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Tu dois devenir capable de

Savoir

1. Expliquer l'origine de l'expression "fichier informatique"�;


2. Expliquer le r�le du "catalogue" pr�sent sur chaque disque informatique�;
3. Justifier l'int�r�t de classeurs contenant des classeurs pour ranger des notes de cours�;

Savoir faire

1. Repr�senter la fa�on dont les informations sont enregistr�es sur un disque�;


2. Choisir convenablement les noms et extensions pour les fichiers informatiques�;
3. Classer des documents ou des objets en utilisant une classification arborescente�;
4. Utiliser l'Explorateur de Windows pour examiner le contenu des disques de ton ordinateur�;
5. Utiliser l'Explorateur de Windows pour examiner le contenu d'un ordinateur sur le r�seau
local de l'�cole�;
6. Ecrire le chemin qui m�ne vers un fichier dans l'arborescence d'un disque informatique�;
7. Cr�er une arborescence sur une disquette�;
8. Enregistrer des images d'une page Web sur une disquette en choisissant l'endroit
d'enregistrement dans l'arborescence�;
9. D�placer et recopier des fichiers d'un emplacement � un autre d'un disque et vers un autre
disque�;
10. Renommer un fichier�;
11. Supprimer un fichier.

I – QU’EST-CE QU’UN ORDINATEUR


1- Définition de l’ordinateur et de l’informatique
Le mot informatique a été proposé par Philippe Dreyfus en 1962. C’est un mot formé d’information
et d’automatique. L’informatique c’est une automatisation de l’information, plus exactement un
traitement automatique de l’information. L’information désigne tout ce qui peut être traité par
l’ordinateur (textes, nombres, images, sons, vidéos,…..)

L’outil utilisé pour traiter l’information de manière automatique s’appelle un ordinateur. Ce nom a
été proposé par Jacques Perret en 1954. Ce mot était à l’origine un adjectif qui signifiait « Qui met
l’ordre » ou « Qui arrange ». L’anglais plus restrictif, utilise le terme « Computer » qui peut se
traduire par « calculateur ou machine à calculer ».

L’informatique désigne donc un concept, une science, tandis que l’ordinateur est un outil, une
machine conçue pour réaliser des opérations informatiques.

2- Histoire de l’informatique : développement matériel


2.1. Les premiers ordinateurs
Les premiers ordinateurs étaient coûteux et avaient la taille de maison. C’est en 1947 que l’Invention
du transistor va permettre de rendre les ordinateurs mois encombrants et moins coûteux.

 En 1958 la mise au point du circuit intégré permet de réduire encore la taille et le coût des
ordinateurs
 En 1960 l’IBM 7000, premier ordinateur à base de transistors.
 En 1972 : l’Intel 4004, premier microprocesseur, voit le jour.
 En 1980 : l’ordinateur familial fait son apparition.
 En 1981 : IBM-PC (Personnal Computer)
Le PC de nos jours
2.2. Les standards des micro-ordinateurs
Le mini-ordinateur (ordinateur d'entreprise muni d'une unité centrale à laquelle peuvent être
connectés plusieurs écrans terminaux qui peuvent en être très éloignés) a été très rapidement
remplacé par les micro-ordinateurs dès qu'ils ont acquis de grandes capacités mémorielles et la
possibilité d'être connectés en réseau.

Le micro-ordinateur est un ordinateur personnel, un seul écran en général. Il peut être portable (de
dimensions de plus en plus réduites et de plus en plus performant) ou non.

Il ne reste actuellement que deux grands standards de micro-ordinateurs :

 Les PC compatibles (appelés ainsi pour leur


compatibilité avec le " standard IBM. Très nombreuses
marques (IBM, Compaq, Dell, etc.) et nombreux
"clones" (copies fabriquées le plus souvent dans le Sud-
Est Asiatique) encouragés par IBM pour établir la
suprématie de son standard.
 Les ordinateurs Apple avec notamment la gamme des
Macintosh, réputés pour la puissance de leur interface
graphique. Ils sont capables de reconnaître et
de lire des fichiers enregistrés au format PC, la
réciproque n'étant pas vraie, pour des raisons
visiblement commerciales

3- Qu’est-ce qui constitue un ordinateur


L’ordinateur se structure en deux composantes précises : le matériel (hardware) et les logiciels
(software)

3.1. Le matériel (Hardware)


En informatique, le matériel (hardware) désigne la partie physique des appareils, des dispositifs de
télécommunication, de stockage, et des périphériques en général. Ce terme permet de
distinguer le « boîtier », les circuits électroniques et les composants d'un ordinateur du programme
installé pour lui permettre d'exécuter des tâches.

