI EKOUMDOUM – CARREFOUR IAI – CARREFOUER CARRIERE – raccordement voie d’ODZA (emprise 14.1m.)
TITRE COLLECTIF
BARRIERE
J Droit ETOUDI NON OUI 48 16
+TN 2COCOTIERS
K Gauche BATIMENT ETOUDI NON OUI 43
L Droit XXX ETOUDI NON OUI
40
NDOMO
M Gauche BODO Epse 699 549 479 ETOUDI NON OUI 20 10
FOUDA
NON OUI
f) Tronçon Pharmacie bleue Ngousso (rue 1564) – Nkolbong (rue 5572) (emprise 12.1m.)
Surface touchée par type
Coordonnées du propriétaire Statut du foncier de construction
(en m²)
Code Côté
Titre Numéro et Semi
Noms et Village ou Détenteur TERRAIN
Contact foncier date Dur Bois
Prénoms N°CNI/Recep Quartier Titre quelconque NU (TN) BARRIERE
présenté d'obtention (SD) (B)
foncier
PHARMACIE
A Droit 699 857 272 NGOUSSO NON OUI 140 100
BLEUE
B Droit TERRAIN NU NGOUSSO NON OUI 104
C Droit BARRIERE NGOUSSO NON OUI 30 15
D Droit BARRIERE NGOUSSO NON OUI 48 24
E Droit BARRIERE NGOUSSO NON OUI 74 37
MUR DE
F Droit NGOUSSO NON OUI 60 30
SOUTENEMENT
G Droit BARRIERE NGOUSSO NON OUI 74 37
H Droit BARRIERE NGOUSSO NON OUI 64 32
I Gauche BATIMENT NGOUSSO NON OUI 96
J Gauche TERRAIN NU NGOUSSO NON OUI
250
K Droit BATIMENT+TN NGOUSSO NON 80 50
L Droit M, DUCLAIS NGOUSSO NON 116 29
M Droit BARRIERE NGOUSSO NON 50 10
N Droit TERRAIN NU NGOUSSO NON 150
O Gauche XX 679 617 459 NGOUSSO NON OUI 30 30
P Droit TERRAIN NU SANTA BARBARA NON 330
Q Droit BARRIERE SANTA BARBARA NON 63 25
R Droit BATIMENT SANTA BARBARA NON 53
EL ALADJI
S Gauche 699 106 487 SANTA BARBARA NON OUI 55
MOUHOU
T Droit XX SANTA BARBARA NON 186 62
U Droit XX SANTA BARBARA NON 36 18
MAYEMATA
V Droit SANTA BARBARA NON 38
BAR
W Droit BARRIERE SANTA BARBARA NON 78 26
X Droit BARRIERE SANTA BARBARA NON 99 33
TCHAMEN
Y Gauche 691 237 309 SANTA BARBARA NON OUI 120
MARIE LOUISE 118 210 191
Z Gauche BARRIERE SANTA BARBARA NON OUI 36 12
A' Droit XX SANTA BARBARA NON OUI 72 60 24
B' Droit XX SANTA BARBARA NON OUI 77 51
153
C' Droit BARRIERE SANTA BARBARA NON OUI 83 33
D' Droit BARRIERE SANTA BARBARA NON OUI 35 29
E' Droit BARRIERE SANTA BARBARA NON OUI 50 25
F' Gauche BARRIERE SANTA BARBARA NON OUI 30 15
g) Tronçon Etoudi face FOKOU –Chefferie EMANA carrefour- Bilono – raccordement rue super garage et Bilono- entrée paroisse saint joseph
d’Emana (emprise 12.1m.)
