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C,D,E
STRUCTURE : suites
EXERCICES CORRIGES
Par Hugues SILA (http://sila.e-
monsite.com)
mail : silhu06@yahoo.fr
Terminale S 1 F. Laroche
Suites numériques exercices corrigés
Club math du collège privé laic « les pigeons » sur http://collegelespigeons.e-monsite.com
1. 1. QCM
Répondez par VRAI ou FAUX en JUSTIFIANT (sauf la question f. où il « suffit » de prouver).
Alors
1
d. Si lim Sn = 2 , alors q = .
n→+∞ 2
e. Si q = 2, alors S4 = 15.
Correction
1. 2.
On considère la suite ( un )n∈ℕ définie par u0 = 0 , u1 = 1 et, pour tout n ∈ ℕ ,
1 2
un+ 2 = un+1 + un .
3 3
2
On définit les suites ( vn )n∈ℕ et ( wn )n∈ℕ par vn = un+1 − un et wn = un+1 + un .
3
3
c. Pour tout n ∈ ℕ , on a : un = ( wn − vn ) .
5
Correction
1 2 5 5 5
vn+1 − vn = ( un+ 2 − un+1 ) − ( un+1 − un ) = un+1 + un − 2un+1 + un = − un+1 + un = − vn ;
3 3 3 3 3
5 2
c’est donc faux, mais nous gagnons une information intéressante : vn+1 = − vn + vn = − vn ; vn est géométrique de
3 3
n
et de premier terme v0 = 1 − 0 = 1 d’où vn = − .
2 2
raison −
3 3
b. Vrai : Recommençons :
2 2 1 2 2 2
wn+1 − wn = un+ 2 + un+1 − un+1 − un = un+1 + un + un+1 − un+1 − un = 0 donc c’est vrai. En plus on a
3 3 3 3 3 3
2
wn = w0 = u1 + u0 = 1 .
3
( wn − vn ) = un+1 + un − un+1 + un 3 5
3 3 2
c. Vrai : = un = un . Ok !
5 5 3 5 3
3 2
n
d. Faux : Remplaçons pour calculer un : un = 1 − − dont la limite est .
3
5 3 5
1. 3.
Soient l un réel et ( un )n∈ℕ une suite réelle à termes tous strictement positifs. Pour les questions a., b., c. on suppose que
un converge vers l.
b. Il existe n entier naturel tel que l soit une valeur approchée de un à 10−3 près.
d. On suppose dans cette question que la suite ( un )n∈ℕ vérifie pour tout entier naturel n, un+1 = ln un et que u0 > u1 . On
ne suppose pas que la suite ( un )n∈ℕ converge.
Correction
Question a b c d
Réponse F V F V
a. Si l pouvait être négative, il existerait des termes de un négatifs à partir d’un certain rang ce qui est impossible.
Par contre l peut être nulle : par exemple les suites qn avec 0 < q < 1 convergent vers 0.
b. La traduction de cette phrase est : il existe n tel que un − l ≤ 10 −3 ; c’est la définition même d’une suite convergente :
il existe N tel que pour tout n > N, un − l ≤ kvn où vn converge vers 0.
c. Supposons que un converge vers 0 alors la suite (ln un )n∈ℕ « convergerait » vers −∞. En fait cette suite divergerait.
d. La fonction ln est croissante donc si u0 > u1 alors ln u0 > ln u1 ⇔ u1 > u2 , etc. Par récurrence on a un > un+1 donc bien
décroissante. Remarquez que si on avait u0 < u1 alors la suite aurait été croissante. En fait dans le cas d’une suite
un+1 = f ( un ) avec f croissante tout dépend de l’ordre des deux premiers termes.
1. 4.
1+ i
On considère la suite complexe ( zn )n∈ℕ définie par z0 = 1 et, pour tout entier n, zn+1 = zn . Pour n entier naturel, on
2
appelle M n le point d’affixe zn.
( )n∈ℕ
1
a. La suite zn est une suite géométrique de raison .
2
b. Quel que soit n entier naturel, les triangles OM n M n+1 sont rectangles.
nπ
i
e 4
d. Pour tout n entier naturel, zn = .
( )
n
2
Correction
Question a b c d
Réponse F V V V
1+ i
( )n∈ℕ
1 1 2 2
a. On a = + = donc zn est une suite géométrique de raison .
2 4 4 2 2
1+ i
−1
zn+1 − zn 1− i π
b. Il nous faut calculer ( M nO , M n M n+1 ) = arg( ) = arg 2 = arg = − , ainsi que
0 − zn −1 2 4
z 1+ i π π
(OM n , OM n+1 ) = arg( n+1 ) = arg = . Le dernier angle vaut donc bien (on aurait pu calculer un seul angle mais
zn 2 4 2
ç’aurait été moins amusant…).
π n n nπ
1+ i
n 2
c. On a évidemment zn = 2 i i
z0 = e 4 =
2
donc M n appartient à l’axe des abscisses si
e 4
2 2
π 4kπ
n = kπ ⇔ n = = 4k .
4 π
nπ
i
2 1 e 4
d. Avec la réponse au c. et en remarquant que = , on retrouve bien zn = .
( )
n
2 2 2
1. 5.
Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O ; i , j ) . On considère dans ce repère les points A(1 ; −1), B(5 ; 3) et I le
milieu de [AB]. Soit (G n )n∈ℕ la suite de points définie par :
* G0 = O,
* Pour n entier naturel, Gn+1 est le barycentre de {(Gn ; 2), (A ; 1), (B ; 1)}.
b. Quel que soit n, Gn+1 est l’image de Gn par l’homothétie de centre I et de rapport 2.
1
c. La suite ( un )n∈ℕ définie par un = xn − 3 est une suite géométrique de premier terme −3 et de raison .
2
d. Pour tout n, xn = 3 1 −
1
.
2n
Correction
Question a b c d
Réponse V F V V
a. En utilisant le barycentre partiel on a Gn+1 barycentre de {(Gn ; 2), (I ; 2)}, soit le milieu de [GnI], tous les Gn sont donc
alignés.
b. L’homothétie est bien de centre I mais de rapport 1/2. Les coordonnées de I sont (3 ; 2).
1
xn+1 − 3 = 2 ( xn − 3)
c. En utilisant la définition d’une homothétie : IM ' = k IM , on a d’où un = xn − 3 est géométrique de
yn+1 − 2 = 1 ( yn − 2)
2
raison 1/2, de premier terme u0 = x0 − 3 = −3 .
n
d. Avec ce qu’on a fait, ( xn − 3) = −3
1 1
⇔ xn = 3 1 − n . On peut compléter avec le calcul de yn :
2 2
n
1 1
yn − 2 = −2 ⇔ yn = 2 1 − n . Quand n tend vers l’infini xn et yn tendent respectivement vers 3 et 2, soit Gn tend
2 2
vers I (ce qui était prévisible puisqu’à chaque itération on prend le milieu de [GnI]).
1. 6.
On considère une droite graduée ∆ d’origine O. On considère les suites de points (G n )n∈ℕ et (H n )n∈ℕ définies ainsi :
* G0 = O,
* Pour n entier naturel, Gn+1 est le barycentre de {(Gn ; 2), (Hn ; 3)},
* H0 a pour abscisse 1,
* Pour n entier naturel, Hn+1 est le barycentre de {(Gn ; 3), (Hn ; 2)}.
1
a. La suite ( gn − hn ) est une suite géométrique de raison − .
5
Correction
Question a b c d
Réponse V V V F
2 3
2( gn+1 − gn ) + 3( gn+1 − hn ) = 0 ⇔ 5 gn+1 = 2 gn + 3 hn ⇔ gn+1 = gn + hn ;
5 5
3 2
3( hn+1 − gn ) + 2( hn+1 − hn ) = 0 ⇔ 5 hn+1 = 3 gn + 2hn ⇔ hn+1 = gn + hn ;
5 5
2 3 3 2 1
d’où gn+1 − hn+1 = gn + hn − gn − hn = − ( gn − hn ) .
5 5 5 5 5
n n
On peut alors calculer gn − hn = − ( g0 − h0 ) = − − . Quelle est la signification géométrique de ce résultat ?
1 1
5 5
5 5
b. gn+1 + hn+1 = gn + hn = gn + hn = ... = g0 + h0 = 0 + 1 = 1 . Quelle est la signification géométrique de ce résultat ?
5 5
gn − hn = −( −1 / 5)
n
1
(
gn = 2 1 − ( −1 / 5)
n
)
c. Des deux relations précédentes on tire un petit système : d’où qui
gn + hn = 1
(
hn = 1 1 + ( −1 / 5)n
2
)
1
convergent toutes les deux vers , soit le milieu de [G0H0].
2
d. C’est du cours… la condition de monotonie des deux suites n’est pas respectée.
On voit bien qu’à chaque itération la distance [GnHn] est divisée par 5.
0 H1 G2 H2 G1 1
1. 7. QCM divers
1. Pour tout réel x, ex désigne l’image de x par la fonction exponentielle.
2. Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle ouvert I et soit a un élément de I.
Affirmation 2. a. Si f est continue sur I, alors f admet une seule primitive sur I.
1 − x n +1
Soit n ∈ ℕ * . On considère la fonction f définie sur ]1 ; +∞ [ par : f ( x ) = .
1− x
Correction
Vrai : ( ea ) ( )
ln b a
Affirmation 1. a. = eln b = ba .
Affirmation 1. b. Faux : ln ( a + b ) ≠ ln a + ln b = ln ( ab ) .
2. Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle ouvert I et soit a un élément de I.
Faux : Si f est continue sur I, alors f admet une infinité de primitives sur I, toutes
Affirmation 2. a.
différentes d’une constante.
Affirmation 2. b. Vrai : Si f n’est pas continue en a, on n’a pas f(a) et f n’est pas dérivable en a.
Affirmation 2. c. Faux : pas forcément, on peut avoir des demi-tangentes.
Vrai : un est croissante, et si on fait la somme des inégalités an < un+1 − un < bn , on
1 − an+1 1 − bn+1
∑a ∑b
1
Affirmation 3. b. a k
< un+1 − u0 < k
⇔ + u0 < un+1 < + u0 < + u0 ; donc un
k k
1− a 1− b 1− b
est bornée.
1. 8. ROC+exemples,
4 points
(1) deux suites (un) et (vn) sont adjacentes lorsque : l'une est croissante, l'autre est décroissante et un − vn tend vers 0
quand n tend vers +∞ ;
(2) si (un) et (vn) sont deux suites adjacentes telles que (un) est croissante et (vn) est décroissante, alors pour tout n
appartenant à ℕ , on a un ≤ vn ;
(3) toute suite croissante et majorée est convergente ; toute suite décroissante et minorée est convergente.
PARTIE B
On considère une suite (un), définie sur ℕ dont aucun terme n'est nul.
−2
On définit alors la suite (vn) sur ℕ par vn = .
un
Pour chaque proposition, indiquer si elle est vraie ou fausse et proposer une démonstration pour la réponse indiquée.
Dans le cas d'une proposition fausse, la démonstration consistera à fournir un contre exemple. Une réponse non
démontrée ne rapporte aucun point.
2. Si (un) est minorée par 2, alors (vn) est minorée par −1.
Correction
PARTIE A : « Deux suites adjacentes sont convergentes et elles ont la même limite ».
On a un ≤ vn et (vn) décroissante donc un ≤ vn ≤ ... ≤ v0 d’où (un) est majorée et converge vers l ; même chose pour (vn) qui
est décroissante et minorée par u0 et converge vers l’.
Pour une première ROC la difficulté est raisonnable… Inutile de raconter sa vie non plus !
−2
PARTIE B : (un) non nulle, vn = .
un
Faux : n’importe quelle suite convergente vers 0 ne marche pas, prendre par exemple 1/n.
1 1 1 1 2 2
Vrai : 2 ≤ un ⇒ ≥ ⇒ − ≤ − ⇒ − ≤ − ⇒ −1 ≤ vn .
2 un 2 un 2 un
−2 −2 −2( un − un+1 )
Faux ; vn+1 − vn = − = ; si (un) est décroissante, un+1 ≤ un ⇒ 0 ≤ un − un+1 , le numérateur est négatif, si le
un+1 un un un+1
dénominateur est positif, soit lorsque la suite (un) n’a que des termes positifs, (vn) est décroissante.
Faux : une suite peut être divergente sans tendre vers l’infini, par exemple un = ( −1)n diverge, de même évidemment
que vn .
Dans l’ensemble les questions ne sont pas trop compliquées, la fabrication de contre-exemples est
une bonne activité qui permet la compréhension des phénomènes en jeu. Il est vrai que ne pas
connaître les réponses est déstabilisant, mais les correcteurs feront certainement preuve de
compréhension.
1. 9. Récurrence 1,
u =1
On considère la suite (un) définie par 0 pour tout entier naturel n.
un+1 = un + 2n + 3
Correction
2. a. Par récurrence : u0 = 1 > 02 , la propriété est vraie au rang 0. Au rang n + 1 il faut montrer que
un+1 > ( n + 1)2 = n2 + 2n + 1 ; or si un > n2 , alors un+1 > n2 + 2n + 3 qui est évidemment supérieur à n2 + 2n + 1 . C’est fini.
b. Comme un > n2 et que n2 tend vers +∞ lorsque n tend vers +∞, un tend clairement vers +∞.
