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COMPTABILITE APPROFONDIE

CHAPITRE 1
NORMALISATION ET PROFESSION COMPTABLE

IBRAHIM IBIKUNLE (IB.IBIKUNLE@ALLADE.COM)


L2 CFA 2020/2021. ISEA
DE L’UTILITE DE LA COMPTABILITE
La Traduction des échanges

DE L’UTILITE DE LA COMPTABILITE
• La comptabilité est l’outil de base pour décrire de manière exhaustive
l’ensemble des échanges qui marquent la vie de l’entreprise.

• Elle explicite très précisément les relations qui s’établissent entre l’entité
et son environnement et constitue de ce fait une des principales sources
d’informations pour les gestionnaires et les partenaires.

• Les partenaires internes et externes de l’entité sont : …

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Présentation des états Financiers

DE L’UTILITE DE LA COMPTABILITE
L’objectif des états financiers est de fournir au sujet de l’entité qui la
présente des informations utiles aux investisseurs en capitaux propres,
aux prêteurs et aux autres créanciers actuels et potentiels aux fins de leur
prise de décisions.

Les états financiers comprennent :


Bilan, Compte de Résultat, Annexe : Un tout indissociable.
Tableau des Flux de Trésorerie (TFT)
Tableau de Variation des capitaux Propres (TVARCP)

Les états financiers sont une représentation structurée (établis selon


un cadre conceptuel) de la situation financière (Bilan), de la
performance (Compte de résultat) et de la variation de situation
financière de la situation financière (TFT et TVARCP) de
l’entreprise.

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Présentation des états Financiers

DE L’UTILITE DE LA COMPTABILITE
Les décisions économiques qui sont prises par les utilisateurs des états
nanciers imposent une évaluation de la capacité de l’entreprise à générer
de la trésorerie ainsi que leur échéance et l’assurance de leur
concrétisation.

C’est cette capacité qui, en n de compte, détermine, par exemple, la


capacité d’une entreprise à payer son personnel et ses fournisseurs, à payer
les intérêts, à rembourser ses emprunts et à procéder à des distributions à
ses propriétaires.

Les utilisateurs sont mieux à même d’évaluer cette capacité à générer de la


trésorerie si on leur fournit des informations qui mettent l’accent sur la
situation nancière, la performance et les variations de la situation nancière
d’une entreprise.

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Présentation des états Financiers

DE L’UTILITE DE LA COMPTABILITE
BILAN :

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Présentation des états Financiers

DE L’UTILITE DE LA COMPTABILITE
COMPTE DE RESULTAT :

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Présentation des états Financiers

DE L’UTILITE DE LA COMPTABILITE
TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE :

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Présentation des états Financiers

DE L’UTILITE DE LA COMPTABILITE
TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES :

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La conceptualisation

RÔLE DE LA COMPTABILITÉ
Un bilan est inéluctablement faux...Car, ou bien l’on y porte les choses pour
ce qu’elles ont coûté, et ce qu’elles ont coûté n’est généralement plus ce
qu’elles valent, ou on prétend les porter pour ce qu’elles valent : et
comment voulez-vous savoir ce que vaut une chose qu’on vendra on ne
sait quand, ni comment, et que peut-être on ne vendra jamais ? ».

Auguste Detoeuf, Propos d’O.L. Barenton, confiseur (première édition, 1926)

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Amalgame

LE RÔLE DE LA COMPTABILITÉ
1. Réflexion sur l’utilité de la comptabilité

Extrait d’un entretien réalisé auprès d’un responsable d’un service de


comptabilité :

« Pour moi, le comptable sert essentiellement au calcul des impôts des


entreprises dont il réalise les comptabilités. La seule utilité légale de la
comptabilité , c’est servir de base (on dit « assiette ») au calcul des
impôts.

TAF :
Analyser cet extrait et compléter l’approche de la comptabilité.

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LA NORMALISATION COMPTABLE
Notions

LA NORMALISATION COMPTABLE
La diversité des utilisateurs de l’information financière et celle des pratiques
comptables a conduit à la nécessité d’une harmonisation comptable.

Cette harmonisation a pour objectif :


•La compatibilité avec les pratiques comptables;
•La compréhension et la comparabilité des états financiers.

L’harmonisation des pratiques comptables améliore la comparabilité des


comptes dans le temps et entre entreprises soumises aux mêmes règles.

