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USTHB/FGC – 2019/2020 TOPOGRAPHIE-01

2éme Année LIC. ACAD. GC

Chapitre I: GENERALITES

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Chapitre I : GENERALITES

I.1 : LA TOPOGRAPHIE ET SON UTILISATION


La topographie est l'art de la mesure puis de la représentation sur un plan ou une carte des formes et
détails visibles sur le terrain, qu'ils soient naturels (notamment le relief) ou artificiels (comme les
bâtiments, les routes, etc.). Son objectif est de déterminer la position et l'altitude de n'importe qu'el point
situé dans une zone donnée, qu'elle soit de la taille d'un continent, d'un pays, d'un champ ou d'un corps
de rue.

La topographie s'appuie sur la géodésie qui s'occupe de la détermination mathématique de la forme


de la terre (forme et dimensions de la terre, coordonnées géographiques des points, altitudes, déviations
de la verticale...). La topographie s'intéresse aux mêmes quantités, mais a une plus grande échelle, et
elle rentre dans des détails de plus en plus fins pour établir des plans et des cartes à différentes échelles.
La cartographie proprement dite est l'art d'élaborer de dessiner les cartes, avec souvent un souci
artistique et ne doit pas être confondue avec la topographie.
La topographie se dit aussi de la disposition, ou du relief d'un lieu.
La topographie permet de mener des travaux à l’échelle d’une ville ou d'un pays en utilisant une
représentation planimétrique (planimétrie) et altimétrique (altimétrie) identique sur l'ensemble de son
territoire. Ces travaux peuvent être des constructions d'autoroutes, des ponts, tunnels, etc.
Les travaux de topographie sont menés par des géomètres, des topographes ou des géomètres-experts.
Dans une perspective linguistique, la topographie sert à décrire l'espace d'un lieu. Elle fait partie de la
typologie descriptive qui regroupe plusieurs types de descriptions selon l'objet d'écrit.
Pourquoi ce cours de topographie ?
C’est pour vous, les futurs ingénieurs, qui serez amenés à résoudre des problèmes d'aménagement ou
de génie civil et qui se résument à :
- Savoir lire un plan topographique,
- Être en mesure de définir les caractéristiques des plans d’exécution,
- Pouvoir effectuer des opérations topographiques sur le terrain.

I.2 : GÉNÉRALITÉS ET DÉFINITIONS


Définissons dans un premier temps quelques notions de base :
a. Topométrie : du grec : topos signifiant le lieu et métrie signifiant l'opération de mesurer. C'est donc
l'ensemble des techniques permettant d'obtenir les éléments métriques indispensables à la réalisation
d'un plan à grande ou très grande échelle.

Ces éléments nécessitent des différentes mesures sur le terrain suivi de nombreux calculs, schémas et
croquis. C'est un domaine vaste qui demande de nombreuses compétences auxquelles l'outil
informatique est aujourd'hui indispensable.
b. Topographie : association de topos et de graphein qui, en grec, signifie décrire. C'est donc la science
qui donne les moyens de représentation graphique ou numérique d'une surface terrestre.
La nuance entre ces deux techniques réside dans le fait qu'en topographie le terrain est représenté in situ
alors qu'en topométrie les calculs et reports sont des phases ultérieures au travail sur le site.
Altimétrie : C’est la représentation du relief du sol (points cotés avec altitude, courbes de niveau).

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Planimétrie : C’est la représentation en plan des détails naturels (rivières, mares, failles…) et artificiels
(routes, maisons…) du terrain.
c. Topologie : c'est la science qui analyse les lois générales de la formation du relief par les déformations
lentes des aires continentales appelées mouvements épirogéniques, atténués ultérieurement par les
actions externes : érosion due à la mer, au vent, à la glace, à l'eau et à la neige.
d. Géodésie : c'est la science qui étudie la forme de la terre. Par extension, elle regroupe l'ensemble des
techniques ayant pour but de déterminer les positions planimétriques et altimétriques d'un certain
nombre de points géodésiques et repères de nivellement.
e. Cartographie : c'est l'ensemble des études et opérations scientifiques, artistiques et techniques
intervenant à partir d'observations directes ou de l'exploitation d'un document en vue d'élaborer des
cartes, plans et autres moyens d'expression. Ci-après, est donnée une classification des cartes en
fonction de leur échelle et de leur finalité :