3.1.1. L’ordinateur vu de l’extérieur


Vu de l’extérieur, le PC de bureau, desktop ou ordinateurs portables, tous sont composés de la
même manière :

 Un écran,
 Un clavier,
 Une souris ou un trackpad (pavé tactile) pour les portables,
 Et surtout : une unité centrale, cœur et cerveau de l'ordinateur.
3.1.1.1. L'écran de l'ordinateur
L'écran est la partie de l'ordinateur qui va afficher du contenu. C'est une partie de l'interface
homme-machine. C'est grâce à lui que l'utilisateur peut interagir avec l'ordinateur. Quand on tape
sur le clavier et qu'on utilise la souris, cela se répercute à l'écran et les données s'affichent.

3.1.1.2. Le clavier de l'ordinateur


Un des composants externes pour ordinateur. Il permet d'écrire des textes et des chiffres et ainsi de
communiquer avec l'ordinateur. Les claviers possèdent généralement une centaine de touches :
lettres de l'alphabet, chiffres, accents et touches spéciales. C'est ainsi le descendant de la machine à
écrire.

Il existe plusieurs types de clavier : avec ou sans fil, avec ou sans pavé numérique, avec des
fonctions supplémentaires...

Les claviers varient en fonction de la langue : en français, on utilise le clavier AZERTY alors qu'en
anglais, on utilise le clavier QWERTY (des premières lettres présentes sur le clavier).

3.1.1.3. La souris de l'ordinateur


C'est elle qui permet de déplacer le curseur (la flèche) sur l'écran. Elle permet de pointer des
éléments à l'écran et de les sélectionner en cliquant.
Les souris sont munies d'un capteur de déplacement, le plus souvent optique ou laser aujourd'hui.
Mais les plus anciens connaissent encore les souris à boule ! Il est possible d'avoir une souris avec ou
sans fil (dans ce cas, il faut brancher un récepteur sans fil sur un port USB de l'ordinateur et la
recharger de temps en temps).

Sur les ordinateurs portables, la souris n'est pas obligatoire : il y a le trackpad ou pavé tactile
disposé sous le clavier qui remplit ce rôle.

La souris possède deux boutons pour effectuer un clic, double clic ou clic droit et une molette
pour descendre sur la page internet ou de traitement de texte.

3.1.1.4. L'unité centrale de l'ordinateur


C'est le boîtier qui contient tout le matériel électronique indispensable au fonctionnement de
l'ordinateur. Le clavier, la souris et l'écran y sont reliés. C'est par exemple dans l'unité centrale que
l'on insère un disque/CD-Rom.

Aujourd'hui, certains ordinateurs ne disposent plus d'une unité centrale à proprement parler : tout
est regroupé derrière l'écran comme c'est le cas pour les iMac ou sous le clavier comme pour tous les
ordinateurs portables.

L'unité centrale contient le processeur (le cerveau), le disque dur (la mémoire), la carte mère (la
colonne vertébrale) et l'alimentation (le cœur et les poumons). 

3.1.2. L'ordinateur vu de l'intérieur


Les composants PC ne sont pas visibles de l'extérieur mais il faut ouvrir le boîtier de l'ordinateur pour
découvrir tout l'électronique nécessaire à son fonctionnement. Ainsi les composants d'un ordinateur
ne se limitent pas à ce qu'on voit :

 Le processeur (processeur Intel, processeur AMD, processeur Intel Core, microprocesseur...),


 Le disque dur interne (disque dur SSD),
 La carte mère (carte mère Asus, carte mère Intel, carte mère Socket ou carte mère MSI),
 Le bloc d'alimentation,
 La mémoire RAM,
 La carte graphique, la carte son et la carte réseau.

