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Stage de fin d’étude

Liste des figures

Figure 1.1 : Grue

Figure 1.2 : Pont roulant

Figure 1.3 : treuil mécanique

Figure 1.4 : treuil électrique

Figure 1.5 : Portique de manutention

Figure 1.6 : Potence

Figure 1.7 : Câble de levage

Figure 1.8 : Palonnier

Figure 1.9 : Palan

Figure 1.10 : Palan simple

Figure 1.11 : Palan Composé

Figure 1.12 : Palan manuel

Figure 1.13 : pneumatiques à chaîne

Figure 1.14 : Palan hydraulique

Figure 1.15 : Palan électrique

Figure 1.16 : Palan à une seule direction

Figure 1.17 : Palan à deux directions

Figure 2.1: Représentation de la fonction globale du système à concevoir

Figure 2.2 : Diagramme de pieuvre de système de levage

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Figure 2.3 : Schéma cinématique de palan à une seule direction

Figure 2.4 : Schéma cinématique de palan à double direction

Figure 2.5 : Vue générale de l’atelier

Figure 2.6 : Poteau de l’atelier

Figure 2.7 : Poutre de 6 mètres

Figure 2.8 : Poutre de 15 m

Figure 2.9 : Chariot principale

Figure 2.10 : Chariot transversal

Figure 3.1 : schéma de la poutre de 15 m

Figure 3.2 : Modélisation de la poutre de 15 m

Figure 3.3. Diagramme des efforts tranchant

Figure 3.4 Diagramme des efforts fléchissant

Figure 3. 5 : Diagramme des efforts tranchant

Figure 3. 6 : Diagramme des efforts fléchissant

Figure 3.7 : Modélisation de la poutre de 6 m

Figure 3.8 : Diagramme de l’effort tranchant

Figure 3.9 : Diagramme du moment fléchissant

Figure 3. 10 : Diagramme du moment tranchant

Figure 3. 11 : Diagramme du moment fléchissant

Figure 3.12 : Galet en coupe

Figure 3.13 : Axe du chariot

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Figure 3.14 : dimensionnement de clavette

Figure 3.15 : schéma cinématique du chariot principal

Figure 3.16 : schéma cinématique du chariot transversal

Figure3. 17 : Modèle géométrique de la poutre

Figure 3. 18 : Conditions aux limites et types de chargements

Figure 3. 19 : Modèle éléments finis de la poutre

Figure 3. 20 : Distribution des contraintes équivalentes dans la poutre

Figure 3. 21 : modèle géométrique du galet

Figure 3. 22 : Conditions aux limites et types de chargements

Figure 3. 23 : Modèle éléments finis du galet

Figure 3. 24 : Distribution des contraintes équivalentes dans le galet

Figure3. 25 : Modèle géométrique de la poutre

Figure 3. 26 : Conditions aux limites et types de chargements

Figure 3. 27 : Modèle éléments finis de la poutre

Figure 3. 28 : Distribution des contraintes équivalentes dans la poutre

Figure3. 29 : Modèle géométrique du chariot

Figure 3. 30 : Conditions aux limites et types de chargements

Figure 3. 31 : Modèle éléments finis du chariot

Figure 3. 32 : Distribution des contraintes équivalentes dans le chariot

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Liste des Tableaux

Tableaux 2.1 : Tableaux de rédaction du cahier des charges

Tableaux 2.2 : tableaux de Comparaison et pondération des fonctions service

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Liste d’abréviation

S.F.C : Slakta Fertilizer Company

T.S.P : le Triple Super Phosphate

FP : Fonction Principale

FC : Fonction Complémentaire

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Introduction générale

Un système de levage industriel et précisément les palans sont des outils indispensables au
transport de charges sur des différentes hauteurs. Il est aujourd’hui, par opposition à ce qu’il
était, une étape importante du processus industriel.

Ce travail s’inscrit dans le cadre d’un projet de fin d’étude en collaboration entre l’Institut
Supérieur des Systèmes Industriels de Gabes et la société Slakta Fertilizer Company.

La société « Slakta Fertilizer Company » (S.F.C), est une société incluse dans le secteur des
industries chimique et précisément dans la production des engrais chimiques, le Triple Super
Phosphate (T.S.P).

Ce travail consiste à faire l’étude et la conception de l’installation d’un palan électrique qui
permet de soulever une charge de 5 tonnes dans l’atelier mécanique de la société.

Dans un premier lieu, nous allons consacrer un premier chapitre pour l’étude des différents
types des systèmes de manutention et palan de levage des charges. Dans un second lieu, notre
tache sera l’étude des solutions technologiques et le choix de la solution adéquate. Quant au
troisième chapitre nous allons nous intéresser aux calculs et aux dimensionnements des
éléments du mécanisme les plus sollicités.

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Chapitre 1 :

Etude bibliographique

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Chapitre 1 : Etude bibliographique

1. Introduction 

Les dispositifs de levage représentent un moyen efficace de déplacement et de manutention


des charges, ce système est fréquemment utilisé dans les industries et d’autres domaines
spécifiques. En terme de levage on trouve le palan qui est un appareil de levage suspendu,
permettant de lever des charges très lourdes. Il est muni d’un système de démultiplication de
l’effort pour l’entraînement manuel ou motorisé de la charge. Il existe des palans manuels, à
levier ou à chaîne, ainsi que des palans électriques et pneumatiques.

2. Levage industriel et manutention

2.1. La manutention manuelle

La manutention manuelle désigne toute opération de transport ou de soutien d’une charge


dont le levage, la pose, la poussée, la traction, le port ou le déplacement exigent l’effort
physique d’une ou de plusieurs personnes.

2.2. La manutention mécanique

La manutention mécanique permet d’éviter les risques propres à la manutention manuelle.


Elle fait appel à l’utilisation d’appareils de levage et de transport : palans, poulies,
transpalettes, chariots automoteurs à conducteur porté, etc.