Echelles Finalité
1/1 000 000 à 1/500 000 Cartes géographiques
1/250 000 à 1/100 000 Cartes topographiques à petite échelle
1 /50 000, 1/25 000 (base), 1/20 000 Cartes topographiques à moyenne échelle (IGN)
1/10 000 Cartes topographiques à grande échelle
1/5 000 Plans topographiques d'étude, plans d'urbanisme
1/2 000 Plans d'occupation des sols (POS), descriptifs parcellaires
1/1 000, 1/500 Plans parcellaires, cadastraux urbains
1/200 Plans de voirie, d'implantation, de lotissement
1/100 Plans de propriété, plans de masse
1/50 Plans d'architecture, de coffrage, etc.

f. Canevas : c'est l'ensemble des points connus en planimétrie et/ou en altimétrie avec une précision
absolue homogène (figure I.1).
g. Echelle : l'échelle d'un plan ou d'une carte est le rapport exprimé dans la même unité entre une
longueur mesurée sur la carte et la même longueur mesurée sur le terrain.
L'échelle est toujours indiquée avec 1 au numérateur.
(𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑖𝑡é).
𝑃 𝐸: 𝐸𝑐ℎ𝑒𝑙𝑙
𝐸= 𝑃: 𝐷𝑖𝑚𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑝𝑎𝑝𝑖𝑒𝑟 𝑜𝑢 𝑠𝑢𝑟 𝑝𝑙𝑎𝑛.
𝑇
𝑇: 𝐷𝑖𝑚𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑎𝑖𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑎 𝑚ê𝑚𝑒 𝑢𝑛𝑖𝑡é 𝑞𝑢𝑒 𝑃.
Exemples :
a) Si on mesure une distance de 3,5cm sur plan et que la distance sur le terrain est
35m, l'échelle sera : 3,5/3500 = l/1000.
b) Si on mesure une longueur de 6,5 cm sur plan à l'échelle de l/500, la longueur
réelle sera : 6,5×500 =3250 cm=32,5 m.

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c) Inversement si longueur mesurée sur le terrain est ; 80 m, elle sera représentée sur
plan à 1/200 par : 80/200-0,4 m=40 cm.

Figure I.1. Canevas (Système de points d’appuis)


I.3 : FORMES ET DIMENSIONS DE LA TERRE
I.3.1 : Géoïde
En apparence la Terre a la forme d'une sphère. En fait, elle est légèrement déformée par la force
centrifuge induite par sa rotation autour de l'axe des pôles : la Terre n'est pas un corps rigide. Cette
déformation est relativement faible : « tassement » de 11 km au niveau des pôles par rapport à un rayon
moyen de 6 367 km et « enflement » de 11 km au niveau de l'équateur. Elle a donc l'aspect d'un
ellipsoïde de révolution dont le petit axe est l'axe de rotation : l'axe des pôles (fig. I.2.b.).

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La Terre est une surface en équilibre. La surface du niveau moyen des mers et océans au repos n'a
pourtant pas une forme régulière et ne coïncide ainsi pas avec un ellipsoïde de révolution : elle n'est pas
régulière mais ondulée, présente des creux et des bosses (fig. I.2.a.). Par exemple, la surface de la mer
se bombe au-dessus d'un volcan et se creuse au-dessus des grandes fosses océaniques parce que les
reliefs créent des excès ou des déficits de matière produisant ainsi des variations locales du champ de
pesanteur. Or la surface d'un fluide en équilibre est en tout point normal aux forces de pesanteur : on
dit qu'elle est équipotentielle du champ de pesanteur. La Terre, non rigide, peut être considérée
comme un fluide ; la direction des forces de pesanteur varie d'un endroit à un autre en raison de la
répartition hétérogène de la matière composant la Terre ; sa surface n'est donc pas régulière.
Figure I.2.a. Ellipsoïde et géoïde

La surface des mers et océans au repos recouvrant toute la Terre est appelée géoïde (fig. I.2.a.).
Le géoïde, niveau des mers prolongé sous les continents, est donc une surface gauche à laquelle on ne
saurait appliquer des relations mathématiques de transformation. Il est la surface de référence pour la
détermination des altitudes, autrement dit la surface de niveau zéro. En réalité, la référence en altitude
dépend du choix du repère fondamental et du système d'altitude. Il s'ensuit que la surface de niveau
zéro est légèrement différente du géoïde ; l'écart est constant et représente l'altitude du point
fondamental au- dessus du géoïde.
Remarque
Lorsque le topographe (ou le maçon) cale la bulle de son niveau, il matérialise un plan tangent au géoïde
qui correspond à la surface d'équilibre des eaux (pente d'écoulement des eaux nulle). On obtient ainsi
partout l'orientation de la verticale physique d'un lieu. Il est intéressant de noter qu'aucune autre
référence n'offre de telles facilités.
I.3.2 : Ellipsoïde de révolution
La surface la plus proche du géoïde est un ellipsoïde de révolution, c'est-à-dire un volume engendré
par la rotation d'une ellipse autour d'un de ses deux axes. La terre tournant autour de l'axe des pôles (de
demi-longueur b, fig. I.2.b.), cette rotation engendre un cercle équatorial de rayon a.
Les dimensions de l'ellipsoïde sont déterminées en comparant la distance par mesures géodésiques et la
différence de latitude par mesures astronomiques entre deux points d'un même méridien.
Un méridien est l'intersection de la surface de l'ellipsoïde avec un plan contenant l'axe des pôles : c'est
donc une ellipse.