La normalisation est ainsi un processus d’élaboration des normes (règles)


comptables par une instance régulatrice :

•Organismes internationaux (IASB);


•Autorité des Normes Comptables (ANC).

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Organismes internationaux

LA NORMALISATION COMPTABLE
L’IASB est l’acronyme de : International Accounting Standards Board

L'IASB est une organisation privée créée à Londres en 1973 par les
représentants des principales organisations professionnelles comptables des
pays membres. Elle a pour rôle de :

•Formuler et publier dans l'intérêt général des normes d'information


financière, les IFRS (International Financial Reporting Standards);

•Promouvoir leur utilisation à l'échelle mondiale.

Jusqu’en 2001, les normes de l’IASB s’intitulaient IAS (International


Accounting Standards). Celles publiées depuis cette date sont des IFRS.

En France, depuis 2005, seules les sociétés cotées ont l’obligation de


présenter leurs comptes consolidés selon les normes internationales IAS/IFRS.

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Organismes nationaux

LA NORMALISATION COMPTABLE
En France, depuis 2009, l’Autorité des Normes Comptables (ANC) exerce les
missions suivantes :

•établit sous forme de règlements les prescriptions comptables


générales et sectorielles que doivent respecter les personnes
physiques ou morales relevant de la comptabilité privée ;

•donne un avis sur toute disposition législative ou réglementaire de


nature comptable;

•émet des avis et prises de position dans le cadre de


l'élaboration des normes comptables internationales ;

•collabore au processus d’élaboration des normes relatives aux comptes


publics.

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Le cadre conceptuel

LA NORMALISATION COMPTABLE
Pour l’IASB, les états financiers comprennent :

•Un Bilan;
•Un compte de résultat;
•Un tableau des flux de trésorerie;
•Un tableau des variations de capitaux propres.

Leur objectif est de fournir une information sur la situation financière et les
performances de l’entreprise.

Le cadre IASB induit les caractéristiques suivantes :

•Intelligibilité : Information compréhensible


•Pertinence : Aide à la prise décision
•Fiabilité : Exempts d’erreurs. Substance Over Form.
•Comparabilité : permanence des méthodes

Les méthodes d’évalution proposées sont : le coût historique, le coût actuel,


la valeur de réalisation, la valeur actuelle
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Le cadre conceptuel

LA NORMALISATION COMPTABLE
Pour le cadre français, les états financiers comprennent :

•Un Bilan;
•Un compte de résultat;
•Une annexe;
•Un tableau de financement et un tableau des Soldes Intermédiaires de
Gestion (Système Développé).

Leur objectif est de donner une image fidèle du patrimoine, de la situation


financière et du résultat.

Les principes retenus sont évoqués supra. Le principe « substance over


form» n’est pas retenu explicitement.

En ce qui concerne, les méthodes d’évaluation, le cadre conceptuel français


privilégie le principe du coût historique et le principe de prudence.

Depuis 2005, convergence progressive des normes françaises vers les


normes IAS/IFRS.
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Le cadre conceptuel

LA NORMALISATION COMPTABLE
Dans l’application du cadre conceptuel de l’IASB, l’évaluation au coût
historique est supplantée par le recours à la valeur actuelle (valeur de
marché ou valeur actualisée des flux futurs de trésorerie liés à l’actif ou au
passif).

Pour le PCG, le principe de prudence conduit à estimer les pertes latentes et


non les gains latents.

Le référentiel IAS/IFRS est d'application obligatoire dans les comptes


consolidés des sociétés cotées pour les exercices ouverts à compter du 1er
janvier 2005. Pour les comptes individuels des sociétés cotées, seul le
référentiel comptable français est applicable.

Le référentiel IAS/IFRS est applicable dans les comptes consolidés des sociétés
non cotées, sur option, pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier
2005. Pour les comptes individuels, seul le référentiel comptable français est
applicable.

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Le cadre conceptuel

LA NORMALISATION COMPTABLE
En France, l’obligation de consolidation existe dès lors que :
• Montant net du chiffre d’affaires > 48 Millions;
• Total Bilan > 24 Millions
• Nb moyen de salariés > 250

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Le cadre conceptuel : Applications

LA NORMALISATION COMPTABLE
Comparer l’IASB et l’ANC (Points communs et Différences)

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SPÉCIFICITÉS DES NORMES IFRS
Juste Valeur ou Coût Historique?