2.3. Le levage industriel

Le levage industriel est une activité de manutention qui consiste à soulever, déplacer ou
manutentionner des charges lourdes à l'aide principalement de grues mobiles, mais aussi de
bras de grues, de chariots élévateurs, de nacelles, de treuils, voire même d'hélicoptères.

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3. Principaux équipements de levage industriel et de manutention

3.1. Grue

Figure 1.1 : Grue

La grue est un appareil de levage et de manutention réservé aux lourdes charges. Cet engin de
levage est construit de manière différente selon son utilisation (à terre : grue de chantier ; à
bord d'un navire ou d'un dock flottant : camion-grue, etc.).

Une grue peut être commandée depuis une cabine, ou par l'intermédiaire d'une télécommande
portée par un homme sur le terrain, qui peut diriger rapidement et précisément le mouvement
de la charge.

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3.2. Pont roulant

Figure 1.2 : Pont roulant

Le pont roulant est un appareil de manutention permettant le levage et le transfert de charges


lourdes. Il est constitué d'une ou de deux poutre(s) en acier sur la(s)quelle(s) on place un
palan ou un treuil (motorisé ou non). Il peut être suspendu ou posé sur deux rails. 
Les ponts roulants sont généralement installés dans des halls industriels ou leurs
prolongements à l'air libre. Ils permettent la manutention de la charge dans tout l'espace de ces
halls. Ils sont installés en hauteur sur des rails de roulement posés sur des poutres en acier ou
béton reposant elles-mêmes sur des poteaux.

La conduite d'un petit pont roulant se fait par télécommande ou radiocommande. Les gros
ponts possèdent souvent une cabine de conduite. Il existe, pour les industries lourdes, de très
gros modèles capables de lever des charges de plusieurs centaines de tonnes telles que les
poches de fonte ou d'acier liquide dans les aciéries.

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3.3. Treuil

Figure 1.3 : treuil mécanique Figure 1.4 : treuil électrique

 Un treuil est un dispositif mécanique permettant de commander l'enroulement et le


déroulement d'un câble, d'une chaîne ou de tout autre type de filin destiné à porter ou à tracter
une charge. Un treuil peut être motorisé ou non. Il inclut généralement un dispositif de
démultiplication de l'effort, soit au niveau de la motorisation, soit par l'utilisation de poulie(s)
et un tambour enrouleur. Les treuils pour charge lourde peuvent être équipés d'un système de
traction linéaire hydraulique.

3.4. Portique de manutention

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Figure 1.5 : Portique de manutention

Le portique de manutention est un appareil de levage pour charges lourdes, autonome, utilisé
principalement sur de grandes aires de stockage à l'air libre (ports, parcs de matières en vrac
ou de produits industriels de masse). Le portique remplit sensiblement les mêmes fonctions
qu'un pont roulant dont il ne diffère que par le principe de fonctionnement. Un pont roulant
circule sur un chemin de roulement situé en hauteur sur des poutres en acier ou béton. Le
portique quant à lui circule sur une bande de roulement, généralement constituée de rails,
située à même le sol. Sur ces rails circule un chariot qui supporte le matériel de levage lui-
même (un ou deux treuils sur lesquels s'enroulent les câbles de levage ainsi que le moyen de
préhension). Une cabine de conduite suspendue complète l'installation.

3.5. Potence

Figure 1.6 : Potence

La potence est un assemblage de deux poutres au minimum, un verticale (appelée mât) et une
horizontale fixée au sommet de la première (appelée flèche). La potence permet de supporter
un système tel qu'un palan pour soulever des charges et les déplacer le long de la flèche.

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Cette potence peut être fixée au sol sur un fût ou sur un mur. Il est possible de placer une
articulation à axe vertical entre la flèche et le mât afin de permettre la rotation de la flèche et
ainsi gagner en espace de travail.

La potence est le système le plus adapté pour une utilisation à un poste de travail fixe.

3.6. Câble de levage

Figure 1.7 : Câble de levage

 Le câble de levage est un assemblage de fils métalliques constituant un outil de travail. Ces
fils peuvent être enroulés de façon hélicoïdale en une ou plusieurs couches, généralement
autour d'un fil central. Ils forment alors des torons (fils tordus ensemble pour former un
cordage très solide), qui peuvent à leur tour être enroulés autour d'un noyau ou âme pour
former les câbles à torons multiples.

3.7. Palonnier

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Figure 1.8 : Palonnier

Le palonnier est un dispositif de levage qui permet de soulever une charge en répartissant le
poids sur plusieurs prises.

3.8. Palan

Figure 1.9 : Palan

Le palan est un mécanisme constitué de 2 groupes (ou moufles), l'un fixe, l'autre mobile,
contenant chacun un nombre arbitraire de poulies et d'une corde qui les relie. Il sert à
démultiplier l'effort nécessaire pour rapprocher les deux groupes de poulies. On l'utilise par
exemple pour soulever des objets lourds.

On mesure le taux de démultiplication au nombre de brins, c'est-à-dire le nombre de passages


que fait la corde entre les deux groupes de poulies. L'effort nécessaire au final est divisé par le
nombre de brins, tandis que la longueur de corde à tirer pour rapprocher les groupes de
poulies est multipliée d'autant.

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Figure 1.10 : Palan simple

Figure 1.11 : Palan Composé

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3.8.1. Principe du Palan

Selon le Petit Larousse, le palan est « un appareil de levage comportant un mécanisme


démultiplicateur (poulies, moufles, train d'engrenages, tambour, etc.) qui permet de soulever
des charges avec un effort moteur relativement faible ». Dans le cas d’un palan simple, la
puissance de traction est directement proportionnelle au nombre de poulies employées. Ainsi
sur un palan simple à trois poulies, le rapport entre la force d’entrée (l’effort exercé sur le
câble de traction) et la force de sortie (la puissance disponible au niveau du crochet de levage)
est égale à 1/3, dans un palan à cinq poulies à 1/5 etc...