1. 10. Récurrence 2,
1
1. Soit la suite u définie par u0 = 0, un+1 = .
2 − un
a. Claculer u1 , u2 , u3 . On exprimera chacun des termes sous forme d’une fraction irréductible.
n
b. Comparer les quatre premiers termes de la suite u aux quatre premiers termes de la suite w définie par wn = .
n+1
c. A l’aide d’un raisonnement par récurrence, démontrer que, pour tout entier naturel n, un = wn .
a. Monter que v1 + v2 + v3 = − ln 4 .
b. Soit Sn la somme définie pour tout entier n non nul par Sn = v1 + v2 + ... + vn . Exprimer Sn en fonction de n. Déterminer
la limite de Sn lorsque n tend vers l’infini.
Correction
1 1 1 2 1 3
1. a. On a u0 = 0 , u1 = = , u2 = = , u3 = = .
2−0 2 2 −1/ 2 3 2−2/ 3 4
n
b. On voit facilement que les termes de un sont ceux de wn = .
n+1
0
c. Par récurrence (ainsi que demandé) ; on vérifie au rang 0 : u0 = 0, wn = = 0 , ok.
1
1 n+1
Supposons alors que un = wn et montrons que un+1 = wn+1 : ceci est équivalent à = , soit
2 − un n + 2
n+ 2 n + 2 2n + 2 − n − 2 n
2 − un = ⇔ un = 2 − = = . Tout va bien.
n+1 n+1 n+1 n+1
2. a. v1 = ln 2 3
1
, v2 = ln , v3 = ln .
2 3 4
1 2 3 123 1
ln(ab) = lna + lnb : v1 + v2 + v3 = ln + ln + ln = ln = ln = − ln 4 .
2 3 4 234 4
1 2 n −1 n
b. Sn = v1 + v2 + ... + vn = ln + ln + ... + ln + ln ,
2 3 n n+1
Tous les termes intermédiaires disparaissent ; on a donc Sn = − ln( n + 1) qui tend évidemment vers −∞.
1. 11. Récurrence 3,
6 points
2x + 1
Soit la fonction f définie sur l’intervalle [0 ; 2] par f ( x) = .
x +1
a. Le graphique donné en annexe représente la fonction f sur l’intervalle [0 ; 2]. Construire sur l’axe des abscisses les
trois premiers termes de chacune des suites (un) et (vn) en laissant apparents tous les traits de construction.
À partir de ce graphique, que peut-on conjecturer concernant le sens de variation et la convergence des suites (un) et
(vn) ?
vn − un
c. Montrer que pour tout entier naturel n, vn+1 − un+1 = .
( vn + 1 ) ( un + 1 )
1
En déduire que pour tout entier naturel n, vn − un ≥ 0 et vn+1 − un+1 ≤ ( vn − un ) .
4
n
d. Montrer que pour tout entier naturel n, vn − un ≤
1
.
4
e. Montrer que les suites (un) et (vn) convergent vers un même réel α . Déterminer la valeur exacte de α .
1,5
0,5
0
0 0,5 1 1,5 2
Correction
5
> 1 et f (2) = < 2 donc si x ∈ [ 1 ; 2 ] , f ( x) ∈ [ 1 ; 2 ] .
1 3
1. f '( x ) = > 0 donc f est croissante ; f (1) =
( x + 1)2 2 3
2. a. Visiblement la suite un est croissante, et converge vers le point d’intersection entre la courbe de f et la droite
(y = x), soit environ 1,6 ; de même vn semble décroissante et converger vers le même point.
1,5
0,5
0
0 0,5 1 1,5 2
b. Pour n = 0, on a v0 = 2 qui est bien dans l’intervalle [1 ; 2] ; par ailleurs si 1 ≤ vn ≤ 2 alors comme f est croissante,
f (1) ≤ f ( vn ) ≤ f (2) ⇒ 1 ≤ vn+1 ≤ 2 ; la propriété est toujours vraie.
5
De même on a v1 = f (2) = ≤ v0 ; par ailleurs si vn+1 ≤ vn ⇒ f ( vn+1 ) ≤ f ( vn ) ⇒ vn+ 2 ≤ vn+1 , etc.
3
5
Remarquez que c’est v1 = f (2) = ≤ v0 qui entraîne tous les autres termes derrière avec la complicité de la croissance de
3
3
f. Pour un c’est pratiquement pareil, sauf que u1 = f ( u0 ) = > u0 et donc, etc.
2
0
d. Encore une récurrence : v0 − u0 = 2 − 1 = 1 ≤
1
= 1 ; grâce à la relation précédente on a évidemment
4
n n +1
( vn − un ) ≤ =
1 1 1 1
vn+1 − un+1 ≤ .
4 4 4 4
n
e. Les suites un et vn sont adjacentes car 0 ≤ vn − un ≤ ⇒ 0 ≤ lim ( vn − un ) ≤ 0 ⇒ lim ( vn − un ) = 0 ; elles convergent
1
4 n→∞ n→∞
1+ 5
α1 = ≈ 1, 618
2α + 1 2
α = f (α ) = ⇔ α 2 + α = 2a + 1 ⇔ α 2 − α − 1 = 0 ⇒ .
α +1 α = 1 − 5 ≈ −0, 618
1 2
1+ 5
La limite est donc la première racine, soit α1 = .
2
y 2,5
1,5
0,5
A x
0
-0,5 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3
1 23
1. La suite u est définie par : u0 = 2 et un+1 = un + pour tout entier naturel n.
3 27
1 23
a. On a représenté dans un repère orthonormé direct du plan ci-dessous, la droite d’équation y = x+ et le point A
3 27
de coordonnées (2 ; 0).
Construire sur l’axe des abscisses les quatre premiers termes de la suite u.
23
b. Démontrer que si la suite u est convergente alors sa limite est l = .
18
23
c. Démontrer que pour tout entier naturel n on a : un > .
18
n+1
1 1
∑ 10
1
2. a. Soit n un entier naturel supérieur ou égal à 1. Démontrer que : = 1 − n c’est-à-dire que
k =2
k 90 10
1 1 1 1 1
+ + ... + = 1− n .
10 2 10 3 10 n+1 90 10
En utilisant le 2. a. démontrer que la limite de la suite v est un nombre rationnel r (c’est-à-dire le quotient de deux
entiers).
Correction
1 23
1. u0 = 2 et un+1 = un + .
3 27
a. Construire sur l’axe des abscisses les quatre premiers termes de la suite u.
1 23 2 23 23
b. Si la suite u est convergente alors sa limite l est telle que l = l + ⇔ l= ⇔l= .
3 27 3 27 18
23
c. Par récurrence : u0 = 2 > .
18
23 1 23 1 23 23 23 + 46 69 23
On suppose un > , alors un+1 = un + > × + = = = CQFD.
18 3 27 3 18 27 54 54 18
1 23 2 23 2 23 23
d. un+1 − un = un + − un = − un + qui est positif lorsque − un > − ⇔ un < , ce qui est faux donc un est
3 27 3 27 3 27 18
23
décroissante. La suite est décroissante, minorée elle converge donc vers l = .
18
1 1
2. a. Somme des n premiers termes (de 2 à n+1 il y a n termes) d’une suite géométrique de premier terme 2
= et
10 100
1
n+1 1− n 1 1
∑
1 1 1 10
de raison : = = 1− n .
10
k =2
10 k 100 1− 1 90 10
10
1 1 1
b. v0 = 1,2 , v1 = v0 + 0,07 = v0 + 7 2
, v2 = v1 + 0,007 = v0 + 7 2
+7 , etc.
10 10 10 3
1 1
On a donc vn = 1, 2 + 7
1 1 1 1
+ + ... + n+1 = 1, 2 + 7 90 1 − n . Lorsque n tend vers +∞ , tend vers 0 et vn
10 2
10 3
10 10 10 n
7 12 7 115 23
tend vers 1,2 + = + = = .
90 10 90 90 18
3. u décroissante et minorée, v croissante et majorée (évident) ; elles ont même limite, elles sont adjacentes.
1. 13. Barycentre 1,
5 points
PARTIE A
Étant donnés deux points distincts A0 et B0 d’une droite, on définit les points : A1 milieu du segment [A0B0] et B1
barycentre de {(A0, 1) ; (B0, 2)}.
Puis, pour tout entier naturel n, An+1 milieu du segment [AnBn] et Bn+1 barycentre de {(An, 1) ; (Bn, 2)}.
Quelle conjecture peut-on faire sur les points An et Bn quand n devient très grand ?
2. On munit la droite (A0B0) du repère ( A0 ; i ) avec i = 121 A0 B0 .
Soit un et vn les abscisses respectives des points An et Bn. Justifier que pour tout entier naturel n strictement positif, on a
un + vn u + 2 vn
un+1 = et vn+1 = n .
2 3
PARTIE B
un + vn u + 2vn
On considère les suites (un) et (vn) définies par u0 = 0 ; v0 = 12 ; un+1 = et vn+1 = n .
2 3
1. Démontrer que la suite (wn) définie par wn = vn − un est une suite géométrique convergente et que tous ses termes
sont positifs.
2. Montrer que la suite (un) est croissante puis que la suite (vn) est décroissante.
3. Déduire des deux questions précédentes que les suites (un) et (vn) sont convergentes et ont la même limite.
4. On considère la suite (tn) définie par tn = 2un + 3vn. Montrer qu’elle est constante.
PARTIE C
À partir des résultats obtenus dans les parties A et B, préciser la position limite des points An et Bn quand n tend vers
+∞ .
Correction
PARTIE A
1.
B2
A0 A1 A2 B1 B0
Même quand n n’est pas très grand, les suites de points convergent vers un point qui semble être à peu près au milieu
de [A2B2].
un + vn
Si un et vn sont les abscisses des points An et Bn, on a un+1 = car An+1 est le milieu de [AnBn] et
2
1.un + 2.vn un + 2 vn
vn+1 = = car Bn+1 est le barycentre de {(An, 1) ; (Bn, 2)}.
1+ 2 3
PARTIE B
un + 2 vn un + vn 2un + 4 vn − 3 un − 3 vn vn − un
1. wn = vn − un ⇒ wn+1 = vn+1 − un+1 = − = = donc wn est une suite géométrique
3 2 6 6
1 12
de raison 1/6, donc convergente vers 0. Tous ses termes sont positifs car wn = w0 n = n .
6 6
un + vn − 2un vn − un 1
2. un+1 − un = = = wn > 0 donc (un) est croissante ;
2 2 2
un + 2vn − 3 vn 1
vn+1 − vn = = − wn < 0 donc la suite (vn) est décroissante.
3 3
3. Comme wn > 0 , on a un < vn donc un est croissante majoée, vn décroissante minorée, les suites (un) et (vn) sont
convergentes et sont adjacentes car lim wn = 0 ; elles ont donc la même limite.
n→∞
un + vn u + 2 vn
4. tn+1 = 2un+1 + 3 vn+1 = 2 +3 n = un + vn + un + 2 vn = 2un + 3 vn = tn = ... = t0 = 2u0 + 3 v0 = 36 .
2 3
PARTIE C
36
tn = 2un + 3 vn = 36 → 2l + 3 l = 5 l = 36 ⇒ l = .
5
1. 14. Barycentre
On considère les deux suites ( un ) et ( vn ) définies, pour tout entier naturel n, par :
u0 = 3 v0 = 4
un + vn et u +v .
u
n+1 = vn+1 = n+1 n
2 2
1. Calculer u1 , v1 , u2 , v2 .
1
a. Montrer que la suite ( wn ) est une suite géométrique de raison .
4
3. Après avoir étudié le sens de variation des suites ( un ) et ( vn ) , démontrer que ces deux suites sont adjacentes. Que
peut-on en déduire ?
un + 2 vn
4. On considère à présent la suite ( tn ) définie, pour tout entier naturel n, par tn = .
3
Correction
u0 + v0 7 u +v 15 u +v 29 u +v 59
1. u1 = = , v1 = 1 0 = , u2 = 1 1 = , v2 = 2 1 = .
2 2 2 4 2 8 2 16
un + vn
− un
u +v u +v u −u u + v − 2un vn − un 1
2. a. wn+1 = vn+1 − un+1 = n+1 n − n n = n+1 n = 2 = n n = = wn .
2 2 2 2 4 4 4
1 1
b. w0 = v0 − u0 = 4 − 3 = 1 donc wn = 1. n
= ; sa limite est évidemment 0.
4 4n
un+1 − un
3. On a vu que = wn+1 > 0 donc un est croissante ; par ailleurs wn = vn − un > 0 donc un > vn ; enfin
2
1 1 1 1 u +v 1
vn+1 − vn = un+1 + vn − vn = ( un+1 − vn ) = ( n n − vn ) = ( un − vn ) < 0 donc vn est décroissante.
2 2 2 2 2 4
Il reste à montrer que lim ( un − vn ) = 0 or c’est justement la limite de wn . Les suites ( un ) et ( vn ) convergent donc vers la
n→∞
un+1 + 2vn+1 1 un + vn u +v 1 u +v u +v 1
4. a. tn+1 = = + 2 n+1 n = n n + n n + vn = ( un + 2 vn ) = tn . On a donc
3 3 2 2 3 2 2 3
1 7
tn = ( u0 + v0 ) = .
3 3
7 1 7
b. Les suites ( un ) et ( vn ) ont même limite l donc à l’infini, en remplaçant dans tn : = ( l + 2l ) ⇒ l = .
3 3 3
n10
Pour tout entier naturel n, on pose un = . On définit ainsi une suite ( un )n∈ℕ .
2n
10
1
un+1 ≤ 0, 95un si et seulement si 1 + ≤ 1, 9 .
n
10
2. On considère la fonction f définie sur [1 ; + ∞[ par f ( x ) = 1 +
1
.
x
b. Montrer qu’il existe dans l’intervalle [1 ; + ∞[ un unique nombre réel α tel que f (α ) = 1, 9 .
10
d. Montrer que, pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 16, on a : 1 + ≤ 1, 9 .