SPÉCIFICITÉS DES NORMES IFRS


Entre les normes IFRS et le PCG, s’opposent deux conceptions :

1) la mission traditionnelle : la comptabilité en tant que mémoire de


l’entreprise, dans le respect strict du principe de prudence
(enregistrement des charges latentes mais seulement des gains effectifs)
;
2) la mission liée aux IFRS : établir une comptabilité destinée à fournir des
informations aux marchés financiers. L’objectif étant d’exprimer une
valeur de l’entreprise à la date d’établissement des comptes annuels.

On privilégie alors la juste valeur « fair value », ou la valeur de marché,


c’est-à-dire celle qu’on serait supposé retenir si on vendait les
éléments concernés à la date du bilan.

On n’est alors plus dans la mémoire (coût historique) et le principe de


prudence.

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Juste Valeur ou Coût Historique?

SPÉCIFICITÉS DES NORMES IFRS


La notion de juste valeur fait partie prenante des normes comptables
américaines établies par le FASB ainsi que des normes internationales (IFRS
13).

Pour l’IFRS 13 :

La juste valeur est le prix qui serait perçu à l’occasion de la vente d’un actif ou
le prix qui serait payé pour transférer un passif, dans le cadre d’une opération
conclue à des conditions normales entre des intervenants de marché, à la
date d’évaluation.

Pour les normes IAS :

La valeur comptable est le montant pour lequel un actif est comptabilisé au


bilan après déduction du cumul des amortissements et du cumul des pertes
de valeur relatifs à cet actif.

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Juste Valeur ou Coût Historique?

SPÉCIFICITÉS DES NORMES IFRS


La détermination de la juste valeur peut être relativement simple quand les
transactions sont directement observables sur un marché.

Mais quand elles ne le sont pas, l’IFRS 13 (Annexe A) a décrit trois techniques
d’évaluation qu’une entité peut utiliser :

1. L’approche par le marché : L’entité se fonde sur les prix et


d’autres informations pertinentes générées par des transactions
d’actifs et de passifs similaires sur le marché.

2. L’approche par le résultat : l’entité convertit les montants futurs


(flux de trésorerie, produits ou charges) en un montant unique
actualisé.

3. L’approche par les coûts : l’entité détermine une valeur qui


reflète le montant qui serait actuellement requis pour remplacer
la capacité de service d’un actif (souvent appelé coût de
remplacement actuel).
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Juste Valeur ou Coût Historique?

SPÉCIFICITÉS DES NORMES IFRS


Lorsqu’elle détermine la juste valeur d’un actif ou d’un passif, l’entité doit
prendre en compte les caractéristiques spécifiques : l’état de l’actif et
l’endroit où il se trouve, les restrictions, le cas échéant, sur la vente ou
l’utilisation de l’actif.

Avantages et Inconvénients de la juste valeur :

L’utilisation de la juste valeur en comptabilité permet de mettre en relief un


certain nombre d’avantages spécifiques comme la prévisibilité, la
comparabilité ou la neutralité apparente mais aussi un certain nombre
d’inconvénients comme la volatilité, le manque d’objectivité et un coût
d’obtention conséquent.

Prévisibilité : La juste valeur conduit à faire des prévision sur les flux futurs.

Comparabilité : La juste valeur conduit à utiliser une même base d’évaluation


pour tous les actifs et passifs du Bilan.
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Juste Valeur ou Coût Historique?

SPÉCIFICITÉS DES NORMES IFRS


Neutralité apparente : La juste valeur conduit à intégrer des paramètres
externes dans l’évaluation, soit une neutralité vis-à-vis des données internes
de l’ entreprise.

Volatilité : La juste valeur suppose une réévaluation régulière du bilan. Ceci


entraîne des variations de capitaux propres qui ne reflètent pas toujours les
modifications réelles des évènements économiques de l’entreprise.

Manque d’objectivité : La juste valeur est fiable si elle est issue des données
de marchés actifs (cotés, organisés). La grande majorité des actifs financiers
ne sont pas disponibles sur un marché coté ou organisé.

Coût d’obtention : La juste valeur a un coût d’obtention non négligeable étant


donné que la majorité des actifs ne sont pas cotés. Ce coût eput s’avérer
prohibitif par rapport aux avantages que procure la connaissance de la juste
valeur.

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Substance Over Form

SPÉCIFICITÉS DES NORMES IFRS


L’acquisition d’une immobilisation grâce à un contrat de crédit-bail doit être
considérée comme un investissement à porter à l’actif du bilan assorti d’un
crédit correspondant (phénomène économique) et non comme un simple
contrat de location (forme juridique).