3.8.2. Les différent type de palans

a) Palan manuel à chaine

Figure 1.12 : Palan manuel

Le palan manuel est comprend un frein de charge mécanique. Chaines en acier trempe il est
léger et idéal pour un usage mobile dans les ateliers, les usines, les garages, les fermes et les
espaces restreints

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b) Palans pneumatiques à chaîne

Figure 1.13 : pneumatiques à chaîne

Le palan pneumatique a une Capacités de levage de 125 kg, 250 kg, 500 kg, 980 kg et une
Pression d’alimentation en air comprimé : 6 bar et alternative économique aux palans utilisant
d’autres énergies et adapté à une utilisation dans les zones à risque d’explosion Réduction du
nombre de composants pour une maintenance simplifiée.

c) Palan hydraulique

Figure 1.14 : Palan hydraulique

Le palan hydraulique est adapté à une utilisation dans les zones à risque d’explosion et
Commandé progressivement pour un positionnement précis et sans coups avec un faible
niveau sonore et il peut soulever une charge de 100 tonnes.

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d) Palan d’électrique

Figure 1.15 : Palan électrique

Le palan électrique permet le levage et le déplacement de lourdes charges, le chargement et le


déchargement de véhicules ou de containers dans les ports, ou encore la manutention par grue
de poutres en acier sur les chantiers.

Il est équipé d’un moteur monophasé ou triphasé. Il est piloté par une télécommande qui
dispose d’un arrêt d’urgence et le plus souvent d’une commande de frein électromécanique. Il
est protégé contre les surcharges par un limiteur de couple, par des détecteurs de fins de
courses tandis que le moteur dispose généralement d’une protection thermique.

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3.8.3. Installation des systèmes de manutention industriels

a) Palan à une seule direction

Figure 1.16 : Palan à une seule direction

Cette installation permet de déplacer la charge suivant une seule direction. Elle est
généralement utilisée dans les travaux en série. Le palan à une seule direction est équipé d’un
seul chariot guidé en translation sur une poutre fixée au plafond de l’atelier.

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e) Palan à deux directions

Figure 1.17 : Palan à deux directions

Cette installation permet de déplacer la charge dans toute la surface de l’atelier. Elle est
généralement utilisée dans les ateliers mécaniques. Il est équipé de trois chariots et trois
poutres, deux chariots pour déplacer la poutre centrale et un chariot pour déplacer le palan sur
la poutre centrale.

4. Conclusion 

En somme, nous avons définit dans ce premier chapitre qu’est ce qu’un système de levage ou
de manutentions. Ainsi, ce qui nous intéresse le plus est le pont roulant dont nous avons
évoqué les principaux types.

Dans le chapitre suivant nous allons passer par une analyse fonctionnelle du mécanisme
étudié (pont roulant) suivie d’une proposition de quelques solutions technologiques. La
meilleure solution sera retenue.

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Chapitre 2 : Etude des solutions

technologiques

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Stage de fin d’étude

Chapitre 2 : Etude des solutions technologiques

1. Introduction

Afin d’aboutir à la meilleure solution, nous allons proposer des solutions technologiques pour
l’installation d’un palan électrique dans un atelier mécanique. La solution la plus adéquate va
être retenue.

C’est une étape fondamentale de la partie conception qui s’applique à la création et


l’amélioration d’un produit ou d’un système. Pour cela on va établir les schémas cinématiques
de chaque solution ainsi que ces avantages et ces inconvénients.

2. Analyse fonctionnelle 

L'analyse fonctionnelle est une démarche qui consiste à rechercher, ordonner, caractériser,
hiérarchiser et/ou valoriser les fonctions du produit (matériel, logiciel, service) attendues par
l'utilisateur. Pour notre système, nous allons procéder par la méthode SADT (Fonction
Analyses System Technique) qui met en évidence les fonctions à assurer et propose une
approche hiérarchique descendante et modulaire.

2.1. Présentation du système 

Le système peut être modélisé comme ci-dessous :

Ordre de fonctionnement Réglage

Opérateur Energie
Déplacer une charge en
Charge en position initiale Z0 Charge en position finale Z1
hauteur

Système de levage

Figure 2.1: Représentation de la fonction globale du système à concevoir

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2.4. Analyse de besoin (A.P.T.E.) du système de levage

A qui rend-il service ? Sur quoi agit-il ?

Utilisateur Charge

Système
de levage

Dans quel but ?

Modifier la position verticale et horizontale d’une charge

Notre système mécanique est conçu pou répondre au besoin d’étude et conception d’un palan
de levage de charge et son installation dans un atelier mécanique.

2.5. Etablissement des fonctions de service 

Pour bien comprendre le mécanisme, il faut utiliser la méthode de milieu extérieur appelée
aussi ‫ ״‬Digramme de Pieuvre ‫״‬ qui permet de représenter les relations établies par le produit
entre les éléments de son milieu extérieur (figure 2.2).

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Fonction de service :

Utilisateur Charge

FC1 FP 1
Energie Milieu extérieur
FC 2 FC 7
SYSTEME DE LEVAGE

Plafond FC 3 FC 6
Maintenance
FC 4 FC 5

Coût Sécurité

Figure 2.2 : Diagramme de pieuvre de système de levage

 Formulation des fonctions de service 

FP1 : Transporter la charge verticalement en fonction des consignes données par l’opérateur.
FC1 : Etre équipé d’éléments de dialogue homme/machine.
FC2 : Etre alimenté en énergie électrique.
FC3 : Etre adaptable à différents types de sol.
FC4 : Optimiser le coût d’installation du système
FC5 : Assurer la sécurité de travail
FC6 : Simplifier les interventions de maintenance
FC 7 : Etre protégé contre les agressions du milieu extérieur.