1
n
4. En utilisant un raisonnement par récurrence, prouver, pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 16,
l’encadrement : 0 ≤ un ≤ 0, 95n−16 u16 . En déduire la limite de la suite ( un )n∈ℕ .
Correction
′
10 9 9
1
; f '( x ) = 10 1 +
1 1
2. a. f ( x ) = 1 +
1 1
1 + = 10 − 2 1 + < 0 donc f est décroissante ;
x x x x x
10
1
lim 1 + = 110 = 1 .
x →+∞ x
b. f (1) = 210 et f décroissante donc f est bijective de [1 ; + ∞[ vers ]1 ; 210 ] ; comme 1,9 est dans cet intervalle, il existe
bien un unique réel α tel que f (α ) = 1, 9 .
d. Lorsque x ≥ α , comme f est décroissante, on a : f ( x ) ≤ f (α ) = 1, 9 , donc pour tous les n tels que n ≥ 16 ≥ α , on a
10
1
1+ = f ( n) ≤ f (16) ≤ f (α ) = 1, 9 .
n
3. a. D’aprèe ce que nous venons de dire, la suite ( un ) est telle que un+1 ≤ 0, 95 un à partir du rang 16 ; comme tous les
termes sont évidemment positifs, la suite ( un ) est décroissante à prtir de ce rang.
4. 0 ≤ un ≤ 0, 95n−16 u16 : on vérifie facilement au rang 16 car 0 ≤ u16 ≤ u16 ; quand on passe au rang suivant, on a
un+1 ≤ 0, 95 un ≤ 0, 95.0, 95 n−16 u16 = 0, 95( n+1)−16 u16 , CQFD.
Comme 0, 95 < 1 , 0, 95 n−16 tend vers 0 à l’infini ainsi que un grâce à nos amis les gendarmes.
t2
2. a. Soit g la fonction définie sur [0 ; 1] par g( t) = ln(1 + t) − t + . En utilisant les variations de g, démontrer que pour
4
t2
tout t de [0 ; 1] on a : ln(1 + t) ≤ t − .
4
n 1
1−
b. En déduire que pour tout n > 0, on a 1 + ≤ e 4n (on pourra poser t = 1/n).
1
n
1
un+1 −
3. a. Démontrer que pour tout entier n > 0 on a ≤ e 4n .
un
1 1 1 1
−1 − + +...+ +1
4 n−1 n− 2
b. En déduire que pour tout entier n supérieur ou égal à 2 on a : un ≤ e 2
.
4. a. Par des considérations d’aire montrer que pour tout entier n supérieur ou égal à 2 on a :
n1 1 1 1 1
∫ 1 t
dt ≤ 1 + + + ... +
2 3
+
n − 2 n −1
.
1
−1 − ln n
b. En déduire que que pour tout entier n supérieur ou égal à 2 on a : un ≤ e 4 . Quelle est la limite de la suite ( un ) ?
Commentaire : on explore ici un moyen d’approcher n! : comme un tend vers 0, on peut se dire qu’en multipliant par
n
quelque chose de la forme Knα la limite peut devenir 1. Ceci donnerait alors un équivalent de n! de la forme Knα .
n
e
1 n
En l’occurrence ça marche, il s’agit de ( )
2π n 2 = 2π n : n! ≈ 2π n .
n
e
Correction
t2 1 t 2 − 2 − 2 t + t + t2 t2 − t t( t − 1)
2. a. g( t) = ln(1 + t) − t + ; g′( t) = −1+ = = = < 0 sur [0 ; 1].
4 1+ t 2 2(1 + t) 2(1 + t) 2(1 + t)
t2
g est décroissante et g(0) = ln 1 − 0 + 0 = 0 par conséquent g( t) ≤ g(0) = 0 ⇒ ln(1 + t) ≤ t − .
4
1 t2 1 1 1 1 1
b. Posons t = dans la relation précédente : ln(1 + t) ≤ t − ⇔ ln(1 + ) ≤ − 2 ⇔ n ln(1 + ) ≤ 1 − d’où
n 4 n n 4n n 4n
1
n 1− 1 n 1−
1
⇔ 1 + ≤ e 4 n .
1
ln 1 + ≤ ln e 4 n
n n
1 1 1 1 1
− − − − −
b. On a un+1 ≤ e 4n u ⇒ un ≤ e 4( n−1)
un−1 ⇒ un−1 ≤ e 4( n− 2)
un− 2 ... ⇒ u2 ≤ e 4.1 u =e 4.1 e−1 .
n 1
1 1 1 1 1 1 1 1 1
− − − − − − − − −
un ≤ e 4( n−1)
un−1 ≤ e 4( n−1)
e 4( n− 2)
un−2 ≤ ... ≤ e 4( n−1) 4( n− 2)
e ...e 4.1 u =e 4( n−1)
e 4( n− 2)
...e 4.1 e−1 ,
1
1 1 1 1
−1 − + +...+ +1
4 n−1 n− 2
soit un ≤ e 2
.
4. a. Cet argument est très classique. Entre deux valeurs entières consécutives, k et k+1, l’aire sous la courbe de 1/x est
inférieure à l’aire du rectangle de largueur 1 et de hauteur 1/(k+1) :
1 1 1 1 k +1 1 1
k ≤ t ≤ k +1 ⇒ ≤ ≤ ⇒
k +1 t k k +1
≤
∫ k t
dt ≤
k
n1 21 n 1 1 1 1 1 1
∫ 1 t
dt =
∫ 1 t
dt + ... +
∫ n−1 t
dt ≤ + + + ... +
1 2 3
+
n − 2 n−1
.
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
b. On a donc + + + ... + + ≥ ln n ⇒ − + + + ... + + ≤ − ln n , soit
1 2 3 n − 2 n −1 1 2 3 n − 2 n −1
1 1 1 1 1 1 1
−1 − + + + ... + + ≤ −1 − ln n
4 1 2 3 n− 2 n−1 4
1
−1 − ln n
et d’après l’inégalité du 3.b : un ≤ e 4 .
La suite ( un ) est positive et la partie droite tend vers exp( −∞ ), soit 0. Donc la suite tend vers 0.
2. Soit (un) la suite définie par un = bn – an. Démontrez que (un) est une suite géométrique dont on précisera la raison et
le premier terme. Exprimez un en fonction de n.
3. Comparez an et bn. Étudiez le sens de variation des suites (an) et (bn). Interprétez géométriquement ces résultats.
5. Soit (vn) la suite définie par vn = bn – an pour tout entier n. Démontrez que (vn) est une suite constante. En déduire que
les segments [AnBn] ont tous le même milieu I.
6. Justifiez que les suites (an) et (bn) sont convergentes et calculez leur limite. Interprétez géométriquement ce résultat.
Corrigé
1 1 1 11 1 13
a1 = (2 + 7) = 3 ; b1 = (1 + 14) = 5 ; a2 = (6 + 5) = ; b2 = (3 + 10) = .
3 3 3 3 3 3
1 1 1 1
un+1 = bn+1 − an+1 = ( an + 2bn ) − (2 an + bn ) = ( bn − an ) = un .
3 3 3 3
1 1
La suite (un) est géométrique de raison et de premier terme u0 = 7 – 1 = 6. Finalement on a un = 6 × n .
3 3
6
bn − an = un = > 0 donc bn > an.
3n
1 1 1
bn+1 − bn = ( an + 2bn ) − bn = − ( bn − an ) = − un < 0 donc (bn) est décroissante.
3 3 3
1 1 1
an+1 − an = (2 an + bn ) − an = ( bn − an = un > 0 donc (an) est croissante.
3 3 3
Graphiquement cela se traduit par le fait que la suite des points An avance vers la droite alors que la suite des points Bn
se déplace vers la gauche mais les points An demeurent en permanence à gauche des points Bn.
1
4. Montrons que (an) et (bn) sont adjacentes : (bn) est décroissante, (an) est croissante, lim( bn − an ) = lim(6 ) = 0 car la
3n
limite d’une suite géométrique de raison r telle que r < 1 est 0, donc les suites (an) et (bn) sont adjacentes.
1 1
5. vn = an + bn donc vn+1 = an+1 + bn+1 = (2 an + bn ) + ( an + 2bn ) = an + bn = vn donc (vn) est constante : le milieu du segment
3 3
an + bn vn v0
[AnBn] est In d’abscisse in = = = car (vn) est constante donc le milieu de [AnBn] est constant et est la point I
2 2 2
d’abscisse 4 car v0 = 1 + 7 = 8 .
6. Les suites (an) et (bn) sont respectivement croissante et décroissante et bn > an donc
1 = a0 ≤ an ≤ bn ≤ b0 = 7 ;
De plus ces deux suites sont adjacentes donc elles convergent vers la même limite L.
En utilisant la suite constante (vn) telle que vn = an + bn = 8 et par passage à la limite : lim an + lim bn = 8 donc L + L = 8
donc L = 4.
Géométriquement, cela se traduit par le fait que les suites de points (An) et (Bn) vont se rapprocher du point I(4), l’une
par la gauche, l’autre par la droite.
un + vn 7
un+1 = et vn =
2 un
1. Calculer v0, u1, v1, u2, v2, u3 et v3. Donner l'approximation de u3 et v3 lue sur la calculatrice.
1
b. En déduire que un+1 − vn+1 = ( un − vn )2 .
4un+1
4. En s’aidant de la question 3. c., prouver que la suite (un) est décroissante et que la suite (vn) est croissante.
21
5. a. Démontrer que quel que soit n de ℕ *, un ≥ .
8
1
b. Utiliser le résultat précédent pour démontrer que un+1 − vn+1 ≤ ( un − vn )2 .
10
1
c. En déduire, à l'aide d'un raisonnement par récurrence que un − vn ≤ n −1
.
10 2
6. Conclure que les suites (un) et (vn) sont adjacentes et déterminer leur limite commune.
8. Proposez une méthode générale pour trouver une valeur approchée de a où a est un réel quelconque positif.
Cette méthode est celle utilisée par le mathématicien grec Héron (1er siècle) pour déterminer une approximation des
racines carrées.
Correction
7 8 21
3+ +
7 7 u0 + v0 3 16 8 7 7 21 u1 + v1 3 8 64 + 63 127 7 7 336
1. v0 = = ; u1 = = = = ; v1 = = = ; u2 = = = = ; v2 = = =
u0 3 2 2 6 3 u1 8 8 2 2 48 48 u2 127 127
3 48
127 336
+
u2 + v2 32257 7 7 85344
; u3 = = 48 127 = ≈ 2,64575 ; v3 = = = ≈ 2,64575 .
2 2 12192 u3 32257 32257
12192
Il semble que les suites tendent vers 2,64575... et que la convergence soit très rapide.
2. Pn : un > 0 et vn > 0.
un + vn 7
Supposons Pn vraie : un+1 = > 0 puisque un et vn sont positifs, et bien sûr il en résulte que vn+1 = > 0 . On a
2 un+1
bien, quel que soit n de ℕ , un > 0 et vn > 0.
7
3. a. ( un + vn ) − 28 = ( un − vn ) ⇔ ( un + vn ) − ( un − vn ) = 28 ⇔ 2(2un vn ) = 28 ⇔ un vn = 7 ⇔ vn =
2 2 2 2
.
un
1 ( un + vn )2
3. b.
1
4un+1
( un − vn ) 2
=
1
4un+1
( ( un + vn ) 2
− 28 = )
un+1 4
−7
=
1
un+1
(
un+12 − 7 = un+1 − )
7
un+1
= un+1 − vn+1 .
3. c. De l'égalité précédente, on conclut que un+1 – vn+1 est strictement positif quel que soit n, c'est-à-dire en remplaçant
7 2
n+1 par n, on a un – vn positif pour n ≥ 1 . Il faut vérifier que l'inégalité est aussi vraie pour n = 0 : u0 − v0 = 3 − = >0.
3 3
On a bien un – vn > 0 ou encore un > vn.
un + vn u + v − 2un vn − un 7 7 7( un − un+1 )
4. un+1 − un = − un = n n = < 0 car vn – un < 0 ; vn+1 − vn = − = > 0 car un+1 – un < 0 et
2 2 2 un+1 un un+1 un
un > 0 quel que soit n. La suite (un) est bien décroissante et la suite (vn) est croissante.
21
5. a. On sait que un > vn or la suite vn est croissante, donc vn > v1, on a donc : un > vn > v1 = .
8
5. b. Par équivalence :
1 1 1 1 1 5
un+1 − vn+1 ≤ ( un − vn )2 ⇔ ( un − vn )2 ≤ ( un − vn )2 ⇔ ≤ ⇔ 4un+1 ≥ 10 ⇔ un+1 ≥ . Or on sait que
10 4un+1 10 4un+1 10 2
21 5
un > > d'où le résultat.
8 2
1
5.c. On veut montrer par récurrence la propriété Pn : un − vn ≤ n −1
.
10 2
2 1
Vérifions P0 : u0 − v0 = < = 1 , ok.
3 10 20 −1
Démontrons Pn+1 :
2
1 1 1 1 1 1 1 1 1
≤ ( un − vn ) ≤
2
un+1 − vn+1 = × = × = = .
10 10 10 2n −1 10 10 2 −1
n 2
10 10(2 n −1)×2
10 × 10 2 n×2
× 10 −2
10 2 n+1 −1
1 1
5. d. On a 0 ≤ un − vn ≤ et on sait que lim = 0 , donc lim ( un − vn ) = 0 (gendarmes).
2n −1 n→+∞ n −1 n→+∞
10 10 2
.