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Un parallèle est l'intersection de la surface de l'ellipsoïde avec un plan perpendiculaire à l'axe des pôles:
c'est donc un cercle.
Tous les méridiens sont égaux entre eux (à quelques écarts près). Leur rayon de courbure diminue des
pôles vers l'équateur, donc leur courbure (inverse du rayon) augmente.

Figure I.2.b. Ellipsoïde de révolution

Figure I.3. Coordonnées géographiques

L'axe de rotation de la terre est l'axe des pôles PP'. Le cercle perpendiculaire à l'axe des pôles est
l'équateur. La demi-ellipse méridienne passant par les pôles et par un point A est le méridien de A (fig.
I.3).
Un point sur l'ellipsoïde est repéré par sa longitude et sa latitude (rapportées à la normale (na) à
l'ellipsoïde en A).
Elles sont définies ci-après.
 Longitude(λ) : la longitude d'un lieu A est l'angle dièdre formé par le méridien du lieu avec le
méridien origine. Elle est comprise entre 0° et 180° (0gr et 200gr) Est ou Ouest. Le méridien
origine international est celui de Greenwich (observatoire de la banlieue de Londres).
 Latitude (φ) : la latitude de A est l'angle que fait la verticale (na) de A avec le plan de l'équateur.
Elle est comprise entre 0° et 90° (0gr et 100gr) Nord ou Sud. Les cercles perpendiculaires à la
ligne des pôles PP' sont appelés parallèles : ils sont parallèles au plan de l'équateur.

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 Hauteur ellipsoïdale (h) : à un point A' situé sur la surface de la terre et sur la même verticale
que A, on associera une troisième coordonnée correspondant à la hauteur au dessus de
l'ellipsoïde, notée h, mesurée suivant la normale (na).
I.3.3 : Représentation plane de l’ellipsoïde
Tous les systèmes de projection de la surface d'un ellipsoïde sur un plan horizontal déforment les
longueurs ainsi que les directions.
Par suite, la représentation plane de l'ellipsoïde n'est qu'une correspondance ponctuelle entre points de
l'ellipsoïde M (λ, φ) et points du plan m (E, N), E pour coordonnée Est (ou X) et N pour Nord (ou Y)
(fig.I.4.a.).
Les figures tracées sur l'ellipsoïde seront donc déformées quelle que soit la représentation adoptée.

Figure I.4.a. Représentation plane

 Projections coniques (Ex : Projection de Lambert)


Dans ce type de représentation, les images des méridiens sont des demi-droites qui concourent
en un point image du pôle et les parallèles des arcs de cercles concentriques autour de ce point.
Elles peuvent être réalisées de deux façons :

Figures.I.4.b. Projections coniques

 Projections cylindriques (Ex : Projection de Mercator, Projection UTM)


Dans ce type de représentation, l’image des méridiens est un faisceau de droites parallèles, et
l’image des parallèles, un faisceau de droite parallèles, orthogonales à l’image des méridiens.
Elles peuvent être réalisées de trois façons :

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Figures.I.4.c. Projections cylindriques