Surface touchée par type de
Coordonnées du propriétaire Statut du foncier construction
(en m²)
Code Côté
Village Titre Numéro et Standing
Noms et Détenteur Semi
ou foncier date Ordinaire Bois TERRAIN
Prénoms N°CNI/Recep Contact Titre Dur quelconque BARRIERE
Quartier présenté d'obtention (SO) (B) NU (TN)
foncier (SD)
A Droit XX BILONO NON OUI 60
B Droit BATIMENT BILONO NON OUI 49
TITRE COLLECTIF
NKEN 675
C Droit BILONO NON OUI 36
OSSONGO 638 270
D Gauche BARRIERE BILONO NON OUI 68 34
BAMA 652
E Droit BILONO NON OUI
YIGUINA 183 453
F Gauche XX BILONO NON OUI 36
72 36
G Droit BARRIERE BILONO NON OUI 38 19
H Gauche XX ETOUDI NON OUI 102
MAIRAMA 677 TITRE
I Gauche ETOUDI NON OUI 36
EHOMBE 111 548 368 620 698 COLLECTIF
CENTRE
J Droit ETOUDI NON OUI 102 52
DE SANTE
K Droit BARRIERE ETOUDI NON OUI 42 21
L Gauche BARRIERE ETOUDI NON OUI 44 22
M Gauche XX ETOUDI NON OUI 92
N Gauche BARRIERE ETOUDI NON OUI 138 46
TERRAIN
O Droit ETOUDI NON OUI 45
NU
P Gauche BATIMENT ETOUDI NON OUI 65
Q Gauche XX ETOUDI NON OUI
30
TERRAIN
R Gauche ETOUDI NON OUI 305
NU
S Gauche BARRIERE ETOUDI NON OUI 60 15
T Droit XXX ETOUDI NON OUI 18 72 18
U Droit BARRIERE ETOUDI NON OUI
24 12
V Droit BARRIERE ETOUDI NON OUI 36 18
W Droit XXX ETOUDI NON OUI 38
h) Tronçon Carrefour camp Sonel Oyom abang – carrefour palais des congrès (emprise 14,1m)
Surface touchée par type de construction
Coordonnées du propriétaire Statut du foncier
(en m²)
Code Côté Détenteur Haut Standing Standing Semi
Noms et Village ou Numéro et date TERRAIN
Contact Titre Standing Moyen Ordinaire Dur BARRIERE
Prénoms Quartier d'obtention NU (TN)
foncier (HS) (SM) (SO) (SD)
A Gauche BOUTIQUES MBANKOLO OUI
30
B Gauche BARRIERE MBANKOLO OUI 40 20
C Gauche BARRIERE MBANKOLO OUI 30 15
D Droit BOUTIQUES OYOM ABANG OUI 16 8
144
E Droit BARRIERE OYOM ABANG OUI
148
F Droit BOUTIQUES OYOM ABANG OUI 48 25
ESSONO ANDRE 665 414
G Droit OYOM ABANG OUI 42 21
DIDIER 367
H Droit BARRIERE OYOM ABANG OUI 159 52
BARRIERE +
I Gauche OYOM ABANG OUI 42 21
BAT 42
J Gauche BARRIERE OYOM ABANG OUI 51 17
K Droit XX OYOM ABANG OUI 108 28
L Droit TERRAIN NU OYOM ABANG OUI 504
M Droit XX OYOM ABANG OUI
36
N Droit BARRIERE OYOM ABANG OUI 84 42
O Gauche XX OYOM ABANG OUI
93
P Droit BARRIERE+BAT OYOM ABANG OUI 21 21
84
Q Droit BARRIERE OYOM ABANG OUI 28 14
R Droit BARRIERE OYOM ABANG OUI 34 17
S Gauche BARRIERE MBANKOLO OUI 48 24
T Droit BARRIERE MBANKOLO OUI 38 19
U Gauche BARRIERE MBANKOLO OUI 48 16
V Gauche BARRIERE MBANKOLO OUI 20 13
20
W Droit BARRIERE MBANKOLO OUI 56 28
X Gauche BARRIERE MBANKOLO OUI 90 45
Y Droit BARRIERE MBANKOLO OUI 111 74
Z Gauche TERRAIN NU MBANKOLO OUI 394
A' Droit TERRAIN NU MBANKOLO OUI 440
B' Droit BARRIERE MBANKOLO OUI 64 32
C' Droit BARRIERE MBANKOLO OUI 80 40
D' Droit TERRAIN NU MBANKOLO OUI 270
E' Gauche TERRAIN NU MBANKOLO OUI 270
F' Droit BARRIERE MBANKOLO OUI 104 52
G' Gauche BARRIERE MBANKOLO OUI 52 26
H' Droit TERRAIN NU MBANKOLO 34048/FOUNDI OUI 140
INPIRATION
I' Gauche MBANKOLO
PALACE 232
BEMBA
J' Droit 676479245 MBANKOLO
MATHURIN 64
VARIANTE 2
Cette variante prendra en compte les voies secondaires d’emprise 20.1m ainsi que les voies tertiaires dont les emprises sont de 14.10m
a) Tronçon entrée paroisse Sainte annuaire –rue 7290, rue 7282 et 7329, raccordement à la fin du projet PLANUT au camp sic ACACIA à Biyem
Assi (emprise 14.1m.)