3.1.2.1. Le processeur de l'ordinateur


Le processeur ou CPU (Central Processing Unit) est le cerveau de l'ordinateur. Il organise les
échanges de données entre les composants (mémoire RAM, disque dur, carte graphique).
Ces principales tâches sont : 
 Lire les données en mémoire,
 Traiter les données,
 Ecrire des données en mémoire.
C'est lui qui fait les calculs permettant à l'utilisateur d'interagir avec l'ordinateur et d'afficher le
système à l'écran. Aujourd'hui, un processeur peut dépasser 3 Ghz et certains ordinateurs sont
équipés de plusieurs processeurs.
Ils sont ainsi capables de traiter des milliards d'informations par seconde et d'accomplir des calculs
immenses permettant à la science et la médecine de progresser plus rapideme nt. La puissance
informatique réside dans le processeur choisi. 
Qui pourrait penser qu'une puce de 4 à 5 centimètres de côté et de quelques millimètres d'épaisseur
puisse renfermer autant de puissance ? Ce processeur est branché sur la carte mère.

3.1.2.2. Le disque dur de l'ordinateur

Si le type de processeur est important à choisir, n'omettez pas de regarder la mémoire.

C'est la mémoire de l'ordinateur. Son rôle est de stocker des données informatiques. Le disque dur
contient le système Windows, macOS ou Linux (entre autres), les programmes installés et les
données personnelles de l'utilisateur.

Il stocke des informations sous forme binaire. Aujourd'hui, ils sont capables de stocker plusieurs Tera
octets de données (soit 1024 Giga octets), ce qui correspond à des centaines de milliers de
photographies, des milliers de films, des millions de documents textes...

Plusieurs types de disques durs existent : 

 Les disques durs classiques : ils contiennent des pièces mécaniques dont une tête de lecture
qui pointe des disques magnétiques et lit et écrit ainsi les données,
 Les disques durs SSD : sans pièce mécanique, ils lisent les données plus rapidement,
 Les disques durs externes : pour doubler la sauvegarde de l'ordinateur et son disque dur
interne.

3.1.2.3. La carte mère de l'ordinateur


C'est le composant principal de l'unité centrale. Elle centralise et traite les données échangées à
l'intérieur de l'ordinateur à l'aide du processeur fixé dessus. C'est elle qui gère le disque dur, le
clavier, la souris, le réseau, les ports USB...

C'est le support sur lequel vient se brancher tous les composants d'un ordinateur. 

La carte mère est un circuit imprimé sur lequel est connecté le chipset (jeu de composants qui
assurent le contrôle de la quasi-totalité de la carte mère). Les composants du chipset sont
directement soudés à la carte mère et c'est lui qui dicte les particularités des processeurs et des
mémoires qui peuvent y être installés. Depuis 1995, les cartes mères sont presque toutes au format
ATX.
Voilà à quoi ressemble la colonne vertébrale de votre ordinateur.

3.1.2.3. Le bloc d'alimentation de l'ordinateur


Bien sûr, sans le courant électrique, rien ne fonctionnera. L'alimentation de l'ordinateur se présente
sous la forme d'un boîtier.

Ce bloc transforme et fournit l'énergie nécessaire à la carte mère, mais il est aussi relié à certains
composants comme le lecteur/graveur de DVD par exemple.

La transformation du courant cause une perte d'énergie prenant la forme de chaleur. Un système de
ventilation est donc également installé dans le coffret et expulse l'air via l'arrière du boîtier de
l'ordinateur.

3.1.2.4. La mémoire vive RAM de l'ordinateur


La mémoire de type RAM (pour Random Access Memory) est utilisée par le processeur. Il y place les
données le temps de les traiter.

Les particularités de cette mémoire sont :

 Sa rapidité d'accès,
 Son aspect temporaire : les données sont perdues une fois l'ordinateur éteint.
Les barrettes de mémoire vont de 256 Mo à 2 Go et sont à choisir en fonction de son processeur, des
capacités de la carte mère et de l'utilisation que l'on fait de son ordinateur.

3.1.2.5. La carte graphique de l'ordinateur


La carte graphique gère l'affichage, déchargeant le processeur de cette fonction.

3.1.3. Les périphériques de l'ordinateur


Bien sûr, il est possible d'ajouter de nombreux périphériques à l'ordinateur pour utiliser toutes ses
possibilités :

 L'imprimante,
 Le scanner,
 La webcam (souvent intégrée à l'écran),
 Une connexion internet par câble ou en Wifi,
 Des clés USB (Universal Serial Bus),
 Une carte mémoire,
 Une manette de jeu...

