Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
Polytech’Nice-Sophia 2008–2009
1 Introduction
Ces dernières années ont vu l’essor des communications numériques, dû principalement à un
énorme développement du matériel mondial informatique, mais aussi au fait que les signaux ana-
logiques pouvaient être maintenant aisément codés en binaire avec un risque d’erreur plus faible.
Ces informations sont souvent transmises sous une forme parallèle et les canaux de transmission
(pour des raisons d’encombrement mais aussi de coût) sont souvent mono voies.
Une conversion parallèle/série est alors nécessaire au niveau de l’émetteur. Elle est générale-
ment réalisée par un registre à décalage dans lequel sont introduits d’éventuels bits de détection
ou de correction d’erreur. L’horloge du registre doit être au moins autant de fois plus rapide que
le nombre total de bits formant le mot, et le signal créé est du type NRZ (Non Return to Zero).
Lorsque le signal est reçu, il est toujours échantillonné au centre théorique de chaque bit des
données. Ce procédé est en effet plus sûr que l’échantillonnage sur l’un des fronts du signal car ces
derniers peuvent subir de légères variations de positionnement durant le temps (phase jitter). La
reconstitution du signal est ensuite réalisée à nouveau avec un registre à décalage. D’éventuelles
erreurs peuvent être détectées ou corrigées grâce à l’utilisation de bits de parité ou du code de
Hamming.
Deux modes de transmission existent : le mode synchrone et le mode asynchrone. En trans-
mission asynchrone, le mot envoyé est délimité par un bit de start et un bit de stop. Le récepteur
possède une horloge identique à celle de l’émetteur et le bit de start lui permet de se synchroniser.
Dans le mode synchrone, il n’y a pas de bit de start et de stop et les interruptions de transmission
ne sont pas possibles. Des séquences de remplacement sont alors prévues par l’émetteur quand
il n’y a pas de données en ligne.
Pour le récepteur synchrone, deux cas sont possibles :
– Synchronisation externe, qui indique le début de chaque mot. Cette méthode est d’une très
grande simplicité et très fiable mais nécessite un canal annexe totalement indépendant dont
on ne dispose pas toujours.
– Synchronisation interne, pour laquelle le récepteur peut être dans deux états possibles :
* Non synchronisé : ce qui se produit au début de chaque transmission. Le registre à
décalage empile alors les bits reçus jusqu’à ce que le récepteur détecte l’apparition d’un
mot clé lui permettant de se synchroniser.
* Une fois synchronisé, le récepteur continue à recevoir et à détecter les mots clés, ce qui
lui permet de se maintenir synchronisé.
2 Préparation
– Expliquer à quoi correspondent un code RZ et un code NRZ.
TP Télécom 1
École Polytechnique de l’UNS Département d’Électronique, 5e année
Polytech’Nice-Sophia 2008–2009
– Rappeler comment sont formés les bits de parité et les bits du codage de Hamming (12, 8)
bits.
– Décrire le mode de fonctionnement du code bipolaire (AMI) et du code HDB3.
3 Manipulation
3.1 Description du matériel
La maquette est composée de quatre blocs :
– un bloc émission
– un bloc de codage
– un bloc de décodage
– un bloc de réception
3.1.2 Le codeur
Deux interrupteurs permettent de choisir le codage AMI ou HDB3 et le codage du bit RZ ou
NRZ. La sortie DELAY supérieure n’a aucune fonction technologique. Elle permet uniquement de
retarder les bits en entrée du codeur de trois coups d’horloge. En effet ce codeur travaille sur des
paquets de 4 bits pour former les bits de contrôle. La sortie DELAY permet donc d’observer de
manière synchrone un bit et son codage.
3.1.3 Le décodeur
Un interrupteur permet de choisir le décodage AMI ou HDB3. Le décodage RZ ou NRZ est
implicite puisqu’il n’y a pour chaque code que le front significatif montant qui est pris en compte.
La sortie DELAY supérieure n’a ici aussi aucune fonction technologique. Elle permet uniquement
de retarder les bits en entrée du décodeur de trois coups d’horloge, ce qui permet d’observer de
manière synchrone un bit et son décodage. Un bit CODE ERROR permet de détecter un éventuel
problème de décodage.
TP Télécom 2
École Polytechnique de l’UNS Département d’Électronique, 5e année
Polytech’Nice-Sophia 2008–2009
TP Télécom 3
École Polytechnique de l’UNS Département d’Électronique, 5e année
Polytech’Nice-Sophia 2008–2009
TP Télécom 4
École Polytechnique de l’UNS Département d’Électronique, 5e année
Polytech’Nice-Sophia 2008–2009
TP Télécom 5
École Polytechnique de l’UNS Département d’Électronique, 5e année
Polytech’Nice-Sophia 2008–2009
– Considérer l’ouverture verticale de l’oeil au milieu de la durée du bit. Y a-t-il une différence
avec le signal transmis sans filtre passe bas ?
– Combien de signaux caractéristiques peut on relever au début du signal d’horloge pour un
front montant d’un signal NRZ-AMI ?
– Pourquoi y a t il dans le cas du signal RZ une seule forme de front montant au début du
signal d’horloge ?
– Pour la reconstitution du signal d’horloge qui est déclenché par le franchissement dans un
sens ou dans un autre de la tension 0 V, quel est le format le plus adapté ?
4 Conclusion
– Indiquer les avantages et inconvénients des différents codes et correcteurs de codes.
TP Télécom 6