Principe de prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique.

Dans les comptes individuels, le titulaire d’un contrat de crédit-bail


comptabilise en charges les sommes dues au titre de la période de location.

À la levée de l’option d’achat, le titulaire d’un contrat de crédit-bail inscrit


l’immobilisation à l’actif de son bilan pour un montant établi conformément
aux règles applicables en matière de détermination de la valeur d’entrée.

Dans les comptes individuels, en règles françaises, les actifs faisant l’objet
d’un contrat de location-financement ne sont pas portés à l’actif du bilan du
preneur et restent à l’actif du bilan du bailleur.

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Autres

SPÉCIFICITÉS DES NORMES IFRS


La Réévaluation : obligation en IFRS de revoir à la fin de chaque exercice la
valeur des immobilisations réévaluées et ainsi d’effectuer une nouvelle
réévaluation, alors que le PCG autorise une réévaluation ponctuelle.

La Reconnaissance de Revenus : En IFRS, la reconnaissance des revenus


s’appuie sur la notion de transfert de contrôle (ou de risque ) alors que les
règles françaises sont plus attachées à la notion de transfert de propriété.

Cette divergence peut conduire à retenir, en comptabilité, des dates


d’enregistrement différentes selon les deux référentiels. Par ailleurs, le
référentiel international prévoit d’actualiser les créances lorsque les délais
sont longs, ce qui n’existe pas dans les règles françaises.

Pour les contrats à long terme, le PCG prévoit deux méthodes possibles :– la
méthode à l’avancement, comparable à la méthode préconisée par l’IFRS 15
;– la méthode à l’achèvement, laquelle n’est pas autorisée par l’IFRS 15.

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Autres

SPÉCIFICITÉS DES NORMES IFRS


Gains potentiels
Impôt Différé Actif (IDA)/Impôt Différé Passif (IDP)
Subvention d’investissement
Provisions réglementées
Etc.

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LES NORMES ET PRINCIPES COMPTABLES FRANÇAIS
Normes et Principes comptables

LES NORMES ET PRINCIPES COMPTABLES FRANÇAIS


Les principes comptables édictés par le code de commerce sont :

Image Fidèle

Régularité Sincérité

Permanenc Intangibilité
Continuité Coût Indépendance Non- Importance
e des Prudence du bilan
d'exploitation Historique des exercices Compensation relative
méthodes d'ouverture

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Normes et Principes comptables

LES NORMES ET PRINCIPES COMPTABLES FRANÇAIS


Principe comptables Définition
La comptabilité doit fournir la meilleure traduction possible de la situation de l'entreprise
Image fidèle en fournissant loyalement toute information utile et pertinente sur le patrimoine, la
situation financière et le résultat de l'entreprise.

Comparabilité et continuité La comptabilité permet d'effectuer des comparaisons périodiques et d'apprécier l'évolution
d'exploitation de l'entreprise dans une perspective de continuité d'activité.
La comptabilité est conforme aux règles et procédures en vigueur qui sont appliquées afin
de traduire la connaissance que les responsables de l'établissement des comptes ont de la
réalité et de l'importance relative des évènements enregistrés.
Régularité et sincérité Dans le cas exceptionnel où l'application d'une règle comptable se relève impropre à
donner une image fidèle, il y est dérogé. La justification et les conséquences de la
dérogation sont mentionnées dans l'annexe.

L'information comptable intègre par anticipation les incertitudes présentes susceptibles


Prudence
d'affecter le patrimoine et le résultat de l'entreprise dans le futur.

A moins qu'un changement exceptionnel n'intervienne dans la situation du commerçant,


Permanence des méthodes personne physique ou morale, la présentation des comptes annuels comme des méthodes
d'évaluation retenues ne peuvent être modifiées d'un exercice à l'autre.

les immobilisations corporelles, incorporelles et les stocks sont évalués initialement à leur
Coût Historique coût d'acquisition, de production ou à leur valeur vénale pour les biens acquis à titre
gratuit.
Le résultat global de l'année correspond au solde des produits et charges de la période
Independance des exercices
comptable.