La qualité du hardware définit la capacité de l’ordinateur dans le stockage, le traitement et l’analyse


des données.

3.2. Le logiciel (Software)


Sans logiciel un ordinateur ne sert à rien. Les logiciels sont écrits sous un langage informatique.

3.2.1. Qu’est-ce qu’un langage informatique


Un langage informatique est un langage destiné à décrire l'ensemble des actions consécutives qu'un
ordinateur doit exécuter. Un langage informatique est une manière pragmatique de donner des
instructions à un ordinateur. Un langage informatique est rigoureux : à une instruction correspond
une action du processeur.

Il y a plusieurs langages et chacun a son domaine. Java le plus utilisé sert aussi à écrire les
programmes pour les Androïd, Javascript sert à écrire les site web, Python qui a une licence libre est
simplifié pour les débutant en programmation, le PHP beaucoup utiliser pour les sites web, C# qui le
langage utiliser par Microsoft pour concevoir les logiciels, etc…

Ces langages de programmation ont servi à concevoir les logiciels.

3.2.2. Les logiciels


Il y a deux types de logiciel qui sont le Système d’Exploitation et les logiciels d’application.

3.2.2.1. Le système d’exploitation (SE) ou Operating system  (OS)


Un système d’exploitation est un logiciel constitué d’un ensemble de programme destinés à faire
fonctionner l’ordinateur et à gérer les événements provenant du clavier, de la souris, de
l'imprimante, etc. (anglais: operating system, OS)

Exemples

 MS DOS ( MicroSoft Disk Operating System): pour PC plus ancien ;


 Microsoft Windows 7, Windows 10 : pour PC, mais plus convivial que MS DOS .
 OS: pour Macintosh ;
 UNIx, LINUX : pour PC ;
 Ubuntu ;
 Android et iOS, BlackBerry OS, … pour les téléphones portables et les tablettes.

Les premiers Systèmes d'Exploitation sur PC étaient peu conviviaux et fonctionnaient en mode texte,
à la différence du Mac OS qui avait adopté dès 1983 une interface graphique.
Les interfaces graphiques se sont généralisées sur PC à partir de 1990 (Windows 2, 3, 3.1, NT4, 98,
Méllinium, ou NT).
De nos jour, Microsoft détient un quasi-monopole des systèmes d'exploitation sur PC. Mais il existe
aussi un système d'exploitation concurrent, appelé Linux, développé à partir d'Unix et qui connaît
une expansion de plus en plus. Il est gratuit.
3.2.2.2. Les logiciels d’application
Un logiciel d’application est un ensemble de programmes coopérant pour exécuter une tâche particulière.

Il en a plusieurs :

Type de logiciel Particularité Exemple


Edition de texte Saisie de texte simple Bloc note (PC)
Traitement de texte Mise en forme complexe Word (PC)
Logiciels graphiques Dessin et images Photoshop, Illustrator
Tableur Tableau de calcul Lotus, Excel
Logiciel de base de données Liste structure d’éléments Dbase, Access, Epidata, Epiinfo
SGDB (Structuration et Gestion et interrogation de base de Oracle, MySQL, SQL, Redatam,
Gestion de Base de Données données SPSS
Traitement de texte + tableur Logiciels intégrés Opensource (libreoffice, etc.)
+ BD + dessin
Système d’information Traitement des données ArcGIS, Mapinfo, QGIS,
géographique géographiques (statistique et MApWindows
images)

Un ordinateur est dit multimédia s’il peut traiter et stocker des textes, des sons, des images fixes et
des images vidéo.

3.3. Unité de mesure en informatique et stockage des données


3.3.1. Unité de mesure informatique
Le « bit » (Binary digit) est plus petite unité d'information manipulable par une machine – 0 ou 1.

En informatique, un octet est un multiplet de 8 bits codant une information. Dans ce système de
codage, s'appuyant sur le système binaire, un octet permet de représenter 2 8 nombres, soit
256 valeurs différentes. Un octet permet de coder des valeurs numériques ou jusqu'à 256 caractères
différents.