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 Rédaction du cahier des charges

Tableaux 2.1 : Tableaux de rédaction du cahier des charges

Critère
Expression de la fonction Niveau et flexibilité
d’appréciation

Transporter la charge
verticalement, transversalement
Possibilité de
FP1 et longitudinalement en fonction
déplacer la charge
des consignes données par
l’opérateur

Possibilité du
Etre équipé d’éléments de dialogue entre
FC1
dialogue homme/machine. l’homme et la
machine

Etre alimenté en énergie


FC2 Tension d’utilisation 50 Hz
électrique

Etre adaptable à différents types Fixation


FC3
de sol

Optimiser le coût d’installation


FC4 Prix adaptable
du système

Respect des normes de


FC5 Assurer la sécurité de travail Bonne Sécurité
sécurité

Simplifier les interventions de Instruments de


FC6
maintenance maintenance

Etre protégé contre les


FC7 Bonne étanchéité
agressions du milieu extérieur

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2.6. Comparaison et pondération des fonctions service

L’outil suivant appelé tri-unis permet de comparer les fonctions de services une à une et
d’attribuer à chaque fonction une note de supériorité allant de 0 à 3.

0 : pas de supériorité


1 : légèrement supérieur
2 : moyennement supériorité
3 : nettement supérieur

Tableaux 2.2 : tableaux de Comparaison et pondération des fonctions service

FC1 FC2 FC3 FC4 FC5 FC6 FC7 TOTAL %

FP1 3 3 2 3 2 2 3 18 32,14

FC1 2 1 0 1 2 3 9 16,07

FC2 1 2 0 2 3 8 14,28

FC3 2 0 2 3 7 12,5

FC4 0 3 3 6 10,71

FC5 2 3 5 8,92

FC6 3 3 5,35

FC7 0 0

Total 56 100

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Stage de fin d’étude

Histogramme
35
30
25
20
15
10
5
0
FP FC1 FC2 FC3 FC4 FC5 FC6 FC7

3. Solutions technologiques proposées 

On propose deux solutions possibles pour le palan de levage de charge :

- Solution N°1 : Palan électrique avec guidage suivant une seule direction.

- Solution N°2 : Palan électrique avec guidage suivant deux directions.

3.1. Solution N°1

3.1.1. Schéma cinématique

2
1

Figure 2.3 : Schéma cinématique de palan à une seule direction

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Stage de fin d’étude

3.1.2. Principe

La première solution consiste à fixer une poutre (1) au plafond de l’atelier. Le palan (3) étant
fixé sur un chariot (2) est guidé en translation par rapport à la poutre (1), cela permet au palan
de faire un mouvement de translation tous au long de la poutre (1).

3.1.3. Avantages et inconvénients

+ : conception simple

+ : coût réduit

+ : manipulation facile

- : permet le déplacement dans une seul direction

3.9. Solution N°2

3.2.1. Schéma cinématique

2
2’
3

1’
1 4

1’

Figure 2.4 : Schéma cinématique de palan à double direction

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3.2.2. Principe 

La deuxième solution consiste à fixer deux poutres (2,2’) sur les poutres (1,1’) des deux cotés
de l’atelier puis une poutre centrale (3) est guidée en translation par ces deux extrémités par
rapport aux poutres (2) et (2’) par l’intermédiaire de deux chariots. Le palan étant fixé sur un
chariot central, est guidé en translation par rapport à la poutre centrale (3). Cela permet au
palan de faire deux mouvements de translation perpendiculaires entre eux, ce qui lui permet
de balayer toute la surface de l’atelier.

3.2.3. Avantages et inconvénients :

+ :permet le déplacement dans deux directions

+ :permet de soulever une charge importante

- :solution coûteuse

- :manipulation difficile

4. Solution retenue

Après avoir analysé les deux solutions proposées et examiné les avantages et les
inconvénients de chaque solution, nous avons retenue la deuxieme solution. Ce choix est basé
sur :

 La satisfaction les exigences de l’industriel.


 La fiabilité et la performance de cette solution.

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5. Description technologique de la solution retenue

Figure 2.5 : Vue générale de l’atelier

5.1. Caractéristiques fonctionnelles

Le palan est conçu suivant le cahier des charges établi par l’industriel présentant les
caractéristiques suivantes :

 Longueur totale de l’atelier : 25 mètres


 Largeur totale de l’atelier : 16 mètres
 Poids maximal à soulever : 5 tonnes
 Hauteur de l’atelier : 4.465 mètres

5.2. Descriptions générales

L’atelier mécanique de la société « SFC » mesure 25 m de longueur sur 16 m de largeur. La


structure métallique déjà existante et sur laquelle nous allons installer le pont roulant et le

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palan est constitué de 12 poutres verticales, 6 de chaque coté, réparties sur la longueur de
l’atelier. La distance entre chaque deux poteaux est de 6m.

Le pont roulant est constitué de plusieurs parties :

- Deux poutres longitudinales fixées sur les poutres verticales sur toute la longueur de
l’atelier. Vue la longueur importante, cette poutre sera divisé sur plusieurs parties : six poutres
de 6m fixées entre chaque deux poteaux du coté gauche et six poutres de 6m fixées entre
chaque deux poteaux du coté droit.

- Une poutre centrale (principale) mesurant 15 m.

- Deux chariots fixés sur les extrémités de la poutre centrale et assurant son guidage en
translation sur les poutres longitudinales. Le déplacement des deux chariots est assuré par
deux moto-réducteurs.

- Un chariot transversal sur lequel est fixé le palan et qui est guidé en translation sur la poutre
centrale. Le déplacement de ce chariot est assuré par un troisième moto-réducteur.

5.3. Description des différents sous ensemble du pont roulant

5.3.1. Poteau de l’atelier

Figure 2.6 : Poteau de l’atelier

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Le poteau est une poutre de profilé HEA 300 [ Annexe 1 ] qui a une « fâche » de 500 mm
renforcé par une nervure pour positionner la poutre de 6 mètres et pour avoir une bonne
résistance.