b) Tronçon Carrefour carrière – chapelle notre dame de Lorette- zone verte mont messa – ETETAK- entrée école maternelle publique d’Oyom
abang, raccordement au carrefour école maternelle des sources et entrée collège meyong (cité verte) centre médical « la fraternité » à
ETETAK
Surface touchée par type de
Coordonnées du propriétaire Statut du foncier construction
(en m²)
Code Côté
Titre Détenteur Standing Standing
Village ou Semi TERRAIN
Noms et Prénoms Contact foncier Titre Moyen Ordinaire Bois BARRIERE
N°CNI/Recep Quartier Dur NU (TN)
présenté foncier (SM) (SO) (B)
(SD)
Sous tronçon 1 : école notre dame de lorette –Etetak- école maternelle d’Oyom abang (emprise 20.6m)
A Droit NANFAH EDSIGE 676630201 ETETAK NON OUI 135
B Gauche NTIEFA 677664114 ETETAK NON OUI 98
100 169 545
C Droit XX ETETAK NON OUI
54
D Gauche BATIMENT ETETAK NON OUI 36
E Gauche BATIMENT ETETAK NON OUI 54
F Droit BATIMENT ETETAK NON OUI 122
G Droit BARRIERE+BAT ETETAK NON OUI 77 17
H Droit BARRIERE+TN ETETAK NON OUI 150 20
I Gauche BATIMENT ETETAK NON OUI 300
J Droit BARRIERE ETETAK NON OUI 100 20
K Droit BARRIERE+TN ETETAK NON OUI 90 20
L Droit BARRIERE+TN ETETAK NON OUI 180 40
M Droit BATIMENT NON OUI 150
CARRIERE
N Gauche BARRIERE + TN NON OUI 383 51
CARRIERE
O Droit TOTUE FLORENT NON OUI 225
CARRIERE
P Droit KAMDEM FELIX 679308909 NON OUI 225
CARRIERE
Q Gauche GUEWOU GERARD 675577644 NON OUI 53 143 12
CARRIERE
R Droit BATIMENT NON OUI 128
CARRIERE
S Gauche BARRIERE+BATIMENT NON OUI 144 36 12
CARRIERE
T Droit BATIMENT NON OUI 90
CARRIERE
U Gauche BARRIERE NON OUI 104 23
Surface touchée par type de
Coordonnées du propriétaire Statut du foncier construction
(en m²)
Code Côté
Titre Détenteur Standing Standing
Village ou Semi TERRAIN
Noms et Prénoms Contact foncier Titre Moyen Ordinaire Bois BARRIERE
N°CNI/Recep Quartier Dur NU (TN)
présenté foncier (SM) (SO) (B)
(SD)
CARRIERE
V Droit BARRIERE NON OUI 95 21
CARRIERE
W Droit BARRIERE NON OUI 27 6
CARRIERE
X Gauche NOUBISSI BERNARD 679456520 NON OUI 180
CARRIERE
Y Droit BARRIERE NON OUI 180 20
CARRIERE
Z Droit BATIMENT NON OUI 150
CARRIERE
A' Droit PAROISSE STE LORETTE NON OUI 263 35
CARRIERE
B' Gauche BATIMENT NON OUI 165
CARRIERE
C' Droit BARRIERE NON OUI 240 32
CARRIERE
Sous tronçon 2 : « Ecole Notre Dame de Lorette » ressort au carrefour au lieu-dit « Ecole Maternelle des sources ». (Emprise 14.1m)
c) Tronçon raccordement lycée bilingue d’Etouk EBE (rue 7015) au groupe scolaire bilingue FOUDA MEKINDA au lieudit biscuiterie (emprise
14.1m.)
d) tronçon carrefour HAPPI EKOUMDOUM – CARREFOUR IAI – CARREFOUER CARRIERE – raccordement voie d’ODZA(emprise 20.6m.)