Le terme est couramment utilisé comme unité de mesure en informatique (symbole : o) pour
indiquer la capacité de mémorisation des mémoires (mémoire vive ou morte, capacité des clés USB
ou des disques, etc.). À cette fin, on utilise couramment des multiples de l'octet, comme le kilooctet
(ko), le mégaoctet (Mo), le gigaoctet (Go) ou le téraoctet (To).

Cette unité permet aussi de quantifier la rapidité de transfert d'informations en octets par seconde.

Les préfixes kilo, méga, giga, téra, etc. correspondent aux mêmes multiplicateurs que dans tous les
autres domaines : des puissances de 10. Appliqué à l'informatique, cela donne :

1 kilooctet (ko) = 103 octets = 1 000 octets


1 mégaoctet (Mo) = 106 octets = 1 000 ko = 1 000 000 octets
1 gigaoctet (Go) = 109 octets = 1 000 Mo = 1 000 000 000 octets
1 téraoctet (To) = 1012 octets = 1 000 Go = 1 000 000 000 000 octets
1 pétaoctet (Po) = 1015 octets = 1 000 To = 1 000 000 000 000 000 octets
1 exaoctet (Eo) = 1018 octets = 1 000 Po = 1 000 000 000 000 000 000 octets
1 zettaoctet (Zo) = 1021 octets = 1 000 Eo = 1 000 000 000 000 000 000 000
octets
1 yottaoctet (Yo) = 1024 octets = 1 000 Zo = 1 000 000 000 000 000 000 000 000
octets

3.3.2. Le stockage de données dans l’ordinateur


Dans l’ordinateur, les données sont stockées suivant une règle qui ressemble à celle d’une
bibliothèque.

Il y a les répertoires qui sont comme chronos dans lesquels on range les documents. Les documents
ressemblent aux fichiers dans les répertoires.

Ainsi, le répertoire ou dossier est l’endroit où on stocke les fichiers. Le fichier est un document créer
à l’aide d’un logiciel. Pour le distinguer des autres il porte un nom unique donné par l’auteur dans le
répertoire.

Les fichiers ont des extensions qui peuvent ne pas être affichées mais qui est distinguent des logiciels
qui les ont créées. Les extensions s’elles s’affichent, elle commence après le nom du fichier par une
ponctuation « . » suivi de 3 ou 4 lettres de nos jours. Ces extensions sont différentes d’un logiciel à un
autre.

Extension Type de fichier Exemple de fichier portant


cette extension
.exe Fichier exécutable (pour lancer les application) Word.exe
.jpep Fichier image compressée au format JPEG Ma photo d’identité.jpeg
.doc Fichier créer avec le logiciel Word Mon cv.doc
.xls Fichier créer avec le logiciel Excel 2007 Population.xls
.xlsx Fichier créer avec le logiciel Excel 2010 ou supérieur Population.xlsx
.shp Fichier créé par le logiciel ArGis Province.shp
.tab Fichier créé par le logiciel Mapinfo Province.tab

3.3.3. Organisation des données dans l’ordinateur.


Les données stockées dans un ordinateur, dans le disque dur sont classées en respectant une logique
qui permet de les retrouver facilement en cas de besoin.

Le disque dur où est installé primordialement le système d’exploitation s’appelle la racine et se


nomme dans la machine « C » pour Windows et « OS » pour Macintosh. Les répertoires sont
organisés sous la racine hiérarchiquement en arborescence. Le schéma d’arborescence permet de
retrouver les répertoires et les dossiers dans l’ordinateur.

3.3.1.1. Arborescence des répertoires et données dans un ordinateur


Dans cette arborescence, la racine C:\ se trouve au-dessus. Sous la racine est installé Windows, sous
Windows sont répartis les répertoires « Utilisateurs », « Programme Files » et « Programme (x86).

L’utilisateur 1 a son répertoire « Mes documents » dans lequel il a le fichier « Photo.jpeg » et


« CV.doc » (Noter la différence entre répertoire et fichier qui se termine par une extension).

Le répertoire Programme Files est destiné dans Windows que pour stocker les logiciels. C’est
pourquoi dans cette arborescence nous avons deux logiciels qui sont « QGIS » et « MicroSoft Office »
dans lequel on a «Word » et « Excel ».

3.3.1.2. Chemin pour retrouver les fichiers


Pour cette arborescence, voilà comment on note les chemins.