5.3.2. Poutre de 6 mètres

Figure 2.7 : Poutre de 6 mètres

La poutre de 6 mètres est une poutre de profiler H qui est poser sur les poteaux et sur la
quelle est fixé une poutre de section carrée pour assurer le guidage en translation du chariot
principale.

5.3.3. Poutre de 15 mètres

Figure 2.8 : Poutre de 15 m

La poutre de 15 m est un profilé long de section H, elle est fixée par ces deux extrémités sur
les deux chariots principaux qui assurent son guidage en translation sur les poutre de 6 m.

5.3.4. Chariot principale

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Stage de fin d’étude

Figure 2.9 : Chariot principale

Le chariot principal est constitué d’une poutre de section H avec des renforts et de deux roues,
une roue motrice et l’autre suiveuse.

Le chariot principale assure le guidage en translation de la poutre de 15 mètres le long de


l’atelier il est équipé d’un moto-réducteur qui fait tourner la roue matrice.

5.3.5. Chariot transversal

Figure 2.10 : Chariot transversal

Le chariot transversal est le chariot qui assure le guidage en translation du palan sur la poutre
de 15 mètres il est équipé de 4 galets et un motoréducteur qui fait tourner le galet moteur. Le
guidage en rotation du galet moteur par rapport à son axe est assuré par des roulements à
billes à contact radial.

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Stage de fin d’étude

5. Conclusion 

Tout au long de ce chapitre, nous avons envisagé les points suivants :

- proposer des solutions pour la conception du pont roulant,


- établir les différences entre les solutions proposées,
- estimer les critères d’un choix judicieux.

Dans le chapitre suivant, on s’intéressera au calcul et au dimensionnement des différents


éléments de la solution choisie.

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Stage de fin d’étude

Chapitre 3 :

Calcul et dimensionnement

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Stage de fin d’étude

Chapitre 3 : Calcul et dimensionnement

1. Introduction
Afin d’assurer une bonne tenue en service du système étudie. Une vérification des conditions
de résistance mécanique des différentes pièces sollicitées aux efforts importants est
nécessaire.

Nous procédons dans ce chapitre à une modélisation en utilisant d’une part les formules qui
permettent de dimensionner le mécanisme, et d’autre part la méthode des éléments finis.

Données :

- La masse de la charge m=5000kg


- g = 9.81N/Kg
- Coefficient de sécurité : 3 [ Annexe 3 ]
- Résistance élastique Re de l ' acier S 235=235 MPa

6. Dimensionnement de la poutre principale de 15 m

2.1. Calcul de l’effort tranchante et du moment fléchissant

La poutre de 15 m est fixée par ces deux extrémités sur les chariots principaux. Sur cette
poutre est monté le chariot transversal qui permet de soulever la charge.

La figure 3.1 est un schéma représentatif de la poutre de 15 m

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Stage de fin d’étude

5000Kg

15 m

Figure 3.1 : schéma de la poutre de 15 m

F
⃗ y

A B C x

Figure 3.2 : Modélisation de la poutre de 15 m

Torseur statique :

0 0

{ }
τ (galet 1) (A )= y a 0
0 0

0 0

{ }
τ (galet 2) (c)= y c 0
0 0

0 0
{ }
τ (force F )(B )= −F 0
0 0

On applique le principe fondamental de la statique

F ext = ⃗0
∑⃗ Ra + R c −⃗
F =0

Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 37


Stage de fin d’étude

∑ Mf ext =0 MR +⃗
⃗ M R +⃗
a
M F =0
c

On ramène tous les torseurs au point A :

0 0 L y0 0 0

{ C

}{
τ (galet 2) ( A )= y c 0 + 0 0 = y c
0 0 0
0
0 L× y c }
0
L −F 0 0

{ 0 0
τ (force F ) ( A )= −F 0 + 2 =
0 0
0
0
0 −F
0 }{ −L
( )
2
0
×F }
On applique le principe fondamental de la statique

∑ { τ }= {0 }

0 0

}{ }
0 0 0 0

{ }{ya 0 + yc
0 0
0 +
0 L× y c
−F
0 −
L
2
0
×F
={ 0 }
()
y a + y c −F=0 et L × y c − ( L2 ) × F=0
L × y c= ( L2 ) × F
50000
AN : y c = =25000 N
2

y a= y c −F

AN : y a=25000−50000=−25000 N

D’où le traçage du diagramme des efforts trenchant

Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 38


Stage de fin d’étude

T (N)
25 000

X (m)

-25 000

Figure 3.3. Diagramme des efforts tranchant

L
Mf z=F × ()
4

AN : Mf z=50 000 × ( 154 )=187 500 N . m

Mfz (N .m)

187 500

Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 39


Stage de fin d’étude

Figure 3.4 Diagramme des efforts fléchissant

2.7. Vérification de la condition de résistance à la flexion

La condition de résistance aux contraintes normales s’écrit donc :

‖Mf z‖max Re
≤ R pe =
IGz s
Y

Avec :

‖Mf z‖max : Le moment de flexion max en N.m

I Gz
 : Le module de flexion de la section en mm3
y

Rpe : La contrainte admissible en MPa

Re  : La limite d’élasticité en MPa

s : Le coefficient de sécurité

Puisque la section est de forme H, nous allons déterminer le module de flexion de la section
puis en déduire à partir des tableaux de [ Annexe 2 ] le profilé qui vérifie la condition de
résistance à la flexion.

Alors le module de flexion minimum de la section est le suivant :

I Gz Mf z

y Re
s

I GZ 187 500 000



AN : y 235
3

I Gz 3 3
≥ 2 393 617,02mm =2393,61 cm
y
Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 40
Stage de fin d’étude

D’après le tableau de [ Annexe 2 ] le profilé convenable est HEB 400.