Très Standi
Code Côté Titre Détente Haut Semi
Noms et Village ou Haut Standing ng
Contact foncier ur Standin Dur quelc TERRAIN BARRIER
Prénoms N°CNI/Recep Quartier Standing Moyen Ordin
présenté Titre g (HS) (SD) onque NU (TN) E
(THS) (SM) aire
foncier
(SO)
A Gauche EKOUMDOUM NON OUI
ATANGANA 305
STATION
B Droit EKOUMDOUM NON OUI
NEPTURNE 198
C Droit BARRIERE EKOUMDOUM NON OUI
138 23
D Droit BOUTIQUE EKOUMDOUM NON OUI
138
E Droit BARRIERE EKOUMDOUM NON OUI
144 24
F Droit BARRIERE EKOUMDOUM NON OUI
234 52
G Gauche BATIMENT 677 141 418 EKOUMDOUM NON OUI
186
H Droit BARRIERE EKOUMDOUM NON OUI
192 32
I Gauche BARRIERE EKOUMDOUM NON OUI
318 53
BARRIERE
J Droit + EKOUMDOUM NON OUI
36 57 19
BATIMENT
K Droit BARRIERE EKOUMDOUM NON OUI
114 19
L Gauche XXX EKOUMDOUM NON OUI 3MANGUIERS
248 55
Très Standi
Code Côté Titre Détente Haut Semi
Noms et Village ou Haut Standing ng
Contact foncier ur Standin Dur quelc TERRAIN BARRIER
Prénoms N°CNI/Recep Quartier Standing Moyen Ordin
présenté Titre g (HS) (SD) onque NU (TN) E
(THS) (SM) aire
foncier
(SO)
TERRAIN
B' Gauche EKOUMDOUM NON OUI
NU 954
C' Droit BARRIERE EKOUMDOUM NON OUI
50 22
D' Gauche BARRIERE EKOUMDOUM NON OUI
72 32
E' Droit BARRIERE EKOUMDOUM NON OUI
63 28
DIMOU
F' Droit 677 438 379 EKOUMDOUM NON OUI
HERVE 115 066 672 81 18
KENMOE
G' Droit 699 871 892 EKOUMDOUM NON OUI
ALAIN 86 19
H' Droit BARRIERE EKOUMDOUM NON OUI 1 CHÂTEAU EAU
81 18
I' Gauche BARRIERE NON OUI
140 31
J' NON OUI
K' NON OUI
L' Droit BARRIERE NKOULOU NON OUI 4 MANGUIER+2 PALMIER
480 80
M' Gauche BARRIERE NKOULOU NON OUI
108 24
N' Droit NKOULOU NON OUI 1FORAGE + 1AVOCATIER
TERRAIN
50 CACAO+12 MANGUIER+15
O' Gauche NU+ NKOULOU NON OUI 1 200
PRUNIERS
CULTURES
P' Droit BARRIERE NKOULOU NON OUI
95 21
Q' Droit XX NKOULOU NON OUI 12 PALMIERS
135
POINT
R' Droit NKOULOU NON OUI 1 FORAGE
D'EAU
S' Gauche TOMBES NKOULOU NON OUI 4 TOMBES
T' Gauche TOMBES NKOULOU NON OUI 6 TOMBES
TERRAIN
U' Gauche NKOULOU NON OUI
NU 900
TERRAIN
V' Droit NKOULOU NON OUI 1 050
NU
1
TN
Y' Gauche NKOULOU NON OUI TOMB
+BATIMENT 48 18
E
Z' Droit TOMBES NKOULOU NON OUI 5 TOMBES
A'' Gauche BATIMENT NKOULOU NON OUI
77
B'' Droit BARRIERE NKOULOU NON OUI
167 37
C" Droit BARRIERE NKOULOU NON OUI
167 37
D" Gauche BARRIERE NKOULOU NON OUI
36 24
E" Droit BARRIERE NKOULOU NON OUI
252 84
F" Gauche BARRIERE NKOULOU NON OUI
72 24
TERRAIN
G" Gauche NU + NKOULOU NON OUI
183 61
BATIMENT
H" Droit BARRIERE NKOULOU NON OUI
51 17
I" Gauche BATIMENT NKOULOU NON OUI
183 61
BARRIERE
J" Gauche NKOULOU NON OUI
+BAT 86 29 19
K" Droit BARRIERE NKOULOU NON OUI
57 19
BATIMENT+
L" Gauche NKOULOU NON OUI
TN 36 113
EN
KEMGNE