6. Les suites (un) et (vn) sont adjacentes, elles sont donc convergentes vers la même limite λ Celle-ci vérifie la relation
7 7
lim vn = ⇔ l = ⇔ l 2 = 7 ; or l >0 donc l = 7 .
n→+∞ lim un l
n→+∞
1 1
7. u3 − v3 ≤ = = 10 −7 : la rapidité de la convergence est impressionnante puisqu’à chaque itération on gagne
10 23 −1 108 −1
n +1
un facteur environ 10 −2 . En fait on double le nombre de décimales à chaque coup…
un + vn a
8. Pour trouver a , il suffit de faire la même chose avec un+1 = et vn = puisque si (un) et (vn) sont adjacentes,
2 un
a
elles ont même limite l telle que l = ⇔ l 2 = a . Les démonstrations précédentes peuvent se faire de manière identique,
l
ça marche bien.
L’algorithme présenté ici débouche sur bon nombre de problèmes dont certains sont très actuels : on l’utilise par
exemple pour calculer les décimales de π , c’est l’algorithme de Brent et Salamin. Il s’agit essentiellement de
l’algorithme de la moyenne arithmético-géométrique étudié par Lagrange puis par Gauss au 19ème siècle.
Objectifs :
Comprendre comment on peut encadrer l’aire sous une courbe par deux suites, comprendre les notations associées,
savoir écrire le terme général des suites, prouver qu’elles ont l’aire comme limite commune (l’existence de l’aire est ici
admise).
Remarques :
L’énoncé ci-dessous est un peu long pour être proposé tel quel à une classe. Par contre, il est possible d’en exploiter des
parties avec des élèves sous la forme d’un TP encadré et commenté (surtout pour les notations) par le professeur .
f est une fonction continue monotone positive définie sur [0 ; 1] et (C) est la courbe représentant f dans un repère
orthonormal ( O ; i , j ) . On note A le point tel que OA = i .
On s’intéresse à l’aire A du domaine D délimité par la courbe (C), l’axe des abscisses et les droites d’équations x = 0 et x
= 1.
* les n rectangles Rk , 0 ≤ k ≤ n−1 situés sous la courbe (C), ayant comme base un des segments de la subdivision et
un sommet sur la courbe (C) ;
* les n rectangles Sk , 0≤ k ≤n−1 contenant la courbe (C), ayant comme base un des segments de la subdivision et
un sommet sur la courbe (C);
o A o A
Figure 1 Figure 2
1. On note A0 = O et A1, A2, …, An les points de [OA] correspondant à sa subdivision en n segments de même longueur.
a. Sur les figures 1 et 2 ci-dessus où n = 5, placer les points Ak pour k ∈ { 0,1, ... , 5 } .
1 2
2. On note B0, B1, B2, … , Bn les points de (C) d’abscisses respectives 0, , , … , 1.
n n
a. Sur les figures 1 et 2 ci-dessus où n = 5, placer les points Bk pour k ∈ { 0,1, ... , 5 } .
1. Dans cette question, on suppose que f est croissante sur [0 ; 1] (figure 1).
1
a. Prouver que vn − un = ( f (1) − f (0)) (on pourra par exemple « empiler » tous les petits rectangles coloriés pour vn - un ).
n
2. Dans cette question, on suppose que f est décroissante sur [0 ; 1] (figure 2).
1
a. Prouver que vn − un = ( f (0) − f (1)) .
n
3. Prouver que les suites u et v convergent vers A (on pourra encadrer A − un , puis A - vn à l’aide de l’inégalité
un ≤ A ≤ vn ).
1
f est la fonction définie sur [0 ; 1] par f ( x ) = et (C) est sa courbe représentative dans un repère orthonormal
x +1
( O ; i , j ) (unité graphique : 10 cm).
1. Faire une figure dans le cas n = 5. Placer (C), les points Ak et Bk pour k ∈ { 0,1, ... , n } , ainsi que les rectangles Rk et Sk
pour k ∈ { 0,1, ... , n − 1 } .
1 1 1 1 1
2. A l’aide de la question B. 2. c. vérifier que pour tout n ≥ 1, vn = + + + ... + + .
n n+1 n+2 2n - 2 2n - 1
1 1 1 1 1
3. A l’aide de la question B. 2. a. en déduire que un = + + + ... + + .
n+1 n+ 2 n+ 3 2n -1 2n
1. Faire une figure dans le cas n = 5. Placer (C), les points Ak et Bk pour k ∈ { 0,1, ... , n } , ainsi que les rectangles Rk et Sk
pour k ∈ { 0,1, ... , n − 1} .
k2
2. Prouver que l’aire du rectangle Rk est égale à .
n3
1
3. Vérifier que pour tout n ≥ 1, un = 3
(12 + 22 + ... + ( n -1)2 ) .
n
4. A l’aide de l’égalité
n( n + 1)(2n + 1)
12 + 22 + ... n2 = pour n ≥ 1 ,
6
( n - 1)(2n - 1)
un = .
6 n2
Correction
1 k
A. 1. A = An ; AkAk +1 = ; abscisse de Ak = .
n n
k
2. Coordonnées de Bk : ; f .
k
n n
B. 1. vn - un est la somme des aires des petits rectangles coloriés sur la figure. En « empilant » ces rectangles, on obtient
1 1
un rectangle de base et de hauteur f(1) – f(0). Donc vn − un = ( f (1) − f (0)) .
n n
k k
Hauteur de Rk = f ; aire de Rk = × f . un = aire de R0 + aire de R1 + … + aire de Rn–1 = × f + × f + …
1 1 0 1 1
n n n n n n n
k = n−1
1 n −1 1
∑ f n .
k
×f = ×
n n n k =0
1
2. En « empilant » les rectangles correspondant à vn − un , on obtient un rectangle de base et de hauteur f (0) − f (1) .
n
1
Donc vn − un = ( f (0) − f (1)) .
n
k k
Hauteur de Sk = f ; aire de Sk = × f . vn = aire de S0 + aire de S1 + … + aire de Sn–1 = × f + × f + …
1 1 0 1 1
n n n n n n n
k = n−1
1 n −1 1
∑ f n .
k
×f = ×
n n n k =0
3. un ≤ A ≤ vn donc 0 ≤ A − un ≤ vn − un et un − vn ≤ A − vn ≤ 0 .
1
Or vn − un = f (0) − f (1) donc lim un − vn = 0 . Par conséquent, d’après le « théorème des gendarmes »,
n n→+∞
C. 1.
o A
1 k 1 1 1
2. Aire de Sk = ×f = × = donc vn = aire de S0 + aire de S1 + … + aire de Sn–1 =
n n n k +1 k + n
n
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
+ + + ... + + = + + + ... + + .
n n+1 n+ 2 n + n − 2 n + n −1 n n +1 n + 2 2n - 2 2n -1
vn − un = ( f (0) − f (1)) = × 1 − = 1 .
1 1 1
n n 2 2n
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Donc un = vn − = + + ... + + + − = + + + ... + + .
2n n+1 n+ 2 2n - 2 2n -1 n 2n n+1 n+ 2 n+ 3 2n -1 2n
1 1
3. vn − un = et = 0,01 pour n = 50.
2n 2n
Remarques
1
* Evidemment A= ln 2, mais deux sommes de n termes (un et vn) ne donnent un encadrement de A que d’amplitude .
2n
Ce n’est pas très efficace(croissance très lente de la série harmonique) pour calculer ln 2.
* En fait, les suites u et v sont adjacentes, mais il est assez pénible de prouver que u est croissante et que v est
décroissante :
un+1 − un =
1
n+2
+
n+3
1
+
1
n+ 4
+ ... +
1
2( n + 1) - 1
+
1
2( n + 1)
−
( n+1
1
+
n+2
1
+
n+3
1
+ ... +
1
2n − 1
+
1
2n
)=
1 1 1 2( n + 1) + (2n + 1) − 2(2n + 1) 1
+ − = = > 0.
2n + 1 2n + 2 n+1 2( n + 1)(2n + 1) 2( n + 1)(2n + 1)
vn+1 − vn =
1
n+1
+
n+2
1
+
1
n+ 3
+ ... +
1
2( n + 1) - 2
+
1
2( n + 1) - 1
−
( 1
n
+
n+1
1
+
n+2
1
+ ... +
1
2n - 2
+
1
2n - 1
)=
( 1
n+1
+
1
n+2
+
1
n+3
+ ... +
1
2n
+
1
2n + 1
)( −
1
n
+
1
n+1
+
n+2
1
+ ... +
1
2n - 2
+
1
2n - 1
)= 1
2n
+
2n + 1
1
−
1
n
=
(2n + 1) + 2 n − 2(2n + 1)
2 n(2 n + 1)
=−
1
2 n(2 n + 1)
< 0.
C’est donc long et nous avons vu que le seul intérêt de prouver que les suites sont adjacentes est que cela permettrait
d’établir l’existence de l’aire.
D. 1.
2
1 k 1 k k2
2. Aire de Rk = × f = × = 3 .
n n n n n
0 2 12 ( n − 1)2 1 2
3. un = aire de R0 + aire de R1 + … + aire de Rn–1 = 3
+ 3 + ... + = 3 (1 + 22 + ... + ( n − 1)2 ) .
n n n3 n
2 n2 1
5. lim un = lim 2
= .
n→+∞ n→+∞ 6 n 3
1 1 1 1
Pour tout n ≥ 1 , vn − un = ( f (1) − f (0) ) = , donc vn = un + , d’où lim vn = lim un = .
n n n n→+∞ n→+∞ 3
1 1
6. Comme un ≤ A ≤ vn et lim vn = lim un = , on en déduit A = .
n→+∞ n→+∞ 3 3
Remarque
Ici aussi, les deux suites u et v sont adjacentes. Pour le démontrer, il faudrait établir que u est croissante et que v est
décroissante.
3 n2 + n − 1 −3 n2 − 5 n − 1
C’est faisable car pour n ≥ 1 , un+1 − un = > 0 et vn+1 − vn = < 0, mais les calculs sont difficiles. De
6 n2 ( n + 1)2 6 n2 ( n + 1)2
plus, ici, c’est tout à fait inutile car la convergence des suites u est v vers un même nombre est immédiate et prouve
donc l’existence de l’aire, dont on obtient en plus la valeur exacte.
Le principe de la dichotomie
* On admet la propriété des suites adjacentes : Si u est une suite croissante et v une suite décroissante telles que
(v – u) converge vers 0, alors u et v convergent vers une même limite l.
* Méthode de dichotomie :
I0 est un intervalle fermé borné. On le partage en deux intervalles fermés de longueurs égales I et I'.
On choisit l'un d'entre eux noté I1 , sur lequel on effectue à nouveau cette opération.
* Il s’agit de prouver qu’il existe un unique réel appartenant à tous les intervalles In.
Preuve :
an + bn
Pour tout n ∈ ℕ , on note In = [ an ; bn ] (avec an ≤ bn ), cn = , In' = [ an ; cn ] et In" = [ cn ; bn ] .
2
an + bn a +b
Si on choisit In+1 = In' , alors an+1 = an et bn+1 = , sinon on choisit In+1 = In" , et donc an+1 = n n et bn+1 = bn .
2 2
bn − an 1
* Pour tout n ∈ ℕ , bn+1 − an+1 = , donc la suite (b – a) est géométrique, de raison . Elle converge donc vers 0.
2 2
* Pour tout n ∈ ℕ , In+1 ⊂ In , donc an ≤ an+1 ≤ bn+1 ≤ bn . Par conséquent, a est croissante et b est décroissante .
Conséquences :
Les deux suites a et b convergent vers une limite commune l et l est l’unique nombre réel tel que pour tout n ∈ ℕ ,
an ≤ l ≤ bn , c’est à dire l ∈ In .
* On a déjà prouvé que si une suite d’intervalles In = [ an ; bn ] a été construite par dichotomie, les deux suites a et b
convergent vers un même réel l.
Preuve
Soit ( un ) n ∈ℕ une suite croissante et majorée par un réel M. On construit par récurrence la suite d’intervalles ( In )n∈ℕ
définie ainsi :
* I0 = [ u0 ; M ] ;
an + bn
* Pour tout n ∈ ℕ , on note In = [ an ; bn ] , cn = , In' = [ an ; cn ] et In" = [ cn ; bn ] . Si In" contient un terme de la suite u,
2
alors In+1 = In" sinon In+1 = In' .
La suite d’intervalles ( In )n∈N ayant été construite par dichotomie, les deux suites a et b convergent vers un même réel l.
Par récurrence, chaque intervalle In contient tous les termes de la suite u à partir d’un certain rang pn :
* Supposons que In contienne tous les termes de la suite u à partir d’un certain rang pn. Alors :
- ou bien In" contient un terme up de u, donc In+1 = In" ; comme u est croissante, In' contient au plus les termes un pour
n ∈ {0, 1, ... , p − 1} . Donc In+1 contient les mêmes termes de u que In , sauf peut-être certains des p premiers, et par
conséquent contient tous les termes de la suite u à partir d’un certain rang pn+1 ;
- ou bien In" ne contient pas de terme de u, donc In +1 = In' . Dans ce cas, In+1 contient les mêmes termes de u que In ,
donc tous à partir du rang pn = pn+1.
* Par conséquent, chaque intervalle In contient tous les termes de u à partir d’un certain rang pn.
Comme l = lim an = lim bn , il existe un rang N pour lequel aN et bN sont dans I, donc I N ⊂ I .
n→+∞ n→+∞
Or I N contient tous les termes de la suite u à partir d’un certain rang pN. A partir de ce rang, tous les termes de la suite
u sont aussi dans I. Donc la suite u converge vers l.
ln x
On considère la fonction f définie sur [0 ; +∞ [ par : f ( x ) = 1 + .
x
Soit (C) la courbe représentative de f dans le plan rapporté à un repère orthonormal (O ; i , j ) ; unité graphique : 5 cm.