Pour Photo.jpeg le chemin est :

C:\Windows\Utilisateurs\Utilisateur 1\Mes documents\ Photo.jpeg 

Pour CV.doc le chemin est :

C:\Windows\Utilisateurs\Utilisateur 1\Mes documents\CV.doc

Pour Word le chemin est :

C:\Windows\Utilisateurs\Programme Files\MSOffice\Word

NB : il n’y a pas d’espace entre les noms des fichiers et des répertoires, le passage à un autre niveau
est « \ » et non « / ». C’est le langage informatique.

II - BASE DE DONNÉES
Une base de données (son abréviation est BD, en anglais DB) est une entité dans laquelle il est
possible de stocker des données de façon structurée et avec le moins de redondance possible. Ces
données doivent pouvoir être utilisées par des programmes, par des utilisateurs différents. Elle est
relationnelle quand elle est stockée en plusieurs fichiers reliés entre eux par des identifiants bien
indexés. Elle est dite géographiques quand les données sont référées à la surface de la Terre.

4. Structuration de données dans une base de données


Quelques soit les logiciels les logiciels utilisés, toutes les bases de données ont une structuration de
données semblable.

4.1. La matrice dans la base de données


En statistique on parle d’une population avec de ces individus, les caractéristiques (variable) et leurs
modalités comme en base de données on parle de matrice avec les enregistrements, les champs et
leurs observations.

Variable

Quantitative Qualitative

Discrète
Continue Nominale Ordinale
di

Enregistrements Champs
Observations

Les données des matrices respectent les variables comme en statistique (Variable quantitative et
variable qualitative).

4.2. Les Types de données


Les types de données sont, comme pour la structures de données presque les mêmes choses que
pour les données statistiques. Il s’agit des types de données numériques, texte, date et d’autre
booléen, flottant, numérotation automatique, liste de choix, etc. (respectivement en anglais numeric,
string, date, float, automatic number, value labels,…) :

 Numérique est pour les variables quantitatives. Les logiciels de base de données proposent
toujours le nombre de digit pour la partie entière si le nombre en dans l’ensemble des entiers
naturels et également pour les décimaux si c’est une valeur dans l’ensemble des réels ;
 Texte si la variable qualitative (nom, description ou encore qualité). Le nombre maximum de
caractère est à déterminer. Sauf que pour la plupart des cas les logiciels de base de données
ne s’arrêtent qu’à 255 caractères ;
 Flottant pour les champs qui peuvent prendre n’importe quel type de liste de choix ;
 La numérotation automatique est une attribution automatique de numéros séquentiels aux
enregistrements par le logiciel. Parfois, certains logiciels demandent le nombre de digit ;
 Liste de choix quand la question a plusieurs réponses parmi lesquelles un choix est fait. Ces
types de données sont qualitative mais pour faciliter la saisie, on leur attribue des chiffres qui
peut leur donnée la notion de rang si la variable est quantitative ordinale.

4.3. Qu’est-ce qu’un questionnaire


L’acquisition de données, dans le cas d’une étude dont les données d’archive n’existent pas ou sont
dépassées se fait par de recensement ou des enquêtes. Le recensement est un dénombrement
exhaustif alors l’enquête ne concerne qu’un échantillon d’une population. Le questionnaire est
l’ensemble de question formulées pour collecter les données. Elle peut être sur papier et saisie après
l’enquête mais de nos jours les questionnaires sont embarqués dans les smartphones et sont
directement recueillis en base de données qui sont transmises dans les ordinateurs pour le
traitement et les analyses.
4.3.1. Les types de question

4.3.1.1. Question de fait et question d’opinion


Dans un questionnaire, il convient de faire la différence entre question de fait et question d’opinion.

 « Combien de temps avez-vous pris pour arriver à Toukra depuis la maison ? » est une
question de fait ;
 « Aimez-vous le cours d’informatique ? » est une question d’opinion.