32
COMPTABLES
CHAP 1 : LES SOURCES DU DROIT COMPTABLE ET PRINCIPES
Normes et principes comptables

Dérogations aux principes comptables

L’article L 123-14 du Code de commerce stipule que :


Lorsque l'application d'une prescription comptable ne suffit pas pour donner
l'image fidèle, des informations complémentaires doivent être fournies dans
l'annexe.
Si, dans un cas exceptionnel, l'application d'une prescription comptable se
révèle impropre à donner une image fidèle du patrimoine, de la situation
financière ou du résultat, il doit y être dérogé.
Cette dérogation est mentionnée à l'annexe et dûment motivée, avec
l'indication de son influence sur le patrimoine, la situation financière et le
résultat de l'entreprise.

Attention, la dérogation n'est que l'ultime solution, il faut d'abord fournir les
informations complémentaires dans l'annexe.

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Applications

LES NORMES ET PRINCIPES COMPTABLES FRANÇAIS


2. Principe comptable

La société Dumont a contracté le 15 Novembre N avec la société Logibail,


la location d’un ensemble immobilier dont le loyer annuel HT est de
60 000 €.
L’entreprise a payé la totalité par chèque le 16 Novembre N et a reçu la
facture le même jour.

M. DUMONT, dirigeant de la société, ne comprend pas pourquoi, dans le


compte de résultat N, il ne retrouve pas la totalité des 60 000 € qu’il a
payé.

TAF :
a) Rappeler le principe au nom duquel le comptable n’a pas inscrit la
totalité du montant payé dans le compte de résultat de l’exercice N.
b) Déterminer le montant qui doit figurer dans le compte de résultat de
l’exercice N.

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Applications

LA COMPTABILITÉ AU SEIN DES ENTITÉS


3. Principe comptable

Les affirmations suivantes sont-elles vraies ou fausses?

a) Un procès en cours va déboucher sur une issue défavorable, en


l’occurrence le paiement de dommages et intérêts. Cette constatation
engendre une comptabilisation.
b) La hausse du cours d’une action par rapport au cours d’achat engendre
une comptabilisation.

35
Applications

LA COMPTABILITÉ AU SEIN DES ENTITÉS


4. Réévaluation

Au 31 décembre N, la société Éta a réévalué l’ensemble de ses


immobilisations. Parmi celles-ci, un ensemble immobilier acquis le 1 er
janvier N–9, payé 950 000 € (dont 200 000 € pour le terrain) et
amortissable en 25 ans est réévalué (valeur résiduelle de la construction
125 000 €).

La valeur d’utilité est fixée à 820 000 € dont 220 000 € pour le terrain (la
valeur résiduelle de la construction est fixée à 150 000 €).

36
Applications

LA COMPTABILITÉ AU SEIN DES ENTITÉS


4. Réévaluation

A noter : Une entité doit apprécier à chaque date de reporting s’il existe un
quelconque indice qu’un actif peut avoir subi une perte de valeur. S’il existe
un tel indice, l’entité doit estimer la valeur recouvrable de l’actif. La perte de
valeur doit être immédiatement comptabilisée en résultat, sauf si l’actif est
comptabilisé pour un montant réévalué, auquel cas, la perte est d’abord
imputée sur l’écart de réévaluation et éventuellement, si cet écart est
insuffisant, en complément dans le résultat.

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LA PROFESSION COMPTABLE FRANÇAISE
Forme d'exercices de la profession

LA PROFESSION COMPTABLE FRANÇAISE


On distingue :

• Les comptables salariés;


• Les comptables publics;
• Les professionnels libéraux (experts-comptables et commissaires
aux comptes).

Quid du cursus académique d’expertise comptable et du commissariat aux


comptes ?

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Forme d'exercices de la profession

LA PROFESSION COMPTABLE FRANÇAISE


L’expert-comptable est inscrit à l’Ordre des Experts-Comptables (OEC). La
profession d’expert-comptable est définie par l’ordonnance du 19
Septembre 1945 (souvent complétée depuis).

Est expert comptable ou réviseur comptable au sens de la présente


ordonnance celui qui fait profession habituelle de réviser et
d'apprécier les comptabilités des entreprises et organismes auxquels
il n'est pas lié par un contrat de travail. Il est également habilité à
attester la régularité et la sincérité des comptes de résultats…

L'expert comptable peut aussi organiser les comptabilités et analyser par


les procédés de la technique comptable la situation et le
fonctionnement des entreprises et organismes sous leurs différents
aspects économique, juridique et financier.

Il fait rapport de ses constatations, conclusions et suggestions.