3. Montrer que l’équation f ( x ) = 0 admet sur l’ intervalle ; 1 une solution unique, notée α .
1
e
ϕ( x)
b. Montrer que, pour tout x > 0, f ( x ) − x = .
x
3. On considère le domaine limité sur le graphique par l’axe des abscisses, la courbe (C) et la tangente (D).
a. Hachurer ce domaine.
b. Soit A son aire, en cm2. Écrire la valeur exacte de A comme expression polynomiale du second degré en α .
1. a. Donner une équation de la tangente (T0) à (C) en M0, en fonction de x0, f ( x0 ) et f ' ( x0 ) .
f(x)
2. On considère la fonction h définie sur ; α par : h ( x ) = x −
1
. (On remarquera que h(x0) = x1).
e f ′( x )
f ′′ ( x ) × f ( x )
a. Montrer que h′ ( x ) = .
f ( x )
2
c. En déduire que h est strictement croissante sur ; α , puis montrer que x1 < α .
1
e
f(x)
, étudier le signe de h( x ) − x sur ; α
1 1
d. En écrivant h ( x ) = x − . En déduire que e < x0 < x1 < α .
f ′( x ) e
b. On considère la suite (xn) de réels définie par x0 et xn+1 = h ( xn ) pour tout entier naturel n.
Correction
ln x
Partie A : Étude d’une fonction f ( x ) = 1 + .
x
ln x 1 ln x
1. Limite de f en 0 : on écrit = × ln x d’où la limite est −∞ . En +∞ tend vers 0 donc f tend vers 1.
x x x
1
x − ln x
1 − ln x 1
2. f ' ( x ) = x 2 = qui est positif lorsque x ≤ e . f ( e ) = 1 + .
x x2 e
1
3. Sur l’ intervalle ;1 f est croissante vers l’intervalle
1
e 1 − e ; 1 qui contient 0 : f ( x ) = 0 a donc une solution unique
1. (D) y = f ′ ( 1 ) ( x − 1 ) + f ( 1 ) = x − 1 + 1 = x .
1 1 + x − 2 x2 ( −2 x − 1 )( x − 1 )
2. a. ϕ ( x ) = x − x 2 + ln x ; ϕ ′ ( x ) = 1 − 2 x + = = : positif lorsque x ≤ 1 , négatif sinon.
x x x
ϕ ( 1 ) = 0 donc ϕ ( x ) ≤ ϕ ( 1 ) = 0 .
ln x x + ln x − x 2 ϕ( x )
b. f ( x ) − x = 1 + −x= = .
x x x
c. La position relative de (C) et de (D) est donnée par le signe de f ( x ) − x donc (C) est toujours en dessous de (D).
3. a.
2 y
1,5
1 K
0,5
H
0
-0,5
-1
-1,5
-2
-2,5
x
-3
1 1 1
1 1 2 1
b. Il faut d’abord calculer l’intégrale I =
∫ α
f ( x ) dx =
∫ α
1+
x
ln xdx = x + ( ln x ) = 1 − α − ( ln α
2 α 2
)2 ; comme
1
f ( α ) = 0 , on a ln ( α ) = −α d’où en remplaçant : I = 1 − α − α 2 . Par ailleurs il faut soustraire cette intégrale à l’aire du
2
1
triangle OKH qui vaut , et multiplier le tout par l’unité d’aire, soit 25 cm2.
2
Finalement A = 25
1
2
1 25 2
−1 +α + α2 =
2 2
α + 2α − 1 ( ) .
1 − ln x0
1. a. (T0) : f ' ( x0 ) = ; y = f ′ ( x0 )( x − x0 ) + f ( x0 ) = xf ′ ( x0 ) + f ( x0 ) − x0 f ′ ( x0 ) .
x02
x0 f ′ ( x0 ) − f ( x0 ) f ( x0 )
0 = xf ′ ( x0 ) + f ( x0 ) − x0 f ′ ( x0 ) ⇔ x = = x0 − = x1 .
f ′ ( x0 ) f ′ ( x0 )
f(x)
2. On considère la fonction h définie sur ; α par : h ( x ) = x −
1
. (On remarquera que h(x0) = x1).
e f ′( x )
f(x) f ′ ( x ) × f ′ ( x ) − f ′′ ( x ) × f ( x ) f ′ ( x ) − f ′ ( x ) + f ′′ ( x ) × f ( x )
2 2
a. h ( x ) = x − ⇒ h′ ( x ) = 1 − = ,
f ′( x ) f ′′ ( x ) × f ( x )
f ′ ( x )
2
f ′′ ( x ) × f ( x )
soit h′ ( x ) = .
f ( x )
2
1
− x 2 − 2 x ( 1 − ln x )
1 − ln x −3 x + 2 x ln x −3 + 2 ln x
. −3 + 2 ln x ≥ 0 ⇔ x ≥ donc sur ; α
3 1
b. f ' ( x ) = ⇒ f ′′ ( x ) = x = = ,
x2 x4 x4 x3 2 e
f ′′ ( x ) < 0 .
c. f est également négative sur cet intervalle donc h’ est positive et h est croissante.
f (α )
On a h ( α ) = α − = α et x1 = h ( x0 ) .
f ′( α )
f(x)
est positive sur ; α car f ’ est positive et f est négative.
1
d. h ( x ) − x = −
f ′( x ) e
1 1
Enfin on a < x0 et h ( x0 ) − x0 = x1 − x0 > 0 ⇒ x1 > x0 , soit < x0 < x1 < α .
e e
3. a. Nous venons de montrer que pour un x0 dans ; α alors x1 = h ( x0 ) est dans ; α . C’est ok.
1 1
e e
1
b. Par récurrence : x2 = h ( x1 ) est alors tel que < x0 < x1 < x2 < α , etc. Le raisonnement fait en x0 est le même à
e
n’importe quel rang.
Donc la suite (xn) est strictement croissante. Comme elle est majorée par α , elle converge. Il faudrait encore montrer
qu’elle converge vers α , ce que l’on voit en faisant le calcul : la rapidité de convergence est même spectaculaire.
n xn n xn
0 0,36787944117144200000 4 0,56714261155675600000
1 0,48415152013885700000 5 0,56714329040871200000
2 0,55183615060547200000 6 0,56714329040978400000
3 0,56660294853210500000 7 0,56714329040978400000
Cette méthode est très performante ; elle fut inventée par Newton et améliorée par J. Raphson quelques années plus
tard. C’est celle que l’on utilise en général dans les logiciels de calcul.
Partie A
2. a. Montrer que, pour tout entier naturel n, l’équation f (x) = n admet une unique solution dans ]0 ; +∞ [.
Placer les nombres α 0 , α1 , α 2 , α 3 , α 4 et α 5 sur l’axe des abscisses en laissant apparents les traits de construction.
c. Préciser la valeur de α1 .
n+1
c. Tracer ∆ sur le graphique de la page annexe. Démontrer que, pour tout entier naturel n non nul, ≤ αn .
2
Partie B
On considère une fonction g continue, strictement croissante sur ]0 ; +∞ [ et telle que lim g( x) = −∞ et lim g( x) = +∞ .
x →0 x →+∞
On admet que l’on peut, comme on l’a fait dans la partie A, définir sur ℕ une suite ( β n ) de réels tels que g( β n ) = n , et
que cette suite est strictement croissante.
1. Démonstration de cours :
« Une suite tend vers +∞ si, pour tout réel A, tous les termes de la suite sont, à partir d’un certain rang, supérieurs à A
».
Démontrer le théorème suivant : une suite croissante non majorée tend vers +∞ .
Page annexe
14 y
13
12
11
10
1
x
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
-1
-2
-3
Correction
1. a. En +∞ les deux termes tendent vers +∞ donc f tend vers +∞ ; en 0+ lnx tend vers −∞ donc f également.
b. x est croissante, ln est croissante, la somme de deux fonctions croissantes est croissante. Sinon on a facilement
1
f '( x ) = 1 + >0.
x
2. a. f est continue, monotone croissante de ℝ*+ vers ℝ ; elle est donc bijective et toutes les valeurs n entières sont
atteintes. A chaque n correspond donc un unique antécédent α n avec α n + ln α n = n .
d. Comme f est croissante et que n + 1 > n , alors les antécédents α n et α n+1 sont rangés dans le même ordre :
α n ≤ α n+1 ⇔ f (α n ) ≤ f (α n+1 ) ⇔ n ≤ n + 1 .
1
3. a. f '(1) = 1 + = 2 et f (1) = 1 d’où l’équation de ∆ : y = 2( x − 1) + 1 = 2 x − 1 .
1
1− x 1
b. h(x) = ln x − x +1, h '( x ) = − 1 = est positif lorsque x < 1, négatif lorsque x > 1. On a h(1) = 0 donc h est croissante
x x
avant 1, décroissante après 1 d’où h( x ) ≤ h(1) = 0 . La position de Γ par rapport à ∆ est donnée par le signe de
f ( x ) − (2 x − 1) = x + ln x − 2 x + 1 = ln x − x + 1 = h( x ) , donc Γ est toujours en dessous de ∆ .
n+1
c. Comme h( x ) ≤ 0 pour x > 1 , ceci est valable pour α n : f (α n ) − 2α n + 1 ≤ 0 ⇔ n − 2α n + 1 ≤ 0 ⇔ α n ≥ .
2
n+1
4. Comme n tend vers +∞ , également et α n également.
2
14 y
13
12
11
10
1
α0 x
0
0 1
α2 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
-1
α1 α3
-2
-3
Partie B
Démonstration par l’absurde : si (un) est croissante non majorée et qu’elle tend vers une limite L, alors il arriverait un
moment (une valeur N de n) où uN < L − ε où ε est un réel positif choisi arbitrairement (aussi petit qu’on le veut) ; si le
terme suivant est supérieur à L − ε , la suite ne converge pas vers L et si le terme suivant reste inférieur à L, la suite est
majorée. Dans les deux cas il y a contradiction.
Démonstration directe : si (un) est non majorée, pour tout A réel il existe une valeur N de n pour laquelle uN ≥ A ;
comme (un) est croissante, pour toutes les valeurs de n supérieures à N, on a un ≥ A . La définition précédente est
respectée, (un) tend bien vers +∞ .
2. La suite ( β n ) est croissante pour les mêmes raisons que (α n ) ; comme lim g( x) = +∞ et que g( β n ) = n , les termes β n
x →+∞
De manière plus élégante on peut considérer que g est bijective et a une application réciproque g−1 qui est telle que
lim g−1 ( y ) = +∞ d’où lim g−1 ( n) = lim β n = +∞ .
y →+∞ n→+∞ n→+∞
1. Si une suite u est croissante et majorée par 5 , alors elle converge vers 5.
3. Si une suite u n’est pas convergente , alors elle n’est pas bornée.
1
11. Si pour tout n ≥ 10, un − 3 ≤ alors (un) converge vers 3.
n2
Les quatre questions de cet exercice sont indépendantes et sont notées sur un point chacune.
Pour chaque question, il y a exactement deux propositions correctes. Le candidat doit indiquer sur sa copie les deux propositions vraies. Aucune
justification n’est demandée.
Chaque réponse exacte rapporte 0,5 point, chaque réponse fausse enlève 0,25 point. Donner trois propositions ou plus d’une question, ou bien n’en
donner aucune, ne rapporte aucun point. Si, par application de ce barème, le total des points de l’exercice est négatif, il est ramené à zéro.
2n 2n + ( −1)n n n
c. n sin
1
a. b. d.
n
2005
n> 0 n+1 n∈ℕ n n>0 ln n n>1
2. On considère trois suites (un) , (vn) et (wn) ayant, pour tout entier naturel n, les propriétés suivantes :
un ≤ vn ≤ wn , lim ( un ) = −1 et lim ( wn ) = 1 .
n→+∞ n→+∞
Alors :
a. lim ( vn ) = 0 .
n→+∞
c. Pour tout n de ℕ , on a : −1 ≤ vn ≤ 1 .
u = 1, 5
3. Une suite (un) est définie sur ℕ par 0 pour tout entier naturel n.
un+1 = 2un − 1
a. La suite (un) converge vers 1, abscisse du point d’intersection des droites d’équations y = x et y = 2x −1.
4. Deux suites (xn) et (yn) sont définies pour n > 0 par les relations :
1 1 1 1 1 1
xn = + + ... + et yn = + + ... + .
n n+1 2n n+1 n+ 2 2n
19 37
b. x3 = et y3 = .
20 60
1. 25. QCM,
4 points
Soit ( vn )n≥0 une suite. On considère la suite u définie pour tout entier naturel n par un = e− vn + 1 .
Partie A
Pour chacune des questions quatre propositions sont faites dont une seule est exacte. Pour chaque question donner sans
justification une réponse sur votre copie. Si la réponse est bonne elle rapporte 0,75 points, si elle est mauvaise elle coûte
0,25 points, si vous ne répondez pas vous gagnez 0 point… En cas de total négatif votre ardoise est effacée !
1. a est un réel strictement positif et ln désigne la fonction logarithme néperien. Si v0 = ln a , alors :
1 1
a. u0 = +1 b. u0 = c. u0 = − a + 1 d. u0 = e− a + 1
a 1+ a
Partie B
Démontrer que, pour tout entier naturel n, on a : ln ( un ) + vn > 0 .
1. 26. Raisonnement par récurrence 1
1. On note 1 × 2 × 3 × ....... × n = n! (et on lit « factorielle » n).
2. Démontrez que, pour tout entier naturel n, l’entier 32 n − 2n est un multiple de 7 ; n désigne un entier supérieur à 1.
1 1 1 1
c. Pour tout entier n différent de 1, + + ... + = 1− .