N" Gauche 650 792 402 ODZA NON COURS
MBIEDA 158
O" Droit BATIMENT ODZA NON OUI 1 125
P" Droit BARRIERE ODZA NON OUI
34 15
Q" Gauche BARRIERE ODZA NON OUI
47 21
S" Gauche BATIMENT ODZA NON OUI
23 95 21
T" Droit BARRIERE ODZA NON OUI
210 35
U" Gauche XX ODZA NON OUI
120 20
V" Droit XX ODZA NON OUI
27 114 19
W" Gauche XXX ODZA NON OUI
53 35
X" Droit BARRIERE ODZA NON OUI
120 20
Y" Droit BARRIERE ODZA NON OUI
99 22
Z" Droit BARRIERE ODZA NON OUI
Surface touchée par type de construction
Coordonnées du propriétaire Statut du foncier
(en m²)
Très Standi
Code Côté Titre Détente Haut Semi
Noms et Village ou Haut Standing ng
Contact foncier ur Standin Dur quelc TERRAIN BARRIER
Prénoms N°CNI/Recep Quartier Standing Moyen Ordin
présenté Titre g (HS) (SD) onque NU (TN) E
(THS) (SM) aire
foncier
(SO)
99 22
A"' Droit BOUTIQUE ODZA NON OUI
464
B"' Gauche BOUTIQUE ODZA NON OUI
464
C"' Droit TOMBES NON OUI 2 TOMBES
e) Tronçon commissariat du 6è arrondissement Etoudi –raccordement à la rue 5818 et 5805 à SANTA BARBARA (emprise 14.1m.)
f) Tronçon Pharmacie bleue Ngousso (rue 1564) – Nkolbong (rue 5572) (emprise 14.1m.)
g) Tronçon Etoudi face FOKOU –Chefferie EMANA carrefour- Bilono – raccordement rue super garage et Bilono- entrée paroisse saint joseph
d’Emana (emprise 14.1m.)
Surface touchée par type de
Coordonnées du propriétaire Statut du foncier construction
(en m²)
Code Côté
Village Titre Numéro et Standing
Noms et Détenteur Semi
Contact ou foncier date Ordinaire Bois TERRAIN
Prénoms N°CNI/Recep Titre Dur quelconque BARRIERE
Quartier présenté d'obtention (SO) (B) NU (TN)
foncier (SD)
A Droit XX BILONO NON OUI 72
B Droit BATIMENT BILONO NON OUI 63
TITRE COLLECTIF
NKEN
C Droit 675 638 270 BILONO NON OUI 54
OSSONGO
D Gauche BARRIERE BILONO NON OUI 102 34
BAMA
E Droit 652 183 453 BILONO NON OUI
YIGUINA
F Gauche XX BILONO NON OUI 54 108 36
G Droit BARRIERE BILONO NON OUI 57 19
H Gauche XX ETOUDI NON OUI 136
MAIRAMA TITRE
I Gauche 677 620 698 ETOUDI NON OUI 48
EHOMBE 111 548 368 COLLECTIF
CENTRE
J Droit ETOUDI NON OUI 153 52
DE SANTE
K Droit BARRIERE ETOUDI NON OUI 63 21
L Gauche BARRIERE ETOUDI NON OUI 66 22
M Gauche XX ETOUDI NON OUI 138
N Gauche BARRIERE ETOUDI NON OUI 184 46
TERRAIN
O Droit ETOUDI NON OUI 60
NU
P Gauche BATIMENT ETOUDI NON OUI 78
Q Gauche XX ETOUDI NON OUI 36
TERRAIN
R Gauche ETOUDI NON OUI 366
NU
S Gauche BARRIERE ETOUDI NON OUI 75 15
T Droit XXX ETOUDI NON OUI 36 90 18
U Droit BARRIERE ETOUDI NON OUI 36 12
V Droit BARRIERE ETOUDI NON OUI 54 18
W Droit XXX ETOUDI NON OUI 63
h) Tronçon Carrefour camp Sonel Oyom abang – carrefour palais des congrès (emprise 20,1m)