2.8. Vérification de la résistance de la poutre de 15 m à la flexion par


RDM6

En utilisant le logiciel RDM 6 nous avons tracé la figure 3. 5 et figure 3. 6 qui représentent
respectivement la courbe de l’effort tranchant et la courbe du moment fléchissant afin de
vérifier les résultats trouvés théoriquement par les calculs RDM.

Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 41


Stage de fin d’étude

Figure 3. 5 : Diagramme des efforts tranchant

Figure 3. 6 : Diagramme des moments fléchissant

Le logiciel RDM6 donne le même résultat déjà trouvé par calcul RDM c'est-à-dire
Mfz=187500 N.m.

Alors nous avons bien vérifié le choix du profilé HEB 400.

7. Dimensionnement de la poutre de 6 mètres

3.1. Calcul de l’effort tranchant et du moment fléchissant

+
MA F y
YA YB

x
XA XB
6m

Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 42


Stage de fin d’étude

Figure 3.7 : Modélisation de la poutre de 6 m

En appliquant le principe fondamental de la statique on trouve les équations suivantes :

X A + X B=0

{ Y A + Y B −F =0
−M A + M B +Y B × ( a+b )−F a=0

On 3 équations et 6 inconnus, c’est un problème hyperstatique. D’après le guide de calcul


mécanique [ Annexe 6 ] on aura le résultat suivant :

−‖⃗ F‖

{ De A à C : T y =

De C à B :T y =
2
‖⃗F‖
2
=−25000 N

=25000 N

Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 43


Stage de fin d’étude

D’où le traçage du diagramme de l’effort tranchant

Ty

25 000

O L / 2 L
x

-25 000

Figure 3.8 : Diagramme de l’effort tranchant

D’après le guide de calcul [ Annexe 6 ] :

Mf gz est maximal pour x=L/2

F‖× L
‖⃗
Mf gz max= =54937,5 N . m
8

54937,5

L / 2 L x

Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 44


Stage de fin d’étude

Figure 3.9 : Diagramme du moment fléchissant

3.10. Vérification de la condition de résistance à la flexion

La condition de résistance aux contraintes normales s’écrit donc :

‖Mf z‖max Re
≤ R pe =
IGz s
Y

I Gz Mf z

D’où : y Re
s

I GZ 54 937 500

AN : y 235
3

I Gz 3 3
≥ 701 329,78 mm =701,32 cm
y

D’après le tableau de l’Annexe [2] le profilé convenable est HEB 220

3.11. Vérification de résistance de la poutre de 6 m à la flexion par RDM 6

En utilisant le logiciel RDM 6 nous avons tracé la figure 3. 10 et figure 3. 11 qui représentent
respectivement la courbe de l’effort tranchant et la courbe du moment fléchissant a fin de
vérifier les résultat trouvés théoriquement par les calculs RDM.

Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 45


Stage de fin d’étude

Figure 3. 10 : Diagramme des efforts tranchant

Figure 3. 11 : Diagramme des moments fléchissant

Le logiciel RDM 6 donne le même résultat déjà trouvé par calcul RDM c'est-à-dire
Mfz=54937,5 N.m.

Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 46


Stage de fin d’étude

Alors nous avons bien vérifié le choix du profilé HEB 220.

8. Dimensionnement de l’axe du chariot principal

Chaque roue du chariot principale est guidée en rotation par rapport à un axe par
l’intermédiaire de deux roulements à billes à contacte radiale comme le montre la figure 3.10.
L’axe est alors sollicité au cisaillement double.

Figure 3.12 : Galet en coupe Figure 3.13 : Axe du chariot

La condition de résistance au cisaillement s’écrit :


T ᵤ‖≤ R pg
‖⃗

Avec :
F‖
‖⃗
T ᵤ‖est la contrainte tangentielle moyenne de cisaillement égale
‖⃗
S
R pg est la résistance pratique au glissement.
Reg
Dans le cas des aciers mi-durs R pg= et Reg =0.7 Re
s

Dans le cas du cisaillement double la condition de résistance est la suivante :

F‖
‖⃗
≤ R pg
π × d2
2×( )
4

Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 47


Stage de fin d’étude

2×F 2× F
d≥
√ π × Rpg
=

√ π×
0.7 × Re
S

2× 73250
d≥
√ π × 78,3
=24,41 mm

Nous allons travailler avec un axe de diamètre 30 mm.

9. Dimensionnement de la clavette

Figure 3.14 : dimensionnement de clavette

En mécanique, une clavette est une pièce qui a pour fonction de lier en rotation deux pièces.
Elle est dimensionnée pour se rompre par cisaillement lorsque le couple transmis est trop
important.

Nous allons calculer la longueur minimale de la clavette pour qu’elle résiste au cisaillement.

T ×d
Moment du couple est défini par M =
2

T : effort tangentiel (N)

d : diamètre de l’axe

La contrainte de cisaillement dans de clavette se calcule par la rotation

T
≤ Rpg en N /mm² ou en MPa
a∗l

On obtient donc
Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 48
Stage de fin d’étude

T 2× Cn
L≥ =
a × Rpg a ×d × Rpg

Rpg : résistance pratique au glissement

Cn : couple fourni par le moteur réducteur

L : longueur de la clavette

d : diamètre de l’axe

a : longueur de la clavette est en C35 Annexe [7]

0,7 × ℜ 0,7 ×335


Rpg= = =78,16 N /mm ²
3 3

Les données :

Cn : 136,3 N.m

d : 30 mm

a : 10 mm Annexe [5]

2× 191, 08 103
L≥ =24 , 44 ≅ 25mm
20 ×10 ×78 , 16

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Stage de fin d’étude

10. Calcul du couple moteur du chariot principal

C Y1 Y2
N1 x1 N2 x2

T1 T2

Figure 3.15 : schéma cinématique du chariot principal

C : couple du moteur.

F : poids total de la charge.