1× 2 2 × 3 n( n + 1) n+1
n( n + 1)( n + 2)
a. Montrer par récurrence que pour tout n on a Sn ' = .
3
n n n
b. On admettra que Sn′ = ∑ ∑
k =1
k+
k =1
k 2 . Déduire des résultats précédents la valeur de ∑k
k =1
2
en fonction de n.
n
n( n + 1)( n + 2)( n + 3)
3. Montrer par récurrence que ∑ k( k + 1)(k + 2) =
k =1
4
4. On cherche à généraliser les résultats précédents : p désigne un entier supérieur à 1, et on définit la somme :
n( n + 1)( n + 2)...( n + p)
Montrer par récurrence sur n (p est supposé fixé) que S( n, p) = .
p +1
Büttner leur avait demandé d’additionner tous les nombres de un à cent. Cela prendrait des heures et, même avec la
meilleure bonne volonté du monde, ce n’était pas possible sans faire à un moment ou à un autre une erreur de calcul
pour laquelle on pouvait alors être puni. […] Gauss ne réussit pas à se contrôler ce jour là et au bout de trois minutes il
s’était retrouvé devant le pupitre du maître avec son ardoise.
Quoi ?
Gauss se racla la gorge : c’était pourtant bien cela qu’il fallait faire, dit-il, additionner tous les nombres de un à cent.
Cent plus un faisaient cent-un. Quatre-ving-dix-neuf plus deux faisaient cent-un. Quatre-ving-dix-huit plus trois faisaient
cent-un. Toujours cent-un. On pouvait répéter l’opération cinquante fois. Donc : cinquante fois cent-un. »
1. La somme des n premiers entiers est S1 = 1 + 2 + 3 + ... + n = ??? . Démontrez-le par récurrence.
1. 29. Géométrique 1
La population mondiale est de l'ordre de 5 milliards d'individus.
1. Si on admet un accroissement moyen de la population mondiale de 1,6 % par an, quelle sera la population mondiale
dans vingt ans ?
2. Dans combien d'années la population mondiale aura-t-elle doublé (en prenant le même taux annuel d'accroissement)
?
3. P0 désigne la population d'un continent en 1939, Pn la population du même continent n années plus tard ; i désigne le
taux d'accroissement annuel moyen de la population au cours de cette période. Montrer que Pn = P0 (1 + i)n.
Application numérique : en Europe la population était de 380 millions en 1939 et de 500 millions en 1989. Dans le même
temps la population est passée en Amérique du Sud de 110 millions à 435 millions d'habitants. Calculer le taux
d'accroissement annuel moyen sur cette période dans les deux cas.
2. Même question mais la durée de placement est de 4 ans et on veut un capital augmenté de 20 %.
3. Montrer que la suite ( Fn ) est croissante et non majorée. Quelle est sa limite ?
1 2 n
2. On définit, pour n ≥ 1, la suite ( un ) par un = 1
+ 2
+ ... + .
3 3 3n
k
b. Montrer par récurrence que pour tout entier k ≥ 1, k − ≤ 0 . En déduire que, pour tout k ≥ 1, k ≤ k puis un
3 k 1
2 3 2
majorant de un . Que peut-on en conclure pour ( un ) ?
1
3. On définit pour n ≥ 1 la suite ( vn ) par vn = un + . En utilisant la question 1), montrer que ( vn ) est décroissante.
n
Quelle est la limite de ( vn − un ) ? Que peut-on en conclure pour ( vn ) ?
3
1. Dans un repère de votre choix, représenter les droites d’équation respectives y = x et y = x + 200 , puis les premiers
4
termes de la suite ( un ) .
2. On pose pour tout n vn = un − 800 . Montrer que la suite ( vn ) est géométrique. En déduire l’expression de un en
fonction de n et la limite de ( un ) . Au bout de combien de temps a-t-on un < 810 ?
3. Gaston L, garçon de bureau aux éditions Dupuis, se plaint à sa dulcinée : « Voyez-vous, m’oiselle Jeanne, tous les jours
je sais traiter le quart de mon courrier en retard, mais il m’arrive 200 lettres de plus chaque matin .» « Monsieur Gaston,
vous arriverez bien à trouver une solution, vous êtes si intelligent… » Oui, mais quelle solution, sachant qu’hier soir il y
avait 2000 lettres sur le bureau de notre héros ?
x0 + x1 ... + xn
a. Si ( xn ) est une suite croissante, on définit ( yn ) par yn = . Montrer que ( yn ) est croissante et que pour tout
n+1
n on a yn ≤ xn . Que peut-on dire pour une suite ( xn ) décroissante (on ne justifiera pas ses affirmations).
b. On appelle M n la quantité de lettres qu’il y eu en moyenne sur le bureau de Gaston pendant les n premiers jours (en
comptant comme jour 0 le soir où il y avait 2000 lettres). Exprimer M n en fonction de n. Quel est le sens de variation de
( M n ) . La suite ( M n ) est-elle convergente ?
Généralisation : On considère une suite v donnée et la suite u dont le terme général un est la moyenne arithmétique :
n
∑v
1
un = k .
n k =1
A partir du calcul des premiers termes et d’une représentation graphique, on demande de conjecturer une expression
de un en fonction de n, que l’on demande de démontrer.
1. 34. De Mesmaeker
Monsieur De Mesmaeker, grand patron bruxellois, propose à ses nouveaux employés les deux contrats suivants : dans
tous les cas un salaire initial de 1500 € pour le premier mois, augmenté de 5 € chaque mois (contrat 1), ou augmenté de
0,3% tous les mois (contrat 2).
Exprimer un et vn en fonction de n.
2. Quel salaire gagnerait-on pour chaque contrat après un an passé dans l’entreprise ?
3. Comparer la totalité des sommes gagnée par quelqu’un qui resterait pendant 40 ans dans l’entreprise.
n2 + 2
2. Soit la suite (un) définie par un = pour n ≥ 1.
n
a. Montrez qu’à partir d’un certain rang n0 , à déterminer, tous les termes de la suite appartiennent à l’intervalle ]10 ;
+∞ [.
b. Soit A un réel aussi grand que l’on veut (on peut supposer A ≥ 10 ) ; montrez qu’à partir d’un certain rang n0 , à
déterminer en fonction de A, tous les termes de la suite appartiennent à l’intervalle ]A ; +∞ [.
d. Donnez une méthode pratique permettant d’obtenir cette limite sans avoir recours à la définition.
1. Injection unique
On effectue à l’instant 0 une injection de 10 ml de médicament. On estime que 20 % du médicament est éliminé par
minute. On note un la quantité de médicament restant dans le sang à la minute n.
a. Quelle est la nature de la suite un ? Quel est son sens de variation ? Quelle est sa limite ?
b. Donnez l’expression de un en fonction de n. Au bout de combien de temps la quantité de médicament restant dans le
sang devient-elle inférieure à 1 % de la quantité initiale ? Cette durée dépend-elle de la quantité initiale ?
2. Injections répétées
Une machine effectue à l’instant 0 une injection de 10 ml de médicament. On estime que 20 % du médicament est
éliminé par minute. On note vn la quantité de médicament restant dans le sang à la minute n.
Lorsque la quantité de médicament tombe en-dessous de la moitié de la dose initiale la machine réinjecte un peu de
produit, soit k la quantité injectée exprimée en ml. Au bout de 30 minutes on arrête la machine.
a. Complétez la colonne k = 1 du tableau ci-dessous. Quelle est la quantité totale de produit injecté dans ce cas ?
c. On modélise la situation par la suite Vn définie par Vn+1 = ( 0,8 ) p Vn + k avec V0 = 10 et p entier. Quelle valeur doit-on
donner à p ? On note a le nombre 0,8 p .
d. On représente les termes de la suite sur la figure de la page 4 de la manière suivante : on part à chaque fois de Vn sur
l’axe des abscisses et on représente son image Vn+1 sur l’axe vertical par l’intermédiaire de la droite dk : y = ax + k . On
renvoie alors Vn+1 sur l’axe horizontal par l’intermédiaire de la droite (y = x) et ainsi de suite.
Tracez les premiers termes de la suite Vn. Quelles conjectures pouvez-vous faire sur le comportement de Vn (sens de
variation, majorant, minorant, limite) ?
e. Prouvez que Vn est décroissante. Soit α l’abscisse du point d’intersection entre les deux droites. Montrez que Vn est
minorée par α .
5 3,277 6,477
6 2,621 5,181
7 2,097 4,145
8 1,678 7,316
9 1,342 5,853
10 1,074 4,682
11 0,859 3,746
12 0,687 6,997
13 0,550 5,597
14 0,440 4,478
15 0,352 3,582
16 0,281 6,866
17 0,225 5,493
18 0,180 4,394
19 0,144 3,515
20 0,115 6,812
21 0,092 5,450
22 0,074 4,360
23 0,059 3,488
24 0,047 6,790
25 0,038 5,432
26 0,030 4,346
27 0,024 3,477
28 0,019 6,781
29 0,015 5,425
30 0,012 4,340
12
10
0
0 2 4 6 8 10 12
2. On considère la suite ( vn ) définie par vn = ln( un ) − ln 4 . Montrer que ( vn ) est une suite géométrique dont on donnera
la raison et le premier terme.
a. Calculer u1 et u2 .
b. Tracer dans un repère orthonormal la courbe représentative P de la fonction f : f ( x ) = x(2 − x ) ainsi que la droite d
(y = x).
c. Utiliser d et P pour construire sur l’axe des abscisses les points A1 , A2 , A3 d’abscisses respectives u1 , u2 , u3 .
2. On suppose dans cette question que a est quelconque (0 < a < 1).
1
3. On suppose de nouveau a = et on considére la suite vn = 1 − un .
8
1
1. a. Montrer que, pour tout entier naturel n, vn+1 = vn , en déduire que vn est le terme général d'une suite
2
géométrique dont on donnera la raison et le premier terme.
b. Exprimer Sn en fonction de n.
1. Calculer u1, u2, u3, u4, u5 . Placer les points correspondants sur une droite graduée.
4. Déterminer lim un .
n→+∞
3
1. Montrer que, pour tout n ≠ 0, un+1 = un + 10 . Calculer u1 et u2.
4
3. Quelle sera, à terme, la consommation mensuelle du Capitaine ? Au bout de combien de mois sera-t-elle inférieure à
12 bouteilles ?
2. Montrer que la fonction ϕ est continue et dérivable sur ℝ et étudier le signe de sa dérivée.
En déduire les variations de la fonction ϕ et préciser les valeurs de ϕ( −2) , ϕ(0) , ϕ (1) et ϕ(2) .
3. Prouver que la fonction ϕ s’annule uniquement en deux valeurs que l’on nommera α et β . On prendra α < β .
Étudier alors le signe de la fonction ϕ sur l’ensemble des réels et récapituler cette étude dans un tableau.
1
5. Montrer que eα = .
2 −α
ex − 1
Partie B - Étude d’une fonction f définie par f ( x ) = et calcul intégral.
ex − x
1. Montrer que ex − x ne s’annule pas sur ℝ . En déduire que f est définie sur ℝ .
3. Calculer la dérivée f ’ de la fonction f puis, à l’aide des résultats de la partie A, construire le tableau des variations de f
.
1
4. Montrer que f (α ) = , le nombre α étant la plus petite des deux valeurs pour lesquelles la fonction ϕ de la partie
α −1
A s’annule.
5. Déterminer une primitive de la fonction f sur ℝ . Donner une valeur exacte puis une valeur décimale approchée à 0,01
1
près de l’intégrale :
∫ 0
f ( x )dx .
u = −2
2. a. Soit la suite (un) définie pour tout entier naturel n par : 0 .
un+1 = g( un )
Montrer que u1 appartient à l’intervalle I = [−2 ; 0]. Prouver par récurrence, à l’aide des variations de la fonction g, que
la suite (un) a tous ses termes dans l’intervalle I et est croissante.
v =0
b. On considère la suite (vn) définie pour tout entier naturel n par : 0 .
vn+1 = g( vn )
Établir par récurrence, à l’aide de la croissance de la fonction g sur l’intervalle [−2 ; 0], que pour tout entier naturel n
strictement positif, on a : −2 ≤ un ≤ vn ≤ vn−1 ≤ 0 .
Montrer que m est croissante et calculer m(0). En déduire que, pour tout x positif, on a ln(1+x) ≤ x.
vn − un vn − un
b. Vérifier que, pour tout entier n, vn+1 − un+1 = ln 1 + . En déduire que vn+1 − un+1 ≤ .
2 − vn 2 − vn
Sachant que, pour tout entier n, les termes de la suite (vn) appartiennent à l’intervalle [−2 ; 0], donner un encadrement
1 1
de et établir que : vn+1 − un+1 ≤ ( vn − un ) .
2 − vn 2
1
Prouver alors que, pour tout entier naturel n, vn+1 − un+1 ≤ ( v0 − u0 ) .
2n
Que peut-on en déduire pour la suite de terme général vn −un et pour les suites (un) et (vn) ?
1
Si un est pair, un+1 = un ; si un est impair, un+1 = 3 un + 1 .
2
2. On appelle vol de p le nombre V(p) de termes de la suite un et hauteur de p le nombre H(p), plus grand terme de la
suite un. Déterminer V(11) et H(11).
2. Calculer de même V et H pour p = 2k , k entier. Donnez un autre exemple où le calcul est simple.
3. On suppose que la conjecture est vérifiée pour tous les nombres jusqu’à p. Que dire si H ( p + 1 ) < p ?
4. Les nombres entiers peuvent être rangés dans quatre groupes : ceux de la forme 4k, de la forme 4k+1, de la forme
4k+2 ou de la forme 4k+3 avec k entier. Que pouvez-vous dire dans les trois premiers cas ?
u0 = a
1
un+1 = bun − 3 c( un ) pour t out ent ier n
3
1
1. On choisit b = c = 1. Étudier les variations de la fonction f définie par f ( t) = t − t3 sur [0 ; +∞[.
3
Représenter le graphe de cette fonction. En déduire ensuite le graphe de f lorsque la variable parcourt la totalité de ℝ .