Il est important de savoir quel type de question vous êtes en train de poser. En effet, selon les
objectifs de l’étude, certaines critiques peuvent être exprimées envers les questions d’opinion. Pour
Bourdieu, « Un des effets les plus pernicieux de l’enquête d’opinion consiste précisément à mettre
les gens en demeure de répondre à des questions qu’ils ne se sont pas posées ». Nous pouvons
également mentionner les commentaires suivant. « Parmi les principales critiques que l’on peut
adresser aux questions d’opinion, on citerai seulement ici :

 le caractère très particulier des échantillons prélevés compte tenu de l’importance actuelle
des refus de réponse ; les répondants effectifs sont de tous les répondants potentiels les
mieux disposés à l’égard de l’enquête et du thème abordé ;
 l’importance des non-réponses ; elle est réduite dans les conditions actuelles de saisie
informatisée, mais elle fournit un indicateur de la distance à l’enquête qui caractérise
beaucoup d’enquêtés ;
 la signification fragile de nombreuses réponses qui sont en quelque sorte arrachées aux
enquêtés, en particulier lorsque les questions ne font pas sens pour eux ou créent une
situation artificielle (de type scolaire ou administrative)
 d’une manière plus générale, toute forme de surinterprétation repose sur ce que l’on peut
appeler l’ethnocentrisme savant : on prête aux enquêtés un raisonnement, des intérêts, une
perspective qui sont ceux de l’enquêteur.» Cependant, les questions de fait ne sont pas
vierges d’approximations :
 « une question de fait ne doit pas demander aux personnes interrogées plus de précisions
qu’elles ne peuvent en donner » ;
 « les individus sont beaucoup moins conscients de leurs pratiques qu’on ne le présuppose
généralement. Aussi répondent-ils par approximation, même à des questions de faits ».

4.3.1.2. Questions ouvertes et fermées


Dans un questionnaire, on aura recours soit à des questions ouvertes, auxquelles l’utilisateur est libre
de donner la réponse qu’il souhaite, soit à des questions fermées, pour lesquelles des réponses
potentielles lui sont proposées.

Le choix du recours (principal) aux questions ouvertes ou fermées résulte en partie des objectifs de
l’enquête menée. « Au-delà des problèmes de coût, la stratégie d’enquête face aux questions
ouvertes et aux questions fermées renvoie donc à deux types d’enquête, l’une plus centrée sur le
test d’hypothèses précises, l’autre plus attentive à la complexité du réel. Quelle que soit l’option
retenue, le questionnaire comprend une majorité de questions fermées qui seront améliorées si ces
deux procédures sont adoptées :
1. entretiens préalables pour catégories mentales et mots utilisés ;

2. Prévoir, dans la liste des réponses, une catégorie “autres” avec de la place pour ces réponses libres
“imprévues”. Lorsque, au moment du dépouillement, il y a beaucoup de réponses ”autres”, sont
créées de nouvelles catégories. Mais cette technique n’est pas idéale, car rien ne garantit que la
liberté de proposer des réponses “autres” puisse être appropriée également pour tous les individus.
Cette solution est surtout intéressante lorsque les questionnaires sont remplis par les personnes
interrogées elles-mêmes. »

Par convention, pour parler de questions fermées munies d’une catégorie « autres », nous parlerons
de questions « semi-fermées ».

Pour pouvoir effectuer une analyse quantitative des données, les questions ouvertes peuvent poser
problème : « les personnes interrogées peuvent fournir des indications peu utiles. En effet, l’usage
des questions ouvertes enseigne que nombre de réponses peuvent être floues, incodables. »

En effet, une analyse statistique nécessite un codage des données, l’attribution de catégories selon
les réponses apportées aux questions. Sans une préparation adéquate, il n’est pas toujours possible
de proposer des réponses aux enquêtés, sans introduire de lourds biais, cependant la décision d’avoir
recours à des questions ouvertes doit être motivée.

4.3.1.3. Types de question et ordre


Selon le type de question, on aura intérêt à les placer en début ou en fin d’étude. Ghiglione et
Matalon suggèrent par exemple de commencer par des questions ouvertes sous-peine de voir les
sujets se contenter de réponses minimales quand ils parviennent à ces questions : « En principe, il y a
avantage à regrouper toutes les questions portant explicitement sur le même thème. Sinon le sujet
pourra avoir l’impression qu’on ressasse, qu’on lui demande quelque chose qu’il a déjà dit, qu’on
tourne en rond. Toutefois, lorsqu’il s’agit de questions d’opinions, de préférences, d’attitudes, etc., il
est parfois nécessaire de passer outre à cette recommandation pour éviter que les réponses ne
soient biaisées par un souci de cohérence ».
Exemple de question pour un questionnaire