R1 : réaction au niveau de la liaison pivot (galet1).

R2 : réaction au niveau de la liaison pivot (galet2).

N1 : action normale à la surface de contact galet/poutre.

T1 : action tangentielle à la surface de contact galet1/poutre.

N2 : action normale à la surface de contact galet2/poutre.

T2 : action tangentielle à la surface de contact galet2/poutre.

R : rayon du Galet moteur

6.1. Calcul du couple moteur

∑ ⃗F = ⃗0

F ⃗ ⃗ ⃗ ⃗ ⃗ ⃗ ⃗

+ R 1+ R 2 + T 1 + T 2 + N 1+ N 2 = 0
2

−F

{ }{ }{ }{ }{ }{ }{ } {}
2 +
0
0
x1

0
x2

0
0

0
0

0
N1 N2

0 0
0
y1 + y2 + T1 + T 2 + 0 + 0 = 0
0

Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 50


Stage de fin d’étude

−F

{ 2
+ x 1 + x 2+ N 1+ N 2=0
y 1+ y 2+T 1 +T 2 =0

∑⃗
M F =0 ex

{ }{ }{ }{ }{ } {}
0 0 0 0 0
0
0 + 0 + + 0 + 0 =0
F
−C R T 1 −d L X2 L N 2 0
2

F
⇒ C=R T 1+ L X 2 + L N 2−d
2

F
On a x 1=x 2=N 1=N 2 =
8

Pour une masse de 5000 Kg F=73250 N

F
⇒ x 1=x 2=N 1=N 2= =9156 N
8

N avec f coefficient de frottement égale à 0.1


T =f∗⃗

⇒ T⃗ =9156 × 0,1=915,6 N

F 73250
⇒ C=R T 1+ L N 1 + L N 2 −d ¿ 0,18 ×915,6 +2× ( 3× 9156 ) − ×1,5
2 2

¿ 164,8+54936−54937¿ 163,8 N.m

v 1
p=C ×W =C ¿ 163 , 8× =910 w
R 0 ,18

6.2. Calcul du Réducteur

Calcul du rapport de réduction

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Stage de fin d’étude

π×N V 1 30 × ω 30 × 5,55
V m =1m . s−1ω= = = =5,55 rad . s−1 N= = =53,05tr .min−1
30 R 0,18 π π

−1
Pour N=50 tr .min−1 et N m =3000tr . mi n

3000 P
Γ= =60rapport de r é ductionC m= m = 1000 × 30 =191,08 N . m
50 ω π ×50

Le moteur réducteur choisi [Annexe 4] :

Pn=1,1 KW C n=191,08 N . mV n=50 tr .min−1

11. Calcul du couple moteur du chariot transversal

N1 N2

T1 Y2 x2 R2 T2
Y1 x1 R1

Figure 3.16 : schéma cinématique du chariot transversal

7.1. Calcul du couple moteur

∑ ⃗F = ⃗0

x1 x2 N1 N2 0 0 0
{ }{ }{ }{ }{ }{ }{ } {}
−F
0 + y1 + y2 + 0 + 0 + T 1 + T 2 = 0
0 0 0 0 0 0 0 0

−F+ x 1 + x 2+ N 1+ N 2 =0
{ y 1 + y 2 +T 1 +T 2=0

Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 52


Stage de fin d’étude

∑⃗
M F =⃗0
ex

0 0 0 0 0 0
{ }{ }{ }{ }{ } {}
0 + 0 + 0 + 0 + 0 =0
−C R T 1 −dF L X2 L N2 0

C=R T 1 + L X 2 + L N 2−dF

F
on a x 1=x 2=N 1=N 2 =
4

pour une masse de 5000 Kg F=5 104 N

F
x 1=x 2=N 1=N 2 = =12500 N
4

T =f∗⃗
⃗ N avec f coefficient de frottement

T =0,1∗12500=1250 N

C=R T 1 + L x2 + L N 2−dF ¿ 0,18 ×1250+2 × ( 0,5 × 12500 )−0,25 ×5. 104 ¿ 225+12500−12500

V 1
¿ 225 N .m P=C ×W =C × ¿ 225 × =1250 W
R 0,18

7.2. Choix du réducteur

Calcul du rapport de réduction

π×N V 1
w= = = =20 Rad /s
30 R 0,15

30 ×W 30 ×20
N= = =191tr /min
π π

Pour N = 191 tr/min et Nm = 3000 tr/min

N m 3000
r= = =15,7 ≅ 16 rapport de reduction
N 191

Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 53


Stage de fin d’étude

P m 1500 ×30
C n= = =75,03 N . m
w π ×191

Le moteur choisi [Annexe 4]

Pm = 1,5 kW

Vm = 3000 tr/min

Cn = 5 Nm

12. Modélisation par éléments finis

9.1. Vérification de la résistance mécanique de poutre principale

Le modèle géométrique de la poutre est représenté dans la figure3. 17

Figure3. 17 : Modèle géométrique de la poutre

Le modèle géométrique de la poutre avec les conditions aux limites et chargements est
représenté dans la figure 3. 18

Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 54


Stage de fin d’étude

Figure 3. 18 : Conditions aux limites et types de chargements

L’axe est discrétisé en éléments finis volumiques de type tétraédrique (quatre nœuds par
Élément) ayant trois degrés de liberté par nœud (trois déplacements suivant les trois
Directions : Ux, Uy et Uz).