2. On suppose b = c = 1. À l'aide de la première bissectrice des axes tracés dans un repère sur lequel on reproduira le
graphique précédent, définir des tracés qui permettent la détermination des quatre premiers termes de la suite
précédente lorsque le premier terme est défini par a = 1. Quelle conclusion sur la suite vous suggèrent ces tracés ? À
l'aide du même procédé, décrire ce qui se passe lorsque a > 1 (on ne demande pas une discussion complète).
3. On suppose encore : a = b = c = 1. Montrer que la suite (un) est décroissante et que tous ses termes sont positifs. En
déduire que la suite admet une limite et montrer que cette limite est nulle.
t3
4. On suppose à présent que a = 6, b = 2, c = 18. Déterminer le graphe de la fonction g définie par g( t) = 2t − .
54
Déterminer les solutions des équations g(t) = t et g(t) = 0. En choisissant les unités des axes les plus grandes possibles,
dessiner la partie du graphique correspondant au cas où la variable parcourt le segment [0 ; 11]. Dessiner également la
première bissectrice des axes et définir des tracés qui permettent la détermination des quatre premiers termes de la
suite. Calculer ces quatre premiers termes. Quelles sont vos remarques en ce qui concerne le comportement de cette
suite ?
3un + 2
2. On considère la suite (un) définie par u0 = 0 et un+1 = f ( un ) = . Montrer que, pour tout n entier, un appartient à I.
un + 4
Première méthode :
b. En utilisant le graphique précédent, placer les points A0, A1, A2 et A3 d’ordonnée nulle et d’abscisses respectives u0, u1,
u2 et u3.
(1 − un )( un + 2)
c. Etablir la relation un+1 − un = et en déduire le sens de variation de la suite (un).
un + 4
un − 1
Deuxième méthode : On considère la suite (vn) définie par vn = .
un + 2
2
4. a. Prouver que (vn) est une suite géométrique de raison .
5
2. Soit (un) la suite définie par u0 = 5 et un+1 = f(un) pour tout entier naturel n.
x
0
0 1 2 3 4 5 6
Construire la droite d’équation y = x et les points M1 et M2 de la courbe C d’abscisses respectives u1 et u2. Proposer une
conjecture sur le comportement de la suite (un).
b. Démontrer que pour tout entier naturel n, on a un ≥ e (on pourra utiliser la question 1. b.).
2. En déduire la valeur de l.
On considère la suite u définie par u0 = a, et pour tout entier naturel n, un+1 = un2 + un .
En déduire que pour tout x appartenant à l’intervalle ]−1 ; 0[, le nombre h ( x ) appartient aussi à l’intervalle ]−1 ; 0[.
1. 50. Intégrale 1
L'objectif est d'étudier la suite (un) définie pour tout entier n ≥ 0 par :
1 1 xn
∫
1
u0 =
∫ 0 1 + x2
dx et, pour n ≥ 1, un =
0 1 + x2
dx .
1. a. Soit f la fonction numérique définie sur [0 ; 1] par : f ( x ) = ln( x + 1 + x 2 ). Calculer la dérivée f ' de f. En déduire u0.
b. Calculer u1.
2. a. Prouver que la suite (un) est décroissante (on ne cherchera pas à calculer un).
1 1
En déduire que, pour tout entier n ≥ 1 , on a : (1) ≤ un ≤ . Déterminer la limite de (un).
( n + 1) 2 n+1
1
3. Pour tout entier n ≥ 3 , on pose : In =
∫ 0
x n−2 1 + x 2 dx .
Par une intégration par parties portant sur In, montrer que, pour tout entier n ≥ 3 , on a :
nun + ( n − 1)un−2 = 2 .
c. À l'aide des inégalités (1) et (2), montrer que la suite (nun) est convergente et calculer sa limite.
1. 51. Intégrale 2
Première partie
1
On considère la courbe (C) de la fonction inverse : x ֏ f ( x) = pour 1 ≤ x ≤ 2 . On voudrait trouver une valeur
x
approchée de l’aire comprise entre (C), l’axe (Ox) et les droites d’équations x = 1 et x = 2. On découpe l’intervalle [1 ; 2]
en n intervalles de même amplitude.
3. En considérant les aires des n rectangles dont l’un des sommets est sur la courbe (C), déduire, en fonction de n, un
encadrement de l’aire cherchée.
Deuxième partie
i=n
∑ n + i , pour tout n de ℕ , et
1 1 1 1
On considère la suite (un) définie par : un = + +… + = *
la suite (vn) définie
n+1 n+ 2 2n i =1
i = n−1
∑ n + i , pour tout n de ℕ .
1 1 1 1
par : vn = + +… + = *
n n+1 2 n −1 i =0
1. Déterminer u1, u2, u3, u4, v1, v2, v3, v4 et en donner des valeurs approchées à 10–2 près.
3. Démontrer que la suite (un) est croissante et la suite (vn) est décroissante.
6. En utilisant une calculatrice, donner une valeur approchée à 10−3 près de u50 et v50 puis de u150 et v150 .
un+1 = 7 un + 8 un−1
1. Montrer que la suite sn définie par sn = un+1 + un est une suite géométrique dont on précisera la raison. En déduire sn en
fonction de n.
2. On pose vn = (−1)nun et on considère la suite tn définie par tn = vn+1 − vn. Exprimer tn en fonction de sn.
3. Exprimer vn puis un en fonction de n (on pourra calculer de deux manières la somme t0 + t1 + ... + tn ).
un
4. Déterminer lim .
n→+∞ 8 n
1. Donner les valeurs de u0, v0, u1, v1, u2, v2, u3, v3, u4, v4.
∑p
1 1 1 1
On considère la suite ( un )n≥1 définie par : un = 2
= 2
+ 2
+… + ,
p =1
1 2 n2
1
et la suite ( vn )n≥1 définie par : vn = un + .
n
2. Soit l leur limite. Donner un entier n0 pour lequel l’encadrement de l par un0 et vn0 est un encadrement d’amplitude
inférieure ou égale à 10–3.
π2
3. Donner à la calculatrice une valeur approchée de un0 et vn0 . Est-il possible que l soit égal à ?
6
u0 = 0 v0 = 2
3 un + 1 , et 3 vn + 1 pour tout entier naturel n.
un+1 = 4 vn+1 = 4
Dans un repère orthonormé (O ; i , j ) , tracer les droites (D) et ( ∆ ) d’équations respectives
3x + 1
y= et y = x.
4
1. En utilisant ces deux droites, placer sur l’axe des abscisses les réels u1, u2, u3 puis v1, v2 et v3.
3. Démontrer que les suites (un) et (vn) sont convergentes et donner leur limite.
1. Pour tout entier n ≥ 1, on pose wn = un – vn. Montrer que (wn) est une suite géométrique à termes positifs,
déterminer sa limite et exprimer wn en fonction de n.
2. Démontrer que la suite (un) est décroissante et que la suite (vn) est croissante.
4. Pour tout entier n ≥ 1, on pose tn = 3un + 8vn. Démontrer que (tn) est une suite constante.
n est un entier naturel non nul. On note n! (et on lit « factorielle n ») le produit n( n − 1) × ... × 2 × 1 .
( n + 1)! n!
2. Simplifier puis .
n! n
2 1 1− n
3. Vérifier que − = .
( n + 1)! n! ( n + 1)!
x x2 x n−1 xn
5. h est la fonction définie sur ℝ par h( x ) = 1 + + + ... + + . Calculer h '( x ) et vérifier que pour tout x ∈ ℝ ,
1! 2! ( n − 1)! n!
x x2 x n−1
h '( x ) = 1 + + + ... + .
1! 2! ( n − 1)!
B. Etude du nombre e
1 1 1 1
un = 1 + + + ... + et vn = un + .
1! 2! n! n!
a. Calculer u1 , v1 , u2 , v2 , u3 , v3 .
c. Montrer que la suite ( vn )n≥1 est décroissante. Est-elle strictement décroissante ? L’est-elle à partir d’un certain rang ?
p
2. On suppose que l est rationnel, c’est à dire qu’il existe deux entiers naturels p et n vérifiant l = .
n
p 1
b. Justifier l’encadrement : un < < un + .
n n!
x x2 xn −x
b. Pour n ∈ ℕ* on définit la fonction f sur l’intervalle [0 ; 1] par f ( x ) = 1 + + + ... + e .
1! 2! n!
xn −x
Montrer que pour tout x ∈[0 ; 1] , f '( x ) = − e .
n!
un
d. Calculer f(0). Montrer que f (1) = . En déduire que pour tout n ∈ ℕ* : un < e .
e
x x2 x n−1 xn −x
g( x ) = 1 + + + ... + +2 e .
1! 2! ( n − 1)! n!
x n−1 − x
a. Montrer que pour tout x ∈[0 ; 1] , g '( x) = ( n − 2 x) e .
n!
vn
c. Calculer g(0). Montrer que g(1) = . En déduire que pour tout n ≥ 2 : un < e < vn .
e
1 1
2. a. Calculer
∫ 0 x+n
dx .
1 1 n+1 n+1 1
b. Déduire en utilisant 1., que : pour n ∈ ℕ * , − ≤ ln puis que ln ≤ .
n 2n2 n n n
k =n
k =n
Déterminer une valeur approchée de γ à 10−2 près par la méthode de votre choix.
1. Montrer que la fonction f : t → (2 − t)et est une primitive de g : t → (1 − t)et sur [0 ; 1]. En déduire la valeur de u1.
2. Montrer à l’aide d’une intégration par parties que, pour tout n non nul, un+1 = ( n + 1)un − 1 (R).
Partie B
On regarde d’abord ce qu’affichent deux calculatrices différentes pour les valeurs approchées des 25 premiers termes
de la suite (un) en utilisant pour le calcul la relation de récurrence (R) ci-dessus.
Valeur de un Valeur de un
Valeur affichée par la affichée par la
de n première deuxième
calculatrice calculatrice
1 7,1828182845 E-01 7,1828182846 E-01
2 4,3656365691 E-01 4,3656365692 E-01
3 3,0969097075 E-01 3,0969097076 E-01
4 2,3876388301 E-01 2,3876388304 E-01
5 1,9381941508 E-01 1,9381941520 E-01
6 1,6291649051 E-01 1,6291649120 E-01
7 1,40415433581 E-01 1,4041543840 E-01
8 1,2332346869 E-01 1,2332350720 E-01
9 1,0991121828 E-01 1,0991156480 E-01
10 9,9112182825 E-02 9,9115648000 E-02
11 9,0234011080 E-02 9,0272128000 E-02
12 8,2808132963 E-02 8,3265536000 E-02
13 7,6505728522 E-02 8,2451968000 E-02
14 7,1080199309 E-02 1,5432755200 E-01
1,31491328006
15 6,6202989636 E-02
E+00
Quelle conjecture peut-on faire sur la convergence de la suite (un) quand on examine les résultats obtenus avec la
première calculatrice ? Et avec les résultats obtenus avec la deuxième calculatrice ?
Partie C
Dans cette partie on se propose d’étudier la suite (un) à partir de la définition : pour tout entier naturel n non nul,
1
un =
∫ 0
(1 − t)n et dt .
2. a. Montrer que pour tout réel t de l’intervalle [0 ; 1] et pour tout entier naturel non nul n,
( 1 − t )n et ≤ ( 1 − t )n e .
e
b. En déduire que pour tout n non nul, un ≤ .
n+1
Partie D
Dans cette partie, on se propose d’exploiter la relation de récurrence (R) vérifiée par la suite (un) : un+1 = ( n + 1)un − 1 .
Étant donné un réel a, on considère la suite (vn) définie par : v1 = a et pour tout entier naturel non nul n,
vn+1 = ( n + 1)vn − 1 .
1. En utilisant un raisonnement par récurrence, montrer que pour tout entier naturel non nul n,
vn = un + ( n!)( a + 2 − e)
2. Étudier le comportement de la suite (vn) à l’infini suivant les valeurs de a. (On rappelle : lim n! = +∞ )
n→+∞
3. En déduire une raison susceptible d’expliquer les résultats affichés par les deux calculatrices.
Partie A
On considère les suites de points An et Bn définies pour tout entier naturel n de la manière suivante : sur un axe orienté
(O ; u) donné ci-dessous, le point A0 a pour abscisse 0 et le point B0 a pour abscisse 12.
Le point An+1 est le barycentre des points (An, 2) et (Bn, 1), le point Bn+1 est le barycentre des points pondérés (An, 1) et
(Bn, 3).
2. On définit les suites (an) et (bn) des abscisses respectives des points An et Bn.
2 an + bn a + 3bn
Montrer que : an+1 = . On admet de même que bn+1 = n .
3 4
Partie B
1. On considère la suite (un) définie, pour tout entier naturel n, par un = bn − an.
2. a. Démontrer que la suite (an) est croissante (on pourra utiliser le signe de un).
3. Que peut-on déduire des résultats précédents quand à la convergence des suites (an) et (bn) ?
Partie C
1. On considère la suite (vn) définie, pour tout entier naturel n, par vn = 3an +4bn. Montrer que la suite (vn) est constante.
A0 A1 B1 B0
0 2 4 6 8 10 12
u
Le plan P est rapporté à un repère orthonormal direct (O ; i , j ) . (Unités graphiques : 2 cm).