I.4 : COORDONNEES RECTANGULAIRES


L’emploi des coordonnées géographiques est peu pratique pour la désignation et le calcul des points.
Pour cela, on a superposé au système des méridiens et des parallèles, un quadrillage Lambert qui
permet de désigner les points par leurs coordonnées ramenées à des axes rectangulaires.
Les travaux topographiques d’étendue limitée sont exécutés :
- Soit en coordonnées rectangulaires planes arbitraires XOY, que l’on choisit le plus près possible
de la direction du Nord (axe des Y).
- Soit dans le système de coordonnées Lambert, en considérant la terre comme plate.
I.4.1 : Les axes
a) Nord Lambert (NL ou Y)
Direction des Y positifs en un point.
b) Nord géographique (NG)
Direction du point vers le pôle Nord. En un point donné la direction du nord Lambert (ou Y positif) n’est
confondue avec le nord géographique que le long du méridien origine.
L’angle entre le nord Lambert et le nord géographique est appelé (convergence des méridiens).
c) Nord magnétique (NM)
Direction de la pointe bleue de l’aiguille aimantée. Elle varie dans le temps et est influencée par les
corps magnétiques proches du lieu d’observation.
I.4.2 : Calcul du gisement d’une direction
Considérons deux points A et B dont on connait les coordonnées. Ces deux points définissent la droite
AB.
Le gisement de la direction AB est l’angle horizontal compris entre l’axe des Y positifs (nord Lambert)
et la droite AB (voir figure I.5.a). Il est mesuré dans le sens de rotation des aiguilles d’une montre de 0
à 400 grade (de 0 à 360°).
Quatre cas sont à définir selon la figure I.5.b, avec :
ΔX=ΔX A B = X B - X A
ΔY=ΔY A B = Y B - Y A

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GAB

B
YB
GBA
GAB

YA A

X
XA XB
Figure.I.5 .a. Représe ntation du gisement d’une droite AB.

4ème cas : 1er cas :

B B
GAB

GAB

A A

3ème cas :
2ème cas :

GAB
GAB
A
A
A

B
B

Figure 1.5.b. Différents quadrants (cas) pour calculer les gisements.

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I.4.3 : Calcul de la distance entre deux points


Calculer la distance D entre deux points A et B dont on connait les coordonnées X et Y.
a) D’après le théorème de Pythagore, on a :
𝑫𝟐 = ∆𝑿𝟐 + ∆𝒀𝟐

𝑫= ∆𝑿𝟐 + ∆𝒀𝟐
∆ ∆
b) En utilisant le gisement (voir figure I.5.a), on aura : 𝐷 = = .

La distance obtenue est une distance sur plan horizontale.


I.4.4 : Conversion de coordonnées polaires en coordonnées rectangulaires
Connaissant : - les coordonnées rectangulaires de A
- le gisement GAB
Coordonnées polaires du point B
- la distance DAB
Calculer les coordonnées rectangulaires du point B
On a : ΔX=DAB sinGAB → XB=ΔX+XA (car : ΔX=XB-XA)
ΔY=DAB cosGAB→ YB=ΔY+YA (car : ΔY=YB-YA)
I.4.5 : Conversion de coordonnées rectangulaires en coordonnées polaires
Connaissant les coordonnées de deux points A et B, calculer les coordonnées polaires, C’est-à-dire la
distance DAB et le gisement GAB.
I.4.6 : Formule de Delambre sur l’intersection
Elle est couramment utilisée par les topographes. Elle permet de déterminer directement les coordonnées
du point d’intersection « I » à partie des données suivantes :
Y N M
- Coordonnées des points A et B (XA, YA, XB, YB).
- Gisements GAM et GBN. I
GAM
Les coordonnées du point I sont : GBN
(𝑿𝑨 − 𝑿𝑩 ) − (𝒀𝑨 − 𝒀𝑩 )𝒕𝒂𝒏𝒈𝑮𝑩𝑵 A B
𝒀𝑰 = 𝒀𝑨 +
𝒕𝒂𝒏𝒈𝑮𝑩𝑵 − 𝒕𝒂𝒏𝒈𝑮𝑨𝑴 X

𝑿𝑰 = 𝑿𝑨 + (𝒀𝑰 − 𝒀𝑨 )𝒕𝒂𝒏𝒈𝑮𝑨𝑴
Exemple
Calculez les coordonnées du point d'intersection I des droites D1 et D2 :
● D1 passant par A (12,36 ; 15,62) a un gisement de 48,364 gon.
● D2 passant par B (98,74 ; 6,56) a un gisement de 145,647 gon.
Il est nécessaire de faire un schéma avant de commencer les calculs.