Figure 3. 19 : Modèle éléments finis de la poutre

La représentation des contraintes de Von Mises pour la poutre est illustrée sur la figure 3. 20

Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 55


Stage de fin d’étude

Figure 3. 20 : Distribution des contraintes équivalentes dans la poutre

Les résultats de la modélisation confirment que la contrainte maximale de Von Mises est de
l’ordre de 78.1 MPa. Or la contrainte admissible du matériau est égale à 78,33 MPa. La
condition de résistance est bien vérifiée

9.2. Vérification de la résistance mécanique du galet

Le modèle géométrique du galet est représenté dans la figure3. 21

Figure 3. 21 : modèle géométrique du galet

Le modèle géométrique du galet avec les conditions aux limites et chargements est représenté
dans la figure 3. 22

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Stage de fin d’étude

Figure 3. 22 : Conditions aux limites et types de chargements

Le galet est discrétisé en éléments finis volumiques de type tétraédrique (quatre nœuds par
élément) ayant trois degrés de liberté par nœud (trois déplacements suivant les trois directions
: Ux, Uy et Uz).

Figure 3. 23 : Modèle éléments finis du galet

La représentation des contraintes de Von Mises pour le galet est illustrée sur la figure 3.24

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Stage de fin d’étude

Figure 3. 24 : Distribution des contraintes équivalentes dans le galet

Les résultats de la modélisation confirment que la contrainte maximale de Von Mises est de
l’ordre de 75,9 MPa. Or la contrainte admissible du matériau est égale à 78,33 MPa. La
condition de résistance est bien vérifiée.

9.3. Vérification de la résistance mécanique de poutre de 6 mètres

Le modèle géométrique de la poutre est représenté dans la figure3. 25

Figure3. 25 : Modèle géométrique de la poutre

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Stage de fin d’étude

Le modèle géométrique de la poutre avec les conditions aux limites et chargements est
représenté dans la figure 3. 26

Figure 3. 26 : Conditions aux limites et types de chargements

La poutre est discrétisé en éléments finis volumiques de type tétraédrique (quatre nœuds par
Élément) ayant trois degrés de liberté par nœud (trois déplacements suivant les trois
Directions : Ux, Uy et Uz).

Figure 3. 27 : Modèle éléments finis de la poutre

La représentation des contraintes de Von Mises pour la poutre est illustrée sur la figure 3. 28

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Stage de fin d’étude

Figure 3. 28 : Distribution des contraintes équivalentes dans la poutre

Les résultats de la modélisation confirment que la contrainte maximale de Von Mises est de
l’ordre de 76,4 MPa. Or la contrainte admissible du matériau est égale à 78,33 MPa. La
condition de résistance est bien vérifiée

9.4. Vérification de la résistance mécanique du chariot

Le modèle géométrique de la poutre est représenté dans la figure 3. 29

Figure 3. 29 : Modèle géométrique du chariot

Le modèle géométrique du chariot avec les conditions aux limites et chargements est
représenté dans la figure 3. 30

Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 60


Stage de fin d’étude

Figure 3. 30 : Conditions aux limites et types de chargements

Le chariot est discrétisé en éléments finis volumiques de type tétraédrique (quatre nœuds par
élément) ayant trois degrés de liberté par nœud (trois déplacements suivant les trois directions
: Ux, Uy et Uz).

Figure 3. 31 : Modèle éléments finis du chariot

La représentation des contraintes de Von Mises pour le chariot est illustrée sur la figure 3.32

Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 61


Stage de fin d’étude

Figure 3. 32 : Distribution des contraintes équivalentes dans le chariot

Les résultats de la modélisation confirment que la contrainte maximale de Von Mises est de
l’ordre de 77.4 MPa. Or la contrainte admissible du matériau est égale à 78,33 MPa. La
condition de résistance est bien vérifiée

13. Conclusion

Dans ce chapitre nous avons fait les calculs nécessaires pour déterminer les dimensions des
différents éléments sollicités du mécanisme. Pour ce faire nous avons utilisé d’une part les
calculs RDM et d’autre part la méthode des éléments finis en utilisant le logiciel COSMOS
Works. Nous avons aussi fais la conception de l’ensemble des composants du palan sur le
logiciel SolidWorks.

Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 62


Stage de fin d’étude

CONCLUSION GENERALE

Le travail qui nous a été confié consiste à étudier et concevoir l’installation d’un palan
électrique dans un atelier mécanique.

Pour ce faire, il a fallu suivre plusieurs étapes : commençant par une étude détaillée des
différents types des palans et des dispositifs de levage industriel et manutention, passant par
le choix de la solution technologique optimale, allant à une étape de calcul et de
dimensionnement de cette solution.

En effet, cette expérience nous a permis d’enrichir nos connaissances dans le domaine de la
conception de façon générale, et principalement sur le logiciel ‘ Solide Works’.

Enfin, ce projet de fin d’études était une occasion pour mettre en compétition notre
connaissance théorique et pratique avec la vie professionnelle.

Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 63


Stage de fin d’étude

BIBLIOGRAPHIE

[1] : http://www.unicaen.fr/ersam/machines.php?fichier=/machineLevage/palan

[2] : http://www.preventica.com/dossier-risques-manutention-levage-industriel-appareils.php

[3] : http://fr.wikipedia.org/

[4] : Guide du calcul en mécanique

[5] : Guide dessinateur

[6] : Catalogo DELPHI

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Stage de fin d’étude

ANNEXE 1

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Stage de fin d’étude

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Stage de fin d’étude

Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 67


Stage de fin d’étude

Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 68


Stage de fin d’étude

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Stage de fin d’étude

ANNEXE 2

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Stage de fin d’étude

Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 71


Stage de fin d’étude

Omar CHAKROUN & Ahmed NEFOUSSIPage 72


Stage de fin d’étude

ANNEXE 3

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Stage de fin d’étude

Coefficients de sécurité :

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Stage de fin d’étude

ANNEXE 4

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Stage de fin d’étude

Catalogue DELPHI [6] :

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Stage de fin d’étude

ANNEXE 5

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Stage de fin d’étude

Dimension des Clavettes [5] 

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Stage de fin d’étude

ANNEXE 6

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Stage de fin d’étude

Méthode de calcul en flexion [4] 

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Stage de fin d’étude

ANNEXE 7

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Stage de fin d’étude

Matériaux pour visserie :

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