Partie A
x
−
On considère la fonction f définie sur ℝ par f ( x ) = ( 3 + x ) e 2 .
x
0 −
4. À l’aide d’une intégration par parties, calculer I =
∫ −3
xe 2 dx et en déduire l’aire, en unités d’aire, du domaine défini
5. a. Démontrer que l’équation f (x) = 3 admet deux solutions dans ℝ . Soit α la solution non nulle, montrer que :
3
−2 < α < − .
2
b. Plus généralement, déterminer graphiquement suivant les valeurs du nombre réel m, le nombre de solutions de
l’équation f (x) = m.
Partie B
x
On considère la fonction ϕ définie sur ℝ par ϕ( x) = 3 e2 − 3 .
α +3
a. Calculer, pour tout réel x, ϕ ' ( x ) et ϕ '' ( x ) . Justifier que ϕ ( α ) = .
2
a. ϕ( x ) appartient à I.
1 3
b. ≤ ϕ '( x ) ≤ .
2 4
1 3
0≤ ( α − x ) ≤ ϕ ( α ) −ϕ ( x ) ≤ ( α − x ) .
2 4
u0 = −2
4. On considère la suite (un) définie sur ℕ par : .
un+1 = ϕ ( un )
n
b. Justifier que, pour tout entier n, 0 ≤ α − un+1 ≤ ( α − un ) puis que 0 ≤ α − un ≤ .
3 3
4 4
p
d. Déterminer le plus petit entier p tel que : ≤ 10 −2 . Donner une approximation décimale à 10−2 près de up , à l’aide
3
4
d’une calculatrice, puis une valeur approchée de α à 2 × 10 −2 près.
2
e− t 1 1
c. Montrer que pour tout t ∈ [0 ; 1] on a ≤ et en déduire que 0 ≤ In ≤ . Que peut-on en conclure quant
1+ n+ t 1+ n n+1
à la convergence de (In) ?
x2
2. On considère f et g deux fonctions définies sur [0 ; 1] par : f ( x ) = e− x + x − 1 et g( x) = 1 − x + − e− x .
2
x2
c. Établir, pour tout x appartenant à [0 ; 1], l’encadrement : 1 − x ≤ e− x ≤ 1 − x + .
2
2
d. En déduire un encadrement de e− t pour tout t appartenant à [0 ; 1].
2 23
e. Établir l’encadrement : ≤ In ≤ .
3( n+2 ) 30 ( n + 1 )
kn kk
a. Montrer par récurrence sur n que, pour tout entier n supérieur ou égal à k, ≤ .
n! k !
n
xn x kk
b. En déduire que, pour tout entier n supérieur ou égal à k, ≤ × .
n! k k!
xn
c. Montrer que lim =0.
n→+∞ n!
nn−1 nn−1
2. a. Montrer que, pour tout entier n supérieur ou égal à 2, ≥ 1 (on pourra écrire comme un produit de n−1
n! n!
facteurs supérieurs ou égaux à 1).
nn
b. En déduire que lim = +∞ .
n→+∞ n!
x2
f ( x ) = ln(1 + x ) − x et g( x ) = ln(1 + x ) − x + .
2
x2
2. En déduire que pour tout x ≥ 0 , x − ≤ ln(1 + x ) ≤ x .
2
3 1
On se propose d’étudier la suite (un) de nombres réels définie par : u1 = et un+1 = un 1 + n+1 .
2 2
1 1 1
ln un = ln 1 + + ln 1 + 2 + ... + ln 1 + n .
2 2 2
1 1 1 1 1 1
3. On pose Sn = + + ... + et Tn = + + ... +
2 2 2
2 n 4 4 2
4n
1
À l’aide de la première partie, montrer que : Sn − Tn ≤ ln un ≤ Sn .
2
c. On admet le résultat suivant : si deux suites (vn) et (wn) sont convergentes et telles que vn ≤ wn pour tout n entier
naturel, alors lim vn ≤ lim wn .
n→+∞ n→+∞
5
Montrer alors que ≤ ln l ≤ 1 et en déduire, un encadrement de l.
6
2. Montrer que g( x ) − x =
e
(
x x
)
e − e et en déduire que g vérifie la condition (3).
Pour une fonction f vérifiant les conditions (1), (2) (3), on définit un indice If égal à l’aire exprimée en unité d’aire, du
domaine plan M délimité par les droites d’équations y = x, x = 1 et la courbe représentative de f .
1
1. Justifier que I f =
∫ [ x − f ( x ) ] dx .
0
2xn
3. On s’intéresse aux fonctions fn, définies sur l’intervalle [0 ; 1] par fn ( x ) = où n est un entier naturel supérieur en
1+ x
égal à 2. On admet que ces fonctions vérifient les conditions (1), (2), (3) et on se propose d’étudier l’évolution de leur
indice In lorsque n tend vers l’infini.
1 1 1
a. On pose In =
∫ [ x − fn ( x) ] dx et un =
∫ fn ( x )dx . Prouver que In = − un .
0 0 2
t n +1 tn
b. Comparer et sur l’intervalle [0 ; 1] ; en déduire que la suite (un) est décroissante.
1+ t 1+ t
t n +1
c. Prouver que pour tout réel t appartenant à l’intervalle [0 ; 1], 0 ≤ ≤ tn .
1+ t
2
d. En déduire que pour tout entier naturel n ≥ 2, 0 ≤ un ≤ .
n+1
1
2. Déterminer la limite de f(x) quand x tend vers − .
2
b. Justifier que l’équation g(x) = 0 admet deux solutions : 0 et une autre, notée β , appartenant à l’intervalle [1 ; 2].
4. Justifier que pour tout réel x appartenant à l’intervalle ]0 ; β [, f(x) appartient aussi à ]0 ; β [.
2
1. Montrer que pour tout réel x ≥ 1, f ( x) ≤ .
3
β 2
a. Démontrer que pour tout entier naturel n, n ≥ 0,
∫ u0
f '( t)dt ≤
3
( β − un ) .
2
b. En déduire que pour tout entier naturel n, β − un+1 ≤ ( β − un ) , puis à l’aide d’un raisonnement par récurrence que
3
n
2
0 ≤ β − un ≤ .
3
u1 = 1
1 et vn = un − ln n pour n ≥ 1 .
un = un−1 + n , n ≥ 2
∑k .
1
b. Montrer que, pour tout entier naturel n non nul : un =
k =1
1 k +1 1 1
2. a. Montrer que, pour tout entier naturel k non nul :
k +1
≤
∫ k x
dx ≤ .
k
b. En déduire que, pour tout entier n supérieur ou égal à 2, on a les inégalités suivantes :
1
un − 1 ≤ ln n ≤ un − et 0 ≤ vn ≤ 1 .
n
3. Montrer que la suite (vn) converge. On note γ la limite de la suite (vn) (on ne cherchera pas à calculer γ ).
2 1
On définit, pour tout entier naturel n ≥ 1 , l’intégrale In =
∫ 0 n!
( 2 − x )n ex dx .
1. Calculer I1.
2n 2
2. Établir que pour tout entier naturel n ≥ 1 , 0 ≤ In ≤ ( e − 1) .
n!
2 n +1
3. À l’aide d’une intégration par parties, montrer que pour tout entier naturel n ≥ 1 , In+1 = In − .
( n + 1)!
2 22 2n
4. Démontrer par récurrence que e2 = 1 + + + ... + + In .
1! 2! n!
2n
5. On pose, pour tout entier naturel n ≥ 1 , un = .
n!
un+1 1
a. Calculer et prouver que pour tout entier naturel n ≥ 3 , un+1 ≤ un .
un 2
n− 3
b. En déduire que pour tout entier naturel n ≥ 3 , 0 ≤ un ≤ u3
1
.
2
2 22 23 2n
7. Justifier enfin que : e2 = lim 1 + + + + ... + .
n→+∞ 1! 2! 3! n!
xn − x
(En) y '+ y = e .
n!
1. On fait l’hypothèse que deux fonctions g et h, définies et dérivables sur ℝ , vérifient, pour tout x réel :
g (x)= h(x)e−x .
xn
a. Montrer que g est solution de (En) si et seulement si, pour tout x réel, h '( x ) = .
n!
b. En déduire la fonction h associée à une solution g de (En), sachant que h(0) = 0. Quelle est alors la fonction g ?
a. Montrer que ϕ est solution de (En) si et seulement si ϕ − g est solution de l’équation : (F) y’ + y = 0.
b. Résoudre (F).
Partie II
b. Pour tout entier strictement positif n, on définit la fonction fn comme la solution de l’équation différentielle y’ + y =
fn−1 vérifiant fn(0) = 0.
xn −x
En utilisant la Partie I, montrer par récurrence que, pour tout x réel et tout entier n ≥ 1 : fn ( x) = e .
n!
1
2. Pour tout entier naturel n, on pose In =
∫ 0
fn ( x )dx (on ne cherchera pas à calculer In).
xn
a. Montrer, pour tout entier naturel n et pour tout x élément de l’intervalle [0 ; 1], l’encadrement : 0 ≤ fn ( x) ≤ . En
n!
1
déduire que 0 ≤ In ≤ 0, puis déterminer la limite de la suite (In).
( n + 1 )!
1 −1
b. Montrer, pour tout entier naturel k non nul, l’égalité : Ik − Ik −1 = − e .
k!
e−1
n
c. Calculer I0 et déduire de ce qui précède que : In = 1 − ∑
k =0
k!
.
∑ k! = e .
1
d. En déduire finalement : lim
n→+∞
k =0
On considère la fonction f définie sur ℝ par f ( x ) = 1 + e− x − 2e−2 x et C sa courbe représentative dans un plan rapporté à
un repère orthogonal (O ; i , j ) , (unités graphiques : 3 cm sur l’axe des abscisses et 8 cm sur l’axe des ordonnées).
1. a. Soit Ie polynôme P défini sur ℝ par P(X) = 1+X −2X2. Étudier Ie signe de P(X).
b. Montrer que f ’(x) a Ie même signe que (4−ex ), puis étudier Ie signe de f ’(x).
5. a. Démontrer que la courbe C et la droite D d’équation y = 1 n’ont qu’un point d’intersection A dont on déterminera
les coordonnées.
1. Calculer l’aire, en unités d’aire, de la partie de plan limitée par la courbe C, l’axe des ordonnées et la droite D.
n+ ln 2
2. On considère la suite (un) définie sur ℕ * par : un =
∫ [ f ( x) − 1 ] dx .
n−1+ ln 2
si x ∈ [(n −1)+ln2 ; n +ln 2] alors f(n +ln 2)−1 ≤ f(x)−1 ≤ f[(n −1)+ln2]−1.
Partie A
3. a. Déterminer la limite de f en +∞ .
1 1
4. On considère les fonctions g et h définies sur [0 ; +∞ [ par g( x ) = et h( x ) = .
ex 2 ex
Sur la figure ci-dessous sont tracées les courbes représentatives de g et h, notées respectivement C1 et C2.
a. Démontrer que, pour tout réel x positif ou nul, h(x) ≤ f(x) ≤ g(x).
b. Que peut-on en déduire pour les courbes Γ , C1, et C2 ? Tracer Γ sur l’annexe, en précisant sa tangente au point
d’abscisse 0.
Partie B
n+1
Soit (In) la suite définie sur ℕ par : In =
∫ n
f ( x )dx .
Partie C
n
Soit (Jn) la suite définie sur ℕ par : Jn =
∫ 0
f ( x )dx .
1. En utilisant l’encadrement obtenu dans la question A. 4. a., démontrer que, pour tout entier naturel n :
1
2
( )
1 − e− n ≤ Jn ≤ 1 − e− n ≤ 1 ..
3. On note L la limite de la suite (Jn) et on admet le théorème suivant : « Si un, vn et wn sont trois suites convergentes de
limites respectives a, b et c et si, à partir d’un certain rang on a pour tout n, un ≤ vn ≤ wn, alors a ≤ b ≤ c ».
Donner un encadrement de L.
1 π
4. Soit u la fonction définie sur ℝ par u( x ) = . On note v la primitive de u sur ℝ telle que v(1) = .
1+ x 2 4
π
On admet que la courbe représentative de v admet en +∞ une asymptote d’équation y = .
2
ex
a. Démontrer que, pour tout réel x, f ( x) = .
( )
2
ex +1
1,1
y
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
x
0
0 1 2 3 4 5 6
un
4. Démontrer que nlim
→+∞
=0
vn
3. Calculer, en utilisant encore une simplification sous le signe « intégrale », le nombre I1 + I2 et en déduire I2.
4. En remarquant que l'on peut écrire e3 x = ex ( ex − 1)( ex + 1) + ex , calculer le nombre I2 + I3 et en déduire I3.
un + 1
5. Démontrer, lorsque n est impair, la formule = P( u) où P est le polynôme de degré n – 1 défini par
1+ u
P( u) = 1 − u + u2 − u3 + ... + ( −1)n−1 un−1 .
un
En déduire une primitive de la fonction u ֏ s'exprimant à l'aide d'un polynôme P1(u) que l'on définira et d'une
1+ u
fonction logarithme.
1 enx
Montrer que Jn = In + In + 1 peut se mettre sous la forme Jn =
∫ 0 1 + ex
dx
En utilisant ce qui précède, déterminer, lorsque n est impair, la valeur de Jn en utilisant les nombres P1(e), P1(1) et un
logarithme.
un − 1
6. Déterminer de même un polynôme Q(u) tel que, n étant pair, Q( u) = . En déduire dans ce cas la valeur de Jn = In +
1+ u
In+1 à l'aide d'un certain polynôme à définir et d'un logarithme.
7. Décrire une méthode permettant la détermination de proche en proche des intégrales In . Calculer I4.