L'expert-comptable peut aussi accompagner la création d'entreprise sous


tous ses aspects comptables ou à finalité économique et financière.
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Forme d'exercices de la profession

LA PROFESSION COMPTABLE FRANÇAISE


L’expert-comptable est titulaire du Diplôme d’Expertise Comptable (DEC). Il
réalise des missions normées :

• Mission de Présentation des Etats financiers (comptes individuels et


consolidés) ;
• Mission d’audit
• Mission d’évaluation
• Mission de contrôle ponctuel
• Mission de gestion sociale
• Mission de vérifications comptables et sociales
• Mission d’expertise judiciaire;
• Mission de liquidateur judiciaire;
• Mission d’enseignement professionnel;
• Missions de conseil et d’assistance;
• …
L’expert-comptable est tenu au secret professionnel et engage sa
responsabilité civile, disciplinaire, pénale et fiscale.

L’OEC est sous la tutelle du ministère de l’économie et des finances.


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Forme d'exercices de la profession

LA PROFESSION COMPTABLE FRANÇAISE


Le Commissaire aux comptes est un professionnel inscrit auprès de la
Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes).

Il est titulaire du Diplôme d’Expertise Comptable (DEC) ou du Certificat


d’Aptitude aux fonctions de Commissaires aux Comptes (CAFCAC).

Il est obligatoirement inscrit sur une liste tenue auprès de la cour d’appel du
lieu de son siège d’établissement.

Nomination obligatoire dans les SA. Nomination obligatoire si dépassement


de seuils dans les autres structures (8 Millions de CA, 4 Millions de Total
Bilan, 50 Salariés).

Deux CAC doivent être nommés dans certaines structures comme les
banques, les sociétés cotées, …

Leurs honoraires sont régis par des dispositions légales.

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Forme d'exercices de la profession

LA PROFESSION COMPTABLE FRANÇAISE


La mission du CAC consiste, somme toute à procéder à l’audit (contrôle légal)
du contrôle interne et de la comptabilité des structures dans lesquelles il
intervient.

Il s’agit d’une mission légale (Art L 823-9 à L 823-16 du Code de commerce)

Il peut effectuer des interventions connexes (SACC) telles que:

• Vérifications et contrôles spécifiques;


• Commissariat aux apports;
• Commissariat à la fusion, à la transformation)=;
• …

L’expert-comptable et le commissaire aux comptes sont tenus au secret


professionnel et engage sa responsabilité civile, disciplinaire, pénale et
fiscale.

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Les Organismes professionnels

LA PROFESSION COMPTABLE FRANÇAISE


On distingue :
L’OEC (Ordre de Experts-Comptables (www.experts-comptables.fr)) :
• L’OEC est décliné en un CSOEC et des CROEC dans les régions.
• Un Président est nommé tous les deux ans.
• Il émet des avis dans le cadre de la normalisation comptable.

La CNCC : Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes


(www.cncc.fr).
• La CNCC est déclinée en CRCC dans les régions.
• Un Président est nommé tous les deux ans.
• Il émet des avis dans le cadre de la normalisation comptable.

Le H3C (Haut Conseil du Commissariat aux Comptes) a pour mission


d’assurer la surveillance de la profession avec le concours de laa CNCC.
C’est l’instance de tutelle de la profession de CAC.

L’IFAC (International Federation of Accountants) est une structure


internationale qui fédère les organisations nationales de professionnels
libéraux. L’OEC et la CNCC sont membres de l’IFAC.
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Les Organismes professionnels

LA PROFESSION COMPTABLE FRANÇAISE


L’AMF (Autorité des Marchés Financiers) veille à la protection de l’épargne
investie dans les instruments financiers et tous autres placements
donnant lieu à appel public à l’épargne, à l’information des investisseurs
et au bon fonctionnement des marchés d’instruments financiers.

L’IPSASB (International Public Sector Accounting Standards Board).

Les IPSAS sont des normes comptables internationales pour le secteur public
(gouvernements, collectivités locales, établissements publics et
parapublics, institutions internationales, etc.).

Les IPSAS sont édictées par l’IPSASB, un organe indépendant de l’IFAC. Elles
sont inspirées par les IFRS. L’IPSASB adapte les IFRS pour le secteur
public quand nécessaire.

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Les Organismes professionnels : Applications

LA PROFESSION COMPTABLE FRANÇAISE


Quels sont les points communs aux professions d’expert-comptable et de
commissaire aux comptes?

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