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I.5 : LES UNITES DE MESURE


a) Les longueurs : Le mètre (m) avec ses sous - multiples et multiples.
Pour les sous - multiples du mètre on a :
- Le décimètre (dm) = 0,1 m = 10-1 m
- Le centimètre (cm) = 0,01 m = 10-2 m
- Le millimètre (mm) = 0,001 m = 10-3 m
Pour les multiples du mètre nous avons :
- Le décamètre (dam) = 10 m = 101 m
- L'hectomètre (hm) = 100m = 102 m
- Le kilomètre (km) = 1000 m = 103 m
b) Les surfaces : Le mètre carré (m2) est l'unité de mesure des aires (surfaces ou encore superficie).
Pour les sous - multiples du mètre carré nous avons :
- Le décimètre carré (dm²) = 10-2m2
- Le centimètre carré (cm²) = 10-4 m2
- Le millimètre carré (mm²) = 10-6 m2
Pour les multiples du mètre carré nous avons :
- Le décamètre carré ou l'are (a)= 102m2
- L'hectomètre carré ou l'hectare (ha) = 104 m2 = 100 ares
- Le kilomètre carré (km²) = 106 m2 =100 ha.
c) Les angles : D'une façon générale on peut utiliser les trois unités suivantes pour la mesure d'un
angle :
- Le radian est défini comme étant l'angle au centre d'un cercle qui intercepte sur la circonférence de
celui-ci un arc égal au rayon du cercle.
La longueur de la circonférence étant égale 2π R
- Le grade correspond à l'angle au centre qui intercepte sur le cercle un arc égal au l/400ème de la
circonférence globale de ce cercle.
- La même définition peut être appliquée pour le degré.
L'angle au centre qui correspond au périmètre d'un cercle est donc égal à 2π
rd, or cet angle est aussi égal à 360° ou encore à 400 gr de telle sorte que :

2π rd = 360° = 400 gr

Parmi ces trois unités pour la mesure des angles, on utilisera exclusivement
le grade dans le domaine de la topographie, et on distingue uniquement les
sous- multiples du grade :
- Le décigrade (dgr) = 0,l gr
- Le centigrade (cgr) = 0,0 l gr =1’=une minute
- Le milligrade (mgr) = 0,00l gr
- Le décimilligrade (dmgr) = 0,0001 gr =1’’=une seconde

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I.6 : RELATIONS FONDAMENTALES DANS UN TRIANGLE QUELCONQUE

= =

𝑎= 𝑏 + 𝑐 − 2𝑏𝑐. 𝑐𝑜𝑠𝐴

La surface de triangle quelconque peut être déterminée de diverses façons :


1 1 1
𝑠= ℎ𝑎. 𝑎 = ℎ𝑏. 𝑏 = ℎ𝑐. 𝑐
2 2 2
1 1 1
𝑠= 𝑎𝑏. 𝑠𝑖𝑛 𝐶 = 𝑏𝑐. 𝑠𝑖𝑛 𝐴 = 𝑎𝑐. 𝑠𝑖𝑛 𝐵
2 2 2
1 𝑎 𝑠𝑖𝑛𝐵. 𝑆𝑖𝑛 𝐶 1 𝑏 𝑠𝑖𝑛𝐵. 𝑆𝑖𝑛 𝐴 1 𝑐 𝑠𝑖𝑛𝐴. 𝑆𝑖𝑛 𝐶
𝑠= = =
2 sin 𝐴 2 sin 𝐶 2 sin 𝐵
On peut également déduire la surface d'un triangle moyennant la connaissance de
ces trois côtés uniquement.

Soit p = demi périmètre du triangle =

1 1 1 𝑏 +𝑐 −𝑎
𝑠= 𝑏𝑐. 𝑠𝑖𝑛 𝑎 = 𝑏𝑐. 1 − 𝑐𝑜𝑠 𝐴 = 𝑏𝑐. 1 −
2 2 2 2𝑏𝑐

Enfin :

s= p. (p − a). (p − b). (p − c)

I.7 : LES DIFFERENTS INSTRUMENTS DE MEURE TOPOGRAPHIQUES


Il existe deux catégories d’instruments de mesure :
a) Pour les mesures directes : (la distance à mesurer est parcourue)

F.I.6.a :Chaine d’arpenteur. F.I.6.b : Mètre ou double mètre. F.I.6.c : Rubans en acier ou inox
(Actuellement abandonnée) (Pouvant aller jusqu’à 100m)

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Fig.I.6.d : Les roulettes en tissus, en plastique ou en acier.

Fig.I.6.e : Des jalons. Fig.I.6.f : a) fil à plomb donnant la verticale du lieu, VA ;


b) fils à plomb de différentes grosseurs.

Fig.I.6.g : Le pas ou le double pas. Fig.I.6.h : La perche graduée.

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b) Pour les mesures indirectes : (la distance à mesurer n’est pas parcourue)

F.I.7.a : Niveau optique F.I.7.b : Théodolite F.I.7.c : Tachéomètre


(Distances). (Distances et angles). (Distances et angles).

(a) (b) (c)


FigI.7.d : Les trépieds (supports d’appareils topographiques) :
a) à tête plate en bois. b) lourd en métal. c) à rotule avec canne de centrage.

Fig.I.7.e : Les mires parlantes.

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