Numéro du questionnaire :

Groupe 1 : Etat civil

Nom :
Prénom (s) :
Date de naissance :
Sexe :
Situation matrimoniale :
Taille (en cm) :
Nombre d’enfant (s) mis au monde (s) :
Nombre d’enfant (s) décédé (s) :
Nombre d’enfant (s) vivant (s) :

Groupe 2 : Situation universitaire

Série du Bac obtenu : A4 ; D ; C ; G1 ; G2 ; G3


Centre d’examen :
Année d’obtention du Bac :
Ancienneté du Bac à l’année actuelle :
Etes-vous un nouveau en L3 ?
Si vous êtes redoublant, est-ce que le cours est différent de celui de l’année passée ?

Groupe 3 : Appréciation du cours

Comment apprécier vous la manière d’administrer le cours : Nul ; Médiocre ; Moyen ; Passable ;
Assez-Bien ; Bien et Très-Bien

Si nul, que proposez-vous pour améliorer le cours :


Codification du questionnaire

Numéro du questionnaire : I__I__I__I

Nom :___________________________________________

Prénom (s) :__________________________________________

Date de naissance : I__I__I I__I__I I__I__I__I__I

Sexe (encadrer la bonne réponse) : 1 = Masculin 2 Féminin 3 = Inconnu

Situation matrimoniale (écrire la bonne réponse dans la case) : 1=Marié(e);


2=Célibataire ; 3=Union libre ; 4=Veuf (ve) ; 5=Divorcé (e)

Taille (en cm) : I__I__I__I

Nombre d’enfant (s) mis au monde (s) : I__I__I

Nombre d’enfant (s) décédé (s) : I__I__I

Nombre d’enfant (s) vivant (s) : I__I__I

Série du Bac obtenu (Cocher devant la bonne réponse) : A4 D C

G1 G2 G3

Centre d’examen :_________________________________
Année d’obtention du Bac : I__I__I
Ancienneté du Bac à l’année actuelle : (A ne pas remplir) I__I__I
Etes-vous un nouveau en L3 ? (Encadrez la bonne réponse) Oui Non
Si vous êtes redoublant, est-ce que le cours est différent de celui de l’année passée ? (Barrez
la mauvaise réponse) Oui Non
Comment apprécier vous la manière d’administrer le cours (Reporter le bon code dans la
case) : 1=Nul ; 2=Médiocre ; 3=Moyen ; 4=Passable ; 5=Assez-Bien ; 6=Bien et 7=Très-Bien
Si nul, que proposez-vous pour améliorer le cours :
____________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________

Introduction

EpiData est un programme de saisie de données. Le but du programme est d'aider à la création de
versions informatiques de questionnaires d’enquêtes, en en facilitant la saisie. L'idée fondamentale
est d'aider à la création de fichiers de données brutes de bonne qualité pour l'analyse ultérieure. Ceci
est fait en définissant exactement quel genre de données est prévu dans chacun des champs
(variables) du questionnaire, s'assurant par exemple que seulement les nombres, et non les lettres,
peuvent être entrés dans les champs numériques.

EpiData facilite également la définition de règles de validation pour chaque champ, par exemple un
champ de numérique peut seulement n'être renseigné qu'avec certaines valeurs (1.2 ou 3 par
exemple).

EpiData fonctionne avec trois types de fichiers de base:

1) fichiers .QES (abréviation pour fichiers ’questionnaire’), qui définissent la structure du


questionnaire.

2) fichiers .REC (abréviation pour fichiers ’données’), qui contiennent les données plus plus une
définition codée du questionnaire.

3) fichiers .CHK (abréviation pour fichiers de contrôles), qui contient les règles de validation définies
pour les champs de saisie

Pour afficher l’introduction à EpiData et pour voir des exemples sur la façon de définir un
questionnaire et la façon de saisir les données, reportez vous à EpiTour, à partir de l'option "Aide" du
menu d'EpiData.

Éditeur de code

L’éditeur de code est une fonction d’aide à la rédaction des codes définissant les champs. Si l’éditeur
de code est enclenché, certaines séquences de frappe seront interprétées comme le début d’un
champ, et l’éditeur de code terminera le code ou demandera des informations relatives à la longueur
du champ avant de mettre à jour le code dans le fichier QES.

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